La chute continue du « journalisme » français : un exemple, Sophie Coignard de l’Express

Par Dr Gérard Delépine

Sophie Coignard se comporte-t-elle en journaliste ou en propagandiste ?

Tout récemment Sophie Coignard, sans avoir enquêté sérieusement sur les résultats du passe dans le monde réel, a publié dans l’Express un article(([1] S Coignard — Plaidoyer pour le pass sanitaire l’express 31/8/2021)) partisan, mensonger et injurieux, contraire à l’éthique des journalistes.

Le passe est une mesure fondamentalement illogique

Si les vaccinés croient que les vaccins sont efficaces, ils doivent se sentir protégés et n’ont donc aucune raison de craindre les non-vaccinés. Et s’ils ont des doutes sur l’efficacité de ces injections, ils devraient se méfier tout autant des vaccinés que des non-vaccinés et n’ont aucune raison d’imposer aux autres une injection expérimentale qui ne les protégera pas davantage.

Le passe est inefficace dans la vie réelle

Croire que cette discrimination peut permettre de limiter les contaminations est un mythe démenti par les faits avérés dans le monde réel.

Lorsque S.C. prétend : « ce dispositif a indirectement sauvé de nombreuses vies » elle exprime sa foi sans apporter aucune preuve ou argument de ce qu’elle affirme et qui est contraire aux faits constatés.

En Autriche, un passe a été instauré le 1er juillet alors que l’épidémie régressait spontanément depuis 2 mois. Depuis l’instauration du passe, en deux mois, le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes a été multiplié par 20, passant de moins de 68/jour le 4 juillet à 1385 le 31 août.

Au Danemark, premier pays à introduire un laissez-passer Covid-19 il y a six mois, le passe n’a pas ralenti l’épidémie. Il vient d’être abandonné au grand soulagement de la population, alors que les autorités du pays précisent « l’épidémie n’est pas terminée » mais qu’elles pourront y faire face.

Aux Pays-Bas

Les suites du festival Verknipt à Utrecht confirment le danger du passe. Les organisateurs croyaient protéger les participants en leur imposant un passe sanitaire semblable au nôtre. Via l’application CoronaCheck, ils devaient prouver qu’ils avaient été soit testés négatifs, soit vaccinés, soit guéris d’une infection corona précédente. Mais quelques jours après le festival, sur les 20 000 participants, on dénombre, plus de mille nouveaux infectés par le coronavirus, dont une grande majorité de vaccinés ! Cet incident démontre que ni la vaccination ni le passe ne protègent réellement.

En Espagne

Plusieurs festivals-tests (Canet Rock, Vida et Cruïlla) ont été organisés entre le 1er et le 11 juillet en Catalogne avec l’obligation d’un passe sanitaire et le port de masque pour y participer. L’analyse des suites montre que ces mesures ont été inefficaces avec près de 2 300 contaminations recensées quelques jours après (soit 842 de plus que dans les groupes témoins.)

Dans le reste du monde

Aucune étude clinique n’a prouvé la moindre efficacité sanitaire du passe dans le monde réel pour limiter l’extension de l’épidémie. Ses partisans croient seulement en des modélisations fausses. Et même le docteur Blachier, pourtant fermement opposé aux antivax, ne croit pas en l’efficacité sanitaire du passe.

« Je considère très simplement que le pass sanitaire n’a aucune utilité s’il n’est plus un moteur du nombre de vaccinations tous les jours ».(([2] lundi 9 août, lors d’une prise de parole sur LCI.))

Alors pourquoi veut-elle nous imposer cette mesure inefficace et discriminatoire totalement contraire aux valeurs fondatrices de la République Française Liberté, Égalité, Fraternité ?

Le passe est inefficace, car les vaccins sont trop peu efficaces ?

Si le passe ne sert à rien sur le plan sanitaire, c’est que les pseudo vaccins actuels sont trop peu efficaces, ne protégeant ni les vaccinés ni ceux qui les côtoient. Quelques exemples facilement vérifiables :

À Chavagnes-en-Paillers,(([3] http://www.parolesdedieu.fr/21-vaccins-arnm-dans-une-communaute-religieuse-7-morts-14-malades-et-lomerta/)) en Vendée, entre le 14 avril et le 21 avril, tous les prêtres retraités des Fils de Marie Immaculée ont reçu l’un des vaccins expérimentaux ARNm à l’exception d’un prêtre infecté auparavant. Sur les 22 prêtres vaccinés, 21 sont tombés malades et sept sont décédés dans un délai de deux à trois semaines et demie.

