CHINE COMMUNISTE : VERS LA CHUTE FINALE ?

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

[Photo : Le président chinois Xi Jinping. (Source : Asia Nikkei)]

Par L’Imprécateur

Des circonstances récentes et exceptionnelles m’ont permis d’avoir accès à des informations surprenantes sur la Chine.
En voici l’inventaire. Il donnera lieu plus tard, et en fonction des circonstances, à des articles plus détaillés.
Mais le scoop, c’est que l’accumulation des erreurs commises sous la responsabilité de 
Xi Jinping pourrait, probablement en 2022, entraîner un effondrement du régime communiste actuel.

L’Imprécateur

XI JINPING ACCUMULE LES ERREURS. Y SURVIVRA-T-IL ?

1 — La gestion brutale du conflit diplomatique et économique avec l’Australie

On se souvient que l’Australie avait entraîné en avril 2020 plusieurs pays à déposer une plainte à l’OMS accusant la Chine d’avoir été à l’origine de la pandémie Covid.

La Chine avait menacé ces pays, qui s’étaient ensuite, les uns après les autres, désolidarisés de la plainte.

Pour punir l’Australie, Xi Jinping avait annoncé que si l’Australie persistait dans ses mensonges, la Chine pourrait bombarder quelques-uns de ses ports !
Puis les importations de bœuf et de vins australiens avaient été interdites, puis surtaxées. Celles de céréales furent considérablement réduites ou, comme l’orge, surtaxées elles aussi.
La guerre continue aujourd’hui, mais avec l’OMC comme acteur principal.

Xi a mal apprécié le risque. Il croyait punir l’Australie, c’est la Chine qui pendant l’hiver 2020-21 souffrit le plus ! Il y eut même des débuts de famines dans certaines provinces rurales, les céréales importées étant en priorité données à Pékin, aux villes et aux provinces.

Des révoltes paysannes auraient eu lieu, comme celle de 2005 dans la province de Guandong. Mais la confirmation est difficile à obtenir, le PCC ayant menacé les agences de presse et les journalistes de représailles s’ils rapportaient ces révoltes.

Pourtant elles sont vraisemblables.

2 — Les jeunes et les ouvriers en colère contre les horaires de travail : le 9-9-6

Les paysans ne sont pas les seuls à être mécontents de la gestion du pays par Xi Jinping. Les jeunes travailleurs et les ouvriers du secteur industriel dit « tech » se révoltent, pour le moment calmement, contre le « 9-9-6 ».

Xi, pour réaliser son rêve fou de dominer avant 1949 le monde occidental par l’inoculation du « gène rouge », commet la même erreur que Mao Zedong avec le « grand bond en avant ». Il exige des travailleurs qu’ils travaillent plus fort, plus durement et plus longtemps.
Il leur impose le régime du 9-9-6, un régime sur lequel notre syndicat CGT qui rêve d’une France communiste devrait méditer :

72 heures par semaine (de 9 heures du matin à 9 heures du soir), 6 jours par semaine !

Leur révolte est encore pacifique et se manifeste en s’allongeant par terre en groupes dans les jardins publics et partout où ils le peuvent, c’est le tang ping (rester allongé) en expliquant aux passants qu’ils sont épuisés par le 9-9-6.

3 — Le patronat inquiet hostile à la suppression des participations étrangères

Les chefs d’entreprises optimistes croient que si Xi Jinping prenait la décision d’exproprier les porteurs de financements étrangers dans les entreprises chinoises, il déclencherait un processus bloquant l’entrée des entreprises chinoises sur les marchés boursiers étrangers.
Ils en concluent que cela ne peut pas arriver.

Les pessimistes savent que ce que dit Xi Jinping dit, Xi Jinping le fait !
Une preuve : l’annulation de dernière minute de l’introduction d’Ant Group([1] Ant group est une énorme entreprise financière qui appartenait à Ali Baba)) à la bourse à Hong-kong et Shanghai en novembre dernier a montré que Xi Jinping est prêt à tout pour suivre son plan de conquête mondiale en gardant par tous les moyens — y compris les plus immoraux — la main sur tout.

