Pacte de Marrakech, nouvelle mise en garde de Trump (bien plus crédible que les Fake News des médias)

Avec le Pacte mondial sur les
migrations, dit Pacte de Marrakech, les Nations unies veulent « faire
progresser la gouvernance mondiale aux dépens du droit souverain des
Etats à gérer leur système d’immigration », ont dénoncé vendredi les
Etats-Unis dans un communiqué plein de bon sens et qui met les points
sur les i.

Dans un long texte très argumenté, diffusé par la mission
diplomatique américaine à l’ONU, les Etats-Unis rappellent qu’ils ont
quitté les négociations sur ce Pacte en 2017 car ses objectifs sont
« incompatibles avec la loi américaine, la politique et les intérêts du
peuple américain ». Ils sont de ce fait, incompatibles avec les intérêts
des peuples européens. C’est parce qu’ils savaient que les citoyens
diraient non que les instances européennes et les Etats ne les ont pas
consulté, et qu’ils vont voter au mépris de la démocratie, et du droit
fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes.


« Les décisions sur la sécurité des frontières, sur qui est admis à résider légalement ou à obtenir la citoyenneté, figurent parmi les plus importantes décisions souveraines qu’un pays peut faire », soulignent aussi les Etats-Unis dans ce communiqué. Il n’est pas question donc qu’elles fassent l’objet « de négociations, d’un examen, dans un cadre international », ajoute le texte.

Tout en reconnaissant « l’apport de nombreux immigrants à la
construction de notre nation, nous ne pouvons soutenir un Pacte ou un
processus qui impose ou qui a la potentialité d’imposer des directives
internationales, des normes, des attentes ou des engagements qui
pourraient s’opposer à notre capacité à prendre des décisions dans les
meilleurs intérêts de notre nation et de nos citoyens », affirme avec
sagesse le document.

Washington anticipe aussi que les pays signataires du Pacte
chercheront in fine à imposer un « droit coutumier international » dans
le domaine des migrations, c’est à dire transformer ce pacte « non
contraignant » en obligation gravée en dur dans le droit international.
Le terme de « pacte » induit « des obligations légales », ajoutent les
Etats-Unis dans leur communiqué. La formulation du texte « sans
caractère contraignant » a également été considéré comme suspecte par
les autres pays qui ont décidé de ne pas le signer.

En dépit des crispations sans précédent provoquées par le Pacte, plus
de cent pays sont attendus lundi et mardi à Marrakech pour l’entériner
formellement avant le vote d’une résolution de ratification à
l’Assemblée générale de l’ONU prévue le 19 décembre à New York.

Ni la Suisse, ni Israël, ni l’Amérique du président Trump ne sont tombés dans ce piège immigrationniste.

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