Le mouvement trans devient de plus en plus violent : normal, ce sont des hommes !

[Source : dreuz.info]

« Seules les femmes ont leurs règles. »

J. K. Rowling

Par Jean-Patrick Grumberg

Apparemment, des personnes armées de couteaux menacent les salles de spectacles.

Le week-end dernier, les autorités ont annoncé qu’il y aurait des fouilles de sacs et des détecteurs de métaux lors d’un spectacle à guichets fermés pendant le Festival d’Édimbourg, en Grande-Bretagne. Le lieu prend également une mesure sans précédent, à savoir la mise en place d’un système de fouille pendant le spectacle.

Qu’est-ce qui a bien pu effrayer ce vénérable club de comédie ? Pourquoi ce spectacle d’Édimbourg a-t-il besoin de toute cette sécurité renforcée ? Une féministe.

La vedette est en fait une féministe éminemment critique à l’égard des théories du genre. En l’occurrence, il s’agit de la députée Joanna Cherry. Et la menace de violence vient du mouvement « transactiviste ».

Il n’y a aujourd’hui au Royaume-Uni qu’un seul courant activiste qui menace de violence ses opposants politiques

Alors que Just Stop Oil et d’autres écoactivistes sont prêts à enfreindre la loi en bloquant des routes et en perturbant des événements culturels, seule la foule trans représente une menace de violences physiques.

Le fait même qu’il y ait maintenant une menace crédible de violence contre l’apparition de Joanna Cherry à Édimbourg démontre amplement le tournant sombre qu’a pris le militantisme trans. Il fut un temps où les activistes trans se seraient contentés de faire taire et d’humilier les femmes qui avaient la témérité de parler de leurs droits. Cette époque est révolue depuis longtemps.

En mars dernier, un ancien étudiant d’une école de Nashville, Tennessee, qui s’identifie comme transgenre, a assassiné trois enfants âgés de neuf ans et trois adultes dans une école chrétienne privée.

Audrey Elizabeth Hale a finalement été tué par la police après une confrontation avec les agents. Hale possédait un manifeste que les autorités refusent de rendre public, jusqu’à ce jour. Des procès sont en cours.

Une menace visant presque exclusivement les femmes

  • Au début du mois, Sarah Jane Baker, un militant trans violent qui a purgé une peine de 30 ans pour enlèvement et tentative de meurtre, a appelé la foule, lors de la « marche des fiertés+Trans » de Londres, à « frapper » les TERF (c’est-à-dire les femmes critiques à l’égard des théories du genre) « dans leur putain de visage ».
  • L’auteure de Harry Potter JK Rowling s’est retrouvée malgré elle la cible des trans. Gretchen Felker-Martin, un auteur transgenre, après avoir condamné le New York Times pour sa défense de Rowling, a carrément menacé de lui trancher la gorge.

« Il y a du sang sur les mains de Rowling », a tweeté Felker-Martin.« S’ils avaient tous une seule gorge, mec ».

Cela a été perçu comme une menace à peine voilée de trancher la gorge de JK Rowling, suite à la mort par arme blanche d’un adolescent transgenre pour lequel Felker-Martin tient Rowling responsable.

  • En 2021, trois activistes trans ont doxé (publié l’adresse personnelle) Rowling sur Twitter. Subséquemment, elle a déclaré qu’elle avait reçu « tellement de menaces de mort que j’aurais pu en recouvrir toute la maison » et que « des familles ont été mises dans un état de peur et de détresse » par des activistes transgenres.
    Rowling a révélé qu’elle et d’autres femmes qui se sont exprimées sur les questions de genre sont confrontées à des « campagnes d’intimidation », de traque et de harcèlement, mais a juré qu’elle ne se laisserait pas réduire au silence.
  • Rowling a depuis déclaré qu’elle était « consternée » d’entendre diverses femmes qui s’étaient exprimées sur les questions de transgenre, y compris celles qui n’étaient pas des célébrités, et qui avaient subi des abus, y compris des menaces de viol.

« Aucune de ces femmes n’est protégée comme je le suis », a-t-elle déclaré ».

  • En novembre 2022, plusieurs militants transgenres ont menacé un groupe de manifestantes en faveur des droits des femmes lors d’un rassemblement à Manhattan, déclarant qu’ils allaient « frapper » les participantes.
    Le rassemblement « Let Women Speak » était une tournée nationale destinée à donner aux femmes une tribune pour parler des effets négatifs de l’idéologie du genre.
    L’événement a été considéré comme « transphobe » et des activistes trans ont commencé à menacer violemment les participantes au rassemblement.
  • Un militant transgenre, Tara Jay, a averti les femmes qui tentaient de l’empêcher d’utiliser les toilettes pour femmes que « ce sera la dernière erreur que vous ferez » dans une vidéo terrifiante.
    Jay, qui a commencé une « transition » en 2017, a également exhorté d’autres personnes transgenres et LGBTQ à acheter des armes à feu pour leur propre sécurité.

Pour faire taire les critiques de l’islam, ils ont inventé l’islamophobie. Pour faire taire les féministes, ils ont inventé la transphobie

En mars de cette année, une réunion intitulée « Réduire les femmes au silence : Liberté académique et pensées impensables », au cours de laquelle trois éminents professeurs présentaient leur combat en faveur de la recherche fondée sur le sexe a été menacée par des activistes qui ont tenté d’empêcher cette réunion de se tenir.

La réponse des activistes trans aux femmes universitaires qui parlent de la façon dont les accusations de « transphobie » sont utilisées pour les faire taire est d’essayer de les faire taire pour ne pas le dire.

« Nous pensons que cet événement ne devrait pas avoir lieu », disait une pétition sur Change.org, affirmant « qu’elle encouragera la transphobie… et que cela se fera au détriment de la sécurité des personnes trans ».

Les mêmes méthodes que pour faire interdire les invités conservateurs et les empêcher de parler dans les universités.

Tout est parti d’une phrase

J. K. Rowling

Les menaces ont commencé en 2019, lorsque Rowling, une féministe, a critiqué, dans un tweet, l’utilisation de l’expression « personnes qui ont leurs règles » et dit que seules les femmes ont leurs règles.

Rowling, conformément à son engagement qu’on ne la ferait pas taire, a écrit un essai en 2020 pour expliquer son point de vue sur les points d’affrontement entre le féminisme et le mouvement transgenre.

Pour les trans, « il ne suffit pas que les femmes soient des alliées trans. Les femmes doivent accepter et admettre qu’il n’y a pas de différence matérielle entre les femmes trans et elles-mêmes », écrit Rowling.

« Comme de nombreuses femmes l’ont dit avant moi, poursuit Rowling, “la femme” n’est pas un costume. La “femme” n’est pas une idée dans la tête d’un homme. La “femme” n’est pas un cerveau rose, un penchant pour les [chaussures] Jimmy Choos ou n’importe quelle autre idée sexiste aujourd’hui présentée comme progressiste ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources consultées pour cet article :