Pas d’enfantement, pas de peuple

09/09/2020 (2020-09-09)

[Source : Réseau International]

Il est paradoxal qu’avec d’autres mouvements idéologiques, le féminisme ait détruit la nature des femmes et fait d’elles des objets sexuels. La jeune fille de 19 ans qui pense se faire ligaturer les trompes, devient une pure bête de sexe. Après des décennies de propagande féministe réduisant le lien amoureux entre homme et femme, à la « possession du corps de la femme par l’homme », il est paradoxal que des femmes se transforment en poupées sexuelles. Les féministes ont maintenant accompli ce qu’elles discréditaient.

Le féminisme n’a pas libéré les femmes, il les a émancipées de leur rôle. Les liens durables et engagés que connaissaient naguère les hommes et les femmes, sont rares aujourd’hui, sauf chez les générations plus anciennes.

Comme l’a récemment écrit The Saker, nous vivons dans une civilisation qui perd peu à peu l’entièreté de sa raison d’être, qui a été vidée de sa tradition, de son objectif fondamental, de son intégrité, de sa spiritualité et de sa conscience morale. Après des décennies de propagande contre les hommes, il est douteux que les relations entre hommes et femmes puissent être restaurées. Par conséquent, la famille est en péril. Les ethnies blanches disparaissent de la Terre, leur taux de natalité étant inférieur au taux de mortalité, et les femmes de 19 ans ont les trompes ligaturées.

La civilisation occidentale a commis beaucoup de mauvaises actions, le plus souvent du fait de gouvernements qui dissimulaient leurs desseins au peuple. Mais des actes pervers peuvent être trouvés dans toutes les races et ethnies. Il est difficile d’imaginer pire mal que ce que font les Israéliens aux Palestiniens ou le génocide au Rwanda, quand les Hutu massacrèrent un million de Tutsi. Mais la seule perversion mise sous le feu des projecteurs, c’est celle des Blancs.

Nous entendons sans cesse que l’histoire des États-Unis est l’asservissement des Noirs par les Blancs. L’histoire a été fabriquée dans un but caché de désunion. L’esclavage noir est né lors des guerres esclavagistes du roi noir du Dahomey.

Quand le Dahomey avait accumulé un surplus d’esclaves, il les vendait aux Arabes et plus tard aux colons européens du Nouveau Monde. Au lieu d’apprendre les faits historiques, les élèves sont manipulés par de la propagande, de manière à ce qu’ils perdent confiance envers les Blancs et pour que les Noirs haïssent les Blancs.

La civilisation occidentale a été détruite par une minuscule poignée de gens. En Suède, le ministère de l’Éducation nationale a l’intention de supprimer entièrement l’histoire occidentale jusqu’aux environs de 1700, afin de faire de la place à l’enseignement du rôle des sexes et de l’immigration, et pour chasser de la mémoire toute connaissance de l’histoire du peuple suédois. Comme George Orwell l’a justement exprimé : « Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »

Une poignée de féministes fanatiques ont réussi, malgré l’opposition des femmes qu’elles prétendaient défendre, à les éloigner des activités qu’elles aiment et des tâches pour lesquelles elles sont considérées. Il y a d’innombrables exemples. Ainsi, les danseuses primées d’Alba, le club de basket-ball allemand, ont été révoquées ce mois-ci, parce qu’elles « ne convenaient plus à notre époque ».

De lâches allemands ont cédé à une poignée de féministes fanatiques qui prétendaient que les danseuses mettaient en avant de mauvaises valeurs féminines, et que le club de basket-ball devrait plutôt motiver les femmes à devenir des basketteuses. L’Australie a interdit le catch de filles sur le ring, pour les remplacer par des hommes, parce que les féministes s’opposaient à ce que les filles soient « traitées comme des objets. » Les filles interdites de ring veulent savoir qui a donné aux féministes le droit ridicule de leur refuser « leur droit fondamental au travail. » Malgré leurs objections, les femmes ont été écartées des courses de F1, parce que les féministes fanatiques prétendent que c’est « sexiste et dégradant. » L’opinion contraire n’a pas été prise en compte.

Pom-pom girls, danseuses de discothèque, tout vêtement féminin décolleté, tout est censé « faire des femmes des objets. » Les féministes ne seront satisfaites que quand toute femme occidentale portera le tchador. Les femmes elles-mêmes n’ont pas voix au chapitre. La position féministe est que toutes les femmes qui s’opposent à leur ordre du jour, ont été conditionnées par un lavage de cerveau, afin de servir d’objets sexuels aux hommes.

Tout ce qui reliait la civilisation occidentale ayant coupé, elle est en train de s’effondrer. Le gouvernement des États-Unis et la police locale appliquent le principe « la force prime le droit. » La majorité des jeunes générations ne peuvent faire la part des choses entre fait et opinion. L’intégrité est comprise comme une gêne à la réussite. La réussite se mesure à la quantité d’argent. On ne peut avoir confiance en rien. La démocratie est neutralisée, parce que tout ce qui nous est raconté obéit à quelque dessein caché. La liberté d’expression, garantie par la Constitution du pays, étant offensante, elle est entrain de disparaître. Les seules bourses et recherches que les universités autorisent et que les institutions financent, sont celles qui appuient les racontars officiels et les intentions cachées des hautes sphères. Comme le prouvent le RussiaGate et la dernière accusation contre Trump, les preuves comptent pour du beurre. Même dans les affaires criminelles, la condamnation s’appuie uniquement sur des allégations dans 97% des cas.

Tout au long de ma vie, j’ai observé la destruction en cours des États-Unis. Ceux qui sont nés dans un pays détruit ne savent pas qu’il a été brisé. Comme la destruction progresse, chaque nouvelle génération pense simplement que ce qu’elle voit est naturel. Plus la génération est jeune, moins elle peut savoir que son pays a été détruit. Comme les jeunes sont éduqués de manière comprendre que leur histoire a été édifiée sur l’esclavage, ils pensent que tout ce qui a été perdu est l’esclavage. Face à l’inculture des jeunes, comment pourrait-on recoller les morceaux de ce qui a été brisé ?

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/09/28/no-motherhood-no-people/

Traduction Petrus Lombard

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