Près de 5000 m² déboisés sans aucune autorisation, pour le stockage de 10 éoliennes géantes

[Source : epochtimes.fr]

Par Emmanuelle Bourdy

En juillet dernier, un gigantesque terrassement a été réalisé au niveau de Guyor Haut, dans la commune du Bez (Tarn [France]), dans le cadre d’un chantier éolien. Seulement, celui-ci a été exécuté sans aucune autorisation environnementale préalable. Une association a porté plainte contre X pour atteinte à l’environnement.

« Il s’agit de la réalisation d’une plateforme destinée à “stocker” temporairement des éléments de dix éoliennes de 125 m de haut », a indiqué le 22 août dernier sur sa page Facebook l’association Vent mauvais, qui surveille de près ce chantier illégal situé en bordure de la départementale D22, sur la commune du Bez. Car l’entreprise de TP Sévigné a démarré ce terrassement sur près de 5000 m², celui-ci ayant entraîné un défrichement important du secteur, mais sans aucune autorisation environnementale.

« Une fois de plus un opérateur éolien semble se placer au-dessus des lois »

Les éléments de ces dix éoliennes, qui doivent être stockés sur ce terrassement, devront cet automne, être acheminés sur le chantier en cours dans les hauteurs de St Amans Valtoret, en face du village d’Anglès, par le promoteur Valorem, explique Vent mauvais.

Mais l’association s’indigne, car l’ensemble de ces travaux « ne semblent pas correspondre aux caractéristiques du projet tel qu’il avait été présenté lors de l’enquête publique et approuvé par l’administration, ni avoir fait l’objet d’autorisations spécifiques ».

« Ce terrassement n’était pas inscrit, à notre connaissance, dans l’autorisation environnementale accordée à ladite société éolienne », dénonce l’association sur Facebook, « pas plus d’ailleurs qu’une coupe d’arbres en alignement à la sortie du village d’Anglès pour l’aménagement d’une plate-forme de retournement, le décaissement massif du talus de la D 52 au-dessus du pont de la Resse, la réalisation d’une piste à grand gabarit sur plus de 2 kilomètres avec un défrichement considérable du secteur, pour accéder à la zone d’implantation des éoliennes », détaille-t-elle.

Des associations ont réussi à faire stopper le chantier

Les associations environnementales surveillant de près ce chantier viennent de le faire arrêter. « L’administration (DREAL), saisie par les associations locales, a fait savoir que les travaux de terrassement de Guyor Haut sont arrêtés et qu’une déclaration préalable a été déposée pour une éventuelle régularisation », précise Vent mauvais.

Dans les prochains jours, une réunion est prévue en mairie de Le Bez, afin de donner une suite à cette affaire. Une plainte a été déposée par le collectif régional Toutes Nos Énergies-Occitanie Environnement, via son association OC.2E.

Par ailleurs, l’hebdomadaire Le Tarn libre nous apprend le renvoi de l’ancien maire de Lacaune, André Cabrol, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Castres, avec une audience prévue pour le 5 septembre prochain. André Cabrol — qui est poursuivi pour des faits de « prise illégale d’intérêt » dans le cadre de l’implantation de ce parc éolien — est cependant toujours présumé innocent à ce stade. Le porteur du projet éolien sera également jugé « pour recel de prise illégale d’intérêts ».




Démonstration de l’excès de mortalité (probablement vaccinale) chez les jeunes

[Source : francesoir.fr]

Cet inquiétant excès de mortalité chez les jeunes qui interroge sur la vaccination anti-Covid-19

Par Jean-Noël Haas

Depuis le deuxième semestre 2021, le site EuroMOMO (1) laisse apparaître un excès de mortalité dans la tranche des 15-44 ans, et cela sans déclencher aucune alerte dans l’opinion publique. L’institut minimise le problème en indiquant que le calcul de l’excédent de mortalité n’est plus fiable depuis la pandémie Covid, car le modèle mathématique utilisé pour les prédictions de mortalité n’est plus adapté. 

Voulant en avoir le cœur net j’ai développé un programme en suivant les indications du statisticien Pierre Chaillot pour analyser la mortalité française à partir du journal des décès publié chaque mois sur data.gouv.fr. Je ne vais pas rentrer dans les détails du fonctionnement du programme. Ceux qui suivent Pierre Chaillot de la chaîne YouTube Décoder l’éco seront familiers avec les différents concepts utilisés dans le programme. Notamment la standardisation des décès qui permet de s’affranchir du vieillissement de la population pour avoir des chiffres comparables au fil des années. 

Le code source du programme se trouve sur le site GitHub et n’importe qui avec des compétences en programmation et en statistiques peut le vérifier, le modifier et soumettre des corrections. 

Au premier lancement, le programme télécharge automatiquement les journaux des décès depuis le site data.gouv.fr, ainsi que les fichiers de pyramide des âges depuis le site de l’INSEE.

Cela fait, le programme insère les données dans une base de données, calcule des statistiques annuelles, ajuste une droite sur la courbe des décès d’avant la pandémie pour pouvoir donner des prédictions et calculer un excès de mortalité par rapport à ce qui est attendu. Les résultats sont consolidés à la fin dans un fichier Microsoft Excel avec des graphiques. 

Par défaut voici le graphique que le programme génère. 

Nous voyons là le nombre de décès standardisés en bleu et en rouge la prédiction à partir d’une régression linéaire sur la période Pre-Covid de 2012 à 2019 inclus.

Nous voyons bien l’excès de mortalité à partir de 2020 avec l’épidémie de Covid et nous constatons également que cet excès de mortalité persiste toujours en 2022 alors que la pandémie est pratiquement terminée.

Ceci est conforme aux constatations de l’INSEE qui titre dans un article 53 800 décès de plus qu’attendu en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021. Les excédents de mortalité donnés dans cet article sont équivalents à ceux donnés par mon programme malgré une méthodologie différente. 

Année  Excédent INSEE  Excédent programme 
2020  48 400  50 200 
2021  42 700  41 700 
2022  53 800  52 600 

Maintenant, intéressons-nous aux jeunes. Nous pouvons spécifier au programme des arguments pour filtrer par exemple sur la tranche d’âge 5-40 ans et nous pouvons également choisir le semestre comme unité de temps plutôt que l’année pour augmenter la résolution temporelle.

Voici la ligne de commande :

FrenchMortalityAnalyzer.exe evolution –MinAge 5 –MaxAge 40 — -TimeMode Semester 

Et voici le résultat : 

Les années en +0,0 représentent les premiers semestres et les année en +0,5 représentent les seconds semestres. Il s’agit là purement d’une convention de notation. Par exemple 2021,0 représente le premier semestre 2021 et 2021,5 représente le deuxième semestre 2021.

Voici le tableau depuis 2020 :

Semestre  Décès standardisés  Excès 
2020,0  5118  -15 
2020,5  5086  -11 
2021,0  5056  -5 
2021,5  5426  400 
2022,0  5505  515 
2022,5  5575  621 
2023,0  5255  337 

Et que voyons-nous ? 

  • Premier semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine première vague Covid. 
  • Deuxième semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine deuxième vague Covid. 
  • Premier semestre 2021 aucun excédent de mortalité alors que la pandémie Covid est toujours en cours. 

On voit là que le Covid n’a strictement eu aucun impact en termes de mortalité sur les moins de 40 ans et que le modèle de prédiction des décès est valable. Le nombre de décès constaté est très proche de ce qui est attendu. 

Et ensuite ? 

Eh bien tout change : 

  • Deuxième semestre 2021 excédent d’environ 400 décès par rapport aux prédictions alors que nous sommes au variant Delta, déjà beaucoup moins sévère et que les jeunes se font vacciner massivement. 
  • Premier semestre 2022 excédent d’environ 500 décès par rapport aux prédictions alors qu’on est passé au variant Omicron, encore moins sévère. 

  • Deuxième semestre 2022 excédent d’environ 600 décès par rapport aux prédictions alors que la pandémie est pratiquement terminée. 
  • Premier semestre 2023 encore un excédent de 330 décès qui semble aller à la baisse malgré qu’il faille encore rester prudent dans la mesure où tous les décès ne sont pas encore remontés pour cette période 

Avant de commenter il faut nous poser la question si cet excédent est significatif ? 

Pour cela nous pouvons faire les calculs d’erreur statistique. En utilisant la formule de l’écart-type pour la loi normale :

Avec un taux de mortalité (p) d’environ 0,2 pour 1 000 sur un semestre et une population (n) d’environ 27 400 000 individus pour la tranche d’âge des 5-40 ans, nous trouvons un écart-type théorique d’environ 73 décès.

Si nous superposons la loi normale correspondant à un écart-type de 73 avec la distribution réelle du nombre de décès chaque semestre depuis 2012 nous obtenons l’histogramme suivant : 

La loi normale en rouge et la distribution réelle en bleu. Nous voyons que tous les semestres strictement antérieurs au deuxième semestre 2021 sont relativement bien regroupés autour de la distribution normale, confirmant qu’il n’y a que des fluctuations statistiques. En revanche les quatre derniers semestres (deuxième semestre 2021 et plus) sont bien à l’écart. L’excédent de mortalité dans ces quatre semestres est statistiquement significatif.  

Et quelle est la probabilité que cela arrive par hasard ?  

Le deuxième semestre 2021 avec un excédent de 400 se trouve à 5 fois l’écart-type (400/73). 

À vos abaques ! Il y a une probabilité de 1 sur 1 744 278 d’être à plus de 5 fois l’écart-type ce qui rend ces chiffres extrêmement significatifs. Sans compter que cela s’est produit 4 semestres de suite. Il s’est réellement passé quelque chose. Cela ne peut pas être le fruit du hasard. 

Mais alors, qu’a-t-il bien pu se produire ? Qu’est-ce qui a bien pu changer au deuxième semestre 2021 ? Quoi d’autre sinon que les jeunes ont été massivement vaccinés avec les vaccins anti-Covid-19 ?

À part cela je ne vois pas. 

  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau variant Covid bien plus mortel chez les jeunes apparu au deuxième semestre 2021 ? 
  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau fléau qui s’abattait sur les jeunes pouvant expliquer un tel excédant de mortalité ? 

Les tenants du « corrélation n’est pas causalité » ont du boulot sur la planche pour nous démontrer que ce ne sont pas les vaccins anti-Covid-19 qui sont la cause de ces décès supplémentaires. 

Il faut quand même se mettre en tête que 10 ans de baisse de la mortalité chez les jeunes ont été perdus en un semestre et que cela persiste encore au premier semestre 2023 alors que les jeunes ne reçoivent plus d’injection anti-Covid-19.

Il y a potentiellement des effets secondaires à long terme et il faudra attendre la remontée des chiffres pour le deuxième semestre 2023 pour voir si cet excédent disparaît enfin. 

Est-ce que cet excédent de mortalité n’existe que chez les jeunes ? Probablement non, mais il est toutefois bien plus difficile d’en apporter la preuve avec une analyse sur la mortalité toutes causes confondues dans la mesure où d’éventuels décès liés aux vaccins vont se noyer dans les décès d’autres causes qui seront bien plus importants chez les plus âgés. 

Pour ceux qui seraient encore dubitatifs, voici un graphique extrait de l’article de l’INSEE précédemment mentionné. 

Vous pouvez constater l’augmentation de l’excès de mortalité entre 2020 et 2022 dans les tranches d’âge de moins de 35 ans. Le résultat est moins précis dans la mesure où l’analyse est annuelle et fait apparaître l’année 2021 comme une année charnière alors qu’avec l’analyse semestrielle l’augmentation est fulgurante au deuxième semestre 2021.

Je vous mets la dernière phrase de cet article : 

« En 2022, les accidents mortels de la route ont augmenté pour les 18-34 ans (+12 %, soient +109 personnes). Néanmoins, ils sont loin d’expliquer entièrement la hausse de la surmortalité à ces âges, qui est donc due à d’autres facteurs. » 

L’INSEE constate donc bien cette augmentation de mortalité chez les jeunes, mais ne donne pas d’explications quant aux causes. Pas vraiment pressé de trouver ces fameux « autres facteurs » 

Si nous laissons de côté la pudibonderie et le politiquement correct de l’INSEE, avec l’analyse ici présente nous arrivons à un total de 1 700 décès en excès en France dans la tranche des 5-40 ans qui selon toute vraisemblance et jusqu’à preuve du contraire sont imputables à la vaccination massive anti-Covid-19. 

Il faut réaliser que le fait que les décès dus à des effets secondaires de vaccin soient visibles en mortalité générale est du jamais vu dans l’histoire des vaccins et qu’en plus que les médias n’en parlent pas est encore plus effarant.

En 1976, une campagne de vaccination massive antigrippale a été interrompue aux États-Unis juste pour une trentaine de décès. Nous sommes hélas tombés bien bas ! 

Pour toutes espèces vivantes, c’est la descendance qui est systématiquement favorisée pour assurer coûte que coûte la survie de l’espèce. Il faut croire que chez les humains cette règle ne s’applique pas. Nous sommes capables de sacrifier la jeunesse pour prolonger la vie de quelques mois des personnes en fin de vie.

Une sorte de sacrifice en plus inutile, dans la mesure où les vaccins anti-Covid-19 ne protègent que contre les formes graves et ne réduisent pas la retransmission du virus. 

Si la moyenne d’âge des décès Covid est de 81 ans et que l’espérance de vie est de 83 ans, nous pouvons alors faire le raisonnement suivant :

Quand vous décédez à 20 ans, vous perdez 63 ans d’espérance de vie et ce sont les plus belles années de votre vie qu’on vous vole. Quand vous décédez à 81 ans, vous perdez deux ans d’espérance de vie. Un mort de 20 ans compte 30 fois plus qu’un mort de 81 ans.

Je vous laisse en tirer vos propres conclusions. 

Imaginez-vous en fin de vie à devoir choisir entre sacrifier votre descendance pour pouvoir vivre quelques mois de plus ou vous sacrifier vous-même pour que votre descendance puisse prospérer ? Que choisissez-vous ? 

Eh bien les autorités de santé et le gouvernement ont choisi pour vous. Et c’est comme s’ils avaient décidé de sacrifier votre descendance ! 

Note : 

(1) EuroMOMO est un site dédié à la surveillance de la mortalité en Europe. Il vise à détecter et mesurer les décès excessifs liés à la grippe saisonnière, aux pandémies et à d’autres menaces pour la santé publique.

Jean-Noël Haas, titulaire d’un DEA en Physique subatomique, est informaticien, développeur de solutions de sécurité et d’authentification forte et créateur indépendant de logiciels d’analyse de journaux informatiques.




Quand l’éducation à la sexualité dérive et devient un danger pour la santé psychique de l’enfant

[Source : actionetdemocratie.com]

L’éducation à la sexualité en milieu scolaire est définie par les circulaires de l’Éducation Nationale de 2018 et 2023. Cependant, différents témoignages de parents sont très alarmants et nous incitent à vérifier l’origine des contenus des séances imposées aux enfants parfois traumatisés. Nous constatons ainsi que de nombreux termes des circulaires officielles recouvrent des significations et réalités différentes au gré de la sensibilité de chaque intervenant et en deviennent choquants. La lecture des fiches Eduscol concernant cette Éducation à la sexualité montre qu’elles semblent s’inspirer des deux documents de l’OMS et de l’UNESCO et posent particulièrement problème ainsi que les liens internet renvoyant à différents sites comme « onsexprime » de Santé publique France, qui est un site grand public et non Éducation Nationale.

[Voir aussi :
L’OMS et ses standards dépravés pour l’éducation sexuelle en Europe
et
« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS]

Nous dénonçons donc les contenus suivants, en particulier extraits des « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».

Changement de paradigme avec la notion de plaisir sexuel

Le principal changement de ces séances d’éducation à la sexualité est qu’elles introduisent la notion de plaisir et partent du principe que l’enfant « doit prendre conscience que la sexualité fait partie intégrante de l’être humain en bonne santé ». Cela suppose-t-il qu’un être humain sans sexualité, quel que soit son âge (c’est-à-dire à partir de sa naissance) n’est pas en bonne santé ? Ces séances s’appuient sur les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe (publiés en 2014), document qui est présenté comme : « Cadre de référence de l’OMS pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ».

Des principes traumatisants pour la santé psychique de l’enfant

Pourquoi certains principes de ce cadre de référence peuvent provoquer des dégâts psychiques considérables chez l’enfant ? Pour bien le comprendre, il suffit de lire la page 38 de => « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » où l’on découvre la matrice sous forme de tableau dont voici quelques extraits : il est expliqué qu’il faut « informer l’enfant de 0 à 4 ans sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son corps, la masturbation enfantine précoce », qu’il faut permettre à cet enfant de 0 à 4 ans d’exprimer ses propres besoins, désirs et limites, par exemple en « jouant au docteur » (p : 38), en l’aidant à développer une « curiosité pour son corps et le corps des autres ». Toute personne saine s’étonnera du : « 0 an », mais l’OMS explique que l’éducation sexuelle commence à la naissance et que « les bébés se touchent eux-mêmes, touchent parfois aussi leurs parties génitales » (p 13). Cela rappelle les théories du créateur de l’Institut Kinsey qui n’a pas hésité à faire des expériences qu’aucune étude scientifique n’a corroboré, sur des enfants à partir de deux mois pour calculer au bout de combien de temps ils étaient censés à arriver à « l’orgasme ». En ce qui concerne les enfants de 4 à 6 ans il est expliqué qu’il faut les informer sur : « les sensations liées à la sexualité (proximité, plaisir, excitation) comme faisant partie de la gamme des sensations humaines » ou encore les « informer sur le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant ». Par qui cette expérience sexuelle est-elle censée être menée ? C’est à cet âge qu’il faudrait « permettre à l’enfant de consolider son identité sexuelle » (p 40). Comment peut-on avoir cette prétention sur « consolider » — « identité sexuelle » alors que la dysphorie de genre apparaît à 2/5 ans, mais ne concerne que 1 sur 10 000 garçons et 1/20000 filles ? Y a-t-il un rapport avec le fait de l’informer de 0 à 4 ans sur « le droit d’explorer les identités sexuelles ». (p 39). De quelles identités sexuelles est-il question ?

De la même façon : => « Les principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité de l’UNESCO » expliquent que les enfants de 5 à 8 ans « pourront réfléchir sur ce qu’ils ressentent au sujet de leur sexe biologique » (p 54) alors qu’à cet âge ils n’ont pas la capacité d’abstraction. Continuons avec l’enfant de 6 à 9 ans qu’il faudra « informer sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps (masturbation, autostimulation) et sur les rapports sexuels (p 42) ainsi que sur “l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien être” (p 43). Cela suppose-t-il que sans la sexualité il n’y a pas de santé ni de bien être complet à cet âge ? Puis de 9 à 12 ans il est prévu de les “informer sur le plaisir, la masturbation, l’orgasme”, “les différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique” et de leur permettre de “décider consciemment d’avoir ou non des expériences sexuelles”, de développer “la compréhension de la sexualité comme un processus d’apprentissage (p 44), de leur permettre d’assumer leur ‘responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres’. Quant aux adolescents de 12 à 15 ans l’OMS préconise de les ‘informer sur comment jouir de la sexualité de manière adéquate’ (p 47).

On s’interroge sur la base scientifique de ces textes et sur les connaissances solides en matière de développement psychosexuel de l’enfant de leurs auteurs. En effet, si l’enfant est sexué il n’est pas sexualisé au sens adulte. Pour son bien être psychique il est important de respecter sa pudeur, son intimité, son immaturité sexuelle. L’adulte a le devoir de le protéger, de lui apprendre à se protéger des prédateurs, en aucun cas l’adulte ne doit initier l’enfant à la sexualité des adultes !

Des outils à la limite de la pornographie

Sous la tutelle de Santé Publique France, proposé en lien par Eduscol, le site : => ONsexPRIME se charge de documenter ces principes avec des outils très explicites. L’adulte devient ‘séducteur’ et initiateur à la sexualité alors que les adultes n’ont pas à s’immiscer dans celle des mineurs. Ainsi le public à partir de 12 ans (ou moins) y trouvera des dessins qui expliquent à l’enfant les différentes positions pour une pénétration (dont le rapport anal) des Sexotutos où l’on explique avec des détails techniques (humidification, lubrification, car ‘il faut que ça glisse’…) aux enfants, à partir de 12 ans, que ‘le sexe c’est comme un parc d’attractions’ (masturbatrain, space-sex…) (=>“sexotuto la première fois’ ou bien =>‘Pratiques sexuelles avec pénétration’. Un médiateur répond également à l’enfant qui demande : ‘J’aime me caresser, c’est normal ?’ ‘Oui ! Te caresser ou te toucher le sexe est tout à fait naturel. D’ailleurs, les enfants dès leur plus jeune âge [et même les bébés dans le ventre de leur mère] ‘jouent avec leur sexe sans y penser. Les adultes aussi se masturbent’ => La masturbation c’est normal. Il est légitime de se demander qui est ce médiateur, s’il est formé par rapport au développement psychique de l’enfant. D’autre part, lorsque le site propose aux jeunes de raconter leur première expérience sexuelle on pourrait parler d’une forme de voyeurisme et même imaginer que cela répond à certains fantasmes pédophiles.

Comme le préconise l’OMS, ce site explique également que : ‘La transidentité est différente de l’orientation sexuelle : on peut être trans et hétérosexuel, ou trans et homosexuel, ou trans et bisexuel… il n’y a pas de règle !’ Il s’agit là d’une dimension également médicale qu’on ne peut certainement pas traiter aussi légèrement.

Quand la sexualité des adultes agresse l’enfant à l’école

Dans le cadre scolaire, l’éducation à la sexualité comprend trois séances par an depuis le primaire et les enfants ne peuvent s’y soustraire. Ainsi les associations SOS ÉDUCATION et LES MAMANS LOUVES ont pu recueillir des plaintes de parents comme celle du 31 janvier 2023 pour une classe d’enfants de CM2 [des enfants de 9/10 ans] obligés d’écouter une infirmière de l’Éducation nationale leur expliquer que : ‘Pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon’, ‘Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose’, ‘Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon’, ‘On peut faire le sexe dans les fesses’, ‘On peut changer de sexe’… ‘prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils’. Entre-temps, d’autres plaintes de parents ont été recueillies : dans une école primaire du 34 une infirmière explique à des élèves de CM2 : ‘Pour se faire plaisir, ils pressent et le sperme il sort’ ou dans le département 17, une élève de 13 ans victime d’abus sexuel à 5 ans qui témoigne : ‘On m’a forcé à mettre un préservatif sur un pénis factice’ et encore dans le 34 à des élèves de CM2 l’infirmière de l’éducation nationale affirme : ‘Les garçons peuvent faire l’amour tout seuls’. Il a été expliqué à une classe de CM1-CM2 qu’il était possible de prendre des bloqueurs hormonaux et de changer de sexe. Cela correspond à la ‘théorie du genre’ très loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique internationale, selon laquelle notre identité sexuelle est une construction sociale, propos qui risquent d’introduire un trouble dans la construction de l’identité sexuelle de l’enfant. Ces intrusions dans l’intimité des enfants représentent un traumatisme dans la vie affective de l’enfant avec des conséquences qui peuvent se répercuter sur leur vie d’adulte comme le montre ce témoignage d’un jeune homme dans : Imposture des droits sexuels, de Ariane Bilheran, qui raconte comment il est ‘devenu presque obsédé par cet univers dans lequel on m’a fait plonger’.

La responsabilité de l’enseignant ou de l’infirmière scolaire

Pour les familles, ce seront les premiers responsables, car ils doivent être garants du respect de l’enfant, de son intimité, de sa pudeur [certains propos dans la sphère collective peuvent être traumatisants]. Ils doivent savoir que tout professionnel compétent en matière de psychologie de l’enfance considère comme une erreur absolue le fait de devancer le questionnement des enfants ! Ils ont le devoir de respecter l’équilibre psychique, cognitif et affectif de l’enfant et respecter les circulaires de 2018/2022.

Pour conclure

Le sujet a toujours été très délicat, mais il est indispensable d’en discuter pour poser des limites à l’adulte qui veut s’immiscer dans la construction de la vie sexuelle de l’enfant. L’Éducation à la sexualité n’est concevable qu’à condition qu’elle respecte avant tout l’équilibre de l’enfant. L’informer pour le protéger est primordial, mais à condition de respecter sa maturité, sa pudeur, sa sensibilité. Il s’agit de répondre à ses questionnements de façon individuelle sans les devancer. On ne peut pas traiter ce qui relève de l’intime en public. Il est important d’apprendre à l’enfant à respecter des minorités sans en faire une norme. L’adulte n’a pas à faire intrusion dans la vie d’un enfant avec sa sexualité d’adulte. Il serait pervers de banaliser la sexualité que peut découvrir l’enfant petit à petit en lui imposant celle déjà vécue par des adultes.

C’est pourquoi nous demandons à la Commission des programmes, annoncée par le Ministre de l’Éducation Nationale le 28 juin 2023, d’avoir une lecture critique de ces documents de l’OMS en respectant avant tout le contexte national [comme précisé par l’ONU]. Nous préconisons une clarification de chaque terme et une description des contenus des trois champs de connaissances et de compétences définies par les circulaires afin d’éviter les graves dérives inacceptables par les parents qui doivent en être informés au préalable. Nous souhaitons que les fiches Eduscol actuelles sur l’Éducation à la sexualité qui ne reposent sur aucun programme légitime et qui comportent des liens externes inacceptables soient supprimées en attendant que des documents d’accompagnement des programmes validés par le Ministère suite au travail de cette commission les remplacent.




Comment l’urgence insectocène et le racisme antiblanc ont remplacé « l’urgence sociale »…

Par Lucien SA Oulahbib


Les enfants blancs dans les mines d’Angleterre ou dans les scieries de la Forêt Noire d’Allemagne au 19e siècle outrageaient les socialistes radicaux, dont Karl Marx. Par contre les enfants noirs grattant aujourd’hui de leurs mains les mines du Congo pour arracher le cobalt qui permettent aux insectofiles de rouler en voiture électrique n’émeuvent guère les descendants post marxistes. Ceux-ci hurlent cependant à l’encontre de jeunes gagnants français d’un concours d’éloquence en anglais parce que « blancs » ils ont osé récité la phrase célèbre de Martin Luther King, « I have a dream » (alors que s’il y avait eu également des enfants noirs, ces derniers auraient été traités de traîtres « bounty »…)…

En fait, et plus généralement, car voyant de plus en plus cette contradiction dans leur dénonciation à géométrie variable, ces influenceurs/entrepreneurs/bonimenteurs en moraline préfèrent de plus en plus botter en touche en voulant à terme interdire la voiture, l’avion, la viande, les produits laitiers. Ils militent (sauf exception comme le nouveau Cadet Roussel) pour le Village du Prisonnier ou « les villes de 15 minutes » et l’alimentation basée sur la nourriture d’insectes devenant ainsi les outils serviles de la Secte SHAA qui désire par ailleurs un confinement, permanent, des particules trans/post/humaines, ces déjà « couch-potatoes » médicalisées, injectées (même Trump le dénonce désormais). Mais ils votent bien, sous peine de ne pas toucher leur revenu universel, au fond de leur logement social mâtiné de tags et de rodéos nocturnes. Les femmes s’habillent en vêtements de plus en plus larges afin de s’acclimater à « la » mondialisation obligatoire, ma bonne dame…

« L’insectocène » antiraciste comme « antidote » néo-religieux à « l’anthropocène », donc. Ces deux notions deviennent de plus en plus les derniers mantras antirationnels de l’errance ou dérive nihiliste totalitaire du courant postmarxiste qui se réfugie « en même temps » dans un alter-djihadisme néoléniniste à la solde des firmes alarmistes et hygiénistes prônant tout autant les injections, l’urgence alarmiste, que la GPA pour tous, y compris récemment par la bouche du ministre des transports français. Ils veulent ainsi accroître encore plus le drame des enfants sans mère et sous méthode ROPA

Il serait alors de plus en plus d’utilité publique non seulement de « destituer » l’employé qui a failli, mais aussi de participer à cette liste anti-transition que prône Philippe Herlin afin de créer enfin un pôle réellement salvateur, maintenant que tous les partis (ou presque) bêlent dans une seule direction, celle déjà de la soumission énergétique, hygiéniste, nihiliste, sansfrontièriste à une UE cheval de Troie de la Secte bras armé de l’État profond US. Celui-ci empêche la France de retrouver son rang de puissance propositionnelle de paix partagée et non pas imposée, surtout au moment même où de plus en plus de nations tournent désormais le dos à un Occident qui a confié son avenir spirituel et matériel à une secte de plus en plus fanatisée soufflant sur les braises du pire pour mieux s’y reproduire en rescapés du désastre, survivant ainsi aux crochets du cadavre encore chaud de ce que fut la République française (au sens de Jean Bodin…).




L’élite de la Silicon Valley est fatiguée de San Francisco et veut bâtir une ville idéale à partir de rien

[Source : fr.businessam.be]

Par Baptiste Lambert

Plusieurs noms connus de la tech américaine ont acheté des milliers d’hectares non loin de San Francisco et de la Silicon Valley. Le New York Times raconte ce week-end la progression de ce mystérieux nouvel Eldorado.

La semaine dernière, une opération longtemps gardée secrète a été révélée au grand jour dans le Comté de Solano, près de San Francisco. Les habitants ont commencé à recevoir des emails et des SMS, leur demandant leur avis sur « Joe Biden », « Donald Trump » ou encore « Flannery Associates ». Une question était relative à une éventuelle initiative de vote pour un projet qui « inclurait une nouvelle ville avec des dizaines de milliers de nouvelles maisons, une grande ferme d’énergie solaire, des vergers avec plus d’un million de nouveaux arbres et plus de 5 000 hectares de nouveaux parcs et d’espaces ouverts ».

Ces questions ont mis la puce à l’oreille des habitants du Comté de Solano, qui s’interrogent depuis de nombreuses années sur les mystérieux achats de terrains de cette société : Flannery Associates. Les spéculations sont allées bon train : un nouveau parc à thèmes ? Des achats liés à des projets chinois ? Un nouveau port ?

La genèse du projet

Pour comprendre, il faut revenir en 2017. Michael Moritz, le milliardaire en capital-risque, envoie une note aux investisseurs potentiels à propos d’une opportunité inhabituelle : investir dans la création d’une nouvelle ville californienne. L’idée a germé dans la tête de Jan Sramek, 36 ans, un ancien trader de Goldman Sachs, qui a tenté de convaincre les plus grands noms de la tech. Ce dernier a imaginé acheter des terrains non loin de la baie de San Francisco pour y construire une sorte de cité idéale.

5 années et 800 millions de dollars plus tard, Flannery Associates a acheté des milliers d’hectares à 60 miles au nord-est de San Francisco, auprès de 400 propriétaires, dont certains sont subitement devenus millionnaires.

Parmi les associés, on retrouve quelques noms connus de l’élite de la Silicon Valley, comme Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn, Marc Andreessen et Chris Dixo du fonds d’investissement Andreessen Horowitz. Patrick et John Collison, les frères co-fondateurs de la société de paiement Stripe, et encore d’autres noms.

La cité idéale

Leur ambition est de construire une ville à partir de rien. Faire d’une zone aride coupée par une autoroute à deux voies et des lignes à haute tension, une ville, moderne et propre, habitée par de dizaines de milliers d’habitants.

Leur volonté est née du rejet des désagréments qui s’accumulent à San Francisco, entre les difficultés d’agrandir la Silicon Valley, la montée des prix de l’immobilier, mais aussi la hausse de l’insécurité, du sans-abrisme et de la congestion. Le centre-ville en particulier est en proie à une crise profonde, faite de drogue, de bureaux vides et de commerces qui ferment leurs portes. Un cercle vicieux qui fait régulièrement la Une de l’actualité américaine et internationale.

