La précampagne présidentielle française est une honte sans nom

Par Lucien Samir Oulahbib


Quand les moins que rien tentent de se hisser sur l’épaule de géants en bégayant l’Histoire, non seulement cela tourne à la farce, mais aussi en jeu de massacre tant ces puces ne sont désormais que des interfaces programmables ad vitam æternam. Deux à trois exemples, un ersatz de « philosophe » prétend, ou à peu près, que sans les Soviétiques, les nazis auraient gagné en émasculant non seulement Katyn, mais l’écrasement de l’insurrection de Varsoviealors que ces fameux sauveurs étaient fin août 44 aux portes de la ville. Mais comme il s’agissait de Polonais non soviétisés, alors il valait mieux pour Staline qu’ils soient détruits, les traitant bien sûr « d’aventuriers » dans sa correspondance avec Churchill (voir ses mémoires)…

Il est alors bon ton d’applaudir les Polonais se rebellant contre les caciques bruxellois tout en piétinant leur histoire…

Et que penser de tous ces « chefs » politiques prétendant donner un contenu au mot « fasciste » en désignant Zemmour comme nouvel Emmanuel Goldstein, alors qu’ils sont eux-mêmes des fossoyeurs de toute démocratie possible en imposant la destruction réelle, et non plus seulement symbolique, des corps et des esprits par l’adoption en théorie de remplacement de tout ce qui semble être désormais du Bacon (peintre) retranscrit en politique ou la mise à l’état fluide de toutes les identités déversées dans le lavabo de la fuite en avant qui leur sert ainsi de ligne de mire.

L’implosion est donc totale, rapetissement des esprits, les lilliputiens règnent (tout en se prétendant des Hobbits), menacent d’interdire d’antenne, ou de candidature Goldstein, tant les forcenés, lorsqu’ils deviennent fous à lier, tout en affichant des visages d’ange, deviennent ces paranoïaques cherchant méticuleusement à mettre en pièces jusqu’aux miroirs qui ne font pourtant que montrer leur face masquée hideuse et perverse. Avec désormais trois seringues en effigie.