Lula en sursis, l’altermondialisme finit en délire pseudo « écolo »

Par Lucien SA Oulahbib

Même si l’une de ses égéries, Lula, a gagné d’un cheveu au Brésil (mais est minoritaire à la Chambre et aussi parmi les gouverneurs, dont celui de São Paulo qui vient de tomber du côté du Parti Libéral de Bolsonaro), il semble bien que la seule alternative possible pour ce courant qui a vu échouer toutes ses prédictions (même la vague de chaleur actuelle est plus météorologique que climatique) reste de devenir encore plus non pas une « avant-garde », mais les gardes-chiourmes de la Secte globaliste, affairiste, scientiste, hygiéniste désireuse de continuer à grever l’argent public en finançant des énergies faussement renouvelables et des injections anti SARS-COV2 des plus inutiles, et en détruisant une industrie automobile qui avait fait d’énormes progrès en matière de lutte contre les particules fines (plus de 98 %) que produisent aussi les voitures électriques, ne serait-ce qu’en freinant…

À la longue, comme d’ailleurs pour le nucléaire et ses déchets, la pragmatique scientifique aurait eu raison de ces inconvénients pris très au sérieux par les ingénieurs et les industriels concernés, contrairement à la légende de tous ces faux « altermondialistes » qui n’ont jamais rien compris au capitalisme moderne (basé sur l’innovation et la cogestion) et, au contraire, favorisent de plus en plus en réalité l’affairisme comprador des industries très destructrices de l’environnement comme celle des batteries électriques, des éoliennes et des panneaux solaires : 

« Ainsi, 20 % de la production de cobalt de la République Démocratique du Congo (RDC) dépend de mineurs “artisanaux” qui extraient le métal dans des conditions proches de l’esclavage. Le raffinage des terres rares est un processus qui nécessite de nombreux produits chimiques très polluants et qui produit de grandes quantités de déchets tout aussi polluants », peut-on lire sur le site Transitions & énergies

Toute la gentry néoléniniste qui se gaussait naguère de l’environnement et des luttes dites « secondaires » (femmes, homosexuels, régionalisme, racisme) pour se concentrer sur la lutte anti-impérialiste, quitte à chevaucher et armer un tiers-mondisme qui a surtout enrichi des dictatures poussant leurs populations à s’expatrier (d’où l’obsession de certains puristes à rattraper cette erreur en abolissant les frontières européennes et nord-américaines) se rue désormais dans ces luttes portées au pinacle, sans se rendre compte qu’elles ne font qu’ouvrir de nouveaux marchés à l’affairisme comprador avide de produire par segments fragments (GPA comprise) afin de réduire les gaspillages d’une production trop généraliste…

Ces faux révolutionnaires en peau de lapin sont les nouveaux larbins du globalisme ; mais qu’attendre de la petite bourgeoisie et de la lumpen intelligentsia sinon de se ranger toujours du côté du manche, même Robespierre en a pâti…

Et eux aussi seront broyés par la machine alter-djihadiste soft avec laquelle ils ont fait alliance comme on l’a vu en Algérie, au Liban et en Iran, car cette dernière préfère toujours s’accoupler « en dernière instance » avec l’autre machine techno-hygiéniste nihiliste anglo-saxonne style clan Biden et Soros, sous la houlette bien sûr des Idéologues de Davos, ou comment mettre ses dollars détournés façon cliques de Kiev et d’Alger à l’abri, ou en récoltant quelques doctorats honoris causa ici et là, tout en affichant un visage de Janus, à la fois d’ange et de « combat ».