PsyOp ou délires d’une fabulatrice?

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

Voici une entrevue donnée le 18 août dernier par la Dre Jan Halper-Hayes au podcast de Nino Rodriguez.

Elle est un personnage à peu près sorti de nulle part au cours des dernières semaines dans le paysage médiatique pro-Trump et qui enchaîne les déclarations dignes d’un film de Marvel !

La psychologue Jan Halper-Hayes, ancienne vice-présidente mondiale des Républicains à l’étranger, a déclaré il y a quelques jours que la Space Force (rien de moins) disposait de preuves sur la fraude électorale en 2020. Elle prétend que Trump n’a pas encore sorti les preuves pour éviter la GUERRE CIVILE (qui devra venir en son temps bien sûr).

Elle a aussi déclaré que :

« Le Pape n’était pas content. Il a fallu 650 avions pour retirer notre or de la Banque du Vatican ! » 🤡

Elle détaille que Trump est allé voir la Reine et le Pape au Vatican pour leur annoncer qu’il mettait fin à la corporation des États-Unis pour rétablir une république libre  ! Êtes-vous prêts pour le NESARA-GESARA ? Là on nage en plein délire Qanon !

Je dirais que ce qui apparaît être un délire, à première vue, est en fait une trame de cette gigantesque opération psychologique dans laquelle cette dame vient de s’ajouter en tant que joueur clé dans la partie d’échecs en 5D (logo des opérations psychologiques de l’Armée américaine).

Voici ses incroyables déclarations sur le pape et la reine :

Dr Jan Harper-Hayes affirme faire partie du Département de la Défense américaine (qui compte une section des opérations psychologiques 😉). Elle se dit experte dans l’analyse des changements sociaux et dit faire partie d’un groupe de surveillance de 12 personnes qui observent attentivement les réseaux sociaux. Elle nomme que la surveillance des réseaux sociaux se concentre sur le niveau de résistance de la population face au changement.

Elle dit s’intéresser particulièrement au « degré d’éveil » (encore le programme du « great awakening ») des employés de l’État, entre autres, à ce qu’ils pensent et ressentent. Elle affirme que toutes les réactions de ces gens sont surveillées…

Elle précise que les employés de l’État ont une habilitation de sécurité (enquête sur le risque de compromission) et qu’ils travaillent en silo, de façon compartimentée. C’est la raison pour laquelle le Département de la Défense (DoD) est très préoccupé par ce que les employés pensent et ressentent concernant le changement.

Elle ajoute que le DoD est aussi préoccupé par la réaction du public : le DoD cherche à scruter l’opinion publique en vue de savoir comment le département va agir, quelles mesures devront être prises pour appréhender… 👉la guerre civile !

Dr Halper-Hayes précise qu’elle ne sait pas à quoi servent les informations qu’elle fournit au Département de la Défense (évidemment ! 🤡). Elle ajoute qu’elle et son groupe de travail cherchent à savoir pourquoi les gens ont endossé Joe Biden, pourquoi ils ont endossé Donald Trump, qu’est-ce qui manque pour créer un « éveil collectif » (lire ici révolution civile).

Elle confirme faire cela dans le but de :

« donner les bonnes informations à l’équipe de l’Opération Psychologique pour qu’elle sache ce qu’il faut faire ensuite. »

Quoi de mieux que d’inverser la structure de la réalité en disant la vérité pour que la tromperie soit totale !

Nino Rodriguez lui demande quelle sera la prochaine étape.

Elle répond que l’armée finira par entrer en jeu, mais qu’ils doivent attendre le « moment opportun de l’événement » afin d’éviter la guerre civile.

Voici son entrevue du 18 août :


Ajoutez à ce fabuleux récit hollywoodien la fable des arrestations de l’État profond, dont l’actuelle arrestation de Trump sert de précurseur à l’arrestation de Joe, Hillary, Barrack et Bill… C’est tellement évident !

Objectif de cette incroyable épopée, une opération psychologique montée de toutes pièces : criminaliser toute forme de dissidence et forcer la saisie des armes.

Avec 300 millions de vue de l’entrevue de « Donald le criminel » avec Tucker Carlson sur X et le mugshot de Trump qui alimente la polarisation et la tribalisation, on peut être certains que « l’éveil » est là, que la GUERRE CIVILE EST PROCHE…

Comme le Général Flynn le détaille dans son livre « Guerre de 5e génération », il y a 4 phases pour créer la guerre civile :

  • – La polarisation
  • – La tribalisation
  • – La déshumanisation
  • – La création d’assassins, la guerre civile.

Les 2 premières phases sont accomplies, les 2 dernières sont en cours grâce aux « soldats digitaux »…

Au cours des entrevues qu’elle a données, Dr Halper-Hayes fait souvent référence au « vocabulaire Q », soit les « drops de Q », ce mystérieux haut gradé inséré dans l’administration Trump qui a promis l’intervention IMMINENTE DE L’ARMÉE pour l’arrestation des membres de l’État profond. Q a aussi annoncé le « great awakening ».

Rien n’est laissé au hasard, toute cette opération a été savamment orchestrée.

On parle ici d’une opération de pré-programming : Échecs en 5D, « nous regardons un film », « Biden est le fake président de la fake corporation des États-Unis », blablabla.

J’espère de tout mon cœur que le désespoir ambiant ne vous a pas fait mordre à l’hameçon de cette gigantesque tromperie. La déception sera terrible.

Désolée d’être encore la « dynamiteuse d’espoirs », mais si vous vous accrochez à autre chose que Dieu votre chute sera violente.

Sincèrement et fraternellement.

Isabelle




La rétractation choquante d’un article sur la science du climat montrant qu’il n’y a pas d’urgence climatique est comparable au scandale du Climategate

[Source : Ciel Voilé]

Par Chris Morrison 26 août 2023

https://dailysceptic.org/2023/08/26/shock-retraction-of-climate-science-paper-showing-no-climate-emergency-draws-comparisons-with-climategate-scandal/

Des détails choquants sur la corruption et la répression dans le monde de la science climatique évaluée par les pairs ont été révélés par une récente fuite de courriels. Ils montrent comment un groupe déterminé de scientifiques et de journalistes militants a réussi à obtenir la rétractation d’un article qui affirmait que l’urgence climatique n’était pas étayée par les données disponibles. Roger Pielke Jr., écrivain scientifique et économiste, a publié ces courriels surprenants et conclut :

« Les magouilles se poursuivent dans le domaine de la science du climat, des scientifiques influents s’associant à des journalistes pour corrompre l’évaluation par les pairs. »

L’article incriminé a été publié en janvier 2022 dans une revue de Springer Nature et n’a d’abord guère attiré l’attention. Mais le 14 septembre, le Daily Sceptic en a repris les principales conclusions, ce qui a eu pour effet de rendre l’article viral sur les médias sociaux, avec environ 9 000 retweets sur Twitter. L’histoire a ensuite été couverte par l’Australian et Sky News Australia. L’activiste du Guardian Graham Readfearn, ainsi que l’Agence France-Presse (AFP), ont alors lancé des contre-attaques. Marlowe Hood, le « héraut de l’anthropocène » de l’AFP, a déclaré que les données étaient « grossièrement manipulées » et « fondamentalement erronées ».

Après près d’un an de lobbying, Springer Nature a rétracté l’article populaire. À la lumière des préoccupations exprimées, le rédacteur en chef n’aurait plus confiance dans les résultats et les conclusions présentés dans l’article. Les auteurs ont été invités à soumettre un addendum, mais celui-ci n’a pas été « considéré comme adapté à la publication ». Les courriels divulgués montrent que l’addendum a été envoyé pour examen à quatre personnes, et qu’une seule s’est opposée à la publication.

Ce qui est choquant dans cette censure, c’est que le document a été rédigé par quatre éminents scientifiques, dont trois professeurs de physique, et qu’il s’appuyait largement sur les données utilisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies. L’auteur principal était le professeur Gianluca Alimonti de l’université de Milan et chercheur principal à l’Institut national de physique nucléaire d’Italie. Les auteurs de l’article ont examiné les données disponibles, mais ont refusé de se laisser entraîner par le courant dominant habituel qui tourne à la catastrophe les tendances météorologiques sélectionnées avec soin. Au cours de leurs travaux, les scientifiques ont constaté que l’intensité et la fréquence des précipitations étaient stationnaires dans de nombreuses régions du monde, et qu’il en allait de même pour les tornades aux États-Unis. D’autres catégories météorologiques, telles que les catastrophes naturelles, les inondations, les sécheresses et la productivité des écosystèmes, n’ont pas montré de « tendance positive claire des événements extrêmes ». En outre, les scientifiques ont constaté une croissance considérable de la biomasse végétale mondiale au cours des dernières décennies, due à des niveaux plus élevés de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

En fait, ce scandale commence à susciter des comparaisons avec les fuites du Climategate en 2009, qui témoignaient également d’un mépris considérable pour le processus d’évaluation par les pairs. Phil Jones, l’un des compilateurs de la base de données HadCRUT sur les températures mondiales du Met Office, a envoyé un courriel à Michael Mann, auteur de la tristement célèbre « crosse de hockey » sur les températures, dans lequel il déclarait : « Je ne vois aucun de ces documents figurer dans le prochain rapport du GIEC. Kevin et moi les écarterons d’une manière ou d’une autre — même si nous devons redéfinir ce qu’est la littérature évaluée par les pairs ! »

Il est intéressant de noter que le professeur Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie, a un rôle à jouer dans ce dernier exercice de censure. Dans l’article d’attaque du Guardian, il a déclaré qu’il s’agissait d’un nouvel exemple de scientifiques issus de « domaines totalement différents » qui viennent appliquer naïvement des méthodes inappropriées à des données qu’ils ne comprennent pas. « Soit le consensus des experts mondiaux en matière de climat, selon lequel le changement climatique est à l’origine d’une augmentation très nette de nombreux types de phénomènes météorologiques extrêmes, est erroné, soit quelques physiciens nucléaires italiens se trompent », a-t-il déclaré.

C’est une attaque « fact-check » de l’AFP, publiée peu après l’article du Daily Sceptic, qui a amené d’autres scientifiques militants à participer à la campagne de rétractation de l’article scientifique incriminé. Elle a été en partie rédigée par Marlowe Hood, dont les lecteurs réguliers se souviendront qu’il a récemment reçu environ 88 000 livres sterling de la part de la Fondation d’une grande banque espagnole fortement impliquée dans le financement des technologies vertes. L’un des experts cités par l’AFP est le Dr Freiderike Otto, qui travaille dans le domaine des pseudosciences en essayant d’ » attribuer » des événements météorologiques isolés à des changements climatiques à long terme à l’aide de modèles informatiques. Elle est aidée dans son travail par le financement de l’investisseur milliardaire vert Jeremy Grantham. Mme Otto a déclaré que les auteurs du rapport n’avaient « évidemment » pas rédigé leur article de bonne foi. « Si la revue se soucie de la science, elle devrait le retirer publiquement et bruyamment, en disant qu’il n’aurait jamais dû être publié. »

[Note de Joseph :
la modélisation en climatologie n’est pas scientifique, mais falsifie au contraire les axiomes de la théorie des probabilités sur laquelle elle prétend se baser, axiomes dérivés des trois principes de base de la logique aristotélicienne sur laquelle repose la démonstration mathématique et scientifique.
Voir les articles du Terry Oldberg basés sur les travaux injustement ignorés de Ron Christensen et Tom Reichert :
L’origine du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique dans la pensée mécaniste
Les principes du raisonnement. Partie 3. Logique et climatologie
Les accords de Paris sur le climat ont une base fausse]

Stefan Rahmstorf, responsable des systèmes terrestres à l’Institut de recherche sur l’impact du climat de Potsdam, a lui aussi appelé à l’annulation de l’article. Il a déclaré à l’AFP qu’il ne connaissait pas la revue Springer, « mais si elle se respecte, elle devrait retirer l’article ».

La fuite des courriels de Pielke donne un aperçu fascinant de la manière dont Springer Nature a traité la question au cours de l’année écoulée. Dans un premier temps, on s’est inquiété du fait qu’Alimonti et coll. ne faisaient référence qu’aux travaux du cinquième rapport d’évaluation du GIEC, bien qu’il ait été souligné qu’au moment où l’article a été initialement soumis, la sixième évaluation du GIEC n’avait pas encore été publiée. Il a été suggéré qu’un « erratum » soit compilé. Le professeur Alimonti a estimé, à juste titre, qu’un « addendum » était plus approprié.

Les addenda ont été préparés et envoyés pour examen à quatre personnes et à un arbitre. Trois évaluateurs ont recommandé la publication et un s’y est opposé. L’adjudicateur s’est ensuite rangé du côté de l’opinion minoritaire. L’un des évaluateurs a recommandé l’acceptation en notant : « Les déclarations faites par les auteurs sont généralement en accord avec l’évaluation produite par le groupe de travail 1 du GIEC dans le cadre de son sixième rapport d’évaluation. Un autre évaluateur a écrit :

« L’article original est une récitation directe de données crédibles et essentielles sur plusieurs types d’événements météorologiques extrêmes. Je ne trouve rien de sélectif, de partial ou de trompeur dans ce qu’ils présentent. Bien qu’il n’y ait pratiquement rien d’écrit qui ne soit pas bien connu des experts, il est utile pour les non-experts de voir les données sous-jacentes, qui sont le plus souvent obscures dans les rapports du GIEC ».

Mais en vain. L’arbitre s’est rangé à l’avis de la seule voix dissidente, selon laquelle l’addendum ne répondait pas aux « normes scientifiques » qui permettraient sa publication. « En outre, je recommande la rétractation du manuscrit original. » L’article a ensuite été rétracté, mais une nouvelle version a été republiée ici.

Les conclusions de M. Pielke sont accablantes.

« L’abus du processus d’évaluation par les pairs documenté ici est remarquable et constitue un avertissement que la science du climat est toujours aussi profondément politisée, avec des scientifiques prêts à exercer une influence sur le processus de publication, à la fois au grand jour et dans les coulisses. »




Verts-LFI ou la caution désormais alter-djihadiste de l’Idéologie insectocène

Par Lucien SA Oulahbib

Dernier avatar d’un parisianisme javellisé à du Lénine bégayant Marat, les post-marxistes sont devenus à l’instar de leurs sosies anglo-saxons les supplétifs de l’alter-djihadisme aujourd’hui insectocène, ce qui est bien contradictoire : mais le déconstructionnisme se fiche bien de cela, — voir p.79) un « islamogauchisme » (qui n’existe pas plus que « la théorie du genre »…). Et cette « nébuleuse » a fait main basse sur ce qui restait comme oripeaux idéologiques depuis 1979 (Khomeini légitimé par Foucault en France en compagnie de Sartre et avalisé par Giscard) et 2001 (les Saoud absous par l’État profond US qui existait bien avant les « néo-cons »), tel « le combat contre l’antisémitisme » qui est revendiqué, sans honte bue, par les… djihadistes chics en disant que la dhimmitude juive dénoncée par Bat Ye’or serait un fantasme, les juifs étaient, paraît-il, à leur aise sous l’islam (et Mélenchon regretta la victoire de Charles Martel) jusqu’à « l’invention d’Israël »

Surnage aussi encore un peu de « l’anti-impérialisme » d’antan provenant plutôt du tiers-mondisme chrétien (ONG) métamorphosé, à la chute de l’URSS et de son anti-immigrationnisme façon Georges Marchais, en altermondialisme agressif abandonné pourtant par les pays concernés (« peu importe que le chat soit blanc ou noir du moment qu’il attrape la souris ») au profit aujourd’hui des Brics ++ se posant également en alternative à d’autres +++…). D’où une autre métamorphose encore pour ces orphelins du néoléninisme, ou la plongée corps et âme dans un alter-djihadisme vert désormais mâtiné pour compenser de pro-palestinisme (défense plutôt du Hamas et non pas seulement de « Gaza ») et de nihilisme antifrontièriste ; axes articulés à d’autres (bien rémunérés), promus par la nouvelle mue cybernétique d’une Technostructure globaliste, désormais repentante, et personnifiée fashion par les projets Bloomberg du « zéro » vie décente, Davos (grande réinitialisation), Soros (les frontières sont au fond d’extrême-droite de type « chauviniste » et Mélenchon est d’accord lui ce « citoyen du monde ») sans oublier Bill Gates (et son désir de « ralentir la démographie dans le monde ») etc., etc.,

Tout ce beau monde de la Technostructure ainsi fanatisée (un Thierry Breton en exemplaire Mr Smith type) voile ainsi et assez hypocritement la vérité du monde (exactitude logique et sens politique de notre présence humaine sur Terre) en se servant de cette caution idéologique périmée pourtant des Verts-LFI djihadisés soft (et Ségolène à l’affût vient de s’y rallier) pour masquer ses cornes affairistes (éoliennes, masques, inutiles) ses impulsions nihilistes (sansfrontièristes) et leurs pointes hygiénistes (scientisme du tout vaccinal) avec leurs barrissements d’alarmistes fanatiques avec leur croisade anti-CO2 pour promouvoir sans le dire « l’insectocène » (avec la plus grande usine d’insectes au monde construite près d’Amiens comme symbole, mais oui la réindustrialisation…).

Alors que ce qui est aujourd’hui nommé « anthropocène », n’existe pas en terme de temps géologique, il s’agit toujours d’une construction idéologique de plus (+++…), alors que nous sommes encore en réalité dans l’holocène, soit une période interglaciaire qui, heureusement, dure, améliore les conditions de vie (n’oublions pas que le froid tue toujours bien plus que la chaleur dans le monde) du moins c’est ce qui se disait avant la grande manipulation des chiffres non seulement climatiques, mais désormais météorologiques, ainsi que les termes qui vont avec : ne plus dire beau temps et été, mais « canicule » et « vagues de chaleur » et non plus anticyclone des Açores, mais « dôme de chaleur. »… Toute une confusion de plus en plus drue des notions (climat, météo) qui va de pair avec le « trouble dans le genre » arme finale en vue de détruire les « andro/phallo/centriques » blancs (parce que les autres… ils n’ont pas les « codes » ou le racisme à l’état pur…).

« Et pourtant elle tourne »…

Et heureusement que les adeptes de la « diète carnivore » font de plus en plus fureur…

Grande lutte donc à venir entre la secte des insectocènes +++ (tendance clavier Azerty) et la pluralité des humanistes patriotes unis dans la diversité de leurs nations singulières pour un meilleur avenir en commun, mais débarrassé de ces avatars ratés (comme dans Retour vers le futur II et III) qui cependant comme le chiendent ou le sparadrap du Capitaine Haddock s’accrochent encore et encore… Refusant de basculer dans « le puits sans fond de l’Histoire » : ouste, du balai ! Assez de subir celui-ci au contraire




Le professeur Martin Haditsch, de Linz, a trouvé des granulomes dans la plupart des poumons examinés par des porteurs de masques.




Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine

Par Nicolas Bonnal

Comme je le dis parfois, nous vivons dans un présent permanent depuis environ deux siècles. Les années 1830 sont déjà notre société et nous ne les quitterons qu’à la prochaine comète qui s’écrasera sur notre vieille planète. Ce n’est pas un hasard. Le progrès et la blafarde modernité ont paralysé l’histoire de l’humanité. Pronostiquée par Hegel en 1806, la Fin de l’Histoire n’en finit pas de prendre son congé.

Gustave de Beaumont est le célèbre accompagnateur de Tocqueville en Amérique. Ils allaient y étudier les établissements pénitentiaires (c’est prémonitoire, il y a trois millions de détenus là-bas, et les matons forment le premier syndicat dans une dizaine d’États). Je n’avais jamais pensé à le lire, mais c’est Karl Marx qui le cite ! Ma curiosité éveillée, je trouve sur un site québécois son très beau livre (avec une partie romanesque un peu niaise et trop copiée sur Manon Lescaut) sur Marie et l’esclavage, où Gustave de Beaumont révèle une lucidité française bien digne de Tocqueville et un style d’exception digne de Chateaubriand, du Lamartine de Graziella (texte préféré de Joyce en français) et plus généralement de l’aristocrate qu’il était — après ce sera fini avec Balzac ; après la prose sentira la roture, je le dis comme je le pense.

Les jugements de Beaumont sont encore plus durs que ceux de Tocqueville. Il ne digère pas l’hypocrisie éhontée de l’esclavage dans une nation libre et donneuse de leçons, et aussi beaucoup d’autres choses. J’ai picoré ces réflexions çà et là dans son si beau texte :

Les Américains des États-Unis sont peut-être la seule de toutes les nations qui n’a point eu d’enfance mystérieuse.

Là, on est bien d’accord. Le prosaïsme américain a écœuré toutes les grandes âmes yankees, Poe (Colloque entre Monos et Una), Melville (Pierre), Hawthorne (lisez l’admirable Petite fille de neige) entre autres. Encore qu’en analysant mieux le caractère Illuminati du dollar qui continue de fasciner l’humanité alors que l’Amérique est en faillite…

Il est clair en tout cas que pour Beaumont l’argent fait le bonheur des Américains, qui réifient tout, comme disent aussi les marxistes : la nature c’est de l’environnement, et l’environnement ça sert d’abord à faire de l’argent.

Absorbé par des calculs, l’habitant des campagnes, aux États-Unis, ne perd point de temps en plaisirs ; les champs ne disent rien à son cœur ; le soleil qui féconde ses coteaux n’échauffe point son âme. Il prend la terre comme une matière industrielle ; il vit dans sa chaumière comme dans une fabrique.

Vrai Saroumane, l’Américain déteste la nature et en particulier la forêt (on se souvient du film Délivrance où un retour à la nature vire au cauchemar) :

Les Américains considèrent la forêt comme le type de la nature sauvage (wilderness), et partant de la barbarie ; aussi c’est contre le bois que se dirigent toutes leurs attaques. Chez nous, on le coupe pour s’en servir ; en Amérique, pour le détruire. L’habitant des campagnes passe la moitié de sa vie à combattre son ennemi naturel, la forêt ; il le poursuit sans relâche ; ses enfants en bas âge apprennent déjà l’usage de la serpe et de la hache… l’absence de bois est, à leurs yeux, le signe de la civilisation, comme les arbres sont l’annonce de la barbarie.

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité) et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche, il pense que :

Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités.

Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

La force d’imprégnation américaine est telle qu’elle uniformise toutes les nations immigrées chez elles. Cela est intéressant, car cela se passe bien avant la machine à broyer hollywoodienne ou l’irruption de la télévision. L’Amérique c’est l’anti-Babel, le système à tuer les différences que la chrétienté avait si bien su préservé… Chose étrange ! La nation américaine se recrute chez tous les peuples de la terre, et nul ne présente dans son ensemble une pareille uniformité de traits et de caractères.

Le rapport sacré à la terre n’existe bien sûr pas. On n’y connaît pas le paysan de Heidegger (Beaumont explique que le Tasse et Homère ne seraient pas riches, alors…). Tout n’est qu’investissement immobilier au paradis du déracinement libéral :

L’Américain de race anglaise ne subit d’autre penchant que celui de l’intérêt ; rien ne l’enchaîne au lieu qu’il habite, ni liens de famille, ni tendres affections… Toujours prêt à quitter sa demeure pour une autre, il la vend à qui lui donne un dollar de profit.

Une des grandes victimes de la civilisation américaine est alors la femme (avec les noirs et les Indiens dont Beaumont parle très bien, et objectivement). Ce n’est pas pour rien que toutes les cultures du ressentiment au sens nietzschéen, l’antiracisme, la théorie du genre, le féminisme, le sectarisme sont nés aux USA au dix-neuvième siècle et après. La femme US est dangereuse et Beaumont explique le premier pourquoi :

Sa vie est intellectuelle. Ce jeune homme et cette jeune fille si dissemblables s’unissent un jour par le mariage. Le premier, suivant le cours de ses habitudes, passe son temps à la banque ou dans son magasin ; la seconde, qui tombe dans l’isolement le jour où elle prend un époux, compare la vie réelle qui lui est échue à l’existence qu’elle avait rêvée. Comme rien dans ce monde nouveau qui s’offre à elle ne parle à son cœur, elle se nourrit de chimères, et lit des romans. Ayant peu de bonheur, elle est très religieuse, et lit des sermons.

On dirait notre bonne vieille Emma ! Tout cela ne fait pas le bonheur des femmes, qui n’ont pas encore le féminisme et la pension alimentaire pour bien se rattraper. L’Amérique invente madame Bovary plus vite que Flaubert (l’adaptation de Minnelli avec Jennifer Jones est éblouissante d’ailleurs) et le couple qui n’a rien à se dire — sauf devant l’avocat ou le psy, comme Mr and Mrs Smith (ils veulent bien se parler, mais il faut qu’ils paient !). La famille US est déjà telle que nous la connaissons aujourd’hui : quand elle n’est pas recomposée ou divisée, elle n’est pas ; Et cela sans qu’il y ait eu besoin de la télévision, du frigidaire et du portable pour abrutir et isoler tout le monde. Beaumont ajoute qu’il n’y a aucune affection, c’est cela le plus moderne — et donc choquant.

Ainsi se passent ses jours. Le soir, l’Américain rentre chez lui, soucieux, inquiet, accablé de fatigue ; il apporte à sa femme le fruit de son travail, et rêve déjà aux spéculations du lendemain. Il demande le dîner, et ne profère plus une seule parole ; sa femme ne sait rien des affaires qui le préoccupent ; en présence de son mari, elle ne cesse pas d’être isolée. L’aspect de sa femme et de ses enfants n’arrache point l’Américain au monde positif, et il est si rare qu’il leur donne une marque de tendresse et d’affection, qu’on donne un sobriquet aux ménages dans lesquels le mari, après une absence, embrasse sa femme et ses enfants ; on les appelle the kissing families.

L’obsession de l’argent qui crée des crises et de banqueroutes continuelles est continuelle : on n’a pas attendu Greenspan, Bernanke et les bulles de la Fed pour se ruiner — ou refaire fortune.

Le spectacle des fortunes rapides enivre les spéculateurs, et on court en aveugle vers le but : c’est là la cause de ruine. Ainsi tous les Américains sont commerçants, parce que tous voient dans le négoce un moyen de s’enrichir ; tous font banqueroute, parce qu’ils veulent s’enrichir trop vite.

Voyons la religion dont on a fait si grand cas là-bas. Si la femme est une « associée », un partner, comme on dit là-bas, l’homme religieux est un homme d’affaires. Beaumont est ici excellent dans son observation (c’est le passage que cite Marx dans un fameux petit essai sur la question juive) :

Le ministère religieux devient une carrière dans laquelle on entre à tout âge, dans toute position et selon les circonstances. Tel que vous voyez à la tête d’une congrégation respectable a commencé par être marchand ; son commerce étant tombé, il s’est fait ministre ; cet autre a débuté par le sacerdoce, mais dès qu’il a eu quelque somme d’argent à sa disposition, il a laissé la chaire pour le négoce. Aux yeux d’un grand nombre, le ministère religieux est une véritable carrière industrielle. Le ministre protestant n’offre aucun trait de ressemblance avec le curé catholique.

On s’en serait douté ! La religion évangélique comme business et comme programmation mentale malheureusement a un beau futur devant elle. Revoyez l’épisode de Columbo Le Chant du Cygne sur cette question.

Beaumont n’a pas vu de western (voyez mon livre ici), mais on va voir qu’il aurait pu en écrire les scénarios. Il parle du duel US en des termes peu amènes :

En Amérique, le duel a toujours une cause grave, et le plus souvent une issue funeste ; ce n’est pas une mode, un préjugé, c’est un moyen de prendre la vie de son ennemi. Chez nous, le duel le plus sérieux s’arrête en général au premier sang ; rarement il cesse en Amérique autrement que par la mort de l’un des combattants.
Il y a dans le caractère de l’Américain un mélange de violence et de froideur qui répand sur ses passions une teinte sombre et cruelle… On trouve, dans l’Ouest, des États demi-sauvages où le duel, par ses formes barbares, se rapproche de l’assassinat.

Il ne manque plus que Liberty Valance, que Wayne abat d’ailleurs comme un chien dans le classique postmoderne de Ford. Comme on voit, la situation réelle est aussi sinistre que celle décrite dans bien des films (contrairement à ce qu’une histoire révisionniste — il y en a pour tous les genres — a voulu nous faire croire).
Venons-en au thème de son ouvrage.

Scandalisé par l’esclavage et par le préjugé autoentretenu qui lui sert de base, Beaumont comprend très bien le rôle du capitalisme — et surtout du christianisme — mal digéré :

L’exploitation de sa terre est une entreprise industrielle ; ses esclaves sont des instruments de culture. Il a soin de chacun d’eux comme un fabricant a soin des machines qu’il emploie ; il les nourrit et les soigne comme on conserve une usine en bon état ; il calcule la force de chacun, fait mouvoir sans relâche les plus forts et laisse reposer ceux qu’un plus long usage briserait. Ce n’est pas là une tyrannie de sang et de supplices, c’est la tyrannie la plus froide et la plus intelligente qui jamais ait été exercée par le maître sur l’esclave.

Voir Tocqueville et son analyse de l’extermination légale et philanthropique des Indiens (« On ne saurait détruire les hommes en respectant mieux les lois de l’humanité »). S’il n’y a vite eu plus d’Indiens, il y avait en tout cas 700 000 Africains en 1799, quatre millions lors de la Guerre civile (qui tue 3 % de la population, ruine puis pille le Sud, et endette le pays), 40 millions aujourd’hui ! L’esclavage est un beau calcul !

Beaumont constate que le racisme finit par découler de l’esclavage ce qui n’était pas le cas avant. Cela aura des conséquences importantes dans les années vingt du siècle, quand les Allemands décréteront que les Ukrainiens sont bons à leur servir d’esclaves ou que les Polonais peuvent être remplacés parce que moins techniques et moins universitaires (comme on sait, l’antisémitisme a d’autres fondements). Ils avaient moins de « lumières », comme disait Washington à propos des Indiens ou Ferry à propos des « races inférieures » — on en dit quoi dans les loges du mariage pour tous ?

Faudrait-il, parce qu’on reconnaîtrait à l’homme d’Europe un degré d’intelligence de plus qu’à l’Africain, en conclure que le second est destiné par la nature à servir le premier ? Mais où mènerait une pareille théorie ?
Il y a aussi parmi les blancs des intelligences inégales : tout être moins éclairé sera-t-il l’esclave de celui qui aura plus de lumières ? Et qui déterminera le degré des intelligences ?

Demandez à Harari…

Le grand ennemi spirituel des sectes protestantes souvent athées ou folles (les quakers par exemple : « rien dans cette cérémonie burlesque ne fait rire, parce que tout fait pitié ») qui se partagent le pays est bien sûr le catholicisme. Ici Beaumont va aussi plus loin que Tocqueville :

Au milieu des sectes innombrables qui existent aux États-Unis, le catholicisme est le seul culte dont le principe soit contraire à celui des autres.

On dirait du Chesterton. L’Église fait enrager tout le monde, et cela n’a pas changé jusqu’à ce que Bergoglio soit imposé par les USA.

L’unité du catholicisme, le principe de l’autorité dont il procède, l’immobilité de ses doctrines au milieu des sectes protestantes qui se divisent, et de leurs théories qui sont contraires entre elles, quoique partant d’un principe commun, qui est le droit de discussion et d’examen ; toutes ces causes tendent à exciter parmi les protestants quelques sentiments hostiles envers les catholiques.

La haine du catholicisme devient alors le seul commun dénominateur (on se doutait que ce n’était pas Jésus !) du discours américain, comme de tout discours moderne en général (c’est ce que disait notre ami Muray et il avait bien raison !) :

Il paraît bien constant qu’aux États-Unis le catholicisme est en progrès, et que sans cesse il grossit ses rangs, tandis que les autres communions tendent à se diviser. Aussi est-il vrai de dire que, si les sectes protestantes se jalousent entre elles, toutes haïssent le catholicisme, leur ennemi commun.

L’État américain n’est bien sûr pas chrétien, il l’a dit du reste aux Marocains dès le début, il est comme dit Marx judaïque — on dira vétérotestamentaire (on jure sur la Bible, on ignore toujours l’Évangile ; vous avez déjà vu une allusion à la naissance du Christ pour la fête de Noël en Amérique ?), et il a même inventé la laïcité, aujourd’hui battue en brèche par le ressentiment communautariste venu aussi d’Amérique.

Ainsi il n’existe aux États-Unis ni religion de l’État, ni religion déclarée celle de la majorité, ni prééminence d’un culte sur un autre. L’État est étranger à tous les cultes.

Enfin Beaumont trouve que les Américains deviendront dangereux avec leur orgueil :

Je blâme cet aveuglement de l’orgueil national des Américains, qui leur fait admirer tout ce qui se passe dans leur pays.

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr




Explication de la maladie de la vache folle

Un article paru en 2002, passé sous les radars, mais qui reste d’actualité.

[Source : ourcivilisation.com]

Cet article a été publié dans Wise Traditions in Food, Farming and the Healing Arts, le magazine trimestriel de la Weston A. Price Foundation (printemps 2002).


Par Mark Purdey (25/12/1953-12/11/2006)

Depuis 1986, l’infâme syndrome neurodégénératif connu sous le nom d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) fait battre le cœur de l’agriculture britannique. La maladie a entraîné l’anéantissement de milliers de bovins, tandis que son analogue humain, la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob (vMCJ), a gâché la vie d’un nombre croissant de jeunes gens. En outre, l’épidémie de spongiformes a créé un champ de bataille féroce entre les nations, les intérêts particuliers, les partis politiques, les agriculteurs, les victimes et les consommateurs.

Mais malgré la gravité de l’héritage de l’ESB, peu de tentatives ont été faites pour percer l’énigme des causes de ces maladies, nous privant ainsi d’un aperçu des mesures qui permettraient de guérir, de contrôler et, mieux encore, de prévenir cette terrible affection.

Ce récit tente de jeter un peu de lumière sur toute cette débâcle. Il retrace mes propres escapades écodétectives et mes enquêtes originales sur le terrain, qui se sont déroulées en tandem avec les recherches en laboratoire du biochimiste de l’université de Cambridge, le Dr David Brown. Ces travaux ont largement contribué à mettre au jour la vérité qui sous-tend la cause originelle de ces maladies grotesques.

Des preuves tangibles ont été accumulées jusqu’à présent, qui indiquent que la vMCJ et l’ESB pourraient toutes deux résulter d’une exposition séparée des bovins et des humains au même ensemble de facteurs environnementaux toxiques — excès de manganèse et d’agents oxydants — et non de l’ingestion de viande de bœuf par les humains et de sous-produits animaux par les vaches. Si cette hypothèse continue à accumuler des preuves corroborantes, on peut s’attendre à un bouleversement radical de la mentalité du statu quo.

Bien que ma théorie ait été corroborée à la fois par des résultats obtenus sur le terrain et en laboratoire, les travaux publiés par le Dr Brown et les miens ont été largement rejetés, et toutes les propositions de financement ont été refusées de manière irrationnelle lors de l’examen par les pairs. Contrairement aux recommandations adressées au gouvernement britannique par le rapport d’enquête sur l’ESB de 1999, le rejet de nos propositions de subventions se poursuit jusqu’à aujourd’hui, y compris une proposition visant à mettre au point un remède réalisable contre la vMCJ !

Le voyageur solitaire

Mon histoire commence en 1984 avec l’arrêté du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation (MAFF) relatif à la mouche de la vigne, qui prévoyait le traitement obligatoire du bétail britannique avec des insecticides organophosphorés toxiques. Je me suis battu contre cet arrêté pour mon propre troupeau de vaches jersiaises de race et j’ai gagné une décision précédente de la High Court Judicial Review contre le MAFF, interdisant le traitement insecticide obligatoire de mes vaches.

Les insecticides appliqués sur le dos des bovins britanniques s’appelaient Phosmet, un produit chimique à action systémique qui, parmi une myriade d’effets toxicologiques, perturbe l’équilibre crucial des métaux dans le cerveau. Je n’ai donc pas été surpris de voir l’ESB apparaître chez les bovins britanniques en 1986. À mon avis, il s’agissait d’un héritage direct du mandat du gouvernement britannique concernant la mouche de la javel, qui imposait exclusivement un taux de dosage annuel quatre fois supérieur aux taux d’application utilisés dans les quelques autres pays qui utilisaient ce type d’insecticide.

J’étais un éleveur de vaches laitières et j’avais une expérience directe de l’ESB qui s’était déclarée chez des bovins achetés dans mon exploitation biologique. Mais j’ai été frappé par le fait qu’aucun cas d’ESB n’était apparu chez des vaches élevées à domicile dans des exploitations biologiques entièrement converties, bien que ces bovins aient eu accès à des aliments contenant des farines de viande et d’os (FVO) dans le cadre de l’allocation de 20 % d’aliments conventionnels prévue par les normes biologiques.

Le gouvernement britannique a rapidement attribué les origines de l’ESB au mystérieux « agent de la tremblante », une protéine malformée ou « prion » que l’on trouve dans le cerveau de tous les moutons atteints de la maladie neurodégénérative séculaire qu’est la tremblante. Les « experts » ont affirmé que cet agent prétendument « infectieux » était passé des moutons aux vaches à la suite de l’alimentation de ces dernières avec de la viande et des os contaminés par des cerveaux de moutons atteints de tremblante. L’assouplissement des règles régissant la fabrication des farines animales au début des années 1980 est censé avoir déclenché l’épidémie d’ESB.

Les failles de l’hypothèse conventionnelle

Dès le départ, les failles de la théorie de l’Establishment étaient évidentes :

1. Des milliers de tonnes de farines de viande et d’os britanniques incriminées ont été exportées pour l’alimentation du bétail dans les années 1970, 1980 et 1990 vers des régions qui sont restées indemnes d’ESB à ce jour, telles que l’Afrique du Sud, la Suède, l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, l’Inde et d’autres pays du tiers-monde.

2. Les modifications de la température et des techniques de fabrication du processus d’équarrissage des farines animales au Royaume-Uni ont été accusées de permettre la survie de l’agent de la tremblante dans le cerveau des moutons morts, ce qui a permis à l’« agent » de passer dans le bétail, produisant ainsi l’ESB. Pourtant, dans d’autres pays où la tremblante est endémique, tels que les États-Unis et la Scandinavie, le même système d’équarrissage à flux continu a été adopté cinq ans avant le Royaume-Uni, et ces pays sont restés indemnes d’ESB.

3. Plusieurs essais américains n’ont pas permis d’invoquer l’ESB chez les bovins après les avoir nourris ou injectés avec des doses massives de tissu cérébral contaminé par la tremblante.

4. Plus de quarante mille vaches nées après l’interdiction britannique de 1988 d’inclure des FVO dans l’alimentation du bétail ont encore développé l’ESB. En outre, un petit nombre de vaches nées après l’interdiction supplémentaire de 1996 d’inclure des FVO dans les aliments destinés à tous les types de bétail ont déjà développé l’ESB.

5. Aucun cas d’ESB n’a été enregistré chez les autres ruminants, tels que les chèvres et les moutons, sensibles à l’encéphalopathie spongiforme transmissible, malgré l’inclusion habituelle d’une source de protéines de farines de viande et d’os dans leur alimentation.

6. Quatre des cinq antilopes koudous qui ont développé l’ESB au zoo de Londres n’avaient pas accès à des aliments contenant des farines de viande et d’os.

7. L’ancienne ferme expérimentale du gouvernement britannique à Liscombe, sur l’Exmoor, a été conçue pour élever des bovins allaitants dans le cadre d’un système purement herbager et silencieux, sans aucun recours à des aliments concentrés. Pourtant, quatre animaux de cette exploitation ont été victimes de l’ESB.

8. Les produits carnés transformés mécaniquement et les aliments pour bébés du Royaume-Uni, accusés de provoquer la vMCJ chez l’homme, ont été exportés dans le monde entier vers des pays où la vMCJ ne s’est pas déclarée. De même, la pratique de l’« éclatement du crâne » dans les petites boucheries rurales a été avancée pour expliquer le nombre croissant de cas de vMCJ dans les zones rurales. Or, les petits bouchers pratiquent cette pratique dans tout le Royaume-Uni depuis des siècles, sans qu’aucun cas de vMCJ ne se soit déclaré.

Malgré la myriade de failles épidémiologiques et les millions de dollars de recherche qui n’ont pas permis d’établir un lien quelconque entre l’origine de ces maladies et l’agent de la tremblante, le mythe de la propagande selon lequel l’ESB a été causée par la tremblante est devenu parole d’évangile pour le grand public et la mentalité professionnelle.

Il est facile de comprendre comment un tel état d’esprit réductionniste s’est installé : les médias ont adoré la théorie parce qu’ils pouvaient en faire un scoop viral d’holocauste et d’horreur. Le lobby végétarien s’est trouvé doté d’une puissante arme de propagande, tandis que les institutions scientifiques pouvaient continuer à financer généreusement leur chasse aux sorcières hyperinfectieuses sans avoir à rendre compte d’années d’aboiement dans le mauvais sens. Et le gouvernement pouvait commodément se décharger de la responsabilité sur les caprices d’un phénomène naturel dont aucun intérêt particulier ou directive officielle ne pourrait jamais être tenu pour responsable.

Origines des prions : La quête de la cause première

Il est bien démontré que la caractéristique pathologique centrale de tous les types de maladies spongiformes est la présence d’une protéine malformée — connue sous le nom de « prion » — dans le système nerveux des mammifères malades. Mais personne n’a encore expliqué comment et pourquoi ce « prion » se forme à l’origine dans le monde naturel.

J’ai commencé à m’intéresser à la possibilité que les insecticides systémiques OP contre la mouche du vinaigre — qui devaient être déversés le long de la ligne du dos de la vache à quelques millimètres seulement des cellules exprimant la protéine prion dans la moelle épinière — puissent déclencher cette malformation d’une manière ou d’une autre, et servir ainsi de cause première de la maladie.

Il est bien connu que les insecticides OP exercent leurs effets toxiques sur les mammifères en déformant la forme moléculaire de diverses protéines nerveuses au point qu’elles cessent de remplir leur fonction dans le cerveau. Mais personne n’avait jamais envisagé que les OP puissent déformer la protéine prion de cette manière.

Après de nombreuses tentatives avortées pour contraindre l’establishment à effectuer les tests de laboratoire appropriés, j’ai finalement réussi à collecter des fonds auprès de sympathisants et à obtenir des prêts personnels pour financer le Dr Stephen Whatley, de l’Institut de psychiatrie de Londres, afin de soumettre des cultures de cellules cérébrales au Phosmet, le véritable OP utilisé à des doses exceptionnellement élevées dans les fermes britanniques.

Étonnamment, ces essais ont démontré que l’OP modifiait le métabolisme cellulaire de la protéine prion de certaines manières observées dans les premiers stades de la maladie spongiforme, ce qui suggère que l’exposition au Phosmet pourrait rendre les mammifères plus sensibles à la maladie. Mais ces expériences n’ont pas produit la déformation clé de la protéine prion qui représente la caractéristique centrale du cerveau malade de l’encéphalopathie spongiforme transmissible (EST). Je suis revenu à la case départ, en supposant que les OP, combinés à un autre facteur X, pourraient fournir le dernier chaînon manquant.

Le démolisseur de clusters1

J’ai été épuisé par le tourbillon de la grande alliance politico-médico-multinationale qui avait réussi à détourner toute la recherche scientifique britannique sur les EST. Je me suis lancé dans un périple mondial rafraîchissant pour analyser les environnements uniques dans lesquels les EST traditionnelles avaient fait irruption sous forme de groupes à forte incidence pendant de nombreuses années. Après avoir parcouru les zones les plus clairement identifiées au monde en matière d’EST au Colorado, en Islande, en Slovaquie, en Calabre et en Sardaigne, où un assortiment d’animaux et d’humains avaient développé des EST à des taux exceptionnellement élevés, j’ai découvert un facteur commun : des niveaux anormalement élevés de manganèse et des niveaux très bas de cuivre, de sélénium et de zinc dans toutes ces chaînes alimentaires. Les niveaux de manganèse étaient normaux dans les régions voisines exemptes de maladies.

Les hommes du Manganèse

Une source environnementale spécifique de manganèse a pu être identifiée dans chaque zone testée, où chaque habitat occupé par l’espèce affectée par l’EST en question pouvait être directement relié aux retombées atmosphériques d’une source naturelle ou industrielle d’oxyde de manganèse brûlé, provenant des pluies volcaniques et acides, des usines d’acier, de verre, de céramique, de teinture et de munitions, des raffineries d’essence sans plomb, de l’espace aérien de décollage au-delà des aéroports, etc.

Mes observations m’ont permis d’élaborer une hypothèse holistique sur l’étiologie des EST, un travail qui m’a conduit à entrer en contact avec les études de laboratoire pionnières du Dr David Brown à Cambridge, un biochimiste aux publications abondantes qui a poursuivi sans relâche ses études révolutionnaires sur l’insaisissable protéine prion.

Le Dr Brown a démontré que dans un cerveau sain et normal, la protéine prion se lie au cuivre et que cette protéine de cuivre peut exercer une fonction antioxydante.

Les études de laboratoire de Brown ont complété mes études sur le terrain, fournissant ainsi l’autre moitié du travail de base nécessaire sur lequel j’ai conçu une hypothèse proposant que le manganèse puisse se substituer au site de cuivre vacant sur la protéine prion ; la substitution se produisant chez les mammifères sensibles qui étaient entièrement autosuffisants dans les chaînes alimentaires à haute teneur en manganèse et à faible teneur en cuivre.

J’ai estimé que cette substitution du manganèse pourrait produire la déformation essentielle de la protéine prion qui est considérée comme si cruciale pour le développement de l’EST. David Brown a donc réalisé les expériences de culture cellulaire nécessaires en introduisant du manganèse dans les cellules qui fabriquent la protéine prion. Remarquablement, cette expérience a produit la déformation clé de la protéine prion que les tests antérieurs utilisant des OP n’avaient pas réussi à créer.