Il reste à voir si ce doux rêve d’une ville idéale se réalisera. Certains estiment que les infrastructures existantes sont nulles ou presque, que la région est en proie aux sécheresses régulières et présente un risque élevé d’incendies.

Un long fantasme

Ce n’est pas la première fois que l’idée d’une ville 2.0 est imaginée par des milliardaires-apprentis sorciers : Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et investisseur milliardaire de Facebook, a investi il y a plusieurs années dans le Seasteading Institute, qui visait à construire une nouvelle société sur des structures semblables à des nénuphars dans un océan libre de lois et d’impôts.

Plus récemment, Elon Musk a acheté des milliers d’hectares non loin d’Austin, le siège de Tesla. Il veut faire de la bourgade de Snailbrook une sorte de ville utopique où viendraient vivre les employés de Tesla dans la joie et la bonne humeur.

Et vous rappelez-vous de Telosa, cité idéale mi-égalitariste, mi-capitaliste, voulue par l’ancien directeur de Walmart, Marc Lore ? Deux ans plus tard, on est toujours sans nouvelle d’une quelconque avancée de ce projet.




JRR Tolkien contre le monde moderne : une mise au point

Par Nicolas Bonnal

Ce texte est extrait d’un chapitre de notre deuxième livre sur Tolkien (Ed. Avatar). Le premier édité aux Belles Lettres fut traduit et publié en Russie en 2002.

But it is the aeroplane of war that is the real villain.
(Mais c’est l’avion de guerre qui est ici le vrai méchant.)

Tolkien

Nous sommes la civilisation de la destruction du monde.

Philippe Grasset

Tolkien refuse toute allégorie. Il envoie dinguer les interprètes, et il a raison, il y en a trop : faites-moi comme moi, écrivez de la fantasy, arrêtez de courir après Tolkien !1

Mais Tolkien déclare ensuite que Beren est son nom, Luthien celui de sa femme ; surtout, que le Mordor progresse à l’ouverture d’une station-service, ou l’Isengard. Puis il déclare être un hobbit, aimer fumer et qu’on le fiche en paix. Puis il se déclare même anarchiste à son fils, et pendant la guerre, tout en ajoutant que s’agenouiller devant un grand seigneur ne fait de mal à personne. Enfin il écrit qu’utiliser un bombardier reviendrait pour Frodon à chevaucher un nazgul pour libérer la comté !

Tolkien aime se contredire, suivant ses humeurs, suivant ses interlocuteurs ou lecteurs (certains l’énervent plus que d’autres), suivant les époques aussi. Par exemple il est selon nous beaucoup plus sincère contre son époque pendant la guerre qu’après. A-t-il perçu la montée terrifiante du politiquement correct à partir des années soixante ? Certainement. En outre son monde a été tellement déformé et recyclé par la sillification (mot qu’il utilise à propos d’une adaptation débile de son œuvre par… la BBC), la stupidification si l’on ose dire. Il été récupéré par la gauche anar et hippie avant de l’être par l’industrie médiatique et son goût prononcé pour les monstres de tout poil et les univers sombres et tordus. Ici Melkor, avec sa cohorte d’orques, de balrogs, de dragons, de loups-garous pouvait trouver un emploi à sa mesure, tant le satanisme de masse est devenu la culture contemporaine de la jeunesse.

Nous n’allons pas réécrire l’histoire de la critique du monde moderne. Faisons quelques rappels toutefois.

Elle émerge avec le romantisme en Angleterre et en France à l’époque de la Révolution française et de la révolution industrielle. C’est l’avènement de la vulgarité, de la masse, de la dictature, de l’industrie, de l’argent, de la pollution, de tout ce que nous adorons et déifions aujourd’hui. Balzac parle quelque part (dans Béatrix en fait) du remplacement de l’œuvre par le produit.

Car à l’époque on résiste encore un peu. Voyez Edmund Burke, gentleman britannique qui a plus fait pour la France que n’importe quel Français (pauvre Rivarol, sinistre de Maistre !) à cette tragique époque :

« … je n’aurais pas imaginé que j’aurais vécu pour voir de tels désastres s’abattre sur elle dans une nation d’hommes vaillants, dans une nation d’hommes d’honneur et de cavaliers. Je pensais que dix mille épées avaient dû sortir de leur fourreau pour venger ne serait-ce qu’un regard qui la menaçait d’insulte. Mais l’âge de la chevalerie a disparu.

Celui des sophistes, des économistes ; et les calculatrices ont réussi ; et la gloire de l’Europe s’éteint à jamais. »2

Attends Edmund, y’a Barroso ! Les économistes ont remplacé les hommes d’honneur. Nous sommes bien d’accord. Un Alexandre Dumas très inspiré, plus en tout cas que ses collègues du Panthéon, écrit lui :

— La cause la plus sacrée qu’il y ait au monde, dit Athos ; celle du malheur, de la royauté et de la religion. Un ami, une épouse, une fille, nous ont fait l’honneur de nous appeler à leur aide. Nous les avons servis selon nos faibles moyens, et Dieu nous tiendra compte de la volonté à défaut du pouvoir…

Et Athos ajoute dans ces phrases sublimes :

— … tous les gentilshommes sont frères, parce que vous êtes gentilhomme, parce que les rois de tous les pays sont les premiers entre les gentilshommes, parce que la plèbe aveugle, ingrate et bête prend toujours plaisir à abaisser ce qui lui est supérieur ; et c’est vous, vous, d’Artagnan, l’homme de la vieille seigneurie, l’homme au beau nom, l’homme à la bonne épée, qui avez contribué à livrer un roi à des marchands de bière, à des tailleurs, à des charretiers ! Ah ! d’Artagnan, comme soldat, peut-être avez-vous fait votre devoir, mais comme gentilhomme, vous êtes coupable, je vous le dis.3

Cette belle lancée est d’autant plus intéressante qu’elle concerne le roi d’Angleterre supplicié par les marchands et les agents du puritanisme qui préparent là une conquête mondiale.

Chateaubriand aussi (n’en déplaise au francophobe Tolkien !) chante et regrette sa vieille Angleterre (Old England! Voyez le King Arthur de Purcell) dans des lignes sublimes qui évoquent la Fin de l’Histoire selon Hegel, Kojève ou Fukuyama. L’Angleterre se banalise sous le règne de Rothschild et des Windsor…

« Il me semble que j’achève une course en Angleterre comme celle que je fis autrefois sur les débris d’Athènes, de Jérusalem, de Memphis et de Carthage. En appelant devant moi les siècles d’Albion, en passant de renommée en renommée, en les voyant s’abîmer tour à tour, j’éprouve une espèce de douloureux vertige. Que sont devenus ces jours éclatants et tumultueux où vécurent Shakespeare et Milton, Henri VIII et Elisabeth, Cromwell et Guillaume, Pitt et Burke ? Tout cela est fini ; supériorités et médiocrités, haines et amours, félicités et misères, oppresseurs et opprimés, bourreaux et victimes, rois et peuples, tout dort dans le même silence et la même poussière. »4

Encore n’est-on là que dans la métaphore et la nostalgie romantique. Mais Chateaubriand voit l’Angleterre déjà détruite, un siècle avant le Seigneur des anneaux. Et cela donne :

« Aujourd’hui ses vallées sont obscurcies par les fumées des forges et des usines, ses chemins changés en ornières de fer ; et sur ces chemins, au lieu de Milton et de Shakespeare, se meuvent des chaudières errantes. »

« Déjà les pépinières de la science, Oxford et Cambridge, prennent un air désert : leurs collèges et leurs chapelles gothiques, demi-abandonnés, affligent les regards ; dans leurs cloîtres auprès des pierres sépulcrales du moyen âge, reposent oubliées les annales de marbre des anciens peuples de la Grèce ; ruines qui gardent les ruines. »5

Après ces rappels, voyons un peu Tolkien, sa description de la destruction du monde, sa description du monde moderne donc : anéantissement de la nature et des paysages traditionnels, constructions hideuses et polluantes, pullulement de ruffians et de règlements (il me semble qu’on a tout résumé là). C’est dans le Seigneur des Anneaux, épisode proche de notre âge de fer rouillé (ou de laiton), qu’il a précisément donné ces descriptions. Alors on l’écoute :

« Il y avait là de nombreuses maisons, chambres, salles et passages creusés dans la face intérieure des murs, de sorte que le cercle découvert était surplombé d’innombrables fenêtres et portes sombres. Des milliers de personnes pouvaient habiter là, ouvriers, serviteurs, esclaves et guerriers avec de grands approvisionnements d’armes, des loups étaient nourris et logés en dessous dans de profondes tanières. La plaine aussi était forée et creusée. Des puits s’enfonçaient loin dans le sol, l’orifice en était recouvert de monticules bas et de dômes de pierre, de sorte qu’au clair de lune le Cercle d’Isengard avait l’air d’un cimetière de morts agités (a graveyard of unquiet dead). Car la terre tremblait. Les puits descendaient par de nombreuses pentes et escaliers en spirale vers des cavernes profondes, là, Saroumane avait des trésors, des magasins, des armureries, des forges et de grands fourneaux. Des roues d’acier y tournaient sans répit, et les marteaux y résonnaient sourdement. La nuit, des panaches de vapeur s’échappaient des trous d’aération, éclairés par en dessous de lueurs rouges, bleues ou d’un vert vénéneux (venomous green). »6

Un cimetière de morts agités… Le monde moderne est avant tout une « déformation dégoûtante », comme dit Lovecraft, de ce qui était original et ancien. C’est ainsi que Tolkien décrit cet endroit similaire à la tour de Barad-dûr, dont le nom vient du turc (bahadir, le héros) :

« L’Isengard était une étonnante place forte, et elle avait longtemps été belle, là avaient résidé de grands seigneurs, les gardiens du Gondor à l’Ouest, et des sages qui observaient les étoiles. Mais Saroumane l’avait lentement adaptée à ses desseins mouvants et, à son idée, bien qu’il s’abusât, améliorée, car tous ces artifices et dispositifs ingénieux, pour lesquels il abandonna sa sagesse antérieure et qu’il se plaisait à imaginer siens, ne venaient que du Mordor, de sorte que ce qu’il faisait n’était rien d’autre qu’une copie en petit modèle d’enfant ou flatterie d’esclave de ces vastes forteresse, armurerie, prison, fourneau à grande puissance, qu’était Barad-dûr, la Tour Sombre, qui ne souffrait pas de rivale et se riait de la flatterie, attendant son heure, invulnérable dans son orgueil et sa force incommensurable. »7

Sylvebarbe, lui, comprend enfin la menace, faite de rouages, de métaux et puissance :

« Je crois comprendre à présent ses desseins. Il complote pour devenir une Puissance. Il a un esprit de métal et de rouages, et il ne se soucie pas des choses qui poussent, sauf dans la mesure où elles lui servent sur le moment. Et il est clair maintenant que c’est un traître noir. Il s’est acoquiné avec des gens immondes, avec des Orques. Brm, houm ! Pis encore : il leur a fait quelque chose, quelque chose de dangereux. Car ces Isengardiens ressemblent davantage à de mauvais Hommes. C’est une marque des choses néfastes qui vinrent dans les Grandes Ténèbres parce qu’elles ne peuvent supporter le Soleil, mais les Orques de Saroumane le peuvent, même s’ils le détestent. Je me demande ce qu’il a fait. Sont-ce des Hommes qu’il a dégradés ou a-t-il métissé la race des Orques avec celle des Hommes ? Ce serait là un noir méfait ! »8

Et dans le fameux chapitre du nettoyage de la comté, Tolkien démonte tout le mécanisme du monde dit moderne : comment on veut gagner plus, comment on saccage tout, comment on contraint tout ; comment on réalise le socialisme dont les factions, dit-il quelque part, se disputent durant la « Deuxième Guerre Mondiale » (c’est ce que disent et constatent aussi les libertariens).

« Tout a commencé avec La Pustule, comme on l’appelle, dit le Père Chaumine, et ça a commencé aussitôt après votre départ, Monsieur Frodon. Il avait de drôles d’idées, ce La Pustule. II semble qu’il voulait tout posséder en personne, et puis faire marcher les autres. Il se révéla bientôt qu’il en avait déjà plus qu’il n’était bon pour lui, et il était tout le temps à en raccrocher davantage, et c’était un mystère d’où il tirait l’argent : des moulins et des malteries, des auberges, des fermes et des plantations d’herbe. Il avait déjà acheté le moulin de Rouquin avant de venir à Cul de Sac, apparemment… Mais à la fin de l’année dernière, il avait commencé à envoyer des tas de marchandises, pas seulement de l’herbe. Les choses commencèrent à se raréfier, et l’hiver venait, aussi. Les gens s’en irritèrent, mais il avait une réponse toute prête. Un grand nombre d’Hommes, pour la plupart des bandits, vinrent avec de grandes charrettes, les uns pour emporter les marchandises au loin dans le Sud, d’autres pour rester. Et il en vint davantage. Et avant qu’on sût où on en était, ils étaient plantés par-ci par-là dans toute la Comté, et ils abattaient des arbres, creusaient, se construisaient des baraquements et des maisons exactement selon leur bon plaisir. Au début, les marchandises et les dommages furent payés par La Pustule, mais ils ne tardèrent pas à tout régenter partout et à prendre ce qu’ils voulaient. »9

Les choses s’aggravent bien sûr :

« Et puis il y eut quelques troubles, mais pas suffisamment. Le vieux Will le Maire partit pour Cul de Sac afin de protester, mais il n’y arriva jamais. Des bandits mirent la main sur lui et l’enfermèrent dans un trou à Grand’Cave, où il est toujours. Après cela, c’était peu après le Nouvel An, il n’y eut plus de Maire et La Pustule s’appela Shiriffe en Chef, ou simplement Chef, et fit ce qui lui plaisait, et si quelqu’un se montrait “arrogant”, comme ils disaient, il prenait le même chemin que Will. »

Ce shériff fait penser à celui de Nottingham ! Ensuite comme chez Chesterton10, on s’en prend au tabac, à la boisson, à tout ce qui est bon :

« II ne restait plus rien à fumer, sinon pour les Hommes, et le Chef, qui n’en tenait pas pour la bière, sauf pour ses Hommes, ferma toutes les auberges, et tout, à part les Règles, devint de plus en plus rare, à moins qu’on ne pût cacher un peu de ce qui nous appartenait, quand les bandits faisaient leur tournée de ramassage pour “une juste distribution” : ce qui signifiait qu’ils l’avaient et pas nous, excepté les restes qu’on obtenait aux Maisons des Shiriffes, si on pouvait les avaler. Tout était très mauvais. Mais, depuis l’arrivée de Sharcoux, ç’a été la ruine pure. »11

Chesterton a écrit des passages de la même veine (je veux dire : vraiment de la même veine), en 1925 encore, dans The improbable success of Mr Owen Hood.

Après cette aggravation (communisme, économie de guerre…), on en arrive à la phase terminale :

« Sharcoux est le plus grand bandit de tout le tas, semble-t-il, répondit Chaumine. C’est vers la dernière moisson, à la fin de septembre peut-être, qu’on a entendu parler de lui pour la première fois. On ne l’a jamais vu, mais il est là-haut à Cul de Sac, et c’est lui le véritable Chef à présent, je pense. Tous les bandits font ce qu’il ordonne, et ce qu’il ordonne, c’est surtout : taillez, brûlez et ruinez, et maintenant, ça en vient à tuer. II n’y a plus même de mauvaises raisons. Ils coupent les arbres et les laissent là, ils brûlent les maisons et ne construisent plus. »12

Comme on boit du petit lait en liant ces lignes immortelles, on continue :

« Prenez le moulin de Rouquin, par exemple. La Pustule l’a abattu presque dès son arrivée à Cul de Sac. Puis il a amené un tas d’hommes malpropres pour en bâtir un plus grand et le remplir de roues et de machins étrangers. Seul cet idiot de Tom a été content, et il travaille à astiquer les roues pour les Hommes, là où son papa était le Meunier et son propre maître. L’idée de La Pustule était de moudre davantage et plus vite, ou c’est ce qu’il disait. Il a d’autres moulins semblables. Mais il faut avoir du blé pour moudre, et il n’y en avait pas plus pour le nouveau moulin que pour l’ancien. Mais depuis l’arrivée de Sharcoux on ne moud plus de grain du tout. Ils sont toujours à marteler et à émettre de la fumée et de la puanteur, et il n’y a plus de paix à Hobbitebourg, même la nuit. Et ils déversent des ordures exprès, ils ont pollué toute l’Eau inférieure, et ça descend jusque dans le Brandevin. S’ils veulent faire de la Comté un désert, ils prennent le chemin le plus court. Je ne crois pas que cet idiot de La Pustule soit derrière tout cela. C’est Sharcoux, m’est avis »13

ensuite les hobbits découvrent leur propre territoire dévasté et saccagé par les innovateurs et progressistes, les investisseurs et les planificateurs (c’est Byron qui dans Manfred conjure ainsi les démons : you agencies!) :

« Ce fut une des heures les plus tristes de leur vie. La grande cheminée s’éleva devant eux, et, comme ils approchaient du vieux village de l’autre côté de l’Eau, en passant entre des rangées de nouvelles et vilaines maisons, ils virent le nouveau moulin dans toute sa rébarbative et sale laideur : grand bâtiment de brique à cheval sur la rivière, qu’il polluait d’un débordement fumant et nauséabond. Tout au long de la Route de Lézeau, les arbres avaient été abattus. »14

Ce qui rassure c’est qu’il y a toujours des imbéciles pour apprécier cela (aujourd’hui pour ne plus le voir).

Voyons maintenant ce que dit Tolkien de tout cela dans sa correspondance.

Des Orques et des hommes sauvages tout d’abord :

« Dans le cas de ceux qui sortent aujourd’hui de prison “soumis à un lavage de cerveau”, brisés ou fous, faisant l’éloge de leurs tortionnaires, une telle délivrance immédiate n’est généralement pas visible. »15

Le terme de brainwashing est étonnant pour un auteur comme Tolkien. On n’est pas dans le Candidat mandchourien tout de même ! Ce serait là un orque : un être torturé et transformé pour les besoins de la guerre, un elfe brainwashé…

Il précise ailleurs sa pensée sur ce point :

« Car nous tentons de conquérir Sauron avec l’Anneau. Et nous réussirons (semble-t-il). Mais la pénalité est, comme vous le savez, d’engendrer de nouveaux Saurons et de transformer lentement les hommes et les elfes en orques. »16

Dans cette même lettre à son fils Christopher, Tolkien n’hésite pas à écrire cette phrase :

« Eh bien, vous voilà : un hobbit parmi les Urukhai. Gardez votre passe-temps dans votre cœur et pensez que toutes les histoires ressemblent à cela lorsque vous y êtes. Vous êtes dans une très belle histoire ! »17

Demeurer un hobbit au milieu des orques, tout un programme…

Sur l’esprit d’Isengard et la destruction d’Oxford, il ose aussi cette comparaison :

« Même si l’esprit de “Isengard”, sinon du Mordor, est bien sûr toujours présent. Le projet actuel de détruire Oxford pour y installer des automobiles est un cas exemplaire. »18

Tolkien et la menace américaine dans le monde dit moderne ? Voici ce qu’il écrit à son fils au moment de la terrifiante conférence de Téhéran :

« Ma chérie,
Le Ballyhoo de Téhéran… Je dois admettre que j’ai souri d’une sorte de sourire maladif… quand j’ai entendu parler de ce vieux meurtrier assoiffé de sang Joseph Staline invitant toutes les nations à rejoindre une heureuse famille de gens dévoués à l’abolition de la tyrannie et de l’intolérance ! »19

L’oncle Joe, le copain du socialiste Roosevelt, était invité à célébrer avec lui la conquête de l’Europe, les droits de l’homme et tout le reste : mais le pire était à venir après la guerre, à savoir l’homogénéisation et l’américanisation du monde. Lisez ces lignes extraordinaires et presque comiques (la séquelle de pays arriérés à conquérir pour le féminisme et la marchandise US) :

« Plus les choses deviennent grandes, plus le globe devient petit et plus terne ou plat. Cela devient une foutue petite banlieue de province. Lorsqu’ils ont introduit l’assainissement américain, le moral, le féminisme et la production de masse dans tout le Proche-Orient, le Moyen-Orient, l’Extrême-Orient, l’URSS, la Pampa, le Gran Chaco, le bassin danubien, l’Afrique équatoriale, Hither Further et Inner Mumboland, Gondhwanaland., Lhassa et les villages du plus sombre Berkshire, comme nous serons heureux. »20

Sur le féminisme américain et sa tendance profonde à transformer le monde en nursery et les citoyens en enfants, Chesterton avait aussi tout dit dans son opus américain. Debord dira lui que dans un monde unifié on ne saurait s’exiler. Tolkien aussi, dans cette même lettre spéciale adressée donc à Christopher le 9 décembre 1943 :

« En tout cas, cela devrait réduire les déplacements. Il n’y aura nulle part où aller. Les gens iront donc (à mon avis) d’autant plus vite. Le colonel Knox affirme que les ⅛ de la population mondiale parle “anglais”, et qu’il s’agit du groupe linguistique le plus important. Si c’est vrai, putain de honte — dis-je. Que la malédiction de Babel frappe toutes leurs langues jusqu’à ce qu’ils ne puissent que dire “baa baa”. Cela signifierait à peu près la même chose. »21

Et la cerise sur le gâteau sur la société américanisée et cosmopolite :

« Je pense que je vais devoir refuser de parler autre chose que le vieux mercien.

Mais sérieusement : je trouve cet américano-cosmopolitisme très terrifiant. »22

On comprend pourquoi il redoutait pour son roman la récupération et la pollution commerciale américaine et mondiale ! Parler en vieux mercien pour ne plus se faire comprendre… Et de rappeler qu’il aime l’Angleterre, mais certainement pas le Commonwealth (grrr… dit-il en énonçant cet infâme vocable). Chesterton avait aussi jadis remis Kipling à sa place, et considéré, dans ses Hérétiques, d’un œil les mondialistes post-impériaux comme l’inénarrable et médiocre H. G. Wells…

« Car j’aime l’Angleterre (pas la Grande-Bretagne et certainement pas le Commonwealth britannique (grr !))… »23

Théophile Gautier, de passage à Grenade (où nous résidons une partie de l’année) avait un jour écrit aussi ces belles et tristes lignes un siècle avant Tolkien ou presque :

« C’est un spectacle douloureux pour le poète, l’artiste et le philosophe, de voir les formes et les couleurs disparaître du monde, les lignes se troubler, les teintes se confondre et l’uniformité la plus désespérante envahir l’univers sous je ne sais quel prétexte de progrès.

Quand tout sera pareil, les voyages deviendront complètement inutiles, et c’est précisément alors, heureuse coïncidence, que les chemins de fer seront en pleine activité. À quoi bon aller voir bien loin, à raison de dix lieues à l’heure, des rues de la Paix éclairées au gaz et garnies de bourgeois confortables ? »24

Nous en revenons à notre citation initiale. La catastrophe de l’aviation moderne et des bombardements qui mettent fin à la guerre :

« Mais c’est l’avion de guerre qui est le véritable méchant. Et rien ne peut vraiment adoucir mon chagrin que vous, mon bien-aimé, ayez un quelconque lien avec cela. Mes sentiments sont plus ou moins ceux qu’aurait eus Frodon s’il avait découvert des Hobbits apprenant à monter des oiseaux Nazgûl, “pour la libération de la Comté”. »25

Oui, la libération fait bien rire quand elle est gagnée à ce prix.

Mais on comparera ces lignes de Bernanos à celles de Tolkien :

« Je me permettrai pourtant de revenir sur ce type si parfaitement représentatif, en un sens, de l’ordre et de la civilisation des machines, l’aviateur bombardier. Torchez-vous une dernière fois les yeux, et revenons si vous le voulez bien à l’aviateur bombardier. Je disais donc que le brave type qui vient de réduire en cendres une ville endormie se sent parfaitement le droit de présider le repas de famille, entre sa femme et ses enfants, comme un ouvrier tranquille sa journée faite. »26

Bernanos ajoutait dans son même beau pamphlet qu’avant la Grande Guerre nous vivions comme dans la Comté — ou presque.

« J’ai vécu à une époque où la formalité du passeport semblait abolie à jamais. N’importe quel honnête homme, pour se rendre d’Europe en Amérique, n’avait que la peine d’aller payer son passage à la Compagnie Transatlantique. Il pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son portefeuille. »27

Tolkien insiste : il déteste cette guerre et son monde, ses conséquences et ses vainqueurs. Il écrit encore :

« Mais dans ce cas, comme je ne connais rien de l’impérialisme britannique ou américain en Extrême-Orient qui ne me remplisse de regret et de dégoût, je crains de ne pas être soutenu même par une lueur de patriotisme dans cette guerre qui reste. Je n’y souscrirais pas un sou, encore moins un fils, si j’étais un homme libre. Cela ne peut profiter qu’à l’Amérique ou à la Russie. »28

Oui, avec le triomphe du communisme en Europe pour les cinquante années à suivre ; et avec ensuite la folie américaine de prolonger l’existence de l’OTAN pour achever de détruire l’Europe. Finalement le Brexit redonne ses lettres de noblesse à l’Angleterre et à son fidèle et champêtre allié gallois (ses archers détruisaient nos armées au quatorzième siècle)…

À propos de la destruction de l’Europe, Tolkien se met à parler de Berlin et de sa prochaine prise catastrophique par l’armée rouge :

« Je viens d’apprendre la nouvelle….. Des Russes à 60 milles de Berlin. Il semble que quelque chose de décisif pourrait bientôt se produire. La destruction et la misère effroyables de cette guerre augmentent d’heure en heure : destruction de ce qui devrait être (en fait est) la richesse commune de l’Europe et du monde, si l’humanité n’était pas si obsédée, richesse dont la perte nous affectera tous, vainqueurs ou non. . Pourtant, les gens se réjouissent d’entendre parler des files interminables, longues de 40 miles, de misérables réfugiés, de femmes et d’enfants affluant vers l’Ouest, mourant en chemin. Il ne semble plus y avoir de pitié ou de compassion, ni d’imagination, en cette heure sombre et diabolique. Je ne veux pas dire par là que tout ne peut pas, dans la situation actuelle, principalement (pas uniquement) créé par l’Allemagne, soit nécessaire et inévitable. Mais pourquoi se réjouir ! Nous étions censés avoir atteint un stade de civilisation dans lequel il était peut-être encore nécessaire d’exécuter un criminel, mais pas de se réjouir, ni de pendre sa femme et son enfant près de lui pendant que la foule des orques huait. La destruction de l’Allemagne, même si elle est 100 fois méritée, est l’une des catastrophes mondiales les plus épouvantables. »29

Massacre des femmes et des enfants d’abord, des prisonniers et des réfugiés allemands, destruction de la plus importante civilisation-société européenne, dimension diabolique de l’heure. Que demander de plus à nos gouvernements démocratiques ? Les millions de morts de famine de l’après-guerre !30

Tolkien reconnaît aussi que la guerre n’a pas été le fait des seuls allemands. Il n’est pas le seul et voyez — parmi beaucoup d’autres — le très bon livre de mon ami Guido Preparata à ce sujet.31

Et comme Bernanos Tolkien dénonce dans cette lettre fantastique et eschatologique la guerre des machines :

« Eh bien, eh bien — vous et moi ne pouvons rien y faire… Eh bien, la première Guerre des Machines semble tirer vers son dernier chapitre non concluant — laissant, hélas, tout le monde plus pauvre, beaucoup de personnes endeuillées ou mutilées et des millions de morts, et une seule chose triomphante : les Machines. À mesure que les serviteurs des Machines deviennent une classe privilégiée, les Machines vont devenir énormément plus puissantes. Quelle est leur prochaine action ?… »32

Il nous semble important d’ajouter qu’aujourd’hui les (jeunes) gens les plus riches du monde, les nouveaux « 300 » de Rathenau (et non de Léonidas) sont les maîtres des ordinateurs et des réseaux, qu’ils sont presque tous américains, de Gates à Zuckerberg en passant par Dell, Page et Bryn de Google. Et que le monde de Tolkien, ô comble de l’horreur été totalement recyclé et caricaturé, souillé et profané par ces agents. Même Gollum devient une entité numérique dans l’adaptation si frauduleuse du livre…

Mais la transformation du monde en dystopie a aussi été dénoncée par l’écrivain William Gibson père du cyberspace. Dans ces conditions…

Dans ces conditions, demeurons optimistes :

« … et c’est ainsi que, si l’on veut aller jusqu’à la réalité de l’ordre le plus profond, on peut dire en toute rigueur que la “fin d’un monde” n’est jamais et ne peut jamais être autre chose que la fin d’une illusion. »33

Nicolas Bonnal

Remarques

1 Voyez nos infortunées et imaginatives fictions : Les Maîtres carrés ; les Territoires protocolaires (Michel de Maule) ; les contes latinos (publiés par Michel de Maule) ; Nev le bureaucrate (en PDF, sur france-courtoise.info)

2 Burke, Réflexions sur la Révolution en France, p.63

3 Dumas, Vingt ans après, chapitre LXI

4 Mémoires d’Outre-tombe, 3 L27 Chapitre 11

5 ibid.

6 Les Deux Tours, chapitre 8

7 ibid., ch. 4

8 Le retour du roi, chapitre Le nettoyage de la comté

9 ibid.

10 Voyez l’Auberge volante, The Flying Inn

11 Le nettoyage de la comté, suite

12 ibid.

13 Le nettoyage de la comté, suite

14 ibid.

15 Lettres de Tolkien, Extrait d’une lettre à Miss J. Bum (ébauche) 26 juillet 1956

16 Lettres de Tolkien, Extrait d’une lettre à Christopher Tolkien du 6 mai 1944

17 ibid.

18 ibid., To Michael Straight [ébauches], février 1956

19 Lettres de Tolkien ; À Christopher Tolkien 20 Northmoor Road, Oxford, 9 décembre 1943

20 ibid.

21 ibid., à Christopher Tolkien 20 Northmoor Road, Oxford, 9 décembre 1943

22 ibid.

23 Toujours la même lettre !

24 Théophile Gautier, Voyage en Espagne.

25 Lettres de Tolkien, Extrait d’une lettre à Christopher Tolkien du 29 mai 1945

26 Bernanos, La France contre les robots, chapitre 8

27 ibid. chapitre I

28 Lettres de Tolkien, Extrait d’une lettre à Christopher Tolkien du 29 mai 1945

29 Lettres de Tolkien, à Christopher Tolkien 20 Northmoor Road, Oxford, 30 janvier 1945 (FS 78)

30 Voyez James Bacques, Other losses.

31 Guido Preparata, évoquant Hitler

32 Lettres de Tolkien, à Christopher Tolkien, Oxford, 30 janvier 1945 (FS 78)

33 René Guénon, Le règne de la quantité, chapitre LX, dernières lignes…




Les brûlantes vérités d’Eusèbe Rioché

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir

Tourner la page de la pandémie, comme le voudrait le ministre français de la Santé ? Il s’impose au contraire d’instruire le dossier, d’en examiner tous les aspects et de confronter les récits aux faits. Pour ce faire, il suffit de tourner les pages de deux livres exposant magistralement comment les gouvernements et les médias ont menti sur tout et tout le temps. Le premier de ces ouvrages, celui de Pierre Chaillot, est sorti il y a six mois et il a fait un tabac malgré le black-out médiatique et les critiques fielleuses des rares journaleux qui en ont parlé. Le second essai très réussi vient tout juste d’être imprimé, il arrivera en librairie à la rentrée, mais on peut déjà se le procurer sur le site de l’éditeur Marco Pietteur : il s’agit de « COVID-19 : guerre ouverte contre les peuples », d’Eusèbe Rioché. Je l’ai lu le week-end dernier, j’ai interviewé son auteur pour le Néosanté de septembre, et je peux vous dire que ce « brûlot de vérité », comme le qualifie son préfacier Jean-Dominique Michel, va décoiffer ses lecteurs ! Chiffres officiels et moult graphiques à l’appui, ce bouquin démontre en effet qu’il n’y a pas eu de fléau infectieux dépassant en gravité celle d’un banal épisode grippal et que si les autorités ne l’avaient pas géré en dépit du bon sens en terrifiant les populations, il serait passé inaperçu et n’aurait fait aucune… vague. Selon Eusèbe Rioché, docteur en sciences s’abritant modestement derrière un pseudonyme, mais visiblement très calé en statistiques, les pics de mortalité enregistrés en 2020 ne sont en réalité que les effets normaux du vieillissement conjugués à un délabrement des hôpitaux, à un abandon massif des soins et à une « épidémie de meurtres » dans les maisons de repos. Au final, la maladie prétendument émergente n’aura été qu’une « fable destinée à couvrir un géronticide », écrit le scientifique qui n’a pas sa plume dans sa poche et qui ne dédaigne pas l’humour noir en ajoutant que « quand on tue les gens, ils guérissent forcément moins bien ».

