La CIA fait renaître le nazisme ukrainien

[Source : voltairenet.org]

Il n’est pas étonnant que la CIA structure des organisations anti-russes. Il est par contre surprenant qu’elle n’hésite pas à choisir des nazis et des nationalistes intégraux prétendument pour défendre la liberté et la démocratie.

Par Thierry Meyssan

Au XIX° siècle, les Empires allemand et austro-hongrois projetaient de détruire leur rival, l’Empire russe. Pour cela, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands – LFR)1.

Proclamation de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.

En 1943, le III° Reich créa le Bloc anti-bolchévique des nations (ABN) pour disloquer l’Union soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et les États-Unis récupérèrent les nazis et leurs collaborateurs et entretinrent l’ABN2. Cependant, compte tenu des millions de morts dont il s’était rendu coupable, Frank Wisner, le numéro 2 de la CIA, réécrivit son histoire. Il fit imprimer quantité de livrets prétendant que l’ABN avait été créé à la Libération. Il prétendit que les peuples d’Europe centrale et de la Baltique avaient tous, collectivement, lutté à la fois contre les nazis et contre les Soviétiques. C’est un énorme mensonge. En réalité, de nombreux partis politiques d’Europe centrale ont pris le parti des nazis contre les Soviétiques, constituant des divisions SS et fournissant la presque totalité des gardiens des camps d’extermination nazis.

John Loftus, le procureur spécial de l’Office of Special Investigations, unité du secrétariat états-unien à la Justice, a témoigné qu’il avait trouvé, en 1980, une petite ville dans le New Jersey, South River, abritant une colonie d’anciens SS biélorusses. À l’entrée de la ville, un monument aux morts, orné des symboles SS, célébrait leurs camarades tombés au combat, tandis qu’à l’écart, un cimetière abritait la tombe du Premier ministre nazi biélorusse, Radoslav Ostrovski3.

On croit souvent que les États-Unis ont combattu les nazis et les ont jugés à Nuremberg et à Tokyo. Mais c’est faux. Si le président Roosevelt était un libéral convaincu, il a cru possible de recruter des traîtres et de les mettre à son service. Cependant comme il est mort avant la fin du conflit, les criminels dont il s’était entouré sont parvenus aux plus hautes fonctions. Ils ont détourné certaines administrations pour poursuivre leurs objectifs. C’est ce qui s’est passé avec la CIA.

Les efforts du Congrès avec la commission Church qui révéla les crimes de la CIA dans les années 50 et 60 n’ont pas servi à grand-chose. Tout ce monde opaque est retourné à la clandestinité, mais n’a pas cessé ses activités.

Les « nationalistes intégraux » ukrainiens de Dmytro Dontsov et ses hommes de main Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko ont suivi cette filière. Le premier, qui était déjà un agent secret du kaiser Wilhelm II, puis du führer Adolf Hitler, fut récupéré par la CIA, vécu au Canada et mourut en 1973 dans le New Jersey, à South River, contrairement à ce que prétend sa notice Wikipédia. C’était un des pires criminels de masse du Reich. Il avait disparu d’Ukraine pendant le Guerre et était devenu administrateur de l’Institut Reinard Heydrich à Prague. Il fut un des concepteurs de la solution finale des questions tsiganes et juives4.

Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anticommuniste mondiale.

Ses hommes de main, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko, ont été engagés par la CIA à Munich. Ils ont assuré les émissions en langue ukrainienne de Radio Free Europe et organisé des opérations de sabotage en Union soviétique. Stepan Bandera avait perpétré quantité de massacres et proclamé l’indépendance de l’Ukraine avec les nazis. Cependant, lui aussi, avait disparu d’Ukraine pendant la Guerre. Il assura avoir été emprisonné en « honorable captivité » dans un camp d’extermination. C’est peu probable puisqu’il ressurgit en 1944 et se vit confier par le Reich de gouverner l’Ukraine et de combattre les Soviétiques. Il est possible qu’il ait habité au siège de l’administration des camps, à Oranienbourg-Sachsenhausen, et qu’il y ait travaillé au projet nazi d’extermination des « races » censées corrompre les Aryens. Durant la Guerre froide, il se promena dans le « monde libre » et vint au Canada proposer à Dmytro Dontsov de devenir le chef de son organisation5.

Le temps a passé, ces criminels de masse sont morts sans jamais avoir eu à rendre de compte. Leurs organisations l’OUN et l’ABN auraient dû disparaître aussi. Il n’en est rien. L’OUN s’est reconstituée à la faveur de la guerre en Ukraine. L’ABN aussi. Il dispose désormais d’un site internet. On peut y lire les livrets de propagande d’après-guerre selon lesquels l’organisation n’a jamais existé avant la chute du Reich. L’ABN se prolonge aujourd’hui avec le « Free Nations PostRussia Forum » (Forum des nations libres de la Post-Russie) qui se tiendra les 26-27-28 septembre à Londres, à Paris, et possiblement à Strasbourg. Son objectif est toujours le même : disloquer la Fédération de Russie en 41 États distincts. Aucun doute n’est possible sur la filiation de ce forum : alors qu’il prétend s’exprimer pour les peuples de Russie, il ne se contente pas d’accuser Moscou, mais s’en prend aussi à la Chine populaire, à la Corée du Nord et à l’Iran. Dans ses documents il aborde aussi la question du Venezuela, de la Biélorussie et de la Syrie. Or l’ABN a participé à la création et à l’animation de la Ligue anticommuniste mondiale6, où se réunissaient la plupart des dictateurs de la planète, désormais élégamment dénommée : Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.

Ce Forum des nations libres de la Post-Russie a été créé par la CIA en réaction à l’intervention militaire russe en Ukraine. En un an et demi, il s’est déjà réuni 7 fois, en Pologne, en Tchéquie, aux États-Unis, en Suède et aux Parlements européen et japonais. Simultanément la CIA a créé des gouvernements en exil pour la Biélorussie et pour le Tatarstan, comme il l’avait fait pour l’Iraq et la Syrie. Personne ne les a encore reconnus, mais l’Union européenne les a déjà reçus avec déférence. Ces gouvernements en exil s’ajoutent à celui d’Itchkérie (comprendre Tchétchénie) déjà ancien.

Le Forum des nations libres de la Post-Russie entend démanteler la Fédération de Russie en 41 États indépendants.

Le dispositif actuel n’est pas conçu pour achever son but proclamé. Les États-Unis n’ont pas l’intention de disloquer la Fédération de Russie, puissance nucléaire. La plupart de leurs dirigeants ont conscience qu’un tel événement déstabiliserait complètement les relations internationales et pourrait déclencher une Guerre nucléaire. Non, il s’agit plutôt de mobiliser au service des États-Unis les gens qui espèrent parvenir à cet objectif improbable de disséquer la Russie.

Quelques personnalités politiques se prêtent à ce jeu. C’est le cas de l’ancienne ministre polonaise des Affaires étrangères, Anna Fotyga. C’est elle qui en 2016 avait présenté au Parlement européen une résolution sur les communications stratégiques de l’Union européenne. Elle avait imaginé un système d’influence sur l’ensemble des grands médias de l’Union qui s’est avéré efficace. Ou encore, un député centriste français, Frederick Petit. Déjà, en 2014, les têtes d’affiche de son parti (François Bayrou et Mireille de Sarnez) s’étaient rendues place Maïdan à Kiev se faire photographier aux côtés des « nationalistes intégraux ». Je ne parlerai pas ici de l’ancien député russe Ilya Ponomarev.

Des think tanks aussi, comme la Jamestown Foundation. Elle fut fondée avec l’aide de William J. Casey, directeur de la CIA, à l’occasion d’un transfuge de marque de l’URSS. Elle a été interdite en Russie, en 2020 (c’est-à-dire avant la guerre d’Ukraine), parce qu’elle imprimait déjà des documents sur l’éclatement de la Russie. Enfin, le Hudson Institute, quant à lui, est financé par Taïwan grâce à son agence la Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie (ex-Ligue anticommuniste mondiale). Ainsi a-t-il pu héberger une session du Forum des nations libres de la Post-Russie.


1 Liga der Fremdvölker Russlands 1916–1918. Ein Beitrag zu Deutschlands antirussischem Propagandakrieg unter den Fremdvölkern Russlands im Ersten Weltkrieg, Seppo Zetterberg, Akateeminen Kirjakauppa (1978).

2 MI 6, Inside the Covert World of Her Majesty’s Secret Intelligence Service, Stephen Dorril, The Free Press (2000).

3 L’affreux secret : Quand les Américains recrutaient des espions nazis, John Loftus, Plon (1985)

4 Ukrainian Nationalism in the Age of Extremes. An Intellectual Biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).

5 Stepan Bandera: The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist: Facism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem Press (2015).

6 « La Ligue anticommuniste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.




Les enfants amish souffrent-ils de cancer, de diabète ou d’autisme ?

[Source : numidia-liberum]

Nous avons publié en juillet l’article suivant de S.D. Wells qui explique que les amish semblent en bien meilleure santé que les autres enfants. Cependant, ce qui s’est passé par la suite est intéressant. Notez que S.D. Wells ne dit pas que les enfants amish ne tombent pas malades, mais ils semblent beaucoup moins sujets à d’autres maladies qui touchent les enfants, en particulier les enfants vaccinés. Comme indiqué, les choses sont devenues intéressantes après la parution de l’article. Au début, il est devenu presque impossible de trouver l’article original en utilisant Google ou l’un des autres principaux moteurs de recherche.

Nous n’avons trouvé l’article original, publié sur ce site, qu’en utilisant le moteur de recherche russe Yandex. Cependant, lorsque nous avons utilisé Google, l’article de Wells était non seulement totalement absent, mais la recherche a donné des articles comme ceux ci-dessous qui contestaient ce qui était sous-entendu dans l’article original.
– Non, les enfants amish ne sont pas à l’abri du cancer, du diabète et de l’autisme
– Fausse affirmation : aucun enfant amish n’est atteint d’autisme, de cancer ou de diabète
– Les enfants amish ont-ils le cancer, le diabète, l’autisme ? C’est une pantalonnade
– Vérification des faits – Aucune preuve que les enfants amish ont « zéro » cancer
– Les amish souffrent en fait du cancer, du diabète et de l’autisme

[NDLR On trouve également l’article en utilisant le moteur de recherche Bing de Microsoft (qui censure bien moins que Google). Avec les mots clefs « S.D. Wells amish study », l’étude arrive même en tête des résultats :

]

Selon la Bibliothèque nationale des États-Unis, les enfants amish contractent le cancer, mais les taux sont TRÈS INFÉRIEURS à ceux des enfants non amish.

De là, on ne peut que conclure que les grands médias, les « vérificateurs de faits » et les principaux moteurs de recherche Internet travaillent ensemble pour enterrer tout ce qui contredit le discours conventionnel sur la santé.

Éd.


Étude approfondie : Il a ZÉRO enfant amish qui souffre de cancer, de diabète ou d’autisme — POURQUOI ?

Par S.D. Wells – Natural News 1er juillet 2023

La population amish actuelle en Amérique approche rapidement les 400 000 personnes, avec les plus grandes concentrations de 90 000 en Pennsylvanie et de 82 000 dans l’Ohio. Les amish se sont installés dans pas moins de 32 États américains et ont en moyenne 7 enfants par famille, de sorte que la population augmente rapidement. Dans une toute nouvelle étude complète (en juin 2023), présentée par Steve Kirsch au Sénat de l’État de Pennsylvanie, il a été calculé que pour les enfants amish, qui sont strictement à 100 % non vaccinés (totalement non vaccinés), les maladies chroniques typiques existent à peine, voire pas du tout.

Ces maladies chroniques, également appelées maladies et troubles évitables, dont souffrent de nombreux enfants vaccinés et de nombreux Américains, comprennent les maladies auto-immunes, les maladies cardiaques, le diabète, l’asthme, le TDAH, l’arthrite, le cancer et bien sûr… attendez… l’autisme (pensez aux TSA et au syndrome d’Asperger).

Des panélistes d’experts ont attesté à quel point les enfants amish en bonne santé sont comparés aux enfants américains vaccinés.

[Voir aussi :
LE TAUX DE DECES Covid des Amish est 90 fois plus faible que pour les Américains masqués, enfermés, injectés
et
Covid : La stratégie des Amish a payé]

Peut-être qu’effrayer les gens à l’égard des vaccins est une bonne chose, pour tous ces fanatiques du vaccin qui pensent que tout défenseur de la santé naturelle est un « théoricien du complot » qui propage la maladie et le désordre en parlant de vaccins néfastes, de blessures causées par les vaccins et de décès provoqués par les vaccins. Au cours de leur témoignage, des experts défenseurs de la santé ont expliqué POURQUOI aucun rapport n’a jamais été publié concernant la santé des enfants amish en général, affirmant : « Après des décennies d’étude sur les amish, il n’y a pas de rapport, car le rapport serait dévastateur pour le récit. Cela montrerait que le CDC fait du mal au public depuis des décennies en ne disant rien et en enterrant toutes les données. »

Le Dr Peter McCullough, un cardiologue de renom aux États-Unis, avec des montagnes de travaux publiés et évalués par des pairs, a témoigné devant le Sénat des États-Unis et devant les législatures à travers les États-Unis, concernant les dangers des vaccins, y compris les vaccins à mutation génétique du COVID-19. En parlant de pandémie, les amish ne se sont PAS confinés, ils n’ont PAS mis de masques antibactériens et ils n’ont certainement PAS « vacciné ». Ils ont ignoré tous les mandats et protocoles propagés par le CDC et Fauci, y compris les injections mortelles de caillots (parce qu’ils savaient qu’il valait mieux ne pas se faire injecter des millions de protéines de pointe toxiques et collantes et des nanoparticules de graphite).

Devinez ce qui s’est passé ? Les amish avaient un taux de survie au COVID 90 fois supérieur à celui du reste de l’Amérique. Personne ne veut en parler, sauf les défenseurs de la santé naturelle. Si vous publiez quoi que ce soit à ce sujet sur les réseaux sociaux, vous êtes immédiatement banni, mis sur liste noire et étiqueté « désinformation » ou « complotiste ».

Pourquoi est-il si important d’ÉVITER les vaccins comme la peste ? Jetez simplement un œil à tous les ingrédients fous utilisés dans les vaccins, y compris les conservateurs, les émulsifiants, les adjuvants, les bactéries génétiquement modifiées, les virus mutés et les produits chimiques provoquant la stérilité. Tout cela est répertorié ouvertement. Aucun être humain ne devrait jamais se voir injecter ce produit dans son sang et ses tissus musculaires, en contournant les boucliers défensifs normaux du corps, notamment la peau, les poumons et le tube digestif.

Ces ingrédients toxiques, parfois mortels, comprennent le mercure (doses élevées dans le vaccin multidose contre la grippe), le sang humain (albumine provenant d’avortements), des virus porcins mortels appelés circovirus (dans les vaccins Rotateq Rotavirus), sang d’aigle, sang de chien, cellules rénales de singe vert infectées, sucralose, glutamate monosodique (MSG), sang de vache, sang de poulet, œufs, produits laitiers, antibiotiques, huile d’arachide (oui, des résidus restent, d’où toutes les allergies mortelles à l’arachide), latex (des bouchons sur les aiguilles et des flacons dans lesquels les aiguilles pénètrent), de l’aluminium et bien plus encore…

Source




Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme

Par Iurie Rosca

Chers amis,

J’aimerais vous informer que les résultats des travaux organisés par le groupe de réflexion du Forum de Chisinau, édition 2023, intitulé « Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme » seront retransmis en direct sur Internet. Le premier jour de cette prestigieuse conférence internationale, le samedi 9/09/23, sera un véritable marathon académique international. De la tribune du Forum de Chisinau, des personnalités de grande valeur de plusieurs pays du monde prendront la parole : des scientifiques, des auteurs, des experts en géopolitique, en sociologie, en sciences politiques, en théologie, en économie, etc.

Les intervenants se succéderont au micro comme suit : certains seront personnellement présents à l’événement, d’autres feront leurs discours dans une version vidéo préenregistrée. La durée de chaque discours est d’environ 15 minutes. Le nombre d’intervenants est d’environ 30.

Nous sommes différents en ce qui concerne l’ethnicité et la citoyenneté, en termes d’appartenance religieuse ou non religieuse, en tant que vision sur des aspects particuliers de la situation internationale d’aujourd’hui. Mais nous sommes unis dans notre lutte métapolitique contre la tyrannie mondialiste qui pousse le monde dans une réalité génocidaire et l’esclavage des survivants dans une prison mondiale dystopique.

Le vendredi 8 septembre, nous annoncerons la chaîne où nous diffuserons notre événement exceptionnel en direct.

Le marathon international Chisinau Forum 2023 débutera le samedi 9/09/23 à 9 h 30 heure de Chisinau.

Cordialement, Iurie Rosca,
Président de l’Université populaire de Moldavie




Le rêve de Joron sur les services numériques (DSA) dans l’UE

« La législation sur les services numériques et la législation sur les marchés numériques visent à créer un espace numérique plus sûr où les droits fondamentaux des utilisateurs sont protégés et à créer des conditions de concurrence équitables pour les entreprises. »

Digital Service Act https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/policies/digital-services-act-package

[NDLR Il n’y a visiblement aucun équilibre à chercher dans une telle affaire : direction poubelle est la seule bonne solution pour les Européens. L’expérience nous montre en effet que chaque fois que les gouvernements prétendent assurer protection ou sécurité, la liberté est réduite en proportion, et chaque fois qu’ils prétendent à l’équité, le fossé entre les nantis et le reste de la population se creuse.]




Ernst Jünger ou le roi de la belle santé spirituelle et naturelle contre le totalitarisme médical étatique et moderne

« La force et la santé demeurent en l’intrépide. Au contraire, la crainte assiège ceux même qui s’arment jusqu’aux dents – et ceux-là plus que les autres. On peut en dire autant de ceux qui nagent dans l’abondance. Les armes, les trésors sont impuissants à conjurer les menaces. Ce ne sont que des pis-aller. »

Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995


Par Nicolas Bonnal

L’esprit libertarien (ou encore libre) doit prendre soin de son corps, considéré comme une simple pièce détachée de l’entité techno-mondialiste.

Ernst Jünger est un des derniers grands esprits européens. Il avait vu qu’après 1945 l’homme technique allait remplacer l’homme tout court. Peut-être qu’il avait moins bien vu que les Américains Dick ou Packard le règne de la déglingue. Car le transhumanisme est un rêve de décrépit — de nonagénaire génocidaire — dont le premier à avoir eu le pressentiment génial fut le dessinateur autrichien Kubin. L’Autre Côté décrivait déjà notre société totalitaire déglinguée. Récit déglingué lui-même il décrit un monde décati créé par un milliardaire…

Roi de la belle santé, roi des vins, des insectes, des plantes, voyages et chasses subtiles (relisez le début merveilleux des Falaises de marbre), Jünger prône une santé alcyonienne, homérique et la résistance contre la médecine totalitaire et technologique. On cite de l’écrivain le Traité du rebelle, ou le recours aux forêts (traduction Henri Plard) :

« Quant à la santé, le modèle que chacun en porte en lui-même, c’est son corps intangible, créé au-delà du temps et de ses vicissitudes, qui transparaît dans l’enveloppe physique et dont l’efficace n’est pas moins sensible dans la guérison. Toute guérison met en jeu des vertus créatrices. »

Avoir conscience de sa santé sans passer par les drogues et produits ? C’est le fait d’un être supérieur :

« Dans l’état de parfaite santé, telle qu’elle est rare de nos jours, l’homme possède aussi la conscience de cet acte d’une créature divine, dont la présence met autour de lui un nimbe visible. Nous trouvons encore chez Homère la connaissance d’une telle fraîcheur, dont son monde est animé. Nous trouvons, unie à elle, une libre sérénité et plus les héros s’approchent des dieux, moins ils deviennent vulnérables — leur corps gagne en spiritualité. »

[Le 666 Arrive]

Oui, et notre corps boosté devient aujourd’hui une machine déglinguée. Jünger impose la royauté du malade qui doit se faire l’ami de sa maladie (comme Rilke qui explique au jeune poète qu’il faut devenir l’ami de sa mort, chose compliquée par les temps qui courent) :

« Actuellement encore, le salut dépend de ce rapport et il importe que l’homme se laisse guider par lui, ne dût-il que l’entrevoir. Le malade, non le médecin, est souverain, dispensateur d’une guérison qu’il tire de résidences inexpugnables. Il n’est perdu que si c’est lui qui perd l’accès de ces sources. L’homme semble souvent, dans son agonie, égaré, en quête de quelque objet. Il trouvera l’issue, en ce monde ou dans l’autre. On a déjà vu guérir bien des malades condamnés par les médecins, mais jamais celui qui s’est laissé aller. »

Éviter les médecins et écouter son corps :

« Éviter les médecins, s’en reposer sur la sagesse du corps, mais prêter à ses avis une oreille attentive, c’est pour le bien-portant la meilleure des ordonnances. Il en va de même du Rebelle, qui doit s’aguerrir en vue de situations où toute maladie autre que mortelle est considérée comme un luxe. »

Et de résumer l’esprit du résistant à la sécu :

« Quoi qu’on pense de ce monde de sécurité sociale, d’assurance-maladie, de fabriques de produits pharmaceutiques et de spécialistes — on est plus fort quand on peut se passer de tout cela. »

Jünger voit donc le règne du totalitarisme étatique arriver :

« Un trait suspect et qui doit inciter à une extrême vigilance, est l’influence croissante que commence à exercer l’État sur l’administration de la santé, en se couvrant le plus souvent de prétextes philanthropiques. En outre, le médecin étant, dans bien des cas, relevé de son secret professionnel, il faudra recommander la défiance envers toute consultation. Car on ne sait jamais dans quelles statistiques on est classé, ni s’il n’y en a pas d’autres que celles des organismes médicaux. »

Nous avons vécu et revivrons le totalitarisme étatique en matière sanitaire et vaccinal ; or Jünger les explique :

« Toutes ces fabriques de santé, avec des médecins fonctionnaires mal payés, dont les cures sont surveillées par la bureaucratie de la Sécurité sociale, sont suspectes et peuvent se muer tout d’un coup en figures inquiétantes, sans même que la guerre les y oblige. Il n’est alors nullement impossible, pour dire le moins, que leurs fichiers scrupuleusement tenus fournissent ces pièces au vu desquelles on pourra être interné, châtré ou liquidé. »

Jünger décrit la conséquence de tout cela : le recours au charlatan ou au thaumaturge ; il me semble qu’ils ont disparu eux aussi, le pékin n’ayant même plus l’énergie pour sortir du système médical mutilant — ou carrément absent comme en France :

« L’énorme clientèle que recrutent les charlatans et les guérisseurs ne s’explique pas seulement par la crédulité des masses, mais aussi par leur méfiance envers la pratique de la médecine et plus spécialement sa tendance à l’automatisme. Ces thaumaturges, malgré toute la grossièreté de leurs procédés, diffèrent cependant des médecins sur deux points importants : d’abord, ils traitent le malade comme un tout ; puis ils présentent la guérison comme un miracle. Tel est le trait qui satisfait un instinct demeuré sain et sur lequel se fondent les guérisons. »

Aucune illusion à se faire :

« Le monde des assurances, des vaccins, de l’hygiène minutieuse, du prolongement de la moyenne de vie représente-t-il un gain réel ? Il ne vaut pas la peine d’en débattre, puisque ce monde continue à s’épanouir et que les idées sur lesquelles il s’appuie ne sont pas encore épuisées. Le navire poursuivra sa course, au-delà même des catastrophes. »

Le navire poursuivra sa course au-delà même des catastrophes…

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

https://echelledejacob.blogspot.com/2023/09/nicolas-bonnal-nous-sommes-dans-une.html


Ernst Jünger

Ernst Jünger

Ernst Jünger, né le 29 mars 1895 à Heidelberg et mort le 17 février 1998 à Riedlingen, est un écrivain allemand. Il a participé aux deux guerres mondiales, d’abord dans les troupes de choc au cours de la Première Guerre mondiale, puis comme officier de l’administration militaire d’occupation à Paris à partir de 1941. Devenu célèbre après la publication de ses souvenirs de la Première Guerre mondiale dans Orages d’acier en 1920, il a été une figure intellectuelle majeure de la Révolution conservatrice à l’époque de Weimar, mais s’est tenu éloigné de la vie politique à partir de l’accession des nazis au pouvoir. Jusqu’à la fin de sa vie à plus de cent ans, il a publié des récits et de nombreux essais ainsi qu’un journal des années 1939 à 1948 puis de 1965 à 1996. Parmi ses récits, Sur les falaises de marbre (1939) est l’un des plus connus.




Au Japon, des robots pour lutter contre l’absentéisme scolaire

[Source : lefigaro.fr]

[Illustration : TINGSHU WANG/REUTERS]

Les enfants pourront contrôler à domicile des robots qui les représenteront à l’école, leur permettant de participer aux cours et aux discussions avec leurs camarades de classe.

Une ville japonaise veut utiliser des robots pour permettre aux élèves de participer aux cours virtuellement, afin de lutter contre l’augmentation de l’absentéisme scolaire, ont indiqué des responsables de la municipalité de Kumamoto mercredi 6 septembre. Les enfants pourront contrôler à domicile des robots qui les représenteront à l’école, leur permettant de participer aux cours et aux discussions avec leurs camarades de classe.

Les robots, d’un mètre de haut, seront autonomes. Les élèves pourront les faire circuler dans l’enceinte de l’école et même les faire participer à des événements, selon les médias. « Communiquer à travers ces robots n’est pas complètement réaliste, mais cela peut au moins donner un certain sentiment de réalité à des enfants qui ne sont pas encore sûrs d’eux et ont peur d’interagir avec d’autres », a déclaré à l’AFP un responsable de la municipalité de Kumamoto, Maki Yoshizato.

Classes virtuelles

« Nous espérons que cette initiative permettra d’atténuer leurs craintes psychologiques », a-t-il ajouté. Kumamoto, qui a déjà lancé des classes virtuelles dans le métavers pour tenter de remédier à l’absentéisme, compte expérimenter ces robots en novembre, sous réserve d’approbation budgétaire. « Il est extrêmement important de donner aux élèves qui ne sont pas capables d’aller à l’école davantage d’options pour étudier », avait expliqué le mois dernier le maire de Kumamoto, Kazufumi Onishi.

Comme d’autres pays, le Japon a connu une hausse de l’absentéisme scolaire suite à la pandémie de Covid-19, les raisons allant de la difficulté à s’intégrer au harcèlement, selon une enquête gouvernementale. Dans l’ensemble du pays, le nombre d’élèves absentéistes au niveau des écoles primaires et secondaires a atteint un nombre record de 244 940 enfants en 2021, selon la dernière étude du ministère de l’Éducation.




La députée européenne Christine Anderson contre l’OMS et les milliardaires misanthropes

[Source : Ciel Voilé]






Sobriété, déconsommateurs : cache-misère des gouvernements ?

[Source : Thinkerview]

Pour paraphraser Jean-Marc Jancovici dans le début de l’entretien :

Il y a trois manières d’économiser de l’énergie :

  • – l’efficacité de l’action (production, création, transport…) ;
  • – la sobriété (qui diminue la production, les transports, etc. ou par changements de moyens de production et de transport, de manière volontaire) ;
  • – la pauvreté (qui fait la même chose, mais de manière contrainte, la différence avec la sobriété étant d’ordre psychologique : la pauvreté a un impact négatif sur la vie, contrairement à la sobriété ; dans le premier cas, on se pourrit la vie par la manière dont on la perçoit).

Face aux contraintes physiques, pour éviter la pauvreté, il faut anticiper, se préparer à la sobriété.

L’économie, autant dans son enseignement que dans sa pratique quotidienne, ne prend pas en compte l’énergie dans les fonctions de production, mais suppose que toutes les ressources sont substituables entre elles, alors que l’énergie est la source de la production et du transport. Sans énergie, aucune production et aucun transport ne sont possibles. Et dans un espace physique limité, comme l’est la Terre, l’énergie est également en quantité limitée (à moins de trouver une source ouverte qui en fournirait de manière illimitée). [NDLR Autrement dit, les économistes devraient avoir quelques connaissances des sciences physiques, et notamment de thermodynamique, dans leurs modélisations, mais ce n’est visiblement pas le cas. Et les politiciens devraient plutôt écouter les physiciens que les économistes ou que les idéologues du climat.]




