Macron — la descente aux enfers

En regardant le comportement violent des Français en colère dans les rues, surtout quand on le voit pour la première fois, on pense immédiatement : voici la révolution ! Le régime ne tiendra pas le coup ! La France est finie. Le gouvernement va tomber. Peu importe que ce soit des adolescents arabes ou africains des banlieues, des Gilets Jaunes populistes, des agriculteurs mécontents, des partisans des minorités sexuelles, des opposants aux minorités sexuelles ou, au contraire, des partisans des valeurs familiales et traditionnelles, des nationalistes, des antifascistes, des anarchistes, des étudiants, des retraités, des cyclistes, des protecteurs des animaux, des syndicalistes (CGT), des écologistes ou des retraités. Ils sont nombreux, des milliers, des dizaines, des centaines de milliers, parfois des millions. Ils remplissent les rues des villes françaises, arrêtent la circulation, bloquent les gares et les aéroports, déclarent l’autonomie de certains établissements et écoles, brûlent de l’essence, renversent des voitures, crient sauvagement, brandissent des banderoles et mordent la police. Et puis… ils se calment, reprennent leurs esprits, prennent des calmants et retournent au travail, discutent des prix, de la vie, des voisins et de la politique à l’heure du déjeuner dans de petits restaurants, où ils crient à nouveau, mais beaucoup plus calmement, puis rentrent chez eux.