L’immunité post vaccinale ne protège pas la population contre le covid-19. Résultats cliniques avérés au 11 juin 2021

Par G Delépine, chirurgien et statisticien

Depuis que la population réalise peu à peu que l’épidémie a quitté la France, la demande vaccinale stagne, inquiétant les marchands de vaccins. Leurs représentants prétendent maintenant qu’il faudrait vacciner les enfants et atteindre un taux de couverture vaccinale de 70 % pour créer une immunité de groupe susceptible de protéger les aînés.

.

La vaccination anticovid des enfants ne peut leur apporter aucun bénéfice

Nous avons largement rappelé que les enfants ne risquent rien du covid et qu’ils ne transmettent pas cette maladie, ni aux autres enfants ni aux adultes.(([1] Nicole Delepine – l’ouverture des écoles est sans danger : les enfants ne transmettent pas le covid19 Economie matin 23/04/2020 http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine))(([2] « Non, les enfants ne transmettent pas le SARS-CoV-2 » https://www.nexus.fr/actualite/analyse/enfants-covid-19-gerard-delepine/))

Une vaccination expérimentale(([3] C’est le cas des pseudo vaccins covid actuels dont les essais ne seront pas terminés avant 2023)) « pour protéger les autres » est contraire aux règles éthiques de l’Association Médicale Mondiale(([4] https://www.wma.net/fr/policies-post/declaration-dhelsinki-de-lamm-principes-ethiques-applicables-a-la-recherche-medicale-impliquant-des-etres-humains/)) et au serment d’Hippocrate.

Le comité national d’éthique a critiqué la décision « précipitée » du gouvernement d’élargir la vaccination aux enfants et adolescents alors que l’épidémie est en décrue et s’interroge : « est-il éthique de faire porter aux mineurs la responsabilité, en termes de bénéfice collectif, du refus de la vaccination d’une partie de la population adulte ? »

« un consentement libre et éclairé est nécessaire pour vacciner, a rappelé le Comité consultatif national d’éthique dans un avis paru une semaine après l’annonce par Emmanuel Macron de démarrer la vaccination des plus jeunes.

L’immunité de groupe post vaccinale ne paraît pas exister avec les vaccins covid actuels

Les résultats actuels des pays qui ont atteint une couverture vaccinale de plus de 70 % montrent que l’immunité de groupe créée par les pseudos vaccins actuels n’est pas capable d’empêcher la transmission du covid19.

Quelques exemples de pays qui ont atteint des couvertures vaccinales proches ou supérieures à 70 %

Les Seychelles sont un petit pays d’environ 100 000 habitants dont la ressource principale est le tourisme. Ils avaient été relativement épargnés par l’épidémie et ne comptaient, après 9 mois d’épidémie, que 502 cas confirmés et un décès. La vaccination a commencé début janvier 2021 et après l’injection de près de 140 millions de doses le taux de couverture vaccinal global dépasse les 70 % et atteint 90 % chez les adultes.

Ainsi 6 mois après le début de la vaccination, le bilan est passé à 12 466 cas confirmés (+2500 %) et 42 morts, et le nombre de nouvelles contaminations hebdomadaires reste deux fois plus élevé qu’avant vaccination.

Gibraltar (34 000 habitants) a commencé la vaccination en décembre 2020, alors que l’agence sanitaire locale recensait seulement 1040 cas confirmés et 5 morts. Après une campagne de vaccination éclair et très complète, obtenant une couverture vaccinale de 115 % (la vaccination a été étendue à de nombreux visiteurs espagnols) le nombre de nouvelles contaminations a été multiplié par 4 (passant à 4302) et celui des morts par 19 (atteignant 95), mais les responsables de la vaccination nient tout lien causal.

Une évolution post vaccinale comparable a été observée sur l’Île de Man

Les Émirats Arabes Unis sont les champions arabes de la vaccination anticovid qui a été généreuse et autoritaire. Ce pays de 10,5 millions d’habitants accueille neuf millions d’étrangers, dont une majorité de petits employés et de cols bleus, des Philippines ou du sous-continent indien. Officiellement la vaccination n’est pas obligatoire. Mais en réalité, cette population précaire n’est pas en position de refuser un vaccin proposé par l’employeur.

Entre début janvier et le 6 juin les 13 315 751 de doses injectées assurent une couverture vaccinale globale de 80 % chez les adultes.

Mais depuis la vaccination, le nombre total de cas confirmés a triplé, le nombre de morts attribuées au covid a augmenté de 180 % et le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes reste nettement plus élevé qu’avant la vaccination.

Le Bahreïn est un émirat d’à peu près 1 million d’habitants. La campagne de vaccination a commencé le 7 décembre 2020 alors que le pays comptait 87 929 cas confirmés et 341 morts. Au 8 juin 2021, un total de 1 838 561 doses vaccinales a été injecté assurant une couverture vaccinale globale de près de 60 % et dépassant les 80 % chez les adultes.

Ainsi, depuis la vaccination les nombres de nouveaux cas et de décès ont considérablement augmenté avec un total de 253 819 cas et 1161 décès recensés au 10/6/2021 (le triple d’avant vaccination). 6 mois après le début de la vaccination, le nombre de contaminations quotidiennes reste beaucoup plus élevé qu’avant la vaccination.

Dans tous ces pays, une couverture vaccinale élevée se révèle donc incapable de prévenir l’extension de la maladie

Les « victoires » à la Pyrrhus d’Israël et de la Grande-Bretagne

Ces deux pays sont partout cités comme exemples de l’efficacité de la vaccination par les médias et leurs gouvernements qui ne parlent jamais des hécatombes post vaccinales précoces qui ont suivi les vaccinations ni des résultats globaux attestés par l’OMS.

