« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

[Source : Tribunal de l’infaux]

« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

Voici une lettre ouverte de Tetyana Obukhanych (ci-dessus), docteure en immunologie, aux législateurs étasuniens concernant les fausses idées reçues sur la vaccination. La lettre a été écrite en 2015.

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Tetyana Obukhanych brosse un portrait de la vaccination infantile complètement différent de celui qui est véhiculé par les médias et démontre que les doutes face à la vaccination sont tout à fait justifiés. À l’heure où l’on bannit les personnes non vaccinées des espaces publics aux États-Unis, il convient de lire attentivement cette lettre et de comprendre que l’inefficacité des vaccins semble être une partie du problème dans la resurgence des maladies virales comme la rougeole et la coqueluche.

Docteure Obukhanych est l’auteure du livre Les vaccins sont-ils une illusion?, dans lequel elle « remet en question les théories traditionnelles sur les vaccins » et explique entre autres « pourquoi les vaccins ne peuvent pas immuniser durablement contre les maladies infectieuses », que « l’immunité de groupe est un leurre » et « comment les vaccins peuvent ouvrir la voie à d’autres maladies ».

La version originale de cette traduction se trouve ici.


Lettre ouverte de la docteure Tetyana Obukhanych aux élus envisageant actuellement de légiférer sur la vaccination

Cher législateur,

Je m’appelle Tetyana Obukhanych et je
suis titulaire d’un doctorat en immunologie. J’écris cette lettre dans
l’espoir qu’elle corrigera plusieurs fausses idées reçues sur les
vaccins et afin de vous aider à avoir une compréhension juste et
équilibrée de la vaccination, s’appuyant sur une théorie acceptée et de
nouvelles découvertes scientifiques.

Les enfants non vaccinés représentent-ils une menace plus grande pour la population que les enfants vaccinés?

On entend souvent que ceux qui
choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants pour des raisons de
conscience mettent la population en danger. Ce raisonnement est derrière
la plupart des mesures législatives visant à mettre un terme aux
exemptions de vaccination actuellement envisagées par les législateurs
fédéraux et étatiques partout au pays.

Vous devez savoir que la nature de la
protection offerte par de nombreux vaccins modernes, incluant la plupart
des vaccins recommandés par le CDC [Centres for Disease Control] pour
les enfants, ne concorde pas avec ce raisonnement.

J’ai décrit ci-dessous les vaccins
recommandés qui ne peuvent pas prévenir la transmission des maladies,
soit parce qu’ils ne sont pas conçus pour prévenir la transmission des
infections (ils sont plutôt destinés à prévenir les symptômes de la
maladie), soit parce qu’ils sont destinés à des maladies non
transmissibles.

Les personnes qui n’ont pas reçu les
vaccins mentionnés ci-dessous ne représentent pas une menace plus grande
que les autres pour la collectivité, par conséquent la discrimination à
l’encontre d’enfants non vaccinés dans une école publique ne serait pas
justifiée.

1. Le VPI (vaccin inactivé contre la poliomyélite) ne peut pas empêcher la transmission du poliovirus. (Voir
l’annexe pour l’étude scientifique, point 1.) Le virus sauvage de la
poliomyélite est inexistant aux États-Unis depuis au moins deux
décennies. Même si ce virus était réimporté par des voyageurs, le vaccin
antipoliomyélitique n’a aucune incidence sur la sécurité des espaces
publics. Veuillez noter que l’éradication du virus sauvage de la
poliomyélite est attribuée à l’utilisation d’un autre vaccin, le VPO ou
vaccin oral contre le poliovirus. Bien qu’il puisse prévenir la
transmission du poliovirus sauvage, l’utilisation du VPO a été
abandonnée depuis longtemps aux États-Unis et remplacée par le VPI pour
des raisons de sécurité.

2. Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse, mais plutôt une maladie contractée par la contamination d’une plaie profonde par des spores de C. tetani. Vacciner
contre le tétanos (avec le vaccin combiné DCaT) ne peut pas modifier la
sécurité des espaces publics. Ce vaccin est uniquement destiné à la
protection personnelle.

