La bénignité du variant Omicron inquiète la Bourse ! Omicron, le cadeau de Noël anti-covid pour l’Humanité

Par Gérard Delépine

Depuis l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, le nombre de cas journaliers a flambé touchant autant les vaccinés complets que les non-vaccinés démontrant ainsi que les pseudo vaccins actuels ne protègent pas d’Omicron.

Selon une étude pré publiée fin décembre dans The Lancet, seulement 5 % des personnes infectées ont été hospitalisées, dont 29 % pour des symptômes sévères. En même temps la mortalité quotidienne s’effondrait avec une moyenne de 0,84/million sur le dernier mois.

Le 31/12/2021 le ministre Mondli Gungubele a déclaré : « selon nos experts, Omicron a atteint son pic sans se traduire par un changement significatif ou alarmant concernant le nombre d’hospitalisations ». Le gouvernement sud-africain a levé le couvre-feu et les établissements de nuit ont repris un fonctionnement normal(([1] Omicron : South Africa says fourth wave peak has passed as it lifts curfew BMJ 2022; 376 doi: 07 https://doi.org/10.1136/bmj.o7)). Et cette évolution très favorable ne peut pas être attribuée aux pseudo-vaccins très peu utilisés ici (<30 %).

Même phénomène en Grande-Bretagne où l’explosion Omicron, avec près de 200 000 cas quotidiens remplace progressivement le variant delta.

Cette progression d’Omicron s’accompagne d’une baisse nette de la mortalité quotidienne attribuée au covid19 avec une moyenne de 110/J (1,62/million) en décembre 2021.

Philippe Froguel, professeur à l’Imperial College de Londres, explique qu’il n’y a « pas d’augmentation de nombre de morts et une très faible hausse des gens en réanimation». Le professeur David Livermore, microbiologiste de l’University East Anglia a d’ailleurs déclaré « nous devons accueillir avec bienveillance Omicron qui chasse les souches précédentes ».

Au Canada, dans l’état d’Ontario une étude(([2] Ulloa, A. C., Buchan, S. A., Daneman, N., & Brown, K. A. (2021). Early estimates of SARS-CoV-2 Omicron variant severity based on a matched cohort study, Ontario, Canada. medRxiv. doi:10.1101/2021.12.24.21268382. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.24.21268382v2.)) a récemment comparé l’évolution de 6,314 cas d’Omicron au même nombre d’infectés Delta comparables entre le 22 novembre et le 17 décembre 2021. Les 6,314 cas d’Omicron ont donné lieu à 21 hospitalisations (0,3 %) et aucun mort alors que les infectés delta ont nécessité 116 hospitalisations (2,2 %) aboutissant à 7 décès (0,3 %).

En Allemagne où plus de 73 % de la population a reçu des injections anti-covid, l’épidémie est repartie de plus belle confirmant l’inefficacité des pseudo vaccins qui pourraient même favoriser l’infection par Omicron d’après un relevé récent de l’institut Koch. Mais la progression d’Omicron est suivie d’une diminution de la mortalité quotidienne.

En France, les derniers chiffres de Santé publique France confirment la bénignité d’Omicron : sur 338 cas confirmés d’Omicron, seules cinq personnes issues de ce groupe de malades ont été hospitalisées, alors même que trois de ces patients n’étaient pas vaccinés, et aucun n’a nécessité de séjour en réanimation.

Au total, dans tous les pays qui ont été ou sont encore affectés par Omicron, les médecins soulignent qu’il est plus souvent asymptomatique ou très peu symptomatique, se manifestant comme un gros rhume, sans les atteintes bronchiques et pulmonaires des souches précédentes.

Et l’immunité naturelle obtenue après la guérison d’Omicron paraît être aussi efficace que celle obtenue avec les autres virus (immunité naturelle totale et définitive : on ne fait jamais deux fois les oreillons, ni la rougeole, ni la polio…).

Revenons aux origines de la vaccination

Le père de la vaccination est Edward Jenner, médecin de campagne anglais qui eut l’idée en 1796 d’inoculer des volontaires avec le virus de la vaccine. Cette maladie infectait les vaches et protégeait les vachères qui les trayaient de la variole, grave pandémie de l’époque qui tuait plus de 30 % des malades. Il a ainsi inventé et donné son nom à la vaccination.

Omicron qui n’est guère plus dangereux que la vaccine paraît pouvoir représenter la vaccine du Covid et sa dissémination rapide devoir sonner la fin de l’épidémie.

La Bourse ne s’y trompe pas et Omicron fait baisser le cours des entreprises des vaccins

Pour deviner les résultats non publiés d’un essai de nouveau médicament, nous avons souvent regardé l’évolution des cours de bourse ; lorsque les résultats de l’essai sont favorables, le cours du laboratoire fabricant s’envole, alors qu’il baisse si les résultats préliminaires, le contexte et les espoirs de vente sont médiocres.

La Bourse montre qu’elle pense que l’arrivée d’Omicron va diminuer le marché des vaccins anticovid et les cours de Pfizer, de Moderna et de Valneva chutent.

Valneva avait gagné plus de 200 % ces deux dernières années grâce aux espoirs qu’avaient suscités son candidat vaccin contre le COVID-19 en cours d’examen par l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Mais les études montrant la bénignité d’Omicron qui supplante actuellement les autres souches, font craindre aux investisseurs que le besoin en vaccins devienne moins important en 2022, avec l’arrêt de nouvelle campagne de vaccination et pousse à la baisse les cours de Pfizer et encore davantage ceux de Moderna.

Comme quoi le bonheur des populations peut faire le malheur des investisseurs !