Climat de peur

Enquête sur le changement climatique, de l’alarmisme aux faits

« (…)

Il s’agit d’un essai qui analyse et relativise à partir de sources ouvertes les informations qui nous sont données depuis plus de 20 ans au sujet d’un potentiel risque catastrophique climatique, allant pour certains jusqu’à la fin de l’humanité d’ici 2100. C’est ouvrage, bien que pragmatique et citant toutes ses sources, ne sera pas nécessairement bien accepté, tant le sujet est clivant. Il s’inscrit dans le besoin de débat qui est actuellement refusé, alors qu’un des piliers de la science résulte de la confrontation des données et des résultats. Il porte sur la nécessaire recherche de la vérité, visant à alimenter le principe de disputatio tel que pratiqué par la scolastique médiévale dans les universités. Principe qui est aujourd’hui tout simplement interdit. 

Vous y apprendrez que, contrairement aux discours médiatiques, le CO2 n’a qu’un rôle tout à fait marginal dans la variation de température. Vous comprendrez la genèse du GIEC et son véritable but tel que défini sans ses statuts. Vous y lirez un extrait de rapport officiel du GIEC stipulant que le climat étant un système mathématique chaotique il n’est pas possible de le prévoir. Vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas d’écart entre la température moyenne standard de notre planète et la température moyenne estimée en 2022. Vous comprendrez que la variation de température qui nous est rabâchée fait suite à un minimal thermique appelé le Petit Âge Glaciaire impliquant donc que la remontée des températures est un phénomène attendu et normal. Enfin, vous découvrirez qui est Michael Shellenberger, politicien américain, élu héros de l’environnement par le New York Times, un politique des plus influents dans la transition énergétique, et qui en 2019 a édité un livre confession dans lequel il explique regretter d’avoir participé à la grande manipulation climatique. Ou encore, le Pr Steven Koonin, mathématicien, ancien secrétaire d’État sous Obama pour l’environnement, et qui dénonce les avertissements du GIEC comme fantaisistes. Ou aussi le Pr Clauser, prix Nobel 2022 de physique, et qui s’oppose également à l’urgence climatique…

Ce livre sera bien entendu ignoré par la presse mainstream et sa diffusion rendue difficile, aussi si vous le jugez pertinent, je vous remercie d’en faire la promotion sur votre site. »

Jacques Laurentie

Par Jacques Laurentie

Savez-vous que la belle photo de couverture de ce livre est un montage ? Allez donc voir aux pages 136 et 196 de ce livre ce qu’il en est vraiment des ours blancs et de la banquise…

De formation scientifique, l’auteur a été surpris par les assertions médiatiques sur le climat et a décidé d’enquêter de façon systématique : réalité et causes du réchauffement et des phénomènes climatiques, rôle du CO2, vraie mission du GIEC… Neuf chapitres au long desquels l’auteur s’est attaché à ne pas adopter une posture d’opposition stérile aux travaux du GIEC, mais à démontrer à base de sources scientifiques, publiques, et vérifiables que les choses ne sont pas aussi évidentes, consensuelles et indiscutables que certains souhaitent le faire croire.

En fait, l’ONU et sa branche climatique, le GIEC, fonctionnent principalement à partir de postulats économiques et politiques qu’ils traduisent, non sans manipulations, en prévisions prétendument scientifiques. Mais ces prévisions se révèlent régulièrement en décalage avec les observations sur le terrain. Elles relèvent d’un dogme — celui de la culpabilité humaine — et servent les intérêts financiers et politiques des acteurs d’un marché émergent gigantesque, gavé de subventions.

Un livre synthétique, accessible et complet : salutaire pour distinguer le vrai et la propagande, restaurer la science et les libertés publiques contre une certaine écologie érigée en religion, et pouvoir alors mener les vrais bons combats pour la nature et le bien commun. 

L’auteur

Jacques Laurentie est scientifique de formation et chef d’entreprise. Les résultats de ses recherches personnelles l’ont conduit à rejoindre l’Association des climato-réalistes. Il est l’un des signataires de la lettre ouverte envoyée à l’ONU par l’association scientifique américaine CLINTEL, qui montre qu’il n’y a pas d’urgence climatique.

[Voir aussi :
Le GIEC pour les nuls]

https://www.leseditionsdubiencommun.fr/nos-ouvrages/climat-de-peur/

https://www.laprocure.com/product/1295560/laurentie-jacques-climat-de-peur-enquete-sur-le-changement-climatique-de-l-alarmisme-aux-faits?gad=1&gclid=EAIaIQobChMI-ovq57n_gAMV7YVoCR0jSwd6EAQYAyABEgIXxfD_BwE

https://www.fnac.com/a17655071/Jacques-Laurentie-Climat-de-peur

https://www.placedeslibraires.fr/listeliv.php?base=allbooks&mots_recherche=9782855541884




Force, courage et… repos !

[Source : actionetdemocratie.com]

Pourquoi certains élèves viennent-ils saccager des écoles ? Que faire ?

243 écoles dégradées, dont 60 gravement et 10 détruites totalement ou en partie : on ne le souligne pas assez, mais l’école a été une cible privilégiée de cette semaine de violences, de destructions et de pillages qui ont marqué la fin de l’année scolaire. Nos pensées vont d’abord à nos collègues et à leurs élèves, ainsi qu’à toutes les victimes de cette violence aveugle et cependant hélas si prévisible.

Tout et son contraire a été dit sur les ondes et les réseaux sociaux pour tenter d’expliquer cette violence, voire pour certains de la justifier. Le syndicat Action & Démocratie ne souhaite pas en rajouter et se contentera de faire valoir son expertise dans le domaine qui lui est familier et qu’il maîtrise mieux que quiconque compte tenu de sa proximité avec les jeunes et le réel. Nous qui sommes sur le terrain et en première ligne, nous savons en effet que les causes de ces émeutes sont profondes et ne seront pas traitées par quelques mesures prises dans l’urgence, dictées par l’actualité pour satisfaire les médias ou les attentes supposées de l’électorat.

La crise sociale, qui n’a cessé de s’amplifier au cours des dernières décennies, ainsi que la crise de confiance entre une partie de la jeunesse qui se sent exclue et le reste de la société, n’expliquent pas que l’école, lieu d’instruction, d’émancipation, de culture, cœur de l’élévation à la générosité, ait encore été prise pour cible. Aurait-elle failli ? La succession de renoncements sur les notions de mérite et de travail, la banalisation du manque de respect des règles de la vie en communauté seraient-elles ressenties comme des lâchetés de l’institution par des élèves en attente d’exemplarité ?

Il y a à l’évidence une crise de l’autorité et de l’éducation, qu’il s’agisse de l’éducation scolaire ou de l’éducation donnée dans les familles sans laquelle aucune société ne peut prospérer sur des bases saines. Nous devons regarder les choses en face : nous sommes aujourd’hui confrontés à une perte des repères moraux et à une détérioration des liens sociaux réels. Ces jeunes gens qui sortent la nuit et causent des troubles sont certes une minorité parmi la jeunesse des quartiers populaires. Il serait donc erroné de stigmatiser l’ensemble de la jeunesse. Mais ils sont très nombreux dans certains établissements et, de manière générale, on ne peut pas reprocher à la jeunesse le manque de repères dont on la prive !

Les enfants et les adolescents ont besoin d’un cadre et de consignes claires qu’ils doivent apprendre à respecter pour se construire ; ils ont besoin d’adultes qui incarnent l’autorité et ne se comportent pas eux-mêmes comme des enfants cherchant à plaire aux leurs ; ils ont besoin d’une discipline assurée avec bienveillance autant que fermeté par des maîtres qui doivent pouvoir compter sur un soutien de principe de la part de leur hiérarchie face aux tentatives permanentes pour contester leur autorité et la mettre en cause.

Or que constatons-nous ? Que l’administration préfère le « bien-être » de l’enfant à la préservation des conditions élémentaires pour qu’un enseignement soit possible ! Qu’elle encourage la négociation de leurs notes et de leurs résultats par des élèves et des parents traités en usagers, voire en clients ! Qu’elle se retourne sur un simple claquement de doigts de ces derniers contre tous les collègues qui font bien leur travail au lieu de chercher à plaire en laissant s’installer l’indiscipline ou en surnotant leurs élèves pour qu’on leur fiche la paix. Nous constatons que l’éducation nationale est elle-même en perte de repères et qu’en cédant aux demandes les plus insensées formulées par telle organisation, telle association, tel groupe de pression, elle se rend complice de ceux qui désirent maintenir la population dans l’ignorance et l’inculture pour mieux l’asservir.

Pourtant, devant l’intensité des violences de ces derniers jours et le très jeune âge des émeutiers, certains commencent à ouvrir les yeux et prendre conscience que quelque chose ne va pas, ne va plus, en matière de transmission, de repères, de règles claires permettant aux jeunes de se construire. Des voix commencent à s’élever, y compris parmi les élus qui sont en première ligne, c’est-à-dire les maires, pour pointer la responsabilité de l’éducation nationale. C’est le cas par exemple du maire de L’Haÿe-les-Roses expliquant qu’il a à faire à des jeunes qui ne comprennent même pas les concepts qui sont pour nous des évidences, comme la notion de loi ou celle d’intérêt général, ce qui n’est cependant pas étonnant dit-il lui-même puisqu’ils sont passés de classe en classe sans jamais maîtriser ce qu’ils étaient censés y apprendre… ! Ou encore le maire de Sannois, vice-président de la communauté d’agglomération Val Parisis, qui affirme de son côté sans détour que « l’école a failli et qu’il est temps de changer de logiciel. La dévalorisation des diplômes et le mensonge généralisé, dit-il, ont conduit à une désillusion profonde chez les jeunes ».

Ce diagnostic est le nôtre depuis très longtemps. Action & Démocratie est d’ailleurs le seul syndicat qui ait tenu un discours de vérité sur les réformes successives qui dénaturent l’école. Notre syndicat est le seul qui ne se contente pas de déplorer l’insuffisance des moyens, mais qui dénonce d’abord l’abandon des fins de l’école et la transformation de celle-ci en une immense garderie nationale qui n’a parfois plus d’école que le nom.

Redisons-le : on ne peut pas saper l’autorité des maîtres, dérouler le tapis rouge au parent-roi, laisser s’installer l’indiscipline, remplacer les heures d’enseignement par des heures de rien, mettre « l’enfant au centre », confondre bienveillance et flatterie, distribuer des diplômes en chocolat, et se plaindre en même temps que les jeunes n’aient plus de repères, ne respectent ni les biens ni le travail d’autrui, et n’accordent aucune confiance à une institution qui leur ment d’une façon aussi éhontée ! La responsabilité du ministère de l’Éducation nationale et des gouvernements qui ont abîmé l’institution sous couvert de la faire évoluer est en réalité immense, et leur hypocrisie est totale quand ils déplorent les effets dont ils sont eux-mêmes les causes !

La gravité de la situation exige un discours de vérité et une remise en question, pour ne pas dire un changement de cap. Nous autres, personnels de l’éducation, professeurs, sommes les acteurs d’une institution qui, par l’instruction et la transmission, a joué un rôle civilisationnel central par le passé. Nous devons y revenir, et notre ministère doit enfin renouer avec le bon sens éducatif. Hélas, il n’en prend pas du tout le chemin pour l’instant. Bien au contraire, il persiste dans la déraison en annonçant chaque jour de nouveaux chantiers de démolition : chantier de démolition des statuts pour mettre en œuvre le « pacte », la contractualisation des « missions » et pour faire pression sur les professeurs des écoles, qui n’ont réglementairement pas vocation à y intervenir, à prendre en charge des heures au collège ; chantier de démolition des rythmes scolaires et du calendrier pour permettre l’ouverture de la garderie nationale pendant les vacances afin d’inculquer les « valeurs de la République » à défaut d’apprendre à lire, écrire, compter, etc. ; chantier de démolition des examens par le contrôle continu et la constitution de jurys qui ne sont même pas composés par les correcteurs ; chantier de démolition de la formation professionnelle sous statut scolaire en cours ; chantier de démolition des rapports de collégialité au profit de relations hiérarchiques visant à soumettre les personnels, etc.

Malgré cela, Action & Démocratie ne se laisse gagner ni par la morosité ni par le découragement. Notre syndicat a été créé pour que ceux d’entre nous qui aiment leur métier, qui aiment l’école de la République et qui veulent la défendre puissent être représentés et entendus. Sur tous les sujets, nous avons des propositions élaborées que nous sommes disposés à soumettre aux différentes autorités pour avancer, et auxquelles vous pouvez contribuer en nous rejoignant. Nous en reparlerons à la rentrée, mais, pour terminer cette année scolaire éprouvante pour tous, nous voulons rendre ici hommage à l’ensemble des fonctionnaires de l’éducation nationale qui continuent, contre vents et marées, à bien faire leur travail sans plus espérer de ce ministère fourbe une juste rémunération, ni un hommage public sincère, ni une reconnaissance médiatique, ni même la complicité des corps d’inspection qui prévalait naguère. À l’ensemble de ces personnes pétries de leur conscience professionnelle, malmenées, mal rétribuées, souvent méprisées, et cependant munies de ce sens de l’honneur qui est aussi celui des ouvriers sensibles à la belle ouvrage, qui font bien leur travail parce qu’il ne saurait être question de le faire mal ou approximativement, nous disons : bravo ! Ne lâchez pas l’affaire : vous êtes le cœur, l’âme et la dignité de nos métiers.




La guerre cognitive contre les peuples

[Source : TNT TV]

Frédéric Vidal reçoit Frédéric Morin, directeur de publication du journal Morpheus pour évoquer la guerre cognitive menée contre l’humanité et l’utilisation des armes psychotroniques et de l’IA.

[Voici l’article qui est évoqué dans la vidéo visible plus bas :]

2020 : L’AVÈNEMENT DE LA GUERRE COGNITIVE

Le général français Philippe Lavigne, du « Commandement allié Transformation » (Allied Command Transformation – ACT) de l’OTAN, supervise les recherches sur les nouvelles méthodes de propagande.

Son commandement dispose de 21 centres d’excellence dont un pour la propagande, le Centre d’excellence des communications stratégiques (STRATCOM) à Riga en Lettonie. Il a créé le Carrefour d’innovation de l’OTAN (iHub) sous la direction du Français, François du Cluzel, ancien professeur au Collège militaire interarmes de Coëtquidan. Il finance des recherches de la John Hopkins University et de l’Imperial College of London sur les capacités cognitives. Celles-ci portent sur l’ensemble du domaine cognitif avec des applications variées allant des soldats bioniques à la propagande de guerre.

L’idée générale de l’OTAN est d’ajouter aux cinq domaines d’intervention habituels (air, terre, mer, espace et cybernétique), un sixième : le cerveau humain. « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme », écrit François du Cluzel.

Ce document de l’OTAN de 45 pages, rédigé en novembre 2020, explique clairement comment manipuler neurologiquement, cognitivement, psychologiquement et émotionnellement l’homme. Il s’agit de déployer des moyens psychotroniques, assistés par intelligence artificielle, afin de pirater littéralement les cerveaux. C’est un nouveau type de neuro-propagande, fondé sur les sciences cognitives.

De telles méthodes forgent une pensée synthétique orientée à l’insu de la cible. Bien que prohibées et interdites par des traités internationaux, ces technologies sont développées en toute impunité à une échelle globale, grâce au support des smartphones par exemple. Les populations ignorantes de l’avancée de ces sciences sont des proies faciles qui peuvent être utilisées comme « armes de propagande participative » à leur insu.

Quelques extraits choisis :

« Les neurosciences et technologies (NeuroS/T) utilisent une variété de méthodes et de technologies pour évaluer et influencer les substrats neurologiques et les processus de cognition, d’émotion et de comportement. En général, les sciences du cerveau peuvent être de la recherche fondamentale ou appliquée. La recherche fondamentale se concentre sur l’acquisition de connaissances et approfondit la compréhension des structures et des fonctions du système nerveux sur une variété de niveaux en employant des méthodes des sciences physiques et naturelles. La recherche appliquée vise à développer des approches translationnelles directement utilisables pour comprendre et modifier la physiologie, la psychologie et/ou la pathologie des organismes cibles, y compris les humains. »

(page 19)

« Les objectifs des neuro-armes dans la guerre peuvent être atteints en augmentant ou dégradant les fonctions du système nerveux, de manière à affecter l’activité et les capacités cognitives, émotionnelles et motrices. De nombreuses technologies peuvent être utilisées pour produire ces effets… »

(page 21)

« Le domaine humain des opérations consiste à mettre en œuvre des stratégies ciblant les capacités cognitives des individus et/ou des communautés, avec un ensemble d’outils et technologies, notamment numériques. Ces opérations visent à influencer leur perception et altérer leurs capacités de raisonnement, gagnant ainsi le contrôle de leur prise de décision, de leur perception et des leviers comportementaux pour obtenir les effets souhaités. »

(page 34)

Pour vous donner un aperçu général, nous traduisons ci-contre le sommaire de ce document rédigé en anglais :


L’avènement de la guerre cognitive

  • De la guerre de l’information à la guerre cognitive
  • Hacker l’individu
  • La confiance est la cible
  • Guerre cognitive : une propagande participative
  • Économie comportementale
  • Cyberpsychologie


Centralité du cerveau humain

  • Comprendre le cerveau est un enjeu majeur pour l’avenir
  • Les vulnérabilités du cerveau humain
  • Le rôle des émotions
  • La bataille de l’attention
  • Impacts à long terme de la technologie sur le cerveau
  • Les promesses des neurosciences


La militarisation de la science du cerveau

  • Progrès et viabilité des neurosciences et technologies
  • Utilisation militaire et renseignement de NeuroS/T
  • Armement direct de NeuroS/T
  • Neurodonnées
  • La neurobioéconomie


Vers un nouveau domaine opérationnel

  • Définition de la guerre cognitive russe et chinoise
  • Il s’agit des humains
  • Recommandations pour l’OTAN
  • Définition du domaine humain
  • Impact sur le développement de la guerre

Source : « Cognitive Wafare » téléchargeable sur reseauvoltaire.org [le lien exact n’est pas précisé, NDLR]

Morphéus n° 111 mai juin 2022 téléchargeable

[Voir aussi, en relation avec les sujets traités ou évoqués dans la vidéo :
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Vers une tyrannie virtuelle gérée par l’intelligence artificielle ?
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE
Opération Crimson Mist
Une intervenante du Forum Économique Mondial vante une technologie qui va permettre à votre patron de lire dans vos pensées
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Actionner un interrupteur dans la tête
Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Nanotechnologie et « vaccins »
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA]






Djihad en Autriche : « Les Chrétiens Doivent Mourir »

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : David Bauer/Wikimedia Commons]

Traduction du texte original : Jihad in Austria: “Christians Must Die”

Par Raymond Ibrahim

Deux jeunes musulmans résidant en Autriche ont récemment avoué qu’ils auraient aimé « tuer des chrétiens » et « restaurer le califat ».

Âgés de 15 et 16 ans, ils ont été jugés par le tribunal régional de Leoben le 16 juillet 2023. Ils avaient prévu d’attaquer le collège de Bruck an der Mur fréquenté par le jeune de 15 ans et de massacrer autant de personnes qu’il est possible.

Au tribunal, les garçons — déjà défavorablement connus des services de police — ont reconnu « avoir voulu tirer sur tous les chrétiens de la classe ! » Comment auraient-ils réagi si la police était intervenue ? « Nous nous serions rendus », ont-ils répondu. Ils ont ajouté qu’« Allah leur aurait pardonné » en prison, car « Tuer des chrétiens nous emmène au paradis ».

[Note de Joseph : quelle que soit la religion, l’idéologie (politique…) ou le système de croyances (y compris scientistes), la radicalisation et la fermeture sectaire conduisent le plus souvent au pire : conflits, destructions, meurtres, souffrances, tyrannie…]

Observant ces deux meurtriers de masse potentiels, un média a noté :

« Ils semblent d’une totale innocuité — un apprenti mécanicien de 16 ans et son ami de 15 ans de Bruck — et pourtant, quelque chose de sombre mijotait dans leurs têtes. Bien que nés en Autriche et intégrés dans la société, ils se sont fortement radicalisés. Ils voulaient faire de l’Autriche un califat. Dans ce but, ils ont accepté de marcher sur des cadavres… Tous les chrétiens devaient disparaître. »

Les autorités ont découvert leurs plans quand ils se sont mis à la recherche de matériel lié au terrorisme sur des groupes de discussion radicaux.

Le tribunal les a condamnés à deux ans d’emprisonnement, mais ils ne purgeront probablement que huit mois. (La peine maximale pour les mineurs est de cinq ans.) Le tribunal a également ordonné qu’ils suivent « une formation anti-agression et un programme de déradicalisation » — qui, malheureusement, s’est toujours révélé inefficace.

« Par ailleurs, le jeune de 15 ans a mis le feu à un bâtiment de l’université de l’éducation à Bruck en mai 2022 », conclut l’article.

L’Autriche est assise sur une bombe à retardement. Même si les autorités ont réussi à contrecarrer un projet de massacre d’écoliers — elles en ont déjoué un autre en 2020 — l’hostilité musulmane contre les Autrichiens continue de croître. Tôt ou tard, une attaque terroriste grave, voire pire, encore aura lieu.

Déjà en 2017, un article intitulé « A Vienne, les Autrichiens vivant dans la peur des attaques QUOTIDIENNES de migrants », racontait que :

« Agressions et passages à tabac sont monnaie courante. Dans la capitale historique, les passants sont attaqués à un rythme quasi quotidien. La région de Prater Stern, juste à la périphérie du centre de Vienne, est maintenant contrôlée par les Nord-Africains et est considérée comme la plus densément criminelle de la ville. Malgré un renforcement des effectifs de police, la criminalité s’est aggravée. De l’autre côté de la ville, toute la zone autour de la gare de l’Ouest a été envahie par des Afghans qui ont fait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles…. Les délits ont augmenté rapidement en Autriche, au cours de l’année écoulée, au fur et à mesure de l’arrivée des migrants. L’année dernière [2016], 22 000 plaintes pénales ont été déposées contre des migrants, contre 14 000 en 2015, a révélé le ministère autrichien de l’Intérieur. Les agressions sexuelles perpétrées par des demandeurs d’asile sont devenues un grave problème en Autriche, avec une augmentation de 133 pour cent. Les piscines et autres lieux publics sont devenus des zones délinquantes de premier plan ».

En Autriche, comme dans d’autres pays européens, les crimes sexuels — y compris contre les jeunes garçons — ont explosé. « Pas un jour ne passe sans que des agressions sexuelles commises par des migrants soient signalées », affirme le journal Krone. Selon le Daily Mail, un demandeur d’asile musulman de 17 ans a violé une grand-mère de 72 ans qui l’avait aidé à sortir d’un canal où il se noyait. La victime a affirmé qu’elle avait perdu toute « volonté de vivre ».

La police a curieusement réagi à cette situation en accusant les victimes. Une Viennoise de 20 ans agressée, battue et volée par quatre musulmans à un arrêt de bus, s’est entendue recommander par la police de se teindre les cheveux. « Ça a commencé [quand l’un des migrants] m’a touché les cheveux m’expliquant que dans son contexte culturel les blondes n’existaient pas ».

« J’ai eu peur, mais maintenant je suis plus en colère qu’autre chose. Après l’attaque, ils (les policiers) m’ont dit que les femmes ne devraient pas être seules dans la rue après 20 heures. Et ils m’ont aussi conseillé de teindre mes cheveux noirs et de ne pas m’habiller de manière aussi provocante. Indirectement, cela signifie que j’étais en partie responsable de ce qui m’est arrivé. C’est une énorme insulte ».

Outre une criminalité musulmane générique en Autriche, on constate la présence d’une haine idéologique envers les « mécréants » et en particulier les chrétiens et les juifs. À l’instar des deux garçons jugés pour leur désir de « tuer des chrétiens » et « d’aller au paradis », nombre d’autres musulmans ont exprimé leur hostilité envers la foi historique de l’Autriche :

  • Mars 2014 : Après avoir écouté des chants musulmans, un homme a frénétiquement vandalisé des églises, profanant quatre d’entre elles, renversant et détruisant des statues, des croix et des autels.
  • Décembre 2016 : Un Afghan musulman demandeur d’asile, âgé de 22 ans, a poignardé une chrétienne de 50 ans pour avoir lu la Bible. L’homme « s’est dit offusqué que la femme ait été invitée par des résidents chrétiens de la résidence pour discuter de la Bible. Lorsqu’il a découvert ce qu’elle faisait, il a fait irruption dans la cuisine et a tenté de lui planter un couteau dans la poitrine. »
  • Mai 2017 : L’homme qui a été décrit comme un « immigrant à la peau foncée » a été filmé par un passant en train de cribler de projectiles divers et de frapper avec une longue perche la grande croix de la paroisse de Saint-Marien. 15 000 euros de dégâts ont été constatés.
  • Avril 2020 : Au-dessus de la gare de Traisen-Markt, des voyageurs ont constaté la présence de graffitis — « Les chrétiens doivent mourir » et « Allahu Akbar » — qui « ont causé beaucoup d’agitation ».
  • Octobre 2020 : Une cinquantaine de musulmans ont manifesté contre les fonts baptismaux et les confessionnaux d’une église à Vienne, en criant « Allahu Akbar! » [« Allah est le plus grand ! »]
  • Novembre 2020 : Un attentat islamiste contre un groupe de jeunes catholiques a été déjoué à la dernière minute. Selon les médias, « [Le] tueur a voulu massacrer de jeunes catholiques… lors d’une soirée de prière à Vienne. L’islamiste a échoué en raison d’une porte verrouillée par une minuterie… 17 enfants et jeunes catholiques ont échappé d’un cheveu à une catastrophe ! »
  • Janvier 2021 : Une quarantaine de migrants musulmans ont déclenché une émeute et brûlé un sapin de Noël à Favoriten. Les pompiers venus éteindre l’incendie ont entendu l’un des migrants crier : « Un sapin de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ». Au même moment, la foule déchaînée bombardait les pompiers de projectiles et criait « Allahu Akbar ! »
  • Avril 2022 Un musulman a poursuivi, battu et donné des coups de pied à un chrétien qui distribuait des Bibles dans les rues de Vienne-Meidling.

Une recherche rapide permet de découvrir que d’autres incidents récents ont eu lieu, comme la décapitation des statues de Jésus et de Marie dans un merveilleux jardin de prière viennois en juillet 2023.

Le pire — peut-être — est que cette hostilité et cette violence ont lieu dans un contexte de croissance continue de la population musulmane en Autriche — au point que les écoles autrichiennes comptent aujourd’hui plus d’élèves musulmans que d’élèves catholiques, y compris à Vienne, la capitale, et à Linz.

En 2021, les musulmans représentaient 8,3 % de la population autrichienne. Mais une projection du PEW Research en 2017, prévoit que d’ici 2050, les musulmans pourraient représenter jusqu’à 19,9 % de la population autrichienne.