Beaucoup oublient que le communisme chinois est intrinsèquement hostile au secteur privé en général et aux étrangers en particulier.
La pseudo « ère des réformes » qui, à partir de 1978, a libéralisé et ouvert au monde l’économie et le système financier chinois, est désormais terminée.
Xi Jinping juge l’influence étrangère beaucoup trop importante au sein des entreprises chinoises et veut limiter autant que possible la part étrangère dans leur capital. Des mesures obligeant les investisseurs étrangers à quitter la Chine sont en préparation. Sont visés au premier chef les investisseurs étrangers dans les entreprises chinoises de haute technologie.

Business France et Business China, qui font une promotion délirante au VIE en Chine (Volontariat International pour Entreprendre), devraient creuser la question !

4 — La Chine n’est pas le « paradis free-covid » décrit par la presse mal informée

Depuis les premières annonces sur les premiers cas de Covid en décembre 2019, alors que ceux-ci étaient connus localement à Wuhan depuis la première semaine d’octobre, la communication officielle chinoise n’a jamais cessé de mentir.

Et la presse française, naïve ou mal informée, n’a jamais cessé de répéter les sornettes chinoises, comme le dernier mort de Covid en janvier 2021. En début d’année, deux provinces proches de Pékin, le Liaoning au Nord-est (frontière avec la Corée du Nord) et l’Anhui (à mi-distance entre Wuhan et Shanghai) étaient confinées, ainsi qu’une quarantaine de villes dans toute la Chine. Et Courrier International (Groupe Le Monde) le confirmait il y a quelques jours encore :

Confinement, rues vides, délation : en Chine l’histoire semble se répéter 

5 — Xi Jinping menace constamment des pays dans le monde

 En premier lieu, Taïwan.

Taïwan, île peuplée depuis trente mille ans de Negritos aborigènes et depuis six mille ans d’Austronésiens, ni japonais ni chinois, était portugaise depuis 1542 sous le nom de Ilha Formosa, « la plus belle île ». Colonisée à la manière de Macau ou de Goa en Inde : un fort et un port, quelques centaines de militaires et de fonctionnaires portugais et aucun conflit avec la population locale.
Puis passèrent des Espagnols et des Hollandais qui importèrent de la main-d’œuvre chinoise, les aborigènes locaux étant comme en Australie, ou comme les Canaques en Nouvelle-Calédonie, réfractaires au travail agricole.

Suivirent des empereurs chinois, les Ming, les Zheng, les Quing, ils venaient pour se servir de Taïwan comme base arrière de reconquête de la Chine continentale. Mais ils tenaient si peu à Taïwan que le premier gouverneur chinois n’y fut envoyé par l’empereur Quing qu’en 1885, avec de la troupe, pour faire croire aux Japonais que Taïwan appartenait à la Chine. Et pour la vendre ensuite au Japon, ce qui fut fait en 1895. Le Japon investit beaucoup pour développer l’île.

En 1945 les Américains chassèrent les Japonais et donnèrent Formose à Tchang Kaï-Chek. Il en fit en 1949 la République de Chine sous le nom de Taïwan. Taïwan n’a jamais appartenu à la Chine communiste comme le prétend Xi. Il veut la prendre pour arrêter la protection américaine sur Taïwan et confirmer son autorité sur la totalité des mers riveraines de la Chine, du Japon à Singapour.

Singapour contrôle le détroit de Malacca. Il donne accès à l’océan indien, donc Xi avance l’argument d’une population chinoise à Singapour, comme Hitler avait avancé l’argument d’une population germanophone en Autriche, et Xi dit qu’il serait donc normal qu’il s’approprie Singapour.