Examinons les faits, les chiffres officiels de l’OMS.

Israël

En termes de personnes vaccinées, le succès de la campagne israélienne de vaccination est indéniable avec 63 % de la population israélienne qui auraient reçu au moins une dose de vaccin.

La vaccination commencée le 19 décembre 2020 a été suivie d’une augmentation considérable des contaminations journalières, dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict. Durant le mois de novembre 2020, 18 000 nouveaux cas confirmés avaient été enregistrés. Les mois de janvier (218 000 cas, soit onze fois plus) et février (134 000 cas, soit 7 fois plus) ont établi les records mensuels de contaminations depuis le début de l’épidémie.

La vaccination a aussi été suivie par une forte augmentation de la mortalité attribuée au Covid. En décembre 2020, le pays avait recensé 453 morts attribuées au Covid, mais en janvier ce chiffre mensuel a bondi à 1359 et en février à 965, établissant ainsi les records mensuels de mortalité covid depuis le début de l’épidémie.

Cet accroissement de la mortalité attribuée au Covid se traduit par une augmentation de la mortalité globale.

Les mois de janvier et février 2021 ont été ceux avec les taux de mortalité globale, toutes causes confondues, les plus élevés par rapport aux mois correspondants des dix dernières années.(([5] Gilad Atzmon – Rapport catastrophique sur la vaccination en Israël 23 mai 2021 – La Lumière du monde)) Le Comité populaire israélien constate que

« dans le groupe d’âge des 20-29 ans, l’augmentation de la mortalité globale a été la plus spectaculaire. Dans ce groupe d’âge, on constate une augmentation de 32 % de la mortalité globale par rapport à l’année précédente ».

Le 18 décembre 2020 (veille du début de la vaccination) après dix mois d’épidémie, Israël comptait 366 000 cas confirmés et 3053 morts attribuées au covid. Les six mois suivant la vaccination ont vu ces chiffres plus que doubler avec 473 000 cas et 3373 morts de plus. La victoire proclamée par les responsables de la vaccination et les médias ressemble donc pour l’instant à une victoire à la Pyrrhus.(([6] Pyrrhus, roi d’Épire combattait les Romains avec une armée plus nombreuse et des éléphants. Il accumula les victoires à Héraclée puis à Ausculum, mais en perdant à chaque fois plus de soldats que les Romains. Et à la fin, ses troupes épuisées furent vaincues.))

La Grande-Bretagne est le champion européen de la vaccination.

La campagne de vaccination a commencé le 8 décembre 2020 et a touché plus de 62 % de la population. Mais, après la vaccination, les mois de janvier et février 2021 ont eux aussi établi les records de mortalité mensuelle totalisant près du quart de la mortalité britannique attribuée au Covid depuis le début de l’épidémie.

Le faible taux de contamination actuel dont se flattent les responsables de la vaccination et le gouvernement anglais ne signifie pas que la vaccination a été efficace, car l’épidémie a également très fortement reculé dans toute l’Europe (- 85 % depuis avril 2021) dans les pays vaccinés, comme dans les pays très peu vaccinés. De plus, malgré son taux record de vaccinés une nouvelle augmentation des contaminations journalières est observée en Grande-Bretagne depuis trois semaines.

Les avocats de la vaccination prétendent que ces augmentations post vaccinales ne seraient pas dues à la vaccination, mais seulement à des coïncidences malencontreuses de flambée épidémique. Mais comment des poussées épidémiques dues au hasard surviendraient juste après la vaccination dans tous les pays qui vaccinent beaucoup ?

Le faible taux de mortalité actuel semble lié à la fin spontanée de la vague épidémique en Europe, mais aussi à la disparition prématurée (post vaccinale) d’une grande partie des patients les plus à risque. Les personnes fragiles dont la fin a été hâtée par le vaccin en janvier et février n’étaient plus à risque en mars, avril et mai. On ne peut pas mourir deux fois !

Un autre argument des pro vaccins est que la vaccination n’a pas eu le temps d’agir, mais les exemples des Émirats Arabes Unis, des Seychelles et du Bahreïn montrent que même cinq mois après le début de la vaccination, le nombre de contaminations hebdomadaires reste plus élevé qu’avant vaccination.

L’analyse des faits avérés publiés par l’OMS montre qu’une couverture vaccinale élevée ne protège pas la population de l’épidémie.

Cette incapacité des pseudo vaccins actuels à prévenir les transmissions virales a d’ailleurs été reconnue récemment par O. Véran devant le Conseil d’État

Proposer la vaccination des enfants pour protéger les adultes est donc totalement illogique. Rappelons son caractère non éthique et dangereux en plus d’être inutile.(([7] Il serait illégal de rendre obligatoire une substance expérimentale génique (appelée « vaccin anticovid ») – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Inutile et à risques pour les enfants, elle ne protégerait pas les adultes, car l’immunité de groupe ne paraît pas pouvoir être atteinte avec les vaccins covid actuels, même avec des taux de couverture vaccinale dépassant les 70 %

On ne peut qu’exhorter nos dirigeants à suivre les conseils de Tedros Adhanom Ghebreyesus directeur général de l’OMS(([8] https://atlantico.fr/article/pépite/covid-19—tedros-adhanom-ghebreyesus-le-directeur-general-de-l-oms-appelle-a-renoncer-a-vacciner-les-enfants-pour-donner-les-doses-aux-pays-defavorises-covax)):

« renoncez à vacciner les enfants et les adolescents contre le Covid-19 et donnez les doses ainsi libérées au système Covax »