CIO : Corruption internationale olympique

[Source : eclaireur.substack.com]

Pour comprendre le fonctionnement du sport international, il faut, nous dit Declan Hill, comprendre celui du crime organisé. Et mesurer l’importance du « soft power » incarné notamment par Adidas.

Par Pascal Clérotte

L’Olympisme et ses beaux principes. Les athlètes se dépassant pour nous donner ce spectacle des Jeux olympiques tous les quatre ans, diffusé en mondovision jusqu’à la nausée. Des dizaines de milliards engloutis dans l’organisation (réglés in fine par les contribuables) et des sponsors qui dépensent également des milliards pour la visibilité de leur marque. Et en coulisses, là où les choses se passent réellement, quid est, qu’en est-il ?

Declan Hill, ancien journaliste d’investigation pour la CBC (La radiotélévision canadienne) où il fut l’une des chevilles ouvrières du magazine d’investigation anglophone « The Fifth Estate », (le cinquième pouvoir, on vous laisse deviner lequel) est aujourd’hui professeur à l’Université de New Haven. Il est un spécialiste de la corruption et du crime organisé dans le sport. Il est notamment l’auteur de « The Fix » (Comment truquer un match de foot), un livre qui a mis en lumière l’échelle ahurissante des matchs truqués dans le football. Nous l’avions reçu à ce sujet, et en français, en janvier dernier. A écouter ci-dessous :

Declan Hill : « dans le sport, la corruption s’est normalisée »

(…)

Declan Hill ne mâche pas ses mots à propos du Comité international olympique. D’Adidas et autres sponsors aux mafias, son diagnostic est limpide : rien n’a changé dans l’Olympisme. Tout est bon pour remporter une médaille et surtout pour faire du pognon. La fin justifie tous les moyens, ce qui n’est somme toute pas très sportif. Le mode de fonctionnement des institutions sportives internationales est comparable à celui du crime organisé, avance-t-il.

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