Gober sans questionner

06/02/2023 (2023-02-06)

Quid de la preuve de l’existence des virus ?
Postulats de Koch et Rivers

Par Alain Tortosa

(Chapitre 2.)

1

Je voulais revenir sur la théorie virale déjà longuement développée dans un premier texte2.

De la preuve des virus et de leurs actions, les postulats de Koch

Heinrich Hermann Robert Koch, chercheur allemand, a publié en 1890 des postulats afin d’apporter une rigueur scientifique à l’étude et à la preuve de l’existence des virus.

  1. Le micro-organisme doit se trouver en abondance dans tous les organismes souffrant de la maladie, mais pas dans les organismes sains. (Le coupable — « bactérie », « microbe », « chou de Bruxelles » — doit être présent chez toutes les personnes qui ont la même maladie. S’il existait des personnes avec une grippe qui n’aurait pas le virus de la grippe alors le virus ne serait pas la cause de la maladie. Il est donc logique que le présumé coupable soit chez tous les malades.)
  2. Le micro-organisme doit être isolé d’un organisme malade et cultivé dans une culture pure.

(Le coupable doit être isolé. Si dans un prélèvement de salive, il y a des choux de Bruxelles et des poireaux, il est indispensable d’isoler le chou pour être certain qu’il est la cause et non le poireau.
De plus, comme vous pourrez le lire dans mon texte précédent sur le sujet. La culture qui permet de mettre en évidence un « virus » et de cultiver les choux de Bruxelles contient d’autres matériels génétiques, antibiotiques, produits chimiques, etc.
Il est donc indispensable de s’assurer que c’est le chou de Bruxelles le coupable en l’isolant.)

  1. Le micro-organisme cultivé doit provoquer la même maladie lorsqu’il est introduit dans un organisme sain. (Pour être certain que c’est le chou de Bruxelles, il ne faut introduire que le chou de Bruxelles afin de s’assurer que c’est lui qui provoque la maladie. Si on ne peut l’isoler ou s’il y a un doute, il faut aussi introduire chez des personnes non malades uniquement la soupe, la culture, mais sans la salive qui aurait été utilisée pour isoler le virus afin de s’assurer que c’est bien le virus et non la culture qui provoque la maladie.)
  2. Le micro-organisme doit être ré-isolé à partir de l’hôte expérimental désormais malade qui a reçu l’inoculation des micro-organismes et identifié comme identique à l’agent causal spécifique d’origine. (Il est indispensable de s’assurer que l’on retrouve le même virus initial dans le corps du nouveau malade afin de s’assurer que c’est bien le même virus qui a provoqué la maladie.)

Tout ceci est trivial :

  • On pense que le virus Sars-cov2 provoque une maladie appelée Covid 19 chez un patient.
  • On prélève un échantillon de sang ou de salive puis on cultive et isole le virus de tout autre pathogène.
  • On transmet par une méthode compatible avec la maladie ce sars-cov2 à une personne en bonne santé.
  • La personne tombe malade avec des symptômes identiques au patient témoin.
  • On prélève le virus chez le nouveau malade.
  • On s’assure trouver le même Sars-cov2.

C’est ainsi qu’on obtient la preuve de l’existence du virus et de la maladie qu’il engendre.

Vous pouvez donc penser que tous les virus que nous combattons, y compris ceux pour lesquels on a fabriqué des vaccins, répondent à ces postulats.
Vous pourriez aussi penser que les médecins sont informés sur ce sujet.
Croyez-moi ou pas, mais  :

« Aucun virus recensé par l’homme n’a jamais pu répondre aux postulats de Koch ! »

Aucun !!!!

Ce qui fait dire une chose formidable à Wikipédia3 :

« Les premiers postulats de Koch sont devenus la référence classique, mais il s’agit en fait plus d’un idéal à approcher que de règles contraignantes. »

Un « idéal à approcher »…
Pas grave si nous n’avons aucune preuve de l’isolation d’un virus ni aucune preuve qu’il est la cause d’une maladie.

Encore plus « drôle », l’université de Laval4 nous rapporte :

« Les comités d’éthique qui régissent les études fondamentales et cliniques n’acceptent pas qu’il y ait injection de matériel infectieux chez des individus sains pour observer ensuite l’apparition ou non d’une maladie. »

C’est merveilleux, il n’est pas « éthique » de rendre malade une personne en bonne santé.
En revanche il n’y a aucun problème pour vacciner des milliards de personnes en bonne santé pour leur injecter un « vaccin » contre un « virus » qui n’a jamais été isolé selon les principes de bon sens de Koch.

Il faut dire que dans la théorie virale, il existe aussi :

  • Des virus que l’on n’a jamais pu isoler (mais qui existeraient quand même alors que l’on ne les a jamais vus.) Des virus qui existent et qui pour autant sont indétectables. Nous aurions des « preuves » indirectes de leur existence (un peu comme les trous noirs [en astronomie]).
  • Des virus qui ne rendent pas malades (les porteurs sains).

Dans un monde « normal », vous vous diriez qu’il y a peut-être un problème avec la théorie virale qui ne peut répondre aux postulats de Koch  !
Que nenni, ce n’est pas ainsi que la « science » médicale réagit.

Au lieu de critiquer la théorie virale et envisager qu’elle reposerait peut-être uniquement sur des croyances non scientifiques, il a été estimé que les postulats de Koch (qui sont totalement logiques) n’étaient pas adaptés aux virus.

