Interruption momentanée du programme Covid pendant quelques semaines

Par Alain Tortosa

Le Premier ministre s’excuse et précise que tout est mis en œuvre pour le rétablir au plus vite !

Cela faisait quelques semaines que les caméras se désintéressaient du Covid.

Hélas ! la nouvelle est tombée hier, le pass vaccinal ainsi que le masque à l’intérieur (sauf quelques rares exceptions expliquées dans l’ouvrage à paraître de 972 pages) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Les techniciens vont profiter de cette maintenance pour procéder aux élections « libres et démocratiques ». Le suspense est terrible, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une panne de Macron, et c’est pourquoi un circuit de secours appelé « Pécresse » a été mis en œuvre. Il ne faudrait pas que les élections soient le fruit du hasard et, pire encore, des électeurs

Pour en revenir au Covid, cette maintenance est la bienvenue. Je vous rappelle que cela fait plus de deux ans qu’il est en service jour et nuit. Pas le moindre repos hormis quelques jours au bord de mer en été où, conscience professionnelle oblige, il n’a pu s’empêcher d’amener du travail pour préparer la rentrée.

Le produit a beau être d’une qualité exceptionnelle, fabrication chinoise, mais ingénieurs français et américains, il n’en demeure pas moins vrai qu’une maintenance IPER devenait indispensable afin de maintenir sa fiabilité pour les prochaines décennies.

Rappelons que le produit est construit pour durer et obtenir des mises à jour régulières nommées « variants ».

Je ne vous cacherais pas que dans les hautes sphères de l’État certains étaient fort inquiets de laisser le pays sans défense ni gestes barrières pendant plusieurs mois alors que le virus était en cale sèche pour sa grande révision.

Qu’allaient devenir les Français ? Ne risquaient-ils pas d’oublier la menace et reprendre de mauvaises habitudes de liberté ? Les interrogations et les craintes étaient légitimes…

Et c’est là que, par « chance » — un « pur hasard » du calendrier, M Poutine a décidé dans une bouffée délirante, sans la moindre raison ni préparation, d’envahir l’Ukraine sans que quiconque ait pu imaginer qu’il agisse ainsi. À la défense des Occidentaux, il ne nous avait alertés que depuis 8 ans, c’est dire que nous fûmes surpris.

Alors même que nos meilleurs stratèges réfléchissaient à divers scénarios pour empêcher les Français d’ouvrir les yeux et reprendre goût à une certaine liberté surveillée…

Certains envisageaient de reprendre l’émission d’Orson Welles pour nous annoncer l’attaque imminente d’extraterrestres inamicaux…

L’idée est pourtant bonne, mais l’extraterrestre est difficile à manier entre les incrédules et ceux qui pourraient se dire :

« mais pourquoi maintenant ? S’ils ont la technologie pour arriver jusqu’à nous, pourquoi n’ont-ils pas détruit l’humanité bien avant, voyant comment nous étions ? ».

Parce que là, on est entre nous, on rigole, on plaisante, mais je vous rappelle que même si le scénario de la dictature climatique est sur les rails, il n’est pas totalement finalisé !

Je vous rappelle que le succès d’une entreprise aussi grandiose repose principalement sur de bons préparatifs. Il serait stupide de gâcher un si bel outil qui sera en mesure de nous rendre esclaves, coupables et angoissés pendant des dizaines d’années ! Ne croyez pas qu’il soit possible de mettre en œuvre un projet aussi grandiose tous les ans. Le peuple est totalement stupide, nous le savons tous, mais ce n’est pas le genre de blagues que l’on peut lui sortir comme ça. Lorsqu’il aura compris qu’on s’est foutu de sa gueule pendant des années avec les pets de vache qui vont détruire l’humanité, il faudra des dizaines d’années, voire des centaines, avant de pouvoir lui resservir un scénario aussi délirant et grotesque ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut faire gober que le CO2, naturel et source de vie, est un ennemi mortel ! Bref ! il n’était pas raisonnable de commuter en pleine charge la dictature climatique…

Mais convenez que dans le même temps on ne pouvait pas laisser les peuples sans dictature au risque de les désorienter !

Comment peut-on envisager de vivre si l’on n’est pas terrorisé par une menace fantôme qui peut nous faucher à chaque instant ?