Les chiffres qui tuent… le mensonge

Voilà donc un pavé qui tombe à point dans la mare pour remettre les horloges à l’heure, l’église au milieu du village et les points sur les « i » : la vraie histoire du covid-19 n’a rien à voir avec ce que nous ont vendu la racaille politicienne, les experts corrompus et la presse de propagande. Peut-être que les plus « complotistes » d’entre nous n’apprendront pas grand-chose à la lecture de ce brûlot dont la bibliographie mentionne pourtant 275 références. Depuis plus de trois ans, les assoiffés d’infos que sont les résistants ont pris le pli de s’abreuver à de multiples sources de qualité, et notamment au blog de Jean-Dominique Michel qui fut le premier à diffuser les analyses d’Eusèbe Rioché. Long de seulement 250 pages, l’opus de ce dernier constitue toutefois un excellent résumé des bobards covidistes et un très bon réservoir d’arguments à opposer à ceux qui continuent à les gober. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le chapitre où le statisticien inspecte la coque vide et constate qu’on y a fourré toutes les autres causes de décès. Selon les propres chiffres de Santé publique France, le coco a été super costaud, car il a diminué d’un tiers la mortalité de la tuberculose, divisé par deux celle des hépatites virales, éliminé la grippe et les pneumonies classiques, terrassé le SIDA, raréfié les suicides, éclipsé les cancers et fait disparaître les AVC et crises cardiaques. Même les accidents de voiture ont été proportionnellement beaucoup moins mortels en 2020 ! Bref, on s’est bien fichu de notre tête. Dans un autre chapitre, l’auteur fournit les preuves tangibles que les médecins ont arrêté de soigner convenablement — les ordonnances d’antibiotiques et de corticoïdes se sont effondrées — tandis que les ventes d’antiviraux toxiques, de Valium et de Rivotril ont décollé. En pleine épidémie, on a donc empoisonné et euthanasié à tour de bras tout en atteignant un record historique de sous-prescription des médicaments indiqués pour soigner ladite épidémie : cherchez la double erreur !

Le modèle norvégien

Dans son ouvrage, Eusèbe Rioché fait également un sort aux deux mesures « sanitaires » les plus emblématiques du délire covidien : le port du masque et les confinements. Concernant le premier, il dézingue notamment la fameuse enquête menée au Bangladesh et dont les médias à la botte du pouvoir se sont empressés de brandir les conclusions favorables au bâillon obligatoire. « Les chercheurs qui ont réalisé cette étude sont des clowns », pourfend le scientifique, « la statistique est criblée de biais majeurs qui la font sombrer dans le ridicule, la principale étant que leur population-contrôle était déjà mise sous pression par leur gouvernement pour appliquer le port du masque et des consignes de distanciation ». De plus, le nombre de malades et la différence entre les masqués et les autres étaient trop faibles pour mesurer un quelconque effet. S’agissant des confinements, le dissident a étudié en détail leur impact selon leur degré de sévérité et il aboutit à deux évidences : ils n’ont eu aucune influence sur la dynamique de l’épidémie et ils ont eu des conséquences très négatives pour la santé. En moyenne, les pays qui ont confiné ont subi une mortalité deux fois plus élevée que ceux qui se sont abstenus de le faire. Pour Rioché, la Suède n’a pas été exemplaire, car elle a quand même assassiné ses vieux en les enfermant et en les maltraitant. Le meilleur élève mondial, c’est en réalité la Norvège. Aussi surprenant que cela puisse paraître, car personne n’en a parlé, ce pays n’a infligé aucune contrainte à ses habitants et n’a organisé aucune propagande pour les effrayer. Résultat éloquent : ce non-membre de l’Union Européenne a officiellement une mortalité « covid » parmi les plus basses du monde, de l’ordre d’une minuscule grippe. À titre de comparaison, la France a enregistré 44,3 décès pour 100 000 durant la « première vague », contre 4,7 pour La Norvège, soit un score 9,4 fois plus mauvais pour la République Française. Il y a des chiffres effectivement indiscutables, Mr Véran, ils parlent d’eux-mêmes !

[NDLR D’autres pays n’ont pas imposé de mesures sanitaires et sont également passés sous silence, comme la Biélorussie prétendument dirigée par un dictateur.]

Vaccination, piège à mougeons

Non content de pulvériser la mythologie pandémique, l’essayiste expédie par le fond sa pseudo-solution vaccinale. Selon ses investigations statistiques sur les années 2021 et 2022, les injections expérimentales ont provoqué une surmortalité persistante dans toutes les classes d’âge. Pour la France, il évalue l’excès de décès entre 34 000 et 46 000. Et si on inclut les campagnes antigrippales, la surmortalité générale frôle les 86 000 trépas. Prenant le contrepied du discours dominant et abondant dans celui de Néosanté, Eusèbe Rioché affirme en effet que l’épidémie a pris d’emblée en grippe les vaccinés et que les piqûres reçues ne les ont jamais protégés des formes graves et de la mort. Si les gouvernementeurs ont pu soutenir l’inverse et continuent à le faire, c’est grâce à la mystification consistant à ne comptabiliser les vaxxés que deux ou trois semaines après l’injection, au prétexte que ce délai est nécessaire à l’apparition des anticorps. Or c’est endéans les 14 ou 21 jours que surviennent la plupart des effets secondaires sévères et des décès inopinés ! En décalant les courbes de mortalité de 3 semaines, Rioché révèle qu’elles épousent parfaitement celles des campagnes vaccinales. Et il cite une recherche montrant que les données corrigées impliquent un risque de décès toutes causes 14 fois supérieur pour les mougeons que pour les réfractaires ! Dans son démontage de l’escroquerie, l’expert en statistiques explique aussi que les morts subites de jeunes sportifs sont bien dues aux vaccins : il y a par exemple moins d’une chance sur un milliard que les affolants décès de footballeurs en 2021 soient des coïncidences ! Les « vaccidents » sont donc beaucoup plus nombreux qu’on ne le dit et l’effet le plus dramatique de la vaccination est peut-être encore à venir : selon l’auteur de « COVID-19, une guerre ouverte contre les peuples », la surmortalité infantile, l’explosion des fausses couches et la chute des naissances laissent également redouter ce que les troubles du cycle féminin faisaient déjà apparaître, à savoir un impact délétère majeur sur la fertilité et la fécondité. Vous avez dit « dépopulation » ?

Les vraies raisons de l’opération

Dans la suite de son essai-pamphlet incisif à souhait, Eusèbe Rioché ne tourne plus autour du pot : on n’a jamais eu affaire à une crise sanitaire, mais bien à une machination criminelle aux relents eugénistes, transhumanistes et… capitalistes. Selon lui, c’est en effet pour préserver ses rentes de la ruine que la haute finance mondiale a orchestré cette opération psychoterroriste. Histoire de clarifier ce raisonnement, voici un extrait de l’interview à paraître dans le Néosanté de septembre. Deux questions que j’ai posées à mon interlocuteur et les réponses claires qu’il m’a apportées :

La suite de votre livre nous entraîne dans l’explication de son titre-choc. Il y aurait donc une guerre, non pas contre un virus, mais contre les peuples, contre nous ?

La « COVID-19 » a surpris la population par la campagne de sidération orchestrée par les pouvoirs coalisés : politiques, médiatiques, pharmaceutiques, financiers, etc. Mais la recette est ancienne, la soupe éventée. En 2009 a eu lieu la fausse pandémie de H1N1, et même le Sénat français s’est indigné : son rapport n° 685 sur le sujet est aujourd’hui qualifié de complotiste. En 2003, c’est le SRAS qui a effrayé le bourgeois, en vain. En 1998 a sévi la grippe aviaire, une arnaque dont le seul mérite est d’avoir permis l’expérimentation de la désorganisation de l’hôpital public. Cela fait 25 ans au moins que nous subissons à l’échelle mondiale des tentatives de « pandémies ». Cela fait 25 ans qu’à chaque « pandémie », la fortune des milliardaires bondit. Si la « COVID-19 » a fonctionné, c’est grâce à un effort coordonné de tous les types de pouvoirs, les médias en tête. En effet, après la crise financière de 2008, le monde des banques et de la finance a acheté en masse tous ces médias qui avaient alors fait passer les financiers pour des escrocs irresponsables. En 2020, tous les éléments nécessaires à la réussite du plan ont enfin été réunis. Depuis cette date, jamais les riches n’ont été aussi riches : leur fortune a doublé, triplé, quintuplé ! Pour les mêmes raisons, jamais les pauvres n’ont été aussi pauvres. Les virus pandémiques ne sont que des prétextes ; leur réalité est hautement discutable, et les articles « scientifiques » affirmant leur réalité ne résistent pas à l’épreuve de l’étude minutieuse. Le virus n’est qu’un prétexte, une sorte de Père Fouettard pour adulte : l’ennemi désigné, c’est le peuple indocile refusant de tout donner à ses maîtres.

Vous insistez sur les motifs financiers de cette guerre. Qu’est-ce que le « risque de longévité » et en quoi peut-il expliquer l’opération Covid ?

Les fonds de pension représentent une masse financière titanesque dans l’économie mondiale : 35 000 milliards de dollars, soit le tiers du PIB mondial ! Ces placements sont gérés par les gouvernements, ainsi que par de nombreux fonds privés. Les intérêts des placements ne suffisent pas à assurer les rentes par capitalisation ; ainsi le capital est lentement consommé de manière à ce qu’il soit nul quand le pensionné meurt. Mais quand il vit trop longtemps et que le capital tombe à zéro, c’est le fonds de pension qui paie de sa poche ! C’est cela le risque de longévité : le risque pour les fonds qu’un retraité vive au-delà de son capital accumulé. Les gestionnaires ont donc fait un pari sur l’espérance de vie des pensionnés. Malheureusement, ils se sont trompés ! Ils ont sous-estimé l’âge de décès des gens, qui a beaucoup augmenté grâce à l’hygiène, le confort de vie, et surtout la santé publique. Autrement dit, si les vieux continuent à être vieux, le tiers du PIB mondial va partir en fumée : la banqueroute mondiale ! L’opération « COVID-19 » et la vaccination sont des réponses apportées par le cartel de la finance internationale pour sauver le système capitaliste : il faut absolument que les vieux meurent dès qu’ils ne sont plus rentables. Pour les psychopathes qui nous gouvernent, c’est leur existence qui se joue. La « COVID-19 » est une bataille livrée dans la guerre existentielle entre la dignité humaine et la nécrophilie financière.

En guise de joyeuse conclusion

Pour conclure ce billet, je vais aussi vous offrir les deux questions qui ont ponctué mon entretien avec Eusèbe Rioché. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce brillant savant doublé d’un intellectuel érudit ne sombre pas dans le pessimisme. Il porte un regard plutôt réjouissant sur la suite des événements et il nous annonce une fin de conflit tournant à l’avantage des peuples grâce aux puissantes lois de la nature ! Acceptons-en l’agréable augure et lisons son livre pendant les vacances pour affûter nos connaissances et être prêts pour la rentrée. La guerre de l’info tourne à la confusion des vaccina-tueurs plandémistes, mais elle doit encore être gagnée…

En fin d’ouvrage, vous dépassez l’analyse « marxiste » d’une lutte entre les ultrariches et les masses laborieuses, et même l’analyse « complotiste » d’un coup d’État mondial piloté par la clique de Davos. Votre écriture prend des accents eschatologiques et on dirait que vous nous annoncez le Jugement Dernier, l’affrontement final entre le Bien et Mal. La Bête de l’événement arrive ?

Depuis Rousseau et son Contrat social, la souveraineté du peuple fonde son opposition aux élites dominantes. La théorie marxiste de la lutte des classes en est une interprétation post-industrielle, et la « social-démocratie » une version édulcorée. Mais la lutte des faibles contre les forts n’est pas une invention de la modernité. Elle s’exprimait déjà à travers les religions, la loi de Dieu, ou des dieux, modérant les élans des monarques et autres potentats par divers rituels et sacrifices. Lacordaire a théorisé ce principe par son aphorisme célèbre, souvent incompris, car sorti de son contexte : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » Quand il parle de liberté, il s’agit de celle du fort d’opprimer le faible, mais la loi qui affranchit, c’est celle de Dieu, car toute loi humaine émane immanquablement du plus fort : seule la loi de Dieu est conçue comme miséricordieuse par la communauté des croyants. La guerre du puissant contre le misérable est donc aussi vieille que la civilisation elle-même. Medhi Belhaj Kacem, l’un des préfaciers de mon livre, philosophe de son état, a créé le concept de « pléonectique », nommant ainsi le principe universel qui pousse à toujours avoir plus jusqu’à tout dévorer, sans partage, ce qu’il appelle le Mal. Nous sommes dirigés par des gens d’une cupidité sans limites, prêts à sacrifier l’humanité pour un petit sou en plus. Ils sont cupides et cruels, certes ; mais ce sont avant tout des minables, incapables de faire perdurer leur empire alors qu’ils ont tout. Inutile d’invoquer l’Antéchrist ni la fin des temps, pour d’aussi pathétiques démons.

Votre « brûlot de vérité », comme le qualifie Jean-Dominique Michel, s’achève sur une note étonnement optimiste : selon vous, l’insurrection est inévitable et les insurgés ont déjà gagné ! Vous dites que la révolution sera belle, mais vous ne présagez nullement de son caractère violent ou pas. Comment croire à une « happy end » alors que la France ressemble de plus en plus à un volcan en éruption ?

Le covidisme, le climatisme, le transhumanisme, la promesse d’un Great Reset, toutes ces outrances sont des postures de risques-tout, l’expression d’un désespoir face à un univers qui échappe aux appétits morbides de ses seigneurs. La vie des civilisations est parsemée de ces moments qui font charnière entre deux règnes. Leur empire prend fin, car son heure est venue : ils ont voulu trop avoir et vont crever d’indigestion. Comme le faisait remarquer Gustave Le Bon, ni les foules, ni les peuples n’agissent comme des êtres pensants, rationnels. Ce sont des puissances de la nature qui suivent leurs propres règles, comparables aux animaux cyclopéens des mythes antiques, qui mettent un temps fou à se réveiller, mais qui toujours se lèvent d’un très mauvais pied. Une fois le Kraken libéré de sa monstrueuse colère provoquée par la folie des puissants, après la tempête viendra l’accalmie propice à une période prospère où de jeunes loups chercheront à prendre leur part, puis celle des autres petit à petit, en une fringale inextinguible qui nous mènera tous à un nouveau désastre, une nouvelle ire du monstre, la suivante d’une longue liste. La Bête de l’événement arrive, oui ; mais la fin des temps, non, je ne crois pas. Nos petites affaires humaines nous accaparent ; mais tout cela n’est pas dramatique à l’échelle de l’espèce : à peine un soubresaut dans le grand cycle de l’existence. Comme beaucoup, je me donne bonne conscience en agissant pour la communauté. Mais, sérieusement, les lois de la nature sont à l’œuvre dans l’équilibre de nos sociétés : rien n’affectera la roue du destin. Je ne suis pas devin ; je ne sais pas quand ni comment tout basculera. En tout cas, malgré les heurts inévitables, tôt ou tard : « ça ira ! ».

Yves RASIR

NB : Pour compléter votre (in)formation anticovidiste, je vous encourage également à visionner les très instructives séries de capsules proposées durant l’été par Jean-Dominique Michel. Certaines ont été censurées par YouTube et Facebook, mais vous pouvez les retrouver toutes sur d’autres canaux et sur son site. Moyennant une modeste participation aux frais de production, vous pouvez aussi télécharger les vidéos pour les partager aisément sur les réseaux. C’est ici que ça se passe.




Tucker Carlson pessimiste sur l’avenir des États-Unis (et du monde)

[Source : @Cielvoile]






Des îlots de lumière dans le cauchemar mondialiste orwellien ?

[Source : Le Partage]

Extrait du film « My Dinner with André », réalisé par Louis Malle en 1981




Dr Sam Bailey — Ce que les médias ne mentionnent pas à propos de RFK Jr

[Source : @TheAmir]

Lorsqu’il s’agit de « virus », il est évident que les médias grand public ont poussé le récit pendant des décennies. Bien que ceux d’entre nous qui soulignent l’absence de preuves de l’existence de virus et de contagions aient pris une ampleur considérable au cours des trois dernières années, la plupart des citoyens n’en ont pas conscience.

Cependant, une importante plateforme d’information alternative [Unz Review] a récemment remarqué quelque chose d’extraordinaire dans la couverture médiatique de RFK Jr :

  • Pourquoi les médias passent-ils totalement sous silence la plus grande « faiblesse » de RFK Jr ?
  • Réponse : Parce qu’elle pourrait révéler la fraude de la virologie à tout le monde.






Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité

[Source : covidhub.ch]

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple »

(Edward Bernays, neveu de Freud et père de la propagande)

Qu’entend-on par une prise de contrôle du mental ? A priori les religions, philosophies, idéologies, la propagande et l’éducation ou la publicité exercent toutes une forme de contrôle mental des masses. Selon Edward Bernays, le neveu de Freud et père de la « propagande », il s’agit de « fabriquer du consentement », et de « cristalliser les opinions publiques » (titres de deux de ses œuvres écrites) pour :

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple, qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et à laquelle il faut fournir une illusion. »

Ainsi, ceux qui savent véritablement manipuler les opinions forment un gouvernement invisible et dirigent véritablement le pays.

Mais les tentatives de prise de contrôle de la personne ou d’un groupe peuvent aller bien au-delà. Que se passerait-il si nous perdions notre propre capacité à penser ? Le pire des cauchemars ne serait-il pas de ne plus être soi, de ne plus savoir qui l’on est ? Des dizaines de films ont exploré cette effroyable perspective où « un autre » prend le contrôle d’une personne : hypnose, zombies, extra-terrestres déguisés, possession démoniaque, expériences militaires secrètes et espions téléguidés… Quel soulagement de se dire que toutes ces violences ne sont que de la fiction ! Encore que, à bien y regarder, il semblerait que de nombreux gouvernements se soient secrètement lancés dans ce type de recherches, celles menées dans le cadre des programmes MK Ultra étant les plus connues. Et face aux transhumanistes et leurs technologies qui menacent de « pirater » l’esprit des humains à l’aide d’implants cérébraux, il y a tout de même de quoi s’interroger sérieusement.

Fabriquer du consentement pour « dompter le peuple »

Les bases de cette science de la manipulation sont exposées dans le documentaire « Propaganda, la fabrique du consentement » de Jimmy Leipold diffusé par ARTE. Le film part de la figure d’Edward Bernays, l’auteur du célèbre ouvrage « Propaganda » pour expliquer comment se crée une propagande de masse à des fins intéressées.

Philippe Bobola et Lucien Cerise échangent sur l’art et la science de la manipulation sociale

Deux têtes brillantes qui s’amusent à démonter les mécanismes de l’ingénierie sociale à partir d’exemples actuels ou hypothétiques. Comment s’y prendrait-on par exemple pour passer de l’interdit à la promotion du cannibalisme ? L’ingénierie sociale vise une transformation du réel au service de ceux qui tentent d’organiser scientifiquement la société pour l’adapter à leur fantasme. Tout l’art consiste à gagner la confiance des gens et à leur imposer un nouveau langage.

« Le grand récit »

Livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret (2022)

Après le Grand Reset, les programmeurs du monde de demain ont sorti un deuxième volume intitulé « le Grand Récit », histoire de trouver des « narrations » qui aideront à mieux accepter le « grand reset » en cours. Voilà donc une matière intéressante pour se livrer à un exercice pratique d’analyse de cette fameuse « fabrique du consentement ».

Esprits sous influence

The Master
Film de Paul Thomas Anderson (2012)

Film qui illustre comment les personnes fragilisées peuvent tomber sous l’emprise mentale d’autres personnes. Freddie, un vétéran du pacifique rentre au pays et se débat avec l’alcool avant de tomber sous la coupe d’un maître charismatique. Sans être explicite, le film dénonce les pratiques de la scientologie.

Kumaré
De et avec Vikram Ghandi (2012)

Pas de maîtres sans adeptes ! Un documentaire unique et fascinant réalisé par un homme qui s’interroge sur la spiritualité et se fait passer pour un gourou indien en Arizona. Le protagoniste tente une expérience et crée un personnage de toutes pièces pour qui il invente un enseignement et des pratiques. À sa grande surprise, il se retrouve rapidement entouré de croyants. Tout au long de son aventure, il documente la naissance de son ashram, jusqu’à ce que, au sommet de sa popularité, il finisse par révéler sa supercherie à ses disciples, en leur dévoilant ainsi « son plus grand enseignement ». Drôle, intelligent, sensible et subversif.

Un crime dans la tête (The Mandchurian Candidate)

John Frankenheimer (1962)

Un film qui raconte comment, au milieu de la guerre froide, les services d’espionnage se livrent à des tentatives de « prise de contrôle mental » (de type « MK Ultra) pour pousser certains individus à commettre des actes en dehors de leur volonté propre, comme par exemple l’assassinat du président des États-Unis. Le film connaît un étrange destin. Boudé par les studios, il sortira grâce au soutien du président Kennedy, mais sera interdit à la suite de son assassinat. Certains disent qu’il aurait peut-être inspiré Lee Harvey Oswald, le tueur solitaire qui a été tué quelques jours plus tard. Mais c’est plutôt le cas de Sirhan Sirhan, l’homme qui a été accusé du meurtre du second Kennedy, qui aurait pu être un cobaye « téléguidé ». Le film a été interdit dans de nombreux pays des deux côtés du rideau de fer.

La science du contrôle de l’esprit

Trance : l’histoire de Cathy O’Brien

Documentaire d’Adrienne Youngblood (2022)

« Je me souviens avoir perdu ma libre pensée ».

Trance tisse l’expérience de Cathy O’Brien en tant que l’une des dernières victimes survivantes de MK Ultra et du Projet Monarch, dans le macrocosme des événements mondiaux passés et l’agenda en cours.

« Une faction criminelle de mon gouvernement a utilisé des enfants comme sujets soumis au contrôle de l’esprit. J’ai été programmée (et torturée) de manière de plus en plus intensive, jusqu’à être utilisée au sein de la Maison-Blanche par les présidents Ford, Bush, Reagan et Clinton, non seulement comme esclave sexuelle, mais aussi pour réaliser des opérations criminelles ou délivrer des messages entre différents chefs de gouvernements. Le but ultime de cet agenda était d’instaurer un contrôle profond au sein de notre gouvernement, de l’éducation, de la santé et des médias pour créer une convergence au service d’un nouveau régime mondial ».

Les protocoles de contrôle de l’esprit, appliqués à l’échelle mondiale

Témoignage de Cathy O’Brien (2023, anglais)

La formule du contrôle de l’esprit est la même pour les individus, les nations ou le monde et c’est le traumatisme qui en est la base.

Dans une vidéo récente, Cathy O’ Brien explique que la peur du virus et la répétition incessante de messages angoissants par les médias ont été une occasion pour le monde de découvrir comment sont appliquées les techniques de contrôle de l’esprit. En tant que victime de ces expériences de torture, elle revient sur l’utilisation des masques, de l’isolement, des messages répétitifs et d’autres méthodes de contrôle qui ont été utilisées durant la pandémie.

MK Ultra
de Joseph Sorrentino, ancien agent de la CIA (2022)

Thriller inspiré des programmes MK Ultra, plus aisé à regarder que les témoignages réels. Le film suit les péripéties de Ford Strauss, un brillant psychiatre, dont les limites morales et scientifiques sont repoussées à l’extrême lorsqu’il est recruté pour diriger une sous-section du programme MK Ultra dans le Mississippi.

MK Ultra, abus rituels et contrôle mental

Livre d’Alexandre Lebreton (2016)

Un ouvrage monumental de plus de 600 pages qui explore les sujets complexes que sont les abus rituels traumatiques et le contrôle mental qui en découle, par l’induction de phénomènes de dissociation de la personnalité. Comment réagit le cerveau d’un enfant soumis à de telles horreurs ? Comment est-il possible de programmer mentalement un être humain ? Quelles sont les racines de telles pratiques ? L’auteur approfondit aussi la lourde question de la pédocriminalité élitiste et de son utilisation à des fins politiques.

Un futur « sous contrôle » ?

THX1138
de George Lucas (1971)

Film de science-fiction dans un univers aseptisé où l’homme est réduit à un matricule. THX 1138 tente d’échapper à la société à laquelle il appartient, un monde futuriste logé dans les entrailles de la Terre. Cette civilisation extravagante a entrepris d’éliminer toute trace d’amour et de sexe, en « anesthésiant » les individus avec des drogues inhibantes et réprimant tout sujet déviant.

Total Recall : mémoires programmées

Film de Paul Verhoeven (1990)

Thriller qui joue avec l’idée de souvenirs virtuels implantés. Doug Quaid, un ouvrier fabriquant des robots de sécurité, en a assez de vivre la même vie, jour après jour il se fait implanter les souvenirs d’un agent secret en mission. Il se retrouve brusquement embarqué dans une traque sans merci qui pourrait déterminer le sort de millions de vies, sans savoir s’il vit un rêve ou la réalité.

Matrix
La Quadriologie des Wachowski (à partir de 1999)

Faut-il encore présenter ces classiques, aussi riches dans leur réalisation que dans les multiples niveaux de lecture ?

Matrix dépeint un avenir dystopique dans lequel l’humanité est piégée à son insu dans une réalité simulée, la Matrice, créée par des machines intelligentes pour contrôler et soumettre la population humaine. Lorsque le programmeur informatique Thomas Anderson est contacté par le chef des rebelles Morpheus, il apprend la vérité sur la Matrice et le rejoint dans sa quête de libération de l’humanité de son esclavage physique et mental.

La série est à l’origine de deux idiomes cultes : « La matrice » signifiant le monde tel qu’il est présenté, un monde qui est mensonger et empêche de voir la vérité, et « la pilule rouge », le choix de voir le côté sombre de la réalité.

Alors Néo, pilule rouge ou pilule bleue ?

Inception
de Christopher Nolan (2010)

Thriller de science-fiction dans lequel est explorée la confusion créée par des techniques consistant à « voler » des pensées et des souvenirs, et même d’en implanter des artificielles. Un film d’action passionnant qui fait réfléchir aux risques de jouer avec les secrets de la mémoire.

Severance
de Dan Erickson (2022)

Une série qui fait entrevoir l’horreur d’un futur où la mémoire de certaines personnes est compartimentée à des fins utilitaires qui se révèlent aussi criminelles.

Mark Scout travaille pour Lumon Industries où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale dans le but d’induire une séparation entre les souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie personnelle. Soudain Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à rétablir le lien entre les deux réalités.

Et si c’était pour bientôt ?

Le futur sera-t-il humain ?

Conférence au Forum économique mondial de Yuval Noah Harari (2018)

« Nous pouvons pirater les êtres humains. Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous fournissent la force de calcul nécessaire et en même temps les progrès de la biologie et de la science du cerveau nous donnent la compréhension nécessaire. Les organismes sont des algorithmes biologiques que nous déchiffrons. Grâce aux capteurs biométriques, on peut traduire les processus biochimiques dans des signaux électroniques que les ordinateurs peuvent enregistrer et analyser. Une fois que nous aurons assez de données et assez de force de calcul,nous pourrons créer des algorithmes qui nous connaîtront mieux que nous-même ».

Update Neuralink, les implants dans le cerveau

Présentation du projet Neuralink d’Elon Musk et Tesla (2023)

L’objectif est d’introduire des puces dans le cerveau pour interagir avec un ordinateur ou un espace Cloud et le système nerveux de commande des fonctions corporelles. Les innovations de Neuralink visent à rendre l’interface ordinateur– cerveau suffisamment accessible pour que ces implants deviennent un aspect banal de notre culture. Cette interface lira et inscrira des données dans l’ensemble du cerveau à partir des millions de « signaux électriques qui constituent notre expérience humaine ». Pour cela, il faut implanter toute une série de minuscules électrodes à l’intérieur des neurones dans le cerveau…

Nous sommes confrontés à un parasitisme d’une autre espèce sur l’être humain.

Interview de José Luis Sevillano (2023). Considérés comme étant au sommet de la pyramide de conspirateurs covidiens, les chercheurs espagnols de la Quinta Columna affirment avoir investi de nombreux efforts pour détecter la présence de graphène dans les vaccins Covid et dans d’autres objets. Le graphène serait, entre autres usages, un matériau idéal pour les technologies d’interface entre le cerveau et la machine. Pour José Sevillano, expert en télécommunications, les nanoparticules injectées à l’insu des vaccinés se déploient dans le cerveau en attendant d’être activées par la 5G pour soumettre les humains au contrôle d’une interface homme-machine. Et ce plan machiavélique serait mis en place sous l’influence « d’une autre espèce » ! Faut-il en rire ou faut-il s’alarmer ?

Libère ton esprit

À partir d’une interview de Joe Dispenza

Pour ne pas se laisser influencer par toutes ces effrayantes perspectives, il ne reste plus qu’à reprendre le contrôle de notre esprit. L’être humain possède un gigantesque potentiel qui semble ignoré par les ténors de l’intelligence artificielle, mais qui n’attend peut-être que leurs provocations pour se révéler. Voici une petite session de remise en forme avec une interview de Joe Dispenza qui explique à la fois les mécanismes de l’attention et leur ancrage dans le corps, ainsi que quelques conseils pour apprendre à les maîtriser.

[Voir aussi :
Robert Kennedy Jr. explique comment la CIA a utilisé des expériences de contrôle mental pour apprendre à contrôler les masses
Comment fonctionne le contrôle mental réel
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
La fabrication des perceptions]




Ces Européens qui émigrent en Biélorussie ou en Russie

[Source : chroniquesdepereslavl.blogspot.com]

[Source illustration : erasmusu.com]

Par Igor Drouz

J’ai été récemment à Minsk, où j’ai rencontré quelques étrangers locaux, des émigrés chrétiens de l’Union Européenne. Il s’est formé là-bas une colonie entière de ces gens, et en Russie, encore beaucoup plus. Les gens qui partent [vers] chez nous, à cause de la politique antichrétienne et immorale de leurs gouvernements, ne sont plus si rares…

Un couple, par exemple, a fui en Biélorussie depuis la Suisse, car leur fille unique, sous l’influence de la propagande gouvernementale, a « pété un plomb » à 13 ans, elle s’est mise à se considérer comme un garçon, et veut chirurgicalement « changer de sexe ». Et cela veut dire, naturellement, invalidité et mort rapide. D’ailleurs, si elle ne recourait pas à une telle mesure, alors, en demeurant dans cette « dimension du genre » elle perdra son âme et son corps : elle fera un « mariage homosexuel » ou quelque chose de ce genre. Ils ont fui à Minsk, ils essaient de l’isoler de ce lavage de cerveau dément, ont mis sur l’affaire de son salut un prêtre local qui parle allemand. Pour l’instant, ils n’ont hélas pas réussi à la dézombifier…

Ce phénomène a pris en Occident une dimension énorme : à New York, par exemple, déjà 3 % des adolescents de 14-16 ans ont « changé de sexe », et plus de 25 % doutent de leur identité sexuelle ! En tout, depuis 2000 aux USA le nombre des « transgenres » a crû de 44 fois ! Et il continue de grandir en progression géométrique.