Des essais de suivi menés par l’université Case Western de Cleveland et une équipe de scientifiques français ont apporté une confirmation supplémentaire. Les deux groupes ont procédé à des analyses post mortem de tissus cérébraux prélevés sur des personnes décédées de la MCJ classique. Ces tests ont révélé le même schéma de forte teneur en manganèse et de faible teneur en cuivre que celui identifié dans les chaînes alimentaires des EST, à savoir une multiplication par dix des niveaux de manganèse et une réduction de 50 % de la teneur en cuivre par rapport aux cerveaux de contrôle prélevés sur des personnes décédées de causes naturelles.

Chaque nuage d’orage a une lueur d’espoir

Quelques autres points chauds de l’EST ont montré la même connexion à faible teneur en cuivre, mais avec des niveaux élevés d’argent, un autre métal de transition, à la place du manganèse. Tout comme le manganèse, l’argent se substitue facilement aux ligands du cuivre sur les protéines prions. Ces environnements étaient centrés autour des stations de ski, des réservoirs, des trajectoires de vol des aéroports et des zones côtières où des pulvérisations aériennes massives de produits chimiques d’iodure d’argent « d’ensemencement des nuages » avaient été utilisées pour provoquer des précipitations, des chutes de neige et la dispersion des nuages ou du brouillard.

Un éclairage supplémentaire sur les EST

Autre observation : chaque fois que ma randonnée m’a conduit vers un nouveau point chaud de l’EST, je me suis retrouvé face au même type de terrain de haute altitude, couvert de neige et de pins. Si l’on met de côté le lien commun entre haute teneur en manganèse et faible teneur en cuivre, cette association géographique commune avec les régions à forte concentration d’EST continue de me déconcerter. Chaque fois que j’arrivais sur un nouveau site d’EST, je me souvenais toujours de ce premier aperçu de la campagne de dépérissement chronique des cerfs et des élans dans le Colorado — les montagnes Rocheuses enneigées qui découpaient l’horizon de juillet au-delà de la plaine desséchée de Denver.

C’est en arrivant dans un village de Calabre, à l’extrémité sud de l’Italie, que la pertinence de ce lien géographique avec l’EST s’est finalement imposée. Depuis 1995, 20 cas de MCJ avaient été recensés dans ce village. J’ai noté que le village avait été récemment construit avec d’affreuses sections de béton d’un blanc éclatant — ce qui est inhabituel dans cette région — et qu’il était situé dans un bassin de grès blanc nu, brûlé par le soleil, présentant toutes les conditions requises pour être un point chaud d’ultraviolets (UV) très intensifs. La douleur des UV dans mes yeux m’a immédiatement ramené à la nature à haute teneur en UV et en ozone des terrains de haute altitude, enneigés et couverts de conifères — le fil géographique commun reliant les écosystèmes des clusters d’Islande, du Colorado et de Slovaquie dans mon étude — des zones également touchées par les effets oxydants de l’ozone gazeux généré par l’interaction de la lumière UV avec la brume de terpine exsudée par les pins.

La condition préalable liée aux UV explique également d’autres chaînons manquants dans la science des EST traditionnelles, comme la manière dont les dommages pathologiques initiaux de l’EST se manifestent dans la rétine, la paupière ou la peau du mammifère affecté — des zones externes qui doivent renforcer l’exposition en première ligne à la lumière du soleil. En outre, la forme normale de la protéine prion, liée au cuivre, se trouve le long des voies circadiennes qui conduisent l’énergie électromagnétique générée par la lumière ultraviolette autour du cerveau, c’est-à-dire dans la rétine, la glande pinéale, le cortex visuel, l’hypothalamus, l’hypophyse et le tronc cérébral.

La protéine Prion est exprimée dans d’autres tissus du corps qui sont également interconnectés au réseau qui conduit l’énergie électromagnétique, par exemple dans la rate, le système lymphatique, les cellules gliales et les cellules souches médiées par le facteur de croissance nerveuse qui prolifèrent lors de la croissance et de la réparation des neurones.

À cet égard, la suggestion d’une fonction électro-conductrice de la protéine prion de cuivre pourrait s’avérer donner une substance scientifique supplémentaire à l’existence des méridiens électromagnétiques reconnus par la médecine chinoise, où le prion de cuivre sain joue un rôle régulateur dans le maintien de l’électro-homéostasie le long de ces méridiens.

L’hypothèse se mettait en place : les prions de cuivre comme conducteurs et les prions de manganèse comme bloqueurs du flux d’énergie électromagnétique.

Le fait que le cuivre soit utilisé dans les fils qui transportent les courants électriques, tandis que le manganèse est utilisé dans les piles et les filaments d’ampoules qui stockent l’énergie électrique, permet d’expliquer la cause sous-jacente des maladies à prions : les prions sains en cuivre conduisent l’électro-énergie vitale de la lumière solaire le long des voies circadiennes qui innervent les profondeurs du cerveau — afin de maintenir les cycles équilibrés du sommeil, du sexe et du comportement — tandis que les prions aberrants contaminés par le manganèse bloquent et stockent l’énergie UV entrante jusqu’à un point d’éclair explosif — à un niveau qui fait exploser les bombes à fragmentation neuropathogènes des réactions en chaîne des radicaux libres le long des voies circadiennes.

Avec une surabondance de prions de manganèse et une perte de prions de cuivre, l’impact oxydatif de l’énergie UV reçue par la rétine ne peut plus être atténué. Par conséquent, le flux d’énergie des UV s’accumule et se trouve détourné pour convertir le stock accumulé de manganèse 2+ inoffensif (antioxydant) en sa forme mortelle de manganèse 3+ ou 4+ (pro-oxydant). Ainsi, toute accumulation d’une protéine prion anormale de manganèse dans la rétine se trouve transformée d’une forme inoffensive en une forme mortelle.

À cet égard, les éco-oxydants tels que les UV servent à déclencher une sorte d’effet « Jekyll et Hyde » chez le mammifère contaminé au manganèse et appauvri en cuivre, ce qui, à son tour, déclenche toute une réaction en chaîne d’assaut des radicaux libres sur le système nerveux central — entraînant finalement un effondrement neurodégénératif qui aboutit à la maladie spongiforme.

Le cocktail d’oxydants et les nouvelles variantes d’EST

Cette théorie explique la genèse des souches traditionnelles d’EST. Mais qu’en est-il des causes des souches modernes d’EST beaucoup plus agressives (ESB et vMCJ) qui font surface chez les jeunes mammifères ? Ces nouvelles souches d’EST à « attaque rapide » pourraient peut-être résulter de notre exposition accrue aux effets oxydants les plus puissants d’un cocktail d’agents environnementaux créés par l’homme qui peuvent pénétrer dans le système nerveux central — des contaminants tels que les organophosphates systémiques (shampoings contre les poux, pesticides contre les mouches à viande), les radars, l’ozone, l’augmentation des UV (due à l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique), les téléphones mobiles à micro-ondes [2G, 3G, 4G…], les ondes supersoniques du Concorde, etc., servant ainsi de déclencheur oxydatif mortel qui produit une version plus virulente et accélérée de l’EST avec des symptômes complets apparaissant chez des mammifères beaucoup plus jeunes que la normale.

Les EST pourraient donc être considérées comme des maladies résultant d’une rupture de l’homéostasie oxydative au sein de l’organisme, lorsque des mammifères sensibles aux EST vivent dans des environnements qui sont simultanément confrontés à des intensités élevées de manganèse et d’agents oxydants, et à des niveaux faibles de métaux antioxydants (cuivre, sélénium et zinc) qui se combinent tous pour créer des circonstances où les nerfs centraux sont gravement hyper-oxydés, déclenchant ainsi des réactions en chaîne de radicaux libres qui sont libres de proliférer en l’absence de défenses antioxydantes.

Le schéma d’émergence des groupes de MCJ traditionnelles et nouvelles variantes dans les zones rurales et côtières, par opposition aux zones urbaines, corrobore bien cette idée d’origine oxydative. En outre, la prédominance de 80 % des cas de MCJ apparaissant dans les zones rurales et côtières contribue à dissiper le mythe selon lequel la vMCJ est due à l’ingestion de produits bovins contaminés par l’ESB, étant donné que les populations urbaines et rurales consomment autant de produits carnés.

Les zones rurales et côtières sont de plus en plus exposées à un cocktail toxique d’agents oxydants, tels que les rayons UV, l’ozone et les pulvérisations systémiques sur les cultures, alors que les environnements urbains ont été ironiquement épargnés. Cela est dû en grande partie au bouclier de smog qui enveloppe la majorité des espaces aériens urbains et qui sert à disperser et à absorber les rayons UV entrants, empêchant ainsi l’interaction UV/gaz d’échappement qui entraîne les conséquences mortelles de la formation de gaz d’ozone. Il n’est donc pas surprenant que l’environnement hyperoxydant de Staten Island et de Long Island, qui accueille un cocktail oxydant de décollages de Concorde, de radars, de micro-ondes, de rayons UV côtiers et d’ozone, présente le plus grand nombre de cas de MCJ aux États-Unis.

Le manganèse brise l’homme

Le lien entre la forte concentration de manganèse et l’épidémie de la nouvelle variante de l’EST est aussi convaincant que le lien avec les éco-oxydants. Au cours des deux dernières décennies, des quantités croissantes d’additifs à forte concentration d’« oxyde de manganèse » ont été introduites dans les chaînes alimentaires des bovins, des humains, des animaux de compagnie et des animaux de zoo en Europe sous forme de léchettes minérales, de comprimés, de pulvérisations d’engrais et de fongicides, de peintures et d’additifs pour l’essence. Un autre vecteur « à la mode » d’exposition au manganèse est la consommation accrue de soja, qui bioaccumule des niveaux excessifs de ce métal provenant du sol, tout en contenant de faibles niveaux de cuivre.

Plus inquiétant encore, le manganèse est ajouté aux poudres de substitut de lait artificiel destinées à la consommation des veaux et des enfants en bas âge, à des niveaux environ 1000 fois supérieurs à ceux que l’on trouve dans le lait maternel normal de vache et d’homme. L’excès de manganèse alimentaire présente un grand risque pour le mammifère immature, car les mécanismes de régulation homéostatique de la barrière hématoencéphalique sont sous-développés à ce stade précoce, ce qui permet une absorption excessive de manganèse et d’autres métaux dans le cerveau. La pratique douteuse qui consiste à ajouter du soja à ces poudres pour renforcer les protéines ne fait qu’exacerber le problème de la toxicité du manganèse !

Certains se demanderont comment la théorie du manganèse toxique et des oxydants à l’origine des EST peut expliquer les formes « iatrogènes » bien connues d’EST, où le traitement de l’homme par l’hormone de croissance (qui utilise le tissu hypophysaire comme inoculant) peut conduire à une forme de MCJ. La réponse réside dans le fait que les tissus, tels que l’hypophyse et la rétine, qui sont considérés comme transmettant le plus efficacement les EST en laboratoire, sont exactement les mêmes tissus dans lesquels le manganèse se concentre le plus intensément. Les niveaux élevés de manganèse contenus dans ces tissus pourraient-ils agir en tant que soi-disant agent infectieux, en particulier une fois que le métal a été oxydé sous sa forme pro-oxydante létale 3+ ?

Voies futures

Malgré l’apparente réticence des institutions à s’intéresser aux travaux de David Brown et de moi-même, nous avons tous deux été poussés indépendamment à mener cette théorie jusqu’à ses dernières étapes concluantes.

Mais le financement n’a pas été au rendez-vous, malgré les recommandations du rapport d’enquête britannique sur l’ESB, ainsi que l’invitation ultérieure du MAFF me demandant de soumettre à nouveau des propositions de recherche dans ce sens. Un tel rejet a entravé toute l’évolution saine de cette nouvelle perspective importante sur les EST. En outre, l’establishment récalcitrant a bloqué le développement d’un remède possible pour la nouvelle variante de la MCJ, une étude que David Brown a tenté de lancer l’année dernière.

À la lumière des récentes menaces de la France et d’autres pays européens de poursuivre le Royaume-Uni pour lui avoir prétendument transmis l’ESB et la vMCJ, il est déconcertant de constater la persistance de l’attitude dédaigneuse des autorités britanniques à l’égard de toute preuve de l’implication de l’environnement dans les EST ; incroyable, en fait, après avoir étudié les récents travaux du professeur Bounias, d’Avignon. Son étude met en évidence la même corrélation spatio-temporelle entre l’utilisation d’insecticides contre la mouche du vinaigre et l’émergence de l’ESB en France, que celle observée au Royaume-Uni.

Jusqu’au bout du monde

Entre-temps, j’ai continué à développer mes recherches sur le terrain en concevant un programme holistique de surveillance environnementale comprenant des analyses de métaux et d’oxydants de l’eau, du sol, de la végétation, de l’atmosphère, du sang et des tissus concernés, qui sera mis en œuvre dans les variantes de la MCJ et de l’ESB qui ont récemment éclaté au Royaume-Uni et en Europe, et maintenant au Japon.

La maladie des oiseaux

J’ai également été invitée à étudier un groupe de mystérieuses maladies neurodégénératives progressives et mortelles, connues sous le nom de maladie des oiseaux, qui se sont déclarées parmi les Aborigènes et les Caucasiens vivant à Groote Eylandt, un écosystème insulaire isolé au large de la côte nord de l’Australie. Le problème est apparu après qu’une société minière a commencé à extraire du manganèse à ciel ouvert sur l’île dans les années 1970. Une fine poussière noire de manganèse aurait recouvert toute l’île.

Fidèles à leur habitude, les autorités locales ont commodément fait de l’émergence de ce syndrome — qui se manifeste sous la forme d’une maladie du motoneurone ou d’une démence mystérieuse — un bouc émissaire qu’elles attribuent à la combinaison de la génétique aborigène et d’un virus rare introduit par un mineur portugais venu travailler sur l’île il y a trente ans.

Avec l’autorisation de la société aborigène locale, j’espère obtenir des coupes de cerveau de personnes décédées de la souche « démence » de cette maladie, semblable à l’EST, et voir s’il est possible de détecter les caractéristiques de la « pierre tombale » du virus de l’EST.

Traitement médicamenteux à l’EDTA

J’ai également réussi à persuader un médecin généraliste de Darwin de traiter certaines des victimes de la maladie des oiseaux à un stade précoce avec l’EDTA, un médicament chélateur du manganèse. Jusqu’à présent, les victimes de cette maladie grotesque ont été maintenues dans l’obscurité totale quant à l’existence d’un remède possible pour une maladie qui a toujours été considérée comme fatale.

À propos de l’auteur

Purdey est un agriculteur biologique anglais qui a attiré l’attention du public dans les années 1980, lorsqu’il a commencé à diffuser ses propres théories sur les causes de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou maladie de la vache folle).

Purdey s’est intéressé à la maladie lorsque quatre vaches qu’il avait achetées pour sa ferme ont développé la maladie, bien qu’aucun animal élevé dans sa ferme ne l’ait jamais contractée. Il a publié un certain nombre d’articles dans lesquels il exposait sa conviction qu’il ne s’agissait pas d’une maladie infectieuse, contrairement à l’opinion scientifique dominante, mais qu’elle avait une cause environnementale. Selon lui, cette cause pourrait être le Phosmet, un insecticide organophosphoré systémique répandu le long de la colonne vertébrale des vaches d’élevage intensif pour éradiquer la mouche du vinaigre. Purdey pensait que ces produits chimiques, dérivés de gaz neurotoxiques militaires, perturbaient l’équilibre des métaux dans le cerveau des animaux, donnant naissance à des protéines mal repliées appelées prions, qui sont considérées comme la cause de l’ESB. Par l’intermédiaire de la Haute Cour, il a contesté avec succès le programme obligatoire d’éradication de la mouche de la vigne mis en place par le gouvernement britannique, qui l’aurait contraint à traiter son propre bétail avec l’insecticide.

Dans ses derniers articles sur l’ESB, Purdey a suggéré que la combinaison d’une forte teneur en manganèse et d’une faible teneur en cuivre dans le sol, associée à une forte teneur en agents oxydants dans l’environnement, pourrait « déclencher un processus de maladie neurodégénérative autoentretenu par les radicaux libres (par exemple, une EST) chez les génotypes sensibles ». Il a également soutenu que les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST ou maladies à prions) sont liées aux maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Ses travaux ont été publiés dans un certain nombre de revues mineures à comité de lecture. Il a donné des conférences dans le monde entier à des agriculteurs et à des universitaires et a été invité à présenter ses recherches à la commission d’enquête Phillips sur l’ESB du gouvernement britannique. Il se qualifie lui-même de « scientifique clandestin » et d’« écodétective ». Il a reçu un certain nombre de récompenses de la part d’organisations du Nouvel Âge et de l’agriculture biologique.


1 Le terme anglais « cluster » utilisé lors de la plandémie Covid signifie littéralement « grappe », « amas » ou « ensemble »


EST : Encéphalopathies spongiformes transmissibles

Les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) sont un groupe de maladies neurodégénératives progressives qui se présentent sous trois formes principales : les formes familiales héréditaires, les formes sporadiques traditionnelles de longue date et les nouvelles formes variantes.

Les formes familiales héréditaires sont fortement liées à une mutation du gène de la protéine prion, bien que des facteurs environnementaux soient impliqués dans le déclenchement de l’EST. Le profil de ces EST se caractérise par une lente dégénérescence du système nerveux central, qui se termine par une démence, des difficultés motrices et la mort. La maladie de Gerstmann-Straussler-Scheinker évolue lentement sur une période d’environ cinq ans ; l’insomnie familiale fatale commence par des troubles bizarres du sommeil et de la sexualité et évolue rapidement vers une insomnie chronique fatale qui ne dure que quelques mois.

Les formes traditionnelles d’EST apparaissent chez les mammifères âgés et portent des noms variés en fonction de l’espèce animale : la tremblante du mouton et de la chèvre, la maladie du dépérissement chronique du cerf et de l’élan, l’encéphalopathie transmissible du vison et la maladie sporadique de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) chez l’homme. Ces formes sporadiques d’EST présentent une pathologie cérébrale caractérisée par une dégénérescence spongiforme et une perte de neurones dans de nombreuses régions du cerveau (comme le cortex), une gliose, un rétrécissement des ganglions de la base et des bâtonnets de prion (fibrilles de protéines agrégées, principalement composées de protéines prion mal repliées). Les symptômes comprennent des troubles comportementaux et cognitifs évoluant vers des troubles visuels, moteurs et sensoriels, puis vers l’ataxie, la fonte musculaire, des crises d’épilepsie, la folie et la mort.

Les nouvelles variantes modernes apparaissent sous la forme de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les jeunes vaches, les chats et les antilopes et de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) chez les jeunes humains. Ces nouvelles variantes impliquent une évolution accélérée et plus agressive de la maladie, avec une neuropathologie unique plus répandue, caractérisée par des plaques florides (plaques entourées de trous spongiformes) et des troubles psychiatriques plus prononcés.





Changement de personnalité post-injection : pourquoi ?

[Source : @Cielvoile]

[Voir aussi :
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Pourquoi sont-ils aussi obtus et contestent-ils les faits les plus évidents, patents, vérifiables ?]






La junte militaire du Niger est soutenue par le Pentagone. L’objectif inavoué de Washington : « Chasser la France de l’Afrique »

[Source : mondialisation.ca]

Introduction

Selon les rapports de presse, un « mouvement populaire anti-impérialiste » s’est développé spontanément dans toute l’Afrique de l’Ouest francophone en soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger qui est arrivé au pouvoir le 26 juillet 2023 lors d’un coup d’État militaire contre le gouvernement élu du président Mohamed Bazoum soutenu par le président français Emmanuel Macron. Bazoum était parmi les fondateurs en 1990 du « Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme ».

Les manifestations au Niger des partisans du gouvernement CNSP ont essentiellement ciblé la France pour réclamer le retrait des troupes françaises :

« Les manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’ambassade de France pour exprimer leur indignation face aux décennies de domination coloniale et néocoloniale que leur pays à subies. » (Nouvelles de Libération)

Sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) (dirigée par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu) ainsi que de l’Union africaine et de l’ONU, la junte militaire nigérienne a « refusé de réinstaller le président renversé » (8 août 2017). 2023).

« Le président nigérian Bola Tinubu… qui préside aujourd’hui la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 15 membres, avait menacé quelques jours seulement après l’accession au pouvoir du CNSP de mener une intervention militaire pour réinstaller Bazoum.» (Black Agenda Report)

Récemment, des milliers de jeunes se sont rassemblés au stade de Niamey pour s’engager comme volontaires pour défendre leur pays.

Les menaces de la CEDEAO ont contribué à « créer une plus grande animosité contre la France et les États-Unis »

Le « mouvement anti-impérialiste » au Niger : est-ce un véritable mouvement ou un leurre ?

Alors que la CEDEAO est présentée comme une organisation qui sert (officieusement) les intérêts néocoloniaux de la France et des États-Unis à travers l’Afrique de l’Ouest, l’opinion publique a été induite en erreur quant au rôle du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger.

Le soi-disant « Mouvement populaire anti-impérialiste » (intégré par des militants [progressistes] antiguerre, syndicats, etc.) a été victime de la manipulation. La junte militaire du Niger n’a aucunement l’intention de combattre le néocolonialisme soutenu par les États-Unis en Afrique subsaharienne. Bien au contraire : le Commandement de la Junte militaire du CNSP est (indirectement) contrôlé par le Pentagone.

Au moins cinq hauts responsables de la junte militaire nigérienne ont reçu leur formation aux États-Unis

Le général Abdourahamane Tiani, qui a dirigé le coup d’État et qui est actuellement à la tête de la junte militaire du CNSP, a reçu sa formation militaire au College of International Security Affairs (CISA) de la National Defense University (NDU). La CISA est « le porte-drapeau du ministère américain de la Défense en matière d’éducation et de renforcement des capacités des partenaires dans la lutte contre le terrorisme, la guerre irrégulière et la dissuasion intégrée au niveau stratégique » (c’est nous qui soulignons)

Le général Barmou, qui représente actuellement la junte militaire, a suivi sa formation militaire aux États-Unis à Fort Moore, Columbus, Géorgie et à la National Defense University (ND).

Le général Bardou et son équipe sont considérés par le Wall Street Journal comme « les gentils » :

Selon Victoria Nuland « Au cœur du coup d’État au Niger se trouve l’un des généraux favoris des États-Unis… [le général Barmou] ». (7 août 2023) :

« … Le général Barmou, ex-colonel Barmou, est quelqu’un qui a travaillé en étroite collaboration avec les forces spéciales américaines pendant de très nombreuses années. »

Comme l’a reconnu de manière implicite la vice-secrétaire d’État américaine Nuland, le général A. Tiani et le général de brigade Barmou sont tous deux des « Amis de l’Amérique » en raison de leur profil militaire et de leurs antécédents.

Ces « good guys » — qui ont la « bénédiction néoconservatrice » de Victoria Nuland — dirigeront-ils un véritable mouvement populaire contre l’impérialisme américain ? La réponse semble évidente !

Comment ces « bons gars » [good guys] formés en Amérique peuvent-ils constituer la base d’un « mouvement anti-impérialiste contre l’Amérique », ce qui semble paradoxal : avec l’appui des États-Unis ?

Il faut bien comprendre que c’est Washington qui contrôle des deux côtés, c’est-à-dire Washington contrôle la CEDEAO ainsi que la junte militaire CNSP du Niger. Washington a une emprise également sur de nombreux gouvernements africains dans l’ensemble du continent.

Ce qui semble se dessiner, c’est un dangereux scénario de conflits (conçu par les États-Unis) qui a pour objectif de créer des divisions politiques en Afrique de l’Ouest et qui pourrait, dans l’avenir, conduire à une confrontation militaire.

Il y a visiblement un affrontement entre les États-Unis et la France, à peine reconnu par les médias.

La plupart des analystes n’ont pas reconnu que la junte militaire du CNSP entretient des relations étroites avec le Pentagone. L’administration Biden a refusé avec désinvolture de qualifier l’éviction du président M. Barmou de « coup d’État » ou de changement de régime.

Souvenez-vous du mouvement de protestation de 2013 en Égypte (qui fut l’objet d’une manipulation) :

« Les médias ont présenté les forces armées égyptiennes comme étant largement “favorables” au mouvement de protestation, sans aborder les relations étroites entre les dirigeants du coup d’État militaire et leurs homologues américains.

Ne nous faisons pas d’illusions. Bien qu’il existe d’importantes divisions au sein de l’armée, les hauts gradés égyptiens reçoivent en fin de compte leurs ordres du Pentagone.

Le ministre de la Défense, le général Abdul Fatah Al-Sisi, qui a fomenté le coup d’État dirigé contre le président Morsi, est diplômé du US War College de Carlisle, en Pennsylvanie.

Le général Al Sissi était en liaison téléphonique permanente avec le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel dès le début du mouvement de protestation. »

(Michel Chossudovsky, 4 juillet 2013)

L’objectif inavoué de Washington : « Chasser la France de l’Afrique »

Le président déchu Mohamed Bazoum bénéficie du soutien du président français Emmanuel Macron. Bazoum a été renversé par une junte militaire directement soutenue par le Pentagone.

L’objectif tacite de la mission de Victoria Nuland [7 août 2023] était à terme de « négocier », bien entendu officieusement, « “l’alignement” de Niamey avec Washington contre Paris ». Cet objectif a été en substance atteint.

Par ailleurs « l’USAFRICOM dispose d’une base militaire au Niger. L’armée américaine collabore régulièrement avec ses homologues nigériens qui opèrent désormais sous les auspices de la junte militaire du CNSP. »

En 2022, la République du Mali ouvre la voie. Coupe ses liens avec la France

Malgré sa rhétorique anticoloniale largement dirigée contre la France, le chef d’État (par intérim) du Mali, le colonel Assimi Goita, est également un fidèle instrument du Pentagone. Il a reçu sa formation militaire aux États-Unis, tout en collaborant activement avec les forces spéciales de l’armée américaine (« Bérets verts »). Confirmé par le WP, le colonel Assimi Goita a participé à un programme de formation de l’USAFRICOM connu sous le nom de Flintstock. Il a également étudié à la Joint Special Operations University de la base aérienne MacDill en Floride.

Il est à noter qu’en janvier 2022, la République du Mali dirigée par le colonel Assimi Goita — qui est à la fois un « ami de l’Amérique » et un instrument du Pentagone — avait déjà en 2022 préparé le terrain pour « Chasser la France de l’Afrique ».

Le colonel Assimi Goita (image ci-dessus : deuxième en partant de la gauche) a ordonné de « mettre fin aux relations diplomatiques, militaires et économiques avec la France ». Il a également confirmé la fin de l’adhésion du Mali à la CEDEAO.

Parallèlement, il a été annoncé que le français allait être aboli comme langue officielle du Mali. Cela me rappelle le Rwanda sous Paul Kagame qui, depuis la fin des années 1990, est devenu un « protectorat américain » anglophone en Afrique centrale. (Voir Annexe)

Solidarité avec les peuples d’Afrique

« La France n’a jamais cessé de piller l’Afrique… ».

Il s’agit cependant de comprendre les enjeux. Le processus de « décolonisation française » (c’est-à-dire « Paris hors de l’Afrique ») ne garantit pas l’instauration de formes démocratiques de gouvernement. Bien au contraire, elle tend à favoriser le développement hégémonique du néocolonialisme américain et la militarisation du continent africain, auxquels il faut s’opposer avec force.

Un modèle de militarisation américaine (associé à l’imposition de politiques macro-économiques néolibérales de « traitement de choc ») a été appliqué dans plusieurs pays francophones d’Afrique subsaharienne.

Michel Chossudovsky

Lien vers l’article original :
Is There a Genuine “Anti-Imperialist People’s Movement” in West Africa? Niger’s Military Government is Supported by the Pentagon, 23 août 2023
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

Annexe

Brève histoire des relations entre les États-Unis et la France

L’histoire des relations entre les États-Unis et la France remonte à l’achat de la Louisiane (1803), à la doctrine de Monroe (1823) et à la conférence de Berlin (1884-1885) organisée par le chancelier allemand Otto van Bismarck. Les États-Unis ont été poliment exclus de la compétition coloniale pour l’Afrique. (La plupart de ces anciennes puissances coloniales ont été progressivement évincées de l’Afrique, à partir des années 1970).

Les guerres contre l’Indochine et le Viêt Nam, le Cambodge, le Laos (1946-1975), Charles de Gaulle « débranche l’OTAN » (1966-67), le siège de l’OTAN déménage de Paris à Bruxelles (1967).

Depuis le début des années 1990, Washington a étendu sa sphère d’influence : l’ensemble du continent africain est actuellement sous l’emprise d’une dette libellée en dollars qui a entraîné une pauvreté massive, sans parler de l’imposition d’une « médecine économique forte » par le FMI et la Banque mondiale. Les États-Unis disposent de nombreuses bases militaires sur l’ensemble du continent.

Il y a bien d’autres dimensions. L’objectif actuel de Washington est d’éliminer les « pays francophones » et d’exclure la France du continent africain.

Le Rwanda en 1990 en est le modèle. Le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, meurt dans un accident d’avion. Une ancienne colonie belge située en grande partie dans la sphère d’influence politique de la France s’est transformée d’une année à l’autre en une colonie anglophone de facto dominée par les États-Unis, le français étant finalement supprimé en tant que langue officielle. Le général de division Kagame (qui est ensuite devenu vice-président puis président) a joué un rôle déterminant dans l’invasion militaire de l’Ouganda. Il ne parle pas un mot de français.

La guerre civile au Rwanda et les massacres ethniques faisaient partie intégrante de la politique étrangère américaine, soigneusement mise en scène en fonction d’objectifs stratégiques et économiques précis.

Le général de division Paul Kagame a été chef du renseignement militaire dans les forces armées ougandaises ; il a été formé au Collège de commandement et d’état-major de l’armée américaine (CGSC) à Leavenworth, au Kansas, qui se concentre sur la conduite de la guerre et la stratégie militaire. Kagame est revenu de Leavenworth pour diriger l’APR, peu après l’invasion de 1990.

Avant le déclenchement de la guerre civile rwandaise, l’APR faisait partie des forces armées ougandaises. Peu avant l’invasion du Rwanda en octobre 1990, les étiquettes militaires ont été changées.

(Michel Chossudovsky, La mondialisation de la pauvreté, chapitre 7)




Pourquoi sont-ils aussi obtus et contestent-ils les faits les plus évidents, patents, vérifiables ?

[Source : Corbac via breizh-info.com]

[NDLR La vidéo suivante qui a pour titre « Pourquoi les gauchistes ne nous comprennent pas » offre une explication. En réalité, la question vaut pour la plupart des êtres humains, pour toutes les idéologies ou tous les domaines de la vie humaine, et dans toutes les situations.]




Haine des non-vaccinés : autopsie d’un acharnement médiatique

[Source : michelledastier.com]

Par Christophe Sévérac

On fabrique l’opinion comme on fait du pain, il suffit de suivre la recette.

Dès juin 2021, les attaques par des personnalités connues ou des journalistes se multiplient à l’encontre des non-vaccinés. Plus les mots sont outranciers, plus les journaux relaient l’information. Une seule déclaration peut être reprise par de nombreux médias, débattue dans plusieurs émissions radio ou télé, ce qui en fait une redoutable bombe à fragmentation. Les auteurs des déclarations les plus trash appartiennent pour la plupart au spectre politique EM, LR, PS. (Voir en fin d’article).

Ce tapis de bombes a arrosé tous les médias, quasiment tous les jours de juin 2021 à février 2022.

Les mots « non-vaccinés », « antivax », « danger », « égoïstes », « inconscients », « irresponsables », « complotistes », sont systématiquement associés dans les titres. Ces éléments de langage répétés via la presse, la radio et la télé vont avoir une influence déterminante sur l’opinion des Français.

Le pompon, c’est l’interview de Macron le 4 janvier 2022. (Il s’était déjà exprimé en juillet 2021 en traitant les non-vaccinés d’égoïstes et d’irresponsables.) Les mots sont très durs. Il leur dénie même le statut de citoyens. « Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. » Cette déclaration compte 61 000 occurrences sur Google. Le buzz fonctionne à merveille. Quelques-uns s’insurgent, mais le mal est fait, c’est une réaction en chaîne. Tous les journaux reprennent, mots pour mots, la formule de Macron. Olivier Véran et Jean Castex tentent de minimiser la gravité de l’insulte tout en la justifiant. D’autres, à sa suite, vont encore plus loin dans l’outrance. Valérie Rabault au nom du PS prône la vaccination obligatoire pour tous, Christian Estrosi, la suppression de l’assurance chômage et le confinement ciblé des non-vaccinés. Le député LR du Nord, Sébastien Huyghe, propose que les non-vaccinés « aient une sanction financière à payer de leur poche ».

La presse embrasse la main de son maître, celle qui la nourrit. Avec un peu de courage et de lucidité, les titres auraient pu être : « Macron, irresponsable, insulte les Français », « Macron prépare les élections en divisant les Français », « En plus d’être immoral, notre président est grossier » « Macron dérape, une fois encore… »… Mais ça, c’est si le journalisme indépendant existait encore, à la place c’est la Presse Perroquet. Non contente de relayer complaisamment ces propos immondes, elle les abonde en produisant des éditos, des rubriques et des articles du même acabit : les non-vaccinés y sont affublés des pires tares.

Marianne 06/2021 :

« Non-vaccinés récalcitrants : la patience a ses limites. »

L’Express 07/2021 :

« Le vaccin, c’est pour les autres », extension du domaine de l’égoïsme. »

Libération 07/2021 :

« Antivax, antipass : isoler la frange extrémiste. »

JDD 08/2021 :

« Pourrait-on vraiment poursuivre pénalement les non-vaccinés qui transmettent le Covid-19 ? »

L’Express 08/2021 :

« Les antivax, révélateurs d’une société malade de son égoïsme (et inculture). »

Libération 08/2021 :

« Antivax repentis “j’ai été égoïste, se vacciner c’est du civisme. »

La Montagne 09/2021 :

« Égoïsme vaccinal. »

Journal Métro 09/2021 :

« Chronique : l’égoïsme des non-vaccinés. »

Le Point 12/2021 :

« Français non vaccinés : la prime à l’égoïsme. »

Calvi 3D 01/2022 :

« Irresponsables. Non-vaccinés : qui sont-ils ? quelles sont leurs raisons ? »

JDD 01/2022 :

« Oui, emmerdons l’égoïsme, emmerdons l’incivisme. »

Le Figaro 01/2022 :

« La colère monte contre les non-vaccinés. »

Libération 01/2022 :

« Chronique : l’égoïsme des non-vaccinés. »

France info 02/2022 :

« Covid : où en est le complotisme antivax, plus d’un an après le début de la campagne de vaccination ? »

Le Point 04/2023 :

« Antivax, complotisme et extrême droite : les liaisons dangereuses. »

Cette faillite morale et journalistique aura pour conséquence à terme une chute accélérée de la crédibilité des médias.

Ce déferlement médiatique est inédit par sa puissance, sa durée et surtout par le fait qu’il stigmatise une partie de la population. Il a profondément influé sur l’opinion des Français. En novembre 2021, 58 % des Français sont favorables à un confinement des non-vaccinés ! En janvier 2022, 52 % des Français se sentent en danger au contact de non vaccinés, ce chiffre monte à 70 % pour les électeurs de Macron ! 51 % des Français souhaitent que les non-vaccinés pris en charge à l’hôpital paient tout ou partie des frais d’hospitalisation, et 74 % chez les macronistes ! En fin janvier 2022, 1 Français sur 2 est pour la vaccination obligatoire.

Bonjour l’ambiance…

https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2022/01/118741-Rapport.pdf

Ce renversement de l’opinion, en moins d’un an, permet l’instauration de la vaccination obligatoire pour les soignants et pompiers en septembre 2021, puis celle du passe sanitaire, le 14 mars 2022.

Les non-vaccinés, quant à eux, cachent leur statut vaccinal et doivent affronter l’adversité, les médisances, les accusations, les peurs irrationnelles. Un ami me raconte ses déboires au boulot, les collègues qui ne le saluent plus, ses supérieurs qui lui mettent la pression, il est important que les témoignages de ces personnes soient recueillis… Une nouvelle discrimination est née, celle liée au statut vaccinal, jolie innovation d’En Marche…

Une des limites de ces manipulations est qu’on ne sait jamais combien de temps l’effet de ces tsunamis artificiels perdure dans l’opinion. Là, pour le coup, il semble bien que courant 2022 le ressentiment envers les non-vaccinés ait fortement reflué. Si en janvier 2022, 45 % des Français ne sont pas favorables à la réintégration des soignants (74 % chez les macronistes !!) ils ne sont plus que 21 % en mai 2023 (53 % chez les macronistes)… L’opinion ne suit plus l’extrémisme gouvernemental et le gouvernement se voit contraint de réintégrer les soignants non vaccinés. La vaccination des enfants de moins de 11 ans est un échec et le doute s’installe profondément sur l’utilité et l’innocuité de ces vaccins ARNm. Les témoignages de victimes d’effets secondaires se répandent sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, la vague est passée, on oublie vite. Des personnes se sont fait vacciner par peur et beaucoup le regrettent, sans vraiment oser l’avouer ou se l’avouer. D’autres n’ont pas cédé, mais ont perdu leur emploi. Des familles se sont déchirées, des relations ont été abîmées… Les gens sont devenus amnésiques, ils ont insulté leur collègue, méprisé des proches, mais tout va bien, c’est passé crème… Un peu comme si on sortait d’une séance d’hypnose. Peut-être reste-t-il un vague sentiment de s’être fait berner ? Difficile de reconnaître que l’on a été manipulé… Les moyens mis en œuvre étaient très impressionnants, le courant était en fait un torrent et il fallait une bonne dose d’intuition pour sortir de la nasse.

Les responsables, eux, sont passés à autre chose, une actualité chasse l’autre… Bien sûr, aucune remise en question, on ne s’excuse pas là-haut…

Le système médiatique est extrêmement perméable aux idées les plus immorales, les plus folles, pourvu qu’elles soient accréditées par l’idéologie au pouvoir. Si la population n’en prend pas rapidement conscience, tout peut recommencer demain.

François Berléand acteur (soutien de E. Macron) chaîne Non Stop People. 01/2021

« On est dans le pays de Pasteur putain ! Et il y a des crétins qui pensent qu’on ne doit pas se faire vacciner ! Tant pis pour eux, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?… »
« Pour moi, les gens qui ne croient pas en la science sont des crétins. »
« Ce qu’il faudrait, c’est que ceux qui le chopent de manière grave et qui ont refusé de faire le vaccin, eh bien, ils se soignent chez eux tout seuls… »

Caroline Fourest journaliste Marianne 06/2021 puis 08/2021

« Non-vaccinés récalcitrants : la patience a ses limites. »
« Si nous sommes frappés, ce ne sera ni la faute de la mère Nature ni même, pour une fois, celle du gouvernement. Mais la faute des non-vaccinés. »
« Et nous ne pourrons pas le pardonner aux non-vaccinés. »
« S’ils veulent être écoutés, les anti-passe vont devoir se séparer clairement des antivax. »

Emmanuel Lechypre Chroniqueur RMC 06/2021

« Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics. J’ai une démarche très claire : je ferais tout pour en faire des parias de la société. Vous mettez la vie des autres et la vôtre en danger. Il y a un moment où la connerie, ça suffit (…) Je les attends, appelez-nous. On vous vaccinera de force. Je les ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination. Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il faut ! »

Thomas Porcher économiste RMC 06/2021

« Je suis d’accord avec le fait qu’il faille rendre la vie beaucoup plus difficile aux non-vaccinés. Ceux qui ont 50, 60 ans qui n’ont rien dans le crâne et qui n’ont pas compris qu’il fallait se faire vacciner et on va être obligé de vacciner des jeunes à cause d’eux. »

Jérôme Marty France info 06/2021

« Maintenant, pour l’égoïsme, que l’on rencontre souvent, c’est plus difficile et il faut le dénoncer parce qu’il y a quand même une part d’égoïsme chez les gens qui ne veulent pas se vacciner… Mais quand on a des gens qui sont vraiment tombés du côté sombre, du côté du complotisme, du côté de tous ces gens qui portent ces théories sur le génocide organisé, etc. Là, c’est plus difficile. »

Question du journaliste :

« Qu’est-ce qu’ils vous disent ces égoïstes qui ne veulent pas se faire vacciner ? »

Georges Ghosn journaliste et Patron de Presse VSD 08/2021

« illettrés, ingrats, cloportes, allez vous faire vacciner et fermez-la, vous polluez. »
« Une enfilade de conneries. »
« (gros) connard. »
« Vous êtes des assassins de par votre bêtise. »

Martin Blachier (qui rêverait d’intégrer le gouvernement Macron) LCI 08/2021

« Mettre une amende va encore plus pousser la vaccination… »

Michel Cymes médecin, animateur (proche du gouvernement et du couple Macron) 08/2021, 09/2021, 10/2022

« je préfère avoir à côté de moi des gens qui sont vaccinés et qui ont leur passe sanitaire et pas des égoïstes qui ne pensent qu’à eux et pas à la collectivité. »
« Il faut qu’ils se regardent dans la glace le matin en se disant : “Oui, je peux tuer des gens dans la journée”. Je pense qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner pour des raisons qui leur sont probablement personnelles. »
« Les anti-vaccins sont criminels de tenir un tel discours. »
« Il faut une veille pour empêcher les illuminés d’effrayer les gens ou de brandir des remèdes miracles. »

Thierry Moreau Chroniqueur, Estelle Midi RMC 08/2021

« Je suis pour rendre la vie invivable aux non-vaccinés, leur pourrir la vie. On a une arme à notre disposition et il y une minorité de connards qui ne veulent pas se faire vacciner. »

Justin Trudeau 09/2021

« Mais il y a aussi des gens qui sont farouchement opposés à la vaccination, qui ne croient pas en la science, qui sont souvent misogynes, souvent racistes. C’est un petit groupe, mais qui prend de la place. Et là, il faut faire un choix, en tant que leader, en tant que pays : est-ce qu’on tolère ces gens-là ? »

Didier Bourdon 11/2021

« Je me dis que vu le nombre de gens qui se sont fait vacciner, même si on doit tous crever, je préfère, plutôt que de rester sur terre avec les pauvres connards qui ne se sont pas fait vacciner, je préfère passer de l’autre côté. »
« J’ai pas à me plaindre, mon fils travaille pour Pfizer. »

Patrick Bruel (soutien de Macron 2017) concert à Bruxelles 11/2021

« À l’occasion, allez dire à vos copains qui n’ont pas envie de se vacciner qu’ils commencent à nous saouler ! »

Charles Consigny avocat et chroniqueur RMC 12/2021

« C’est pour ça que j’ai proposé que les non-vaccinés paient eux-mêmes leurs frais d’hospitalisation, et même qu’ils payent à l’entrée. Et là d’un coup je peux te dire qu’il y a des gens qui se feraient vacciner. S’ils doivent vendre leur maison pour ça, ça ferait réfléchir du monde. »

Jean Castex premier ministre 12/2021

« Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays. »

Emmanuel Macron, président 01/2022

« Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. »
« Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »

Gabriel Attal 01/2022

« On va se parler franchement : qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie de nos soignants ? (…) Ce sont ceux qui s’opposent aux vaccins. »

Nadal 01/2022

« Je comprends qu’il y ait des gens qui ne veulent pas se faire vacciner, mais cela me semble un peu égoïste. »

Olivier Véran Assemblée Nationale 01/2022

« Il faut désigner les choses telles qu’elles sont vraiment, et dire que derrière un discours sur la prétendue liberté se cache trop souvent un égoïsme ou un repli sur soi. »

Christian Estrosi (soutien de Macron 2022) BFMTV 01/2022

« Les vaccinés n’ont pas à payer pour les non-vaccinés. »
« Quand on fait prendre de tels risques à la société, on doit en payer le prix. »
« Ceux qui ne seraient pas vaccinés devraient être confinés chez eux », dans « les mêmes conditions qu’en mars 2020 ».
« Ils ne devraient pas avoir droit et accès à l’assurance chômage. »

Claude Malhuret sénateur et médecin (soutien de Macron 2022) 01/2022, discours au Sénat.

« La démocratie, ce n’est pas s’agenouiller devant une minorité inconsciente… ce sont eux qui se placent en marge et nous mettent en danger. »

Dr André Grimaldi Professeur, (il a milité pour l’élection de Macron en 2017) JDD 01/2022

« […] Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? »

Sébastien Huyghe (qui a milité pour un ralliement des LR à Macron 2022) député LR du Nord 01/2022

« Ceux qui ont fait le choix de ne pas être vaccinés prennent un risque supplémentaire pour eux et pour les autres. Si celui-ci advient, je propose qu’ils aient une sanction financière à payer de leur poche. »
« Je propose plutôt pour elle le paiement d’une franchise médicale dont le montant sera à déterminer en fonction des situations par le gouvernement. »

Mme Valérie Rabault député PS assemblée nationale 01/2022

« Le groupe Socialistes et apparentés est le seul à avoir prôné, dès juillet dernier, la vaccination obligatoire pour tous les adultes. »

Françoise Hardy artiste, chanteuse, soutien de Macron Gala 01/2022

« Si les réfractaires peuvent vivre confinés, libre à eux de ne pas se faire vacciner. Mais s’ils veulent vivre normalement, voir des amis, le vaccin est le minimum requis pour se protéger et protéger les autres. »

« Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Galates 5 : 9




Sommet des BRICS — le dernier clou dans le cercueil de la multipolarité

Par Iurie Rosca — 26 août 2023

Je dois revenir sur mon précédent article consacré au même événement1 — « Les BRICS menacent-ils l’agenda mondialiste ? » — car j’ai oublié un détail frappant qui représente en fait la clé de compréhension de ce conglomérat d’États perçu par certains comme la garantie d’un avenir radieux et non impérialiste, dans lequel les nations seront dans un état continu de jubilation, de coopération et de prospérité, matérielle, bien sûr, car ce paradigme est non seulement dominant, mais le seul valable à l’heure actuelle.