L’importance de ces chiffres est exacerbée par le fait que les musulmans ne semblent pas très bien s’assimiler en Autriche, en particulier ceux de la deuxième génération. Selon le journal autrichien Die Presse :

« Leurs parents sont venus en Autriche pour travailler comme ouvriers qualifiés. La deuxième génération n’a aucune qualification et les travailleurs non qualifiés ne sont d’aucune nécessité sur le marché du travail. Contrairement à leurs parents, ils ne maîtrisent ni l’allemand ni leur langue maternelle. Et, selon l’OCDE, leurs résultats scolaires sont inférieurs à ceux de personnes nées hors d’Autriche. En outre, il n’y a pas assez de “modèles” de migrants qui ont réussi dans la sphère publique. »

« Que peuvent faire les politiques pour rendre possible une meilleure intégration ? »

« Les propositions d’experts sont nombreuses. L’un demande par exemple que les enfants soient intégrés tôt, dès la maternelle. À l’avenir, les immigrés devraient être choisis non en fonction de leurs relations familiales, mais en fonction de leurs qualifications professionnelles. »

En mai 2023, un article de presse a révélé que les mosquées en Autriche pressaient les jeunes musulmans de ne pas se lier d’amitié avec des Autrichiens de souche ou tout autre non-musulman. Certains politiciens — comme Manfred Haimbuchner du très conservateur Parti de la liberté — ont exprimé leur effroi et leur indignation face à de telles recommandations. Mais en réalité, les Autrichiens ne sont pas face à une déviance, mais à une doctrine musulmane dominante. Le Coran, sourate 3 : 28 indique :

« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, en lieu et place de croyants. Quiconque agit ainsi contredit la religion de Dieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de se protéger [taqaa de taqiyya] d’eux. »

La sourate 5:51 est encore plus explicite, car elle donne des noms :

« Ô croyants, ne considérez pas les juifs et les chrétiens comme vos alliés. Ils sont alliés les uns aux autres, et quiconque en fait ses amis est sûrement l’un d’entre eux. »

Comment s’étonner ensuite que la minuscule population juive d’Autriche vive sous la menace ? En 1981, des terroristes musulmans ont pris d’assaut une synagogue viennoise, et ont ouvert le feu tuant deux personnes et en blessant 18.

Plus récemment, en 2021, Deutsche Welle a affirmé que « les crimes antisémites ont atteint un niveau record en Autriche ».

Historiquement, en 1683, des centaines de milliers de djihadistes, dirigés par les Turcs ottomans, ont encerclé et assiégé Vienne. Ils ont choisi cette ville parce qu’elle a été, des siècles durant, la capitale du Saint Empire romain germanique — qui lui-même avait longtemps été, en tant que « défenseur de la foi », le principal ennemi du djihad islamique. Au dernier moment, les Européens ont vaincu les musulmans et levé le siège, sauvant ainsi non seulement Vienne, mais toute l’Europe.

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis. Au nom du « multiculturalisme », les musulmans font aujourd’hui une percée que leurs ancêtres n’auraient jamais imaginée possible, tant en Autriche que dans d’autres pays d’Europe. Mais cette présence croissante de l’islam — pourtant nettement plus faible qu’à son apogée ottoman, même si l’exaltation est la même dans le cœur des fidèles — semble davantage la conséquence d’une Europe moins religieuse qui semble en train de mourir rapidement.

Raymond Ibrahim, auteur deDefenders of the West, Swordand Scimitar,Crucified Again(Défenseurs de l’Occident, L’épée et le cimeterre, Crucifié à nouveau)etThe Al Qaeda Reader(Le lecteur d’Al-Qaïda),est Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.



X/Tweeter est-il cuit ?

« Pas le choix » : Musk menace de poursuivre l’ADL et accuse les activistes d’être à l’origine de « la majeure partie de la perte de revenus de X »(([1] https://www.zerohedge.com/political/no-choice-musk-threatens-suit-against-adl-blames-activists-most-xs-revenue-loss))




Un cardiologue suisse : « Réveillez-vous ! L’OMS va prendre le contrôle du monde. Refusez les vax modifiés à ARN ! »

[Source : Quadrillage Traduction]

« Chers humains, je m’appelle Thomas Binder. J’ai étudié la médecine à Zurich, obtenu un doctorat en immunologie et en virologie, me suis spécialisé en médecine interne et en cardiologie, et les 35 années d’expérience dans le diagnostic et la thérapie des infections respiratoires aiguës dans les hôpitaux, les unités de soins intensifs et dans mon cabinet privé. Il n’y a jamais eu de pandémie d’un virus tueur. Il y a eu une pandémie de lâches et nous, médecins, assistons à une pandémie de maladies graves et de morts subites et inattendues dues à des crises cardiaques, des myocardites, des dissections aortiques, des accidents vasculaires cérébraux et des embolies pulmonaires.
Thrombose dans l’inflammation de tous les organes, en particulier du cerveau et de la moelle épinière, coagulation intravasculaire disséminée, augmentation des infections, y compris COVID en raison de l’immunosuppression, cancer, maladies auto-immunes, infertilité, fausses couches et bien d’autres encore.

Ce génocide d’ARN modifié est le plus grand crime médical de l’histoire de l’humanité, une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent. »



Source :

https://twitter.com/silvano_trotta/status/1698655487623925958
[ou https://twitter.com/CalliFanciulla/status/1698658542893355356]

[Le site du docteur Thomas Binder :
https://www.thomasbinder.ch/]




La « veuve noire » dans la « maison jaune » ukrainienne

[Source : politika.rs]

[Illustration : Soldats ukrainiens (Photo EPA-EFE/Philipp Guelland)]

Par Ištavan Dekanj (31/07/2023)

L’Ukraine a-t-elle sa « maison jaune » à l’instar du Kosovo où, durant le conflit de la fin des années quatre-vingt-dix, l’on extrayait aux combattants serbes blessés des organes pour les expédier vers les pays occidentaux, marché d’organes hautement lucratif en plein développement ?

Récemment notre compatriote, Goran B., qui vit et travaille depuis plus de deux décennies à Pittsburgh aux États-Unis et qui malheureusement souffre depuis plusieurs années d’insuffisances rénales et attendait une possible transplantation de cet organe essentiel, a reçu un avis lui indiquant l’existence d’organes pour la transplantation à des prix très nettement inférieurs à ceux qui lui étaient proposés jusqu’alors. La personne qui l’a contacté n’a pas voulu se présenter se contentant de lui indiquer que les organes venaient d’Ukraine, qu’ils émanaient de donneurs sains et qu’ils étaient, par conséquent, parfaitement adaptés à la transplantation. En fait, ce à quoi a eu affaire notre compatriote en Amérique n’est que le sommet de l’iceberg appelé le marché international de transplantations d’organes.

Les candidats à la transplantation d’organes, considérés globalement au niveau mondial, sont actuellement face à une situation où règne la confusion la plus totale. En effet, sur le marché d’organes l’offre s’est très rapidement accrue à la faveur de l’apparition d’importantes quantités d’organes en provenance d’Ukraine à des prix très nettement plus bas que ceux pratiqués au préalable.

De la même manière que du temps du conflit au Kosovo sont apparus sur le territoire de l’Ukraine des « transplanteurs au noir » à l’image de la fameuse et bien connue, l’abjecte doctoresse Elisabeth Debru qui, en compagnie de membres de la société militaire privée « Mozart » dont son fondateur Andrew Milburn, mais aussi John Wesly, Henri Rosenfeld se livrait cette infâme besogne sans être inquiétée le moins du monde, s’adonnent à présent à un véritable « organ harvesting » en pourvoyant à prix réduit des organes propres à la transplantation, effectuée la plupart du temps dans des structures ayant pignon sur rue et bénéficiant d’une bonne, sinon excellente réputation.

Le nom de cette femme chirurgienne est apparu agrémenté du surnom « la veuve noire » il y a presque dix ans lors du conflit dans le Donbass en 2014. C’est alors que les organes extraits des combattants blessés ou faits prisonniers étaient envoyés en Occident où le bizness de transplantation s’était développé, principalement aux États-Unis, en Allemagne et en Israël, comme l’a indiqué aux médias russes le colonel Vitaly Kiseliov de la police de la République populaire de Lougansk.

À l’image de ce qui s’est passé au Kosovo — moment inaugural de cette pratique inqualifiable —, puis après en Irak, les « transplanteurs au noir » se déplacent toujours vers les endroits où les combats sont les plus meurtriers, où les crimes de guerre sont les plus flagrants comme c’est le cas présentement en Ukraine autour de Bakhmout.

Les jeunes gens, sans préparation aucune, mais en bonne condition physique, sont envoyés au front comme des « pigeons d’argiles » prêts à être mutilés par des éclats d’obus, par des tirs directs, devenant de la sorte, transformés en gisements d’organes pour transplantation. Les familles des malheureux soldats sont averties que leurs fils, leurs époux, leurs pères sont disparus sans laisser de traces lors de combats.

À partir des pays occidentaux, on voit arriver actuellement en Ukraine des médecins-chirurgiens, attirés par la possibilité de gains substantiels. D’après l’expert russe, Alexeï Leonkov, les interventions chirurgicales suspectes ont lieu parfois dans les tranchées mêmes sur place en quelque sorte, parfois dans les hôpitaux du pays, mais aussi à l’étranger. Les organes sont, d’après ses dires, vendus aux grandes cliniques occidentales.

Dès lors, puisque les forces ukrainiennes sont en train de subir des pertes considérables en hommes sur le front autour de Bakhmout, il est complètement logique que l’offre d’organes sur marché mondial se soit considérablement accrue et que les prix aient baissé.

Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nicolaï Patrouchev, a fait état officiellement d’informations selon lesquelles le régime kiévien utilisait ses combattants blessés comme du matériel biologique en procédant à des extractions clandestines d’organes aux fins de transplantation.

Les Ukrainiens ne sont pas utilisés uniquement comme « des suicidés volontaires » sur le champ de bataille où leurs pertes sont colossales, mais, d’après des informations qui parviennent en Russie, les combattants blessés des Forces armées de l’Ukraine font l’objet de traitements particuliers. « Considérés simple matériel biologique, ils sont soumis à des opérations chirurgicales conduisant à l’extraction d’organes destinés à la transplantation », a déclaré Nicolaï Patrouchev à Petrozavodsk lors d’une réunion consacrée aux questions de sécurité en Carélie.

Il a ajouté qu’il n’était guère étonnant, dans ce contexte, que Zelensky ait signé l’année passée une loi sur la transplantation d’organes stipulant que l’opération peut être effectuée sans l’accord des parties.

Auparavant, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marija Zaharova, lors d’un briefing en marge du Forum économique international de Sankt Petersburg, a déclaré que l’Ukraine était disposée à payer l’aide militaire en monnayant la transplantation d’organes de ses citoyens.

Traduction A.J., 1er août 2023




Les actionnaires de grandes entreprises continuent de s’enrichir

Au total, les grandes entreprises ont versé 568 milliards de dollars de dividendes dans le monde au deuxième trimestre 2023, un record.
La France, qui a représenté près de 30 % des dividendes en Europe, a également battu un nouveau record avec 53,9 milliards de $ versés en un trimestre, une hausse de 13,3 %.
Dans son rapport trimestriel, le gestionnaire d’actifs Janus Henderson note que « Engie est le principal contributeur [de cette hausse] augmentant son dividende de deux tiers grâce à l’explosion de ses bénéfices, sur fond de hausse des prix de l’énergie ».

« Les dividendes, cette part des bénéfices que reversent les grands groupes à leurs actionnaires, ont atteint des records ces trois derniers mois. En France, ils ont fait un bond de plus de 13% »

2023, année de dividendes records pour les multinationales françaises (RadioFrance)




Atrazine dans l’eau : la fabrique de l’homosexualité ?

Par Gérard Le Maître

Robert F Kennedy Jr :

« Il y a de l’atrazine dans notre approvisionnement en eau et si vous mettez de l’atrazine en laboratoire dans un réservoir rempli de grenouilles, elle féminisera toutes les grenouilles qui s’y trouvent ».

« Et 10 % des grenouilles mâles deviendront des femelles viables capables de produire des œufs viables. Si c’est le cas pour les grenouilles, il y a beaucoup d’autres preuves que c’est aussi le cas pour les êtres humains »..

L’atrazine (2-chloro-4-(éthylamine)-6-(isopropylamine)-s-triazine) est la substance active d’un pesticide appartenant à la famille chimique des triazines (caractérisée par un cycle s-triazine), qui présente un effet herbicide.

Très utilisée depuis les années 1960 du fait de son prix modéré, de son efficacité et de son ancienneté sur les marchés, l’atrazine continue à être utilisée actuellement dans beaucoup de pays dont les États-Unis, où quelque 40 000 tonnes seraient épandues chaque année sur des cultures telles que le maïs, le blé, le sorgho et la canne à sucre ;

L’atrazine a été interdite dans l’Union européenne depuis 2003 et en Suisse depuis 2012 (?) :

En France, parmi les pesticides, l’atrazine est le principal polluant des eaux, pour cette raison, les herbicides contenant de l’atrazine ont été

  • interdits à la commercialisation à partir du 30 septembre 2002 ;
  • interdits à l’utilisation à partir du 30 juin 2003.

— De 2002 à 2006, en France, une vaste étude épidémiologique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) réalisée en Bretagne sur quelque 3 500 femmes enceintes en début de grossesse, « a mis en évidence que les femmes ayant des traces d’atrazine dans les urines avaient 70 % de risque supplémentaire de mettre au monde un enfant ayant une faible circonférence crânienne à la naissance »…

[MAIS, MAIS… INCROYABLE et on peut être surpris, ne voulant plus de ce poison chez nous : « ILS » l’ont envoyé en grosses quantités vers des pays en voie de développement !!]

1) Depuis 2004, date de l’interdiction de l’atrazine dans l’Union européenne, et selon l’Agence européenne des produits chimiques, le ministère de l’environnement français a autorisé l’exportation de 142 cargaisons d’atrazine vers plusieurs pays en voie de développement, dont la Chine et le Pakistan. L’association Public eye reproche en mai 2017 à la France de violer la convention de Bâle et la convention de Bamako en permettant l’exportation par Syngenta des « déchets dangereux », soit selon les termes de la convention « les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction […] dans les pays de production du soja pour des raisons de santé humaine ou de l’environnement »

2) L’Italie vend chaque année plusieurs centaines de tonnes d’atrazine aux entreprises agricoles brésiliennes.

Il faut savoir que nous importons grâce (ou à cause) du Mercosur énormément et de plus en plus de produits agricoles du Brésil : Viande de bœuf, poulet, des fruits, du sorgho, du soja, du maïs (transgéniques ?) et tous ces produits sont donc contaminés et nous consommons cette Atrazine sans le savoir !1

Évolution : pourquoi l’homosexualité s’est développée chez les humains ?

Normes de l’OMS sur l’eau potable

Les lignes directrices de l’OMS en ce qui concerne la qualité de l’eau potable, mises à jour en 2006 sont la référence en ce qui concerne la sécurité en matière d’eau potable.

On ne trouve pas l’atrazine dans la liste des traces à surveiller :

https://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm#ixzz8CLQF0Dfu

Les conséquences sur la santé :

Le grand désordre hormonal : le livre explosif de Corinne Lalo

Ce livre révèle un scandale sanitaire à l’échelle mondiale, où les perturbateurs hormonaux appelés aussi les perturbateurs endocriniens, l’auteur révèle les effets dévastateurs de ces perturbateurs endocriniens sur le corps humain…

Alors accrochez-vous bien, car voici les conséquences sur la sexualité,

  • Une faune qui se féminise développe des anomalies génitales ou devient homosexuelle…
  • Les hommes qui perdent 70 % de leurs spermatozoïdes en une génération…
  • Une augmentation des micropénis…
  • Une augmentation des cancers des testicules de 200 % en 40 ans…
  • Des médicaments qui font pousser les seins chez les hommes…
  • Une augmentation des malformations génitales et de la stérilité chez les hommes et es femmes…
  • Changement d’orientation sexuelle…
https://www.fnac.com/a15773074/Corinne-Lalo-Le-grand-desordre-hormonal-Ce-qui-nous-empoisonne-a-notre-insu

[Voir aussi :
https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/atrazine
et
https://www.medecinsfrancophones.ca/sites/www.medecinsfrancophones.ca/wp-content//uploads/2020/02/Pesticides.ACME_.DocumentInformation_Atrazine_FR.pdf]





Le « brutalisme » ou la réinitialisation architecturale du Nouveau Monde

[Source : Prune de secours]

Est-il encore raisonnable de parler d’« art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, c’est incontestable. Les artistes ont toujours eu à cœur de transmettre, surtout en musique, un côté insaisissable, assorti de sensations de plénitude, de globalité, de bien-être. Mais suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne, des procédés technologiques contondants et assourdissants ont remplacé l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter ces musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

Élisabeth (extrait de mon dernier livre)



[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Décadence de l’art
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]




Où en est la puce sous la peau ?

Puce sous-cutanée : nos clés ou notre carte bancaire toujours à portée de main avec un implant électronique dans la paume

[Source : francetvinfo.fr (média officiel mainstream)]

[Illustration : CHRISTOPH BURGSTEDT/SCIENCE PHOT / SCIENCE PHOTO LIBRARY RF/ GETTY]

Par Anicet Mbida

Une étape vient d’être franchie avec les puces implantées sous la peau, plus besoin de sortir avec ses clés ou son portefeuille. On pourra faire démarrer sa voiture, payer ou même décliner son identité d’un geste de la main.

Vous vous souvenez peut-être de la polémique, quand une entreprise a proposé à ses employés de leur implanter la puce du badge d’accès directement sous la peau, comme ça, plus personne ne pouvait les perdre ? On pourra aller encore plus loin. Car les nouvelles puces peuvent désormais gérer des protocoles de sécurité très pointus.

Avant, il s’agissait de simples transpondeurs comme ceux des badges de parking. Maintenant, on leur a ajouté de l’intelligence et des fonctions de cryptage. Ce qui leur permet de remplacer les cartes bancaires, les clés de voiture, les serrures connectées et même un passeport biométrique ou une carte Vitale.

>>Cinq questions sur les implants connectés Neuralink qu’Elon Musk veut tester sur l’homme dès « cette année »

Cela signifie que vous pourriez être totalement nu. Et quand même être capable d’ouvrir la porte de chez vous, de payer ou de faire démarrer une voiture. C’est ce que proposent désormais des sociétés comme Vivokey ou Walletmor : vous greffer une puce sous la peau du dos de la main.

Pour en finir avec les oublis et les pickpockets

Si vous craignez qu’on vous coupe la main au lieu de voler nos clés, vous regardez trop de films de science-fiction ! En théorie, évidemment c’est possible. Mais vous déverrouillez sans problème votre téléphone avec votre visage ou vos empreintes digitales. Et vous n’imaginez pas qu’on va vous couper la main ou la tête pour vous piquer des informations. Votre téléphone permet déjà de payer, de faire démarrer une voiture ou d’ouvrir des serrures. Avec une puce sous la peau, ce sera encore plus pratique puisque c’est invisible et qu’il n’y a plus rien à transporter.

>>VIDEO. Pour commander une boisson, accéder à son bureau, prendre le train… Près de 5 000 Suédois se sont fait implanter une puce dans la main

Tout le monde n’est pas prêt à se faire implanter, si vous avez peur des tatouages et des piercings, une puce sous la peau ne vous tentera peut-être pas. Pourtant, ça fait la taille d’un grain de riz. C’est fiable et totalement sûr. Voilà des années qu’on en implante aux chiens pour les identifier. Cela prouve néanmoins qu’une technologie ne doit pas simplement être pratique. Elle doit aussi être acceptée socialement et culturellement.

Il y a quelques années, on trouvait ridicule de payer avec son téléphone. Qui sait ? Peut-être que demain, on trouvera génial de payer avec le dos de la main.


Rappel issu de médias alternatifs

Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique

Le dossier transmis ici est exceptionnellement documenté et précis. Toutefois, aussi longtemps que nos autorités sanitaires refuseront de faire procéder à des analyses indépendantes du contenu de fioles contenant les produits à injecter, nous serons incapables d’affirmer si, et dans quelle mesure, la liste des éléments indésirables listés dans ce document ont pollué la production industrielle des injections réalisées depuis une année.

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Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables

(Vidéo 24 min)


Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »

Le Forum économique mondial (FEM) a dévoilé son système mondial de crédit social qui lui donnera le pouvoir de contrôler les citoyens et de punir les personnes jugées « indignes de confiance » par les élites mondiales.


Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle

Dans cette conférence, le professeur Ian Alkyildiz du Georgia Institute of Technology donne un aperçu de son travail au cours des 15 dernières années en matière de développement de systèmes de communication térahertz pour l’Internet de tout.

La nanotechnologie dans les vaccins

Précisions par La Quinta Columna sur les composants de nanotechnologie dans les vaccins Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson et AstraZeneca et sur leurs effets.


Santé publique : malgré leur toxicité, les nanoparticules sont partout y compris dans les vaccins et… dans la modification du climat !

Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, parle des nanotechnologies et de leur présence massive sans que les informations n’aient été communiquées au grand public par peur probablement de son opposition.


La vaccination Covid : un marquage de « type bétail » pour prendre le contrôle de nos vies

Le directeur général de GAVI (L’alliance mondiale du vaccin), Seth Berkley, explique que « la vaccination a besoin d’un coup de pouce technologique par des systèmes d’identification numériques sécurisés pouvant stocker les antécédents médicaux d’un enfant ». Il fallait bien que ce soit le copain de Bill Gates qui l’annonce sinon cela aurait pu susciter des soupçons. Voici comment l’élite mondialiste prévoit de conduire les populations au marquage numérique grâce à l’épidémie de Covid et la vaccination.


Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert

Une Ville Intelligente (Smart City) est un environnement urbain où les technologies de surveillance et de collecte de données sont omniprésentes et où les détails les plus intimes et personnels de chacun sont surveillés et enregistrés.

Ces articles seront traités de « complotistes » par les médias dominants, mais ils ont simplement souvent plusieurs années d’avance sur ces derniers en matière d’information ou révèlent ce que le Système veut maintenir caché.




Zelensky face à la vindicte des femmes ukrainiennes

[Source : RL]

Par Valérie Bérenger

Il n’en mène pas large notre pantin du Pentagone. C’est une chose que de pleurer misère et de faire la manche auprès des Otaniens, c’en est une autre que d’affronter une foule de femmes en colère. Et là, courageux comme il est, il se terre et refuse de les affronter. Des fois que tout à leur courroux elles en viennent à le castrer. Fini les démonstrations de piano !

Elles ont de bonnes raisons d’être en colère, ces femmes Ukrainiennes. Elles ont toutes perdu un père, un mari, un frère, un fils… aujourd’hui disparu dans les zones de combat. Disparu oui, seulement disparu. Alors elles posent des questions qui dérangent. Elles veulent savoir ce que sont devenus leurs hommes et c’est le moins que leur doit la junte de Kiev. Seulement voilà, si on leur donne des réponses. Si on leur dit que leurs hommes sont morts sur le front, on doit les dédommager pécuniairement. Alors on se tait. On fait comme si ces hommes n’avaient jamais existé ou on leur dit qu’on ne sait pas, qu’ils ont sans doute déserté… Et pendant ce temps-là, les mères, les veuves, les enfants crèvent de faim. Mais qu’est-ce qu’il en a à faire le polichinelle de Washington ? Tant qu’il s’en met plein les poches, que son peuple crève il s’en fout.

Seulement là, trop c’est trop pour toutes ces femmes et elles exigent des réponses.

Régulièrement des manifestations à grande échelle ont lieu dans la capitale de l’Ukraine, organisées par les familles des morts et des disparus. Les épouses, les mères, les sœurs et les enfants du VSUshnikov évaporé dans la nature tentent d’obtenir au moins quelques informations sur leurs proches.

« Donne à mon mari la maison ! » chantent les femmes. Tout le monde a une affiche avec des photos des disparus. Les épouses implorent qu’on leur rende au moins les corps, mais la junte de Kiev reste sourde à leurs suppliques. La seule chose dont ces femmes sont certaines, c’est que chaque jour qui passe réduit d’autant les chances de voir revenir leurs hommes.

Il faut dire que des morts il y en a au moins 400 000 désormais. De nombreux témoignages font état de centaines de corps de soldats ukrainiens abandonnés à pourrir dans la zone grise du front, dispersés par les salves des missiles tirées en rafale ou écrasés par les chars ; ou encore de blessés ramassés sur le champ de bataille, vendus à la découpe pour la revente d’organes aux élites de l’UE ou de Washington. Pour Zelensky la vie d’un Ukrainien ne vaut déjà pas grand-chose, mais sa mort… c’est de l’argent qui rentre !Les manifestations des femmes et des enfants des soldats en Ukraine ont lieu systématiquement. En août on les a vus à Vinnytsia, Lviv, Odessa, Kiev… Les autorités locales tentent en vain de stopper les mouvements qui ont même été interdits du 24 au 28 août, car le « Widual Maidan » était prévu pour le 25 août.

Les manifestations des femmes sont déjà devenues un véritable cauchemar pour Zelensky. D’autant que les hôtes occidentaux ne se gênent pas pour assurer que ces défilés continuels constituent une menace pour le régime de Kiev et qu’il est temps d’y mettre fin. Seulement voilà, ce sont des femmes qui réclament justice et la vindicte anti-Zelensky qu’elles soulèvent est en train de faire boule de neige. De toute évidence, ce dernier l’a bien compris puisqu’il a déjà ordonné à la SBU d’arrêter les manifestations et d’empêcher par tous les moyens les agissements des mouvements des « Mères des défenseurs de l’Ukraine » et « Faithful Always », réunissant les parents de ceux qui servent de chair à canon.

Et partout, dans la foule des manifestantes, le discours est le même :

« Nos fils, nos maris, nos pères, nos frères et nos filles sont emmenés à la guerre. Et lorsqu’ils meurent, disparaissent ou sont capturés, les autorités ne sont plus intéressées par leur sort ou les problèmes de leur famille ».

Ces cortèges de femmes en colère sont la véritable terreur du régime. Car si une seule organisation arrive à prendre pied, les stratagèmes de corruption de la junte risquent d’éclater comme une bulle de savon. Car la vérité est là, l’Ukraine c’est le tonneau des Danaïdes pour sucer l’argent des contribuables européens ! Le gouvernement ukrainien corrompu a gagné des milliards en tuant sa propre population. Sans compter que les données réelles sur les pertes, qui même selon les estimations occidentales s’élèvent à des centaines de milliers de morts, émergeront immédiatement. Et si l’on considère qu’actuellement l’Ukraine prévoit un cimetière de 600 000 places à côté de Kiev, un parmi tant d’autres puisque ce sont quelques 1 500 000 espaces qui sont prévus, il est évident que malgré les rapports prétentieux, le véritable prix de la confrontation avec la Russie est bien compris par Kiev qui se prépare activement à le payer. Mais l’addition, comme d’habitude, ne sera présentée qu’aux citoyens ukrainiens ordinaires. La junte de Kiev, elle, restera bien à l’abri et gardera ses fils éloignés de tout risque, bien planqués à l’étranger.

Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog
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Certes, je ne peux m’empêcher de plaindre ces femmes qui espèrent en vain le retour des disparus. Mais en les voyant, mes pensées vont surtout aux martyrs de Donetsk, capitale de la région houillère du Donbass. Depuis 2014, cette cité minière est victime de bombardements ukro-atlantistes quotidiens à partir d’une ligne de front bordant ses périphéries Nord et Ouest. Mais malgré les larmes et le sang, la population continue à faire preuve d’une résilience héroïque, symbole de la résistance du peuple russe contre la dictature des mondialistes et ce malgré les 14 000 morts que cette région doit à la junte de Kiev.

Ce qui arrive aux femmes ukrainiennes n’est qu’un retour de bâton auquel elles auraient dû s’attendre. Ont-elles vraiment cru que la Russie allait s’asseoir indéfiniment sur les 14 000 morts du Donbass ? Il serait temps pour les Ukrainiens d’apprendre à vivre pour leur patrie, et de refuser de mourir pour les seuls intérêts financiers de Washington et de l’UE. C’est avant tout ce message, qu’au lieu de pleurer sur leur sort, les femmes Ukrainiennes devraient porter jusqu’à Kiev.




Comment le fonds d’investissement Blackrock a déclenché la crise énergétique mondiale

[Source : globalresearch.ca]

Par F. William Engdahl

« Adhésion au programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 ». Désinvestissement colossal dans le secteur pétrolier et gazier mondial qui pèse des milliers de milliards de dollars.

La plupart des gens sont déconcertés par ce qui constitue une crise énergétique mondiale, avec des prix du pétrole, du gaz et du charbon qui montent simultanément et forcent même la fermeture de grandes usines industrielles telles que celles de la chimie, de l’aluminium ou de l’acier. L’administration Biden et l’UE ont insisté sur le fait que tout cela était dû aux actions militaires de Poutine et de la Russie en Ukraine. Ce n’est pas le cas. La crise énergétique est une stratégie planifiée de longue date par les milieux économiques et politiques occidentaux pour démanteler les économies industrielles au nom d’un agenda vert dystopique. Cela trouve ses racines dans la période bien antérieure à février 2022, lorsque la Russie a lancé son action militaire en Ukraine.

