Lampedusa: (Gentille) « Expansion de l’islam » et (méchante) « Colonisation de l’Occident »

Par Lucien SA Oulahbib

« Colonisation de l’islam » renvoie quasi immédiatement au terme « Expansion de l’islam », alors que « expansion de l’Occident » renvoie certes pas immédiatement, mais quand même à « croisade » prise dans son sens uniquement dominateur. Et c’est aussi ce qui apparaît tout à fait explicitement dans l’occurrence « colonisation de l’Occident » et surtout « colonisation occidentale » tandis que lorsque vous cliquez sur « colonisation islamique » cela renvoie quasi uniquement à « expansion » (ci-dessus) avec son côté « dilaté » sympa qui est si « cher » à un certain économiste se prenant pour Mr Jourdain (ou BLM d’après le dictionnaire mondain de l’époque)…

Cela paraît être un « détail », sauf qu’il est enseigné en Collège par exemple en 5e, ce qui fait que tout le côté négatif de la domination d’un peuple sur un autre s’avère « dilatée », dispersée façon puzzle jusqu’à ce qu’un Ruffin énonce benoîtement qu’il suffirait de diviser les milliers d’arrivants en demande d’être « importés » par paquet de mille dispersé dans les 28 États et cela ne se verra pas…

Quel rapport ?… Eh bien comme la colonisation dans son côté invasion est au fond enseignée comme provenant surtout de l’Occident, et que les gens qui viennent ces temps-ci sont plutôt issus de « l’expansion de l’islam » avec son côté non seulement exotique sympa, mais victime de la méchante colonisation occidentale, alors certaines dilatées se mettent à danser avec eux et à agiter des affiches « welcome » avant de déchanter plus tard (comme à Cologne, à Cherbourg dernièrement…), mais ce sera comptabilisé en « faits divers » au mieux, en « dommages collatéraux » en pis, mais certainement pas lié à la destruction « volontaire », dit Attali des frontières européennes…

Le comble consiste toujours à ne jamais parler, quant aux migrations, de corruption (y compris dans les mêmes livres de 5e), de trahison des élites locales vendues aux courants affairistes du nihilisme global, mais de « manque de répartition des richesses » lié bien sûr et surtout à « l’ultra » ou le « néo » libéralisme, termes repris en chœur de gaute à droiche, tout en ne disant pas un mot sur l’inertie grandissante des instances mondiales qui préfèrent empêcher le développement lorsqu’il utilise des ressources fossiles…

Pendant ce temps, la population autochtone subit la réalité de ce qui apparaît tout d’abord comme une discussion sur le sexe des mots/maux…