Fouler aux pieds le drapeau français : une euthanasie mentale

Par Lucien SA Oulahbib

Certains s’étonnent encore (ce qui interroge) d’observer ou subir ces scènes hallucinantes montrant des sbires, à uniforme pourtant légal, fouler aux pieds et de manière ostentatoire le symbole de la République Française alors que cet outrage est puni par la loi (code pénal : section 11 : De l’outrage au drapeau tricolore (Article R645-15)), ce qui impliquerait déjà de relever les numéros des sbires en question et de les poursuivre.

Ensuite, et répétons-le, rien d’étonnant cependant à cela : il s’agit pour le Pouvoir (au service de la Secte Davos ou SHAA) de bien montrer que le seul drapeau qui vaille est celui de l’UE, comme ne cesse d’ailleurs de l’afficher dans sa bonté incommensurable le Président actuellement en Poste en plaçant à plusieurs reprises (sous l’Arc de Triomphe ou lors d’allocutions officielles) le seul drapeau étoilé.

La France est en effet désormais, et ce selon les traités plaçant le Droit de l’UE au-dessus du Droit français, l’une de ses « étoiles » (mortes, mais brillant encore) et qui, de ce fait, doit dorénavant plier de plus en plus ses lois y compris suprêmes sous l’aulne du droit supérieur européen, conformément à la nouvelle hiérarchie des normes ; à l’exception certes de quelques dérogations (qui ne mangent pas de pain) comme l’organisation institutionnelle de telle ou telle structure, la date des élections, les rôles des instances décisionnelles… Mais cette « autonomie » ne change en rien les principes de subordination, accordés en effet légalement par les pouvoirs français élus, aux directives européennes. Celles-ci régissent désormais toutes les décisions fondamentales (comme le marché de l’énergie) et s’affirment de plus en plus en lieu de droits à intégrer, si ce n’est pas encore le cas, dans le corps juridique localement situé.

Banal. Ce qui l’est moins et apparaît encore choquant pour certains c’est bien l’affirmation brutale, spectaculaire, qu’il en est désormais ainsi, d’où l’impossibilité symbolique d’arborer de plus en plus le symbole du drapeau français, alors que cette interdiction de facto s’avère en réalité illégale. Mais le Pouvoir y voit plutôt une marque politique (et non pas légale) de sédition. Ce qui implique d’accentuer la mise au ban de tous ceux s’affichant avec le drapeau français hors des événements sportifs, ce qui est par ailleurs assez conforme avec cette coutume issue de la gauche assimilant ce symbole à celui des « Versaillais » ayant écrasé la Commune de Paris, et préférant donc plutôt les drapeaux rouge et noir, et, aujourd’hui, divers drapeaux verts…

Cette mise à l’index du drapeau (affiché cependant encore sur les officines officielles, mais aux côtés du drapeau européen ce qui fait qu’il apparaît plutôt comme une effigie bien plus locale que souveraine) et, de fait, cette mise au ban allant jusqu’à la mort sociale (médiatique, institutionnelle…) des individus et structures qui le déploieraient en tant qu’unique symbole de ce qu’ils veulent être collectivement s’apparente à l’identique (avec les mêmes sbires) à ce qui se passe encore dans les domaines sanitaires et scientifiques (injections, climat, théorie du genre, racialisme…) alors que ce qui est très strictement illégal, y compris du point de vue du droit européen, est de forcer, même indirectement, à injecter des substances, à mutiler des corps en leur retirant des organes sains, sous peine de lourdes sanctions….

D’où la nécessité pour le Pouvoir de la jouer aux interstices en n’empêchant pas officiellement les refus les critiques, sauf cependant pour ses fonctionnaires (d’où les soignants « suspendus »), mais en les bloquant officieusement par le bannissement de facto, la mise au pilori médiatique, l’assaut permanent de sbires, incompétents pour certains, qui, auréolés d’une surface médiatique ou institutionnelle officielle, vont s’arroger l’entièreté de l’expertise et de son autorité alors qu’il n’est rien comme l’ont montré avec brio les Perronne et Raoult dont les analyses sont jour après jour vérifiées : les traitements précoces sont bien plus efficaces que ces injections expérimentales qui suscitent de plus en plus des excès « inexpliqués » d’effets secondaires et même de morts dans des tranches d’âge en pleine force vitale.

Ne parlons même pas des errements en matières énergétiques et environnementales tant il s’avère que la même manipulation sévit, mais ce plus en amont et plus profondément, partant d’éléments réels comme la pollution ou les changements permanents quoique cycliques des événements climatiques, pour en faire des prévisions spéculatives qui ne correspondent en rien ou si peu aux observations hic et nunc.

Mais la plupart des dits défenseurs du drapeau se présentant avec superbe « souverainistes » ou « insoumis » (MDR) ont avalisé les propos anti-scientifiques et obscurantistes des représentants de la Secte concernant injections, muselières, CO2, etc., se cantonnant pour les premiers à la défense de frontières « nationales » pourtant mises à bas par l’Union Européenne qu’ils avalisent, n’opérant même pas, pour les seconds, une fronde qui a tout de même amené le Royaume-Uni également travailliste, à s’en affranchir, même si la politique actuelle du « Royaume » encore sous la coupe anglo-saxonne de la Secte, va toujours à l’encontre des intérêts de ses peuples.

D’ailleurs, il est à observer que sa sortie de l’UE n’empêche pas ses errements géopolitiques cherchant coûte que coûte à empêcher (y compris par le sabotage de gazoducs) l’émergence d’une alternative non seulement géopolitique (séculaire ou le refus d’une alliance euro-asiatique), mais géo-symbolique ou l’animosité de plus en plus antirationnelle envers tout modèle prétendant s’appuyer sur le droit naturel (Locke doit se retourner dans sa tombe) et sur les données scientifiques contemporaines spécifiant que la distinction entre les sexes n’est pas seulement une donnée anatomique, mais psychologique (Nuttin, 1980, p. 166) d’où l’impossibilité de toute manipulation dite « trans-humaniste ».

Mais comme les prétendus défenseurs du drapeau français restent encore sous le giron pseudo défensif d’une vision rétrécie (racialiste) du Politique (réduit également souvent à un passéisme et à des illusions perdues), la Secte (des Nouveaux Dévorants) a de plus en plus de beaux jours devant elle ; pour preuve le peu de succès des actuelles manifestations contre sa dictature même plus romaine, mais totalitaire…