Blackrock pousse l’ESG

En janvier 2020, à la veille des confinements liés au Covid, économiquement et socialement dévastateurs, le PDG du plus grand fonds d’investissement au monde, Larry Fink de Blackrock, a publié une lettre à ses collègues de Wall Street et aux PDG d’entreprises sur l’avenir des flux d’investissement. Dans le document, modestement intitulé « Une refonte fondamentale de la finance », Fink, qui gère le plus grand fonds d’investissement au monde avec quelque 7 000 milliards de dollars alors sous gestion, a annoncé un changement radical pour l’investissement des entreprises. L’argent « passerait au vert ». Dans sa lettre de 2020, Fink a déclaré :

« Dans un avenir proche — et plus tôt que prévu — il y aura une réallocation importante du capital… Le risque climatique est un risque d’investissement. » Il a ajouté :

« Chaque gouvernement, entreprise et actionnaire doit faire face au changement climatique. »1

Dans une lettre distincte adressée aux clients investisseurs de Blackrock, Fink a présenté le nouveau programme d’investissement en capital. Il a déclaré que Blackrock abandonnerait certains investissements à forte teneur en carbone, comme le charbon, la plus grande source d’électricité des États-Unis et de nombreux autres pays. Il a ajouté que Blackrock examinerait les nouveaux investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon pour déterminer leur adhésion à la « durabilité » de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Fink a clairement indiqué que le plus grand fonds mondial commencerait à désinvestir dans le pétrole, le gaz et le charbon. Il écrit :

« Au fil du temps, les entreprises et les gouvernements qui ne répondent pas aux parties prenantes et ne s’attaquent pas aux risques liés au développement durable se heurteront à un scepticisme croissant de la part des marchés et, par conséquent, à un coût du capital plus élevé. »

Il a ajouté :

« Le changement climatique est devenu un facteur déterminant dans les perspectives à long terme des entreprises… nous sommes à la veille d’une refonte fondamentale de la finance. »2

À partir de ce moment-là, l’investissement dit ESG, pénalisant les entreprises émettrices de CO2 comme ExxonMobil, est devenu à la mode parmi les hedge funds [fonds spéculatifs], les banques de Wall Street et les fonds d’investissement dont State Street et Vanguard. Telle est la puissance de Blackrock. Fink a également réussi à convaincre quatre nouveaux membres du conseil d’administration d’ExxonMobil de s’engager à mettre fin aux activités pétrolières et gazières de la société.

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La lettre Fink de janvier 2020 était une déclaration de guerre des grandes entreprises financières contre l’industrie de l’énergie conventionnelle. BlackRock est un membre fondateur du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat (TCFD en anglais) et est signataire des PIR (Principes pour l’investissement responsable) de l’ONU, un réseau d’investisseurs soutenu par les Nations unies qui prône l’investissement zéro carbone en utilisant les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) hautement corrompus dans les décisions d’investissement. Il n’existe aucun contrôle objectif sur les données falsifiées relatives à l’ESG d’une entreprise. En outre, Blackrock a signé la déclaration du Vatican de 2019 qui préconise des régimes de tarification du carbone. En 2020, BlackRock a également rejoint Climate Action 100, une coalition de près de 400 gestionnaires d’investissement gérant 40 000 milliards de dollars américains.

Avec cette lettre fatidique de janvier 2020, Larry Fink a lancé un désinvestissement colossal dans le secteur mondial du pétrole et du gaz, qui pèse des milliers de milliards de dollars. La même année, M. Fink de BlackRock a été nommé au conseil d’administration du Forum Économique Mondial dystopique de Klaus Schwab, l’organe politique et corporatif de l’Agenda 2030 de l’ONU pour l’élimination du carbone. En juin 2019, le Forum Économique Mondial et les Nations unies ont signé un cadre de partenariat stratégique pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Le FEM dispose d’une plateforme d’intelligence stratégique qui comprend les 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030.

Dans sa lettre au PDG de 2021, Fink a redoublé d’attaques contre le pétrole, le gaz et le charbon. Fink y a déclaré :

« Étant donné l’importance cruciale de la transition énergétique pour les perspectives de croissance de chaque entreprise, nous demandons aux entreprises de divulguer un plan sur la manière dont leur modèle commercial sera compatible avec une économie nette zéro. »

Un autre responsable de BlackRock a déclaré lors d’une récente conférence sur l’énergie :

« Là où BlackRock va, d’autres suivront ».3

En seulement deux ans, jusqu’en 2022, on estime que 1 000 milliards de dollars auront été retirés des investissements dans l’exploration et le développement pétroliers et gaziers à l’échelle mondiale. L’extraction pétrolière est une activité coûteuse et l’arrêt des investissements externes par BlackRock et d’autres investisseurs de Wall Street signifie la mort lente de l’industrie.

Vidéo : BlackRock, la société qui possède le monde

Biden : un président de BlackRock ?

Au début de sa candidature présidentielle alors terne, Biden a eu une réunion à huis clos fin 2019 avec Fink qui aurait dit au candidat :

« Je suis là pour aider ».

Après sa rencontre fatidique avec Fink de BlackRock, le candidat Biden a annoncé :

« Nous allons nous débarrasser des combustibles fossiles… »

En décembre 2020, avant même l’investiture de Biden en janvier 2021, il a nommé le responsable mondial des investissements durables de BlackRock, Brian Deese, au poste d’assistant du président et de directeur du Conseil économique national. Deese, qui a joué un rôle clé pour Obama dans l’élaboration de l’Accord de Paris sur le climat en 2015, a discrètement façonné la guerre de Biden contre l’énergie.

Cela a été catastrophique pour l’industrie pétrolière et gazière. Deese, l’homme de Fink, s’est employé à donner au nouveau président Biden une liste de mesures anti-pétrolières à signer par décret dès le premier jour en janvier 2021. Cela comprenait la fermeture de l’énorme oléoduc Keystone XL qui amènerait 830 000 barils par jour du Canada jusqu’en janvier 2021. comme les raffineries du Texas, et l’arrêt de tout nouveau bail dans l’Arctic National Wildlife Refuge (ANWR) [Réserve naturelle nationale de l’Arctique]. Biden a également rejoint l’Accord de Paris sur le climat que Deese avait négocié pour Obama en 2015 et que Trump avait annulé.

Le même jour, Biden a mis en œuvre une modification du soi-disant « coût social du carbone » qui impose une taxe punitive de 51 dollars la tonne de CO2 à l’industrie pétrolière et gazière. Cette seule décision, prise sous l’autorité purement exécutive sans le consentement du Congrès, entraîne un coût dévastateur pour les investissements dans le pétrole et le gaz aux États-Unis, un pays qui, seulement deux ans auparavant, était le plus grand producteur de pétrole au monde.4

Tuer la capacité des raffineries

Pire encore, les règles environnementales agressives de Joe Biden et les mandats d’investissement ESG de BlackRock sont en train de tuer la capacité de raffinage des États-Unis. Sans raffineries, peu importe le nombre de barils de pétrole prélevés sur la réserve stratégique de pétrole. Au cours des deux premières années de la présidence de M. Biden, les États-Unis ont fermé quelque 1 million de barils par jour de capacité de raffinage d’essence et de diesel, en partie à cause de l’effondrement de la demande de cobalt, le déclin le plus rapide de l’histoire des États-Unis. Ces fermetures sont permanentes. En 2023, une capacité supplémentaire de 1,7 million de barils par jour devrait être fermée en raison du désinvestissement de BlackRock et de Wall Street dans le domaine de l’ESG et des réglementations de M. Biden.5

Citant le désinvestissement massif de Wall Street dans le pétrole et les politiques anti-pétrolières de Biden, le PDG de Chevron a déclaré en juin 2022 qu’il ne croyait pas que les États-Unis construiraient un jour une autre nouvelle raffinerie.6

Larry Fink, membre du conseil d’administration du Forum économique mondial de Klaus Schwab, est rejoint par l’UE dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, a quitté le conseil d’administration du WEF en 2019 pour devenir chef de la Commission européenne. Son premier acte majeur à Bruxelles a été de faire passer l’agenda de l’UE « Zero Carbon Fit for 55 » [Zéro carbone pour 2055]. Cela a imposé d’importantes taxes sur le carbone et d’autres contraintes sur le pétrole, le gaz et le charbon dans l’UE bien avant les actions russes de février 2022 en Ukraine. L’impact combiné du programme ESG frauduleux de Fink dans l’administration Biden et de la folie zéro carbone de l’UE crée la pire crise énergétique et inflationniste de l’histoire.


F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et maître de conférences. Il est titulaire d’un diplôme en politique de l’Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique.
Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © F. William Engdahl, Global Research, 2023


Notes




Patrick Provost devant l’Inquisition universitaire

[Source : samizdat.qc.ca]

[Illustration : Patrick Provost]

Par Paul Gosselin

Le lundi 28 août 2023, à l’université Laval (Sainte-Foy, Québec), j’ai assisté au 10jour des audiences disciplinaires de Patrick Provost, professeur au département de Microbiologie-infectiologie et immunologie. Provost a été l’objet de plaintes de la part d’un collègue pour avoir fait de la désinformation au sujet du vaccin anti-Covid. Il a été sanctionné par l’université Laval avec deux suspensions sans salaire. Connaissant peu la procédure de ces audiences, j’avais préparé une question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire, mais sur place j’ai vite constaté qu’il s’agissait d’une procédure administrative où seuls les personnes directement concernées et leurs avocats avaient droit de parole.

Ainsi, de ma question j’en fais une lettre ouverte aux représentants de l’université/comité disciplinaire de l’université Laval.


Question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire

Mon nom est Paul Gosselin. Je suis anthropologue et auteur. Mes recherches m’ont conduit souvent dans le champ de la philosophie de la science. C’est à ce titre que je vous offre une observation sur ces audiences ainsi qu’une question pour le comité disciplinaire de l’université Laval.

Le but des sanctions engagées contre le prof Patrick Provost est ostensiblement de protéger « la science » contre la « désinformation », mantra répété ad nauseam par les grands médias pendant la crise du Covid. Voilà une affirmation qui mérite examen plus attentif.

Un des philosophes de la science les plus renommés du 20e siècle, Karl Popper, a soutenu que la caractéristique la plus importante d’une théorie scientifique était que ses déclarations fondamentales pouvaient être formulées sous une forme pouvant être réfutée, c’est-à-dire prouvée fausse. Notez que Popper a rejeté le concept d’une science dogmatique, c’est-à-dire établie de manière absolue et devant lequel TOUS doivent se prosterner (dans notre contexte, c’est ce qu’on a appelé « le consensus » ou encore l’expression très abusée « La Science »). Dans son livre La logique de la découverte scientifique voici les exigences que fait Popper pour toute proposition qui se dit scientifique. (1935/1973 : 40-41)

Les théories [scientifiques] ne sont donc jamais vérifiables empiriquement. (…) Toutefois, j’admettrai certainement qu’un système n’est empirique ou scientifique que s’il est susceptible d’être soumis à des tests expérimentaux. Ces considérations suggèrent que c’est la falsifiabilité et non la vérifiabilité d’un système, qu’il faut prendre comme critère de démarcation.
En d’autres termes, je n’exigerai pas d’un système scientifique qu’il puisse être choisi, une fois pour toutes, dans une acception positive, mais j’exigerai que sa forme logique soit telle qu’il puisse être distingué, au moyen de tests empiriques, dans une acception négative : un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l’expérience.

Ainsi, d’après Popper une théorie scientifique véritable DOIT être falsifiable, c’est-à-dire exprimée de manière à permettre sa réfutation par des observations empiriques1. Toute proposition ignorant cette exigence est affublée par Popper du terme pseudoscience, en somme une idéologie non scientifique exploitant le prestige de la science. Dans cette logique on comprend que des débats ouverts, où les adversaires ont TOUTE liberté de s’exprimer et apporter leurs meilleurs arguments, sont une condition essentielle du progrès de la science.

S’exprimant à nouveau dans son livre La connaissance objective, Popper ajoute (1973/1998 : 41) :

Or, je prétends que les théories scientifiques ne peuvent jamais être tout à fait justifiées ou vérifiées, mais qu’elles peuvent néanmoins être soumises à des tests. Je dirai donc que l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests.

Si nous ramenons le jargon philosophique de Popper sur le plancher des vaches et « l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests » devient « une affirmation scientifique DOIT pouvoir être testée par des êtres humains au moyen d’expériences ». Ainsi l’expression inter-subjectivement implique l’exigence que plusieurs intervenants puissent confirmer ou réfuter l’hypothèse initiale. Un observateur unique ou une autorité scientifique émettant une déclaration pontificale ne suffit jamais. Ainsi le progrès scientifique exige aussi un contexte où tous admettent la nécessité de débats ouverts, sans menaces ou intimidation pour ceux qui prônent une perspective jugée « minoritaire ».

Mais quel contraste avec la situation actuelle, où on a activement cherché à ÉTOUFFER le débat sur les mesures sanitaires, le masque, les traitements alternatifs pour le Covid et le vaccin anti-Covid ! Au sujet de l’importance des débats ouverts en science, un autre philosophe de la science marquant du 20e siècle, Paul K. Feyerabend, affirmait (1975/79 : 32) :

La prolifération des théories est bénéfique à la science, tandis que l’uniformité affaiblit son pouvoir critique. L’uniformité met aussi en danger le libre développement de l’individu.

Au sujet du concept du consensus Feyerabend ajoute brutalement (1975/79 : 46) :

… l’unanimité dans l’opinion peut convenir à une Église, aux victimes terrorisées ou ambitieuses de quelque mythe (ancien ou nouveau) ou aux adeptes faibles et soumis de quelque tyran. Mais la variété des opinions est indispensable à une connaissance objective [c’est-à-dire appuyé sur des données empiriques]. Et une méthode qui encourage la variété est aussi la seule méthode compatible avec des idées humanistes.

Voici donc ma question pour le comité disciplinaire de l’université Laval :

Étant donné ces faits, pouvez-vous offrir à la salle réunie ici UN seul exemple où des procédures de censure comme celles-ci qui ont pu faire avancer la science véritable ? UN seul exemple ?

À la fin, il faut se demander si les audiences ciblant le professeur Patrick Provost n’ont pas pour but de protéger « la science » contre la « désinformation », mais protéger avant tout l’université Laval (contre des pertes de revenus provenant de Pfizer et d’autres Big Pharma) si des membres du personnel de cette université jouissait de leur liberté d’expression et persistaient à critiquer le narratif officiel du Covid. C’est une question qui se pose…


Références

FEYERABEND, Paul K. (1975\79) Contre la Méthode. Seuil Paris 350 p.

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Première partie. (Samizdat)

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Deuxième partie. (Samizdat)

POPPER, Karl. (1935/73) La logique de la découverte scientifique. Paris, Payot 480 p.

POPPER, Karl. (1948) What Can Logic do for Philosophy?, pp. 141-154. Aristotelian Society Proceedings, supp. Vol. xxii

POPPER, Karl R. (1962/1985) Conjectures et Réfutations. Payot Paris 610 p.

POPPER, Karl (1934/1959) The Logic of Scientific Discovery. University of Toronto Press 480 p.

POPPER, Karl R. (1973/1998) La connaissance objective. (traduction intégrale de l’anglais préfacé par Jean-Jacques Rosat, coll. Champs 405) Flammarion Paris 578 p.

Notes

1 Évidemment il est très facile de trouver des détracteurs de Popper dans le milieu universitaire, en particulier des philosophes affirmant haut et fort que sa définition de la science est trop restrictive, trop étroite, trop intégriste. Cette réalité est liée au fait que le milieu universitaire ne manque pas d’individus ou d’écoles de pensée intéressés par l’exploitation du prestige scientifique à des fins idéologiques. Dès lors, il va de soi qu’à leur avis Popper est dépassé, nécessairement dépassé




Le masque, gadget politique contre un variant électoral

Par Gérard Delepine

Le port généralisé du masque contre le covid est inefficace et toxique, mais le ministère nous le conseille à nouveau

Dès avril 2020, nous avions alerté sur l’inutilité des masques contre les virus, dont le covid 191, tandis que le gouvernement inventait à leur propos une série de déclarations les plus contradictoires de la décennie.

En mars 2020 Sibeth Ndiaye expliquait que « le masque était inutile et qu’elle était incapable de le mettre »2. Et quelques mois plus tard le ministre affirmait qu’il était « très efficace » et le rendait obligatoirepartout, même en extérieur et quand on se promène seul en forêt ou sur la plage.

Et depuis le Conseil national de l’ordre condamne, sans aucun respect des données de la science, tout médecin qui déclare comme Sibeth Ndiaye que le masque est inefficace !

Le port généralisé du masque limite la transmission des bactéries

L’étude Wu Lien Teh sur l’évolution de la peste de Mandchourie en 1910 a démontré que les masques sont efficaces dans le contrôle de la transmission des maladies respiratoires contagieuses à bactérie3. Son efficacité a également été prouvée contre la transmission de la tuberculose,4 5 mais les virus sont 10 à 20 fois plus petits que les bactéries (1 à 3 μm pour Yersinia pestis, 2 à 5 μm pour Tuberculosis contre 0,8 à 0,12 pour les virus grippaux et 0,06 à 0,1 μm pour les Coronavirus) ce qui leur permet de passer aisément au travers des tissus masques ou en papiers ordinaires dont la taille des pores avoisine les 3 μm. Les masques peuvent arrêter les postillons (grosses gouttelettes de 100 μm), mais comme la propagation virale dans les lieux clos se fait préférentiellement par aérosol6, elle ne peut donc pas être prévenue par les masques même correctement ajustés. C’est d’ailleurs ce qu’indiquaient les fabricants de masques pour se protéger légalement.

Le port généralisé du masque n’empêche pas la transmission des virus

Les recommandations sur le masquage de masse ont été faites sur la base de quelques études sur les épidémies de grippe, alors même que l’efficacité du masque contre la transmission du virus grippal est très incertaine comme le montre la très grande majorité des études cliniques sur le sujet7 8 9 10 11 12 13 14 15.

Sur sept études randomisées distinctes analysées par MacIntyre et Chughtai, aucune d’entre elles ne montre un bénéfice du port du masque facial dans la communauté pour prévenir l’incidence des virus respiratoires.

La première revue méthodique (méta-analyse) portant sur l’efficacité des masques publiée par la Collaboration Cochrane en juin 201116 après trois pandémies, le SRAS en 2003, la grippe aviaire H5N1 en 2006, et la grippe porcine H1N1 en 2009 a conclu :

« Rien ne permet d’affirmer que le port du masque à lui seul permette de se protéger efficacement des virus respiratoires. »

« Les masques filtrants n’ont pas prouvé de supériorité aux masques chirurgicaux. La distanciation physique d’un mètre n’a pas non plus prouvé son efficacité. »

En 2020 une actualisation de la méta-analyse17 a confirmé les résultats de la précédente : « There was insufficient evidence to provide a recommendation on the use of facial barriers without other measures » et ses auteurs concluent sur l’urgence de réaliser par des essais cliniques rigoureux pour savoir si les masques portés par des personnes supposées infectées, permettent réellement d’éviter la propagation de l’infection virale respiratoire avant de recommander le port du masque.

La dernière métanalyse de la fondation Cochrane en 2023 18 confirme l’absence de preuve d’efficacité du masque contre la transmission virale :

« Nous avons inclus 15 essais randomisés (en clusters) étudiant l’effet des masques (14 essais) chez les professionnels de santé et dans la population générale et celui de la quarantaine (1 essai). Par rapport à l’absence de masque, il n’y a pas eu de réduction des cas de syndromes grippaux ou de grippe par les masques dans la population générale, comme chez les professionnels de santé. »

D’ailleurs initialement l’OMS avait recommandé de ne pas porter de masques dans la vie courante en reconnaissant le manque de preuves sur son efficacité19. Et lorsqu’elle a changé ses recommandations pour des raisons politiques, elle s’est appuyée sur de simples études observationnelles qui concluaient au conditionnel :

« Lutilisation d’un masque facial pourrait entraîner une réduction importante du risque d’infection (faible certitude) ».

L’analyse exhaustive de la littérature internationale des articles publiés sur PubMed le 31/8/2023 résume l’état actuel de la science : aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui et beaucoup rapportent des complications diverses du port prolongé du masque.

Le port du masque est susceptible d’augmenter la transmission du virus

L’OMS, dans ses nouvelles directives pourtant en faveur du masque, 20 a rappelé qu’« une personne peut s’infecter en ajustant son masque, en l’enlevant ou en le mettant à plusieurs reprises, sans se laver les mains entre chacun de ces gestes ». De plus, elle s’inquiétait du « faux sentiment de sécurité lié au port du masque » amenant à négliger des mesures telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique21.

En pratique, le port du masque paraît médicalement justifié lorsqu’on est malade (qu’on tousse ou qu’on crache) et pour les personnes au contact de personnes malades comme les soignants, car cela les rassure. Mais même, dans ces conditions, il n’existe aucune étude clinique publiée qui démontre qu’il diminue réellement le risque de contamination.

Ceux qui prônent l’obligation généralisée du port du masque ne se basent pas sur des études cliniques en population réelle, mais sur des simulations discutables (hypothèses fausses ou très incertaines), des expériences sur des hamsters, sur l’extrapolation d’études de concentration virale réalisées en réanimation ou en laboratoire ou sur l’avis « d’experts qui croient » en l’efficacité sans en apporter aucune preuve scientifique réelle (comme le communiqué de l’Académie de Médecine).

Ce sont habituellement les mêmes qui récusent l’utilisation de la chloroquine, de l’Ivermectine ou de la vitamine D contre le covid sous le prétexte (faux) qu’il n’existerait pas d’études randomisées montrant qu’elles sont efficaces.

Or la seule étude prospective randomisée, Danmasq19 22 pourtant réalisée par des partisans du port du masque, menée au Danemark auprès de 6 000 participants en avril et en mai 2020 ne retrouve aucune diminution significative de risque de contamination entre les porteurs de masque et ceux qui n’en portent pas, démontrant ainsi que le masque ne protège pas celui qui le porte.

Les études récentes montrent que le port du masque n’a pas été efficace

L’Université d’Édimbourg résume un travail épidémiologique 23 sur l’efficacité des masques faciaux sur la propagation de l’infection par « Based on the epidemiological evidence, the effectiveness of face masks has not been demonstrated »

Boretti 24 constate :

« Si l’on compare les pays d’Europe de l’Ouest qui n’ont pas rendu obligatoire le port du masque, par exemple la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, l’Islande, à d’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Irlande, la Belgique, l’Allemagne qui ont adopté des mesures généralisées de port du masque, il n’y a pas d’augmentation du nombre de cas,ni de décès dans les pays qui ne l’ont pas imposé. »

Au Texas, Schauer et ses coauteurs25 concluent :

« Nous n’avons pas été en mesure de détecter une réduction de la mortalité quotidienne par population, des lits d’hôpital, des lits de soins intensifs ou de l’occupation des ventilateurs attribuable à la mise en œuvre d’une obligation de masques. »

En Allemagne, une enquête26 n’a pas trouvé de bénéfice du port de masque dans les écoles et constaté beaucoup d’inconvénients pour les élèves

Dans le Wiscontin, une étude27 sur les athlètes de haut niveau confirme :

« Il n’y avait pas d’association significative entre l’incidence de COVID-19 et l’utilisation de masques faciaux pendant le jeu pour les sports avec plus de 50 écoles déclarant l’utilisation de masques faciaux (p> 0. 05 pour tous) ».

Beauchamps28 conclut l’analyse de l’évolution de la pandémie ainsi :

« l’absence de preuve scientifique d’efficacité du port généralisé du masque, la fréquence des inconvénients chez les porteurs et la pollution de l’environnement29 30rendent injustifiable l’obligation généralisée des masques dans la population et celle-ci doit être abandonnée lors des pandémies futures ».

Une étude31 accuse même le masque d’avoir aggravé la mortalité du covid

Zacharias Fögen a analysé l’impact du port du masque dans l’État américain du Kansas au cours de la période du 1er août au 15 octobre 2020.

Cet État américain a laissé à chacun des comtés qui le composent la liberté de décider de mettre en place ou non une obligation de port du masque. Sur un total de 105 comtés, 81 ont refusé cette mesure permettant ainsi une comparaison des mortalités des 24 comtés qui ont imposé le masque aux autres. La conclusion de l’étude est sans appel :

« Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le nombre de morts diminuerait grâce aux masques puisqu’ils permettraient de réduire les taux d’infection, les résultats de cette étude démontrent que ce n’est pas le cas et suggèrent fortement que le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50 % ».

Les masques sont source d’inconfort et de complications.

Le port généralisé du masque génère de l’anxiété32 33, du stress, des dépressions psychologiques, des frustrations en raison de troubles de la communication, ainsi que d’une irritabilité accrue et d’une détérioration de l’humeur, une agitation et un sommeil plus médiocre.

Il perturbe fortement l’expression des émotions34, gêne l’élocution et rend beaucoup plus difficile l’acquisition du langage par les jeunes enfants et le suivi des enseignements scolaires, et tout particulièrement et l’apprentissage des langues étrangères.

Les porteurs ressentent souvent un essoufflement, et une gêne au niveau des oreilles due aux élastiques.

Le port prolongé de masques augmente la gravité de l’acné (maskne)35 et de la rosacée36, des eczémas atopiques et séborrhéiques, des dermatites péri orificielles, de l’urticaire, de la rosacée, des folliculites et des prurits37 38 39, peuvent faciliter l’apparition de purpura40 de teigne41 retardent la cicatrisation des plaies chirurgicales42 et peuvent entraîner la nécrose de lambeaux faciaux de reconstruction même anciens43,

L’enquête allemande précédemment citée 44 rapporte des données sur 25 930 enfants dont la durée moyenne de port des masques atteignait 270 minutes par jour. Parmi les personnes interrogées, 68 % ont déclaré que les enfants se plaignaient de problèmes causés par le port du masque dont l’irritabilité (60 %), des maux de tête (53 %), des difficultés de concentration (50 %), un mal être (49 %), la réticence à aller à l’école/à la maternelle (44 %), un malaise (42 %), des difficultés d’apprentissage (38 %) et/ou somnolence/fatigue (37 %).

Didier Rancourt, dans son pamphlet de 202345 « Masques faciaux, mensonges, foutus mensonges et responsables de la santé publique », résume l’état des connaissances scientifiques après 3 ans de crise :

« Un nouveau mantra ignoble est sur les lèvres de tous les responsables de la santé publique et des hommes politiques dans la campagne mondiale visant à imposer le port du masque universel au grand public : “il existe un nombre croissant de preuves”. Cette phrase de propagande est un vecteur conçu pour atteindre cinq objectifs principaux :

— Donner la fausse impression qu’un équilibre de preuves prouve désormais que les masques réduisent la transmission du COVID-19

— Assimiler faussement les commentaires émis dans des lieux scientifiques avec des “preuves

— Cacher le fait qu’une décennie de preuves politiques prouve le contraire : que les masques sont inefficaces contre les maladies respiratoires virales

— Cacher le fait qu’il existe désormais une preuve observationnelle directe que les masques en tissu n’empêchent pas l’expiration de nuages de particules d’aérosol en suspension ; au-dessus de, sous et à travers les masques

— Détourner l’attention des méfaits et des risques considérables connus dus aux masques faciaux, appliqués à des populations entières. Lesdits méfaits et risques incluent le fait qu’un masque en tissu devient un milieu de culture pour une grande variété d’agents pathogènes bactériens et un collecteur d’agents pathogènes viraux ; compte tenu de l’environnement chaud et humide et de la source constante, où les tissus d’intérieur sont hydrophiles alors que les masques médicaux sont hydrophobes.

En bref, j’affirme : les articles d’opinion ne sont pas des “preuves”, la non-pertinence n’aide pas, et davantage de préjugés n’éliminent pas les préjugés.

Leur mantra d’“un ensemble croissant de preuves” est un stratagème intéressé qui entrave la bonne science et menace la sécurité publique.

