Fortes tensions, séismes dans le monde de l’anal

Par Alain Tortosa

Le hors-série semestriel de « anal magazine » fait voler en éclat le consensus sur les mesures (dans le cul) de lutte contre le Covid

Tremblements, secousses, explosions et ondes de choc dans le monde de l’anal !

Le dernier numéro hors série de « anal magazine », celui dont nous attendons tous avidement la parution, du fait du poster en page centrale au format A3 que nous nous empressons d’afficher sur le mur de notre salon, a fait voler en éclat le consensus scientifique sur le Covid.

Tels un éclair ou des coups de tonnerre, la nouvelle est tombée !

Alors que les spécialistes étaient tous d’accord pour dire que le test PCR anal(([1] https://www.futura-sciences.com/sante/breves/coronavirus-test-anal-covid-19-plus-fiable-test-nasal-3852/)) était une grande avancée dans la lutte contre le Covid…
Test qui était unanimement reconnu comme étant moins invasif, plus efficace (et surtout plus agréable) que le test PCR nasal.

À ce titre, le courrier des lecteurs de « anal magazine » ne tarissait pas d’éloges sur celui-ci… des clubs avaient d’ailleurs été créés dans toute la France.
En revanche nous avions reçu à la rédaction de nombreuses lettres de présidents de clubs de bridge ou de scrabble qui dénonçaient les clubs « anal PCR » comme étant une concurrence déloyale.
Il est en effet évident de constater qu’ils ne faisaient pas le poids face à une nouvelle source de plaisirs immédiats et conviviaux.

Le test PCR anal faisait donc partie de l’arsenal de lutte contre le Covid avec son fameux slogan :

« Une tige dans le cul, une vie sauvée ! »

Slogan qui valut à ses auteurs le grand prix du concours annuel de « anal magazine », et dont le court métrage dans lequel apparaissent les fesses d’une star de cinéma fut diffusé en avant-première lors de la biennale de Venise sous les acclamations du public qui était… sur le cul.

Bien vite, le test PCR anal fut complété par la plus grande invention que le siècle ait connue pour lutter contre le Fléau.
Son génial inventeur, dont la modestie est telle qu’il a toujours désiré flouter son arrière-train, avait théorisé, testé, évalué la fameuse plume dans le cul.(([2] https://7milliards.fr/tortosa20210904-plume-dans-le-cul.pdf
ou Face au variant Delta une seule solution : la plume dans le cul ! – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))
Comme toutes les inventions géniales, le public et les scientifiques ont tout de suite considéré que cette invention était évidente et naturelle…

Il est vrai que les premiers essais furent sources de quelques irritations, mais largement compensées par le sentiment d’agir pour le bien de l’humanité, mais aussi, parfois, ne le cachons pas, pour le sien propre.

Ah ! Je me rappelle quand Marcel, pour faire avancer la science, s’enfonça totalement une plume d’albatros dans le cul,… sous notre regard médusé, mais pour autant admiratif.

Mais bon, redevenons un peu sérieux, c’est quand même grâce à la plume dans le cul (je vous invite à lire le dossier scientifique à l’occasion) que l’épidémie marqua le pas, sauvant des centaines de millions de personnes à travers le monde, condamnées sans cela à une mort tragique… et bien triste.

Aujourd’hui strictement personne n’oserait remettre en question l’efficacité et l’utilité de la plume dans le cul pour se protéger du Covid. Sans compter que le monde a gagné en beauté et en couleurs !
Qui pourrait ne pas se réjouir, en voyant des centaines de personnes sortir précipitamment d’une rame de RER avec une plume dans le cul…
On pourrait s’imaginer dans la savane africaine avec l’envol de milliers d’oiseaux dans le soleil couchant…

Bref tout était pour le mieux et tout n’était qu’harmonie dans la lutte contre le Covid.
Mais voilà que l’Institut Pasteur, probablement aigri et relégué au rôle de simple prévisionniste dont le personnel avait été recruté dans les hippodromes, se contentait de lire l’avenir dans les entrailles de poissons.

Bon ne soyons pas trop dur quand même, force est de constater que leurs prévisions ont « toujours » été fausses, ce qui est une preuve de leur « justesse ».

Je vous explique :
Si vous dites à quelqu’un qu’il va se faire écraser par un camion en traversant la rue, il va bien évidemment faire attention et donc ne pas se faire écraser.
C’est donc grâce à la fausse prédiction qu’il ne s’est pas fait écraser.

