Note sur les virus et les masques

Par Joseph Stroberg

Les virus sont naturellement présents en suspension dans l’air par ce qui est dénommé des particules aérosols (de fines poussières). Ils y restent d’autant mieux que l’air est sec, ce qui est davantage le cas en hiver dans l’hémisphère nord (et en été dans l’hémisphère sud).

Par contre, lorsque l’air est trop chargé en humidité, les particules aérosols sont précipitées par terre du fait de la condensation d’eau autour d’elles sous forme de nuages de fines gouttelettes.

Autrement dit, en été (dans l’hémisphère nord) les virus ne tiennent pas dans l’air plus que quelques minutes, voire quelques secondes. Par contre, dans un milieu confiné, avec un climatiseur qui rend l’air sec, alors c’est une autre paire de manches !

En hiver (toujours dans l’hémisphère nord), les virus passent donc sans problème à travers les masques. Et en été, les masques deviennent inutiles, car l’humidité est trop forte. En passant, même les masques chirurgicaux n’ont jamais eu pour vocation d’empêcher le passage de virus, mais seulement celui de bactéries, nettement plus grosses qu’eux.

Il est d’autant plus crétin de porter des masques en été que ceux-ci, à cause de l’humidité, vont rapidement devenir des nids à bactéries, multipliant notamment celles qui sont naturellement présentes à la surface de la peau.

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