Nouvelles tératologiques : comment les monstres actuellement au Pouvoir sont-ils fabriqués ?

Par Lucien Samir Oulahbib

La fabrication des « masquocéros » et aujourd’hui des « injectiocéros » bat son plein alors que les chiffres justifiant une accélération des « doses », aux effets de plus en plus courts (les cocaïnomanes en savent quelque chose) sont d’autant plus biaisés que l’on ne soigne toujours pas malgré l’efficacité ascendante des traitements précoces. Mais ce qui nous intéressera ici sera plutôt la fabrication des monstres qui justifient ce transhumanisme réel, non pas à venir, mais déjà .

La criminologie sérieuse (du moins celle qui ne peut éluder la nécessité d’une tératologie anthropologique — T.A. —, étude des monstres appliquée aux êtres humains) a bien montré que si le criminel ordinaire n’a pas nécessairement un gène criminel à la base comme d’aucuns le pensaient naguère (pas « nécessairement » parce que cela n’est cependant toujours pas tranché, sans parler des sociopathes et psychopathes dont la « nature » génétique est également toujours en discussion), il semble bien néanmoins qu’il faille au préalable, avant de passer à l’acte et hors impulsivité, autrement dit lorsque cela est prémédité (ce qui est plus lourdement sanctionné d’ailleurs), avoir détruit au sens d’inhiber en soi (dans tous les sens du terme) toutes les notions morales (en partie intégrées neurologiquement, comme l’explique Jean-Pierre Changeux à la suite de Pierre Janet, ici p.8 le cas du capitaine Zd, 4e paragraphe). Ces notions sont celles dont la transgression — y compris accidentelle (comme dans le cas du capitaine Zd, supra) — engendre « normalement » l’irritation, l’agressivité esquivant en fait la honte, la culpabilité, puis le regret dans le temps long.

Sauf qu’il faut faire taire tout ceci.

Les criminels doivent donc éteindre volontairement tous ces sentiments, toute « petite voix », qui entourent chaque geste du quotidien, et en l’occurrence ici l’acte délictueux ou criminel. Pour y arriver, les limites morales doivent être tout d’abord discréditées, moquées, relativisées pour les personnes non entravées neurologiquement, et en ce cas toute la littérature néo-léniniste (déconstructionniste et postmoderne) s’avère parfaite en ce sens, comme je l’ai montré (dans maints livres et articles). Lénine et sa secte admirent par exemple les criminels, comme Foucault d’ailleurs, sans doute dans cette capacité à « couper des têtes comme l’on coupe des choux », avait déjà relevé Hegel lorsqu’il étudiait la « Terreur » (1792-1794) dans sa Phénoménologie de l’Esprit.

Mais comme cela ne suffit pas il faut se rendre insensible, froid (l’État étant « le plus froid des monstres froids » disait Nietzsche), mettre donc tous les « affects » de côté avant ou après l’acte, puisque celui-ci au moment où le criminel agit doit être fait du mieux qui soit. Aussi l’assassin doit être au moment même de l’acte, soit sobre, soit avoir ingurgité une substance qui chimiquement amplifie (et donc n’altère pas) son acte comme le Captagon, soit enfin, lorsqu’il dirige indirectement l’action, avoir éteint systématiquement tout sentiment, toute morale (désuète par essence face à « la » Science), tout en affichant bien sûr un sourire d’ange.

Nous y sommes. Les dirigeants actuellement au pouvoir, et ce dans tous les domaines, sont bel et bien des monstres de cet acabit, des « variants » provenant bien sûr de mutations successives, comme ces alliages à la fois affairistes et hygiénistes (images du corps vidéo parfait projetant « l’humain » robotisé) parce qu’ils ont, depuis « l’accident » du laboratoire maoïste et la qualification comme « toxique » de tout traitement non « vaccinal », quitté l’ordre du Réel (qui montre une létalité infime du virus et l’efficacité croissante des traitements précoces) pour l’ordre de l’Idée techno-scientiste à fusion totalitaire personnifiée par le « Passe ».

Ces monstres imitent ainsi ces grandes Sectes de l’ancien temps, l’époque des hommes-dieux égyptiens, assyriens, romains, au pouvoir immense et tentaculaire, entourés d’esclaves au sens littéral, aujourd’hui fanatiques volontaires jouissant d’être dominés et en même temps de faire sadiquement souffrir ceux qui en dessous d’eux refusent, pensent encore que nous sommes en « démocratie ».

Le cadre étant posé, il faut maintenant disséquer chaque monstre.