Quelques-uns de nos journalistes stupides appellent les chrétiens qui quittent l’UE et les USA au nom de l’avenir de leurs enfants des « réfugiés du sexe », ce qui leur paraît spirituel. Mais je ne vois rien là de drôle : le gouvernement là-bas exerce une violence sur les enfants, leur imposant l’idéologie de la perversion sexuelle dès les petites classes, et parfois le jardin d’enfants. Et maintenant, ils se sont mis à prêcher l’euthanasie dans les écoles aux élèves, jusqu’à leur faire écrire des rédactions sous forme de lettre à leur mère à la veille de leur possible suicide. De plus, dans cette même Allemagne, les parents qui ne laissent pas leurs enfants aller à de tels cours risquent la prison, ou d’être privés de leurs droits parentaux. L’État profond s’est donné pour but la sodomisation de la société, et s’en tient fermement à cette ligne. Pour l’instant, en Russie, grâce à Dieu, on en est loin, en dépit de quelques mauvaises tendances.

Notre propagande officielle utilise à plein les slogans de la lutte contre l’imposition de l’homosexualité et du satanisme, y compris aux élections. Cela a suscité les sarcasmes et la désapprobation des libéraux, et en partie des patriotes. Je ne débattrai pas des premiers, car ils sont activement occupés à nous imposer l’un et l’autre. Mais quand nos patriotes de gauche commencent à proférer que cela n’a pas d’importance, que le principal, c’est l’économie et la justice sociale, cela m’ennuie. Non, le principal, c’est l’avenir de nos enfants. Et avec un tel programme gouvernemental de perversion dans les écoles et les universités, comme en Occident et déjà en Ukraine, la jeunesse n’a simplement pas d’avenir, sinon la perdition de l’âme et du corps. Biden s’est vanté d’avoir consacré 2,6 milliards de dollars du budget à la propagande de la « diversité sexuelle », et le gouvernement de l’UE et des oligarques jette encore beaucoup de ces « iards » là-dedans… Et on essaie très activement de promouvoir cela en Russie, bien qu’avec moins de succès. Quelle économie et quelle justice sociale aurons-nous après cela, et en quoi nous seront-elles encore utiles ? Oui, cela agace certains que des forces politiques aussi peu sympathiques disent que c’est devenu une banalité. Mais la vérité ne cesse pas d’être la vérité, si on en parle souvent. D’après moi, que la vérité soit dite par qui on veut, d’autant plus qu’ils font quand même quelque chose, bien que lentement et sans grande efficacité, on a interdit chez nous, par exemple, la propagande « LGBT » et le « changement de sexe ».

Source en russe : https://vk.com/wall355949337_27127




L’Église calomniée, 1 ère partie : une institution meurtrière ?

[Source : Marion Sigaut – Officiel]

[Illustration : Par Jebulon — Travail personnel, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30816994]

Bref catalogue des principales calomnies proférées par les gens des Lumières, contre l’Église catholique. Les affaires Calas, chevalier de la Barre, la chasse aux sorcières, Giordano Bruno… Autant d’affaires qui font le miel des anticléricaux, et ne sont que mensonges.

NB : cette vidéo date de 2015. De l’eau a coulé sous les ponts depuis.




L’opinion américaine bascule et devient hostile à toute aide à l’Ukraine

[Source : RL]

Par Jacques Guillemain

Ukraine : l’opinion américaine se retourne et devient hostile à toute aide supplémentaire à Kiev

Pour la première fois, un sondage montre que 55 % des Américains se lassent et jugent qu’en l’absence de percée ukrainienne durant la contre-offensive, il devient inutile de déverser des milliards à fonds perdu en Ukraine. En effet, ce sont 113 milliards de dollars qui ont été accordés à Kiev, soit 900 dollars par foyer, pour un résultat nul, puisque Moscou occupe toujours 20 % du territoire ukrainien.

Chez les républicains, ce sont 72 % des sondés qui souhaitent réserver ces milliards au peuple américain. Les candidats républicains, Donald Trump le premier, préconisent de se concentrer sur les problèmes domestiques.

Le candidat républicain Vivek Ramaswamy, qui n’a aucune chance d’être élu, vient de déclarer : « Si je suis élu, je reconnais le contrôle de la Fédération de Russie sur les territoires occupés de l’Ukraine ». Et il promet la fin des sanctions, ainsi que le blocage de la candidature de l’Ukraine à l’OTAN. Ce positionnement montre que le dossier ukrainien n’est plus porteur, après 18 mois de guerre sans résultat.

Mais de son côté, Joe Biden, qui est le principal fauteur de guerre et responsable de l’hécatombe pour avoir refusé à plusieurs reprises de négocier, réclame une rallonge de 40 milliards pour Zelensky. Pas question d’endosser la responsabilité d’une énième défaite de l’OTAN et des centaines de milliers de morts inutiles, à la veille des élections de 2024.

Personne n’ose donner les vrais chiffres des pertes ukrainiennes, mais si on en juge par le nombre de sépultures qui s’étendent autour des villes, ce sont plusieurs centaines de milliers de soldats ukrainiens qui sont tombés, parce que Biden en a décidé ainsi.



« L’ampleur de l’augmentation des cimetières en Ukraine et le nombre d’inhumations selon les normes :

Région de Kiev + 266 hectares pour 600 à 800 000 personnes ;
Tcherkassy + 67 hectares pour 280 000 personnes ;
Krivoï Rog +37 hectares pour 150 000 habitants ;
+ nouveaux cimetières à Rivne, Khmelnitsky, Lvov, Krementchoug, Loutsk, Tchernivtsi, Zaporozhye, Dnepropetrovsk, Odessa, Tchernigov — + 450 000 sépultures supplémentaires.

Même selon la limite inférieure, cela représente environ +1,5 million de tombes. La plupart des cimetières sont des monuments militaires, comme près de Kiev. Il s’agit d’informations ouvertes provenant de sources ukrainiennes. »

Mais la propagande otanienne va bon train.

Le moindre confetti de terrain gagné vers Zaporijjia par les Ukrainiens est monté en épingle, même si les Russes en gagnent davantage vers Koupiansk. Un carré de 10 km sur 10 pris à Robotyne suscite aussitôt les commentaires les plus farfelus, annonçant une percée vers la mer d’Azov pour couper l’armée russe en deux. Après Robotyne, en route vers Tokmak et Melitopol ? Un petit détail mis sous le tapis : la mer d’Azov est encore à 150 km de Robotyne ! Comme si l’aviation et l’artillerie russes allaient rester les bras croisés !

Après nous avoir rabâché que l’armée russe n’était qu’un ramassis de traîne-savates mal commandés, mal équipés et démotivés, incapables de résister à l’OTAN, on nous dit aujourd’hui que si la contre-offensive a échoué, c’est parce que Kiev combat la deuxième armée du monde, laquelle possède la maîtrise du ciel et une artillerie bien plus puissante. Bref, l’armée russe a visiblement redoré son blason en résistant à 40 nations, seule contre tous.

Tout n’a été que mensonges du côté occidental et cela continue.

Poutine mourant ? Il est en pleine forme !

Poutine isolé ? L’élargissement des BRICS prouve le contraire.

La Russie à court de munitions ? Elle tire 10 fois plus d’obus que les Ukrainiens aidés militairement par 30 nations.

Poutine de moins en moins populaire ? Il caracole en tête de tous les leaders.



Au 86e jour de la contre-offensive, Marc Legrand donne 57 430 tués. Pour la seule journée d’hier, Kiev compte 590 tués et 720 blessés.

L’Ukraine devient le théâtre d’opérations le plus sanglant depuis 1945. Jusqu’à quand resterons-nous complices de cette boucherie inacceptable ? Il n’y aura jamais de paix aux conditions de Zelensky, qui veut le retour aux frontières de 1991, exige des dommages de guerre et réclame le jugement de Poutine pour crimes de guerre. La paix se fera aux conditions de Moscou. L’Ukraine devra perdre une partie de son territoire et accepter le statut de pays neutre.

Macron vient de déclarer que Poutine « était l’agresseur et violait de manière flagrante la souveraineté d’un État indépendant en Europe. »

Mensonge. Mais Macron semble oublier que l’OTAN a dépecé la Serbie en 2008 en l’amputant de la province du Kosovo et en accusant à tort Belgrade des pires exactions à l’encontre des Albanais kosovars. Encore une ignoble saloperie des Américains, que nous avons cautionnée en reconnaissant l’indépendance de cette province serbe. Le droit international, pour Macron, c’est le droit américain.

Mais puisque personne ne veut la paix en Occident, laissons parler les armes. À la place des Européens, et notamment les Polonais qui veulent en découdre, je me méfierais. L’OTAN n’engagera pas une troisième guerre mondiale avec Moscou si d’aventure la Pologne prend quelques missiles russes sur le museau.

Cela dit, ni les F-16, ni les missiles ATACMS longue portée que réclame Kiev ne changeront le cours de la guerre. Cela ne fera que prolonger l’agonie du peuple ukrainien, sacrifié aux intérêts des seuls Américains, ou plutôt aux seuls intérêts du clan Biden.




Mike Yeadon : « Il n’existe pas de virus respiratoires »

[Source : @TheAmir]






L’avenir proche de la consommation

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Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies : Miriam Grossman sur les « soins d’affirmation du genre » et ce que les parents doivent savoir

[Source : infotrad.fr]

(Article original datant du 26/08/23 par Epoch Times)

« Ces enfants qui reçoivent des soins d’affirmation du genre deviennent des patients à vie. Ils deviennent des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie », explique le Dr Miriam Grossman. Elle est psychiatre pour enfants et adolescents et auteur de « Lost in Trans Nation: A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness (Perdu dans la nation trans : Le guide d’un pédopsychiatre pour sortir de la folie) ».

Dans cet épisode, le Dr Grossman explique les causes de la forte augmentation du nombre d’adolescents se déclarant transgenres, ce que tous les parents doivent savoir sur ce que l’on appelle les « soins d’affirmation du genre » et une série de mesures que les parents peuvent prendre à la maison et à l’école pour protéger leurs enfants.

« Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde, même si votre enfant n’entre qu’en maternelle. Vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. … Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu ou toute autre personne tierce à votre insu. Et vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant », précise le Dr Grossman.

Transcription complète

Jan Jekielek :

Miriam Grossman, c’est un grand plaisir de vous retrouver sur American Thought Leaders 🔗.

Dr Miriam Grossman : Je suis ravie d’être de retour, Jan :

Je suis ravie d’être de retour, Jan, merci.

M. Jekielek :

Félicitations pour votre livre, Lost in Trans Nation. Nous avons déjà eu un entretien assez long, en deux parties, et nous avons examiné de nombreux éléments du livre. Vous êtes assez unique pour vous opposer à l’idéologie du genre en tant que pédopsychiatre. Racontez-moi comment vous en êtes arrivée là.

Dr Grossman :

Tout a commencé il y a une quinzaine d’années. J’étudiais l’éducation sexuelle et je suis tombée sur tout ce matériel sur le genre et l’identité de genre, sur le fait que le binaire homme-femme est faux, que le binaire homme-femme est en fait oppressif et restrictif, et que c’est quelque chose contre lequel nous devons lutter. Tout d’abord, en tant que pédopsychiatre, j’ai été étonné de rencontrer des idées aussi bizarres. Car c’est une idée bizarre que de dire aux enfants qu’ils ne sont ni hommes ni femmes, qu’ils peuvent être les deux ou quelque chose entre les deux, et que la façon dont ils se sentent est plus importante que leur propre corps.

J’ai tout de suite été alarmée parce que ce sont des idées très déstabilisantes. Le masculin et le féminin sont au cœur de notre humanité. J’ai écrit un chapitre sur ce sujet dans l’un de mes premiers livres sur l’éducation sexuelle, “You’re Teaching My Child What ?” (Vous enseignez quoi à mon enfant ?) publié en 2009. J’y ai écrit un chapitre intitulé “Gender Land” (La terre du genre), parce que je le comparais à Alice au pays des merveilles. C’était tellement bizarre et ne reposait sur aucune vérité biologique.

À l’époque, en 2009, j’ai averti les parents que ce serait un désastre pour nos enfants. Il a fallu le désastre que nous connaissons aujourd’hui avec les dizaines de milliers d’enfants qui proclament une identité autre que masculine ou féminine, autre que leur biologie, qui demandent des hormones, qui demandent que leur puberté soit stoppée et qui demandent des mastectomies et des chirurgies génitales. Enfin, les gens ont commencé à se réveiller et à s’en rendre compte.

Les gens pensent que cela s’est produit du jour au lendemain. Ce n’est pas le cas. Je l’ai observé au ralenti au cours des 15 dernières années, étape par étape. Il est important que les parents comprennent depuis combien de temps cela existe, d’où cela vient, d’où viennent les idées et comment nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui. J’explique tout cela dans le livre.

M. Jekielek :

Lors de notre précédent entretien, nous avons parlé du rôle de John Money et de ses expériences. Je recommande à nos téléspectateurs de jeter un coup d’œil à cet entretien pour compléter celui-ci. Dans votre livre, vous dites qu’il existe trois types de dysphorie de genre. Il y a deux types traditionnels que nous observons. La troisième est cette nouvelle dysphorie de genre à apparition rapide, mais elle fait semblant d’être l’une des deux premières.

Dr Grossman :

John Money ℹ️

Je commencerai par faire une remarque sur John Money ℹ️. John Money a passé sa vie à promouvoir sa théorie selon laquelle on pouvait séparer l’identité de la biologie et que c’était la façon dont une personne se sentait qui primait sur les particularités de son anatomie et de ses chromosomes. Il a mené une expérience sur ces malheureux jumeaux afin de prouver sa théorie.

L’expérience s’est soldée par le pire désastre que l’on puisse imaginer. Pourtant, comme nous n’avons su que des décennies plus tard que son expérience était un désastre et un échec total, sa théorie s’est imposée dans les disciplines médicales et dans les sciences douces. La psychologie, la sociologie et de nombreux autres domaines ont tous adopté sa théorie, mais les fondations ne sont que des sables mouvants.

Vous m’avez interrogé sur les différents types de dysphorie de genre ℹ️. La dysphorie de genre est un sentiment intense de malaise par rapport à son sexe et à son corps. C’est aussi un sentiment de malaise face aux attentes de la société, de la culture et de la nature d’être un garçon ou une fille. Nous avons toujours su qu’il existe des personnes extrêmement rares qui souffrent de dysphorie de genre. Ils souffrent et cela peut être une condition très débilitante. En psychiatrie, nous connaissons ce phénomène depuis une centaine d’années.

Pour l’essentiel, les personnes souffrant de dysphorie de genre, et je vais simplifier à l’extrême, se répartissent en deux catégories. La première catégorie est celle des jeunes garçons d’âge préscolaire ou prépubère. L’enfant-vedette d’affiche de la dysphorie de genre apparue pendant l’enfance est Jazz Jennings ℹ️. Jazz Jennings est allé voir ses parents lorsqu’il avait deux ou trois ans. À cette époque, il insistait déjà sur le fait qu’il était une fille ou qu’il devait devenir une fille, parce qu’il se sentait mal à l’aise dans son corps. Il s’agit là d’une dysphorie de genre infantile classique.

Ces enfants étaient pour la plupart des garçons. Les études réalisées sur eux au fil des décennies montrent qu’ils sont très, très rares. Les études sont rares et ne portent que sur un petit nombre d’enfants, parce que ces enfants étaient si rares. En fait, ils étaient si rares qu’il y a 20 ans, Jan, il n’y avait que trois cliniques dans le monde entier qui aidaient les familles dont les enfants souffraient de dysphorie de genre. Il n’y avait que trois cliniques : Toronto, Londres et Amsterdam. Elles n’étaient pas très occupées et ne voyaient pas beaucoup d’enfants. Elles voyaient peut-être 18 à 20 enfants par an.

Nous savons qu’avec la grande majorité de ces enfants, nous pouvons adopter une approche d’attente vigilante. Cela signifie que vous les aidez à exprimer leurs sentiments, que vous aidez la famille et que vous pouvez autoriser certains comportements ou certaines façons de s’habiller. Mais on ne procède pas à une transition sociale comme on le fait actuellement. Entre 60 et 90 % de ces enfants, s’ils traversent la puberté et atteignent l’âge adulte, se débarrasseront de leur dysphorie de genre. Beaucoup d’entre eux sont gays et lesbiennes, mais ils sont à l’aise avec leur corps. C’est la majorité de ces enfants.

L’autre groupe de personnes souffrant de dysphorie de genre, dont nous avons toujours été conscients, est constitué d’hommes hétérosexuels d’âge moyen qui aiment se travestir et porter des vêtements féminins. Généralement, après s’être mariés et avoir eu des enfants, ils décident qu’ils aimeraient passer le reste de leur vie en se présentant comme des femmes. Ils constituent le deuxième groupe. Elles ont parfois recours à une transition médicale pour ressembler davantage à des femmes. Il s’agit là de deux groupes uniques avec des caractéristiques démographiques différentes.

Comme je l’explique dans mon livre, la dysphorie de genre est un symptôme comparable à la fièvre. La fièvre peut être due à de nombreuses conditions différentes. Vous pouvez avoir de la fièvre à cause d’une infection, d’une maladie auto-immune ou d’un cancer. De nombreuses affections différentes peuvent provoquer de la fièvre. La fièvre n’est pas une affection que l’on traite de la même manière – absolument pas. Ce n’est pas de la médecine et ce n’est pas ce que nous faisons. Nous essayons de comprendre l’origine de la fièvre et nous la traitons en conséquence.

Avec la dysphorie de genre, nous avons maintenant ce troisième groupe que nous n’avions jamais vu auparavant. Il n’existe que depuis 8 à 10 ans. Nous avons assisté à une explosion de la dysphorie de genre chez environ 60 % des adolescentes. Il s’agit d’une majorité de filles, qui touche également de nombreux garçons. Mais ce qui est nouveau ici, c’est la démographie. Il s’agit d’adolescentes, et la plupart d’entre elles n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être une fille dans le passé. En fait, elles ont peut-être été des filles très girondes. Quant aux garçons, beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être un garçon.

Ce que nous savons de ce groupe particulier, c’est qu’il présente de nombreux antécédents psychiatriques. Beaucoup d’entre eux se trouvent sur le spectre autistique. Ils souffrent d’anxiété, de dépression, de TDAH [trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ℹ️], de problèmes familiaux, d’antécédents de traumatismes et de toutes sortes de choses. Nous savons également qu’avant de se déclarer transgenre, ils ont passé énormément de temps en ligne et ont été exposés à ces idées par l’intermédiaire des médias sociaux et des influenceurs sur YouTube.

Sur YouTube, des centaines, voire des milliers d’enfants documentent leur transition. Ils y viennent une fois par semaine et disent : “Je suis sous testostérone ℹ️ depuis deux semaines. Ma voix commence à s’éteindre…” Ils documentent leur parcours et cela semble très excitant et très positif. Je sais que beaucoup de ces jeunes s’abreuvent de ces vidéos sur YouTube et s’y laissent entraîner.

Il y a toute une image qui est en train de se former à propos de ce nouveau groupe démographique d’enfants. Il a été décrit pour la première fois par une chercheuse de l’université Brown, Lisa Littman. En 2018, elle a rédigé un article novateur décrivant ce nouveau groupe d’enfants. Il s’agit d’adolescents, pour la plupart des filles, présentant des comorbidités psychiatriques et n’ayant pas d’antécédents de mal-être en tant que filles.

Lorsque les pays scandinaves et l’Angleterre, ainsi que des groupes médicaux en France, en Nouvelle-Zélande et en Australie, appellent à la prudence dans le traitement de ces enfants par des interventions médicales, c’est parce qu’ils ont réalisé que nous ne disposons pas encore de suffisamment de données sur ce groupe particulier. Je l’ai décrit dans mon livre, en particulier en Suède.

Il y a eu un cas énorme en Suède concernant une fille qui a été placée sous bloqueurs et qui a développé de l’ostéoporose et des fractures de la colonne vertébrale au bout de quelques années. C’est ce cas particulier qui a vraiment fait sauter le couvercle de l’ensemble des soins de réaffirmation du genre en Suède et qui a conduit à une enquête. Des excuses ont été présentées à la famille de la jeune fille et l’hôpital a reconnu sa faute professionnelle.

C’est à ce moment-là qu’il a examiné l’ensemble du protocole de traitement et a décidé de l’interdire, jusqu’à ce que nous disposions de plus d’informations sur ce groupe. Ce dont ces enfants ont vraiment besoin, c’est d’une psychothérapie. Ils ont besoin d’examiner leur vie en profondeur avec quelqu’un qui a de l’expérience, de la compassion et de la compréhension. Ils ont besoin de quelqu’un qui les aide à explorer l’origine de cette nouvelle identité. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui se passe intérieurement et dans leur vie qui les amène à croire que vivre dans le sexe opposé leur rendra la vie meilleure ou plus facile ?

Les croisés, les idéologues nous disent certaines choses. J’utilise le mot “croisé”, et je ne l’utilise pas avec désinvolture. J’ai beaucoup réfléchi à la question et j’ai vraiment l’impression, comme beaucoup d’autres, qu’il s’agit d’une croisade. Il s’agit d’un mouvement qui cherche à nous imposer une certaine façon de penser, à nous et surtout à nos enfants.

Mais nous en arrivons au point où ils disent qu’ils doivent recourir à des médicaments expérimentaux, qui sont des bloqueurs de puberté, et à des hormones transsexuelles. Ils proposent de donner aux filles de la testostérone à des niveaux qu’elles ne connaîtraient jamais, à moins qu’elles n’aient une sorte de tumeur endocrinienne, et aux garçons des niveaux d’œstrogènes qui sont nocifs. Il existe toute une liste de problèmes médicaux.

Sans parler du fait que certains de ces enfants subissent ensuite l’ablation d’organes sains. Ils finissent défigurés et nombre d’entre eux sont stérilisés. Attendons une minute. Tout cela est formulé dans le langage de la compassion et s’inscrit dans le cadre des droits civils : “Nous devons être gentils, nous devons être inclusifs”. Bien sûr, nous devons être gentils et nous devons inclure les différents types de personnes qui existent sur cette terre. Personne ne dit que nous ne devrions pas l’être.

Ce que les gens comme moi soutiennent, et ce que je soutiens dans le livre, c’est que nous devrions honorer la mosaïque masculine et féminine de chaque personne sans porter atteinte à leur corps. Nous ne devrions pas toucher le corps de ces enfants avec ces interventions médicales qui sont expérimentales. Nous n’avons aucune preuve que les enfants s’en sortent mieux après toutes ces interventions. Il est possible qu’ils aillent moins bien.

M. Jekielek :

Vous décrivez l’incidence des comorbidités psychiatriques. Elles sont courantes chez la plupart des enfants dans toutes les études que j’ai examinées. Avec cette approche à sens unique d’affirmation à tout prix, et ensuite tous ces traitements très invasifs qui sont ajoutés, y compris la transition sociale, les enfants restent avec ces comorbidités psychiatriques initiales. D’une certaine manière, c’est encore plus horrible d’envisager cela.

Dr Grossman :

C’est encore plus horrible. On peut l’entendre de la bouche des détransitionneurs ℹ️, des personnes qui ont reçu des soins dits d’affirmation. Ils sont maintenant à la fin de l’adolescence ou dans la vingtaine et ils ont subi ces traitements. On leur a baissé la voix, on leur a enlevé les seins dans certains cas, et les organes génitaux dans d’autres. Lorsqu’elles repensent à leur vie et à la manière dont elles ont été entraînées dans cette idéologie, elles se rendent compte qu’elles voulaient simplement se sentir mieux.

Elles voulaient un traitement. Ils voulaient simplement se sentir bien et ne pas être anxieux et déprimés, et ils voulaient s’aimer eux-mêmes. Ils voulaient s’intégrer. Ils voulaient trouver un groupe dans lequel ils pourraient s’intégrer. On leur a dit et répété : “Si tu n’es pas à 100 % à l’aise avec toi-même, si tu ne t’intègres pas, si tu n’as pas trouvé ton groupe d’amis, si tu n’es pas à l’aise avec les changements de la puberté, tu n’es peut-être pas une fille, tu es peut-être en fait un garçon”. C’est peut-être la solution à ce que tu ressens en ce moment, et cela vaut la peine d’essayer”. C’est ainsi que les enfants s’engagent sur cette voie.

Ils sont bombardés d’amour. Ce n’est pas le cas dans toutes les écoles, mais dans beaucoup d’entre elles, lorsque vous vous déclarez transgenre ou non binaire, cela vous confère un statut et des points instantanés, ce qui peut également constituer une grande motivation. Nous devons nous rappeler que nous avions tous 13 ou 14 ans, au collège ou au lycée, et à quel point c’est difficile, et à quel point la situation sociale est difficile. Vous feriez pratiquement n’importe quoi pour vous réunir et avoir un groupe d’amis avec qui vous asseoir à la cafétéria. Vous voulez simplement appartenir à un groupe.

Lorsque vous devenez transgenre ou que vous êtes membre d’un groupe LGBTQ ℹ️, vous n’êtes automatiquement plus un oppresseur. Sinon, si vous êtes un étudiant blanc, hétérosexuel, de la classe moyenne ou supérieure, vous allez tomber dans cette catégorie d’oppresseur. Croyez-moi, vous ne voulez pas être un oppresseur.

Vous ne pouvez pas changer votre statut socio-économique, mais vous pouvez dire : “Je suis non-binaire, et je ne suis ni l’un ni l’autre sexe. Je ne suis ni l’un ni l’autre, et je me trouve dans cette zone grise.” Cela fait de vous une minorité opprimée. Mais pour en revenir à la question que vous m’avez posée, ce système de croyances met dans le même sac tous les cas de symptômes de dysphorie de genre, les met dans le même sac et dit : “D’accord, il n’y a qu’une seule voie pour vous tous”, et c’est une grave erreur.

M. Jekielek :

Quelle est la situation actuelle ? Vous avez dit qu’il y avait une explosion. L’argument des croisés est simplement que cela a été caché. Ils disent que les gens ne se sentaient pas à l’aise pour en parler, c’est pourquoi tout sort maintenant. Tel est l’argument. J’aimerais que vous répondiez à cela. Il y a eu cette explosion.

Dr Grossman :

Une augmentation de 5 000 %.

M. Jekielek :

Oui, j’allais dire que c’est exponentiel. 5000 %, exactement. Toute une industrie de plusieurs milliards de dollars s’est développée autour de ces produits. Mais depuis un an ou deux, il y a aussi une mobilisation importante dans l’autre sens, pour faire ce que vous faites. J’aimerais savoir comment vous voyez le terrain de jeu ici.

Dr Grossman :

À l’heure actuelle, du moins dans ce pays et au Canada, nous sommes encore très enthousiastes à l’idée que vous souffrez de dysphorie de genre. Cela signifie qu’il faut l’affirmer, ne pas la remettre en question, ne pas l’étudier en profondeur et mettre l’enfant dans le siège du conducteur. L’état des choses dans ce pays consiste à dire aux parents que les bloqueurs de puberté sont sûrs et qu’ils sont réversibles. En fait, je ne sais pas s’ils disent encore cela.

Peut-être ont-ils cessé de dire qu’ils sont complètement réversibles. Mais ils disent certainement qu’ils sont sûrs et qu’il y a un consensus médical sur le fait que c’est la meilleure façon de traiter ces enfants – les affirmer socialement, leur donner des bloqueurs qui empêcheront leur puberté naturelle, puis peu après, commencer une puberté synthétique du sexe opposé.

Dans le livre, je dis qu’il s’agit d’une chaîne de montage. La raison pour laquelle je dis cela est que nous savons qu’une fois que les enfants sont mis sur cette voie, presque tous les enfants sous bloqueurs poursuivent leur chemin vers les hormones du sexe opposé, presque tous, 90 % ou plus. Nous savons que les bloqueurs sont très importants et qu’ils ne font pas que gagner du temps. Car pendant ce temps, les enfants ne changent pas d’avis. Ceux qui changent d’avis le font plus tard.

Je tiens à souligner pour votre public, et je suis sûr que tout le monde le sait, que le sexe est établi dès la conception. Il n’y a pas d’assignation à la naissance. L’ovule s’unit à un spermatozoïde. Dans 99,98 % des cas, il s’agit d’un garçon ou d’une fille au moment de la conception. Cette condition de garçon ou de fille est permanente.

Chaque cellule du corps qui possède un noyau, parmi les milliards et les milliards de cellules qui composent chaque système du corps, possède notre code. Le code de l’ADN se trouve dans cette cellule. Il dirige le bon fonctionnement de cette cellule. Si vous avez un chromosome Y, chaque cellule du corps sera affectée par la présence de ce chromosome. J’en parle simplement pour souligner la réalité biologique.

Lorsque vous prenez ce garçon de 10 ans et que vous accédez à sa demande d’être considéré comme une fille, et que vous suivez les directives de toutes les organisations médicales, disons les choses telles qu’elles sont, vous imposez un mensonge. Il n’est pas une fille et ne pourra jamais l’être. D’ailleurs, dans un cerveau en développement, chaque expérience de votre vie, tout ce que vous entendez, voyez et vivez crée un souvenir, et cela modifie réellement le cerveau.

Cela a un impact sur le cerveau. Nous le savons parce que nous avons étudié la plasticité du cerveau, et que le fonctionnement réel et le câblage entre les neurones du cerveau sont influencés par notre expérience. Dans mon livre, j’affirme : “Ne devons-nous pas tenir compte de l’impact sur le cerveau de ces jeunes gens ? Leur cerveau se développe encore jusqu’au milieu de la vingtaine.

Lorsque Johnny est appelé Emily des centaines de fois par jour par tous ceux qui le connaissent et que tous ceux qui le connaissent l’appellent elle et elle à l’école, à la maison et partout, encore et encore, alors que tout le monde s’adresse à lui comme à une fille, cela va avoir un impact. L’impact sur le cerveau est une chose, mais qu’en est-il de l’impact plus tard dans la vie si l’enfant a des doutes ?

L’enfant aura des doutes. Il ne les exprimera peut-être pas ou ne les reconnaîtra peut-être pas, mais lorsqu’il aura des doutes à un moment donné, comprenez-vous à quel point ce sera difficile pour un enfant qui est déjà jeune, qui souffre de troubles prémorbides et qui se trouve peut-être sur le spectre autistique avec tous ces différents troubles émotionnels ? Ils ne sont peut-être pas capables de se lever et de dire aux adultes : “Je ne suis pas sûr. Je ne suis pas sûr. Peut-être que je suis Johnny”.

Nous devons y réfléchir car nous les plaçons sur le chemin de l’affirmation sociale, nous les plaçons sur une voie rapide vers les bloqueurs, vers ces interventions qui vont avoir des effets permanents, énormes, qui vont changer leur vie, comme le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfants biologiques. Qu’est-ce qui est plus grave que cela ? Que pourrions-nous faire à ces enfants qui aurait un impact plus important sur leur avenir, leurs relations et le type de vie qu’ils auront ?

Au lieu d’être prudentes et de se poser toutes ces questions, les organisations professionnelles ont simplement pris le train en marche et ont dit : “Affirmez, affirmez, affirmez, avec tout ce qu’il faut sur demande”. Il n’y a pas d’analyse approfondie : “Que se passe-t-il avec cet enfant ? Que se passe-t-il dans la famille ? Il y a peut-être eu un traumatisme. Peut-être que cette fille a été agressée et qu’elle a peur de grandir, peur de grandir en tant que jeune femme”. Il peut y avoir un nombre infini de choses.
J’ai vu ces enfants et je le sais. Ce sont des questions complexes. Y a-t-il une certaine opposition ? Certainement. Je dois dire qu’il y a finalement de plus en plus d’opposition, même au sein des organisations médicales. Par exemple, l’Académie américaine de pédiatrie vient d’annoncer qu’elle allait revoir sa politique publiée en 2018.