Il est connu que l’on cache mieux une chose en la plaçant à l’endroit le plus visible. C’est exactement ce qui s’est passé lors de cette rencontre internationale, du moins pour moi. Merci encore à mon ami Jesse Zurawell de TNT Radio, New York, de m’avoir mis en garde à ce sujet.

Pour comprendre l’essence de cette organisation plutôt amorphe et éclectique, il suffisait de noter le nom de l’événement organisé à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 22 au 24 août.

« Le thème de la session est “Les BRICS et l’Afrique : Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif”. » [souligné par moi]

Comme nous le voyons, « l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable » est la mission centrale de ce groupe de pays.

Cette stratégie de réinitialisation du monde dans l’intérêt de l’élite mondialiste, qui s’est glissée à partir des productions du Club de Rome dans les documents officiels du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 19922, trouve son prolongement dans un autre événement de l’ONU qui s’est déroulé dans la même ville sud-africaine il y a deux décennies3. Je cite le site officiel de l’ONU :

« La mise en œuvre intégrale de l’Agenda 21, le programme de poursuite de la mise en œuvre de l’Agenda 21 et les engagements relatifs aux principes de Rio ont été fermement réaffirmés lors du Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) qui s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 26 août au 4 septembre 2002. »

Enfin, il y a eu l’Assemblée générale de l’ONU en 2015 qui a rafraîchi la stratégie mondialiste consistant à imposer une direction unique à tous les pays du monde, connue familièrement sous le nom d’Agenda 2030 de l’ONU.

Toutes ces choses fastidieuses que j’ai évoquées ci-dessus sont bien connues d’un public averti. Mais je les mentionne ici uniquement pour montrer que les BRICS n’ont pas dévié d’un iota du plan général d’établissement du Nouvel Ordre Mondial prophétisé par les mondialistes, et suivant les objectifs de leur Gouvernement Mondial non déclaré, ces derniers ont pris le contrôle de l’ONU dans son intégralité.

Que reste-t-il donc de la prétention à une nouvelle architecture des relations internationales ? Quelle est la rupture géopolitique majeure réalisée par les BRICS ? Et que peuvent signifier des changements cosmétiques dans le système international si le jeu est mené par les mêmes entités privées mondialistes qui contrôlent l’ONU ? Les règles de l’arithmétique nous enseignent que changer la place des termes ne change pas le résultat. Et les mêmes prémisses conduisent aux mêmes résultats. Surtout lorsque la force motrice reste la même.

Rappelons que l’idée même de créer ce conglomérat d’États sous l’acronyme BRICS ne vient d’aucun d’entre eux, mais est l’œuvre de la mégacorporation transnationale Goldman Sachs, l’un des acteurs incontournables du monde des requins de la finance4. Je note également que Goldman Sachs est l’un des principaux propriétaires de la Fed, qui a compris à un moment donné que ce groupe de pays pouvait représenter une énorme opportunité pour de nouveaux investissements.

L’intention même de lancer une éventuelle nouvelle monnaie qui remplacerait le dollar dans les échanges entre les pays du BRICS, même si elle constituait un danger pour la domination américaine, ne mettrait pas nécessairement en péril la ploutocratie mondiale. Une telle monnaie pourrait avoir de la valeur si, contrairement au dollar, elle était convertible en or. Or, le premier contrôleur mondial de l’or reste le clan Rothschild. La cleptocratie mondiale est par essence apatride et, tout au long de l’histoire du capitalisme, elle a migré avec succès des villes italiennes vers les Pays-Bas, puis vers le Royaume-Uni et, après la Seconde Guerre mondiale, vers les États-Unis. Alors qu’est-ce qui nous ferait croire que ces entités extraterritoriales ne pourraient pas avec le même succès se tourner vers la Chine et les autres pays du BRICS ?

Nous n’insisterons pas sur les instigateurs des deux guerres mondiales et sur ceux qui en ont tiré profit. Nous ne nous rappellerons même pas qui fut à l’origine de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, et qui, après la Seconde Guerre mondiale, produisit les Nations Unies. Mais il est bon de ne pas oublier le rôle des éternels philanthropes du clan Rockefeller dans la création et le soutien de l’ONU :

« L’intérêt profond de JDR Jr. pour les relations internationales s’est traduit par ses nombreuses contributions à des causes internationales. La plus remarquable est sans doute le don de 8,5 millions de dollars qu’il a fait en décembre 1946 pour l’achat du terrain destiné à accueillir le siège permanent des Nations unies à Manhattan. Auparavant, JDR Jr. avait offert le bâtiment de la bibliothèque de Genève à la Société des Nations. »5

Et si nous connaissons ces vérités historiques qui ont remodelé le monde au XXe siècle, pourquoi ne pas envisager qu’au XXIe siècle, alors que la Troisième Guerre mondiale sous sa forme hybride est en cours, la même élite mondialiste puisse recourir à la même manœuvre en préparant la réforme de l’ONU ? Le secrétaire général de l’ONU, Guterres, a souligné dans son discours au sommet des BRICS il y a quelques jours cette idée comme un appât pour le public.

Concentrons-nous maintenant sur deux termes présents dans le nom du sommet des BRICS à Johannesburg, à savoir « Multilatéralisme inclusif ». Le terme « inclusif » a récemment été promu par les dirigeants du capitalisme d’entreprise (en anglais : corporate capitalism. voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Corporate_capitalism) avec des notions telles que « partenariat public-privé » comme une expression de la subordination définitive des États aux intérêts privés des « maîtres de l’argent » qui se préparent à être les maîtres du monde.

Le soi-disant Conseil du capitalisme inclusif a été créé le 8 décembre 20206. Il réunit tous les grands gangsters du Grand Capital, qui se sont lancés en utilisant le pape François comme une marque. Ce pape est un fidèle serviteur de l’élite mondialiste, soutenant à la fois l’agenda LGBT et le mythe du réchauffement climatique, ainsi que toute autre initiative du capitalisme d’entreprise. Les véritables dirigeants de cette mafia internationale qui a subordonné tous les États et toutes les organisations internationales ne se cachent même pas trop. Applaudissez le VIP no. 1 de cette fantastique initiative pour rendre l’humanité heureuse, madame Lynn Forester de Rothschild :

« Lynn Forester de Rothschild est fondatrice et associée directrice d’Inclusive Capital Partners, qui recherche des rendements positivement différenciés en déployant ses compétences en matière de gouvernance et sa discipline d’investissement de valeur pour améliorer les performances environnementales et sociétales des entreprises dans lesquelles elle investit. Elle est également la fondatrice de la Coalition pour un capitalisme inclusif et du Conseil pour un capitalisme inclusif. »7

Revenons au terme « multilatéralisme ». Je ne m’étendrai pas sur les différentes écoles dans le domaine des relations internationales, Kissinger l’a fait pour tous en son temps. Je vous renvoie simplement à la page Wikipédia8 sur ce sujet, en citant une seule phrase de cette source :

« Les organisations internationales, telles que l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation Mondiale du Commerce, sont multilatérales par nature. »

Cela sonne bien, mais fonctionne mal. Ceux qui sont capables de saisir la situation dans son ensemble savent que derrière des personnes comme Guterres se cachent les véritables acteurs. Et l’imposition perfide et en douceur d’un programme commun à tous les États par le biais de ces organisations est une technique éprouvée des mondialistes.

Par conséquent, compte tenu des circonstances évoquées ci-dessus, j’insiste à nouveau sur le fait que les BRICS ne sont pas une alternative à la gouvernance mondiale des mondialistes, mais qu’ils en font partie intégrante. Et l’existence de rivalités majeures et même de guerres entre les différents groupes d’États ne contredit en rien leur agenda commun établi d’en haut par l’intermédiaire de l’ONU ou de l’OMS. Au contraire, ces divisions et ces conflits servent d’excellent écran de fumée pour faire avancer la stratégie mondialiste.

Je laisse les adeptes de la géopolitique onirique ou, si l’on veut, du réalisme magique en relations internationales (terme emprunté à la littérature) s’exercer à théoriser l’émergence de pôles alternatifs au système mondialiste. Personnellement, je préfère la vérité, qui devient vraiment frappante.

En conclusion, je reviens à la thèse énoncée dans le titre de cet article. Le récent sommet des BRICS a planté le dernier clou dans le cercueil de la multipolarité. Le reste n’est qu’illusion, confusion entre le réel et le souhaitable ou parfois pure propagande.





BRICS 11 : Tour de force stratégique

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud. On peut considérer qu’il s’agit là d’un euphémisme.

Il faudra du temps pour que le Sud mondial, ou la Majorité mondiale, ou le « Globe mondial » (copyright président Loukachenko), sans parler de l’Occident collectif stupéfait, saisisse pleinement l’énormité des nouveaux enjeux stratégiques.

Le président Poutine, pour sa part, a qualifié les négociations sur l’expansion des BRICS de très difficiles. On commence à avoir une idée relativement précise de ce qui s’est réellement passé sur la table à Johannesburg.

L’Inde voulait trois nouveaux membres. La Chine en voulait jusqu’à 10. Un compromis a finalement été trouvé, avec 6 membres : L’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), l’Argentine et l’Éthiopie.

Il s’agit donc désormais des BRICS 11. Et ce n’est qu’un début. À partir de la présidence tournante russe des BRICS, le 1er janvier 2024, d’autres partenaires seront progressivement inclus, et très certainement une nouvelle série de membres à part entière sera annoncée lors du sommet des BRICS 11 à Kazan en octobre de l’année prochaine.

Nous pourrions donc bientôt atteindre les BRICS 20 — en route vers les BRICS 40. Le G7, à toutes fins utiles, glisse vers l’oubli.



Sur la création d’un Nouvel Ordre Mondial par les BRICS :
Les diplomates des BRICS regardent parfois les défis qui les attendent et se disent :

« Pouvons-nous y arriver ? C’est tellement compliqué, tellement complexe… Si vous les faites interagir de plus en plus étroitement, alors ils pourront relever les défis, mais dans une atmosphère de coopération, de respect mutuel et de respect de la souveraineté de chacun, ce qui est le contraire absolu de l’ordre international fondé sur des règles », a déclaré à Sputnik Pepe Escobar, analyste géopolitique et écrivain.

Mais commençons par le commencement. À la table fatidique de Johannesburg, la Russie a soutenu l’Égypte. La Chine a tout misé sur la magie du golfe Persique : l’Iran, les Émirats arabes unis et les Saoudiens. Cela va de soi : L’Iran et la Chine sont déjà engagés dans un partenariat stratégique et Riyad accepte déjà de payer l’énergie en yuans.

Le Brésil et la Chine ont soutenu l’Argentine, le voisin en difficulté du Brésil, qui court le risque de voir son économie entièrement dollarisée, et qui est également un fournisseur clé de matières premières pour Pékin. L’Afrique du Sud a soutenu l’Éthiopie. L’Inde, pour une série de raisons très complexes, n’était pas vraiment à l’aise avec trois membres arabes/musulmans (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte). La Russie a apaisé les craintes de New Delhi.

Tout ce qui précède respecte les principes géographiques et marque l’idée que les BRICS représentent le Sud mondial. Mais cela va bien plus loin, mêlant stratégie astucieuse et realpolitik sans état d’âme.

L’Inde a été rassurée parce que le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, présent à la table des négociations de Johannesburg au nom du président Poutine, et très respecté par New Delhi, a parfaitement compris qu’une nouvelle monnaie unique des BRICS est encore loin d’être une réalité. Ce qui compte vraiment, à court et à moyen terme, c’est l’expansion du commerce intra-BRICS dans leurs monnaies nationales.

C’est ce qu’a souligné la présidente de la Nouvelle Banque de développement (NDB), Dilma Rousseff, dans son rapport aux hôtes du sommet sud-africain, alors même que le président brésilien Lula soulignait une fois de plus l’importance de mettre en place un groupe de travail pour discuter d’une monnaie des BRICS.

Lavrov a compris que New Delhi était absolument terrifiée à l’idée de subir des sanctions secondaires de la part des États-Unis, au cas où son rôle au sein des BRICS deviendrait trop ambitieux. Le Premier ministre Modi fait essentiellement le lien entre les BRICS et l’obsession impériale totalement artificielle contenue dans la terminologie « Indo-Pacifique », qui masque un nouvel endiguement de la Chine. Les psychopathes néo-cons straussiens en charge de la politique étrangère américaine sont déjà furieux que l’Inde achète des tonnes de pétrole russe à prix réduit.

Le soutien de New Delhi à une nouvelle monnaie des BRICS serait interprété à Washington comme une guerre commerciale totale — et la démence des sanctions s’ensuivrait. En revanche, le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite n’en a cure : il est l’un des principaux producteurs d’énergie, et non un consommateur comme l’Inde, et l’une de ses priorités est de courtiser pleinement son principal client énergétique, Pékin, et d’ouvrir la voie au pétroyuan.

Un seul mouvement stratégique suffit

Passons maintenant aux enjeux stratégiques. À toutes fins utiles, en termes eurasiens, les BRICS 11 sont désormais en passe de régner sur la route maritime arctique, le corridor international de transport nord-sud (INSTC), les corridors est-ouest de la BRI, le golfe Persique, la mer Rouge et le canal de Suez.

Cela permet de combiner plusieurs corridors terrestres avec plusieurs nœuds des Routes de la soie maritimes. L’intégration est presque totale dans le Heartland et le Rimland. Tout cela en un seul mouvement stratégique sur l’échiquier géopolitique/géoéconomique.

Bien plus qu’une augmentation du PIB collectif des BRICS 11 à 36 % du total mondial (déjà plus important que celui du G7), le groupe englobant désormais 47 % de la population mondiale, la principale percée géopolitique et géoéconomique est la manière dont les BRICS 11 sont sur le point de littéralement casser la baraque sur les fronts des marchés de l’énergie et des matières premières.

En intégrant l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les BRICS 11 s’imposent instantanément comme une puissance pétrolière et gazière. Selon InfoTEK, les BRICS 11 contrôlent actuellement 39 % des exportations mondiales de pétrole, 45,9 % des réserves prouvées et au moins 47,6 % de tout le pétrole produit dans le monde.

Avec les BRICS 11 qui pourraient notamment inclure le Venezuela, l’Algérie et le Kazakhstan comme nouveaux membres dès 2024, ils pourraient contrôler jusqu’à 90 % de l’ensemble du pétrole et du gaz échangés à l’échelle mondiale.

Corollaire inévitable : des opérations réglées en monnaies locales, sans passer par le dollar américain. Conclusion inévitable : le pétrodollar dans le coma. L’Empire du chaos et du pillage perdra son repas gratuit : le contrôle des prix mondiaux du pétrole et les moyens d’appliquer la « diplomatie » par le biais d’un tsunami de sanctions unilatérales.

Déjà à l’horizon, la symbiose directe BRICS 11-OPEC+ est inévitable. L’OPEC+ est effectivement dirigée par la Russie et l’Arabie saoudite.

Une réorientation géoéconomique bouleversante est à portée de main, impliquant tout, des routes empruntées par les chaînes d’approvisionnement mondiales et les nouvelles routes des BRICS à l’interconnexion progressive de la BRI, de la Vision 2030 saoudienne et de l’expansion portuaire massive aux Émirats arabes unis.

En choisissant l’Éthiopie, les BRICS étendent leur portée africaine sur l’exploitation minière, les minéraux et les métaux. L’Éthiopie est riche en or, platine, tantale, cuivre, niobium et offre un vaste potentiel dans l’exploration du pétrole et du gaz naturel. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont également impliqués dans l’exploitation minière.

Tout cela laisse présager une intégration rapide et progressive de l’Afrique du Nord et de l’Asie occidentale.

La diplomatie, un atout majeur

Le nouveau choc des BRICS, dans le domaine de l’énergie, est un contrepoint historique au choc pétrolier de 1973, après lequel Riyad a commencé à se vautrer dans les pétrodollars. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite, sous la houlette de MbS, opère un changement tectonique et est en train de s’aligner stratégiquement sur la Russie, la Chine, l’Inde et l’Iran.

Un coup d’État diplomatique n’est même pas un début de description. Il s’agit de la deuxième étape du rapprochement entre Riyad et Téhéran, initié par la Russie et finalisé par la Chine, qui a récemment été scellé à Pékin. Le leadership stratégique Russie-Chine, qui travaille patiemment en synchronisation, n’a jamais perdu de vue la balle.

Comparez maintenant avec les « stratégies » collectives de l’Occident, telles que le plafonnement des prix du pétrole imposé par le G7. En fait, la « coalition des volontaires » du G7 a imposé elle-même un plafonnement des prix du brut russe importé par voie maritime. Le résultat est qu’ils ont dû commencer à acheter beaucoup plus de produits pétroliers aux pays du Sud mondial qui ont ignoré le plafonnement des prix et ont dûment augmenté leurs achats de brut russe.

Devinez qui sont les deux premiers : la Chine et l’Inde, membres des BRICS.

Après s’être vautré dans plusieurs phases de déni, l’Occident collectif pourrait — ou non — réaliser que c’est un rêve insensé que d’essayer de « découpler » la partie de l’économie mondiale dominée par l’Occident de la Chine, quoi qu’en dise Washington.

Les BRICS 11 montrent aujourd’hui, de manière graphique, comment le « Sud mondial/Majorité mondiale/Globe mondial » est plus non aligné sur l’Occident qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire récente.

Soit dit en passant, le président du G77, le dirigeant cubain Diaz-Canel, était présent au sommet des BRICS en tant que représentant du nouveau mouvement des non-alignés de facto : le G77 comprend en fait pas moins de 134 pays. La plupart d’entre eux sont africains. À Johannesburg, Xi Jinping a rencontré en personne les dirigeants de la plupart d’entre eux.

L’Occident, pris de panique, les considère tous comme « dangereux ». Le dernier refuge est donc, comme on peut s’y attendre, rhétorique : « découplage », « dé-risquage » et autres idioties du même genre.

Mais cela peut aussi s’avérer dangereux d’un point de vue pratique. Comme lors du tout premier sommet trilatéral à Camp David le 18 août entre l’Empire et deux vassaux asiatiques, le Japon et la Corée du Sud. Cela peut être interprété comme le premier pas vers une OTAN asiatique militaro-politique encore plus toxique que le Quad ou l’AUKUS, obsédée par la volonté de contenir simultanément la Chine, la Russie et la RPDC.

Le dépassement collectif du Nord mondial

L’ONU répertorie 152 pays dans le monde comme « pays en développement ». C’est à eux que s’adresse le groupe BRICS 11, car ils dépassent les pays du Nord sur tous les plans, de la croissance démographique à la contribution globale à la croissance du PIB mondial mesurée en PPA.

Au cours des dix dernières années, depuis l’annonce de la BRI à Astana puis à Jakarta, les institutions financières chinoises ont prêté près de 1000 milliards de dollars pour des projets de connectivité des infrastructures dans tout le Sud mondial. Le prochain forum de la BRI à Pékin marquera un nouvel élan. C’est la symbiose BRI-BRICS.

Lors du G20 de l’année dernière, la Chine a été le premier pays à faire pression pour l’inclusion de l’Union africaine (UA), qui compte 55 membres. Cela pourrait se produire lors du sommet du G20 le mois prochain à New Delhi ; dans ce cas, la représentation du Sud mondial sera proche de la parité avec celle du Nord.

Les affirmations selon lesquelles Pékin organiserait une conspiration malveillante pour faire des BRICS une arme contre le G7 sont infantiles. La realpolitik et les indicateurs géoéconomiques dictent les termes, configurant le choc du nouveau : l’insignifiance irréversible du G7 avec la montée en puissance des BRICS 11.

[Voir aussi :
Les BRICS menacent-ils
l’agenda mondialiste ?
]

Pepe Escobar

source : Sputnik Globe

traduction Réseau International




France — Campagne automnale de vaccination contre le Covid-19

[Source : https://sante.gouv.fr/fichiers/bo/2023/2023.14.sante.pdf#page=133]

Voir à partir de la page 133 du Bulletin officiel suivant :

Noter particulièrement ce qui suit :

Question : est-ce que les « complotistes » seront considérés comme atteints de troubles psychiatriques ou de démence ?




Le Dr Michael Yeadon met en garde contre l’identité numérique

[Source : @Cielvoile]






Dr Sam Bailey — Médecine : Les champs de la mort

[Source : @TheAmir]

L’industrie médicale colporte souvent un slogan : « primum non nocere » ou « d’abord ne pas nuire ».
Même si la plupart des médecins croient probablement qu’ils adhèrent à cette éthique, les données montrent le contraire.

Le complexe médico-pharmaceutique exploite de vastes champs de bataille sans que personne ne bronche.
Cette vidéo montre comment le système est capable de dissimuler les blessures et les décès, tout en conservant une impression d’autorité « scientifique ».

Est-il utile d’adhérer au paradigme de la médecine allopathique ou est-ce un temple de la fatalité ?

Dr Sam Bailey

References

[À partir de 1:45]



[Voir aussi :
Un nouveau paradigme médical
Dossier Vaccins et virus]




Rappel — Dégrader l’oxyde de graphène

[Source : https://odysee.com/998899_667223WS:9]

Ricardo Delgado :

La PEROXYDASE neutralise l’oxyde de graphène contenu dans les injections

« Vous me questionnez sur les méthodes pour dégrader le graphène. L’oxyde de graphène ne se dégrade pas au moyen d’antioxydants. Les antioxydants neutralisent le dommage que le graphène, en fonction de la radiation, déverse dans le corps. Par conséquent, les antioxydants annulent, ou compensent les dommages : c’est un palliatif.

Pour dégrader le graphène, il faut des enzymes comme la myéloperoxydase. Il existe un remède naturel, très
positif, qui est le radis piquant. Il contient de la peroxydase, qui est une enzyme capable de neutraliser directement l’oxyde de graphène.

Le graphène est un condensateur, en fait, il est utilisé pour fabriquer des batteries. » !!!!



[Voir aussi :
Kéfirs et Kombuchas contre le graphène
Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
Débarrasser le corps du graphène
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Teinture Mère d’aiguilles de pin sylvestre

Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine]




Suicidez-vous pour sauver la planète, sinon détruisez tout en attendant !

Par Lucien SA Oulahbib

Contrairement aux apparences, la canaille sectaire au pouvoir loin de « sauver » quoi que ce soit (climat, et santé…) envisage plutôt d’inciter au suicide, déjà indirectement et de façon chic avec pub et grande musique — « tout est beauté » — pour départ en grandes pompes (funèbres) vers les centres de suicide assistés en Belgique et en Suisse. Et ce, non pas seulement pour des personnes incurables physiquement, mais également mentalement : atteintes d’éco-anxiété, de « troubles » de la personnalité ou, bientôt, en panique morale d’être blanc, voire de ne pas avoir encore été violé(e) pendant « des heures » par une victime du colonialisme occidental (le seul qui aurait existé), la seule issue honorable serait donc de (se) donner la mort si l’on ne veut pas être un meurtrier (paradoxe blanchotien [paragraphe 30] revisité par Derrida dans Parages, p. 161 et suivantes, analyse globale ici).

Mais en attendant de franchir le pas, la destruction de tous par quelques-uns reste un soin palliatif conseillé, comme incendier des forêts, truquer (in) volontairement les chiffres de la météo (c’est la faute aux algorithmes), et, plus obscène (sans scène) : mutiler les enfants en leur faisant croire qu’ils peuvent, qu’ils doivent changer de sexe comme ils le sentent. « Venez comme vous êtes », comme dans le nouveau film de Barbie (tant pis si la médicalisation du geste deviendra permanente en prenant à vie divers bloqueurs). Comme aussi détruire peu à peu le cheptel, adieu veaux, vaches, lait, Pierrette et son bol fracassé puissance mille (alors qu’il aurait été possible de sauver le pot de Pierrette comme indiqué ici, voir le sommaire…).

Mais trêve d’ironie, même sarcastique, ceux qui programment ce suicide chic sont les mêmes BOBO (et « Boomers » selon la mise à jour) qui règnent sur le Service Public et Privé qu’ils ont détourné à leur profit tout en caressant dans le sens du poil leur clientèle, mais à peine tout de même (expérience de Milgram permanente), juste de quoi la laisser survivre pour mettre un bulletin dans l’urne (dans un an) en échange d’un deux pièces dans une « cité interdite » (et cela ne date pas d’hier), au 10e étage sans ascenseur, squatté par les guetteurs et guetteuses en sac poubelle. Ainsi le premier préposé bateleur en titre en France prépare les Européennes en disant tout et son contraire (paroles, paroles) agitant même l’idée de « référendum» pourtant jugée contraire à la Constitution, du moins « selon la question posée » pour les spécialistes de plateau entre les deux tours de la présidentielle de 2022 ; ses référendums ne toucheront donc pas « l’essentiel », mais tueront ce qu’il en reste (climat, santé, souveraineté…).

Pendant ce temps, 5 puis 10, 11, bientôt 40 pays, pas tous « démocratiques » loin s’en faut, se rassemblent sur cet essentiel : le refus d’être démantelé, littéralement, de voir ses briques civilisationnelles être brisées, quitte à ce que, à terme, les données objectives du droit naturel triomphent. Impossible en effet d’empêcher l’être humain, y compris lorsqu’il est citoyen », d’aspirer à être libre, sans que pour autant, cependant, une instance, autoproclamée, lui impose sa conception de la liberté. Or c’est bien là l’impasse majeure dudit Occident qui aura oublié d’une part que la majorité des massacres du 20e siècle proviennent de régimes athées et non religieux, et que, d’autre part, l’on n’impose pas l’universel, il se diffuse, si et seulement si les populations qui le croisent trouvent de l’intérêt à l’adopter. « Croire » le contraire revient à se cantonner à l’illusion scientiste du 19e siècle qui avançait niaisement que la Science devrait être imposée comme une « loi » dont la Table serait écrite une fois pour toutes…

Et pourtant ! Nous sommes encore dans cette tournure d’esprit (climat, santé…), mais il ne faut pas le dire, de peur que « Billancourt se désespère »…

Aujourd’hui l’espoir a changé de camp tandis qu’en Occident la délivrance tarde : les sanglots longs des violons de l’automne




Smart dust, la poudre blanche intelligente

Par John Hunter

Elle est pulvérisée par les chemtrails ou bien avalée dans la nourriture, la viande synthétique par exemple, les vaccins, les OGM…
Il s’agit de dispenser des nanos invisibles à l’œil nu qui vont s’agglutiner aux cellules nerveuses et diriger la victime de l’extérieur. Espionner, influencer, renseigner sur ses fonctions vitales, etc.1

Cela s’ajoute aux radiations électromagnétiques industrielles, internet des objets, Linky, Wi-Fi, 4G, 5G et turbines à vent qui abîment la santé et perturbent la bio électricité.

Le néodyme est une terre rare qui réduirait la toxicité des nanos.

Le journal Ikaris complémente cette recherche avec beaucoup de talent :

« Une substance invisible, intelligente et polymorphe peuplée de robots microscopiques, les nanobots.
À l’intérieur du corps humain ils intégreront une bio API, une interface dialoguant avec d’autres logiciels. Leur mission est d’installer des nanofils en bouquet dans une partie particulière du système vasculaire du cerveau.
Chaque fil est utilisé pour enregistrer l’activité électrique d’un seul ou d’un petit groupe de neurones sans envahir le parenchyme cérébral ».

Et sur l’invention :

« La poussière intelligente est composée de processeurs nanométriques qui tirent leur énergie de l’électricité présente dans l’air ambiant. »

Conclusion

On a tous vu les nanobots présents dans le sang des vaccinés analysé par des docteurs allemands et français au temps de la pandémie et des vaccinodromes.

[Voir :
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit]

On a tous vu les vaccinés émettant une adresse MAC en pointant sur eux un flux de Bluetooth.

[Voir :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X]

Donc la réalité de ces substances et phénomènes nous interpelle.
Très fortes aussi les critiques contre l’élevage bovin. Aux Pays-Bas notamment avec l’imposition d’une baisse de l’élevage de 8 % par Bruxelles, les dénigrements en France de la Cour des comptes.
Il s’agirait de la pollution par l’azote. Une cause peut-être vertueuse, mais qu’on a détournée pour nuire aux éleveurs. Le bout du nez de la viande synthétique pointe dans ce procès aux vaches et c’est un gros business lancé par Bill Gates.

Le Dr Mercola signale que les études épidémiologiques pour la santé n’existent pas. Et les contrôles sanitaires — quels ingrédients, quels adjuvants ? — sont inexistants.
Évidemment le brouet sera assaisonné de nanos pour votre plus grand bienfait.

En France une campagne de vaccination pour le RSV, l’HPV et le virus mutant devrait commencer à la mi-octobre et l’actuel ministre de la Santé s’indigne des ragots contre la vaccination des femmes enceintes.

Donc le climat est donné !

Soyons vigilants pour ce que nous absorbons notamment les nouveaux OGM, les nouveaux vaccins et la nouvelle viande synthétique pour plaire aux végans… Et les nouvelles poudres d’insectes autorisées par l’UE qui contiennent de la chitine.

[Voir aussi :
Manger des insectes : attention danger, prévient l’ANSES]

Des nouveautés partout pour un monde nouveau.
Un monde pour les nanotechnologies, mais rien pour l’humain.

Le géobiologie Roger Nollet soulignait l’allure folle de l’électrisation de la terre avec le tout électrique, éoliennes, véhicules, etc.
Il affirmait que la Terre renvoie les charges électriques excessives en rendant malades hommes bêtes, et plantes.
Aucune écoute parmi les politiques. Nous sommes pris dans une nasse.
Tout virage vers le bien de l’humain signifierait-il une régression ridicule ?

D’un côté la maladie, et de l autre, les nanos. La peste ou le choléra !





Bernays et Céline et la standardisation moderne

Par Nicolas Bonnal

Avant d’étudier Bernays, on rappellera Céline. Apparemment, tout les oppose, mais sur l’essentiel ils sont d’accord : le monde moderne nous conditionne…

« Nous disions qu’au départ, tout article à “standardiser” : vedette, écrivain, musicien, politicien, soutien-gorge, cosmétique, purgatif, doit être essentiellement, avant tout, typiquement médiocre. Condition absolue. Pour s’imposer au goût, à l’admiration des foules les plus abruties, des spectateurs, des électeurs les plus mélasseux, des plus stupides avaleurs de sornettes, des plus cons jobardeurs frénétiques du Progrès, l’article à lancer doit être encore plus con, plus méprisable qu’eux tous à la fois. »

Bernays… C’est un des personnages les plus importants de l’histoire moderne, et on ne lui a pas suffisamment rendu hommage ! Il est le premier à avoir théorisé l’ingénierie du consensus et la définition du despotisme éclairé.

Edouard Bernays est un expert en contrôle mental et en conditionnement de masse. C’est un neveu viennois de Freud, et comme son oncle un lecteur de Gustave Le Bon. Il émigre aux États-Unis, sans se préoccuper de ce qui va se passer à Vienne… Journaliste (dont le seul vrai rôle est de créer une opinion, de l’in-former au sens littéral), il travaille avec le président Wilson au Committee on Public Information, au cours de la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, il applique à la marchandise et à la politique les leçons de la guerre et du conditionnement de masse ; c’est l’époque du spectaculaire diffus, comme dit Debord. À la fin de cette fascinante et marrante décennie, qui voit se conforter la société de consommation, le KKK en Amérique, le fascisme et le bolchévisme en Europe, le surréalisme et le radicalisme en France, qui voit progresser la radio, la presse illustrée et le cinéma, Bernays publie un très bon livre intitulé Propagande (la première congrégation de propagande vient de l’Église catholique, créée par Grégoire XV en 1622) où le plus normalement et le plus cyniquement du monde il dévoile ce qu’est la démocratie américaine moderne : un simple système de contrôle des foules à l’aide de moyens perfectionnés et primaires à la fois ; et une oligarchie, une cryptocratie plutôt où le sort de beaucoup d’hommes, pour prendre une formule célèbre, dépend d’un tout petit nombre de technocrates et de faiseurs d’opinion. C’est Bernays qui a imposé la cigarette en public pour les femmes ou le bacon and eggs au petit déjeuner par exemple : dix ans plus tard, les hygiénistes nazis, aussi forts que lui en propagande (et pour cause, ils le lisaient) interdisent aux femmes de fumer pour raisons de santé. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il travaille avec une autre cheville ouvrière d’importance, Walter Lippmann.

Avec un certain culot (une certaine chutzpah1 ?), Bernays dévoile les arcanes de notre société de consommation. Elle est conduite par une poignée de dominants, de gouvernants invisibles. Rétrospectivement on trouve cette confession un rien provocante et — surtout — imprudente. À moins qu’il ne s’agît à l’époque pour ce fournisseur de services d’épater son innocente clientèle américaine ?

« Oui, des dirigeants invisibles contrôlent les destinées de millions d’êtres humains. Généralement, on ne réalise pas à quel point les déclarations et les actions de ceux qui occupent le devant de la scène leur sont dictées par d’habiles personnages agissant en coulisse. »

Bernays reprend l’image fameuse de Disraeli dans Coningsby : l’homme-manipulateur derrière la scène. C’est l’image du parrain, en fait un politicien, l’homme tireur de ficelles dont l’expert russe Ostrogorski a donné les détails et les recettes dans son classique sur les partis politiques publié en 1898, et qui est pour nous supérieur aux Pareto-Roberto Michels. Nous sommes dans une société technique, dominés par la machine (Cochin a récupéré aussi l’expression d’Ostrogorski) et les tireurs de ficelles, ou wire-pullers (souvenez-vous de l’affiche du Parrain, avec son montreur de marionnettes) ; ces hommes sont plus malins que nous, Bernays en conclut qu’il faut accepter leur pouvoir. La société sera ainsi plus smooth. On traduit ?

Comme je l’ai dit, Bernays écrit simplement et cyniquement. On continue donc :

« Les techniques servant à enrégimenter l’opinion ont été inventées puis développées au fur et à mesure que la civilisation gagnait en complexité et que la nécessité du gouvernement invisible devenait de plus en plus évidente. »

La complexité suppose des élites techniques, les managers dont parle Burnham dans un autre classique célèbre (L’ère des organisateurs, préfacé en France par Léon Blum en 1946). Il faut enrégimenter l’opinion, comme au cours de la première guerre mondiale, qui n’aura servi qu’à cela : devenir communiste, anticommuniste, nihiliste, consommateur ; comme on sait le nazisme sera autre chose, d’hypermoderne, subtil et fascinant, avec sa conquête spatiale et son techno-charisme — modèle du rock moderne (lisez ma damnation des stars).

L’ère des masses est aussi très bien décrite — mais pas comprise — par Ortega Y Gasset (il résume tout dans sa phrase célèbre ; « les terrasses des cafés sont pleines de consommateurs »…). Et cette expression, ère des masses, traduit tristement une standardisation des hommes qui acceptent humblement de se soumettre et de devenir inertes (Tocqueville, Ostrogorski, Cochin aussi décrivaient ce phénomène).

« Nous acceptons que nos dirigeants et les organes de presse dont ils se servent pour toucher le grand public nous désignent les questions dites d’intérêt général ; nous acceptons qu’un guide moral, un pasteur, par exemple, ou un essayiste ou simplement une opinion répandue nous prescrivent un code de conduite social standardisé auquel, la plupart du temps, nous nous conformons. »

Pour Bernays bien sûr on est inerte quand on résiste au système oppressant et progressiste (le social-corporatisme dénoncé dans les années 80 par Minc & co).

La standardisation décrite à cette époque par Sinclair Lewis dans son fameux Babbitt touche tous les détails de la vie quotidienne : Babbitt semble un robot humain plus qu’un chrétien (il fait son Church-shopping à l’américaine d’ailleurs), elle est remarquablement rendue dans le cinéma comique de l’époque, ou tout est mécanique, y compris les gags. Bergson a bien parlé de ce mécanisme plaqué sur du vivant. Il est favorisé par le progrès de la technique :

« Il y a cinquante ans, l’instrument par excellence de la propagande était le rassemblement public. À l’heure actuelle, il n’attire guère qu’une poignée de gens, à moins que le programme ne comporte des attractions extraordinaires. L’automobile incite nos compatriotes à sortir de chez eux, la radio les y retient, les deux ou trois éditions successives des quotidiens leur livrent les nouvelles au bureau, dans le métro, et surtout ils sont las des rassemblements bruyants. »

La capture de l’esprit humain est l’objectif du manipulateur d’opinion, du spécialiste en contrôle mental, cet héritier du magicien d’Oz.

« La société consent à ce que son choix se réduise aux idées et aux objets portés à son attention par la propagande de toute sorte. Un effort immense s’exerce donc en permanence pour capter les esprits en faveur d’une politique, d’un produit ou d’une idée. »

Concernant la Première Guerre mondiale, Bernays « révise » simplement l’Histoire en confiant que la croisade des démocraties contre l’Allemagne s’est fondée sur d’habituels clichés et mensonges ! Il a d’autant moins de complexes que c’est lui qui a mis cette propagande au point…

« Parallèlement, les manipulateurs de l’esprit patriotique utilisaient les clichés mentaux et les ressorts classiques de l’émotion pour provoquer des réactions collectives contre les atrocités alléguées, dresser les masses contre la terreur et la tyrannie de l’ennemi. Il était donc tout naturel qu’une fois la guerre terminée, les gens intelligents s’interrogent sur la possibilité d’appliquer une technique similaire aux problèmes du temps de paix. »

On n’a jamais vu un cynisme pareil. Machiavel est un enfant de chœur. La standardisation s’applique bien sûr à la politique. Il ne faut pas là non plus trop compliquer les choses, écrit Bernays. On a trois poudres à lessive pour laver le linge, qui toutes appartiennent à Procter & Gamble (les producteurs de soaps séries à la TV) ou à Unilever ; et bien on aura deux ou trois partis politiques, et deux ou trois programmes simplifiés !

Bernays reprend également l’expression demachinede Moïse Ostrogorski (voir notre chapitre sur ce chercheur russe, qui disséqua et désossa l’enfer politique américain), qui décrit l’impeccable appareil politique d’un gros boss. La machine existe déjà chez le baroque Gracian. Ce qui est intéressant c’est de constater que la mécanique politique — celle qui a intéressé Cochin — vient d’avant la révolution industrielle. Le motindustriedésigne alors l’art du chat botté de Perrault, celui de tromper, d’enchanter — et de tuer ; l’élite des chats bottés de la politique, de la finance et de l’opinion est une élite d’experts se connaissant, souvent cooptés et pratiquant le prosélytisme. Suivons le guide en conspiration !

« Il n’en est pas moins évident que les minorités intelligentes doivent, en permanence et systématiquement, nous soumettre à leur propagande. Le prosélytisme actif de ces minorités qui conjuguent l’intérêt égoïste avec l’intérêt public est le ressort du progrès et du développement des États-Unis. Seule l’énergie déployée par quelques brillants cerveaux peut amener la population tout entière à prendre connaissance des idées nouvelles et à les appliquer. »

Comme je l’ai dit, cette élite n’a pas besoin de prendre de gants, pas plus qu’Edouard Bernays. Il célèbre d’ailleurs son joyeux exercice de style ainsi :

« Les techniques servant à enrégimenter l’opinion ont été inventées puis développées au fur et à mesure que la civilisation gagnait en complexité et que la nécessité du gouvernement invisible devenait de plus en plus évidente. »

La démocratie a un gouvernement invisible qui nous impose malgré nous notre politique et nos choix. Si on avait su…

Après la Guerre, Bernays inspire le méphitique Tavistock Institute auquel Daniel Estulin a consacré un excellent et paranoïaque ouvrage récemment.

Mais en le relisant, car cet ouvrage est toujours à relire, je trouve ces lignes définitives sur l’organisation conspiratrice de la vie politique et de ses partis :

« Le gouvernement invisible a surgi presque du jour au lendemain, sous forme de partis politiques rudimentaires. Depuis, par esprit pratique et pour des raisons de simplicité, nous avons admis que les appareils des partis restreindraient le choix à deux candidats, trois ou quatre au maximum. »

Et cette conspiration était n’est-ce pas très logique, liée à l’esprit pratique et à la simplicité :

« Les électeurs américains se sont cependant vite aperçus que, faute d’organisation et de direction, la dispersion de leurs voix individuelles entre, pourquoi pas, des milliers de candidats ne pouvait que produire la confusion ».

Pour le grand Bernays il n’y a de conspiration que logique. La conspiration n’est pas conspiratrice, elle est indispensable. Sinon tout s’écroule. L’élite qu’il incarne, et qui œuvre d’ailleurs à l’époque de Jack London, ne peut pas ne pas être. Et elle est trop souple et trop liquide pour se culpabiliser. N’œuvre-t-elle pas à la réconciliation franco-allemande après chaque guerre qu’elle a contribué à déclencher, et que la Fed a contribué à financer au-delà des moyens de tous ?

Elle est aussi innocente que l’enfant qui vient de naître.

Un qui aura bien pourfendu Bernays sans le savoir dans ses pamphlets est Louis-Ferdinand Céline. Sur la standardisation par exemple, voici ce qu’il écrit :

« Standardisons ! le monde entier ! sous le signe du livre traduit ! du livre à plat, bien insipide, objectif, descriptif, fièrement, pompeusement robot, radoteur, outrecuidant et nul. »

Et d’ajouter sur un ton incomparable et une méchanceté inégalable :

« le livre pour l’oubli, l’abrutissement, qui lui fait oublier tout ce qu’il est, sa vérité, sa race, ses émotions naturelles, qui lui apprend mieux encore le mépris, la honte de sa propre race, de son fond émotif, le livre pour la trahison, la destruction spirituelle de l’autochtone, l’achèvement en somme de l’œuvre bien amorcée par le film, la radio, les journaux et l’alcoolisme. »

La standardisation (j’écris satan-tardisation…) rime avec la mort (mais n’étions-nous pas morts avant, cher Ferdinand ? Vois Drumont, Toussenel même, ce bon Cochin, ce génial Villiers…). Le monde est mort, et on a pu ainsi le réifier et le commercialiser ;

« Puisque élevés dans les langues mortes ils vont naturellement au langage mort, aux histoires mortes, à plat, aux déroulages des bandelettes de momies, puisqu’ils ont perdu toute couleur, toute saveur, toute vacherie ou ton personnel, racial ou lyrique, aucun besoin de se gêner ! Le public prend ce qu’on lui donne. Pourquoi ne pas submerger tout ! simplement, dans un suprême effort, dans un coup de suprême culot, tout le marché français, sous un torrent de littérature étrangère ? Parfaitement insipide ?… »

Divaguons sur ce thème de la civilisation mortelle — et sortons du Valéry pour une fois. À la même époque, Drieu La Rochelle écrivait dans un beau libre préfacé par Halévy, Mesure de la France :

« Il n’y a plus de conservateurs, de libéraux, de radicaux, de socialistes. Il n’y a plus de conservateurs, parce qu’il n’y a plus rien à conserver. Religion, famille, aristocratie, toutes les anciennes incarnations du principe d’autorité, ce n’est que ruine et poudre. »

Puis Drieu enfonce plus durement le clou (avait-il déjà lu Guénon ?) :

« Tous se promènent satisfaits dans cet enfer incroyable, cette illusion énorme, cet univers de camelote qui est le monde moderne où bientôt plus une lueur spirituelle ne pénétrera. »

Le gros shopping planétaire est mis en place par la matrice américaine, qui va achever de liquider la vieille patrie prétentieuse :

« Il n’y a plus de partis dans les classes, plus de classes dans les nations, et demain il n’y aura plus de nations, plus rien qu’une immense chose inconsciente, uniforme et obscure, la civilisation mondiale, de modèle européen. »

Drieu affirme il y a cent ans que le catholicisme romain est zombie :

« Le Vatican est un musée. Nous ne savons plus bâtir de maisons, façonner un siège où nous y asseoir. À quoi bon défendre des banques, des casernes, et les Galeries Lafayette ? »

Enfin, vingt ans avant Heidegger ou Ellul, Drieu désigne la technique et l’industrie comme les vrais conspirateurs :

« Il y aura beaucoup de conférences comme celle de Gênes où les hommes essaieront de se guérir de leur mal commun : le développement pernicieux, satanique, de l’aventure industrielle. »

Revenons à Céline, qui avec ferveur et ire dépeint la faune nouvelle de l’art pour tous :

« Les grands lupanars d’arts modernes, les immenses clans hollywoodiens, toutes les sous-galères de l’art robot ne manqueront jamais de ces saltimbanques dépravés… Le recrutement est infini. Le lecteur moyen, l’amateur rafignolesque, le snob cocktailien, le public enfin, la horde abjecte cinéphage, les abrutis-radios, les fanatiques envedettés, cet international prodigieux, glapissant, grouillement de jobards ivrognes et cocus, constitue la base piétinable à travers villes et continents, l’humus magnifique le terreau miraculeux, dans lequel les merdes publicitaires vont resplendir, séduire, ensorceler comme jamais. »

Et de conclure avec son habituelle outrance que l’époque de l’inquisition et des gladiateurs valait bien mieux :

« Jamais domestiques, jamais esclaves ne furent en vérité si totalement, intimement asservis, invertis corps et âmes, d’une façon si dévotieuse, si suppliante.

