Conflits d’intérêt et corruption à l’Agence Européenne du Médicament (EMA)
La Santé des français mérite mieux que cette association de malfaiteurs. Initialement, l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) appartenaient à chaque État membre. Un règlement de 1993, remplacé par un règlement de 2004 régulièrement modifié a institué une agence d’évaluation, l’Agence européenne des médicaments.
L’EMA se compose d’un conseil d’administration de 36 membres dont la plupart représentent les États membres (le plus souvent le directeur ou président de leur agence nationale). Le conseil d’administration nomme un directeur exécutif entouré de 7 comités d’experts. L’Agence fait partie de la vaste catégorie des organismes plus ou moins décentralisés, aux dénominations elles-mêmes variables (agence, office, observatoire, etc.) créées pour conseiller la Commission européenne sur des sujets techniques. La Commission, en sa qualité d’institution politique, reste libre de suivre ou non ces conseils, et octroie l’AMM. Mais l’Agence, disposant de la compétence d’expert, surtout dans le domaine médical, joue un rôle préparatoire crucial. Ça semble invraisemblable mais le budget de fonctionnement de l’EMA (346 millions €) provient à 85,70% de redevances payées par l’industrie pharmaceutique et a seulement 14,29% de financements publics de l’UE.
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