Mais pendant qu’il y est, il menace les riverains de la mer de Chine du Sud, Bahreïn, Philippines, Indonésie, Vietnam et Malaisie de représailles s’ils s’avisaient de contester son droit à s’attribuer leur zone maritime internationale et les îles, les atolls, et même les récifs submergés. Sur lesquels la Chine construit aussitôt des bases militaires à coups de milliers de tonnes de béton sous l’œil attendri des écolos qui n’ont émis aucune protestation pour dénoncer ce crime international contre l’environnement.

L’Afrique est en partie sous tutelle chinoise, la Chine menaçant de représailles financières le pays qui oublierait de voter pour elle à L’A.G. de l’ONU et aux Commissions qu’elle contrôle, OMS, OMC… Il s’agit surtout d’empêcher une sanction contre la Chine fraudeuse des lois internationales et des Droits de l’Homme.

En Europe, sa tactique est différente. Il y a les petits pays fragiles, comme le Monténégro, qu’elle terrorise, et ceux, plus malléables dont elle achète les élites gouvernementales et de la haute administration, via France-China Foundation et Business China qui ne comptent plus leurs « young leaders » membres ou ex-membres du gouvernement.

Xi Jinping est au milieu, uniforme gris. 100e anniversaire du PCC, 1er juillet 2021, Tien An Men

6 — La Chine est en permanence agressive

Que ce soit en mettant en avant ses missiles balistiques intercontinentaux à chaque défilé des troupes au pas de l’oie place Tien An Men ou dans les discours de son président à vie Xi Jinping, la Chine montre un visage belliqueux.

La presse française est toujours très discrète sur ce sujet tabou. Il faut consulter la presse dissidente des Chinois anticommunistes pour avoir des comptes rendus clairs et précis.
En voici un où Xi menace « d’écraser » Taïwan si elle essaie de préserver son indépendance, et de « fracasser la tête » des pays occidentaux qui s’opposeraient à la Chine. Sans commentaire.

https://fr.theepochtimes.com/a-loccasion-centenaire-pcc-xi-jinping-menace-loccident-taiwan-1783185.html

La Chine communiste considère le monde entier comme son ennemi, excepté peut-être la Corée du Nord, et le veut soit soumis (c’est le projet 2049), soit détruit.
Mais comme un monde détruit entraînerait sa propre disparition par les famines et les guerres civiles inter chinoises, elle espère obtenir la soumission totale dans moins de trente ans.

L’ÉLITE DU PCC EST CONSCIENTE DES ERREURS DE XI JINPING

Bien conscients que Xi Jinping commet trop d’erreurs qui coûteront finalement cher à la Chine, les vieux caciques du PCC et les plus intelligents des jeunes réfléchissent aux moyens de l’écarter du pouvoir. Ainsi que de nombreux membres de l’opposition.

Plusieurs moyens d’action sont possibles, en se servant des erreurs de Xi et en les amplifiant pour les retourner contre lui.

  • En signant une alliance miliaire avec l’Iran, Xi a pris le risque de se mettre à dos les nombreux pays musulmans sunnites hostiles à l’islam chiite, ainsi qu’Israël et les États-Unis. Surtout si l’Iran provoque une nouvelle guerre au Moyen-Orient que Donald Trump avait réussi à calmer avec ses Accords Salomon.
  • Un nouvel hiver froid avec de nouvelles famines, s’il pousse à bout la paysannerie chinoise alliée aux jeunes et aux ouvriers de la « tech », obligerait le PCC à choisir entre le dictateur à vie et le peuple.
  • Si le prochain Sommet Mondial sur les Droits de l’Homme, organisé en principe en septembre par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, met la Chine en minorité, ce sera une défaite terrible pour Xi.
  • Même chose si la nouvelle vague Covid qui démarre actuellement n’est pas maitrisée, alors qu’avec ses mensonges la Chine a fait croire au monde entier qu’elle maîtrisait le virus.
  • Et d’autres, pour le moment moins évidents. Comme la rupture du barrage des trois gorges que craignent les spécialistes.

C’est pourquoi l’année 2022 pourrait voir un effondrement du PCC en Chine et la disparition de Xi Jinping.
Et pas seulement au figuré.

L’Imprécateur

7 août 2021