Rome ? En comparaison ?… Mais un empire du petit bonheur ! une Thélème philosophique ! Le Moyen Âge ?… L’Inquisition ?… Berquinades ! Époques libres ! d’intense débraillé ! d’effréné libre arbitre ! le duc d’Albe ? Pizarro ? Cromwell ? Des artistes ! »

Dans son très bon livre sur Spartacus, l’écrivain juif communiste Howard Fast établit lui aussi un lien prégnant entre la décadence impériale et son Amérique ploutocratique. C’est que l’homme postmoderne et franchouillard a du souci à se faire (ce que Léon Bloy nommait sa capacité bourgeoise à avaler — surtout de la merde) :

« Plus c’est cul et creux, mieux ça porte. Le goût du commun est à ce prix. Le “bon sens” des foules c’est : toujours plus cons. L’esprit banquiste, il se finit à la puce savante, achèvement de l’art réaliste, surréaliste. Tous les partis politiques le savent bien. Ce sont tous des puciers savants. La boutonneuse Mélanie prend son coup de bite comme une reine, si 25 000 haut-parleurs hurlent à travers tous les échos, par-dessus tous les toits, soudain qu’elle est Mélanie l’incomparable… Un minimum d’originalité, mais énormément de réclame et de culot. L’être, l’étron, l’objet en cause de publicité sur lequel va se déverser la propagande massive doit être avant tout au départ, aussi lisse, aussi insignifiant, aussi nul que possible. La peinture, le battage-publicitaire se répandra sur lui d’autant mieux qu’il sera plus soigneusement dépourvu d’aspérités, de toute originalité, que toutes ses surfaces seront absolument planes. Que rien en lui, au départ, ne peut susciter l’attention et surtout la controverse. »

Et comme s’il avait lu et digéré Bernays, Céline ajoute avec le génie qui caractérise ses incomparables pamphlets :

« La publicité pour bien donner tout son effet magique ne doit être gênée, retenue, divertie par rien. Elle doit pouvoir affirmer, sacrer, vociférer, mégaphoniser les pires sottises, n’importe quelle himalayesque, décervelante, tonitruante fantasmagorie… à propos d’automobiles, de stars, de brosses à dents, d’écrivains, de chanteuses légères, de ceintures herniaires, sans que personne ne tique… ne s’élève au parterre, la plus minuscule naïve objection. Il faut que le parterre demeure en tout temps parfaitement hypnotisé de connerie.

Le reste, tout ce qu’il ne peut absorber, pervertir, déglutir, saloper, standardiser, doit disparaître. C’est le plus simple. Il le décrète. Les banques exécutent. Pour le monde robot qu’on nous prépare, il suffira de quelques articles, reproductions à l’infini, fades simulacres, cartonnages inoffensifs, romans, voitures, pommes, professeurs, généraux, vedettes, pissotières tendancieuses, le tout standard, avec énormément de tam-tam d’imposture et de snobisme La camelote universelle, en somme, bruyante, juive et infecte… »

Et de poursuivre sa belle envolée sur la standardisation :

« Le Standard en toutes choses, c’est la panacée. Plus aucune révolte à redouter des individus pré-robotiques, que nous sommes, nos meubles, romans, films, voitures, langage, l’immense majorité des populations modernes sont déjà standardisés. La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps. »

La violence pour finir :

« Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !… Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités… Du coup, on la gave, elle en crève… Et plus nulle, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules… mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie… Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. »

Céline est incomparable quand il s’attaque à la foule, lamentable quand il reprend le lemme du juif comme missionnaire du mal dans le monde moderne. Mais c’est cette folie narrative qui crée la tension géniale de son texte. De toute manière, ce n’est pas notre sujet. Et puis c’est Disraeli et c’est Bernays qui ont joué à l’homme invisible un peu trop visible. Comme dit Paul Johnson dans sa fameuse Histoire des Juifs (p. 329) :

« Thus Disraeli preached the innate superiority of certain races long before the social Darwinists made it fashionable, or Hitler notorious. »
[« Ainsi, Disraeli a prêché la supériorité innée de certaines races bien avant que les darwinistes sociaux ne la mettent à la mode ou que Hitler ne la rende notoire. »]

Bibliographie

Nicolas Bonnal — Littérature et conspiration (Dualpha, Amazon.fr)
Frédéric Bernays — Propagande
Céline — Bagatelles…
Drieu La Rochelle — Mesure de la France
Johnson (Paul) – A History of the Jews


1 De l’hébreu ḥuṣpâ (חֻצְפָּה) pour insolence, audace, impertinence.




Carlson et Trump pulvérisent les médias mainstream

160 millions de vues en seulement 10 petites heures sur X (ex-Tweeter) pour l’interview de Donald Trump par Tucker Carlson.




Les BRICS menacent-ils l’agenda mondialiste ?

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Le Sommet BRICS en Afrique du Sud a produit aujourd’hui, 24 août, une nouvelle qui a déjà fait le tour du monde. Outre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les pays suivants ont également déclaré leur adhésion à cette organisation : l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie. À partir de 2024, ces six nouveaux pays seront affiliés aux BRICS, mais ce n’est qu’une formalité. La décision a été prise et il est fort probable que certains, voire de nombreux pays de l’ancien tiers-monde rejoindront cette organisation économique.

« En outre, d’ici la prochaine réunion en 2024, les institutions financières des pays membres rédigeront des propositions pour l’utilisation de monnaies nationales et d’instruments de paiement communs », mentionne l’agence de presse russe TASS.

Certains prophétisent déjà la fin imminente de l’empire américain, d’autres se réjouissent de la montée en puissance de la Chine en tant que leader incontesté du nouveau conglomérat d’États. Mais je voudrais offrir une douche froide aux enthousiastes qui se précipitent pour applaudir la reconfiguration géopolitique du monde, le triomphe de la multipolarité, de la souveraineté et pour annoncer l’imminence d’un âge d’or dans les relations internationales.

Primo. L’effondrement possible ou peut-être imminent de l’empire américain et la montée en puissance de la Chine comme leader mondial ne signifient pas nécessairement un avenir plus heureux pour les peuples du monde. N’oublions pas que le monde n’est pas gouverné par des États, mais par des entités non étatiques, des sociétés transnationales, des groupes d’influence et des organisations secrètes qui manipulent les États en faveur de leurs intérêts privés. À titre d’exemple, j’attire votre attention sur les deux visites d’Henry Kissinger en Chine, la première, secrète, le 9 juillet 1971, et la dernière, le 20 juillet 2023. La première a été suivie par la visite de Richard Nixon en février 1972, et la dernière a été précédée par la visite de Bill Gates le 16 juin 2023.

Nous nous souvenons bien comment la Chine est devenue un miracle économique et l’usine du monde, quels sont ceux qui devaient gagner et ceux qui devaient perdre à la suite de la déréglementation économique complotée par les banksters, qui a conduit à la désindustrialisation des pays occidentaux, à la fuite des entreprises et des capitaux de l’Occident vers la Chine au détriment de la classe ouvrière et de la classe moyenne, mais à l’avantage des milliardaires basés aux États-Unis et en Europe.

Même le miracle technologique de la Chine d’aujourd’hui n’est pas étranger à la complicité parfaitement fonctionnelle entre les petits malins de la Silicon Valley et le régime de Pékin. Toute l’histoire du capitalisme et de son expansion à l’échelle mondiale a montré que les relations entre un pays économiquement fort et une nation « en développement » conduisent logiquement à la domination économique du premier sur l’autre. En d’autres termes, il s’agit du colonialisme économique le plus direct. Dans le cas des pays BRICS, la situation n’est pas différente et ne peut pas l’être. Dès lors, pourquoi applaudirions-nous la libération des pays du joug américain/occidental et leur subordination aux intérêts économiques de la Chine ?

Maintenant, un autre aspect important. Les pays du BRICS n’ont jusqu’à présent pas fait preuve d’une solidarité politique particulière entre eux. Ainsi, par exemple, suite à l’intervention militaire de la Russie en Ukraine, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté plusieurs résolutions condamnant cette intervention. Et la Russie n’a jamais obtenu de ses « partenaires » des BRICS autre chose que, dans le meilleur des cas, des abstentions. Il est donc prématuré de parler d’alliance politique, et encore moins militaire.

Revenons au 15e sommet des BRICS à Johannesburg. Vladimir Poutine ne s’est pas présenté à l’événement de peur d’être arrêté et envoyé directement à La Haye. L’amitié entre la Russie et l’Afrique du Sud est si forte que cette dernière ne peut garantir au président russe ne serait-ce que sa sécurité personnelle sur son territoire. Il est remplacé par son courageux ministre des affaires étrangères, Sergey Lavrov. Il semble que le président russe s’abstiendra en général de voyager à l’étranger. Ainsi, la visite annoncée en Turquie ne semble pas avoir lieu. La rumeur veut que ce soit Erdogan qui se déplace à Moscou.

Vous avez probablement remarqué la présence de l’invité d’honneur le plus important de l’événement en cours à Johannesburg, António Guterres, le secrétaire général de l’ONU. En d’autres termes, le conglomérat respectif de pays se réunit sous le même parapluie de l’ONU. Mais ce n’est pas tout. Toutes les déclarations officielles des réunions des BRICS soulignent toujours qu’elles restent fidèles au « rôle dirigeant de l’ONU » dans les affaires internationales. Et si nous savons qui contrôle l’ONU et quel type de politiques cette organisation impose à tous les pays, alors il est facile de déduire qu’il est prématuré d’exprimer de la jubilation à l’égard de cet événement.

À savoir que, par le biais de l’ONU, l’« Agenda 2030 pour le développement durable » est imposé à l’ensemble de l’Humanité. C’est de là qu’émane « l’agenda vert », ainsi que le mythe du réchauffement climatique, la théorie du genre, le transgendérisme, le féminisme, etc. L’idée même d’une gouvernance mondiale, c’est-à-dire d’un gouvernement mondial, émane précisément de cette organisation. Qu’importe alors que dans une tyrannie mondiale techno-scientifique, le chef du camp de concentration soit américain ou chinois ?

Nous n’avons pas du tout oublié le rôle néfaste de la Chine dans l’organisation et le déroulement de la fausse pandémie de Covid-19. Ni la terreur d’État particulièrement sauvage imposée par ce régime totalitaire à sa propre population, y compris la « vaccination » de masse obligatoire. N’oublions pas que le fonctionnaire de Pékin était également présent lors de l’exercice d’entraînement « Event 201 » aux opérations spéciales du Covid-19 en octobre 2019 à New York, ni les relations étroites entre Anthony Fauci et le laboratoire de Wuhan. Nous avons également pris note de la récente visite de Bill Gates à Pékin le 16 juin 2023.

Nous vous rappelons que l’ONU a signé un accord de partenariat stratégique avec le FEM en juin 2019 (https://www.weforum.org/press/2019/06/world-economic-forum-and-un-sign-strategic-partnership-framework/). Ce document souligne :

  • « Le partenariat ONU-Forum a été signé lors d’une réunion tenue au siège de l’ONU entre le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le fondateur et président exécutif du Forum Économique Mondial, Klaus Schwab, afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
  • Le partenariat identifie six domaines d’intervention — le financement de l’Agenda 2030, le changement climatique, la santé, la coopération numérique, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, l’éducation et les compétences — afin de renforcer et d’élargir leur impact combiné en s’appuyant sur les collaborations existantes et nouvelles… »

Et l’invité numéro un et cher ami de Klaus Schwab aux réunions du FÉM n’est autre que le dirigeant chinois Xi Jinping.

Pour en revenir à l’événement fantastique qui s’est déroulé en Afrique du Sud et qui est censé remodeler ou plus précisément réinitialiser les destinées de l’Humanité, permettez-moi de citer la déclaration officielle du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, faite lors de cette réunion, citée sur le site officiel de l’ONU :

« Alors que la communauté mondiale évolue vers la multipolarité, nous avons désespérément besoin — et je l’ai vigoureusement défendu — d’une architecture multilatérale renforcée et réformée, fondée sur la Charte des Nations unies et le droit international. »

António Guterres, secrétaire général des Nations unies, s’exprimant lors du 15e sommet des BRICS à Johannesburg, en Afrique du Sud. (voir : https://media.un.org/en/asset/k11/k1188443xs)

Gutteres avertit les garçons des BRICS qu’ils doivent être obéissants :
« Big Brother vous regarde ! »

Le mot clé de cette phrase est « multipolarité ». Et comme le porte-parole des forces mondialistes qui s’empressent par tous les moyens d’instaurer un gouvernement mondial unique et dystopique, en fait une tyrannie technocratique à l’échelle du monde entier, on peut en tirer une conclusion. L’idée même de multipolarité fait partie du plan général de l’élite mondialiste ou du moins n’affecte en rien ses efforts pour établir une gouvernance mondiale unique.

En simplifiant, on peut réduire les BRICS à la prochaine galerie de photos des complices de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial : Henry Kissinger, Klaus Schwab, Bill Gates, António Guterres, Anthony Fauci, Xi Jipping, Tedros Adhanom Gebreyesus (chef officiel de l’OMS). Bien sûr, ce portrait de groupe est incomplet, et pourtant il est tout à fait pertinent de montrer qu’il n’existe actuellement aucun État, aucun groupe d’États qui s’opposerait à la mondialisation et serait une alternative au Grand Reset, au totalitarisme techno-scientifique, à la dépopulation, c’est-à-dire à la technocratie et au transhumanisme. Entre le collectif occidental et les BRICS, même si les rivalités sont réelles, elles sont exclusivement liées à des intérêts économiques, à la redistribution des ressources et des marchés du monde entre différents groupes d’intérêts. Mais les deux camps belligérants servent le même maître, se subordonnant aveuglément à ses ordres.

Au-delà du rideau de fumée de la propagande, nous n’avons pas encore de raison de nous réjouir. La multipolarité s’avère n’être qu’un masque de l’unipolarité mondialiste. Ou, si l’on veut, comme je l’ai dit lors de la conférence internationale sur ce sujet le 29 avril dernier :

« Et comme il y a UN AGENDA COMMUN pour tous les pays du monde, la multipolarité ne reste pour l’instant qu’une perspective souhaitable ».

P.S. Après avoir publié et distribué cet article, j’ai reçu un message de M. Jesse Zurawell, journaliste à la radio TNT à New York. À la question posée dans le titre de cet article « Les BRICS menacent-ils l’agenda mondialiste ? », M. Zurawell répond brièvement : « Non ». Voici ce qu’il écrit :

La deuxième phrase du discours de Poutine en est un bon exemple [souligné par moi] :

« Je voudrais noter que la tenue régulière de tels forums d’affaires, ainsi que le travail systémique du Conseil d’affaires des BRICS, qui réunit des hommes d’affaires de haut niveau et des dirigeants de grandes entreprises des cinq pays, jouent un rôle pratique immense dans la promotion du commerce et des investissements mutuels, le renforcement des liens de coopération et l’élargissement du dialogue direct entre les communautés d’affaires — et contribuent ainsi efficacement à l’accélération de la croissance socio-économique de nos États et à la réalisation des Objectifs de développement durable. »

http://en.kremlin.ru/events/president/news/72085

On ne pouvait même pas imaginer une meilleure fin pour cet article. Je pense que l’on comprend maintenant pourquoi j’insiste depuis trois ans sur le fait que la géopolitique au sens classique du terme est morte et enterrée. L’unique centre de commandement mondialiste contrôle entièrement le jeu international.




L’illusion multimilliardaire du « VIH » révélée au grand jour

[Source : https://www.conservativewoman.co.uk/exposed-the-multi-billion-dollar-illusion-of-aids-and-hiv-part-one/]

Le journaliste anglais Neville Hodgkinson a été un témoin actif de la controverse du SIDA au début. Il nous rappelle les incohérences du narratif officiel et il est toujours bon de bien se les mettre en tête. Cet article a été regroupé en une seule pièce alors qu’au départ il a été publié en 7 parties.

Je suis persuadé que le SIDA est le talon d’Achille de la fausse pandémie du Covid. Il n’y a jamais eu d’épidémie, le « virus » n’a jamais été isolé (ni purifié) et il n’y a jamais eu de vaccin (et pour cause !). Et les décès attribués au SIDA sont pour l’essentiel dus à l’usage des drogues et aux médicaments toxiques prescrits bien souvent suite à un test séropositif qui n’avait aucune valeur. En dehors des fabricants des médicaments toxiques, des associations anti-SIDA (sponsorisées par les fabricants et par l’argent du contribuable), de l’establishment médical qui ne peut avouer s’être trompé, des médias qui ne peuvent avouer qu’ils ont participé au cirque et qui continuent à produire des programmes de « bienfaisance » (genre Sidaction), des « responsables » politiques complices… tout le monde se fiche éperdument du SIDA. Et le cirque Covid est en tous points identique au cirque SIDA ; abattre l’un entraînera nécessairement l’autre dans sa chute.

Alors que Neville Hodgkinson, qui est sans doute un excellent journaliste médical, a compris qu’il n’y a pas de VIH et que tout le narratif SIDA était (et est) faux, alors qu’il dénonce les mesures Covid et la dictature sanitaire qui est en train de se mettre en place voilà qu’il affirme dans son article que le virus SARS-CoV-2 a été fabriqué dans un laboratoire chinois. Il est tellement simple de comprendre que pour manipuler un « virus », ce que les salauds auxquels nous avons affaire (salauds aidés aussi par les idiots utiles) appellent « le gain de fonction », il faut tout d’abord isoler le « virus » ce que personne n’a jamais réussi à faire. Je ne comprends donc pas l’attitude de Neville Hodgkinson.

Cet article néanmoins très intéressant comporte donc des affirmations de l’auteur avec lesquelles je ne suis pas du tout d’accord et que j’ai coloriées en rouge [surlignés en jaune]. J’ai rajouté également ça et là quelques remarques personnelles.

Tant que l’hypothèse virale subsistera, l’Humanité sera toujours à la merci des « virologues » qui décriront les risques terribles qu’ils auront imaginés et ils dicteront aux responsables politiques les mesures exceptionnelles auxquelles l’Humanité devra se soumettre pour être « sauvée ». Je suis sûr que le camp d’en face ne s’attendait pas à un tel succès avec le Covid-19, mais surfant sur ce succès, il cherche à enfoncer le clou le plus vite possible. Les prochaines années (ou mois) seront sans doute décisifs.

À nous de nous mobiliser en attaquant cette hypothèse virale qui ne repose sur aucune science digne de ce nom (petit rappel : Christine Massey, une militante canadienne, a demandé à des centaines d’organismes de santé publique de lui fournir une étude montrant l’isolation — ou purification — du virus SARS-CoV-2 ou de tout autre virus — et tous ces organismes, dont le CDC américain, ont répondu qu’ils ne possédaient pas une telle étude). Et pour ce faire (nous mobiliser et convaincre autour de nous), il nous faut « travailler » le sujet en prenant le temps de lire l’article de la pièce jointe.

Jean Bitterlin

[Voir :
Commentaires sur le VIH de Montagnier
et Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki]


Par Neville Hodgkinson 3 juillet 2023

Les lecteurs de TCW connaissent les reportages critiques de Neville Hodgkinson sur la « crise Covid » depuis décembre 2020, notamment ses alertes éclairées, fondées sur des données scientifiques, au sujet du déploiement massif des « vaccins », si absents de la couverture médiatique générale. Ce qu’ils savent peut-être moins, c’est la tempête internationale que cet ancien correspondant médical et scientifique du Sunday Times a provoquée dans les années 1990 en rapportant une contestation scientifique de la théorie « VIH » du SIDA, qui préfigure la réponse hostile aux critiques scientifiques de la Covid aujourd’hui. Dans cette série, écrite exclusivement pour TCW, il détaille les résultats qui constituent la substance de son livre récemment mis à jour et élargi sur la controverse, « How HIV/Aids Set the Stage for the Covid Crisis » (Comment le VIH/SIDA a ouvert la voie à la crise de la Covid). Ce livre est disponible ici.

Trois ans après le début de la crise du Covid, nombreux sont ceux qui ont pris conscience des conseils désastreux sur lesquels tant de gouvernements ont agi aveuglément. Fausses prédictions de propagation, propagande alarmiste, enfermements préjudiciables aux jeunes et aux personnes âgées, suppression de traitements bon marché au profit d’un vaccin expérimental dangereux… une grande partie de la « science » s’est révélée être de la fiction, extrêmement profitable pour quelques-uns, mais nuisible pour des milliards de personnes.

Ces échecs ont remis en lumière les affirmations selon lesquelles le syndrome connu sous le nom de VIH/SIDA était — et est toujours — malmené et exploité de la même manière par les mondes de la science médicale, de la santé publique et des grandes sociétés pharmaceutiques. Robert Kennedy Jr documente cela en détail dans son best-seller de 2021 The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, and the Global War on Democracy and Public Health (Le véritable Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique). [NDT Si Robert Kennedy Jr est également dans l’hypothèse virale, son livre mérite néanmoins d’être lu]

Ce que peu de gens savent en revanche, c’est que depuis près de 40 ans, un petit groupe de scientifiques a déconstruit presque tous les aspects de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un virus mortel, sexuellement transmissible, connu sous le nom de VIH. Leur critique va au-delà de la remise en cause du VIH comme cause du SIDA. Ils affirment que l’existence du « VIH » n’a jamais été prouvée. Et si vous n’avez probablement jamais entendu parler de leur travail, c’est parce que, comme les médecins et les scientifiques qui ont contesté les insanités du Covid, ils ont été à chaque fois réduits au silence.

Avec le Covid, la pression pour se conformer a été exercée par le gouvernement qui a fait appel à notre nature supérieure à travers des slogans tels que « Restez à la maison. Protégez le NHS (National Health System). Sauvez des vies » et « Chaque vaccination nous donne de l’espoir ». L’affirmation implicite était que quiconque pensait différemment était soit un idiot, soit un meurtrier.

Comme pour le SIDA, les partisans de la théorie du virus mortel ont cherché à faire passer ceux qui la remettaient en cause pour des personnes sans compassion, irresponsables ou stupides.

Je travaillais comme correspondant médical pour le Sunday Times de Londres dans les années 1980 lorsque le SIDA est soudainement devenu un sujet d’actualité après que des scientifiques du gouvernement américain eurent affirmé avoir identifié un virus précédemment inconnu comme étant la cause d’un mystérieux ensemble de symptômes liés à une immunité gravement affaiblie. Il s’agissait notamment du sarcome de Kaposi, un cancer affectant la peau et les organes internes, d’une candidose grave et d’une pneumonie causée par un champignon incontrôlable. Les symptômes se sont révélés résistants aux traitements et mortels dans bon nombre de cas.

Les premières victimes ont été des groupes d’homosexuels qui défiaient les attitudes homophobes de longue date de la société américaine en adoptant ce qu’on a appelé le mode de vie gay « accéléré ». Ce mode de vie impliquait de multiples partenaires sexuels et une forte consommation de drogues.

La fête était amusante, m’a-t-on dit plus tard, mais elle entraînait une accumulation de microbes pathogènes parmi les participants, de sorte que presque chaque rencontre comportait un risque d’infection. L’utilisation prophylactique d’antibiotiques a permis d’éviter certaines maladies, mais a contribué à une détérioration sous-jacente, et dans certains cas à un effondrement complet du système immunitaire.

La crise a d’abord été mal accueillie par l’administration de droite de Reagan. L’histoire commune des victimes a donné lieu à des descriptions dédaigneuses du SIDA, considéré comme un « fléau gay ». Cependant, à mesure que les chiffres augmentaient, l’indignation et la colère grandissaient. Les personnes concernées avaient souvent déjà beaucoup souffert d’attitudes et de comportements discriminatoires, et leurs efforts pour mettre fin à ce sectarisme par le biais du mouvement Gay Lib semblaient menacés.

C’est dans ce contexte que le chercheur biomédical américain Robert Gallo a obtenu une approbation immédiate lorsqu’il a affirmé, en 1984, avoir identifié un virus mortel, nouveau pour l’Humanité, comme étant la cause du SIDA. La théorie s’est répandue comme une traînée de poudre et, à la fin de l’année 1984, elle était acceptée par pratiquement tout le monde. Le microbe que Gallo disait avoir découvert a été connu sous le nom de virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH.

Elle a mis sur le devant de la scène des virologues, des sociétés pharmaceutiques et des experts en santé publique. L’argent des contribuables, qui a fini par atteindre des centaines de milliards, a été déversé dans la recherche et le traitement du SIDA par l’intermédiaire des instituts nationaux américains de la santé, en particulier l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (le NIAID pour National Institute of Allergy and Infectious Diseases), sous la direction du Dr Anthony Fauci. Des ONG et des groupes d’activistes bien financés ont vu le jour dans le but de contribuer à la lutte contre la maladie [NDT Financés par l’argent du contribuable, mais aussi par l’industrie pharmaceutique].

Les chefs religieux ont adhéré à la théorie parce qu’elle décourageait les gens d’aller coucher de ci-delà. Les hommes politiques l’ont appréciée parce qu’elle mettait en place un nouvel « ennemi intérieur » contre lequel ils pouvaient prétendre offrir une protection par le biais de campagnes publicitaires telles que la campagne britannique SIDA : Ne mourez pas par ignorance » — un précurseur de l’intense propagande qui nous a été infligée avec l’avènement du Covid-19.

Les médias — dont je faisais partie, j’ai honte de le dire — ont vigoureusement promulgué des avertissements selon lesquels le virus mettait en danger toute personne ayant des relations sexuelles. Ça faisait du bien de ne pas se contenter de vendre des journaux, mais de contribuer à donner l’alerte.

Les jeunes, eux, se laissaient moins facilement prendre au jeu. James Delingpole s’est souvenu que la campagne publicitaire avait freiné sa vie sexuelle, même si, après le choc initial, il lui est apparu de plus en plus clairement que le gouvernement avait exagéré la situation.

En fait, comme l’ont souligné le regretté chimiste Kary Mullis, lauréat du prix Nobel, et d’autres scientifiques, il n’y a jamais eu de preuves scientifiques démontrant la validité de l’idée d’un « nouveau virus mortel ». C’est toujours le cas aujourd’hui, bien que des centaines de milliers d’articles aient été publiés au fil des ans sur la base du système de croyances du VIH.

Henry Bauer, professeur d’études scientifiques à la retraite, qui s’est appuyé sur de nombreuses sources pour documenter « L’argumentaire contre le VIH », déclare :

« Toute personne disposée à examiner les données réelles (…) peut trouver une quantité énorme de preuves que le diagnostic du VIH comme cause du SIDA est tout simplement erroné. »

L’un des résultats durables de cette théorie est qu’en « démocratisant » le SIDA, avec le message que la maladie ne fait pas de discrimination et que tout le monde est donc exposé au risque, elle a empêché les revers redoutés pour le mouvement Gay Lib. Les droits des lesbiennes et des homosexuels ont été fermement établis dans la société américaine et dans d’autres parties du Monde.

À bien d’autres égards, cependant, l’hystérie mondiale à laquelle la théorie a donné lieu a eu des conséquences désastreuses, dont certaines se poursuivent encore aujourd’hui.

Un médicament qui avait échoué contre le cancer, appelé AZT, sorti des étagères par les chercheurs du gouvernement américain en raison d’un effet anti-VIH apparent, a tué et blessé des milliers de personnes. Il a été administré à fortes doses non seulement aux personnes atteintes du SIDA, mais aussi aux homosexuels, aux hémophiles et à d’autres personnes supposées infectées par le VIH, rapportant des centaines de millions de livres sterling à la société pharmaceutique américaine Burroughs Wellcome et à sa société mère britannique, la Wellcome Foundation (rachetée par la suite par Glaxo). Les institutions gouvernementales américaines et britanniques l’ont vigoureusement promu comme « l’étalon-or » du traitement du SIDA. Les médecins qui s’écartaient publiquement de la ligne de conduite étaient chassés de la profession.

Bien que les dernières générations de médicaments puissent réellement aider à soutenir un système immunitaire défaillant, 40 ans de recherche n’ont pas permis de mettre au point ni un vaccin ni un remède contre la prétendue infection par le VIH. Pris sur de longues périodes, les médicaments eux-mêmes peuvent être mortels, contribuant de manière significative aux quelques 800 décès annuels signalés chez les « personnes vivant avec le VIH » au Royaume-Uni.

Cependant, le mal le plus répandu et le plus durable a été causé à d’innombrables personnes dans le Monde, en particulier en Afrique et d’origine africaine, terrorisées par la fausse croyance qu’elles sont victimes d’un virus sexuellement transmissible que seule la médecine occidentale a les moyens de tenir en échec. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que plus de 80 millions de personnes ont été infectées et qu’environ 40 millions sont mortes du VIH. L’OMS estime que les trois cinquièmes des nouvelles infections par le VIH se produisent dans la région africaine. Les Afro-Américains sont huit fois plus susceptibles d’être diagnostiqués comme étant infectés par le VIH que la population blanche.

Les contribuables américains, en particulier, ont été accablés par les dépenses considérables liées au maintien d’une industrie qui s’est développée autour du VIH/SIDA. Le gouvernement américain dépense plus de 28 milliards de dollars par an pour la riposte nationale, et les dépenses mondiales entre 2000 et 2015 ont totalisé plus d’un demi-trillion de dollars (562,6 milliards de dollars), selon une étude de l’université de Washington. Pourtant, le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), dans un plaidoyer sans fin pour plus d’argent, affirme que la pandémie continue de prendre une vie chaque minute.

Dans cette série d’articles, je vais décrire le fruit d’années de travail minutieux de la part de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale, qui ont rassemblé des preuves remettant en cause presque tous les aspects de la théorie du « VIH ». L’essentiel de leur argumentation est qu’il n’y a pas d’épidémie de « VIH » et qu’il n’y aura jamais de vaccin ou de remède, parce qu’il n’y a pas de « VIH ».

Si vous avez du mal à le croire, je suis tout à fait d’accord avec vous dans la mesure où il m’a fallu des années pour accepter pleinement les erreurs que j’avais commises lors de mes premiers reportages sur le SIDA. J’ai documenté ce douloureux voyage de découverte dans mon livre « SIDA : La Faillite de la Science Contemporaine » (AIDS: The Failure of Contemporary Science), publié en 1996 par Fourth Estate.

Si vous vous demandez comment il est possible que, pendant 40 ans, les mondes scientifique et médical n’aient pas réussi à corriger la croyance en un virus mythologique, la réponse est plus sociologique que scientifique.

La solidarité avec la souffrance de la communauté homosexuelle a joué un rôle, bien que la bonté authentique, telle que Louise Hay l’a démontrée dans son travail de guérison précoce avec les personnes atteintes du SIDA, ait fortement et efficacement remis en question le point de vue médical selon lequel ces personnes étaient vouées à une mort certaine. Une volonté arrogante, mais mal informée, néocoloniale d’innombrables ONG de « faire le bien » dans les régions les plus pauvres du monde y a également contribué. Mais l’élément le plus puissant et le plus préjudiciable au maintien de la tromperie a probablement été l’argent et l’influence en jeu, les gouvernements s’associant à l’industrie pharmaceutique extrêmement rentable. Les ressources consacrées au VIH/SIDA ont permis de créer des milliers d’emplois, d’acheter une collaboration loyale et d’étouffer toute dissidence.

Des scientifiques très expérimentés qui se sont exprimés contre cette théorie ont été ridiculisés, privés de financement, ont été détruits psychologiquement et accusés de tuer des gens en affaiblissant le message de santé publique.

J’ai moi-même subi cette pression lorsque j’ai commencé à examiner d’autres façons d’aborder le SIDA au début des années 1990, alors que je travaillais comme correspondant scientifique pour le Sunday Times. Joan Shenton, de Meditel, producteur de documentaires primés, mais très critiqués sur la question, m’a alerté sur le fait que plusieurs scientifiques éminents avaient remis en question l’idée que le VIH pouvait causer tous les dommages qu’on lui attribuait.

Andrew Neil, rédacteur en chef du Sunday Times, qui avait publié une série à partir du livre de Michael Fumento de 1990 intitulé The Myth of Heterosexual Aids (Le mythe du SIDA hétérosexuel), a soutenu mes rapports sur la remise en question scientifique de plus en plus profonde de la théorie. Pendant trois ans, les condamnations ont fusé de toutes parts. Plus la critique était profonde, plus les protestations étaient vives.

En 1993, alors que l’industrie du VIH/SIDA continuait à montrer l’Afrique comme la preuve que des millions de personnes pouvaient être infectées, Neil m’a demandé de me rendre sur place pour comprendre ce qui se passait. Pendant six semaines, en parcourant le Kenya, la Zambie, le Zimbabwe et la Tanzanie, il m’est apparu de plus en plus clairement que toute la pandémie n’était qu’une illusion résultant de la reclassification des maladies de la pauvreté en « VIH/SIDA ».

Mes rapports à ce sujet ont apporté trop de preuves à l’establishment scientifique, et Nature — censée être l’une des meilleures revues scientifiques au monde — a déclaré qu’il fallait nous arrêter. Ayant décidé qu’il ne serait pas pratique d’organiser un piquet de grève dans nos bureaux, le magazine a mis en place une campagne de dérision. L’autorité britannique chargée de l’éducation à la santé a créé un prix de journalisme sur le SIDA en mon déshonneur. Ils ont déclaré que c’était pour contrer la couverture dangereusement trompeuse du journal. Il y a eu des incompréhensions et de l’abus de la part des trois principaux partis politiques, ainsi que des responsables scientifiques et médicaux.

Mais de nombreux médecins, professionnels de la santé, homosexuels et spécialistes de l’Afrique ont également remercié le journal pour sa couverture contestatrice. À l’époque, un diagnostic de « VIH » pouvait encore avoir le pouvoir d’un sortilège de sorcier, et les personnes qui avaient été testées positives nous ont écrit pour nous dire que nos reportages étaient comme une bouffée d’air frais.

Andrew Neil ne s’est pas laissé décourager par les fanfaronnades hostiles, tout en insistant sur le fait que le journal était prêt à publier toute preuve allant à l’encontre de l’argumentation dissidente que nous présentions. En 1994, il a quitté le journal pour New York, et je suis parti moi aussi après que son successeur, John Witherow, a fait savoir qu’il ne voulait pas que je poursuive cette ligne de reportage. L’agent littéraire David Godwin était entré en contact avec moi et m’avait suggéré d’écrire un livre sur la controverse, et ceci a pris forme au cours de l’année suivante.

Lorsque Fourth Estate l’a publié en 1996, il est devenu une victime précoce de la « culture de l’effacement ». Le défunt militant homosexuel américain Larry Kramer, d’abord critique acerbe de Fauci, puis son ami et allié, se trouvait au Royaume-Uni au moment de la publication pour prendre la parole lors d’une conférence sur le SIDA. Il a pris un exemplaire lors d’une réunion préalable à la conférence, a déchiré plusieurs pages et a craché dedans, en disant à son auditoire : « Faites de même si vous tombez sur ce livre. Ils cesseront bientôt de le stocker ». L’ouvrage a rapidement disparu de la circulation, avant de figurer en tête d’une liste de « livres à ne pas lire » dans un ouvrage sur ce qui en science est politiquement incorrect.

Les livres que vous n’êtes pas supposés lire :
SIDA : La faillite de la science contemporaine par Neville Hodgkinson ; Londres : The Fourth Estate, 1996
L’invention du virus du SIDA par Peter H. Duesberg ; Washington, DC: Regnery Publishing, 1996
Oncogènes, anaploïdie et SIDA : Un temps et une vie scientifiques de Peter H. Duesberg par Harvey Bialy, Berkeley : North Atlantic Books, 2004 (Tiré du Guide du Politiquement Incorrect en Science par Tom Bethell, Regnery, 2005)

Je le republie aujourd’hui, avec des documents supplémentaires parmi lesquels un résumé des erreurs commises par la science du « VIH », parce que l’histoire est tellement évocatrice des malentendus, des mauvaises manipulations et des mensonges purs et simples qui ont entouré le Covid-19. Comme pour le SIDA, les énormes subventions accordées par Big Pharma et les fondations « philanthropiques » aux chercheurs, aux associations médicales, aux groupes de consommateurs et aux organisations de défense des droits civiques ont alimenté les illusions sur le Covid.

Il y a une différence importante. Au début, j’ai pensé que l’alarmisme suscité par le Covid était aussi mal fondé que celui suscité par le « VIH » et le SIDA. Toutefois, il est rapidement apparu que, contrairement au « VIH », il s’agissait d’un véritable agent pathogène. Un article honteusement étouffé, rédigé par le professeur britannique Angus Dalgleish, en collaboration avec des collègues norvégiens, dont un expert en guerre biologique, a démontré sans l’ombre d’un doute la nature génétiquement modifiée du SRAS-CoV-2 (voir ici et ici)..

[Sur le prétendu virus modifié, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Les mesures de panique prises pour tenter de dissimuler l’origine du laboratoire confirment ce point de vue. Ces mesures ont été prises par les Chinois, dont le laboratoire de Wuhan a très certainement laissé échapper le virus, et par Fauci, dont le NIAID avait partiellement financé les travaux. Sir Jeremy Farrar, alors directeur du Wellcome Trust au Royaume-Uni et aujourd’hui directeur scientifique de l’OMS, a également joué un rôle de premier plan dans la dissimulation.

Nombreux sont ceux qui sont aujourd’hui conscients des conséquences sociales, économiques et sanitaires néfastes de l’hystérie Covid dans laquelle Fauci et d’autres nous ont entraînés. Des milliards de personnes ont docilement accepté et même salué des mesures de confinement sans précédent et d’autres mesures alarmistes, ainsi que l’administration massive de produits génétiques à base d’ARNm. TCW Defending Freedom a été l’une des rares voix à critiquer constamment la mauvaise gestion du Covid au cours des trois dernières années, malgré les efforts de haut niveau et de grande envergure visant à réduire le site au silence et faire en sorte qu’il ne soit plus financé.

Nettement moins bien comprise est la façon dont le SIDA a fait l’objet d’une mauvaise gestion similaire il y a 40 ans, avec des conséquences néfastes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui.

L’implacable censure d’un génie isolé

Quand une idée est adoptée avec ferveur par la plupart des médecins, des scientifiques et des hommes politiques du monde entier et soutenue par des millions de personnes, c’est un défi de taille de la remettre en question. C’est ce qu’a vécu la biophysicienne Eleni Papadopulos-Eleopulos qui, il y a 40 ans, a élaboré une théorie détaillée sur le SIDA qui contredit la croyance généralement admise selon laquelle un virus mortel, le VIH, en est la cause. Des décennies de censure et de rejet incessants ont précédé sa mort d’une insuffisance cardiaque en mars 2022, à l’âge de 85 ans.

Son histoire a des implications importantes et troublantes pour notre compréhension de ce qui s’est passé avec la crise du Covid.

Née en Macédoine grecque, elle a fait partie, avec son frère Dmitris, d’une diaspora d’enfants envoyés en Europe de l’Est pour échapper à la guerre civile grecque de 1946-49. Elle a été bien soignée et a obtenu une maîtrise en physique nucléaire à l’université de Bucarest, en Roumanie.

En 1965, à l’âge de 29 ans, elle a retrouvé sa famille à Perth, en Australie occidentale, où ils avaient émigré. Elle apprend l’anglais et rejoint le personnel du service de physique médicale de l’Hôpital Royal de Perth, où elle restera en poste durant plus d’un demi-siècle.

En septembre 1976, elle a épousé Kosta Eleopulos, lui aussi un enfant envoyé en Roumanie, qui a fini par trouver le chemin de l’Australie. Elle s’est reproché la mort de ce dernier, survenue cinq ans plus tard, des suites d’un cancer de l’estomac, estimant qu’elle aurait dû être en mesure de le sauver grâce aux connaissances qu’elle avait acquises.

Son travail consistait à rechercher et à améliorer les traitements de radiothérapie pour les patients atteints de cancer. Ce travail l’a amenée à examiner en profondeur certains principes fondamentaux de la biologie, en particulier la manière dont les cellules du corps maintiennent une fonction saine et les mécanismes impliqués lorsque leur activité et leur croissance deviennent désordonnées.

En 1982, le très prestigieux Journal of Theoretical Biology a publié un article de 21 pages dans lequel elle explorait la manière dont l’oxydation provoque l’activation des cellules et la dépense d’énergie, tandis que le processus inverse, connu sous le nom de réduction, permet à la cellule d’absorber et d’emmagasiner de l’énergie. Ces processus sont cycliques et contrôlés par un échange périodique de charge électrique entre deux protéines, l’actine et la myosine.

Les modifications des facteurs régulant ces cycles au-delà du point où les mécanismes de sécurité homéostatiques sont rompus peuvent entraîner toute une série de troubles, y compris le cancer.

Lorsque le SIDA a été signalé pour la première fois en 1981, « il n’a pas été trop difficile de comprendre que les mécanismes oxydatifs avaient le pouvoir d’expliquer une grande partie du SIDA et peut-être même le “VIH” lui-même » explique Valendar Turner, médecin urgentiste au Royal Perth, qui fait partie d’un petit groupe de médecins et de scientifiques qui ont essayé de faire connaître les travaux de Papadopulos à un plus grand nombre.

Pour expliquer les groupes apparemment disparates de personnes exposées au risque de SIDA, sa théorie mettait en cause une série de toxines, toutes connues pour être de puissants oxydants. Il s’agit notamment des drogues injectées et ingérées, des nitrites inhalés pour améliorer la sexualité, des infections répétées et de nombreux agents utilisés pour les traiter ; des agents de coagulation administrés aux hémophiles, qui, dans les premiers temps du SIDA, étaient fabriqués à partir d’extraits concentrés de sang provenant de milliers de donneurs, et du sperme déposé par voie anale. Dans le rectum, le sperme est séparé des vaisseaux sanguins et du système lymphatique par une seule couche de cellules facilement pénétrable, alors que le vagin est recouvert d’une épaisse couche protectrice.

Dans cette théorie multifactorielle du SIDA, les différents facteurs contributifs ont été unifiés par leur capacité commune à soumettre les tissus de l’organisme à un assaut oxydatif chronique et progressivement destructeur. Ce phénomène affecte toutes les cellules de l’organisme, et pas seulement les cellules immunitaires, les endommageant au point de les rendre sensibles aux infections microbiennes et aux cancers qui sont à la base des maladies du SIDA.

Eleni Papadopulos a également décrit comment ce processus donnait lieu à des phénomènes biochimiques qui, selon elle, avaient été interprétés à tort comme signifiant la présence d’un nouveau virus.

C’était une scientifique extrêmement dévouée qui a élaboré un énorme corpus de travaux dans ce sens, citant des milliers d’études dans les domaines de la virologie, de l’immunologie et de l’épidémiologie à l’appui de son argumentation. Pourtant, sur les six articles qu’elle a rédigés dans cette optique au cours des années 1980, un seul a été publié, et encore, seulement après une longue correspondance pour contrer les critiques des arbitres.

L’article intitulé « Reappraisal of Aids—is the Oxidation Induced by the Risk Factors the Primary Cause? » (Réévaluation du SIDA — l’oxydation induite par les facteurs de risque est-elle la cause principale ?) a été rédigé pour l’essentiel en 1985 et rejeté à deux reprises par Nature en 1986. Il a finalement été publié en 1988 dans la revue Medical Hypotheses qui, bien qu’étant une publication scientifique sérieuse, n’a pas le même poids que les revues grand public.

Une percée semblait imminente lorsqu’en 2010, Medical Hypotheses a accepté deux autres articles. L’un d’eux examinait les preuves que le SIDA n’est pas une MST — une infection sexuellement transmissible — bien qu’il puisse être contracté sexuellement par le biais des mécanismes décrits ci-dessus. L’autre s’interrogeait sur l’existence même du VIH. Les deux articles, dont chaque affirmation était étayée par des références détaillées, ont été publiés.

Un silence prolongé a suivi, au terme duquel le professeur Bruce Charlton, rédacteur en chef de la revue, a expliqué que le propriétaire de la revue, Elsevier, un géant de l’édition basé aux Pays-Bas et spécialisé dans les contenus scientifiques et médicaux avait « intercepté » les articles. Lorsqu’il a insisté pour qu’ils restent sous presse, il a été licencié. Son successeur les a retirés tous les deux.

L’un des objectifs de cette série est d’appeler la communauté scientifique mondiale à réexaminer la théorie du VIH, non seulement en raison des dommages qu’elle cause selon moi, mais aussi en raison des indices qu’elle nous donne sur la manière dont la pandémie de Covid a été si mal gérée et sur les raisons pour lesquelles elle l’a été. Dans les deux cas, la désinformation par des agences puissantes a joué un rôle important. Cela a privé le public et la plupart des médias de la capacité de juger correctement les situations.

Dans le cas du Covid, une fois que l’on s’est rendu compte que le SARS-CoV-2 était en liberté, des efforts organisés ont été déployés pour dissimuler l’origine du virus, le laboratoire. Si la vérité était connue, les fonds futurs seraient menacés. Le prestige de la science biomédicale elle-même était en jeu.

Les agences de financement et les revues telles que Science, Nature et The Lancet, qui dépendent fortement des publicités liées à la recherche biomédicale, ont pesé de tout leur poids pour nous persuader que le virus avait une origine naturelle. Toute personne suggérant le contraire était qualifiée de « théoricien du complot ». Dans le même temps, les craintes exagérées concernant les risques encourus par ceux qui étaient « au courant » de la nature du virus génétiquement modifié ont conduit à la trahison de principes établis de longue date en matière de gestion des pandémies et de sécurité des vaccins.

Anthony Fauci, qui a démissionné fin 2022 de son poste de directeur de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) du gouvernement américain, a joué un rôle central dans cette dissimulation au début de l’année 2020 et dans la campagne de vaccination de masse qui s’en est suivie. Il a fait preuve d’une certitude effrayante quant à ses capacités de dirigeant (attribuée par certains à son éducation jésuite), déclarant dans une interview en 2021 : « Les attaques contre moi, très franchement, sont des attaques contre la science ». Il a qualifié de « ridicule » la déclaration de Great Barrington, signée par 60 000 médecins et scientifiques, qui s’oppose aux confinements et qui demande que la protection soit concentrée sur les personnes les plus vulnérables. Il l’a comparée au « négationnisme du SIDA », une insulte longtemps utilisée par l’industrie du SIDA pour étouffer toute remise en question de la théorie du VIH.

Les États-Unis se sont retrouvés avec l’un des taux de mortalité Covid les plus élevés au Monde.

L’argent joue un rôle important dans le maintien des illusions. Les laboratoires pharmaceutiques qui ont remporté la course aux vaccins à ARNm ont gagné un jackpot de 100 milliards de dollars. Des sommes considérables ont été dépensées en publicité et en subventions pour les groupes scientifiques, médicaux, de consommateurs et de défense des droits civiques qui ont contribué à la promotion du vaccin. De telles largesses faussent facilement le jugement. Les bénéficiaires n’hésitent pas à fermer les yeux sur les arguments qui pourraient mettre en péril le flux d’argent.

La plupart des médias grand public ont suivi l’obscurantisme et les nombreuses politiques préjudiciables qui en ont découlé, notamment les fausses prédictions de propagation, les confinements prolongés, la négligence des protocoles de traitement et un vaccin expérimental et mal testé, présenté dans le monde entier comme étant sûr et efficace, dans l’espoir d’obtenir une certaine forme de rédemption pour la science. Selon une récente réanalyse des données d’essais publiée dans la revue Cell, les vaccins à ARNm n’ont eu aucun effet sur la mortalité toutes causes confondues.

Fauci avait fait de même pour le SIDA. Lorsque le syndrome a été reconnu pour la première fois, il venait d’être nommé à la tête du NIAID. Il a soutenu à fond la théorie du « virus mortel » du SIDA, déclarant au New York Times en 1987, trois ans seulement après la prétendue découverte du VIH, que les preuves qu’il est à l’origine du SIDA « sont si accablantes qu’elles ne méritent presque plus d’être discutées ». Comme pour Covid, les voix discordantes n’étaient pas tolérées.

Pourtant, dès le départ, la théorie du virus était imprégnée de mauvaise science. L’indifférence à l’égard des premières victimes du SIDA en raison de leur mode de vie urbain homosexuel « de rencontres rapides » a fait place à une recherche urgente d’une explication moins discriminatoire du syndrome, et l’une des premières propositions était qu’il se pouvait qu’un virus soit impliqué. Le chercheur du gouvernement américain Robert Gallo, dans ce qu’il a appelé sa phase « passionnée », était déterminé à ce que, si c’était le cas, son équipe soit la première à l’identifier.

Lorsque le scientifique français Luc Montagnier a timidement suggéré que le matériel génétique qu’il avait prélevé dans les ganglions lymphatiques de patients atteints du SIDA pouvait signifier la présence d’un virus, les experts britanniques et américains, dont Gallo, ont rejeté l’idée. Mais après avoir trouvé un moyen d’amplifier le matériel que lui avait envoyé Montagnier, Gallo a annoncé, lors d’une conférence de presse soutenue par le gouvernement, que la cause « probable » du SIDA avait été trouvée. Un test sanguin pour ce qui allait bientôt s’appeler le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) était en préparation et un vaccin serait disponible d’ici deux ans. Gallo n’a pas reconnu qu’il avait travaillé avec du matériel qui lui avait été envoyé par Montagnier.

Des décennies plus tard, la recherche d’un vaccin se poursuit, les Africains étant généralement les principaux sujets d’expérimentation. Plus de 250 essais ont échoué, coûtant des milliards de dollars.

Comme nous le verrons, le test « VIH » lancé à la hâte sur la base des travaux de Gallo n’a pas démontré la présence d’un virus spécifique. Il avait de la valeur en tant que test de dépistage général pour la sécurité du sang, mais n’a jamais été validé à des fins de diagnostic. Néanmoins, il a été approuvé pour une utilisation plus large lors d’une réunion de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève en avril 1986, après que les régulateurs eurent été informés qu’il n’était « tout simplement pas pratique » d’arrêter cela.

Avec l’idée qui se répandait selon laquelle toutes les personnes sexuellement actives étaient à risque, les kits de test sont devenus des revenus juteux et une querelle internationale a éclaté pour savoir à qui revenait le mérite. Finalement, un accord de partage des bénéfices a été négocié par les gouvernements français et américain, mais entre-temps, ce conflit très médiatisé a contribué à consolider la théorie dans l’esprit de la plupart des gens. L’idée que Montagnier et Gallo se soient trompés en associant un résultat de test « séropositif » à un risque de SIDA est devenue aussi impensable qu’une hérésie religieuse.

Il y a eu un opposant de premier plan, qui a connu le même sort que les scientifiques remettant en question les orthodoxies du Covid. En 1987, le professeur Peter Duesberg, biologiste moléculaire américain, expert mondial des rétrovirus, dont le VIH était censé faire partie, a publié un long article savant dans la revue Cancer Research, soutenant que le VIH était un passager inoffensif parmi les nombreuses infections contractées par les patients atteints du SIDA et par les personnes exposées au risque de SIDA. Tout ce qu’il savait sur les rétrovirus lui disait qu’il ne pouvait pas s’agir de la cause d’une maladie aussi dévastatrice telle que le SIDA.

L’inquiétude qu’elle a suscitée a été révélée dans une note interne concernant le document, envoyée par le bureau du Secrétaire à la Santé et aux Services Sociaux à des destinataires parmi lesquels le Chirurgien Général et la Maison-Blanche. Intitulée ALERTE AUX MÉDIAS, cette note mettait en garde :

« Il est évident que cela risque de soulever de nombreuses controverses (Si ce n’est pas le virus, comment savoir si l’approvisionnement en sang est sûr ? Comment savons-nous quoi que ce soit sur la transmission ? Comment avez-vous pu tous être aussi stupides et pourquoi devrions-nous encore vous croire ?) et nous devons être prêts à y répondre. »

Le rédacteur en chef de la revue [NDT De la revue Cancer Research] s’était étonné de n’avoir reçu aucune lettre en réponse, bien que Duesberg avait appris en privé de plusieurs collègues qu’ils avaient été ébranlés par son analyse.

Comme une personne cachant un coupable secret, le monde scientifique refusait d’admettre publiquement qu’une erreur aussi énorme ait pu être commise. Nous assistons aujourd’hui à un état de déni similaire concernant les décès et les blessures causés par les vaccins Covid.

Le 17 novembre 1988, feu John Maddox, alors rédacteur en chef de Nature, qui avait rejeté de nombreuses propositions de Duesberg sur le VIH et le SIDA, lui a écrit :

« Je suis heureux que vous déduisiez correctement de ma lettre que je suis favorable à bien des égards à ce que vous dites. Je ne vous ai cependant pas demandé de réviser le manuscrit. Le danger, me semble-t-il, est que le différend qui vous oppose à ce que vous appelez la communauté VIH induise le public en erreur et l’angoisse de la manière suivante. Vous soulignez un certain nombre de points sur lesquels l’hypothèse du VIH peut être déficiente. Il serait téméraire de dire que vous avez tort, mais… si nous publiions votre article, nous demanderions aux gens de croire que ce qui a été dit jusqu’à présent sur la cause du SIDA est un tissu de mensonges. »

Eh bien… oui ! Mais la correction des erreurs n’est-elle pas censée être la grande force de la science ?

Duesberg, qui était auparavant une étoile brillante dans le monde de la virologie et avait reçu une bourse de 350 000 dollars de l’Institut National de la Santé (en anglais National Institutes of Health ou NHI) en tant que « chercheur exceptionnel », est devenu persona non grata au sein de la communauté scientifique mainstream [NDT Dominante]. Ses demandes ultérieures de subventions de recherche ont été rejetées. Il a été conseillé aux étudiants de troisième cycle de se tenir à l’écart de lui. Fauci et d’autres ont refusé d’assister à des conférences ou à des débats radiodiffusés s’il devait y participer. La publication d’articles devint difficile. Son université ne pouvait pas le renvoyer, mais alors que d’autres membres de la faculté s’occupaient de questions importantes telles que les politiques d’enseignement et les invitations de conférenciers, on lui a donné la prise en charge du comité du pique-nique annuel.

En revanche, aujourd’hui, Gallo est en tête de la liste de scientifiques des National Institutes of Health qui se sont partagés entre 2010 et 2020 des royalties estimées à 350 millions de dollars, selon un récent rapport d’Open the Books, un organisme de surveillance gouvernemental à but non lucratif.

L’incompréhension et l’intolérance à l’égard de toute critique du « VIH » se sont poursuivies au fil des décennies. En 2000, lorsque le président sud-africain Mbeki a créé un groupe d’experts chargé d’étudier la science du SIDA, il a fait l’objet d’une campagne internationale de moquerie visant à le faire tomber.

Lorsque Celia Farber, une brillante journaliste américaine couvrant la controverse depuis le milieu des années 1980, a écrit en 2006 un article important sur le sujet pour Harper’s, la Columbia Journalism Review l’a condamnée pour avoir épousé une « théorie farfelue », « largement réfutée depuis des années ».

Lorsque la revue Frontiers in Public Health a publié en 2014 un article évalué par des pairs, rédigé par le Dr Patricia Goodson, professeur d’éducation à la santé très respecté, intitulé « Questioning the HIV/Aids hypothesis: 30 years of dissent » (Remise en question de l’hypothèse du VIH/SIDA : 30 ans de dissidence) des protestations ont immédiatement été émises. L’article a été maintenu, mais accompagné de plusieurs commentaires critiques invités « pour s’assurer que tous les lecteurs comprennent que le lien de causalité entre le VIH et le SIDA ne peut être remis en question ».

Cinq ans plus tard, après la nomination d’un nouveau rédacteur en chef, le Dr Paolo Vineis de l’Imperial College de Londres, l’article a été rétracté. Ce n’était pas à cause d’erreurs, mais parce qu’il touchait trop de monde. Il avait été consulté plus de 91 800 fois, alors que les commentaires avaient été consultés moins de 19 000 fois. En annonçant la rétractation, la rédaction de Frontiers a déclaré qu’il avait été décidé que l’article « présentait un risque pour la santé publique en donnant de la crédibilité à des affirmations réfutées qui mettent en doute la causalité du SIDA par le VIH ».

Les affirmations [de Célia Farber, NDT] n’ont pas été réfutées : elles ont été supprimées. Les dirigeants du monde scientifique ont obstinément refusé d’en discuter, tout comme ils refusent aujourd’hui d’affronter les preuves des dommages considérables causés par les injections Covid d’ARNm.

Dans les deux cas, avec une sensibilité aussi extrême à toute critique, la question se pose : Qu’essaient-ils de cacher ?

J’ai dédié l’ouvrage How HIV/Aids Set the Stage for the Covid Crisis (Comment le VIH/SIDA a ouvert la voie à la crise Covid) à Eleni Papadopulos-Eleopulos dans l’espoir que ses efforts n’auront pas été vains et qu’enfin son travail et son génie recevront l’attention et la reconnaissance qu’ils méritent.

Où les pionniers du « VIH » se sont trompés pour la première fois

Lorsque le Covid a été perçu pour la première fois comme une menace pour la santé publique en 2020, de nombreux gouvernements ont rejeté les conseils selon lesquels la protection devait se concentrer sur les personnes les plus exposées. Ils ont mis en péril la santé et la vie de millions de personnes en procédant à des confinements répétés et en lançant de manière inconsidérée des injections expérimentales d’ARNm. Dans la panique qui a entouré l’arrivée du SARS-CoV-2 génétiquement modifié, des décès inutiles sont survenus en raison d’une ventilation forcée inappropriée, du non-recours à des traitements antibiotiques des infections bactériennes associées et à l’interdiction de thérapies médicales efficaces telles que l’ivermectine. [NDT L’Ivermectine est un « médicament » censé, d’après l’étude ci-dessus, agir contre le « virus » SARS-CoV-2, « virus » qui n’a jamais été isolé et donc dont on ne peut prouver l’existence].

[Note de Joseph :
L’Ivermectine agit contre les parasites, et il se trouve que l’arme bactériologique SRAS-CoV-2 n’est pas virale, mais nanotechnologique à base de graphène (et d’éventuelles séquences génétiques prélevées sur des exosomes, peut-être dans l’espoir d’en faire un composant biocompatible) et est alors assimilée par l’organisme à un parasite microscopique dont elle cherche à se débarrasser selon les modes naturels d’expulsion : voies respiratoires (provoquant rhumes, toux, maux de gorge, et éventuellement pneumonie et fièvre lorsque les éléments à expulser sont trop nombreux) ; intestins (diarrhées) ; peau (boutons, démangeaisons)… Ces armes biotechnologiques assimilées à des parasites par l’organisme ont pu être diffusées par différents médiums : chemtrails, écouvillons de tests PCR, aliments transformés, eaux contaminées, masques graphénisés, et bien sûr vaccins.
Voir notamment :
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

La prise de conscience de l’orgueil scientifique qui a donné naissance au Covid, ainsi que de la corruption et des abus de pouvoir qui ont transformé la fuite du virus en une méga-crise, s’est largement répandue. Internet a permis aux critiques de diffuser des données qui vont à l’encontre des récits officiels, malgré les tentatives persistantes de censure de ce qu’on appelle la « désinformation ».

Beaucoup moins de gens savent qu’une folie médicale similaire a vu le jour il y a près de 40 ans, avant qu’Internet n’existe.

À l’époque du SIDA, un nouveau virus mortel, sexuellement transmissible, connu sous le nom de VIH, nous mettait tous en danger. « Le SIDA ne fait pas de discrimination », nous a-t-on alors dit. Un prospectus, annoncé par une publicité télévisée mettant en scène une pierre tombale géante, a été distribué dans tous les foyers britanniques.

Il a fallu attendre près d’un quart de siècle pour qu’un haut responsable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) admette (en 2008) qu’en dehors de l’Afrique subsaharienne, il n’y aurait pas de pandémie hétérosexuelle mondiale.

Malgré cet aveu, l’industrie du VIH continue de prospérer. Elle s’est révélée être une manne inépuisable pour les sociétés pharmaceutiques, les groupes d’intérêt et la communauté de la recherche médicale. Au moins 100 revues sont consacrées à la médecine du VIH/SIDA, parmi lesquelles le Lancet VIH, et des dizaines de grandes conférences sont organisées chaque année. SIDA 2024, la 25e conférence internationale sur le SIDA se tiendra à Munich en juillet prochain et devrait rassembler quelques 18 000 participants du monde entier.

L’orchestre continue à jouer, mais n’a pas laissé de temps ou d’espace pour reconnaître ou examiner les décennies de travail minutieux d’un petit groupe de scientifiques dévoués qui maintiennent que le « VIH » est une entité mythique.

Comme nous l’avons ci-dessus, le groupe était dirigé par Eleni Papadopulos-Eleopulos, biophysicienne basée à l’Hôpital Royal de Perth, en Australie occidentale, qui a analysé de manière critique tous les aspects de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un virus mortel. Elle a subi d’innombrables rebuffades et abus de la part de la communauté scientifique dominante avant sa mort en mars 2022.

En 2017, le groupe a publié sur son site web un document de 80 pages très bien référencé, dans lequel il explique que, malgré des milliers d’affirmations contraires, il n’existe toujours pas de preuve qu’un tel virus ait été isolé dans les tissus de patients atteints du SIDA. [NDT Il est dommage que l’auteur ne se soit pas penché sur la non-isolation du « virus » SARS-CoV-2]

Ils affirment qu’étant donné que les véritables causes du SIDA ne sont pas traitées de manière adéquate, des millions de personnes dans le Monde, et en particulier dans les pays pauvres, sont accablées d’un faux diagnostic d’infection par le « VIH ». Beaucoup de ceux qui ont été testés séropositifs, et même de ceux dont on pense qu’ils risquent de l’être, se voient conseillés de prendre des médicaments dont les prétendus bienfaits s’accompagnent de graves toxicités. En Afrique, alors que des millions de personnes souffrent de malnutrition, des ressources limitées sont détournées pour lutter contre une épidémie illusoire de « VIH ».

Le groupe de Perth soutient que la véritable cause du SIDA, commune aux différents groupes exposés au syndrome, est la rupture prolongée d’un processus chimique homéostatique (appelé oxydoréduction) qui permet aux cellules de notre corps d’équilibrer la dépense énergétique et la reconstitution de l’énergie. Les substances oxydantes assurent le premier équilibre, et les antioxydants le second. Lorsque les cellules sont trop oxydées, ce « stress oxydatif » épuise le potentiel énergétique et peut endommager les structures cellulaires. La théorie affirme que le SIDA repose sur ce mécanisme et que la théorie du virus était discutable dès le départ, car on savait déjà que la suroxydation entraînait l’apparition des infections « opportunistes » observées dans le SIDA. Elle soutient que le SIDA peut être prévenu et traité à la fois en réduisant l’exposition aux oxydants et par une augmentation de l’exposition aux antioxydants.

Les différents groupes de patients exposés au risque de SIDA avaient en commun de puissants stimuli oxydants dans leur vie. Parmi lesquels notamment des drogues récréatives injectées et ingérées, des inhalateurs de nitrites utilisés pour améliorer la sexualité, des infections répétées et de nombreux médicaments utilisés pour les traiter ; des agents de coagulation sanguine administrés aux hémophiles, fabriqués auparavant à partir du sang de milliers de donneurs ; et du sperme provenant de relations sexuelles anales non protégées.

Les antioxydants comprennent les vitamines A, C et E et sont naturellement présents dans de nombreux types de légumes, de fruits et de céréales. L’Afrique du Sud a vécu une tragédie lorsque le président Thabo Mbeki a été tourné en dérision pour avoir suggéré, il y a plus de 20 ans, qu’il pourrait y avoir des solutions alimentaires aux déficiences immunitaires largement répandues sur le continent.

Selon les scientifiques de Perth, la théorie du VIH trouve son origine dans l’atmosphère fébrile de peur et d’anxiété qui s’est installée dans les premières années du SIDA, lorsque des signaux provenant de cellules désordonnées ont été interprétés à tort comme la preuve de l’existence d’un nouveau virus. Un test non validé a conduit à la croyance erronée que des millions de personnes étaient infectées. Une fois l’alerte mondiale donnée, il est devenu presque impossible que des opinions contraires soient entendues.

Le groupe a envoyé par courrier électronique sa déconstruction du « VIH » en 2017, fruit de quelques 40 années de travail, à sept revues scientifiques et médicales de premier plan. Ils ont proposé de préparer une version concise si la critique était jugée « digne d’être portée à l’attention de la communauté scientifique ». Trois de ces revues n’ont pas répondu, malgré des demandes répétées. Aucune n’a donné suite à l’offre.

J’ai moi-même rendu compte de certains aspects du travail du groupe dans les années 1990, alors que j’étais correspondant scientifique du Sunday Times de Londres, puis dans le The Business et le The European.

Ces dernières années, j’ai tenté à plusieurs reprises d’attirer l’attention des scientifiques de premier plan sur leur magnum opus [NDT Œuvre la plus renommée, la plus marquante]. Pour le rendre plus accessible, j’ai rédigé un résumé des arguments, qui se trouve maintenant sur le site web du groupe de Perth. Ce résumé identifie six piliers clés du paradigme du VIH/SIDA qui, selon leur analyse, impliquent tous une mauvaise interprétation de ce qui se passe réellement sur le plan biologique.

À la suggestion d’un ancien président de la Royal Society, l’académie nationale des sciences du Royaume-Uni, j’ai écrit à trois biologistes chevronnés pour leur demander comment la théorie du groupe pouvait au moins être examinée. Aucun n’a répondu.

Récemment, deux experts en la matière que je respecte beaucoup ont eu la courtoisie de me répondre. L’un d’eux a regretté d’être trop occupé pour entamer une discussion. L’autre, un pionnier britannique de la recherche d’un vaccin contre le VIH, m’a assuré qu’il avait travaillé avec du virus concentré. Lorsque je lui ai demandé une référence prouvant que son concentré était du VIH, les publications auxquelles il m’a renvoyé étaient loin de le faire.

Une partie du problème réside dans la nature même des rétrovirus, la famille de microbes à laquelle le VIH est censé appartenir. Lorsque les scientifiques ont élaboré la théorie du VIH, ils n’ont pas réalisé que le génome humain est rempli d’éléments génétiques mobiles, appelés rétrotransposons, qui s’amplifient en étant d’abord transcrits de l’ADN à l’ARN, puis retranscrits à l’ADN. La deuxième partie de ce processus nécessite une enzyme appelée transcriptase inverse [NDT En anglais RT pour reverse transcriptase], qui joue un rôle important dans l’expression des gènes.

La détection de la RT a été interprétée à tort par les pionniers du VIH comme signifiant la présence d’un rétrovirus.

Dans un article du Scientific American de 1988 décrivant l’histoire de la prétendue découverte du VIH, Robert Gallo et feu Luc Montagnier, les deux scientifiques les plus identifiés à la théorie, ont écrit :

« Le spécimen (tissu provenant du ganglion lymphatique gonflé d’un homosexuel exposé au risque de SIDA) a été haché, mis en culture tissulaire et analysé pour la transcriptase inverse. Après deux semaines de culture, l’activité de la transcriptase inverse a été détectée dans le milieu de culture. Un rétrovirus était présent ».

La croyance erronée selon laquelle l’activité des RT « est vraiment spécifique aux rétrovirus », comme le soutenait encore Montagnier plusieurs années plus tard, était au cœur de la thèse selon laquelle il avait été le premier à découvrir le VIH, une découverte pour laquelle lui et sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi ont reçu le prix Nobel en 2008. Pourtant, on sait aujourd’hui qu’au moins deux cinquièmes du génome humain sont constitués de rétrotransposons. La transcriptase inverse est omniprésente dans les cellules.

Le groupe de Perth déclare :

Nous souhaitons qu’il soit entendu que l’affirmation selon laquelle « le SIDA est causé par le VIH-1 ou le VIH-2 est claire, exhaustive et sans ambiguïté, et qu’elle répond aux normes scientifiques les plus élevées » ne peut être étayée.

Aujourd’hui encore, malgré des milliers d’affirmations contraires, le groupe affirme qu’il n’existe aucune preuve que le « VIH » ait été isolé dans les tissus de patients atteints du SIDA.

Serait-ce la raison pour laquelle les protagonistes du VIH/SIDA deviennent abusifs en réponse à la remise en cause de leurs croyances, et comment les illusions ont pu être maintenues si longtemps ? On peut construire des châteaux en l’air à l’infini sur une idée fondamentalement erronée.

Les particules manquantes

J’ai expliqué ci-dessus la détection d’une enzyme appelée transcriptase inverse (RT), dont on pensait auparavant qu’elle prouvait la présence d’un rétrovirus, mais dont on a ensuite découvert qu’elle était abondante dans les cellules, a été à l’origine de la théorie selon laquelle le VIH est à l’origine du SIDA. Il s’agit de l’une des principales conclusions d’une déconstruction de 80 pages de l’ensemble du concept de « VIH » publiée en juillet 2017 par un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie-Occidentale.

Leur travail a été ignoré, censuré et supprimé de la même manière que les critiques aux réactions de panique, d’exploitation, d’égoïsme, de cruauté et d’énormes dégâts à la pandémie Covid.

L’article de Perth n’est pas un simple défi philosophique à la théorie des germes en général [NDT La théorie des germes est la théorie élaborée par Pasteur et qui s’oppose à la théorie du terrain élaborée par Béchamps]. Il s’agit d’un examen minutieux de chaque détail de la science qui a été considérée comme une preuve de l’hypothèse du VIH/SIDA.

[Voir :
Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans]

L’interprétation erronée de la présence de RT a ouvert la voie à d’autres erreurs fondamentales, dont la plus importante a été le contournement d’une étape essentielle de l’identification des virus, à savoir la purification. Cette étape consiste à séparer les particules du virus des débris cellulaires, afin de démontrer que les particules sont infectieuses et d’établir leurs composants exacts. Selon l’analyse du groupe de Perth, les pionniers du VIH Luc Montagnier et Robert Gallo n’ont jamais satisfait à cette exigence, bien qu’ils aient prétendu le contraire.

« Les virus sont des particules », affirment les scientifiques de Perth. « Sans preuve de l’existence des particules, il n’y a pas de preuve de l’existence d’un virus ».

Ce n’est pas que les équipes de Montagnier et de Gallo n’aient pas essayé. Toutes deux ont régulièrement tenté de purifier des particules à partir de cultures de cellules prélevées sur des malades du SIDA ou des personnes exposées au risque de SIDA. Ils ont utilisé une technique connue sous le nom d’ultracentrifugation à gradient de densité de saccharose. Cette technique consiste à faire passer une goutte du liquide de culture dans une solution de saccharose centrifugée à grande vitesse, ce qui permet de séparer les particules de rétrovirus à une densité particulière. Ce matériel est ensuite examiné au microscope électronique dans l’espoir de mettre en évidence les particules. [NDT Dans cette expérience les « scientifiques » partent de l’a priori de la présence du « virus »]

Le groupe de Montagnier a cultivé les cellules d’un homosexuel de 33 ans dont les ganglions lymphatiques étaient enflés et qui avait indiqué avoir eu plus de 50 partenaires sexuels par an et avoir voyagé dans de nombreux pays. Il avait des antécédents de plusieurs épisodes de gonorrhée et avait été traité trois mois auparavant pour la syphilis.

Une activité de transcriptase inverse [NdT : la RT] a été observée et interprétée comme signifiant la présence d’un rétrovirus. La RT a également été détectée dans leur deuxième expérience, dans laquelle les cellules du patient ont été cocultivées avec les cellules d’un donneur de sang sain. Malgré des recherches répétées, le groupe de Montagnier n’a pas réussi à trouver de preuves de la présence des particules vitales dans aucune de ces expériences.

Dans une troisième expérience, des cellules de sang de cordon ombilical, obtenues à partir de deux placentas, ont été cultivées avec des liquides provenant de la deuxième expérience ; dans ce cas, quelques particules ont été observées au microscope électronique. Le groupe les a prises pour le « VIH », bien qu’elles n’aient pas été purifiées et que les cultures de cellules de cordon ombilical soient connues pour produire de telles particules indépendamment de toute infection. Aucune expérience de contrôle n’a été réalisée pour vérifier si les cellules ombilicales produiraient un résultat similaire par elles-mêmes.

Les particules qui ont simplement l’air d’être des rétrovirus peuvent souvent être détectées chez des personnes malades, indépendamment du SIDA, ainsi que chez des personnes en bonne santé. C’est pourquoi les scientifiques de Perth insistent sur le fait que l’incapacité à purifier les particules, à déterminer leur composition et à prouver qu’elles sont infectieuses a constitué un défaut énorme dans la science du « VIH ». Les affirmations ultérieures des chercheurs sur le VIH selon lesquelles ils ont trouvé d’autres moyens de déterminer la présence du VIH sont toutes indirectes, comme la détection de la RT, et tout aussi susceptibles d’être mal interprétées.

En 2008, Montagnier et sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi ont reçu le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour avoir été les premiers à découvrir le VIH. Dans sa biographie, Françoise Barré-Sinoussi a déclaré : « Il était important de visualiser les particules rétrovirales et Charles Dauget (le microscopiste électronique de l’équipe) a fourni les premières images du virus en février 1983. L’isolement, l’amplification et la caractérisation du virus ont suivi rapidement ».

Cependant, Montagnier avait donné une image différente lorsqu’il avait été interrogé sur ce point par Djamel Tahi, un réalisateur français de films documentaires, lors d’une interview en 1997. Tahi a demandé pourquoi les photographies au microscope électronique « publiées par vous proviennent de la culture et non de la purification ». Montagnier a répondu que lors de la tentative de purification, « on a vu des particules, mais elles n’avaient pas la morphologie typique des rétrovirus. Elles étaient très différentes ». Au sujet des travaux de Gallo, il a déclaré : « Je ne sais pas s’il a vraiment purifié. Je ne le crois pas ».

Dauget est allé plus loin en déclarant à Tahi :

« Nous n’avons jamais vu de particules virales dans le virus purifié. Ce que nous avons toujours vu, ce sont des débris cellulaires, non des particules de virus ».

Par débris cellulaires, on entend les morceaux de cellules décomposées utilisées dans les cultures. Pourtant, en raison de l’activité de la RT, Montagnier pensait avoir trouvé un rétrovirus. Aussi, lorsqu’il a incubé du sérum provenant du sang de son patient avec ces « débris », il s’attendait à trouver des anticorps qui réagiraient avec les protéines du virus. Trois protéines ont effectivement produit une réaction et Montagnier a conclu que l’une d’entre elles était « spécifiquement reconnue » comme étant virale.

Selon les scientifiques de Perth, il n’y avait aucune justification scientifique à cette conclusion. De nombreux humains en bonne santé possèdent des anticorps qui réagissent avec cette protéine, identifiée comme étant la p24 (d’un poids moléculaire de 24 000). On sait également qu’au moins un composant cellulaire normal est une protéine de même poids moléculaire. Pourtant, pendant des décennies, la détection de cette protéine dans le sang ou dans une culture a été considérée comme une preuve de la présence du virus.

En mai 1994, Gallo a publié dans Science quatre articles présentant de nombreuses similitudes avec les expériences du groupe français, bien qu’il ait testé des échantillons provenant d’un plus grand nombre de patients et qu’il ait utilisé une lignée de cellules immortelles (cancéreuses) pour obtenir de grandes quantités de protéines à des fins de diagnostic et de recherche. Ses affirmations sur la découverte du virus ne sont pas plus valables que celles de Montagnier, car lui non plus n’a pas réussi à observer, purifier et caractériser les particules virales réelles.

En 2003, le groupe de Perth a envoyé un courrier électronique à Gallo pour lui demander s’il était au courant de l’aveu de Montagnier selon lequel il n’existait pas d’images au microscope électronique du virus purifié provenant du patient original, et si les cliniciens avaient des raisons de s’inquiéter des implications de la réponse de Montagnier. Les cliniciens avaient-ils passé deux décennies à diagnostiquer des patients avec un virus inexistant ?

Gallo a répondu :

« Montagnier a ensuite publié des images du VIH purifié, comme nous l’avons fait, bien sûr, dans nos premiers articles. Vous n’avez pas à vous inquiéter. Les preuves sont évidentes et écrasantes ».

L’assurance de Gallo n’est pas fondée, affirment les scientifiques de Perth. Pas une seule micrographie électronique du « VIH » purifié n’a été publiée par Gallo en 1984, ni depuis. Montagnier n’a pas non plus publié d’image de ce type. Quatorze ans plus tard, les groupes européens et américains qui ont tenté de combler cette lacune n’ont toujours pas été en mesure de fournir des preuves claires de l’existence du « VIH ».

Jusqu’à sa mort en février 2022, Montagnier a tenté de faire savoir au monde que le VIH n’était pas aussi dangereux qu’on le pensait. Je soupçonne qu’il savait au fond de lui que la théorie était erronée, mais qu’il n’a pas pu se résoudre à l’admettre après la célébrité — et la richesse — qui lui ont été apportées.

J’ai interviewé Montagnier pour le Sunday Times à l’Institut Pasteur de Paris en 1992, pour un article publié le 26 avril sous le titre « Il est temps de repenser le lien avec le SIDA, affirme un pionnier de la lutte contre le VIH ». Ses idées sur le VIH et le SIDA étaient déjà très différentes de l’image que la plupart des gens se faisaient de la maladie. Il insistait sur le fait que le VIH n’attaquait pas directement les cellules du système immunitaire, mais qu’en présence d’autres infections, il pouvait déclencher un processus dans lequel les cellules immunitaires s’autodétruisaient plus vite qu’elles ne pouvaient être remplacées.

Cela contrastait fortement avec l’image du « virus mortel » défendue par Gallo. Cela signifiait que les patients infectés par le VIH pouvaient réduire leur risque de contracter le SIDA en réduisant leur exposition à d’autres microbes. Les conseils diététiques et les suppléments vitaminiques pourraient également être utiles, a indiqué Montagnier, en atténuant les stress chimiques dans le corps qui sont connus pour provoquer la perte de cellules immunitaires.

« Nous étions naïfs », a-t-il déclaré à un moment donné.

« Nous pensions que ce virus était responsable de toute la destruction. Nous devons maintenant comprendre les autres facteurs en jeu ». [NDT Peter Duesberg dès le début de la controverse avait déclaré qu’ils — l’autre camp — en viendraient tôt ou tard à parler de cofacteurs et que cela signifierait que leur hypothèse était erronée]

[Voir :
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg]

Il a tenté de faire connaître son point de vue sur ces « cofacteurs » en juin 1990, lors de la sixième conférence internationale sur le SIDA à San Francisco, mais la conférence n’a pas voulu entendre son message. Sur les 12 000 délégués présents, seuls 200 sont allés écouter son discours. Lorsqu’il a terminé, près de la moitié d’entre eux avaient quitté la salle. Ses préoccupations ont été rejetées par d’éminents scientifiques américains spécialisés dans le SIDA et par des responsables de la santé publique. Le professeur Peter Duesberg, biologiste moléculaire, lui-même ostracisé et licencié pour avoir contesté les affirmations de Gallo sur le « virus mortel », a déclaré : « Il y avait là Montagnier, le Jésus du VIH, et ils l’ont jeté hors du temple ».

La biologie moléculaire a évolué vers des domaines de compréhension si raffinés que la plupart des gens, en dehors de ceux qui sont directement impliqués dans le domaine, n’ont que peu de chances de détecter les fausses affirmations. Il s’agit là d’un problème qui a également affecté la science du Covid. Bien qu’il ait été clairement établi dès le départ que le SRAS-CoV-2 avait été fabriqué par génie génétique, des intérêts puissants n’ont cessé de semer la confusion, affirmant qu’il s’agissait d’un virus naturel qui avait sauté d’une espèce à l’autre et que toute autre suggestion relevait de la conspiration. En outre, de grosses sommes d’argent ont été investies dans la promotion d’une campagne mondiale de vaccination et dans le discrédit de toute idée susceptible d’entraver ce filon.

Au moins dans le cas du Covid, Internet a permis à des milliers de médecins et de scientifiques de remettre en question les réponses officielles à la crise, même face à la propagande incessante de la BBC et de la plupart des médias grand public.

La commercialisation de la théorie du VIH sur le SIDA a connu un tel succès que peu de gens réalisent qu’il y a des failles dans la science. Quarante ans plus tard, des millions de vies sont toujours gâchées par un test d’anticorps pour un virus qui n’a jamais existé.

Le test « VIH » qui a induit des millions de personnes en erreur

En tant qu’ancien correspondant médical et scientifique d’un journal, j’ai vu des parallèles frappants entre la mauvaise gestion de Covid, à partir de 2020, et les illusions sur le VIH/SIDA, sur lesquelles j’ai fait des reportages pendant de nombreuses années. Dans les deux cas, les scientifiques et les experts en santé publique semblaient perdre la tête face au lobbying d’intérêts puissants et parfois ultra-riches. Les lobbyistes étaient capables d’influencer les agences sanitaires des États, dont les intentions généralement bonnes ont été trop facilement mal informées et mal orientées.

Dans le cas du Covid, l’objectif principal était d’obtenir une injection pour nous protéger contre la « protéine de pointe » toxique qui faisait du SRAS-CoV-2 génétiquement modifié, produit de la recherche en matière de biodéfense, un véritable nouveau venu dans le monde des microbes. L’implication d’agences fortement investies dans les vaccins, dont la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust du Royaume-Uni, a contribué à des blocages économiquement et socialement désastreux et à une vaccination de masse avec les produits génétiques expérimentaux de l’ARNm. Des milliers de morts et des millions de blessés ont été signalés à la suite de ces injections, mais plus de deux ans après, des autorités telles que le NHS britannique continuent d’affirmer, contre toute évidence (voir également ici), qu’elles sont « sûres et efficaces » et qu’elles sauvent des millions de vies.

Avec le SIDA, la promotion d’un test sanguin non validé pour une infection « VIH » non prouvée est devenue la base illusoire d’une panique mondiale. Les fabricants de médicaments et de kits de test ont bénéficié d’une opportunité commerciale mondiale, et un vaccin a été promis dans les deux ans. Quarante ans plus tard, aucun vaccin ne se profile à l’horizon, bien que des milliards de dollars du contribuable aient été consacrés à d’innombrables essais.

Personne ne semble prêt à affronter la possibilité qu’il n’y aura jamais de vaccin pour un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, selon une analyse exhaustive et extrêmement minutieuse réalisée par un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale.

Le test dit du VIH détecte les anticorps dirigés contre une série de protéines (antigènes) dont on suppose, sans jamais le prouver, qu’elles appartiennent au « VIH ». Ces protéines existent, bien sûr, et on les trouve à des niveaux élevés dans le sang des personnes exposées à toute une série de défis chimiques et microbiens. Il peut s’agir de drogues, de relations sexuelles anales, de grossesses multiples, de transfusions sanguines répétées et d’infections associées à la malnutrition chronique.

Comme expliqué précédemment, malgré des efforts herculéens en laboratoire, les scientifiques n’ont pas été en mesure d’obtenir des particules de « VIH » auprès de patients atteints du SIDA ou risquant de l’être. De telles particules seraient normalement considérées comme essentielles à la mise au point d’un test de diagnostic. Les constituants des particules fournissent aux développeurs du test des antigènes spécifiques. Le sang qui réagit à ces antigènes peut être considéré comme contenant des anticorps signalant une exposition à un microbe spécifique, bien que des réactions croisées puissent produire des résultats faussement positifs.

Dans le cas du test VIH, cependant, il n’existait pas de particules virales permettant de définir les antigènes liés au VIH. Au lieu de cela, les concepteurs du test ont utilisé des antigènes qui réagissaient avec des anticorps dans le sang de personnes présentant des symptômes d’effondrement du système immunitaire. Or, ce sont précisément ces patients qui ont souvent été exposés à une grande variété de stimuli induisant des anticorps, qui n’ont pas nécessairement de rapport avec un virus mortel.

Sur la base de ce test, des millions de personnes ont été diagnostiquées « séropositives » et, si elles tombent malades, victimes du « VIH/SIDA ». Mais la raison pour laquelle ces personnes ont été diagnostiquées positives n’a rien à voir avec un nouveau virus. L’idée que le test révèle une infection par un virus mortel repose sur un raisonnement entièrement circulaire, qui ne nécessite pas de prouver l’existence du « VIH » lui-même. Les personnes sont testées positives parce qu’elles ont des anticorps dirigés contre des protéines faussement désignées comme étant des antigènes du « VIH ».

Comme nous l’avons expliqué dans le paragraphe 3 ci-dessus, cette fausse désignation a été faite par des chercheurs qui pensaient que la détection d’une enzyme particulière, la transcriptase inverse (RT), signifiait la présence d’un rétrovirus. Il s’est avéré par la suite que la transcriptase inverse était omniprésente dans les cellules, dont l’activité génétique est beaucoup plus dynamique qu’on ne le pensait il y a 40 ans, lorsque la théorie du « VIH » a été élaborée.

Les experts en santé publique étaient conscients de cette lacune dès le départ. Lors d’une réunion de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève en 1986, une centaine d’experts de 34 pays ont appris que les kits de test avaient été homologués pour protéger les réserves de sang, car ils permettaient de détecter d’éventuelles anomalies dans le sang. Les personnes atteintes du SIDA ou susceptibles de l’être souffrent d’une série d’infections actives, dont certaines pourraient être transmises par transfusion sanguine. Les tests ont permis d’éviter l’utilisation d’un tel sang « sale ».

Mais il a été dit à la réunion que quelque chose de plus était nécessaire pour distinguer une véritable infection par le « VIH » ou même pour déterminer s’il existait vraiment une « véritable infection par le VIH ». Les kits de test ne doivent pas être utilisés pour diagnostiquer ou dépister le VIH en tant que tel.

Les délégués ont appris qu’un soi-disant « test de confirmation », appelé « Western blot », reposait sur le même principe que les kits de test qu’il était censé vérifier, et qu’il ne pouvait donc pas non plus être utilisé pour diagnostiquer le VIH/SIDA. Toutefois, dans une monumentale « manipulation » scientifique, un représentant de la Food and Drug Administration américaine [NDT Administration qui délivre les autorisations de mise sur le marché des produits alimentaires et des médicaments] a déclaré à la réunion que les besoins en matière de santé publique avaient entraîné une augmentation de l’utilisation des kits et qu’il n’était « tout simplement pas pratique » d’y mettre un terme.

En d’autres termes, la panique suscitée par le SIDA a conduit à jeter la science par la fenêtre. C’est exactement ce qui s’est passé avec l’arrivée du Covid, lorsque de puissantes agences ont conspiré pour provoquer des confinements sans précédent, économiquement et socialement désastreux, l’utilisation abusive de technologies de test douteuses qui ont exagéré le nombre de cas, et l’administration massive d’un produit génétique expérimental qui nous a été vendu comme un vaccin « sûr et efficace ».

Lorsque des études ultérieures sur le test « VIH » ont montré un lien étroit entre le dépistage positif et le risque de développer le SIDA, cela a été considéré comme une preuve de la validité du test. Or, ce lien était totalement artificiel. Il s’agissait d’une conséquence du raisonnement circulaire, et non de l’infection par le « VIH ».

À mesure que le paradigme VIH/SIDA s’est imposé dans le monde entier, des procédures de plus en plus complexes ont été mises en place pour tenter d’établir un diagnostic fiable. Mais le problème fondamental demeure à ce jour : les scientifiques n’ont pu valider aucune de ces procédures par rapport à un virus pur, prélevé sur des patients, car aucun virus de ce type n’a jamais été obtenu.

La recherche a confirmé à plusieurs reprises que de nombreuses affections différentes provoquent une augmentation des taux d’anticorps recherchés par le test « VIH », exposant les personnes au risque d’être étiquetées séropositives alors qu’aucun virus n’est présent. Il s’agit notamment d’infections mycobactériennes telles que la tuberculose et la lèpre, très répandues chez les personnes démunies et à l’origine de millions de diagnostics erronés de « VIH/SIDA » en Afrique.

En outre, lorsque les cellules se divisent et se développent à un rythme plus élevé que la normale, comme c’est le cas pendant la grossesse, des niveaux élevés d’antigènes sont susceptibles de déclencher des résultats de test positifs qui n’ont rien à voir avec le « VIH ». Il s’agit là d’une autre source de diagnostics illusoires de « VIH/SIDA » dans les pays et communautés pauvres où de nombreuses femmes subissent des grossesses multiples.

Les fabricants de ces tests savent qu’ils ne doivent pas être utilisés à des fins de diagnostic, et les kits de test contiennent une clause de non-responsabilité à cet effet, telle que « Ne pas utiliser ce kit comme seule base de diagnostic de l’infection par le VIH ». Les prestataires de soins de santé ne diagnostiquent jamais le VIH sur la base d’un seul résultat de test — d’autres tests de « confirmation » sont toujours nécessaires et, sur la base des performances d’un test par rapport à un autre, des niveaux élevés de précision sont revendiqués. Mais il s’agit là d’affirmations erronées. Tous les tests souffrent du même problème : l’absence de validation par rapport à un virus réel. Lorsque les tests sont basés sur des principes similaires, si ces principes sont erronés, cela signifie que tous les tests sont également erronés.

Comme dans les premiers temps du Covid, plus la peur suscitée par les modélisateurs et les médias est grande, plus le sentiment d’approbation de la part des autorités l’est aussi. En 1987, un modèle informatique préparé par le Laboratoire National de Los Alamos indiquait qu’un adulte américain sur dix pourrait être infecté en 1994, bien que les chercheurs aient admis que ce modèle était basé sur des informations inadéquates. En fait, le nombre d’Américains « séropositifs au VIH » s’est maintenu à un peu plus d’un million presque depuis le début du programme de dépistage. Ce n’est pas le comportement d’un virus infectieux nouveau pour l’humanité.

En 1985, l’École Royale d’Infirmières (Royal College of Nursing) a déclaré qu’un million de personnes en Grande-Bretagne « seront atteintes du SIDA dans six ans si la maladie mortelle n’est pas enrayée ». En 1990, le nombre total cumulé de cas de SIDA était inférieur à 5 000. Aujourd’hui, moins de 200 diagnostics de SIDA sont signalés chaque année au Royaume-Uni, et bien moins de 3 000 nouveaux diagnostics de « VIH ».

Dans les pays les plus pauvres, cependant, l’utilisation inappropriée des tests a conduit à des affirmations selon lesquelles des millions de personnes sont « infectées par le VIH ». Cette croyance alimente un flux continu d’emplois et d’argent pour les chercheurs, les organisations non gouvernementales, les associations caritatives et les laboratoires pharmaceutiques. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 38 millions de personnes « vivent avec le VIH » aujourd’hui et 27 500 000 reçoivent des médicaments antirétroviraux.

C’est une grande tragédie. En raison de bonnes intentions et d’intérêts égoïstes, d’énormes ressources sont mal utilisées. Depuis le lancement en 2003 du plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR), le gouvernement américain a investi plus de 100 milliards de dollars dans la lutte mondiale contre le VIH/SIDA. Il s’agit de l’engagement le plus important jamais pris par une nation pour lutter contre une seule maladie, financé par la générosité du peuple américain. On dit que le projet aurait permis de sauver plus de 25 millions de vies, d’éviter des millions d’infections par le VIH et d’aider plusieurs pays à contrôler l’épidémie de VIH, « tout en renforçant considérablement la sécurité économique mondiale ».

Le poids du soutien à la théorie du VIH reste énorme. Le PEPFAR est géré et supervisé par le Département d’État américain et mis en œuvre par sept ministères et agences gouvernementales, « tirant parti de la puissance d’une approche pangouvernementale pour contrôler l’épidémie de VIH/SIDA ».

Mais qu’en est-il s’il n’y a pas d’épidémie ? L’aide au développement ne serait-elle pas une réponse plus humaine et plus efficace à la déficience immunitaire répandue dans les pays pauvres que des médicaments à la sécurité et à l’efficacité douteuses, des tests non valides et des essais de vaccins qui n’en finissent pas ?

Il y a trente ans, en 1993, Andrew Neil, rédacteur en chef du Sunday Times, m’a envoyé en Afrique pendant plusieurs semaines pour rendre compte sur le terrain de ce qui s’y passait. À l’époque, on prévoyait que la population allait être décimée en raison d’une infection par le VIH répandue depuis longtemps. Après avoir rencontré des scientifiques, des médecins, des hommes politiques et des patients au Kenya, en Zambie, au Zimbabwe et en Tanzanie, je n’ai trouvé aucune preuve tangible de l’existence d’une nouvelle épidémie. Mais il y avait une épidémie de peur — le ministre de la Santé du Zimbabwe m’a dit qu’il l’appelait « VIHite » — créée par une invasion de chercheurs sur le SIDA armés de tests de diagnostic non validés.

Mes rapports ont suscité un flot de correspondance, dont certains m’ont soutenu — comme le magazine New African, influent et bien informé — mais aussi des condamnations émanant du plus haut niveau au Royaume-Uni. Une lettre signée par la baronne Chalker, ministre du Développement d’outre-mer, Sir David Steel, porte-parole des libéraux-démocrates pour les affaires étrangères, et Tony Worthington, porte-parole du parti travailliste pour les affaires étrangères, m’accusait d’écrire n’importe quoi. Leur lettre aurait été vue et approuvée par une longue liste de responsables d’établissements médicaux, y compris le médecin en chef, le directeur du Medical Research Council et des organisations bénévoles concernées par le SIDA. La lettre disait ceci :

« M. Hodgkinson affirme que la communauté scientifique a collectivement échoué à valider ses tests de dépistage du VIH et a délibérément gonflé les statistiques. À l’en croire, ces scientifiques ont trompé l’Organisation Mondiale de la Santé, les gouvernements des pays développés et en développement, les organisations internationales de développement telles que Save the Children Fund, ActionAid et Oxfam, les instituts de santé publique, les journalistes et le grand public.

La triste réalité est que l’Afrique est en proie à une importante épidémie de VIH. Des dizaines ou des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu la vie, des dizaines de millions sont menacées.

M. Hodgkinson s’est lourdement trompé et vous ne rendez pas service à vos lecteurs en accordant du crédit à ses absurdités ».

En 1993, la population africaine approchait les 700 millions d’habitants. En 30 ans, loin d’être décimée, elle a plus que doublé et s’élève aujourd’hui à près de 1 433 000 000.

Philippe Krynen, directeur de la mission africaine Partage Tanzanie, était une star du circuit du VIH/SIDA jusqu’à ce qu’il se rende compte que « cette épidémie qui allait anéantir l’Afrique n’est qu’une grosse bulle de savon », comme il me l’a dit à son siège surplombant le lac Victoria en 1993. Krynen, dont l’association caritative fait un travail magnifique pour les orphelins de la région depuis près de 35 ans, a réussi à résister à une tentative de l’équipe spéciale SIDA de la Communauté européenne de le faire expulser du pays à la suite de ses révélations.

Notre dernier contact remonte à novembre 2022. Il écrit :

« La question du SIDA est totalement enfouie dans des dossiers poussiéreux, du moins pour nous ici en Tanzanie. Les distributeurs de médicaments antirétroviraux continuent leur business dans le pays, mais la fable de la pandémie est morte. »

Il a ajouté :

« Quant à l’histoire du Covid, elle n’a pas duré longtemps. En 2020, une brève épidémie d’infection aiguë des voies respiratoires a été combattue par un cocktail d’antibiotiques courants. La combinaison du très petit nombre de tombes par communauté et d’un manque flagrant de statistiques a permis de démanteler l’épouvantail. La prévention (masques et savons) a été rapidement abandonnée et le commerce courant n’a jamais été interrompu… La Tanzanie est aujourd’hui considérée comme un joyau africain paisible ».

Le Covid a rendu plus important que jamais de dissiper les illusions qui entourent la théorie du VIH sur le SIDA. Elles ne disparaîtront probablement pas du jour au lendemain, mais 40 ans plus tard, alors qu’il n’existe ni vaccin ni remède contre la prétendue infection par le « VIH » et que de nombreuses vies sont menacées par des médicaments toxiques dirigés contre un ennemi mythique, n’y a-t-il pas quelqu’un dans la communauté scientifique qui ait l’intégrité et la décence humaine d’examiner honnêtement le travail étonnamment détaillé et stimulant des scientifiques de Perth ?

Sinon, nous risquons d’être condamnés à des décennies de contre-vérités sur le Covid. Jusqu’à présent, les scientifiques qui ont créé le virus génétiquement modifié n’ont pas été interpellés pour leurs erreurs, et un climat de peur persistant signifie que les gens continuent de se faire tester, d’appliquer la distanciation, de porter le masque et de faire la queue pour un traitement médical inefficace et dangereux qui se fait passer pour un vaccin.

Allégations infondées concernant le génome d’un virus

Le COVID a montré comment les professions scientifiques et médicales, qui ont tant fait pour améliorer nos vies, peuvent déraper lorsque la peur et l’argent entrent en jeu. La plupart des médecins n’ont pas résisté au confinement et aux vaccins, malgré la violation de la recherche et de l’éthique médicale à une échelle sans précédent. Grâce à Internet, des groupes tels que HART et de nombreux professionnels de la santé ont pu faire part de leurs protestations, mais environ deux tiers de la population mondiale ont tout de même reçu un vaccin Covid qui n’était ni sûr ni efficace. Partout dans le monde, des personnes inquiètes se demandent comment une telle catastrophe a pu se produire et comment on peut éviter qu’elle ne se reproduise.

Ces développements ont accru la pertinence et l’importance d’un défi scientifique longtemps négligé, celui de l’existence même du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), cause supposée du SIDA. L’acceptation de la théorie du VIH pour expliquer le SIDA, il y a 40 ans, a été une véritable mine d’or pour la communauté de la recherche médicale et l’industrie pharmaceutique, générant des centaines de milliards de dollars pour les essais et les traitements. Cet afflux d’argent a également permis des avancées en biologie moléculaire qui ont contribué à la création du virus Covid génétiquement modifié, le SARS-CoV-2, et de la technologie de thérapie génique par ARNm sur laquelle reposent la plupart des vaccins Covid.

Pourtant, le vaccin contre le VIH qui, en 1984, devait être disponible dans les deux ans n’est toujours pas à l’ordre du jour. Et ce, après plus de 250 essais infructueux, alors que les fonds continuent d’affluer. En outre, malgré les médicaments qui peuvent aider les patients souffrant d’une véritable déficience immunitaire, il n’existe aucun remède contre la prétendue infection par le VIH. Les médicaments « anti-VIH », désormais également commercialisés en tant que prévention supposée de l’infection, se révèlent souvent toxiques lorsqu’ils sont pris pendant de longues périodes. Des milliers de patients américains ont intenté des procès en raison des lésions rénales et osseuses qui en résultent.

Après quatre décennies, ces échecs pourraient-ils indiquer que l’agent infectieux le plus étudié de l’histoire est un empereur nu ? C’est l’avis d’un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale, dont les travaux sont présentés ici.

Contrairement à ce que presque tout le monde croit, les experts en santé publique savaient dès le départ que le test VIH ne pouvait pas être utilisé pour diagnostiquer le SIDA. En effet, les protéines utilisées dans le test n’ont pas été obtenues à partir de particules virales purifiées. Cela signifie qu’il n’a jamais été démontré que les anticorps que le test est censé détecter spécifiaient la présence d’un nouveau virus. Mais les experts, réunis sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1986, ont mis de côté leurs réserves. Le train du VIH était en marche et l’on estimait qu’il n’était « tout simplement pas pratique » de l’arrêter. La théorie répondait à tant d’objectifs qu’elle était devenue un fait sans les données nécessaires pour l’étayer.

La même acceptation sans critique a accueilli les affirmations des pionniers du VIH, Luc Montagnier et Robert Gallo, selon lesquelles le génome complet du virus avait été séquencé. Cela signifiait donc que le VIH n’était pas le fruit de l’imagination ? Et pourtant, selon un dossier minutieusement constitué par le groupe de Perth, les affirmations relatives au génome étaient tout aussi mal fondées que celles concernant le test d’anticorps.

Notre corps fourmille d’activités génétiques, répondant aux exigences de la vie. Les niveaux d’activité varient au sein des cellules et dans les communications entre elles. Les gènes codent pour des protéines et lorsque la production d’une protéine particulière doit être augmentée, par exemple pour réparer un tissu ou lutter contre une maladie, les cellules génèrent de minuscules structures appelées exosomes qui transportent des instructions codées spécifiques, sous forme d’ARN et d’ADN.

[Note de Joseph : ces exosomes font partie des constituants cellulaires que les virologues considèrent comme étant des virus externes.
Voir :
La théorie des exosomes contre celle des virus
Pour en finir avec les plandémies
Vœux de Joseph pour 2023
Un nouveau paradigme médical
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Démontage de la théorie virale
L’enterrement de la théorie virale
Etc. dans le dossier Vaccins et virus]

Lorsque les cellules se décomposent, une « soupe » de matériel génétique peut être libérée. Le fait de ne pas avoir reconnu ces facteurs de confusion ou de ne pas avoir mis en place des contrôles valables pour s’assurer que les travaux de laboratoire ne produisaient pas de résultats trompeurs a contribué à la construction de l’histoire du « nouveau virus mortel ».

On affirme que le VIH serait un rétrovirus, un microbe qui insère une copie d’ADN de son génome d’ARN dans l’ADN d’une cellule hôte. Pour prouver qu’un fragment d’ARN est le génome d’un rétrovirus, il faut le distinguer des autres matériels génétiques en montrant qu’il provient d’une particule rétrovirale. Or, comme nous l’avons vu dans le paragraphe 4, l’existence de telles particules n’a jamais été démontrée dans le cas du « VIH ».

Les séquences génétiques que Gallo et Montagnier ont prises pour le génome du virus étaient d’un type appelé ARN messager (ARNm), identifiable par une « queue » entièrement composée de nucléotides adénine, l’un des quatre éléments constitutifs du code génétique. Gallo et ses collègues ont soutenu que la découverte de ces séquences, connues sous le nom d’ARN poly (A), signifiait la découverte d’un rétrovirus, mais une fois de plus, il s’agissait d’une hypothèse erronée. L’ARN poly (A) n’est pas spécifique. Les cellules l’utilisent comme intermédiaire entre l’ADN et la production de protéines, et des fragments apparaissent dans un processus de centrifugation utilisé pour tenter de purifier les particules de rétrovirus, en formant des « bandes » de même densité. [NdT : une fois de plus Hodgkinson se place résolument dans l’hypothèse virale]

C’est pourquoi il est si important d’utiliser la microscopie électronique pour montrer que des particules présentant les caractéristiques d’un rétrovirus sont clairement présentes dans les bandes. Selon les scientifiques de Perth, comme personne n’y est parvenu, ni hier ni aujourd’hui, il n’existe aucun moyen d’identifier les protéines et le génome du « VIH » et de déterminer leur rôle et leurs propriétés. Il n’existe nulle part dans la littérature scientifique de preuve de l’existence du génome du VIH basée sur l’extraction d’ARN à partir de particules rétrovirales purifiées.

Les travaux de Gallo étaient suspects dès le départ, comme l’a montré une enquête de deux ans du Bureau de l’Intégrité Scientifique sur ses pratiques de laboratoire. Une lignée cellulaire qu’il prétendait avoir infectée par le VIH n’a pas été exposée à du matériel provenant d’un seul patient atteint du SIDA, mais à des liquides de culture provenant d’abord de trois, puis finalement de dix patients. L’enquête a conclu que cette méthode était « d’une rigueur scientifique douteuse » (un scientifique l’a qualifiée de « vraiment folle »). Néanmoins, elle s’inscrit dans la séquence d’événements qui a conduit à l’élaboration et à l’acceptation de la théorie selon laquelle un nouveau virus avait été identifié comme étant la cause du SIDA, théorie dont les répercussions affectent encore des millions de personnes aujourd’hui.

Des segments du prétendu génome du VIH peuvent être détectés par amplification à l’aide de la technique de réaction en chaîne de la polymérase (PCR) et sont souvent utilisés à tort pour confirmer un diagnostic de « VIH ». Les segments varient de 30 à 50 % (comparés avec les moins de 2 % entre les génomes de l’homme et du chimpanzé). Cette énorme variabilité est beaucoup plus cohérente avec le fait que les séquences sont nouvellement générées dans des cellules anormalement stimulées qu’à partir d’un virus pour lequel aucun chercheur n’a jamais publié de preuve de purification.

Le stimulus anormal peut provenir de produits chimiques utilisés sur les cellules en laboratoire ou de nombreux agents, chimiques et biologiques, auxquels les patients atteints du SIDA ou ceux qui risquent de l’être sont susceptibles d’être exposés. Le facteur commun est le « choc » subi par les cellules (terme utilisé par la généticienne Barbara McClintock, lauréate du prix Nobel, pour désigner les stimuli qui réarrangent l’ADN), et non la présence commune d’un virus mythique. Cette interprétation est étayée par la découverte de séquences dites « VIH » dans les tissus tumoraux de plusieurs types de cancer.

Cela signifie qu’une armée de personnes dans le monde entier recherche un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, en utilisant des protéines et des séquences génétiques provenant souvent de cellules normales (bien qu’anormalement stimulées).

Cela signifie qu’une armée de personnes dans le monde entier teste un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, en utilisant des protéines et des séquences génétiques provenant souvent de cellules normales (bien qu’anormalement stimulées).

D’innombrables articles et lettres dans lesquels les scientifiques de Perth ont tenté de transmettre cette critique ont été rejetés, pendant de nombreuses années, par des revues scientifiques et médicales. En février 2003, cependant, un article publié dans le British Medical Journal a déclenché une intensive correspondance en ligne, d’une durée de 26 mois, comprenant 842 messages, dans laquelle il semblait que le groupe pourrait enfin être entendu.

Plusieurs échanges ont eu lieu avec Brian Foley, dépositaire d’une base de données sur le VIH à Los Alamos, au Nouveau-Mexique, qui a finalement reconnu que l’ARN sélectionné par Gallo était la base de ce qui est considéré comme le génome du VIH, et qu’il était d’un type qui n’était pas spécifique aux rétrovirus. Il a également reconnu qu’il provenait de la bande de densité de centrifugation utilisée pour rechercher les rétrovirus, et qu’il n’y avait aucune preuve que la bande contenait des particules virales réelles. Néanmoins, Foley a insisté pour que l’ARN de Gallo soit considéré comme le génome du VIH. Il s’appuyait sur le fait que lorsqu’une copie (« clone moléculaire ») de l’ARN était introduite dans une culture cellulaire, elle entraînait la production de particules infectieuses de rétrovirus ayant la même apparence et les mêmes constituants que le virus parent.

Mais lorsqu’on lui a demandé de citer des documents prouvant l’existence d’une telle séquence d’événements, il a été incapable de le faire.

« Lorsque nous lui avons demandé de prouver l’existence d’un tel clone moléculaire infectieux du VIH, il nous a répondu par une longue liste d’articles. Bien que les titres de ces documents contiennent l’expression “clone moléculaire infectieux”, aucune preuve de ce type n’a pu être trouvée dans aucun d’entre eux », écrivent les scientifiques de Perth.

Dans ce qui devait être leur dernier message, ils ont réitéré leur demande :

« Brian Foley pourrait-il nous fournir un résumé des preuves (pas seulement le titre) d’une étude ainsi que les preuves de quelques études de confirmation où l’existence d’un “clone moléculaire infectieux” (tel que défini par Brian Foley) du “VIH-1” a été prouvée ? Si Brian Foley ne peut répondre qu’avec ses résumés et ses références, nous devons conclure que tout son argument en faveur de l’existence du “VIH-1”, basé sur l’existence du “clone moléculaire infectieux du VIH-1”, s’effondre ».

À ce moment-là, au lieu de fournir les preuves demandées selon ses propres critères, Foley et deux autres éminents défenseurs du « VIH », Simon Wain-Hobson et John Moore, ont fait pression sur Richard Smith, le rédacteur en chef du BMJ, pour qu’il mette fin au débat. Pour ce faire, ils ont adressé une lettre de réclamation à la revue scientifique Nature, qui, depuis de nombreuses années, avait rejeté de nombreuses propositions du groupe de Perth.

À sa décharge, Richard Smith a résisté, écrivant :

« Je trouve inquiétant de voir des scientifiques plaider en faveur d’une restriction de la liberté d’expression. Il est certain que la communication et l’argumentation ouvertes sont une valeur fondamentale de la science (…). Nous ne devrions jamais oublier que Galilée a été traduit devant l’inquisition. Ce serait encore pire si nous permettions à l’orthodoxie scientifique de devenir l’inquisition ».

Moore, un spécialiste de la mise au point d’un vaccin contre le SIDA, a répondu :

« Les négationnistes ont soif de respectabilité pour leurs opinions divergentes, et tout ce qui les incite à poursuivre leurs efforts pour nuire à la science et à la santé publique est à déplorer. Laissons-les exercer leur droit à la liberté d’expression sur leur propre site web, et non sur celui d’une revue médicale respectée ».

Peu après, Smith a démissionné — pour des raisons indépendantes, m’a-t-il dit depuis — et en avril 2005, le rédacteur en chef des lettres du BMJ a mis fin au débat.

En réalité, la construction de la théorie du VIH a été truffée d’erreurs, mais une fois qu’elle s’est imposée, personne n’a voulu la démolir. Le regretté Kary Mullis, qui a reçu le prix Nobel de chimie en 1993 pour avoir inventé la réaction en chaîne de la polymérase, a demandé un jour :

« Où sont les recherches qui montrent que le VIH est la cause du SIDA ? Il y a aujourd’hui 10 000 personnes dans le monde qui se spécialisent dans le VIH. Aucune ne s’intéresse à la possibilité que le VIH ne soit pas la cause du SIDA parce que si ce n’est pas le cas, leur expertise ne sert à rien… Je n’arrive pas à trouver un seul virologue qui me donne des références montrant que le VIH est la cause probable du SIDA. Si vous demandez cette information à un virologue, vous n’obtenez pas de réponse, vous obtenez de la fureur ».

Des pressions similaires sont actuellement à l’œuvre, alors que l’establishment scientifique tente de maintenir le financement de la préparation aux pandémies (voir ici, ici et ici, par exemple) en dissimulant l’origine en laboratoire du SRAS-CoV-2, en ne reconnaissant pas les décès et les blessures causés par les vaccins Covid, et en ridiculisant comme « théoriciens de la conspiration » ceux qui remettent en cause leurs récits.

Ce n’est pas de la science : c’est de l’intérêt institutionnel. Dans le cas du VIH/SIDA et du Covid, cela cause d’énormes souffrances. L’Organisation Mondiale de la Santé a participé à ces tromperies, tout en recherchant encore plus de pouvoir (voir ici et ici).

Existe-t-il un autre organisme capable d’assurer un contrôle éthique de la science médicale ? Comment pouvons-nous nous protéger au mieux contre de tels manquements à l’avenir ?

Un défi auquel nous sommes tous confrontés

Ce qui précède ci-dessus a résumé un dossier détaillé et scientifiquement argumenté selon lequel le « VIH », la prétendue cause virale du SIDA, est un mythe moderne. Contrairement à de nombreuses affirmations, l’existence du « VIH » n’a jamais été prouvée par des techniques microbiologiques standard. Pourtant, d’énormes quantités d’argent du contribuable ont été réquisitionnées par l’industrie du VIH/SIDA pour la recherche et le traitement, avec plus de 250 essais de vaccins contre le VIH qui ont échoué et une recherche sans fin d’un remède.

Les échecs qui ont conduit à l’élaboration et au maintien de la théorie du VIH/SIDA, et à la suppression des preuves contraires, se répètent aujourd’hui avec le Covid. Le pire est à venir tant que ces erreurs de haut niveau ne seront pas reconnues et corrigées par les communautés scientifiques et médicales. [NDT Et tant que l’on restera dans l’hypothèse virale]

Comme nous l’avons vu, la biophysicienne Eleni Papadopulos-Eleopulos, décédée l’année passée à l’âge de 85 ans, a laissé un héritage scientifique extraordinaire. Elle a dirigé un groupe basé à Perth, en Australie occidentale — à 3 000 km de la grande ville la plus proche — qui, pendant 40 ans, a discrètement amassé un trésor de données déconstruisant la théorie du « VIH » dans les moindres détails et étayant sa conviction que le SIDA n’était pas une maladie infectieuse. Elle l’attribuait plutôt à une accumulation de lésions cellulaires et tissulaires connues sous le nom de stress oxydatif. Ce stress peut survenir lorsqu’il y a un déséquilibre, au niveau des cellules, entre les expositions toxiques et la capacité de l’organisme à les traiter.

Elle avait à ses côtés le Dr Valendar Turner, un médecin urgentiste qui l’avait rencontrée pour la première fois en 1980 lorsqu’elle avait amené sa grand-mère à l’Hôpital Royal de Perth en tant que patiente. Plus tard, alors qu’elle travaillait elle-même à l’hôpital dans le service de physique médicale, ils se sont découvert un intérêt commun pour la physique et la biologie.

Lorsque le SIDA est apparu, je suis entré dans son bureau un jour et je lui ai dit : « Je vois qu’ils ont trouvé la cause du SIDA », se souvient M. Turner. Ce à quoi elle a répondu : « Oh non, ils n’ont pas trouvé ». C’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser au SIDA.

Je pense que ce qu’Eleni et moi avions en commun, c’était un grand intérêt pour le mécanisme de tout ce qui est biologique. Bien que dans ma jeunesse je me sois concentré sur le mécanisme de la maladie, j’ai vite réalisé qu’il était essentiel de comprendre la normalité. Une fois réunis par le SIDA, c’était parti ».

John Papadimitriou, professeur de pathologie à l’université d’Australie occidentale, est un autre visiteur régulier qui a relu l’un de ses articles sur la carcinogenèse. Il est devenu membre fondateur du groupe de Perth dès sa création en 1981.

D’autres scientifiques ont fait d’énormes sacrifices pour combattre la théorie du VIH sur le SIDA. Il s’agit notamment du professeur Peter Duesberg, microbiologiste, qui, comme indiqué dans le paragraphe 2, était une star de sa profession pour ses travaux pionniers sur les rétrovirus, dont le VIH était censé faire partie, jusqu’à ce qu’il déclare qu’il était impossible qu’il soit à l’origine du SIDA. Sa critique a attiré plus d’attention que les travaux du groupe de Perth, mais il est aujourd’hui tourné en dérision comme un « partisan du déni du sida », bien que son défi concernant le VIH ait été soutenu par une alliance internationale de scientifiques, de médecins et d’autres chercheurs. À une époque, cette alliance comprenait trois lauréats du prix Nobel.

En 1995, Duesberg a publié Inventing the Aids Virus (l’Invention du Virus du SIDA), un ouvrage érudit de 700 pages qui commence par déclarer : « À tous points de vue, la guerre contre le SIDA a été un échec colossal ». Il affirme que :

« L’attrait de l’argent et du prestige, combiné à de puissantes pressions politiques, a incité des scientifiques par ailleurs responsables à négliger — voire à supprimer — des failles majeures dans la théorie du SIDA ».

Duesberg a avancé ce qu’il a appelé l’hypothèse de la drogue et du SIDA, selon laquelle l’usage intensif et prolongé de drogues était la principale cause du SIDA. Il a sauvé de nombreuses vies en faisant campagne contre le premier médicament « anti-VIH », l’AZT, fortement promu comme « l’étalon-or » du traitement, mais dont on a découvert par la suite qu’il avait tué des milliers de personnes. Lorsque l’AZT a finalement été abandonné, une partie de la réduction des maladies et des décès qui a suivi a été attribuée à tort aux médicaments qui l’ont remplacé.

Les scientifiques de Perth s’accordent à dire que l’usage intensif de drogues récréatives peut être une cause principale du stress oxydatif et du SIDA, et que l’AZT était pire qu’inutile. Leur théorie va cependant plus loin. Ils partagent l’avis de Duesberg selon lequel le SIDA n’est pas une maladie infectieuse sexuellement transmissible, mais affirment que l’une des principales causes de la séropositivité et du SIDA est le sperme déposé par voie anale. De nombreuses études menées auprès d’hommes homosexuels ont montré que les rapports sexuels anaux fréquents, non protégés et réceptifs entraînent un risque élevé de test positif et de développement ultérieur du SIDA. Un tel risque n’existe pas pour l’individu exclusivement insertif (qui donne son sperme).

Dans les études hétérosexuelles, le constat est le même : le seul facteur de risque sexuel pour l’obtention d’un test d’anticorps positif est le rapport anal passif. Selon les scientifiques de Perth, pour que le SIDA apparaisse, il faut une fréquence élevée de rapports sexuels anaux réceptifs sur une longue période. Contrairement aux rapports vaginaux, le sperme est retenu et absorbé dans le rectum. Le rectum n’est tapissé que d’une seule couche de cellules absorbantes, alors que le vagin possède un revêtement protecteur multicouche, semblable à de la peau.

D’autres éléments viennent étayer cette idée, notamment le fait que le sperme est l’un des oxydants biologiques les plus puissants et qu’il peut être à la fois cancérigène et immunosuppresseur. En outre, les traumatismes rectaux et coliques qui accompagnent les rapports sexuels anaux passifs — facilitant l’absorption du sperme — sont des facteurs de risque avérés. Les inhalateurs de nitrites volatils, largement utilisés dans les relations sexuelles entre homosexuels dans les premières années du SIDA, sont également de puissants agents oxydants et ont joué un rôle à part entière.

« Les preuves montrent que le SIDA n’est pas une maladie liée à l’orientation sexuelle, mais aux pratiques sexuelles, aux rapports anaux passifs chez les hommes et les femmes », affirment les scientifiques de Perth. « Ce n’est pas l’acte sexuel en soi, mais la fréquence élevée des rapports anaux passifs avec éjaculation, associée à la consommation de drogues et aux traumatismes de la muqueuse intestinale, qui facilitent l’absorption du sperme et d’autres toxines par le système ».

Cela signifie que les campagnes de promotion du préservatif « Sexe sans risque » [NdT : en anglais safe sex] lancées par la communauté gay ont joué un rôle essentiel dans la réduction du nombre de décès dus au SIDA. Elles ont réduit l’exposition au sperme, ainsi qu’aux infections sexuellement transmissibles circulant parmi certains des groupes les plus exposés au risque de développer le SIDA.

Les pionniers de la théorie du virus se sont sentis confortés dans leur conviction que le SIDA était une MST par le fait que de nombreuses études antérieures montraient une relation entre différents types d’activité sexuelle et la présence ou l’apparition d’anticorps « VIH », pour lesquels presque tous les patients atteints du SIDA ont été testés positifs.

Cette association était réelle. Mais elle est due à la manière défectueuse dont le test a été développé, et non à la présence d’un nouveau virus. Un test positif indiquait des niveaux élevés des nombreux agents stimulant le système immunitaire auxquels les personnes appartenant aux groupes à risque du SIDA avaient été exposées. Les épidémiologistes et d’autres ont documenté ces expositions dès le premier jour.

Les personnes séropositives [NdT : positives à un test sans aucune valeur par rapport à l’infection d’un nouveau « virus » !] n’auraient jamais dû comprendre qu’elles étaient condamnées à mort, comme ce fut le cas pendant de nombreuses années en raison de la croyance en un « nouveau virus mortel ». Si l’exposition aux véritables causes de la séropositivité est réduite ou supprimée, le risque accru de maladie disparaîtra, à moins que les dommages causés au système immunitaire ne soient déjà irréversibles. La séropositivité doit être considérée comme le signe d’un effet des expositions toxiques et des désordres cellulaires associés qui peuvent conduire au SIDA. Le mythique « VIH » n’en est pas la cause.

Ce phénomène est particulièrement évident chez les hémophiles. Les premières méthodes de traitement de leur trouble de la coagulation sanguine consistaient à les exposer à des concentrés fabriqués à partir de dons de sang provenant de centaines de milliers de personnes. Nombre d’entre eux se sont révélés positifs à la suite de cette exposition permanente à des protéines étrangères et, tragiquement, ont alors reçu des doses mortelles d’AZT.

Lorsque le génie génétique a permis de produire le facteur de coagulation dont ils avaient besoin sous une forme pure, les personnes qui avaient été testées séropositives ont montré des signes immédiats de rétablissement de leur système immunitaire.

Des résultats similaires ont été observés chez les toxicomanes, un autre groupe exposé au risque de SIDA. Ils peuvent perdre à la fois leurs anticorps « VIH » et le risque de maladie lorsqu’ils abandonnent leur habitude.

L’acceptation de cette compréhension permettrait de lever la malédiction du diagnostic « VIH » pour des millions de personnes, en particulier dans les pays pauvres où de nombreuses maladies liées à la pauvreté et à la malnutrition ont été rebaptisées SIDA à la suite d’une mauvaise interprétation et d’une mauvaise utilisation du test « VIH », qui n’a pas été validé.

Même après 40 ans, il n’existe aucune preuve microbiologique de la transmission sexuelle basée sur l’isolement du « VIH » à partir des sécrétions génitales des cas index, suivi de la recherche et du test des contacts sexuels. À l’exception des pays pauvres, le SIDA est resté confiné aux groupes à risque en raison de facteurs liés au mode de vie plutôt qu’en raison d’une exposition à une véritable infection sexuellement transmissible.

Où en sommes-nous ?

Le site web du groupe de Perth contient toutes les références détaillées qui étayent cette image radicalement différente de ce que le monde a été amené à croire au sujet du SIDA. Il ne s’agit pas d’un défi insensé, mais du fruit de quatre décennies de travail acharné.

La correction des erreurs est censée être le fondement de la science. Il n’est jamais trop tard. Dans toute l’histoire, des idées erronées sont apparues et ont parfois perduré pendant des centaines d’années, jusqu’à ce que les dommages qu’elles causent amènent enfin à les repenser.

Les graves erreurs commises dans l’affaire Covid ont fait prendre conscience à beaucoup des dangers d’un consensus prématuré en science, conséquence d’un pouvoir trop important cédé à des agences qui se protègent et s’enrichissent elles-mêmes.

L’histoire du « VIH » peut-elle nous donner une leçon similaire ? Ou allons-nous permettre à l’industrie mondiale des pandémies de nous maintenir dans un état de peur constante ? Les Africains peuvent-ils se libérer de l’emprise néocoloniale des agences scientifiques et « philanthropiques » occidentales sur le continent ?

Peut-être que chacun d’entre nous devra faire davantage pour se renforcer si l’on veut mettre un terme à ces échecs. L’auteur à succès et psychologue Jordan Peterson déclare que nous devons prendre position contre les « tyrannies aveugles et lucifériennes, orgueilleuses et fondées sur l’intellect, de l’urgence et de la contrainte » qui, sinon, seront notre avenir.

À mesure que nous devenons individuellement plus puissants, dit-il :

« Nous devons assumer davantage de responsabilités — ou sinon, si nous ne parvenons pas à rectifier nos pathologies personnelles que sont l’orgueil, l’envie et la volonté de mentir, nous nous retrouverons embourbés dans des conflits avec le monde, à la fois naturels et sociaux, et ce de manière exactement proportionnelle à notre refus de maîtriser le diable qui sommeille en nous ».

Le psychologue Carl Jung, également cité par Peterson, a lancé un appel similaire dans son livre de 1958 intitulé The Undiscovered Self (Le moi non découvert. La raison s’avère impuissante à arrêter les atrocités [comme le génocide nazi], écrivait-il, lorsque ses arguments n’affectent que l’esprit conscient, et non l’inconscient.

Les tragédies du Covid et du « VIH » sont deux exemples de la façon dont la raison peut s’envoler à grande échelle. Dans leur livre Covid-19 and the Global Predators — We Are the Prey (2021) (Covid-19 et les prédateurs mondiaux — Nous sommes la proie], Peter et Ginger Breggin soutiennent que des « coalitions lâches d’argent et d’influence » poursuivant un agenda mondialiste ont pu exploiter les craintes généralisées pour l’avenir, amenant de nombreuses personnes à croire en la nécessité de fermetures et de vaccinations massives en dépit des dommages énormes et immédiatement évidents qui ont été causés. En ce qui concerne l’hypothèse du « VIH », les facteurs qui ont conduit à son acceptation immédiate comprenaient la crainte généralisée que la révolution sexuelle des années 60 et 70 soit allée trop loin, ainsi qu’une sympathie sincère pour les premières victimes homosexuelles du SIDA.

Avec une grande prescience, Jung a écrit :

« Il devient de plus en plus évident que ce n’est pas la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais l’homme lui-même qui représente le plus grand danger pour l’homme, pour la simple raison qu’il n’existe pas de protection adéquate contre les épidémies psychiques, qui sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes naturelles ».

Traduction [et commentaires] Jean Bitterlin 22.08.2023




Un « effet de soufflerie » conçu pour surchauffer le feu de Maui ?

[Source : frontline.news]

Par Eliyahu Tulshinski

AwakenWithJP et d’autres stars de l’internet s’attaquent aux anomalies de l’incendie de Maui

Agissant comme un journaliste, l’humoriste JP Sears, connu sur YouTube sous le nom d’AwakenWithJP, a utilisé son sarcasme familier pour décrire diverses anomalies dans les incendies de Maui qui ont ravagé une partie de l’île et pourraient avoir coûté la vie à des centaines de personnes, dont de nombreux enfants qui se trouvaient seuls à la maison lorsque l’école a été fermée pendant que leurs parents étaient au travail.

Se moquer de la ligne de l’establishment

Dans un clip intitulé « Ce qu’ils ne veulent pas que vous sachiez à propos des incendies de Maui », M. Sears décrit les spéculations selon lesquelles une « arme à énergie dirigée a été utilisée pour déclencher intentionnellement l’incendie afin de remplacer les ruines par une ville de 15 minutes, favorable au Forum Économique Mondial et luttant contre le changement climatique ».

Le gouverneur d’Hawaï et d’autres n’ont pas perdu de temps pour désigner le changement climatique comme responsable des incendies de forêt. L’élite sait qu’il ne faut jamais gaspiller une bonne crise et, parfois, elle semble être à l’origine de la crise qu’elle ne veut pas gaspiller. Est-ce le cas à Maui ?

Certains pensent qu’une arme à énergie dirigée [DEW pour Direct Energy Weapon, en anglais] a été utilisée pour déclencher intentionnellement l’incendie afin de permettre la construction, sur la ville détruite de Lahaina, d’une ville de 15 minutes, conçue par le Forum Économique Mondial pour lutter contre le changement climatique.

Cela n’a pas de sens, car en janvier dernier une réunion s’est tenue à Maui pour transformer la ville en une ville de 15 minutes. Attendez une minute ! cela aurait en fait plus de sens. Cependant, comme les médias dominants travaillent de concert pour discréditer la théorie du complot sur les incendies de forêt, en utilisant des termes familiers pour dénigrer la théorie, tels que « théorie du complot sans fondement » et « désinformation », qui sortent tout droit de leur manuel, vous pouvez être sûr que l’idée est complètement fausse, parce que les vérificateurs de faits ont dit que c’était le cas.

Et pour référence future, chaque fois que les mêmes médias utilisent simultanément la même terminologie de discrédit qu’ils ont utilisée pour l’ordinateur portable de Hunter Biden, la mort d’Epstein dans sa cellule de prison et la réalité de la fuite du laboratoire… vous pouvez être sûr que ce qu’ils discréditent n’est en fait rien d’autre qu’une information sans fondement qui pose très probablement un danger pour les gens et qui est aussi probablement une menace pour notre démocratie, alors c’est ce qu’ils font avec Maui. Cela efface certainement tout soupçon si vous nous laissez contrôler vos pensées comme vous devriez le faire.

M. Sears a poursuivi en lisant un extrait d’un billet X, énumérant les anomalies liées aux incendies, rédigé par le fondateur de Health Freedom for Humanity, Alec Zeck.

Mais qu’est-ce que nous, la police de la pensée, avons à dire à des gens comme Alex Zeck, qui cherche la vérité et qui fait remarquer à propos des incendies de Maui :

– les bouches d’incendie étaient à sec ;
– les personnes formées à l’évacuation ont été informées qu’il n’était pas temps d’évacuer et qu’elles devaient faire demi-tour pour retourner dans l’incendie ;
– pas de flics klaxonnant ;
– pas de pompiers dans les rues ;
– le système de sirènes d’urgence le plus performant au monde n’a pas retenti, aucune alerte n’a été donnée ;
– des anomalies dans la direction des vents signalés qui ne correspondent pas à la réalité scientifique ;
– l’école a été fermée— les enfants sont restés à la maison pendant que les parents travaillaient ; des centaines d’enfants ont brûlé vifs ;
– un cercle de feu parfait autour de Lahaina ;
– du métal fondu à côté d’arbres intacts ;
– les médias rapportent des fractions de nombres réels ;
– de nouvelles polices d’assurance souscrites à Lahaina avant les incendies.

Sears conclut en évoquant les perspectives d’avenir pour Lahaina.

C’est fou comme toutes ces nouvelles terres inhabitables, que seuls les grands promoteurs peuvent se permettre d’assainir, ont ouvert la voie aux projets de transformation de Maui en une île intelligente financée par des milliardaires.

Une tempête parfaite d’erreurs ?

Le rapport de Greg Reese a relevé d’autres anomalies dans les incendies de Maui, notamment des lignes électriques restées sous tension pendant l’incendie, ce qui en a augmenté l’intensité, le fait que le responsable de la gestion des urgences ait défendu sa décision de ne pas faire retentir les sirènes, le blocage des voies de fuite par la police, le refus par le responsable des ressources en eau des demandes de débloquer de l’eau pour lutter contre l’incendie et la décision immédiate du gouverneur d’acquérir les terres détruites :

La responsabilité des incendies de l’ouest de Maui incombe à Hawaiian Electric, qui savait déjà il y a quatre ans qu’il y avait un risque d’incendie en raison de sa propre négligence dans l’entretien des lignes électriques, mais qui n’a rien fait. Hawaiian Electric, qui appartient à Vanguard et BlackRock, s’est tournée vers l’énergie propre et… l’électricité a été laissée pour alimenter les flammes.

Lorsqu’on a demandé à Herman Andaya, administrateur de l’agence de gestion des urgences de Maui, s’il regrettait de ne pas avoir donné l’alerte, il a répondu par la négative, car il craignait que les gens ne courent vers le feu.

« Regrettez-vous de ne pas avoir fait retentir les sirènes ? »

« Non, je ne regrette pas. Si nous avions tiré la sonnette d’alarme cette nuit-là, nous aurions craint que les gens n’aillent… dans le feu. »

Au lieu de cela, ils sont morts brûlés chez eux, y compris un nombre incalculable d’enfants qui étaient seuls à la maison ce matin-là en raison de l’annulation de l’école.

L’eau n’était pas disponible, les bouches d’incendie étaient à sec et le directeur adjoint de la gestion des ressources en eau, qui a été nommé responsable de la Fondation Obama, a refusé de débloquer de l’eau pour les incendies de Maui Ouest jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Selon lui, pour partager l’eau, les Hawaïens doivent parler d’équité…

Sans aucun avertissement et sans eau, les gens ont tenté de fuir, mais ils ont été arrêtés par la police, qui avait des ordres…

Le chef de la police de Maui était l’officier chargé de l’incident lors de l’une des plus grandes opérations de dissimulation de l’histoire des États-Unis, la fusillade de Las Vegas en 2017…

Le gouverneur d’Hawaï déclare aux journalistes que l’État a l’intention d’acquérir le terrain.

« Je réfléchis déjà aux moyens pour l’État d’acquérir ce terrain afin de le transformer en logements pour la main-d’œuvre, de le rendre aux familles ou d’en faire des espaces ouverts à perpétuité comme mémorial pour les personnes qui ont perdu la vie. »


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v36g7q0","div":"rumble_v36g7q0"});

Pas de « preuves directes » de l’utilisation d’armes à énergie dirigée

Joseph Mercola, médecin, a fait part de ses soupçons concernant les incendies de Maui sur son site, soulignant également l’absence de mise en œuvre d’un plan d’atténuation des incendies de forêt.

Selon le gouverneur Josh Green, les sirènes d’alerte ont pu être « immobilisées » par la chaleur de l’incendie, mais la cause exacte de la panne fait toujours l’objet d’une enquête. Cependant, Maui dispose également d’un système d’alerte par téléphone portable…

Une autre cause relativement courante, mais rarement reconnue, des incendies de forêt est l’équipement mal entretenu des compagnies d’électricité et/ou les lignes électriques tombées en panne ou endommagées. Dans ce cas, alors que l’ouragan Dora s’approchait, les informations locales ont prédit que le risque d’incendie serait élevé en raison des lignes électriques tombées, des broussailles sèches et du faible taux d’humidité, et les habitants de Maui poursuivent aujourd’hui la compagnie d’électricité pour avoir maintenu « les lignes électriques sous tension alors que les prévisions annonçaient un risque d’incendie élevé ».

En 2022, Hawaii Electric, qui dessert Maui, a proposé un plan détaillé de lutte contre les incendies de forêt, d’un coût de 2,5 millions de dollars, mais selon le journaliste d’investigation Lee Fang, « la commission des services publics de l’État a traîné les pieds » lorsqu’il s’est agi de le mettre en œuvre.

Mercola a toutefois pris soin de noter l’absence de « preuves directes » de l’utilisation des armes à énergie dirigée, tout en décrivant les preuves circonstancielles entourant la catastrophe « commode ».

Bien que l’incendie ait provoqué des anomalies difficiles à expliquer, je n’ai pas vu de preuves directes suggérant que des armes à énergie dirigée ont été utilisées pour mettre le feu à la ville. Cela dit, il s’agit certainement d’un désastre étrangement « pratique », du point de vue de la cabale mondialiste. Ils peuvent maintenant intervenir et acheter des terres auparavant inaccessibles à des personnes qui sont peut-être trop désespérées pour refuser.

Mercola cite cependant un article publié sur LinkedIn par le Dr Kathy J. Forti, psychologue clinicienne à Maui, qui pense qu’une arme à énergie dirigée a été utilisée sur la base de son expérience personnelle.

J’ai personnellement fait l’expérience d’une étrange vague d’énergie dans ma tête, presque comme une crise d’épilepsie… Cette inondation d’énergie s’est poursuivie par intermittence le lendemain matin, et plus encore lorsque j’étais à Lahaina. Cela m’a indiqué qu’il y avait de l’énergie dirigée dans ce qui se passait. Il ne s’agissait pas d’un acte aléatoire de mère Nature.

« Effet de soufflerie » surchauffant le feu

Greg Hunter, de USAWatchdog, est quant à lui convaincu que les incendies ont été favorisés par une technologie d’origine humaine, et a écrit « L’incinération de Lahaina est une guerre météorologique mortelle ». Il cite Dane Wigington, chercheur en génie climatique, qui pense que l’incendie de Lahaina a été provoqué par une modification de géo-ingénierie des conditions météorologiques entraînant un « effet de soufflet ».

Selon M. Wigington, ils ont eu recours à l’ingénierie climatique pour créer un « effet de soufflerie au-dessus de Lahaina », avec des vents atteignant une vitesse de 100 miles par heure, afin de surchauffer le feu. Wigington explique : « Cela crée un effet de soufflet qui fait grimper les températures de manière exponentielle par rapport à ce qu’elles auraient été autrement.

Cela fait des milliers d’années que l’on fait fondre l’acier de la même manière dans le monde entier en y introduisant de l’air. C’est l’effet de soufflet. C’est la même chose avec un chalumeau à acétylène. Si vous ne brûlez que l’acétylène, vous obtenez 1 500 degrés. Si vous ajoutez de l’oxygène, vous obtenez 6 000 degrés. »


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v36u34f","div":"rumble_v36u34f"});

Utilisation discutable, existence non

Un document de l’armée de l’air américaine datant de 1996 et intitulé « Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 [Le temps, un multiplicateur de force : S’approprier la météo en 2025] » prédisait, dès la première phrase, que la technologie serait disponible pour « posséder le temps » d’ici 2025 et ajoutait que la technologie serait déployée même pour un usage « domestique ».

En 2025, les forces aérospatiales américaines peuvent « dominer le temps » en capitalisant sur les technologies émergentes et en concentrant le développement de ces technologies sur des applications de combat…

Les technologies actuelles qui arriveront à maturité au cours des 30 prochaines années offriront à toute personne disposant des ressources nécessaires la possibilité de modifier les schémas météorologiques et leurs effets correspondants, au moins à l’échelle locale…

Aux États-Unis, la modification des conditions météorologiques deviendra probablement un élément de la politique de sécurité nationale, avec des applications nationales et internationales.

Cinq ans plus tard, la loi de 2001 sur la préservation de l’espace (H.R.2977), qui interdit les armes spatiales, mais autorise les armes terrestres et maritimes, inclut l’énergie dirigée dans sa définition des armes, ce qui laisse peu de doute sur l’existence de telles armes, qu’elles aient ou non été employées dans les faits.

Les termes « arme » et « système d’armes » désignent un dispositif capable de… diriger une source d’énergie (y compris l’énergie moléculaire ou atomique, les faisceaux de particules subatomiques, les rayonnements électromagnétiques, le plasma ou les rayonnements énergétiques d’extrêmement basse fréquence [ELF] ou d’ultra basse fréquence [ULF]) contre cet objet ; ou (tout autre moyen non reconnu ou non encore mis au point). Infliger la mort ou des blessures… par l’utilisation… d’énergies psychotroniques, soniques, laser ou autres dirigées vers des personnes particulières ou des populations ciblées dans le but de mener une guerre de l’information, de gérer les humeurs ou de contrôler l’esprit de ces personnes ou populations.

