Davos ou la guerre ?…

Par Lucien SA Oulahbib

« Capri, c’est fini ». En gros, la mode est morte, « Davos, c’est fini », cela ne se « passe plus » là. Davos, c’est has been. Musk l’a bien compris, les N° 1 des pays qui comptent également, à part la fausse rebelle suédoise qui est obligée de se faire embarquer par des acteurs policiers pour faire croire encore à un enjeu. Or, même les personnes qui animent en sous-main la Secte n’y vont plus ou alors si peu ou encore invités si seulement si suite SPA et Escort girl/boy y sont inclus….

D’où la nécessité à nouveau de faire peur avec le prochain énième variant (préfabriqué lui aussi ?). Et bien sûr, les intempéries, mais celles-ci ne semblent pas suivre les modèles, ce qui est ingrat. Ou alors la guerre à outrance avec la Russie, sauf que l’Allemagne traîne des pieds ou du moins le fait croire par pudeur, un non qui pourrait dire oui au détour d’une décision en haut lieu exigeant l’escalade…

Peu importe. Soit Davos, soit la guerre. Et au milieu, une réforme improbable des retraites. Irréel. Soit Davos et les milliards à foison pour nous transformer en cyborg, les sans-dents sous réalité virtuelle, les sectaires sous cellophane médiatique ayant la permission carbone d’influencer ici et là ; soit la guerre et les milliards dépensés en vue de fabriquer encore plus de bombes et de missiles en attendant les premières destructions en représailles si l’escalade se confirme. D’un côté donc, les soumis injectés en permanence, désormais sous casque virtuel ; de l’autre, l’élite globale sautant de ville en ville ce qu’il y a d’important (méta) physiquement à visiter…

L’écart cependant s’avère de plus en plus grandissant entre ce qui se passe réellement sur le terrain et ce qui en est montré médiatiquement : banal. Ce qui l’est tout de même moins c’est bien l’écart qui s’aggrave sans trop d’effets convulsifs alors que même un élastique se casse à force de s’étirer, bref pourquoi ne « pète-t-il pas » ?…

Une hypothèse (déjà indiquée par ailleurs) : intuitivement tout le monde sent bien que « Capi, c’est fini » à gauche comme à droite, extrême compris. D’où la spirale du vide que les Gilets Jaunes ont cru combler ; mais comme il s’agit d’un Triangle des Bermudes très spécial, ils ont été absorbés ou du moins fragmentés, illustrant par là qu’un vide symbolique politique civilisationnel ne disparaît pas du jour au lendemain, d’autant plus que tous ces corps morts de la Secte SHAA encore présents dans les médias, le pouvoir, un peu partout persistent et signent à déployer leurs métastases mortifères qui leur permettent de se cramponner quoiqu’il en coûte.

Et comme les supposés remplaçants se chamaillent, s’excluent les uns les autres, bref reproduisent les mêmes tics que ceux qu’ils dénoncent, « nous » ne sommes pas vraiment sortis de l’impasse…

D’où la lente et inexorable chute en enfer, et, pour l’instant, le purgatoire : comme revoir au ralenti ou en accéléré les occasions manquées, les possibles rendus impossibles par bêtise, manque de courage, incommensurabilité entre ce qu’il faudrait faire et le manque évident d’hommes et de moyens émergeant là où ils devraient être. Tragédie, farce. Le tourbillon est lui bien en place. Vertige de l’absurde et de son abîme.

En attendant Godot : Davos ET la guerre.