Comment la caste organise la pénurie d’énergies fossiles

[Source : echelledejacob]

Au fond, l’essentiel de notre époque, de la géopolitique, des relations internationales, des conflits ouverts ou non, s’explique par les questions d’énergies, mâtinées de psychologie sociale expérimentale mobilisée par les gouvernements pour « tenir » leur peuple. Le COVID et sa gestion autoritaire mondialisée a servi à la dernière. La transition énergétique au pas de course que l’Accord de Paris nous impose s’explique par les premières, mais se sert de la seconde. En ce moment même, l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) mène une belle opération de psychologie sociale (les fameux « nudges ») pour faciliter cette fameuse transition énergétique, qui va consister à appauvrir des milliards de citoyens ordinaires à travers le monde pour enrichir quelques « profiteurs de guerre ». Un article du Financial Times de ce jour permet d’identifier l’un des mécanismes de cette opération qui passera notamment par l’organisation de pénuries dans les énergies fossiles, pour justifier la transition climatique.

Toute information sur l’énergie venue d’organisation publique ou para-publique peut désormais être considérée comme un « nudge » [littéralement « coup de pouce »] soigneusement calculé pour pousser dans le sens d’une accélération de la transition énergétique, le motto de la caste bien décidée à enrichir ses copains sous le prétexte faisandé de sauver la planète.

On en veut pour preuve un article mis en avant par le très sérieux Financial Times aujourd’hui, intitulé :

Pour les non-anglicistes, petite traduction : « Le monde est au “début de la fin” de l’ère de l’énergie fossile, dit l’AIE ». Et en sous-titre, le journal précise que le « pic de demande » devrait être dépassé avant 2030.

Il faut bien retenir l’idée du « pic de demande » qui se confond assez facilement avec le fameux « peak oil », le pic de production, longtemps craint dans les esprits élitaires.

De façon assez amusante, un article des Échos de juin 2023 annonçait pour sa part :

Comme c’est bizarre, le Financial Times et les Échos se relaient, à trois mois d’intervalles, pour diffuser la même information, le même nudge, avec le « chiffre de jour » — le « peak oil » arrivera avant 2030.

Bien entendu, cette information joue délibérément sur l’ambiguïté entre « peak of production » et « peak of demand ». Les lecteurs distraits comprennent que nous commencerons à manquer de pétrole avant 2030… donc qu’il faut accélérer la transition énergétique, parce que tout va mal. En réalité, c’est l’inverse qui se produit : la baisse de la demande précède la baisse de la production. Et la baisse de la consommation n’a rien à voir avec la disponibilité de l’énergie. Elle résulte d’un choix.

Comment on fabrique des pénuries

Dans cet ensemble, ce qu’il faut comprendre, c’est l’utilité politique et « nudgienne » de l’information donnée par l’Agence Internationale de l’Énergie. On l’identifie dans cette phrase du Financial Times :

Birol said that large new fossil fuel projects ran the risk of becoming so-called stranded assets, while acknowledging that some investment in oil and gas supplies would be needed to account for declines at existing fields.

Financial Times

Autrement dit, l’Agence Internationale de l’Énergie reconnaît que des efforts de recherche et des investissements dans l’exploration sont indispensables pour éviter les pénuries de pétrole, mais elle met en garde contre la dévalorisation des actifs financiers dans ce domaine. On ne peut pas être plus clair : le choix qui est fait est d’organiser de plus en plus vite une baisse de la production, donc une hausse des prix et une pénurie grandissante, pour accélérer la transition énergétique et ses immenses profits, notamment dans la fabrication de voitures électriques chinoises.

Stratégiquement, donc, l’Agence Internationale de l’Énergie pousse à la roue pour accélérer une transition dont elle sait parfaitement qu’elle suscite des réticences populistes. Le fait que les journaux détenus par la caste se relaient pour diffuser les mêmes nudges sur le sujet, produits par les mêmes émetteurs, est, en soi, un signal. L’offensive géopolitique mondialisée est à l’œuvre.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/09/12/comment-la-caste-organise-la-penurie-denergies-fossiles/




Forum de Chisinau 2023 — Remarques introductives


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[Source de la transcription en anglais : telegra.ph]

Transcription en Français

« L’Agenda 21 de l’ONU et la Grande Réinitialisation. La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ».

9/11-10/11/2023

Remarques introductives de Iurie Rosca,
Président de l’Université populaire de Moldavie

Bonjour à tous !

Chers amis, bienvenue en Moldavie ! Bienvenue au Forum 2023 de Chisinau !

Notre événement s’intitule « L’Agenda 21 de l’ONU et la Grande Réinitialisation. La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ».

Je tiens à préciser d’emblée que notre événement est retransmis en direct. Et il est important de souligner qu’aujourd’hui, nous aurons de nombreux et brillants participants de différents pays et même de différents continents. Parmi nous, des universitaires, des scientifiques et des chercheurs, des philosophes, des experts en géopolitique et en économie, en sociologie et en sciences politiques, des juristes, des auteurs d’ouvrages remarquables, des écrivains et des journalistes.

Préparez-vous donc à vivre un événement international exceptionnel et à écouter la crème de la crème de la Résistance intellectuelle et métapolitique altermondialiste internationale. Ce marathon fascinant se déroule dans la campagne de la République de Moldavie, loin du bruit de la capitale et de la curiosité de certains cercles internationaux et locaux trop vigilants. Nous aurons plus de trente intervenants. Il s’agit donc d’un véritable marathon, au cours duquel nous présenterons chacun nos idées en une quinzaine de minutes.

Notre réunion se déroulera de la manière suivante. Sur scène se succéderont les intervenants, qu’il s’agisse des participants personnellement présents au Forum de Chisinau ou de ceux qui nous ont fait parvenir leurs interventions sous forme de vidéo. Mais nous tous — ceux qui sont présents dans cette salle et ceux qui nous suivent sur Internet — aurons la possibilité d’entendre toutes les interventions. Soyez donc prêts à résister à la fatigue pendant ce marathon, car nous sommes la Résistance.

Et maintenant, après ces remarques d’ordre administratif, je voudrais vous rappeler que le Forum de Chisinau a été créé en mai 2017 par un groupe d’intellectuels de différents pays qui s’opposent à la tyrannie mondialiste et affirment que la liberté est le don suprême et le droit fondamental de chaque être humain et de chaque nation. Le Forum de Chisinau est un groupe de réflexion international qui s’intéresse aux questions géopolitiques, économiques, morales, culturelles et religieuses. Il est né d’une réaction de non-conformité active à la stratégie mondialiste visant à imposer un État mondial unique, dirigé par une élite perverse, qui cherche à imposer un conformisme idéologique dominant dans le cadre d’un régime dystopique.

Après trois réunions annuelles successives et réussies du Forum de Chisinau, nous avons dû suspendre nos activités régulières en raison de l’imposition d’un terrorisme d’État sous le prétexte d’une « urgence médicale » en 2020. Je veux parler, bien sûr, de la soi-disant pandémie de Covid-19. Depuis trois ans, nous menons une rude bataille métapolitique et réinformationnelle contre le centre du pouvoir mondial, qui s’est manifesté à travers l’OMS et les gouvernements du monde entier qui lui ont été totalement obéissants et hostiles à leurs propres peuples. Entre-temps, nous avons constaté que les plans de renversement total de la souveraineté des États-nations du monde, élaborés au sein d’entités telles que le Club de Rome et la Commission trilatérale, sont devenus une réalité géopolitique frappante.

Parmi tous les gouvernements du monde, seuls quelques dirigeants, principalement africains, dont les plus célèbres sont le président tanzanien John Magufuli et le président haïtien Jovenel Moïse, se sont opposés aux vaccinations forcées. Ils ont payé de leur vie leur résistance à cette tyrannie mondialiste. En Europe, nous n’avons que deux exemples d’autorités nationales ayant évité l’imposition brutale de mesures draconiennes sous des prétextes médicaux, à savoir la Suède et la Biélorussie1. J’ai appelé cette nouvelle réalité internationale « la fin de la géopolitique classique ». Depuis le printemps 2020, les rivalités entre États sont considérées comme de fausses dichotomies ou de fausses polarités, car elles sont tout à fait secondaires par rapport à l’agenda commun qu’ils poursuivent, imposé par des entités telles que l’OMS et l’ONU.

La Grande Réinitialisation, présentée par Klaus Schwab comme une opportunité majeure et un accélérateur historique de l’agenda, est devenue « La Nouvelle Normalité » ces dernières années.

Nous vivons une période de crise majeure. Cette crise, appelée polycrise par certains, est multidimensionnelle et est artificiellement instrumentalisée par l’élite mondiale dirigeante. La crise sanitaire a été suivie d’une crise économique, d’une crise alimentaire, d’une crise climatique, d’une cybercrise et, enfin, le dernier coup est en préparation : une fausse invasion extraterrestre qui sera mise en place dans le cadre d’une opération terminale du projet Blue Beam.

Toute cette stratégie est poursuivie pour l’installation du Nouvel Ordre Mondial, appelé par euphémisme « gouvernance mondiale » dans les documents internationaux officiels. Même la guerre en Ukraine semble faire partie du plan général de démolition contrôlée. L’état d’urgence est imposé partout et la peur est le moyen fondamental de domination et de contrôle.

L’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable et le nouveau Traité international sur les pandémies et le Règlement sanitaire international préparés par l’intermédiaire de l’OMS sont suspendus comme une épée de Damoclès au-dessus de l’humanité. La montée du nouveau modèle de totalitarisme, à savoir la technocratie, promue sous la formule hégélienne de problème-réaction-solution, s’impose avec une rapidité et une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Dans ce contexte, le Forum de Chisinau concentre ses efforts sur l’analyse de ces phénomènes d’une gravité considérable pour l’humanité, en affirmant que la vérité et la liberté sont des valeurs humaines suprêmes.

Démasquer les plans mondialistes et consolider une résistance civile pacifique est notre préoccupation permanente. Notre objectif est l’expansion continue de notre fraternité intellectuelle et morale au-delà de toutes les frontières. Nous répondons au grand défi mondial actuel par la solidarité et la coopération transfrontalières. Face à la menace existentielle qui pèse sur l’ensemble de la race humaine, nous devons surmonter toutes sortes de divisions et de différences et former un Mouvement de Résistance Mondial (MRM2) afin de rejeter l’agression totale des élites démoniaques mondialistes.

Tout en ayant des approches différentes de la situation internationale actuelle, ainsi que des causes qui ont généré cette offensive de l’hyperclasse mondiale contre l’humanité, nous restons déterminés à faire face à ces situations catastrophiques côte à côte. Certains d’entre nous lient leurs espoirs à certains pays, considérés comme un axe de résistance au mondialisme ; d’autres sont persuadés que la modernité occidentale, le fléau de la ploutocratie et le règne de la quantité ont pris le dessus sur le monde entier.

Certains croient que les États souverains existent encore aujourd’hui ; d’autres affirment que l’indépendance nationale appartient déjà au passé. Certains opèrent avec des arguments strictement « objectifs », qui s’inscrivent dans le paradigme libéral ; d’autres font appel à des interprétations religieuses, voire eschatologiques. Notre débat est donc ouvert et vise à définir au mieux les causes premières du coup d’État mondial en cours et à identifier des solutions efficaces pour enrayer la destruction de l’espèce humaine. De cette manière, nos désaccords deviennent des caractéristiques complémentaires et fructueuses dans notre effort commun pour déterminer la vérité et proposer des solutions optimales pour rejeter cette guerre totale des mondialistes contre l’humanité.

Chers amis, en tant que chrétien orthodoxe, je voudrais conclure ces remarques introductives par les mots suivants, qui, pendant le communisme, sont restés la réponse standard à toute salutation ici dans la campagne moldave :

« Que Dieu nous aide ! ».

Je vous remercie de m’avoir écouté.





Rappel : Gladio

[Source : @LaPiluleRouge]

Le rôle crucial joué par la CIA dans la manipulation des affaires politiques de l’Europe d’après-guerre par le biais du Gladio.

Les maîtres de cérémonie

Au cours des 40 dernières années, des équipes d’agents secrets ont bombardé et assassiné des dizaines de civils innocents afin de garder le contrôle de l’Europe pour leurs maîtres politiques. Développé à partir des « stay behind » — les nazis qui sont restés dans les territoires occupés à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour résister à la menace communiste — ce réseau secret est passé du statut de défenseur de la sécurité de l’État à celui d’attaquant de l’ordre politique établi. Ce n’est que depuis que l’existence du Gladio a été reconnue en 1990 que l’impact de son rôle obscur dans l’Europe d’après-guerre est apparu.



Les marionnettistes

En août 1980, une bombe a explosé dans la gare de Bologne, en Italie. Les Brigades rouges, une organisation terroriste d’extrême gauche, ont été immédiatement désignées comme responsables des 86 morts et des nombreux blessés parmi les civils. Mais les Brigades rouges — qui opéraient à l’instar de l’organisation Baader Meinhof en Allemagne et d’Action Directe en France — étaient depuis longtemps infiltrées par des agents de droite travaillant pour l’État. Ces agents n’avaient qu’un seul objectif : provoquer une telle série d’atrocités que les civils soient terrifiés au point de plaider pour une plus grande sécurité de l’État, même si cela signifiait une perte de liberté personnelle.



La piétaille

En 1978, à Rome, le Premier ministre italien, Aldo Moro, est enlevé et son garde du corps est tué. Les balles trouvées sur les lieux étaient d’un type réservé aux forces spéciales italiennes et, selon les aveux d’un agent secret, les services secrets avaient été avertis de l’enlèvement. Timewatch examine la vérité derrière cet enlèvement et l’assassinat ultérieur de Moro, qui était favorable à l’inclusion du parti communiste italien dans un gouvernement national. Cet épisode reconstitue également une série de meurtres sanglants et inexpliqués survenus quelques années auparavant en Belgique, lorsque des hommes armés masqués ont assassiné des personnes faisant leurs courses dans des supermarchés. Certains des membres de Gladio responsables parlent aujourd’hui de ces meurtres apparemment sans intérêt.






Bill Gates soutient le plan de la Banque mondiale en vue d’un contrôle mondial numérique

[Source : MPI]

Par Pierre-Alain Depauw 

Le commentateur britannique des cryptomonnaies, Guy Turner, a averti cet été qu’un système monétaire mondial lié à l’identité allait arriver en Occident — ​​en grande partie en secret.

Dans deux vidéos diffusées en juillet et août, Turner — le co-fondateur de Coin Bureau, une société de cryptomonnaie basée à Dubaï — explique comment une initiative à peine médiatisée soutenue par Bill Gates ouvre la voie à une monnaie numérique mondialisée, liée à un marché chinois.

Dans son analyse de l’impact des nouveaux systèmes de paiement numérique, Turner déclare :

« Vous ne posséderez rien et serez heureux parce que tout ce que vous possédez sera sur un réseau contrôlé par la Banque centrale, où le gouvernement pourra désactiver votre propriété à tout moment. »

« Présenté, comme si souvent, par Bill Gates »

Alors qu’une nouvelle monnaie numérique de la Réserve fédérale américaine appelée FedCoin était lancée (et immédiatement piratée), Turner a révélé dans sa première analyse qu’un programme de la Banque mondiale soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates était en cours.

Son objectif est l’abolition des paiements en espèces et par carte dans le cadre d’un projet connu sous le nom de FASTT.

FASTT – qui signifie « Transactions sans friction, abordables, sûres et opportunes » — est géré par le Groupe de développement des systèmes de paiement (PDSG) de la Banque mondiale, dont le propre site Web décrit l’un de leurs principaux objectifs comme une « réunion mondiale » autour de « la création, la conservation et la diffusion » de connaissances sur les systèmes de paiement mondiaux.

Turner prévient que ce système FASTT, qui est mis en œuvre presque à l’insu du public, constitue le fondement d’une monnaie numérique mondiale centralisée — elle-même un tremplin vers l’identification numérique et un système de crédit social de portée mondiale.

Le co-fondateur de Coin Bureau concède allègrement que sa deuxième présentation — sur l’avenir de la mondialisation numérique — ressemble à une théorie du complot paranoïaque.

« Une identification numérique pour tout ? Des villes intelligentes qui suivent vos déplacements ? Des monnaies numériques de banque centrale pour toutes les transactions ? Des restrictions sur les espèces ? Partager vos informations sur les réseaux sociaux pour créer un compte bancaire ? » a-t-il ironisé.

« Tout cela ressemble à une théorie du complot, pourriez-vous dire. »

« Eh bien, c’est la réalité sur le terrain au Nigeria aujourd’hui, et demain ce sera également une réalité dans votre pays. »

Turner dit que même si de tels projets sont bien avancés, « la première étape pour faire quoi que ce soit » pour les arrêter est « d’être informé ».

Ses deux vidéos s’appuient sur des informations appartenant au domaine public et dont, selon lui, une « conclusion logique » peut être tirée.

« L’objectif final est le contrôle… pour influencer la façon dont nous vivons nos vies, la façon dont nous dépensons et où nous dépensons », dit-il.

Alors, qui joue à ce jeu et que peut-on y faire ?

Turner affirme que les organismes internationaux privés et publics comme le WEF [Forum Économique Mondial] et l’ONU travaillent ensemble pour promouvoir ce système numérique de contrôle financier, qui peut facilement s’associer à une identification numérique pour former un État de surveillance permanent et automatisé.

Il fait référence au fait que la Banque mondiale, dont le système de paiement FASTT est parrainé par la Fondation Gates, existe pour accorder des prêts au développement. Il cherche à abolir les espèces et les cartes et à coordonner une monnaie et une identité numériques mondiales. Ces changements sont susceptibles d’être contrôlés par une idéologie « woke ».

Dans sa vidéo du 19 juillet, Turner déclare : « La Banque mondiale impose des conditions à ses prêts ». Ces conditions sont liées aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies — qui font partie de leur Agenda 2030. Ces objectifs, identiques à bien des égards aux scores ESG promus par le Forum Économique Mondial, pénalisent l’utilisation de combustibles fossiles et récompensent la promotion des LGBTQ et des initiatives similaires de « diversité ».

Selon Turner, ces mesures peuvent « piéger les pays en développement dans la pauvreté » en pénalisant l’utilisation d’une énergie disponible et bon marché.

BlackRock a admis dans ses Perspectives 2023 que la mise en œuvre agressive de ces politiques a mis fin à la période de prospérité en Occident connue sous le nom de Grande Modération.

Scott Shepard, du Centre national américain de recherche sur les politiques publiques, a déclaré que le rapport de BlackRock montrait comment ces systèmes de notation inspirés de l’ONU et du Forum Économique Mondial avaient renvoyé « une nouvelle ère de sclérose économique » à l’Occident, remplaçant sa compétence institutionnelle par l’instabilité due à la promotion d’une approche basée sur les personnes, sur la « discrimination fondée sur l’équité », et non sur le talent.

Contrôle numérique

Turner montre comment le système financier mondial lie déjà son agenda social et environnemental à l’accès à — ou à la restriction — de la masse monétaire.

Il s’agit d’un modèle évident pour le comportement futur dans un système où tout l’argent est sous le contrôle d’un système mondial numérisé.

Il montre comment de nouveaux produits financiers sont introduits d’une manière qui laisse le public mal informé de ce qui arrive à sa liberté financière et personnelle.

La première étape est un système de paiement destiné à coordonner les opérations bancaires numériques transfrontalières. C’est FASTT.

La seconde est l’introduction des CBDC — Central Bank Digital Currencies. Ces monnaies sont numériques comme le Bitcoin, mais contrairement au Bitcoin, elles sont sous le contrôle total d’une banque centrale gouvernementale.

Le remplacement des transactions en espèces et par carte par une monnaie numérique est une transition nécessaire pour permettre un système d’identification numérique mondial. Cependant, Turner prévient également que même si les gouvernements poursuivent leurs efforts en faveur des CBDC, le projet de paiement FASTT produira un résultat identique.

« La combinaison de différentes opérations de paiement — ​​telles que le paiement rapide, les codes QR, pourrait atteindre bon nombre des mêmes objectifs (que les CBDC) », dit-il, montrant que FASTT, et son remplacement des espèces et des cartes par des codes QR, n’est qu’un autre moyen pour aboutir à un système de monnaie numérique contrôlé à l’échelle mondiale.

Bitcoin – Un moyen d’évasion ?

Turner a préconisé le Bitcoin comme moyen de sécuriser votre argent et de vous libérer d’un système émergent de monnaie numérique mondiale et de contrôle d’identité.

Tout en présentant Bitcoin comme une « couverture » contre un système qui, selon lui, est déjà en place, il soutient également que la compréhension du public est essentielle pour empêcher le déploiement de systèmes de monnaie numérique mondialisés liés à l’identité et au « crédit social ».

Il a déjà évoqué les liens entre les nouveaux systèmes de paiement bancaire, les monnaies numériques des banques centrales et les objectifs des Nations Unies et du Forum économique mondial. Comme Turner l’a déclaré à Kitco News en octobre 2022 :

« La Grande Réinitialisation concerne en grande partie la façon dont le “capitalisme des parties prenantes” peut s’enraciner… et une grande partie concerne le contrôle et la surveillance. »

Il mentionne que les cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin sont considérées comme une menace pour les monnaies numériques mondiales en projet, dont les objectifs contredisent la liberté de son système anonyme et ouvert.

Des rapports ont paru affirmant que les cryptomonnaies échappant au contrôle du gouvernement pourraient « provoquer l’échec de la Grande Réinitialisation ».

Turner a poursuivi son entretien avec Kitco avec un avertissement.

« C’est là que les CBDC entrent en jeu. L’idée de pouvoir voir ce que les gens dépensent, quand ils dépensent, pour quoi ils le dépensent, et même de fixer des limites à ces choses, en est l’un des aspects les plus effrayants. . »

Pourquoi est-ce si effrayant ?

Eh bien, selon Turner, une monnaie numérique et un système d’identification mondialisés pourraient être liés à votre comportement en ligne et hors ligne.

« Disons que vous dépassez votre quota annuel de carbone… Alors vous ne pouvez pas faire ceci, vous ne pouvez pas faire cela. Mais vous pouvez le faire si vous achetez simplement plus de crédits carbone. Il s’agit de soutirer de l’argent aux gens ordinaires. »

En plus d’« extraire de l’argent », un tel système permet également un « crédit social » à la chinoise, dans lequel chacun peut voir ses libertés personnelles, sans parler de l’accès à son argent, restreints en raison de son activité sur les réseaux sociaux ou parce qu’il s’est engagé avec des personnes jugées « indésirables » par l’État.

Crédit Social Chinois

Selon NHI Global Partners, une société de recrutement mondiale, les termes du système chinois de crédit social sont « … intentionnellement larges et vagues… permettant une flexibilité politique maximale »

NHI rapporte que le système de crédit social est basé sur la promotion de la « confiance », qui comprend des informations sur le comportement juridique, financier et social. Les individus et les entreprises sont notés en conséquence. Le système comprend diverses listes noires et sanctions, avec des « punitions et récompenses » attribuées par un réseau automatisé qui est constamment affiné.

Comme le dit NHI :

« L’état final final du système est un enregistrement unifié pour les personnes, les entreprises et le gouvernement, qui peut être surveillé en temps réel. »

Guy Turner, ainsi que de nombreuses autres personnes et groupes tels que l’Institut économique libertaire Mises, affirme que l’architecture de ce système de contrôle total est en train d’être préparée en Occident en ce moment.

Malgré l’effort bien financé derrière ce projet mondialiste, Turner reste convaincu qu’un public bien informé agira pour empêcher que cette dystopie ne se réalise.

« Il suffit de maintenir le rythme et nous gagnerons la course »




France – Un infirmier urgentiste s’interroge sur l’avenir donné aux enfants

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Le lanceur d’alerte américain qui a révélé la recrudescence de la myocardite dans l’armée après l’introduction du vaccin contre le COVID rend son rapport public

[Source : infotrad.fr]

Article original datant du 27/08/23 par Epoch Times :
Whistleblower Who Disclosed Myocarditis Spike in Military After COVID Vaccine Rollout Goes Public

Un militaire qui, au début de l’année, a dénoncé et divulgué des données provenant d’une base de données médicales du Pentagone et montrant un pic du taux de myocardite dans l’armée en 2021, après le lancement des vaccins contre le COVID-19, rend son témoignage public.

Le dénonciateur est le lieutenant Ted Macie, officier du corps médical de la marine. Il a également révélé de nouvelles données montrant une augmentation substantielle des accidents, des agressions, des automutilations et des tentatives de suicide dans l’armée en 2021, par rapport à la moyenne de 2016 à 2021.

Ces données font état d’une augmentation de 147 % des cas d’automutilation intentionnelle chez les militaires et d’une augmentation de 828 % des blessures causées par des agressions.

Le lieutenant Macie a déclaré à l’Epoch Times qu’il avait commencé à « surveiller » une base de données médicale de la défense lorsqu’un autre dénonciateur l’a alerté sur une augmentation des incidents liés à la santé au cours de l’hiver 2021/2022.

La base de données épidémiologiques médicales de la défense (DMED) contient tous les diagnostics — enregistrés à l’aide des codes de la classification internationale des maladies (CIM) — lorsqu’un membre actif du service est examiné sur la base ou en dehors de celle-ci par un prestataire militaire ou civil. La base de données ne contient aucune information permettant d’identifier personnellement les militaires.

En janvier, le lieutenant Macie et son épouse se sont rendus à Washington avec un rapport sur les données qu’il a recueillies auprès de la DMED.


Elle montre que les diagnostics de myocardite, une forme d’inflammation cardiaque, ont fait un bond de 130,5 % en 2021 par rapport à la moyenne des années 2016 à 2020. La myocardite est une maladie grave qui peut entraîner la mort.

Les quatre vaccins contre le COVID-19 autorisés aux États-Unis peuvent provoquer une myocardite, selon les autorités américaines. Le COVID-19 peut également provoquer une myocardite, mais certains experts estiment que les données à ce sujet sont plus faibles.

Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a rendu ces vaccins obligatoires en 2021, une obligation qui est restée en vigueur jusqu’à ce que le Congrès impose son retrait à la fin de l’année 2022.

Les données ont également montré une augmentation des diagnostics d’embolie pulmonaire (41,2 %), de caillots sanguins dans les poumons, de dysfonctionnement ovarien (38,2 %) et de « complications et descriptions mal définies de maladies cardiaques » (37,7 %).

Données DMED

Le lieutenant Macie a téléchargé les données près d’un an après que le Pentagone a déclaré avoir résolu un problème de corruption des données du DMED.

En 2022, d’autres dénonciateurs militaires ont fait état de pics choquants dans les taux de maladie après l’introduction du vaccin contre le COVID-19. Mais le Pentagone a répondu que ces chiffres n’étaient pas corrects parce que certains diagnostics des années 2016 à 2020 n’avaient pas été comptabilisés, un problème dû à des données « corrompues ».

Après que le Pentagone a déclaré que le problème avait été corrigé, le lieutenant Macie et d’autres personnes — dont le lieutenant Mark Bashaw, officier de médecine préventive de l’armée de terre, le lieutenant de marine Billy Mosley, le lieutenant-colonel Theresa Long, chirurgien de l’armée de terre, et le major Samuel Sigoloff, médecin de l’armée de terre — ont remarqué qu’il y avait encore des signes inquiétants d’augmentation des diagnostics, tels que la myocardite et l’embolie pulmonaire.

Depuis que la nouvelle s’est répandue que le lieutenant Macie était le seul membre actif de son commandement à ne pas avoir reçu le vaccin contre le COVID-19 et qu’il poursuivait activement le secrétaire à la défense, le lieutenant Macie a déclaré que les gens ont commencé à venir le voir en toute confiance pour lui faire part d’effets secondaires indésirables, dont ils étaient convaincus qu’elles étaient « dues à l’injection ». « Ces blessures personnelles anecdotiques, mais convaincantes, ont été une source de motivation pour mettre les choses sur la bonne voie.

Le sénateur Ron Johnson ℹ️ (Républicain-Wisconsin) s’exprime lors d’une interview
pour American Thought Leaders à Washington le 15 mai 2023.

Après avoir vérifié le rapport du lieutenant Macie auprès de la sous-commission d’enquête du Sénat, le sénateur Ron Johnson principal membre républicain de cette commission, a envoyé une lettre (Fichier PDF) à M. Austin en mars, demandant au Pentagone de confirmer les données du lieutenant Macie.

Le lieutenant Macie se doutait que le Pentagone ne répondrait pas, compte tenu de son expérience des demandes antérieures faites au sein du département et restées sans suite.

« Au cas où nos soupçons seraient fondés, j’ai gardé des données supplémentaires à révéler dès que celles que nous avions apportées [à Washington] auraient été confirmées, ou après avoir été ignorées pendant un certain temps », a-t-il déclaré.

À ma grande surprise”, a déclaré le lieutenant Macie, le Pentagone a confirmé, dans une réponse datée de juillet (Fichier PDF) à la lettre de M. Johnson, que ses données étaient exactes.

Dans la réponse du Pentagone, Gilbert Cisneros Jr, sous-secrétaire à la défense pour le personnel et la préparation, a présenté des données sur le taux de cas pour 100 000 années-personnes, une manière de mesurer le risque sur une certaine période. Pour la quasi-totalité des affections pour lesquelles le nombre de cas a augmenté en 2021, le taux de nouveaux cas était plus élevé chez les militaires ayant déjà été infectés par le virus du COVID-19 que chez ceux qui avaient déjà été vaccinés contre ce virus.