3. S’il est conçu pour prévenir les effets pathogènes de la toxine diphtérique, le vaccin à base d’anatoxine diphtérique (également inclus dans le vaccin DCaT) n’est pas conçu pour prévenir la transmission de C. diphtheriae ni la colonisation de l’hôte. La
vaccination contre la diphtérie ne peut altérer la sécurité des espaces
publics. Ce vaccin est lui aussi uniquement destiné à la protection
personnelle.

4. Le vaccin acellulaire contre la
coqueluche (le dernier élément du vaccin combiné DCaT), actuellement
utilisé aux États-Unis, a remplacé le vaccin anticoquelucheux à germes
entiers à la fin des années 1990. Il s’en est suivi une recrudescence
sans précédent de la coqueluche. Une expérience chez des primates
infectés délibérément par la coqueluche a par ailleurs révélé que le
vaccin acellulaire contre la coqueluche ne peut pas prévenir la
transmission de B. pertussis [l’agent de la coqueluche] ni la
colonisation de l’hôte. La FDA a publié un avertissement concernant
cette découverte cruciale [1].

En outre, la réunion en 2013 du Comité
des conseillers scientifiques du CDC a révélé d’autres données
alarmantes selon lesquelles les variants de la coqueluche
(souches n’exprimant pas la pertactine) actuellement en circulation aux
États-Unis ont acquis un avantage sélectif et infectent ceux qui sont à
jour de leurs rappels de DCaT
. Cela signifie que les personnes qui sont à jour sont plus susceptibles d’être infectées, et donc d’être contagieuses, que les personnes qui ne sont pas vaccinées.

5. Parmi les nombreux types d’H. Influenzae,
le vaccin Hib ne protège que contre le type b. Alors que l’introduction
du vaccin contre l’Hib avait uniquement pour but de réduire le portage
symptomatique et asymptomatique (sans symptômes de la maladie), cette mesure a involontairement eu pour effet de rendre d’autres souches d’H. influenzae dominantes (les types a à f).
En cette ère de vaccination des enfants contre l’Hib, ces autres types
ont provoqué une maladie invasive très grave et une incidence croissante
de celle-ci chez les adultes (voir le point 4 de l’annexe pour l’étude
scientifique). La population en général est plus vulnérable à cette
maladie invasive qu’avant le début de cette campagne de vaccination.
Discriminer les enfants qui ne sont pas vaccinés contre l’H. influenzae de type b n’a aucun sens d’un point de vue scientifique à une époque où ce sont d’autres souches de la maladie qui dominent.

6. L’hépatite B est un virus transmissible par le sang. Il
ne se propage pas dans un cadre communautaire, en particulier chez les
enfants qui ont peu de chances de se livrer à des comportements à haut
risque, tels que le partage de seringues ou les rapports sexuels. La
vaccination des enfants contre l’hépatite B ne peut avoir d’impact
significatif sur la sécurité des espaces publics. De plus, l’admission à
l’école n’est pas interdite pour les enfants porteurs de l’hépatite B
chronique. Interdire l’admission à l’école de ceux qui ne sont tout
simplement pas vaccinés – et ne sont même pas porteurs de l’hépatite B –
constituerait une discrimination déraisonnable et illogique.

En résumé, une personne qui n’a pas reçu les vaccins VPI, DCaT, Hib et HepB
pour des raisons de conscience ne présente pas plus de danger pour le
public qu’une personne qui a reçu ces vaccins. Aucune discrimination
n’est justifiée.

À quelle fréquence les événements indésirables graves liés aux vaccins se produisent-ils?

On dit souvent que la vaccination entraîne rarement des effets indésirables graves.

Malheureusement, cette affirmation n’est pas étayée par la science.

Une étude récente réalisée en Ontario, au Canada, a montré qu’en réalité la vaccination
conduisait à une visite à la salle d’urgence de 1 enfant sur 168 après
leur rendez-vous pour la vaccination à 12 mois, et de 1 enfant sur 730
après leur rendez-vous pour la vaccination à 18 mois
(voir le point 5 de l’annexe pour une étude scientifique).

Lorsque le risque d’effets indésirables
est manifestement si élevé après la vaccination d’un enfant en bonne
santé et nécessite une visite à l’urgence, la vaccination doit demeurer
un choix pour les parents. Ceux-ci peuvent bien entendu ne pas vouloir
assumer ce risque immédiat afin de protéger leurs enfants de maladies
généralement considérées comme bénignes ou auxquelles leurs enfants
pourraient ne jamais être exposés.

La discrimination à l’encontre
des familles opposées aux vaccins pour des raisons de conscience
peut-elle prévenir de futures épidémies de maladies virales, telles que
la rougeole?

Les scientifiques qui font de la
recherche sur la rougeole sont conscients depuis longtemps du « paradoxe
de la rougeole ». Je cite un article de Poland & Jacobson (1994),
« Impossibilité de parvenir à l’élimination de la rougeole : le
paradoxe apparent des infections rougeoleuses chez les personnes
immunisées
 ». Arch Intern Med 154: 1815-1820 :

« Le paradoxe apparent est que
lorsque les taux d’immunisation contre la rougeole atteignent des
niveaux élevés dans une population, la rougeole devient une maladie des
personnes immunisées
[2]. »

Des recherches ultérieures ont montré que
derrière le « paradoxe de la rougeole » se trouve une fraction de la
population ayant ce que l’on appelle une FAIBLE RÉPONSE VACCINALE. Les
personnes ayant une faible réponse au vaccin sont celles qui répondent
mal à la première dose du vaccin contre la rougeole. Ces personnes
développent alors une faible réponse immunitaire à la vaccination
suivante et retournent rapidement dans la réserve de « sujets
sensibles » dans un délai de 2 à 5 ans, bien qu’elles soient
complètement vaccinées [3].

La revaccination ne peut corriger cette
faible réactivité : il semble qu’une prédisposition immunogénétique soit
en cause [4]. Aux États-Unis, on a estimé que 4,7 % des enfants avaient
une faible réponse au vaccin [5].

Des études sur les épidémies de rougeole au Québec, au Canada et en Chine confirment que des épidémies de rougeole se produisent encore, même lorsque les taux de vaccination sont parmi les plus élevés (de
95 à 97 % ou même de 99 %, voir les points 6 et 7 de l’annexe pour les
études scientifiques). En effet, même chez les patients qui répondent
bien au vaccin, les anticorps induits par le vaccin diminuent avec le
temps. L’immunité vaccinale n’équivaut pas à une immunité permanente
acquise après une exposition naturelle.

Il a été prouvé que les personnes
vaccinées qui développent une rougeole à un stade avancé sont
contagieuses. En fait, deux épidémies majeures de rougeole en 2011 (au
Québec, au Canada, et à New York, dans l’État de New York) ont été
réimportées par des personnes précédemment vaccinées [6] [7].

L’ensemble de ces données montre
clairement que l’élimination des exemptions de vaccins, auxquelles
seulement un petit pourcentage de familles ont recours, ne résoudra pas
le problème de la résurgence de la maladie et n’empêchera pas non plus
la réimportation et les éclosions de maladies précédemment éliminées.

La discrimination à l’encontre
de ceux qui s’objectent à la vaccination pour des raisons de conscience
est-elle la seule solution pratique?

La majorité des cas de rougeole déclarés
lors des éclosions récentes aux États-Unis (y compris la récente
épidémie à Disneyland) touche des adultes et de très jeunes bébés, alors
qu’avant l’introduction de la vaccination, la rougeole touchait
principalement des personnes âgées de 1 à 15 ans.