« En 1937, il était très clair que les virologues étaient incapables de satisfaire à aucun des postulats de Koch afin de prouver que des particules invisibles supposées être des “virus” existaient et pouvaient causer des maladies. Même Robert Koch lui-même a eu des difficultés avec ses propres postulats, ce qui l’a amené à contourner certains d’entre eux pour tenter de “prouver” la pathogénicité de certaines bactéries. Au lieu d’accepter que les postulats, comme indiqué à l’origine, fonctionnaient et réfutaient la théorie des germes, les virologues se sont tournés vers diverses méthodes immunologiques indirectes pour prouver leurs affirmations5. »

Reuters6 a même factchecké la théorie en affirmant :

« Les postulats de Koch, tels qu’ils ont été compris à l’origine, n’ont pas besoin d’être démontrés pour établir qu’un microbe provoque une maladie. »

Affirmer, c’est prouver !
Ils n’ont pas le choix, car cela remettrait en cause toutes les théories virales.

La phrase pourrait se traduire par :

« Il n’est pas nécessaire de prouver qu’un microbe provoque une maladie pour prouver son existence et qu’il en est la cause. La théorie se suffit à elle-même. »

Les postulats de Rivers

C’est alors que Thomas Rivers tente d’arriver au secours de la théorie virale en publiant des critères plus compatibles.

  1. Le virus peut être isolé sur des hôtes malades.
  2. Le virus peut être cultivé dans des cellules hôtes
  3. Preuve de filtrabilité : le virus peut être filtré à partir d’un milieu qui contient également des bactéries (Afin de s’assurer que ce n’est pas un autre composant qui causerait la maladie).
  4. Le virus filtré produira une maladie comparable lorsque le virus cultivé sera utilisé pour infecter des animaux de laboratoire. (La fameuse « éthique » à géométrie variable).
  5. Le virus peut être isolé à nouveau de l’animal de laboratoire infecté.

Ici encore les postulats de Rivers n’ont jamais pu être vérifiés.

L’université de Laval de préciser :

« L’application stricte des critères ou postulats de Rivers décrits plus tôt n’aurait jamais permis d’établir le lien causal qui existe entre l’EBV (virus d’Epstein-Barr) et la mononucléose parce que :

  • Le virus ne peut être cultivé/isolé en laboratoire (1er postulat)
  • Difficile de reproduire expérimentalement la maladie (3e postulat) si on ne peut cultiver ou isoler le germe. ».

Il est « naturellement » admis que des virus existent
sans qu’il soit possible de les isoler, les cultiver,
ni prouver qu’ils sont la cause d’une maladie.

Il a donc fallu inventer d’autres preuves de leur existence par l’immunologie :

  • « Absence d’anticorps au début de la maladie.
  • Apparition d’anticorps durant la maladie ou après.
  • Production d’anticorps (à la suite d’un vaccin) prévient la maladie. »

L’anticorps serait la preuve du passage d’un virus… alors même qu’il pourrait être là pour n’importe quoi d’autre.
Notons que pour les anticorps c’est aussi une théorie7.
La protection ou l’immunité d’une personne face à une maladie ne serait pas liée à l’absence ou au niveau d’anticorps, mais à un phénomène plus complexe.

Je vous rappelle aussi que la théorie de la contagion n’a pas pu être prouvée non plus (cf. mon texte).

Enfin le PCR est venu au secours des scientifiques.
Vous cherchez un bout de séquence ADN (ARN retranscrit) que vous pensez être celle du nouveau virus que vous cherchez et si le voyant s’allume, vous déclarez que c’est bien le nouveau virus cherché8.

Il est intéressant de voir qu’il n’existe aucun débat sur le fait que les postulats de Koch et de Rivers ne peuvent s’appliquer.
Et c’est donc Koch et Rivers qui avaient tort de vouloir prouver l’improuvable !

Un article publié en 2020 dans Eur J Clin Microbiol Infect Dis indique9 :

« … de nos jours, même les postulats moléculaires de Koch ne sont pas justifiables.

De plus, selon les nouvelles découvertes scientifiques, divers critères tels que les modifications du système immunitaire, la pathologie et les résultats cliniques, ainsi que les résultats des tests de laboratoire quotidiens, devraient être utilisés pour appliquer les postulats de Koch dans les études étiologiques. Dans le cas contraire, les éventuelles relations étiologiques entre les hôtes et les microbes ne peuvent être vérifiées en raison de nombreuses complications ; assurément, la relation entre le médecin et le labo s’en trouve finalement fragilisée. Par conséquent, la santé publique, la prévention et une grande partie des traitements antimicrobiens resteront également dans un état d’ambiguïté. »

J’imagine que le sujet est tellement délicat, pour ne pas dire blasphématoire, que les chercheurs qui ont publié ce papier doivent écrire à demi-mot pour essayer de faire passer que l’on ne peut balayer le problème.

Donc :

Pour la « science » :

  • Les virus existent sans le moindre doute !
  • Ils causent des maladies quand bien même il peut être :
    • Impossible de les isoler.
    • Impossible de contaminer une personne.
    • Impossible de vérifier qu’elle a contracté la même maladie.
    • Et impossible de retrouver ce même virus sur la personne rendue malade.

Les « preuves » ne sont qu’indirectes, et donc théoriques, raisons pour lesquelles il est indispensable de désavouer les postulats de Koch et Rivers qui, eux, prouveraient leur existence et leur pathogénie.

Merci

Alain Tortosa10
25 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221025-koch-rivers-theorie-virale.pdf


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