La Secte expulse un imam-arbre

Par Lucien SA Oulahbib

La Secte au pouvoir veut javelliser à outrance jusqu’à fabriquer un « islam » LGBTQ+ ou du moins silencieux sur cette production globale de comportements contraints (sous peine d’être classé comme impur ou extrême droite) que cependant certains rugbymen australiens refusent au moment même où dans ce dernier pays une sénatrice tient à peu près les mêmes propos que cet imam-arbre qu’un député NUPES défend pourtant en compagnie d’une forêt d’imams lyonnais que l’on croyait pourtant normalisés… Voilà pour l’imbroglio…

Écartons tout de suite le soutien mi-clientéliste mi-affairiste du député LFI-NUPES qui somme toute défend néanmoins son fonds de commerce sous drapeau UE puisque Darmanin ne fait qu’appliquer ces nouvelles normes industrielles qui stipulent qu’un bon musulman est celui qui se tient côte à côte bien gentiment d’une drag-queen (ou presque) du moins à terme (« c’est mon projet » clame le Zelenski français installé à l’Élysée tous frais payés) lorsqu’il en invita certain(e)s lors d’une (mémorable) fête de la musique…

Intéressons-nous plutôt à cette forêt d’imams soutenant l’un de leurs congénères, une forêt que l’on croyait banalisée avec ses belles trouées pour randonneurs bobo et ses espaces de pique-nique où le thé à la menthe coule à flots. Loin s’en faut visiblement, ce qui interroge. Pourquoi en effet soutenir cet arbre dont les caries (antisémites, homophobes) peuvent empester l’atmosphère (à la façon de cette publicité encourageant à aller voir le dentiste) ? Sans doute parce que ces imams sentent bien que dans le tréfonds des « réseaux », en particulier chez les jeunes, l’offensive comportementale ultra (blocage de puberté en vue) de cette Secte SHA de plus en plus ivre de puissance (endiablée…) est de plus en plus contrecarrée à l’inverse par une demande obstinée d’un « retour » vers une certaine tradition, plus fondamentaliste qu’uniquement djihadiste (les salafistes en Égypte par exemple ont soutenu la prise de pouvoir de Morsi contre les frérots qui s’accaparaient tout le pouvoir) allant donc aux antipodes de la fabrique made in UE d’implants LGBTQ+ adeptes forcenés désormais du blocage de puberté, la dernière du genre (et le « pont trop loin » peut-être…).

Et comme la droiche et la gaute sont complètement complices de la Secte sur ces questions sociétales cruciales lorsque l’on est jeune, un boulevard de type vortex se crée à la fois pour les fondamentalistes et les djihadistes qui pour l’instant font cause commune puisque cet imam expulsé, même s’il ne tient pas que des propos “burkinistes” s’avère avoir une audience que les imams ayant pignon sur rue ne peuvent se permettre de perdre sous peine de voir leurs mosquées se vider au profit de certaines plus “radicales”.

Face à cela la stratégie adéquate sera de continuer d’attaquer sur deux fronts : la propagande LGBTQ+ bloqueuse de puberté d’une part, la propagande islamique prônant que toute progéniture issue d’Afrique (du Nord) et d’autres pays subissant le joug arabo-musulman aurait le « devoir » de « choisir » l’appareillage comportementaliste coranique. Ces deux batailles sont engagées, mais le camp de la laïcité réelle a perdu beaucoup de terrain du fait même de la faillite idéologique de ses courants porteurs, mais aussi de l’ambiguïté du concept en effet complexe de « liberté ».

On l’a bien vu lors de la campagne présidentielle française : fallait-il demander l’interdiction du voile sur tout l’espace public ou uniquement dans celui lié au « service public » ?…

La question ne peut être traitée ainsi s’il n’y a pas eu au préalable tout un débat libre et éclairé sur le fait qu’il n’existe pas de « choix » en islam, mais une « soumission » stricte comme le terme lui-même l’indique rigoureusement. Ceci implique que ceux qui l’emploient quand même se servent de principes légaux qu’ils réprouvent pourtant, suivant ainsi cependant l’axe central de leur stratégie idéologique qui exige des droits au nom de « valeurs » qu’ils dissoudraient immédiatement aussitôt arrivés au « pouvoir » (ne serait-ce que dans une piscine, un bloc d’immeubles, une municipalité). Le désir séparatiste se transforme ainsi en ségrégation volontaire, celle-ci étant par ailleurs de plus en plus soutenue par toute la frange des « intersectionnés », remugle néoléniniste qui se sert des mœurs, du climat et de la santé comme mortiers, faute de munitions adéquates, et depuis que pour le reste la Secte les tient dans ses griffes financières et prestigieuses (Légion d’honneur, postes publics et privés « en veux-tu ? En voilà ! »). Pourtant, et ce comme en Algérie et en Iran, ces (faux) « progressistes » serviront à la fois de faux et de têtes brûlées dont l’amoncellement formera les marchepieds des réels « réactionnaires » adeptes de la guerre de mille ans contre « les juifs et les croisés ». Mais à ce stade avancé de fanatisme, l’abandon masochiste de cette élite occidentale si coupablement soumise lui est si jouissif que sa propre mort apparaît comme le plaisir/désir sacrificiel suprême, ce que théorisaient Foucault, Deleuze et Derrida, ces élèves également de ce néo-léninisme alter-islamisé fondé par Sartre et Althusser dont BHL est l’un des petits-fils (et Onfray leur cousin « rebelle »).

Aussi s’agit-il à l’évidence de ne pas être dupe : les gesticulations actuelles de la Secte n’ont pas pour objet de lutter contre l’islam, mais de le formater, lui limer les griffes non compatibles, tout comme l’OTAN anglo-saxonne, bras armé de la Secte, cherche à le faire envers tout ce qui n’est pas « iel ». Mais il n’est pas sûr cette fois que la dichotomie gentil/méchant qui avait bien marché durant la WW2 [Deuxième Guerre mondiale] et la guerre froide puisse de nouveau servir afin de légitimer cette philosophie cannibale