Alors quand nos maîtres ont appris l’invasion de l’Ukraine par Poutine… (Entre parenthèses, ce hasard est tellement merveilleux que j’en suis à me demander si Poutine ne serait pas dans le coup pour nous jouer une si belle pièce de théâtre. Encore plus belle que Saddam Hussein et sa 2e armée du monde prête à balayer les pays du globe. Belle histoire au demeurant même s’il y a eu plus d’un million de victimes, mais ce n’est qu’un détail sur lequel il est inutile de s’attarder.)

Voilà donc que Poutine attaque sur sa seule initiative (partons du principe que c’est un petit coquinou qui a décidé tout seul pour faire une surprise à nos maîtres).

Je ne vous dis pas la fête dans tous les cabinets avec les petits gars qui peinaient à trouver une solution amusante pour maintenir les moutons dans la peur pendant la maintenance Covid.

De mémoire de serpillière, je n’avais jamais connu autant de champagne, de cocaïne et de putes chez les grands de ce monde. Au point que s’ils avaient douté, ils avaient alors la preuve de l’existence de Dieu, c’était trop beau !

Le premier réflexe a été de dire :

« Avec Poutine, on va pouvoir maintenir le peuple dans la peur des chars russes sur les Champs et l’apocalypse nucléaire à nos portes ! »

Il faut dire que le scénario de l’apocalypse nucléaire avait super bien fonctionné après la Deuxième Guerre mondiale. En même temps, c’était facile avec la super fête d’adieu organisée par les Américains pour fêter la quille (la fin du service). Attendez, c’était tellement grandiose que ça sentait la merguez grillée à 500 km d’Hiroshima tant le feu d’artifice était hallucinant !

Bref ! il était facile de jouer ensuite sur la peur de l’arme nucléaire pendant les 30 ans qui avaient suivi l’inauguration en grande pompe du champignon atomique… Mais avouez qu’avec le temps, l’enthousiasme n’était plus là. On se lasse de tout comme des films hollywoodiens avec extraterrestres ou des hommes qui vont sur la lune.

Pour être honnête avec vous, on pensait que le coup de l’apocalypse ne ferait plus recette.

Mais là encore, c’était sans compter sur l’imagination de nos amis russes et de l’invention du missile hypersonique. A priori, les Russes pourraient détruire la plupart des pays avant même que ces derniers puissent riposter… c’est dire si on peut se permettre d’avoir encore plus peur de l’arme nucléaire ! Remarquez, avec un missile supersonique, et encore plus hypersonique, on n’a même pas l’occasion de l’entendre arriver qu’on est déjà transformé en ange dans le ciel, entouré d’Epstein. Et si en plus on pense à bien préciser que Poutine est un fou, il va être difficile de rester serein dans son fauteuil en écoutant les nouveaux philosophes de TPMP sur C8.

Dans ces circonstances anxiogènes, l’Occidental moyen est prêt à tout gober pour être rassuré. Il peut croire que les Ukrainiens pourraient gagner ou que les sanctions économiques seraient de nature à faire céder le fou… On a bien vu avec le Covid, que plus c’est gros, plus ça passe…

Mais attention, les stratèges ont vu que l’effet Poutine permettrait de résoudre aussi un problème de taille. Je vous rappelle qu’il en a fallu des milliards pour Big Pharma, pour arroser le corps médical afin qu’il ferme sa gueule sur l’escroquerie et qu’il piétine des années de serment d’Hippocrate. Sans compter les médias, les professionnels, restaurateurs, artistes, camionneurs et j’en passe, qu’il a fallu aussi arroser pour qu’ils la ferment.

Nous avions bien sûr une petite inflation, mais bon, pas de quoi remplir des chaussettes trouées. On a même réussi à nous faire le coup du litre d’essence à 2 euros avec un pétrole qui était loin d’être à son plus haut niveau ! Même les Gilets jaunes n’ont pas bougé le petit doigt, c’est dire l’efficacité de la peur et des virements. Donc tout ceci avait ses limites comme l’augmentation du prix du blé…

Donc MERCI POUTINE !

Car grâce à lui, pardon « grâce à la riposte courageuse et unanime des pays occidentaux » les prix explosent dans tous les domaines et on va pouvoir faire payer la facture du Covid par une inflation délirante !

Mais qu’est-ce que le prix d’une baguette de pain comparé au martyr des enfants de l’ouest de l’Ukraine (à l’est, les russophones on s’en tape) et au risque de guerre nucléaire déclenchée par le psychopathe du Kremlin ? Il faudrait quand même être stupide pour ne pas croire que plus on emmerde « Poutine le fou » et plus le risque de guerre nucléaire s’éloigne… Allons !… C’est logique !

