Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent

L’auteur de Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent, John Virapen, a été à la tête d’Eli Lilly, devenue célèbre grâce au Prozac, le premier inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS, SSRI en anglais), un type d’antidépresseur ayant atteint un statut de rockstar et basé la théorie aujourd’hui déboulonnée du débalancement chimique dans le cerveau.

Entre autres scandales, John Virapen nous raconte comment il a fait du Prozac un « blockbuster », alors qu’il était président d’Eli Lilly Suède. Il expose les essais bâclés de la firme et les milliers de suicides et de meurtres sordides par « des gens au comportement jusque-là normal qui sombrent en quelques jours dans une folie suicidaire ou meurtrière ».

« Pour la première fois, un haut dirigeant d’une grande firme internationale témoigne de l’intérieur et se révolte. Ce livre criant de vérité se lit comme un roman policier, un roman noir, mais ce n’est pas un roman. Il décrit, pièces en main, la falsification des études cliniques, la dissimulation des accidents mortels aux agences de contrôle, les mensonges systématiques aux généralistes par les visiteurs médicaux et surtout la corruption des experts universitaires infiltrés dans les agences d’État et celle des politiques. »

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