Si les prévisions de l’Institut Pasteur (et de tous les autres) se sont révélées fausses, c’est la preuve qu’elles étaient justes !
Des mesures totalement « efficaces » comme le masque ou la plume dans le cul ont été mises en œuvre et ainsi permis de sauver des vies. Les prévisions ne se sont pas réalisées et donc c’est bien la preuve qu’elles étaient justes…
Fin de la parenthèse.

Donc, cet Institut Pasteur, qui n’a pas été reconnu pour le « génie de ses fausses prévisions » a voulu frapper un grand coup dans la lutte contre le virus.

Il a donc fait (et fait encore) des essais sur un médicament pour lutter contre le Covid, mais, voulant surfer sur la vague, il a décidé non pas que celui-ci serait administré par injection, solution buvable ou gélule à avaler, mais sous forme de suppositoire(([3] https://www.huffingtonpost.fr/entry/lessai-clinique-de-suppositoires-anti-covid-19-a-linstitut-pasteur-manque-de-patients_fr_61366b54e4b0f1b97064a459)) dans le cul !

J’entends qu’ils avaient compris que l’orifice a une importance capitale dans la lutte contre le virus, mais pour autant cela ressemble vraiment à du plagiat.

Attention, il ne s’agit pas pour nous ou pour « anal magazine » de remettre en question l’efficacité d’un suppositoire dans le cul, il faudrait être débile ou complotiste pour imaginer qu’elle ne serait pas décuplée en passant par ledit orifice.

Néanmoins, il faut se rendre à l’évidence, le suppo n’est PAS compatible avec la plume dans le cul !

En effet le suppositoire entraîne une lubrification de l’anus qui, quand bien même source de plaisir, rend quasi impossible la tenue dans le temps d’une plume.

Je vous rappelle que l’objet de la plume dans le cul est de filtrer nos flatulences afin de retenir l’odieux virus et ainsi sauver des vies.
Mais lorsque vous utilisez un suppositoire, l’orifice est à ce point lubrifié, que lorsque vous en lâchez une, l’énergie déployée expulse la plume !

Nous avons ainsi assisté à de nombreux accidents, heureusement sans gravité… mais plusieurs personnes qui admiraient les superbes oscillations des plumes dans le cul de leur voisin ont failli avoir un œil crevé par ces jets de plumes, telle la flèche d’un arc.

Autant le consensus demeure pour affirmer unanimement qu’il faut nous la mettre bien profond et même de plus en plus profond, autant il y a désormais divergence sur le contenu à insérer !

Nous assistons désormais à ce qui pourrait s’apparenter à un « schisme » dans le monde scientifique et c’est d’autant plus déplorable qu’il y avait un consensus total depuis le début de la crise du Covid…

100 % des scientifiques de la planète étant bien évidemment totalement en accord avec les mesures prises par le gouvernement et l’analyse de la situation.
Je ne parlerai pas ici de la dizaine de malades mentaux à travers le monde qui véhiculent des théories complotistes totalement délirantes comme le fait que le confinement, le masque dans une population générale ou les injections expérimentales ne seraient pas efficaces et même seraient dangereuses.

Ces mêmes fous allant jusqu’à véhiculer des idées comme quoi des molécules vétérinaires du siècle dernier seraient inoffensives et efficaces !

Comme l’explique si bien l’article « d’anal magazine », nous avons désormais les « pro-plumes dans le cul » versus les « pro-suppo dans le cul » et force est de constater que les deux ne sont pas compatibles.

Dans un souci de démarche scientifique, nous nous sommes donc attelés à faire un tableau comparatif des deux méthodes en soulignant le pour et le contre pour chacune d’entre elles :

Vous voyez bien qu’il n’y a pas photos.
Objectivement la plume dans le cul est largement supérieure au suppo dans le cul…
Soyons optimistes et voyons donc dans le suppo un épiphénomène qui ne tardera pas à passer aux oubliettes.

Nous pouvons nous réjouir, le gouvernement n’a pas fini de vouloir nous la mettre le plus profond possible et nous ne pouvons que le remercier pour cela.

Alain Tortosa pour « anal magazine ».

14 septembre 2021.
https://7milliards.fr/tortosa20210914-plume-cul-vs-suppo-cul-anal-mag.pdf