Entendre et écouter pour communiquer, maintenant et dans l’Humanité future

Par Joseph Stroberg

Dans la langue
française, deux mots sont utilisés pour représenter les trois
étapes d’une véritable communication. Le mot « entendre »
s’y trouve dans la première et dans la dernière étape, alors
qu’« écouter » représente la phase intermédiaire de
la communication.

Lorsqu’un être
humain reçoit un message audible émis par un autre, que ce soit
directement ou par l’intermédiaire d’un appareil tel qu’un
téléphone ou une radio, il commence par l’entendre si le volume
sonore reçu est suffisamment important au niveau de ses oreilles. Il
commence donc par percevoir le message par son système sensoriel, et
plus spécialement par le système auditif du corps physique.

Dans une seconde
étape, initialement par un acte de volonté, il doit s’approprier
l’information et la laisser pénétrer en lui-même. Il doit se
montrer volontairement attentif à ce qu’il entend. Il n’entend
pas seulement le message, mais l’écoute. Il y réagit d’une
manière ou d’une autre en utilisant sa sensibilité.

Enfin, dans une
dernière étape, celle de l’entendement, il utilise son mental
pour comprendre le sens de l’information reçue, et aussi pourquoi
elle a pu provoquer en lui-même telles réactions sensibles plutôt
que telles autres. Il peut maintenant dire à son interlocuteur :
« je t’entends bien », je te comprends.

Dans le Nouveau
Monde, les êtres humains de la prochaine Humanité, celle qui suivra
les Homo Sapiens, parviendront de plus en plus à mettre en œuvre
une communication d’une qualité telle qu’elle existe rarement de
nos jours. Non seulement leurs sens physiques pourront être plus
affinés, comme c’est le cas pour les autistes qui sont
littéralement agressés par les sons dès qu’ils dépassent un
niveau sonore pourtant acceptable pour les autres. Mais ils
disposeront d’un véhicule sensible ou « astral »
beaucoup plus transparent ou perméable aux impressions en provenance
du monde extérieur.

Les précurseurs
actuels, êtres humains atypiques et encore très minoritaires, se
trouvent ici aussi en difficulté. Leur capacité naturelle à
intégrer en eux toutes les réalités extérieures captées, par le
biais de leurs sens affinés et par leur transparence astrale, fait
qu’ils doivent trouver des stratégies pour se protéger de la
négativité ambiante dont l’absence de moralité n’est pas le
moindre facteur. Le plus souvent, ils n’ont pas d’autre choix que
de se replier sur eux-mêmes, parfois jusqu’à se mettre en
position fœtale. De surcroît, non seulement par leur hyper
sensibilité, mais aussi par leur inadaptation relative au monde
actuel (étant précurseurs de la future Humanité et adaptée à
celle-ci), ils tendent à souffrir particulièrement, d’autant plus
que leur mode de communication n’est pas encore compris. Pour
diminuer drastiquement leur souffrance inhérente à leurs
spécificités, ils doivent fournir un travail d’adaptation
soutenu, souvent pendant de longues années, ceci en utilisant leur
force de volonté en provenance directe de l’âme.

Les caractéristiques
sensorielles et sensibles de tels précurseurs font qu’ils vivent
le plus souvent une bonne partie de leur vie ou au moins de leur
jeunesse comme une période d’angoisse ou de terreur profonde face
au monde actuel étranger à leur nature.

Sur le plan mental,
les êtres humains de la future humanité auront, comme leurs
précurseurs actuels, une fluidité rarement expérimentée de nos
jours. Celle-ci leur donne la capacité à se déplacer d’un point
de vue à l’autre sans s’y attacher outre mesure, et donc à
globalement acquérir une perception mentale multiforme ou
multidimensionnelle. Dans le même temps, ils montreront une grande
acuité mentale et une capacité à gérer un grand flot
d’informations différentes, à les relier entre elles, à voir
leurs points communs, à percevoir leurs contradictions apparentes ou
réelles, les erreurs de logique, l’absence ou la présence de
« raison », leur caractère illusoire ou réaliste…

Simultanément, leur
inspiration leur fournira un appui essentiel pour leurs créations et
leurs échanges relationnels transparents. De tels êtres ne peuvent
en effet fonctionner dans le mensonge. Ce qu’ils créent est le
reflet de leur être profond, de leur âme, de la même manière que
ce qu’ils disent. Ils ne peuvent vivre dans la demi-mesure, les
faux-semblants, l’hypocrisie, la superficialité… qui sont
contraires à leur nature. Ils sont entiers, et non pas morcelés en
parcelles physiques, émotionnelles, et mentales dispersées aux
quatre vents.

Sur le plan de la
communication, l’aboutissement de la prochaine humanité sera la
télépathie mentale généralisée.