Cette politique a été rédigée par un seul médecin qui venait de terminer son internat. Cette déclaration de 2018 de l’Académie américaine de pédiatrie n’est en fait qu’une régurgitation de toute l’idéologie, de A à Z. Certains pédiatres ont tenté de la remettre en question, de débattre et d’organiser une table ronde. Ils ont été réduits au silence.

M. Jekielek :

Vous consacrez un chapitre entier de Lost in Trans Nation aux euphémismes. Une grande partie de la marche des “woke” dans toutes les institutions implique cette redéfinition des termes, ou l’utilisation de termes par euphémisme. Dans ce chapitre, vous décrivez cela en détail, et c’est incroyablement important. Par exemple, le terme “top surgery”. On ne se rend pas compte à quel point c’est invasif et à quel point cela change la vie. On a l’impression que c’est quelque chose que l’on peut faire facilement.

Dr Grossman :

Oui.

M. Jekielek :

Veuillez m’en dire plus sur cette utilisation spécifique d’un langage euphémique ou, dans certains cas, tout simplement trompeur.

Dr. Grossman :

Nous pourrions parler toute la journée des termes orwelliens utilisés dans l’idéologie du genre, comme le terme “affirmation”. Si vous affirmez la nouvelle identité de quelqu’un, cela signifie en fait que vous devez nier sa biologie. Mais affirmer semble être un terme si merveilleux. Si quelqu’un n’affirme pas un enfant, quel genre de personne n’affirmerait pas un enfant ? Cela semble terrible.

Ce chapitre sur les euphémismes traite spécifiquement de l’euphémisme “chirurgie du haut”. En tant que médecin, je suis amoureux de la biologie féminine, de la biologie de la reproduction, de la biologie de la grossesse, des liens entre la mère et l’enfant et de la magie, si je puis dire, de l’allaitement et de ce qui se passe pendant l’allaitement. C’est magique.

Pour moi, le terme “chirurgie du haut” est particulièrement choquant, car il laisse croire aux jeunes filles que ce n’est pas grave. Elles sont amenées à croire que leurs seins sont des objets sexuels inutiles. C’est leur but. Vous n’êtes ni une fille, ni une femme, vous n’avez donc pas besoin de ces objets sur votre poitrine.

Il est odieux d’amener des jeunes filles et leurs tuteurs, généralement leurs mères, à signer la ligne pointillée et à se faire enlever les seins. Cela se produit chez des filles âgées de 12 ans à peine. Dans mon livre, je parle des chirurgiens qui disent ouvertement : “Je n’ai pas d’âge minimum requis dans mon cabinet”. Ces chirurgiens obtiennent vraisemblablement le consentement éclairé des jeunes filles et de leur tuteur, qui doit également signer s’il s’agit d’une mineure.

La question que je pose dans le livre est la suivante : “De quel type de consentement éclairé peut-il s’agir ?” Pour obtenir un consentement éclairé valable, la personne doit comprendre exactement ce qui va lui arriver au cours de cette procédure. Qu’est-ce qui va être enlevé ? Quelles sont les conséquences possibles de l’intervention ? Quelles sont les autres possibilités qui s’offrent à elle pour résoudre le problème en dehors de l’intervention chirurgicale ? Quelles pourraient être les conséquences à long terme de l’opération ?

Chloe Cole 🔗 est une détransitionniste de 19 ans qui a courageusement pris la parole et témoigné au Congrès et dans d’autres lieux. Elle a subi une mastectomie bilatérale à l’âge de 15 ans. Quelques semaines après cette mastectomie, elle était en cours de psychologie au lycée, et elle a appris les expériences de Harry Harlow qui a étudié les bébés singes, et l’importance du lien maternel et de l’allaitement.

C’est alors qu’elle a été frappée. Chloé s’est dit : “Oh mon Dieu, je ne pourrai pas allaiter. Je n’ai pas de seins. Je ne pourrai pas allaiter.” Il faut dire qu’on lui avait dit au moment de l’opération : “Vous ne pourrez pas allaiter.” Mais à ce moment-là, elle s’est dit : “Je suis un garçon, et les garçons n’allaitent pas.” Elle a donc subi l’opération.

Chloe Cole :

Cela a provoqué des changements permanents dans mon corps. Ma voix sera à jamais plus grave, ma mâchoire plus pointue, mon nez plus long, ma structure osseuse définitivement masculinisée, ma pomme d’Adam plus proéminente, ma fertilité inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et j’ai l’impression d’être un monstre.

Dr Grossman :

Pour être vraiment informées et donner un consentement éclairé, je soutiens dans le livre que les filles doivent être informées de la fonction réelle de ces organes. Les seins ont une raison d’être et ne sont pas simplement des objets sexuels que les gens regardent. Ils sont bien plus que cela. L’allaitement est une expérience incroyable, tant pour la mère que pour l’enfant. Des liens se tissent.

Des phéromones sont échangées. L’ocytocine ℹ️, l’hormone de la confiance et du lien, est libérée chez la mère et l’enfant. L’ocytocine présente toutes sortes d’avantages pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est tout simplement merveilleusement complexe et génial. J’appelle cela un écosystème.

On dit aux enfants que la terre est un écosystème délicat et que nous devons le respecter. Nous ne pouvons pas supposer que nous aurons un approvisionnement infini en air pur, ni que nous aurons un approvisionnement infini en ressources naturelles. Nous devons être prudents. Nous devons comprendre cet écosystème et l’honorer. Nous sommes tous des écosystèmes délicats.

Ces soins qui affirment le genre effacent tout cela et passent au rouleau compresseur l’ensemble de la profession médicale, de la profession éducative et de la profession de la santé mentale. Ils se contentent de dire : “Bourrez ces enfants de ces médicaments.” Nous n’avons jamais fait cela auparavant. La dernière fois, Jan, que la psychiatrie a essayé d’aider les personnes souffrant de troubles émotionnels en modifiant leur corps, savez-vous quand c’était ?

M. Jekielek :

J’en ai une idée.

Dr. Grossman :

Les lobotomies ℹ️.

M. Jekielek :

Oui, c’est vrai.

Dr. Grossman :

Lobotomies. Il n’y a pas si longtemps, c’était un chapitre horrible de la médecine, pratiqué par des médecins respectés. L’inventeur de cette procédure a reçu le prix Nobel pour avoir eu l’idée que les malades mentaux – certains d’entre eux n’étaient pas vraiment malades mentaux, ils avaient peut-être simplement des problèmes de comportement – pouvaient être traités en insérant un instrument dans leur cerveau. Ils perçaient des trous dans le cerveau, ou bien ils utilisaient l’instrument et pénétraient dans le cerveau par l’orbite de l’œil. Oui, c’était complètement barbare. Ils coupaient la connexion d’une partie du cortex préfrontal au reste du cerveau. Il s’agissait d’une chirurgie très primitive et barbare, pratiquée sans anesthésie.

Cette opération a été pratiquée sur près de 50 000 personnes aux États-Unis, dont Rosemary Kennedy ℹ️. La sœur de JFK ℹ️ et la tante de RFK Jr. ℹ️ ont subi une lobotomie. J’y ai réfléchi. Parce que la famille Kennedy, avec son statut et sa richesse, a dû avoir les meilleurs professeurs pour la conseiller sur ce qu’il fallait faire de Rosemary.

Rosemary était un problème. Elle avait toutes sortes de problèmes de santé mentale et de comportement. Ils ne savaient pas comment l’aider et ils ont fini par lui faire subir une lobotomie. Ecoutez, je n’étais pas là, et évidemment, c’était avant ma naissance. Mais il est clair qu’on a dû dire aux Kennedy : “C’est la norme en matière de soins. Il y a un consensus médical.” C’est ce que les experts ont dit qui allait aider Rosemary, et ils ont signé sur la ligne pointillée. Elle n’a plus jamais été la même et a été placée en institution pour le reste de sa vie. Ce fut une catastrophe.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Nous avons connu des tendances en médecine, et certainement en psychiatrie, où des médecins se sont présentés et ont fait la promotion agressive de traitements en affirmant qu’il y avait un consensus médical et en rassurant les familles qui s’inquiétaient pour leurs proches en leur disant que c’était la voie à suivre. C’est ce qui se passe actuellement. De nombreux parents désespérés me contactent.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel d’une autre mère qui me suppliait. Elle m’a donné le numéro de téléphone du chirurgien qui allait opérer sa fille ce jour-là, plus tard dans l’après-midi. Elle m’a écrit un courriel d’urgence le matin et m’a suppliée : “Voici le numéro de téléphone du chirurgien. Appelez-le, s’il vous plaît. Je vous paierai ce que vous voulez. S’il vous plaît, appelez ce chirurgien. Je sais que vous pouvez le faire. Dr Grossman, s’il vous plaît, convainquez-le de ne pas opérer ma fille.” Bien sûr, je ne peux rien faire. Je ne peux pas prendre un téléphone et appeler un chirurgien pour lui dire de ne pas opérer.

Ce que je peux faire, c’est venir faire une interview comme celle-ci et parler de ce qui se passe. Ce que je peux faire, c’est écrire mon livre et mettre en garde les parents, non seulement ceux qui sont actuellement confrontés à ce problème dans leur famille, mais aussi ceux qui pourraient l’être à l’avenir. Je veux qu’ils soient préparés et qu’ils disposent des informations et des connaissances dont ils ont besoin. Mon livre n’est pas destiné à des doctorants. Il s’adresse aux mères et aux pères de tous les jours, afin qu’ils comprennent le paysage. D’où cela vient-il ? Qu’est-ce que c’est ? Que puis-je faire maintenant pour vacciner mes enfants contre cette idéologie ?

M. Jekielek :

Allons-y. C’est l’une des parties les plus importantes de votre livre pour moi aussi. J’ai récemment lu un livre de 75 essais rédigés par les parents PITT [Parents with Inconvenient Truths about Trans – Des parents avec des vérités dérangeantes sur les transgenres 🔗]. C’était choquant, et je n’avais jamais réfléchi à la question du point de vue des parents avant de lire ce livre. C’est un environnement très difficile pour les parents qui essaient d’aider leurs enfants.

Dr Grossman :

Tous les parents à qui j’ai parlé, et j’ai parlé à des centaines de parents, ont été pris au dépourvu. Ils n’ont rien vu venir. Ils n’avaient jamais imaginé que leur enfant ferait une telle annonce. Lorsque cela se produit, ils sont abasourdis. Ils ne savent pas quoi dire. Plus important encore, ils ne savent pas comment aider leur enfant. Ils ne savent pas comment aller de l’avant et quoi faire, et sont donc désavantagés. Mais dans n’importe quelle crise et dans n’importe quelle situation, si vous êtes préparé, vous avez un avantage.

Ce que je veux que les parents sachent, c’est qu’il y a tant de choses qu’ils peuvent faire quand leurs enfants sont encore jeunes. Je n’en citerai que quelques-unes, et le livre en contient bien d’autres. Tout d’abord, ils peuvent commencer à exposer leur enfant à ces vérités biologiques. Par exemple, vous avez une fille et vous voulez qu’elle sache qu’elle était une fille dès le moment où elle a été créée. Dès le moment où elle a été formée sur cette terre, elle était une fille. À partir de ce moment, elle sera toujours une fille.

Il n’y a pas d’assignation dans la salle d’accouchement. Je veux que même les petits enfants entendent cela de la bouche de leurs parents. Je veux que leurs parents les touchent en premier. Plus tard, à l’école ou même au jardin d’enfants, il existe toute une bibliothèque de livres destinés aux enfants d’âge préscolaire qui insistent sur ce point de manière très agressive.

Si votre fille sait déjà qu’elle a été une fille dès le premier instant de son existence et qu’elle l’a entendu à maintes reprises de votre bouche, lorsqu’elle sera exposée pour la première fois à l’expression “assignée à une femme à la naissance” (AFAB), elle dira : “Non, ce n’est pas vrai. Je n’ai pas été assignée. J’ai toujours été une fille et je serai toujours une fille”.

Vous lui donnez déjà des moyens de faire preuve d’esprit critique. Lorsqu’elle entendra ces choses, cela ne lui semblera pas correct. Peut-être que le reste ne lui semblera pas correct non plus. Vous voulez expliquer à votre enfant que nous avons tous de l’ADN dans chaque cellule. Cela n’a pas besoin d’être très compliqué. Vous pouvez simplement dire que c’est comme le centre de contrôle, comme un ordinateur qui a un certain programme. S’il y a un petit problème dans ce programme, et si le programmeur a fait une petite erreur, ce sera un gros problème. Notre ADN est ce programme.

Je veux que les enfants comprennent que chaque partie de leur système, leur cœur et leurs poumons, et certainement leur cerveau, est influencée par le fait qu’ils aient deux X ou un XY. Nous devons honorer cela de la même manière que nous honorons d’autres choses en biologie et dans les systèmes biologiques.

L’autre chose qu’il est important de dire aux filles et aux garçons dès leur plus jeune âge, et les parents doivent également assimiler cette idée et y croire vraiment, c’est qu’il y a de nombreuses façons différentes d’être un garçon et un homme, ou une fille et une femme. Nous sommes tous une mosaïque de masculinité et de féminité. Parfois, le père le plus masculin, joueur de football et dur à cuire, a un fils très féminin. Il faut comprendre qu’il y a toutes sortes de façons d’être un homme ou une femme, et il ne faut pas donner à l’enfant des commentaires négatifs sur sa façon d’être.

En ce qui concerne l’enfant lui-même, vous voulez qu’il ne se sente pas mal d’être un peu différent du groupe stéréotypé de garçons de sa classe qui parlent tous de voitures ou d’autres choses. Je déteste ces stéréotypes. Nous détestons tous les stéréotypes. Mais si cette idéologie est si terrible, c’est en partie parce qu’elle impose les stéréotypes dans la discussion.

L’une des autres choses que les parents peuvent faire est d’inculquer à l’enfant qu’il existe différentes façons d’être homme ou femme et qu’il ne faut jamais abîmer son corps de quelque manière que ce soit pour paraître plus masculin ou plus féminin. Nous pouvons nous habiller comme nous le voulons et avoir la coupe de cheveux que nous voulons, et tout cela est très bien. Nous ne voulons pas jouer avec des médicaments et des chirurgies invasives qui ne sont pas bons pour nous.

Jan, je voudrais ajouter quelque chose à ce stade, et j’aurais peut-être dû le dire plus tôt. Il y a des individus extrêmement rares pour qui vivre en tant que sexe opposé et subir ces procédures médicales peut en effet être la bonne chose à faire. Certaines personnes affirment que les opérations et les hormones du sexe opposé leur ont sauvé la vie et qu’elles ne peuvent imaginer leur vie sans cela. Le fait est que nous n’avons aucune preuve qu’il s’agit de la majorité des personnes qui ont recours à la médicalisation, et nous n’avons aucun moyen de prédire à l’avance qui finira par être satisfait et qui ne le sera pas.

M. Jekielek :

Les enfants sont très présents sur Internet, et cela ne fait qu’augmenter, malgré les preuves de plus en plus nombreuses du caractère addictif de certaines de ces applications et de l’attrait de certains de leurs contenus. Dans certains des essais des parents du PITT, il est question de la prévalence de la pornographie et de la dépendance qu’elle peut engendrer, et de la manière dont elle peut les amener à réfléchir à leur identité. Si vous êtes un parent aujourd’hui, comment gérez-vous Internet ?

Dr Grossman :

Je ne saurais trop insister sur le fait qu’il est essentiel que les parents soient conscients de ce que fait leur enfant sur Internet. Sinon, c’est comme si vous conduisiez votre enfant dans le quartier le plus criminel et le plus drogué de la ville, et que vous le laissiez entrer et sortir de chez les gens. L’internet est un endroit très dangereux. Il n’est pas rare que des enfants expliquent qu’ils ont été amenés à adopter une nouvelle identité à cause d’une personne rencontrée sur Internet.

Dans mon livre, je décris plusieurs enfants qui ont été obsédés par des relations avec des inconnus rencontrés sur Internet et qui ont eu un impact important sur leur façon de penser et sur leur comportement. L’une des annexes à la fin du livre est rédigée par un expert sur toutes sortes de filtres et de moyens permettant aux parents de surveiller l’utilisation d’Internet et de limiter les sites web, les contacts et à peu près tout. C’est obligatoire.

Vous avez beau avoir le meilleur enfant du monde, les tentations ne manquent pas. L’un de ses amis peut lui envoyer un lien. Vous ouvrez ce lien et il peut s’agir du pire type de pornographie que vous puissiez imaginer. Ils l’ont vu et il est impossible de l’effacer. Vous devez vraiment surveiller l’utilisation que fait votre enfant de l’internet.

M. Jekielek :

Une autre question porte sur la manière de traiter les écoles qui peuvent être à l’origine de cette idéologie du genre. Parlez-moi de cette question et des autres que vous souhaitez mentionner.

Dr. Grossman :

J’ai deux annexes qui ont été rédigées par de brillants avocats experts dans le domaine des droits parentaux, et l’une d’entre elles porte sur les écoles. Cela ne concerne pas seulement les parents dont l’enfant s’interroge sur son identité sexuelle. Il concerne toutes les familles, car vous pouvez constater que l’idéologie radicale en matière de sexualité et de genre est présentée aux enfants dans les écoles, dans différents contextes. Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde.

Même si votre enfant n’entre qu’en maternelle, vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. Vous voulez être informé à l’avance de tous les cas où cette idéologie sera enseignée. Vous ne voulez pas que votre enfant assiste à ce cours. Vous ne voulez pas que votre enfant adhère à un club scolaire où l’on discute de ces questions. Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu, ou tout autre tiers à votre insu.

Vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant, c’est-à-dire à lui donner un nouveau nom et de nouveaux pronoms. Dans mon livre, j’évoque de nombreux cas de poursuites judiciaires contre des écoles, non seulement dans les États bleus, mais aussi dans les États rouges, où les écoles cachent ces informations aux parents et créent un fossé entre l’enfant et ses parents.

Je propose ces annexes sur la manière dont vous pouvez traiter de manière proactive avec l’école afin d’éviter ce genre de scénarios. Mettez l’école en alerte. Connaissez vos droits. Les parents ont le droit constitutionnel d’être responsables et de diriger l’éducation, les soins de santé et les soins de santé mentale de leur enfant. La Cour suprême a été très claire sur ce point. Les parents doivent connaître leurs droits.

Une autre annexe importante, rédigée par les mêmes avocats, concerne les services de protection de l’enfance. Malheureusement, dans certains cas, les services de protection de l’enfance sont sollicités par des familles qui refusent d’adhérer au discours sur l’identité de genre. Elles refusent d’utiliser les noms et les pronoms et emmènent leurs enfants dans une clinique spécialisée. On parle désormais de violence psychologique et de négligence médicale.

J’ai raconté l’histoire terrible d’un enfant qui a été retiré pour ces raisons. Les parents doivent connaître leurs droits. Qu’est-ce que j’ai d’autre ? J’ai une annexe avec des notions de biologie de base pour les mamans et les papas ordinaires. Je veux que vous sachiez quoi dire lorsqu’un lycéen ou un élève de quatrième rentre à la maison et dit à table : “Il est aussi normal d’être trans que d’avoir les cheveux roux. L’intersexualité est aussi normale que le fait d’être roux”. Ce n’est pas tout à fait correct.

Je veux que les parents comprennent comment le langage et la biologie elle-même sont en fait cooptés, détournés et utilisés pour cet agenda. J’ai également ce document ; la biologie, les écoles et la CPS (?). J’ai une liste d’articles clés actuels sur ce sujet, de sorte que si vous avez un rendez-vous avec votre directeur, votre conseiller d’orientation, votre thérapeute ou votre pédiatre, vous pouvez vous rendre à leur bureau si c’est quelque chose dont vous devez discuter avec eux.

Vous pouvez leur dire : “Écoutez, vous n’avez peut-être pas entendu parler de l’autre côté de l’argument. Il y a en fait un débat en cours, et j’ai fait beaucoup de recherches. Voici quelques articles écrits par des leaders dans le domaine qui sont de l’autre côté du débat sur les soins qui tiennent compte de l’appartenance sexuelle. Je vous en prie, jetez-y un coup d’œil et nous pourrons ensuite en parler plus longuement”.

C’est ce que je fais. Ce qui me réjouit vraiment, Jan, c’est qu’en écrivant ce livre, j’ai décidé d’utiliser tous les liens que j’ai avec les parents. Avec l’aide des parents, j’ai réalisé une enquête internationale demandant aux parents qui ont ou ont eu un enfant en détresse sexuelle : “Qu’auriez-vous aimé savoir ou avoir fait avant que tout cela ne se produise dans votre famille, avant que votre enfant ne vienne vous l’annoncer ? Qu’auriez-vous aimé savoir ? Quelles informations souhaiteriez-vous partager avec d’autres familles qui pourraient vivre cette situation à l’avenir et qui pourraient rendre leur expérience de cette grande difficulté un peu plus facile ?”

J’ai reçu des réponses de 500 parents dans 17 pays différents. Dans une annexe du livre, j’ai rassemblé les commentaires précieux et touchants que j’ai reçus de ces parents. Il s’agit de conseils de parent à parent, car qui sait mieux que les parents qui ont déjà traversé cette épreuve, certains depuis de nombreuses années ?

M. Jekielek :

Que font les gens lorsqu’ils sont confrontés à cette situation dans leur propre maison ?

Dr. Grossman :

Ce n’est pas facile. Ce que vous essayez de faire, c’est de marcher sur une corde raide. La corde raide, c’est d’une part : “Je suis avec toi, je suis connecté à toi, je t’aime, et quoi que tu traverses, j’en fais partie. Je vais vivre cela avec vous, vous soutenir et faire autant de recherches que nécessaire pour devenir un expert en la matière.” C’est un côté de la médaille.

L’autre côté, c’est : “Je ne vais pas vous donner ce que vous voulez maintenant avec ce que vous me demandez. Je ne vais pas vous appeler par un nom différent ou des pronoms différents, et je ne vais pas prendre rendez-vous dans une clinique spécialisée dans les questions de genre pour obtenir des bloqueurs de puberté. Ce n’est pas ce que je fais en ce moment”. Il s’agit de trouver un équilibre entre ces deux choses. Le conseil que je donne aux parents est que votre enfant a besoin de vous. Cela n’en a peut-être pas l’air. Ce n’est peut-être pas le cas, mais n’oubliez pas que votre enfant a besoin de vous et qu’il veut votre approbation. Il s’agit d’une conversation difficile pour votre enfant également.

Ce que vous voulez, c’est utiliser ce temps pour vous concentrer sur l’enfant. Ce n’est pas le moment de se disputer. Ce n’est pas le moment de commencer à chercher sur Google des données et des informations sur le suicide ou les bloqueurs. Vous voulez que ce soit un moment où votre enfant quitte la conversation en se disant : “Ils n’ont pas été d’accord avec moi. Ils ne me donnent pas ce que je veux pour l’instant, mais ils ne m’ont pas rejeté du tout. Ils ne m’ont pas fait me sentir mal pour ce que je ressens en ce moment. Ils veulent comprendre. Ils veulent en savoir plus. Ils sont ouverts”. Vous voulez montrer à votre enfant qu’il peut y avoir de gros désaccords entre les gens, mais que cela ne signifie pas que vous devez perdre votre connexion amoureuse.

C’est peut-être le premier point sur lequel vous n’êtes pas du tout d’accord avec votre enfant. Car certains de ces enfants ont été, jusqu’à présent, incroyablement dociles. Ils étaient parfaits, ne causaient jamais d’ennuis, et puis les parents ont été frappés par ce gros problème. Tout d’abord, il s’agit d’une conversation centrée sur l’enfant. En tant que parent, êtes-vous en train de paniquer ? Oui. Vous n’arrivez pas à croire que vous allez avoir cette conversation avec votre enfant ? Oui. Vous devez mettre cela de côté, et vous pourrez paniquer plus tard. Vous devez garder le contrôle.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas facile. Certains parents me disent que lorsqu’ils parlent à leurs enfants, ceux-ci disent parfois des choses tellement scandaleuses qu’ils se mordent la langue. Leur langue saigne parce qu’ils se retiennent de répondre et de dire : “Tu es fou ? Où as-tu entendu cela ? C’est impossible. Comment peux-tu dire des choses pareilles ?” Mais ce n’est pas ce que vous faites au cours de cette conversation.

Vous dites : “Oh, wow. Je ne m’attendais pas à cela. Je suis surpris. Dites-m’en plus. Quand avez-vous commencé à ressentir cela ? Où en avez-vous entendu parler ? Pouvez-vous m’expliquer ce que vous voulez dire lorsque vous affirmez que vous êtes en fait un garçon ? Comment pouvez-vous le savoir ? S’il vous plaît, dites-le moi et éduquez-moi. Tu en sais plus que moi sur ce sujet. Dis-moi comment ça marche”. L’enfant répondra souvent : “Je ne sais pas, je me sens comme ça” ou “Je ne sais pas, je l’ai lu quelque part, c’est sur Internet”. C’est sur Internet”.

Je veux que les parents comprennent que même si l’enfant donne l’impression d’être sûr à 100 %, ce n’est pas le cas. Croyez-moi. Ils ne le sont pas du tout. C’est ce qu’ils veulent faire croire. Ils veulent avoir l’air sûrs d’eux, adultes et dire : “J’y ai beaucoup réfléchi, maman et papa, et c’est ce que je suis et c’est ce que je veux.”

Vous pouvez dire : “D’accord. Dis-m’en plus. Prenons le temps. Je vais faire des recherches. Je vais regarder vos sites web. Je vais peut-être trouver mes propres sites”. Il faut essayer de ne pas s’opposer à l’enfant et de ne pas se tenir en face de lui. Vous marchez à côté de lui.

L’enfant a un problème. Comme pour n’importe quel autre problème que votre enfant peut vous soumettre, vous allez être à ses côtés. Vous allez marcher sur le chemin avec lui. Cela ne veut pas dire que vous serez toujours d’accord. Vous ne serez pas toujours d’accord, mais vous voulez vous accrocher à eux.

Je ressens beaucoup d’empathie pour les parents. Voyez-vous, alors que l’enfant apprend l’idéologie du genre, le fait d’être né dans le mauvais corps et toutes ces choses, il est également amené à croire que toute personne qui s’oppose à cela, toute personne qui ne “respecte pas votre identité” ou qui ne vous permet pas d’exprimer votre “moi authentique” est une mauvaise personne. Ce n’est pas une bonne personne, mais une personne transphobe et haineuse.

Beaucoup d’enfants me disent : “Mon Dieu, mes parents étaient si merveilleux sur tous les autres sujets et ils ont toujours été si respectueux des LGBT. Puis je suis venu les voir et j’ai révélé ma nouvelle identité.” Il y a de la déception. Mais il y a aussi ce sentiment : “Oh mon Dieu, mes parents sont comme ces parents. Ils sont comme ces gens transphobes.” C’est un raisonnement en noir et blanc. Les enfants sont endoctrinés pour penser en noir et blanc.

C’est pourquoi il est si difficile pour les parents de s’accrocher émotionnellement à l’enfant, tout en refusant de suivre le mensonge. Je vais appeler cela un mensonge – affirmer le sexe opposé de ce que l’enfant est réellement, ou accepter que l’enfant devienne un autre sexe et nier sa biologie sans avoir à en payer le prix. Ils vont payer un prix énorme pour avoir nié leur biologie.
Le chapitre que j’ai écrit s’intitule Lasagna Surprise, et j’y présente un modèle de conversation. Il s’agit d’une conversation idéale et d’un objectif à atteindre. Cela va-t-il se passer exactement comme le dit le psychiatre ? Non, bien sûr. Les parents sont humains et vont faire des erreurs. Bienvenue dans l’humanité. Vous allez faire une erreur. Vous ne saurez pas quoi dire. Mais il s’agit de lignes directrices de base pour les premières conversations.

M. Jekielek :

Miriam, cette conversation a été fascinante. Avez-vous des réflexions finales à formuler ?

Dr Grossman :

J’ai vu tellement de choses avec ces familles et ces enfants que je me suis investie corps et âme dans ce livre plus que dans mes autres livres, en fait, parce que je veux tellement prévenir les souffrances inutiles. C’est une catastrophe provoquée par l’homme dans laquelle nous nous trouvons en ce moment. C’est l’œuvre de l’homme. Ce n’est pas la schizophrénie. Ce n’est pas le trouble bipolaire que je vois tant en tant que psychiatre. Il s’agit en fait d’une catastrophe provoquée par l’homme. Je veux prévenir les souffrances inutiles et je pense que ce livre y contribuera. J’ai donné aux parents tant d’informations, tant d’outils et tant de moyens de protéger leurs familles et de les vacciner contre ces idées dangereuses.

Je terminerai en disant que je ne veux plus que des familles m’envoient des courriels pour demander un rendez-vous pour leur enfant. Je veux que leurs enfants s’épanouissent, qu’ils réussissent, qu’ils soient heureux avec ce qu’ils sont, qu’ils aiment ce qu’ils sont et qu’ils grandissent pour devenir des personnes saines et heureuses avec toutes les options qui s’offrent à elles, que ce soit le mariage, la famille ou les enfants. Ces enfants qui reçoivent des soins de réaffirmation du genre deviendront des patients à vie. Ils deviendront des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie. C’est ce que nous voulons éviter. Merci beaucoup de m’avoir invité.

M. Jekielek :

Dr Miriam Grossman, c’est un plaisir de vous recevoir.

Dr Grossman :

Merci beaucoup.

M. Jekielek :

Merci à tous d’avoir rejoint le Dr Miriam Grossman et moi-même pour cet épisode d’American Thought Leaders. Je suis votre hôte, Jan Jekielek.

Cet entretien a été édité pour plus de clarté et de concision.




Même le cri de l’aigle américain est de la propagande

Même le cri du pygargue à tête blanche est de la propagande

[Source : caitlinjohnstone.com.au]

Par Caitlin Johnstone

Le fait le plus distinctement américain que vous apprendrez jamais est que le cri perçant que vous associez au pygargue à tête blanche est en fait une invention hollywoodienne.

Imaginez le bruit que fait un pygargue à tête blanche. Vous avez compris ? C’est bien.

À moins que vous ne soyez un passionné d’oiseaux, vous vous êtes probablement trompé. Le cri long et puissant que vous avez probablement entendu dans votre tête lorsqu’on vous a demandé d’imaginer le cri d’un pygargue à tête blanche est en fait le cri d’une buse à queue rousse, dont les studios d’Hollywood se servent pour le doublage de voix sur des images de pygargues à tête blanche depuis des générations.

On comprend immédiatement pourquoi lorsqu’on entend le véritable cri d’un pygargue à tête blanche. Il n’y a rien de mal à cela, mais ce n’est pas particulièrement… puissant. Il s’agit d’une série de grincements aigus qui ressemblent à ceux d’une mouette sous hélium. Pour l’aigle à tête blanche, je suis sûr que cela ressemble à une sérénade sexy ou à une redoutable demande de respect, mais si vous êtes un réalisateur hollywoodien humain essayant de transmettre la force et la noblesse dans le symbole de votre nation, ce n’est pas tout à fait ce que vous recherchez.

C’est pourquoi la buse à queue rousse est invitée à participer à un doublage vocal non crédité dans le style de Singin’ in the Rain.

[À gauche, la buse à queue rousse et son cri perçant. À droite, l’aigle américain et son cri.]