L’exposition naturelle au virus de la
rougeole a résulté en une immunité permanente contre la réinfection,
alors que l’immunité vaccinale s’estompe avec le temps, laissant les
adultes non protégés par les vaccins de leur enfance. La rougeole est
plus dangereuse pour les nourrissons et les adultes que pour les enfants
d’âge scolaire.

Malgré les risques élevés d’exposition
avant l’introduction de la vaccination, la rougeole n’affectait
pratiquement jamais les bébés de moins d’un an en raison du mécanisme
robuste de transfert de l’immunité maternelle.

La vulnérabilité actuelle des très
jeunes bébés à la rougeole est le résultat direct de la longue campagne
de vaccination de masse du passé
. Au cours de celle-ci, leurs mères,
elles-mêmes vaccinées dans leur enfance, n’ont pas été en mesure de
contracter la rougeole naturellement et sans danger à un âge scolaire,
et de produire une immunité à vie, laquelle aurait été transférée à
leurs bébés et les aurait protégés de la rougeole durant leur première
année de vie.

Heureusement, une solution thérapeutique
existe pour imiter l’immunité maternelle aujourd’hui affaiblie. Les
nourrissons, ainsi que d’autres personnes vulnérables ou
immunodéprimées, peuvent recevoir de l’immunoglobuline, un
traitement qui peut sauver des vies en fournissant des anticorps contre
le virus et permettant de prévenir la maladie ou d’améliorer l’état de
santé suivant l’exposition à celle-ci
(voir l’annexe, point 8).

En résumé :

1) en raison des propriétés des vaccins
modernes, les individus non vaccinés ne présentent pas plus de risque
que les individus vaccinés dans la transmission de la poliomyélite, de
la diphtérie, de la coqueluche et de nombreuses souches d’H. influenzae
autres que le type b; les individus non vaccinés ne posent pratiquement
aucun danger de transmission de l’hépatite B en milieu scolaire et le
tétanos n’est pas du tout transmissible;

2) il existe un risque considérablement
élevé de visite à la salle d’urgence suivant les rendez-vous de
vaccination infantile, ce qui démontre que la vaccination n’est pas sans
risques;

3) les épidémies de rougeole ne peuvent pas être entièrement évitées même si le taux d’immunisation est presque optimal; et

4) l’immunoglobuline est une méthode
efficace de prévention de la rougeole et d’autres maladies virales chez
les personnes immunodéprimée et les nourrissons qui ne peuvent pas être
vaccinés. Ce traitement est disponible pour les personnes susceptibles
d’être exposées à ces maladies.

Ces quatre faits pris ensemble montrent
clairement que dans une école publique, la discrimination à l’encontre
des enfants qui ne sont pas vaccinés pour des raisons de conscience est
totalement injustifiée, car leur statut vaccinal ne présente aucun
risque excessif pour la collectivité.

Cordialement,

~ Docteure Tetyana Obukhanych

Tetyana Obukhanych a
obtenu son doctorat en immunologie à la Rockefeller University, à New
York, dans l’État de New York, avec son mémoire de recherche sur la
mémoire immunologique. Elle a ensuite été impliquée dans la recherche en
laboratoire en tant que chercheuse postdoctorale à la Harvard Medical
School et à la faculté de médecine de l’Université Stanford, avant de se
consacrer pleinement à la parentalité naturelle.

(Source originale: legislature.vermont.gov  – Témoignage devant le Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social mercredi, le 22 avril 2015 H.98 – documents publics.)

Note de l’éditeur de Health Impact News, source de la traduction : Cet article a été légèrement modifié pour refléter le texte de la lettre soumise à l’assemblée générale du Vermont, le 22 avril 2015. Ce témoignage fait partie des documents du Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social du Vermont. Il est accessible au public ici et ici.)

MISE À JOUR : Les liens ci-dessus sur le site Web du gouvernement du Vermont ne fonctionnent plus. Voici une copie.