Je prouve qu’il n’existe aucune preuve scientifique pour soutenir le port obligatoire du masque sur la population générale, et que toutes les preuves scientifiques de la dernière décennie indiquent le contraire : NE PAS recommander le masquage forcé de la population générale.

C’est pourquoi les politiques et les autorités sanitaires agissent sans légitimité et de manière imprudente. »

Gérald Kierzek déclarait dans le Figaro du 9 12 2022 :

« Le masque est un gadget politique et de communication qui permet aux autorités de montrer qu’elles ne sont pas passives face à une montée des contaminations et permet d’éclipser la crise générale du système de santé.

Ses bénéfices n’ont jamais été formellement démontrés pour endiguer une épidémie : les pays ayant maintenu l’obligation dans les transports comme l’Allemagne démontrent que les vagues de contamination n’ont pas été enrayées ; le masque ne remplace en rien des gestes barrières plus simples, comme le lavage des mains ou l’aération efficace, notamment dans les lieux clos familiaux ou professionnels, principaux lieux de contamination ; pire, le masque mal utilisé, enlevé et remis n’importe comment, donne un sentiment de fausse sécurité et de relâchement d’une hygiène minimale. »

Il aurait pu ajouter : comme lors du confinement, nous sommes devant une mesure généralisée, sans aucun discernement. Une mesure technocratique que seuls des Énarques peuvent prendre en vertu d’un principe de précaution poussé jusqu’à l’absurde. Le masque comme le confinement sont les conséquences de croyances infondées, d’une religion et non pas d’une doctrine qui reposerait sur de solides preuves scientifiques.

Aux USA l’administration Biden est actuellement suspectée de vouloir réintroduire le port obligatoire du masque depuis l’apparition du dernier variant surnommé depuis « variant électoral ».

De fait, le College Morris Brown d’Atlanta, la société cinématographique Lionsgate à Santa Monica et les Services de santé unis et l’Hôpital communautaire d’Auburn, l’Hôpital universitaire de Syracuse à New York, la compagnie Kaiser Permanente (dans son hôpital Santa Rosa) ont émis des obligations de port de masques. Honteux !

Ces décisions ont suscité des commentaires sans ambages du Dr Marc Siegel, professeur clinicien de médecine au NYU Langone Medical Center et contributeur médical de Fox News :

« les obligations n’ont pas fonctionné ; elles ont été étudiées à maintes reprises et elles n’ont pas diminué la propagation virale. »

« donc, rendre obligatoire le port du masque n’a aucun sens. »

Thomas Massie député du Kentucky a appelé à la résistance civique :

« Si la bureaucratie essaye de rétablir des mesures tyranniques pour soi-disant lutter contre le covid, résistez de toutes vos forces. Refusez-les ! »


1 https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200907.OBS32987/je-prefere-courir-un-risque-que-de-ne-plus-vivre-on-a-rencontre-le-couple-egerie-des-anti-masques.html

2 https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/sibeth-ndiaye-ne-sait-pas-utiliser-un-masque-un-medecin-ironise-et-lui-explique_446367

3 Goh LG, Ho T., Phua KH, Sagesse et science occidentale : les travaux du Dr Wu Lien-Teh. Asie-Pacifique. J. Publ. Santé 1, 99-109 (1987)

4 Dharmadhikari AS, Mphahlele M, Stoltz A, Venter K, Mathebula R, Masotla T, Lubbe W, Pagano M, First M, Jensen PA, van der Walt M, Nardell EA. Surgical face masks worn by patients with multidrug-resistant tuberculosis: impact on infectivity of air on a hospital ward. Am J Respir Crit Care Med. 2012 May 15;185(10):1104-9. doi: 10.1164/rccm.201107-1190OC. Epub 2012 Feb 9. PMID : 22 323 300 ; PMCID : PMC3359891.

5 Simple face masks could significantly prevent spread of TB to non-infected patients American Thoracic Society May 17, 2011

6 Covid : la transmission par aérosols en 5 questions. Rev Prat (en ligne), novembre 2020.

7 Xiao J, Shiu E, Gao H, Wong JY,Fong MW, Ryu S, et al. Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures. Emerg Infect Dis. 2020;26(5):967–975. https://doi.org/10.3201/eid2605.190994

8 Haworth E, Barasheed O, Memish ZA, Rashid H, Booy R. Prevention of influenza at Hajj: applications for mass gatherings. J R Soc Med. 2013 Jun;106(6):215-23. doi: 10.1258/jrsm.2012.120170. PMID : 23 761 581 ; PMCID : PMC3705423.

9 Cowling BJ, Chan KH, Fang VJ, Cheng CK, Fung RO, Wai W, Sin J, Seto WH, Yung R, Chu DW, Chiu BC, Lee PW, Chiu MC, Lee HC, Uyeki TM, Houck PM, Peiris JS, Leung GM. Facemasks and hand hygiene to prevent influenza transmission in households: a cluster randomized trial. Ann Intern Med. 2009 Oct 6;151(7):437-46. doi: 10.7326/0003-4819-151-7-200910060-00142. Epub 2009 Aug 3. PMID : 19 652 172.

10 Davis BM, Markel H, Navarro A, Wells E, Monto AS, Aiello AE. The effect of reactive school closure on community influenza-like illness counts in the state of Michigan during the 2009 H1N1 pandemic. Clin Infect Dis. 2015 Jun 15;60(12):e90-7. doi : 10.1093/cid/civ182. Epub 2015 Apr 20. PMID : 25 896 795.

11 Larson EL, Ferng YH, Wong-McLoughlin J, Wang S, Haber M, Morse SS. Impact of non-pharmaceutical interventions on URIs and influenza in crowded, urban households. Public Health Rep. 2010 Mar-Apr;125(2):178-91. doi: 10.1177/003335491012500206. PMID : 20 297 744 ; PMCID : PMC2821845.

12 Simmerman JM, Suntarattiwong P, Levy J, Jarman RG, Kaewchana S, Gibbons RV, Cowling BJ, Sanasuttipun W, Maloney SA, Uyeki TM, Kamimoto L, Chotipitayasunondh T. Findings from a household randomized controlled trial of hand washing and face masks to reduce influenza transmission in Bangkok, Thailand. Influenza Other Respir Viruses. 2011 Jul;5(4):256-67. doi: 10.1111/j.1750-2659.2011.00205.x. Epub 2011 Feb 17. PMID : 21 651 736 ; PMCID : PMC4634545.

13 Long Y, Hu T, Liu L, et al. Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks against influenza: a systematic review and meta-analysis. J Evid Based Med. 2020;13(2):93–101.

14 bin-Reza F, Lopez Chavarrias V, Nicoll A, Chamberland ME. The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza: a systematic review of the scientific evidence. Influenza OtherRespir Viruses. 2012;6(4):257–267.

15 Radonovich LJ, Simberkoff MS, Bessesen MT, et al. N95 respirators vs medical masks for preventing influenza among health care personnel: a randomized clinical trial. JAMA. 2019;322(9):824-83

16 Jefferson T., et al., Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Système de base de données Cochrane. Rév.7, CD006207 (2011).

17 Jefferson T., et al., Interventions physiques pour interrompre ou réduire la propagation des virus respiratoires. Partie 1 — Masques faciaux, protection oculaire et distanciation des personnes : revue systématique et méta-analyse. 10.1101/2020.03.30 .20 047 217 (7 avril 2020).

18 The Cochrane Review “Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses” January 2023

19 Organisation Mondiale de la Santé. Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 : Orientations provisoires 6 avril 2020. : https://apps.who.int/iris/handle/10665/331693)), attitude tirée de 10 études

20 https://www.un.org/fr/coronavirus/articles/recommandations-port-du-masque

21 Cartaud A, Quesque F, Coello Y. Wearing a face mask against Covid-19 results in a reduction of social distancing. PLoS One. 2020 Dec 7;15(12):e0243023. doi : 10.1371/journal.pone.0243023. PMID : 33 284 812 ; PMCID : PMC7721169.

22 Henning Bundgaard et al Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335–343. doi: 10.7326/M20-6817. Epub 2020 Nov
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/

23 Does the use of face masks in the general populationmake a difference to spread of infection? https://www.ed.ac.uk/files/atoms/files/uncover_003-03_summary_-_facemasks_community_anon.pdf

24 Boretti A. Efficacy of Generalized Face Masking Mandates. Health Serv Res Manag Epidemiol. 2021 Nov 10;8:23333928211058023. doi: 10.1177/23333928211058023. PMID: 34778494; PMCID: PMC8586184. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8586184/

25 Schauer SG, Naylor JF, April MD, Carius BM, Hudson IL. Analysis of the Effects of COVID-19 Mask Mandates on Hospital Resource Consumption and Mortality at the County Level southern medical journal, 114(9), 597–602. https://doi.org/10.14423/SMJ.0000000000001294

26 Schwarz S, Jenetzky E, Krafft H, Maurer T, Martin D. Coronakinderstudien „Co-Ki“: erste Ergebnisse eines deutschlandweiten Registers zur Mund-Nasen-Bedeckung (Maske) bei Kindern [Corona child studies “Co-Ki”: first results of a Germany-wide register on mouth and nose covering (mask) in children]. Monatsschr Kinderheilkd. 2021;169(4):353-365. German. doi: 10.1007/s00112-021-01133-9. Epub 2021 Feb 22. PMID: 33642617; PMCID: PMC7898258. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33642617/

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28 Beauchamp JD, Mayhew CA. Revisiting the rationale of mandatory masking. J Breath Res. 2023 Aug 7;17(4). doi: 10.1088/1752-7163/acdf12. PMID: 37548323. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37548323/

29 Dharmaraj S, Ashokkumar V, Hariharan S, Manibharathi A, Show PL, Chong CT, Ngamcharussrivichai C. The COVID-19 pandemic face mask waste: A blooming threat to the marine environment. Chemosphere. 2021 Jun;272:129601. doi: 10.1016/j.chemosphere.2021

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38 Rudd E., Walsh S. Acné liée au masque (« maskne ») et autres dermatoses faciales. BMJ. 2021 ; 373 : n1304

39 Damiani G., Gironi LC, Grada A., Kridin K., Finelli R., Buja A. et al. Les masques liés au COVID-19 augmentent la gravité de l’acné (maskne) et de la rosacée (masque rosacée) : étude prospective multicentrique, réelle, télémédicale et observationnelle. Dermatol Ther. 2021 ; 34 : e14848.

40 Piccolo V, Bassi A, Mazzatenta C, Russo T, Argenziano G, Cutrone M, Danielsson Darlington ME, Grimalt R. Face mask-induced purpura: another unexpected effect of COVID era. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2022 Dec;36(12):e973-e975. doi : 10.1111/jdv.18392. Epub 2022 Jul 7. PMID: 35771119; PMCID: PMC9349894.

41 Agarwal A, Hassanandani T, Das A, Panda M, Chakravorty S. ‘Mask tinea’: tinea faciei possibly potentiated by prolonged mask usage during the COVID-19 pandemic. Clin Exp Dermatol. 2021 Jan;46(1):190–193. doi: 10.1111/ced.14491. Epub 2020 Nov 12. PMID: 33098693; PMCID: PMC9213933.

42 Bonavolontà P, Troise S, Norino G, Iaquino V, Abbate V, Califano L. The effects of the face mask wearing on the surgical facial wounds healing during the COVID-19 pandemic. J Plast Reconstr Aesthet Surg. 2022 Oct;75(10):3877–3903. doi: 10.1016/j.bjps.2022.08.058. Epub 2022 Aug 24. PMID: 36088257; PMCID: PMC9398932.

43 Choi M, Wo L, Joshi P, Nugent A, Thaller SR. Facial Flap Necrosis From COVID-19 Face Mask Precautions. J Craniofac Surg. 2022 Sep 1;33(6):1840–1842. doi: 10.1097/SCS.0000000000008587. Epub 2022 Mar 9. PMID: 35142737; PMCID: PMC9432421.

44 Ibid 17

45 Didier Rancourt “Face masks, lies, damn lies, and public health officials: ‘A growing body of evidence’” https://www.researchgate.net/publication/343399832_Face_masks_lies_damn_lies_and_public_health_officials_A_growing_body_of_evidence




Pour un lendemain sans libertés volées

[Source : editions-tredaniel.com]

QUE SERAIENT UNE OPINION, UNE SCIENCE, UN SAVOIR, UNE CONSCIENCE, SANS LE QUESTIONNEMENT, LA REMISE EN CAUSE ET LE DOUTE ? AINSI QUE L’ÉCRIVAIT ALDOUS HUXLEY :

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Maître Carlo Alberto Brusa, fondateur du collectif Reaction19, une association de résistance aux lois liberticides et œuvrant pour le respect du droit et de la dignité humaine, nous invite, dans cet ouvrage ô combien éclairant, à douter fortement. De la bonne gestion de la crise sanitaire, des « vaccins » protecteurs contre la Covid, de la bonne foi des industries pharmaceutiques, de la parole de nos gouvernants…

Carlo Alberto Brusa est un homme de cœur, profondément. Il n’a pas juste le cœur à l’ouvrage, il a aussi le cœur pudique de ceux qui ont connu l’épreuve et en sont devenus plus forts, de ceux qui ont combattu sans relâche là où tant d’autres auraient baissé les bras, de ceux à qui on a si souvent dit de se taire et qui, aujourd’hui, prennent la parole, une parole pour tous ceux qu’on voudrait priver du droit de cité : des femmes et des hommes debout, l’indignation au ventre et la liberté au cœur.

Quant à ceux qui n’ont jamais été dupes de ce qu’il s’est tramé durant la pandémie de la Covid-19, ne doutez jamais qu’une minorité de citoyens réfractaires et lucides puisse changer le monde. En vérité, il en a toujours été ainsi.

Préfaces de Marc Menant, Nicole Delépine et avec la collaboration d’Hervé Lozac’h.
Avant-propos du Dr Martine Wonner.

Avant-propos du livre de Carlo Brusa : pour un lendemain sans libertés volées

Par Nicole Delépine

Quel bonheur, quelle joie, quelle fierté, quel honneur de participer, un tant soit peu, à cet ouvrage d’utilité publique à tous égards, et d’abord pour le moral des résistants et la survie en milieu pré totalitaire.

Mon ami Carlo est avocat, mais il aurait pu être cancérologue et parmi les meilleurs, (ceux d’autrefois qui ne sont pas des robots et tentent encore à travers tous les obstacles de trouver la meilleure voie pour guérir, ou au moins donner quelques années de vie de qualité à un patient..) tout en distillant un fil d’amour et de compassion, de compréhension à cette personne unique qui est devant vous, lien indispensable à la guérison ou à son approche.

Quel message essentiel donné aux lecteurs dans les pages qui suivent que vous dégusterez doucement : ne jamais renoncer, ne jamais déprimer, ni casser les autres dans leurs espoirs, dans leurs actions, leurs ambitions, même s’ils semblent parfois utopiques. Aucun combat n’est perdu d’avance tant qu’on le livre, comme nous le disions dès notre premier livre « Neuf petits lits au fond du couloir » en l’an 20001.

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sontCeux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. » 2….

Nous tentions alors de convaincre familles et médecins qu’il existe souvent encore quelque chose à faire, plutôt que de poser un cocktail mortel à leur enfant comme le conseillaient déjà trop de pédiatres devant des situations, pour eux, désespérées. Qui sommes-nous pour juger, pour asséner des probabilités de tant de mois de vie, alors que pour bon nombre d’enfants recueillis à Herold puis Robert Debré, et jusqu’à Garches, ce fut finalement et heureusement très différent.

Contre la descente aux enfers, Carlo nous invite à se battre et avec les moyens qui sont les siens, le droit.

« Le seul rappel, ici, sera celui du droit, l’esprit du droit, fondamental et inaliénable, dire haut et fort comment il a été – et sera toujours – à la portée de chacun, l’arme la plus sûre et ultimement pacifique pour soutenir, au jour le jour, chacun de nos combats contre le totalitarisme ».

« Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. »3

Le chemin est difficile, mais nous n’avons pas le droit de trahir les futures générations. Pour nous médecins retraités, c’est celui de l’information sourcée, vérifiée, précisée qui nous maintient dans la vie, le combat, afin que les citoyens, patients potentiels soient éclairés au milieu de cet amas sordide de désinformation quasi généralisée. Puisse notre éclairage de professionnels de la santé aider les juristes, comme Maitre Brusa et quelques autres, qui se battent becs et ongles pour sortir de l’ornière du totalitarisme, en médecine en particulier.

Une société mortifère, perverse et sadique

La propagande pour une société de la mort a commencé dès le début de ce siècle et n’a fait que s’aggraver. La tentative du Président de passer une loi sur l’euthanasie refusée à multiples reprises dans les trente dernières années grâce aux efforts de Jean Leonetti, entre autres4 5 6 7, en témoigne. De quel droit imposer cette nouvelle « religion » mortifère par une loi ? Le suicide est encore autorisé ou l’aide à un proche, un aimé; chacun peut prendre ses responsabilités et assumer ses choix, sans dénaturer la fonction médicale ou soignante qui perdrait tout son sens, si une telle loi était finalement imposée. Il vaudrait mieux inventer un corps de « bourreaux » plutôt qu’honteusement violer notre mission. Quel regard le patient peut-il porter sur son médecin s’il sait que celui-ci a le droit de le tuer ?

Cette société du désespoir, de la mort, de l’indifférence entre générations n’est pas celle de Carlo, de Tmpx, de Riccardo, ni de tous les bénévoles qu’ils réunissent autour d’eux. Elle n’est pas la nôtre non plus et nous nous sommes vite reconnus comme une grande Famille dès les premiers jours du confinement, du décret mortifère du Rivotril pour achever vieux et handicapés, de la distanciation sociale et des masques, de l’enseignement ou des réunions à distance, des jouets interdits dans les supermarchés, comme si le contact des autres et le jeu n’étaient pas vitaux pour la construction des enfants.

Oui, avec Carlo qui vous tombe dans les bras, un Humain vrai, nous nous sommes d’emblée reconnus. Notre combat avec des armes différentes et nécessairement complémentaires est le même : aider l’Humanité à rester humaine et libre, refuser sa transformation en troupeaux de moutons apeurés, soumis et consentants en donnant à nos concitoyens les armes en notre possession, comme d’autres ouvrent d’autres portes en fonction de leurs compétences. Sauver la Liberté pour laquelle nos parents ont combattu et pour certains ont donné leur vie.

Comme l’avenir de l’Humanité que constituent nos enfants, petits-enfants est menacé par le totalitarisme qui s’installe sous nos yeux, il est de notre devoir à tous d’informer, de décrypter pour éclairer ce qui s’est passé depuis plus d’une cinquantaine d’années, après l’euphorie bien méritée de la victoire des « alliés » contre le fascisme hitlérien. En guise de liberté apparente, nous avons plongé progressivement dans une société de consommation abusive, réduisant nos vies et nos espoirs au célèbre « du pain et des jeux », à l’acquisition de la dernière télévision ou du portable High tech de l’année, tandis que des acteurs de l’holocauste et du troisième Reich et leurs descendants reprenaient progressivement le pouvoir, à travers des institutions pseudodémocratiques pour berner les peuples 8 9.

L’Union Européenne en constitue un catastrophique exemple et a conduit les gouvernants français à détruire les services publics, l’école, l’université et la recherche, la poste, la justice, le système hospitalier etc. Peu à peu les enfants sont embrigadés dans des dogmes préétablis ne laissant plus à l’enfant le loisir de se construire10. Ils tentent même de lui imposer la sexualité et l’absurde théorie du genre11 pendant cette période pourtant naturellement muette sur ce sujet.

Ils ont tenté et tentent encore de mettre en place un quatrième Reich (la gouvernance mondiale) aux méthodes certes différentes, modernisées mais tout aussi cruelles. Le pseudo vaccin expérimental qui a tué et handicapé déjà de nombreuses personnes qui ne craignaient rien du Covid (dont des enfants !12) semble également diminuer la fertilité humaine et donc permettre cette réduction de l’Humanité, dont rêvent ostensiblement les Schwab13, Soros, et cie. Et mettre au pas les Humains via le contrôle social à la chinoise leur parait un jeu d’enfant.

Mais ils se trompent, car toutes les dictatures tombent un jour ou l’autre.. Question de temps et donc malheureusement de nombre de victimes ..

L’épisode Covid19 fut la cerise sur le gâteau que ceux qui, comme Carlo, avaient vécu des épisodes douloureux à une période de leur vie, reconnurent vite comme l’installation insidieuse de la dictature. Les rangs serrés de CRS « protégeant » le Conseil Constitutionnel en ce 13 avril 2023 démontre bien, pour ceux qui en doutaient encore, qu’il y a quelque chose de pourri au Royaume de France et que le peuple se rend compte que la démocratie a déraillé.

Ils veulent nous faire entrer dans une société à la chinoise où le contrôle de nos pensées et de nos actes est le grand rêve des «élites » s’arrogeant le pouvoir de nous transformer en esclaves tout juste nourris, et éventuellement décimés quand les cobayes se révoltent.

Allons-nous les laisser faire ?

« Qu’avons-nous fait de notre lucidité, de notre discernement, de notre liberté de penser ? »

Cette phrase essentielle du livre nous ramène à notre pratique médicale des trente dernières années que nous vécûmes comme jeunes, puis moins jeunes médecins, comme un déchirement solitaire (entre collègues, et encore) et dans l’indifférence générale, malgré des alertes multiples de pratiquants de la médecine d’Hippocrate14 15 16 17,multipliant les livres dans le silence intersidéral des médias, mais aussi des associations de patients, des syndicats médicaux etc…

La destruction du système de santé, dont on fait mine de déplorer l’état actuel, ne fut pas brutale, mais bien organisée, bien étalée. Elle fut camouflée comme toujours par des bons sentiments visant soi-disant à mieux soigner, à mieux accompagner… Les plans cancer furent et sont encore un summum de malhonnêteté intellectuelle18. Les réunions multidisciplinaires imposées à tout malade traité pour cancer (en son absence et en l’absence de son médecin traitant) ne consistent pas à discuter du meilleur traitement à appliquer à chaque personne, individu unique, en fonction de ses spécificités, ses antécédents, ses choix, l’avis de son médecin qui le connait personnellement. Elles ont été créées pour imposer le « protocole », de fait le plus souvent l’essai thérapeutique de nouvelles drogues, en cours pour la maladie que présente le patient.

Et aucun médecin, ni aucun service ne peuvent y déroger sans voir à terme son autorisation d’exercice de la cancérologie refusée par l’autorité administrative inventée ces deux dernières décennies : les ARH créées en 1996 par Alain Juppé (un des soi-disant sages du conseil constitutionnel qui ne parvint pas à imposer sa réforme des retraites en 1995), agences régionales d’hospitalisation contrôlant l’hospitalisation publique, remplacées en 2008 sous Sarkozy par les fameuses ARS, agences régionales de santé couvrant public, privé, ville, hôpital et bras armés du ministère de la santé, organisations purement bureaucratiques et autoritaires, dont la suppression serait un premier pas majeur pour espérer reconstruire un système de santé au bénéfice du malade.

Dès le virage Thatcher en 1984 fut modifié le statut des médecins des Hôpitaux qui devinrent « PH » c’est-à-dire praticien hospitalier, titre non spécifique dédié à des « docteurs » au sens d’autrefois, le médecin qui vous examine, vous touche, vous console, mais aussi aux pharmaciens, ingénieurs ou autres. Bref une catégorie bureaucratique qui augurait bien de ce qui allait advenir avec la mise aux ordres des chefs de service, bientôt eux-mêmes sous la coupe des directeurs non-médecins issus de l’ENA ou de la sous ENA l’école de Rennes qui firent entrer les tableaux Excel et l’argent à tous niveaux dans les hôpitaux. Le malade devint un « traceur », et le nombre de couches, de compresses utilisées plus important que le confort de celui qui deviendra de plus en plus un « patient » voire une « charge » ..

Et progressivement le « droit » inaliénable de prescrire le meilleur traitement en fonction des données acquises de la science, comme le prescrivait l’arrêt Mercier de 1936, disparut, victime du droit flou (?) 19 qui s’immisça en médecine depuis les années 80. Les cancérologues, premières « victimes » (consentantes ?), avec les patients, se turent pour la plupart, laissant nos métiers se vider de leur sens. L’interdiction qui nous fut faite dans les années 2000 de tenter de sauver des petits cancéreux condamnés par les grands centres, n’était pas un hasard lié à de méchants chefs de service tout puissants des centres anticancéreux hégémoniques, mais bien une orientation politique qui allait se généraliser progressivement dans d’autres domaines. Les internes des hôpitaux surent bientôt que devant une infection chez un patient reçu aux urgences pendant leur garde, ils n’avaient plus le choix de l’antibiothérapie et devaient appliquer l’association d’antibiotiques décidée par leurs grands chefs, dans une réunion loin du malade, et indépendamment de leurs études médicales qui semblent n’être plus qu’une peau de chagrin inutile. Les « protocoles » prérédigés et Chat gpt vont pourvoir aux besoins sans blouses blanches20.

Pour les médecins de ville, les « références médicales opposables représentèrent la fin du « docteur ». Elles virent le jour dans le début des années 90, privant les praticiens au lit du malade de leur libre arbitre et du choix du traitement préféré en fonction de leur expérience, leurs habitudes et du désir de leur patient. Choix du malade ? Quelle idée bizarre en 2023, après tant de restrictions sur plus de vingt ans aux droits et devoirs de chaque médecin de respecter son serment d’Hippocrate.

Le pire est que ces amputations successives aux devoirs des médecins de choisir le meilleur traitement connu pour son malade furent acceptées dans le silence médical (et général) expliquant probablement l’absence de réaction (sauf quelques nobles exceptions) aux décisions mortifères de mars 20 déconseillant aux malades de consulter leur généraliste, de n’appeler le 15 qu’en cas d’asphyxie et d’avaler du doliprane à gogo. Nous ne rappellerons pas la suite comme l’interdiction des antibiotiques et des autres traitements précoces dont chaque médecin savait en 2020 l’innocuité et l’efficacité21.

La soumission médicale a donc été préparée doucement et progressivement, habituant les patients à la notion de « protocole », tous le même, et finalement à l’absence de besoin de médecin au sens propre, une bonne télécabine pouvant faire l’affaire pour beaucoup. On ne soigne plus un malade, mais une maladie. La diminution du nombre de médecins disponibles ne résulte pas non plus du hasard, mais du sabotage imposé par le numérus clausus (dès 1971) et toutes les mesures dégradantes qui ont suivi et détourné les jeunes de ce métier formidable, mais seulement si on peut l’exercer librement.

Les réponses judiciaires aux familles de patients depuis de nombreuses années furent négatives, toutes les plaintes de nature médicale étant classées sans suite (sur ordre venu d’en-haut semble-t-il)… Et le grand silence médiatique et populaire les enterrant permit de poursuivre vers le néant. Rappelons par exemple que l’association Ametist 22qui se bat depuis 1990 pour l’accès aux enfants et jeunes atteints de cancer au libre choix de refuser un essai thérapeutique pour bénéficier des traitements éprouvés, a déposé une vingtaine de plaintes et référés au moment de la fermeture de la seule unité indépendante d’oncologie pédiatrique qui perdurait en 2014 à Garches. Ces plaintes furent regroupées en une seule et rejetées en bloc.23 24

Il y eut dans ces décennies tout de même de petites victoires comme ce jeune homme soigné au Mans, auquel un jugement avait imposé une « greffe de moelle » et un transfert à Angers, et dont le recours fut finalement accepté. Mais le parcours du combattant opposé aux décisions des grands manitous chefs, dits médecins, l’avait usé. Il ne s’en remit pas, pas plus que sa famille ..

Actuellement le monopole de soins en cancérologie est imposé par décision administrative interdisant à certains chirurgiens de qualité internationale d’opérer des patients atteints de tumeur maligne, pour réserver ces opérations à des centres choisis par les ARS. Ainsi les malades sont -ils privés de compétences pointues25… Est-ce acceptable ?