Le plus « drôle » est que l’augmentation du prix de l’énergie et des matières premières permettrait à Poutine le Grand de compenser largement les conséquences des sanctions économiques, mais aussi probablement de lui payer sa guerre… Car évidemment il n’y aura jamais d’embargo sur le gaz, les céréales, les métaux précieux dont l’Occident a un besoin vital pour (sur)vivre. Et puis business is business. Apple a fermé ses boutiques en Russie et les a rouvertes le lendemain avec 30 % d’augmentation pour « compenser la chute du rouble ».

Bon, ne rêvons pas, on va se lasser très vite du conflit. Le seul suspense est de savoir si sur un plan géopolitique Poutine va gagner un peu ou beaucoup. Les Chinois débouchant le champagne en augmentant les échanges avec les Russes.

Mais à moins d’avoir la chance d’avoir un petit champignon pour nous rappeler le bon vieux temps, il y a peu de chance que le conflit nous maintienne en haleine jusqu’à l’anniversaire d’Hiroshima et Nagasaki au mois d’août… même si la fête eut été grandiose. Je donne trois mois à cette petite diversion, trois mois qui permettront de maintenir l’inflation pendant très longtemps, mais aussi de faire exploser les budgets militaires. Comprenez bien que si la France double le nombre de ses pétards mouillés et qu’elle remplace ses solex par des scooters, l’armée russe va fortement hésiter à nous faire du mal !

Et trois mois c’est bien ! Ça nous mène presque à la fin de l’opération de maintenance du virus qui pourrait reprendre du service au mieux à la fin juin, et si les travaux durent…, pour la rentrée en septembre.

Vous pourriez me dire « n’est-ce pas trop tard pour la péremption des vaccins déjà produits ? ». Cette question est naïve, mais je vais vous répondre alors même que nous disposons déjà des informations. Une étude a été menée conjointement par les autorités sanitaires ainsi que Pfizer et les résultats sont catégoriques (pour avoir déjà été fait).

Les conclusions de l’étude publiée dans le Lancet sont formelles :

« Si vous collez un sticker sur la date de péremption d’un lot, sticker indiquant une nouvelle date de péremption, alors la durée de validité du produit est automatiquement augmentée. »

Ah, je vois qu’il y a une autre question soulignant que j’ai affaire à un public de connaisseurs pointus :

« Que vont devenir les vaccins si à la rentrée c’est un nouveau variant ou pire un nouveau virus comme nous l’a annoncé notre ami Bill ? »

Bon, vous n’ignorez pas que le vaccin est parfaitement « efficace » avec les variants. Il n’est nullement remis en question « qu’il protège à 90 % des formes graves » que nous n’auriez pas faites. Mais aussi qu’il est totalement inefficace chez les vieux mourants qui pourraient en bénéficier, mais qui, de toutes les façons, vont y passer à brève échéance, ce qui nous arrange plutôt pour les retraites. Je vous rappelle que le « vaccin » a été conçu sur la souche du virus manufacturée en 2019 et qu’il était tout aussi « performant » pour la mise à jour du premier trimestre 2022, c’est dire l’incroyable flexibilité de ce médicament, pardon de ce « vaccin miracle ». Il n’y a donc pas de raisons de s’inquiéter des nouveaux variants à venir.

Quant à l’émergence possible d’un nouveau virus tout aussi « naturel » dont la commercialisation pourrait se faire vers la fin de l’année, les experts « indépendants » de toute indépendance sont formels :

« Les premières expériences faites sur des humains de laboratoire prouvent que le vaccin est parfaitement efficace contre le prochain virus dont nous ignorons tout ! »

Nous pouvons donc être rassurés, les milliards de doses en stock, dont plus personne ne veut, pourront être écoulées en temps et en heure.

Dernière nouvelle !

Il semblerait de plus que le « vaccin » ait un effet préventif protecteur contre les radiations. Les premiers tests effectués sur des enfants ukrainiens dont l’Institut Pasteur a financé une semaine de vacances à Pripiat sont très encourageants. Une deuxième semaine devrait leur être proposée à la mi-juin pour confirmer les données.

Je ne manquerai pas de revenir vers vous si j’ai d’autres nouvelles.

Merci

Alain Tortosa.

4 mars 2022… que le printemps s’annonce radieux…
https://7milliards.fr/tortosa20220304-maintenance-virus-pendant-guerre.pdf