Le collectif ou l’humain ?

Les personnels non vaccinés et la voix de la « raison »

(Traces « éventuelles » de complotisme et de second degré dans le texte.)

Qui n’est pas horrifié par toutes ces personnes qui ne pensent qu’à leur petit confort ?
Le Covid aurait dû réveiller les consciences, mais il a été un révélateur d’une insouciance et d’une inconscience coupable.

Comment peut-on encore se réclamer des « droits de l’homme » ou du « droit de chacun à disposer de son corps » en ce début de 21e siècle rayonnant, tout en ignorant les dangers qui nous guettent ?

Ne serait-il pas temps d’oublier les slogans de mai 68 qui dénotaient un égoïsme et un individualisme forcené ?

Que dire de ces parents déconnectés de la « réalité » qui ne voulaient pas que leurs enfants portent un masque.
Au nom de quoi :

  • D’un prétendu droit à respirer librement ?
  • D’un prétendu risque sur la santé que ferait courir ce qu’ils nomment un préservatif facial ?
  • De problèmes d’apprentissage, de gestion des émotions, de dépressions ou de tentatives de suicides ?

Mais ressaisissez-vous !
Qu’est-ce que ces problèmes rarissimes ou imaginaires comparés au risque qu’ils faisaient et font encore courir aux adultes et à nos aînées ?!

Est-ce la société que nous voulons ?

Une société dans laquelle les enfants ne devraient surtout pas sacrifier
leur petit confort pour protéger les anciens.

Vous, oui vous les parents irresponsables, qu’avez-vous dit à votre enfant coupable d’avoir tué ses grands-parents dans la force de l’âge ?
Pourtant, c’est bien vous, parents, les coupables, coupables d’avoir fêté Noël avec eux au lieu de les parquer dans la cuisine, coupables de ne pas avoir porté de masque pendant le repas et coupables d’avoir laissé vos enfants les embrasser !

Ah ! vous me dites qu’ils voulaient serrer dans leurs bras leurs petits enfants, qu’ils étaient enfermés depuis des mois dans leur EHPAD, qu’ils ne voyaient personne, que les visages des personnels étaient masqués, qu’ils déprimaient, n’avaient pas le droit de se rendre dans le jardin, etc.
La belle affaire !
C’est vous les parents, c’était à vous de les protéger, d’imposer le masque jour et nuit à vos enfants.

Qui va vivre désormais avec la culpabilité d’avoir tué leurs grands-parents, c’est bien vos enfants, non1 ?

La liberté de l’individu doit s’effacer au nom du collectif en toutes circonstances !

Voulons-nous d’une société communiste d’entraide obligatoire pour le bien de tous ou pas ?

Les personnels non vaccinés

Je parle un peu durement, mais je vous avoue que c’est pour cacher ma colère vis-à-vis des soignants non vaccinés.

Rendez-vous compte ! Des soignants, des personnels qui sont là pour prendre soin des plus fragiles et qui refusent une petite piquousette !
Ma pensée est bien entendu la même concernant les pompiers qui ont fait de même au mépris de toute vie humaine.

Ah ils ont beau jeu de nous parler de serment d’Hippocrate, de consentement libre et éclairé ou de « Primum non nocere ».

Je suis d’accord, mais dans notre société ce qui compte avant tout c’est le :

En premier lieu, ne pas nuire aux autres !

La santé de chacun doit passer après la santé du groupe si nous voulons faire société.

Celles et ceux qui s’y opposent doivent bien évidemment être exclus pour maltraitance collective !

Maltraitance, maltraitance, je devrais plutôt dire « comportements criminels ».

Le passe vaccinal est souhaitable et moral et il en sera demain de même du passe carbone.

Les égoïstes en bonne santé, asymptomatiques, qui refusaient le masque et la vaccination Covid seront les mêmes qui refuseront de rester chez eux, de se chauffer à 19 °C maximum, renoncer à leur liberté de mouvement ou d’acheter une voiture électrique pour sauver la planète.

Il n’est pas acceptable, par des comportements égoïstes et irresponsables,
de répandre la mort au nom d’une prétendue liberté.

J’en reviens donc à ces soignants et pompiers criminels qui n’ont pas hésité à tuer pour ne pas se vacciner.

Quels sont leurs arguments fallacieux ?

  • Un prétendu droit à disposer de son corps arguant qu’une vaccination ne peut être défaite.
  • Une prétendue absence de recul quant aux éventuels effets secondaires alors que des milliards de personnes sont vaccinées et que tout va bien.
  • Une prétendue inquiétude quant à la technologie novatrice à ARNm et la prétendue utilisation de graphène.
  • Une prétendue absence d’efficacité contre la contagion alors même qu’il ne pouvaient disposer d’aucune preuve de non-efficacité, cela ayant été confirmé récemment par un représentant de Pfizer précisant que cela n’avait jamais été testé.