Les armes à énergie dirigée et Maui

Mercola souligne en fait que non seulement les armes à énergie dirigée existent, mais que le centre de recherche militaire sur les armes à énergie dirigée est situé à Maui.

Autre coïncidence intéressante, Maui abrite le Directed Energy Directorate du Laboratoire de recherche de l’armée de l’air américaine (AFRL), décrit par l’AFRL comme le « centre d’excellence de l’armée de l’air pour la technologie de l’énergie dirigée ».

Bien que les soupçons concernant l’utilisation des armes à énergie dirigée soient régulièrement rejetés en tant que « théorie de la conspiration », les armes à énergie dirigée sont clairement une réalité, et si elles existent et fonctionnent, il semble juste de supposer qu’elles pourraient un jour être utilisées.

Comme le rapporte Motherboard, le Pentagone dépense un milliard de dollars par an pour des armes de destruction massive telles que des lasers à haute énergie, des faisceaux de particules et des armes à micro-ondes de grande puissance, et le Maui Directed Energy Directorate affirme avoir livré les toutes premières armes de destruction massive opérationnelles à l’armée de l’air américaine.

Incendie criminel de basse ou haute technologie ? Ou mère Nature ?

Mercola conclut en disant que nous ne saurons peut-être jamais ce qui s’est passé à Maui.

Une arme à énergie dirigée a-t-elle été utilisée et programmée pour coïncider avec un ouragan afin d’assurer l’anéantissement total de Lahaina ? Selon le chef de la police de Maui, John Pelletier, l’incendie a brûlé à une température suffisante pour faire fondre le métal, alors que la plupart des incendies n’atteignent pas les températures nécessaires pour faire fondre l’acier et certains autres métaux.

Une autre possibilité, bien sûr, est que les incendies aient été allumés intentionnellement par des pyromanes. Quelle que soit l’origine de l’incendie de Lahaina, il profite clairement à ceux qui veulent faire de Maui une « île intelligente ». Quel meilleur moyen de reconstruire une ville entière que de la réduire en cendres ? Pour l’instant, nous n’avons que des soupçons circonstanciels, et si des armes à énergie dirigée ont effectivement été utilisées, il est peu probable que les auteurs l’admettent un jour.


[Source : cf2r.org]

Armes à énergie dirigée : possibilités et limitations

Par Olivier Dujardin

Les armes à énergie dirigée sont des armes capables de propager un faisceau d’ondes électromagnétiques vers une cible. En pratique, cela recouvre les armes utilisant des lasers et celles utilisant un faisceau micro-ondes.

Ce type d’armement a, depuis longtemps, été imaginé dans la science-fiction. En soi, émettre un faisceau laser ou un faisceau d’ondes électromagnétiques est maîtrisé depuis longtemps (désignation laser, LIDAR, radar). Toutefois, pour en faire des armes, la technologie bute encore sur le problème de l’énergie. Ces armes nécessitent une énergie électrique (ou chimique pour certains lasers) extrêmement importante dès lors que l’on espère obtenir un effet physique sur la cible (destruction, endommagement ou dysfonctionnement). Ce problème de l’énergie se résout petit à petit et des développements d’armes potentiellement opérationnelles commencent à voir le jour1.

Ces armes présentent de nombreux avantages, à commencer par le coût minime d’un tir par rapport à une munition classique. En conséquence, la logistique s’en trouve d’autant plus simplifiée qu’il n’y a pas de munitions ; tant qu’il y a de l’énergie, les tirs restent possibles. De plus, la vitesse de propagation (vitesse de la lumière) et le côté immatériel rendent toute idée d’interception sans objet. La fulgurance, l’immatérialité et le coût très limité de leur emploi sont autant d’atouts qui intéressent fortement les forces armées ou de sécurité. Pour autant, ces armes répondent à des phénomènes physiques qui ont leurs limites. Il convient donc de bien appréhender les mécanismes physiques en jeu afin de déterminer les limites d’emploi de ces armes.

Les armes laser

Les armes laser agissent par effet thermique. La concentration du faisceau laser sur une surface va entraîner son échauffement jusqu’à la perforer (par fonte de la matière ou par combustion). L’effet thermique nécessite une illumination qui dure le temps que la surface visée s’échauffe suffisamment pour être traversée. Ce temps dépend donc de la nature du matériau visé (type et épaisseur), ainsi que de la puissance émise par le laser. Plus un laser sera puissant et plus ce temps sera réduit.

Aujourd’hui, les prototypes de laser testés aux États-Unis nécessitent quelques secondes d’éclairement pour détruire un drone ou une roquette ; leur puissance se situe entre 10 et 30 KW environ. L’augmentation de la puissance permettra à la fois de réduire le temps d’éclairement et de traiter des cibles plus importantes (avions, navires, véhicules, etc.).

Les avantages des armes laser sont indéniables :

  • la très grande directivité du faisceau laser permet des tirs sur des distances importantes (plusieurs centaines de kilomètres en théorie) sans dispersion de l’énergie ;
  • chaque tir a un coût quasiment négligeable par rapport à n’importe quelle autre munition (obus ou missile). Le coût d’un tir laser est estimé à moins de 1 € ;
  • la puissance du laser peut être modulée en fonction des besoins (effet létal ou non) et en fonction du type de cible (petit drone ou avion).

Toutefois, ces armes présentent aussi un certain nombre d’inconvénients dont il faut tenir compte avant d’envisager des applications opérationnelles.

  • De manière générale, l’usage d’un laser en milieu atmosphérique limite la portée efficace de l’arme, une partie de l’énergie étant toujours absorbée par le milieu. Les faisceaux laser, comme tous les systèmes optiques, sont très sensibles aux conditions météorologiques. Les nuages, la pluie, la présence de poussières ou de fumées sont autant de conditions susceptibles de réduire fortement la portée et la puissance du faisceau laser. Une part importante de l’énergie sera absorbée, diffractée ou réfléchie par ces éléments. Certaines conditions (brouillard épais ou tempête de sable par exemple) peuvent rendre purement et simplement inopérant ce type d’armes.
  • Comme tout système optique, l’inter-visibilité avec la cible est nécessaire ; en clair il est impossible d’engager une cible masquée, ce qui limite son emploi aux tirs directs.
  • À mesure que les lasers deviendront plus puissants, la cadence de tir potentielle aura tendance à baisser du fait de la double nécessité de refroidissement du système et de recharge en énergie du dispositif entre chaque tir.

Comme tout système d’armes, les armes laser peuvent être contrées. Des contre-mesures sont possibles, soit pour en diminuer les effets, soit pour y échapper :

  • Il est possible de mettre en autorotation un missile ou une roquette afin de répartir la surface d’échauffement et de retarder la perforation de la « peau ». Un tir laser ne pouvant durer que quelques secondes maximum, il est ainsi possible que le temps nécessaire à la perforation devienne plus long que le temps du tir lui-même.
  • Un tir laser peut être détecté en amont par l’illumination laser préalable qui permet au tireur de déterminer les conditions de propagation liées aux conditions climatiques pour ajuster le tir (appelé effet de « blooming »). Ce laps de temps peut être utilisé pour tirer des fumigènes dont les particules absorberont et réfléchiront le faisceau laser. La cible ainsi camouflée derrière le nuage de fumée deviendra invisible pour le tireur en le privant de l’inter-visibilité.
  • Les lasers étant des systèmes optiques, il serait possible, en théorie, de recouvrir les cibles potentielles de surfaces réfléchissantes. Cela rendrait certes l’objet plus perceptible visuellement (reflets du soleil), mais cela lui permettrait d’être pratiquement insensible à un faisceau laser puisque l’échauffement subi serait marginal. Toutefois, en pratique cela paraît peu applicable. Le niveau d’exigence optique de la surface réfléchissante, nécessaire pour réfléchir un laser de forte puissance est tel qu’il est difficile d’imaginer (pour des questions de coût et de complexité) qu’il puisse être appliqué sur de grandes surfaces. Une surface réfléchissante n’ayant pas les qualités optiques requises s’oxydera très rapidement dès qu’elle sera soumise au faisceau laser et deviendra extrêmement absorbante. Cette solution n’apparaît donc pas, aujourd’hui, comme une parade viable pour contrer une arme laser.

Comme toute nouvelle arme, les armes laser apporteront certaines capacités nouvelles, mais ne remplaceront pas pour autant les armes existantes. Les inconvénients et les parades possibles (relativement simples pour certaines), ne permettent pas d’envisager que ce type d’armes devienne, à court ou moyen terme, prédominant sur le champ de bataille futur. La majorité des lasers utilisés ne le sera pas à des fins de destruction, mais le sera à des fins de désignation de cible, de contre-mesure, d’éblouissement ou de détection comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

Une application immédiate assez probable est de permettre de compléter la défense sol-air courte portée. Un système laser remplacerait avantageusement, en termes de coût, les missiles sol-air très courte portée et viendrait en complément de canons à tir rapide (PHALANX, AK-630, GOALKEEPER etc.). Le canon resterait nécessaire pour tous les cas où le système laser ne serait pas en mesure de détruire la cible (conditions météorologiques ou contre-mesures spécifiques contre les lasers). Les armes laser se développeront probablement en association avec les systèmes d’armes existants, mais n’en remplaceront totalement que très peu.

Les armes à micro-ondes

Le principe des armes à micro-ondes est d’émettre un signal électromagnétique puissant afin de perturber, endommager ou détruire les circuits électriques et électroniques par effet de couplage (génération d’un champ électrique dans un conducteur soumis à une onde électromagnétique). Plus le signal électromagnétique est puissant et plus le champ électrique généré sera important ; ce champ électrique pouvant conduire à « griller » les composants. La gamme de fréquences à utiliser pour ce type d’armes se situe entre 500 MHz et 20 GHz environ. Les fréquences inférieures à 500 MHz deviennent assez peu directives à mesure que la fréquence baisse. Quant aux fréquences supérieures à 20 GHz, elles ont un taux d’absorption atmosphérique très important, engendrant des portées efficaces extrêmement faibles (quelques kilomètres à quelques centaines de mètres au-delà des 50-100 GHz) ; et les phénomènes de couplage ont aussi tendance à diminuer à mesure que la fréquence augmente.
Les armes à micro-ondes sont de deux types. Il y a d’abord les munitions à effet électromagnétique pour lesquelles le champ d’énergie est généré par une explosion (effet Sakharov) avec un effet non directif (le champ électromagnétique n’est pas dirigé vers une direction en particulier). Ce type de munition n’est pas à proprement parler une arme à énergie dirigée. Ensuite il y a les armes micro-ondes à énergie dirigée où le champ électromagnétique est généré par un oscillateur (magnétron, klystron, etc.) comme sur un radar, le signal étant transmis par une antenne dans une direction donnée. Le but est alors d’émettre de façon très brève une impulsion de très forte puissance de façon à créer une densité de champ électromagnétique la plus importante possible.
Nos sociétés modernes sont aujourd’hui, potentiellement, de plus en plus vulnérables à ce type d’armes étant donné que les systèmes électroniques ont envahi et envahissent toujours plus nos vies. Que ce soit la distribution d’électricité, les moyens de communication ou tous les systèmes informatiques, pratiquement tous les équipements d’aujourd’hui utilisent de l’électronique. À mesure que les systèmes électroniques se miniaturisent, ils utilisent des composants toujours plus petits, ce qui participe à la vulnérabilité croissante des systèmes. En effet, plus les composants électroniques sont miniaturisés et plus ils utilisent pour fonctionner des tensions électriques faibles qui les rendent d’autant plus vulnérables aux champs électromagnétiques.

On voit ainsi apparaître les avantages de ce type d’armes :

  • cela permet d’attaquer toutes les cibles disposant de circuits électriques ou électroniques (missiles, avions, drones, véhicules, postes de commandement, moyens de communication, etc.) ;
  • ce type d’armes n’ayant pas d’effet direct sur les organismes vivants (sauf exposition prolongée), il se présente donc comme une arme potentiellement non létale et non destructrice dans le sens où elle n’a pas d’effet mécanique sur les structures ;
  • l’absence d’effet mécanique rend aussi l’arme « furtive », dans le sens où il devient difficile d’attribuer un responsable à une attaque. Il sera difficile de faire la différence entre une cause interne ou externe au système.

Malgré tout, des contraintes physiques et d’emploi apparaissent.

  • Contrairement aux lasers, la focalisation du faisceau ne peut être aussi précise, ce qui engendre une dispersion du faisceau relativement importante. Plus la fréquence sera basse et plus la dispersion sera importante. Donc, à mesure que la distance augmente, la densité de puissance (W/m²) du signal électromagnétique diminue, limitant d’autant la probabilité d’avoir un effet sur un circuit électrique.
  • Ce problème de focalisation impose donc d’augmenter fortement la puissance d’émission de façon à garder une portée efficace conséquente. En dehors des aspects purement techniques sur la génération de puissance, la puissance d’émission d’un signal électromagnétique est limitée par l’air. Au-dessus d’une certaine puissance2, il se passe un phénomène appelé « claquage de l’air ». Ce phénomène engendre une très forte ionisation des molécules d’air (création d’un plasma) qui le rend conducteur. Il se crée donc une boule de plasma, en particulier au niveau de l’antenne, imperméable à toute onde électromagnétique. La propagation ne pouvant plus se faire, la portée efficace devient alors nulle. Plus l’air sera chaud avec un taux d’humidité élevé et plus rapidement se produira le phénomène de claquage de l’air.
  • Comme on vient de le voir, ce type d’armes est très vulnérable aux conditions météorologiques. Les meilleures conditions sont un air sec et froid ; il devient alors évident que ce type d’armes n’aura pas la même efficacité sous tous les climats.
  • Le phénomène de couplage est très difficile à prévoir (les effets sont aussi fonction de la fréquence utilisée). Même sur deux équipements identiques, une impulsion électromagnétique peut avoir des effets différents. Il est très difficile de prévoir l’effet qu’aura l’arme sur sa cible. Par exemple, si on expose un avion de combat à un tir, il sera pratiquement impossible de prévoir si, sous l’action du champ électromagnétique, le système de combat sera hors d’usage, si cela impactera juste momentanément la capacité de combat ou alors si cela n’aura touché que quelques fonctions secondaires.
  • De la même manière, que l’on parle de munition électromagnétique ou de tir de faisceau électromagnétique, ce type d’attaque n’engendrant pas de dommages mécaniques, il est très difficile de connaître l’effet que l’arme a produit. En clair il est pratiquement impossible, à distance, de savoir si l’arme aura eu un effet ou pas, ni quel effet. Il ne sera pas possible de faire une évaluation des dommages causés (Damage Assessement) après une attaque. Cette impossibilité d’évaluer l’efficacité de l’effet de l’arme pose un problème tactique, voire stratégique, évident.
  • Comme pour les lasers, à mesure que les puissances émises seront plus puissantes, la cadence de tir potentielle aura tendance à baisser du fait de la double nécessité de refroidissement du système et de recharge en énergie du dispositif entre chaque tir.

À côté de ses inconvénients, les parades existent et sont connues. Le blindage des circuits électroniques est la protection la plus efficace. En entourant les circuits d’une enveloppe conductrice, on crée une cage de Faraday qui est imperméable aux ondes électromagnétiques. L’inconvénient de cette méthode est qu’elle génère du poids supplémentaire, ce qui peut être très contraignant pour toutes les applications aéronautiques (aéronefs et missiles principalement). Les véhicules blindés, les navires de combat, les bunkers en béton armé apparaissent naturellement protégés contre ce type d’armes, à la condition de ne disposer d’aucune antenne de communication. Aussi bien protégé que soit un système, à partir du moment où une antenne, un câble non protégé (alimentation électrique par exemple) ou un système d’aération sort de la zone blindée, le phénomène de couplage peut se produire. La seule structure parfaitement protégée contre ce type d’armes doit être totalement isolée du monde extérieur (pas de moyens de communication, autonomie en énergie, absence d’ouvertures, etc.).

Aujourd’hui tous les systèmes électroniques utilisés à des fins civiles ou militaires apparaissent particulièrement vulnérables aux armes à micro-ondes. Pour autant, le manque de prédictibilité sur les effets potentiels et l’incapacité à déterminer l’impact de ce type d’armes limitent aujourd’hui leur emploi. Bien que ce type d’armes existe, il reste donc peu utilisé. Son emploi s’observe aujourd’hui surtout pour des applications spécifiques (courte portée et faibles puissances), non létales, qui se rapprochent des missions de police comme la lutte contre les drones avec le développement de « fusils électromagnétiques anti-drones », de « canons électromagnétiques » pour neutraliser des véhicules ou les systèmes de contrôle des foules par échauffement micro-ondes. Les emplois militaires souffrent encore d’un manque de doctrine d’emploi pour ce type d’armes, compte tenu de ses importantes contraintes et limitations.

L’emploi de ces armes devrait être pensé dans la complémentarité et non comme un tout. Par exemple, pour la défense antiaérienne, on peut imaginer faire d’abord un tir électromagnétique en direction d’un aéronef avant un tir de missile antiaérien. Le tir d’arme électromagnétique peut permettre d’empêcher la mise en œuvre de contre-mesures par la cible et d’optimiser ainsi la probabilité d’interception du missile. De la même manière, avant de traiter des cibles sur un site protégé avec une défense antiaérienne, il peut être pertinent d’envoyer une arme électromagnétique qui permettra de neutraliser, même temporairement, les systèmes de détection et de défense. La même démarche pourrait être utilisée contre une flotte de bâtiments de combat dans laquelle l’arme électromagnétique aurait pour fonction de perturber, au moins momentanément, les moyens de détection et de contre-mesures, le temps que les missiles antinavires fassent leur œuvre.

Ce type d’armes apparaît alors comme un complément intéressant pour limiter, voire neutraliser, l’efficacité des systèmes de défense ou de contre-mesures d’une cible potentielle. Ce type de combinaison pourrait améliorer l’efficacité globale des armements existants.

*

Les armes à énergie dirigée n’apparaissent pas, aujourd’hui ni dans un avenir proche, en mesure de complètement révolutionner le champ de bataille. Leurs atouts sont indéniables et pourront avantageusement compléter l’arsenal des armes disponibles sans totalement remplacer aucun des systèmes d’armes existant aujourd’hui. Leur emploi doit être pensé et intégré avec les systèmes existant et non en concurrence, c’est la complémentarité des systèmes qui donnera l’exploitation la plus pertinente des armes à énergie dirigée. En dehors d’une utilisation dans le vide spatial, les effets atmosphériques constituent et resteront une limitation majeure pour les armes à énergie dirigée.

1 Les Américains ont développé plusieurs prototypes d’armes laser de quelques dizaines de Kilo Watt de puissance en mesure de détruire des drones ou des roquettes.

2 Cela dépend des conditions de température et d’humidité, mais généralement compris entre 1 et 4 TW.




L’industrie de la censure, de la propagande et de la désinformation

[Source : @Covid-non-censure]










À la mémoire de Paul Brodeur qui a exposé les dangers des micro-ondes et d’autres rayonnements modernes

[Source : revue3emillenaire.com]

[Article original en anglais : arthurfirstenberg.substack.com]

La section du Nouveau-Mexique de PEOPLE WITHOUT CELL PHONES
À la mémoire de Paul Brodeur

Par Firstenberg Arthur

Paul Brodeur, ancien rédacteur du magazine New Yorker, est décédé le 2 août 2023. Il était l’auteur d’un livre pionnier, The Zapping of America, qu’il a publié en 1977. C’est le premier livre que j’ai lu sur le sujet des micro-ondes. Personne n’avait de téléphone portable à l’époque. Les premiers ordinateurs personnels n’ont été mis sur le marché que cette année-là. Mais Brodeur avait acheté une propriété à Cape Cod, dont il découvrit qu’elle allait se trouver directement sur la trajectoire de l’installation radar la plus puissante du monde.

Il s’agissait d’une station radar d’alerte précoce, et les États-Unis en construisaient deux, l’une sur la côte est et l’autre sur la côte ouest. Ils s’appelaient PAVE PAWS (Precision Acquisition of Vehicle Entry Phased Array Warning System). Ils allaient émettre des faisceaux de micro-ondes à réseau phasé de 3 milliards de watts qui balaieraient l’ensemble des côtes est et ouest du pays afin de détecter et de prévenir les missiles nucléaires. Brodeur a mené une enquête et ce qu’il a découvert sur les rayonnements micro-ondes et sur ce qui était sur le point d’arriver à ce pays l’a stupéfié. Ces stations radars ont été construites et fonctionnent encore aujourd’hui. La plupart des gens ont oublié leur existence. Mais elles émettent des rayonnements micro-ondes à réseau phasé, tout comme les téléphones cellulaires et les antennes de la 5G.

En 1989, Brodeur a écrit un autre livre intitulé Currents of Death : Power Lines, Computer Terminals, and the Attempts to Cover Up Their Threat to Your Health [Courants de mort : lignes électriques, terminaux informatiques et tentatives de dissimulation de la menace qu’ils font peser sur votre santé]. Les écrans d’ordinateur provoquaient de l’asthme, des cataractes, des fausses couches, des malformations congénitales et des problèmes de peau. Jusqu’en 1977, date à laquelle les premiers ordinateurs personnels ont été vendus, les taux d’asthme ont régulièrement diminué année après année aux États-Unis. En 1977, les taux d’asthme ont soudainement commencé à augmenter et n’ont pas cessé depuis. Brodeur a révélé les dangers des écrans d’ordinateur en 1989. La plupart des gens l’ont également oublié.

[NDLR À l’époque, les postes de Télévision et les écrans d’ordinateur étaient encore cathodiques et les gens se faisaient irradier par des faisceaux d’électrons. Le rayonnement des ordinateurs actuels est différent, mais pas nécessairement sans danger.]

Un nouveau réseau mondial de sections locales, appelé People Without Cell Phones, a été lancé pour s’assurer que la vie et le travail de Brodeur, ainsi que la vie et le travail d’autres pionniers de sa génération, n’ont pas été vains. Aujourd’hui, 46 ans après la publication de The Zapping of America, le monde continue de prétendre que les radiations sont inoffensives et que l’asthme, les tumeurs cérébrales, le diabète, les maladies cardiaques et le cancer sont causés par autre chose. Et tout le monde se promène avec un téléphone portable, jour et nuit. Nous allons développer un réseau mondial de personnes qui les jettent. La Terre se meurt. Les insectes ont largement disparu. Les oiseaux tombent du ciel par millions. L’objectif de ce réseau n’est pas de blâmer qui que ce soit. Il s’agit d’établir une présence dans ce monde de personnes qui vivent, et enseignent aux autres comment vivre, comme si la vie sur Terre continuait. Il a été lancé en même temps qu’une note d’information sur l’électrosmog, à laquelle 29 organisations de 10 pays ont apporté leur soutien jusqu’à présent — des organisations des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de France, d’Espagne, de Suisse, de Suède, de Norvège, de Belgique et de Tunisie. Le temps des petits pas est révolu. Il est temps de faire ce qui est nécessaire sans crainte, sans réserve et sans accusations.

La section du Nouveau-Mexique de People Without Cell Phones a tenu sa première réunion, en personne, il y a trois jours, le 19 août. Un médecin, plusieurs biologistes du bâtiment, un photographe et d’autres personnes y ont assisté. Tous les participants, sauf deux, ne possèdent pas de téléphone portable et les autres ont l’intention de s’en débarrasser. Nous avons créé un sentiment d’appartenance à la communauté dont les gens ont soif, et nous avons commencé à discuter des moyens d’en parler aux autres, de se soutenir mutuellement et d’œuvrer pour un monde sans téléphone portable :

  • plus de radiations
  • plus de tumeurs cérébrales
  • une santé et une vitalité retrouvées
  • oiseaux, abeilles et papillons
  • vivre comme si la vie sur Terre se poursuivait

Rejoignez notre réseau en créant une section de Personnes sans téléphone portable dans votre ville, votre état ou votre pays. Faites-nous savoir que vous le faites en nous envoyant un courriel.




Éducation : la Suède arrête les écrans et revient aux livres

Une excellente mesure qu’il faudrait appliquer dès que possible en France.

Parents, protégez le cerveau de vos enfants : éloignez-les des écrans, faites les lire et écrire à la main !

Stanislas Berton

[Source : valeursactuelles.com]

La ministre de l’Éducation suédoise a révélé une baisse importante du niveau de lecture des élèves dans le pays depuis la généralisation de l’usage des tablettes en maternelle et en primaire.

Une méthode remise en question. Il y a maintenant plus de dix ans, la Suède a généralisé l’utilisation de tablettes numériques dans les classes de maternelle et de primaire. Mais cette nouvelle méthode d’enseignement ne s’est pas avérée aussi efficace que prévu. La ministre de l’Éducation suédoise, Lotta Edholm, a dénoncé une « crise de la lecture », révélant une baisse importante du niveau de lecture des élèves dans le pays, rapporte Ouest-France, relayant le média local Dagens Nyheter.

Selon une étude sur le progrès en matière de maîtrise de la lecture au niveau international (PIRLS), en cinq ans, la part des enfants de 10 ans avec des difficultés de lecture dans le pays est passée de 12 à 19 %. Ainsi, Lotta Edholm a pris la décision de mettre de côté les tablettes numériques et de ressortir les manuels scolaires.

« Même les enseignants pensent que le manuel est important »

« Le manuel physique présente des avantages qu’aucune tablette ne peut remplacer », a estimé Lotta Edholm dans le média local. Bien que le numérique présente certains avantages, pouvant combiner son, texte et image, avec un stockage d’informations important, la ministre a souligné que les enfants « qui lisent un texte imprimé arrivent mieux à en souligner les points principaux, se souviennent de plus d’éléments et font preuve d’une meilleure compréhension globale ».

La ministre de l’Éducation a également mis en avant l’aspect pratique d’un manuel, simple à parcourir pour les élèves et facile à utiliser pour les parents et personnes qui souhaitent avoir un aperçu du travail effectué en classe. « Même les enseignants pensent que le manuel est important », a insisté Lotta Edholm. Ainsi, le gouvernement suédois va prendre en charge les frais d’achat de nouveaux manuels pour chaque matière à hauteur de 55 millions d’euros cette année et 42 millions les années qui suivront.




Se préparent-ils à une pandémie 2.0 ?

[Source : off-guardian.org]

Ces derniers jours, le bruit a couru dans la sphère alternative que l’establishment prévoyait de rétablir les restrictions en cas de pandémie. Et, en toute honnêteté, il y a quelques preuves que cela pourrait être vrai.

Alex Jones a commencé par rapporter qu’un dénonciateur de la TSA l’avait informé que le gouvernement américain allait rétablir les restrictions en cas de pandémie à partir du mois d’octobre et passer à un verrouillage complet d’ici le mois de décembre.

Il y a aussi le fait que l’on nous parle soudain de « pics de cas » et que non pas une, ni deux, mais TROIS nouveaux variants — Éris, Pi et Pirola — ont fait la une des journaux.

Dans le même temps, certains lieux, comme le Morris Brown College d’Atlanta, ont déjà rétabli l’obligation de porter des masques.

Les États-Unis ne sont pas les seuls concernés : la semaine dernière, un hôpital de Dublin a réintroduit les règles Covid.

Il y a quelques jours, Robin Monotti a posté ceci sur Twitter :

Apparemment, l’agence de sécurité sanitaire du gouvernement britannique cherche à recruter un « superviseur des opérations d’approvisionnement en vaccins » pour le « plus grand programme de vaccination » à venir, qui doit être « mené à un rythme soutenu ».

Neil Ferguson est même sorti de sa cachette pour mettre en garde contre le variant Pirola.

Ceux qui nous annoncent une nouvelle « pandémie » ne paniquent donc pas pour rien. Il n’y a pas de fumée sans feu, après tout, et il y a beaucoup de fumée ici.

… une quantité suspecte de fumée, pourrait-on dire. Il est toujours difficile de se fier à une « orgie de preuves ». Et compte tenu de la vigilance des sceptiques de Covid, l’établissement pourrait commettre une erreur en annonçant ses intentions de la sorte.

Mais quelle autre explication pourrait-on trouver ? D’un point de vue réaliste, trois plans sont envisageables :

  • Il s’agit en fait d’une « Plandémie 2.0 ». La raison pour laquelle on a l’impression qu’ils se préparent à refaire [le coup de] la Covid… c’est qu’ils se préparent à le refaire. Ils n’hésitent pas à faire connaître leur agenda la plupart du temps, et ceci n’est qu’un exemple flagrant.
  • C’est un bluff pour discréditer les médias alternatifs. L’establishment alimente délibérément les angoisses des médias indépendants qui ont le réflexe de dire que le ciel leur tombe sur la tête… puis ils ne donnent pas suite, faisant passer les médias indépendants pour l’enfant qui a crié au loup.
  • Il s’agit des vaccins. Comme nous l’avons expliqué dans notre dernier article sur l’Éris, les derniers « vaccins » Covid devraient être mis sur le marché le mois prochain, alors que les taux d’acceptation ont chuté depuis 2021. En « découvrant de nouveaux variants » et en faisant planer les restrictions au-dessus de nos têtes collectives comme une épée de Damoclès, ils pourraient bien être en train de commercialiser le nouveau vaccin.

Si l’adoption est bonne, les mesures disparaissent et ils peuvent dire que nous avons « vaincu le nouveau variant ». Si elle est mauvaise, le verrouillage est de rigueur. Sauf pour les personnes qui sont à jour dans leurs vaccins, bien sûr.

Bien sûr, il pourrait s’agir d’un mélange des trois, ou peut-être qu’ils n’ont pas encore pris de décision et qu’ils joueront la carte de l’improvisation.

Mais qu’en pensez-vous ? Allons-nous assister à une nouvelle vague d’hystérie covidienne ? Y a-t-il une explication potentielle qui nous a échappé ?




La Maison-Blanche, effrayée, se précipite sur ses clôtures saoudiennes : « Sauvons le dollar ! »

[Source : lesakerfrancophone.fr]


C’est là l’essentiel : Biden veut absolument que Riyad achète des bons du Trésor et qu’il continue à le faire.


Par Alastair Crooke – Le 5 août 2023 — Source Al Mayadeen

Vendredi dernier, Biden a déclaré qu’un accord de « normalisation » avec l’Arabie saoudite pourrait être envisagé : « Il y a peut-être un rapprochement en cours », a déclaré Biden à des donateurs lors d’un événement dans le Maine.

Tom Friedman, chroniqueur américain chevronné, a écrit, à la suite de sa rencontre directe avec Biden, que ce dernier travaillait effectivement sur un « pacte de sécurité mutuelle » entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui pourrait aboutir à une « normalisation » des liens entre l’Arabie saoudite et « Israël ».

Les grandes lignes de l’accord supposé sont les suivantes :

Un : un traité de sécurité mutuelle au niveau de l’OTAN qui enjoindrait aux États-Unis de se porter à la défense de l’Arabie saoudite si elle était attaquée (très probablement par l’Iran), deux : un programme nucléaire civil, contrôlé par les États-Unis, et trois : la capacité d’acheter… le système de missiles antibalistiques Terminal High Altitude Area Defence.

Selon Friedman, cette normalisation serait toutefois subordonnée à l’absence d’« annexion » de la Cisjordanie et au fait qu’« Israël fasse des concessions aux Palestiniens qui préserveraient la possibilité d’une solution à deux États » (c’est nous qui soulignons). Friedman le formule comme un « ultimatum » hypothétique pour Netanyahou :

Vous pouvez annexer la Cisjordanie ou faire la paix avec l’Arabie saoudite et l’ensemble du monde musulman, mais vous ne pouvez pas avoir les deux. Cela ne ferait-il pas l’objet d’une discussion intéressante au sein du cabinet de Netanyahou ?

À première vue, il n’y a rien de révolutionnaire (même si Friedman le présente comme tel) : la sécurité pour l’Arabie saoudite en échange du « renoncement » à la saisie en cours des terres arabes palestiniennes en Cisjordanie et de la « préservation de la perspective d’une solution à deux États ». Après tout, c’était la base de l’initiative de paix arabe de 2002, qui n’a toujours pas été mise en œuvre (relancée par MBS lors de la dernière réunion de la Ligue arabe), ainsi que de l’initiative de normalisation des Émirats arabes unis, qui a vu « Israël » revenir sur sa contrepartie palestinienne.

Que se passe-t-il donc ? Pourquoi tout le monde (Jake Sullivan, Brett McGurk et Antony Blinken) se précipite-t-il soudain à Djeddah ? Pourquoi cette soudaine explosion d’activité ? Croient-ils vraiment que ce vieux sujet de la normalisation saoudienne « obligerait Netanyahou à abandonner les extrémistes de son cabinet et à faire cause commune avec le centre-gauche et le centre-droit israéliens », et serait la « cerise sur le gâteau » du plan Biden, comme le suggère Friedman ?

En clair, Biden propose que Netanyahou trahisse son gouvernement — et aille très probablement en prison (lorsqu’il cessera d’être Premier ministre). Qui, ou quoi, arrêterait alors les colons ? Ils sont déjà énervés. Ils ne sont pas seulement « dans » le gouvernement Netanyahou, mais d’une certaine manière, ils « sont » le gouvernement dûment élu. La Maison-Blanche s’imagine-t-elle qu’ils vont docilement capituler, chapeau à la main, à l’injonction de Biden ?

Et Mohammad ben Salmane (MBS) ? Il a déjà obtenu des garanties de sécurité pour le Royaume — négocié directement avec l’Iran, avec la Chine comme garant. Il est sur le point d’obtenir un programme nucléaire (en alliance avec l’Iran et la Chine) et de jouer un rôle de premier plan dans les affaires régionales en tant que membre du bloc OCS-BRICS.

L’élément déterminant de la réaction de MBS à la proposition, bien sûr, est probablement l’éternel obstacle à la conclusion d’accords : depuis plus de vingt ans, les États-Unis insistent sur l’arrêt des implantations juives en Cisjordanie. Cela ne s’est jamais produit. Pourquoi MBS offrirait-il un cadeau à Biden, qu’il n’aime pas, sachant que les colonies ne cesseront pas, même sous un gouvernement israélien de centre-gauche ?

Qu’est-ce qui se cache précisément « sous la table » ? Friedman le révèle :

réduire les relations entre l’Arabie saoudite et la Chine — serait un changement de donne pour le Moyen-Orient, plus important que le traité de paix de Camp David entre l’Égypte et Israël ».

Il poursuit :

Les États-Unis n’ont pas été amusés par les rapports de l’année dernière selon lesquels l’Arabie saoudite envisageait d’accepter le renminbi chinois pour fixer le prix de certaines ventes de pétrole à la Chine au lieu du dollar américain. À terme, compte tenu de la puissance économique de la Chine et de l’Arabie saoudite, cela pourrait avoir un impact très négatif sur le dollar en tant que monnaie la plus importante au monde. Il conviendrait donc d’annuler cette décision. Les États-Unis souhaitent également que les Saoudiens réduisent leurs relations avec les géants chinois de la technologie tels que Huawei.

Ahh — nous entrons ici dans le vif du sujet. La secrétaire d’État Yellen a récemment effectué une visite de deux jours à Pékin, qui s’est inexplicablement prolongée sur quatre jours. La presse occidentale a peu parlé des détails de ces entretiens. De manière inhabituelle, peu de choses ont été rapportées en Chine non plus. Les rapports suggèrent cependant que son objectif principal était de persuader les Chinois de reprendre leurs achats de bons du Trésor américain. Au cours de l’impasse sur le plafond de la dette au Congrès américain, les achats de liquidités en bons du Trésor sont tombés à près de zéro ; elle doit vendre 1100 milliards de dollars de bons du Trésor à quelqu’un… de toute urgence !

Il semble que Yellen n’ait reçu aucune promesse de la Chine. Il n’y a aucune chance que la Chine achète des bons du Trésor : elle a encore vendu 20 milliards de dollars de bons du Trésor qu’elle détenait en mai (les détails publiés sur les avoirs du Trésor américain sont délibérément retardés par les autorités).

C’est là le nœud du problème : Biden veut absolument que Riyad achète des bons du Trésor — et qu’il continue à en acheter. La visite de l’équipe à Djeddah est en fait une reprise des négociations de Kissinger dans les années 1970, qui ont donné naissance au pétrodollar et qui ont obligé le Royaume à acheter et à détenir des titres de la dette du Trésor.

Aujourd’hui, la situation du dollar est beaucoup plus délicate. L’inflation et les taux d’intérêt sont en hausse et la valeur des obligations en baisse. La dette américaine a explosé et les seuls paiements d’intérêts sur cette dette devraient atteindre 1000 milliards de dollars par an. Plus important encore, des pans entiers du monde se mettent à commercer dans des monnaies autres que le dollar.

Le commerce saoudien du pétrole en renminbi est donc un signal d’alerte clignotant — parmi les nombreux feux d’alarme qui clignotent dans le monde. Ils signalent tous le souhait de se « découpler » des institutions de Bretton Woods et de son système financier colonial.

Riyad se bat actuellement — en coordination avec Moscou — pour briser un aspect du « système » : l’emprise de l’Occident sur la fixation des prix des matières premières, y compris le prix du pétrole. Si tel est l’objectif de MBS — et il y parvient dans une certaine mesure en fixant le prix du baril marginal1 — pourquoi retournerait-il donc à l’hégémonie mondiale du dollar et romprait-il également ses bonnes relations avec la Chine ?

C’est inquiétant. L’ensemble de ce schéma témoigne d’une Maison-Blanche coupée de la réalité et désespérée. (Si c’est le cas, qu’en sera-t-il de sa future gestion de l’Ukraine et de la gestion par les États-Unis de leurs relations avec la Russie ?)

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

1 En cas d’augmentation de la demande de pétrole, c’est le principal producteur de pétrole à fort coût d’exploitation qui peut décider du prix du baril de pétrole au niveau mondial




La sinistre théorie derrière le «Q» de LGBTQ

[Source : epochtimes.fr]

Par Darlene Mccormick Sanchez

La droite s’est focalisée sur le T de LGBTQ dans le cadre de la guerre culturelle en cours. Mais beaucoup ne savent pas que le Q de l’acronyme représente une théorie encore plus extrême qui défend la pédophilie, l’inceste et la bestialité, et prône une destruction complète des normes sexuelles traditionnelles.

Le Q, qui signifie « queer » (« bizarre, dévié »), est enraciné dans la théorie queer, une idéologie de la sexualité qui a commencé à gagner en popularité dans les années 1970. De nombreux philosophes influents et auteurs de cette théorie ont plaidé en faveur de la normalisation de la pédophilie et pire encore.

L’accent mis récemment par la droite sur l’idéologie transgenre a permis au mouvement queer de se développer tranquillement. Des organisations américaines telles que les syndicats d’enseignants et la Planned Parenthood Federation of America (Fédération de planning familial des États-Unis), ainsi que des organisations internationales telles que les Nations unies, plaident en faveur de l’éducation sexuelle des enfants dès l’âge de la maternelle.

Dans le même temps, les théoriciens queers adoptent l’idée que les lois sur le consentement sexuel devraient être supprimées pour tous les enfants, même les nourrissons.

Aux États-Unis, bien que l’idéologie du genre et le transgenrisme aient attiré le plus d’attention, la droite et la gauche ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de la théorie queer, qui est pourtant passée inaperçue.

Le commentateur James Lindsay, auteur de The Marxification of Education (La marxisation de l’éducation), a déclaré à Epoch Times que la théorie queer avait détourné le mouvement des droits des homosexuels.

En réalité, cette théorie propose de perturber la politique sociale. Elle ne croit pas aux limites du comportement sexuel, y compris aux tabous tels que la pédophilie, l’inceste et toutes formes de bestialité.

Selon le commentateur James Lindsay, la théorie queer a deux objectifs : tout dissoudre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de définition de la normalité, et donner du pouvoir aux agresseurs.
(Brendon Fallon/Epoch Times)

M. Lindsay considère Michel Foucault, philosophe postmoderne français qui a écrit Histoire de la sexualité en 1978, comme le père de la théorie queer.

Foucault, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des garçons prépubères âgés de 8 ans dans un cimetière en Tunisie, a rejeté toutes les étiquettes et frontières sexuelles.

« Il est reconnu comme déviant qu’un adulte veuille avoir des relations sexuelles avec un enfant », a déclaré M. Lindsay. Mais les pédophiles considèrent plus que normal d’avoir des relations sexuelles avec des enfants. Pour les théoriciens queers, pour lesquels tout est permis, la pédophilie est donc plus qu’acceptable.

Derrick Jensen est conférencier et auteur de plus de 20 livres, principalement sur les questions environnementales. À un moment donné, cet habitant de la Californie se considérait comme un militant écologiste de la vieille école.

Aujourd’hui, la gauche le déteste parce qu’il a osé s’opposer à la théorie queer.

« La gauche nous a abandonnés, et c’est comme si j’étais politiquement sans abri », a-t-il déclaré à Epoch Times.

Selon M. Jensen, la théorie queer est influencée par le postmodernisme, qui ne croit ni à la notion de vérité ni à celle de réalité.

De même, la théorie queer examine ce qui est normal et ce qui peut nuire ou favoriser. Selon lui, la réponse est simple : La normalité est oppressive.

« Tout ce qui est sexuel doit être acceptable », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agissait de tout type de fétichisme, voire de viol.

La théorie queer soutient que le viol d’un enfant n’est pas à l’origine du mal causé par les relations sexuelles entre adultes et enfants, mais qu’elle est causée par une société qui fait en sorte que l’enfant se sente coupable d’avoir des relations sexuelles, explique M. Jensen.

Comme d’autres, M. Jensen estime que Foucault, décédé en 1984, a embrassé la pédophilie.

Foucault a eu des relations sexuelles avec des garçons et « a plaidé pour l’abrogation des lois sur l’âge du consentement pour que ce dernier soit ramené à celui des enfants en bas âge », a déclaré M. Jensen.

Les contributeurs à la théorie queer tels que Foucault et Gayle Rubin, une autre fondatrice connue pour avoir développé des théories politiques sur le sexe et le genre, ont contribué à une idéologie qui rationaliserait le « fétichisme », a-t-il expliqué.

Allen Ginsberg, poète célèbre décédé en 1997, a incarné certaines des idées du mouvement avant que la théorie queer ne voie le jour, a ajouté M. Jensen.

Ginsberg était un partisan et un membre de la North American Man/Boy Love Association et a écrit un essai en 1994 pour défendre les relations sexuelles avec des enfants.

« Les garçons et les filles pubères n’ont pas besoin d’être protégés de vous et moi, grands et poilus. Ils s’habitueront à nos ébats (sic) dans deux jours, à condition que les adultes qui les contrôlent cessent de faire ces bruits hystériques qui font ressembler tout ce qui est sexy à un viol », a écrit Ginsberg.

Selon la théorie queer, le préjudice causé par le viol d’un enfant est dû à une société qui culpabilise l’enfant d’avoir des relations sexuelles, explique Derrick Jensen.
(Eva Hambach/AFP via Getty Images)

Certains détracteurs de la théorie queer estiment que ce n’est qu’une question de temps avant que la pédophilie ne devienne acceptable.

Ils évoquent des incidents tels que la « Drag March » (défilé des Drags) annuelle à New York, où les participants ont scandé : « Nous sommes là ! Nous sommes là ! Nous sommes des pédés ! Nous venons pour vos enfants ! »

L’année dernière, la maison de couture parisienne Balenciaga a été confrontée à des réactions négatives après avoir lancé une campagne publicitaire représentant des petites filles tenant des ours en peluche et portant des vêtements de bondage. L’une des publicités montrait des pages d’une décision de justice relative à la pornographie enfantine. Balenciaga s’est par la suite excusé pour cette publicité, mais elle témoigne d’une tendance croissante.

Les partisans de la théorie queer y voient un outil politique pour lutter contre un système patriarcal et oppressif qui a contribué à marginaliser des personnes ayant des préférences sexuelles différentes de celles des hétérosexuels.

Dans un article de Yola Kipcak paru en 2019 sur Marxist.com, l’élément de lutte contre le système dans la théorie queer est considéré comme positif, mais comme s’appuyant trop sur la politisation identitaire pour déclencher une véritable révolution socialiste.

L’article déplore que les capitalistes puissent « se présenter comme favorables aux LGBT (LGBT-friendly) et donner une image libérale et progressiste d’eux-mêmes. Des entreprises comme Apple ou Coca-Cola, qui exploitent des dizaines de milliers de personnes dans des conditions de travail épouvantables, soutiennent des campagnes LGBT dans leurs entreprises ou financent des trucks qui distribuent de l’alcool gratuit lors des défilés de la Marche des fiertés », écrit Mme Kipcak.

Normaliser la pédophilie

Jaimee Michell, fondatrice de Gays Against Groomers, un groupe qui lutte contre l’utilisation de la culture gay pour sexualiser les enfants, a déclaré à Epoch Times que la théorie queer fait partie de l’idéologie du genre qui a fait son chemin dans les écoles, où les élèves sont incités à utiliser des pronoms pour effectuer une « transition sociale » tout en le gardant secret vis-à-vis des parents.

Mme Michell est convaincue que dans une seule direction.

« Je crois que l’objectif a toujours été de faire tomber ces barrières et de normaliser la pédophilie », a-t-elle déclaré. « Certains des premiers partisans de la théorie queer et de l’idéologie du genre étaient des pédophiles. »

Permettre aux mineurs de prendre des décisions sur la chirurgie transgenre qui changerait leur vie à jamais est un pas de plus vers le consentement des enfants à des relations sexuelles avec des adultes, a affirmé Mme Michell.

« Je pense que la pression exercée en faveur de la théorie queer dans la classe et l’idéologie du genre, en les endoctrinant avec des pronoms, des genres différents qui n’existent pas dans la réalité, est de les pousser à consentir et de normaliser leur consentement », a-t-elle indiqué.