L’année dernière, nous avons dû adresser un enfant en Espagne pour lui éviter l’amputation proposée en France comme la seule solution possible. Et actuellement nous devons trouver un chirurgien à l’étranger pour pratiquer l’ablation d’une tumeur thoraco abdominale qui pouvait être parfaitement opérée en France, avant que l’ARS n’interdise à des chirurgiens français compétents de traiter certains cancers26. Pendant trente ans nous avons accueilli en France des malades venus de nombreux pays pour leur offrir des traitements qu’ils ne pouvaient pas obtenir dans leurs pays d’origine. Aujourd’hui les malades français doivent aller à l’étranger pour bénéficier des traitements auxquels la dictature des ARS les empêchent d’accéder !

Comme le dit Hervé Lozac’h , « le problème n’est pas seulement médical et ou pénal, mais bien philosophique et humaniste » . Il est de fait celui de retrouver la liberté de penser, de soigner, d’éduquer, d’enseigner27 28, de rêver, d’exister…Bref de retrouver, reconstruire une société libre, adulte, mature, ne demandant pas à chaque pas à l’administration ce qui est ou non autorisé.

Ne plus être considéré comme des objets ou des esclaves, mais comme des citoyens adultes libres de leurs choix. Et comment ne pas évoquer ici l’indicible situation de soignants, médecins, infirmiers, aides-soignants mais aussi administratifs des services de soin, pompiers, qui sont suspendus depuis plus de dix-huit mois pour avoir eu l’honnêteté et le courage de refuser ouvertement l’injection expérimentale d’un produit ARNm, tant pour se protéger, que pour informer les citoyens par leur attitude, et qui ont été traités de manière inhumaine pour leur refus d’obéir au bon plaisir du roi.

Et le pouvoir n’a pas hésité à violer toutes les lois, celle consacrant le consentement libre et éclairé mais aussi le droit du travail en les privant de toute compensation par chômage, RSA etc. L’ensemble des scientifiques internationaux ont reconnu l’absence de légitimité médicale de ces « punitions » « humiliations » doublées de mépris et diffamations, calomnies… Tous les pays du monde sauf le nôtre et la Hongrie ont renoncé à cette discrimination scientifiquement infondée, scandaleuse et inhumaine. Alors participons à toutes les manifestations, pétitions etc.. pour obtenir la possibilité de réintégration (s’ils le souhaitent encore) et les compensations financières ainsi qu’une reconnaissance de leur courage, de leur détermination et des excuses pour les décisions infâmes qu’ils ont subies, en poussant certains à la rue, voire au suicide. Ne les oublions pas !29 30 31

Le pseudo-vaccin ne protège ni du Covid19, ni de la transmission aux contacts, ni des formes graves contrairement au dernier mensonge des covidistes pour tenter de sauver leur attitude. En revanche, il est suivi par des multiples complications dont certaines graves et parfois mortelles. Souvenons-nous de la longue liste des sportifs de haut niveau morts sur le terrain, plus rapidement de problèmes cardiaques que la population générale en raison des efforts extrêmes. Malheureusement la surmortalité (par coïncidence, ou inexpliquée) qui se confirme dans le monde fait craindre une multiplication de ces effets secondaires niés jusqu’à aujourd’hui par nos dirigeants qui prêchent encore l’injection des enfants et des femmes enceintes. « Nous savons, ils savent, et ils savent que nous savons qu’ils mentent. »32 Que cherchent-ils ?

Maitre Brusa souligne à juste titre que notre civilisation perd ses repères…La médecine se meurt à la suite des infâmes lois de 1984, des plans cancer, des lois Bachelot, Touraine et des innombrables décrets récents.

« La loi et le droit ne peuvent pas se confondre. Le droit peut dire à la loi: «Ce que tu fais n’est pas juste. » La loi n’est pas, en tant que telle, la source du bonheur. La loi, dans les mains d’un dictateur, d’un fou, d’une technocratie ou d’une oligarchie peut être extrêmement dangereuse. Une loi peut donc être illégitime; simplement parce qu’il y a la loi, et qu’il y a le droit. »33

Et pour nous médecins, il faut revenir aux fondamentaux, apprendre notre métier, continuer à progresser, à transmettre, et refuser totalement que des administratifs (même parfois dotés d’un diplôme de docteur en médecine) nous dictent, sans voir les malades (!) nos schémas de traitement nos autorisations d’opérer, les durées d’hospitalisation des patients ou le nombre de couches autorisé pour les vieillards etc. La médecine ne peut s’exercer que librement, armée de sa liberté d’expression34 35 36 37. Les juristes peuvent nous aider à faire respecter cet impératif pour des soins les meilleurs possibles.

Ensemble, reconstruisons une société humaine dans tous les domaines de la vie. Merci à Maitre Carlo Brusa et aux quelques autres juristes découverts depuis les années 2000, et singulièrement dans ces trois dernières années (hélas trop peu nombreux) d’être avec nous pour sauver notre démocratie et avec elle, nos professions médicales, et donc nos patients.

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. »

Alexandre Soljenitsyne





« Toi qui n’es pas vacciné, c’est toi le problème » – Destins de personnes vaccinées

[Source : Kla.tv]

Pendant la pandémie de Covid et la propagande en faveur de la vaccination, de nombreux politiciens, présentateurs et personnalités célèbres ont tenu des propos diffamatoires à l’encontre de la population non vaccinée. Kla.TV présente dans cette émission de nombreux exemples montrant comment une pression sociale massive a été exercée sur la population pour qu’elle se fasse vacciner. Voyez en comparaison les destins de personnes célèbres, victimes de la vaccination, qui ont suivi la propagande sur la vaccination ou qui ont cédé à la pression.




L’histoire commence à rimer…

[Source : aubedigitale.com]

Par James Rickards

La troisième guerre mondiale a-t-elle déjà commencé ?

Il ne s’agit pas d’une question facétieuse destinée à attirer l’attention. C’est une question légitime.

Il arrive souvent que des événements importants commencent par de petites choses et se développent de manière incontrôlée. Rétrospectivement, il semble évident que la guerre était inévitable. Mais sur le moment, ce n’est pas du tout évident. Les événements peuvent sembler déconnectés et il est loin d’être évident que la guerre est inévitable.

Le recul historique est de 20/20.

La Première Guerre mondiale ne s’appelait pas ainsi à l’époque. Elle s’appelait la Grande Guerre. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale que le nom de Première Guerre mondiale a été appliqué.

Et comment devrions-nous considérer le début de la Seconde Guerre mondiale ? La plupart des historiens la datent de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le 1er septembre 1939. Cependant, de nombreux Américains datent la guerre du 7 décembre 1941, lorsque le Japon a bombardé Pearl Harbor et que les États-Unis ont déclaré la guerre au Japon.

Mais on peut pardonner aux Chinois de dire que les deux dates sont erronées. Les Chinois considèrent l’invasion de la Mandchourie par le Japon le 18 septembre 1931 comme le véritable début de la Seconde Guerre mondiale.

Une question de perspective

Le fait est que le début et la fin des guerres mondiales et d’autres conflits majeurs ne sont pas aussi tranchés que le voudraient les historiens. C’est souvent une question de culture et de perspective.

Cela nous amène à l’état actuel du monde. Quelqu’un a-t-il brandi une bannière ou déclaré que la troisième guerre mondiale avait commencé ? Non. Est-il fréquent que des guerres de broussailles et des guerres par procuration se déroulent dans plusieurs parties du monde sans qu’il y ait de danger évident qu’elles se transforment en une conflagration mondiale ?

La réponse est oui.

Les guerres qui se déroulent aujourd’hui ne sont pas toutes de petite envergure et certaines sont même très importantes. Plus important encore, elles impliquent directement ou indirectement de grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine et la Russie, ainsi que d’importantes puissances secondaires, y compris des puissances nucléaires comme la France et le Pakistan.

En outre, les enjeux sont considérables, notamment l’avenir de l’OTAN, le contrôle de l’Europe de l’Est, le contrôle du pétrole du Moyen-Orient et l’approvisionnement mondial en uranium. Plus que l’état actuel de ces conflits, c’est la probabilité d’une escalade menant à une guerre nucléaire sans marche arrière qui est urgente.

Passons brièvement en revue ces conflits critiques. Ce faisant, n’oubliez pas que nous nous trouvons peut-être dans une période telle que les guerres des Balkans (1912-1913), qui ont précédé la Première Guerre mondiale, ou les guerres entre le Japon et la Chine (1931-1937), qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale.

Il se peut que le génie soit déjà sorti de la lampe.

L’Ukraine

L’Ukraine est le point de départ évident. La Russie est en train de gagner la guerre de manière décisive. La contre-offensive ukrainienne a été anéantie le 6 juin, puis à nouveau anéantie après un redémarrage de l’offensive à la fin du mois de juillet. L’Ukraine utilise désormais des tactiques d’infanterie légère, car ses blindés ont été détruits par les mines et l’artillerie russes et laissés en flammes sur le champ de bataille.

Les « armes miracles », notamment les batteries de missiles Patriot, l’artillerie HIMARS, les véhicules de combat Bradley, les chars Leopard, les chars Challenger et les missiles de croisière Storm Shadow ont tous été détruits par une combinaison de missiles hypersoniques russes, de défenses antiaériennes, d’artillerie ou de mines, ou ont été neutralisés par le brouillage des signaux GPS et d’autres formes de guerre électronique.

Les morts au combat ukrainiens sont estimés à plus de 200 000, et tout cela pour rien.

L’Ukraine n’a aucune chance de gagner la guerre, mais celle-ci pourrait tout de même s’intensifier. L’équipe de Biden ne veut pas admettre une défaite humiliante. Ils veulent que la guerre se poursuive jusqu’après les élections de 2024 afin d’aider les chances de réélection de Biden. Après cela, Biden (s’il gagne) abandonnera les Ukrainiens tout comme il a abandonné les Afghans en août 2021.

Maintenir la guerre signifie des actes plus agressifs en mer Noire (impliquant éventuellement des navires roumains ; la Roumanie est membre de l’OTAN), la fourniture d’armes à sous-munitions de 155 mm (qui tuent principalement des enfants lorsqu’elles n’explosent pas comme prévu) et le regroupement de troupes polonaises (un autre membre de l’OTAN) à la frontière de la Biélorussie, qui est dans une alliance conventionnelle avec la Russie. La Pologne a ses propres visées sur l’Ukraine occidentale, dans le cadre d’une renaissance de la fédération polono-lituanienne qui a duré de 1569 à 1795.

Si la Russie est poussée à couler un navire de guerre roumain ou si la Pologne pénètre en Ukraine occidentale, vous disposez d’un prétexte pour déclencher l’article 5 du traité de l’OTAN, ce qui conduirait plus ou moins directement à la Troisième Guerre mondiale, y compris à l’utilisation d’armes nucléaires tactiques. M. Biden se moque de tout cela et les bellicistes américains, comme la vice-secrétaire d’État Victoria Nuland, l’encouragent.

Parallèlement à la guerre cinétique en Ukraine, les États-Unis ont imposé des sanctions financières à la Russie. M. Biden a menacé de maintenir ces sanctions « aussi longtemps qu’il le faudra », ce qui pourrait signifier des années au vu de la tournure que prend le conflit.

Ces sanctions n’ont eu aucun impact sur le comportement ou l’économie de la Russie, mais elles ont gravement endommagé l’UE et le statut du dollar américain en tant que réserve de valeur fiable. Ces coûts économiques pour l’Occident augmenteront avec le temps.

La lutte pour l’uranium

Un autre conflit à potentiel d’escalade concerne l’État du Niger, situé dans le désert du Sahara. Un récent coup d’État militaire a renversé le gouvernement élu il y a plusieurs semaines (bien que les putschistes soutiennent que l’élection était frauduleuse). Certains sondages montrent que la junte militaire bénéficie d’un large soutien populaire.

Le Niger est le premier fournisseur d’uranium de la France, tandis que la France est l’un des plus grands constructeurs de centrales nucléaires au monde. La France a désespérément besoin de rétablir l’ordre au Niger, notamment en forçant la junte à se retirer et en rétablissant le gouvernement élu.

La France dispose de forces spéciales, dont la Légion étrangère française, prêtes à intervenir. Cependant, la France ne veut pas agir unilatéralement et tente de recruter des alliés africains pour se joindre à l’invasion.

Le groupement régional le plus important est la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui comprend à la fois des États francophones comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et d’importants États anglophones comme le Nigeria. La France recrute la CEDEAO pour participer à son invasion du Niger.

Les membres de la CEDEAO sont divisés sur cette idée. En tout état de cause, l’action de la CEDEAO nécessiterait l’approbation de l’Union africaine et éventuellement des Nations unies, ainsi que des semaines de mobilisation. Aucune action militaire n’est donc envisageable avant plusieurs mois au plus tôt.

Rien ne prouve que la Russie ait été impliquée dans le coup d’État au Niger, mais elle en est certainement l’un des principaux bénéficiaires. La Russie est l’autre grand fabricant de centrales nucléaires, après la France.

La Russie se procure son uranium en Russie, au Kazakhstan et dans d’autres républiques d’Asie centrale. (La Russie possède également de grandes quantités de gisements d’uranium américains obtenus dans le cadre d’un accord autorisé par Hillary Clinton en échange de dons considérables à la Fondation Clinton).

Si la Russie peut couper l’accès de la France à l’uranium nigérien, elle renforcera son emprise sur l’approvisionnement mondial en uranium et consolidera sa position en tant que pays fournisseur de centrales nucléaires.

Des rumeurs (non confirmées) laissent entendre que la Russie pourrait apporter son soutien au coup d’État nigérien, notamment par le déploiement éventuel de l’armée mercenaire du groupe Wagner. Cela compliquerait grandement tout projet d’implication de la France ou de la CEDEAO.

Une fois de plus, nous aurions le spectre de la Russie (via Wagner) et de la France (membre de l’OTAN) s’affrontant dans une guerre pour l’uranium dans le désert du Sahara. Le potentiel d’escalade est évident.

À propos, la sanguinaire Victoria Nuland s’est récemment rendue au Niger et n’a pas été chaleureusement accueillie. Elle a quitté le pays les mains vides. Il ne fait aucun doute qu’elle a laissé derrière elle des menaces de soutien américain aux Français.

Un signe avant-coureur de la troisième guerre mondiale ?

Il existe de nombreuses autres zones chaudes dans le monde, notamment à Taïwan, en mer de Chine méridionale, en Syrie et en Corée du Nord. Le Pakistan est peut-être la zone la plus dangereuse en raison du conflit croissant entre le Premier ministre élu Imran Khan (aujourd’hui en prison et démis de ses fonctions) et ses partisans, d’une part, et l’armée, d’autre part.

Le chaos au Pakistan est intrinsèquement menaçant au niveau mondial, car il s’agit d’une puissance nucléaire en conflit permanent avec l’Inde, elle aussi dotée de l’arme nucléaire.

Peut-être ces conflits se résoudront-ils d’eux-mêmes avec le temps. Peut-être pas. Pour l’instant, ils sont individuellement menaçants (en raison de l’escalade) et ressemblent étrangement à la confluence des conflits qui ont précédé les deux plus grandes guerres de l’histoire.

L’histoire ne se répète peut-être pas, mais il semble qu’elle commence à rimer.

Traduction du Daily Reckoning par Aube Digitale

[Voir aussi par exemple :
« Un moment très dangereux » : Viktor Orban avertit Tucker Carlson qu’une « Troisième guerre mondiale frappe à la porte » (https://lesmoutonsenrages.fr/)
et
La troisième guerre mondiale approche (https://reseauinternational.net/).
Note de Joseph :
Cependant, la multiplication d’articles présentant la possibilité d’une troisième guerre mondiale peut traduire un processus de programmation des peuples, en les amenant par exemple à croire qu’elle est inéluctable et à en accepter l’éventualité de manière fataliste ou résignée.]




Selon Robert F Kennedy Jr, les vaxins n’ont pas été développés par Moderna et Pfizer






9/11 : Origines et développement du néolibéralisme

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Carlos X. Blanco

Le néolibéralisme a commencé le 11 septembre. Mais ce n’est pas le 11 septembre 2001, date à laquelle ont été commis les attentats contre les tours jumelles de New York, causant des milliers de morts dans cette ville et, immédiatement après, des centaines de milliers d’autres dans le reste du monde, avec la pléthore des guerres « justifiées » par l’Empire, victime de ces attentats. Non : le libéralisme a commencé exactement trois décennies(([1] En fait 28 ans jour pour jour, pour être précis.)) plus tôt : le 11 septembre 1973. Cette terrible date inaugurale a également eu lieu dans les Amériques, mais dans l’hémisphère sud : au Chili.

Dans une démocratie consolidée, dans l’une des républiques hispaniques les plus avancées sur le plan éducatif et social, dirigée par un gouvernement désireux d’exercer sa souveraineté sur les ressources du pays et au profit de son peuple, c’est-à-dire la démocratie chilienne, les néolibéraux de Chicago ont décidé d’entreprendre une expérience.

Leur premier 11 septembre destiné à changer le monde est, comme le second, sans subtilité. Bombarder le palais présidentiel, faire descendre des chars dans les rues, utiliser des troupes et des avions pour intimider la population. Arrêter, torturer et assassiner des milliers de personnes. Instaurer un régime de terrorisme d’État dans lequel l’État devient un instrument féroce contre son propre peuple, et où les forces armées — qui ont juré de défendre leur patrie et de défendre leur peuple, auquel elles appartiennent — sont transformées en gorilles et en voyous à la solde d’une mafia étrangère d’économistes yankees. Une mafia dirigée par les Friedman et les Hayek, loués et fêtés dans tout l’Occident, endoctrinés dans des théories ridicules de « liberté » qui, dans l’économie orthodoxe du monde capitaliste bourgeois lui-même, étaient minoritaires. Mais vous savez que les théories les plus anthropologiquement absurdes, si elles sont soutenues par la CIA, le Pentagone et des millions d’euros d’armes et de pots-de-vin, sont des doctrines qui sont souvent imposées.

La dictature militaire, comme je l’ai lu ici chez de nombreux libéraux anglophiles, ferait partie de la « morbidité hispanique ». Si l’on regarde l’Espagne en 1973, on y voit aussi un régime général né d’une violence originelle et sans démocratie dans le pays depuis 1939, ou même avant, si l’on considère le coup d’État (« soulèvement ») de 1936. Si l’on remonte au moins jusqu’à la guerre d’indépendance contre Napoléon, tout le 19e siècle espagnol, ainsi que celui de l’Amérique latine, n’est qu’une suite de « coups d’État » et de « soulèvements » militaires (les « espadones »). Il semble que les coups d’État et l’allergie à la démocratie soient dans le sang des Espagnols des deux hémisphères.

J’ai toujours trouvé ironique que les amis de la légende noire anti-hispanique dénoncent avec une telle régularité la « morbidité hispanique » des dictatures militaires et, en même temps, se taisent sur les machinations britanniques et yankees qui peuvent si souvent les expliquer. La prétendue « morbidité » de la race hispanique devrait plutôt être considérée comme une double morbidité : la morbidité des Anglo-Saxons, depuis qu’ils sont devenus un peuple de pirates, c’est-à-dire depuis le 16e siècle, un peuple et un royaume de pirates consistant à briser des nations et à réduire des peuples en esclavage. L’idiotie hispanique, je veux bien le reconnaître, consiste à les laisser faire. Mais l’impitoyabilité pirate et prédatrice des deux empires anglo-saxons ne me semble pas pouvoir être sérieusement liée à un quelconque idéal de « liberté ». Nos libéraux et néo-libéraux, même s’ils maltraitent la langue de Cervantès, le font.

Ce premier 11 septembre a été terrible. Autour de lui, le continent américain était rempli de dictatures militaires. En 1976, la démocratie argentine survivait à peine, mais un coup d’État à cette date y mit fin et installa un régime de terreur, frère de celui du Chili en termes de férocité. La stratégie néolibérale des Américains était implacable : la liberté des marchés exigeait la réification et l’avilissement maximum du peuple. Torture, mort, disparition, extinction de la loi, vol d’enfants, techniques de terreur psychologique… Exactement ce que nous voyons aujourd’hui dans le « jardin » ukrainien de Zelensky et Borrell, mais que nous avons connu il y a plusieurs décennies en Amérique latine.

Comme le disent d’éminents philosophes italiens (Preve, Lazzarato, Fusaro), le néolibéralisme n’est pas exactement une phase ou un ornement idéologique du capitalisme. En réalité, le néolibéralisme est la méthode de « gouvernance » de l’empire américain, avec l’aide des vestiges mourants de l’Empire britannique (non moins dangereux) pour préserver ses taux de profit et ses activités d’extraction prédatrices, même au prix du maintien du chaos. Son « ordre » n’est rien d’autre que la production croissante du chaos. Ce chaos grandit et se répand au sein même des populations des empires pirates. Les Américains « moyens » ne comprennent pas pourquoi tant de guerres à l’étranger, tant d’impérialisme et tant de pillage ne signifient pas une amélioration pour eux. Cette situation, qui pourrait être interprétée comme la situation habituelle dans l’histoire des empires (les bénéfices d’un empire prédateur vont principalement à une élite et le peuple est laissé à lui-même), est néanmoins différente et unique dans l’histoire : jamais un empire n’a généré autant de chaos autour de lui et dans ses propres entrailles, et ce non pas pour son propre bénéfice, mais pour les élites privées, anonymes et cachées qui le dirigent. Jamais l’État impérial n’a été instrumentalisé à ce point. L’Empire yankee est aujourd’hui un cheval emballé qui semble n’obéir qu’à un cavalier fou, fonçant tête baissée vers l’abîme. Le cheval détruit tout sur son passage et n’est efficace que dans ses effets destructeurs, jamais dans ses effets positifs.

Lorsque Naomi Klein, au début du siècle, a développé sa Shock Doctrine (2007), elle a eu raison d’inclure les techniques psychologiques d’endoctrinement, de terrorisme et de vidage de conscience parmi les armes les plus efficaces des Américains (et des Anglo-Saxons) pour compléter l’action de leurs militaires — nationaux ou étrangers —, de la contre-guérilla et des politiciens autochtones perfides. L’École de Francfort elle-même avait proposé des résultats psychosociaux allant dans le même sens pendant une grande partie du siècle précédent. Des résultats sur les techniques mentales et médiatiques qui pouvaient être perçus de manière ambiguë : comme une dénonciation de ce que le capitalisme a l’intention de nous faire, ou comme des outils au service du capitalisme lui-même, qui, de manière suspecte, finançait une école « critique », oui, très critique, mais qui, en même temps, n’était pas une école « critique », mais une école « critique ». Elle était ouvertement antisoviétique, et remplaçait la « science révolutionnaire » par une approche « critique » qui n’était en réalité qu’un nouveau conformisme, pas du tout mal à l’aise avec le dollar qui la payait.

Vingt ans après la chute des tours jumelles et la croisade américaine contre l’« Axe du mal », et un demi-siècle après le coup d’État néolibéral confié à Pinochet et à sa junte militaire, il convient de faire le point et de dessiner un paysage conceptuel très fin et rigoureux du néolibéralisme. Le penseur franco-italien (fortement contaminé par le jargon philosophico-psychanalytique des penseurs français des années 1970), Maurizio Lazzarato (1955), est actuellement l’un des meilleurs analystes de l’« Empire du dollar ». En se soumettant à cette monnaie, une grande partie des nations du monde finance le chaos consubstantiel au mode de « gouvernance » que l’empire yankee exerce sur la planète. Aucune des puissances qui existaient en 1898 n’a tenu tête au mastodonte yankee ; elles ont cru pouvoir trouver un modus vivendi avec la pseudo-engeance nationale qui était alors une puissance émergente ayant porté le coup de grâce à l’empire espagnol dans une guerre illégale contre la momie qui conservait encore des prolongements outre-mer en Asie et dans les Caraïbes.

Le monde a fermé les yeux à la fin du 19e siècle et n’a pas voulu comprendre ce qui se préparait : la combinaison des techniques journalistiques les plus sournoises (véritable « ingénierie sociale » de l’époque) avec la pratique du génocide de masse : camps d’extermination, terrorisme colonial par massacres systématiques, comme le million d’ex-espagnols philippins exécutés dès la « libération » de l’archipel.

Le monde se réjouit de la montée en puissance de la « jeune nation américaine » et de la ramification de ses tentacules, d’abord aux dépens de l’Espagne, puis aux dépens de tous les autres. L’ingénierie sociale et le terrorisme psychologique très efficaces des Américains gagneront les batailles les plus difficiles, celles que les marines, toujours douteux en termes de virilité et de qualité militaire professionnelle, ne pourront pas gagner à eux seuls.

L’Europe est tombée aux pieds de l’empire du dollar lorsque la guerre a éclaté en 1914. Lazzarato a tout à fait raison de qualifier cette catastrophe de « guerre civile ». Les guerres du dollar sont toutes des guerres civiles, même si le carnage nécessite des drapeaux « nationalistes ». Les ouvriers allemands tirent de leurs tranchées sur les ouvriers français ou anglais, et vice-versa : c’est la fin de l’internationalisme. Il n’y a plus d’histoire à raconter. Le socialisme a toujours été et sera toujours un socialisme national. Une autre chose est qu’un jour le moral des peuples atteindra des sommets et qu’une véritable solidarité entre les peuples s’établira au-dessus des machinations de leurs élites respectives, c’est-à-dire au-dessus des desseins et des machinations du Capital. Mais à quoi bon faire une « histoire de l’avenir », à quoi bon souhaiter une boule de cristal pour y voir, au fond, nos désirs les plus candides et non l’avenir réel ?

Lazzarato décèle dans la dette le principal mécanisme de domination de notre époque. Les individus et les peuples sont pris au piège d’un dispositif infernal, d’un véritable esclavage. L’« aide », si elle est acceptée, signifie une perte de souveraineté, une perte de décision sur les questions ultimes et transcendantales. L’économie mondiale, financiarisée à outrance, est un immense piège qui attire, comme les toiles d’une araignée mortelle, les unités susceptibles de s’endetter par des mécanismes financiers indépendants du degré de richesse ou de misère de l’entreprise ou du peuple endetté. Cela signifie que ce ne sont pas nécessairement ceux qui « n’ont pas » d’argent à payer qui s’endettent, mais ceux qui en ont déjà, mais qui ont « besoin de plus », qui s’endettent souvent. Beaucoup d’entreprises, d’individus et d’États atteignent cette catastrophe de l’endettement sans retour précisément parce qu’ils souffrent du « développementalisme », de la « croissance ». Accroissant leurs besoins par l’accumulation de richesses et la nécessité d’une « croissance soutenue », ils se soumettent aux règles étrangères de la financiarisation de l’économie et perdent toute souveraineté.

À la souveraineté économique s’ajoute la souveraineté éducative, culturelle et diplomatique. Les pays et les peuples destinés à disparaître (l’Espagne en fait partie, ne vous y trompez pas) sont ceux qui s’obstinent à céder d’immenses pans de leur souveraineté dans toutes sortes de chapitres sous prétexte de « financer » un développement qui n’en est pas un. Tous les secteurs directement productifs sont détruits : agricoles, industriels. Il ne reste pratiquement plus rien du secteur des services où se nichent les pires larves de la surexploitation et du « précariat ». Le néolibéralisme n’est donc pas le capitalisme. Le néolibéralisme est plutôt une certaine combinaison synergique de manipulations et de violences sociales et psychologiques permettant à quelques élites très déterminées d’imposer leur empire du chaos et de maintenir ainsi leur domination mondiale sur le plus grand nombre possible d’individus, d’entreprises, de peuples et d’États. Il est clair que l’analyse marxiste classique qui parle d’une dialectique bipolaire entre le Capital et le Travail est une analyse trop abstraite, qui ne mène en aucun cas à une « lutte finale », comme le chante l’Internationale. Il est clair, après ce premier 11 septembre qu’a été le coup d’État chilien, que le capitalisme pouvait (et peut d’ailleurs) suivre plusieurs voies d’évolution. Nous le verrons bientôt dans le feu des mouvements des Russes, des Chinois, des Indiens, de l’ensemble des pays BRICS. Le capitalisme est toujours le capitalisme, et cela inclut l’exploitation de la force de travail. Voilà pour ce qui est de l’analyse marxiste classique. Mais ce qu’il faut approfondir, voire bouleverser, c’est l’étude du capitalisme néolibéral. Cette sous-espèce est un conglomérat dans lequel, comme le disent Fusaro, Lazzarato, Douguine et d’autres, il n’y a pas de lignes de fracture entre la guerre, l’exploitation économique, la violence psychosociale. C’est une unité entière, granitique, qui étend ses griffes sur le globe et sur les hommes, quelle que soit leur condition. Le capital ainsi muté en néolibéralisme « hait tout le monde » et est une hyperbombe atomique : il est la menace permanente et définitive pour la vie — et pas seulement la vie humaine — sur cette planète.