« Cela suggère qu’il est plus probable que ce soit l’infection [COVID-19] et non la vaccination contre le COVID-19 qui en soit la cause », a déclaré M. Cisneros.

Le lieutenant Macie a déclaré qu’il avait l’intention de faire remonter les données supplémentaires qu’il avait conservées « à ma hiérarchie dans le but de trouver une solution et une validation pour les militaires victimes d’effets secondaires, mais je ne retiens pas mon souffle ».

Le lieutenant Macie a également apporté ces nouvelles données au bureau du représentant Matt Gaetz (Républicaine-Floride), dans l’espoir d’attirer l’attention de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, à laquelle M. Gaetz siège. Le lieutenant Macie ne sait pas ce que M. Gaetz et son équipe vont faire, mais le bureau du législateur a reconnu en juin qu’ils allaient jeter un coup d’œil. L’Epoch Times a contacté le bureau de M. Gaetz pour un commentaire.

Un membre des forces armées américaines se prépare à recevoir
le vaccin COVID-19 à Fort Knox (Kentucky), le 9 septembre 2021.

Augmentation des accidents et des automutilations

Selon ses recherches, les incidents liés à la santé en 2021 ont considérablement augmenté par rapport à la moyenne quinquennale de 2016 à 2020. “Comme on pouvait s’y attendre, les lésions internes telles que la myocardite (130 %), les acouphènes (42 %) et l’infarctus cérébral (43,5 %) sont en hausse.

Mais c’est la femme de Macie qui s’est montrée curieuse, posant des questions sur d’autres types de problèmes de santé.

« Qu’en est-il des morbidités dues à des causes externes, comme les brûlures, les accidents, les lésions auto-infligées et les blessures qui ne devraient pas être associées à l’injection contre le COVID ?

Grâce aux nouvelles données qu’il a découvertes, les incidents suivants ont connu en 2021 des augmentations supérieures à la moyenne quinquennale : exposition aux forces de la nature (773 %), accidents de transport maritime (7 400 %), véhicules de transport terrestre (526 %), tentatives de suicide (33 %), agressions (828 %), glissades, trébuchements, chutes (471 %) et automutilations intentionnelles (147 %).

Certains d’entre eux ont non seulement augmenté en 2021, mais ont continué à augmenter en 2022. L’Epoch Times a consulté des captures d’écran de ces données provenant de la DMED.

Historiquement, si le Pentagone remarquait une tendance dans certains domaines tels que les abus et les suicides, le département organisait un stand-down de sécurité — une formation et un examen obligatoires à l’échelle de l’armée où tous les commandements exigent une participation à 100 %’.

Que feront les officiers généraux de haut rang, le chirurgien général, l’agence de santé de la défense et les chefs d’état-major lorsqu’ils apprendront que les codes CIM et les blessures liés à ces incidents sont en augmentation ?

Nous verrons bientôt si les personnes qui prétendent que le militaire est leur priorité absolue le démontrent réellement par leurs actions’, a-t-il ajouté.

Selon le lieutenant Macie, il y a plusieurs possibilités concernant les nouvelles données collectées.

Si les données sont correctes et confirmées par [le Pentagone], il faut aller plus loin qu’une simple mise en veille. Il faut s’attaquer immédiatement aux problèmes croissants tels que l’automutilation, les tentatives de suicide, les accidents et les agressions, et pas seulement au gâchis des blessures [dues aux vaccins]’.

Il a noté que le Pentagone pourrait, pour la deuxième fois, répondre que les données sont incorrectes, même si le ministère a déclaré précédemment qu’il avait résolu les problèmes de corruption des données dans le système afin d’éviter de nouvelles erreurs. Mais une telle réponse soulèverait encore plus de questions quant à l’intégrité de la base de données et à l’existence d’une dissimulation, a-t-il prévu.

Le lieutenant Macie espère que le Congrès fera pression sur le Pentagone pour obtenir des réponses concernant ces nouvelles données.

Mais si les législateurs n’y parviennent pas, ‘le peuple doit intervenir pour demander des comptes à notre gouvernement’.

Le lieutenant Macie a souligné que ses opinions ne reflètent pas celles du ministère de la défense ou du ministère de la marine. Le Pentagone n’a pas répondu aux demandes d’explication de l’Epoch Times concernant l’augmentation des morbidités dues à des causes externes.

Zachary Stieber a contribué à ce rapport.




Les tireurs de ficelles derrière le 11 septembre

[Source : Kla.tv]

Ce documentaire révèle sur le 11 septembre des faits jusqu’ici inconnus, mais remarquables. Il fournit des indices montrant que des cercles de personnes étaient au courant en amont de l’événement. Outre des informations de fond indispensables sur la Commission du 11 septembre, des imbrications et des machinations incroyables du gouvernement américain de l’époque sont mises à la lumière. Vous découvrirez également ce qu’il en est du prétendu coupable, Oussama ben Laden.



Transcription

Le 11 septembre 2001, les événements autour du World Trade Center à New York et du Pentagone ont bouleversé la population mondiale. Un événement qui continue de marquer le monde. Ce jour, également appelé Nine Eleven, a entraîné de nombreuses guerres et a permis aux gouvernements du monde entier d’étendre massivement le contrôle de leur propre population.

Selon le récit officiel du gouvernement américain et des médias mainstream, 19 terroristes ont détourné quatre avions le matin du 11 septembre. Deux avions se sont écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, qui se sont effondrées peu de temps après. Un troisième avion s’est écrasé sur le Pentagone, le siège du ministère américain de la Défense. Un quatrième avion s’est écrasé près de Pittsburgh. Les attentats ont coûté la vie à 2 989 personnes. Immédiatement après les attentats, le gouvernement américain et les médias ont présenté Oussama ben Laden et l’organisation terroriste Al-Qaïda comme les auteurs des attentats.

1. Cette version officielle du gouvernement américain et des médias mainstream résiste-t-elle à un examen minutieux ?

De nombreux faits, avis d’experts, enquêtes et témoignages oculaires ébranlent très fortement la crédibilité de la version officielle du gouvernement.

Effondrement des tours jumelles par démolition contrôlée ?

De nombreux résultats d’enquête et d’autres facteurs indiquent que l’explosion a été contrôlée. Par exemple, une équipe internationale de chercheurs dirigée par un chimiste, le Dr Niels Harrit de l’université de Copenhague, a trouvé, au cours d’une étude scientifique, de grandes quantités de nanothermite, un explosif, dans les décombres des tours jumelles. Dans un article scientifique sur leurs recherches, les chercheurs concluent que les deux avions détournés n’ont pas provoqué les effondrements, mais que des explosifs ont été placés à l’avance dans les bâtiments.

Témoignage du Dr Niels Harrit

« Nous avons trouvé de la nanothermite dans les débris. […] Elle peut faire exploser des choses et elle peut faire fondre des choses. Ces deux attributs ont probablement été utilisés, d’après ce que je vois. Du métal en fusion s’écoule de la tour sud quelques minutes avant l’effondrement. »

Le concierge du World Trade Center William Rodriguez a fait cette déclaration frappante :

« La première explosion s’est produite au sous-sol B2. Il y avait six sous-sols dans le bâtiment. Avant même que l’avion ne frappe le bâtiment. […] J’étais là, j’ai sauvé des gens que j’ai aussi présentés à la Commission du 11 septembre, c’est la commission qui a été créée pour enquêter sur tout ça. Mais ils n’ont pas été entendus une seule fois. […] J’ai été concierge pendant 20 ans et le 11 septembre, j’avais l’unique passe-partout. »

Les pompiers et les centaines de témoins oculaires qui ont fait état de dynamitages et d’explosions n’ont pas été pris en compte dans le rapport officiel du gouvernement.

« Quand je suis arrivé dans le hall, on a entendu comme des coups de feu, puis il y a eu trois énormes explosions. »

« Quand nous sommes entrés dans le hall, il était complètement détruit. Je pense qu’une bombe a explosé avant même que l’avion ne s’écrase sur le bâtiment. »

« Sur le chemin du 8e étage, il y a eu une énorme explosion qui nous a fait reculer. »

« Nous étions dans la cage d’escalier avec notre matériel. Et là, il y a eu une énorme explosion. »

Dans la version officielle du gouvernement, le fait que le béton des tours jumelles ait été pulvérisé (!) par l’effondrement reste inexpliqué.

Témoignage de Peter Ketcham

« Regardez les débris qui sont restés. Ce ne sont pas de gros morceaux d’acier ou de gros morceaux de béton. Ce sont de fines particules. »

Témoins oculaires

« Où sont passés tous les débris ? Le béton a été pulvérisé. J’étais ici mardi et c’était comme si j’étais sur une planète étrangère. […] Le béton était tout simplement pulvérisé. […] Nous avons ici des immeubles de bureaux de 210 étages. On ne trouve pas de bureau ici, on ne trouve pas de chaise, pas de téléphone, pas d’ordinateur. Le plus gros morceau de téléphone que j’ai trouvé était la moitié du clavier — il faisait à peu près cette taille. Le bâtiment s’est effondré en poussière. »

Ground Zero désigne le site du World Trade Center détruit lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Ce terme est utilisé dans le langage militaire pour désigner le lieu d’explosion en surface d’une bombe atomique ou d’un missile.

WTC 7

Le World Trade Center 7 ne se trouvait pas directement sur Ground Zero, mais au nord, à l’extérieur du site.

Très peu de gens savent que ce gratte-ciel s’est également effondré le 11 septembre, bien qu’il n’ait été touché par aucun avion. Il s’est effondré verticalement, comme il est d’usage lors d’une démolition.

Le « National Institute of Standards and Technology », en abrégé NIST, financé par le gouvernement américain, a mené l’enquête officielle sur l’effondrement du WTC 7.

Le rapport du NIST a étayé la version officielle du gouvernement : selon lui, le WTC 7 a pris feu et s’est effondré en raison de la chute de débris des tours jumelles.

L’historien suisse Daniele Ganser s’exprime à ce sujet : « Comment un bâtiment avec 81 colonnes en acier peut-il s’effondrer en chute libre à cause d’un incendie ? Car lors d’une chute libre, les 81 colonnes en acier doivent disparaître à la même seconde. […] Jusqu’à présent, dans l’histoire, jamais, vraiment jamais, un bâtiment ne s’est effondré à cause d’un incendie, un bâtiment à ossature d’acier. »

En 2019, une étude indépendante sur le WTC 7 a été publiée aux États-Unis. Elle a été présentée par l’Université d’Alaska Fairbanks. La principale conclusion de cette étude est que le feu n’a pas causé l’effondrement du WTC 7 le 11 septembre

Le Dr Daniele Ganser s’est exprimé comme suit sur les résultats de cette étude : « Elle dit que les 81 colonnes d’acier ont dû perdre leur stabilité à la même seconde. Et c’est en fait une autre façon de parler de dynamitage. »

En 2017, Peter Ketcham, employé de longue date du NIST, a accusé l’institut d’avoir falsifié le rapport d’enquête en faveur de la version gouvernementale :

« Le rôle du NIST, si je comprends bien, était d’enquêter sur les effondrements des trois tours du Word Trade Center. Et par là, je veux dire déterminer pourquoi les tours 1, 2 et 7 se sont effondrées. […] En très peu de temps, j’ai compris que l’étude du NIST sur les effondrements du World Trade Center n’était pas une étude sérieuse et réelle. […] J’avais toujours cru que les recherches du NIST étaient des plus sérieuses. Maintenant, voir ce qu’ils avaient fait de l’étude et du rapport sur le World Trade Center m’a décontenancé. […] J’ai tout de suite compris qu’il y avait des preuves accablantes que les trois tours, 1, 2 et 7, s’étaient effondrées suite à des dynamitages contrôlés. […] J’ai vu que le dynamitage contrôlé n’avait pas du tout été étudié comme la cause la plus évidente. En fait, cela a été traité en une ou deux phrases dans le rapport. »

Couverture médiatique du jour du 11 septembre

La BBC a diffusé en direct un reportage sur l’effondrement du WTC 7 alors que le bâtiment était encore debout. En réalité, l’effondrement de la tour n’a eu lieu que vingt minutes plus tard. Outre la chaîne de télévision britannique, CNN avait également annoncé trop tôt l’effondrement. Ce fait indique que certains médias étaient pré-informés.

2. Compte tenu de ces faits, qui plaident en faveur d’une démolition contrôlée, les questions suivantes se posent inévitablement :

Qui est le propriétaire du World Trade Center ?

Qui était responsable de la sécurité de ce complexe de bâtiments ?

Existe-t-il des preuves que les gens étaient au courant à l’avance de ces événements ?

Construction du World Trade Center à New York

À la fin des années 1950, le banquier et stratège global David Rockefeller s’est engagé pour la construction du World Trade Center. En 1958, Rockefeller a fondé la Downtown-Lower Manhattan Association et en a pris la présidence. Son frère Nelson Rockefeller, qui était à l’époque gouverneur de New York, l’a beaucoup aidé dans cette entreprise. C’est pour cette raison que les tabloïds new-yorkais ont appelé les tours jumelles « Nelson » et « David ».

David Rockefeller, décédé en 2017, a siégé dès 1949 au conseil d’administration du Conseil des relations extérieures, qu’il a ensuite dirigé. Derrière ce groupe de réflexion se cache un tel pouvoir que le magazine d’information DER SPIEGEL écrivait déjà en 1975 qu’il s’agissait de « l’institution privée la plus influente d’Amérique et du monde occidental ». Jusqu’à aujourd’hui, le CFR, c’est-à-dire le Conseil des relations extérieures, tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre. C’est depuis ce centre stratégique que l’administration américaine est dirigée dans le but de faire avancer le gouvernement mondial — également appelé Nouvel Ordre Mondial — visé par David Rockefeller et le CFR.

Le CFR a été fondé en 1921 par des banquiers connus comme John D. Rockefeller Junior, le père de David et Nelson Rockefeller, et est depuis lors financé en grande partie par la famille Rockefeller.

Une première piste sur les commanditaires du 11 septembre est fournie par le témoignage remarquable du réalisateur américain primé Aaron Russo en 2009, peu avant sa mort :

« J’avais un ami, Nick Rockefeller. […] Lorsque je me suis présenté au poste de gouverneur du Nevada, il m’a contacté par l’intermédiaire d’une avocate et nous sommes devenus amis. […] C’est lui qui m’avait dit — onze mois avant le 11 septembre — qu’il y aurait un événement. Il ne m’a jamais dit ce que serait cet événement. Mais cet événement devait être suivi d’une invasion de l’Afghanistan par l’Amérique pour construire des pipelines depuis la mer Caspienne. Nous envahirions l’Irak pour prendre les champs de pétrole et établir des bases militaires au Moyen-Orient — pour faire de tout cela une partie du Nouvel Ordre Mondial. […] Je me souviens qu’il m’a dit que nous verrions des soldats chercher des personnes dans les grottes d’Afghanistan et du Pakistan. Il y aura cette guerre contre le terrorisme, dans laquelle il n’y a pas de véritable ennemi. Tout cela ne sera qu’une gigantesque escroquerie ; un prétexte pour le gouvernement pour contrôler le peuple américain. […] Toute la guerre contre le terrorisme est une escroquerie, une farce. […] L’objectif final que ces gens ont en tête est la création d’un gouvernement mondial — dirigé par l’industrie bancaire, par les banquiers. […] L’agenda est de créer un gouvernement mondial et d’implanter une puce RFID dans chaque citoyen. Tout l’argent ne doit plus se trouver que dans ces puces. Il n’y aura plus d’argent liquide. Et Rockefeller m’a dit lui-même qu’ils voulaient y arriver. »

[Voir :
Aaron Russo (RIP) — Ce que Rockefeller lui a révélé — Interview complète]

Comment Nick Rockefeller était-il au courant du 11 septembre et des plans de guerre qui ont suivi ? Nick Rockefeller, qu’on voit ici avec Aaron Russo, est également membre du CFR.

Qui était responsable de la sécurité du World Trade Center ?

La sécurité de ce complexe de bâtiments a été confiée à l’entreprise Stratesec de 1993 jusqu’aux événements du 11 septembre. Il s’est avéré par la suite que Marvin Bush, le frère du président américain de l’époque George W. Bush, a fait partie du conseil d’administration de cette entreprise de 1993 à 2000.

Qui est le propriétaire du World Trade Center ?

Dans les années 1980, le milliardaire Larry Silverstein a loué un terrain en face du complexe du World Trade Center et y a construit la tour WTC 7, inaugurée en 1987.

Silverstein a également signé un contrat de location pour 99 ans pour les deux tours jumelles du World Trade Center six semaines avant le 11 septembre 2001.

Parallèlement, il a souscrit une assurance qui s’appliquait également en cas d’attentats terroristes. Finalement, il a profité du 11 septembre puisqu’il a reçu 1,1 milliard de dollars supplémentaires en plus de la somme d’assurance convenue de 3,5 milliards de dollars.

Comment cela s’est-il passé ? Silverstein a réclamé deux fois à l’assurance la somme d’assurance convenue, car les tours jumelles avaient été détruites par deux avions — donc, selon Silverstein, par deux événements indépendants. La somme qu’il a reçue de l’assurance a pu être utilisée pour la construction du nouveau World Trade Center.

La société d’investissement américaine Blackstone-Group est un partenaire d’affaires de Larry Silverstein. Elle a pris en charge l’hypothèque du WTC 7 l’année précédant les attentats. Le Blackstone-Group a été fondé par Peter George Peterson et Stephan Allen Schwarzman. Peterson était non seulement le président exécutif du Blackstone Group au moment du 11 septembre, mais aussi le président du CFR. Schwarzman est également membre du CFR.

Larry Silverstein est également un grand ami de David Rubenstein, l’actuel président du CFR. On voit ici David Rubenstein lors d’une conférence en ligne avec Silverstein :

« C’est un grand honneur pour moi d’avoir mon ami Larry ici. »

Le nouveau WTC 7 a été inauguré en 2006. Silverstein a fait construire sur le parvis du nouveau bâtiment un parc appelé « Silverstein Park ». Ce parc est une représentation de l’œil qui voit tout — le même symbolisme que l’on retrouve sur le billet de dollar américain au sommet de la pyramide. Elle symbolise l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial sous la domination de Lucifer.

En 2021, à la demande de Larry Silverstein, une œuvre d’art composée de plusieurs pyramides a été installée dans « l’œil » du Silverstein Family Park. Il s’agit également d’une allusion au Nouvel Ordre Mondial auquel aspirent ces cercles.

Le fait suivant laisse supposer que Larry Silverstein avait lui aussi une connaissance préalable des projets liés au 11 septembre :

Dans les interviews, il a toujours déclaré qu’il passait habituellement ses matinées à prendre son petit-déjeuner dans la tour nord du World Trade Center et à rencontrer les nouveaux locataires du bâtiment. Et précisément le matin du 11 septembre 2001, il se trouvait à l’extérieur du World Trade Center.

3. La Commission officielle sur le 11 septembre a enquêté de 2002 à 2004 sur les causes et les arrière-plans du 11 septembre.

Quel est le degré d’indépendance et de fiabilité de cette Commission du 11 septembre ? Y a-t-il des liens entre la Commission du 11 septembre et les cercles de personnes mentionnés ?

En raison de l’énorme pression exercée par le public, le gouvernement américain s’est vu contraint de mener une enquête sur le 11 septembre en 2002. La Commission du 11 septembre qui a été créée par la suite a toujours souligné l’indépendance de son enquête.

Le président américain George W. Bush a d’abord refusé son accord pour une commission indépendante. En novembre 2002, la Maison-Blanche a finalement donné son accord, mais en prétextant que Bush lui-même désignerait le président de la commission. Bush a alors nommé l’ancien ministre des Affaires étrangères Henry Kissinger à la présidence de la commission. Ce dernier était l’un des amis les plus proches de David Rockefeller jusqu’à la mort de celui-ci et est considéré comme l’un des principaux stratèges mondiaux en ce qui concerne la mise en place d’un nouvel ordre mondial. Kissinger est également membre du CFR et a fait partie de son conseil d’administration de 1977 à 1981.

Kissinger a dû démissionner après peu de temps de la présidence de la Commission du 11 septembre, car il ne voulait pas rendre publics les noms des clients de sa société de conseil aux entreprises. Il a également été accusé par les familles des victimes du 11 septembre d’entretenir des liens financiers et politiques avec l’Arabie saoudite, notamment avec la famille ben Laden.

Thomas Kean a alors été nommé nouveau président par le président Bush. Lee Hamilton est devenu le vice-président. Thomas Kean et Lee Hamilton sont tous deux membres du CFR.

La Commission du 11 septembre se chargeait principalement des auditions publiques des témoins et faisait des déclarations sur le déroulement de l’enquête. Le travail concret, à savoir la demande, la collecte et l’évaluation des documents pertinents ainsi que la rédaction du rapport final, incombait à une équipe de 78 personnes. Celle-ci était dirigée par Philip Zelikow, il en était le directeur exécutif. Zelikow a écrit l’histoire officielle du 11 septembre. Et comme on pouvait s’y attendre, Philip Zelikow est lui aussi membre du CFR.

En mars 2004, le journaliste Jim Mann a révélé que Zelikow avait plaidé pour le renversement de Saddam Hussein et qu’il avait rédigé en septembre 2002 le document stratégique par lequel Bush a légitimé la guerre en Irak en 2003. Zelikow a toujours été accusé d’utiliser la Commission du 11 septembre pour justifier la guerre en Irak.

Le Dr Heiko Schöning, écrivain et médecin, a décrit le travail de la Commission du 11 septembre dans son livre « Game Over » de la manière suivante :

« Pour tous ceux qui ont conservé un peu de bon sens, il suffit de prendre connaissance d’une seule audition parlementaire. […] celle du lundi 26 janvier 2004. Le directeur exécutif de la commission d’enquête gouvernementale sur le 11 septembre, le Dr Philip Zelikow, et son assistante Susan Ginsburg […] ont montré un passeport prétendument retrouvé, presque intact, d’un […] pirate de l’air qui aurait percuté une tour du World Trade Center à New York. Pourquoi “prétendument” ? Parce que physiquement c’est impossible ! » !

En 2011, le journaliste Paul Craig Roberts est arrivé à la conclusion suivante : « La commission n’a pas convoqué de témoins importants et n’a entendu que des témoins qui confirmaient le point de vue du gouvernement, afin d’occulter politiquement et de manière contrôlée les événements réels. »

La réaction de George W. Bush est également frappante. L’interrogatoire de sa conseillère à la sécurité Condoleezza Rice par la commission du 11 septembre a eu lieu le 8 avril 2004. Cependant, Bush ne l’a autorisée à témoigner qu’à la condition que la commission ne l’interrogerait pas, lui ou le vice-président Dick Cheney, publiquement, et l’interrogerait sans prêter serment et sans enregistrement. L’audition du président Bush et de son vice-président Dick Cheney sur le 11 septembre s’est finalement déroulée à huis clos et sans prestation de serment.

George W. Bush a également longtemps refusé de déclassifier les rapports des services de renseignement qu’il avait reçus dans les semaines précédant les incidents du 11 septembre. En novembre 2003, un compromis a été trouvé. La Maison-Blanche n’a autorisé que les deux commissaires Philip Zelikow et Jamie Gorelick à consulter les rapports des services secrets que Bush avait reçus. Outre Zelikow, Jamie Gorelick est également membre du CFR — qui s’en étonnera ?

Le sénateur Max Cleland s’est fermement opposé à cette censure de l’accès aux dossiers et a donc annoncé en décembre 2003 qu’il quittait la commission. Il a été remplacé par Bob Kerry, également membre du CFR.

Outre la Commission du 11 septembre, la CIA et le FBI ont enquêté sur les causes du 11 septembre.

Au moment du 11 septembre, la CIA était dirigée par George Tenet. Il a clairement indiqué qu’il existait des tabous pour les recherches dans certains domaines. George Tenet est également membre du CFR.

Mueller a été directeur du FBI de 2001 à 2013. Il a été nommé à ce poste par le président George W. Bush. Robert Mueller est également très proche du CFR. On le voit ici lors d’une réunion du CFR.

4. Le 11 septembre a été le déclencheur de la « guerre contre le terrorisme ».

Ce n’est qu’après avoir suscité la peur du terrorisme parmi la population américaine et le monde occidental que les actions militaires menées par les États-Unis ont été acceptées.

Le 20 septembre 2001, le président américain Bush a annoncé dans un discours la « guerre contre le terrorisme » :

« Notre guerre contre le terrorisme commence avec Al-Qaïda, mais elle ne s’arrêtera pas là. […] Les Américains ne doivent pas se préparer à une bataille, mais à une campagne de longue durée comme nous n’en avons jamais connue jusqu’à présent. »

Moins de quatre semaines après le 11 septembre, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des opérations militaires en Afghanistan. Plusieurs villes ont été attaquées par les airs. 240 000 morts et 5,5 millions de personnes en fuite, tel est le cruel bilan après 20 ans de guerre en Afghanistan.

En 2003 a eu lieu l’attaque contre l’Irak. Le président américain Bush a accusé l’Irak de soutenir des terroristes et de posséder des armes de destruction massive. Cette justification de la guerre en Irak, contraire au droit international, s’est avérée par la suite être un mensonge. L’étude américaine « La guerre en Irak 2003 et les victimes humaines évitables » évalue, dans une faible estimation, que la guerre en Irak a coûté la vie à environ un demi-million de personnes. Pendant la guerre en Irak, les États-Unis ont utilisé mille tonnes de munitions à l’uranium. Les malformations chez les enfants ont augmenté de manière dramatique.

Le président américain Barack Obama a poursuivi la « guerre contre le terrorisme » pendant toute la durée de son mandat.

En 2011, les États-Unis et les pays européens ont bombardé la Libye pendant huit mois sans interruption, dévastant des régions entières. Avec la Libye, c’est le pays avec la meilleure infrastructure sociale et le revenu par habitant le plus élevé d’Afrique qui a été détruit et pillé. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées pendant la guerre, et plusieurs milliers d’autres sont mortes au cours des dix années de guerre civile qui ont suivi.

Le bilan dramatique de la guerre en Syrie : plus de 600 000 personnes ont perdu la vie, dont 55 000 enfants selon les estimations. Jusqu’à 12 millions de Syriens ont perdu leur foyer.

Une étude de l’Institut Watson de l’Université Brown datant de 2023 montre clairement que depuis le 11 septembre les guerres américaines ont coûté la vie à 4,5 millions de personnes.

Les guerres en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, au Yémen, en Libye, en Somalie et en Syrie ont en outre déclenché en 2015 un mouvement massif de réfugiés qui se poursuit encore actuellement.

En outre, le 11 septembre a entraîné l’adoption de nouvelles lois de surveillance et de contrôle de la population dans le monde entier.

5. Après le 11 septembre, le cabinet gouvernemental de George W. Bush a mené cette « guerre contre le terrorisme » qui a fait des millions de morts.

Les faits permettent d’établir des liens non seulement entre le CFR et la Commission du 11 septembre, mais également entre le CFR et l’administration Bush.

L’équipe gouvernementale rapprochée du président américain George W. Bush a formé l’administration responsable de la guerre contre la terreur. Elle se composait comme suit :

Président : George W. Bush, vice-président : Dick Cheney, secrétaire d’État, Colin Powell, secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, secrétaire adjoint à la Défense et conseiller politique du Président Bush, Paul Wolfowitz ainsi que la Conseillère à la sécurité nationale, Condoleezza Rice.

Parmi ces personnes, quatre étaient membres du CFR à l’époque de leur mandat :

Dick Cheney, Colin Powell, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice.

Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut grade Gioele Magaldi, on sait que presque toute l’équipe gouvernementale était au même moment initiée à la franc-maçonnerie. Les membres de la super-loge Hathor Pentalpha sont George W. Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice. Le président américain suivant, Barack Obama, qui a continué à promouvoir la guerre contre la terreur, est également membre de la super-loge Maat, tout comme l’actuel président américain Joe Biden ainsi que Bill et Hillary Clinton. Ces super-loges, au sein desquelles la franc-maçonnerie de haut niveau est organisée, poursuivent également la mise en place d’un « gouvernement mondial unique ».

Le chef terroriste Oussama ben Laden a été présenté comme le principal instigateur des attentats du 11 septembre 2001.

Gioele Magaldi a révélé qu’Oussama ben Laden est également un franc-maçon de haut grade et un membre de la super-loge maçonnique « Hathor Pentalpha » — avec presque tous les politiciens du gouvernement américain au moment du 11 septembre. Ben Laden a été Salim fondée en 1968 par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Outre Oussama ben Laden, George Bush père, Dick Cheney, Condoleezza Rice et Nelson Rockefeller font ou ont fait partie de cette loge secrète. L’actuel président du CFR, David Rubenstein, et le président à long terme du CFR, Richard Haass, font également partie de la super-loge « Three Eyes ».

Dans ce contexte, on comprend mieux le lien entre la famille Bush et la famille ben Laden :

Le père d’Oussama ben Laden s’est hissé au premier rang des entrepreneurs de construction et des multimillionnaires dans le royaume d’Arabie saoudite à partir des années 1950 avec son entreprise Saudi Binladin Group. Salim ben Laden, le demi-frère aîné d’Oussama ben Laden, a dirigé l’entreprise familiale de 1972 jusqu’à sa mort. En tant qu’investisseur, il était étroitement lié à George Bush senior par le biais d’entreprises telles que le Carlyle Group. Avec le fils de ce dernier, George W. Bush, il a fondé en 1978 la société pétrolière Arbusto Energy au Texas.

Dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, le trafic aérien a été interdit aux États-Unis. Toutefois, selon des documents internes du gouvernement, le FBI a permis à des proches du chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, et à d’autres Saoudiens de quitter rapidement les États-Unis le 13 septembre 2001. La Maison-Blanche, sous la présidence de George W. Bush, a donné l’autorisation de faire sortir du pays six jets privés et deux douzaines d’avions de ligne. Les documents qui ont révélé cela ont dû être publiés en 2015, car le groupe de défense des droits civils « Judicial Watch » avait intenté avec succès une action en justice pour les obtenir.

Mais qu’en est-il des messages vidéo de menace d’Oussama ben Laden, diffusés en continu par les médias grand public ? Selon les révélations de Magaldi, ben Laden agissait selon un scénario préétabli.

Même le vérificateur de faits de la radio SWR3 a dû admettre qu’il existe des doutes légitimes sur la version officielle concernant la responsabilité d’Oussama ben Laden :

« Selon la version officielle, 19 terroristes, pour la plupart saoudiens, auraient détourné les avions et provoqué leur crash. […] Le commanditaire aurait été Oussama ben Laden, le chef d’Al-Qaïda. […].

Mais il n’y a pas de preuve irréfutable ! […] Le juge administratif fédéral allemand Dieter Deiseroth a souligné qu’aucun tribunal indépendant n’a jamais pu vérifier les preuves présentées par les services de renseignement sur la culpabilité de ben Laden. »

La mort d’Oussama ben Laden est également très étrange et soulève des questions. Officiellement, le gouvernement américain l’a déclaré mort. Selon cette déclaration, ben Laden a été abattu par l’US Navy. Toutefois aucune photo du corps du « terroriste le plus recherché au monde » n’a été prise. Selon les informations officielles, le corps a été jeté à la mer. Il n’y a toutefois aucune preuve de cela.

Conclusion

Lorsqu’on cherche à identifier les véritables responsables, commanditaires et acteurs du 11 septembre, on tombe toujours sur le même groupe de personnes. Après un examen plus approfondi de la commission officielle du 11 septembre et du gouvernement américain en place lors du 11 septembre, le nom de David Rockefeller et du Conseil des relations extérieures qu’il a longtemps dirigé ressortent très fortement. Même dans le cas d’Oussama ben Laden, présenté au monde entier comme l’auteur principal du 11 septembre, les liens avec ces personnes et ces points de contact sont très visibles.

Afin de ne transmettre que la version officielle aux générations suivantes et d’effacer la trace des cercles de personnes présentés dans cette émission, rien n’a été laissé au hasard par les personnes à la tête de ces réseaux.

En 2014, un mémorial et un musée ont été inaugurés sur le site du World Trade Center.

Le 9/11 Museum raconte l’histoire du 11 septembre et est, selon ses propres déclarations, la plus importante institution consacrée à l’étude de cet attentat.

David Rockefeller était membre d’honneur du jury qui a choisi l’architecture du mémorial du World Trade Center. Il était également membre du conseil d’administration de la World Trade Center Memorial Foundation, qui a été chargée de la construction et du financement du mémorial et du musée du 11 septembre. Au total, David Rockefeller a contribué à hauteur de 15 millions de dollars à cette institution. Outre Rockefeller, on trouve également Peter George Peterson au conseil d’administration de cette fondation. Peterson a été président du CFR de 1985 à 2007, c’est-à-dire à l’époque où se sont déroulés les événements du 11 septembre.

Les faits et les liens mis en évidence dans cette émission doivent être examinés de toute urgence par un tribunal indépendant. En particulier, les liens avec le CFR ainsi qu’avec la famille Rockefeller et les crimes de guerre déclenchés par le 11 septembre, qui ont fait des millions de victimes, exigent une enquête et une sanction juste imposée par un tribunal indépendant. Les véritables raisons du 11 septembre seront observées par la population, tout comme le projet d’établir un gouvernement mondial. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’empêcher ces manipulateurs de continuer à soumettre les peuples sans méfiance et que les gens pourront à l’avenir reconnaître à temps leurs plans sournois et les stopper.

Diffusez donc cette émission au contenu explosif au plus grand nombre possible de personnes de votre entourage.

Note importante

Kla.TV tient à préciser que les personnes, les contextes et les interdépendances cités dans cette émission n’ont pas pour but d’inciter le téléspectateur à porter un jugement antisémite.

Même si les personnes mentionnées dans cette émission prétendent être juives, chaque spectateur doit garder à l’esprit que dans de nombreux cas, ce n’est pas le cas.

En effet, on constate souvent la chose suivante après une enquête plus approfondie : Les personnes qui se retrouvent sous les projecteurs grâce à un travail de dévoilement et d’information se font volontiers passer pour des juifs afin de stigmatiser immédiatement leurs détracteurs comme antisémites et de bénéficier elles-mêmes d’une protection particulière sous le couvert du judaïsme.

Le fait que, dans de nombreux cas, on n’a pas du tout affaire à de vrais Juifs, mais à une idéologie luciférienne est expliqué en détail dans les émissions en allemand « Contre le racisme et la conspiration » (voir : www.kla.tv/23509) et « Le secret des obélisques » (voir : www.kla.tv/14340). Comme le dit aussi la Bible en Apocalypse 2.9 :

« … ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan ».

de mw.

Sources/Liens :




Alexandre Douguine : « Le satanisme revient à faire primer la matière sur l’esprit »

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Le philosophe et activiste social Alexandre Douguine : « Le satanisme revient à faire primer la matière sur l’esprit »

Par Peter Vlasov

Source : https://portal-kultura.ru/articles/person/353369-filosof-i-obshchestvennyy-deyatel-aleksandr-dugin-satanizm-kak-postanovka-materii-nad-dukhom/?fbclid=IwAR0IPSMg2_uFgCncmYhIUACL_pR2bMU3hwPBAyu6T-YmW_HVmobcT-G0RAA

Ce texte a été publié dans le numéro 8 de la version imprimée du journal « Kultura » du 31 août 2023 dans le cadre du thème du numéro « Qu’est-ce qui ne va pas avec l’Occident ? »

Notre interlocuteur est le philosophe, politologue et sociologue russe Alexandre Gelievitch Douguine, professeur à l’Université d’État Lomonossov de Moscou.

— Alexandre Douguine, nous entendons de plus en plus souvent les dirigeants du pays définir la civilisation occidentale moderne par le mot « satanisme ». Qu’entendez-vous par là, quel est votre avis ?

— Le président a déclaré que l’Occident était une « civilisation satanique » dans le discours qu’il a prononcé lors de l’admission de nouveaux sujets au sein de la Fédération de Russie. Nous devrions prendre cela au sérieux et essayer de comprendre ce qui se cache derrière cette formulation, d’autant plus qu’elle a été répétée par la suite par de nombreuses personnalités politiques et publiques de haut rang. Il me semble qu’il s’agit d’une déclaration très sérieuse et profonde.

Après le début de l’Opération militaire spéciale, nous avons commencé à nous rendre compte de plus en plus clairement que quelque chose ne tournait pas rond en Occident. La civilisation occidentale moderne s’est soit égarée, soit détournée de la voie qu’elle suivait lorsque nous l’avons acceptée, accueillie, imitée, soit, ce qui est encore plus probable, quelque chose ne va pas depuis longtemps. Une civilisation que nous admirons, à laquelle nous cherchons à nous intégrer, dont nous partageons les valeurs et les règles et que nous embrassons de toute notre âme, ne peut-elle pas se révéler soudainement satanique ? Parallèlement à cela, nous voyons la question des valeurs se poser à différents niveaux dans notre État. Nous commençons à le répéter : nous défendons nos valeurs. Il y a un an, le Président a adopté un décret sur la défense des valeurs traditionnelles, parmi lesquelles la supériorité de l’esprit sur la matière. C’est une chose absolument étonnante ! Les valeurs traditionnelles de la Russie sont reconnues comme étant, si vous voulez, l’idéalisme, la religiosité, la domination de l’esprit. Et bien sûr, si nous commençons à nous considérer — pas encore avec confiance, mais de plus en plus — comme des porteurs de valeurs traditionnelles, c’est précisément face à ces valeurs traditionnelles, que nous découvrons tout juste en nous-mêmes que nous commençons tout juste à comprendre, à appréhender et à défendre, face à ces valeurs, bien sûr, les valeurs occidentales ressemblent à du satanisme pur et simple. Elles sont tout le contraire des nôtres. Elles reposent sur l’idée que la matière est primordiale par rapport à l’esprit, que l’homme n’est qu’un être biosocial qui est un reflet cognitif du monde extérieur. L’Occident perçoit l’homme comme un animal évolué, qui a atteint son stade final pour passer l’initiative à une espèce posthumaine, aux constructions transhumanistes, aux cyborgs, à l’intelligence artificielle. Et la préparation, l’échauffement, c’est la politique du genre, où l’on change de sexe au gré de ses envies — voire de ses caprices — et bientôt d’espèce, où l’on choisit d’appartenir au sexe homme, à une catégorie de machines ou à une espèce animale, ce qui fait déjà l’objet de discussions sérieuses au plus haut niveau des personnalités occidentales.

Ayant découvert que l’Occident est monstrueux et se sépare sous nos yeux de l’espèce humaine, la Russie s’en est éloignée. Un problème local, le conflit avec l’Ukraine, nous a soudain conduits à des conclusions fondamentales : l’Occident fait fausse route, il entraîne l’humanité dans l’abîme et nous devons l’affronter. C’est la nouvelle la plus importante, quelque chose d’absolument incroyable, car auparavant nous nous étions modestement limités à la lutte pour la souveraineté.

Et c’est ici que le concept de « satanisme » acquiert pour la première fois une signification très sérieuse. Il ne s’agit pas seulement d’un mouvement occulte marginal, le satanisme existe en Occident, il y a l’Église de Satan d’Anton LaVey, il y a même le satanisme direct de l’écrivain ultra-capitaliste Ayn Rand (Alice Rosenbaum) — qui était d’ailleurs populaire parmi les oligarques et les libéraux russes dans les années quatre-vingt-dix. Mais il s’agit dans l’ensemble de phénomènes marginaux, de sectes occultes et de productions théâtrales. Par « le satanisme de la civilisation occidentale », Poutine entendait quelque chose d’autre, de beaucoup plus profond. Le satanisme, c’est la primauté de la matière sur l’esprit, le relativisme postmoderne, c’est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l’être humain et de l’esprit. Et c’est la voie que l’Occident a empruntée, non pas hier, mais il y a environ 500 ans, avec le début du New Age.

Qui est Satan ? Il n’y a pas de Satan quand il n’y a pas de Dieu, pas de foi, pas de religion. Ce terme reste dans le vide, si pour nous les termes « Dieu », « foi », « éternité », « immortalité », « résurrection des morts », « jugement dernier », « salut de l’âme »… sont tout aussi vides. Si nous suivons l’image scientifique occidentale moderne du monde, il est bien sûr ridicule de parler de satanisme, car il n’y a ni Dieu, ni diable, ni foi, ni âme immortelle, ni vie post-mortelle, mais seulement un flottement d’unités biologiques, d’atomes, qui se collent les uns aux autres, se séparent, puis disparaissent dans l’abîme de l’espace noir et mort. C’est à peu près cette image du monde qui s’est imposée en Occident il y a 500 ans, et que l’on appelle généralement « l’image scientifique du monde ». Elle s’est accompagnée d’une déchristianisation progressive et complète de la culture occidentale. Ainsi, Satan en tant que phénomène a disparu de la « représentation scientifique du monde » en même temps que Dieu. Lorsque nous affirmons sérieusement que la civilisation occidentale est satanique, nous attirons l’attention sur le fait qu’il s’agit d’une conclusion hâtive, incorrecte, prématurée et, en fait, profondément erronée. C’est à tort que l’on s’est éloigné de la tradition, de l’esprit, de Dieu, de la religion, et c’est là que l’âge moderne de l’Europe occidentale a commencé. Nous l’avons perçue sans esprit critique dès le XVIIIe siècle, lorsque nous avons été emportés par les Lumières européennes. Mais jusqu’en 1917, nous avons maintenu d’une certaine manière le caractère religieux de notre société. Puis nous avons plongé dans l’abîme du matérialisme, et après l’effondrement de l’URSS, nous sommes descendus encore plus profondément dans cet abîme — dans un matérialisme capitaliste libéral encore plus débridé et flagrant. Et finalement, nous nous sommes retrouvés à la périphérie de la civilisation satanique occidentale, en tant que sa province.

En d’autres termes, le concept de Satan prend aujourd’hui, dans le cadre de la guerre contre l’Occident, une tout autre signification dans notre société que le concept de Dieu. S’il y a Dieu, s’il y a la foi et l’Église, la Tradition et les valeurs traditionnelles, cela signifie qu’il y a aussi l’antithèse de Dieu, celui qui s’est rebellé contre Dieu. C’est alors que l’histoire de l’Occident, l’histoire du soi-disant progrès, l’époque de la modernité des 500 dernières années s’ouvre sous un jour complètement nouveau. Il s’avère que l’Occident a rejeté Dieu, a dit : il n’y a ni Dieu ni diable, et le diable, comme après un certain temps, a objecté : il n’y a pas de Dieu, mais c’est moi, parce que c’est moi qui vous ai dit qu’il n’y avait pas de Dieu.

— Ce que vous appelez le satanisme peut-il être considéré comme une construction idéologique, ou s’agit-il simplement d’un principe de négation, de destruction ?

— Nous ne devrions pas commencer par le satanisme, mais par Satan, par la figure que l’on appelle par ce nom, si nous sommes des croyants, c’est pour nous un fait ontologique. Pour les non-croyants, le satanisme n’a pas de sens.

Qui est Satan, qui est Lucifer ? C’est un ange, c’est-à-dire l’esprit céleste éternel. C’est la première création suprême de Dieu qui s’est rebellée contre Dieu. C’est l’origine de toutes les attaques contre Dieu, du matérialisme, de l’athéisme, de toutes les notions selon lesquelles des personnes sans Dieu peuvent construire un monde meilleur. Nous retrouvons ce principe dans l’humanisme, dans le développement de la science moderne et dans la doctrine sociale du progrès. Satan n’est pas seulement la destruction ou l’entropie, mais une volonté consciente de détruire. C’est la rébellion, la destruction de l’unité au nom du triomphe de la multiplicité. Ce n’est pas seulement un affaiblissement de l’ordre divin, c’est la volonté de le briser. Quand le corps est affaibli, c’est une chose, mais quand il y a une force, comme le cancer ou une autre maladie naturelle, qui pousse le corps à la décomposition, c’en est une autre. Satan est l’esprit, la volonté de se décomposer, pas seulement la décomposition elle-même, qui est déjà une conséquence. En un sens, il s’agit d’une croyance, d’une religion, d’une anti-église. C’est l’« église noire » qui s’incarne dans la culture occidentale moderne, la science, l’éducation, la politique. Nous voyons ici non seulement la décadence, mais aussi le refus de construire l’ordre, la hiérarchie, d’élever les principes de la science, de l’esprit, de la pensée, de la culture à l’unité la plus élevée, comme dans la civilisation traditionnelle, au début de la hiérarchie — parce que la hiérarchie terrestre imite le rang angélique. À ce refus de faire le bien s’ajoute la volonté de faire quelque chose de directement opposé, de faire le mal. Quand on regarde les Ukrainiens, Biden, Soros, Macron, on voit une volonté de destruction active, agressive. Le satanisme présuppose nécessairement une stratégie consciente et une impulsion volontaire qui génère un mouvement puissant des masses humaines. Les masses peuvent détruire la culture traditionnelle par leur stupidité, leur passivité, leur inertie — c’est la propriété de la masse en tant que telle, mais quelqu’un pousse cette masse dans une direction destructrice, quelqu’un la dirige, l’oriente. C’est là qu’apparaît le principe du sujet opposé à Dieu (ainsi qu’à l’homme dans son sens le plus élevé). On le retrouve dans toutes les religions : il s’agit de cette volonté consciente du sujet de construire une civilisation anti-Dieu, inversée. Il ne s’agit pas seulement de détruire l’existant, mais de créer quelque chose de dégoûtant, de pervers, comme les femmes LGBT barbues de l’Occident.

— Y a-t-il là une image de l’avenir ?

— René Guénon, philosophe, partisan d’une société spirituelle traditionnelle, l’a appelée la Grande Parodie. C’est à cela que conduit la civilisation satanique. Si, au premier stade du matérialisme, il s’agissait de nier toute spiritualité, c’est-à-dire d’affirmer qu’il n’y a pas d’esprit, mais seulement la matière, l’homme, le monde terrestre, progressivement, au fur et à mesure que cette Grande Parodie prend forme, un nouveau projet émerge : non seulement le rejet de l’Église, mais la construction d’une anti-Église, non seulement l’oubli de l’esprit, mais la création d’une nouvelle spiritualité, inversée. Nous commençons par la destruction de l’église, nous comparons tout à la terre, il ne reste que l’homme, mais après cela, nous commençons à construire un temple souterrain vers le bas, dans la direction opposée, nous faisons un trou dans la matière. L’écrivain français Raymond Abellio a écrit un roman intitulé « La fosse de Babylone », qui traite de la construction de la civilisation dans le sens souterrain. Cette hiérarchie inversée, ce pouvoir inversé, cette spiritualité inversée, voilà ce qu’est le satanisme occidental.

— On a l’impression que même les vices sont inversés. Je ne comprends absolument pas comment une personne peut être séduite par de telles choses, par les déviations qui fascinent aujourd’hui l’Occident…..

— Contrairement aux vertus, les vices changent, les vertus sont immuables et les vices progressent toujours. Pour une personne progressiste, la débauche de l’« ancien régime » cesse à un moment donné d’exciter, d’affecter. Lorsqu’une personne s’arrête à un certain niveau de vice, qu’elle se fige, cela ne ressemble plus à un vice. Le vice est une décomposition progressive, et la décomposition n’a pas de limites, on ne peut pas se décomposer jusqu’à un certain point et se reposer là. Un homme a besoin de quelque chose qui le saisisse et l’entraîne de plus en plus bas, la décomposition doit aller de plus en plus loin. L’histoire même de la dépravation occidentale est une histoire de progrès. À chaque étape, de nouveaux vices sont découverts, la perversion elle-même devient la norme. Par exemple, aujourd’hui, l’homosexualité en Occident est reconnue comme la norme, ce n’est plus un vice, il faut donc aller plus loin, vers la pédophilie, l’inceste, le cannibalisme, le changement de sexe…. Tout cela est poussé par la législation. Le législateur occidental s’empresse de reconnaître la décomposition, de légaliser ce qui hier encore était interdit et immoral…. Michel Foucault l’a écrit : la décomposition est le dépassement de la loi, la transgression. Or il n’y a plus de loi, plus de vertu, plus de frontière en Occident, et par conséquent, il n’y a plus de vice après sa légalisation. Si nous considérons le vice comme une convention sociale, alors il n’y a pas de vice du tout. Il n’y a qu’un « élargissement de l’expérience », une « libération des préjugés » — comme la honte, la conscience, la moralité, la vertu, l’innocence, la retenue. Lorsque quelque chose n’est plus considéré comme un vice ou un crime, cela devient inintéressant, sans attrait, alors il faut passer à autre chose — changer vingt fois de sexe, se confondre avec les animaux, aboyer, marcher à quatre pattes, exiger que les enfants qui se prennent pour des chats soient nourris sur un plateau par les instituteurs à l’école. La décomposition n’a pas de limites, dès que la décomposition est légalisée, elle cesse d’être attrayante, il faut de nouvelles formes. Le Marquis de Sade, l’un des hérauts de la « civilisation satanique » occidentale, disait que la chose la plus importante dans le vice est l’innovation.

— Cette passion pour la décadence et l’autodestruction est-elle en nous depuis le début ?

— Si nous considérons la situation sans Satan, il n’y a qu’un homme et une aspiration à la déification de l’homme, dans ce cas, le refus de l’homme de faire un effort et d’aller vers le haut, vers le salut de l’âme, le paradis et l’immortalité pourrait être attribué à des causes naturelles, à l’inertie, à la matière, au corps. Elles poussent l’homme à ne pas garder son image de Dieu, à la disperser dans des objets matériels, dans de basses attractions. Mais ce n’est pas du satanisme, c’est une simple déchéance humaine. Le satanisme commence lorsque le processus de décomposition est associé à une volonté, à un projet, à un esprit, parce que les esprits déchus, selon le christianisme, ne sont pas simplement matériels (les esprits ne sont pas matériels), ils sont spirituels, intelligents, ils ont une volonté et un esprit. Un démon est un sujet. Par conséquent, le satanisme doit être strictement compris comme une stratégie de décomposition, la volonté de décomposition, l’élévation de la décomposition en une idéologie, en un programme, en un projet. Il ne s’agit pas d’un simple instinct animal. Cette volonté, qui vient des profondeurs de l’ontologie, qui vient du mental, de l’esprit, est imposée, comme le disent les ascètes orthodoxes, par des prilogies et des ajouts.

— Nous disons : c’est du satanisme, et pourtant nous continuons à exister dans le système que l’Occident a créé. Quelle est la probabilité d’une nouvelle confrontation mondiale avec l’Occident, comme à l’époque de l’URSS ?

— En fait, nous sommes déjà dans un état de guerre des civilisations, où notre ennemi — la civilisation de l’Occident — est appelé par son vrai nom. C’est une civilisation satanique, combattant Dieu, anti-Dieu, anti-humaine. Nous l’avons désignée, mais la question se pose : s’ils sont une « civilisation satanique », qui sommes-nous ? Il s’avère que notre seule voie est d’être une civilisation traditionnelle, religieuse, réunissant les confessions traditionnelles, mais alors nous devons être différents. Fondamentalement, nous devons repenser notre état intérieur. Ce qu’ils sont, nous l’avons déjà exprimé, et ce que nous sommes, nous ne l’avons pas encore réalisé.

Nous sommes déjà en guerre contre Satan, mais nous ne savons pas encore au nom de qui. Nous n’avons pas beaucoup de choix, ce choix nous est suggéré par nos ancêtres, nos grands écrivains, philosophes, penseurs, anciens, ce choix nous est suggéré par notre culture : nous sommes la Sainte Russie, nous sommes un peuple qui porte Dieu. Nous pouvons, bien sûr, tomber — Blok a vu la Russie tomber. Blok appelait la Russie « l’âme du monde », mais il croyait pieusement que nous, Russes, en tant qu’âme du monde, étions tombés pour nous élever. Nous ne réalisons pas encore pleinement qui nous sommes, ce que nous sommes appelés à faire, ce pour quoi nous nous battons, ce pour quoi nous donnons notre sang et notre vie dans cette lutte. Nous venons à peine de commencer à mener cette guerre, non seulement à la mener, mais surtout à la réaliser. Et maintenant, cette guerre est passée d’un massacre physique à une confrontation métaphysique de civilisations. Ce qu’il nous reste à faire, c’est un effort fondamental pour oublier enfin la culture de la décadence des 40 dernières années.

Je me souviens de la culture de la décadence de la dernière décennie de l’ère soviétique. Une décadence totale, une dégénérescence totale. Et sans surprise, cela a été suivi par les hallucinations monstrueuses des années 90 décrépies. Après être allés jusqu’au bout, jusqu’au fond des années 90 — il me semble que l’histoire russe ne nous a jamais menés plus bas — nous avons commencé à émerger de cette ère cauchemardesque de dictature libérale avec Poutine. Non pas d’un gouffre localisé, mais d’un pic mortel, du nadir de l’histoire russe, du point le plus bas et le plus noir. Face à ce point le plus bas, nous savons ce qu’est Satan, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. Il s’agit des maudites années 90, lorsque l’Occident est venu ici, chez nous, lorsque nous avons été achetés pour du bling-bling, humiliés, piétinés, violés et obligés d’applaudir.

— Vous ne pensez donc pas que nous allons, d’une manière ou d’une autre, faire la paix avec l’Occident, faire des compromis ?

— Satan, voyant que quelqu’un l’a défié, ne nous laissera pas revenir à des solutions tièdes. Il va maintenant exiger que nous renoncions enfin à Dieu, ce que nous n’avons pas fait même dans les pires périodes d’athéisme et d’impiété. C’est un mystère, nous ne pouvons pas l’expliquer rationnellement, mais nous sommes restés un peuple porteur de Dieu même à l’époque soviétique — en dépit de l’athéisme, du matérialisme, du progressisme, de la « vision scientifique du monde », de toutes les formes de dégénérescence de l’Occident….. Cette fois-ci, si nous faisons marche arrière, l’esprit russe n’aura plus de trous secrets. Il n’y a donc qu’une seule perspective : gagner ou ne rien gagner. Comme l’a dit le président : si nous ne gagnons pas, personne ne gagnera.

Nous avons des alliés — d’autres sociétés traditionnelles, elles ne sont pas comme nous, mais elles sont traditionnelles, elles sont aussi en opposition avec l’Occident, peut-être pourrons-nous gagner le monde multipolaire avec elles dans l’union des traditions et des civilisations. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons avoir une conversation plus équilibrée avec l’Occident, lui expliquer notre position — pourquoi nous ne voulons pas suivre son chemin vers l’abîme.

Peut-être le conflit passera-t-il à une phase brûlante et, qui sait, aboutira-t-il à la mort de la civilisation humaine. Nous sommes à l’aube d’une transformation si fondamentale et décisive que nous ne pouvons pas nous permettre de planifier à long terme. Tout se joue maintenant : le sort de l’humanité, de l’homme, d’Adam en tant que tel. Le destin de l’existence, et nous sommes concernés. Si nous gagnons, le monde sera complètement différent, si nous ne gagnons pas, il n’y aura pas de monde. Sans les Russes, c’est impossible.




Le socialisme aime tant les pauvres qu’il les fabrique

[Source : contrepoints.org]

[Illustration : (LOIC VENANCE / AFP)]

Par Simone Wapler

Les hausses de prix — conséquences de la politique monétaire inflationniste des deux dernières décennies — font basculer rapidement toujours plus de monde dans la précarité.

Le Secours populaire et Ipsos ont sorti une étude abondamment commentée, en même temps que l’association Les Restos du Cœur faisait part de ses difficultés financières.

Les points saillants de l’enquête Secours populaire IPSOS :

  • 53 % des Français déclarent ne pas pouvoir épargner.
  • 45 % déclarent avoir du mal à assumer leurs dépenses courantes, chiffre en hausse de 6 % par rapport à l’année dernière.
  • 18 % vivent à découvert.

Tous ces chiffres sont en hausse.

Par ailleurs, ils sont 60 % à déclarer que la hausse des prix a fait baisser leur pouvoir d’achat (40 % sont donc probablement des esprits purs qui se télétransportent, ne se nourrissent pas, ne s’éclairent pas, et ne se chauffent pas).

X- Tweet du journal Le Parisien sur ce sujet :

Dans un billet bien troussé sur la polémique relative au don de la famille Arnault aux Restos du Cœur, le blogueur Charles Sannat met en regard deux autres statistiques prises sur le site viepublique.fr :

  1. À la date de l’enquête (mi-2022), 87 % des répondants possédaient un smartphone. Chez les plus jeunes, 18 à 25 ans, c’est 98 %.
  2. La durée moyenne de temps passé sur un écran s’élève à 32 heures par semaine.

Trente-deux heures, presque une semaine de travail à temps plein.

Pourquoi cette statistique est-elle importante ?

En 2014, Julien Damon, ancien président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, décrivait :

« Aujourd’hui, le pauvre est jeune, vient d’une famille monoparentale, demeure en zone urbaine et ne parvient pas à s’insérer sur le marché du travail ».

Le jeune possède un smartphone, et il est souvent au chômage. Il a le temps de surfer sur des publicités qui sèment la confusion entre besoins et envies.

Lutte contre la pauvreté ou l’inégalité : ce n’est pas la même chose

Les statistiques ont cela de merveilleux qu’elles concernent tout le monde, mais que personne ne s’y reconnaît.

Niveau de vie, pouvoir d’achat, revenu par habitant sont des notions en apparence simples, mais en réalité complexes. Une fois passé du nécessaire à la survie, chaque individu ne consomme pas les mêmes choses, n’a pas les mêmes besoins en fonction de son âge, du climat auquel il est soumis, etc.

L’INSEE considère qu’un foyer est pauvre si son revenu est inférieur à 50 % du revenu médian. Pour Eurostat, ce niveau se situe à 60 %.

La pauvreté telle que la mesure l’INSEE (ou Eurostat) est en réalité une mesure d’inégalité, entachée d’idéologie.

Petit exercice arithmétique pour prouver ce point.

Supposons que le Bar des Amis compte cinq habitués qui gagnent respectivement 50, 60, 80, 120 et 150 euros.

Le salaire médian est donc 80 euros (deux personnes ont plus, et deux personnes ont moins), et le salaire moyen est de 92 euros. Selon l’INSEE, aucun pauvre ne fréquente le Bar des Amis. Un beau jour, Bernard Arnault — qui gagne 10 000 euros — pousse la porte de notre paisible bistro et se retrouve inclus dans les statistiques du Bar des Amis. Le revenu médian du Bar des Amis va légèrement remonter pour se caler sur 100 euros (intermédiaire en 80 et 120 euros) et non plus sur 80 euros. L’irruption de Bernard Arnault a créé un pauvre. C’est proprement scandaleux, s’étoufferont les suppôts de la Nupes ! Inversement, le départ de Bernard Arnault fera disparaître ce pauvre éphémère.

Un pauvre est, sans aucun doute statistique, quelqu’un qui ne peut atteindre l’indépendance financière. Dans nos sociétés modernes, cet état est adouci par la redistribution, mais être dépendant de subsides étatiques ou de la charité, c’est toujours être dépendant. D’où la frustration des « sans-dents » comme les désignait avec compassion un président socialiste.

