Démembrement sectaire de l’humain citoyen (sexe, famille, culture, sciences…)

Par Lucien SA Oulahbib

Que dire de plus qu’Alain Falento sur, par exemple, l’assassinat de la France ou encore que Béatrice Bourges sur le « nouvel ordre mondial » (terme « complotiste » pour les petits sbires de la Secte SHAA) ?…

Rien d’autre que quelques arguments concrets en plus, et, peut-être, ici ceci, mais juste en passant, en vue d’informer ceux qui pensent pouvoir (ne pas) œuvrer dans le transhumanisme chic :

« (…) La phalloplastie, c’est-à-dire la procédure permettant la construction d’un pénis, est en fait composée d’une série d’interventions chirurgicales espacées sur une durée pouvant aller sur quelques années. La première étape sera la création du phallus à l’aide d’un greffon de peau pris sur l’avant-bras ou le flanc du patient (ce qui laisse des cicatrices très visibles). Ce phallus, bien qu’ayant une longueur généralement satisfaisante, ne possède pas un gland qui procure une sensation semblable à celle du clitoris, car celui-ci ne peut être greffé. Ceci veut dire que le risque de diminution du plaisir sexuel est bien réel. Attention, ceci ne veut pas dire que le néo-pénis ne permettra d’avoir de jouissance. Cela veut tout simplement dire que la personne devra réapprendre à vivre sa sexualité et à tirer son plaisir ailleurs que dans des terminaisons nerveuses. Pour certains hommes trans ou personnes trans-masculines, le sacrifice en vaut le coup ; pour d’autres, la décision est beaucoup moins évidente. (…)»

Ainsi, même pour les adeptes transis, mais encore naïfs de la trans/formation queer (naïfs, car il ne faut pas le dire, à l’école par exemple) l’adieu au « plaisir sexuel » est une donnée de fait lorsque l’on prétend faire fi du sexe « biologique ». On pourra certes rétorquer que cela reste « subjectif » et qu’au même titre que ces arguments justifiant les « familles » monosexuées, le plaisir peut aussi s’être fané dans les couples « normaux », tout comme ces enfants battus et/ou violés dans les familles dites « traditionnelles » qui auraient pu être plus « heureux » chez un couple monosexué, etc., etc..

Sauf que la question première ne consiste pas, d’abord, à mesurer telle satisfaction, toujours relative en effet, mais à se demander, avant tout, comment un psychisme humain peut se constituer (et en jouir) sans altérité masculin/féminin. C’est-à-dire sans cette reconnaissance par le sexe opposé en particulier parental indiquant déjà que l’on est bien perçu mâle ou femelle dans son comportement, sa joie, son jouir, car le sexe ce n’est pas seulement de l’anatomie une excroissance comme des cheveux, la « biologie » étant bien plus que son substrat physico-chimique (ce qui ne veut pas dire qu’il suffirait de le déployer pour être comme le croit l’eugénisme en particulier racialiste.

En ce sens, l’attraction progressivement plus complexe de l’enfant envers son père ou sa mère ne relève pas mécaniquement/automatiquement d’un besoin énergétique comme s’ils étaient uniquement des sources de chaleur ou de protection lorsqu’il était bébé, mais, surtout, mais, d’abord, et au fur et à mesure comme ce besoin bio-psychique d’être de plus en plus reconnu comme étant capable de séduire lui-même aussi, et ce à tout point de vue, telle cette nouvelle symbiose bio-culturelle, en l’occurrence l’enfant en devenir, susceptible d’être, lui aussi, admiré, aimé, une personne comme son père ou sa mère qui sont ses canevas, d’où l’importance de leur double présence…

C’est en effet ce qui permet à l’enfant de développer sa spécificité d’être un animal humain et non pas seulement un animal tout court ; cette « humanité » n’est donc pas « seulement » anatomique, mais psychique. Joseph Nuttin, (1980, p.166) explique bien que le mâle humain est enclin à non seulement tester plutôt quantitativement l’étendue de son agressivité, de sa violence, d’être (au sens éthologique, voir aussi infra) comme ses performances topiques cherchant à marquer ses territoires, tel un félin, à se percevoir dans les territoires symboliques par la fierté, la vanité, le prestige, y compris, ou sa dextérité à non seulement se déployer, mais à se développer à court moyen et long terme. La femelle, elle, est encore plus à même d’œuvrer aussi ainsi dans l’étendue, mais aussi dans la qualité du relationnel : c’est ce que par exemple soulignent non seulement Joseph Nuttin (supra), mais également Peggy Sastre dans La domination masculine n’existe pas, surtout lorsqu’elle indique comment le mâle peut se méprendre sur les signes uniquement amicaux émis par la femelle (2015, p. 61).

