Jules Verne interdit de bicentenaire à Nantes car blanc, « raciste » et « colonialiste » ?

[Source : ripostelaique.com]

Par Christine Tasin

Ça pue sacrément, les amis. La folie anglo-saxonne de réécriture de l’Histoire et de sa disparition se développe vitesse grand V en France. Ce n’est pas nouveau, me direz-vous, tant le wokisme est en phase ascendante dans tout l’Occident sous influence des Yankees, mais là on touche le fond.

Adieu le consensus autour de Jules Verne, l’un de nos écrivains les plus prolifiques du XIXe siècle, l’un de ceux dont les œuvres ont été les plus lues par enfants et adolescents tant il a fait rêver, proche de la science-fiction, mais plutôt du roman d’anticipation. Ses œuvres ont été tellement adaptées au cinéma que, forcément, chaque Français a lu au moins l’un de ses romans ou vu l’un des films ou feuilletons les adaptant. Et avec quel bonheur ! Qui ne se souvient de ses questions et de sa fascination pour le fameux capitaine Nemo ? C’est avec ce genre de personnage que les gens de ma génération ont grandi, ont développé la passion de la lecture, de la découverte, de la recherche scientifique… un sacré bonhomme, oui, qui mérite bien de voir fêté le bicentenaire de sa naissance à Nantes, sa ville natale, en 2028.

Je ne parlerai pas du coût qui me semble faramineux (38 millions !!!) du projet porté par la ville de Nantes — Qui se gave au passage ? — ce n’est pas mon sujet. Je ne parle que du magnifique projet lui-même qui consiste à réhabiliter une ancienne minoterie devenue une friche industrielle en la transformant en « Grand Musée Jules Verne », une « Cité des imaginaires » (c’est un très joli nom, je trouve), comprenant médiathèque, des espaces de rencontre et un nouveau musée Jules Verne. De nos jours, où des tarés s’en prennent à la Joconde et autres chefs d’œuvre du passé dans les musées, il ne faut pas cracher sur les projets rendant hommage à nos génies.

Or, le projet de Cité des Imaginaires est contesté… Comme d’habitude pour ce genre de projet on pourrait s’attendre à voir s’empoigner les pragmatiques considérant que tant que certains ont faim, consacrer de l’argent à l’art ou à la science serait scandaleux. Déjà, il y a 54 ans, en classe de 3e, on me proposait des rédactions sur le thème « aller dans la lune ou nourrir les gens »… Sauf que, si l’on avait écouté les pragmatiques, on n’aurait ni la Joconde, ni la Tour Eiffel, ni le Louvre, ni Versailles… et qu’on irait tous pieds nus dans la boue des campagnes et des masures, ressemblant à certains Africains fuyant un monde proche de celui des australopithèques… On continuerait à crever de faim et à travailler comme des forçats…

Ces imbéciles — pour partie écolos-dingos, forcément — sont pour la régression au nom de la planète. Mais pour le coup c’est encore plus complexe et pervers que cela. Ces imbéciles ont un autre projet, certes, de logements sociaux, mais, c’est là que ça devient fou, ils décident que Jules Verne est devenu infréquentable et qu’il va falloir déboulonner ses statues, brûler ses livres et renommer places et rues portant son nom.

Il était blanc… C’est affreux pour tous les non-Blancs de rendre hommage à un Blanc, il y en a déjà trop. Excusez-nous d’exister et d’avoir passé notre temps à chercher, à étudier, à trouver, à soigner, à inventer… au lieu de le passer le cul en l’air devant Allah…

Il ne voyait pas, à son époque, en quoi les Français pouvaient bien faire du mal aux habitants de ce qui n’était pas encore l’Algérie et aux Français des côtes de la Méditerranée enlevés, vendus comme esclaves et finissant dans les bordels de l’autre côté de la Méditerranée. Au contraire, Jules Verne chantait le progrès, la civilisation et la nécessaire lutte contre les Barbaresques et autres pirates des mers.

Mais les opposants au projet le voient bien, eux. Et d’aller chercher une phrase sortie de son contexte et de son époque pour accuser le grand Jules de racisme. Verne raciste avec tous les voyages, toutes les rencontres imaginaires qu’il a mises en scène dans les bouquins… même mon chat en rigole !

« La métropole nantaise et ses élus ne peuvent fermer les yeux sur la place et le rôle de l’imaginaire vernien dans l’histoire coloniale et dans la crise écologique contemporaine, s’indignent ainsi les opposants à la Cité des Imaginaires. L’heure n’est plus à la quête d’attractivité, ni à l’invention d’une fake culture basée sur un exotisme de pacotille et sur une culture littéraire colonialiste ». Deux membres du collectif, Jean-Luc Bourgoin et Laurence, pointent notamment, pour Le Figaro, l’exemple du roman Cinq semaines en ballon, dans lequel Jules Verne compare des Africains indigènes à des singes. « La ville de Nantes s’honorerait à mettre en avant d’autres figures de l’histoire locale que cet écrivain blanc et bourgeois aux récits problématiques, et qui était à la fois raciste et antisémite », soutiennent les deux militants. Pour développer son opposition au projet métropolitain, le binôme travaille à un essai intitulé L’Afrique en noir et très blanc de Jules Verne, qui paraîtra en ligne ces prochains mois. […]

Le Figaro

J’apprécie toujours que les anti-France, qui sont souvent des pro-migrants, des adeptes de « les autres avant les nôtres », qui défendent plus souvent le Hamas que Israël se permettent de traiter nos grands hommes comme Jules Verne d’antisémites. Je ne sais si c’est le cas du Jean-Luc Bourgoin ci-dessus, mais j’ai un doute… il fait partie du comité qui a fait tomber le projet de l’arbre aux hérons. Comité décrit dans les articles sur le sujet comme regroupant 15 associations comme des groupes de gauche et des associations de citoyens…

https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/on-a-deja-fait-tomber-des-projets-qui-ne-font-pas-sens-l-arbre-aux-herons-conteste-a-nantes_46949492.html

Tout cela est en fait terriblement et malhonnêtement politisé. Ces collectifs citoyens sont beaucoup trop wokisés pour être honnêtes, non ?

Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com