La lutte contre les inégalités engendre la pauvreté

Quelques chiffres et ratios clés de la fabrique de pauvres :

  • La France consacre 31,6 % de son PIB aux dépenses sociales, premier rang parmi les 34 pays de l’OCDE (source Statista)
  • 82,8 % d’une classe d’âge obtient son baccalauréat, contre 35 % il y a quarante ans (source INSEE). Mais le chômage des jeunes de moins de 25 ans atteint 32 % (source viepublique.fr)
  • Les entreprises subissent des prélèvements record par rapport à leurs résultats comptables comparés aux autres pays de l’OCDE.
  • Entre 1990 et 2012, le nombre d’agents publics a augmenté de 26,2 %, tandis que l’augmentation de la population n’était que de 12,5 %. La France compte 5,67 millions d’agents publics (source viepublique.fr) dont la masse salariale représente 22 % du budget de l’État, et 13,5 % du PIB, un des niveaux les plus élevés des pays développés.
  • Les chômeurs s’ajoutant aux retraités et aux assistés, à peine 40 % des Français produisent par leur travail les ressources qui font vivre l’ensemble de la population.
  • La dette publique dépasse 3000 milliards d’euros, suite à une politique de déficits chroniques appliquée depuis plus de 50 ans.
  • Les déficits commerciaux s’enchaînent depuis vingt ans.

Un pays qui consomme plus que ce qu’il produit s’appauvrit.

Plus d’exclus, plus de pauvres, mais toujours plus d’impôts, de taxes, de charges, de dettes… censés justement lutter contre les inégalités, faire régner la « justice sociale ». Et si c’était politiquement planifié ?

Il est de l’intérêt des politiciens de créer la dépendance

L’influence d’un homme politique est proportionnelle à la masse d’argent qu’il distribue. Plus de nécessiteux, c’est davantage de dépendance à la redistribution, et davantage de voix faciles à conquérir. Si rien ne change, c’est que l’ordre établi satisfait ceux qui nous gouvernent.

La fabrique de pauvres est donc voulue et assumée par la classe politique, quel que soit le bord dont elle se réclame. Il y a des socialistes de gauche et des socialistes de droite, mais toujours des socialistes.

Lorsque l’environnement économique international était particulièrement porteur, la France aurait pu corriger le tir et mener une véritable politique de pouvoir d’achat.

Mais les gouvernements de l’époque ont préféré importer encore plus de pauvres et taxer plus.

« La France ne peut accueillir toute la misère du monde », indiquait Michel Rocard en 1989 avant de se reprendre et de préciser : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part ».




Ah si tout le monde était comme moi !

Par Alain Tortosa

Décidément je ne comprends pas les gens, un grand mystère…

Ce week-end, je me rendais vers 7 h 30 avec mon fils à la boulangerie et voilà que je tombe nez à nez sur un individu non masqué qui, non seulement ne semblait ressentir aucune peur ou culpabilité de nous mettre en danger, mais qui de plus semblait trouver étrange que je fasse mon devoir de citoyen en le protégeant.

Si je n’avais pas d’enfants, je ne me gênerais pas pour ne pas le porter et ainsi l’exposer à ce virus mortel !

Sans rire, comment peut-on encore en 2023 ignorer que le masque n’est pas un outil de protection personnel, mais qu’il protège uniquement les autres ?!

Comment dans un pays qui se dit développé et « scientifique » peut-il encore exister des complotistes qui ne savent pas que le masque empêche les virus de sortir, mais qu’il ne protège pas son porteur et n’empêche en rien de les inhaler ??!!

Merci aux crétins qui disent qu’il suffirait de le porter dans l’autre sens pour se protéger de bien vouloir la fermer, merci !
N’importe quel spécialiste reconnu des virus sait que c’est leur nature même qui empêche d’être protégé par un masque.
Nous le savons depuis les travaux de Pasteur et cela n’a jamais été mis en défaut depuis.

Alors ces irresponsables n’écoutent-ils jamais les médecins qui passent à la télé ?!

Ne sait-il pas que le nouveau variant nommé BA13 est là, c’est prouvé, les tests PCR sont formels.

C’est un fait, il est plus (+) contagieux, mais nous ignorons encore s’il est plus dangereux, ce qui est probablement le cas.
En revanche nous savons déjà que le saint-vaccin protège de ce nouveau variant à la condition évidente, triviale, de faire un rappel.

Il est prouvé que le « vaccin » Covid sera toujours efficace quelles que soient les évolutions du virus !
Ce qui prouve sa supériorité évidente par rapport au vaccin ancienne génération antigrippe dont la composition doit être modifiée chaque année et qui oblige, hélas, une nouvelle vaccination annuelle.

C’est en cela que nous pouvons affirmer la supériorité écrasante des nouveaux « vaccins » à ARNm. Il est inutile de les modifier chaque année, un rappel est suffisant !

Mais la situation actuelle n’a rien de réjouissant.
Depuis que le nombre de testés augmente, nous voyons que le nombre de positifs augmente proportionnellement.
C’est bien la preuve absolue que l’épidémie repart à la hausse !

Les virologues agréés sont unanimes et sont arrivés à la conclusion que le pic épidémique se produira au pic du nombre de tests effectués.
Nous devons donc lancer une campagne massive de tests au plus vite et les rembourser à nouveau.

Et bien entendu supprimer les jours de carence pour les arrêts maladie Covid afin d’endiguer l’épidémie, mais surtout avoir une vision objective et non biaisée de la situation.

Plus nous serons réactifs sur le nombre de tests et plus vite nous atteindrons le pic du nombre de testés et donc de positifs.
Ce qui nous permettra de retrouver une vie normale jusqu’à la prochaine campagne de tests.

Pour en revenir à ma « boulangerie de l’horreur », je me doute bien que ce crétin n’est pas vacciné.
Il doit ignorer que sa mère est encore vivante grâce aux « bon-français » comme moi qui l’ont protégée de la contamination et des formes graves.

Chez nous, nous en sommes à cinq doses, comme le temps passe…

C’est là qu’on se dit qu’on a une chance folle de vivre au 21e siècle.
Imaginez ce fléau nous tombant dessus au moyen-âge sans masques, sans tests-PCR, sans vaccins, sans médias… nous aurions totalement ignoré son existence et c’eut été, n’en doutons pas, la fin du monde.

Ma femme et moi avons eu une sacrée baraka.
Depuis la « vaccination » nous avons été 12 fois positifs au Covid et nous avons été malades 5 fois et par deux fois comme des chiens.

Pour ma femme cela ressemblait à une gastro, mais qui a duré deux semaines.
Je vous dis pas l’état de l’appartement !

Sans le PCR nous n’aurions jamais su que ce n’était pas une gastro, mais un Covid anal fulgurant. C’est devenu un réflexe chez nous.

À chaque petit bobo, si nous avons des petits symptômes, le pied qui gratte, le nez qui coule ou le petit qui pleure parce qu’il a égaré sa voiture rouge, c’est PCR immédiat pour toute la famille, nos proches, sans oublier le chien.

Mais ce n’est pas tout, nous ne sommes pas débiles et ne nous contentons pas de faire un test lorsque l’on est malade !
Non, non, si nous n’avons aucun symptôme pendant plus d’une semaine, alors l’angoisse monte inexorablement et nous nous précipitons à la pharmacie pour faire de nouveaux tests.

Sachez que cette méthode nous a sauvé la vie plusieurs fois !

Rendez-vous compte que mon fils a eu plusieurs fois le Covid asymptomatique, mais sans le savoir. Vous savez ce sentiment étrange où vous allez très très bien, où votre corps ne vous envoie strictement aucune alerte.
Et bien à plusieurs reprises il nous a contaminés et nous a transmis ses non-symptômes.

Alors que j’allais très bien, tout comme les autres membres de ma famille, je me suis aussi retrouvé en parfaite santé et sans le moindre signe, mais positif au Covid.
C’est là que l’on voit que c’est bien une maladie sournoise et diabolique comme disait le professeur machin truc du conseil scientifique.

J’imagine qu’il avait attrapé ses non-symptômes par un irresponsable sans masque lui-même sans-symptôme n’hésitant pas à nous les transmettre criminellement !

Sans les PCR salvateurs nous aurions totalement ignoré que nous avions tous été contaminés ce qui nous a permis de prévenir nos amis de nos non-symptômes et de nous isoler pendant quinze jours.

Au bout de ces périodes de 15 jours angoissantes sans le moindre symptôme de maladie, nous avons fait un test qui s’est révélé négatif et nous a confirmé notre guérison de nos non-symptômes.

En tous les cas je ne remercierai jamais assez la science et les scientifiques au service du public.

Pour en revernir au Covid chiasse de ma femme, sans le test PCR, celle-ci aurait pu commettre la folie de se traiter comme pour une gastro.
L’irréparable n’a pas eu lieu, notre ex-médecin savait parfaitement qu’il n’existe strictement aucun traitement contre le Covid hormis le paracétamol pour soulager les douleurs anales.

Peut-être vous étonnez-vous de lire « ex-médecin ».
Hélas, malgré son jeune âge, la quarantaine, notre médecin de famille nous a quittés.
Il a développé soudainement une démence sénile qui l’a emporté en quelque mois.

Je dois vous avouer que son remplaçant ne nous apporte pas pleine satisfaction.
Il permet à des irresponsables de rester en salle d’attente sans masque.

Je lui en ai parlé, mais face à son inconscience, je sens que je vais devoir le signaler anonymement à l’ordre des médecins pour manquement grave à la déontologie et mise en danger de la vie des vaccinés masqués.

Je suis horrifié lorsque j’entends un complotiste qui ose se nommer encore docteur qui traite « comme avant ».
Et le pire c’est que les patients sont contents !

Je rigole, mais sans nos doses nous serions déjà morts plusieurs fois.
J’ai moi-même failli être hospitalisé, j’ai failli crever tant les symptômes grippaux étaient forts.
Le « vaccin » m’a sauvé la vie à plusieurs reprises.

Il est dommage que son efficacité ne dure pas dans le temps.
Mais si c’est le prix à payer, nous sommes prêts à nous vacciner à vie tous les trois mois.

Ne croyez pas que je me plaigne. J’ai un ami qui est en Covid long depuis des mois.
Il a des maux de ventre, il tousse, il crache, etc. Dès qu’il va mieux d’un côté les symptômes se déclarent d’un autre.
Lui qui était en parfaite santé, grand sportif, je n’ose imaginer quel serait son état s’il n’en était pas à six doses de la Sainte-ampoule.

Comme je vous l’ai dit, je ne me plains pas, mais la vie est parfois injuste.
Nous les vaccinés attrapons le Covid et d’autres maladies pendant que les irresponsables, eux, semblent se porter comme un charme.
Eux ont le droit de nous contaminer alors que nous les protégeons avec le « vaccin ».

Le problème est qu’ils ne sont pas uniquement contagieux par leurs virus, mais aussi par leurs idées.
Il faudrait vraiment les faire taire définitivement.

J’ai de nombreux amis qui par malchance sont tombés malades peu après leur injection et voilà qu’à cause de ces irresponsables, ils se mettent à croire que c’est un effet secondaire du vaccin.

Par chance, tous ont d’excellents médecins qui ont rejeté l’hypothèse d’un revers de main.
Nous savons tous que ce « vaccin » est totalement inoffensif, cela se saurait depuis le temps.
On en arrive à la situation délirante ou des vaccinés regrettent leurs injections miraculeuses tandis que les fous non-protégés se félicitent toujours de leur inconscience.

Il faut essayer de les ignorer, j’espère qu’ils seront bientôt forcés de s’injecter pour pouvoir travailler, se déplacer ou aller à l’hôpital.

La bonne nouvelle est qu’il existera bientôt des vaccins ARNm pour toutes les maladies.

Et c’est vraiment indispensable quand je vois toutes les personnes qui n’ont pas de chance.

Autour de moi c’est l’hécatombe, et pas uniquement des vieux de 80 ans.
AVC, crises cardiaques, cancers fulgurants, démences, enfants mort-nés et j’en passe.

La vie est souvent injuste.
Toutes ces personnes qui étaient en parfaite santé, qui ont échappé à la mort par le Covid grâce à ce « vaccin » miraculeux et qui sont frappées comme ça, sans lien, par d’autres maladies. Il faut dire que le réchauffement climatique n’aide pas.

J’ai entendu dire que dans les prochaines années, nous devrons nous vacciner dix fois plus pour nous protéger du réchauffement.
Si c’est le prix à payer, comme se séparer de notre chien qui émet trop de CO2, il faudra bien en passer par là.

Tout ceci est quand même bien angoissant.
Nous avons eu l’été le plus chaud depuis 120 000 ans. Vous vous rendez compte ? 120 000 ans, les scientifiques sont formels, mesures à l’appui !

Le problème demeure toujours avec les complotistes.
Ils se croient plus intelligents que les experts indépendants scientifiques spécialistes du climat du GIEC arguant qu’il y a 120 000 ans les thermomètres n’existaient pas, ni même au moyen-âge d’ailleurs !

Pendant nos vacances en Bretagne, ceux-ci nous disaient :

« On se gèle, il fait 17 degrés et il pleut tous les jours, on marche dans la boue tant les sols sont détrempés. »

Ils étaient totalement inconscients de la sécheresse subie et l’état catastrophique des nappes phréatiques.
Comment peut-on être idiot au point d’ignorer qu’en été la pluie ne remplit pas les nappes et qu’une inondation gravissime est totalement compatible avec un état de sécheresse extrême !

Je les ai lues moi les températures extrêmes, ce n’est pas de la manipulation comme disent les complotistes.

J’ai vu les températures infernales des thermomètres infrarouges de BFM mesurant la température de l’asphalte en plein soleil à 14 heures !
Nous avons connu 60 °C en Espagne !
Nous sommes à deux doigts de l’apocalypse à cause de ces crétins qui consomment de la viande au barbecue et roulent en diesel.

Ma femme et moi avons mis à la casse nos deux voitures, même si elles n’avaient que 3 ans, pour acheter des voitures électriques afin de sauver la planète.
Nous avons même pris un abonnement énergie verte afin de ne consommer que de l’électricité renouvelable, en espérant que la centrale nucléaire située à 20 km de chez nous ferme, comme en Allemagne.

La planète souffre, il n’y a qu’à voir les incendies de forêt.
L’autre jour, dans l’avion qui nous menait en Guadeloupe pour nos vacances, j’ai lu dans un magazine que 95 % des incendies seraient d’origine criminelle et causés par le réchauffement.

Et pour ceux qui vous diraient que la température augmente dans tout le système solaire ou sur la Lune.
Sachez que des scientifiques ont prouvé que lors des expéditions spatiales, les 15 gars qui seraient allés sur la Lune il y a cinquante ans, ont soulevé de la poussière et c’est pour cela que la température de l’astre augmente.
Et dire qu’il existe encore des cons pour croire que les scientifiques vont dans le sens de leur financeur.

Je profite d’une petite parenthèse pour dire ma colère vis-à-vis de la NASA. Rendez-vous compte qu’ils ont recyclé les bandes magnétiques et perdu toutes les données permettant d’aller sur la Lune.

Les scientifiques de l’époque étant à la retraite ou décédés ils sont contraints de repartir de zéro !
À cause de ces imbéciles nous devrons peut-être attendre encore plusieurs années pour retrouver la technologie et le savoir des années 60 pour « retourner » sur la Lune. Fin de ma parenthèse.

Oui nous les Français pouvons sauver la planète si nous menons les actions nécessaires ! C’est à portée de main.
Grâce à un effort combiné, grâce à la fermeture de nos industries, à la suppression des voitures thermiques, à l’inclusion à l’école, de l’introduction à la sexualité et à la sodomie dès 3 ans, et en arrêtant de nous chauffer en hiver, nous pourrions réduire de 80 % nos émissions de CO2.

Prenons l’exemple sur Air Liquide qui pour sauver la planète fabrique de l’hydrogène afin de réduire nos émissions de CO2.
Mais comme la fabrication d’hydrogène génère énormément de CO2, la société a décidé de le valoriser en récupérant le déchet dans les cheminées afin de le vendre notamment à des sociétés comme Coca-cola.
Ainsi Air Liquide ne rejette peu ou plus de CO2 pouvant se targuer de sauver la planète !
Bon il est vrai que ce CO2 se retrouve par la suite dans l’atmosphère, mais ce n’est ni la faute d’Air Liquide, ni la faute de Coca, mais une fois de plus du mauvais citoyen qui ouvre sa bouteille et laisse s’échapper le CO2 de la bouteille, en gros dégueux qu’il est au volant de sa voiture diesel.

Ainsi les rejets de la France passeraient de 1 % à 0,2 % des émissions mondiales de CO2 soit un gain de 0,8 %.
Nous pourrions alors sauver la planète, nous petits français, en permettant une diminution de 0,000 003 58 % de la quantité de CO2 présent dans l’atmosphère.

Ah la période n’est pas merveilleuse quand même.
Nous savons tous que le nombre de virus mortels ne va que croître dans les prochaines années.

Le seul point positif à l’horizon est la victoire de l’Ukraine qui, avec le soutien désintéressé de l’occident, va bientôt écraser la Russie.
Nous en payons le prix, l’inflation explose en France, le prix de l’essence atteint des sommets comme l’électricité, mais ce n’est rien à côté de la Russie.

Chez eux c’est l’enfer, la dictature, le chaos !
Rendez-vous compte qu’ils censurent dans les médias sociaux et ferment des chaînes de télé !

Les médias aux ordres ne parlent que d’une seule voix !
Toute dissidence est condamnée et réduite au silence !
C’est bien la preuve d’une dictature aux abois.

Le peuple russe n’en peut plus, il est au bord de la famine, les queues grandissent dans les soupes populaires et la Russie est totalement isolée, sans le moindre soutien sur la planète.
Non la fin est proche comme cela nous est expliqué tous les jours depuis des mois par des experts qui font la fierté de notre pays.
Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles en sachant que ces hommes sont présents pour protéger notre nation en cas d’invasion !

Il faudrait donc que nous arrêtions de nous regarder le nombril et sauvions enfin la planète.
Il existe des grands hommes comme Bill Gates ou Georges Soros, mais sans notre soutien actif, ils ne peuvent rien malgré leur bonne volonté.
Pensez à la fondation Gates qui dépense des milliards afin que nous ayons tous accès à des vaccins pour nous protéger des méchants virus.
Son geste désintéressé visant à protéger tous les habitants de la Terre des maladies mortelles est d’autant plus noble sachant qu’elle pense que nous sommes beaucoup trop nombreux sur Terre.

Alors ce n’est quand même pas grand-chose de porter un masque 24 heures sur 24, non ?

Vous savez, à la maison nous faisons attention à ce que nous mangeons, nous privilégions les produits bio.
Pour les cosmétiques c’est pareil, nous éliminons au maximum les produits chimiques.
Alors, croyez bien que si les masques étaient dangereux, nous serions les premiers à les refuser, nous ne sommes pas idiots, nous savons réfléchir.

Il faut vraiment être tordu dans sa tête pour imaginer que les autorités sanitaires pourraient encourager l’utilisation d’un produit non stérile, sur lequel il est écrit « ne protège pas des virus », et contenant des dizaines de produits chimiques nocifs, qui plus est, inefficace pour se protéger des contaminations.
N’importe quoi !

C’est comme les antivax qui disent que cet ARNm est expérimental, que l’on a pas de recul, que le vaccin contient de nouvelles substances chimiques elles aussi non testées.

Nous voyons bien aujourd’hui que si le vaccin était dangereux, cela se saurait avec les milliards de doses distribuées.
Et s’il y avait une diminution des naissances dans les pays occidentaux depuis les campagnes vaccinales, cela se verrait sur les indicateurs.
Tous ceux qui crient aux effets secondaires sont bien incapables de prouver qu’ils sont causés par ces vaccins.
Une étude récente a prouvé que les personnes les plus réticentes au vaccin développaient des symptômes psychosomatiques.

Et puis il est bien normal que les fabricants qui ont dépensé des milliards pour la recherche ne donnent pas leur recette, même si les États leur ont donné des milliards pour accélérer la mise au point.
Il serait injuste de les accuser d’effets secondaires ou de manques de tests alors que nous leur avons demandé de sortir au plus vite un « vaccin » pour prévenir la fin du monde.

L’industrie pharmaceutique est globalement honnête, nous le savons tous même si il peut exister ici ou là quelques brebis galeuses.
Elle n’est pas là pour tricher, pour corrompre ou nous empoisonner et nos autorités de santé indépendantes des financements de l’industrie ainsi que l’OMS sont là pour nous protéger.
Si c’était le cas, cela se saurait depuis longtemps et elles auraient été condamnées à de multiples reprises.
Non l’industrie pharmaceutique est là pour nous soigner et nous guérir, pas faire de nous des consommateurs de médicaments ou de vaccins à vie.

Alors je n’ai pas besoin de connaître la composition des vaccins qui sauvent des vies pour les injecter à mes enfants.
Il ne saurait exister une entreprise criminelle visant à blesser ou tuer sciemment.
D’abord s’ils étaient dangereux, ils ne les utiliseraient pas pour eux, non ?

Je fais donc le vœu que nos concitoyens retrouvent leur bon sens.
Nous savons tous que le « vaccin anticovid est sûr et efficace », comme tous les « vaccins » existants le sont aussi et il faut que les non-vaccinés arrêtent de mettre en danger les vaccinés !

Ils doivent s’injecter, mais surtout porter le masque afin de protéger les vaccinés masqués.

Si 100 % de la population était vaccinée et portait le masque alors le virus serait éradiqué, ce n’est qu’une question de bon sens.
Il nous suffirait alors de faire un rappel vaccinal tous les trois mois et de porter le masque à vie afin d’éviter son retour.

Et n’oubliez pas de vacciner vos enfants contre le papillomavirus, surtout les garçons, afin qu’ils ne développent pas un cancer du col de l’utérus.

Merci
Alain Tortosa1.
11 septembre 2023, jour de la saint complot2.
https://7milliards.fr/tortosa20230911-tous-normis.pdf





Informez vos enfants, parents, amis sur la propagande mensongère du Gardasil

Par Dr Gérard Delépine chirurgien cancérologue et statisticien

Ne faites pas courir de risques inutiles en vaccinant vos enfants par le Gardasil, inefficace contre les cancers et responsable d’effets délétères non négligeables

Faits avérés concernant cette vaccination

Depuis l’annonce de notre président à Jarnac, les lobbys des entreprises pharmaceutiques, les médias, l’institut national de lutte contre le cancer et le nouveau ministre de la Santé font la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus) contre les prétendus « cancers du HPV » nouvelle formule à la mode en cette rentrée.

Tous assènent quotidiennement des contre-vérités visant à inquiéter les enfants et à culpabiliser les parents. Comment peuvent-ils nous tromper à ce point et cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Nous démentirons ici quatre points de leur propagande à la lumière des faits avérés

1°) le lien causal entre HPV et les différents cancers accusés n’est pas prouvé.

2°) Ces cancers sont rares et globalement et à bon pronostic. Ils ne constituent pas un sujet prioritaire de santé publique

3°) Le Gardasil est efficace contre l’infection, mais pas contre les cancers.

4°) le Gardasil expose à de nombreuses complications.

Le lien causal cancer-HPV n’est pas prouvé : les HPV ne sont peut-être que des témoins

Un ami gendarme m’a confié :

« Sur les lieux d’un crime, on trouve le coupable, mais aussi des témoins innocents ».

Avant la mise au point de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin ont démontré que ce dernier était multifactoriel1 2 3 4 5 6 7 et sa fréquence statistiquement corrélée à de très nombreux facteurs liés entre eux dont : la précocité de l’activité sexuelle, le nombre élevé de partenaires (source de microtraumatismes répétés), le tabagisme8 9 et l’exposition à la poussière de tabac10, l’usage prolongé des contraceptifs oraux11, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq)12, le Sida et les autres déficits immunitaires et les infections génitales (responsables d’inflammations chroniques qui constituent une cause classique de cancérisation) dont l’herpès, la chlamydia et plus d’une vingtaine de souches de HPV…

Les papillomavirus qui ne donnent aucun signe clinique sont comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin ou le bacille de Doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus peuvent infester l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées13) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, souvent à plusieurs reprises, et se débarrasseront naturellement du HPV dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée. Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. La multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie.

Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les publications, dont la quasi-totalité des auteurs reconnaissent des liens d’intérêts avec les marchands du vaccin, se focalisent uniquement sur ce virus et prétendent qu’il serait le seul responsable, malgré un certain nombre de cancéreuses HPV négatives.

Ce crédo est repris par l’agence officielle Santé publique France et l’INCa qui présentent même cette infection comme une condition indispensable aux cancers qu’ils présentent maintenant comme « cancers du HPV. »

Le virus HPV représente en effet le coupable idéal, car il se révèle colossalement rentable, générant 12 200 % de bénéfice brut (une dose de vaccin qui coûte moins d’un euro à produire est vendue plus de 123 euros.).

La présence de HPV constituant un témoin fiable de l’activité sexuelle, qui représente le premier facteur favorisant le cancer du col, il est vraisemblable que la corrélation statistique HPV-cancer ne soit que la conséquence de la corrélation HPV — activité sexuelle. Une analyse multivariée pourrait permettre de le confirmer, mais jusqu’ici aucune étude n’en a publié.

Le contraste entre la considérable fréquence de l’infection HPV (80 à 90 % des femmes sexuellement actives) et la grande rareté des cancers invasifs du col (0,006 %) en France plaide aussi contre la responsabilité causale exclusive des HPV.

Étiologie des cancers ORL et anal

Pour tenter de convaincre les garçons de se faire vacciner par Gardasil, les entreprises de vaccins tentent de leur faire peur avec les cancers anal et ORL. Pour se faire, il suffit de pratiquer systématiquement la recherche de HPV chez ces cancéreux et comme les contaminations HPV sont extrêmement répandues dans la population, on en retrouve aussi fréquemment chez les malades souffrant de cancer du canal anal ou de cancers ORL. Les virus sont alors accusés d’être responsables, alors qu’il n’y a aucune preuve directe de leur culpabilité.

Il faut souligner la rareté du cancer anal dans la population générale (inférieure à 1/100000)14. Les groupes à risque de cancer anal sont les femmes VIH+ aux ATCD de condylomes et/ou dysplasies ou cancers ano-génitaux et les homosexuels mâles pratiquant des relations sexuelles anales passives, avec multiplicité de partenaires sexuels, la séropositivité HIV (Sida) et le tabagisme. Dans les pays occidentaux, l’incidence du cancer anal a augmenté depuis trois décennies en parallèle avec la pratique plus fréquente de la sodomie et l’infection par le VIH. L’infection par le virus du sida multiplie le risque de cancer anal par plus de 30 et le sur risque atteint 130 chez les homosexuels mâles passifs souffrant du Sida. Ces constatations avaient en 2016 décidé le Haut Conseil de la santé publique à « recommander la vaccination des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ».

Pour les hétérosexuels mâles, le risque de cancer anal est infime et ne justifierait pas la vaccination, même si celle-ci était efficace.

Les cancers accusés d’être des cancers du HPV sont en réalité des cancers avec HPV !

L’absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL et explique certainement l’échec de la prévention contre le cancer dans les pays adeptes de cette vaccination, d’autant que le faux sentiment de sécurité créé par la propagande « vaccinée vous êtes protégée » peut inciter certaines jeunes filles à commencer plus tôt leurs expériences sexuelles, et d’autres à négliger le dépistage cytologique.

Ces cancers rares, et à bon pronostic ne constituent pas un sujet prioritaire de santé publique

Les cancers prétendument dus aux HPV sont rares et leurs traitements en obtiennent la guérison dans près de 70 % des cas. Ils ne participent que pour moins de 2 % de la mortalité due aux cancers, très loin derrière le poumon (31 100 morts), le côlon-rectum (17 000), le pancréas (11 400), le sein (12 100) ou la prostate (8100). Les 200 millions d’euros annuels nécessaires pour vacciner une classe d’âge, sans espoir d’obtenir une improbable diminution de mortalité dans 20 ans, seraient beaucoup plus utiles dans l’amélioration urgente de notre système de santé.

Mais pour les actionnaires de Merckx, la vaccination est beaucoup plus rentable…

Le Gardasil est efficace contre l’infection, mais pas contre les cancers

Tous les articles montrent la bonne efficacité du Gardasil pour prévenir les contaminations par les souches ciblées par les vaccins. Mais celles-ci ne sont que 9 dans la dernière formule vaccinale, alors que plus de 20 des plus de150 souches connues sont accusées d’être cancérigènes.

De fait, la consultation des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV montre que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que, parfois, paradoxalement, la vaccination anti-HPV est suivie d’une augmentation du risque de cancer invasif du col de l’utérus !15

En Australie, la vaccination n’a pas fait reculer l’incidence des cancers invasifs

L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants (ou corrompus ?) proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »1617, mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée18 des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.

La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs), mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1/100 000 contre moins de 6/100000 en France peu vaccinée).

 De plus, le nombre annuel de nouveaux cancers invasifs, loin de diminuer, augmente.

Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l’aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire. Prétendre comme tant de journalistes que l’Australie serait en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n’est donc qu’un énorme mensonge auquel le président a cru et qu’il a répété !

En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n’a pas fait régresser les cancers invasifs

La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains dès 2008 pour les jeunes filles de 12 – 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 – 18 ans. Entre 2008 – 2009 et 2011 – 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.