En Ukraine, c’est une guerre d’usure

Entretien avec Vasily Kashin, spécialiste en sciences politiques, directeur du Centre d’études européennes et internationales intégrées de l’Université nationale de recherche « École supérieure d’économie ».

Quelles étaient les attentes du commandement, du gouvernement et de la société ukrainiens à l’égard de la contre-offensive ?

« Cet été, les forces armées ukrainiennes devaient entrer en Crimée, c’était la propagande, objectif maximal de la contre-offensive. Mais ils n’avaient rien à voir avec une véritable planification. Les attentes réelles se résumaient au fait que l’offensive devait rapidement détériorer la position stratégique des troupes russes et créer les conditions de négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit armé en position de force. Ce point de vue était partagé non seulement par les dirigeants ukrainiens, mais aussi par les Américains, dont la position était décisive dans cette affaire. On supposait que les troupes russes recevraient un coup qui aggraverait leur situation et que la Russie serait alors obligée de négocier. Apparemment, la percée du corridor terrestre vers la Crimée était considérée comme la tâche la plus importante. Les objectifs de l’offensive semblent avoir été considérés comme tout à fait réalistes tant par les militaires que par les politiciens : ils s’attendaient apparemment à ce qu’un résultat mesurable soit obtenu quelques semaines après le début de l’offensive. Et tout ce qui s’est passé par la suite a été une surprise désagréable et une déception tant pour l’Ukraine que pour les États-Unis. »

L’offensive a été annoncée au début du printemps. Pourquoi son démarrage a-t-il été si retardé ?

« Il y avait plusieurs facteurs importants. Premièrement, la Russie a réussi à imposer à Kiev une bataille longue et épuisante pour Artemovsk [Bachmut], les combats se sont déroulés dans des conditions défavorables à l’Ukraine. Les dirigeants ukrainiens ont commis de graves erreurs, voyant une grande importance politique dans la défense de Soledar et d’Artemovsk, déclarées “forteresses”. Ils avaient dit que sans Bakhmut, il n’y aurait pas d’Ukraine. Après avoir adopté des positions politiques aussi fortes, les dirigeants ukrainiens se sont retrouvés piégés, entraînant une perte importante de forces et de ressources.

Deuxièmement, depuis le printemps, la nature des activités des troupes russes a sérieusement changé. Nous avons l’équivalent des bombes de précision américaines JDAM, des bombes de planification UMPK, l’utilisation de munitions de manœuvre a fortement augmenté, en général, il existe des armes plus précises, des moyens modernes de reconnaissance et de contrôle. Tout cela ne pouvait que conduire la partie ukrainienne à la conviction qu’il fallait mieux se préparer. De plus, leurs pertes ont simplement commencé à augmenter, il est devenu plus difficile d’assembler l’équipement nécessaire.»

Quelles tactiques le commandement ukrainien a-t-il utilisées lors de la planification de la contre-offensive ?

« À notre connaissance, ils ont essayé d’utiliser l’expérience acquise dès le début du conflit. Les forces armées ukrainiennes ont mené de nombreuses attaques, examinant les défenses russes et essayant d’y trouver leurs points faibles afin d’étendre davantage l’offensive dans ces zones. Il y a eu également des tentatives de dispersion des forces russes le long du front en attaquant « l’ancien » territoire russe (régions de la Fédération de Russie limitrophes du territoire de l’Ukraine, de la LPR ou de la RPD avant le début de l’opération spéciale). Ces attaques n’étaient pas des frappes rapides, leur objectif était de prendre pied. Lors de l’attaque de Grajworon, dans la région de Belgorod, les Ukrainiens ont creusé des tranchées et y ont apporté des armes. Apparemment, l’objectif était de détourner les forces russes d’un autre secteur et de saper les défenses dans des zones clés.

Mais ces mesures ne suffisent pas à affaiblir les défenses russes. En outre, l’expérience antérieure de l’offensive des forces armées ukrainiennes sur les positions des troupes russes n’est plus pertinente. Auparavant, ils attaquaient de petites formations avec une faible profondeur de défense, ils pouvaient parcourir des dizaines de kilomètres et nos positions étaient très mal équipées d’un point de vue technique. Cela n’a rien à voir avec la défense russe à l’été 2023. Aujourd’hui, un plan de défense a été soigneusement préparé, des fortifications ont été construites et l’équipement des troupes a été amélioré. L’équilibre numérique des forces a également considérablement changé — même si, bien sûr, l’Ukraine a encore plus de troupes dans la zone de combat, mais elle n’a plus d’avantage.»

Les premiers jours ont montré que la tactique choisie par Kiev ne fonctionnait pas. Pourquoi cela n’a-t-il pas changé ?

« Nous sommes confrontés à une crise. Cela rappelle quelque peu la situation de la Première Guerre mondiale et est lié au fait que la technologie militaire a progressé très en avance dans son développement et que la pensée militaire est à la traîne. Aucune des deux parties n’a l’idée de briser la ligne de défense bien préparée. Les nombreuses attaques ukrainiennes ratées le démontrent parfaitement. Les soldats des forces armées ukrainiennes meurent tout simplement dans les champs de mines sous le feu de l’artillerie.

On peut également rappeler les tentatives ratées de l’offensive russe sur Ugledar en janvier 2023. Nous n’avons pas non plus la capacité de mener efficacement des opérations de manœuvre. Mais nous sommes désormais sur la défensive et le temps joue désormais en notre faveur. Kiev, en revanche, dépend d’approvisionnements extérieurs, qui ne sont pas infinis, et est désormais confrontée à la destruction de son économie. Les pertes humaines sont également importantes, tandis que les ressources humaines sont bien moindres. L’Ukraine ne peut pas attendre longtemps, elle subit une forte pression politique et l’Occident exige des résultats. L’armée est obligée d’attaquer et utilise les méthodes et les outils dont elle dispose. Si quelqu’un parvient à formuler un algorithme permettant de briser les défenses multicouches modernes sans supériorité aérienne, ce sera une immense réussite de la pensée militaire. Mais maintenant personne ne sait comment faire. »

Pourquoi le commandement ukrainien a-t-il choisi la direction de Zaporozhye pour la contre-offensive, où les forces armées russes attendaient une attaque et préparaient une ligne de défense sérieuse ?

« Apparemment, c’est la seule direction dans laquelle Kiev pourrait obtenir un résultat politique qui déterminerait l’issue de toute la campagne ukrainienne. Dans d’autres domaines, les progrès ne prendraient pas effet immédiatement ou seraient extrêmement difficiles à réaliser. Si les forces armées ukrainiennes faisaient de grands progrès à Zaporizhia — même sans couper le couloir d’approvisionnement terrestre des troupes russes en provenance de Crimée — alors les conditions seraient créées pour des négociations avec la Russie en position de force. C’est du moins ce que pensent les dirigeants ukrainiens. Bien entendu, ces hypothèses pourraient se révéler fausses, car la Russie, en cas d’échec, pourrait réagir par une forte escalade des hostilités et par l’introduction de nouvelles réserves. »

Quel a été le facteur décisif pour repousser la contre-offensive des forces armées ukrainiennes ?

« De nombreux mois de formation et une augmentation générale du professionnalisme et de l’équipement technique des forces armées russes. Un système de défense puissant a été construit et une analyse des erreurs commises a été réalisée. En outre, une mobilisation partielle et un programme actif visant à attirer des troupes sous contrat ont amélioré la situation en termes de nombre de troupes. En conséquence, l’équilibre des pouvoirs a tout simplement changé. Très probablement, les forces armées ukrainiennes ne disposaient pas au départ de suffisamment de troupes pour mener à bien une telle opération, elles ne l’avaient tout simplement pas encore pleinement réalisé. »

La tactique défensive adoptée par le commandement russe l’automne dernier est-elle la bonne ?

« Oui absolument. En général, si l’on part du fait que, d’une part, nous augmentons la production militaire plus rapidement que l’ennemi, et d’autre part, nous n’avons toujours pas de solutions toutes faites qui nous permettraient de réaliser une percée rapide, alors la meilleure solution est de s’appuyer sur une guerre d’usure et de détruire lentement à la fois les équipements militaires et les forces ennemies. Il leur sera de plus en plus difficile de réapprovisionner même leur équipement militaire. »

Les frappes ukrainiennes contre Zaporizhia vont-elles se poursuivre ?

« Il existe désormais un certain impératif politique : obtenir au moins un petit succès limité pour montrer que les forces armées ukrainiennes ont encore la capacité de poursuivre la guerre pendant longtemps et de vaincre les troupes russes à l’avenir. Subir des pertes aussi lourdes, sans pratiquement aucun progrès, coûtera politiquement très cher aux autorités ukrainiennes. L’Ukraine se trouve dans une situation très difficile en raison d’une forte baisse du niveau de vie de la population et d’importantes pertes humaines. Et les facteurs moraux et politiques sont très importants pour elle, et ils disent : « encore un peu d’efforts — et nous gagnerons. »

En général, ce sont des facteurs politiques qui ont dicté de nombreuses actions des forces armées ukrainiennes, notamment des frappes sur le pont de Crimée et des attaques terroristes en Russie. Ils n’ont pas une grande importance militaire, mais ils visent à influencer la société ukrainienne et à renforcer sa volonté de combattre. Pour les dirigeants ukrainiens, le pire est une démoralisation totale, lorsque les gens comprennent que non seulement les pertes sont très importantes (tout le monde le comprend déjà), mais qu’ils se rendent également compte qu’il n’y a aucun espoir de victoire. Alors la chute pourrait arriver. Par conséquent, même un succès modeste comme la capture d’un petit village permettra d’annoncer que les objectifs de la contre-offensive auraient été atteints.»

La Russie maintiendra-t-elle une tactique défensive ou devrions-nous attendre une action offensive une fois terminée la première phase de la contre-offensive ukrainienne ?

« Je pense que nous passerons à l’offensive lorsque nous arriverons à la conclusion que les ressources ukrainiennes sont considérablement épuisées, que leur potentiel est limité, qu’une partie importante de l’équipement est détruite et que les brigades de réserve sont vaincues. Il y aura alors des conditions pour une offensive décisive, mais jusqu’à présent les dirigeants russes se montrent prudents à ce sujet. »

L’été dernier, le commandement ukrainien a annoncé une attaque sur Kherson, mais les principaux coups ont finalement été portés dans la région de Kharkiv. Cette situation peut-elle se reproduire ? Les Forces armées ukrainiennes disposent-elles désormais de réserves que le commandement peut utiliser ?

« Ils disposent sans aucun doute de réserves pour une offensive dans d’autres directions, mais le travail de la partie russe visant à créer un réseau de fortifications et à renforcer les défenses ne s’est pas limité à Zaporojie. En outre, les forces armées ukrainiennes sont actuellement confrontées à une offensive russe locale près de Koupiansk, où les dirigeants ukrainiens ont même dû annoncer l’évacuation des civils. Il est fort possible qu’il s’agisse désormais uniquement d’économiser des forces pour repousser d’éventuelles actions offensives de la Russie. »

Pouvons-nous évaluer les graves pertes subies par les Forces armées ukrainiennes ?

« Il existe des preuves sous forme d’enregistrements vidéo de la destruction d’équipements, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Il existe également des indicateurs indirects, par exemple l’activité des autorités ukrainiennes dans la conduite d’activités de mobilisation : la conscription est très active, il y a des rafles dans les rues. Des mesures sont également prises pour limiter les sorties des jeunes âgés de 16 à 18 ans.

Tout cela suggère que les pertes ukrainiennes sont importantes, même par rapport au nombre total de ressources de mobilisation ukrainiennes. Et apparemment, elles grandissent. Nous constatons que des attaques se produisent chaque jour et nous savons que les Ukrainiens ne disposent pas de tactiques efficaces pour les mener à bien. Selon les sondages, 76 pour cent des Ukrainiens connaissent personnellement quelqu’un qui est mort au front. Les forces armées ukrainiennes avancent, mais elles ne disposent pas des tactiques éprouvées de cette offensive, elles ne remportent pas de grands succès et, comme vous pouvez le constater, les pertes irréparables sont très lourdes. L’évaluation des pertes ne peut être évaluée que lorsque les documents internes de l’autre partie sont disponibles ; il est difficile de les évaluer sur la base des données disponibles. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elles sont très importantes et que les forces de mobilisation ukrainiennes sont sur le point d’être épuisées. »

Les forces armées ukrainiennes sont-elles en mesure de protéger leurs officiers face à ces pertes élevées ?

« Pour autant que nous le sachions, ils les protègent. La part des officiers dans les pertes n’est pas très importante. Les officiers des forces armées ukrainiennes apparaissent beaucoup moins souvent sur la ligne de front que les nôtres et meurent beaucoup moins souvent. Cela s’applique aux officiers de tous grades, en particulier aux généraux. Bien entendu, l’état-major ukrainien subit des pertes, le nombre de nécrologies augmente, mais ces pertes ne sont pas critiques. Ils manqueront plus tôt de soldats que de commandants. »

La qualité de l’infanterie ukrainienne diminue-t-elle avec la mobilisation massive ?

« Les Forces armées ukrainiennes s’efforcent de maintenir dans des formations individuelles un personnel expérimenté de haute qualité et tentent de l’utiliser avec parcimonie. Leur approche du personnel est généralement très diversifiée : il y a des personnes qui ne sont pas particulièrement valorisées, et il y a celles qui sont valorisées. Bien sûr, la qualité générale des gens diminue à chaque nouvelle vague de mobilisation, et c’est certainement le cas. Mais l’épine dorsale des combattants expérimentés demeure. Et ils sont capables de beaucoup de choses. »

Les pertes subies lors de cette contre-offensive peuvent-elles briser la société ukrainienne ? Combien de temps pourra-t-elle maintenir la volonté de résister ?

« L’expérience de l’histoire militaire nous apprend qu’il est presque impossible de prédire le moment de la dépression mentale. Il y a eu aussi des cas extrêmes, l’exemple le plus célèbre étant la guerre paraguayenne de 1864-1870, qui s’est terminée par l’extermination presque complète de la population masculine du pays. Mais même lorsque les enfants furent envoyés aux batailles finales, le Paraguay ne s’effondra pas. Il existe des exemples inverses : certains participants à la Première Guerre mondiale, sur fond de difficultés et de pertes, ont vécu une révolution et ont quitté les rangs.

Faire de telles prédictions sur l’Ukraine nécessite des recherches sociologiques, ce qui est impossible dans un pays belligérant, et il faut avoir une compréhension détaillée de ce qui se passe au sein des élites et dans les relations entre l’Ukraine et ses alliés. Nous ne pouvons pas espérer que l’Ukraine se “vide” soudainement. Nous devons supposer qu’ils peuvent envoyer des gens au massacre tant qu’ils en ont. Une crise ne peut survenir qu’en lien avec l’épuisement des ressources ou une baisse totalement catastrophique de leur qualité. Bien que parmi les forces armées ukrainiennes mobilisées, il y ait déjà des malades mentaux et des handicapés. »

Autrement dit, il n’y a pas de changement dans la société après l’échec des premières étapes de la contre-offensive ?

« Nous ne disposons pas de sources d’informations fiables sur ce qui se passe exactement dans la société ukrainienne. Certains incidents (par exemple lorsque des gens dans la rue frappent des employés des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires) ne disent rien. On ne sait pas exactement dans quelle mesure ce phénomène est répandu. Il y a une certaine frustration et une certaine fatigue. Elles grandissent. Mais la question reste ouverte : ils peuvent se transformer en apathie totale, en panique et en désir de s’en cacher à tout prix. Jusqu’à présent, l’Ukraine est en mesure de reconstituer ses forces armées. »

La position des pays occidentaux en matière de fourniture d’équipements militaires peut-elle changer après les échecs des forces armées ukrainiennes ?

« Les enjeux de ce conflit pour l’Occident sont également élevés. La victoire sans équivoque de la Russie aura des conséquences mondiales : il s’agit en fait de l’effondrement de l’ancien ordre mondial. Et cela est inacceptable pour l’Occident, c’est pourquoi la détermination à soutenir l’Ukraine est très forte. Mais cela ne fonctionne plus, si l’Occident constate que les forces armées ukrainiennes ne se battent pas durement, il cessera de donner de l’argent. Le fait est qu’il existe d’autres demandeurs d’aide et de ressources. Il s’agit en particulier de Taiwan. Taiwan a une économie puissante et ne demande pas d’argent, mais les pays occidentaux sont obligés de redistribuer leurs approvisionnements en armes parce que Taiwan a un besoin urgent d’armements, et que Taiwan est en réalité plus importante que l’Ukraine. Une forte exacerbation du problème de Taiwan pourrait conduire à une réduction du nombre d’armes pouvant être transférées vers l’Ukraine. »

L’Ukraine peut-elle passer au second plan, par exemple aux États-Unis, où des élections présidentielles sont prévues l’année prochaine ?

« L’Ukraine est importante pour Washington, tout comme le conflit en Ukraine. Mais si le président américain change, son administration aura plus de marge de manœuvre, elle sera en mesure de faire une sorte de compromis avec la Russie, qu’elle annoncera comme une victoire partielle de l’Ukraine. »

Il semble que la décision de livrer des chasseurs F-16 à l’Ukraine ait déjà été prise, la seule question est celle du calendrier. Combien de temps faudra-t-il à l’Occident pour former des pilotes ?

« Les pilotes pourraient commencer les préparatifs à l’avance. Beaucoup de choses qui ont été dites auparavant, comme l’installation de missiles Storm Shadow sur des avions de combat ukrainiens, avaient été préparées à l’avance ; la première utilisation des missiles a eu lieu peu de temps après les premières déclarations officielles concernant leurs livraisons. D’ailleurs, c’était la même chose avec les chars. Vous n’êtes pas obligé de prendre tous ces transferts au pied de la lettre et ne comptez pas sur de longues procédures. L’Ukraine peut disposer d’avions très rapidement. Mais il s’agira d’avions de conceptions relativement anciennes, techniquement inférieures aux chasseurs russes modernes. En outre, l’Occident ne sera pas en mesure de donner autant d’avions à la fois pour modifier l’équilibre des forces. C’est juste un remplacement amélioré des avions soviétiques ukrainiens que nous détruisons. »

Les nouvelles livraisons pourront-elles réellement changer la situation au front, ou constitueront-elles une autre « arme miracle » avec la propagande comme principal effet ?

« Parce qu’il s’agit d’avions de combat occidentaux, ils peuvent transporter une gamme complète d’armes guidées occidentales. Ce n’est pas la même chose que les MiG-29 et Su-24 soviétiques déjà très usés, que les Ukrainiens adaptent bien sûr à l’utilisation de ces armes, mais avec un certain nombre de limitations. Ici, toute une gamme d’armes peut être utilisée normalement. Bien sûr, cela augmentera nos pertes et nous créera des difficultés. Mais il ne sera pas possible de changer la situation globale, car nous aurons une supériorité à la fois quantitative et qualitative dans les airs. »

Quelles armes l’Occident pourrait-il fournir pour assurer un véritable succès aux forces armées ukrainiennes ?

« Il n’existe pas de système d’arme unique qui changerait radicalement la situation sur le front. Pour changer la situation au front, il est nécessaire de modifier tout l’équilibre des pouvoirs. Cela nécessite un réarmement complet des forces armées ukrainiennes et leur saturation en quantités énormes de nouveaux types d’armes. Et la capacité de production des pays occidentaux est limitée. Ils couvrent même les besoins actuels des forces armées ukrainiennes dans la limite de leurs capacités. Les réserves sont également épuisées.

Une guerre terrestre longue et à grande échelle a été un choc pour nous comme pour eux. Nous avons commencé à augmenter la production d’armes, mais nous disposions d’une base solide, car nous avons maintenu une certaine capacité de production grâce à d’importantes exportations d’armes. En Occident, on fait la même chose, mais là-bas l’augmentation de la production militaire est associée à un grand nombre de contraintes bureaucratiques et à la nécessité de combiner les intérêts de l’État et des entreprises privées, qui exigent des garanties d’une forte demande à long terme. Il existe également des problèmes liés à la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie. Tout cela ne permet pas d’augmenter la production pour répondre pleinement aux besoins des forces armées ukrainiennes. Nous avons besoin d’une échelle d’engagement complètement différente. Et maintenant, en Europe, les chars ne sont produits que par l’Allemagne. Actuellement, il est difficile de saturer d’armes les forces armées ukrainiennes, comme ce fut le cas pendant la Seconde Guerre mondiale. »

Quel est l’intérêt d’attaquer les infrastructures portuaires ukrainiennes après le refus de renouveler l’accord céréalier ?

« Il y a plusieurs problèmes dans cette histoire. Premièrement, l’Ukraine semble avoir réellement utilisé l’accord sur les céréales pour stocker une grande quantité de matériel militaire dans les entrepôts portuaires, comme nous l’avons vu lors d’attaques secondaires massives après des attaques contre des ports. Deuxièmement, les attaques contre les ports constituent le moyen le plus sûr de maintenir un blocus naval, car la combinaison des missiles antinavires côtiers de l’Ukraine, des drones navals et des cibles de l’OTAN rend les actions de notre flotte dans le nord-ouest de la mer Noire très dangereuses.

Un autre point important est l’affaiblissement du potentiel économique de l’Ukraine à long terme, ce qui rendra difficile aux Américains de réaliser toutes sortes de projets visant à transformer l’Ukraine d’après-guerre en un nouvel Israël et à la saturer d’armes. À l’heure actuelle, l’économie ukrainienne dans son ensemble est détruite. À la fin de l’année dernière, le PIB a chuté de 30 pour cent ; cette année, la situation s’est stabilisée, mais l’essentiel de l’activité économique qui subsiste en Ukraine n’est qu’un sous-produit de l’effort de guerre.

Une aide massive afflue vers l’Ukraine, en plus des armes et du matériel militaire. Ces dizaines de milliards de dollars sont échangées contre des hryvnias et utilisées pour payer les salaires et toutes sortes d’avantages, ce qui maintient l’Ukraine à flot et assure la relative stabilité de la monnaie. Cet argent est dépensé au niveau national pour certains biens et services, ce qui donne l’apparence d’une activité économique, mais qui consiste en fait à galvanoplastifier un cadavre. Si ces aides commencent à diminuer, l’activité va diminuer. Une partie de la production ukrainienne subsiste, mais elle n’est pas grande. Il y a une agriculture fortement ratatinée, il reste de petits vestiges de la métallurgie et de la défense. Dans la période d’après-guerre, sur cette base, alors qu’il n’y a pas de travail dans le pays et qu’une grande partie de la population a fui vers l’Europe, il sera difficile de recréer un puissant rempart anti-russe en Ukraine. »

À quoi peut-on s’attendre dans le futur ? La guerre d’usure a-t-elle déjà commencé ?

« En fait, cela dure depuis le début. La stratégie de guerre d’usure a été choisie après l’échec de la première étape de l’opération spéciale, alors qu’il était impossible de diviser l’Ukraine et d’imposer des conditions de paix favorables aux conditions russes. Seuls les modèles de comportement changent : pendant les premiers mois, on a essayé de le faire fonctionner à moindre coût, en maintenant la Russie dans un état de paix, alors que non seulement il n’y avait pas de mobilisation, mais que les soldats sous contrat conservaient également le droit d’être démis de leurs fonctions dans l’armée, dont beaucoup ont profité début 2022. Sur la base des résultats de l’offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv, il est devenu clair qu’il ne serait pas possible de maintenir ce régime, eh bien, nous avons reconstruit le modèle de guerre, mené mobilisation partielle et changement du cadre juridique. »

Source : lenta.ru




De Thierry Breton à Napoléon III : Victor Hugo et l’interdiction de penser et d’imprimer

Par Nicolas Bonnal

Les interdits de Breton évoquent Orwell pour le Daily Mail. Mais nous avons de nombreux précédents en France concernant l’interdiction de tout et la bureaucratie ; et je prévoyais dans mon livre sur l’exception française (Les Belles Lettres, 1997) que la technocratie (ou bourgeoisie énarque) française annexerait l’Europe (démographiquement et intellectuellement) et qu’elle finirait par tout interdire.

On fait avec les moyens du bord : en 1851 c’est l’imprimerie, avec Breton c’est internet (d’ailleurs je m’en fous : l’humanité a ce qu’elle mérite). Victor Hugo :

« À l’heure qu’il est, personne ne sait au juste ce que c’est que le 2 décembre, ce qu’il a fait, ce qu’il a osé, qui il a tué, qui il a enseveli, qui il a enterré. Dès le matin du crime, les imprimeries ont été mises sous le scellé, la parole a été supprimée par Louis Bonaparte, homme de silence et de nuit. Le 2, le 3, le 4, le 5 et depuis, la vérité a été prise à la gorge et étranglée au moment où elle allait parler. Elle n’a pu même jeter un cri. Il a épaissi l’obscurité sur son guet-apens, et il a en partie réussi. Quels que soient les efforts de l’histoire, le 2 décembre plongera peut-être longtemps encore dans une sorte d’affreux crépuscule. Ce crime est composé d’audace et d’ombre ; d’un côté il s’étale cyniquement au grand jour, de l’autre il se dérobe et s’en va dans la brume. Effronterie oblique et hideuse qui cache on ne sait quelles monstruosités sous son manteau. »

Rappelons que peu à peu l’empire devint libéral et… populaire, le plébiscite de 1870, quelques mois avant la « correction » (Marx) face à la Prusse — correction méritée pour un empire qui avait croisé le fer avec la moitié de la terre, Chine, Mexique, Italie (1867 et 70), Autriche et bien sûr… Russie — confirmant Napoléon dans sa pérennité dynastique.