Nous voyons bien que ces arguments ne font pas le poids au regard de la mortalité terrible de ce Covid pour lequel il n’existe toujours pas de traitement efficace.

Je vous rappelle que d’un point de vue légal, aucun vaccin n’aurait pu voir le jour s’il y avait eu des traitements au moins aussi efficaces que ces vaccins…

Le fait que l’on ait dépensé des milliards pour les mettre au point alors que l’on aurait pu utiliser
des médicaments génériques est bien la « preuve » qu’aucun traitement ne pouvait fonctionner.

Il y a un autre point que ces soignants complotistes n’arrivent pas à appréhender.

C’est parce que le masque protège, que les gestes barrières protègent,
que l’aération des locaux protège, que le lavage des mains protège et que le vaccin protège.
Pour toutes ces raisons, le soignant DOIT AUSSI faire de même,
au risque de mettre en danger le malade protégé, masqué et vacciné.

N’importe quel primitif pourrait comprendre.

Réintégrer les personnels non vaccinés ?

J’en entends des absurdités, mais celle-ci est totalement délirante.
Je veux bien être bon prince et que l’on réintègre celles et ceux qui reconnaîtraient leur faute sur la place publique en reprenant le parcours vaccinal de la première à la cinquième dose…

Encore faudrait-il que l’on nous explique si les soignants doivent d’abord prendre 3 ou 4 doses du vaccin pour la souche qui n’existe plus puis prendre le bivalent pour une souche plus récente qui n’existerait pas non plus.
Mais si les soignants non vaccinés n’ont pas obligation de se faire injecter le vaccin bivalent, pourquoi les non-vaccinés le devraient-ils ?
Mais si les non-vaccinés n’ont pas obligation de se faire injecter le bivalent pourquoi devraient-ils être vaccinés pour une souche qui a disparu depuis longtemps et qui ne protège pas ou plus ?

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le problème, ils doivent se soumettre à l’obligation même si elle est incompréhensible, point final.

Quant aux autres, ceux qui veulent persister dans leur crime, pourquoi devrions-nous les réintégrer ?

Le Président de la République a confié au ministre de la Santé la décision de les réintégrer ou pas, ministre nommé par le 1er ministre, lui-même nommé par le Président.
Dans sa grande sagesse le ministre de la Santé a dit que sa décision reposerait sur le conseil de la Haute Autorité de la Santé, organisme totalement indépendant s’il en est, dont le directeur est nommé par le Président de la République.
Il n’y a donc strictement aucun doute sur le fait que les recommandations de la HAS seront déconnectées de toute pression politique.

Revenons si vous le voulez bien au fond du problème.

On dit ici et là que le Covid est derrière nous alors que nous allons entamer la 8e vague, comme le temps passe…
On dit ici et là que le vaccin ne protégerait pas de la transmission.
Mais quand bien même il ne la bloquerait qu’à 0,3 %, c’est déjà 0,3 % de gagné et comme en plus le produit semble 100 % sans danger, à quoi bon hésiter.

Je vous rappelle que les autorités de santé avaient décrété à juste titre que le rapport bénéfice vs risque pour les enfants était positif quand bien même le risque n’avait pas été évalué spécifiquement pour eux.
Ce qui est logique, le produit étant inoffensif pour les adultes, les enfants étant des mini adultes, il va de soi qu’il était sans danger aussi pour les enfants.
Et quand bien même le risque d’avoir une forme grave pour un enfant en bonne santé était quasi nul, le rapport bénéfice risque était donc positif pour les enfants.
(Le risque est QUASI nul. Il y a donc un risque, et comme le produit est sans danger, CQFD).

Quid de la morale ?

Nous avons de bons soignants qui se sont spontanément injectés par devoir et qui devraient reprendre le travail avec ces monstres d’égoïsme ?

C’est comme si ces non-vaccinés portaient un tee-shirt en salle de soin « rien à branler des autres ».

Vous imaginez l’exemple délétère pour notre belle jeunesse qui a été la première à se masquer et à renoncer à ses interactions sociales pour sauver leurs grands-parents qui seraient par la suite assassinés par des personnels non injectés ?!

Et puis, vous pensez un peu aux patients qui devraient avoir affaire à ces inconscients.

Si vous les réintégrez sans signe distinctif alors les malades vont vivre dans l’angoisse permanente.