Dans une mine d’or de Guyane française(([4] Vignier N, Bérot V, Bonnave N, Peugny S, Ballet M, Jacoud E, et al. Breakthrough infections of SARS-CoV-2 gamma variant in fully vaccinated gold miners, French Guiana, 2021. Emerg Infect Dis. 2021 Oct [date cited].
https://doi.org/10.3201/eid2710.211427)) contamination de 60 % des vaccinés

Un foyer épidémique de Sars-cov-2 variant Gamma est survenu parmi les 44 employés d’une mine d’or en Guyane française. Sur les 25 mineurs totalement vaccinés depuis plus de 3 mois 15 (60 %) ont été atteints par ma maladie

À bord du HMS Queen Elizabeth,(([5] Jonathan Beale, Hazel Shearing HMS Queen Elizabeth: Covid outbreak on Navy flagship
BBC News
Published 14 July)) porte-avions britannique, tous les marins sont totalement vaccinés depuis plus de 3 mois. Cette vaccination à 100 % n’a pas empêché qu’une épidémie de Covid éclate avec plus de 100 cas parmi les 1300 marins à bord (tous vaccinés)

Gibraltar : une couverture vaccinale à 115 % ne protège pas de la maladie

Gibraltar (34 000 habitants) a commencé la vaccination en décembre 2020 alors que l’agence sanitaire recensait seulement 1040 cas confirmés et 5 morts. Après une campagne de vaccination éclair très complète, obtenant une couverture vaccinale de 115 % (la vaccination a été étendue à de nombreux

salariés espagnols) le nombre de nouvelles contaminations a été multiplié par 5 (passant à 5314) et celui des morts par 19. Atteignant 96, soit 2794 morts par million d’habitants, ce chiffre constitue l’un des records européens de la mortalité. Mais les responsables de la vaccination nient tout lien causal sans proposer une autre étiologie plausible. Et après une accalmie de quelques mois, l’épidémie reprend confirmant que les vaccinés à deux doses ne sont pas protégés.

Malte : une couverture vaccinale de 84 % ne protège pas la population

Malte fait partie des champions européens des pseudo vaccins avec une couverture vaccinale de 84 % avec un recul de près de 4 mois. Dans ce petit pays de 500 000 habitants, près de 800 000 doses ont été administrées. En vain : depuis début juillet l’épidémie est repartie et les formes graves (mortelles) augmentent forçant les autorités reconnaître que la population n’est pas protégée et à imposer une quarantaine aux voyageurs non vaccinés.

En Israël, qui fait face à une nouvelle poussée épidémique malgré son taux record de vaccinés, ceux-ci représentent près de 50 % des nouveaux cas et occupent plus de lits en réanimation que les non-vaccinés.

Les responsables de la santé qui prétendaient que l’injection Pfizer était très efficace reconnaissent maintenant que son efficacité ne dépasse pas 39 % contre les transmissions, et recommandent une troisième injection sans qu’aucun essai n’ait démontré qu’elle serait plus efficace et sans danger.

En Grande-Bretagne, Santé Publique Angleterre, faisant le bilan des derniers mois constate que sur les 257 personnes qui sont mortes de Covid entre le 1er février et le 21 juin, 163 (63,4 %) avaient déjà reçu au moins une dose du vaccin, et conclue : « les personnes vaccinées meurent plus que les non-vaccinées ».

La trop faible efficacité des vaccins contre la maladie et sa transmission invalide totalement le principe du passe et explique ses échecs rappelés précédemment.

Le passe vaccinal donne un faux sentiment dangereux de sécurité

Les titulaires du passe, se croyant protégés, prennent moins de précautions et s’exposent ainsi davantage à la maladie qu’ils peuvent transmettre aux autres.

Le mythe de l’immunité vaccinale

Au niveau mondial, aucun des pays très vaccinés n’a pu atteindre la mythique « immunité vaccinale » qui le protégerait des reprises épidémiques et la majorité des responsables sanitaires de différents pays reconnaissent qu’elle ne sera jamais atteinte.

Même le Pr Alain Fischer, avocat gouvernemental officiel de la vaccination et de l’immunité vaccinale, est devenu prudent. « Si l’immunité de groupe peut être atteinte ou non, je ne sais pas, c’est devenu un challenge très ambitieux que je ne trancherai pas». Mais la quasi-totalité des experts mondiaux sont plus incisifs.

Le Pr Andrew Pollard, à la tête de l’Oxford Vaccine Group Avec :

« Avec ce variant, nous sommes dans une situation où l’immunité collective n’est pas possible, car il infecte toujours les individus vaccinés… l’immunité collective c’est un mythe ».

Thórólfur Gudnason, l’épidémiologiste en chef islandais :

« l’obtention de l’immunité collective par la vaccination était “hors d’atteinte”, »

Le Pr Paul Hunter, médecin de santé publique anglais, « l’’immunité collective était irréalisable ».

Catherine Hankins, professeure en santé publique, à l’Université McGill : je ne crois pas que nous atteindrons une immunité collective qui permettra d’éradiquer ou d’éliminer le SRAS-CoV-2 ».

L’OMS n’y croit pas non plus comme l’a rappelé le directeur de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.(([6] lors d’une conférence de presse donnée le 12 octobre 2020))

« Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie, C’est scientifiquement et éthiquement problématique. »

D’autant qu’une récente étude néo-zélandaise(([7] A COVID-19 Vaccination Model forAotearoa New Zealand
https://cpb-ap-se2.wpmucdn.com/blogs.auckland.ac.nz/dist/d/75/files/2017/01/a-covid-19-vaccination-model-for-aotearoa-new-zealand.pdf)) estime « qu’il faut 97 % de la population pour faire face au variant Delta » chiffre que même un pays totalitaire comme la Chine n’a pas atteint pour les vaccinations obligatoires.

