France : le morcellement politique comme œuvre d’art

Par Lucien SA Oulahbib

Que des enclaves se constituent, se renforcent, soient proposées à la découpe (Corse) et se trouvent en même temps défendues becs et ongles comme œuvres (d’art) à sculpter, c’est ce que veut la Secte Trans/globaliste qui va jusqu’à interdire maintenant les témoignages (avant c’était seulement contesté, genre Trappes), tels ceux regroupés dans un documentaire sur Molenbeek. Cela ne fait même plus « débat », à peine un constat, le réel étant lui-même « complotiste » de toute façon (le fameux « sens commun » discrédité par Bourdieu), tout comme la soumission de plus en plus systématique des prélats catholiques (acceptant même les crachats) devenus des dhimmis sans retenues désormais (comme à Saint Sulpice).

Ainsi, toute critique se trouve de plus en plus interdite par la censure ou par les coups qui proviennent des lumpen « créolisant » de force tous ceux qui refusent cette « VIe République » façonnée précisément par ces enclaves gardées par les nervis made in Mélenchon,  lui-même de plus en plus nerveux à l’idée de ne pas pouvoir constitutionnaliser l’ensemble vu son âge ; mais dans cinq ans il sera devenu gaulliste comme tout le monde, donc il pourra se présenter à nouveau à l’instar du grand Charles, et d’ici là, les enclaves se seront sans doute émiettées en micro-califats, à l’instar de cette Andalousie islamisée qui s’avère être bien plus son modèle que le bolivarisme, lui qui regrette toujours la victoire de Charles Martel….

Cette décomposition de la gauche et sa transformation en une espèce d’intolérance hybride mettant en place une nouvelle « race » de puissants — les « créolisés » — ne fait guère rire. Et voir tout un peuple d’autochtones avec une si belle histoire comme celle de la France courber peu à peu l’échine sous leurs coups multiformes, tel le taureau fourbu dans l’arène s’affaissant lentement malgré des soubresauts de dernière heure (Zemmour), cela fait décidément peine à voir.

Et tout ce processus morbide est aujourd’hui alimenté par cet absolutisme provenant de toute une classe politique qui s’accroche au pouvoir avec ses interdictions, sa brutalité, et qui aura réussi le tour de force de drainer et de synthétiser néo-léninisme, antiracisme, indigénisme, hygiénisme, affairisme, scientisme par une sorte d’alliance contre nature, désespérée, comme il avait pu en exister en Iran pré-khomeyniste, des alliances contre nature entre communistes et religieux, associant, contre le camp patriotique, national, et souverainiste, toute cette constellation interlope de queers néo-léninistes, djihadistes bon chic bon genre, néo-féministes adeptes de l’uniforme, affairistes scientistes hygiénistes, ces temps-ci anti-russe (c’est chic), le tout se soudant dans les salons afférents, forgeant ainsi ce nouveau métal trans/humain du nouveau totalitarisme mutant. En attente de ses artistes qui rêvent désormais au feu nucléaire comme ultime signature virale.