« Cette infirmière qui s’approche de moi, qui me soigne,
est-elle vaccinée ou risque-t-elle de me donner la mort ? »

Vous imaginez l’enfer de leur séjour à l’hôpital, un risque d’être tué pendant son sommeil ?

Il existe une alternative qui consisterait à obliger
les soignants non vaccinés réintégrés à porter une blouse jaune.

De fait tout un chacun serait informé de la dangerosité de la personne qui s’approcherait d’elle.

Cette technique éprouvée et séduisante a pourtant ses limites.

Quelle personne saine d’esprit (soignant ou malade vacciné) accepterait
d’être approchée par un non-vacciné ?!

Attendez, je m’emballe.

Vous et moi savons que les hôpitaux sont saturés par les non-vaccinés, bien évidemment.
Vous n’allez quand même pas croire les complotistes qui disent n’importe quoi.
Les médecins qui étaient invités (une fois) puis réinvités (des dizaines de fois) nous disaient bien que seuls les non-vaccinés saturaient leur service.

De fait il y a pléthore de non-vaccinés dans les services qui, débilité oblige, préfèrent être soignés par des non-vaccinés.
Vous voyez où l’extrémisme, la folie devrais-je dire, peut vous amener… attendez ils pourraient même refuser d’être touché par un soignant vacciné !
Ce que je peux vous dire c’est que ce type de complotistes allumés existe et j’en connais.

Il existerait donc une solution parce que nos dirigeants et nos soignants demeurent bons par nature.

J’ai entendu ici ou là quelques colères légitimes de soignants.

« On se casse le cul à sauver la planète de la pandémie,
au début on avait des blouses en sac poubelle,
on a maintenant un vaccin efficace et inoffensif
et ces irresponsables de non-vaccinés vont tout foutre en l’air !
À cause d’eux, on va être obligé de laisser mourir des gens biens (vaccinés)
du fait de la saturation des services par les non-vaccinés. »

De fait, « Laisser crever les non-vaccinés » semblait une hypothèse séduisante et morale.

Je reviens donc à mon idée.
Les non-vaccinés étant légions, il ne serait que justice d’ouvrir dans chaque hôpital un service réservé aux non-vaccinés.
Ce qui n’aurait que des avantages :

  • Permettre aux soignants non vaccinés d’être réintégrés et de s’occuper de ces sous humains.
  • Permettre aux malades et aux soignants vaccinés de ne pas les côtoyer (attention, il faudrait quand même garder la blouse jaune aux soignants non vaccinés et un logo canard jaune pour les malades non vaccinés afin d’éviter tout accident).
  • Permettre aux non-vaccinés de ne pas côtoyer des soignants vaccinés.

Bref du merveilleux pour tout le monde :

Une société inclusive, mais avec des castes.

Aucune indulgence pour les criminels

Certaines voix timides et bien heureusement muselées par les médias sociaux ou la presse mainstream s’élèvent pour « alerter » sur la situation des personnels non vaccinés.

« Les pauvres, ils n’ont plus le droit de travailler depuis plus d’un an. »
« Les pauvres, ils ne touchent plus aucun salaire. »
« Les pauvres, ils n’ont pas droit au chômage. »
« Les pauvres, ils vivent dans une incertitude totale. »

et patati et patata…

Mais pourquoi devrions-nous nous en émouvoir ?
Ils l’ont bien cherché !
Ce n’est pas moi qui les oblige à ne pas travailler, c’est eux qui refusent !

La preuve ?
Il suffit qu’ils remplissent leur devoir, se vaccinent, et ils peuvent recommencer à travailler dès demain !

Ils payent leur obstination et leur manque de civisme et ce n’est que justice.

De toutes les façons, nous voyons bien qu’ils n’ont rien à faire dans cette profession.
Leur égoïsme intégriste prouve à quel point ils ne pensent qu’à eux et que le bien être du patient passe bien après.

Attendez l’autre jour, j’en ai entendu une oser dire « j’ai refusé de vacciner mes patients pour les protéger. »
Elle se fait passer pour une bonne personne arguant qu’ils n’avaient pas reçu « une information juste et exhaustive » et que leur état de santé ne leur permettait pas de donner un « consentement libre et éclairé ».
C’est n’importe quoi !

Il est du devoir de l’État et des soignants de protéger les plus faibles y compris d’eux-mêmes.

Seuls l’État et son bras armé, les soignants, savent
ce qui est bon pour la population et les malades.

Un bon soignant n’a pas la connaissance, l’intelligence, le savoir pour prendre les bonnes décisions, raison pour laquelle les instructions doivent venir d’en haut.

Un bon soignant est là pour obéir, fermer sa gueule
et suivre à la lettre les protocoles.