Un article mensonger récent19 mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV: quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50 % au taux français actuel).

Depuis les campagnes de vaccination, l’évolution globale d’incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l’absence de diminution, ainsi que le constate Cancer Research UK :

« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018) les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

De 1993 à 2006, grâce au dépistage cytologique, l’incidence standardisée avait régressé de 13/100 000 à 9/100 000, mais depuis le début de la vaccination, elle est passée de 9/100 000 en 2006 – 2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée.

Et cette estimation globale dissimule l’augmentation d’incidence dans les groupes les plus vaccinés. L’analyse par groupe d’âges objective en effet une diminution franche d’incidence chez les femmes âgées, non vaccinées.

À l’opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.

En Grande-Bretagne aussi la vaccination est donc très loin d’amorcer l’éradication du cancer que promettent les avocats du vaccin avec une augmentation d’incidence dans le groupe le plus vacciné !

En Suède, l’incidence des cancers invasifs a franchement augmenté depuis la vaccination

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution de 66 % de l’incidence standardisée des cancers invasifs avait été observée entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000).20

La généralisation de la vaccination à l’école en 2010 a été suivie, au contraire, d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs21 de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11,5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 2021, augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité avec la vaccination22 23. L’analyse en break point (recherche du point de rupture) faite par l’agence sanitaire suédoise date l’apparition de cette augmentation en 2011, un an après la généralisation de la vaccination et plaide pour sa responsabilité.

En Norvège, l’incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination

La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer24montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-

2021 (2 fois plus élevée qu’en France !)

RÉSULTATS GLOBAUX DES VACCINATIONS ANTI-HPV DANS LE MONDE : EFFICACE SUR LE VIRUS, INEFFICACE SUR LA PRÉVENTION DU CANCER

Globalement, dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination anti-HPV s’est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques, mais s’est jusqu’ici révélée inefficace (avec 16 ans de recul) sur la fréquence des cancers invasifs.

En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l’Institut national du cancer (INCa) par courrier privé, et le député Gérard Bapt25 avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l’époque, ne s’attirant comme réponse qu’un « il est trop tôt pour juger ». Et pourtant ce vaccin existait déjà depuis 10 ans à l’époque. De nombreux cris d’alarme avaient été émis depuis de longues années sans effet, par exemple par le dr De Chazournes26.

Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante, alors que la publicité mensongère s’intensifie en France et s’accompagne de déclarations gouvernementales ahurissantes, sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination (inefficacité contre le cancer et effets secondaires possibles).

En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin

En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers moindre que chez les champions de la vaccination, tendance qui s’est amorcée dès la généralisation de la vaccination selon les données de l’agence internationale de recherche sur le cancer illustrée par le graphique suivant :

En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1/100 000 et est depuis passée en dessous de 6/100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège.

Pourquoi, le Président, fustige-t-il le faible taux de vaccinées en France au lieu de regretter les taux de cancers invasifs élevés dans les pays adeptes des vaccinations scolaires ? Ses conseillers sont-ils incompétents ou trop liés aux laboratoires pharmaceutiques ? L’ont-ils informé sur les dégâts éventuels de cette injection ? Pourquoi le trompent-ils ?

Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays

En France, le calvaire de Marie-Océane 27 28 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et peut-être à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.

Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications. Celles-ci ont motivé des procès aux USA29 30 31.

En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil 32 33 et les premières audiences devaient se tenir en avril 2023.

Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin. 

L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.

« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».

Ne vaccinons pas surtout pas les garçons par le Gardasil

Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition du CDC américain (qui reçoit des royalties sur les ventes de vaccin) et de la Haute Autorité de santé française (dont beaucoup d’experts ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique) de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an en France), ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle : les homosexuels adeptes de rapports anaux passifs34 avec de multiples partenaires (74 % des cas), et séropositifs au sida (77 % des cas) 35 36 et les personnes souffrant de déficit immunitaires, ce qui ne justifie donc pas une vaccination généralisée des garçons d’autant plus que là aussi l’efficacité contre le cancer anal n’est pas du tout démontrée.

Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais une fois de plus le lien causal n’est pas démontré contrairement au fait d’être homosexuel passif et porteur du virus du sida. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.

De plus, les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car, depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute 37 :

« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »

En Grande-Bretagne, Cancer Research UK précise ainsi 38:

« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »

On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !

Les arguments avancés par la Haute Autorité de Santé pour généraliser ce vaccin chez les garçons sont d’ailleurs révélateurs de l’absence de bénéfice médical démontré pour les garçons et de la volonté de faciliter le passage à l’homosexualité.

Initialement les recommandations visaient seulement les homosexuels mâles et les immunodéprimés 39 « La vaccination par GARDASIL 9® (9 HPV) est recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans et chez les adolescents immunodéprimés ». Mais le 16 décembre 2019, à la suite d’une saisine de la direction générale de la santé et de la Ministre chargée de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élargi ses recommandations40 à l’ensemble des mâles « pour ne pas stigmatiser des adolescents ou des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à un âge où la préférence sexuelle n’est pas connue ou pas affirmée. »

La HAS recommande un vaccin potentiellement dangereux et totalement inutile chez les hétérosexuels pour calmer les angoisses de potentiels homosexuels mâles passifs !

En l’état actuel de la science, la prévention pratique du cancer anal repose sur l’utilisation systématique du préservatif (pour éviter la contamination par le virus du sida), la limitation de la fréquence des rapports anaux passifs et peut-être le traitement des lésions précancéreuses par radiofréquence41. La vaccination anti HPV, qui confère un faux sentiment de sécurité, risque de favoriser la survenue de la maladie comme on l’a constaté lors des essais de vaccins contre le Sida.

Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens 42

Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait même une fréquence accrue chez les vaccinées, comme le suggèrent les Suédois43. La vaccination ne diminue donc pas le coût de la prévention du cancer, mais l’augmente.

Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant, car, avec près de 500 euros le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d’efficacité les plus invraisemblables (100 % d’efficacité sur 100 % des cancers concernés) le coût/efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustés sur la qualité de vie (QALY), alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d’acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un bénéfice très incertain (et potentiellement négatif) pour un coût colossal, totalement disproportionné de plus en cette période de déficit budgétaire.

Comme le souligne Bijan Esfandiari, avocat spécialisé dans les litiges en matière de responsabilité du fait des produits pharmaceutiques et associé principal chez Wisner Baum à Los Angeles 44 :

« Le moyen le plus efficace et sans effets secondaires pour prévenir le cancer du col de l’utérus est le test de Papanicolaou. Des études montrent que les jeunes femmes qui ont reçu du Gardasil ont un faux sentiment de sécurité et renoncent aux frottis vaginaux de routine. Les données ont également montré que, dans les pays où l’utilisation du Gardasil est élevée, les taux de cancer augmentent chez les jeunes femmes, pour un cancer qui apparaît généralement lorsque les femmes atteignent la cinquantaine et la soixantaine. Il y a quelque chose qui ne va pas ici et nos enfants ne devraient pas être soumis à une obligation de l’État qui les transforme en cobayes et les expose à un risque accru de contracter la maladie, même si on leur dit que ce vaccin la prévient. »

On peut conseiller à Monsieur le Président de ne plus croire des conseillers incompétents ou corrompus qui le décrédibilisent, et de vérifier personnellement les données officielles des pays qui ont généralisé le Gardasil. Il constatera qu’il ne faut pas promouvoir cette vaccination efficace sur l’infection et les verrues, mais inefficace contre les cancers, hors de prix et dont les dangers conduisent actuellement à de nombreux procès aux USA.

Dans l’état actuel de la science, il ne faut vacciner ni filles ni garçons avec le Gardasil !





Prendre de la hauteur en combattant le nouveau « défaitisme révolutionnaire »

Par Lucien SA Oulahbib

La France de Vercingétorix et surtout de Clovis se baptisant pour Clotilde n’est pas (encore) ce terrain vague situé dans les « parages » nihilistes (« Paysage sans pays, ouvert sur l’absence de patrie, paysage marin, espace sans territoire, sans chemin réservé, sans lieu-dit » [p.15 dernier paragraphe]) dépérissant sous le joug de la Secte SHAA, mais toujours une terre de rugby, oui, visiblement, de sioule aussi tant les sifflets soufflèrent ce soir lorsque l’hologramme non pas du Castro pied noir mais d’un certain Emmanuel M tenta une mêlée avec ce peuple de France que l’on croyait mort et enterré…

Au lieu de prendre de la hauteur plutôt… Ce que ces deux sieurs ne savent pas faire, l’un larmoyant sur son pauvre petit destin façon Tartarin de Tarascon désormais, l’autre malmenant les micros pour effacer les sifflets comme s’il s’agissait des boutons de cette Expérience de Milgram grandeur nature dans laquelle il serait « en même temps » bourreau ET victime…

Car ce n’est évidemment pas de sa faute si 50 000 entreprises ont fait faillite depuis un an (mais le Dilatateur va fanfaronner, lui, sur « 300 entreprises » créées…), pas plus que le reste : hausses partout sécurité nulle part, ainsi va la dérive de ce que fut une élite auparavant admirée respectée aujourd’hui méprisée à un point inouï frisant le non-retour…

Oublions-les… L’Histoire les efface, tel est pris…

Les plaques tectoniques de la géosymbolique s’entrechoquent de plus en plus vite, les zombis du sens s’évaporent, mais s’accrochent pourtant encore, jetant du lest vestimentaire religieux (cette « robe longue » ne se porte jamais sans voile, jamais) pour mieux imposer, imploser le sport féminin, l’enfant cybernétique agrémentés du Simulacre d’une visite chez le gynéco faite par un cyborg se prétendant « femme »…

Le « Sud global » contre « l’Occident collectif » en pleine implosion donc, pas sûr en effet que ce dernier sache encore faire un drop : plus dure sera la chute… Et vivement que la France sorte son épingle de ce jeu perdu d’avance… Mais il n’est pas dit que cela se fasse comme prévu…

N’oublions pas qu’en juin 40 seule une poignée se rendit à Londres, les uns se planquant plutôt entre l’être et le néant, à l’ombre des Bonnes en pleurs, les autres attendant l’ordre de Moscou tout occupé à voir des complots hitléro-trotskistes partout… Ce qui n’était pas tout le temps faux cependant : certains sabordant en effet la machine de guerre « démocratique » via ledit « défaitisme révolutionnaire » au lieu de s’en prendre aux nazis canal historique, les descendants d’aujourd’hui ne font pas mieux en s’alliant avec le djihadisme global lui-même inféodé à l’une des tendances de la Secte SHAA ayant absorbé l’idéologie nazie de l’eugénisme hygiéniste racialiste (mais celle-ci n’est pas homogène sur certains points comme on peut le voir au sein de l’OMS…)

Autant en emporte le vent




« Vive la France libre ! »

Bon résumé sur la France, et appel du cœur.




Michel Debré et la fin peu brillante de la France sous le général de Gaulle (citations)

[Publié initialement sur Le Saker Francophone]

« Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ? »

Charles de Gaulle

Par Nicolas Bonnal

On a parlé déjà de cette mythologie gaulliste qui a accouché d’une souris historique. Mais on nous accuse. Voici alors ce que dit Michel Debré dès les années soixante — sur l’Europe et la fin de la France :

Nous allons vers l’intégration dans l’Europe, c’est-à-dire en fin de compte la fin de la France, et je crains aussi que les divisions de l’Occident et l’incapacité américaine ne conduisent notre civilisation au déclin décisif. Je parle d’abord des forces qui poussent à l’intégration européenne : tous ceux qui sont hostiles à l’État, tous ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’une pensée et d’une action indépendantes, se précipitent vers la supranationalité parce qu’ils savent, au fond d’eux-mêmes, que la supranationalité, c’est le protectorat américain.

Aucune planche de salut — le gaullisme est seul et déjà trahi :

Le général de Gaulle m’interrompt pour me demander si je crois possible de résister à ces forces. « Il n’y a que vous et moi qui pensons à l’indépendance de la France. » Je lui réponds que nous devons être, en réalité, plus que deux et j’ajoute qu’il y aura tellement de déceptions à la suite de cette politique d’intégration qu’il ne faut pas douter d’être dans la vérité en expliquant qu’il faut faire l’Europe par l’association des États et non par la disparition des nations, à commencer par la disparition de la France.

Pas besoin de cracher sur Macron donc.

Ensuite ? Ensuite c’est la fameuse citation — qui me rend le Général sympathique (« tout est vain, tout est mort, tout a été », dit De Gaulle citant Zarathoustra — dixit l’étonnant Tournoux) :

Entretien du 26 mai 1968 : j’expose au Général que le but de ma visite est de préciser les conditions qui peuvent permettre le succès du référendum. Interruption du Général : « Je ne souhaite pas que le référendum réussisse. La France le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire et en face des appétits, des aspirations, en face du fait que toutes les sociétés se contestent elles-mêmes, rien ne peut être fait, pas plus qu’on ne pouvait faire quelque chose contre la rupture du barrage de Fréjus. II n’y aura bientôt plus de gouvernement anglais ; le gouvernement allemand est impuissant ; le gouvernement italien sera difficile à faire ; même le président des États-Unis ne sera bientôt plus qu’un personnage pour la parade. Le monde entier est comme un fleuve qui ne veut pas rencontrer d’obstacle ni même se tenir entre des môles. Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de Son destin.

Je répète pour le distrait :

Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de Son destin.

De Gaulle se rend compte, ère du cool (voyez mes textes) que la société des années soixante est foutue :

Le Général redit son analyse. Ce qui paraît le frapper le plus c’est le fait que les sociétés se contestent elles-mêmes et n’acceptent plus de règles, qu’il s’agisse de l’Église, de l’Université, et qu’il subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où le monde des affaires permet de gagner de l’argent et d’avoir des revenus. Mais sinon il n’y a plus rien. — Paris, dimanche 26 mai 1968…

Écroulement de tout (allez, accusez Debré !) ; mai 68 arrive (ce fut autre chose que les manifs anti retraite, pas vrai ?) :

Des pans entiers de l’enseignement s’effondrent : il n’y a plus d’enseignement de l’architecture ; l’enseignement de la médecine est dans un désordre effroyable ; l’enseignement de l’histoire et de bien d’autres disciplines devient d’un ridicule achevé. Par ailleurs, il n’y a point de hiérarchie ou, plus exactement, la hiérarchie est tuée par l’absence totale de sanctions. Le mal gagne les lycées et, de ce fait, le malaise s’étend sur la France entière.

Désagrégation de l’université et de l’éducation (tous de gauche, donc bien sûr..) :

Je rappelle au Général ce que je disais tout à l’heure. L’autorité n’existe plus de par la volonté délibérée du ministère de l’Éducation nationale et j’ajoute en outre que, pour ce qui concerne les activités socio-éducatives, les chefs d’établissement ont des instructions formelles de ne point intervenir. Je regrette d’autant plus cette abdication et cette complicité que l’on sent les prodromes d’une réaction. Le corps enseignant, même dans ses éléments gauchisants, ne comprend plus cette anarchie et s’émeut de ses conséquences. Le Général me dit : “Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ?”

On répète, car à l’heure de la mutilation sexuelle, intellectuelle et vaccinale des enfants c’est trop drôle :

Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ?”

Sur la démographie, Debré n’est guère plus rassurant — et comme il a raison :

On ne dit pas assez, on ne sait pas assez que nos courbes sont déplorables et que nous allons reprendre d’une manière durable la situation de lanterne rouge de l’Europe dans tout ce qui concerne l’évolution démographique. Sait-on que si l’on écartait les enfants nés d’étrangers installés en France et des étrangers naturalisés à la première ou à la seconde génération, notre situation serait de l’ordre de la catastrophe ?”

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr

Sources




La face cachée des BRICS – Le Nouvel Ordre Mondial

[Source : MoneyRadar]

Quand on dirige une puissance émergente, l’été ne rime pas forcément avec farniente, mais comme tout le monde, on aime voyager, revoir des vieux copains, se réunir autour d’un bon apéro, et refaire le monde entre la poire et le dessert.

Alors quand une occasion se présente, on ne la laisse pas passer, et justement, le sommet des BRICS vient de s’achever à Johannesburg.

Cyril Ramaphosa, l’hôte de cette 15e édition a rassemblé le noyau dur du club des 5 couleurs : le ministre Narendra Modi, le président brésilien Lula, Sergueï Lavrov pour la Russie, et la star montante internationale Xi Jinping, et pour assurer l’ambiance, il a pris soin d’inviter les représentants d’une soixantaine d’autres pays, dont la France !

Ah, attendez… Pardon, on me dit dans l’oreillette que la France a bien demandé à participer, mais le président sud-africain Ramaphosa a dit non.

Mmmmm… Faites comme si vous n’aviez rien vu et passons.

En l’absence d’Emmanuel Macron, toute cette joyeuse bande a discuté, discouru, et échangé pendant trois jours.

Au programme, plans de guerre contre les privilèges du dollar, réforme de la gouvernance mondiale, accueil des nouveaux arrivants, et d’autres questions pratiques, comme les modalités d’adhésion au club, avec au final, que des bonnes nouvelles !

Évidemment, depuis le temps qu’on vous en parle, vous imaginez bien qu’on a suivi tout ça avec beaucoup d’attention, et il est temps de faire notre rapport :

00:00 Introduction
2:14 Le sommet
3:52 La guerre au dollar
7:01 Les nouveaux arrivants
10:31 Et après ?
12:37 Récap




Révélations sur le harcèlement criminel d’État

Le journaliste américain Greg Reese divulgue le harcèlement d’État (ou harcèlement criminel en réseau — Gang Stalking en Anglais) qui consiste à harceler physiquement et numériquement des individus ciblés placés abusivement dans une liste antiterroriste.

Parmi les méfaits : harcèlement policier, judiciaire, administratif, sur les réseaux sociaux, sabotage, piratage, usurpation d’identité, traque, intrusion à domicile…

Ces cibles souffrent également de harcèlement (ou mise à mort) électromagnétique par armes à énergie dirigée portables ou dans les antennes relais et satellites. Les pathologies psychiatriques comme les psychoses et entente de voix synthétiques sont également abordées.

On y voit également le neurologue de la DARPA, James Giordano se vanter de pouvoir contrôler mentalement des individus ciblés, de leur provoquer des AVC à l’aide de nanoparticules et de manipuler les insectes pour faire des bioarmes.

0,1 % des citoyens de l’OTAN en est victime dont les lanceurs d’alerte.

Sous-titres : Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

[Voir aussi :
Divulgation des armes électromagnétiques (énergie dirigée et micro-ondes) pour attaquer les lanceurs d’alerte
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Vers une tyrannie virtuelle gérée par l’intelligence artificielle ?
DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Opération Crimson Mist
Une intervenante du Forum Économique Mondial vante une technologie qui va permettre à votre patron de lire dans vos pensées
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Actionner un interrupteur dans la tête]


[Source : Résistance
Oz Le Carolo
]




Qui a maudit les Kennedy ?

Par Hervé — Source le Saker Francophone

Laurent Guyénot nous a proposé déjà plusieurs articles dont certains sont déjà en lien avec la famille Kennedy et d’autres en lien avec le site Unz Review dont il est un des auteurs les plus populaires. Ron Unz est aussi bien connu de nos lecteurs pour son implacable American Pravda.

Pour ceux qui suivent Laurent Guyénot sur notre site ou sur Unz Review, ce livre sera sans doute le moyen de consolider leurs connaissances en une seule lecture. Pour les autres, c’est un voyage qui vous attend, dans l’Amérique des années d’après guerre jusqu’à la présidence Johnson et la guerre du Vietnam.

Kennedy n’est pas que le nom de John Fitzgerald, JFK, mais aussi celui de son frère, de son fils, de son père, de sa femme ou encore jusqu’à nous de son neveu. C’est cette histoire que ce livre raconte et vous aurez l’occasion de prolonger cette lecture avec nos traductions récentes sur le rôle de Roosevelt dans l’entrée en guerre des USA après Pearl Harbour.

L’auteur a organisé son livre en chapitres, chacun concernant un des acteurs clés du plus célèbre des assassinats, ce jour fatal du 22 novembre 1963 à Dallas. Il y a les politiciens comme Johnson ou Ben Gourion, les agents comme Angleton pour la CIA, les auteurs directs comme Ruby et Oswald et la famille bien sûr.

Sur le modèle du 11 septembre, à chaque étape ou chaque affaire, on trouve ces personnages interlopes qui semblent se trouver là pour que les choses se passent « bien ». Comment croire à de simples coïncidences quand elles sont répétées encore et encore ?

La famille Kennedy aura traversé peut-être bien malgré elle la montée en puissance de l’Empire américain et aura représenté l’exemple le plus charismatique des nombreuses tentatives de garder le contrôle de cet hégémon dans des limites raisonnables.

Ce livre après bien d’autres démontre que l’on peut lire l’histoire précise post-WWII en source quasi ouverte et que les acteurs étatiques ou para-étatiques en sont conscients à divers degrés et n’en pensent certainement pas moins. À quel moment tous ces dossiers vont-ils resurgir menaçant de balayer l’édifice médiatique patiemment construit pour enterrer les crimes de l’Empire ?

Questions

Le Saker Francophone : Pourquoi le nom de Kennedy fascine-t-il encore ?

Laurent Guyénot : Plusieurs raisons se combinent. La première est bien sûr cette prétendue « malédiction » des Kennedy, avec surtout deux frères assassinés dans des circonstances mystérieuses, mais aussi d’autres « accidents » mystérieux. Mais au-delà de ça, il y a l’aura du clan Kennedy, unique dans l’histoire des États-Unis, au point qu’on les voit comme une sorte de famille royale. Cette dimension dynastique a été beaucoup évoquée par la presse en 1999 à la mort du fils de John, que les Américains avaient vu grandir à la Maison-Blanche et qu’ils ont toujours perçu, après 1963, comme une sorte de Prince Hamlet, héritier légitime du trône de son père assassiné. Q-Anon a exploité ce filon en répandant la rumeur que JFK Jr n’était pas mort, ce qui prouve bien qu’il y a dans l’histoire des Kennedy une dimension mythique inscrite très profondément dans l’imaginaire américain. En dépit du discours dominant qui veut réduire l’assassinat du Président Kennedy à un fait divers, les Américains ressentent, de façon confuse, que cet événement a transformé leur pays en profondeur.

LSF : En quoi la Démocratie est-elle un mythe ? Et est-elle bien morte avec l’assassinat de JFK ?

LG : On ne peut pas simplement nier que les États-Unis furent une démocratie, avec même certains mérites particuliers qu’a bien analysés Alexis de Tocqueville. Mais, comme celui-ci l’avait prédit, cette démocratie américaine s’est pervertie. Aujourd’hui, on peut dire, avec l’ancien président Jimmy Carter, que les USA sont gouvernés par « une oligarchie de corruption illimitée ». Brzezinski a bien décrit le conflit qui s’est installé entre le système démocratique et la politique impériale des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Avec le National Security Act de Truman est né ce qu’on appelle l’État profond, le gouvernement impérial qui échappe totalement au contrôle des électeurs. Néanmoins, la démocratie américaine n’était pas encore totalement dévoyée sous JFK, qui fut l’initiateur d’une éphémère politique étrangère résolument anti-impérialiste aussi bien en Amérique latine qu’en Asie du Sud-Est et en Afrique.

LSF : On oppose souvent sionisme et judaïsme. Quel est votre point de vue ?

LG : Le sionisme est un terme assez facile à définir, tandis que le judaïsme admet de nombreuses définitions possibles ; il est donc impossible d’émettre une affirmation définitive sur leurs relations. Il y a autant de relations entre les deux qu’il y a de juifs et de sionistes. Ce qui me paraît utile, et que j’ai fait dans mon livre Du Yahvisme au Sionisme, c’est montrer que la source commune des deux est le Tanakh (l’Ancien Testament des chrétiens). C’est la matrice du judaïsme (le Talmud n’est qu’une série de commentaires du Tanakh) et c’est aussi, pour les sionistes d’après Theodor Herzl — et certainement pour le père fondateur d’Israël, David Ben Gourion — la matrice du roman national avec lequel le sioniste prétend renouer. Les sionistes lisent dans le Tanakh le destin impérial de leur peuple et leur droit inaliénable de détruire par tous les moyens les nations qui leur sont hostiles. Leur stratégie de manipulation de l’Empire pour arriver à leur fin trouve aussi son modèle dans la Bible, avec l’histoire d’Esdras et Néhémie, que la Bible de Jérusalem qualifie à juste titre de « proto-sionistes ».

LSF : Ce qui ressort de la lecture votre livre, c’est un argumentaire à charge contre le mouvement sionisme et plus récemment les néoconservateurs. N’y a-t-il vraiment aucun autre acteur à ce drame ?

LG : Si l’on parle du drame qui se joue depuis les années 1940 (et même depuis 1917) au Moyen-Orient, alors incontestablement les sionistes et les cryptosionistes qui se font appeler « néoconservateurs » sont les acteurs principaux de ce drame. Le facteur le plus déterminant sur le plan géopolitique mondial est le contrôle étroit exercé par Israël sur le Congrès américain et sur la Maison-Blanche, par la corruption et le chantage. Ce contrôle, auquel la présidence de Lyndon Johnson a beaucoup contribué, explique en grande partie la politique étrangère américaine actuelle, qui peut paraître totalement irrationnelle et suicidaire si l’on ignore ce facteur. Nombreux sont les politologues américains qui souscrivent à cette analyse, depuis le livre retentissant de John Mearsheimer et Stephen Walt, Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine (2007). Malheureusement, il y a encore beaucoup de confusion en France sur les néoconservateurs. On ne peut rien comprendre aux États-Unis si l’on ne distingue pas le courant impérialiste traditionnel (représenté par le Council on Foreign Relations) traditionnellement pro-Saoud, et le courant néoconservateur, qui se pare des couleurs impérialistes traditionnelles, mais est en réalité entièrement dévoué à Israël.

LSF : Israël est-il un porte-avions fixe de la Navy où à l’inverse, l’instrument du pilotage des USA du moins de sa politique étrangère au Moyen-Orient ?

LG : La première théorie a été martelée par Noam Chomsky et d’autres imposteurs de la gauche libérale (ceux que Gilad Atzmon nomme les « sionistes anti-sionistes »). Elle permet d’excuser Israël de tous ses crimes en les mettant sur le compte des USA. Si le projet Israël a pu être vendu aux Américains comme « bon pour l’Amérique impériale » à un certain moment, il y a bien longtemps qu’Israël est un boulet pour l’Amérique, qui est aujourd’hui ruinée moralement par son soutien pour l’entité sioniste, dont elle ne peut plus aujourd’hui se détacher. Comme l’a dit dans les années 70 le sénateur William Fulbright, qui sous les Kennedy avait tenté de limiter le pouvoir de nuisance de l’AIPAC, le Congrès américain est sous occupation étrangère. Dans une très large mesure, la politique étrangère américaine est dirigée secrètement depuis Tel-Aviv.

LSF : Que se passerait-il si un président américain déchirait le voile et balançait tout pour purger la plaie purulente ? On parle aussi des attentats du 11 septembre 2001.

LG : Ce serait bien, mais c’est assez peu probable. Le système électoral américain fonctionne de telle manière qu’il faut être vendu pour être élu, à pratiquement tous les échelons. Même Trump, s’il a résisté au projet néoconservateur sur certains enjeux stratégiques, s’est plié en quatre pour satisfaire Israël sur d’autres dossiers majeurs, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale.

LSF : Que pensez-vous de la candidature du fils de Bobby qui postule à la prochaine élection au poste de président ?

LG : RFK Jr. fait honneur à la famille Kennedy, à son père et à son oncle — quoi qu’en disent certains membres de sa famille. Son combat contre la mafia de l’industrie pharmaceutique est héroïque, et j’ai été le premier à faire paraître une recension détaillée de son livre sur Anthony Fauci (« Fauci et la Grande arnaque du Sida » sur Égalité et Réconciliation). Il est également très engagé pour la révision des enquêtes sur les assassinats de son oncle et de son père, même si, pour des raisons qu’on devine facilement, il n’explore pas toutes les pistes possibles. Sa candidature est donc une excellente chose pour les USA. On peut certes regretter qu’il ne s’allie pas à Trump, mais Kennedy est démocrate, et sa mission est de réveiller le camp démocrate. Si Trump obtient le ticket républicain et si, comme il est probable, Kennedy échoue aux primaires démocrates, alors on peut souhaiter une certaine forme d’alliance entre les deux hommes.

SF : Et de la capacité du couple Chine/Russie pour mettre à genou l’empire anglo-saxon au point de l’obliger à reconnaître ses crimes pour permettre aux Occidentaux de revenir dans le concert des nations ?

LG : La géopolitique est un jeu complexe ou chacun joue pour gagner à moindre coût, et non pour humilier l’adversaire ou le pousser à agir de façon irrationnelle. La realpolitik n’est pas une quête de vérité. Je crois et j’espère que les mensonges et les crimes impunis de l’Empire américain seront un jour mis en pleine lumière. Et je crois qu’il y a, des côtés Russe et Chinois en particulier, une réelle volonté de faire émerger un monde multipolaire basé sur la confiance et l’intérêt commun plutôt que sur le machiavélisme débridé et les coups tordus. Mais je ne suis pas en mesure de deviner à quel moment ils choisiront d’inculper les États-Unis. Cela passera par des enquêtes internationales ; c’est en tout cas la volonté affichée de Poutine de travailler de cette manière.

