Le renouvellement des noms de rue doit-il intégrer des célébrités musulmanes ?

28/09/2022 (2022-09-28)

Par Lucien SA Oulahbib

C’est un peu du même acabit que le fait de se dire, comme l’illustre (sorcier) Martin Hirsch naguère, qu’il serait possible pour une famille non musulmane de prénommer son enfant d’un prénom islamique même occidentalisé, et que ce serait, là, la preuve d’une intégration réussie. Or ce sieur (qui s’avéra par la suite le cheval de Troie de la destruction de l’hôpital et de la lutte anti-Raoult — en compagnie de Plenel) ne voyait pas ou faisait semblant de ne pas observer que la dotation de prénom en islam reste indissoluble de son appartenance à ce dernier ; pour preuve, la nécessité d’en adopter un en cas de sa soumission, ou l’islam même étymologiquement parlant.

Dans ces conditions, nommer une rue du nom de la femme du fondateur de l’islam revient à rendre islamique toute la rue, de fait. Autrement, il existerait le risque de voir souiller le nom s’il y a par exemple des magasins « impurs » vendant des biens « haram », voire même, à terme, des habitants non soumis. « À terme », parce que le grignotage, le fait de placer d’abord le pied dans l’entrebâillement, puis la suite, le « reste » se fait de façon de moins en moins « douce », tout comme ce totalitarisme de moins en moins « doux » qui fait de plus en plus office de « démocratie » dans nos contrées dites « avancées » : on installe peu à peu l’idée que les contre-pouvoirs non estampillés politiquement corrects sont de fait des structures complotistes ou « haram », par exemple si elles ne démultiplient pas le « consensus » et « l’obéissance absolue » (soumission) au nom du « plus grand nombre » (nouveau nom donné à « Dieu » ou l’Infini : littéralement le-plus-grand-nombre précisément), d’où les futures lois à venir pour enrégimenter l’Internet.

Il y a bel et bien là un chiasme de plus en plus parfait entre ce “despotisme oriental” installé de plus en plus sans vergogne dans certains quartiers et un hygiénisme scientiste puriste imposé par la Secte S.H.A avide de dissolution des corps en machines délirantes sans marque (sans genre), même si les djihadistes de tous les pays l’exècrent à l’unisson comme on le voit en Iran ces derniers temps. D’où l’affrontement à terme entre ces deux alliés du moment. La Secte choisit cependant l’allié islamique, pour l’instant en sourdine, avec cette fuite en avant dans les destructions des frontières et de la distinction citoyen/non-citoyen par une sur-immigration d’implantation de peuplement et non de travail (Callac) se servant de la faune antifa pour ce faire. Celle-ci se fera cependant éliminer ou soumettre par la suite comme il a été vu de plus en plus ailleurs (en Iran et en Grande-Bretagne…).

Par contre, est-ce que le fait de débatte en plénière municipale d’un renouvellement de noms de rue afin d’y intégrer de nouveaux héros et héroïnes du cru national, au-delà de leurs origines sanguines, et d’éliminer ceux qui ont sombré dans l’oubli ou se sont rendus coupables de faits avérés, apparaît être du même acabit ?…

Au premier abord, non, car cela semble plutôt être une entreprise dynamisante non quelconque… Cela permettrait en effet d’admettre qu’il manque par exemple des rues Brigitte Bardot, Romy Schneider, Jean-Paul Belmondo, mais aussi Alain MimounJean Amrouche, et qu’il faudrait enlever des rues Lénine ou de noms rendus « inconnus » par la patine du temps, hormis sans doute le fait qu’à leur époque ils aient sans doute œuvrer quelque part, surtout localement, mais, maintenant, cela ne « nous » dit plus rien.

Sauf qu’à y réfléchir à nouveau et de plus près, il faudrait y aller avec une très très grande prudence, car par exemple vouloir débaptiser des rues du nom de « Colbert” au nom du “Code noir” oublierait que ce dernier empêchait précisément d’identifier l’esclave à un animal et que ce refus était une exception à l’époque, alors qu’en islam, en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et ailleurs cette distinction n’existait pratiquement pas…

D’où le fait de bien observer que s’il s’agit aussi d’œuvrer dans “le changement pour la continuité”, pourquoi pas, en intégrant ainsi de nouveaux noms qui auraient œuvré pour la Nation. Mais s’il s’agit comme le font ces faux “libre-penseurs” d’effacer les racines chrétiennes de cette dernière en déboulonnant des statues de saints, ce n’est guère envisageable ni même sérieux, tant la notion elle-même de liberté se nourrit constamment d’elles puisque pour celles-ci cette dernière n’est pas seulement “acquise”, mais déjà là, consubstantielle à notre être, d’où l’impossibilité d’amputer une partie de notre corps symbolique…

Il n’est donc pas “chauvin” d’interdire l’installation de noms qui n’auraient pas servi l’ »être ensemble » français lui-même, puisque celui-ci est vivant et persévère non pas dans le temps, mais COMME temporalité singulière ou l’art de vivre à la française, tout en considérant cependant qu’il se renouvelle constamment aussi comme bloc symbolique qui s’affine à chaque instant : ainsi l’accumulation des acquis et leur renforcement n’empêchent pas leur affinement en apports nouveaux ; or, c’est, précisément, là, le travail pneumatologique dans l’interaction.

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