Ce qui implique de ne pas réduire la femelle à la seule maternité, puisque le relationnel s’étend certes à l’ensemble des territoires topiques, mais aussi symboliques, esthétiques (qui n’est pas seulement la brillance plastique de couleurs et de formes, mais la manière d’être du monde ou la séduction même, bien analysée par Jean Baudrillard). D’où aussi le fait par exemple que la Nation française est symbolisée par une femme, Marianne, et non par un homme, la Marianne de Delacroix n’exprimant pas spécialement la seule réplique de la Vierge : elle appelle au courage, à l’abnégation à l’émergence d’un nouveau Créé ; c’est aussi le Geste d’Ève défiant Dieu en prenant, elle, et la première, le Fruit de la Connaissance du Bien et du Mal (et Adam l’accompagne…) ce qui va bien plus loin que sa « soumission » au Diable, car elle aurait pu, tel le Christ, ne pas le suivre…

Ainsi, les deux sexes, en cette altérité opposant, dialectiquement, quantitatif topique et qualitatif relationnel, cherchent alors par et dans la présence de » l’autre » ce désir insatiable de se chercher soi-même jusqu’au bout des possibles ; ou comment atteindre la pleine présence harmonieuse et jouissive de se sentir vivant, c’est-à-dire ce qui (se) révèle ; par exemple comment son soi intime s’enrichit aussi par ce l’on procure à autrui comme joies et jouissances ; ou le fait de sentir que l’autre est rendu lui aussi heureux ; ce qui mesure bien ce que l’on est devenu soi-même : sommes-nous capables (ou pas) de (se) comprendre (dans) l’autre en particulier la femelle d’une part, le mâle d’autre part ? ; soit d’ailleurs le principe même de l’orgasme à deux, mâle et femelle, une mise en phase bien plus singulière grâce à cette altérité, là, celle précisément du semblable, à la fois même et autre, que dans le seul identique du pareil (ou l’homosexualité, voir ici Jacques Balthazart) ou encore celle du seul narcissisme solitaire aujourd’hui de plus en plus robotisé avec apparence humaineUn narcissisme numérisé se vivant également à plusieurs

Aussi cette singularité, humaine, c’est-à-dire nécessitant une telle altérité non simulée, ne peut pas être perçue par l’analyse en « cisgenre » : celle-ci ne peut l’atteindre en effet tant son scientisme l’en empêche puisque réduisant la matière vivante humaine soit à son complexe physico-chimique soit à son environnement normatif, évacuant alors la singularité du psychisme a fortiori humain dans la seule technologie d’avoir ou non un « désir » de pénis ou une vulve puisqu’elle en fait même une nécessité ultime (du moins pour certains) ce qui s’avère être la porte ouverte au fond à la technologie des prothèses, dont ces poupées gonflables comme vu ci-dessus…

On voit bien d’ailleurs cette poussée scientiste (et affairiste) chez sa future grande » sœur » accompagnant toute cette transformation génitale qu’est Big Pharma réduisant déjà l’immunité à une « réaction » passive qu’il faut sans cesse exciter ou bloquer alors que sa constitution s’avère bien plus complexe aux dires des spécialistes…

Ce qui fait que ce scientisme rate également le fait que même le futur cyborg le plus accompli n’échappera pas à l’agressivité d’être (ce droit de nature des Anciens, dont Hobbes, Locke, repéré également par Darwin, Nietzsche, Lorenz, Laborit…) ou le fait de vouloir acquérir du pouvoir dans ses trois composantes (puissance à attirer, autorité dans la prestance, capacité à diriger selon sa compétence) afin de peser au sein des trois buts fondamentaux de l’aventure humaine comme le disaient également les Anciens : acquérir du pouvoir (dans ses trois composantes) posséder des richesses (symboliques également) chercher à être reconnu ou le prestige (tel le « respect », y compris déjà à ses « propres » yeux)…

Mais quel rapport à ce stade avec le « démembrement » non plus seulement de l’humain, mais de la Nation Citoyenne France incarnée aujourd’hui par Marianne ? Et quid du « nouvel ordre mondial » ? Davos, la Secte SHAA ? Etc..

Eh bien ce qui peut apparaître microscopique, local, lilliputien, lié au « hasard » des mutations de mœurs et des nouvelles modes du quotidien, etc., s’agrège aussi en tendances longues : éparses au départ, mais qui, récupérées, embrigadées, peuvent servir de relais, de tremplins, pour réaliser, mailler, un programme d’action par certaines forces politico-économiques organisées (globalisées en FTN, en technostructures interétatiques) comme profiter dans les programmes scolaires et les recommandations « sociétales » de tous ces questionnements plus du tout juvéniles face aux sollicitations esthétiques et comportementales d’adultes (comment parler de sexualité à… trois, six, même dix ans) solidifiées en ces produits symboliques bien trop crus pour leur « âge » comme si l’on voulait supprimer l’enfance cette perte de temps (et d’argent)