Ce fait est la chose la plus américaine de l’univers connu. C’est plus américain que de parler fort dans les attractions touristiques. C’est plus américain qu’une Bible couverte d’empreintes de sauce ranch. C’est plus américain qu’un film de Marvel sur des superhéros buvant du Mountain Dew dans des camions monstres. C’est plus américain qu’un porte-avions frit.

On ne peut tout simplement pas faire tenir plus d’Amérique dans une unité d’information que celle-ci. Le symbole de la nation qui se trouve au sommet d’un empire mondial maintenu par une propagande à grande échelle, et le son de sa voix est lui-même une construction complète de propagande.

Hollywood remplace le pygargue à tête blanche par la buse à queue rousse exactement de la même manière qu’il peint les États-Unis sous la forme d’un pays fictif où le capitalisme fonctionne parfaitement, où les villes ne sont pas remplies de sans-abri et où les citoyens ne sont pas stressés à l’extrême par leurs multiples emplois et ne s’inquiètent pas en permanence sur TikTok de savoir comment quelqu’un peut s’en sortir dans cet environnement (avertissement : ce n’est pas le cas ; Hollywood vous dit simplement que c’est le cas).

Hollywood surimpose le pygargue à tête blanche à la buse à queue rousse exactement de la même manière qu’il dépeint les officiers de police comme passant leur temps à lutter contre le crime, et les journalistes comme de courageux chercheurs de vérité dénonçant les méchants et les corrompus, et les soldats comme d’héroïques défenseurs du peuple américain.

Hollywood remplace le pygargue à tête blanche par la buse à queue rousse de la même manière qu’il présente les États-Unis comme un pays normal avec un gouvernement normal qui fonctionne exactement comme les enseignants et les journalistes vous l’ont dit, avec des représentants élus démocratiquement qui prennent des décisions qu’ils pensent être dans l’intérêt du peuple américain, au lieu d’être le centre d’un empire meurtrier déterminé à dominer le monde, dirigé par des oligarques et des agents non élus qui restent au pouvoir quelles que soient les allées et venues du gouvernement officiellement élu.

L’appel de la buse à queue rousse est la liberté, la démocratie, la vérité et la justice. L’appel de l’aigle à tête blanche, c’est la construction d’un empire, le massacre militaire de masse, le lavage de cerveau par la propagande, la stratégie nucléaire omnidirectionnelle, l’exploitation et l’extraction capitalistes, la montée des inégalités et de l’injustice, la militarisation de la police, la censure, la surveillance et l’oppression. Ils cachent les seconds avec les premiers pour empêcher les gens de connaître la vérité sur les véritables États-Unis d’Amérique.

Mais ils ne peuvent pas cacher la vérité plus longtemps. Un jour, quelqu’un verra un pygargue à tête blanche et remarquera qu’il n’entend pas ce qu’on lui a dit qu’il entendrait. Un jour, quelqu’un a la nette impression que les têtes parlantes à l’écran lui mentent et commence à creuser un peu de son côté. Un jour, quelqu’un sort de la transe envoûtante du film et se rend compte qu’il ne fait que regarder des acteurs sur un écran.

La vérité finira par éclater. Il ne faut pas attendre trop longtemps avant que les gens commencent à entendre le véritable oiseau.




Les 3 objectifs cachés de l’école

[Source : Ema Krusi]

Par Ema Krusi

Connaissez-vous les 3 objectifs cachés de l’école ?

🫣 L’école n’est pas là pour guider les enfants vers une autonomie de l’esprit et encourager l’art de (se) poser des questions, elle est là pour « programmer » (le programme scolaire) leur esprit a une PERCEPTION DE LA RÉALITÉ biaisée.

🥵 Alors que la course aux diplômes est le nouveau sport à la mode chez les jeunes, je propose de faire un arrêt sur image et de plonger dans une réalité bien différente de ce qu’on essaie de nous faire avaler depuis des lustres.

🤯 Assez réveillé pour être un esclave rentable, mais suffisamment abruti pour ne pas se rendre compte qu’il est emprisonné dans un labyrinthe sans issue, le jeune diplômé sort haut la main de la machine à laver (le cerveau), car il a su recracher tel quel le bourrage de crâne du programme, mais sa passion, son unicité et ses talents se sont envolés… il est donc bon pour commencer sa carrière dans la grande fourmilière humaine.

🙈🙉🙊

Qu’aura-tu-il retenu de ses années d’études ? (Ceci est inconscient bien sûr)

  • 1. LA VÉRITÉ VIENT DE L’AUTORITÉ
  • 2. L’INTELLIGENCE C’EST SAVOIR MÉMORISER ET RÉPÉTER
  • 3. LA NON-CONFORMITÉ EST SANCTIONNÉE



[Voir aussi :
La fabrication des perceptions
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
L’Éducation nationale fabrique des consommateurs
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité
Manifeste pour un nouveau monde
Changer le Système ?
Pourquoi la douance est-elle négligée ?]




Des millions de Britanniques sont invités à ne pas chauffer leur maison la nuit dans le cadre des objectifs climatiques « Net Zéro »

[Source : zerohedge.com]

Par Tyler Durden

Le Comité britannique sur le changement climatique (CCC) a exhorté des millions de Britanniques à ne pas chauffer leur maison le soir afin d’aider le gouvernement à atteindre son objectif « net zéro ».

Chris Stark, le président de la commission sur le changement climatique, a déjà admis qu’il utilisait une chaudière à gaz parce qu’une pompe à chaleur est « très difficile à installer ».

Non, il ne s’agit pas d’exhorter les élites à abandonner leur jet privé au profit d’un avion de ligne, ou à ne pas brûler 1 000 litres de carburant pour sortir leur yacht. Chris Stark, directeur de la CCC, veut que les citoyens ordinaires éteignent leurs chauffages électriques (pompes à chaleur) la nuit, dans le cadre d’une campagne plus large visant à réduire les émissions, ce qui inclut l’abandon des chaudières à gaz — que Chris, un hypocrite, possède toujours.

Dans un document sur le « changement de comportement », la CCC recommande aux Britanniques de « préchauffer » leurs maisons l’après-midi, lorsque la consommation d’électricité est plus faible, ce qui permettrait théoriquement aux familles d’économiser de l’argent.

« Il existe un potentiel important de réduction des émissions, simplement en changeant la façon dont nous utilisons nos maisons », peut-on lire dans le sixième document sur le « budget carbone » de la CCC, qui explique comment le Royaume-Uni devrait réduire ses émissions entre 2033 et 2037.

« Lorsque les maisons sont suffisamment bien isolées, il est possible de préchauffer avant les heures de pointe, ce qui permet d’accéder à des tarifs plus avantageux qui reflètent les coûts réduits associés à l’exploitation des réseaux et à la production d’électricité pendant les heures creuses. »

Les détracteurs en ébullition

« Le réseau est déjà en train de s’effondrer et des idées aussi stupides que celle-ci montrent à quel point la situation va empirer », a déclaré Andrew Montford, directeur de Net Zero Watch, au Telegraph. « Il est clair que les énergies renouvelables sont un désastre en devenir. Nous avons maintenant besoin de dirigeants politiques qui aient le courage de l’admettre ».

Selon le député conservateur Craig Mackinlay, chef du groupe de surveillance « Net Zéro » de son parti, « il devient évident que l’adhésion à des budgets carbone judicieux et aux décrets de la CCC tourne à la farce ».

« La loi sur le changement climatique de 2008 devra être modifiée pour nous libérer des objectifs fous et irréalisables imposés à la population par des politiciens disparus depuis longtemps ».

« Ce dernier conseil de se geler les soirs de grand froid montre simplement que le rêve d’une énergie renouvelable abondante et bon marché n’est qu’un leurre ».

« Je suis entré en politique pour améliorer tous les aspects de la vie de mes électeurs, pas pour les rendre plus froids et plus pauvres », a-t-il déclaré au Telegraph.

Des factures moins élevées ?

La CCC insiste sur le fait qu’en suivant ces conseils, « les maisons resteront chaudes, mais les factures pourront être réduites », ajoutant : « Il s’agit d’un exemple de propriétaires qui profitent des périodes de la journée où l’électricité est moins chère ».

« L’utilisation de l’électricité pour chauffer une maison offre la possibilité de choisir un moment où les prix sont plus bas, ce qui n’est pas possible avec une chaudière à gaz », poursuit-il, ajoutant que « le chauffage intelligent des maisons comme celle-ci permet également d’utiliser au mieux le réseau et de soutenir une plus grande utilisation de la production d’énergie renouvelable bon marché ».

Ce conseil fait suite au tollé provoqué par les projets du gouvernement visant à interdire l’installation de nouvelles chaudières au fioul à partir de 2026 et à forcer les foyers à adopter des pompes à chaleur.

Downing Street a laissé entendre qu’il était désormais prêt à faire volte-face, alors que l’on craignait que cette mesure n’accroisse la précarité énergétique dans les zones rurales et ne mette à rude épreuve le réseau électrique en difficulté.

La CCC est un organisme indépendant créé par les ministres en 2008 pour conseiller le gouvernement sur la manière d’atteindre ses objectifs climatiques.

Dans son dernier rapport, la commission critique le gouvernement pour sa « lenteur inquiétante » à agir sur le climat.

Il affirme que le soutien de Downing Street à de nouvelles explorations pétrolières et charbonnières et à l’expansion des aéroports signifie que la Grande-Bretagne n’est plus un leader mondial en matière d’écologie.

Le Telegraph

Le mois dernier, M. Stark, chef de la CCC, a admis qu’il possédait encore une chaudière à gaz chez lui au lieu d’une pompe à chaleur électrique. Et il n’est pas le seul.

« J’ai une chaudière à gaz. J’aimerais ne pas en avoir, mais je vis dans un appartement et il est très difficile d’y installer des pompes à chaleur », a-t-il déclaré à la commission d’audit environnemental de la Chambre des Communes. « Le chauffagiste qui vient réparer ma chaudière à gaz — elle tombe souvent en panne — me dit qu’elles ne fonctionneront jamais. »

Faites ce que Chris dit, pas ce qu’il fait.




Un psychologue canadien condamné pour des commentaires « non professionnels » sur des réseaux sociaux

Liberté d’expression : le psychologue controversé Jordan Peterson perd son pari

[Source : ici.radio-canada.ca (média officiel du Canada(([1] CBC/Radio-Canada est le diffuseur public national du Canada)) )]

Par Jean-Philippe Nadeau

[Extraits]

Le psychologue clinicien devra se soumettre aux sanctions de son ordre professionnel au sujet de commentaires jugés inappropriés sur les médias sociaux.

La Cour divisionnaire de l’Ontario déboute le psychologue Jordan Peterson, qui contestait la décision de son ordre de le sanctionner au sujet de ses commentaires sur les réseaux sociaux et sur un balado. Son ordre professionnel l’avait obligé à suivre une formation de mentorat sur les façons de s’exprimer dans la sphère publique.

(…)

À l’issue d’une enquête menée l’année dernière, son ordre l’a sanctionné pour des propos sur les réseaux sociaux qu’il avait qualifiés de « dénigrants » et de « non professionnels » à cause du langage qu’il avait notamment utilisé et lui a ordonné de suivre une formation.

Plusieurs plaintes avaient été déposées à son sujet devant son ordre professionnel entre janvier et juin 2022 par différentes personnes qui ne faisaient pas partie de celles qu’il avait traitées.

(…)

M. Peterson est membre de l’Ordre des psychologues de l’Ontario depuis 1999, mais il ne pratique plus depuis 2017.

(…)

Il continue toutefois de se présenter en ligne et en public comme psychologue clinicien.

Des commentaires controversés

En janvier 2022, le professeur retraité a par exemple déclaré à un abonné sur Twitter qui exprimait ses inquiétudes au sujet de la surpopulation sur la planète qu'[il] était libre de quitter le monde à n’importe quel moment, sous-entendant ainsi qu’il se suicide.

En février 2019, il s’en est pris à Catherine McKenney, ex-membre du conseil municipal d’Ottawa, qui préfère utiliser le pronom « iel » dans ses communications, en qualifiant son approche de « bien-pensance moralisatrice épouvantable ».

En mai 2022, il s’était moqué d’un mannequin de taille forte en bikini sur la page frontispice du magazine Sports Illustrated, écrivant : « Désolé, pas pour moi. Aucun autoritarisme intolérant ne changera cela ».

Il s’en était en outre pris à l’acteur transgenre Elliot Page, qui se disait fier qu’une personne transgenre obtienne un rôle à la télévision. « Vous souvenez-vous lorsque l’orgueil était un pêché? Eh bien, Ellen Page a subi l’ablation de ses seins par un médecin criminel », avait-il écrit sur Twitter [X, NDLR].

(…)

Rejet de la révision judiciaire

Dans sa décision, la Cour divisionnaire de l’Ontario rappelle que le Code prescrit aux psychologues de ne pas s’engager publiquement dans des conversations dégradantes sur autrui, y compris des blagues humiliantes basées sur des caractéristiques comme la culture, la nationalité, l’origine ethnique, la couleur, la race, la religion, le sexe, le genre ou l’orientation sexuelle.

Elle affirme que le comportement du psychologue présentait bien un risque modéré de nuire au public.

(…)

Le Dr Peterson a confirmé mercredi soir à CBC qu’il comptait interjeter appel de la décision.

La Cour divisionnaire lui ordonne entre-temps de payer 25 000 $ en honoraires d’avocats à verser à son ordre professionnel.


Liberté d’expression : le psychologue controversé Jordan Peterson perd son pari

[Source : libre-media.com (média alternatif)]

Par Francis Denis

Le psychologue clinicien devra se soumettre aux sanctions de son ordre professionnel au sujet de commentaires jugés inappropriés sur les médias sociaux.

Jour sombre pour la liberté d’expression au Canada. Le plus haut tribunal de l’Ontario a statué aujourd’hui qu’il appuyait la décision de l’Ordre des psychologues de l’Ontario de soumettre Jordan B. Peterson à une « rééducation médiatique ».

Ces dernières années, le débat sur la liberté d’expression, le politiquement correct et l’éthique professionnelle a atteint un point tournant au Canada. Les mesures liberticides de la crise sanitaire et une série de lois controversées du gouvernement Trudeau attirent de plus en plus l’attention aux niveaux national et international, d’où l’intérêt suscité par… [Article payant, NDLR]




Interview du Pr Mattias DESMET sur le conditionnement des « masses »

« La profondeur, l’authenticité du professeur Mattias Desmet font un bien fondamental, tel un “réancrage”, un “réenracinement”, un ré ensemencement, un raccord à soi-même, un mouvement perpétuel de rééquilibrage… Pour utiliser une image, c’est comme s’accrocher à quelque chose de solide tant en soi qu’extérieur à soi-même dans une tempête. »

Brigitte

[Source : kairospresse.be]

C’est en septembre de l’année dernière qu’avec des collègues journalistes hollandais qui réalisaient une interview pour leur journal, nous avions filmé Mattias Desmet. Ce que dit ce professeur de psychologie clinique, que nous avions déjà interviewé plusieurs fois, devrait être entendu par tout le monde à une heure de grande écoute… impossible, puisque Mattias Desmet décrypte les processus de manipulation des masses propres à l’Occident, où l’isolement, essentiel à la formation des masses, associé à la peur, permet d’aiguiller celles-ci dans la direction voulue par le pouvoir. Nous nous dirigeons avec évidence vers une société totalitaire, avec un dispositif inauguré pendant le Covid qui sera avec certitude redéployé dès que le pouvoir en aura besoin, menant à bien leur idéologie transhumaniste.

Desmet évite de tomber dans le discours manichéen « Occident bon/Poutine mauvais », mais, s’appuyant sur la « banalité du mal » de Arendt, reconnaît que le mal ne délimite pas la frontière entre deux groupes, l’un bon l’autre mauvais, mais est une possibilité en chacun de nous. Et que c’est là qu’il faut le combattre.

[Voir aussi :
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
Les mécanismes des régimes totalitaires
La dystopie totalitaire émergente — Entretien avec le professeur Mattias Desmet (Sott.net)]

Site web https://mattiasdesmet.substack.com/

Twitter (X) : @DesmetMattias






La médecine finit par étouffer la santé

[Source : @ERTV via lemediaen442.fr]

Ivan Illich était un critique féroce de l’industrialisation qui asservit l’humain et un penseur qui appelait à une « société conviviale ». Il a joué un rôle majeur dans l’élaboration de la pensée écologiste durant les années 70 et a écrit plusieurs ouvrages importants, tels que « Libérer l’avenir », « Une société sans école », « Énergie et équité », « La Convivialité », « Némésis médicale » et « Le Chômage créateur ».






Tocqueville et les démons de la race blanche

Par Nicolas Bonnal

On fait le procès des blancs aujourd’hui, et on a parfois bien raison de le faire. Un point de vue traditionnel et guénonien sera farouchement anti-blanc. Avant de s’autodétruire, le blanc a détruit le monde pour le débaucher à coups de technoscience, de capitalisme, de socialisme, de colonialisme. Le fait qu’il pleurniche aujourd’hui ne l’empêche pas de continuer de piller et détruire, de faire la guerre à tout ce qui bouge. La barbarie intérieure du blanc donne la théorie du genre, l’antiracisme, le féminisme, le multiculturalisme : en Espagne le parti Podemos veut supprimer les allocations aux mères de famille qui se renferment dans un rôle présumé trop féminin. Le blanc interdira la maternité aux blancs. 90 % des gens s’en moqueront ou tonneront contre (Flaubert) mollement. Paul Craig Roberts, qui dénonce le traitement fait aux blancs dans les écoles US, reconnaît que le gullible blanc [crédule, NDT] se moque de sa disparition. Mieux, sa disparition satisfait son instinct malthusien de snob écolo.

Le blanc est devenu débile depuis longtemps. Nietzsche parle du crétin mâle, Flaubert ou Baudelaire tapent sur les bourgeois, les quarante-huitards ou les Belges… Mais malheureusement tout le monde le copie ce blanc : progrès, croissance, changement… Tout le monde quoiqu’on dise se rue pour copier l’occidental et le yankee. Notre anticivilisation mondialisée n’est pas condamnée aux clashes mais aux cloches !

Condamnée à disparaître en ce siècle de confort, la « race blanche » sera imitée/suivie par les autres. En ce moment, on donne dans le snobisme malthusien, comme l’andouille Cochet. Pareil, on n’enseigne plus l’histoire de cette race dite blanche ou sa littérature aux autres « races », mais comme elle-même s’en fout…

Et plus personne dans ce monde zombifié ne s’en préoccupe. C’est qu’ailleurs aussi on cherche à croître et à se gaver. Pauvre Chine, pauvre hindouisme, pauvre Japon et pauvre islam en tout cas, qui finiront comme les peuples primitifs broyés et oubliés qui disparurent les premiers sous les coups des blancs. Il restera les subsahariens que le confort du vingt-deuxième siècle abolira à leur tour. Car on n’arrête pas le progrès, demandez aux robots…

Un qui parle de nos primitifs engloutis, des Peaux-Rouges de notre enfance de blanc américanisé, c’est Tocqueville, dans l’admirable Quinze jours au désert.

Tocqueville remarque :

« Une des choses qui piquaient le plus notre curiosité en venant en Amérique, c’était de parcourir les extrêmes limites de la civilisation européenne ; et même, si le temps nous le permettait, de visiter quelques-unes de ces tribus indiennes qui ont mieux aimé fuir dans les solitudes les plus sauvages que de se plier à ce que les blancs appellent les délices de la vie sociale. Mais il est plus difficile qu’on ne croit de rencontrer aujourd’hui le désert. »

S’ensuit une expression admirable que les grands voyageurs (ceux qui ne savent pas quand ils rentrent, disait Paul Bowles) ont connue partout :

À partir de New York, et à mesure que nous avancions vers le nord-ouest, le but de notre voyage semblait fuir devant nous.

Tocqueville dénonce la froide indifférence du blanc :

« Et que sont devenus les Indiens ? disais-je. — Les Indiens, reprenait notre hôte, ils ont été je ne sais pas trop où, par-delà les Grands Lacs ; c’est une race qui s’éteint ; ils ne sont pas faits pour la civilisation, elle les tue.

L’homme s’accoutume à tout, à la mort sur les champs de bataille, à la mort dans les hôpitaux, à tuer et à souffrir. Il se fait à tous les spectacles. Un peuple antique, le premier et le légitime maître du continent américain, fond chaque jour comme la neige aux rayons du soleil, et disparaît à vue d’œil de la surface de la Terre.

Dans les mêmes lieux et a sa place, une autre race grandit avec une rapidité plus surprenante encore ; par elle les forêts tombent, les marais se dessèchent ; des lacs semblables à des mers, des fleuves immenses ; s’opposent en vain a sa marche triomphante. Les déserts deviennent des villages, les villages deviennent des villes. Témoin journalier de ces merveilles, l’Américain ne voit dans tout cela rien qui l’étonne. »

Il finit par une belle conclusion traditionnelle :

« Cette incroyable destruction, cet accroissement plus surprenant encore, lui paraissent la marche habituelle des événements de ce monde. II s’y accoutume comme à l’ordre immuable de la nature. »

Chateaubriand a déjà dénoncé notre insensibilité moderne. Tocqueville écrit encore :

« Au milieu de cette société si jalouse de moralité et de philanthropie, on rencontre une insensibilité complète, une sorte d’égoïsme froid et implacable, lorsqu’il s’agit des indigènes de l’Amérique. Les habitants des États-Unis ne chassent pas les Indiens à cor et à cris ainsi que faisaient les Espagnols du Mexique. Mais c’est le même instinct impitoyable qui anime ici comme partout ailleurs la race européenne. »

Aux siècles dits libéraux, cet instinct impitoyable s’appliqua aussi contre les pauvres en Europe, en Grande-Bretagne surtout, et les esclaves blancs (indentured servants), surtout irlandais, qui peuplent les colonies américaines. L’instinct impitoyable revient aujourd’hui avec la montée du nombre des sans-abri, de Paris à San Francisco. Mais les bobos et les oligarques préfèrent s’occuper de leur lointain que de leur prochain. Ah, ce goût du voyage !

Tocqueville nous dit aussi :

« Combien de fois, dans le cours de nos voyages, n’avons-nous pas rencontré d’honnêtes citadins qui nous disaient le soir, tranquillement assis au coin de leur foyer : Chaque jour le nombre des Indiens va décroissant ! Ce n’est pas cependant que nous leur fassions souvent la guerre, mais l’eau-de-vie que nous leur vendons à bas prix en enlève tous les ans plus que ne pourraient le faire nos armes. Ce monde-ci nous appartient, ajoutaient-ils ; Dieu, en refusant à ses premiers habitants la faculté de se civiliser, les a destinés par avance à une destruction inévitable. »

On en revient toujours au fric. Les Indiens ne sont pas méprisés parce qu’ils sont rouges, mais parce qu’ils sont pauvres :

« Les véritables propriétaires de ce continent sont ceux qui savent tirer parti de ses richesses. »

Et Tocqueville remarque cette transformation du christianisme en pharisaïsme :

« Satisfait de son raisonnement, l’Américain s’en va au temple où il entend un ministre de l’Évangile lui répéter que les hommes sont frères, et que l’Être éternel, qui les a tous faits sur le même modèle, leur a donné à tous le devoir de se secourir. »

Certes, ce pharisaïsme est tempéré par la bonne conscience qui fait détruire la Libye, et fait rentrer plus de migrants ; car notre blanc n’est jamais à bout de bonnes intentions humanitaires !

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr




Chateaubriand et la conclusion de notre histoire

Par Nicolas Bonnal

Un des plus importants textes du monde moderne, le premier qui nous annonce comment tout va être dévoré : civilisation occidentale et autres, peuples, sexes, cultures, religions aussi. C’est la conclusion des Mémoires d’outre-tombe. On commence avec l’unification technique du monde :

« Quand la vapeur sera perfectionnée, quand, unie au télégraphe et aux chemins de fer, elle aura fait disparaître les distances, ce ne seront plus seulement les marchandises qui voyageront, mais encore les idées rendues à l’usage de leurs ailes. Quand les barrières fiscales et commerciales auront été abolies entre les divers États, comme elles le sont déjà entre les provinces d’un même État ; quand les différents pays en relations journalières tendront à l’unité des peuples, comment ressusciterez−vous l’ancien mode de séparation ? »

On ne réagira pas. Chateaubriand voit l’excès d’intelligence venir :

« La société, d’un autre côté, n’est pas moins menacée par l’expansion de l’intelligence qu’elle ne l’est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines, admettez qu’un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez−vous du genre humain désoccupé ? Que ferez−vous des passions oisives en même temps que l’intelligence ? La vigueur du corps s’entretient par l’occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l’Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d’Adam, et ils périront dans la servitude : In sudore vultus tui, vesceris pane. [tu mangeras du pain à la sueur de ton front.] »

Le gain technique va se payer formidablement. Vient une formule superbe (l’homme moins esclave de ses sueurs que de ses pensées) :

« La malédiction divine entre donc dans le mystère de notre sort ; l’homme est moins l’esclave de ses sueurs que de ses pensées : voilà comme, après avoir fait le tour de la société, après avoir passé par les diverses civilisations, après avoir supposé des perfectionnements inconnus on se retrouve au point de départ en présence des vérités de l’Écriture. »

Puis Chateaubriand constate la fin de la monarchie :

« La société entière moderne, depuis que la bannière des rois français n’existe plus, quitte la monarchie. Dieu, pour hâter la dégradation du pouvoir royal, a livré les sceptres en divers pays à des rois invalides, à des petites filles au maillot ou dans les aubes de leurs noces : ce sont de pareils lions sans mâchoires, de pareilles lionnes sans ongles, de pareilles enfantelettes tétant ou fiançant, que doivent suivre des hommes faits, dans cette ère d’incrédulité. »

Il voit le basculement immoral de l’homme moderne, grosse bête anesthésiée, ou aux indignations sélectives, qui aime tout justifier et expliquer :

« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?

C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. À cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »

La corruption va devenir institutionnalisée :

« Les corruptions de l’esprit, bien autrement destructives que celles des sens, sont acceptées comme des résultats nécessaires ; elles n’appartiennent plus à quelques individus pervers, elles sont tombées dans le domaine public. »

On refuse une âme, on adore le néant et l’hébétement (Baudrillard use du même mot) :

« Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil ! »

L’individu triomphera et la société périra :

« Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat… »

Une belle intuition est celle-ci, qui concerne… la mondialisation, qui se fera au prix entre autres de la famille :

« La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra-t-elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez-vous jeter au cou d’un frère. »

Puis Chateaubriand décrit notre société nulle, « flat » (cf. Thomas Friedman en anglais), plate et creuse et surtout ubiquitaire :

« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne, ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine, ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait−il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment s’exprimeraient des passions ressenties à la fois à la manière des différents peuples dans les différents climats ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d’images produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera-t-il un idiome universel, ou bien y aura-t-il un dialecte de transaction servant à l’usage journalier, tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien les langues diverses seraient−elles entendues de tous ? Sous quelle règle semblable, sous quelle loi unique existerait cette société ? »

Et de conclure sur cette prison planétaire :

« Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’ubiquité, et rétrécie par les petites proportions d’un globe fouillé partout ? Il ne resterait qu’à demander à la science le moyen de changer de planète. »

Elle n’en est même pas capable…

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr




Les BRICS — un instrument clé pour l’établissement du nouvel ordre mondial

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Après avoir publié deux articles successifs sur le Sommet des BRICS à Johannesburg1, dans lesquels je montrais que ce conglomérat de pays ne représente pas une alternative à la mondialisation unipolaire, le document final2 de cette réunion confirme pleinement mon approche. Les BRICS représentent un élément clé de la stratégie mondialiste de mise en œuvre d’un coup d’État global et d’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Avant d’entrer dans l’examen de ce document, je ferai quelques remarques générales. Depuis l’émergence de cette organisation jusqu’à aujourd’hui, il existe un décalage frappant entre la propagande vantant les mérites des BRICS en tant qu’alternative au système international mondialiste et leurs documents officiels. Alors que la propagande présentait cette initiative comme une rupture majeure, issue de la volonté des économies émergentes de s’émanciper de la domination impériale de l’Occident collectif, les documents officiels, au contraire, montrent sans ambiguïté une obéissance totale à l’agenda fixé par les mondialistes pour la création d’un ordre mondial unipolaire sous un centre de commandement unique. Pour constater cette divergence, il suffit de parcourir attentivement les documents officiels de toutes les réunions de cette organisation.

Toute la philosophie politique qui émane de ces textes est imprégnée par l’esprit du néolibéralisme mondialiste, par le mythe du libre-échange comme élément clé, par l’exaltation des investissements étrangers dans les économies de tous les pays, par la primauté de l’économie et, plus largement, par le mythe du progressisme, du scientisme et de la technolâtrie.

Le premier constat serait donc que les « élites politiques » de ces pays ont été colonisées mentalement de manière irrémédiable. Le poison idéologique de l’Occident qui s’est répandu dans le monde entier a dévasté tout système de valeurs traditionnel, imposant son propre paradigme comme système de référence unique, indiscutable et axiomatique. Et les péroraisons de certains dirigeants officiels de ces pays sur la préservation des traditions nationales ne sont rien d’autre que des simulacres ou peut-être des illusions de quelques provinciaux incapables de saisir la vue d’ensemble des processus qui se déroulent à l’échelle mondiale.

La deuxième remarque fondamentale concerne l’affiliation totale de ces pays à tous les organismes internationaux par lesquels l’élite mondialiste établit le nouvel ordre mondial : ONU, FMI, OMS, OMC, Banque des règlements internationaux, etc. Comme nous l’avons déjà noté, s’engager fermement et servilement à mettre en œuvre les dispositions de l’Agenda de l’ONU pour le développement durable, à se conformer aveuglément à toutes les ordonnances de l’OMS relatives aux fausses pandémies, etc., à obéir au mythe du « réchauffement climatique », à mettre en œuvre la numérisation totale et le contrôle total des citoyens, etc. révèle une relation de subordination à un centre de commandement unique qui s’impose par le biais de ces institutions internationales.

Je rappelle ici une vérité bien connue. Avec le lancement du processus de déréglementation et l’imposition du libre-échange comme norme obligatoire pour tous les États du monde, les États en tant qu’acteurs des relations internationales se sont retrouvés subordonnés à des entités économiques, à savoir les sociétés transnationales, qui sont devenues les principaux acteurs à l’échelle mondiale qui façonnent le monde en fonction de leurs propres intérêts privés. Il suffit de citer ici le livre de David C. Korten « When Corporations Rule the World » [« Quand les entreprises dirigent le monde »] écrit il y a trois décennies. Et au cours des trente années qui ont suivi la publication de ce livre, les entreprises ont acquis un pouvoir infiniment plus grand, subordonnant totalement la politique, l’administration des pays et les organisations internationales. En ce sens, les pays BRICS ne sont pas une exception, mais figurent dans le registre commun des pays soumis à un profond processus de désouverainisation.

Je voudrais également préciser ici que toute la rhétorique du conglomérat des BRICS ne mentionne rien au sujet d’une éventuelle stratégie de développement alternative. Par exemple, pas un mot sur le rejet de la pensée unique en économie. Pas un mot sur le protectionnisme, le nationalisme économique, la défense des marchés nationaux contre l’invasion des capitaux et des biens étrangers, sur l’économie de proximité ou, pour citer un auteur célèbre, sur la splendeur d’une économie moléculaire. « Small Is Beautiful » [« Ce qui est petit est beau »], disait à juste titre E.F. Schumacher3. Et pour le plus grand bénéfice des gens, mais pas des requins du capitalisme mondialiste. Vous souvenez-vous de cette phrase brillante ? « C’est l’économie, idiot ! »4

Et parce que les braves dirigeants des pays BRICS ne sont pas stupides, ils rejettent toute hérésie qui mettrait en péril le système économique dominé et sa religion unique. La vision d’un Alexander Hamilton ou d’un Friedrich List est oubliée, de même que toute l’école de pensée basée sur le patriotisme économique, aussi appelé souveraineté économique.