Des oppresseurs sexuels

Dans les milieux universitaires, la pression s’intensifie pour banaliser la pédophilie en la classant comme une orientation sexuelle différente, plutôt que comme un trouble mental.

L’expression « personne attirée par un mineur » a fait les gros titres après que la professeure transgenre Allyn Walker l’ait utilisée lors d’une discussion sur les pédophiles en novembre 2021.

Mme Walker, une femme qui a fait la transition pour vivre en tant qu’homme, parlait de son livre : A Long Dark Shadow : Minor-Attracted People and Their Pursuit of Dignity (Une longue ombre noire : les personnes attirées par les mineures et leur quête de dignité).

Dans une interview accordée à la Prostasia Foundation, Mme Walker a déclaré qu’il était moins stigmatisant d’utiliser le terme « personne attirée par les mineurs » que le terme « pédophile » pour désigner les personnes « qui se retiennent d’agir pour satisfaire leur désir d’avoir des relations sexuelles avec des enfants ».

En mai, Leigh Fink, une législatrice démocrate transgenre du Minnesota, a réussi à faire supprimer une phrase clé d’une loi de l’État — un changement qui, selon les critiques, a ouvert la voie à la pédophilie comme orientation sexuelle.

La phrase supprimée de la loi sur les droits de l’homme du Minnesota stipulait que « l’orientation sexuelle n’inclut pas l’attachement physique ou sexuel d’un adulte à un enfant ».

Elisabeth Taylor est une professeure australienne titulaire d’un doctorat en histoire médiévale de Cambridge qui a été directrice de recherche pour le lobby chrétien australien. Elle étudie et écrit sur la théorie queer depuis 2016.

Comme d’autres, Mme Taylor a déclaré à Epoch Times que la théorie queer vise à détruire les normes.

Elle a tiré la sonnette d’alarme en Australie lorsque la théorie queer est apparue dans le cadre du programme « Safe Schools », tout comme l’idéologie du genre s’est infiltrée dans les écoles américaines.

Selon Mme Taylor, la théorie queer et l’idéologie du genre enseignent aux enfants que la sexualité est malléable et fluide.

Elle a expliqué que, selon la théorie queer, les hétérosexuels oppriment leur propre sexualité. Mais comme ils sont au pouvoir, ils sont les oppresseurs de ceux qui sont sexuellement diversifiés.

(À gauche) Jaimee Michell, fondatrice de Gays Against Groomers. (À droite) Elisabeth Taylor, professeur en Australie, étudie la théorie queer depuis 2016.
(Avec l’aimable autorisation de Jaimee Michell, avec l’aimable autorisation d’Elisabeth Taylor)

Échanger « la vérité contre un mensonge »

La théorie queer est en partie issue du mouvement féministe, a expliqué Mme Taylor. Les liens entre ces deux mouvements remontent à Mme Rubin, qui a écrit en 1984 l’essai Thinking Sex (Penser le sexe).

Dans cet essai, Mme Rubin explique comment les relations sexuelles avec des mineurs sont stigmatisées.

« Comme les communistes et les homosexuels dans les années 1950, les boylovers (pédophiles attirés par des garçons) sont tellement stigmatisés qu’il est difficile de trouver des défenseurs de leurs libertés civiles, sans parler de leur orientation érotique », écrit-elle.

Mme Rubin décrit un système hiérarchique de valeurs sexuelles qui place les couples hétérosexuels reproductifs mariés au sommet, suivis des hétérosexuels monogames non mariés, puis des couples gays et lesbiens stables et à long terme. Tout en bas de l’échelle, on trouve les transsexuels, les sadomasochistes et les pédophiles, a expliqué Mme Taylor.

« On peut se demander comment quelqu’un peut prôner la pédophilie comme un bien social positif », a-t-elle déclaré. « Il suffit d’échanger la vérité contre un mensonge à des points stratégiques. »

La théorie queer couvre les pédophiles, dit-elle, ajoutant que ses débuts remontent aux années 1940.

Elle cite Alfred Kinsey, un sexologue et zoologiste américain qui a fondé l’Institut de recherche sur le sexe à l’université de l’Indiana en 1947. Cet institut porte aujourd’hui le nom de Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction (Institut Kinsey pour la recherche sur le sexe, le genre et la reproduction).

Kinsey, qui est décédé en 1956, considérait le sexe comme une fonction corporelle qui réagit à un stimulus, tout comme l’estomac réagit à la nourriture au cours d’un repas, a expliqué Mme Taylor.

Toute signification sociale ou psychologique attachée au sexe est, selon Kinsey, le produit de la culture, qui est ce que les chercheurs appellent aujourd’hui « socialement construite ».

« Kinsey s’est dit que si nous n’enfermons pas les gens en prison parce qu’ils ont des goûts exotiques en matière de nourriture, alors pourquoi devrions-nous enfermer les gens en prison parce qu’ils ont des préférences sexuelles non conventionnelles ? » a-t-elle affirmé.

Selon Kinsey, les enfants sont des êtres sexuels dès la naissance, capables de réactions sexuelles.

L’histoire officielle de son étude inclut des contributions de pédophiles qui lui ont assuré que les enfants pouvaient avoir des expériences sexuelles agréables, a déclaré Mme Taylor.

Dans son livre de 1948 intitulé Sexual Behavior in the Human Male (Comportement sexuel chez l’homme), Kinsey décrit des « observateurs adultes pour 196 garçons préadolescents » pendant des rapports sexuels.

Selon le livre, les enfants, dont l’âge indiqué dans le dossier ne dépassait pas 5 ans, « gémissaient, sanglotaient ou poussaient des cris très violents, parfois accompagnés d’une abondance de larmes (surtout les plus enfants) ».

Un autre passage indique que les garçons « donner des coups à leur partenaire ». Cependant, ils « tiraient un plaisir certain de la situation ».

Les théoriciens queers défendent l’idée que les lois sur le consentement sexuel devraient être supprimées pour tous les enfants, même les nourrissons.
(Samira Bouaou/Epoch Times)

Cette théorie accuse la société de stigmatiser le sexe sous toutes ses formes — les enfants ne se sentiraient pas traumatisés par des rapports sexuels avec des adultes si la société considérait que c’était acceptable, selon la théorie queer, a indiqué Mme Taylor.

Selon elle, les parents qui veulent protéger leurs jeunes enfants des prédateurs sexuels ou d’informations à caractère sexuel sont considérés comme « phobiques ».

« Cela crée une justification idéologique pour l’effondrement complet des frontières morales nécessaires pour protéger les personnes vulnérables de la prédation sexuelle qui cause des traumatismes », a-t-elle expliqué.

« Si vous ne pouvez pas dire qui est un homme et qui est une femme, alors vous ne pouvez pas faire la distinction entre les relations homosexuelles et hétérosexuelles, et dans la confusion des genres qui en résulte, les normes sont floues, et toute sexualité est déviante. »

(De gauche à droite) Michel Foucault, le père de la théorie queer. Allen Ginsberg, poète qui a été membre de la North American Man/Boy Love Association et a écrit un essai en 1994 pour défendre les relations sexuelles entre enfants. Alfred Kinsey, qui considérait le sexe comme une fonction corporelle qui réagit à un stimulus, tout comme l’estomac réagit à la nourriture au cours d’un repas, explique Elisabeth Taylor.
(Domaine public, Express/Express/Getty Images, Hulton Archive/Getty Images)

L’anarchie queer

M. Jensen prédit que cette période de l’histoire américaine relevant de la théorie queer sera considérée comme « démente », tout comme les lobotomies pratiquées au cours des dernières décennies sont vues aujourd’hui comme des barbaries.

Les générations futures se demanderont pourquoi la société a célébré l’ablation chirurgicale de parties saines du corps d’enfants, ruinant potentiellement leur sexualité et leur capacité à avoir des enfants, a-t-il déclaré.

« Je pense que c’est une atrocité absolue », a ajouté M. Jensen, ajoutant que la seule façon de vaincre cette idéologie est de s’exprimer et de refuser d’utiliser des termes tels que « soins affirmant le genre » ou les pronoms préférés.

« Ma carrière a été détruite parce que j’ai défendu les femmes et que j’ai pris position sur cette question », a-t-il confié. « Mais ce que je sais, c’est qu’il est crucial pour certains d’entre nous de continuer à dire la vérité autant que possible. »

La théorie queer prône l’anarchie, où les règles et les normes n’existent pas, a-t-il affirmé.

En réalité, la théorie queer est une théorie politique d’extrême gauche liée au philosophe allemand Georg Hegel, qui a influencé Karl Marx, le co-auteur du Manifeste du Parti communiste, a indiqué M. Lindsay.

Elisabeth Taylor a déclaré que les enfants apprennent que la sexualité est malléable et fluide dans le cadre de la théorie queer et de l’idéologie du genre.
(John Fredricks/Epoch Times)

Cela va au-delà du sexe pour englober toute idée marginale, a-t-il dit. En matière de religion, la théorie queer embrasse le satanisme ; en matière d’image corporelle, elle soutient les Fat Studies (les corps gros) ; ou en matière de handicap, elle défend la Crip Theory, abréviation du mot « cripple », qui signifie handicap.

« Vous pouvez voir comment cette chose devient une sorte de monstre dévorant parce qu’il n’y a absolument aucun domaine où vous pouvez vous les arrêter », a déclaré M. Lindsay.

Selon lui, la théorie queer a deux objectifs : tout dissoudre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de définition de la normalité, et donner du pouvoir aux agresseurs.

« Si les théoriciens queers parvenaient à leurs fins, notre société serait totalement permissive selon leurs critères », a-t-il expliqué.

« Personne n’aurait le droit de définir ce qui est bien ou mal, sauf eux, comme par hasard. Ainsi, chaque individu deviendrait, vous savez, une norme en soi. »




Ne rien dire, mais laisser ainsi faire, c’est être complice




PCB : Mensonges et manipulations de Bergoglio à Lisbonne et Fatima

PCB : Mensonges et manipulations de Bergoglio à Lisbonne et Fatima (2-6 août 2023)

Par Patriarcat Catholique Byzantin

(ou https://bcp-video.org/fr/mensonges-bergoglio/
https://rumble.com/v3aplm6-mensonges-bergoglio.html
https://cos.tv/videos/play/46725668349710336
https://ugetube.com/watch/EqmMDEgqbnnsMLv
https://www.bitchute.com/video/Wg3zjBfZXumO/
https://vkpatriarhat.org/fr/?p=16819)

Citation de Bergoglio du 3 août 2023 :

« … si nous voyons la structure de l’histoire de la Création, qui est une histoire mythique, dans le vrai sens du mot “mythe”, car les mythes sont une forme de connaissance ».

Commentaire : le mythe, tel qu’on l’entend généralement, est un grand conte et un non-sens, un conte de fées. La mythologie représente l’irréel. Bergoglio relativise consciemment la foi en Dieu le Créateur — à savoir, la foi justifiée par une connaissance raisonnable de la réalité — et la place dans le domaine des mythes, c’est-à-dire de la mythologie et des contes de fées. Ce faisant, il remet en cause le premier article du Credo :

« Je crois en Dieu, Créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles ».

Citation de Bergoglio du 2 août 2023, à Lisbonne :

« Selon la mythologie classique, Océan est fils du ciel (Ouranos) : son immensité conduit les mortels à regarder vers le haut et à s’élever vers l’infini. Mais, en même temps, Océan est fils de la terre (Gaia) qu’il étreint, invitant ainsi à envelopper de tendresse l’ensemble du monde habité ».

Commentaire : Bergoglio utilise des tactiques de manipulation verbale pour éveiller la sympathie envers la mythologie, c’est-à-dire pour les contes de fées et l’ouverture à l’irréel. Son but est d’ouvrir le cœur des jeunes à accepter cette pseudo-foi à travers laquelle le paganisme vénère la création comme étant divine. Ce faisant, il rejette la véritable foi en Dieu le Créateur et commet un syncrétisme.

L’Apôtre condamne cette pseudo-foi et avertit que Dieu punit de telles personnes. Ils tombent dans la dépravation morale.

« La colère de Dieu est révélée depuis le ciel contre toute l’impiété et contre la méchanceté des hommes qui suppriment la vérité par leur méchanceté… Ils ont échangé la vérité de Dieu contre un mensonge, et ont adoré et servi les choses créées plutôt que le Créateur… À cause de cela,Dieu les a livrés à des convoitises honteuses.Même leurs femmes échangeaient des relations naturelles contre des relations contre nature.De la même manière, les hommes ont également abandonné les relations naturelles avec les femmes et ont été enflammés de désir les uns pour les autres, les hommes commettant des actes éhontés (dépravés) avec les hommes ».

(Rom 1:18-27)

Citation de Bergoglio du 3 août 2023, à Lisbonne : « N’oubliez pas que nous avons besoin d’une écologie intégrale, d’écouter la souffrance de la planète ».

Commentaire : La veille, Bergoglio affirmait qu’Océan est l’enfant de la Terre Mère (Gaia). Son langage ambigu vise à remplacer les vérités chrétiennes claires se référant à la foi et à la morale par des mythes païens, et à adopter cette mythologie au cours de la messe. Il a déjà essayé de le faire lors du synode amazonien. Là, il a proclamé la soi-disant conversion écologique, ce qui signifie s’unir à ce que l’on appelle des démons territoriaux sur un territoire particulier. Cette année, en réponse à la demande discrète de Bergoglio, l’un de ses partisans au Mexique a préparé et instauré le soi-disant rite maya de la messe contenant des éléments païens. Celui qu’on appelle le principal — qui peut aussi être une femme — et l’encensoir paraissent parfois plus importants que le prêtre. La question est de savoir s’il s’agit d’une situation sacrilège ou de l’expulsion complète de l’Esprit Saint et donc de l’invalidité d’une telle pseudo-messe. Le partisan de Bergoglio a alors manipulé les autres évêques mexicains, qui ont acquiescé inconsidérément à cette diabolisation de la messe sans se rendre compte de ses conséquences tragiques. À présent, ils doivent se repentir, sinon ils sont passibles de la peine d’excommunication, d’expulsion de l’Église !

Citation de Bergoglio du 2 août 2023, à Lisbonne :

« S’il vous plaît, ne faites pas de l’Église une douane. … Non. L’Église, ce n’est pas cela. Les justes et les pécheurs, les bons et les mauvais, tout le monde, tout le monde, tout le monde ».

Commentaire : par qui cela est-il dit, et dans quel but ? C’est ce que dit le pape François non valable, lui qui a nié tous les piliers fondamentaux de la foi qui ont toujours fourni une garantie de salut. Ce faisant, il s’est attiré l’anathème de Dieu, la malédiction et l’expulsion de l’Église. Il va de soi que celui qui est excommunié pour crimes contre Dieu et contre l’Église ne peut pas être le Vicaire de Jésus-Christ. C’est un usurpateur exploitant la mentalité catholique d’obéissance aveugle au Pape, ce qui contredit la révélation de Dieu.

« Si quelqu’un, même un ange du ciel, prêche un autre évangile, qu’il soit maudit (anathème, exclus) ».

(Ga 1:8-9)

Quel est le but de Bergoglio ? En abusant de l’autorité suprême, il cherche à transformer l’Église du Christ en une anti-église satanique du Nouvel Âge. Oui, à force de tromperies et de mensonges, il veut entraîner avec lui des évêques, des prêtres et des croyants : tout le monde, tout le monde, tout le monde. Dans une telle pseudo-Église, il n’y a plus de distinction entre le bien et le mal, entre ce qui est juste et ce qui est injuste. Cette secte de Bergoglio conduit tout le monde, tout le monde en enfer.

Citation de Bergoglio du 5 août 2023, à Fatima :

« … c’est la maison de la Mère, et une mère a toujours le cœur ouvert à tous ses enfants, tous, tous, tous, tous, sans aucune exclusion ».

Commentaire : C’est exactement à Fatima que la Mère de Jésus a appelé tous ses enfants, tous, tous, tous, à se repentir, car elle, en tant que notre Mère, veut que ses enfants soient sauvés. Mais il y a le mystère de la liberté humaine, que Dieu respecte. Dieu aime aussi tout le monde et veut que tout le monde soit sauvé. Et c’est pourquoi la repentance doit être prêchée. Jésus, qui est mort pour tous, chacun d’entre nous, savait que Sa souffrance serait vaine pour beaucoup. C’est parce que beaucoup de gens n’aiment pas la vérité et la rejettent à cause de leur orgueil. Ils seront éternellement condamnés. Ils ont choisi de s’unir au mal et ont définitivement refusé de se repentir. Conformément à l’Évangile, Notre-Dame de Fatima met en garde tous ses enfants, tous, tous, contre l’enfer ! Jésus met également en garde à plusieurs reprises, mais Bergoglio fait taire ou déforme cette voix afin que tous, tous, tous soient trompés par ses phrases super religieuses inspirées par l’esprit de l’antéchrist, et finissent par aller en enfer.

Citation de Bergoglio du 2 août 2023, à Lisbonne :

« Lorsqu’un mouvement ecclésial, ou un diocèse… fait du prosélytisme, ce n’est pas chrétien. Ce qui est chrétien, c’est d’inviter, d’accueillir, d’aider, mais sans faire de prosélytisme ».

Commentaire : Bergoglio utilise le mensonge et la manipulation. Il se réfère à la véritable mission d’une manière péjorative, comme étant du prosélytisme. Jésus dit aux apôtres :

« Allez par tout le monde et prêchez l’évangile à toute créature.Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ;mais celui qui ne croira pas sera condamné ».

(Mc 16)

Avec sa démagogie, Bergoglio met fin à la véritable mission. Il remplace l’évangile par un anti-évangile, adoptant la culture dite païenne et la pratique de la dévotion aux démons. Il a lui-même créé un précédent sous la direction d’un chaman au Canada. Cette diabolisation de l’Église est aussi au cœur de son parcours synodal, menant à la destruction éternelle.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 10 août 2023




Sous la peau

[Source : Vivre sainement]

Dr Larry Palevsky :

« L’un des principaux facteurs que l’on retrouve dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est la nanoparticule d’aluminium qui est directement liée aux vaccins que nous administrons. »

Aluminium dans les vaccins, HPV, Gardasil, Papillomavirus






L’affinité naturelle entre le mal et la bureaucratie

[Source : spiked-online.com]

Les crimes de Lucy Letby nous obligent à nous interroger sur le type de société que nous sommes devenus.

Par Brendan O’Neill

Chaque détail du meurtre massif d’innocents commis par Lucy Letby à l’hôpital Countess of Chester est effrayant. Son calme alors qu’elle empoisonnait les individus les plus faibles de la société : des bébés fragiles dans un service de néonatalogie. Le besoin insatiable qu’elle semblait ressentir de détruire une vie irréprochable : en un seul mois — juin 2015 — elle a assassiné trois bébés et tenté d’en assassiner un quatrième. Elle a été reconnue coupable de sept meurtres au total et de six tentatives de meurtre. Ensuite, il y a eu son aveu apparent que ce qu’elle faisait était mal – et vraiment, c’était le cas. « Je suis méchante, j’ai fait ça », a-t-elle griffonné sur un post-it trouvé chez elle. On en a le souffle coupé.

Mais il y a un autre détail que j’ai trouvé particulièrement effrayant. Cela ne s’est pas produit dans le service de sauvetage que Mme Letby a transformé en un enfer mortel, mais dans les bureaux sans poussière et sans aucun doute remplis de jargon des directeurs de l’hôpital. C’est là, en janvier 2017, 18 mois après le début de sa monstrueuse campagne d’infanticide, que la décision a été prise de demander aux médecins qui la soupçonnaient d’avoir tué des bébés de lui présenter leurs excuses. Pour exprimer des remords « serviles » pour leurs soupçons. « Chère Lucy, nous souhaitons nous excuser pour tout commentaire inapproprié qui aurait pu être fait pendant cette période difficile », indique la lettre. « Nous sommes vraiment désolés » pour votre « stress et votre bouleversement », poursuit-il. Il aurait été signé par sept médecins ; sa composition a été exigée par Tony Chambers, alors PDG de la Countess of Chester.

C’est presque inimaginablement kafkaïen. En fait, l’esprit littéraire le plus sombre aurait du mal à évoquer une telle scène. Les médecins à qui l’on demandait d’implorer pardon à la femme qu’ils soupçonnaient de meurtre s’inquiétaient à juste titre d’avoir parmi eux un meurtrier de masse. Une infirmière a involontairement reçu une reconnaissance officielle pour sa « contrariété » après avoir infligé des bouleversements des plus impies à une famille après l’autre. Une tueuse d’enfants recevant la prosternation des sauveteurs d’enfants sur l’ordre de bureaucrates inconscients. Si la Grande-Bretagne reste une société civilisée, elle se doit d’expliquer cet acte de distorsion morale où les élites dirigeantes se sont involontairement rangées du côté du mal plutôt que du côté du bien. Quelque chose a terriblement mal tourné dans la bureaucratie lorsqu’une inversion morale aussi grave peut se produire.

La méchanceté de Mme Letby ne s’explique pas. Nous ne comprendrons peut-être jamais pourquoi cette infirmière a commis des actes aussi bestiaux, même s’il ne fait aucun doute que les psychologues populaires s’y essaieront avec embarras. Mais ce que nous pouvons essayer de comprendre, ce que nous devons essayer de comprendre, ce sont les manquements des fonctionnaires, l’aveuglement des mandarins du NHS(([1] National Health Service)) face aux préoccupations des médecins qui ont été ébranlés par le pic de décès de bébés dans leur service. À maintes reprises, la direction de l’hôpital a refusé de prendre au sérieux la suggestion des médecins selon laquelle un acte criminel était à l’œuvre et que la maîtresse de cet acte criminel pourrait être Letby.

On ne saurait trop insister sur la gravité des négligences de la direction de l’hôpital. Elle s’exprime dans le fait sinistre et glaçant que le principal consultant du service de néonatalogie, le Dr Stephen Brearey, a pour la première fois tiré la sonnette d’alarme au sujet de Letby en octobre 2015, mais aucune mesure n’a été prise et elle a continué à s’attaquer à cinq autres bébés, réussissant à assassiner deux d’entre eux. Ses cinq premiers meurtres ont eu lieu entre juin et octobre 2015, les deux derniers en juin 2016. Ces deux derniers sont en effet une marque noire contre le style aride et technocratique de la gestion moderne du NHS, car ils se sont produits, selon les termes de la BBC, après « des mois d’avertissements » concernant Letby.

Le cri de notre époque est « Écoutez les experts », mais nous voyons maintenant à quel point ce slogan est superficiel. Car dans cette affaire de vie ou de mort, les experts semblent avoir été ignorés, voire maltraités. Constatant un nombre inhabituel de décès dans le service, et remarquant que Letby était la seule infirmière de garde pour chacun de ces décès, les plus grands experts de la Countess of Chester, les médecins qui ont consacré leur vie à sauver les prématurés, ont fait part de leurs soupçons. Et ils ont été démentis à chaque fois. Non seulement ils ont été contraints d’écrire une lettre d’excuses à Letby, mais deux consultants ont également reçu l’ordre d’assister à une séance de médiation avec elle. Début 2017, les médecins ont appris que les parents de Mme Letby menaçaient de les référer au Conseil médical général(([2] General Medical Council (GMC) )). Encore une fois, c’est kafkaïen : de bons médecins sont obligés de suivre une sorte de thérapie technocratique avec la femme qu’ils soupçonnent de meurtre de masse, puis avertis des conséquences du GMC s’ils continuent à poser des questions à son sujet.

Le plus condamnable est la question de savoir pourquoi la direction s’est comportée de manière si distante et si aveugle. Deux pédiatres consultants du Countess of Chester affirment qu’en juillet 2016, l’hôpital a refusé de contacter la police au sujet de l’augmentation du nombre de décès de bébés, car les dirigeants craignaient qu’une telle action « nuise à la réputation de l’hôpital et transforme l’unité néonatale en une scène de crime ». C’est là la préoccupation primordiale du bureaucrate, le principe organisateur de la technocratie : protéger à tout prix la réputation de l’institution. « Vous hébergez un meurtrier », ont prévenu les médecins des directeurs de la Countess of Chester, et il semble que la réponse de la direction ait été de s’inquiéter de sa réputation.

Il ne fait aucun doute que l’enquête Letby proposée s’intéressera aux échecs présumés de la direction. Nous espérons qu’une image plus complète émergera. Mais nous avons déjà un sombre aperçu non seulement du style de gestion de la Countess of Chester, mais aussi, plus largement, du manque d’âme de la technocratie du XXIe siècle. Les événements survenus à la Countess of Chester témoignent :

  • – d’une nouvelle couche d’autorité bureaucratique qui n’a pas d’éthique directrice au-delà du maintien de son propre mécanisme d’influence ;
  • – d’une élite de gestion professionnelle rompue au jargon rigide des conseils d’administration, mais dépourvue de l’instinct humain permettant de distinguer le mal du bien ;
  • – d’une nouvelle section féodale de l’establishment qui coche toutes les cases, met les points sur les « i », met les barres sur les « t » et défend toutes les opinions correctes, mais qui manque de cœur ou de simple curiosité pour se demander pourquoi une chose terrible semble se produire ;
  • – d’une couche dirigeante si détachée du quotidien — à la fois des alertes des experts et des préoccupations des gens « ordinaires » — que même la possibilité d’un meurtre de masse dans ses propres rangs ne peut la faire sortir de son souci myope d’autopréservation.

Cela évoque la montée en puissance de la bureaucratie pour elle-même. La bureaucratie n’est pas conçue pour faire avancer les choses, mais pour se reproduire, ainsi que pour exercer son influence et son contrôle. Une telle entité de pouvoir détaché, qui se situe au-dessus de l’expertise, de la moralité et de la réalité elle-même, est susceptible, à un moment donné, non seulement d’être aveugle aux intérêts du public, mais aussi de lui être activement hostile. Il est possible que ce soit ce qui a été révélé par l’horreur Letby : l’existence d’une classe autosuffisante de fonctionnaires post-moraux qui élèvent inconsidérément leur prestige au-dessus de tout le reste. Tout comme la lenteur de la police à résoudre les crimes de l’Éventreur du Yorkshire nous a obligés à faire le point sur la misogynie et le classisme des élites des années 1970, les échecs de la Comtesse de Chester nous feront certainement contempler le style agnostique et sans caractère des régimes technocratiques qui ont remplacé la société civile telle que nous la connaissions autrefois.

On s’empressera sans doute de découvrir pourquoi Letby a fait ce qu’elle a fait, de découvrir un traumatisme d’enfance qui l’aurait « transformée en tueuse ». Cette obsession socioconstructiviste pour les origines douloureuses des meurtriers de masse témoigne de l’immaturité morale de notre époque. La vérité est que le mal n’a pas de sens. Il est anti-sens. Comme l’a écrit le grand critique marxiste Terry Eagleton dans On Evil, il est « suprêmement inutile ». Rien d’aussi banal qu’un but ne viendrait ternir sa pureté mortelle ». La « négativité » du mal est une négativité qui trouve « l’existence positive elle-même détestable », a-t-il écrit. En effet. Ce service de néonatalogie était plein de sens. Il y avait du sens dans les efforts du médecin pour sauver la vie, dans l’amour et le désir des parents qui attendaient. Il y avait le sens de la vie elle-même. Le mal de Letby a été d’empoisonner ce havre de sens, ce rassemblement d’objectifs moraux, par une méchanceté pure et inutile.

Le mal a une « affinité naturelle avec l’esprit bureaucratique », écrivait Eagleton. « Les défauts, les détails et les approximations grossières sont ce que le mal ne peut pas supporter », a-t-il écrit. « La bonté, en revanche, est amoureuse de la nature tachetée et inachevée des choses. » C’est, je crois, ce que nous avons vu à Chester : une association, aussi involontaire soit-elle, mais regrettée, entre l’esprit bureaucratique et l’esprit mauvais, avec la bonté réduite au silence.


Brendan O’Neill est le rédacteur politique en chef de Spiked et l’animateur du podcast Spiked, The Brendan O’Neill Show. Abonnez-vous au podcast ici. Son nouveau livre — A Heretic’s Manifesto : Essays on the Unsayable — est désormais disponible en commande sur Amazon UK et Amazon US. Et retrouvez Brendan sur Instagram : @burntoakboy




La partie d’échecs en 3D de Vladimir Poutine

[Source : reseauinternational.net]

Par Sylvain Laforest

Vous trouverez toujours quelqu’un pour ridiculiser une théorie élaborée en la comparant à « une partie d’échecs en 3D », comme si personne n’était capable de jouer aux échecs en 3D. Or, il est divertissant de constater que Vladimir Poutine mène depuis 2008 une partie d’échecs en 3D pour mettre un terme au mondialisme, l’idéologie maîtresse pour dominer la planète d’une toute petite élite internationale composée des banques internationales, grands fonds d’investissement et leurs multinationales. Il ne sert à strictement rien d’observer le monde à travers une loupe politique, puisque le FMI, la BRI, la Banque mondiale, la FED, BlackRock et Vanguard mènent le monde à travers leur contrôle sur les pétrolières, multinationales, pharmaceutiques, médias, ONG et leur porte-parole visible qu’est le Forum Économique Mondial de Davos. La CIA et l’OTAN n’écoutent pas les présidents et Premiers ministres, ils sont tous à la solde de cette clique mondialiste dont les terminaisons américaines sont le Council on Foreign Relation et la Commission Trilatérale. Biden, Macron, Trudeau et Scholz sont de simples exécutants, de vulgaires pions sur l’échiquier.

Ainsi, la lutte à mort actuelle entre deux idéologies est strictement économique. Ce n’est pas celle des USA contre la Russie ou la Chine, mais celle des Mondialistes vs les Nationalistes. Le New World Order, qui contrôlait depuis 1944 la civilisation mondiale, est aujourd’hui menacé par ceux qui veulent qu’on respecte la souveraineté et l’indépendance des nations, un mouvement amorcé par un seul homme, Vladimir Poutine. Car voilà, les politiciens nationalistes ne se contentent pas d’être des pions, mais utilisent réellement le pouvoir dont on les a investis. Heureusement, Poutine n’est plus seul, parce qu’il a mené d’une main de maître sa partie d’échecs en 3D, qui arrive à terme.

Avant de continuer, je justifie immédiatement l’utilisation de l’expression anglaise New World Order, plutôt que la francisée Nouvel Ordre Mondial. D’abord c’est un concept anglo-saxon, pas français. Ensuite, c’est une erreur importante de traduction : le New World Order date de 1944 et coïncide avec la conférence de Bretton-Woods ayant imposé le dollar américain comme monnaie de réserve internationale, suite à la Seconde Guerre mondiale. Comme essentiellement, le monde transitait de l’Empire britannique à l’empire américain, ce qu’on devrait appeler l’Ordre Mondial du Nouveau Monde fut imposé en 1944, et est aujourd’hui menacé par une partie de la planète qui se rebelle.

Pour comprendre l’état du monde en cet automne 2023, on doit posséder une boîte à outils complète : clouer une vis avec un marteau n’a jamais rien donné de bon, et en ce moment, la plupart des journalistes et analystes, indépendants tout comme mainstreams, tentent de percer des trous avec un rabot, parce que la plupart ignorent quelques préceptes de base, à la source de TOUTE la géopolitique mondiale actuelle. L’importance primordiale de l’analyse économique sur sa déclinaison politique en est un, et en voici un autre encore plus important.

Un talon d’Achille

Entre 1999 et 2008, Vladimir Poutine a tout essayé pour intégrer la Russie à la communauté internationale, à la seule condition que la souveraineté de la Russie y soit respectée. Le 10 mars 2007, suite à l’annonce du président américain Bush jr que l’Ukraine et la Géorgie devenaient candidats pour l’OTAN, Poutine lance un premier avertissement à l’organisation qui doit cesser ses provocations par son expansion illégitime, puisqu’une promesse avait été faite en 1990 à Gorbatchev que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est, ce qu’elle n’a jamais cessé de faire depuis jusqu’aux frontières de la Russie. Avec la guerre de Géorgie en 2008, Poutine comprend enfin que jamais la clique mondialiste ne laissera la Russie se gérer comme elle l’entend. Il n’avait que deux options : laisser tomber le peuple russe et livrer son pays aux banques, ou alors, détruire le mondialisme. Chose plus facile à dire qu’à faire, puisque la clique contrôle la création monétaire et l’économie mondiale, et par extension, la plupart des armées du monde.

J’ai l’impression que Poutine a identifié assez tôt dans sa croisade que le talon d’Achille de l’empire des Banques était le secteur du pétrole. Pas les autres énergies, juste le pétrole. Il y a longtemps que l’Occident craint de perdre le contrôle du marché de l’or noir qu’il tenait jadis au creux de la main par les menaces militaires aux pays producteurs. Au début des années » 70, Libye, Syrie, puis un peu plus tard l’Iran sont sortis de ce contrôle, ce qui activa le Plan B du « réchauffement climatique causé par le CO2 » (produit de la combustion du pétrole), et la soudaine importance d’envisager un jour une transition énergétique vers d’autres sources énergétiques pour sauver la planète du brasier imaginaire. Malheureusement pour la clique qui en rêvait au début du Plan B, ils n’ont jamais trouvé une énergie capable de remplacer le pétrole pour les cargos de marchandises, les avions, l’agriculture et les armées. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché une alternative, mais à ce jour, le pétrole reste la seule énergie pour faire fonctionner l’économie mondiale, basée sur les transports des biens. Et puis il y a le double problème du pétrodollar : comment justifier la valeur d’une monnaie sur une énergie hors de son contrôle ? Le dollar sans le pétrole (ni l’or, abandonné en 1971) est une monnaie de singe. Ah, mais, le Canada et les USA sont en haut de la liste des producteurs mondiaux ? Absolument, mais son exploitation compliquée est trop coûteuse. Elle perd même de l’argent aux États-Unis, où il est plus avantageux d’acheter du pétrole que de le produire. Et ils ne peuvent plus réguler les prix pour rentabiliser leur production. Or, qui contrôle le pétrole contrôle le monde. Soit, tu vends la seule énergie qui fait fonctionner l’économie, soit tu en es un client.

Dans un contexte de cette production nord-américaine onéreuse, et de réserves décroissantes aux USA, le château de cartes mondialiste tremble donc sur cette énergie évanescente. Et c’est ici qu’opère la magie du maestro des échecs en 3D, qui se mit en tête de saigner à blanc le mondialisme en lui retirant son sang, le pétrole. Pour y arriver, il lance en 2008 une refonte complète de l’appareil militaire russe qu’il doit rendre quasi invincible. Au fil de la décennie suivante, la Russie se met à inventer les meilleurs systèmes défensifs que sont les S-400 et Pantsir ; les meilleurs brouilleurs électroniques tels que le Mourmansk-BN ; une panoplie de missiles offensifs hypersoniques inarrêtables, dont les Kinjals et Zircons ; les meilleurs avions et bombardiers de la gamme Soukhoïs ; enfin, les cauchemars nucléaires dissuasifs Sarmat, Avangard et Poséidon qui exposent les flancs de l’Occident sans aucune défense possible. Outre les sous-marins, Poutine n’a pas perdu son temps à fignoler la marine, fleuron et seul avantage notable de l’Occident, car en cette époque de missiles hypersoniques, les porte-avions sont désormais des canards flottants en attente de couler.

En couplant ce réarmement d’une refonte de l’armée russe, étatisant au passage la production des armes pour contrer les coûts prohibitifs qui viennent avec le secteur privé comme celui qui draine les économies occidentales, puis en créant la société privée Wagner, il a bel et bien créé une machine militaire invincible, et souple. D’où son attaque en 3D, bouffant les pions sur trois étages, en permettant aux producteurs de pétrole de gagner leur indépendance, avec la promesse de protéger leurs arrières par la désintégration du contrôle des mondialistes sur ce marché crucial.

Les globalistes attaqués

Les banques internationales ont vu venir le coup et ont tenté de prendre Poutine de vitesse, en lançant dès 2011 le Printemps Arabe dans 9 pays stratégiques, dont la Syrie, l’obstacle principal bloquant le vieux plan d’élargissement d’Israël (The plan for Greater Israel, publié en 1982), soit une métaphore pour la prise de contrôle de presque tout le pétrole de la péninsule arabique par Israël, le mandataire du New World Order au Moyen-Orient. En 2011, la Russie n’était pas encore militairement prête pour intervenir, et Poutine observa avec horreur le sort réservé à Kadhafi, grand nationaliste qui avait préservé la Libye du chaos occidental pendant quatre décennies.

La Russie n’était toujours pas prête en 2014 et il a regardé la CIA faire la révolution en Ukraine et commettre de nouvelles atrocités, dont un massacre à Odessa, les bombardements sur la population du Donbass, et le souffle chaud de l’OTAN qui se rapprochait. Dès l’année suivante, même si la Russie n’avait pas encore complété son nouvel arsenal, Poutine a compris qu’il fallait risquer de perdre sa reine pour empêcher Bashar el-Assad de tomber en Syrie, et le 29 septembre 2015, il s’attaque enfin aux faux terroristes/vrais mercenaires occidentaux que sont ISIS et al-Qaida, mandatés pour mettre la Syrie au diapason occidental. Cette aide déterminante à l’armée syrienne fut un premier coup de pied direct du leader russe sur le New World Order. En empêchant les mondialistes d’écraser la Syrie, Poutine les a empêchés de rassembler tous les derricks d’Irak, Syrie, Koweit et en partie, ceux de l’Arabie saoudite et de l’Égypte, ou en d’autres mots, le contrôle assuré du marché du pétrole. Pour l’Occident, Poutine est devenu l’ennemi juré n° 1.

En février 2022, la Russie était enfin prête. S-400, Kinjals, Zircons, brouillage électronique, artillerie, drones, dernière génération de Soukhoï, Sarmat et Avangard, tout y était. En entrant en Ukraine, Poutine savait qu’il affronterait l’OTAN au complet, qui y investirait argent, équipements et hommes, pour se rendre à l’évidence que face à la nouvelle armée russe, rien de l’onéreux arsenal de l’OTAN ne tient la route. La seule chose que son équipement militaire fait mieux que l’équipement russe, c’est de brûler. Pour les Ukrainiens conscrits qui ne se réclament pas de Stepan Bandera, la débâcle est une indicible tragédie, mais si Poutine avait laissé faire, ce serait une apocalypse qui embraserait bien au-delà de l’Ukraine.

Sabordage économique

Pour les mondialistes, la plandémie de coronavirus fut un prélude nécessaire pour terroriser les peuples et s’assurer de leur obéissance pour quand viendrait le pénible changement d’une démocratie vers le totalitarisme austère prévu au programme du Forum économique. Avec l’abandon d’une partie du pétrole, l’Occident déclenchait du même coup l’autodestruction de ses économies. De plus, l’élimination des petits commerces en faillite favorise à la fois les affaires des multinationales et libère l’espace nécessaire pour la construction de villes 15 minutes, d’autres objectifs des ploutocrates. Toutes les absurdités scientifiques actuelles, que ce soit le réchauffement climatique anthropique, la propagande du véganisme, le plastique dans les océans, la transition aux éoliennes et autres thèmes saugrenus, sont reliées au simple fait que l’occident est devenu client du pétrole, dont elle ne contrôle plus le prix, ni l’approvisionnement. Comme leurs médias perdent massivement le contrôle sur la pensée du peuple, ils n’ont d’autre choix que de sombrer dans le totalitarisme via l’identité numérique et le crédit social, s’ils veulent éviter de se faire lyncher sur la place publique pour 3 ans d’assauts continus contre la population.

Le surendettement massif des nations au nom du soutien pour un virus imaginaire était aussi voulu, pour justifier une relance par le Grand Reset (ou Grande Réinitialisation) des monnaies, incluant l’annulation des dettes nationales en échange de l’abandon de la propriété privée et la création d’une seule monnaie commune crypto, sans papier imprimé, les CBDC. Dans la situation actuelle, cette monnaie n’aurait aucune valeur, car une partie trop importante de la planète ne veut pas de cette réinitialisation de quelques pays ayant volontairement creusé leur tombe et qui n’ont rien pour insuffler une valeur à cette monnaie, même pas la confiance.

La botte secrète de Vlad

Le problème pour l’Occident est que pour fonctionner, le Grand Reset doit être global, et encore une fois, Poutine a paré l’attaque en créant un système économique parallèle au SWIFT, avec l’aide de la Chine et de l’Inde. Plusieurs facettes de ce système économique russo-chinois sont devenues des noms familiers : Coopération de Shanghai, nouvelle route de la soie, les BRICS. Ils travaillent tous dans le même sens, réglant leurs importations avec les monnaies nationales, dans un élan commun de dédollarisation. Le système SWIFT commence sa dérive, plus personne ne veut traiter avec les menteurs occidentaux qui saisissent et sanctionnent au gré des humeurs, et comme la Russie est maintenant la plus forte, les pays n’ont plus peur de sauter la clôture du nationalisme, en devenant des transfuges du mondialisme.

Du côté des producteurs de pétrole, Iran, Venezuela, Algérie et Qatar sont déjà à l’abri, et est venu en 2023 un coup fumant sur l’échiquier, quand l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont mis en tête d’adhérer aux BRICS. L’Occident a perdu ses deux tours. Il ne reste pratiquement qu’à évacuer les USA de Syrie, d’Irak et de Libye pour que Poutine termine de rallier tous les producteurs importants.

Le bulldozer multipolaire travaille sur plusieurs plans : après que Russie, Inde et Chine aient tous boudé la COP-21 de Glasgow en 2021, il devient de plus en plus difficile pour l’Occident de maintenir son narratif réchauffiste, alors qu’une partie du monde ne fait plus semblant de sauver la planète. Si vous doutez de l’implication de la Chine, sachez que Xi vient officiellement d’abandonner les Accords de Paris sur le climat (juillet 2023), handicapant l’histoire officielle du réchauffement de la planète par le CO2, ce carbone instrumentalisé pour démolir la vie des gens qu’on veut plonger dans un totalitarisme orwellien. Les pays du BRICS ont choisi de continuer à développer leurs économies avec la seule ressource disponible pour les transports, le pétrole. Leur motivation est loin du mondialisme imposé par l’impérialisme militaire, mais cherche la prospérité engendrée par la coopération. Les BRICS ont choisi la réalité et l’humanité.   

L’Afrique se soulève

Le tsunami de nationalisme engendré par la dextérité géopolitique de Poutine est en cours et gonfle comme voile au vent. Le cas tout récent du renversement de la marionnette occidentale au Niger, au moment exact où se tenait le sommet Russie-Afrique, est symptomatique des temps : la Russie est en train de rallier trois continents presque entiers à sa cause. En voyant l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud lui filer entre ses doigts, annonçant la fin-finale de la colonisation, la clique mondialiste perd après le pétrole le restant des ressources qu’elle pillait chez autrui. Les anciennes colonies ne craignent plus les dettes du FMI, parce qu’il y a maintenant une porte de sortie et qu’elles se savent protégées. Si vous doutez encore de la peur que provoque l’arsenal militaire et nucléaire russe aux mondialistes, consultez vite la liste d’une trentaine de pays ayant déjà signifié leur intérêt pour joindre le nouveau système économique russo-chinois.

Tout au long de sa partie en 3D, Poutine a fait les bons choix. Désormais, les gouvernements occidentaux sont placés devant un mur, et pour l’abattre, ils n’ont d’autre choix que d’abandonner l’idéologie mondialiste et le système économique érigé en tyrannie mondiale par les banques internationales et autres ploutocrates, pour monter dans le train multipolaire économique des nationalistes, où autonomie et souveraineté seront respectées. Ils doivent sacrifier reine et roi pour survivre. L’alternative est de risquer la révolution des peuples en les enfonçant dans un marasme social et un trou économique dont les banques ne se sortiraient jamais. Mais que faire des dettes ? On n’a qu’à couper le fil avec les banques, qui seront emportées par le poids des dettes qu’elles ont provoquées, et faire ce qui est à la mode du côté de la multipolarité, c’est-à-dire opter pour des monnaies nationales.

L’empire du mensonge n’a plus de plan B ni C, ni D. L’Occident est isolé, son armée est nue, ses missiles désuets, ses médias en disgrâce et ils perdent la main sur toutes les ressources qui abreuvent sa richesse factice. Sous des pressions internes qui ne veulent plus d’un plan de destruction économique sans résolution possible au bout, les gouvernements mondialistes des Young leaders du FEM tombent ; Ardern en Nouvelle-Zélande, Sanchez en Espagne, Rutte aux Pays-Bas et les autres suivront. Et on devra les remplacer par de vrais nationalistes, pas des mondialistes déguisés à la Giorgia Melloni. Si Trump pouvait déloger les Démocrates en 2024, ce serait le clou final sur le mondialisme, entraînant son wokisme, son réchauffement imaginaire et son lent génocide médical des peuples dans la poubelle de l’histoire.  

Désormais, vous pouvez prendre avec un grain de sel les multiples analyses géopolitiques qui distinguent les intérêts politiques des USA de ceux de l’UE, ou qui disent que « Biden défend à Zelensky de négocier » ; ce sont des attributs de la même ploutocratie, qui elle-même veut sacrifier l’Europe pour renflouer sa reine, américaine. Et puis, tout ce qui ne tient pas compte dans son cadre analytique de ce que Poutine a accompli via le pétrole est de la bouillie pour les chats. Et le plus tragique est que même si ça devient aussi évident que les yeux dans le visage, à peu près personne n’a encore compris. C’est le précepte de base à tout ce qui se passe aujourd’hui en 2023, et c’est pourquoi Bobby Fisher a décidé de ne pas jouer la partie de retour. Poutine a une avance militaire insurmontable et il n’attendra certainement pas que le complexe industriel militaire américain le rattrape : cette fois, il n’arrêtera pas tant que l’Occident ne couche son roi. Si ça ne vient pas après l’Ukraine, il continuera, et à quelques coups de l’échec et mat, il serait bien fou d’abandonner sa croisade.