Idem pour ces publicités institutionnelles prônant le « multiculturalisme » afin de parachever la transformation de l’Europe en zone non seulement commerciale, mais zone à crever à précisément démembrer (ZAD) et non pas à défendre comme le prétendent les orcs de la Secte SHAA ou l’Europe comme terrain vague à l’âme labouré, bombardé déjà symboliquement par toutes ces séries détournant l’imaginaire séculaire contenu dans un conte et une rêverie en le cristallisant en purs objets propagandistes et non plus seulement en fantasmes et fantaisies cerfs volant au vent (sourire amical entre hommes transformés automatiquement en désir sexuel) à l’ombre des falaises rugueuses ou parsemées de « coquelicots jolis » attendant entendant le rire des amants et répercutant « le murmure de la ville » comme l’écrit Proust (À l’ombre des jeunes filles en fleurs, lui qui n’a jamais fait état de son homosexualité pas plus que Gide) tout cet effroi froissant fructueusement les âmes en joute se cherchant, sont alors happées par la nouvelle Toile idéologique et sa matrice Cyber-étatiste dont le moyeu scolaire viendra broyer au nom de « la » science SVT (voir les programmes de seconde) toutes leurs pétales printanières pour en faire ces médicaments mentaux d’adultes vendus pour devenir « ce que l’on veut » ; un vouloir hypothétique puisque voguant au gré des influenceurs du jour, mais servant de sédiment idéologique aux bonimenteurs, même assermentés…

Quant au « reste », à la France par exemple, rappelons seulement la politique familiale instaurée par le social-étatisme d’un François Hollande, loin d’aider à contrecarrer les tendances de plus en plus erratiques de l’agressivité de la violence, d’être (ou ne pas être) depuis la « mort » des « grands récits », loin de se battre pour plus de cette « cohésion sociale » promise, ce social-étatisme n’aura fait qu’affaiblir, fragmenter, selon le mot à la mode, les classes populaires et supérieures ; ne serait-ce qu’en manipulant déjà le quotient familial, car s’il y avait de l’idée à intervenir dès le second voire le premier enfant chez les familles dites modestes ce n’était pas pour réduire la possibilité d’en avoir plus dans les familles plus aisées comme ce fut le cas en rognant sur le quotient ; même les communistes étaient contre, à l’époque, car on ne touche pas à un acquis civilisationnel ; ce qui a eu pour résultat d’affaiblir l’ensemble, surtout articulé au refus de réformer/protéger le congé maternité empêchant par exemple les entreprises (certes étranglées par des coûts sociaux aux antipodes du dumping social propre au globalisme affairiste sous-traitant en Chine et… en Pologne…) de congédier les plus faibles dont les femmes et les plus de cinquante ans (blancs en plus) pour être plus compétitives au sein d’un marché déséquilibré par un libre-échange non régulé du fait de l’obsession anglo-saxonne américaine et allemande à réduire uniquement l’UE à une zone affairiste alors que la France aspirait à ce « plus » d’une Europe des « Patries »…

Celle-ci s’est fracassée peu à peu lorsque la normalisation globaliste (diffractée par zone de démembrement) exigeait de plus en plus d’économie d’échelle et, partant, une sous-traitance exacerbée entraînant les distorsions que l’on subit encore…

Bref, au lieu de redresser le bateau France, la branche française de la Secte SHAA s’empressa de commencer à le couler avec armes et bagages en 1992 malgré le sursaut de 2005 jusqu’à aujourd’hui lorsque l’on voit bien que c’est désormais ladite « Présidente » de la Commission Européenne, élue de nulle part, qui déclare la guerre à la Russie, mais oui, interdit à Frontex d’empêcher le nouveau trafic d’esclaves africains, mais oui encore, interdit aussi Russia Today et Spoutnik, — et pourquoi pas puisque la liberté est devenue chose ancienne, donc « d’extrême droite », tandis que cette Reine (celle de Blanche Neige) fait la leçon, entre deux tweets à Bourla (patron de Pfizer) au nouveau propriétaire de Twitter via l’un de ses Commissaires, français pour lui rappeler à plus de retenue ; tout en lançant sa nouvelle meute peuplée d’incontinents en insultes, tous ces nouveaux bandits de grand chemin que sont devenus les « journalistes » de cour, à l’assaut des « questionnistes », sus ! à Berkoff qui a eu le malheur d’inviter des analystes lucides et non pas stupides….

Pendant ce temps d’autres orcs de la Secte SHAA, drones transhumains spécialisés dans la torture sociale, s’en prennent à un docteur en pharmacie, une psychiatre, un sénateur radiologue, toute une ribambelle de soignants pour avoir eu raison trop tôt ou refuser de salir leur honneur ce mot effacé du dictionnaire d’un Véran par exemple…

Démembrez-vous dis-je ! Démembrez encore et toujours, l’Enfer reconnaîtra les siens…