En l’occurrence, protéger autrui, c’est lui injecter le vaccin Covid quand bien même il est expérimental.

Je ne comprends pas pourquoi il y en a qui n’ont toujours pas démissionné,
Ce geste aurait un minimum de noblesse pour ce qui leur en reste.

La « souffrance » des soignants ?

Nous avons de nombreux témoignages de personnels non vaccinés qui n’en peuvent plus.
Je viens d’apprendre le décès de l’une d’entre-elles qui « se serait suicidée ».

Même si nous ne pouvons pas affirmer que sa suspension en est la cause principale, il nous est impossible de nier que cela aura été de nature à dégrader son état psychologique.

Est-ce à dire que ce que nous pourrions nommer leur interdiction d’exercice et sans salaire une « torture mentale » à leur encontre ?
Notamment le fait qu’ils n’aient aucune projection… « Vais-je être réintégré, vais-je être licencié, cela va se poursuivre combien de temps ? »

Cela pose un problème.

Nous avons vu que l’intérêt du collectif DOIT passer avant l’intérêt de l’individu.

Il ne s’agit pas ici de dire si les mesures prises sont bonnes ou pas, là n’est pas le sujet.

Quand bien même la vaccination serait efficace,
quand bien même le vaccin serait sans effet secondaire,
cela est-il une donnée nécessaire et suffisante
pour imposer la vaccination et suspendre les non-vaccinés ?

Une société qui prône le collectif avant l’individuel ne doit pas se poser cette question !

Imaginez une inondation avec une digue qui a cédé, ce qui pourrait entraîner une coulée de boue pouvant tuer potentiellement 10 000 personnes.
Par « miracle » une voiture s’encastre dans le trou et fait barrage protégeant ainsi la vallée.
Malheureusement il y a dans la voiture une famille avec 3 enfants, dont un bébé de 6 mois.

Ils vont se noyer de façon certaine avec la montée des eaux.
Le seul et unique moyen de les sauver est d’hélitreuiller l’auto avec ses occupants.
Si cela est fait alors la famille est sauvée, mais une coulée de boue risque de tuer 10 000 personnes dont des enfants en bas âge.

Que faites-vous ?

  • Si vous raisonnez en termes de collectif la question ne se pose pas, on laisse la famille se noyer sous nos yeux et le crépitement des flashs des journalistes.
  • Si vous êtes dans l’auto ou de la famille des occupants, vous seriez plutôt pour que l’on vienne les sauver ou au moins les enfants.
  • Si vous êtes dans la vallée, l’idée d’enlever l’auto et de sauver ses occupants ne vous tente guère.

Bien entendu l’idéal serait de sauver tout le monde, mais ce n’est pas toujours possible.

J’en reviens donc aux soignants et en particulier à ce drame
de cette mère qui laisse derrière elle
des enfants en bas âges devenus orphelins « pour le collectif ».

Si nous ne l’avions pas suspendu, on peut raisonnablement supposer qu’elle n’aurait pas mis fin à ses jours et raisonnablement supposer que ses enfants ne seraient pas orphelins.
Est-ce un simple « dommage collatéral » ?

Vous me direz que pour eux le drame est déjà écrit, mais quid des autres ?
Quid de tous ces pères ou mères qui n’en peuvent plus et dont certains vont peut-être passer à l’acte ?
Ils sont comme cette famille dans l’auto.

S’il y avait toujours le Covid, si le vaccin était efficace, s’il avait une mortalité importante, s’il n’y avait pas de traitements ou de possibilités de protéger les plus faibles autrement, si, si, alors on pourrait peut-être se poser la question.

Doit-on suspendre les non-vaccinés au risque de… ?
Ou
doit-on les laisser exercer et voir ce que l’on peut faire autrement ?

Je vous rappelle que depuis l’obligation vaccinale
un médecin n’a même pas le droit de faire de la télémédecine.
Des administratifs non vaccinés qui ne voient jamais les patients sont aussi interdits de travail.

Où est l’intérêt collectif ?

Enfin toutes les affirmations précédentes sur le Covid n’ont pas (ou plus) lieu d’être.
Cela veut dire que ces personnels ne sont pas ou plus une menace pour la société.

Doit-on les pendre en primetime pour l’exemple ?
Doit-on laisser leur corps pourrir et bouffé aux corbeaux pour que lorsque le problème de vaccination obligatoire se posera à nouveau, les soignants soient bien conscients de ce qui les attend s’ils refusent ?

Je vous laisse méditer.

Merci

Alain Tortosa2

23 novembre 202
https://7milliards.fr/tortosa20221123-collectif-ou-individu-obligation-vaccinale.pdf