Lettre à l’ARCOM sur la censure des journalistes à propos du réchauffement anthropique

[Source : p-plum.fr]

Par Frédéric Boutet

[Note de Joseph : l’auteur aurait peut-être pu raccourcir son argumentation et sa lettre (fort valable par ailleurs) en considérant seulement que la science ne repose pas sur l’accord entre personnes (quelle que soit la largeur de cet accord entre simple « majorité » et « unanimité »), mais sur le doute, la remise en question, l’observation, l’expérimentation et la possibilité de réfuter les hypothèses.

Tout le monde peut être d’accord à un moment donné sur quelque chose, par exemple sur l’idée que la Terre serait plate, comme on le croyait au Moyen-âge. Mais tous peuvent être en réalité dans l’erreur. Même l’unanimité sur une idée (comme celle d’un réchauffement climatique qui serait essentiellement dû à l’Homme) ne présente aucun caractère de démonstration scientifique. Ce n’est pas un argument recevable pour valider scientifiquement l’idée. Celle-ci ne peut l’être qu’en suivant scrupuleusement la méthode scientifique.

Si une hypothèse devient irréfutable, elle sort du cadre de la science pour entrer soit dans celui des mathématiques1 (comme la démonstration du théorème de Pythagore évoquée par l’auteur), soit dans celui des religions et autres systèmes de croyances (en empêchant toute contestation par la répression ou bien par la construction d’un monstre conceptuel comme ce qu’est devenue l’hypothèse virale : chaque fois que ses adversaires lui trouvent une faille, un virologue y ajoute une rustine pour combler la fuite, mais chaque fois cela augmente le nombre de contradictions internes ; les croyants en la virologie font comme pour la lecture de la Bible — ils trouvent toujours un passage, un élément du texte ou de la construction intellectuelle pour justifier le point particulier sur lequel ils sont attaqués, sans plus regarder les contradictions internes ou les interprétations différentes possibles).]