Merci Laurent Guyénot




Le journaliste primé Alex Newman explique comment l’ONU fabrique délibérément les crises

[Source : santeglobale.world]




Etatsunafrique vs Françafrique. La France ne peut être une puissance indépendante que si elle apprend à repousser les États-Unis

Ce n’est pas d’aujourd’hui que les US font tout pour éliminer la France et prendre sa place.

Comme je suis un « ancien », je me souviens bien de la guerre d’Indochine et de la défaite finale de la France à Diên Biên Phu en mai 1954.

Les US ne nous avaient pas aidés, et ils ont tout fait, déjà à l’époque, pour prendre notre place. Mais en 1975, ils se sont fait éjecter à leur tour.

C’est une constante, les US veulent dominer le monde. Depuis les accords de Bretton Woods en juillet 1944, ils se sont imaginé, en raison de leur puissance économique, militaire, et de la suprématie du dollar, qu’ils sont les « maîtres du monde ».

Il y a une quinzaine d’années, avec mon épouse, nous avons fait un voyage d’agrément au Vietnam. Nous avons pu constater que, malgré la longue guerre d’Indochine, les Français étaient bien accueillis, ce qui n’était pas le cas des Américains.

Il n’est pas impossible que dans l’avenir, si nous avons des dirigeants moins « cons » et plus diplomates, qu’il en soit de même en Afrique.

Dans l’immédiat, sur ce continent africain, les US vont se trouver confrontés aux BRICS ; ce n’est pas gagné pour « les maîtres du monde ». À suivre…

Jacques Amiot

[Source : le-blog-sam-la-touch]

La France ne peut être une puissance indépendante que si elle apprend à repousser

Article originel : France Can Only Be An Independent Power If It Learns To Push Back
Moon of Alabama, 2.09.23

Note de SLT : Le mieux serait que les Africains soient indépendants et ne soient plus (néo) colonisés et pillés. Un vieux rêve panafricain !

L’accord AUKUS était une proposition stratégique illogique de l’Australie, car elle va ruiner le pays en achetant des sous-marins nucléaires étatsuniens. Ils ne sont que nominalement pour la sécurité de l’Australie, mais resteront au moins officieusement sous commandement étatsunien.

Un point majeur de l’accord était qu’il a baisé la France qui avait un gros contrat avec l’Australie pour construire des sous-marins conventionnels pour elle. Le ministre français des Affaires étrangères a dit que c’était « un coup [de poignard] dans le dos ». La France n’a même pas été informée de l’accord, mais l’a appris par la presse.

Le fait que les États-Unis baisent la France, un grand allié européen de l’OTAN, pour ses propres fins politiques et économiques n’est pas nécessairement sans précédent, mais le faire aussi publiquement et ouvertement que l’a fait l’accord AUKUS aurait dû être un grand signal d’alarme.

Malheureusement, le président français Macron et son gouvernement se sont rendormis et ont donné aux États-Unis l’occasion de baiser à nouveau la France.

Ils l’ont fait avec l’AFRICOM, l’instrument des États-Unis pour saper les pays africains par la coopération militaire.

La France a un grand intérêt pour l’Afrique où certaines de ses anciennes colonies, la Françafrique, y sont liées en utilisant une monnaie, le franc CFA, qui est uniquement sous le contrôle du gouvernement français.

Etatsunafrique vs Françafrique. La France ne peut être une puissance indépendante que si elle apprend à repousser les Etats-Unis (MoA)

Les États-Unis ont utilisé leur formation pour officiers africains pour trouver et former subtilement des gens avec qui ils pourraient travailler. Un nombre étonnant de ces officiers ont ensuite été impliqués dans des coups d’État qui se sont souvent avérés être anti-français et pro-étatsuniens :

Depuis 2008, des officiers formés par les États-Unis ont tenté au moins neuf coups d’État et ont réussi au moins huit dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest seulement : trois fois au Burkina Faso, trois fois au Mali et une fois en Guinée, en Mauritanie et en Gambie.

La formation et le soutien des États-Unis à la région passent par le département d’État et le Commandement de l’Afrique, une branche du département de la Défense, en charge des opérations militaires sur le continent.

Depuis que ce qui précède a été écrit, le Niger a suivi :

Le général Moussa Barmou, commandant des forces d’opérations spéciales nigériennes formé par les États-Unis, s’est propulsé alors qu’il embrassait un général étatsunien de haut rang qui visitait la base de drones financée par Washington en juin.

Six semaines plus tard, Barmou a aidé à évincer le président démocratiquement élu du Niger.

Pour les officiers militaires et les diplomates des États-Unis, c’est devenu une histoire trop familière et profondément frustrante.

Le Niger est l’un des nombreux pays d’Afrique de l’Ouest où des officiers formés par l’armée étatsunienne ont pris le contrôle depuis 2021, notamment le Burkina Faso, la Guinée et le Mali.

Certains putschistes ont eu des relations étroites avec leurs formateurs étatsuniens, dont le mentorat comprenait des leçons sur la sauvegarde de la démocratie et des droits de l’homme ainsi que des tactiques militaires.

Ohh — s’il vous plaît, épargnez-moi les larmes de crocodile de la « sauvegarde de la démocratie ». Elles sont vraiment exagérées. Les États-Unis ont une grande base militaire au Niger, et c’est tout ce qui compte, et l’influence qu’elle apporte.

Après le coup d’État, le contingent militaire français au Niger et son ambassadeur se sont fait dire de partir alors que la grande base de drones étatsunienne est susceptible de rester.

Est-ce un mauvais résultat pour les États-Unis ou le résultat d’un plan ?

Les États-Unis ont des intérêts stratégiques en Afrique et, comme l’a écrit Michael Shurkin, ancien analyste de la RAND et de la CIA et membre senior du Conseil de l’Atlantique, ils veulent que la France se retire :

J’ai encouragé les efforts de la France pour aider les pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger, à se défendre contre les insurgés djihadistes affiliés à Al Qa’eda ou à l’État islamique.

Et pourtant, la seule conclusion raisonnable à tirer maintenant est que la France devrait fermer ses bases et partir.

Le problème, comme l’ont montré les événements récents au Niger, est que tout ce que fait la France, bon ou mauvais, provoque une réaction allergique de populations longtemps conditionnées à se méfier des motivations françaises et à assumer le pire.

Que ce sentiment anti-français soit juste ou non n’est pas la question. Les liens avec la France sont devenus un baiser de mort pour les gouvernements africains — un phénomène démontré par le sort du président nigérien Mohamed Bazoum.

Eh bien, qui a créé Al Qa’eda et l’État islamique ? Qui les a déplacés de l’Asie occidentale vers l’Afrique ?

Oui, la France a gardé certaines de ses mauvaises habitudes et influences coloniales et certaines personnes le détestent vraiment pour cela. Mais qui les a poussées dans cette direction ?

Le plan est évident. La France doit être expulsée pour que les États-Unis puissent intervenir :

Pendant ce temps, la menace que la Russie comble le vide est exagérée et ne devrait pas justifier [la France] de s’impliquer davantage. En effet, une partie de l’attrait de la Russie est que beaucoup d’Africains la voient comme une sorte d’anti-France. Et moins la France vivra « sans loyer » dans l’imagination populaire, moins la Russie aura un quelconque attrait symbolique.

Une autre partie de l’attrait de la Russie est que certains gouvernements africains, dont le Mali, sont frustrés par la réticence de la France à les aider dans une stratégie qui implique trop souvent de cibler certaines communautés ethniques — surtout les Peuls, mais aussi les Arabes et les Touaregs. Et si c’est pour cela qu’ils veulent de l’aide, alors la France et les autres puissances occidentales ont raison de refuser.

Le fait que les États-Unis et d’autres partenaires européens comme l’Allemagne ne provoquent pas la même réaction leur donne une ouverture, un moyen d’aider à combler le vide pour empêcher la Russie d’entrer et aider les États africains à se défendre. Mais cela leur demandera de prendre soin d’eux et d’exercer un plus grand degré de créativité qu’ils n’en ont montré jusqu’à présent.

Cela signifie aussi que la France devra leur faire confiance dans son ancien Empire. C’était une pierre d’achoppement jusque dans les années 1990, mais à ce stade, Paris est prêt.

Et, vraiment, il n’a pas le choix.

Pauvre France. On lui dit de partir et de laisser les États-Unis s’emparer de ses anciennes colonies. Elle n’a pas le choix.

Il a fallu beaucoup de temps pour que les Français se rendent compte de ce plan. Mais il s’annonce enfin. Le principal magazine géopolitique français, Conflits, discute de l’article de Shurkin et demande :

Pourquoi l’Amérique veut-elle chasser la France d’Afrique ?

Il conclut correctement :

Les Étatsuniens veulent sacrifier la présence française pour les remplacer et les soutenir.

Depuis que la France a rejeté l’invasion étatsunienne de l’Irak, les États-Unis ont fait de leur mieux pour refuser à la France tout rôle international indépendant. Le magazine discute de divers lieux et plans mondiaux, où et comment la France peut raisonnablement empêcher cela. Il conclut :

Ce qui est en jeu n’est donc pas simplement la présence de la France au Sahel ou en Afrique. C’est son maintien en tant que puissance globale souveraine ou sa réduction à une puissance périphérique « betteravisée » en Europe. Par extension, la nature même des relations entre les grandes démocraties en dépend : formeront-elles un bloc rigide, impérial, derrière les États-Unis ou seront-elles capables de constituer une alliance souple dans un cadre multilatéral, bien plus à même de défendre leurs intérêts et leurs valeurs ?

Sans aucun doute, les États-Unis et les Européens ont besoin d’une voix pour leur rappeler les dangers de l’orgueil respectif ou de leur faiblesse. Sans aucun doute, le monde a besoin de puissances autonomes moyennes et de la France pour trouver un nouvel équilibre, aider les nations émergentes, les soutenir sans étouffer les États fragiles et éviter la logique des confrontations directes entre les blocs.

Je suis d’accord. Une France multilatérale indépendante avec une influence mondiale sera bonne pour équilibrer le monde.

Mais pour atteindre cet endroit et y rester, la France doit contrecarrer d’autres plans des États-Unis pour l’éloigner de là où les États-Unis veulent être.

La France va-t-elle enfin apprendre à le faire ?

Traduction SLT




ADIEU PARIS, HIDALGO M’A TUÉ !

Par Jérôme Godefroy

Venant de mon Nord natal, je suis arrivé à Paris en 1976 et j’y ai vécu jusqu’à présent, à l’exception de mes douze années américaines (1989-2001).

Je vais quitter la capitale définitivement dans quelques jours. Paris a beaucoup changé ces dernières années, pas pour le mieux.

La dégradation est surtout sensible dans le quart nord-est où j’ai vécu. L’actuelle municipalité a facilité, par incurie et idéologie, la dégradation de l’environnement urbain, le laisser-aller, la crasse, les projets vaseux.

Je peux vous parler précisément de la place de la République où j’ai passé 20 ans. Devenu en 2013 une grande dalle en béton surchauffée en été, cet endroit a basculé dans le n’importe quoi en 2016 avec le funeste épisode « Nuit Debout ». Une escouade de pouilleux et de punks à chiens a alors démontré qu’on pouvait faire n’importe quoi sur cette esplanade.

Cela n’a plus cessé : rassemblements hétéroclites pour toutes les causes même les plus obscures, beuglements intempestifs des sonorisations, clochardisation massive, graffitis.

Il y a en réalité deux Paris très différents. D’abord, un Paris encore un peu préservé (5e, 6e, 7e, 8e, 16e, une partie du 17e). Dans ces arrondissements, l’espace public est généralement entretenu. Et un deuxième Paris où la municipalité de madame Hidalgo a visiblement baissé les bras ou s’est lancée dans des expérimentations hasardeuses et coûteuses, souvent abandonnées un peu plus tard.

Je quitte Paris où je me suis épanoui professionnellement, mais où je n’ai jamais éprouvé un vrai plaisir citadin. Quand j’habitais New York dans les années 90, lorsque je m’absentais de la ville et que j’y revenais, je ressentais du plaisir. New York était alors une ville excitante. Je n’ai jamais éprouvé ce sentiment en revenant à Paris après une courte absence.

Il y a beaucoup d’agressivité à Paris, une ambiance tendue, de mauvaises vibrations. Des quartiers ont été sacrifiés, comme le Marais où j’avais vécu dans les années 80. Le Marais n’est plus qu’un décor aseptisé pour touristes, un lieu instagramable, comme tant d’autres. Je pourrais aussi citer, au milieu de beaux quartiers encore intacts, le cloaque du Champ-de-Mars au pied de la Tour Eiffel ou le coupe-gorge du Trocadéro.

Je ne m’étends pas sur les aberrations de l’aménagement urbain. L’importance démesurée accordée à la bicyclette a transformé les cyclistes en chevaliers blancs dont chaque coup de pédale, d’après ce qu’on leur a dit, sauve un bout de banquise et quelques pingouins. Ces gens à vélo traversent la ville, goguenards et investis d’une mission messianique. Ils se contrefichent des manants qui osent encore se déplacer à pied.

Depuis 1666, on connaît grâce à Nicolas Boileau « Les embarras de Paris ». Avec Anne Higalgo, c’est tout Paris qui est devenu embarrassant. Je ne suis pas le seul à vouloir déguerpir. En dix ans, 123 000 personnes ont fui la capitale. La municipalité pleurniche sur les fermetures de classes. Mais pourtant, c’est simple : les habitants se volatilisent, leurs enfants aussi.

Au revoir donc, Paris. On disait jadis : « Fluctuat nec mergitur » (elle est battue par les flots, mais elle ne sombre pas). Il faut dire à présent : « Fluctuat et mergitur » (elle est battue par les flots et elle sombre).




Un journaliste allemand s’excuse pour la propagande covid

[Source : Ciel Voilé]






L’inutilité des modèles climatiques actuels du GIEC

Par Terry Oldberg
Ingénieur/scientifique/chercheur en politiques publiques
Los Altos Hills, Californie, États-Unis
Courriel : terry_oldberg@yahoo.com

Résumé

Dans le texte de l’argument présenté par un modèle climatique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, la signification des termes statistiques diffère de leur signification technique dans les littératures de la théorie des probabilités et de la statistique mathématique. Cette différence s’avère désastreuse pour le bien-être de l’humanité.

Introduction

Je (Terry Oldberg) suis ingénieur et j’ai une formation et une expérience dans la construction de systèmes de contrôle pour les systèmes non linéaires. Le système climatique de la Terre est un exemple de système non linéaire1 ; ma formation et mon expérience sont donc pertinentes pour la construction d’un modèle du système climatique de la Terre.

Si l’on construisait un modèle du système climatique de la Terre, dont les exécutions fourniraient à un régulateur de ce système un gain d’information non nul sur les résultats conditionnels des événements futurs de ce système, il deviendrait alors possible d’atteindre un certain degré de contrôle sur ces résultats.

Se libérer d’une idée fausse

Il y a vingt ans, par curiosité, j’ai lancé une recherche sur Internet pour trouver les données générées lors de la validation croisée des modèles climatiques du GIEC, que je supposais alors avoir eu lieu. Au bout d’une demi-heure, j’ai appris que la validation croisée n’avait pas eu lieu en lisant les mémoires du climatologue Vincent Gray (docteur en chimie physique de l’université de Cambridge). Pour que la validation ait lieu, ces modèles devaient faire des prédictions, mais ils n’ont fait que des projections et les projections n’ont généré aucun gain d’information sur les résultats conditionnels des événements futurs pour le système climatique de la Terre. Ainsi, les dépenses considérables consacrées à la recherche climatologique n’ont abouti à rien de valable pour les personnes qui ont payé pour cette recherche. Cependant, ni les climatologues ni les personnes qui ont financé leurs recherches n’ont compris qu’il en était ainsi. Ils semblaient penser que les « projections » équivalaient à des « prédictions », mais ce n’était pas le cas ! Cette découverte m’a fait passer d’une ignorance totale de la climatologie à une connaissance experte d’une lacune désastreuse dans la conception de ses études et dans les modèles climatiques qui en résultent. Comme il n’y avait pas de financement pour un chercheur climatologue apostat comme moi, j’ai commencé à ce moment-là un travail non rémunéré pour essayer de renverser la situation, par devoir civique. Cependant, mes efforts pro bono ont été totalement infructueux jusqu’à aujourd’hui.

En jouant ce rôle, j’en suis venu à comprendre dans une certaine mesure pourquoi j’ai échoué jusqu’à présent. C’est le résultat d’un problème sémantique dans lequel les climatologues attachent des significations inhabituelles et trompeuses aux termes statistiques. Ils codent ainsi le message qu’ils se transmettent à eux-mêmes et aux autres sur les résultats conditionnels des événements futurs pour le système climatique de la Terre dans un langage qui implique un gain d’information non nul sur les résultats des événements futurs générés par les modèles climatiques du GIEC, alors que ce n’est pas le cas. Le fait que le terme « prédiction » ressemble au terme « projection » joue un rôle dans cette tromperie.

Établir une relation avec un climatologue

Judith Curry, titulaire de la chaire des sciences de la terre à l’université Georgia Tech, faisait partie de ces climatologues qui sentaient que quelque chose n’allait pas dans la manière dont la recherche climatologique était menée. En 1995, Mme Curry m’a demandé de rédiger un article sur les recherches climatologiques que j’avais menées, en vue de le publier sur son blog. Le titre de l’article est « Les principes du raisonnement : Logic and Climatology ». Le lien vers cette version de l’article est le suivant : https://judithcurry.com/2011/02/15/the-principles-of-reasoning-part-iii-logic-and-climatology/

Une version légèrement différente du même article est publiée en français dans un autre blog. Le lien vers cette version de l’article est le suivant : Les principes du raisonnement. Partie 3. Logique et climatologie

L’objet de mon article

Mon article se concentre sur la signification des termes statistiques dans l’argumentation de chacun des modèles climatiques référencés par le GIEC dans ses influents rapports d’évaluation du climat. L’enquête révèle que ces significations diffèrent de leurs significations techniques. L’une des conséquences de cette différence de signification est que l’axiome de la théorie des probabilités appelé mesure de l’unité [en anglais2] est violé par l’argument avancé par un modèle climatique du GIEC, mais que l’on donne l’impression que mesure de l’unité est satisfaite par cet argument. Cette tromperie a pour effet de créer l’illusion que les exécutions d’un modèle climatique du GIEC fournissent à un régulateur potentiel du système climatique de la Terre un gain d’informations sur les résultats conditionnels des événements futurs pour le système climatique de la Terre, alors que ce n’est pas le cas.

Se concentrer sur le contenu de l’article de Wikipédia sur le système climatique de la Terre

Cela m’amène à parler du contenu de l’article de Wikipédia sur le système climatique de la Terre. Tel qu’il est actuellement formulé, cet article implique que les exécutions des modèles climatiques du GIEC génèrent un gain d’information non nul sur les résultats conditionnels des événements futurs pour le système climatique de la Terre, mais cette implication est inexacte. Ainsi, par souci d’exactitude, cette implication doit être modifiée pour refléter la vérité sur l’inutilité des modèles climatiques du GIEC d’aujourd’hui.

CQFD


1 Note de Joseph : Dans le livre Climat de peur (présenté ici), l’auteur cite un extrait d’un rapport officiel du GIEC selon lequel le climat est un système mathématique chaotique qui ne peut être prédit. Le GIEC serait donc au courant du fait que le climat est non linéaire, modélisé par des équations différentielles impossibles à résoudre autrement que par des logiciels, comme dans le cas des attracteurs étranges. Cependant, comme l’a déjà mentionné Terry Oldeberg, il semble que malgré le fait que le système climatique de la Terre soit un système « complexe », il pourrait être modélisé avec succès en sélectionnant l’ensemble des déductions qui sont faites par ce modèle à partir d’un ensemble plus large de possibilités par l’optimisation de la théorie de l’information, comme décrit par le regretté physicien théorique Ronald Christensen dans le livre intitulé « Multivariate Statistical Modelling » (ISBN 0-938-8764-7, 1983). Cette méthode de sélection de ces déductions est une généralisation de la thermodynamique statistique qui résout l’ancien problème non résolu de l’induction. Le problème est de savoir comment, d’une manière logiquement admissible, sélectionner cet ensemble de déductions à partir d’un ensemble plus large de possibilités. L’utilisation de cette méthode a produit le premier modèle permettant de prédire les résultats météorologiques à moyen et long terme, de manière statistiquement significative. (Ronald Christensen, éditeur, Entropy Minimax Sourcebook, Volume IV : Applications, pp-495-544. ISBN-0-938-87607-4, 1981) L’étude de Christensen présente un modèle pour la façon dont la climatologie du réchauffement climatique peut progresser, en dépit du fait que le système climatique de la Terre est un système complexe.

2 NDLR Traduction littérale de « unit measure ». « Unit measure » est un axiome de la théorie des probabilités qui stipule que la probabilité de l’ensemble de l’espace d’échantillonnage est égale à un (unité), c’est-à-dire que P(S)=1 où S représente l’ensemble de l’espace d’échantillonnage, et le terme « mesure » fait référence à la « mesure » de la théorie mathématique de la mesure d’un ensemble. alias « théorie de la mesure ».




C’est à la puberté qu’un enfant se SEXUALISE

Par Pierrick THEVENON

Je constate, sur le sujet de l’éducation à la sexualité pour les enfants, qu’aujourd’hui de nombreux parents ne font pas la différence entre un enfant SEXUÉ et un enfant SEXUALISÉ.

C’est à la puberté qu’un enfant se SEXUALISE. Autrement dit, avant cette période, vous pouvez leur parler de sexualité autant que vous voulez, c’est une notion qui leur est étrangère et qu’ils ne peuvent conceptualiser. D’une part, car leurs organes génitaux ne sont pas développés pour une vocation sexuelle avant la puberté. D’autre part parce qu’ils ne sont pas construits psychologiquement et cérébralement pour ces notions.

Et NON, un enfant qui se tripote le zizi n’est pas en découverte de « plaisir » ou autre dégueulasserie, il découvre son corps, sans connotation sexuelle. Je trouve que c’est d’une gravité absolue que des parents et des adultes confondent la découverte du corps avec une connotation sexuelle de ses organes. Il ne sait pas ce qu’est le plaisir sexuel le gamin, laissez-les tranquilles avec ça !

C’est la raison pour laquelle le « consentement sexuel » est une aberration pure et simple pour des enfants prépubères : ils ne peuvent même pas comprendre de quoi vous leur parlez, car ils ne sont pas sexualisés ! Le tripotage du zizi ou de la zézette relève de la découverte du corps ou du jeu, point ! Il n’y a aucune connotation sexuelle derrière.

Je ne pense pas que vous ayez entendu d’ailleurs UNE SEULE FOIS un enfant de 6 ans par exemple, qui a une « amoureuse », vous dire qu’il avait envie d’avoir un rapport sexuel avec elle non ? Pour une raison simple, ce n’est juste PAS POSSIBLE ! Biologiquement comme psychologiquement.

De ce fait, c’est la raison pour laquelle l’apprentissage du « NON » est un impératif en bas âge, et non l’apprentissage du consentement. La différence est énorme. Un enfant prépubère ne peut consentir à quoi que ce soit surtout lorsque c’est présenté avec une connotation sexuelle dont il ignore tout. Il peut cependant comprendre que NON, un adulte, de la famille ou non, ou qui que ce soit d’autre, n’a pas à « jouer » avec son zizi ou sa zézette, avec lui ou elle, ni à lui les tripoter.

Est-ce plus clair ?




Benjamin (lecteur british) revient de Grande-Bretagne et nous dépeint une dystopie orwellienne

[Illustration « Destruction » tirée de The Course of Empire de Thomas Cole]

(Nicolas Bonnal)

Par Benjamin

Cher Nicolas, chers anglophiles et anglophobes, 

Je reviens de 3 semaines en Angleterre. La campagne y est toujours aussi belle, les routes toujours aussi vertes, les bières toujours aussi bonnes, les moeurs anglaises toujours aussi douces (“a nation of shopkeepers”). À certains égards on y est bien ! 

“Mais” la situation se déglingue à toute berzingue. L’Angleterre a 10 ans de retard sur la catastrophe américaine (et les froncés sans doute 10 de plus par rapport aux roastbeef). 

Les masses : obèses (les gros sont devenus la norme), tatouées (des proportions étonnantes), perdues (le QI des jeunes est certainement passé sous la barre des 100), alcooliques (les pintes défilent à vive allure dans les pubs – je parlais à un jeune type qui en était à sa treizième… jeunes comme vieux sont en état d’ébriété semi-permanente).

Les malades : entre obésité et maladies mentales, il est maintenant clair que la population a été empoisonnée à grande échelle (nourriture, alcool, médocs, piquouses…). À ce point qu’il est difficile d’apercevoir un anglais en bonne santé (j’exclue Londres que j’ai évité). Au moins conservent-ils l’amour réel des chiens ce qui leur permet de se désintoxiquer 2 fois par jour. 

Les riches restent néanmoins en grand nombre. Voitures de sport à foison. Maisons à des millions de livres. Opulence étalée au grand jour. Il reste donc encore de nombreux moutons à tondre (et des feux de forêt à venir). 

Densité : la majorité des anglais vivent en dessous des latitudes de Manchester, dans un espace quatre ou cinq fois plus réduit que la France, pour une population équivalente. Les routes sont bondées. Les magasins débordent, en dépit de l’hyperinflation (dont tout le monde se plaint, à l’anglaise, c’est-à-dire poliment). 

Surveillance : pas un mile de route qui n’affiche le panneau d’une caméra. Les “CCTV“ sont omniprésentes dans les rues comme sur les places. Non seulement on aperçois les caméras, mais le rappel visuel de la société de surveillance est affichée au grand jour. C’en est frappant. 

Dysfonction (volontaire) : pannes d’internet et de téléphones. Systèmes de radars aériens en carafe. Routes fissurées de partout. École fermées à la rentrée (“health and safety”). Chasse à l’homme géante pour un pauvre évadé (files d’attentes monstrueuses pour quitter le pays). Insécurité. Le message est clair : mieux vaut rester à la maison. 

Pour la deuxième année de suite je me demande si je reverrais l’Angleterre. Nous en sommes arrivés là.

Benjamin




La tiers-mondisation des Français

Un texte informé et émouvant d’Amal et Francesco sur la misère en pays franco-libéral — prix à l’appui — qui nous frappe tous ou presque.

Nicolas Bonnal

Misère, Misère !
C’est toujours sur les pauvres gens
Que tu t’acharnes obstinément

Misère, Misère !
ça sera donc toujours les salauds qui nous bouff’ront
L’caviar sur l’dos

Misère, Misère !

Tu te fais l’ennemie des petits
Tu te fais l’alliée des pourris
L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres
Ce qui est la moindre des choses
Convenons-en
Convenons-en !

Misère, Misère !
Peut-être qu’un jour ton président
Sentant monter notre colère
Misère, Misère !
Devant les peuples sans frontières
Alors il s’en mordra les dents
Misère, Misère !

Tu repartiras d’où tu viens
En emportant tous tes chagrins
Et j’te.

L’argent fera bien le bonheur des pauvres
C’qui sera la moindre des choses
Convenons-en
Convenons-en !

Cette chanson n’a pas pris une ride, Coluche l’avait sortie en 1978 (réécoutez-la). Quarante-cinq ans plus tard, la misère est toujours présente et elle est en train de toucher un grand nombre de foyers dans notre société et va être le fléau des mois à venir.

Vers le mois d’avril, des articles de la presse main Stream signalaient que 42 % des Français les plus précaires avaient supprimé un repas, je vous mets deux liens ci-dessous pour vous en rendre compte. Hier, à la radio, j’ai entendu dire que plus de 25 % de la population saute au moins un repas par jour. Cette progression illustre bien la précarisation de l’ensemble de la population… Bientôt, tous précaires !

Avril 2023 :

https://www.lefigaro.fr/conso/inflation-42-des-francais-les-plus-precaires-ont-supprime-un-repas-selon-une-etude-20230410

https://www.lejdd.fr/economie/inflation-plus-de-quatre-francais-sur-dix-parmi-les-plus-precaires-avouent-avoir-supprime-un-repas-134535

Septembre 2023 :

https://www.lepoint.fr/societe/inflation-72-des-francais-ont-reduit-leur-consommation-de-viande-06-09-2023-2534384_23.php#11

Nous savons que depuis 2022 les prix ne cessent d’augmenter, cela concerne l’alimentation, le carburant, l’électricité, le gaz et maintenant les transports.

Je vais donner quelques exemples, je tiens à préciser que j’ai gardé depuis fin 2021 les tickets de caisse d’Aldi. Cette démarche m’a permis de voir l’évolution des prix et de vous présenter aujourd’hui des preuves concrètes :

Huile de colza 1L janvier 2022 1,75 € septembre 2023 2,07 €
Papier toilette janvier 2022 2,05 € septembre 2023 2,89 €
Salami danois 200 g mars 2022 0,99 € septembre 2023 1,99 €
Thon naturel 155 g mars 2022 1,50 € septembre 2023 1,99 €
Beurre doux 250 g mars 2022 1,90 € septembre 2023 2,29 €

Je trouve que ça commence à être insoutenable. Je vous avais déjà dit que j’avais été témoin de vols, et bien sachez qu’il y a deux jours la gendarmerie était à Aldi, je vous laisse deviner pourquoi.

Les ménages rognent de plus en plus sur la nourriture, je le vois bien quand je vais à la supérette. Les sacs ont remplacé les caddies. Ils ne prennent plus de futilités. Les rayons réservés aux produits spécifiques (type produit de jardinage, de bricolage…) restent souvent pleins. Par contre, je tiens à souligner que le picrate ne connaît pas la crise, il s’en vend toujours autant.