L’étrange cécité de Sophie Coignard

Tous les faits précédemment cités sont facilement vérifiables. Comment S.C. peut-elle les ignorer ? Est-ce un manque de recherche ou des mensonges par omission ?

Les injures de Sophie Coignard et sa négation du caractère tyrannique de la gestion de la crise

Dès les premières lignes de son papier, elle tente de disqualifier les opposants en traitant d’extrémistes et insignifiants ceux qui discutent le passe, violant ainsi les principes de la charte mondiale du journalisme(([8] Qui précise entre autres : la journaliste défendra, en tout temps, les principes de liberté dans la collecte et la publication honnêtes des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique équitable. Il/elle veillera à distinguer clairement l’information du commentaire et de la critique… la journaliste considérera comme fautes professionnelles graves la distorsion des faits, la calomnie, la médisance, la diffamation, les accusations sans fondement)) et rappelant l’ukase d’une célèbre ministre de la santé « la vaccination ça ne discute pas ! ».

S.C. prétend aussi que les mots des opposants « Attentatoire à la liberté », « tyrannie », « dictature sanitaire » pour dénoncer le passe sanitaire seraient « aussi excessifs qu’insignifiants, à l’extrême gauche et surtout à l’extrême droite ».

Prétendre qu’assigner plusieurs mois la population à résidence ou qu’interdire les restaurants, les transports publics à une partie de la population ne serait pas attentatoire à la liberté relève de la novlangue du célèbre roman d’Orwell prémonitoire 1984 « la tyrannie c’est la liberté ».

Parler de dictature sanitaire s’impose lorsque le gouvernement interdit aux médecins de soigner selon leur expérience, leur dicte leurs ordonnances, et leur interdit d’exercer leur profession parce qu’ils ne veulent pas s’injecter un médicament expérimental peu efficace et dangereux. (Déjà plus de 23 000 morts post vaccin déclarés sur le site d’Eudravigilance site officiel européen

des 27 pays de l’UE) et près de deux millions d’accidents vaccinaux dont au moins la moitié sont graves selon cette agence officielle EMA.

Parler de tyrannie est justifié devant la censure incroyable imposée depuis le début de la crise envers tous les opposants persécutés dans leur profession et exclus de tout débat public libre sur les mesures qu’on nous impose.

A-t-elle entendu les inquiétudes de l’observatoire mondial de la démocratie(([9] https://freedomhouse.org/article/new-report-democracy-under-lockdown-impact-covid-19-global-freedom)):

« depuis le début de l’épidémie de coronavirus, la situation de la démocratie et des droits de l’homme s’est détériorée dans 80 pays. La détérioration est particulièrement aiguë dans les démocraties en difficulté et les États fortement répressifs. Selon les experts, les quatre problèmes les plus touchés par COVID-19 sont la transparence des informations sur la pandémie, la corruption, la protection des populations vulnérables et les abus de pouvoir du gouvernement ».

Ou le manifestes de 500 personnalités(([10] https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/covid-19-un-manifeste-de-500-personnalites-pour-denoncer-les-atteintes-a-la-democratie-et-aux-libertes-1218240)) dont aucune n’appartient aux extrémistes politiques ?

Pourquoi veut-elle nous imposer une mesure infondée scientifiquement et médicalement inefficace en violant nos libertés fondamentales alors qu’en France métropolitaine la prétendue épidémie actuelle au variant delta n’est qu’une augmentation de tests positifs, de simples cas, sans augmentation des nombres de malades, ni d’hospitalisations, ni de séjours en réanimations, ni de morts ?

Par son absente d’argumentation reposant sur des faits avérés, ses mensonges directs et par omission, son mépris des de ceux qui ont des opinions contraires, son refus de leur donner la parole, Sophie Coignard ne se comporte pas en journaliste, mais en simple propagandiste de la politique du gouvernement. Que lui est-il arrivée ?

Conclusions

Ce passe instaure une discrimination entre les Français contraire à nos valeurs morale et au premier terme de notre devise Égalité.

Ce passe limite sévèrement l’exercice de notre bien le plus précieux, la Liberté.

Ce passe tente de créer une brèche dans notre Fraternité.

Pour faire entendre notre exigence de liberté ignoblement confisquée sous un prétexte sanitaire il faut que vaccinés et non vaccinés affirment leur solidarité en continuant à manifester ensemble de plus en plus souvent et de plus en plus nombreux.

Il faut aussi inventer d’autres formes d’expression démocratique comme les chaînes de solidarité,(([11] https://resistance-mondiale.com/lancement-de-la-1ere-chaine-humaine-demain-13h30-place-de-la-bourse-a-paris-alexandra-henrion)) les pique-niques républicains sur les voies publiques, les distributions de tracts rappelant les faits avérés que les médias nous cachent et solliciter sans relâche nos élus pour les sortir de la peur et de la croyance terrorisante diffusée par la secte des covidistes.

À Reims, un pique-nique géant en pleine rue contre le passe sanitaire — WEBTUBE.fr (rutube.fr)