La gigantomanie mondialiste, avec à sa base les quatre « valeurs fondamentales » — la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes — sous-tend les principes d’activité des pays BRICS, contribuant ainsi pleinement à la disparition définitive des États et des nations dans le melting-pot mondial.
Passons maintenant à l’examen de la déclaration finale du sommet des BRICS en Afrique du Sud. Nous reproduisons ici le nom complet de ce document : « Déclaration de Johannesburg II. Les BRICS et l’Afrique : Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, Sandton, Gauteng, Afrique du Sud, 23 août 2023 »5. Nous citerons des extraits de ce long document sans faire trop de commentaires.

« 3. Nous réitérons notre engagement en faveur d’un multilatéralisme inclusif et du respect du droit international, y compris les objectifs et les principes inscrits dans la Charte des Nations unies (ONU), qui en est la pierre angulaire indispensable, ainsi que le rôle central de l’ONU dans un système international… ».

L’ONU est donc pour eux une autorité incontestable, alors que c’est à travers elle que s’exerce la gouvernance mondiale.

« 5… Nous appelons également à accroître le rôle et la part des femmes des EMDC à différents niveaux de responsabilité dans les organisations internationales ».

L’accent mis sur le rôle des femmes dans la politique, la société, les affaires, etc. fait partie de l’idéologie féministe en tant que stratégie visant à détruire la famille par la masculinisation des femmes.

« 6. À cet égard, nous soulignons qu’ils devraient être mis en œuvre au niveau de la gouvernance mondiale ainsi qu’au niveau national ».

Le terme de gouvernance mondiale implique l’exercice d’un pouvoir mondial à partir d’un centre unique.

« 7. Nous soutenons une réforme globale de l’ONU, y compris de son Conseil de sécurité, en vue de la rendre plus démocratique, plus représentative, plus efficace et plus efficiente, et d’accroître la représentation des pays en développement au sein du Conseil afin que celui-ci puisse répondre de manière adéquate aux défis mondiaux actuels et soutenir les aspirations légitimes des pays émergents et en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, à jouer un rôle plus important dans les affaires internationales, en particulier au sein des Nations unies, y compris de son Conseil de sécurité ».

La « réforme de l’ONU » est l’appât fondamental pour les dirigeants de ces pays, qui pensent ainsi échapper à la domination de leurs anciens oppresseurs. Mais comme ce ne sont pas les États, mais les entités privées qui déterminent la politique au niveau international, ces changements ne seront probablement que décoratifs.

« 8. Nous réaffirmons notre soutien au système commercial multilatéral ouvert, transparent, juste, prévisible, inclusif, équitable, non discriminatoire et non fondé sur des règles, dont l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est le cœur, avec un traitement spécial et différencié (TSD) pour les pays en développement, y compris les pays les moins avancés… ».

L’acceptation de l’OMC en tant qu’organe de régulation du commerce international est une autre preuve de la subordination de ces pays à la stratégie mondialiste. Toute revendication d’avantages et de privilèges au sein de cette organisation est la preuve d’une naïveté ou d’une hypocrisie flagrantes.

« 9. Nous appelons à la nécessité de progresser vers la mise en place d’un système de commerce agricole équitable et axé sur le marché… »

L’agriculture vue comme un agrobusiness pour conquérir de nouveaux marchés a déjà ses champions. Monsanto, Vanguard, Black Rock, Bill Gates, George Soros, etc. ils continueront à faire de toutes les terres du monde leur propriété privée. Et le régime de libre-échange et l’adhésion à l’OMC ne récompensent aucune mesure protectionniste au niveau national.

« 10. Nous sommes favorables à un solide filet de sécurité financier mondial, avec en son centre un Fonds monétaire international (FMI) fondé sur des quotes-parts et doté de ressources suffisantes… »

Reconnaître le FMI comme une institution qui aurait un rôle positif pour les pays du monde revient à ignorer complètement ses fonctions et les effets néfastes auxquels sont confrontés tous les pays du monde qui ont accepté de coopérer avec lui.

« 13. Nous reconnaissons l’importance d’une participation accrue des femmes aux processus de paix, y compris à la prévention et au règlement des conflits, au maintien de la paix, à la consolidation de la paix, à la reconstruction et au développement après les conflits, et au maintien de la paix… ».

Une fois de plus, « la participation accrue des femmes » implique une participation moindre des femmes à la vie familiale, c’est-à-dire l’inversion féministe des rôles sociaux des hommes et des femmes, qui sont complémentaires et non interchangeables.

« 22. Nous condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, quels que soient le moment, le lieu et l’auteur. Nous reconnaissons la menace émanant du terrorisme, de l’extrémisme propice au terrorisme et de la radicalisation… »

L’adhésion au mythe de la lutte contre le terrorisme, imposée par les mondialistes après le 11 septembre, montre la subordination de ces pays à la stratégie de suppression des libertés au profit d’un État policier. Le sacrifice de la liberté au profit de la sécurité est la formule bien connue de cette manœuvre mondialiste.

« 25. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la coopération internationale et notre collaboration contre la corruption et continuons à mettre en œuvre les accords internationaux pertinents à cet égard, en particulier la Convention des Nations Unies contre la corruption… »

La « lutte contre la corruption » est une vieille astuce mondialiste qui couvre le désir de contrôler totalement la vie privée, les transactions, l’argent et les mouvements de chaque personne au sein d’une prison numérique mondiale.

« Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée ».

Un slogan séduisant, mais qui ne profite qu’aux entreprises, pas aux États. Il ne présuppose que le libre-échange, qui est censé apporter la prospérité aux nations, alors qu’il ne profite qu’aux requins de l’économie transfrontalière.

« 30. Nous réaffirmons l’importance pour le G20 de continuer à jouer le rôle de premier forum multilatéral dans le domaine de la coopération économique et financière internationale, qui comprend à la fois des marchés développés et émergents et des pays en développement, où les grandes économies cherchent ensemble des solutions aux défis mondiaux… ».

Reconnaître le « rôle moteur du G20 », c’est condamner tous les pays du monde à un état éternel de vassalité, c’est promouvoir le colonialisme économique comme norme des relations internationales. Cette fois-ci, ce ne sont pas les États, mais des entités privées qui représentent les colonisateurs du monde.

« 31. Nous reconnaissons le rôle important que jouent les pays des BRICS en travaillant ensemble pour faire face aux risques et aux défis qui pèsent sur l’économie mondiale, afin de parvenir à une reprise mondiale et à un développement durable. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la coordination des politiques macroéconomiques, à approfondir la coopération économique et à œuvrer en faveur d’une reprise économique forte, durable, équilibrée et inclusive. Nous soulignons l’importance de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie pour le partenariat économique des BRICS à l’horizon 2025 dans toutes les voies ministérielles et tous les groupes de travail concernés. Nous chercherons à identifier des solutions pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable. »6

L’Agenda 2030 mérite d’être lu et relu avec un crayon à la main. Ceux qui s’y soumettent condamnent leurs propres peuples à la mort et à l’esclavage.

« 33. Nous reconnaissons le dynamisme de l’économie numérique qui favorise la croissance économique mondiale. Nous reconnaissons également le rôle positif que le commerce et l’investissement peuvent jouer dans la promotion du développement durable, de l’industrialisation nationale et régionale et de la transition vers des modes de consommation et de production durables. Nous reconnaissons les défis auxquels est confronté le développement du commerce et de l’investissement à l’ère numérique et reconnaissons que les membres des BRICS se trouvent à des niveaux différents de développement numérique, et reconnaissons donc la nécessité de relever les défis respectifs, y compris les diverses fractures numériques… ».

« L’économie numérique » signifie la mort de l’État et de l’économie productive basée sur l’industrie, le « capitalisme de surveillance », l’utilisation massive de l’IA, mais aussi une énorme masse de chômeurs. Les travailleurs deviennent inutiles dans les conditions de la révolution technologique. C’est pourquoi la masse des chômeurs, « mangeurs inutiles », doit être soumise à la dépopulation, et les survivants maintenus sous contrôle par le « tittytainment », selon la recette Zbigniew Brzezinski.

« 36. Nous nous engageons à renforcer la coopération intra-BRICS pour intensifier le Partenariat des BRICS sur la nouvelle révolution industrielle7 (PartNIR) et créer de nouvelles opportunités pour accélérer le développement industriel… Nous réitérons notre engagement à poursuivre les discussions sur la création du BCIC en coopération avec l’ONUDI pour soutenir conjointement le développement des compétences de l’industrie 4.08 parmi les pays des BRICS et pour promouvoir les partenariats et l’augmentation de la productivité dans la nouvelle révolution industrielle. Nous nous réjouissons de la coopération avec l’ONUDI et demandons au groupe consultatif PartNIR de se coordonner avec l’ONUDI ».

Cet article montre sans équivoque que les pays BRICS sont totalement assujettis au WEF et soumis à la même « révolution technologique mondialiste » prêchée par Klaus Schwas, Yuval Noah Harrari et d’autres représentants de l’élite mondiale. Cela signifie, selon leurs explications, que « l’expression “fusion des mondes numérique, biologique et physique” fait référence à l’intégration de la technologie, de la biologie et des objets physiques de manière transparente. Cette intégration est rendue possible par l’internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies de pointe ». Par conséquent, bienvenue dans un avenir dystopique ! Les portes de l’enfer sont ouvertes ! Vous pouvez y entrer sous le signe triomphal des BRICS.

« 38. Nous réitérons l’engagement de promouvoir l’emploi pour le développement durable, y compris pour développer les compétences afin d’assurer une reprise résiliente, des politiques d’emploi et de protection sociale tenant compte de l’égalité des sexes, y compris les droits des travailleurs ».

Ainsi, tout est orienté vers la réalisation des projets du « parti unique des mondialistes » pour le développement durable, en incluant la théorie du genre dans cette stratégie. Nous vous rappelons que la théorie du genre remet en cause le fait que les personnes naissent avec une identité sexuelle native, masculine ou féminine. Elle prétend que nous naissons neutres, sans appartenance à l’un des deux « genres ». Dans l’acceptation de cette théorie, le genre est une construction sociale, qui est facultative et qui pourrait être sujette à des changements infinis au gré du libre arbitre de chaque individu. Bienvenue donc dans l’univers sataniste du transgendérisme9 ! Vous avez atteint cette destination par les portes des BRICS.

« 39. Nous reconnaissons le besoin urgent de redressement de l’industrie du tourisme et l’importance d’accroître les flux touristiques mutuels, et nous nous emploierons à renforcer davantage l’Alliance des BRICS pour le tourisme vert afin de promouvoir des mesures susceptibles de façonner un secteur du tourisme plus résilient, plus durable et plus inclusif ».

Même cette attraction aliénante du monde d’aujourd’hui, le tourisme, est encadrée par la formule procustienne de l’« économie verte », basée sur le mythe du « réchauffement climatique », prétexte à l’intégralité de la Grande Réinitialisation.

« 41. Nous convenons de continuer à approfondir la coopération en matière de concurrence entre les pays des BRICS et de créer un environnement de marché concurrentiel équitable pour la coopération économique et commerciale internationale ».

Voici un autre point qui témoigne de la religion du néolibéralisme mondialiste, sans frontières étatiques, sans barrières douanières, qui assure la domination totale et totalitaire des entreprises.

« 42. Nous convenons de renforcer le dialogue et la coopération en matière de droits de propriété intellectuelle par le biais du mécanisme de coopération des BRICS en matière de droits de propriété intellectuelle (IPRCM). Alors que nous célébrons une décennie de coopération entre les chefs des offices de propriété intellectuelle, nous nous félicitons de l’alignement de leur plan de travail sur les objectifs de développement durable. »

La subordination des pays des BRICS aux règles de la « propriété intellectuelle » les condamne à un sous-développement chronique et à une dépendance totale à l’égard des grands acteurs du capitalisme d’entreprise.

« 49. Nous continuons à soutenir les travaux du groupe de travail sur les partenariats public-privé (PPP) et les infrastructures en ce qui concerne le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des enseignements tirés sur le développement et la fourniture efficaces d’infrastructures dans l’intérêt de tous les pays membres… »

Les partenariats public-privé représentent une forme d’asservissement des États par les entreprises.

[NDLR Il s’agit de la base du fascisme.]

« Partenariat pour le développement durable

52. Nous réaffirmons l’appel à la mise en œuvre du Programme 2030 pour le développement durable dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale, de manière équilibrée et intégrée, en mobilisant les moyens nécessaires à la mise en œuvre du Programme 2030 ».

Une fois de plus, les États des BRICS comme coquilles vides de l’empire mondial extraterritorial au service des mondialistes.

« 53. Nous reconnaissons l’importance de mettre en œuvre les ODD de manière intégrée et holistique, notamment par l’éradication de la pauvreté et la lutte contre le changement climatique, tout en promouvant l’utilisation durable des terres et la gestion de l’eau, la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable de ses éléments et de la biodiversité, ainsi que le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, y compris par un accès approprié à ces ressources… »

Comme nous le savons, ODD signifie Objectifs de Développement Durable, au nombre de 17, qui sont une sorte de « commandements divins » de l’anti-religion mondialiste-satanique, assumés avec une obéissance totale par les marionnettes des pays BRICS.

« 56. Nous soulignons à nouveau l’importance de la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et des accords de Paris, ainsi que du principe des responsabilités communes, mais différenciées et des capacités respectives (CBDR-RC), en améliorant le transfert de technologies climatiques à faible coût, le renforcement des capacités ainsi que la mobilisation de nouvelles ressources financières additionnelles abordables, adéquates et fournies en temps voulu pour des projets durables sur le plan environnemental. Nous convenons qu’il est nécessaire de défendre, de promouvoir et de renforcer la réponse multilatérale au changement climatique et de travailler ensemble pour que la 28e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC COP28) soit couronnée de succès ».

Le mythe du changement climatique est pleinement assumé par les serviteurs mondialistes au sein des BRICS. La même histoire du changement climatique est exposée de manière très détaillée dans les articles 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63. Il ne fait aucun doute qu’ils font partie du jeu mondialiste. Et nous sommes les victimes de leur conspiration ouverte.

« 64. Nous nous engageons à intensifier nos efforts en vue d’améliorer notre capacité collective de prévention, de préparation et de réaction aux pandémies à l’échelle mondiale, et de renforcer notre aptitude à lutter collectivement contre de telles pandémies à l’avenir. À cet égard, nous estimons qu’il est important de continuer à soutenir le Centre virtuel de recherche et de développement de vaccins des BRICS. Nous attendons avec impatience la réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies qui se tiendra le 20 septembre 2023 à l’Assemblée générale des Nations unies et nous appelons à un résultat qui mobilisera la volonté politique et un leadership continu sur cette question. »

Au cours des trois dernières années, nous avons acquis la conviction que le sinistre canular du Covid-19 est promu par des mesures tyranniques dans tous les pays des BRICS. Ils continuent de participer au dépeuplement, à la modification génétique et à la traque totale de tous les humains. Nihil novi [Rien de nouveau], il suffit d’ouvrir les yeux sur les réalités environnantes et de renoncer aux illusions et à l’auto-illusion. Dans l’article 65, on retrouve la même adoration de la religion du vaccinisme. Malgré toutes les preuves scientifiques frappantes de la nocivité mortelle des faux vaccins, la mesure de terrorisme d’État est imposée abusivement par les pays BRICS. La stratégie d’asservissement de l’humanité sous des prétextes médicaux, et en suivant les prescriptions de l’OMS, est également jouée par ces pays « rebelles ».

« 78. Nous reconnaissons le rôle essentiel des femmes dans le développement économique et saluons l’Alliance des femmes d’affaires des BRICS. Nous reconnaissons que l’entrepreneuriat inclusif et l’accès au financement pour les femmes faciliteraient leur participation aux entreprises, à l’innovation et à l’économie numérique. Nous saluons les initiatives qui amélioreront la productivité agricole et l’accès à la terre, à la technologie et aux marchés pour les agricultrices ».

Une fois de plus, l’héritage du clan Rockefeller qui a inventé et imposé l’idéologie du féminisme représente la valeur centrale de l’alliance des BRICS, géants démographiques et territoriaux, mais nains géopolitiques.

Nous pourrions rapporter encore plus de citations de ce long document officiel des BRICS 2023, mais je pense que les informations présentées ci-dessus sont suffisantes. La conclusion est la même. Les BRICS ne sont pas une alternative au mondialisme unipolaire, mais au contraire, ils font partie intégrante du processus de liquidation des États et d’établissement du Nouvel Ordre Mondial sous un gouvernement mondial unique dans un monde dystopique gouverné par des forces véritablement démoniaques.

À la question « Que faire ? », la première réponse est de se réveiller. Abandonnons toute illusion et tout espoir dans des conglomérats étatiques éphémères et vassalisés.

À mon avis, la solution est avant tout religieuse. Dépasser la laïcité matérialiste et revenir au Christ. Et si Dieu le permet, la révolte des nations est le seul moyen d’éviter une fin fatale et rapide pour toute l’humanité. Le monde de demain ne peut se construire que sur les ruines du monde d’aujourd’hui.

Iurie Rosca, le président de People’ s University, Moldavie

Pour me contacter : roscaiurieppcd@gmail.com

https://t.me/iurierosca





La Grande Dictature de Davos

Un invité de Fox News résume PARFAITEMENT en une minute l’agenda de la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial :

« Le FÉM est une organisation politique fanatique qui utilise la peur et la manipulation, comme l’hystérie Covid, comme le canular du réchauffement climatique, pour faire croire aux gens qu’ils [les gens de l’élite derrière le Forum de Davos] sont les sauveurs, alors qu’en réalité, tout ce que vous faites, c’est les aider à atteindre leur objectif, qui est en fait un mouvement fasciste public-privé mondial, et la fusion du grand gouvernement, de la grande technologie et du grand argent, pour créer une élite technocratique dirigeante, qui, comme par hasard, est la leur ».

« Ils veulent créer un féodalisme 2.0, dans lequel nous sommes des serfs et où ils sont les seigneurs qui nous gouvernent… C’est ce qu’ils visent. »




Le 666 Arrive

[Source : AVATAR Media]






Parents en colère… contre le Gardasil














Il y a trop de « Voleurs dans le Temple » : la civilisation occidentale est malade et mourante ; est-il trop tard pour une délivrance ?

[Source : numidia-liberum]

Par Leo Hohmann

Les nouvelles récentes sont si bizarres que j’ai l’impression de vivre dans un roman ou un film d’horreur.

Nous avons un ancien président et candidat à un second mandat qui a été inculpé quatre fois par l’administration présidentielle actuelle, la dernière affaire étant ponctuée d’une photo criminelle diffusée sur Internet. Je sais que certaines accusations émanent des États de New York et de Géorgie, mais il est évident qu’ils travaillent tous ensemble avec le gouvernement fédéral pour éliminer cet homme de la course à la présidentielle.

Presque toute l’île de Maui a pris feu, tuant plus de personnes que n’importe quel incendie ayant frappé l’Amérique en 100 ans, et les élites mondialistes imputent cela au « changement climatique ».

Et maintenant, nous avons un gouvernement voyou qui se dirige vers une deuxième série de mandats et d’éventuels confinements.

Natalie Winters rapporte que le gouvernement fédéral a déjà commencé à acheter du matériel pour lutter contre le COVID-19 et à passer des contrats avec des consultants privés pour faire appliquer les « protocoles de sécurité » en période de pandémie.

Les mesures d’application pourraient commencer dès le mois prochain avec des couches-culottes obligatoires sur le visage.

Certains de ces contrats devraient débuter en septembre et octobre et beaucoup se poursuivront jusqu’en 2028. Oui, vous avez bien lu, 2028.

Regardez Winters ci-dessous parler de cette dernière actualité :

Ainsi, le gouvernement fédéral, dirigé par le ministère de la Défense, passe des contrats avec des entreprises privées pour mettre en œuvre des confinements Covid 2.0 fondés sur la peur. C’est du pur fascisme : les grandes entreprises travaillent avec le grand gouvernement pour opprimer le peuple. Mais c’est ainsi que fonctionne la technocratie.

La technocratie est très différente du marxisme ou du communisme. Dans un État marxiste, le gouvernement est propriétaire des moyens de production. Mais dans une technocratie, qui est le modèle préféré des élites mondialistes autoproclamées du Forum économique mondial, de la Fondation Rockefeller, de la Fondation Gates, du Club de Rome, des Nations Unies, et autres, vous avez un gouvernement qui travaille dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) avec de grandes entreprises pour créer, doter en personnel et faire respecter un État de surveillance numérique global. Considérez-le comme un nazisme à l’échelle mondiale avec accès à la technologie moderne de suivi numérique. Ils croient toujours à l’eugénisme et qu’ils sont supérieurs au reste d’entre nous. Ils pensent toujours que le troupeau de « mangeurs inutiles » doit être réduit à une taille plus gérable.

Ce n’est pas un hasard si les mondialistes ont présenté leur pseudo-scientifique satanique préféré, le Dr Anthony Fauci. En préparant les esprits au Covid 2.0, il plaide désormais ouvertement pour enfermer tous ceux qui ne se sont pas encore soumis à ses piquouses mortelles…

« Si vous disposez d’un vaccin, vous souhaiterez peut-être vous confiner temporairement afin de pouvoir faire vacciner tout le monde », explique Fauci.

Il affirme ensuite que « les confinements ont leur place, mais ils ne constituent pas une solution permanente ».

Je suppose qu’à ce stade de l’interview, nous sommes censés être complètement imprégnés du syndrome de Stockholm, nous incliner pour embrasser les pieds de Fauci et le remercier abondamment pour sa gentillesse de ne pas nous enfermer définitivement.

Fauci, chef de longue date du NIAID et multimillionnaire qui n’a jamais fait autre chose que travailler pour le gouvernement, déclare ensuite que le « changement climatique » « joue un rôle » dans le déclenchement des pandémies.

Il appelle à un « engagement international pour réduire l’empreinte carbone dans la société afin d’éviter le genre de conditions météorologiques folles que nous connaissons dans ce pays ».

Oui, il a effectivement dit ça. Je ne sais pas s’il le croit, mais il l’a dit. Pourquoi ? Parce qu’il fait sa part pour établir le récit selon lequel les humains sont à l’origine du changement climatique et que nous devons donc changer notre façon de vivre ou être soumis à des confinements perpétuels.

Il a ensuite imputé la tragédie de Maui au changement climatique.

Il semble que les lucifériens qui nous ont apporté le Covid 1.0 aient quelque chose de beaucoup plus draconien dans leurs manches dans les dernières semaines de 2023 et en 2024. La première version n’était qu’un test pour ce qui allait arriver. La dernière étape de mise en œuvre de leur « grande réinitialisation » démoniaque exigera que chaque être humain soit vaxxé, continuellement boosté, étiqueté avec une identification numérique biométrique et suivi partout où il va, incapable d’acheter, de vendre ou de participer à la société sans le marquage numérique.

Tout cela est dirigé principalement par les élites mondialistes aux États-Unis et en Europe. La Chine est déjà soumise. Il semble que le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la majeure partie de l’Europe aient déjà été soumis. Les seuls pays qui posent encore un problème aux adeptes de la réinitialisation sont les États-Unis et la Russie.

L’Amérique est une nation sous oppression démoniaque qui a désespérément besoin d’une délivrance. Au moment où j’écris ces lignes, le livre de 1973, Pigs in the Parlor, (Voleurs dans le Temple(([1] Les Voleurs dans le Temple (Pigs in the Parlor—French Edition) : Un Guide Pratique Vers la Délivrance
Par Frank Hammond et Ida Mae Hammond, Impact Christian Books, Incorporated, 26 juin 2014.
“Pigs in the Parlor.” Un best-seller vendu à plus de 1 500 000 exemplaires dans le monde. Cet ouvrage est un excellent guide pratique de la délivrance. Il traite la plupart des questions importantes qui se posent dans ce domaine : Qui a besoin de délivrance ? Comment opérer une délivrance ? Comment entrent les esprits mauvais ?)) ), me vient à l’esprit. Il s’agit d’un manuel pratique sur la « guerre spirituelle conflictuelle ». Je n’approuve pas le livre ni sa théologie. Je me souviens juste de l’avoir récupéré dans une librairie chrétienne il y a 20 ans et je l’ai parcouru. Le titre et le sujet m’ont marqué toutes ces années. Il arrive un moment, généralement après des années d’oppression, où la possession devient si manifeste, si complète, qu’il faut un combat spirituel total pour vaincre les forces du mal qui oppriment l’âme d’un individu. Il en va de même pour une nation et une culture. L’Amérique et l’Occident sont dans cette situation. Sa culture est tellement malade de décennies d’idolâtrie et d’adoration de faux dieux que rien de moins que reconnaître ce à quoi nous sommes confrontés et ensuite l’attaquer au nom puissant de Jésus-Christ par la repentance, la prière constante et le jeûne mènera à la délivrance.

En d’autres termes, il est temps d’entrer dans la confrontation. Il est temps d’arrêter de s’inquiéter de ce qu’ils pensent de nous si nous ne mettons pas leurs masques putrides ou si nous ne prenons pas leurs injections empoisonnées. Comment cela s’est-il passé dans Covid 1.0 ? Les démons nous ont marché dessus et ont ri en sortant. Il est temps de revêtir humblement l’armure complète de Dieu, de reconnaître à qui et contre quoi nous sommes confrontés — un mal pur — et d’entrer en guerre contre ces démons.

Source





« Servir les Riches » : l’enquête sur les domestiques au service des milliardaires

[Source : apar.tv]

Alizée Delpierre est sociologue, spécialiste des inégalités sociales, de la domesticité, et notamment de la domesticité chez les classes supérieures très fortunées.

Dans son livre « Servir les Riches » (Ed. La Découverte) elle enquête comme l’auteure Zoé Sagan sur le rapport entre les domestiques et ceux qu’ils servent : les grandes fortunes.

Ce rapport domestiques/riches est un lieu d’observation privilégié de la lutte des classes, et interroge sur la nature complexe des rapports de dominations.

Le monde des domestiques attire pour sa proximité avec le pouvoir et les rétributions ce cela implique…mais il inquiète aussi par la violence sociale, et les abus qu’il engendre.

Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Alizée Delpierre nous partage les analyses et les expériences incroyables vécues au cours de son enquête….




Le feu pour s’emparer des terres

[Source : Ciel Voilé]

[NDLR Pour chasser les autochtones de terres minières ou pétrolières, chasser les agriculteurs de leurs exploitations, ou faire place nette pour ensuite construire une ville de 15 minutes, y a-t-il plus rapide, facile et efficace que le feu tout en pouvant passer pour naturel ?
Voir aussi le Dust Bowl évoqué par le Dr Martin.]






« La nouvelle loi européenne sur le numérique est un jeu de dupes irréalisable »

[Source : limpertinentmedia.com]

Par Amèle Debey

Éric Filiol est un scientifique de formation. Après 22 ans dans l’armée de terre française, où il a toujours fait de la recherche et de l’opérationnel, il a travaillé dans le domaine des technologies de l’information et dans le monde du renseignement. Ses connaissances en cryptanalyse expliquent son expertise sur certaines histoires suisses liées au canton de Zoug et de Crypto AG. Cet ancien lieutenant-colonel est spécialisé en cryptologie et en virologie informatique, dans le domaine de la défense et de l’attaque. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en cryptologie (BESSSI), d’un doctorat en mathématiques appliquées et informatique de l’Ecole Polytechnique et d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) en informatique, de l’Université de Rennes. Il possède également des qualifications OTAN dans le domaine du renseignement et de l’Info Ops. Et il est inquiet. Interview.

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Amèle Debey, pour L’Impertinent : Selon vous, nos décideurs ne sont plus formés à la technique, qu’entendez-vous par là ?

Éric Filiol : Ils ne l’ont jamais été. Si je prends le cas spécifique de la France, les politiques font des études littéraires, juridiques ou en sciences humaines — ce qu’on appelle un peu ironiquement les sciences molles en France. Dans le monde francophone, la connaissance est classée en sciences dures et sciences humaines. Les premières (les mathématiques, la physique, la chimie, etc.) ont pour objet tout ce qui concerne la nature et l’univers. Les connaissances et les certitudes que l’on peut démontrer, que ce soit par le raisonnement (les mathématiques) ou l’expérimentation reproductible. Les sciences humaines (droit, histoire, littérature…) sont tournées vers l’homme. Ce ne sont que des certitudes relatives et limitées dans le temps. Il n’y a aucun absolu possible : tout est à la fois vérité et mensonge. Les êtres humains ont toujours besoin de s’opposer les uns aux autres.

Pour revenir aux hommes politiques, il est rare de trouver des formations scientifiques. Je crois que la dernière en date était Madame Merkel, qui était chimiste. Peut-être que cela expliquait qu’elle soit un peu plus raisonnable que les autres. À la base, la formation des hommes politiques n’est absolument pas tournée vers la science. À dire vrai, cela tient peut-être au fait qu’en science, il est difficile de mentir. Quand les hommes politiques commencent à comprendre quelque chose, comme Thierry Breton par exemple, on le case à la Commission européenne pour être sûr qu’il ne gênera pas. On a un véritable problème de formation de nos élites. Et le problème n’est pas spécifique à la France. Autrefois, les hommes politiques savaient s’entourer de vrais spécialistes venant d’horizons différents, avec le service du bien commun et de l’État chevillé au corps. De nos jours, nous sommes dans l’information permanente, le buzz, la polémique, la recherche du lucre et autres. On n’interroge plus la légitimité des conseillers, leur expérience sur le terrain, mais d’autres considérations prennent le pas : la docilité, le copinage, l’effet de cour…

En science, une mauvaise décision peut être grave, mais elle l’est beaucoup plus dans les sciences humaines, en particulier dans le domaine des relations internationales et de la diplomatie. C’est une véritable catastrophe qui vaut de très nombreux déboires à la France actuellement. Dans le champ des relations internationales et du renseignement, les hommes politiques sont de plus en plus entourés de gens incompétents, beaucoup trop jeunes qui ne connaissent finalement rien alors qu’il existe des experts reconnus, sur le terrain depuis plus de vingt ans, qui parlent la langue et qui ne sont jamais consultés. Les jeunes conseillers se multiplient dans les ministères, qui donnent des avis absolument pas autorisés sur des affaires internationales ou sur des problématiques de zones — comment notamment en Afrique en ce moment — avec des impacts sur notre diplomatie et sur notre capacité à entretenir de bons rapports. Je suis convaincu que les hommes politiques sont désormais coupés de la réalité de manière préoccupante et qu’ils sont intoxiqués par des opinions et non plus des faits.

N’est-ce pas parce que la science implique le doute constant, quand la gouvernance demande des certitudes ?

Oui et non. La seule science pour laquelle on n’a pas de doute est les mathématiques. Et encore, tout dépend de l’ensemble des postulats de départ. C’est le mécanisme de la preuve. C’est la seule science exacte.

En sécurité informatique, beaucoup de choses reposent sur des suppositions qui n’ont jamais été démontrées (en sécurité par exemple, le célèbre problème P est différent de NP ?), mais on peut appliquer le principe de précaution. On peut quand même avoir des certitudes si ce principe de précaution est bien géré. En physique et en chimie ou autres sciences expérimentales, l’expérience est ce qui nous confronte au réel. En informatique, c’est la capacité de l’homme à résoudre un problème ou pas. Là où ça coince, c’est que dans les sciences expérimentales, on est toujours à la merci du mécanisme de validation scientifique qui veut qu’autrui rejoue l’expérience. Or, on assiste à un accroissement du nombre de fraudes scientifiques dues aux enjeux (humains, financiers, pouvoir) impliqués, au manque de temps et/ou d’experts consciencieux pour analyser, vérifier, retester.