Autre phénomène à signaler, celui de la réduction du poids des aliments dans les nouveaux emballages et à des prix plus élevés, on appelle ça « shrinkflation », cela existe depuis un certain temps, par exemple chez Aldi, les croissants et pains au chocolat sont plus petits et ils sont plus chers.

On en parle dans la presse locale que maintenant, ils sont toujours à la bourre ; nous, nous l’avions remarqué depuis plus d’un an, c’est à se demander sur quelle planète ils vivent :

Autre évolution à signaler, dans ma rue, il y a tous les mercredis le secours catholique qui distribue l’aide alimentaire aux personnes en difficulté. Il y a trois ans, cela concernait qu’une dizaine de familles, aujourd’hui, c’est le triple. Dans notre journal local, j’ai lu que les restos du cœur redoutaient l’hiver à venir :

Oui, les mois qui viennent vont être compliqués pour les ménages, je ne sais pas comment ça va se passer.

J’ai remarqué aussi que trois restaurants bien connus ont fermé dans la grande ville. Si on les ajoute à toutes les boutiques du centre-ville qui ont mis la clef sous la porte, ça commence à faire beaucoup. On avait bien tenté de camoufler la désertification de l’hyper-centre en peignant des trompe-l’œil sur les vitrines afin de simuler une activité de commerce, mais cela ne suffira plus, et il leur faudra trouver autre chose. Dans les différentes ZAC, c’est pareil, le nombre de locaux vides devient énorme.

https://www.lunion.fr/id492492/article/2023-06-10/une-vingtaine-de-cellules-vides-disponibles-dans-le-centre-ville-depernay ?

https://www.lunion.fr/id509980/article/2023-08-08/les-faillites-de-salons-de-coiffure-se-multiplient

Hier, mon trajet en bus m’a coûté plus cher, les tarifs ont évolué au début du mois. En discutant avec les chauffeurs, ils m’ont confié que cette augmentation risquait de limiter les déplacements des détenteurs de la carte solidaire dont les bénéficiaires sont des personnes aux faibles revenus. Cette stratégie, comme me l’a dit l’un d’entre eux, n’est pas cohérente, « elle défavorise les pauvres », et il ajoute « on voit bien que ceux qui prennent ce genre de décisions ne connaissent pas la réalité du terrain ».

Il a tout à fait raison, quand on est devant des tableaux Excel avec des statistiques à la con et que l’on n’est pas sur le terrain, cela mène forcément à des décisions absurdes.

Je souhaite ajouter quelque chose, les pauvres ne choisissent pas d’être pauvres. Il y en a beaucoup qui le sont devenus à cause du système pourri qui est en place depuis des décennies. La faute est à la gouvernance par le capital qui nous a mis dedans. Une fois que la propriété est passée aux mains des actionnaires, nous avons perdu la partie. Je vous conseille de lire le livre de Grégoire Chamayou « La société ingouvernable — Une généalogie du libéralisme autoritaire ». Je tiens à préciser que ce livre, je l’ai trouvé dans feu notre boîte à livres (eh oui, des débiles l’ont saccagée, car ici, on n’aime pas les livres). Je ne connais pas l’auteur, ni ses positions, mais ce livre est à lire.

Tout ceci n’est que le début, et cela va continuer. Car les froncés sont contents, il n’y donc aucune raison pour que cela s’arrête. Mieux, dans un proche avenir il y aura encore plus d’augmentations, de restrictions, de confiscations et d’interdictions (ou d’obligations, ça dépend de quel côté on se place). La prise de conscience n’est pas pour demain, la révolte encore moins. Les mondialistes peuvent donc tranquillement dérouler leur plan puisqu’aucun obstacle sérieux ne se trouve sur leur chemin. Et non, je ne suis pas pessimiste mais réaliste, je ne vois aucune opposition à l’horizon, à moins que… Ah non, fausse alerte.




Flaubert et la catastrophe française de 1870

Par Nicolas Bonnal

Je dirais que la correspondance de Flaubert est le plus grand livre du monde moderne, devant même le Zarathoustra de Nietzsche, et qu’il est gratuit, à télécharger en plusieurs volumes sur le site Gallica de la bibliothèque nationale, dont on saluera le travail. Il y a des milliers de pages, alors perdez-vous-y.

Flaubert a compris le désastre impérial de Napoléon III, désastre métaphysique et moral avant tout.

En 1853 il écrivait déjà à Louise Colet cette sentence définitive sur notre modernité désastreuse et notre présent permanent :

« 89 a démoli la royauté et la noblesse, 48 la bourgeoisie et 51 le peuple. Il n’y a plus rien, qu’une tourbe canaille et imbécile. Nous sommes tous enfoncés au même niveau dans une médiocrité commune. »

Ceci dit, on a pu descendre plus bas, notamment en 1870, en 1940, en 1968, ou sous le binôme Macron-Hollande. Comme dit un ami nommé Sylvain, et prof d’informatique dans une fac privée américaine (essayez, cela ouvre l’esprit) : « en France quand on touche le fond on creuse encore ».

Maxime du Camp

Mais voyons 1870. J’en ai parlé citant Maxime du Camp (qui souligne la légèreté française face au sérieux prussien) ou Renan (qui vaticine une victoire russe après celle allemande en Europe). 1870 ouvre la porte de la rapide décadence matérielle, morale et culturelle de la France, jadis modèle et âme de cette Europe. La république sera pire que l’empire, et le bilan de la troisième république fut à tous égards désastreux, y compris sur le plan moral avec entre autres les crimes du colonialisme inutile.

1870… L’époque est déjà assez nihiliste et Flaubert écrit du reste :

« On se paye de mots dans cette question de l’immortalité, car la question est de savoir si le moi persiste. L’affirmative me paraît une outrecuidance de notre orgueil, une protestation de notre faiblesse contre l’ordre éternel. La mort n’a peut-être pas plus de secrets à nous révéler que la vie. Quelle année de malédiction ! Il me semble que je suis perdu dans le désert. »

L’année est mauvaise déjà en juin, et il le rappelle :

« Je ne suis pas plus gai que vous, car l’année a été, pour moi, atroce. J’ai enterré presque tous mes amis ou du moins les plus intimes. En voici la liste : Bouilhet, Sainte-Beuve, Jules de Goncourt Duplan le secrétaire de Cernuschi, et ce n’est pas tout. »

Mais démarrons. La guerre arrive, les esprits en France sont enflammés, et on cherche à se prendre une énième rouste. Le 22 juillet, Flaubert écrit à George Sand (une gauchiste caviar adorée aussi par Tocqueville) :

« Que devenez-vous, chère maître, vous et les vôtres ? Moi, je suis écœuré, navré par la bêtise de mes compatriotes. L’irrémédiable barbarie de l’humanité m’emplit d’une tristesse noire. Cet enthousiasme, qui n’a pour mobile, aucune idée, me donne envie de crever pour ne plus le voir. »

Les raisons :

« Le bon Français veut se battre 1° parce qu’il est jaloux de la Prusse ; parce que l’état naturel de l’homme est la sauvagerie ; 3° parce que la guerre contient en soi un élément mystique qui transporte les foules. »

Le trait de génie ensuite :

« En sommes-nous revenus aux guerres de races ? J’en ai peur. »

Après notre artiste en remet une louche sur le bourgeois sartrien d’alors :

« Le bourgeois d’ici ne tient plus. Il trouve que la Prusse était trop insolente et veut “se venger”. »

Le 3 août Flaubert revient sur ce bellicisme insensé (cf. le « Français parfaitement enthousiaste » de Louis-Ferdinand Céline, avant la raclée de juin 40) :

« Je vous assure qu’ici on se ferait assommer si on s’avisait de prêcher la paix. Quoi qu’il advienne, nous sommes reculés pour longtemps. »

Le génie ensuite. Flaubert insiste sur le racisme entre petits blancs :

« Les guerres de races vont peut-être recommencer. On verra, avant un siècle, plusieurs millions d’hommes s’entre-tuer en une séance. Tout l’orient contre toute l’Europe, l’ancien monde contre le nouveau. Pourquoi pas ? »

Mais il voit aussi dans cette grosse guerre une malédiction liée à Suez (tiens, tiens…) et la grande industrie :

« Les grands travaux collectifs comme l’isthme de Suez sont peut-être, sous une autre forme, des ébauches et des préparations dont nous n’avons pas idée. »

À cette époque la France plonge vite dans la misère (et on nous fait le coup des cinq milliards payés rubis sur l’ongle…) :

« La misère s’annonce bien. Tout le monde est dans la gêne, à commencer par moi. Mais nous étions peut-être trop habitués au confortable et à la tranquillité. »

Comme toujours Flaubert regrette un bon vieux temps qu’il sait pourri pourtant :

« Nous nous enfoncions dans la matière. Il faut revenir à la grande tradition, ne plus tenir à la vie, au bonheur, à l’argent, ni à rien ; être ce qu’étaient nos grands-pères, des personnes légères, gazeuses. Autrefois on passait sa vie à crever de faim. »

Le 17 août, encore à George Sand :

« Je suis arrivé à Paris lundi et j’en suis reparti mercredi. Je connais maintenant le fond du Parisien et j’ai fait dans mon cœur des excuses aux plus féroces politiques de 1793. Maintenant, je les comprends. Quelle bêtise quelle lâcheté, quelle ignorance, quelle présomption ! Mes compatriotes me donnent envie de vomir. Ils sont à mettre dans le même sac qu’Isidore. Ce peuple mérite peut-être d’être châtié, et j’ai peur qu’il le soit. »

Et ce peuple a régulièrement été châtié et il s’en moque à chaque fois. C’est ce qui fera de Céline le pacifiste enragé et le francophobe dont j’ai parlé.

Puis Flaubert annonce notre ère ubuesque :

« Voilà où nous a conduits le suffrage universel, dieu nouveau que je trouve aussi bête que l’ancien. N’importe. Vous croyez qu’il en sera démonté, le bon suffrage universel ? Pas du tout. Après Isidore, nous aurons Pignouf 1er. Ce qui me désole dans cette guerre, c’est que les Prussiens ont raison. À leur tour ! Puis à celui des Russes ! »

Déchéance française mais aussi défaite allemande en perspective :

« Nous allons devenir une Pologne, puis une Espagne. Puis ce sera le tour de la Prusse, qui sera mangée par la Russie. Quant à moi, je me regarde comme un homme fini. Ma cervelle ne se rétablira pas. On ne peut plus écrire quand on ne s’estime plus. Je ne demande qu’une chose, c’est à crever, pour être tranquille. »

J’ai cité dans mes chroniques cette grande envolée de Renan, extraite d’une lettre à un célèbre historien allemand :

« Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avez fait nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan. »

Flaubert voit la fin d’un dix-neuvième siècle heureux et l’avènement des misères modernes. Il voit un déclin ontologique, comme Nietzsche un peu plus tard (lisez et relisez la deuxième considération sur l’histoire) :

« Nous sommes assaillis de pauvres. Ils commencent à faire des menaces. Les patrouilles de ma milice commenceront la semaine prochaine, et je ne me sens pas disposé à l’indulgence. Ce qu’il y a d’affreux dans cette guerre, c’est qu’elle vous rend méchant. J’ai maintenant le cœur sec comme un caillou et, quoi qu’il advienne, on restera stupide. Nous sommes condamnés à parler des Prussiens jusqu’à la fin de notre vie. »

À Maxime du Camp, il écrit le 29 septembre :

« Ce qui me désole, c’est l’immense bêtise dont nous serons accablés ensuite. Toute gentillesse, comme eût dit Montaigne, est perdue pour longtemps. Un monde nouveau va commencer. On élèvera les enfants dans la haine du Prussien. Le militarisme et le positivisme le plus abject, voilà notre lot désormais à moins que, la poudre purifiant l’air, nous ne sortions de là, au contraire, plus forts et plus sains. »

Pour être honnête j’ai déjà cité Edmond Burke à ce sujet, Burke et son « siècle de philosophes, d’économistes et de sophistes », Burke et cette « chevalerie à jamais en allée »…

The age of chivalry is gone [L’ère de la chevalerie est révolue].

On parle beaucoup de déchéance impériale américaine ; tout est basé sur du faux, du toc et de la dette. Idem à cette époque pour l’empire bonapartiste :

« Oui, mon vieux, tu as raison. Nous payons maintenant le long mensonge où nous avons vécu, car tout était faux, fausse armée, fausse politique, fausse littérature, faux crédit et mêmes fausses courtisanes. Dire la vérité c’était être immoral. »

La république arrive avec Gambetta et ses cassages de jambe (Bernanos), et on se doute que Flaubert, malgré Sand, ne s’en contente pas. Il écrit à sa nièce Caroline, celle qui le ruinera :

« La République me paraît dépasser l’Empire en bêtise. On parle toujours des armées du Centre et on ne les voit pas. On promène les soldats d’une province à l’autre, voilà tout. »

Léon Gambetta

Il voit un monde nouveau naître, bien plus nul que l’ancien, celui du règne de la quantité et de la médiocrité qui finit sous nos yeux en ce moment. À mon avis, et je l’ai prouvé, Chateaubriand a parfaitement traité cette question dans la conclusion des Mémoires d’Outre-tombe. Mais notre génial Flaubert ajoute que la prochaine guerre sera mondiale :

« Quoi qu’il advienne, le monde auquel j’appartenais a vécu. Les Latins sont finis maintenant c’est au tour des Saxons, qui seront dévorés par les Slaves. Ainsi de suite. Nous aurons pour consolation, avant cinq ou six ans, de voir l’Europe en feu ; elle sera à nos genoux, nous priant de nous unir avec elle contre la Prusse. »

Il annonce la guerre civile de la Commune :

« Dans un mois tout sera fini, c’est-à-dire le premier acte du drame sera fini, le second sera la guerre civile. »

À George Sand il écrit encore :

« Paris finira par être affamé et on ne lui porte aucun secours. Les bêtises de la République dépassent celles de l’Empire. Se joue-t-il en dessous quelque abominable comédie ? Pourquoi tant d’inaction ? »

Il voit pulluler les pauvres partout, dont on ne me parla jamais au cours des humanités pourtant poussées :

« Nous n’avons eu mardi dernier que trois cents pauvres environ. Que sera-ce cet hiver ? Quelle abominable catastrophe et pourquoi ? Dans quel but ? Au profit de qui ? Quel sot et méchant animal que l’homme et comme c’est triste de vivre à des époques pareilles. Nous passons par des situations que nous estimions impossibles, par des angoisses qu’on avait au Ve siècle, quand les Barbares descendaient en Italie. »

Il semble que jamais fatigués nous allions vers de nouveaux désastres grâce au virus et au reste !

Nous sommes d’accord sur le reste. Un monde laid et bête va naître, qui va du reste détruire le génie allemand si flamboyant sous Napoléon — voyez mes textes à ce sujet, dédiés à Robert Steuckers, et publiés dans le recueil sur Guénon et les gilets jaunes) :

« J’ai le sentiment de la fin d’un monde. Quoi qu’il advienne, tout ce que j’aimais est perdu. Nous allons tomber, quand la guerre sera finie, dans un ordre de choses exécrable pour les gens de goût. Je suis encore plus écœuré par la bêtise de cette guerre que par ses horreurs. »

À Claudius Popelin, Flaubert écrit le 28 octobre dans une tonalité presque guénonienne :

« Je suis convaincu que nous entrons dans un monde hideux où les gens comme nous n’auront plus leur raison d’être. On sera utilitaire et militaire, économe, petit, pauvre, abject. La vie est en soi quelque chose de si triste, qu’elle n’est pas supportable sans de grands allégements. Que sera-ce donc quand elle va être froide et dénudée. Le Paris que nous avons aimé n’existera plus. »

Il rêve d’un ailleurs, souvent bédouin d’ailleurs :

« Mon rêve est de m’en aller vivre ailleurs qu’en France, dans un pays où l’on ne soit pas obligé d’être citoyen, d’entendre le tambour, de voter, de faire partie d’une commission ou d’un jury. Pouah ! Pouah !

Je ne désespère pas de l’humanité, mais je crois que notre race est finie. C’en est assez pour être triste. Si j’avais vingt ans de moins, je reprendrais courage. Et si j’avais vingt ans de plus, je me résignerais. »

Il sent le retour du refoulé catholique, celui qui va amener des Péguy et justement exaspérer quelques années plus tard des génies comme Bloy, Drumont ou Bernanos :

« En fait de résignation, je vous prédis ceci : la France va devenir très catholique. Le malheur rend les faibles dévots et tout le monde, maintenant, est faible. La guerre de Prusse est la fin, la clôture de la Révolution française. »

Il insiste — et il a raison, car la bêtise catho ou américaine est toujours d’actualité avec Trump ou ce pape :

« Je meurs de chagrin, voilà le vrai, et les consolations m’irritent. Ce qui me navre, c’est la férocité des hommes ; la conviction que nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américaine et catholique, très catholique. »

Et puis il voit que l’Europe va entrer à cause des revanchards Français dans un siècle de guerres :

« … ces civilisés sauvages me font plus horreur que les cannibales. Et tout le monde va les imiter, va être soldat. La Russie en a maintenant quatre millions. Toute l’Europe portera l’uniforme. Si nous prenons notre revanche, elle sera ultra-féroce, et notez qu’on ne va penser qu’à cela, à se venger de l’Allemagne ; Le gouvernement, quel qu’il soit, ne pourra se maintenir qu’en spéculant sur cette passion. Le meurtre en grand va être le but de tous nos efforts. »

On arrête ici et on dédie ce triste texte à notre ami Jean Raspail. Dans la dernière lettre qu’il m’écrivit, il m’avait même dit que nous avions le pape du Camp des saints aux commandes…

Sources :

Nicolas Bonnal — Céline, le pacifiste enragé ; Guénon, Bernanos et les gilets jaunes ; chroniques sur a fin de l’histoire

Flaubert – Correspondance, Gallica BNF, 1859-1871




Don de Bernard Arnault : merci not’ maît’, vous êtes trop bon

[Source : vududroit.com]

Par Régis de Castelnau

Nous devrions être fiers. Nous français, nous avons l’homme le plus riche du monde en la personne de Bernard Arnault. C’est ce que nous racontent les gazettes qui pensent amuser le bon peuple en relayant avec gourmandise les classements de la presse spécialisée américaine. Vous n’entendrez jamais quiconque le qualifier « d’oligarque », vilaine expression réservée à la Russie et à l’Ukraine. Pas de ça chez nous ! En France ce sont des « capitaines d’industrie », et même un ruffian du calibre de Bernard Tapie n’a jamais subi cette insulte. Comme les autres oligarques, ses confrères qui dominent l’économie française, sa fortune est le fruit du fonctionnement du capitalisme français d’aujourd’hui, complaisance de l’État et de la haute fonction publique. De ce point de vue, la trajectoire de Bernard Arnault est une caricature. C’est Laurent Fabius alors premier ministre qui lui a donné le premier coup de pouce (il n’a pas eu affaire à un ingrat), et la suite n’a été que la mise en œuvre d’une stratégie financière de prédation soutenue par l’État et par les banques. Bernard Arnault n’a rien créé, il a tout acheté à crédit. Et bénéficié quand c’était nécessaire de subventions publiques généreuses assorties d’engagements qu’il n’a jamais tenus. Un petit tour sur Internet permet de visualiser cette trajectoire. Ce système de connivence endogamique qui projette des semi-gangsters au plus haut niveau de la fortune et de l’influence politique est assez caractéristique du néolibéralisme à la française.

Il n’y a pas qu’en Russie qu’il y a des oligarques

Néolibéralisme. Le mot est lâché, sorte de chiffon rouge pour la droite parce qu’il comporte le mot « libéral ». Et le libéralisme, depuis John Locke, on sait que c’est la liberté et depuis Hanna Arendt, le contraire du totalitarisme. La gauche, tout occupée à ses luttes intersectionnelles, à faire la promotion du genre et à lutter contre la transphobie, se désintéresse de ce néolibéralisme, formidable système de domination et d’exploitation, outil principal de la globalisation comme forme moderne de la domination occidentale.

La polémique du don offert par le multimilliardaire aux Restos du cœur, évidemment à grands sons de trompe, a ceci d’intéressant qu’elle raconte d’abord le goût du système médiatique pour les diversions. Mais à la différence des précédentes qui ont émaillé l’été — Michel Sardou, Médine, l’abaya, etc. — celle-ci, qui oppose médiatiquement ceux qui en tiennent pour les gentils riches, et ceux qui vilipendent les méchants riches, révèle quand même cette crise qui travaille le capitalisme néolibéral en tant que système.

Pour la commodité du propos, on se permettra d’en proposer modestement une petite description. Le néolibéralisme c’est d’abord la monopolisation de la propriété des moyens de production, d’échange et de communication. Avec une concentration sans précédent de la richesse du patrimoine social, du capital d’une oligarchie financière mondialisée, qui voit l’intégration de tous les secteurs industriels, commerciaux, bancaires et financiers en une seule et même économie politique globale où les capitaux s’exportent et s’échangent tout autant que les marchandises. Ce système de production produit à son sommet une hyper classe toujours plus riche et à sa base, dans les pays développés, désindustrialisation, tertiarisation d’emplois devenant chaque jour de plus en plus précaires et parasitaires. Ceci peut être considéré comme schématique, voire caricatural, mais la personnalité et la trajectoire de Bernard Arnault en fournissent une belle illustration. Dans le contexte de ce capitalisme français de connivence entre le secteur privé et la sphère publique, avec sa haute fonction publique pantoufleuse est désormais largement corrompue, il a donc bénéficié de l’appui initial de socialistes, jamais en retard d’une trahison, pour lancer le processus qui l’amènera à la constitution de la première fortune mondiale. Celle-ci est estimée à environ 240 milliards de dollars.

Sur le plan politique, Bernard Arnault est un faiseur de roi, son influence est considérable. Elle lui permettra de profiter de l’appui des dirigeants qu’il a aidés, et au passage de la mansuétude des services fiscaux dans ses montages « d’optimisation » parfois acrobatiques.

Le problème est que ce système qui enrichit vertigineusement le sommet porte en lui l’appauvrissement de la base. Le propos n’est évidemment pas de prétendre que les pauvres seraient moins pauvres si Bernard Arnault était un peu moins riche, mais de regarder en face une organisation économique qui a ses propres dynamiques, ses contradictions et ses crises, et qui produit incontestablement de la pauvreté.

Réel contre polémiques débiles

Alors de temps en temps, lorsque se dissipe le brouillard des polémiques débiles dans lequel notre pays adore actuellement se vautrer, le réel vient frapper à la porte. L’affrontement militaire entre la Russie et l’Amérique ; le déclin rapide de l’Occident ; la dynamique des BRICS ; l’Afrique dont la France est en train d’être chassée ; la crise de l’énergie dans l’UE ; le problème migratoire, etc. : pour le système médiatique, toutes ces choses n’ont pas beaucoup d’importance. Les médias français préfèrent gloser sur l’invitation du rappeur Médine par les Verts, ça c’est intéressant. Mais voilà qu’un lanceur d’alerte, en la personne du directeur des Restos du cœur, vient annoncer sur les plateaux que faute de moyens, il allait devoir fermer. Puis c’est au tour de la Croix-Rouge française et du Secours populaire de nous dire la même chose. Et enfin des spécialistes de la consommation appellent l’attention sur la baisse drastique des achats des ménages sur les produits de première nécessité à cause de l’inflation.

Aïe, est-ce que l’impuissance économique, politique, stratégique d’Emmanuel Macron, et les mensonges de Bruno Le Maire vont enfin provoquer la réaction d’un peuple désespérément passif ? Est-ce que les médias du système vont enfin parler d’autre chose que de l’abaya ou des échanges d’e-mails entre Michel Sardou et Juliette Armanet ? Vite vite, une diversion ! Parce que si le principal outil de la charité people disparaît, voilà qui pourrait faciliter les prises de conscience. Bernard Arnault a gambergé et il a eu une idée lumineuse : « Je suis l’homme le plus riche du monde. Je ne le suis que grâce à un système qui fait que beaucoup d’autres, énormément d’autres, sont pauvres. Au point que certains n’ont même plus les moyens de s’acheter à manger et doivent s’en remettre à la charité pour ne pas mourir de faim. Mais même cette charité n’a plus les moyens, elle doit fermer. Alors n’écoutant que mon bon cœur j’envoie à toutes les rédactions un communiqué de presse pour bien annoncer à la France entière à quel point je suis généreux, en donnant l’équivalent d’une heure des revenus de mon capital. Et pour faire bon poids, on va organiser une cérémonie de remise du chèque devant les caméras dans un de ces Restos du cœur. On y verra mon fils, accompagné de cette pauvre Aurore Bergé, à qui on a fini par donner un maroquin pour éviter qu’elle ne sanglote devant les caméras. Comme ça les pauvres seront soulagés. Ils ne pourront pas se chauffer cet hiver, mais ils pourront aller dîner aux restos du cœur avec les enfants ».

Au XIXe siècle, pour la bourgeoisie triomphante qui s’ébattait « dans les eaux glacées du calcul égoïste », il fallait donner le change par rapport à la férocité de l’exploitation nécessaire à l’accouchement de la société industrielle. C’étaient en général les épouses des nouveaux seigneurs, les « Dames du Capital » qui tricotaient gants et écharpes pour les enfants que leurs maris envoyaient au fond de la mine. Organisant ainsi un peu de charité pingre au nom d’une fausse morale chrétienne, pendant que leurs maris se battaient bec et ongles contre les revendications de ces ouvriers qui avaient l’outrecuidance de vouloir sortir de la misère.

Bernard Arnault s’est inscrit exactement dans la même logique, mais a veillé à inscrire son initiative dans la société du spectacle. On aurait pu imaginer que l’obscénité de la séquence aurait sauté aux yeux, en particulier la publicité qu’il a voulu donner à son geste. Pas du tout : enfermé dans les mâchoires du piège à con, chacun s’est conformé au rôle qui lui est assigné dans ce jeu médiatique délétère. À droite, avec le slogan « les riches sont gentils » on a salué la grandeur d’âme du « grand industriel ». En dénonçant la mesquinerie du camp d’en face incapable de la mesurer, et en faisant fi de l’importance d’un cadeau qui allait permettre de donner à manger à des milliers de pauvres. À gauche, ou à ce qui en tient lieu, ce sera « les riches sont méchants ». Alors a vitupéré l’oligarque, en se gardant de souligner que la richesse de Bernard Arnault et les difficultés du peuple d’en bas étaient en fait les deux faces de la même pièce, du même système. Parce que ça les obligerait à vouloir vraiment le mettre en cause, en devenant sérieux et en renonçant aux pantalonnades. Rappelons qu’ils ont voté au Parlement européen le texte de Thierry Breton qui interdit d’appeler à la révolte. Ce qui en dit long sur les rodomontades de Jean-Luc Mélenchon.

Ne nous trompons pas, la charité est quelque chose de tout à fait honorable dès lors qu’elle est le fruit de l’expression de la solidarité humaine. Et non pas, comme en la circonstance, celui d’un calcul politique cynique, dont la publicité qui lui a été donnée est la preuve.

Et pour terminer, donnons la parole à un spécialiste reconnu de ce domaine :

« la vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l’injustice ».

(Abbé Pierre)




France — La carte des sabotages des antennes 5G

[Source : reporterre.net]

Par Laury-Anne Cholez et Gaspard d’Allens

[Illustration : une antenne 5G détruite suite à un incendie, à Toulouse, en novembre 2020.
— © Nathalie Saint-Affre/MaxPPP]

Antennes-relais brûlées, câbles coupés… Reporterre publie la carte exclusive des sabotages d’infrastructures numériques en France : 140 actes ont été comptabilisés en deux ans. Ils témoignent d’un refus d’une société numérisée et de l’impuissance des mobilisations citoyennes.

[1/3] Cette enquête sur les actes de sabotage contre les infrastructures de télécommunication et contre le déploiement de la 5G comporte trois volets. Demain, nous publierons l’interview de trois saboteurs : quel sens politique donnent-ils à leur action ?


C’est un mouvement qui avance en souterrain, loin des projecteurs, une révolte profonde qui se répand en France. Depuis deux ans, les actes de sabotage contre les infrastructures de télécommunication et contre le déploiement de la 5G se sont multipliés. Des antennes-relais sont incendiées, des câbles de fibre optique sectionnés, des pylônes déboulonnés. Dans la nuit, des personnes brûlent des engins de chantier, s’attaquent avec des disqueuses aux relais téléphoniques ou détruisent à coup de masse des armoires électriques. Rien qu’au mois de novembre dernier, trois antennes sont parties en fumée à Saint-Héand dans le département de la Loire. Quelques jours auparavant, à Toulouse, quatre camionnettes d’une entreprise d’installation de fibre optique étaient enflammées. Dans le Gard, entre Salindres et Barjac, des milliers de personnes ont été privées d’internet après que des câbles aient été coupés à la hache.

Découvrez sur notre carte les sabotages répertoriés par Reporterre :

Carte interactive sur
https://reporterre.net/Exclusif-la-carte-des-sabotages-des-antennes-5G

Prise isolément, chacune de ces affaires pourrait s’apparenter à un simple fait divers. Mises bout à bout, elles tissent, au contraire, la toile d’un récit commun. Ces actions apparaissent dans leurs revendications comme autant de refus de vivre dans une société hyperconnectée, autant de résistances frontales à la numérisation du monde.