Annexe

Point 1 : The Cuba IPV Study
collaborative group. Randomized controlled trial of inactivated
poliovirus vaccine in Cuba. N Engl J Med. 2007 356:1536-44.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17429085

Le tableau ci-dessous, issu de l’étude
cubaine sur le VPI, montre que 91 % des enfants n’ayant pas reçu le
vaccin VPI (groupe témoin B) ont été colonisés par un poliovirus vivant
atténué lors d’une inoculation volontaire et expérimentale. Les enfants
vaccinés avec le VPI (groupes A et C) ont été colonisés de la même
manière à un taux de 94 % à 97 %. Un grand nombre de virus vivants ont
été retrouvés dans les selles des enfants de tous les groupes. Ces
résultats montrent clairement que l’on ne peut pas compter sur le VPI
pour lutter contre les poliovirus.

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Point 2 : Warfel et al.
Acellular pertussis vaccines protect against disease but fail to prevent
infection and transmission in a nonhuman primate model. Proc Natl Acad
Sci USA. 2014 111:787-92.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24277828

« Les babouins vaccinés avec l’aC [le
vaccin acellulaire contre la coqueluche] étaient protégés contre les
symptômes graves associés à la coqueluche mais pas contre la
colonisation, n’éliminaient pas l’infection plus rapidement que les
animaux naïfs [non vaccinés] et transmettaient facilement B. pertussis [l’agent
de la coqueluche] à des contacts non vaccinés. En comparaison, les
animaux précédemment infectés [naturellement immunisés] n’étaient pas
colonisés lors d’une infection secondaire. »

Point 3 : Meeting of the Board of
Scientific Counselors, Office of Infectious Diseases, Centers for
Disease Control and Prevention, Tom Harkins Global Communication Center,
Atlanta (Géorgie), 11-12 décembre 2013.

http://www.cdc.gov/maso/facm/pdfs/BSCOID/201312111112_BSCOID_Minutes.pdf

Résurgence de la coqueluche (p.6)

« Les résultats ont révélé que 85 % des
isolats [provenant de six Sites de surveillance renforcée de la
coqueluche et des épidémies à Washington au Vermont en 2012]
n’exprimaient pas la PRN [pertactine, protéine de B. pertussis]
et que les patients vaccinés étaient beaucoup plus susceptibles d’être
infectés par des souches n’exprimant pas la PRN que les patients non
vaccinés. En outre, lorsque l’on compare les patients non vaccinés aux
patients vaccinés avec le DCaT et ayant reçu toutes les doses requises,
les risques d’infection par des souches n’exprimant pas la PRN
augmentent chez ces derniers, ce qui suggère que la bactérie exprimant
la PRN peut acquérir un avantage sélectif en infectant les personnes
vaccinées avec le DCaT. »

Point 4 : Rubach et al. Increasing incidence of invasive Haemophilus influenzae disease in adults, Utah, USA. Emerg Infect Dis. 2011 17:1645-50.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21888789

Le graphique ci-dessous de Rubach et al. montre le nombre de cas d’infection invasive à H. influenzae (tous types confondus) dans l’Utah au cours d’une décennie de vaccination infantile contre l’Hib.

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Point 5 : Wilson et al. Adverse
events following 12 and 18 month vaccinations: a population-based,
self-controlled case series analysis. PLoS One. 2011 6:e27897.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22174753

« Quatre à 12 jours après la vaccination à
12 mois, on notait une augmentation de l’incidence relative d’un
critère composite de 1,33 (1,29-1,38) par rapport à la période de
contrôle, ou d’au moins un événement au cours de l’intervalle du  
risque pour 168 enfants vaccinés. Dix à 12 jours après la vaccination à
18 mois, l’incidence relative était de 1,25 (95 %, 1,17-1,33), ce qui
représentait au moins un événement excédentaire pour 730 enfants
vaccinés. La hausse du nombre d’événements était due principalement à
une augmentation statistiquement significative des visites à la salle
d’urgence après toutes les vaccinations. »