En sécurité de l’information, le problème est qu’on ne publie pas tout ce qu’on sait faire. Si quelqu’un sait attaquer un système de chiffrement ou un système d’information, les gens qui ont les meilleurs moyens — je pense aux agences gouvernementales — ne vont pas publier une telle connaissance pour conserver un avantage sur l’adversaire. Le gros problème de la sécurité vient finalement du fait que c’est un jeu à variables cachées permanent. C’est toute la différence entre le monde de l’attaque et celui de la défense. Je connais quelques techniques de cryptanalyse — ce qu’on appelle l’attaque des systèmes de chiffrement — qui ne sont toujours pas publiques, mais qui représentent un avantage non négligeable pour celui qui les connaît et j’imagine sans peine qu’il y en a beaucoup d’autres. Cela, bien sûr, représente un inconvénient pour celui qui est chargé de développer un système de chiffrement ou plus généralement de sécurité puisqu’il ne peut travailler qu’avec les connaissances ouvertes. La sécurité n’est prouvable que par rapport à ce que l’attaquant a bien voulu rendre public.

(Re)lire notre enquête : Pass sanitaire mondial de l’OMS : l’inquiétude des spécialistes

Dans le monde de l’informatique et de la sécurité, les dés sont pipés dès le début. Comme la cybersécurité est un enjeu mondial, les États et les industriels qui travaillent pour eux ont toujours intérêt à ce qu’il y ait un delta de connaissances entre celui qui peut attaquer et celui qui peut défendre. De nos jours, le marché des zero-day est le plus bel exemple (ce n’est pas le seul, il faut aussi considérer le cas des portes dérobées ou backdoors). Les zero-day sont des failles connues d’un petit nombre de gens, qui se négocient très chères pour les plus critiques (quelques millions de dollars l’unité) qui ne sont volontairement pas corrigées pour permettre des attaques. L’affaire Pegasus l’a démontré, entre autres nombreux exemples plus ou moins publics. Il y a donc des gens qui savent qu’il y a des failles, qui n’avertissent pas la communauté pour qu’elles soient corrigées, mais qui les vendent sous le manteau. Et on connaît les sociétés (environ une bonne dizaine) dont c’est le principal business, dont les premiers clients sont les États.

Donc s’il n’y a pas de gens formés à cela dans l’entourage des politiques, si eux-mêmes n’ont pas le choix, ni la prudence de s’entourer des bons experts ou d’une variété d’experts suffisante, ils prennent des décisions avec une vision biaisée.

Vous parliez de Thierry Breton tout à l’heure. Il est au cœur de l’actualité en ce moment avec l’instauration de la nouvelle loi européenne sur le numérique qui se targue de « signer la fin d’une ère de non-droit ». Qu’en pensez-vous ? Est-ce réalisable sur le plan technique de surveiller tous ces géants du web et est-ce qu’on ne risque pas la censure sous couvert de lutte contre la désinformation ?

Ce n’est non seulement pas réalisable, mais c’est un jeu de dupes. Les lois européennes peuvent exister, à la fin si on veut les appliquer, on entre inévitablement dans un rapport de force avec les USA et de plus en plus avec la Chine. Les cas récents sont nombreux. L’Europe n’a pas de fondements politiques suffisant pour n’être rien de plus qu’une colonie numérique et économique de ces deux super puissances. Les GAFAM (les BATX, leurs équivalents chinois) sont trop puissants et surtout ils constituent une partie formidable de l’appareil de renseignement de ces États. La décision du 10 juillet 2023 montre toute la faiblesse de l’Europe et que, dans les faits, elle reste inféodée aux USA en se mentant à elle-même. La nomination par l’UE de Fiona Scott Morton (USA) pour surveiller les GAFAM est un autre bom exemple.

Les meilleurs hackers travaillent-ils pour des agences gouvernementales, selon vous ?

Il y en a. Cela dépend. Il y a un effet culturel. Les super puissances prennent les meilleurs là où ils sont. Elles regardent leur potentiel. La motivation peut être une véritable conscience nationale. Aux États-Unis, on va leur donner de gros salaires avec de fortes contraintes. S’ils sont un peu rétifs et anti-État, on passera à une méthode peut-être un peu plus musclée. En Chine et en Russie, par exemple, c’est plutôt le pistolet dans le dos. Encore qu’il y ait beaucoup de hackers patriotes. Il y a de nombreuses motivations différentes, l’argent étant la première et la plus forte.

« Le piratage est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences »

Le problème c’est qu’en Europe, où on s’autoflagelle à l’envi, on veut être plus vertueux que la vertu elle-même. Dans le cas de la France, si on n’a pas fait une grande école d’ingénieur, on n’a pas voix au chapitre. C’est dramatique, car nous avons toute une communauté de hackers assez reconnue dans le monde. On a un système éducatif particulier et encore plus un esprit unique (un mélange d’esprit gaulois et de Descartes qui nous fait exceller dans le domaine de la sécurité) et on se coupe d’un certain nombre de visions.

Souvent, ces hackers sont dans des sociétés privées, qui cherchent à faire leur business, mais qui ne sont pas valorisés comme ils le devraient humainement et techniquement, parce qu’on a encore une sorte d’élitisme de mauvais aloi qui fait que l’on regarde plutôt la naissance que le potentiel. Ce n’est pas un hasard si certaines communautés étrangères sont plus fortes que nous. Ce n’est pas forcément dû à la qualité, c’est simplement qu’ils sont beaucoup plus pragmatiques. En France, le pedigree de départ confronte très vite à l’effet « plafond de verre ».

C’est le cas dans le monde du travail en général, me semble-t-il…

Oui, c’est pour cela que je parlais de l’aspect culturel. Pourquoi la Suisse — qu’on identifie comme un monde de banquiers alors que la grande force de la Suisse c’est avant tout l’industrie. La Suisse c’est l’horlogerie, c’est la haute ingénierie. Nous Français sommes tellement ignares que l’on ne voit en la Suisse que les banques. Or, pourquoi la Suisse a réussi, comme l’Autriche et en partie l’Allemagne, c’est parce qu’elle sait encore fabriquer des ingénieurs maison. À travers l’alternance, mais pas celle à la française. Ils prennent les gens et en font de vrais ingénieurs tout au long de leur vie. C’est une approche culturelle différente. Ce n’est pas étonnant que ces pays-là soient en avance dans bien des domaines.

Il semblerait cependant que la Suisse soit un peu à la traîne sur le plan de la cybersécurité. Les sites de la Confédération ont récemment été victimes de sévères attaques par des hackers russes…

Que ceux qui n’ont pas été attaqués par les hackers russes lèvent la main ! Il n’y en a aucun. Les États-Unis et la France en sont victimes en permanence. Les autres n’en parlent pas. Il y a des attaques dont je ne peux pas parler parce qu’elles ne sont pas publiques, mais qui ont fait extrêmement de mal à des fleurons mondiaux de la sécurité, qu’ils soient européens ou américains. Les cas sont de plus en plus nombreux de vols de données très sensibles (données industrielles, mots de passe en clair de clients…). C’est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences totalement.

La Suisse n’est donc pas forcément en retard sur le plan de la cybersécurité ?

Non. Quand on regarde son système éducatif, entre l’ETH de Zurich, l’EPFL de Lausanne, la HEIG-VD d’Yverdon pour ne citer que ceux-là… il y a quand même de très beaux fleurons. Elle n’est pas en retard, elle fait moins parler d’elle. C’est différent. Mais, en termes d’attaque, elle n’est ni plus ni moins ciblée. J’aurais plutôt tendance à dire que son système fédéral fait qu’elle est un peu moins mal protégée.

« Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques »

Le vrai problème — et il s’agit d’une hypocrisie mondiale — est que tous les systèmes sont attaqués parce qu’ils utilisent les mêmes technologies. On utilise tous des technologies que plus personne ne maîtrise. Quand la Suisse se fait attaquer, c’est au niveau de systèmes dans lesquels il y a des failles. Ces failles ne sont pas suisses, mais américaines parce que la technologie est américaine. Il faut arrêter de voir la nationalité des victimes, mais plutôt celle de ceux qui fournissent les produits et les technologies. Les entreprises concernées, qui ne font rien de vraiment significatif sinon que de fournir des rustines sur les passoires qu’elles vendent, devraient être lourdement condamnées.

À tout concentrer dans les mains de quelques acteurs, le problème est que lorsque l’on trouve une faille dans un système que tout le monde utilise et qu’en plus on ne la documente pas trop, tous les clients en sont victimes. Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques, tellement puissants qu’ils ne veulent rien faire.

Pourquoi les Russes, les Ukrainiens, les Chinois, les Indiens ont ou sont en train de développer des technologies un peu plus souveraines et d’avoir leurs propres standards (en particulier en cryptologie) ? Parce qu’ils savent que d’une part ils ne peuvent pas faire confiance aux pays producteurs, mais surtout parce que dans l’informatique, la sécurité a été vers une uniformisation alors que l’on sait que, dans bien des domaines, la variété est un facteur de richesse et de sécurité. Le seul cas de la backdoor mise à la demande de la NSA dans un standard cryptologique (DUAL_ECC_RBG) résume à lui seul le propos.

Le simple concept de cybersécurité n’est-il pas une illusion ? Au bout du compte, doit-on accepter le fait que nous n’arriverons jamais à nous prémunir de ces attaques ?

C’est effectivement une illusion : on nous vend de la sécurité alors qu’elle n’est pas possible pour des tas de raisons : la concentration que je viens d’évoquer, le fait que les États n’ont pas intérêt à ce qu’il y ait une sécurité absolue.

Pourquoi la Commission européenne est en train de dire qu’il faut mettre des backdoors dans le chiffrement1 ? Pourquoi le marché très juteux des zero-day est toléré ? La plus grosse société, autrefois française, est maintenant aux USA et travaille activement avec la NSA. Imaginons que demain nous ayons un système réellement inexpugnable. Les premiers à l’interdire seront les États. Les pays veulent amoindrir leur sécurité, mais être les seuls à en profiter. Douce illusion puisque les hackers sont là aussi.

La Suisse vient d’achever la révision de sa loi sur la protection des données. Elle se veut plus efficace que le Règlement général sur la protection des données européen (RGPD). Qu’en pensez-vous ?

Le RGPD est une vaste plaisanterie depuis le 10 juillet dernier. Jusque-là, on avait ce qu’on appelle la directive Schrems II. Avant, les États-Unis « garantissaient » la protection des données transférées par l’Europe grâce au Privacy shield2, une garantie totalement illusoire pour ne pas dire un mensonge éhonté. Max Schrems (un activiste autrichien militant pour la protection des données, NDLR) a démontré que ce n’était pas vrai. Que les services de renseignement américains puisaient dans les données européennes. Ce qu’avait également démontré Snowden : les données européennes font l’objet d’un pillage systématique. Depuis l’arrêt Schrems II, il est interdit de faire ce que l’on appelle un transfert hors Union européenne. Que ce soit aux États-Unis ou en Chine, puisque maintenant on a des plateformes de cloud chinoises (qu’une partie de l’industrie automobile française utilise, pour info).

En mars 2022, quand le président Macron et le reste de l’UE ont toqué à la porte du président américain pour dire « on veut bien se couper du pétrole et du gaz russe, mais il faut nous aider en nous en vendant », Joe Biden a accepté à la condition de rétablir l’accès aux données. Ce qu’on appelle un chantage.

« La Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière »

Le 10 juillet de cette année, Madame Von der Leyen, sans consulter le Parlement européen, a autorisé le transfert des données hors Union européenne. Et le plus beau, c’est qu’en cas de contestation, c’est une entité contentieuse américaine qui tranchera les cas litigieux !

Les données des Européens sont de bien meilleure qualité, car elles sont mieux collectées et traitées. Les données américaines sont des paillettes d’or dans beaucoup de boue, tandis que nous ce sont de grosses pépites. Elles représentent 5000 milliards de dollars par an. Les Américains ont donc gagné le 10 juillet 2023.

Mais le même problème va se poser aussi avec la Chine, car la deuxième plateforme mondiale de cloud est Ali Baba.

Malheureusement, il semble que si sur certaines choses la loi suisse va plus loin que le RGPD, elle comporte en revanche des points préoccupants (l’article 6 en est un). Concernant l’envoi des données vers les USA, le constat est que la Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière. La notion de « sociétés américaines certifiées (dans le cas du DPF) » est une escroquerie intellectuelle destinée à masquer la faiblesse politique et économique des pays de l’espace européen. J’espère que Max Schrems repartira en guerre et que très vitre nous aurons un arrêt Schrems III pour y mettre fin.

En tant que citoyen, on a un peu le sentiment d’être démuni face à tout cela, que les révélations d’Edward Snowden n’ont rien changé…

Est-ce que le mot « citoyen » a encore un sens ? J’ai déjà reproché à des parlementaires d’avoir détruit le système éducatif, qui autrefois formait des citoyens critiques, pour en faire des consommateurs. Réponse d’un parlementaire dont je ne citerai pas le nom : oui, mais c’est quand même plus facile de gérer des consommateurs.

A-t-on vraiment un esprit citoyen ? Je ne dis pas qu’il a totalement disparu, mais on est noyé dans la masse. Quand on voit comment les gens s’abrutissent sur Tik Tok ou Instagram peut-on espérer vraiment les voir se poser les bonnes questions et s’interroger…

Cela ne va pas aller en s’arrangeant avec l’avènement de l’intelligence artificielle ?

On peut espérer que la bêtise naturelle soit plus forte que l’intelligence artificielle. Il n’est pas dit qu’Open AI fasse long feu : ils perdent 700 000 dollars par jour. Ils ont des serveurs monstrueux et ce n’est pas rentable. C’est une catastrophe écologique. Des data centers [Centres de données] monstrueux.

L’intelligence artificielle a prouvé son efficacité pour trouver des modèles quand il y en a beaucoup, mais lorsque ces modèles sont stables dans le temps : les lois de la nature. Dès lors que l’on applique l’intelligence artificielle à une activité humaine, cela ne fonctionne plus. Ce n’est pas modélisable, car les modèles sous-jacents ne sont plus stables.

C’est d’ailleurs toute la différence entre la sécurité et la sûreté. La seconde, c’est le code correcteur d’erreurs : je lutte contre une menace, mais qui n’est pas malveillante, c’est une loi statistique stable, donc on peut faire quelque chose (les codes correcteurs d’erreurs). L’attaquant, lui, il s’adapte. C’est le duel lance-cuirasse.

Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune

« Nous, pays occidentaux, sommes dans un confort coupable, sans conscience aucune »

Ce qui coûte très cher, c’est de requalifier en permanence les jeux de données. De comprendre comment évolue le cerveau humain. Les algorithmes sont connus depuis longtemps. Donc l’intelligence artificielle est un perroquet qui lit beaucoup et qui répète. Et le plus grave, c’est qu’il invente des faits.

Aux États-Unis, trois avocats ont été condamnés pour avoir demandé à ChatGPT d’écrire leur réquisitoire. Celui-ci a inventé des jurisprudences qui n’existaient pas.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que pour corriger les résultats, on a des armées de Kenyans et d’Ougandais qui souffrent et qui sont payés au lance-pierre afin de faire des corrections. L’intelligence artificielle est très efficace dans certains domaines, mais dans d’autres cas, on est en train de faire n’importe quoi et de perdre des savoir-faire.

Pas dans tous les pays : certains îlots ont le souci de maintenir la vraie connaissance. L’Afrique ne pourra pas se payer ChatGPT. Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune. Tout cela n’est que la chronique d’une mort annoncée. Je vois notre niveau baisser globalement et on ferait mieux de s’intéresser à ce qui se passe ailleurs. La Chine a passé des lois pour préserver les enfants et les jeunes étudiants. D’autres pays maintiennent un système éducatif de qualité où les sciences ont une part encore importante.

La situation a-t-elle empiré depuis l’affaire Snowden ?

Considérablement. Il faudrait que je retrouve la phrase d’Obama, mais grosso modo, après cette affaire, il a dit maintenant que tout le monde le sait, on peut y aller.

Pour moi Obama a été le pire président pour les Européens. À chaque fois qu’il y a un président démocrate aux États-Unis, c’est une catastrophe pour l’Europe. Il a accru la surveillance globale comme aucun autre avant lui. C’était vraiment un vautour déguisé en agneau.

Pour info et dans l’indifférence générale, les archives Snowden ont été fermées (voir https://www.mintpressnews.com/intercept-snowden-archive/256772/) et leur exploitation arrêtée. Laure Poitras et Glenn Greenwald ont été marginalisés et écartés. Quel journaliste — après en avoir bien profité — a écrit un seul mot sur le sujet et s’en est ému ?

Vous m’avez l’air assez indulgent envers la Suisse, mais elle est en train de mettre en place le dossier médical électronique du patient que tous les professionnels de la santé seront tenus d’utiliser. Est-ce que ça ne pose pas un petit problème cette histoire ?

Si je suis bien disposé envers la Suisse, cela ne m’empêche pas d’être critique. Je n’oublie pas que la Suisse a trempé dans à peu près toutes les sales affaires depuis les nazis jusqu’aux Américains. Ils ont quand même signé un accord de renoncement à la neutralité pour suivre les Américains en 1951. Le cosignataire était le général Montgomery. Maintenant il faut distinguer un peuple de ses gouvernements.

Il faut savoir que la Suisse est beaucoup moins indépendante qu’elle ne le pense. Elle était l’un des derniers pays à indexer sa monnaie sur les réserves d’or. Le FMI a imposé l’abandon de cela à la Suisse (1er janvier 2000). Elle obéit aux ordres.

Ce dossier médical du patient sera hébergé où et par qui ? Je crains que si la Suisse oblige les patients à l’utiliser ce soit démocratiquement grave. Les données médicales sont extrêmement sensibles.

On a pu constater ces dernières années que l’importance de les protéger était toute relative…

En effet. Certaines ont été utilisées à des fins de surveillance policière. Orwell n’avait même pas pensé à ça.

Sommes-nous écoutés en permanence ? J’ai remarqué qu’il m’arrivait d’avoir des conversations orales sur certains sujets que je retrouvais ensuite sur mon écran, alors même que je n’avais rien recherché en ce sens.

Vu votre activité, je pense que cela doit allumer quelques lumières rouges dans certains pays et certaines agences. Je pense que vous faites partie des personnes ciblées. Mais ce que vous décrivez -là, c’est la fonction Siri d’assistant vocal. Ces assistants écoutent en permanence.

Il y a eu une inflexion très, très nette des cours de bourse d’Apple lorsqu’il a annoncé Siri. Pourquoi ? Avant les assistants vocaux, on ne pouvait capter les données des gens que lorsqu’ils téléphonaient ou étaient devant un ordinateur. C’est bête. Et si on inventait un système qui les écoutait en permanence ?

(Re) lire notre interview de Solange Ghernaouti : « La surveillance de masse est déjà en place »

En réalité c’est pire que ça : intéressez-vous à ce qu’on appelle les balises ultrason (voir https://hackaday.com/2017/05/04/ultrasonic-tracking-beacons/). Quand on regarde la télé et qu’il y a une pub. Ensuite on va sur sa tablette, qui était dans la même pièce, et celle-ci propose le même contenu que celui que l’on a vu à la télé. Il faut savoir que de plus en plus de pubs intègrent ces balises ultrason qui peuvent communiquer avec un appareil comme une tablette ou un téléphone, dont la distance est de 7 mètres, qui va recevoir l’information, pour qu’on lui propose le même contenu quand il va prendre un autre environnement.

Quel était l’endroit où on pouvait parler à peu près discrètement et faire éventuellement d’autres choses ?

Les toilettes ?

Il commence effectivement à y avoir des toilettes connectées. Mais je pensais à la voiture. Les voitures ont maintenant des systèmes d’assistant vocaux. Il a été révélé récemment que des employés de Tesla avaient accès à toutes les données collectées par les Tesla et notamment des activités plutôt intimes dans les voitures. Parce qu’elles sont bourrées de caméras et de micros (voir par exemple ICI).

Le but des GAFAM est que chaque segment de nos vies doit faire l’objet d’une captation de données : quand on dort (montres connectées) quand on est mobile et l’on fait autre chose (smartphone, voiture…)

Dans un but commercial ?

Au début oui. Mais elles fournissent ces données aux services de renseignement. Quand ceux-ci font une requête, les sociétés n’ont pas le droit d’avertir leurs clients, sous peine de condamnation.

Ces données permettent également d’influer sur le cours de l’histoire, comme on l’a vu avec le scandale Cambridge Analytica ?

Ou l’élection de Trump, effectivement. Ou les 90 députés d’extrême droite du Reichstag. À chaque fois, on sait qu’il y a eu de l’exploitation de données qui a servi à alimenter, de manière ciblée, des fake news et de faire de la manipulation d’information.

Cambridge Analytica n’a pas disparu, elle a juste changé de nom. Elle s’appelle Emerdata maintenant. Et depuis, d’autres sociétés se sont créées. L’influence politique des sociétés s’est développée et plus aucun processus électoral désormais ne sera pas souillé par ce genre de choses, à des degrés divers.

Ce sont donc les GAFAM qui dirigent le monde ?

Les grandes sociétés, qu’elles soient américaines ou chinoises, oui.

Désormais, beaucoup de gens décident de quitter WhatsApp pour Signal ou Telegram. D’utiliser Protonmail plutôt que Gmail et de fuir Zoom pour Framatalk, par exemple. Est-ce que cela change vraiment quelque chose ou pas ?

Il vaut mieux utiliser Signal que Telegram, déjà. Mais oui, ce n’est pas inutile. Pour deux raisons : les systèmes sont ouverts et sont très bien documentés. J’ai analysé et fait analyser Protonmail, par exemple, par mes étudiants et ils ont plongé le nez dans les algorithmes.

Deuxièmement, les gens ont besoin de sécurité. Les entreprises, ou une activité comme la vôtre, les avocats et les journalistes sont des professions à risques et pas qu’en Iran. Dans des pays bien démocratiques, un journaliste d’investigation qui veut vraiment faire son travail peut se mettre en danger. Il y a quand même des journalistes qui ont été tués à Malte. Il y a un vrai besoin de sécurité.

Ces technologies sont crédibles, car elles offrent des outils qui, quand on sait bien les utiliser, peuvent effectivement nous garantir que, même en cas de duplicité, on serait protégés. Cela implique toutefois que les gens soient éduqués et informés.

Qu’ils soient soucieux du problème aussi. J’entends beaucoup l’argument « Je n’ai rien à cacher » lorsque l’on évoque la surveillance de masse.

Est-ce que l’on a envie que notre banquier à qui on va demander un prêt soit au courant de notre début de cancer ? Snowden disait : « ne pas se protéger parce qu’on n’a rien à cacher revient à dire que la liberté d’expression n’a aucun sens parce qu’on n’a rien à dire ». C’est une phrase admirable qui vaut toutes les explications.

Il y a deux choses qui sont constitutives de la vraie liberté : la propriété — or, les GAFAM veulent remplacer la propriété par l’usage — et la vie privée, avec ses corollaires le droit à l’oubli, à l’erreur, etc.

Comment a-t-on progressé en tant qu’humain ? C’est par nos erreurs. Par nos échecs plus que par nos réussites. Dans une dictature de la transparence, on pourrait sortir à tout moment une photo vieille d’il y a 20 ans, sortie de son contexte, qui permettrait à n’importe qui de juger. La vie privée est constitutive de la liberté. Il y a des moments où on a besoin de se retrouver avec soi-même. C’est très, très important.

Pour terminer, parlez-nous un peu de Crypto AG, puisque vous en savez plus que nous.

Je ne peux pas tout dire, parce que j’ai travaillé dessus et j’ai eu accès aux backdoors et aux algorithmes. Mais allons-y : à la fin de la guerre, la Suisse a opté pour une neutralité et les pays anglo-saxons avaient compris que celui qui contrôle la crypto contrôlera tout. Il y avait très peu de sociétés qui vendaient des systèmes de cryptographie (les machines à chiffrer) : Crypto AG, Siemens, Ericsson, Transvertex, Racal… Entre 120 et 130 pays en ont acheté, pour leurs besoins gouvernementaux, diplomatiques, des machines à chiffrer suisses en pensant être super bien protégés.

Parmi les clients de Crypto AG, il y avait l’Iran. En 1995, Hans Bühler, l’un des top VRP de Crypto AG, se rend en Iran et il est retenu prisonnier pendant neuf mois. Durée suffisante pour le faire accoucher d’un certain nombre de choses.

Hans Bühler3 a révélé que toutes les machines vendues à ces 130 pays contenaient des backdoors, donc des portes dérobées qui permettaient le décryptement plus facile. Et que les Américains revendaient les informations. Quand l’Iran a découvert que les informations étaient données gratuitement aux Israéliens dans le cadre du conflit Iran/Irak, les Iraniens ont fait des bonds. Quand le Pérou a découvert que, lors des négociations commerciales sur les accords de libre-échange avec les États-Unis, ces derniers étaient au courant de tout à l’avance, cela a été une catastrophe pour le Pérou. Les cas sont très nombreux et tous ne sont pas encore publics.

« Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels »

Crypto AG, mais aussi d’autres sociétés européennes, a ouvertement collaboré avec les Américains pour affaiblir toute la crypto mondiale de la plupart des pays et je peux le confirmer, car j’ai travaillé dessus.

Ce qu’on a vu à l’époque avec Crypto AG, on le voit maintenant avec le mécanisme des zero-day. Ces failles connues et volontairement non corrigées. Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels. On fait donc des affaiblissements, on met des backdoors ou on tarde à corriger des failles. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « control export » (désormais encadré par les accords de Wassenaar). Crypto AG s’est fait prendre, mais ce n’est pas la seule.

Il faut bien comprendre une chose : les États sont confrontés à un dilemme qui est d’un côté de protéger les citoyens et d’autre part que ceux-ci ne puissent pas se protéger de l’État. Il doit pouvoir attaquer et contrôler en permanence. C’est compréhensible quand il s’agit de lutter contre le banditisme et autre, mais on a bien vu que nous sommes dans une société de surveillance globale. Quand les valeurs démocratiques sont affaiblies, la tentation est alors forte de passer à une surveillance globale plus ou moins forte… même dans les pays européens.

Tout cela est très encourageant…

Soit on perd notre esprit citoyen et il n’y a plus d’espoir. Mais je pense qu’il faut rééduquer les gens et développer leur sens critique. Il faut se réapproprier une certaine hygiène de la sécurité et revenir à une certaine frugalité numérique.

Dans le monde virtuel, on a encore plus besoin de sécurité que dans le monde réel. Mais les gens semblent l’avoir oublié.





PsyOp ou délires d’une fabulatrice?

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

Voici une entrevue donnée le 18 août dernier par la Dre Jan Halper-Hayes au podcast de Nino Rodriguez.

Elle est un personnage à peu près sorti de nulle part au cours des dernières semaines dans le paysage médiatique pro-Trump et qui enchaîne les déclarations dignes d’un film de Marvel !

La psychologue Jan Halper-Hayes, ancienne vice-présidente mondiale des Républicains à l’étranger, a déclaré il y a quelques jours que la Space Force (rien de moins) disposait de preuves sur la fraude électorale en 2020. Elle prétend que Trump n’a pas encore sorti les preuves pour éviter la GUERRE CIVILE (qui devra venir en son temps bien sûr).

Elle a aussi déclaré que :

« Le Pape n’était pas content. Il a fallu 650 avions pour retirer notre or de la Banque du Vatican ! » 🤡

Elle détaille que Trump est allé voir la Reine et le Pape au Vatican pour leur annoncer qu’il mettait fin à la corporation des États-Unis pour rétablir une république libre  ! Êtes-vous prêts pour le NESARA-GESARA ? Là on nage en plein délire Qanon !

Je dirais que ce qui apparaît être un délire, à première vue, est en fait une trame de cette gigantesque opération psychologique dans laquelle cette dame vient de s’ajouter en tant que joueur clé dans la partie d’échecs en 5D (logo des opérations psychologiques de l’Armée américaine).

Voici ses incroyables déclarations sur le pape et la reine :

Dr Jan Harper-Hayes affirme faire partie du Département de la Défense américaine (qui compte une section des opérations psychologiques 😉). Elle se dit experte dans l’analyse des changements sociaux et dit faire partie d’un groupe de surveillance de 12 personnes qui observent attentivement les réseaux sociaux. Elle nomme que la surveillance des réseaux sociaux se concentre sur le niveau de résistance de la population face au changement.

Elle dit s’intéresser particulièrement au « degré d’éveil » (encore le programme du « great awakening ») des employés de l’État, entre autres, à ce qu’ils pensent et ressentent. Elle affirme que toutes les réactions de ces gens sont surveillées…

Elle précise que les employés de l’État ont une habilitation de sécurité (enquête sur le risque de compromission) et qu’ils travaillent en silo, de façon compartimentée. C’est la raison pour laquelle le Département de la Défense (DoD) est très préoccupé par ce que les employés pensent et ressentent concernant le changement.

Elle ajoute que le DoD est aussi préoccupé par la réaction du public : le DoD cherche à scruter l’opinion publique en vue de savoir comment le département va agir, quelles mesures devront être prises pour appréhender… 👉la guerre civile !

Dr Halper-Hayes précise qu’elle ne sait pas à quoi servent les informations qu’elle fournit au Département de la Défense (évidemment ! 🤡). Elle ajoute qu’elle et son groupe de travail cherchent à savoir pourquoi les gens ont endossé Joe Biden, pourquoi ils ont endossé Donald Trump, qu’est-ce qui manque pour créer un « éveil collectif » (lire ici révolution civile).

Elle confirme faire cela dans le but de :

« donner les bonnes informations à l’équipe de l’Opération Psychologique pour qu’elle sache ce qu’il faut faire ensuite. »

Quoi de mieux que d’inverser la structure de la réalité en disant la vérité pour que la tromperie soit totale !

Nino Rodriguez lui demande quelle sera la prochaine étape.

Elle répond que l’armée finira par entrer en jeu, mais qu’ils doivent attendre le « moment opportun de l’événement » afin d’éviter la guerre civile.

Voici son entrevue du 18 août :


Ajoutez à ce fabuleux récit hollywoodien la fable des arrestations de l’État profond, dont l’actuelle arrestation de Trump sert de précurseur à l’arrestation de Joe, Hillary, Barrack et Bill… C’est tellement évident !

Objectif de cette incroyable épopée, une opération psychologique montée de toutes pièces : criminaliser toute forme de dissidence et forcer la saisie des armes.

Avec 300 millions de vue de l’entrevue de « Donald le criminel » avec Tucker Carlson sur X et le mugshot de Trump qui alimente la polarisation et la tribalisation, on peut être certains que « l’éveil » est là, que la GUERRE CIVILE EST PROCHE…

Comme le Général Flynn le détaille dans son livre « Guerre de 5e génération », il y a 4 phases pour créer la guerre civile :

  • – La polarisation
  • – La tribalisation
  • – La déshumanisation
  • – La création d’assassins, la guerre civile.

Les 2 premières phases sont accomplies, les 2 dernières sont en cours grâce aux « soldats digitaux »…

Au cours des entrevues qu’elle a données, Dr Halper-Hayes fait souvent référence au « vocabulaire Q », soit les « drops de Q », ce mystérieux haut gradé inséré dans l’administration Trump qui a promis l’intervention IMMINENTE DE L’ARMÉE pour l’arrestation des membres de l’État profond. Q a aussi annoncé le « great awakening ».

Rien n’est laissé au hasard, toute cette opération a été savamment orchestrée.

On parle ici d’une opération de pré-programming : Échecs en 5D, « nous regardons un film », « Biden est le fake président de la fake corporation des États-Unis », blablabla.

J’espère de tout mon cœur que le désespoir ambiant ne vous a pas fait mordre à l’hameçon de cette gigantesque tromperie. La déception sera terrible.

Désolée d’être encore la « dynamiteuse d’espoirs », mais si vous vous accrochez à autre chose que Dieu votre chute sera violente.

Sincèrement et fraternellement.

Isabelle