Des centaines de sabotages ont été réalisés ces dernières années. Depuis plusieurs mois, Reporterre les répertorie un à un, au gré de leur apparition dans des articles de la presse quotidienne régionale ou sur des sites de revendications et d’informations anarchistes comme Attaque ou Sansnom. Entre janvier 2020 et décembre 2021, nous en avons compté, sourcé et analysé 140 sur tout le territoire. Ils sont probablement plus nombreux. En mai 2021, un rapport interne du ministère de l’Intérieur recensait déjà 174 actes de sabotage en un an. Ce document, dont France Inter a pu se procurer une copie, n’a pas été rendu public. Malgré nos demandes, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité nous le communiquer.

De leur côté, les opérateurs de Télécom tiennent aussi le compte. « Chez Orange, environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme », confiait en septembre à La Tribune Cyril Luneau, le directeur des relations avec les collectivités locales. Au total, en deux ans, Orange aurait subi 130 attaques dont 61 sur des sites de téléphonie mobile.

Les vendeurs de 5G n’ont pas hésité à en faire massivement la publicité, comme ici dans la capitale.
© Laury-Anne Cholez/Reporterre

Il est difficile d’avoir une vision exhaustive du nombre global de sabotages. Les opérateurs comme les autorités restent frileux quant à leur communication. « Il s’agit même plutôt de ne pas trop ébruiter ces éléments afin d’éviter de donner des idées à certaines personnes », nous explique par courriel Ariel Turpin, le délégué général de l’Avicca (l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel). Leur crainte est fondée : dans un sondage IFOP, publié en septembre 2020, pas moins de 20 % des personnes interrogées se disaient favorables à la destruction des antennes-relais 5 G.

Depuis vingt ans et les fauchages d’OGM (organismes génétiquement modifiés), la France n’avait pas connu une campagne de sabotage aussi massive. Les professionnels de la téléphonie sont plus qu’inquiets. Ils évoquent, dans la presse, un « fléau contre des chantiers vitaux de la nation ». Le patron d’Orange Stéphane Richard invite même à « purger » le débat pour éviter un « Afghanistan de la téléphonie mobile, où il faudra se battre pylône par pylône, commune par commune pour essayer de mettre la 5G ». Vincent Cuvillier, le président de l’Ofitem (Association française des opérateurs d’infrastructure de téléphonie mobile) n’hésite pas à parler de « terrorisme numérique ». La surenchère est de mise. Dans Le Figaro, une journaliste décrit les saboteurs comme « une pseudoarmée secrète levée contre la 5G avec de possibles connexions à l’étranger ».

200 000 € le pylône

Les dégâts occasionnés ont effectivement de quoi leur faire peur. D’après les calculs de Reporterre, le préjudice total de ces sabotages dépasse les dizaines de millions d’euros. « Un pylône d’antenne-relais coûte environ 200 000 euros, confirme à Reporterre Michel Combot de la Fédération française des Télécoms. S’il est détruit, il faut ajouter le coût de l’enlèvement. Pour les transformateurs et les équipements électriques, cela va dépendre du degré de dégradation, ce n’est pas la même chose si c’est une armoire électrique qui est incendiée ou juste un câble qui est coupé. » Dans certains cas, les dégâts peuvent atteindre plusieurs millions d’euros. C’est le cas notamment, à Grenoble en janvier 2020, lorsqu’un site d’Enedis avait été incendié avec une dizaine de véhicules ou encore, en mai 2020, lorsque deux antennes dans le Jura avaient été brûlées. Le site n’avait pas pu être remis en service.

De manière générale, les opérateurs rechignent à dévoiler le montant réel de la facture. Vincent Cuvillier s’avère tout de même un peu plus prolixe. « Si vous prenez en moyenne 200 000 euros par site et que vous multipliez par les 174 actes de dégradation [du rapport du ministère de l’Intérieur], on ne contestera pas le chiffre », déclare-t-il à Reporterre. Soit 34,8 millions d’euros.

Des millions de personnes touchées

Au-delà de ces coûts, les conséquences de ces actes sont également importantes. En septembre dernier, une partie du Tarn a été coupée des réseaux après l’incendie de plusieurs antennes-relais. 52 000 abonnés de Bouygues et de SFR ont été privés de service téléphonique pendant plusieurs jours. En janvier 2021, l’incendie d’un émetteur près de Limoges par un mystérieux « comité pour l’abolition de la 5G et de son monde » avait privé 1,5 million de personnes de télévision et de radio. Un mois auparavant, à proximité de Marseille, un autre incendie avait empêché 3,5 millions de personnes d’accéder à la télévision. Les sabotages touchent aussi de grandes entreprises. À Saint-Héand, dans la Loire, c’est une usine Thales qui n’a pas pu fonctionner correctement pendant plusieurs jours après l’incendie d’une antenne-relais.

Notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux, a raconté dans Reporterre comment une série de sabotages coordonnés a paralysé la vallée de la Drôme où elle habite. Le réseau téléphonique ne fonctionnait plus, les distributeurs de billets et les paiements par carte bleue non plus. Cette panne gigantesque est « matière à réflexion », écrivait-elle.

« Pendant un instant, les rouages du numérique qui régissent nos vies ont été grippés. Le buraliste se désolait de ne plus pouvoir vendre de jeux à gratter. Les fumeurs cherchaient nerveusement des pièces dans le fond de leur poche pour s’acheter un paquet. Des restaurateurs, déjà fermés pour cause de Covid, ne recevaient plus les commandes à livrer. Les commerçants sur le marché écrivaient des reconnaissances de dette sur des bouts de papier. On naviguait entre exaspération et joyeux bazar. Il a suffi d’un incendie pour bloquer une grande partie de l’activité. »

« Remplacer la cinq G par le point G » sur une affiche dans les rues de Paris. © lw

Depuis plusieurs années, les saboteurs ont identifié les antennes-relais comme étant les nœuds névralgiques par lesquels transitent les flux économiques et se développe le technocapitalisme. Des bulletins anarchistes parlent de « cordon ombilical », d’autres sites de « talons d’Achille ».

« Une manière de desserrer l’emprise de l’État, de casser la surveillance et de bloquer les flux économiques »

Les premières attaques de grande envergure ont commencé dès 2017, avec une série de sabotages en Auvergne-Rhône-Alpes, revendiquées par un groupe défini comme « libertaire » par la presse. Le mouvement s’est poursuivi en 2019 avec de nombreux sabotages menés par des Gilets jaunes, notamment en Alsace et dans la Nièvre. « La question de la fibre et des antennes-relais était déjà pas mal discutée dans les assemblées de Gilets jaunes », confie à Reporterre un ancien membre du mouvement. « Beaucoup de tutoriels circulaient sur les réseaux sociaux et dans les manifs pour expliquer comment détruire des radars, saboter des compteurs Linky ou des antennes. À l’époque, c’était déjà vu comme une manière de desserrer l’emprise de l’État, de casser la surveillance et de bloquer les flux économiques », raconte-t-il.

En France, on ne compte pas moins de 50 000 antennes 4G et 18 994 antennes 5G actives. La majorité sont installées sur des terrains isolés qui se prêtent difficilement à la surveillance, et sont donc, de leur propre aveu, facilement attaquables : « Ce n’est pas réaliste aujourd’hui de dire que nous allons installer 66 000 caméras de vidéosurveillance sur toutes les antennes. Et soyons clairs : quelqu’un qui veut entrer et détruire un site isolé pourra le faire », dit Vincent Cuvillier. Et les modes d’emploi se multiplient sur les sites spécialisés, à base de chiffons, de bidons de kérosène, d’allume-feu et de briquets.

Une dynamique stimulée par la pandémie

Mais c’est véritablement au cours de la pandémie de Covid-19 que ces sabotages ont pris de l’importance et commencé à inquiéter les autorités. Un article du Parisien publié en mai 2020 dévoilait une note confidentielle du Service central du renseignement territorial (SCRT) qui a comptabilité une vingtaine d’attaques au cours du mois d’avril. « L’ultragauche a l’expérience, dit un gradé de la gendarmerie au journal. Ils ne laissent pas de trace, sont difficiles à remonter, mais tout mène à eux. »

Plusieurs appels venus du milieu anarchiste invitent en effet à passer à l’action. « À l’heure où tout le monde ou presque vit confiné dans une bulle domotique connectée à la matrice comme un ersatz de vie, que se passerait-il si un pylône haute tension facile d’accès venait à tomber par terre », s’interrogent des militants.

https://twitter.com/Panali31/status/1389449447357231104

D’autres invitaient à « renouer avec l’action directe » au vu des échecs des dernières mobilisations dans la rue, notamment, contre la 5G. Après avoir évoqué un contexte répressif inédit et une impossibilité de se faire entendre par des moyens traditionnels, plusieurs textes engagent ceux qui le veulent à créer un mouvement de « résistance concrète, et pas seulement symbolique », pour « reprendre l’avantage dans la guerre sociale actuelle », à travers des actions de sabotage et de dégradation.

Le contexte politique est en effet propice au retour de l’action directe : d’un côté le gouvernement est passé en force sur la 5 G, de l’autre le mouvement d’opposition citoyen patinait depuis le début de la contestation de cette technologie imposée. Les recours juridiques comme les demandes de moratoire n’ont pas obtenu la moindre inflexion dans la mise en place de la 5G.

« Les sabotages se multiplient quand les formes de négociation plus institutionnelles sont en crise »

Contacté par Reporterre, le délégué général de l’association Agir pour l’environnement Stephen Kerckhove observe :

« Je n’ai aucun étonnement à voir des gens prendre leur clé à molette. À l’instant où les canaux légaux et institutionnels classiques des associations peinent à obtenir des résultats, ça se décale forcément sur du sabotage. C’est une photographie de notre incapacité collective et de l’irresponsabilité du gouvernement. Cela engendre légitimement une rage folle, je comprends que des gens puissent se mobiliser ainsi. »

Au sein du milieu écologiste, le constat est assez similaire. Le réalisateur Cyril Dion, ancien garant de la Convention citoyenne pour le climat — qui avait d’ailleurs demandé un moratoire sur la 5 G — assure aussi « comprendre que des gens en arrivent à ces extrémités ». Le sabotage « peut être utilisé en dernier recours, pour créer un rapport de force, même si l’idéal est évidemment la voie démocratique. Ce qui importe, c’est d’articuler les stratégies »confiait-il naguère à Reporterre. Pour l’historien des sciences François Jarrige, cette situation n’a, en réalité, rien d’étonnant. « Les sabotages se multiplient quand les formes de négociation plus institutionnelles sont en crise », explique-t-il à Reporterre.

« C’est précisément au moment où les choix techniques sont encore incertains et pas totalement enracinés dans les imaginaires et dans les institutions qu’il est possible d’agir. Il s’est passé la même chose avec les OGM, le nucléaire, mais aussi avec la voiture à ses débuts, et la mécanisation industrielle au XIXᵉ siècle. Aujourd’hui, c’est le tour des infrastructures de communication numérique. »




Jacques Bompard fait le procès de la justice française

[Source : Chaîne officielle TVL]

Jacques Bompard, chirurgien-dentiste, est surtout un homme politique qui a été maire d’Orange (Vaucluse) de 1995 à 2021. Il aime à rappeler qu’il a mené « 60 années de combat politique strictement axées sur la défense du Bien commun ». Dans son nouveau livre « Le gouvernement des juges », l’ancien édile mène une charge, sabre au clair, contre la justice française : « le Système a perverti la Justice qui n’est plus un outil à détruire le mal, mais plutôt à le répandre ». Jacques Bompard énonce les raisons du délabrement du monde judiciaire et les maux qui le gangrènent. Il pointe une justice marquée à l’extrême gauche, politisée et woke. Il dénonce une justice de connivence, sous influence et sans contre-pouvoir. L’ancien maire d’Orange, qui a été condamné pour prise illégale d’intérêt et qui s’en explique dans l’entretien, rappelle avec force que l’injustice est un mal social, c’est-à-dire politique. Sa cause est politique ! Le retour de la Justice est donc avant tout une révolution politique au service du Bien commun.




La guerre (de tous contre tous) avons-nous les moyens de la conjurer ? …

Édition 24. Été 2023

Renouveau du Kathèkon ?

Par Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

Une question qui semble (toujours) d’actualité alors que, comme d’habitude (?), et ce dans la suite logique d’un certain scientisme (à l’occasion affairiste, hygiéniste, alarmiste) — cet axe sectaire triomphant de plus en plus sous la forme d’une Technostructure privée et publique maintenant globalisée, matricée, en FTN1 et ayant débuté à la fin du 19e tout en accélérant avec les (trente) années dites « Glorieuses » — la « paix », à nouveau, et alors qu’elle avait été promise, et même comme étant désormais rendue « perpétuelle », la « paix » n’est donc plus ou presque ; ou le fameux « plus-jamais-ça » qui aura été pourtant rénové ces derniers temps avec moult « sommets » retransmis en « mondovision », et auquel l’« on » avait aussi rajouté ces temps-ci la « santé » et « l’urgence » dite « climatique » qui « doivent » (sollen), être elles aussi pacifiées et même sont en voie de l’être promettent les politiciens de tous bords ; d’autant que « nous engageons x milliards, pour construire, bâtir… » une fois pour toutes, « plus jamais ça » encore une fois alors que la dette mondiale publique et privée s’élève à 300 000 milliards de dollars et que l’argent déversé « pour » la recherche sur « le » climat (qui est une « dynamique » énonce Marcel Leroux) serait aussi bien utile pour lutter contre le sous-développement (qui aggrave la pollution) comme le prône Bjorn Lomborg ancien dirigeant de Greenpeace…

CONTENU :

LA GUERRE (DE TOUS CONTRE TOUS) AVONS-NOUS LES MOYENS DE LA CONJURER ? …
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

DÉSIRS MIMÉTIQUES ET VIOLENCES MODERNISTES, OU LES AVENTURES FIGURÉES D’UN CLOU SUR UNE ROUE DE CARROSSE
Par Jean Dhombres

VOYAGE AU SEIN DU PALIMPSESTE MILLET (RICHARD, IVÈME)
Par Lucien Samir Oulahbib

POURQUOI IMPOSER À MARCHE FORCÉE « L’ÉDUCATION SEXUELLE »
À L’ÉCOLE ?
Par Nicole Delépine pédiatre

SCIENTIFIC METHODOLOGY: ABSTRACT AND APPLIED SCIENTIFIC CATEGORIES
by Dr. Oleg Maltsev

LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS
Par Liliane Messika

WASSER ALS QUELLE DES LEBENS UND LEBENSRAUBENDES ELEMENT
Von Dr. Elvira Groezinger

L’ÂME DU LUXE AUJOURD’HUI
Par Lucien Samir Oulahbib

L’ATOMISATION DE L’HOMME ET DE L’HUMANITÉ
Par Joseph Stroberg

LES APPROXIMATIONS ET LES INCERTITUDES DU CRÉDO ÉCOLOGIQUE DONT LES PROPOSITIONS MENACENT NOS LIBERTÉS
Par Gérard Delépine (chirurgien cancérologue)

EUROPE DE L’ÉNERGIE : LA TRAHISON DE L’ALLEMAGNE
Par Michel Gay

WHAT ABOUT ART?
By Paul Rhoads 

CREATION AND EVOLUTION IN BERESHIT: FOOTNOTE TO GENESIS 1-3
By Marco Andreacchio

DEUX NORMES SOCIALES PROBLEMATIQUES : LA LOI ET LA FOI
Par Abdelkader Bachta

AUJOURD’HUI NOUS SAVONS !
Par Jean-Pierre Lledo

THE VALUE OF PI IN THE BIBLE (AND WHAT IT TELLS US ABOUT BIBLICAL HERMENEUTICS)
by James H. Cumming

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Billet à contre euphorie : Victoire globaliste au sommet des BRICS, le cheval de Troie est prêt

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Du 22 au 24 août 2023, s’est tenu en Afrique du Sud le sommet des BRICS, qui était annoncé comme un front commun contre la globalisation, avec la participation confirmée en avance de 34 pays. Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il semblerait que cette grande fête antiglobale soit le Helsinki de la Russie : un cheval de Troie parfaitement contrôlé permettant de mettre en place les conditions favorables à sa déstabilisation, comme l’Acte de Helsinki le permit pour l’URSS, bien qu’il fut à l’époque lui aussi célébré comme une grande victoire géopolitique dans le cadre de la politique d’endiguement occidentale. Si l’histoire se répète, il serait bon de s’en souvenir.

Les BRICS sont perçus en Russie comme la planche de salut contre la politique agressive d’isolement mise en œuvre par l’Axe atlantiste et comme un instrument de construction d’un monde « plus juste ». Les déclarations plus enthousiastes les unes que les autres tentent de présenter cette agglomération de pays à l’indépendance relative comme une unité — seule condition pour en faire un pôle de pouvoir. Beaucoup de questions se posent, au minimum, quant à l’indépendance face à la globalisation de pays comme la Chine ou l’Inde. La Chine, qui en est le centre de production de ce monde et a tout intérêt à ce que ça dure. Sans oublier le contrôle social normalisé et le fanatisme répressif de la politique du Covid zéro, particulièrement salué par les instances globales. C’est également cela qui entre dans les BRICS. Ou l’Inde, qui est un parfait laboratoire d’ingénierie sociale, notamment en matière d’enseignement supérieur.

Certaines lignes d’activités laissent également songeur, quant à la profondeur de l’engagement anti-globaliste des BRICS. En matière d’enseignement supérieur et de recherche, l’on retrouve au sein des BRICS les mêmes mécanismes d’intégration (et de désintégration nationale), qu’au sein de n’importe quel organe global — puisque tel est sa fonction première, en tout cas véritable. Ainsi, depuis 2013, un Conseil scientifique fonctionne, qui a une fonction intégrative d’universités nationales et permet ainsi de déterminer les lignes de recherche au sein des pays membres. L’on y retrouve, comme il se doit dans toute haute société globalisée qui se respecte, par exemple, l’écologie et le changement climatique. What else? [Quoi d’autre ?]

Peu avant la tenue de ce sommet, la question centrale était celle de la mise en place d’une monnaie unique. Idée, qui semblait suffisamment irréaliste et destructrice, si l’on en croit l’expérience de l’UE sur laquelle elle s’appuyait (voir notre texte ici), pour tirer la sonnette d’alarme. Heureusement, comme l’a souligné Lavrov lors de la conférence de presse à l’issue du sommet, cette idée est abandonnée, ce qui est bien le seul acquis de lutte contre la globalisation, puisqu’il s’accompagne de l’utilisation des monnaies nationales dans les rapports entre les pays des BRICS. Mais si ces pays voulaient utiliser leur monnaie nationale dans leurs échanges commerciaux avec d’autres pays, en quoi ont-ils pour cela besoin des BRICS ? Sinon, par principe, pour rester dans un cadre de gestion globalisée.

Sans entrer dans tous les détails technico-politiques de ce sommet, deux aspects méritent à mon sens une attention particulière : l’élargissement des BRICS et l’agenda droit-de-l’hommiste.

La décision d’élargissement des BRICS, sans modification de son appellation, a été prise lors de ce sommet. En soi, elle répond à la logique de tout organe global, qui doit tendre à se diffuser, permettant ainsi la mise en place de cette gouvernance globale à deux axes : horizontale (nombre de membres, pour couvrir un espace national de plus en plus grand) et verticale (avec des mécanismes intrusifs, permettant de contrôler de plus en plus étroitement ces espaces, c’est-à-dire de les désétatiser). Si l’on sort de la réaction affective que l’on retrouve dans le discours para-médiatique « pro-russe » se résumant à « puisque c’est la Russie, c’est-pas-pareil », la logique globaliste est bien présente dans le fonctionnement des BRICS, ce qui est normal. Même si ce n’est pas dicible, puisque la ligne éditoriale est celle de la lutte contre la globalisation.

Le choix des pays faisant partie de cet élargissement le souligne également, à l’exception de l’Iran et de l’Égypte, l’on y retrouve des pays pour le moins alignés : l’Argentine, pays laboratoire des réformes juridiques globalistes a été retenue, quand le Venezuela n’a pas été envisagé ; l’Éthiopie, pays pauvre avec un conflit ouvert sur ses frontières, est entrée quand l’Algérie n’a pas été retenue, malgré son réel non-alignement et ses richesses ; les très alignés Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite sont entrés par la grande porte.

Il paraît que la France a joué avec l’Inde et le Brésil pour bloquer l’entrée de l’Algérie, qui logiquement, elle aurait eu sa place si cette organisation devait réellement lutter contre la globalisation. Rappelons aussi que l’Algérie soutient la Russie dans ce conflit en Ukraine et il ne serait pas surprenant que, justement pour cette raison, la Russie ait été privée d’un précieux allié.

Par ailleurs, la globalisation est aussi un contenu, un remplacement des valeurs et une autre échelle des priorités. L’on a déjà souligné l’axe écolo-réchauffement climatique, incontournable dans nos sociétés post-modernes. Mais la substantifique moelle de ce mode de gestion est les droits de l’homme, qui ne se conçoivent évidemment que dans le cadre des organes de gouvernance globale. Et comme le déclare fièrement le Président sud-africain lors de la conférence de presse après ce sommet :

« (Les BRICS) ont l’intention de renforcer la coopération avec l’Assemblée générale des Nations Unies et l’OHCHR en matière de protection des droits de l’homme ; »

Rappelons la déclaration du nouvel ambassadeur allemand en Russie, selon qui la ligne d’attaque ne change pas : déstabiliser par l’utilisation d’une confrontation géopolitique autour de l’axe des droits de l’homme. Et les Accords d’Helsinki de 1975, toujours interprétés en Russie comme une grande victoire diplomatique, sont conçus dans un tout autre sens en Occident : ils furent le cheval de Troie de l’Occident, qui a permis la déstabilisation de l’URSS. Un peu comme les Accords de Minsk, toute proportion gardée.

Les BRICS, seront-ils pour la Russie, ce que les Accords d’Helsinki furent alors pour l’URSS ? Espérons que la Russie retiendra les leçons de l’histoire. En tout cas, la déglobalisation ne peut se réaliser avec les mécanismes de la globalisation.




Merci Patron, Merci Macron

[Source : @avatarmediaeditions]

Nicolas Bonnal






L’art de passer pour généreux

Joli coup de com ! Bernard Arnault a annoncé son intention de faire un don de 10 millions d’euros aux Restaurants du Cœur… soit 0,004% de sa fortune personnelle estimée à 203 milliards d’euros. L’équivalent d’un don de quelques euros pour un Français moyen…

Olivier Demeulenaere




Même dilemme en France et en Israël : comment rester ce que l’on « est » ?…

Par Lucien SA Oulahbib

L’idée de « nation » en tant que Politeia (République au sens grec : sentiment d’appartenance) dépasse dit-on les origines ethniques (Bodin, Renan, Bainville…), mais ce dans certaines limites, car il y a aussi la question ethnoculturelle, au sens large, à savoir la langue, les institutions et la jurisprudence des mœurs (ou « morale »… à ne pas confondre avec « l’éthique »…). Ceci fait par exemple concernant Israël qu’il ne suffit pas d’« être » israélien, du moins pour certains qui ont fondé cet « État ». Il faut aussi partager sa langue et son histoire, ce qui implique d’admettre que les racines juives et bibliques ont la prééminence sur les autres (arabo-chrétiennes, arabo-musulmanes…)… et aussi que ceux qui refusent ce Pacte Politique (ne serait-ce que de prendre en compte ce qui s’estréellement passé au Proche-Orient), ne peuvent décemment rester, du moins s’ils sont cohérents, ou alors seulement comme résidents s’auto-marginalisant, surtout s’ils n’ont pas la citoyenneté israélienne…

Mais comment instituer concrètement cette prédominance sinon culturellement et non pas seulement « biologiquement » (échec des Germains sur ce point) et donc par l’émergence continue d’institutions fortes incluant principalement l’enseignement de la langue et de l’Histoire multiforme (paléo, néo, et aussi histoire des sciences et des techniques, de la littérature, etc.) ? Un cours de maths, de physique, de biologie ne pourra plus par exemple se faire sans son univers de questionnement sur l’origine du cosmos, de la vie, les hypothèses en débat, etc.

Concernant la France, l’aspect « ethnique » apparaît bien moins fondateur encore que sa dimension politique au sens fort décrit plus haut, c’est-à-dire intégrant à la base une dimension spirituelle forte, en l’occurrence religieuse, tout d’abord avec le baptême de Clovis puis le fait qu’avec Pépin le Bref et Charlemagne la France devient la garante même de l’indépendance de l’Église apostolique face à tous les pouvoirs (d’où son appellation de « fille aînée » de l’Église). Le Roy était le lieu-tenant de cette tâche divine (Bodin, les six livres de la République, tome 1 par exemple)) qu’il édifia et renforça avec l’appui des villes s’affranchissant peu à peu d’une alliance (devenue joug) féodale qui n’avait plus lieu d’être, surtout depuis François 1er — l’aristocratie ne le comprit pas jusqu’à la fuite de Varennes, « erreur » monumentale, et, depuis, toute la vie politique du moins spirituelle (au sens du souffle du « pneuma » de l’Esprit) de la France se trouva en retrait, sur la défensive (politiquement), malgré l’imitation vaine d’Alexandre par Bonaparte (Léon Daudet aura écrit à ce sujet des choses mémorables dans Les Universaux, 1935), malgré la victoire de 14-18, par ailleurs incomplète (il aurait fallu défiler dans Berlin comme le proposait Foch afin de montrer au peuple allemand qu’il avait été vaincu…), malgré le sursaut gaullien du 18 juin 40. De Gaulle se trouva également sur la défensive, d’où son échec en 62 (alors que « les » Algériens ne voulaient pas du FLN…) et ses déconvenues en 68-69 malgré un Pompidou hélas mort trop tôt…

Ne parlons pas de la suite, feuilletonesque, hormis la victoire déjà finale de la Secte SHAA avec son ossature anglo-saxonne adoubée par un Mitterrand (fausse « étatisation » exacerbée, naissance des oligarques à la française) et accentuation du sansfrontièrisme amorcé par Giscard (globalisation de la technostructure apatride que même le « rad-soc » Chirac tenta de combattre avec son « appel de Cochin »… en compagnie de Pasqua, Villiers, puis il y eut Maastricht…).

D’où, pour aller vite ici, l’idée actuelle de tenter un nouveau sursaut, en réaffirmant déjà voire en premier lieu les racines spirituelles en particulier judéo-chrétiennes de la France comme le propose Joseph Macé-Scaron en les inscrivant dans la Constitution (alors qu’un Derrida voulait l’effacer [paragraphe 31] et toute l’anti-modernité actuelle en découle). Cela ferait certes un beau tollé, mais enfin mettrait les pieds dans le plat… Et permettrait de préparer les autres débats comme la place qui doit rester prédominante de la culture française. Il est en effet paradoxal que la sauvegarde du patrimoine touche la portion congrue des 3 milliards d’euros versés au ministère de la Culture par exemple, sans oublier les émoluments des radios et TV publiques, les aides à la presse, les sélections idéologiques d’une « exception culturelle » hypocrite (bien vues dans Le monde d’après d’un Laurent Firode), etc., etc., sans oublier le fait que les Universités ne puissent pas recruter localement ses enseignants, de même que les lycées et collèges, sans parler d’une réelle valorisation du juge d’instruction de la justice des prisons, sans parler de la nécessité d’un référendum sur le retour de la peine de mort à partir par exemple du texte de Jean-Jacques Rousseau (la rupture du Pacte républicain — au sens de Bodin — doit être sanctionnée y compris pour le salut du criminel) comme sur l’immigration, sur le retour vers l’instruction publique et non plus « l’éducation », etc., le référendum étant garanti par la Constitution contrairement à ce qu’il en a été dit durant l’élection présidentielle de 2022

Prenons un premier référendum à faire sur l’immigration — la question pourrait-être : les préposés doivent-ils faire leur demande dans leurs pays ou en arrivant en France ?…

Car le paradoxe est que tant qu’ils n’ont pas de papiers (et cela peut durer plusieurs années), le travail leur est interdit, d’où leur précarité (violente) dans les rues… Ceci renforce « en même temps » l’animosité et le discours racialiste antipatriotique alors que l’idée qu’ils puissent faire leur demande non pas en France et en UE, mais d’abord dans leurs pays semble la seule mesure efficace, ce qui implique de les renvoyer, aux frais de l’UE, et pour les « apatrides » de créer des lieux ad hoc de type onusien comme pour les « réfugiés » syriens, etc.

Un autre référendum sur l’instruction nationale : le service public a-t-il pour fonction d’instruire ou d’élever les enfants ?… S’il s’agit seulement de les instruire, cochez la case « instruire ». Pour les « élever », la case « éducation ». Ceci permettrait concernant la première case sinon d’éliminer du moins de préciser qu’il n’y a pas lieu de faire de l’éducation sexuelle, mais plutôt d’instruire, ce qui serait le mieux pour avoir de bonnes relations entre les sexes et les individus en général au lieu de laisser la pornographie et l’idéologie remplir cet office. Idem en matière d’Histoire devenant le cadre majeur des sciences de la matière, de la nature et de la société : il s’agira de bien instruire d’abord les faits et non pas seulement les commentaires…

Un autre référendum sur les racines principalement judéo-chrétiennes pourrait approfondir cette série afin de bien rappeler que la France ne commence pas en 1789 ni même à Hugues Capet, mais bien au baptême de Clovis (à moins d’exclure les Mérovingiens et de commencer uniquement par les Capétiens…).

Enfin un « dernier » référendum, celui de continuer à appartenir à l’UE, ou pas, pourrait montrer, à la suite de ceux-ci, ce que veut réellement le peuple, la nation française…