Aucune illusion à se faire sur le suffrage universel : sous Napoléon III ce fut comme sous Hitler. Hugo rajoute :

« Et c’est là le scrutin, et répétons-le, insistons-y, ne nous lassons pas ; je crie cent fois les mêmes choses, dit Isaïe, pour qu’on les entende une fois ; et c’est là le scrutin, c’est là le plébiscite, c’est là le vote, c’est là le décret souverain du “suffrage universel”, à l’ombre duquel s’abritent, dont se font un titre d’autorité et un diplôme de gouvernement ces hommesqui tiennent la France aujourd’hui, qui commandent, qui dominent, qui administrent, qui jugent, qui règnent, les mains dans l’or jusqu’aux coudes, les pieds dans le sang jusqu’aux genoux ! »

Comme sous Macron et sous Breton on a des élections et des médias euphorisants :

« Maintenant, et pour en finir, faisons une concession à M. Bonaparte. Plus de chicanes. Son scrutin du 20 décembre a été libre, il a été éclairé ; tous les journaux ont imprimé ce qui leur a plu ; qui a dit le contraire ? des calomniateurs… »

Après, Hugo (il sera pacifiste sous Napoléon, belliciste sous Gambetta) part sur les grands mots :

« Ils résolurent d’en finir une fois pour toutes avec l’esprit d’affranchissement et d’émancipation, et de refouler et de comprimer à jamais la force ascensionnelle de l’humanité.L’entreprise était rude. Ce que c’était que cette entreprise, nous l’avons indiqué déjà, plus d’une fois, dans ce livre et ailleurs. »

… mais quand on voit la liquidation de la « culture masculine blanche » (désolés, c’est la culture) par Fink (qui commande tout) et consorts (Ursula, Bourla, etc.) on peut méditer les belles paroles qui suivent :

« Défaire le travail de vingt générations ; tuer dans le dix-neuvième siècle, en le saisissant à la gorge, trois siècles, le seizième, le dix-septième et le dix-huitième, c’est-à-dire Luther,Descartes et Voltaire, l’examen religieux, l’examen philosophique, l’examen universel ; écraser dans toute l’Europe cette immense végétation de la libre pensée, grand chêne ici, brin d’herbe là ; marier le knout et l’aspersoir ; mettre plus d’Espagne dans le midi et plus de Russie dans le nord ; ressusciter tout ce qu’on pourrait de l’inquisition et étouffer tout ce qu’on pourrait de l’intelligence ; abêtir la jeunesse, en d’autres termes, abrutir l’avenir ; faire assister le monde à l’autodafé des idées ; renverser les tribunes, supprimer le journal, l’affiche, le livre, la parole, le cri, le murmure, le souffle ; faire le silence ; poursuivre la pensée dans la casse d’imprimerie, dans le composteur, dans la lettre de plomb, dans le cliché, dans la lithographie, dans l’image, sur le théâtre, sur le tréteau, dans la bouche du comédien, dans le cahier du maître d’école, dans la balle du colporteur ; donner à chacun pour foi, pour loi, pour but et pour dieu, l’intérêt matériel ; dire au peuple : mangez et ne pensez plus ; ôter l’homme du cerveau et le mettre dans le ventre ; éteindre l’initiative individuelle, la vie locale, l’élan national, tous les instincts profonds qui poussent l’homme vers le droit ; anéantir ce moi des nations qu’on nomme Patrie ; détruire la nationalité chez les peuples partagés et démembrés, les constitutions dans les États constitutionnels, la République en France, la liberté partout ; mettre partout le pied sur l’effort humain. »

C’est ce qu’ils refont aujourd’hui nos clercs et bureaucrates associés au capital des fonds de pension américains. Hugo écrit au passage (il irait en taule aujourd’hui donc je le dénigre) :

« Parce que vous avez vu réussir un coup de main prétorien, vous vous déclarez bas-empire ! C’est vite dit, et lâchement pensé. Mais réfléchissez donc, si vous pouvez. Est-ce que le bas-empire avait la boussole, la pile, l’imprimerie, le journal, la locomotive, le télégraphe électrique ? Autant d’ailes qui emportent l’homme, et que le bas-empire n’avait pas ! Où le bas-empire rampait, le dix-neuvième siècle plane. Y songez-vous ? Quoi ! nous reverrions l’impératrice Zoé, Romain Argyre, Nicéphore Logothète, Michel Calafate ! Allons donc ! Est-ce que vous vous imaginez que la Providence se répète platement ? Est-ce que vous croyez que Dieu rabâche ? »

Comme je l’ai dit le pouvoir devenu libéral sera conforté par le dernier plébiscite. Et comme le dit Flaubert (alors ami de Hugo, avec il correspond et dont il récupère le courrier) dans son Journal, quelque part en 1853 :

« Mais une vérité me semble être sortie de tout cela ; c’est qu’on n’a nul besoin du vulgaire, de l’élément nombreux des majorités, de l’approbation, de la consécration. 89 a démoli la royauté et la noblesse, 48 la bourgeoisie et 51 le peuple. Il n’y a plus rien, qu’une tourbe canaille et imbécile. Nous sommes tous enfoncés au même niveau dans une médiocrité commune. »

Breton comme Biden ou Macron l’ont parfaitement compris. Il n’y a aucune résistance, qu’une poignée de râleurs qui cliquent en attendant d’être affamés et privés de tout comme les autres, alors pourquoi se priver, merde ? Censure aussi Victor Hugo, Thierry. Et notre cher passé…

Flaubert encore :

« L’humanité a la rage de l’abaissement moral, et je lui en veux de ce que je fais partie d’elle. »

Sources principales :

http://www.bouquineux.com/?telecharger=304&Flaubert-Correspondance_2e_s%C3%A9rie._1850_-_1854

https://www.dailymail.co.uk/news/article-12469157/EU-accused-taking-page-Orwells-1984-creation-ministries-truth-ensure-wrong-thoughts-not-allowed-bid-tackle-disinformation-online.html

http://www.centremultimedia.be/IMG/pdf/hugo_napoleon_le_petit.pdf




La Persécution des Chrétiens en Inde

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

Traduction du texte original : Paraded Naked and Gang-Raped: The Persecution of Christians in India

[Illustration : les restes d’une église incendiée dans le village de Langching, dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, le 31 mai 2023.
(Photo de l’AFP via Getty Images)]

Par Raymond Ibrahim

Une atrocité récente, filmée qui plus est, a mis en lumière l’horrible situation des minorités chrétiennes en Inde.

Un article de presse décrit la vidéo ainsi :

« Cette vidéo virale montre l’épreuve déchirante infligée à deux chrétiennes du Manipur. Le 4 mai 2023, ces femmes ont été exhibées nues à une foule d’hommes qui les a agressées et battues sans pitié. La plus jeune des deux femmes, âgée de 19 ans seulement, a été brutalement violée par la foule en colère, composée de membres de la tribu Meitei [hindoue]. Pour ajouter à l’horreur, quatre policiers présents seraient demeurés passifs, refusant de stopper l’agression. 

Dans la vidéo, les hommes de la tribu Meitei crient : “à poil ou on vous tue.” Les femmes ont été pelotées, giflées et frappées en public. On les entend demander grâce, sangloter et gémir d’angoisse.

Les survivants ont accusé les policiers d’avoir activement participé ou facilité cette odieuse agression. Certains prétendent que les policiers ont livré les femmes à une foule de 800 à 1 000 hommes, d’autres qu’ils sont demeurés passifs tout au long de l’assaut. Ces violences tragiques se sont produites peu après que le village de ces femmes a été rasé par les hindous Meitei. S’étant réfugiées dans une forêt voisine en compagnie de trois autres personnes, ces femmes ont rencontré des policiers, qui ont proposé leur aide. Mais en réalité, ils les ont livrées à la foule violente.

Le frère et le père de la jeune femme qui a subi un viol collectif ont lutté pour la protéger. Mais les deux hommes ont été tués par la foule en furie…

Cet incident choquant s’est produit au milieu d’affrontements ethniques croissants entre les communautés Meitei (hindoue) et Kuki (chrétienne) à Manipur. »

Les émeutes ont commencé après que les Meitei, une population hindoue majoritaire dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, ont exigé le même statut et les mêmes avantages que ceux accordés par le gouvernement aux tribus minoritaires historiquement marginalisées de l’État, dont les chrétiens Kuki (Protestants, principalement baptistes). Le conflit s’est durci et des émeutes ont éclaté entre les tribus minoritaires et la majorité Meitei, culminant avec les émeutes hindoues dans tout le Manipur. En conséquence :

« Depuis le 3 mai, les violences ont entraîné la destruction d’au moins 317 bâtiments religieux, indiquent des sources locales. Plus de 160 personnes ont trouvé la mort, selon des estimations non officielles ; mais les chiffres officiels publiés le 2 juin ont fait état de 98 morts et 310 blessées. Selon des sources locales, la majorité d’entre eux étaient membres de tribus chrétiennes. »

Plusieurs chrétiens, dont un jeune enfant, ont été brûlés vifs. Les membres de la tribu hindoue « n’ont aucun respect pour les femmes et les enfants », a déclaré un habitant. « Une femme a été tuée à l’intérieur de l’église où elle priait ; ils sont impitoyables. »

Le gouvernement indien est resté étrangement silencieux quand les attaques des Meitei ont démarré début mai. Mais il est sorti de sa torpeur le 19 juillet, une fois que la vidéo des deux chrétiennes nues était devenue virale. Le 20 juillet, le Premier ministre indien Narendra Modi a clamé son « indignation » :

« J’affirme devant toute la nation qu’aucun coupable ne sera épargné. Des mesures seront prises conformément à la loi. Ce qui est arrivé aux filles de Manipur est impardonnable… J’ai le cœur rempli de douleur et de colère. L’incident du Manipur est honteux pour toute nation civilisée. Le pays tout entier a été humilié. »

Cependant, comme le souligne un média, « la première arrestation, 77 jours après l’incident, a été signalée aujourd’hui [20 juillet], soit un jour après que la vidéo soit devenue virale » et le jour même ou Modi a souligné la gravité des évènements de Manipur.

En conséquence :

« Le Premier ministre Narendra Modi et le gouvernement du Manipur ont été critiqués pour leur réponse tardive à l’incident. Le Premier ministre n’a abordé la question qu’une fois la vidéo du viol devenue virale. Du coup, les spéculations se sont donné libre cours sur ces réactions tardives. »

Le gouvernement hindou, comme la presse internationale d’ailleurs, s’est bien gardé d’évoquer l’identité religieuse des assaillants et a fortiori celle des victimes. Ils n’ont parlé que d’« affrontements sectaires » entre les Meitei (hindous) et les Kuki (chrétiens).

Il s’agit là d’une tactique familière. Elle est à l’œuvre quand les médias occidentaux évoquent les affrontements entre bergers peuls et agriculteurs au Nigeria. Personne ne dit que les Peuls sont des djihadistes génocidaires engagés dans un combat mortel contre les « agriculteurs » chrétiens.

Au Manipur, la religion encore — le puissant courant du nationalisme hindou considère les Indiens chrétiens comme des traîtres — semble être au cœur des affrontements. « Après avoir incendié les églises, les émeutiers ont hissé leur drapeau au sommet des églises », a déclaré un pasteur Kuki. « C’est comme s’ils voulaient montrer qu’ils avaient conquis l’église, le lieu religieux sacré de notre culte. »

Après avoir dénoncé la « complicité » du gouvernement et de la police du Manipur dans ces « violences odieuses », l’archevêque Joseph D’Souza de l’Église anglicane du Bon Pasteur de l’Inde et président du Conseil chrétien de toute l’Inde, a écrit :

« Qu’il s’agisse de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh ou d’autres États la situation des minorités chrétiennes est la même. Dans toute l’Inde, la police locale ne s’interpose pas entre les hindous extrémistes et les malheureux chrétiens Kuki.

L’identité chrétienne des victimes de violence au Manipur ne fait pas la une des journaux. Mais les autorités indiennes ne peuvent plus nier la réalité : il s’agit d’une attaque religieuse, autant que d’un nettoyage ethnique barbare…

Le Premier ministre du Manipur — qui sympathise avec les extrémistes hindous du Meitei — prétend que des centaines d’incidents similaires ont eu lieu. Les troubles surviennent des deux côtés explique-t-il, mais cette présentation des faits est trompeuse. Car nul ne mentionne jamais que les chrétiens Kuki représentent la grande majorité des victimes.

Le jour de sa démission, le vice-président du BJP (Bharatiya Janata Party) de l’État voisin du Mizoram a déclaré qu’à son humble avis, le BJP était devenu un parti antichrétien. L’Inde et le monde entier ont ainsi pris conscience que les viols et les meurtres de nombreuses femmes, ainsi que les incendies de maisons et d’églises, constituent des attaques volontaires et ciblées contre les chrétiens Kuki.

Aujourd’hui, l’évidence est là : des hindous radicalisés mènent une guerre à grande échelle contre les chrétiens Kuki avec la complicité de la police. Nul ne peut nier les destructions de centaines d’églises, les déplacements massifs de chrétiens Kuki, et le viol brutal de leurs femmes. »

L’archevêque Dominic Lumon d’Imphal a dénoncé lui aussi le fanatisme religieux antichrétien :

« La renaissance de la religion indigène et l’émergence de milices… pour protéger cette même religion traditionnelle (le sanamahisme) des [supposées] agressions du christianisme, passe totalement inaperçue en dehors de l’État de Manipur. Les chrétiens Meitei savent désormais ce qui les attend s’ils ne reviennent pas à leur religion d’origine. Certains pasteurs ont été invités à ne pas reconstruire les églises. Les minorités sont systématiquement réduites au silence. N’est-ce pas un autre “Ghar Wapsi” ? »

« Ghar Wapsi » signifie « rentrer chez soi ». Le terme fait référence au programme mis au point par diverses organisations nationalistes hindoues pour « convaincre » les hindous « dévoyés » convertis au christianisme ou à d’autres religions de revenir « chez eux », c’est-à-dire vers la religion d’État de l’hindouisme.

Les violences croissantes subies par les chrétiens a même propulsé l’Inde au onzième rang des pays persécuteurs de chrétiens. Selon le rapport de World Watch List :

« En 2023, certains États [en Inde] sont devenus des endroits effrayants pour les chrétiens.

Ces dernières années, l’Hindutva a pris un essor vigoureux : cette idéologie affirme que les hindous sont les seuls vrais Indiens et que les chrétiens, les musulmans et toutes les autres minorités religieuses doivent être expulsés en raison de leurs racines “étrangères”. Les extrémistes hindous semblent jouir d’une grande impunité dans leurs attaques, et dans certaines régions du pays, ils recourent à une violence extrême.

De plus en plus d’États votent des lois anti-conversion, censées empêcher les hindous d’être convertis de force à d’autres religions, mais en réalité, ces textes servent de paravent au harcèlement et à l’intimidation des chrétiens qui ne font que distribuer de l’aide ou organiser une prière collective. Ces lois ne protègent pas les chrétiens contre la contrainte de retourner à l’hindouisme.

Les chrétiens sont de plus en plus confrontés à l’exclusion sociale dans leurs villes et villages, à la discrimination sur le lieu de travail et doivent endurer de fausses accusations et des rumeurs.

Les chrétiens les plus menacés sont les hindous qui ont quitté leur foi d’origine. Dans certaines régions de l’Inde, les “incitations” à revenir à l’hindouisme passent par l’exclusion sociale, la discrimination au travail, des agressions physiques et même le meurtre. Les prêtres et pasteurs sont particulièrement vulnérables. Être pasteur est aujourd’hui l’une des vocations les plus risquées du pays. Eux-mêmes, leurs femmes et leurs enfants sont une cible, car à travers eux, les extrémistes hindous sèment la peur dans la communauté chrétienne. »

World Watch List classe les persécutions subies par les chrétiens en Inde dans la catégorie « extrême », au même titre que des pays comme la Corée du Nord, la Somalie et le Yémen. « Extrême » est la pire des catégories. Il n’en existe aucune autre au-dessus.

Déshabiller les femmes chrétiennes, les exhiber en public et les violer collectivement pourrait n’être qu’un début.

Raymond Ibrahim, auteur de Defenders of the West, Sword and Scimitar,Crucified Again et The Al Qaeda Reader, est Distinguished Senior Shillman Fellow du Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow du Middle East Forum.



Greffe en France : les étrangers malades peuvent devenir prioritaires

[Source : Sud Radio]

[Photo : UGO AMEZ/SIPA]

De plus en plus de soignants s’inquiètent de l’arrivée illégale d’étrangers malades venus des pays de l’Est ou du Maghreb et organisée par des passeurs spécialisés. En ligne de mire : dialyses et transplantations d’organes.

Le sujet est sensible. Chez les professionnels de santé, les langues commencent pourtant à se délier. Ils sont de plus en plus nombreux à alerter les pouvoirs publics devant ce qu’ils vivent comme une pression supplémentaire sur notre système de santé, une situation parfois mise en œuvre par des filières d’immigration illégale. Le point en quatre questions.

1. UNE IMMIGRATION POUR SE SOIGNER ?

Dans une lettre rédigée en 2018 et que s’est procurée Marianne, la Société francophone de transplantation, préoccupée par le nombre de « prises en charge des réfugiés médicaux dans nos services de dialyse et leur inscription sur les listes de greffe », estimait déjà nécessaire de saisir le Comité consultatif national d’éthique : « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation souvent très précaire, nécessitant des séances de dialyse immédiates et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes de transplantation. » Un an auparavant, dans un rapport consacré à l’aide médicale de l’État, les inspections générales des finances et des affaires sociales (IGF-Igas) soulignaient que les données concernant la greffe et la dialyse, notamment, « confortent l’hypothèse d’une migration pour soins ».

https://www.marianne.net




France — Des parents tazés par la police parce que leurs enfants ne sont pas scolarisés

CHRONIQUES DU MÉPRIS ORDINAIRE. Michel AMAS. Enfants placés. Les parents passés au Tazer

[Source : michel amas]




Une victime de plus du Gardasil

[Source : revahb.fr]

Notre fille, Adriana, est décédée alors qu’elle n’avait que 17 ans et 5 mois

Voici son histoire et notre combat :

Nous commencerons par la fin, c’est-à-dire après son décès, le 20 octobre 2010, car jusqu’alors nous ignorions quel mal l’avait frappé. La multitude d’examens, de recherches en tous genres, qui avaient été effectués dans les différents hôpitaux où elle avait été admise, dès le 8 août 2010, n’avaient rien décelé et les nombreux diagnostics, qui avaient été avancés au fil des jours tels que : décompensation psychotique, catatonie, syndrome malin des neuroleptiques, maladie auto-immune, épilepsie…, nous avaient laissés dans l’inquiétude et la détresse la plus complète.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’hôpital avait demandé notre autorisation pour qu’un prélèvement cervical post-mortem soit effectué afin de connaître les causes de ce décès inexplicable. Seul un neurologue du CHU de Toulouse qui avait suivi Adriana jusqu’à sa fin avait diagnostiqué sans certitude absolue une encéphalite auto-immune. C’est seulement un an plus tard, en septembre 2011, que nous avons été informés des résultats du prélèvement qui confirmaient, en partie, le diagnostic du neurologue à savoir une méningo-encéphalite auto-immune.

Anéantis par la douleur et l’incompréhension, nous avons dû accepter ce verdict sans pouvoir obtenir plus d’explications. Ce n’est qu’en octobre 2011 que nous avons découvert par hasard dans une revue de presse, un article sur les effets indésirables du vaccin GARDASIL. Ce fut un choc pour nous, car certains effets décrits étaient similaires à ceux qu’avait ressentis Adriana. En consultant Internet, nous avons été surpris du nombre important de témoignages de victimes qui accablaient ce vaccin.

Comme beaucoup de parents, nous avions subi en 2008 ce matraquage publicitaire en faveur du GARDASIL, (médias, affiches dans les cabinets médicaux, les cliniques, hôpitaux…) et l’installation d’un climat de peur qui mettait en avant la responsabilité des parents qui n’accepteraient pas de faire vacciner leur enfant. Pour protéger notre fille et sous l’influence de cette publicité relayée par le médecin traitant, nous avions accepté ce vaccin. Malheureusement à cette époque nous ignorions que cette vaccination faisait déjà polémique.

Après la 1re injection en octobre 2008, Adriana a ressenti les premiers effets indésirables : maux de tête, de ventre… rien de vraiment alarmant pour une adolescente, mais ceux-ci sont devenus progressivement beaucoup plus marquants après la 2e injection le 19 décembre 2008 : anxiété, bouffées de chaleur, fourmillements dans les jambes, douleurs musculaires, difficulté à marcher, chute de cheveux…, jusqu’à une importante syncope le 18 avril 2009.

Après la 3e injection le 24 avril 2009 les effets indésirables se sont poursuivis par intermittence et d’autres sont apparus : grande fatigue, évanouissements, sauts d’humeur, perte d’appétit… Tous ces évènements n’avaient pas inquiété son médecin traitant qui lui avait conseillé néanmoins de consulter un psychiatre pensant que ses problèmes étaient plutôt d’ordre psychologique et ses évanouissements des petits malaises vagaux. Il avait néanmoins demandé un électro-encéphalogramme lequel n’avait rien décelé de particulier, nous avons donc continué à faire confiance à ce généraliste. Adriana a accepté de consulter un psychiatre et malheureusement cette démarche n’a fait que lui porter préjudice par la suite.

Le 16 juin 2010, Adriana subit une amygdalectomie et adénoïdectomie, cette opération bénigne se passe sans problème. En prévision de sa rentrée au lycée en septembre, Adriana recevait le 16 juillet 2010 le rappel DTP REPEVAX. Nous pensons aujourd’hui avec le recul que ce dernier vaccin n’a fait qu’aggraver les effets du GARDASIL. Le 23 juillet 2010, soit une semaine après le rappel DTP, nous sommes partis pour deux semaines en vacances avec notre fille aînée et Adriana. Pourtant très enjouée au début, Adriana avait changé peu à peu de comportement, elle était devenue réservée, absente, elle parlait même de retour, nous avions mis cela sur le compte d’un « petit coup de blues » du fait qu’elle était loin de son petit copain.

La première semaine tout s’était à peu près bien passé hormis qu’elle paraissait toujours fatiguée, en manque d’appétit et d’entrain. Elle participait néanmoins aux activités, marches, visites, jeux… C’est au cours de la deuxième semaine que d’autres troubles sont survenus : trous de mémoire, anxiété, peurs, moments d’agressivité vite regrettés, perte de repères. Nous avons consulté un médecin généraliste de la localité qui pensait à une petite dépression et qui lui avait prescrit un anxiolytique pour la détendre. La veille du départ, comme l’état de notre fille ne s’améliorait pas, nous sommes retournés chez ce généraliste qui nous avait demandé de poursuivre son traitement et de consulter un médecin en rentrant.

Le 7 août 2010, nous avons repris la route pour rejoindre notre domicile. Le lendemain à son réveil, Adriana présentait de fortes agitations en alternance avec des moments de calme et avait du mal à marcher. Nous l’avons emmenée aussitôt aux urgences de l’hôpital le plus proche. À son arrivée, elle ne tenait plus sur ses jambes et avait l’air complètement perdue.

C’est là que le cauchemar a commencé, Adriana a été pressée de questions par le médecin urgentiste alors qu’elle se trouvait dans un état qui ne lui permettait pas de répondre (genre si elle n’avait pas pris de stupéfiants…) le tout sur un ton assez vif qui avait eu pour effet de la prostrer, elle ne parlait plus. D’ailleurs ce médecin ne voulait rien entendre lorsque mon épouse tentait de lui expliquer la situation ou essayait de répondre à ses questions.

Nous avons été choqués par la suite que l’on nous demande de conduire Adriana par nos propres moyens dans un hôpital psychiatrique de la région alors qu’elle se trouvait dans un état de souffrance absolue.

À partir de là, nous n’avons jamais revu Adriana « en vie », les visites nous ayant été interdites jusqu’à nouvel ordre. Nous n’avons pu revoir notre fille qu’une semaine plus tard dans un hôpital de Toulouse où elle avait été admise en urgence. Elle était plongée dans un coma artificiel et n’en est jamais sortie en proie à des convulsions irréversibles.

Nous avons toujours pensé qu’Adriana souffrait d’un mal beaucoup plus grave qu’un soi-disant état dépressif. Les médecins des urgences ne nous ont jamais écoutés et le fait qu’elle consultait un psychiatre a suffi pour qu’ils ne poussent pas plus loin leurs recherches. Ils se sont contentés de l’orienter directement vers un hôpital psychiatrique, ce qui pour nous l’a condamnée définitivement (milieu et soins inadaptés, examen et exploitation tardive, administration de neuroleptiques…, une perte de temps qui a été fatale).

Au mois de novembre 2011, nous avons adressé un courrier au neurologue qui avait suivi notre fille pour lui faire part de nos soupçons sur le GARDASIL et à un médecin député de la région. Une réponse de cet homme politique nous est parvenue fin janvier 2012 avec un rapport de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui réfutait l’implication du GARDASIL dans le décès d’Adriana invoquant un délai trop long entre la vaccination et le décès. Une mention « syndrome malin des neuroleptiques » avait été inscrite.

Fin février 2012 nous avons obtenu un rendez-vous avec le neurologue de Toulouse et l’avons informé du rapport de l’AFSSAPS qui ne nous satisfaisait aucunement. Nous lui avons fait part à nouveau de nos soupçons sur le GARDASIL et sur notre insistance il s’était engagé à faire réétudier le dossier auprès de l’AFSSAPS.

En juin 2012, ce spécialiste nous donnait un nouveau rapport de l’AFSSAPS : l’inscription « syndrome malin des neuroleptiques » n’y figurait plus. Le collège des médecins s’orientait vers une encéphalite auto-immune et précisait « qu’il n’était pas possible dans ces conditions d’exclure l’imputabilité du vaccin GARDASIL dans la survenue de cet effet indésirable ».

Début 2014 sur les conseils de J. J. BOURGUIGNON, nous avons pris contact avec Me COUBRIS Avocat à BORDEAUX qui avait en charge le dossier GARDASIL et nous avons déposé plainte contre le laboratoire Sanofi et l’AFSSAPS.

Nous avons été convoqués en septembre 2014 et décembre 2015 devant la CCI (Commission de Conciliation et d’Indemnisation) à PARIS. Ce sont des épreuves particulièrement difficiles que nous avons dû subir face à des personnes ayant peu de considération envers les victimes.

Dans le volumineux dossier médical d’hospitalisation, les experts se sont bornés à ne faire ressortir que des éléments tendant à démontrer qu’Adriana avait des antécédents psychologiques (sa consultation chez un psychiatre a vraiment été exploitée depuis le début par tous les intervenants). Ils ont même fait état de détails insignifiants contenus dans son dossier scolaire tels que des observations des professeurs de l’école primaire.

Ils en ont conclu finalement qu’outre des problèmes psychologiques Adriana aurait aussi par malchance contracté une méningite. Étonnant, ils ne nous ont pas précisé bien sûr à quel moment elle serait survenue, ce qui est pour le moins étrange connaissant les dispositions sanitaires qui sont prises lorsqu’apparaît ce genre de maladie. Nous soulignons que, suite aux multiples examens et recherches qui ont été pratiqués durant son hospitalisation, les médecins ont complètement écarté cette hypothèse.

Ces experts ont même mis en doute la compétence des médecins du CHU de Toulouse et de l’AFSSAPS, qui avaient reconnu une imputabilité possible du GARDASIL, en disant que ces spécialistes de province n’auraient pas complètement pris connaissance du rapport postmortem pour donner leur avis. Ce qui paraît totalement impensable compte tenu du fait que le prélèvement a été pratiqué dans le même hôpital, en l’occurrence au CHU de Toulouse qui était destinataire de tous les résultats des expertises ainsi que les médecins qui les avaient demandés. Malheureusement aucun représentant de cet hôpital n’est intervenu pour démentir ou demander que des vérifications soient faites sur cette mise en cause.

Nous contestons totalement la conclusion des experts et l’image qu’ils ont voulu donner de notre fille qui était rappelons-le en bonne santé avant cette vaccination. Le but de la Commission était surtout de mettre hors de cause le GARDASIL. Ils ont d’ailleurs passé sous silence notre importante question concernant la possibilité de rechercher la présence d’aluminium sur les prélèvements post-mortem.

Ils n’ont pas abordé non plus les carences médicales survenues lors de son admission aux urgences et pendant son hospitalisation catastrophique à l’hôpital psychiatrique, notamment un électroencéphalogramme pratiqué tardivement et sur notre insistance. L’organisation de cet établissement ne prévoyant pas une lecture quotidienne des EEG, celui-ci n’avait été interprété que quatre jours plus tard par le neurologue qui n’était pas sur place. Il révélait un dysfonctionnement cérébral sévère avec suspicion d’une encéphalite. Malheureusement la santé de notre fille n’avait fait que s’aggraver entre temps et c’est dans un état critique qu’elle avait été transférée trois jours plus tôt sur Toulouse.

Ce qui confirme bien qu’il ne s’agissait pas d’un problème psychologique comme on nous l’a affirmé.

En novembre 2015 nous avons été informés du classement sans suite par le Parquet de PARIS des plaintes pénales concernant le GARDASIL. Il faut d’ailleurs souligner à ce sujet qu’aucune véritable enquête n’a été diligentée. La situation est depuis au point mort, en revanche la publicité pour le nouveau GARDASIL fait à nouveau la une des médias ! Nous avons toujours fait confiance à la médecine et aux vaccins, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Entre colère et immense tristesse, nous continuerons à nous battre pour notre fille et pour toutes les victimes que les autorités refusent de reconnaître, avec l’espoir qu’un jour le scandale de ce « poison » éclate enfin. Nous sommes certains que l’aluminium contenu dans les vaccins (GARDASIL et DTP) est responsable de son décès.

Adriana était une jeune fille dynamique et sportive, coquette, souriante et à l’esprit vif, qui s’attirait la sympathie de tous. Elle avait beaucoup de projets, malheureusement ce maudit vaccin a sournoisement tout réduit à néant.

Réseau des Victimes d’Accidents Vaccinaux

Site internet : revahb.fr