La fièvre, un processus vital

[Source : www.bickel.fr]

par René

Il n’y a pas à chercher de remède contre la fièvre, la fièvre est le remède.

L’élévation de la température du corps est un phénomène vital. La
fièvre survient uniquement lorsque notre intelligence organique le juge
nécessaire.

La fièvre joue un rôle important dans les fonctions immunitaire, métabolique, circulatoire etc.

L’élévation de la température permet au corps de mobiliser ses
défenses immunitaires. Elle a une action directe sur les agents
pathogènes tout en stimulant les défenses de l’organisme.

La fièvre permet de ramener certains dépôts, certaines substances à
un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang
dans le but de leur élimination (acide urique, cellules cancéreuses
etc.). La fièvre stimule aussi les émonctoires (peau, reins, intestins,
poumons).

Accompagnée de réactions comme la sudation, les éruptions cutanées,
les expectorations, les sécrétions de mucus, la fièvre est le signe que
le corps tout entier se mobilise pour se défendre et éliminer.

Respecter la fièvre, c’est respecter l’énergie vitale de l’organisme face à un trouble de santé.

De nombreuses expériences effectuées par le Pr. Lwoff de l’Institut
Pasteur à Paris, ont montré, qu’à partir d’une température de 39° ou
39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont
inhibés ou détruits.

D’autres expériences, comme celles menées par le Dr Mathew Kluger, confirment cette thèse.

Le Pr. Lwoff a injecté le virus de la poliomyélite à des lapins et a
ensuite évalué leurs réactions à différentes températures. Plus les
animaux avaient chaud, plus ils survivaient à la polio. Il a notamment
observé que les lapins contaminés succombaient en masse dès qu’on leur
inoculait un médicament contre la fièvre.

D’autres expériences ont consisté à injecter une substance toxique à
des animaux à sang froid comme les lézards. Intoxiqués, ils cherchaient
spontanément à s’exposer au soleil ou près d’une source de chaleur.
Soumis à la chaleur, ils survivaient, alors que ceux qui étaient
soustraits à la chaleur, présentaient un fort taux de mortalité.

Le Pr. Lwoff a passé une grande partie de sa carrière à démontrer scientifiquement le rôle salvateur de la fièvre.

Les travaux du Pr. Lwoff  ont été étouffés comme c’est le cas de
nombreux génies précurseurs. Ses écrits sont devenus introuvables
(normalement, on devrait les trouver dans les archives de l’Institut
Pasteur). Les travaux de Lwoff ne figurent pas dans le cursus des études
de médecine.

Les danger des antipyrétiques

Les médicaments antipyrétiques (aspirine, paracétamol …) vont décapiter tout ce système de défense.

Empêcher l’organisme de générer ses propres défenses immunitaires en  coupant la fièvre peut mettre la vie du patient en danger.

Par exemple, quand on nous répète constamment que la grippe provoque
de nombreux décès : est-ce la grippe qui tue ou la bêtise humaine qui
s’acharne à combattre les symptômes de la maladie ?

Il y a quelque temps, un médecin a été suspendu après avoir  causé
la mort d’un nourrisson en prescrivant une dose trop élevée de
paracétamol. En réalité, ce genre d’accident est fréquent mais rarement
reconnu.

Que faire en cas de fièvre ?

La fièvre s’accompagne de phénomènes d’asthénie, de soif et
d’anorexie. Ces symptômes sont bénéfiques, obligeant l’organisme à se
mettre au repos.

Le fiévreux doit donc être mis au repos et rester au chaud en lui
faisant boire de l’eau ou des tisanes non sucrées (éventuellement avec
une mini dose de chlorure de magnésium).

Il ne faut surtout pas donner de fruits ou de jus de fruits, notamment s’il s’agit de fruits acides.

Il ne faut pas chercher à faire baisser la température avec de l’eau
froide ou des enveloppements froids. Mettre un malade qui a une forte
fièvre dans l’eau froide, c’est prendre le risque de le tuer.

L’hypothalamus joue le rôle de chef d’orchestre dans la montée en
température. Il est le thermostat qui régule notre température
corporelle.

Le seul danger réside dans le fait qu’il puisse être perturbé et
déréglé par des traitements médicaux. Dans ce cas, une surveillance
médicale sera nécessaire.

En conclusion, il ne faut pas avoir peur de la fièvre, bien au
contraire. Elle représente une manifestation salvatrice de notre
organisme et cette hyperthermie est une réaction normale à une situation
de crise.

La fièvre permet la maturation du système immunitaire chez l’enfant.

Elle est la meilleure parade aux infections

Passionné par les méthodes naturelles de santé, j’ai suivi plusieurs formations dans les années 70, notamment avec André PASSEBECQ (Association «Vie et Action »)                                                            
Le plus important pour moi ce ne sont pas les cours théoriques mais les expériences de vie que j’ai pu avoir sur moi et mon proche entourage. Ceci m’a donné une grande confiance en mon corps et ses capacités d’auto guérison.

René BICKEL mai 2017