Point 6 : De Serres et al.
Largest measles epidemic in North America in a decade–Quebec, Canada,
2011: contribution of susceptibility, serendipity, and superspreading
events. J Infect Dis. 2013 207:990-98.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« La plus importante épidémie de rougeole
en Amérique du Nord au cours de la dernière décennie s’est produite en
2011 au Québec, au Canada. »

« Un événement de « superpropagation » déclenché par 1 importation a entraîné une transmission soutenue et 678 cas. »

« Le patient de référence était un adulte
âgé entre 30 et 39 ans, revenant des Caraïbes. Il avait reçu le vaccin
contre la rougeole dans son enfance. »

« Les enquêtes provinciales [québécoises]
sur la couverture vaccinale menées en 2006, 2008 et 2010 ont
systématiquement démontré que, dès l’âge de 24 mois, environ 96 % des
enfants avaient reçu 1 dose du vaccin contre la rougeole et environ 85 %
d’entre eux avaient reçu 2 doses, ces pourcentages passant
respectivement à 97 % et 90 % à 28 mois. En ajoutant les premières et
deuxièmes doses supplémentaires administrées entre 28 et 59 mois, la
couverture vaccinale de la population contre la rougeole était encore
plus élevée au moment de l’entrée à l’école. »

« Chez les adolescents, 22 % [des jeunes
infectés par la rougeole] avaient reçu 2 doses de vaccin. L’enquête sur
l’éclosion a montré que cette proportion avait été sous-estimée, puisque
la recherche active de cas a permis d’identifier 130 fois plus de cas
parmi ceux qui avaient reçu 2 doses. »

Point 7 : Wang et al.
Difficulties in eliminating measles and controlling rubella and mumps: a
cross-sectional study of a first measles and rubella vaccination and a
second measles, mumps, and rubella vaccination. PLoS One. 2014 9:e89361.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24586717

« La couverture vaccinale contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO) est supérieure à 99,0 % dans
la province de Zhejiang. Toutefois, l’incidence de la rougeole, des
oreillons et de la rubéole demeure élevée. »

Point 8 : Immunoglobulin Handbook, Health Protection Agency.

http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20140714084352/http://www.hpa.org.uk/webc/HPAwebFile/HPAweb_C/1242198450982

IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE :

Indications :

  1. Prévenir ou réduire l’infection chez des contacts immunodéprimés
  2. Prévenir ou réduire l’infection chez la femme enceinte
  3. Prévenir ou réduire l’infection chez les nourrissons de moins de 9 mois

Traduction : Tribunal de l’infaux

Notes de bas de page

1. http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm376937.htm

(Modifié pour ajouter : la FDA a apparemment retiré le lien ci-dessus, mais le contenu est archivé ici :

https://web.archive.org/web/20131130004447/https://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements /ucm376937.htm )

2. http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=619215

3. Poland. Am J Hum Genet. 1998 62:215-220.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9463343

« […] les « faibles répondeurs » qui ont
été réimmunisés et ont développé une faible réponse des anticorps ou un
faible taux d’anticorps, pour ensuite perdre ces anticorps détectables
et développer la rougeole 2 à 5 ans plus tard. »

4. ibid.

« Nos études en cours suggèrent que la
séronégativité après la vaccination [contre la rougeole] se retrouve
chez les membres de la famille rapprochée et que les polymorphismes
génétiques dans les [gènes] HLA influencent de manière significative les
taux d’anticorps […] »

5. LeBaron et al. Arch Pediatr Adolesc Med. 2007 161: 294-301.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17339511

« Les titres ont chuté de manière
significative avec le temps [après la deuxième dose de RRO] pour
l’ensemble de la population étudiée et, lors de la collecte finale,
4,7 % des enfants étaient potentiellement vulnérables. »

6. De Serres et al. J Infect Dis. 2013 207:990-998.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« Le patient de référence a reçu le vaccin contre la rougeole dans son enfance. »

7.  Rosen et al. Clin Infect Dis. 2014 58:1205-1210.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24585562

« Le patient de référence avait reçu 2 doses de vaccin contenant le virus de la rougeole. »