ETs ou pas ETs?

Par Joseph Stroberg

La présence ou la visite de races intelligentes aliénigènes – humanoïdes ou non – reste officiellement non résolue et largement sujette aux spéculations les plus diverses. Et ceci restera probablement le cas tant qu’il n’y aura pas une reconnaissance universelle, dans l’éventualité où elle serait réelle. En attendant, les hypothèses sont multiples et très variées. Elles concernent autant la nature de telles races que leurs moyens technologiques, leur degré de conscience, leurs intentions concernant la Terre et/ou l’Humanité, leur provenance, etc. Elles sont souvent reliées au phénomène Ovni qui demeure lui-même flou, mais dont l’existence semble être maintenant majoritairement admise, sachant par ailleurs qu’un consensus ou même l’unanimité autour d’une hypothèse ne rendent pas automatiquement réelle cette dernière.

Partant cependant de l’hypothèse que le phénomène Ovni présente bien une réalité tangible, sinon concrète, il reste à en déterminer la cause. Et si on admet que celle-ci est produite par une ou plusieurs races aliénigènes, il reste à déterminer tout d’abord la nature de telles races. Sont-elles organiques, à l’image de l’espèce humaine? Ou physiques, avec un corps matériel, mais basé sur un tout autre métabolisme que le carboné, éventuellement même constituées de corps non plus solides, mais liquides, gazeux ou encore plasmiques? Ou bien sont-elles constituées de substances ou d’énergies tellement subtiles qu’elles équivalent à des émotions ou des pensées et que leur présence ne pourrait alors se détecter que sur des plans parallèles et subtils correspondants? Certaines branches de l’ésotérisme évoquent à ce propos les plans astraux et mentaux.

Concernant la
provenance possible de ces races, les divers ufologues, ésotéristes,
exobiologistes et autres éventuels « spécialistes » ont
chacun leur théorie. Les hypothèses suivantes ne représentent
qu’une liste non exhaustive des possibilités actuellement
considérées :

  • races présentes
    sur la Terre depuis des milliers d’années, éventuellement
    antérieures à l’Humanité, certaines pouvant être
    intraterrestres, et d’autres présentes essentiellement sur des
    plans subtils;
  • races
    extraterrestres, tangibles ou non, visitant la Terre régulièrement
    ou accessoirement;
  • toutes les
    observations de prétendus extraterrestres correspondraient en fait
    aux entités démoniaques évoquées par diverses religions;
  • fausses races
    qui seraient en fait un paravent pour cacher des expérimentations
    militaires top secrètes ou de « psy-ops » (opérations
    psychologiques);
  • races
    angéliques ou archangéliques n’existant que sur les plans
    subtils, comme sur celui attribué aux âmes;
  • un mélange de
    plusieurs des possibilités précédentes;
  • etc.

Pour l’Humanité
et la vie terrestre, la question des motivations de ces races est
sans doute nettement plus cruciale et déterminante que leur
provenance et leur nature, même si ces deux dernières peuvent avoir
un impact direct sur les motivations, notamment par le biais du degré
de conscience et du niveau technologique éventuel. Et d’un certain
point de vue, plus une race repose sur la technologie matérielle,
plus elle a des chances de s’éloigner des préoccupations d’ordre
spirituel ou métaphysique et plus il est probable que son
comportement ressemble davantage à celui de sociopathes ou de
psychopathes que de saints, d’anges ou de sages. Et cette tendance
pourrait être d’autant plus accentuée que l’Humanité serait
considérée comme du bétail ou un élevage d’insectes.

La liste suivante ne représente qu’un échantillon de buts possibles pour des races aliénigènes interagissant avec la Terre, buts traduits en termes anthropocentriques, sachant qu’il peut nous être difficile d’imaginer ou d’envisager des races dont les conceptions nous seraient totalement étrangères :

  • observation
    scientifique neutre ou avec interactions minimales avec les
    autochtones, pour ne pas affecter leur évolution naturelle;
  • visites
    touristiques;
  • recherche de
    ressources (minérales, végétales, animales…);
  • exploitation de
    ressources (notamment humaines, comme les émotions dont certaines
    races pourraient se nourrir);
  • invasion
    progressive par différents expédients possibles (manipulation des
    élites humaines, mutations génétiques dirigées par rayonnements,
    génocide lent par empoisonnement ou par stérilisation raciale,
    corruption de la société depuis le plan mental par l’introduction
    d’idées particulières, etc.). Une telle invasion pourrait avoir
    l’avantage de passer relativement inaperçue d’observateurs
    extérieurs occasionnels, ou pourrait être galactiquement acceptée
    si elle se faisait avec l’autorisation tacite de l’Humanité du
    fait de sa passivité ou de son aveuglement;
  • etc.

Tout est possible a priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits.