Jean-Loup Izambert interviewé sur « Covid-19, le bilan en 40 questions »

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier – Covid-19, le bilan en 40 questions

Par Hervé

On s’était quitté avec un précédent livre, Le virus et le président, et nos 2 auteurs ont remis le couvert sur le même sujet de la crise sanitaire dite de la Covid-19. Comme indiqué en couverture, il s’agit d’un retour sur 2 ans d’infos et d’intox.

Covid-19, le bilan en 40 questions

Les 40 questions sont organisées par thèmes, virus, masques, tests, vaccin. Les auteurs nous font part de leur voyage dans cette pandémie, leurs rencontres, les sources, leurs réflexions sur tous ces sujets.

On a donc une forme d’état des lieux, de quoi s’armer moralement, intellectuellement pour la suite si nos dirigeants souhaitent encore poursuivre les hostilités.

On a par exemple assisté au début de cette pandémie à une utilisation très fallacieuse des statistiques pour noyer la capacité des gens à se représenter la crise dans le temps. Le travail de ce livre est aussi de montrer que le temps joue pour la vérité car les études indépendantes, citées  régulièrement, commencent à sortir et alimentent progressivement une opposition structurée à la pensée unique sur la crise sanitaire.

La blitzkrieg et la guerre de mouvement des 1ers mois laisse place à une guerre de tranchée plus à notre avantage. Cette impressionnante collecte de faits et de témoignages nous le démontre. Le rapport de force s’équilibre.


Interview des auteurs

Bonjour Messieurs, quel a été l’accueil du 1er livre Le virus et le président ? Était-ce un livre pour la dissidence ou a-t-il trouvé sa place auprès d’un lectorat plus large ?

Jean-Loup Izambert : Le virus et le président, réalisé dans l’enquête et l’écriture avec l’écrivain essayiste Claude Janvier, a pu gagner un lectorat plus large grâce au soutien de nombreux sites Internet, de blogs et de médias de la presse libre. Commercialisé en décembre 2020, il était vendu à plus de 5 200 exemplaires à la fin du mois de décembre 2021. Depuis il continue à se vendre et nous devrions approcher les 8 à 10 000 exemplaires à la fin 2022. Le scandale Ivermectine, seule enquête journalistique complète de langue française sur le médicament interdit qui soigne de la Covid-19, a notamment été médiatisé par la revue Nexus dont le journaliste Philippe Donnaes a rendu compte à ses lecteurs sur huit pages(([1] Interview covid-19, Ivermectine présumé inefficace ? Nexus, n°139, mars-avril 2022 )).

En plus de sites Internet de médias libres comme Kairos (www.kairospresse.be) en Belgique ou le Centre de recherche sur la mondialisation au Canada (www.mondialisation.ca), des revues professionnelles comme le British Ivermectin Recommendation Development – BIRD – (www.bird-group.org), groupe de scientifiques de plusieurs pays basé en Angleterre, les publications de la Ligue nationale pour la liberté de vaccination (LNPLV) ou la revue mensuelle suisse Santé Libre ont également relayé la parution de mon enquête et son contenu. De même, Covid-19 – Le bilan en 40 questions, le troisième ouvrage de notre trilogie, reçoit un très bon accueil. Nous sommes sollicités par des sites Internet, associations et librairies pour des interventions et conférences-débats. Les trois ouvrages de cette trilogie sont appréciés par les lecteurs puisqu’ils sont tous cotés entre quatre et cinq étoiles sur les principaux sites de vente par correspondance. Ce sont de bonnes ventes quand on sait qu’en France la vente moyenne par titre se situe à 4 090 exemplaires toutes catégories confondues avec les ventes les plus importantes réalisées en bandes dessinées, fiction jeunesse et littérature.

De plus ce résultat est obtenu sans qu’un seul média d’information politique et générale ait relayé ces parutions. Les obstacles à franchir pour l’édition de quatorze enquêtes d’investigation que j’ai publiées depuis 1998 comme celles réalisées avec mon complice Claude Janvier et mes cinquante années de journalisme sont des atouts précieux pour placer le livre au cœur du débat social. Nous comptons bien amplifier encore cette dynamique avec les prochains livres auxquels nous travaillons.

Parmi toutes ces références au fil du livre, les multinationales de la santé semblent être devenues des pieuvres aux capacités de corruptions sans limites. Peut-on imaginer un jour s’en débarrasser ?

Jean-Loup Izambert : La question posée pour les sociétés transnationales de la santé vaut pour celles d’autres secteurs d’activité comme la finance, l’agro-alimentaire, l’énergie ou la santé publique. Il s’agit de mettre l’activité de ces sociétés transnationales au service de l’intérêt général – entreprise, salariés, environnement de l’entreprise – et non au seul profit de leurs gros actionnaires. Par exemple, il est parfaitement anormal que le groupe pharmaceutique Sanofi qui a perçu 1,5 milliard d’euros de fonds publics en dix ans au titre du crédit d’impôt recherche ait supprimé sur la même période près de la moitié des effectifs de chercheurs qui sont passés de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020. Il est également anormal que, quelques semaines après avoir distribué quatre milliards d’euros de dividendes aux actionnaires, les dirigeants de ce même groupe du CAC 40 annonce, le 26 juin 2020, une nouvelle suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France.

Ceux-ci, dont le groupe bénéficie du soutien de la puissance publique, ont même engagé un plan « d’économie » de deux milliards d’euros notamment par l’arrêt de la recherche sur le diabète et le cardiovasculaire ! C’est le choix du « tout actionnaire » anglo-saxon contre l’entreprise pérenne au service de l’intérêt général. Face à cette entreprise de liquidation nationale, qui vaut pour de nombreux autres secteurs économiques, que faire ? Comme a pu le dire Hervé Sérieyx, ancien dirigeant de grands groupes, haut fonctionnaire et auteur de nombreux ouvrages sur l’organisation d’entreprise, « par simple souci d’efficacité économique, il s’agit de passer du « personnel-instrument » au service de l’organisation à « l’organisation-instrument » au service des personnes »(([2] Alerte sur notre contrat social, par Hervé Sérieyx, éd. Eyrolles )). Voilà qui pose la question de la propriété sociale des entreprises qui est intimement liée à celles de la formation, des connaissances, de la culture et de l’engagement de ceux qui en font la richesse. C’est la raison pour laquelle le révolutionnaire russe Lénine appelait les étudiants et travailleurs à « apprendre, encore apprendre toujours apprendre » et qu’il estimait que « le régime des coopérateurs civilisés est le régime socialiste. »

L’État n’a pas à régler autoritairement cette question par décret. Par contre, il lui appartient de créer les conditions législatives permettant la gestion démocratique des entreprises dans un intérêt général. Libre après aux salariés de ces groupes comme Sanofi de demander la nationalisation de l’entreprise en débattant et proposant les principes de leur restructuration ou pas. Sans cette initiative de base l’activité de l’entreprise continuera dans la logique capitaliste purement financière
d’accumulation du capital au seul profit de ses gros propriétaires privés, principalement étrangers, et ses salariés resteront cantonnés au rôle de quémandeurs épisodiques d’emplois et d’augmentations salariales. Bien évidemment, ces dispositions législatives ne peuvent voir le jour qu’avec des élus du peuple ayant pour priorité la souveraineté économique du pays au profit de l’intérêt général et non avec des politiciens qui jouent à cache-misère avec le pouvoir en étant surtout préoccupés d’intérêts claniques ou de faire carrière dans les institutions de l’Union européenne. Il ne s’agit pas de remplacer des énarques de droite par des énarques de gauche et inversement pour perpétuer la même gestion selon les mêmes critères uniquement financiers avec les mêmes structures hiérarchiques lourdes. Seul un puissant mouvement populaire conscient des mesures à mettre en œuvre – mesures d’urgence, à moyen et long termes – pour rompre avec le capitalisme permettra de changer l’ordre des choses.

On trouve au fil des pages beaucoup de références ou entités extra ou supra-nationales qui montent en puissance crises après crises. Est ce une accélération du projet globaliste ou sa désintégration à moyen terme comme le parasite qui meure d’avoir tué son hôte ?

J-L.I. : C’est une accélération car l’hégémonie étasunienne et son monde unipolaire, l’U.S. Imperium, est en train de s’écrouler. C’est la raison pour laquelle l’arrogance des dirigeants impérialistes de Washington et des atlantistes de l’Union européenne se manifeste désormais par une guerre totale contre les peuples qui s’opposent à leur diktat financier, économique et culturel. Au fil des décennies la concentration du Capital s’est accompagnée du renforcement du rôle de l’État, non comme serviteur du bien commun mais comme protecteur autoritaire de l’enrichissement et des privilèges des grands propriétaires privés des moyens de financement, de production et d’échange. L’économie du « cœur de système », celle des États-Unis, implose et est devenue complètement fictive. Leurs dirigeants ne peuvent plus rembourser leur dette totale abyssale qui n’est pas, contrairement à ce qu’écrivent certains journalistes, de 30 000 milliards de dollars mais se situait à hauteur de 93 100 milliards de dollars au début du mois de novembre 2022 !(([3] Dette des Etats-Unis au mois de novembre 2022. La dette US totale ne se limite pas à la dette fédérale. Elle comprend aussi les dettes des ménages, des entreprises, des 50 États de l’union, des institutions locales et des institutions financières. L’évolution de la dette U.S. est consultable sur le site internet qui lui est dédié : www.usdebtclock.org. ))

Pour sauver les meubles, à chaque législature le Congrès augmente le plafond de la dette afin de pouvoir au moins payer les fonctionnaires. Mais augmenter le plafond de la dette ne l’empêche pas de continuer de s’alourdir et faire tourner la « planche à billets verts » favorise la dépréciation continue du dollar. Dans le même temps la Fédération de Russie dédollarise son économie et de grands pays comme la République populaire de Chine font de même. L’École de Guerre Économique de Paris constatait à la fin de l’année 2021 que si 90% des transactions l’étaient en dollars en 2015 elles ne l’étaient plus qu’à hauteur de 51% en 2019 puis à 46% début 2020(([4] La dédollarisation des économies, fin de l’ère de puissance des économies ? par Guillaume-Henri Hurel, Ecole de guerre économique (www.ege.fr) 6 septembre 2021 )). De grandes économies comme celles de l’Inde, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de la République islamique d’Iran et d’autres ont rejoint ce mouvement d’émancipation financière.

Et, en 2021, selon un rapport du Fonds Monétaire International (FMI), la part du dollar U.S. dans les réserves des banques centrales a chuté de 70% à 59%. C’est son plus bas niveau depuis 25 ans, au profit d’autres devises tel que l’euro mais surtout du rouble, le renminbi (yuan) et l’or. Actuellement cette tendance se poursuit, le dollar flambe et les États-Unis sont entrés dans un état de survie artificielle. La situation commencera à devenir intéressante quand leur président devra remplir une brouette de dollars pour s’acheter un big mac. Bien sûr la désintégration du système ne se fera pas d’elle-même et tout dépend de la volonté des peuples de mettre en chantier un nouveau système d’organisation politique et de gestion de la société au profit de leurs populations. C’est ce que font, pas à pas, les pays membres de l’Organisation de la coopération de Shanghai avec d’autres organisations.

Les dirigeants occidentaux ont perdu leur atout maître semble-t-il, cette sidération qui bloquait les capacités de réflexion. Qu’en est-il des gens du quotidien ? Indifférence, colère, acceptation ? Où en est-on des phases du deuil de la narrative officielle ?

J-L.I. : Ainsi que nous le rapportons dans notre enquête Covid-19 – Le bilan en 40 questions, nous avons constaté en allant au devant des gens pendant près de deux années que depuis le début de l’année 2020 la manière de penser a beaucoup évolué. Il y eut dans un premier temps cette surinformation composée de désinformation et de fausses informations diffusées par de nombreux politiciens, fonctionnaires et la plupart des médias d’information politique et générale. Vers la fin de l’année 2021, malgré cette pression le discours d’une majorité des personnes rencontrées, de toutes catégories professionnelles et dans différentes régions, a changé. La méfiance vis-à-vis du discours officiel est manifeste et s’est renforcée au fil des mois. Nous rappelons à ce sujet que selon le rapport annuel 2020 du Reuters Institute Digital News qui analyse les relations des populations avec leurs différents médias, sur 40 pays, la France se classe à la 39e place ! «La confiance dans l’information en France est parmi les plus faibles (23 %) en Europe », soit le plus bas niveau de confiance des pays occidentaux ont constaté les enquêteurs.

Cette méfiance s’est accompagnée d’une volonté de chercher des réponses aux questions posées par la situation et surtout de savoir comment défendre ses droits face aux mesures gouvernementales, votées la plupart du temps par des minorités de députés. C’est la raison pour laquelle Covid-19 – Le bilan en 40 questions se distingue des quelques 400 livres parus sur ce sujet. Nous ne nous contentons pas de donner la parole à des chercheurs, des médecins, des analystes, des journalistes d’investigation mais donnons des contacts, faisons intervenir des avocats, des dirigeants d’associations qui conseillent les lecteurs pour les aider à faire respecter leurs droits. Les actions du mouvement associatif, de médecins comme ceux de « Touche pas à mon doc » (www.tpmd.fr), d’avocats mais aussi de citoyens venus d’horizons très divers – bonSens.org, Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante, Ligue nationale pour la liberté de vaccination, Réaction 19, etc. – pour agir sur les mêmes objectifs ont favorisé cette prise de conscience.

Nous rencontrons des situations catastrophiques causées par les mesures gouvernementales mais aussi d’autres, formidables, où les gens se groupent pour s’opposer avec détermination aux décisions du pouvoir. Par exemple, les salariés et les dirigeants de l’entreprise Paccard, les célèbres fondeurs de cloches de Haute-Savoie, rencontrés lors d’une conférence-débat dans leur entreprise, ont fait front commun pour refuser les mesures gouvernementales, y compris en s’opposant aux interventions répétées de la gendarmerie. C’est un bel exemple de solidarité et de résistance. Il y en a ainsi de très nombreux autres à travers tout le pays dont peu de médias informent les lecteurs. De la presse que nous analysons régulièrement, il appert que le mensuel Initiative Communiste du PRCF (www.initiative-communiste.fr), qui a présenté notre travail, est le seul journal qui rend compte chaque mois de ces luttes sur plusieurs pages. C’est un média précieux pour ceux qui, comme nous, souhaitent interpeller les gens, porter le débat, susciter la réflexion et appeler à l’action.

Pour revenir à l’actualité, l’opération spéciale russe semble avoir complètement dérouté ou pris de cours les dirigeants globalistes qui poussaient derrière l’opération Covid-19, le passe sanitaire, la censure. Comment analysez-vous la situation géopolitique actuelle dans l’optique des mesures sanitaires actuelles et à venir ?

J-L.I. : L’hyper concentration du capital dans les sociétés capitalistes s’est accompagnée d’une aggravation de la crise, non plus conjoncturelle mais structurelle. C’est-à-dire qu’elle touche indéfiniment tous les aspects de la société : politique, finance, économie, social, culturel, moral. Pour perdurer l’impérialisme en crise n’a plus que la guerre totale dans tous ses états : guerres politique, diplomatique, économique, financière, culturelle, médiatique et au final militaire. Telle est la Troisième Guerre mondiale qui est en cours, tantôt insidieusement, tantôt très brutalement qui a déjà détruit des pays entiers et fait des millions de morts et de personnes déplacées. C’est la fin du monde unipolaire et le conflit ouvert en Ukraine au cœur de l’Europe par les centres impérialistes politiques et économico-financiers va changer la carte du monde.

Le danger réside dans la volonté hégémonique des impérialistes de Washington qui savent que leur système est en déclin continu. Mentalement et par nécessité de survie ils refusent cette réalité et s’imaginent encore pouvoir régenter le monde comme ils pillèrent la Banque Nationale d’Haïti en décembre 1914 pour imposer leur dictature à « la perle des Antilles ». Sauf que la Fédération de Russie ou la République populaire de Chine et leurs alliés à travers le monde ne sont pas de pauvres Haïtiens sans défense. Aussi, pour éviter un affrontement direct avec la Russie qui serait catastrophique pour l’humanité, ils jettent les peuples les uns contre les autres et s’aventurent dans une guerre pour diviser l’Europe sans voir que Kiev va devenir leur nouveau Kaboul. Aussi les mesures sanitaires actuelles ou à venir ne sont que prétexte pour contrôler le peuple sans aucune justification scientifique.

On parle moins de la guerre des vaccins, tout juste des confinements en Chine. Où en est la pandémie de part le monde ?

J-L.I. : L’épidémie fut grandement exagérée par les politiciens et les médias occidentaux. Elle s’est éteinte naturellement dans la plupart des pays. Je répondrai précisément à votre question en argumentant sur cinq points :

Où en est la pandémie au plan mondial ?

Selon les statistiques officielles transmises par les États, de 2020 à octobre 2022, 6,59 millions de personnes seraient décédées de la Covid-19 pour 635 millions de cas déclarés avec 12,9 milliards de doses de vaccins injectées dans une population d’environ 8 milliards d’habitants.

Que valent ces chiffres ?

Ils ne veulent pas dire grand-chose en dehors du fait que le nombre de décès dus à la Covid-19 a été grandement exagéré. Le nombre de cas déclarés est produit par l’utilisation du test RT-PCR. Or, où qu’il soit pratiqué, ce test ne peut pas dire si vous êtes infecté ou pas et encore moins si vous êtes contagieux ou pas ! La plupart des résultats de ces tests sont faux. Des scientifiques expliquent pourquoi dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions.

Y a-t-il eu réellement 6,59 millions de personnes décédées de la covid-19 ?

Concernant le nombre de décès, toutes les personnes déjà malades pour lesquelles il y
avait un soupçon d’infection par le SRAS-Cov-2 avec un faux résultat de test RT-PCR ont été automatiquement déclarées décédées « de » la covid-19. Cela a pour conséquence de produire de fausses statistiques en amplifiant grandement le nombre de morts attribués à la covid-19. Cherchez à qui profite le crime… Il y a une différence entre décéder « de » la covid-19 ou « avec ». En effet, en 2 ans 10 mois d’épidémie, 6,59 millions d’individus très âgés et souvent déjà malades ont été déclarés décédés « de » la Covid-19. Or, les données publiées par différents pays montrent toutes que 88% des décès déclarés « de » la covid-19 auraient pu être attribués à une comorbidité et 12 % à la seule Covid-19. Cela veut dire qu’en 2 ans et 10 mois 1 million de décès environ peuvent être attribués de manière presque certaine à la Covid-19.(([5] Source : Rapport mensuel de situation Covid planétaire du 29 octobre 2022, 0h00GMT, tableaux et analyses commentés par le général Dominique Delawarde ))

Ce million de décès fait-il de la Covid-19 une maladie très dangereuse ?

En aucun cas. A titre de comparaison : Près de 10 millions de décès dus aux cancers(([6] Cancer, OMS (www.who.int), 10 février 2022 )), 8,9 millions de décès dus aux maladies cardiaques, 2,6 millions dus aux infections des voies respiratoires basses, 2 millions de nouveaux-nés décédés suite à des affections néonatales, 1,5 million suite à des maladies diarrhéiques(([7] OMS, Les 10 principales causes de mortalité, 9 décembre 2020 )). Et « chaque jour 25 000 personnes meurent de faim », rappelle John Holmes, sous-Secrétaire aux affaires humanitaires des Nations Unies(([8] Chaque jour 25 000 personnes meurent de faim, par John Holmes www.un.org )). L’édition 2022 du rapport de l’ONU sur « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » rapporte que « 828 millions de personnes souffraient de la faim en 2021 – soit 46 millions de plus qu’un an auparavant et 150 millions de plus qu’en 2019. » Quelle campagne de presse dans les médias occidentaux sur les quelque 2,3 milliards de personnes (29,3% de la population mondiale) qui sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave(([9] ONU, Rapport L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2022, ONU (www.who.int), 6 juillet 2022 )) ? Et pour dénoncer les responsables des « plus de 13 millions de décès dans le monde chaque année [qui] sont dus à des causes environnementales évitables »(([10] Des milliards de personnes respirent toujours un air pollué : nouvelles données de l’OMS, OMS (www.who.int), 4 avril 2022 )) ? En réalité le nombre de décès réellement attribués à la Covid-19 est inférieur  à celui de la grippe saisonnière en temps normal sur deux années au niveau mondial : environ 1,2 million de décès en moyenne sur deux années(([11] Source : Organisation mondiale de la santé )).

Les vaccins à ARN messager ont-ils permis de stopper l’épidémie ?

En aucune manière. On constate que les pays d’Europe et d’Amérique du Nord, les plus vaccinés avec les produits à ARNm, sont ceux qui ont le plus de difficultés à sortir de l’épidémie. Ces produits expérimentaux ont été présentés par les politiciens de Washington, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques et de l’Union européenne comme la solution contre la maladie Covid-19. Ils ont été achetés avec des fonds publics à hauteur de dizaines de milliards d’euros sur la base de contrats quasi-secrets et sans aucun débat parlementaire. En, réalité ces produits s’avèrent très dangereux. Les chiffres sur les effets secondaires commencent à être rendus publics, documentés, et de plus en plus de voix s’élèvent contre cette tromperie qui apparaîtra comme le plus grand scandale sanitaire que le monde ait connu. Rien qu’en France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) recense depuis le début de la campagne d’injections 2 600 effets secondaires graves par semaine dont 25 à 28% sont très graves. Et, il faut savoir, ainsi que l’expliquent des chercheurs dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions, que ce nombre ne représente que de 1 à 5% du nombre réel de ces effets secondaires ! En Allemagne, la société d’assurance maladie BKK ProVita (BKK) estime que, selon les données des patients, les effets secondaires de la vaccination sont au moins dix fois plus fréquents que ceux rapportés par l’Institut Paul Ehrlich, l’agence fédérale allemande de la santé qui surveille la sécurité des vaccins et des biomédicaments : 244 576 cas d’effets secondaires pour la seule année 2021(([12] BKK tire la sonnette d’alarme – Les effets secondaires de la vaccination totalement sous-estimés, Nordkurier, 23 février 2022 )) !

Selon une intervention d’Andreas Schöfbeck, membre du conseil d’administration du BKK, si les chiffres sont extrapolés sur un an pour l’ensemble des 83 millions d’Allemands, ce sont 2,5 à 3 millions de personnes qui ont reçu en Allemagne un traitement médical pour les effets indésirables secondaires d’un vaccin à ARNm.
Avec près de 347 millions de tests positifs non fiables mais déclarés en dix mois de l’année 2022 dans une population mondiale de 8 milliards d’habitants qui avait déjà reçu 9,2 milliards de doses de vaccins en 2021, il appert que la contamination n’a jamais été réduite par ces produits à ARNm. Bien au contraire, on observe qu’elle a été 4 fois plus importante en 2022 sur des populations vaccinées qu’en 2020 sans vaccin ! Le slogan «Tous vaccinés, tous protégés» répété par les politiciens, responsables d’administrations, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques occidentales et des médias était donc mensonger. La grande majorité des contaminations et des décès de l’année 2022 l’a été dans des pays très vaccinés d’Europe et d’Amérique du Nord. L’Europe occidentale est d’ailleurs restée l’épicentre de l’épidémie depuis plus d’un an, sans discontinuer. Cela prouve que la stratégie du tout vaccinal n’a pas fonctionné. De plus en plus de français qui commencent enfin à comprendre qu’ils ont été trompés et entrent dans un cycle sans fin de vaccinations sans aucun bénéfice pour leur santé renoncent aujourd’hui à la 3ème ou à la 4ème dose de rappel. L’épidémie est donc terminée et les vaccins à ARNm s’avèrent être ni efficaces ni sûrs et en plus dangereux. Il n’y a que la direction de l’Organisation mondiale de la santé et les dirigeants de l’Union européenne, notamment les français, pour fermer les yeux.

Page 222, Il y a un passage fort intéressant sur la vaccination et l’armée française. Après les échos autour de l’armée américaine, ça tombe très mal pour les armées de l’OTAN avec les tensions à l’Est. Qu’en est il de la troupe derrière la censure médiatique ? Est-ce un potentiel cygne noir ?

J-L.I. : Lorsque nous avons rédigé notre enquête le mouvement en faveur des infirmières et des sapeurs-pompiers qui ont été exclus de leur métier du jour au lendemain, privés de salaire et de droits, car ils refusaient de se faire injecter un produit expérimental, n’avait pas encore l’ampleur qu’il prend aujourd’hui. De même, pour les médecins poursuivis par leur Conseil de l’ordre et qui sont suspendus ou radiés car ils ont sauvé des vies avec l’Ivermectine ! Il existe une banque mondiale de données sur l’Ivermectine (www.ivmmeta.com) gratuitement accessible qui indique qu’au mois d’octobre 2022, 98 études ont été réalisées par 1014 chercheurs à travers le monde sur 134 223 patients. Toutes les conclusions de ces recherches sont concordantes sur la sûreté et l’efficacité de ce médicament. De plus, une quarantaine d’État ont éradiqué la maladie Covid-19 en ne suivant pas la recommandation de l’OMS publiée dans un rapport falsifié mais en se référant aux études scientifiques. La situation est identique pour les militaires qui ont été exclus de l’armée pour les mêmes raisons ainsi qu’en témoigne courageusement un officier dont nous rapportons les explications. Enfin, nous trouvons scandaleux qu’une majorité de partis politiques et de syndicats n’ait pu initier une démarche commune pour la réintégration immédiate de ces citoyens – médecins, infirmiers, sapeurs-pompiers, militaires, gendarmes, etc. – qui consacrent leur vie à sauver celle des autres 24 heures sur 24 dans des conditions de plus en plus difficiles. Ceux qui soutiennent les mesures gouvernementales ou se défilent n’en sortiront pas grandis. Les députés communistes ont déposé une proposition de loi le 25 juillet dernier demandant l’abrogation des dispositions de la loi n° 2021‑1040 du 5 août 2021 relatives à l’obligation vaccinale et la réintégration immédiate des agents du service public suspendus en conservant l’état d’avancement qui était le leur au moment de leur suspension. Qui en parle ?

Quels sont vos réflexions plus personnelles sur le sens que l’on peut attribuer à ces 2 dernières années ?

J-L.I. : La tentative de contrôler le marché des vaccins, de renforcer les mesures de surveillance, de privatiser des secteurs entiers de l’Administration, de ficher et contrôler les citoyens et d’attaquer la Fédération de Russie par Ukraine interposée ont les mêmes commanditaires : des grands propriétaires privés anglo-saxons de la finance et de l’économie. Ces événements caractérisés par leur agressivité et leur mépris des peuples traduisent leur fébrilité devant la fin de règne de leur système hégémonique. Celui-ci est en situation d’affrontement avec l’évolution scientifique, technique, sociale de la société. Alors que le Capital se concentre et que leurs centres de décisions accompagnent inévitablement cette tendance, la société aspire au contraire a des avancées démocratiques pour gérer ses affaires, s’émanciper, vivre mieux. Les impérialistes s’accrochent à leur hégémonie en déclin comme l’ancienne noblesse à ses privilèges avant la Révolution de 1789 ou la bourgeoisie russe avant celle d’octobre 1917.

Les risques d’un nouveau conflit majeur n’ont jamais été aussi grands depuis la Seconde Guerre mondiale car ceux-ci sont aujourd’hui associés à la dégradation du fonctionnement des organisations internationales, à la substitution du droit international à de prétendues règles décidées unilatéralement par les dirigeants de Washington, et à l’érosion des principes de sécurité collective. La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin et le monde unipolaire appartient déjà au passé. Mais, cela ne veut pas dire que ce système va s’écrouler tout seul. Aujourd’hui, la plupart des nations ne sont plus disposées à supporter l’U.S. Imperium. Les forces de la rupture et de la construction doivent éclairer sur les changements nécessaires et les moyens d’y parvenir. Les chemins empruntés par les peuples pour changer l’ordre des choses sont différents et varient selon leur culture et leur Histoire. Dans ce contexte, il est remarquable de voir des pays comme la Fédération de Russie, la République de l’Inde, la République islamique d’Iran, le Brésil, la République populaire de Chine, et bien d’autres, à l’Histoire, à la culture et aux systèmes politiques très différents, travailler ensemble pour réaliser, dans tous les secteurs, des coopérations mutuellement avantageuses pour le progrès et la paix de leurs peuples. Les avancées politiques, économiques, sociales, culturelles créées par l’Organisation de coopération de Shanghai – OCS – (www.eng.sectsco.org) sont aussi d’une importance capitale par ce qu’elles nous enseignent et nous suggèrent pour l’action.

Voilà ce que ne supportent pas les dirigeants de l’U.S. Imperium à la vieille mentalité colonialiste dont « l’American way of life » s’enterre dans la crise et la guerre. Les autres organisations plurinationales qui gravitent autour de l’OCS renforcent cette dynamique initiée à partir de 1996 par la plate-forme informelle dite « Shanghai Cinq ». En moins d’une trentaine d’années que de chemin parcouru dont témoignent les grands projets positifs réalisés et ceux aujourd’hui en chantier ! Vous avez deux mondes : l’ancien, le bloc occidental, négatif, qui enfonce les peuples dans la guerre et la récession, où les gens ont de plus en plus de difficultés à se soigner, s’éduquer, travailler, se loger, se chauffer, où la population en voie de précarisation augmente tandis que des richesses monumentales s’accumulent entre les mains d’une minorité de possédants. A l’opposé le monde de l’OCS, positif, va de succès en succès, pas à pas, dans le respect de la souveraineté de chaque peuple. Par exemple, la Fédération de Russie poursuit son développement malgré les sanctions occidentales. Elle est devenue le pays le plus autarcique du monde qui produit presque tout ce dont elle a besoin, possède des ressources qu’elle négocie avec ceux qui la respectent, dispose d’énormes réserves financières, développe son système de santé publique, construit des centaines de milliers de logements.

De même, la République populaire de Chine qui tout en ayant éradiqué l’extrême pauvreté et la pauvreté – près de 850 millions de personnes lors des sept dernières décennies – (www.french.china.org.cn), améliore continuellement la situation de toute la population. Le salaire moyen y est en constante augmentation tandis que les impôts et taxes diminuent(([13] Conférence de presse de Liu Kun, ministre chinois des Finances, 22 février 2022 )) et les entreprises privées doivent consacrer l’essentiel de leurs ressources à leur développement et à leur environnement. Avec son partenaire russe, la Chine construit, avec d’autres pays, des ponts entre les peuples pour renforcer la paix et développer des coopérations dans tous les domaines. Avec l’agonie de l’U.S. Imperium, ce monde positif qui émerge et se renforce est, à mon avis, l’événement essentiel de ces dernières années car il réunit des acteurs de convictions politiques, philosophiques, religieuses très différentes sur des projets communs tournés vers l’avenir et la paix.

Quels sont vos projets ?

J-L.I. : Nous allons publier au premier trimestre 2023 une nouvelle enquête sur un drame qui concerne tous les français sous le titre L’abandon français chez IS Edition. Nous montrons à partir du vécu quotidien des gens comment la pensée unique s’installe dans la société de manière perverse et influe sur notre comportement en nous inculquant les normes anglo-saxonnes. La France est un pays au riche patrimoine matériel et immatériel qui fit hier son rayonnement mais depuis les années soixante-dix tout part à vau l’eau. Aujourd’hui notre existence même comme Français est menacée. Il nous semble nécessaire de rappeler pourquoi, par qui et d’appeler à l’action pour reprendre « les atouts France ». Nous travaillons également sur un autre ouvrage qui traitera de la fin de règne de l’hégémonie étasunienne et du monde nouveau qui émerge avec l’OCS. Claude Janvier, qui anime l’émission Libre parole sur TV ADP (www.tvadp.fr), a également un autre ouvrage en cours.

De mon côté, j’ai plusieurs autres ouvrages en chantier. L’un d’entre eux mettra en cause les dirigeants de l’OMS avec l’Union européenne, dont des dirigeants français, dans une vaste affaire qui a eu pour conséquence le mort de milliers de personnes rien qu’en France. Une autre de mes enquêtes révélera dans une succession de chapitres plus ou moins longs et piquants les dessous de la construction de l’Union européenne, son bilan et le côté très « maison close » de la Commission européenne. Il est important de rappeler à la veille des élections des députés « européens » de 2024 que ceux-ci ne servent à rien si non à cautionner la division de l’Europe qui s’étend du détroit de Béring à la mer d’Irlande et à faire du versant ouest européen un protectorat de Washington meurtri par la crise et ses guerres. Également, mettre en lumière une autre possibilité de construction européenne débarrassée de l’actuelle structure pyramidale centralisée, de ses technocrates « hors sol » et des lobbies anglo-saxons ne devrait pas manquer de susciter l’intérêt des lecteurs.

Notes




DOGMA Édition 21. Automne 2022

[Source : dogma.lu]

Par Tursunbaeva Kanykei, Dr. Isabelle Saillot et Dr. Lucien Samir Oulahbib

CONTENU :

CITOYENNETÉ VERSUS HUMANITÉ ? LE DÉMEMBREMENT DES « MŒURS »
Par Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

LE PÉRIPLE D’HANNON
Par Élodie Pérolini

LA PERFECTION DE LA TECHNIQUE, UN ITINÉRAIRE PHILOSOPHIQUE
Par Isabelle Grazioli

PHILOSOPHIE DES RELATIONS INTERNATIONALES.
LA PHILOSOPHIE DE « L’UNITÉ DU MONDE » II
Par David Cumin

RESEARCH APPROACH TO SUBCULTURE STUDIES
By Dr. Oleg Maltsev

ONG AMÉRICAINE, PROCHE DU PARTI DÉMOCRATE, IMPLIQUÉE DANS UN DOSSIER DE CRIME DE LÈSE HUMANITÉ EN AFRIQUE
Par Teresita Dussart

LA CHRONIQUE SCANDALEUSE OR SOMETHING’S ROTTEN IN THE GERMAN CULTURAL SECTOR
By Dr. Elvira Groezinger

LES AUTRES ET L’INGÉRENCE
Par Joseph Stroberg

LE NATURISME UNE VOIE VERS LA LIBERTÉ ?
Par Raphaëlle Mira

NATIONAL SUICIDE BY EDUCATION
By Philip Carl Salzman

LES PRONUCLÉAIRES SONT-ILS MASOCHISTES ?
Par Michel Gay

LE PARADOXE DE L’ÉNERGIE : AVANTAGES CERTAINS ET DANGERS ÉCOLOGIQUES DONT LE DÉGAGEMENT EST INCERTAIN
Par Abdelkader Bachta

FEMME, VIE, LIBERTÉ !
Par Jean-Pierre Lledo

LE CONDITIONNEMENT DES JEUNES COMME MARQUEUR FORT DE RÉGIME TOTALITAIRE
Par le docteur Nicole Delépine

SORTIR DE « L’EUROPE » OU DE « L’UE » ? ….
S.U.E ! AUX GLOBALISTES SECTAIRES ?
Par Lucien Samir Oulahbib

BARBARISM, OR THE TWO CORRUPTIONS OF PLEASURE
By Marco Andreacchio

FREEDOM IN A DETERMINISTIC UNIVERSE
by James H. Cumming

POISSONS DE PENSÉE LIBRE PÊCHÉS DANS L’OCÉAN MÉDIATIQUE
(Automne 2022)
Par Lucien Oulahbib




RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




France — Enseignants suspendus pour ne pas avoir imposé le port du masque aux élèves






Merci Dr Blachier. Blachier vs Wonner : victoire par KO du Dr Blachier !

(Du second degré ? Mais, non, mais non !)

À Martine.

1

Une fois n’est pas coutume j’ai regardé TPMP présenté par Cyril Hanouna.
Vous pourriez penser « Tiens, il n’y avait rien sur France Culture ? ».

Je vous le dis tout net, là n’est pas la raison, même si l’hypothèse était d’une grande logique.
Hier sonnait le retour de qui ? Du grand docteur Blachier !

Vous comprenez maintenant pourquoi entre un dîner avec belle-maman, un rendez-vous chez le dentiste ou une visite à l’hospice pour voir mon ami Carlo, j’ai choisi de regarder C8.

Il faut dire que ce grand spécialiste nous manquait, lui qui était présent toute la journée sur les chaînes d’information durant la Grande Guerre, je parle bien sûr de la Première Guerre mondiale.
Mais pas n’importe laquelle, de la première guerre mondiale contre le Covid !

Tel un général, il venait nous abreuver de stratégies de lutte, de conseil de défense, de fronts à occuper, d’ennemis, de confinements, de masques, de gestes barrière et bien entendu de vaccination ou de rappels, mais aussi de pertes parmi les troupes.

Cet homme était dévoué corps et âme au point qu’il était parfois possible de le voir au même instant et en direct sur deux chaînes d’info.
À sa décharge, il n’était pas possible de lui reprocher de délaisser des patients qu’il n’a jamais eus.

Pour celles, ceux et celleux2 qui me suivent, j’ai déjà écrit un texte sur ce grand homme3 que je vous invite à lire ou à relire.

Et oui, le docteur Blachier a préféré une carrière à l’abri des patients afin de se consacrer pleinement à des tâches plus grandioses et plus nobles que de soigner le rhume d’une chieuse de 9 ans voulant manquer l’école, amenée par une mère hypocondriaque.

Point inédit dans l’histoire de la science, il ne s’est jamais trompé durant la crise Covid !
A-t-il déjà commis des erreurs durant sa vie, la question peut se poser.

Toujours en est il que de mauvaises langues au cerveau plus étroit que celui d’Homo Floresiensis, faisaient courir le bruit que celui-ci avait passé son temps à se tromper dans ses prédictions plus ou moins apocalyptiques ou rassuristes selon les phases de la lune.

Nul doute que le Dr Blachier était un disciple du grand professeur Ferguson qui a toujours prédit une fin du monde qui ne s’est pas produite… grâce à lui.
Homme d’exception s’il en est, à qui l’on a malhonnêtement reproché4 de ne pas respecter le confinement qu’il avait fait imposer.

Revenons à Martine Wonner.
Je parlerai de cette odieuse personne plus tard, mais je me demande, sans en avoir les preuves, si cette Mme Wonner dont il est question dans ce texte n’avait pas critiqué aussi le Dr Blachier sur ce sujet.

Je ne le redirai qu’une seule fois, mais :

Si les prédictions de M. Blachier ne se sont (quasi ?) jamais révélées exactes,
c’est justement la preuve de l’exactitude de ses modèles prédictifs.

Étant conscient de la présence, parmi mes lecteurs, de complotistes qui ne pigent rien, je vais prendre la peine d’essayer de leur faire comprendre l’impossible.
Accrochez-vous comme vous pouvez !

Si le Dr Blachier n’avait pas fait de prédictions,
alors les autorités sanitaires n’auraient pas pris les décisions qui s’imposaient.
Décisions qui de fait ont provoqué un décrochage dans le continuum espace-temps,
faisant que les prédictions ne se sont pas réalisées.

Pour être plus clair :

Si les prévisions eussent été différentes, la réalité eût aussi été différente.

C’est donc la preuve de l’absolue exactitude de l’ensemble de ses prédictions, preuve du génie de l’homme et de son équipe.

S’il était nécessaire de vous convaincre, voici un nouvel exemple.

Le 6 avril 2020, il déclarait :

 « Tant que le premier pic n’est pas passé, le confinement est obligatoire5 »

Puis le 15 mai 2021 :

« Aujourd’hui, on a un niveau de décrue de l’épidémie qui est à peu près le même que celui que l’on avait eu lors du deuxième confinement, ce qui prouve bien que le confinement était une solution par excès », a-t-il poursuivi.
Pour cela, il ne « faudrait même plus le réclamer » en cas de nouvelle hausse des contaminations6. »

Certains pourraient s’étonner que le confinement dût être obligatoire en 2020 alors même qu’il était devenu inefficace, en tous les cas pas plus efficace que son absence, en 2021.
La raison en est pourtant simple.
Pour celles et ceux et celleux qui manquent d’attention, je vous précise que le premier confinement était en 2020 alors que le 2e était quand ? En 2021.
Vous voyez bien que ce n’est pas la même année !

Ces précisions ayant pour objet de vous rappeler les compétences hors du commun du personnage.

Avec le retour de la 9e vague, il était logique d’inviter à nouveau ce spécialiste, d’autant plus pour contrer Mme Wonner suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.

Petite parenthèse sur l’Ordre.

Il faut raison garder et cesser de rappeler à tout va que le conseil de l’Ordre a été créé sous Vichy.
Ce n’est qu’un malheureux hasard de calendrier.

Le mythe voudrait qu’il ait été créé afin de pouvoir recenser et exclure les médecins juifs.

La réalité est toute autre comme nous le rappelle le site du syndicat « les généralistes » :

« Xénophobie et antisémitisme étant intimement liés, la législation de Vichy a tôt fait d’exclure de la profession les médecins français de “race juive”, toujours dans une relative indifférence de leurs confrères : le 3 octobre 1940, la loi portant statut des Juifs leur ferme l’accès à la fonction publique et à l’enseignement ; rares sont les “grands patrons”, tel Robert Debré, qui bénéficient de dérogations. Le 2 juin 1941, le second statut des Juifs verrouille l’accès aux professions libérales conduisant dans chaque département à la mise en place d’un numerus clausus de 2 % de médecins juifs sur l’effectif total de la profession. Charge à l’Ordre de les recenser et de juger de ceux qui, parmi les médecins, remplissant les conditions dérogatoires (avoir rendu à l’état français des services exceptionnels ou être issu d’une famille établie en France depuis au moins cinq générations) pourront continuer à exercer ou non et le cas échéant, de dénoncer les contrevenants à l’autorité administrative7. »

C’est là que l’on voit le chemin parcouru par notre « civilisation ».
Qui au 21e siècle pourrait imaginer des médecins ou des pharmaciens dénoncer des confrères ?

Je poursuis par le livre « L’éviction des médecins juifs dans la France de Vichy » de Henri Nahum :

« La perte des illusions est évidente dans la correspondance échangée entre le Dr André Meyer et son ami et collègue d’internat, Bernard Ménétrel, devenu médecin personnel et secrétaire particulier du Chef de l’État. Au début André Meyer demande surtout à Ménétrel d’intervenir pour qu’il soit autorisé à se présenter au concours de médecin des hôpitaux ; il ne comprend pas pourquoi il est l’objet de mesures discriminatoires : sa famille est française depuis de nombreuses générations, il est lui-même de religion catholique, en outre il a toujours été « d’idées nationalistes » et regrette de ne pouvoir participer à « l’effort de relèvement du pays » ; il ne comprend pas pourquoi il a été convoqué par la police et a subi un long interrogatoire ; il ne doute pas que son ami Ménétrel fera cesser ces vexations.
Une circulaire du 16 juillet 1941 du directeur général de…. Quelques mois plus tard, le ton a changé. “Tout le monde se demande, écrit-il, pourquoi nous avons encore un gouvernement si celui-ci ne peut même pas préserver des plus odieux sévices des gens comme nous, purs Français, fiers de l’être et dignes en tous points de l’être, n’ayant jamais commis aucune faute, quelle qu’elle soit […] Que vais-je devenir ? Que vont devenir ma femme et mes enfants8. »

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est odieux de suspendre des médecins intègres qui plus est reconnus par leur communauté.
Médecins qui ne font que soigner et n’ont commis aucune faute.
Imaginez les suspendre sous prétexte qu’ils ne répondent pas à une loi discriminatoire édictée par un gouvernement dictatorial !

Dieu nous en préserve, ces pratiques barbares remontent à des temps révolus.

Ce qui me permet de conclure qu’il faut cesser de blâmer cet ordre.

Revenons donc à cette Mme Wonner, même si je m’en passerais bien volontiers.

J’ignore les raisons, mais il se trouve que M. Hanouna a invité Mme Wonner.
Rappelons que Mme Wonner, ex-médecin non vacciné et ex-député a été récemment suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.
Je m’étonne de la clémence de la sanction qui a été prononcée.

Sanction ayant pour but de bien faire comprendre aux autres médecins
qui auraient la folie de désobéir le sort qui les attendrait.

De quoi s’est rendue coupable cette dame qui, rappelons-le, n’est toujours pas vaccinée à l’aune de la 9e vague ?

D’avoir critiqué la politique sanitaire !

Quand je vous dis que tout fout’le camp en France.

De plus, Mme Wonner avance des arguments totalement dénués de sens et frôlant la psychiatrie pour se justifier.

J’ai toujours parlé en tant que député, la preuve en est je n’étais pas en exercice, car suspendue.

Ce n’est pas tout, et de rajouter :

La constitution garantit la libre parole des députés ou des sénateurs (pour ne citer qu’eux).

J’ai déjà entendu des personnes de mauvaise foi, mais là cela dépasse l’entendement.

Depuis quand la constitution devrait être respectée à la lettre, depuis quand devrait-elle être garante de la démocratie et de nos institutions ?

Tout le monde sait que c’est une sorte de « guide de bonne pratique », un fil conducteur, un « état d’esprit ».
Guide que l’on peut suivre plus ou moins, mais certainement pas des lois gravées dans le marbre !

Imaginez-vous des lois qui s’appliqueraient à l’ensemble des individus sans distinction de couleur de peau, de race, de religion, de santé, de conditions sociales, etc. ?

Bien heureusement, il y a la théorie et les faits.

Liberté d’expression :

Pour exemple :

Le Conseil constitutionnel a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés9. »

Nous voyons bien que c’est purement théorique, bien heureusement !
La protection de la démocratie, ce que certains appellent abusivement « censure », est indispensable avec tous les complotistes qui nous entourent.

Il en va de la survie de notre idéal républicain.

L’eurodéputé Yannick Jadot10 est sans doute celui dont l’analyse pertinente résume pour le mieux la situation.
Il déclare à propos du controversé milliardaire Elon Musk qui a racheté Twitter, et annoncé mettre fin à toute censure d’expression qui ne tombaient pas sous le coup de la loi, y compris rétablir le compte d’un ancien Président des USA :

« Twitter tue la démocratie, tue la politique, avec Twitter à la fin c’est Trump qui gagne. »
« Ça veut détruire la pensée complexe, ça veut détruire au fond tout ce qui fait une démocratie. »

C’est là que l’on comprend pourquoi nous sommes des gueux tandis qu’il est député.
Seule une intelligence supérieure est en capacité d’appréhender la complexité du problème.

Je dirais pour le paraphraser :

C’est par la judiciarisation de la liberté d’expression et de la censure de tout ce qui est contraire à la doxa ou issu du Ministère de la Vérité, que nous pourrons échapper à la pensée unique et ainsi sauver le pluralisme et notre démocratie.

Nous voyons bien que les propos critiques de l’ex-député Wonner en direction du gouvernement et de la politique sanitaire menaçaient de fait la démocratie et qu’il fallait la faire taire.

Pour en revenir à l’émission, la coupable Wonner a bien tenté de défendre l’indéfendable.

Bien heureusement M. Hanouna avait eu l’intelligence d’inviter l’éminent Dr Blachier afin de rétablir la Vérité (du jour).

TPMP veut bien autoriser la présence de « malades » sur son plateau, mais prend toujours soin d’inviter une autorité au-dessus de tout soupçon (ou conflits d’intérêts) afin de rétablir la Vérité.

Ceci permettant au public abruti par nature de ne pas prêter foi aux délires déversés par des complotistes.

Probité, moralité et indépendance

À ce titre, le Dr Blachier dont l’entreprise propose à ses clients des modèles mathématiques prédictifs n’a de fait aucun conflit d’intérêts durant la pandémie Covid.
C’est ce qui lui permet de pouvoir s’exprimer en toute indépendance.

Même si, selon ses déclarations11, son entreprise a augmenté son chiffre d’affaires durant la période Covid, sa médiatisation aurait été de nature à lui faire perdre des clients.
De plus « le spécialiste Martin Blachier révèle avoir refusé de l’argent du gouvernement12… »

On n’en voit pas tous les jours des hommes comme le Dr Blachier
qui refusent un marché juteux pour garder sa liberté et on indépendance !

Je ne pourrais pas en dire autant de cette Mme Wonner.
Une femme qui brave son gouvernement, se fait virer de son parti, devient paria, n’est pas réélue, refuse de se faire un faux passe vaccinal comme nombre de ses confrères, ne peut plus exercer son métier de psychiatre, ni même à titre bénévole, et j’en passe… Et qui de plus poursuit son « combat ».
Convenez que c’est louche, non ?

Comment pouvez-vous croire qu’il puisse exister des personnes
comme Mme Wonner qui mettraient en péril leur assise dans la société,
leur réputation, leur confort financier,
voir même leur existence pour défendre les valeurs
auxquelles elle serait viscéralement attachée et les droits de l’homme ?

Réveillez-vous, il doit y avoir anguille sous roche !

L’homme qui ne se trompe jamais !

Je vous rappelle que Martin, quant à lui dit toujours la Vérité et ne se trompe jamais.
En fait ce n’est jamais lui qui commet des erreurs.
C’est juste la Vérité qui évolue au fil du temps en fonction de paramètres que des esprits simples comme les nôtres ne sont pas en capacité d’appréhender et de comprendre.

Il a parfaitement mis le doigt sur la culpabilité évidente de Mme Wonner.
Cette dame ne se cache même pas et revendique ses crimes avec une quasi-délectation.
Elle semble tellement déconnectée du réel qu’elle semble y voir une lettre de noblesse.

Responsabilité aggravée de Mme Wonner

Je n’ai pas la retranscription exacte de l’émission, mais le sens est respecté :

Mme Wonner, vous avez par vos propos dissuadé des personnes fragiles de se vacciner.

Sous-entendu que ces personnes sont peut-être mortes aujourd’hui.
On s’approche presque du meurtre avec préméditation.

Notez que le Dr Blachier, avec sa gentillesse légendaire, sa modestie et son besoin de ne heurter personne, ne l’a pas accusée frontalement de crime contre des petits vieux, quand bien même ce ne serait que vérité.

Le docteur Blachier a ajouté que :

Le produit est indispensable afin de se protéger des formes graves du Covid.

Il semblerait que la notion de protection d’autrui et de transmission soit passée aux oubliettes.

Le sujet de la transmission et de la protection est pour autant assez complexe, car dans la même interview13, celui-ci précisait en avril 2021 :

Le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain. »

Et de rajouter :

« Quand vous êtes vaccinés, vous avez une protection proche de 100 %.
Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres.
Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt. »

Notez qu’il répétait encore avec justesse cette vérité scientifique incontestable que je vous traduis :

Le masque ne filtre les virus que dans un sens, celui qui le porte peut attraper le Covid, tandis qu’il ne peut pas le donner.

Une vérité répétée est une vérité répétée !

À titre personnel je trouve dommage que l’on ne fût pas obligé de porter deux masques, un dans un sens et l’autre retourné afin que le porteur du masque soit aussi protégé.
Mais bon, je ne suis pas spécialiste comme le dirait si justement le Dr Blachier, je n’ai ni ses diplômes ni son expérience de terrain dans le domaine des virus et encore moins le chiffre d’affaires de son entreprise.

Le docteur Blachier a posé LA question à Mme Wonner lui demandant si elle préconisait une énième dose de rappel d’injection.

Celle-ci, avec sa mauvaise foi habituelle, a botté en touche voulant retourner la charge de l’accusation :

De quelles études disposez-vous prouvant que le vaccin est ou était efficace pour les personnes de plus de 60 ans ?

Un sous-entendu un peu bizarre laissant entendre que :

Pour préconiser une thérapeutique, il faudrait disposer tout du moins de preuves, au moins d’indices concordants sur son efficacité et son innocuité.

Ceci est globalement assez stupide comme nous le savons tous.

Preuve d’efficacité des vaccins

Je vous rappelle que l’étude de Pfizer BioNTech ayant permis l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché ne portait ni sur les enfants, ni sur les femmes enceintes, ni sur les personnes âgées, ni sur la transmission, etc.
Ce qui n’a empêché en rien une vaccination de masse de ces profils.
Rappelons aussi que l’autorisation a été basée sur les seules affirmations de Pfizer indépendamment de toutes études indépendantes, mais aussi qu’elle n’eut pas été autorisée s’il y avait eu des traitements efficaces.

Si vous êtes un lecteur naïf qui n’a pas regardé l’émission, vous pourriez imaginer que le Dr Blachier a été en mesure de citer des dizaines d’études prouvant que la vaccination permettait de réduire les formes graves chez les plus de 60 ans.

Une évidence me direz-vous et d’autant plus qu’il l’affirme.
Hop, l’affaire est dans le sac, terminée la Martine, fin de l’émission !

Vaccinez-vous, il est prouvé que c’est efficace !

Ici encore je vois bien que vous n’êtes pas médecin en santé publique comme le Dr Blachier.
Il ne s’est pas abaissé à fournir la liste des études demandées, ce qui aurait mis fin immédiatement à toute polémique.

Au lieu de tomber dans la facilité, celui-ci n’a pas hésité à sortir l’argument imparable :

Quelle est votre légitimité ?” (pour oser critiquer et demander)

Pour le paraphraser :

Vous m’avez dit que vous êtes psychanalyste, vous n’avez donc pas la légitimité et la compétence pour poser la question.

Ce à quoi Mme Wonner a tenté une pirouette bien pitoyable en disant qu’elle était médecin psychiatre avec un bac+12, sous-entendu qu’elle aurait une forme de compétence ou une légitimité à poser des questions, réponse pour le point curieuse.

Mme Wonner n’ayant pas la légitimité de poser la question sur l’efficacité du vaccin,
nous avons donc bien la preuve que le vaccin protège des formes graves
grâce à la démonstration magistrale de Martin Blachier.

Dernier point intéressant, et là, je ne remercierai jamais assez M. Hanouna.

Notons qu’il est quand même bizarre de s’interroger sur leur efficacité alors même qu’une cinquième dose est indispensable pour se protéger “efficacement”.
Ce seul fait devrait être de nature suffisante pour ne pas douter de la pertinence de l’injection.
Vous imaginez bien que si cela ne fonctionnait pas, on ne préconiserait pas des doses supplémentaires.

La complotiste a non seulement voulu discréditer ces vaccins “sûrs et efficaces” en voulant faire part d’effets secondaires dont certains seraient graves.

Le Dr Blachier n’a jamais douté de leur innocuité, la preuve en est qu’il a toujours refusé d’injecter ses enfants14.
Le 15 mai 2021, il déclarait à ce sujet :

Tant qu’on n’a pas vacciné tous les adultes, on ne va pas vacciner tous les enfants”’, le 26 avril son tweet disait. « La vaccination des enfants, c’est une hérésie ! Ce qu’il faut, c’est vacciner 100 % de la population vulnérable. »

Du fait que la quasi-intégralité des vieux a reçu au moins une dose selon le gouvernement, j’imagine qu’il a dû les vacciner depuis.

Mythe des effets secondaires

Les effets secondaires des injections expérimentales sont bien entendu un non-sujet.
Ici encore, le Dr Blachier nous a rappelé avec l’intelligence, le brio et l’honnêteté intellectuelle qu’on lui connaît, que :

Mme Wonner n’a pas les diplômes, l’expérience, la compétence, pour lire un document officiel de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

D’autre part Mme Wonner a affirmé que moins de 10 % (je n’ai plus son chiffre exact en tête) des effets indésirables étaient signalés.
Les mêmes maux engendrant les mêmes problèmes, elle n’a pas plus la compétence pour lire les études :

« La notification spontanée est une méthode passive, fondamentale pour générer des alertes, mais trop peu exhaustive (1 à 10 % des effets indésirables graves sont notifiés) rendant nécessaires des études pharmacoépidémiologiques qui visent à confirmer ou infirmer les alertes identifiées par notification spontanée15. »

Ni les affirmations sur le site du LEEM16

« On sait par ailleurs que seuls 5 à 10 % des effets indésirables sont déclarés seulement ce qui laisse beaucoup d’ombre sur la connaissance réelle des médicaments. »

Bien heureusement, Cyril Hanouna a mis fin aux propos complotistes de Mme Wonner qui n’avaient aucune valeur, comme cela a été répété, pour lire des documents officiels sur les effets secondaires.
Ainsi les millions de téléspectateurs de cette émission n’auront pas eu à subir de désinformation issue des autorités sanitaires et pourront continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Pour résumer

L’émission a été sauvée par la présence, la compétence et les arguments imparables de ce grand spécialiste.
Je n’ai aucune peine à comprendre pourquoi il a pu squatter les plateaux télé depuis des mois.
Grâce à lui les Français ont eu plein accès à la Vérité.

Non seulement il affirme, mais, qui plus est, nous cite systématiquement les sources qui lui permettent de tenir son discours au même titre que tous les médecins médiatiques qui nous livrent la Vérité sur les plateaux télé.

Ce n’est hélas pas le cas de ce pauvre Dr Wonner qui s’obstine à vouloir comprendre et diffuser des études ou des documents officiels alors même qu’elle n’a pas, comme le dit si bien M. Blachier, les compétences ni pour les lire, ni les comprendre.

Bien heureusement, les médias mainstream bloquent quasi intégralement le discours de personnes comme le Dr Wonner pour ne laisser s’exprimer que celles et ceux qui savent et à qui l’on ne demande JAMAIS les sources pour leurs affirmations choc.

La protection des Français est essentielle. Je me réjouis par ailleurs de la suppression du statut d’organe de presse17 pour le torchon complotiste « France-soir ».

« Soutenez la science, soutenez Martin Blachier et ses collègues,
soutenez les autorités sanitaires,
soutenez le gouvernement et surtout soutenez notre Président aimant18 ! »

Il en va de la sécurité sanitaire, des droits de l’homme et de la démocratie.

Merci
Alain Tortosa19
2 décembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221203-blachiervsWonner-wonnerko.pdf





France — HANOUNA ET LES GRANDS MÉDIAS DÉZINGUÉS EN 15 MINUTES

[Source : Le Média]




Elon Musk révèle les dessous de la censure du scandale Hunter Biden


[Source : valeursactuelles.com]

Le patron de Twitter, Elon Musk, avait promis de dévoiler des dossiers internes attestant de la suppression par le réseau social de publications sur le scandale lié à l’affaire des e-mails secrets d’Hunter Biden, le fils du président américain.

Elon Musk © zz/Wil R/STAR MAX/IPx/AP/SIPA

En octobre 2020, à l’approche de l’élection présidentielle américaine, le partage en ligne d’un article du New York Post avait été limité par Twitter. Après avoir mis la main sur l’ordinateur portable abandonné d’Hunter Biden, le journal américain dévoilait l’affaire des e-mails secrets du fils du président américain Joe Biden. Si la droite républicaine, et notamment l’ex-chef de l’État Donald Trump, avait vivement dénoncé cette censure, l’affaire avait fini par se tasser. Mais vendredi 2 décembre, le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a dévoilé ce qu’il appelle les « Twitter Files », que l’on peut traduire par « dossiers Twitter ». Il a d’abord promis sur son compte : « Ce qui s’est réellement passé avec la suppression de l’histoire de Hunter Biden par Twitter sera publié sur Twitter à 17h », heure locale. D’autres révélations devraient suivre dans les prochains jours.

« Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article »

Le propriétaire de Tesla et SpaceX a mis en lien le compte Twitter de l’auteur et journaliste politique américain Matt Taibbi. Ce dernier a ainsi publié une série de tweets dans laquelle il a partagé des e-mails demandant aux employés de Twitter de supprimer certains posts en lien avec l’article du New York Post qui a révélé l’affaire Hunter Biden. « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’il pouvait être ‘dangereux’ », a rédigé Matt Taibbi dans ses tweets. Des cadres supérieurs de l’entreprise avaient jugé sans preuve que le matériel avait été « piraté ».

Le réseau social aurait, selon le journaliste, « bloqué sa transmission par message direct ». Cet outil serait pourtant réservé « aux cas extrêmes, par exemple la pornographie infantile », a encore indiqué le journaliste. Sans citer l’ex-PDG Jack Dorsey, Matt Taibbi a assuré que cette censure aurait été ordonnée depuis les « plus hauts niveaux de l’entreprise ».

D’après les documents révélés par Elon Musk, le Comité national démocrate américain (Democratic National Committee (DNC) en anglais) aurait demandé à Twitter de supprimer ou suspendre le compte de certaines célébrités. Cela a été le cas de l’acteur anti-Biden, James Woods.

Le compte de l’ancienne porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, avait également été « suspendu pour avoir tweeté à propos de l’histoire » relatée par le New York Post. Un membre du personnel de la campagne de Donald Trump n’avait alors pas hésité à envoyer une « lettre furieuse » à Twitter, alors que le démocrate Joe Biden et le président sortant Donald Trump s’affrontaient en duel à un mois de l’élection présidentielle.

Retour sur les faits

À l’automne 2020, le New York Post avait récupéré illégalement des e-mails dans un ordinateur fourni par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, et récupéré dans un magasin de réparation du Delaware. Cet ordinateur aurait appartenu à Hunter Biden. Les journalistes du New York Post auraient mis la main sur des courriels entre le fils du président américain et un conseiller de l’entreprise gazière ukrainienne Burisma. Il est dit dans ces échanges que Hunter Biden aurait monnayé une rencontre pour son père, alors vice-président, avec un responsable de Burisma. Dans un courriel datant du 17 avril 2015, un membre de la direction du groupe ukrainien, Vadim Pojarski, aurait remercié le fils de Joe Biden pour une invitation à Washington lui « donnant l’occasion de rencontrer [son] père et de passer du temps ensemble ». Après que l’affaire a été révélée au grand jour, l’entourage de Joe Biden avait cependant affirmé que la rencontre n’avait jamais eu lieu.


[Source : pgibertie.com]

HUNTER BIDEN, toxico et pédophile, c’était bien vrai! Elon Musk fournit les preuves de la censure pour ne pas ébruiter le scandale ( censure reprise par les Média français )

Elon Musk fait publier des communications internes accablantes sur la censure politique, notamment l’affaire Hunter Biden, et en publiera encore #TwitterGate

L’histoire qui nous intéresse s’est déroulée le 14 octobre 2020 lors du scandale des révélations par le New York Post qui a publié BIDEN SECRET EMAILS, une enquête sur le contenu de l’ordinateur portable abandonné de Hunter Biden, fils de l’actuel président  des États-Unis, Joe Biden. Pour justifier la censure, il a été décrété en haut lieu que l’article sur l’ordinateur portable avait été supprimé pour violation de la politique de l’entreprise en matière de « matériel piraté ». « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour supprimer cette histoire, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’elle pouvait être “dangereuse”. Ils ont même bloqué sa transmission par message direct, un outil jusqu’ici réservé aux cas extrêmes, par exemple la pornographie enfantine. » Cette manœuvre a eu des conséquences incroyables, puisque la porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany, avait été privée de son compte pour avoir tweeté sur l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden.

Biden a pu faire croire dans un débat présidentiel que l’histoire du PC d’Hunter Biden était un complot russe mettant ainsi la faute sur Trump.

Hunter, qui visiblement a d’étranges liens avec l’Ukraine : compagnie gazière, millions de dollars…

https://nypost.com/2020/10/14/email-reveals-how-hunter-biden-introduced-ukrainian-biz-man-to-dad/

https://player.odycdn.com/api/v4/streams/free/ABC_Hunter_Biden_VOSTFR/7ddfa9e40e170dd4ecacbd840b550754502a1158/c36852

Tout ça grâce au blocage des médias et des RS sur cette affaire.

Biden a menti au peuple américain lors d’un débat sur 2020,
qualifiant le portable Hunter Biden de « matériel russe ».

« Ce n’est pas une vidéo de Hunter Biden fumant de la cocaïne.
Selon le gouvernement des États-Unis, c’est de la désinformation russe. »




REVUE DE PRESSE DU 3 DÉCEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
On saura si les vaccins sont dangereux en 2025 !

En attendant, il y aura d’autres effets indésirables, même si la propagande fait de moins en moins recette et si l’obligation vaccinale pour les soignants devient une exception française.

Les lignes bougent, lentement mais sûrement, avec cette confirmation de la Cour d’appel de Paris de la réintégration d’une soignante suspendue, ou au Royaume-Uni la culpabilité du PDG de Pfizer établie à propos de déclarations infondées, tandis que des recherches établissent le lien de causalité entre injections et encéphalites, ou qu’une autopsie révèle que la Spike responsable d’une mort subite est vaccinale et non virale, et qu’on commence à comprendre pourquoi certains vaccinés n’ont pas d’effets secondaires. Et sur les réseaux, un fact-checker disparaît et FranceSoir perd son accréditation.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La proposition de loi pour la réintégration des personnels suspendus est… suspendue !

https://t.palace.legal/nl3/tSYEQ2KlYvkwX-t9YcEt5Q

Grâce à l’obstruction du gouvernement dont un certain Olivier V…

Fact and Furious, une officine de la harcelosphère mise KO

https://www.francesoir.fr/societe/onde-de-choc-au-sein-des-reseaux-du-fact-checking-que-se-derriere-disparition-fact-and-furious

« Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée ».

Censure et répression des scientifiques et médecins pendant la crise sanitaire

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/censure-et-repression-des-scientifiques-et-medecins-heterodoxes-durant-la-crise-sanitaire/

« Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique. »

La corruption détruit la science, la médecine et la politique

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

ÉTRANGER

EUROPE — Les révélations choc de Michèle Rivasi députée européenne sur le mari d’Ursula..

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/politique/les-revelations-choc-d-une-eurodeputee-sur-le-mari-de-la-presidente-de-la-commission-europeenne

« Comment on peut justifier que le mari de notre présidente de la Commission européenne, qui a démissionné de ce consortium en Italie, mais qui reste quand même aussi directeur en Allemagne et ailleurs, peut toucher des fonds européens ? Comment vous l’interprétez ? Est-ce que c’est des conflits d’intérêts ? Est-ce que c’est du favoritisme ? Est-ce que c’est aussi, peut-être, c’est des hypothèses, une capture d’argent européen ? »

ALLEMAGNE — Fin de l’obligation vaccinale pour les soignants en 2023

https://www.francesoir.fr/societe-sante/allemagne-l-obligation-vaccinale-supprimee-pour-les-soignants-en-2023#.Y30VtlcUwtg.twitter

La réglementation « ne mérite plus d’être poursuivie » et « n’est plus guère justifiable sur le plan médical ».

CHINE — Protestations contre la politique du « zéro covid »

https://www.francesoir.fr/politique-monde/xi-jinping-demission-les-protestations-se-multiplient-en-chine-contre-le-regime

« Ce n’est pas une vie normale, nous en avons assez. Nos vies n’étaient pas comme ça avant ! »

Et

À ZHENGZHOU, confinement de six millions de personnes

https://www.francesoir.fr/monde/en-chine-debut-du-confinement-autour-d-iphone-city

« Vendredi, le nombre de cas en Chine a atteint 33 000, un record depuis le début de l’épidémie même si le chiffre reste très modeste dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants et que l’immense majorité des cas sont asymptomatiques. »

ET

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/28/en-chine-la-contestation-contre-le-zero-covid-prend-de-lampleur/

GRECE — L’obligation vaccinale inconstitutionnelle

https://www.francesoir.fr/politique-monde/conseil-detat-grec-declare-inconstitutionnel-maintien-obligation-vaccinale-soignants

Fin de 15 mois de suspension sans salaire.

USA — La FDA reconnaît qu’il faut attendre 2025 pour connaître la dangerosité des vaccins !!

« le Washington Post avoue que la pandémie ne concerne que les vaccinés.
MORT SUBITEMENT : les chiffres officiels montrent qu’au moins trois quarts de million de personnes sont “mortes subitement” dans seulement 20 % de tous les pays en 2022. Les rapports officiels du gouvernement prouvent que la vaccination par le COVID est à blâmer. »

JUSTICE

La Cour d’appel de Paris ordonne la réintégration d’une soignante suspendue

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/02/urgent-la-cour-dappel-de-paris-ordonne-la-reintegration-dune-soignante-suspendue-avec-paiement-des-salaires-dus/

« La Cour d’Appel de Paris a en effet confirmé une décision de réintégration d’un soignant suspendu avec paiement rétroactif des salaires rendue par un juge départiteur. Les motifs de la décision sont par ailleurs particulièrement clairs et tranchants, puisqu’ils indiquent que la suspension n’est pas conforme au Code du Travail ».

Sanction ordinale envers Martine WONNER concernant ses propos comme parlementaire

Bientôt le Dr LORIDAN devant le Conseil de l’Ordre

https://www.aimsib.org/2022/11/27/lordre-des-medecins-va-juger-le-docteur-loridan-parce-quil-a-entierement-raison-sur-les-masques/

Ses différentes interventions s’appuient sur des travaux scientifiques existant depuis 1975 !

Plainte contre Patrick BOUET, ex-président du CNOM, président du CNOM en 2020

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/son-medecin-voulait-lui-prescrire-de-l-hydroxychloroquine-pascale-muller

Pascale MULLER dont le frère est mort du Covid, faute de soins adaptés lance un appel pour que d’autres se joignent à la plainte contre Patrick Bouet comme partie civile mise en ligne sur le site Internet de BonSens.org.

ROYAUME UNI Le PDG de Pfizer déclaré coupable de tromperie

https://www.anguillesousroche.com/actualite/le-pdg-de-pfizer-qui-a-declare-que-la-desinformation-en-ligne-etait-criminelle-est-reconnu-coupable-de-declarations-trompeuses-sur-les-vaccins/

« Une commission d’appel a confirmé que le Dr Bourla avait induit le public en erreur, qu’il avait fait des déclarations déséquilibrées et qu’il avait fait des déclarations non fondées. »

SUISSE — Plainte contre Swissmedic (autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.)

« pour graves manquements ayant entraîné des dommages pour les individus et la société. La plainte s’appuie sur des analyses et expertises, avec la preuve des manquements juridiques.
Le vaccin ne présente aucun avantage, mais un potentiel de nuisance.
Les risques connus des vaccins doivent entraîner l’arrêt immédiat.
L
es décideurs doivent être tenus responsables des dommages causés ».

COVID

Mortalité selon le statut vaccinal

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mortalite-selon-le-statut-vaccinal-la-reponse-hallucinante-de-la-cada

« le ministère de la Santé ne veut pas savoir » !!

TRAITEMENT et STRATÉGIE

Politique sanitaire française, un bilan catastrophique

https://www.docdroid.net/Y8GC8WE/expose-g-bilan-catastrophique-de-la-politique-pdf#page=15

Dr Gérard Delépine, sans aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.

INJECTIONS

Bientôt des vaccins contagieux ?

Effets ingérables et vaccination sans consentement.

Refuser l’injection des petits et des femmes enceintes

« IMPARDONNABLE — 125 enfants morts, 1 000 handicapés et 50 000 lésés à cause de la vaccination Covid-19 aux USA au 3 juin 2022 ».

EFFETS INDÉSIRABLES

Myocardites post-vaccinales, 800 cent fois plus que l’incidence habituelle !

https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/ESC-2022/Incidence-non-negligeable-myocardites-apres-3-dose-vaccin-ARN-messager-anti-COVID-19

Et contrairement à ce qui est rapporté habituellement, cette étude montre une prévalence chez les femmes.

Autopsie d’une mort subite

https://www.covid-factuel.fr/2022/12/02/covid-et-arn-messager-autopsie-dune-mort-subite/

« Si l’on veut cesser le doute, si l’on veut savoir pourquoi ces morts subites, si l’on veut démontrer que les vaccins ne sont pas en cause, si l’on veut rassurer les familles, il faut systématiquement faire des autopsies au lieu de les fuir. La vérité doit être un droit, surtout quand il s’agit de notre vie ou de notre mort. »

Une étude de l’hôpital de Dresde prouve le lien de causalité entre vaccins et encéphalites

C’est le premier rapport à démontrer la présence de la protéine spike dans l’encéphale et les lésions encéphalitiques et à l’attribuer à la vaccination plutôt qu’à l’infection.

Aggravation des cancers après injections

Lettre d’un professeur d’oncologie au rédacteur en chef du British medical journal.

Et

« L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels. »

Pourquoi tous les vaccinés n’ont pas d’effets secondaires ?

En raison du très mauvais processus de fabrication, les contenus de début et de fin de chaîne ne sont pas les mêmes !!

Surmortalité en Espagne

https://www.francesoir.fr/societe-sante/hausse-des-deces-en-espagne

« Toute la lumière devra être faite sur cet excès de mortalité pour en déterminer les causes. »

Cause de la surmortalité des jeunes en Europe

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/hause-mortalite-jeunes-europe-que-peut-etre-la-cause

Des hausses de mortalité anormales partout en Europe, pour toutes les tranches d’âge exactement au moment des campagnes vaccinales.

Surmortalité au Japon

« “La moitié des décès à la suite de la vaccination sont dus à des lésions cardiovasculaires et cardiaques”/“Vous ignorez la science, la médecine et laissez les soins s’effondrer ! C’est un désastre…”
“Vous dépensez des milliards pour le vaccin et forcez les gens à se l’injecter”

“(Vos scientifiques) ne sont pas des scientifiques, mais des fossoyeurs de la science qui s’arrangent avec la vérité, avec un mépris total pour la science et la médecine !” ».

RÉSISTANCES

France-Soir — l’agrément n’est pas renouvelé, le journal fait appel

https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert

Selon la Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir présenterait un « un défaut d’intérêt général » et les contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».

ET

CSI n° 80 du 24 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/CNcoLqZp [Vidéo supprimée. Voici une reprise trouvée sur Odysee :]



Invité : Patrice TARAVEL ancien ingénieur au CNRS et informaticien.
Sujet : Surmortalité en Europe durant les années Covid, les données.

CSI du 1er décembre 2022

https://crowdbunker.com/v/3hkcdpJE

Invité : Hélène BANOUN ancienne Chargée de recherches INSERM et pharmacienne Sujet : État des connaissances sur la pharmacocinétique des vaccins ARNm.



Un livre, un film

https://nice-provence.info/2022/11/28/frejus-soignants-suspendus-venez-temoigner/

Le livre « on achève bien les soignants », le film « soignants suspendus ».




L’État français veut désarmer les citoyens… et ça fonctionne !

[Source : breizh-info.com]

Par Julien Dir

Ce qu’il y a de fascinant avec une partie des citoyens français, c’est leur capacité incroyable de soumission. On leur dit de porter un masque y compris en plein air ? Ils le portent. On leur demande d’être triple vaccinés alors qu’ils sont jeunes et bien portants ? Ils foncent ! On leur demande de remettre leurs armes anciennes pour destruction en Gendarmerie (sans la moindre indemnité par ailleurs ) : le chiffre de 100 000 armes rendues pourrait bientôt être dépassé.

Il est vrai que la presse mainstream, traditionnellement anti armes à feu (comme elle est anti chasse d’ailleurs), a mis le paquet en matière de communication pour servir d’agent de relais de l’État. Chaque quotidien régional a eu sa mention rappelant aux vilains citoyens possesseurs d’armes à feu non déclarées (la plupart datant des deux conflits civils [? ou mondiaux ?] du 20e siècle et trainant dans des armoires) qu’il fallait absolument les ramener en Gendarmerie sous peine d’être dans l’illégalité.

Et les médias de filmer ou de décrire ces « Bons citoyens » ramenant de vieux fusils de chasse, des pistolets du 19e siècle, ou quelques armes de guerre de collection, fiers en plus. Presque la sensation de sauver ses petits enfants de la tentation d’une fusillade à l’américaine… La légion d’honneur, qu’on vous dit !

Et sinon, combien de gendarmes mis à disposition pour récupérer tout cet armement auprès de ces citoyens traités comme de vulgaires pré-criminels ?  Ah… on nous signale dans l’oreillette que les mêmes moyens ne sont jamais mis pour aller faire la chasse aux trafiquants, aux dealers, aux vrais méchant ceux-là, dans les caves des pires cités françaises.

Car si les Gendarmeries de campagne sont, depuis une semaine, pleine d’armes à feu, les compagnies de Gendarmerie multipliant les photos des « trophées » récupérés (qui seront détruits ou « valorisés », développement durable oblige), on a pas beaucoup vu cette semaine les commissariats des banlieues lyonnaises, parisiennes, lilloises, nantaises, marseillaises, faire état de restitutions massives de kalachnikovs, d’armes automatiques, de lance-roquettes ou autres armes de guerre. Sacrée surprise non ?

À une époque où la violence explose dans nos rues, où chaque métropole se transforme en mouroir potentiel du fait d’un mauvais regard, d’une cigarette non donnée, ou d’une jupe un peu trop courte… la priorité de nos autorités…c’est de désarmer les civils – tout en compliquant de plus en plus la vie aux tireurs sportifs, aux chasseurs, aux détenteurs légaux d’armes. C’est en général ce que font les autorités de tous les pays lorsqu’elles estiment que la situation est telle qu’il faut absolument tout faire pour empêcher les citoyens ne serait-ce que de songer, demain, à assurer leur propre sécurité sachant que les forces de l’ordre n’en sont plus capables, la plupart du temps.

C’est ce que font les autorités de tous les pays lorsqu’elles envisagent de mettre en place des lois de plus en plus sécuritaires et liberticides : oh, pas liberticides pour les criminels et les délinquants, mais, comme d’habitude, pour ceux qui restent dans le droit chemin.

Viendra un jour où lorsque la presse relaiera un message du Gouvernement indiquant aux civils qu’il faut se mettre une plume dans les fesses pour marcher dans la rue, et faire la danse des canards à chaque feu rouge, ils seront des millions à le faire. Ils seront contents, et auront en plus l’impression d’accomplir un acte civique.

Que c’est dur parfois, de vivre avec des moutons visiblement à point pour l’abattoir !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine


[NDLR Rien ne permet de vérifier que le message vient d’un militaire,
mais le point de vue exposé peut mériter réflexion et rejoint celui de l’article.]



Pourquoi la Chine craint : cest un bêta-test pour le Nouvel Ordre Mondial et un modèle pour les mondialistes

[Source : businessbourse.com]

LE MONDE DYSTOPIQUE DE LA CHINE : « Oui, la Chine commence tout juste à se révolter… Mais les Chinois ont été capables d’accepter l’INTOLÉRABLE ! En Occident, nous avons été très proches des Chinois à certains moments… La Chine est tout simplement un bêta-test du NOUVEL ORDRE MONDIAL !!! »

Par Brandon Smith

Depuis plus d’une décennie, il y a eu une obsession mondialiste d’émerveillement du modèle gouvernemental chinois – Une histoire d’amour, si vous voulez. De nombreux grands partisans de la centralisation mondiale, dont Henry Kissinger et George Soros, ont fait l’éloge de la Chine dans le passé et ont laissé entendre que le pays communiste est en train de devenir un acteur majeur du Nouvel Ordre Mondial. Soros a parfaitement exprimé ce sentiment en 2009, à peu près au moment où la Chine a commencé à courtiser le FMI et à émettre des milliards de dettes du Trésor basées sur le yuan afin de rejoindre leur initiative monétaire mondiale.

Plusieurs années plus tard, la Chine a été intronisée dans le panier des droits de tirage spéciaux du FMI. Le PCC soutient désormais avec avidité la création d’un nouveau système monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

C’est une réalité sur laquelle j’écris depuis de nombreuses années : la Chine ne s’oppose PAS à la centralisation mondiale sous le contrôle des oligarques occidentaux. Tout ce qu’ils veulent, c’est une place de premier plan à la table lorsque la « Grande réinitialisation » démarre et que la centralisation totale commence. Mais les informations ci-dessus ne suggèrent pas qu’une relation économique entre la Chine et les mondialistes. L’alliance va-t-elle encore plus loin que cela ?

Récemment, Klaus Schwab du Forum économique mondial a accordé une interview à la CGTN contrôlée par le gouvernement chinois lors du sommet de l’APEC. Dans cette interview, Schwab fait l’éloge de la Chine en tant que modèle pour de nombreux autres pays. Cela pourrait choquer certaines personnes considérant que l’économie chinoise vacille, avec leurs exportations mondiales plongeant en 2022 et leur marché du logement en ruine. Cette baisse est en grande partie due à la stagflation mondiale, mais aussi à leur politique insensée de « zéro Covid » qui a maintenu la nation sous confinement pandémique pendant des années.

Vous souvenez-vous de tous ces fanatiques Covid qui encourageaient la Chine l’année dernière ? Vous souvenez-vous quand ils ont affirmé que la Chine était un exemple parfait de la raison pour laquelle les confinements sont nécessaires et la preuve qu’ils fonctionnent ? Ouais, ces gens étaient des abrutis.

L’économie chinoise est maintenant en chute libre avec sa base manufacturière sous le stress extrême des obligations vaccinales. De plus, il semblerait que la population chinoise en ait finalement marre des conditions draconiennes et commence à se révolter.

Dans la vidéo ci-dessous, des manifestations éclatent dans l’usine phare d’iPhone de Foxconn en Chine après que les employés ont quitté l’usine. Ils y avaient été détenus en quarantaine contre leur gré avec de mauvaises conditions de travail et peu de nourriture.

Le gouvernement chinois a envoyé des troupes vêtues de matières dangereuses pour réprimer la rébellion tout en piétinant les manifestants dans le sol. Prenez note et souvenez-vous de cette vidéo lorsque vous entendez parler de l’hostilité d’Apple aux politiques de liberté d’expression d’Elon Musk sur Twitter — Apple aime l’autoritarisme, comme toutes les sociétés dirigées par les mondialistes.

La Chine continue de terroriser les citoyens avec des visites de la police secrète aux dissidents vocaux et des flottes de drones planant au-dessus des rues de la ville, surveillant le trafic piétonnier et diffusant des messages de propagande. Certains drones pulvérisent même des produits chimiques inconnus sur des pâtés de maisons entiers. Entre-temps, la Chine a pleinement mis en œuvre des systèmes de passeports vaccinaux numériques liés aux lieux publics et aux magasins de détail. Vous ne pouvez pas évoluer dans une grande ville chinoise sans un passeport vaccinal à jour ou un test Covid négatif effectué toutes les deux semaines.

Tous ces événements et conditions sont souvent traités comme déconnectés ou associés par coïncidence. Personne ne pose les bonnes questions. La grande question étant POURQUOI ? Pourquoi le gouvernement chinois sabote-t-il sa propre économie avec des confinements et opprime-t-il la population au point d’une révolte ouverte (une rareté parmi le peuple chinois normalement soumis) ?
Pourquoi maintenir les confinements alors qu’il est clair pour le reste du monde que la pandémie est terminée et que les confinements et les masques n’ont jamais fonctionné ?

Je poserais aux responsables du PCC une question simple que beaucoup d’entre nous en Amérique ont également posée à notre propre gouvernement il y a plus d’un an : si les vaccins fonctionnent, pourquoi appliquer des obligations vaccinales et des confinements ? Si c’est parce que les vaccins ne fonctionnent pas, alors pourquoi essayer de forcer la population à se faire vacciner ? Au-delà de cela, si les masques et les confinements fonctionnent, alors pourquoi la Chine fait-elle face à une autre supposée vague d’infection par le Covid ?

De toute évidence, le PCC ne se soucie pas du bien-être du citoyen chinois moyen. Il n’y a aucune logique à tout ce qu’ils font, tout comme il n’y avait aucune logique à tout ce que Biden, Fauci et le CDC faisaient aux États-Unis. La différence est que les Américains ont pu forcer les mondialistes aux États-Unis à abandonner leur programme d’obligation vaccinale, probablement parce que nous sommes lourdement armés et qu’ils ont réalisé que trop d’entre nous n’étaient pas conformes. En Chine, il n’y a pas d’équivalent de la milice civile.

Le pays était une dystopie avant, maintenant c’est quelque chose de différent – C’est une expérience de tyrannie technocratique qui est poussée à l’extrême. La Chine est prête à affamer, arrêter, battre et même tuer des personnes qu’elle prétend essayer de protéger du virus.

Ce n’est pas une erreur que presque toutes les politiques mises en œuvre par la Chine sont une copie directe des politiques suggérées par le FEM [Forum Économique Mondial] et des institutions comme l’Imperial College de Londres en 2020 au début de l’épidémie. Les mondialistes ont fait valoir que « nous ne revenons pas à la normale » et que le public devrait sacrifier nombre de nos libertés pour arrêter la pandémie. En réalité, aucune de leurs politiques n’a été efficace pour arrêter la propagation, mais elles ont été très efficaces pour réprimer la population. Et dans le cas de la Chine, rien n’est jamais revenu à la normale.

La justification tacite, à mon avis, est directement liée à la relation à long terme de la Chine avec les mondialistes et à leur désir de faire partie du Nouvel Ordre Mondial, également appelé « ordre mondial multipolaire », la 4e révolution industrielle, le Grand Reset et une dizaine d’autres noms. Si vous voulez connaître la véritable vision mondialiste de l’avenir, jetez un coup d’œil à la Chine d’aujourd’hui, puis multipliez par cent la douleur et la souffrance. La Chine est un test à très grande échelle.

C’est peut-être un test pour voir quel niveau de tyrannie les gens sont prêts à endurer. Peut-être un test de la fonctionnalité de différents systèmes de surveillance et mécanismes de contrôle. Peut-être une course d’entraînement pour les inévitables émeutes et rébellions qui se produiraient dans de nombreux pays et la meilleure façon de les gérer. Les mondialistes comme Klaus Schwab ne s’intéressent pas seulement à la Chine en tant que modèle économique, il considère la Chine comme un modèle sociétal pour une grande partie de l’Occident, avec quelques ajustements ici et là.

Le problème pour l’establishment est que s’il existe des exemples visibles de liberté malgré le Covid, alors d’autres nations commenceront à remettre en question la nécessité de leurs propres confinements. Même le peuple chinois commence à riposter. Ils ne peuvent pas mettre en œuvre leur NOM [Nouvel Ordre Mondial] un pays à la fois, ils devront opprimer plusieurs pays en même temps comme ils l’ont fait au début de la stratégie vaccinale.

Comme je le dis depuis un an à certaines des personnes les plus nihilistes du mouvement pour la liberté qui pensent que tout est perdu, comprenez que vous avez de la chance de vivre aux États-Unis en ce moment et que vous devriez être reconnaissant pour les millions de conservateurs qui activement et vocalement refusé de se conformer aux obligations vaccinales. Ils ont sauvé le pays d’une plus grande tyrannie. Si les mondialistes avaient obtenu ce qu’ils voulaient vraiment, nous ressemblerions beaucoup à la Chine en ce moment.

Nous étions près de ce soleil noir et avons dansé avec le diable, mais nous ne sommes pas encore battus.

Dans l’état actuel des choses, la Chine continue de représenter un modèle de rêves autoritaires ; une étude de recherche sur la torture psychologique de masse. Loin d’être un contrepoint aux mondialistes, c’est en fait un travail globaliste en cours. Regardez attentivement ce qui s’y passe, car les maux qui y sont perpétrés finiront par être tentés ici, chez vous.

Source : [alt-market.us via] zerohedge




Comment les zombies au pouvoir assassinent la presse libre

Par Lucien SA Oulahbib

N’ayant plus rien à dire, ils défendent, bec et ongles ensanglantés, leur maigre filet de légitimité en retirant à FranceSoir une accréditation toute formelle, mais nécessaire pour couvrir divers frais. C’est un coup bas bien sûr. Une infamie, une de plus, au moment où tout le piteux discours alarmiste, hygiéniste, scientiste, belliqueux s’effondre :

  • la banquise arctique se reconstitue n’en déplaise aux partisans d’une suspension des libertés dont c’était l’un des symboles ;
  • Les traitements précoces marchent à la différence de cette injection qui n’est même plus expérimentale ayant échoué au fond ;
  • Les coupures d’électricité promises sont plus le résultat du démembrement du nucléaire que d’une gabegie momentanée ;
  • L’insécurité grandissante comme résultat d’une politique, hypocrite, du chaos au nom de l’effacement de fait de la citoyenneté ;
  • Le conflit entre Kiev et Moscou n’a pas débuté en mars 2022, mais en 2014, et ni l’UE ni l’ONU n’ont rempli leur engagement ;
  • Ce qui se passe en Chine en matière de santé a été défendu par certains en France et explique la volonté de détruire FranceSoir.

Lorsque la presse libre fait donc son travail sur au moins l’un de ces sujets elle est systématiquement attaquée par tous les vampires et zombies à la solde de la Secte des démembreurs qui tels des orcs cybernétiques attaquent, sans état d’âme d’aucune sorte, tous ceux refusant leur Nouvel Ordre masqué bien sûr avec tous ces mots ronflants qui ne veulent plus rien dire : science, démocratie, santé, développement…

En s’attaquant ainsi à la presse libre ces porte-flingues imbibés de hargne teigneuse ne dévoilent seulement qu’une bêtise crasse, mais maligne celle de brutes engagées pour réaliser les basses œuvres.

Il serait temps de non seulement leur rabattre le caquet (ils ne tiendraient pas trois secondes devant un réel débatteur), mais de les dénoncer pour ce qu’ils sont : des factieux séditieux et traîtres s’étant accaparés des rouages de l’État au service d’une puissance apatride visant à démembrer la liberté l’égalité la fraternité.

Qu’un peuple aussi spirituel que le peuple de France préfère au fond se réfugier dans l’abstention multiforme en dit long sur son démembrement avancé.

« Je n’ai rien dit…
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit, j’étais protestant…
… Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »

Pasteur Martin Niemöller
Président des Églises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l’arrivée d’Hitler puis résistant.
Déporté à Dachau de 1938 à 1945.

https://www.mesopinions.com/petition/medias/maintenir-journal-libre-francesoir-droits/193535




Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Les démembristes et leurs alliés djihadistes contre la Nation

Par Lucien SA Oulahbib

Les démembristes se présentent comme « scientifiques » et même « démocrates » prétendant « déconstruire » les préjugés, les narratifs afin de « lutter contre les discriminations », tous les « négationnismes » (santé, race, genre, climat, islam, aujourd’hui) et autres « conspirationnismes », « complotismes », etc.. Et, pour ce faire, ils ont l’aval de grandes instances qui légitiment (agences de presse, académies, agences gouvernementales, internationales, intellectuels organiques). Alors qu’en réalité, tout ce que ces démembristes racontent s’avère non seulement faux, et l’erreur est humaine, mais mensongers, ce qui est bien plus grave en termes de préméditation qu’il n’est guère besoin de relier à telle ou telle officine tant cela ne tient déjà pas debout devant les faits qu’ils s’empressent d’effacer avec de pseudo « vérificateurs » dont l’inanité est aujourd’hui prise sur le fait.

Rappelez-vous par exemple cette histoire prétendant, du moins au temps où ils étaient encore comptés, que la plus grande présence d’injectés à l’hôpital était uniquement due au fait qu’il y en avait bien plus en soi que de non-injectés, alors qu’au tout départ cela signifiait surtout que cela ne marchait pas, d’où leur présence, souvent répétée, à l’hôpital. De plus, ils n’ont pas eu le droit d’être soignés autrement, même si, dans le monde entier maintenant, remontent les preuves de l’efficacité des traitements précoces qui ont été interdits parce que leur emploi aurait empêché la commercialisation d’une injection qui non seulement s’avère donc inefficace (il faut ainsi la reprendre plusieurs fois pour de nouveau avoir un « flash » d’anticorps puis cela retombe), mais cette injonction devient de plus en plus dangereuse en particulier pour les moins de cinquante ans. Une somme sur toutes ces questions (outre le dernier livre de Christian Perronne) vient d’être publiée en la matière : Ne leur pardonnez pas ! Ils savaient très bien ce qu’ils font.

Observez également comment le démembrement du réseau des centrales nucléaires est au cœur en réalité de ladite « affaire Alstom » puisqu’il s’agissait de se débarrasser de la moitié du parc nucléaire (le fameux 50/50), d’où d’un côté la non-nécessité d’une maintenance optimum sur celles qui devaient disparaître comme l’a expliqué l’ex-PDG d’EDF (récemment débarqué pour l’avoir rappelé), d’où encore l’état actuel du parc, et, de l’autre côté, et ce par déduction, le caractère alors non indispensable du pôle turbines d’Alstom, ce qui permettait ainsi de le démembrer tout à fait tranquillement (et plus-value « privée ») dans le cadre global de cette dite « transition » vers les dites « énergies renouvelables » (et la loi de 2015 entérinant dans son article L100-4 alinéa 5, la réduction du nucléaire n’a toujours pas été abrogée) alors que l’entreprise américaine réactivant sa filière nucléaire en avait, elle, besoin.

Certes, aujourd’hui, devant le fiasco de ces énergies renouvelables, surtout si elles ne sont pas couplées au gaz de plus en plus raréfié par décision unilatérale et sabordage des gazoducs (afin d’éviter l’essor d’une puissance énergétique germano-russo-française), il a été décidé de racheter en pleine campagne électorale et à prix exorbitant ces turbines, mais comme la loi n’a pas été abrogée, et comme la France vient d’être condamnée à payer une amende de 500 millions pour retard dans la construction de « renouvelables » et non pas de nucléaires, il est à parier que le démembrement n’a pas encore dit son dernier mot

Observez ensuite comment les démembristes de la Nation et du Genre (sexuel et humain) continuent à travailler main dans la main avec ces djihadistes qui durcissent leur position sur le port des vêtements affiliés et aussi sur la diabolisation d’Israël présenté comme tueur d’enfants nécessitant les boycotts divers et les attaques incessantes dans les quartiers pour en faire de plus en plus des endroits « judenrein ». L’intérêt des premiers est de se servir des seconds pour justifier le démembrement des frontières et des coutumes libératrices issues des années 60 posant qu’une femme n’a pas à justifier son désir d’être seyante, et donc de le cacher. L’intérêt des seconds est de se servir des premiers comme on l’a vu en Iran et en Algérie dans les années 1980-1990 pour prendre pied dans les institutions au nom de la liberté d’expression, et de la refuser y compris pour leurs propres dissidents au nom de leur propre loi fondamentale jugée supérieure pour beaucoup à la Constitution nationale. Le fait par exemple qu’un supporter dit « marocain » ait osé monter à l’étage d’un supporter belge pour lui arracher son drapeau (alors que le Maroc avait gagné…) EST le symbole par excellence de ce mépris du vainqueur sur le vaincu, le « cri de triomphe » (chers à Conrad Lorenz et Pierre Janet) s’accompagnant de destructions cathartiques.

On pourrait ajouter enfin que nombre d’endroits deviennent même « autochtonerein » (les autochtones, mais aussi les immigrés ayant choisi de vivre dans la culture française faisant leurs valises pour éviter le cercueil des attaques permanentes au couteau), le tout donc dans le cadre de ce néonazisme ambiant qui applique à la lettre la manipulation génitale avec la pression « trans » empêchant aujourd’hui ne serait-ce que d’en discuter, la manipulation hygiéniste par l’injection de substances aux effets inconnus sinon par les effets secondaires désormais innombrables (puisque seulement 10 % sont saisissables), enfin la manipulation sectaire se déployant désormais partout, jusqu’au climat confondu avec la nécessaire lutte contre la pollution, les gaspillages énergétiques et la prolifération des déchets, alors que les observations, et non pas les estimations, montrent d’une part que le réchauffement s’avère bénéfique pour la végétation, et la vie humaine en général (« la » bio-diversité comme concept complexe en réalité) et que d’autre part par exemple la « banquise arctique se reconstitue » montrant par là comme l’avait déjà formulé le regretté Marcel Leroux que le climat change toujours et que parler de « changement climatique » est un pléonasme.

Au final, il semble bien que le terme de démembriste convient bien mieux pour qualifier tous ceux qui veulent démembrer le corps, la culture, l’économie, la politique, en un mot la Nation et l’universalité qui la génère en ce sens où il existe des conditions objectives permettant de la développer, un fond commun que la diversité humaine et ethnique peut s’approprier pour créer un mieux être à la fois individuel et collectif le tout de façon cependant singulière ou la néo-modernité.




La corruption détruit la science, la médecine, le journalisme, la politique et menace la démocratie

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle une personne employée par un organisme public ou privé possède, à titre privé, des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont elle s’acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées par cet organisme ».

(Service central de prévention de la corruption, Rapport 2004)

Depuis trente ans la mondialisation a permis l’émergence de très grandes entreprises mondiales qui utilisent leur puissance financière considérable pour créer des liens financiers et extra financiers avec les scientifiques, les fonctionnaires et les politiques pour favoriser leurs intérêts. Cette corruption croissante atteint un tel degré, et dans tant de domaines qu’elle menace la science, la médecine, l’information et la possibilité de s’exprimer et ainsi la démocratie.

Dans cette tribune, nous décrirons quelques dégâts de la corruption sur la science et la médecine, car la liste en est longue…

La corruption de la science menace les progrès de la connaissance

Les liens d’intérêts financiers entre les chercheurs, médecins et industrie sont extrêmement fréquents dans la recherche biomédicale. Les essais cliniques sont majoritairement initiés et financés par l’industrie et consistent principalement en des études pilotes privilégiant l’innovation plutôt que les études comparatives des médicaments nouveaux aux médicaments anciens qui ont prouvé leur efficacité1.

Il existe une hiérarchie des rétributions selon l’utilité des intervenants : quelques centaines d’euros pour un médecin, quelques milliers pour un investigateur qui inclue des malades dans un essai thérapeutique, quelques dizaines ou centaines de milliers pour le promoteur d’un essai important ou un leader d’opinion.

En France, un médecin peut être à la fois : chef de service hospitalier, professeur des universités et donc enseignant, consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique, membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament, interviewé par les médias sur les avantages et inconvénients d’un médicament en oubliant de préciser ses liens avec la firme qui le commercialise (acte contraire à la loi transparence-santé de 2011, mais que le conseil de l’ordre des médecins, qui en est légalement, chargé ne poursuit que très exceptionnellement.)2

Ce cumul des fonctions, caricature des conflits d’intérêts est extrêmement rentable. Des sommes de 10 000 euros par mois ne sont pas exceptionnelles et l’Inspection Générale des Affaires Sociales a révélé qu’un leader d’opinion peut toucher plus de 600 000 euros pour un seul contrat de consultant, bien plus que son traitement annuel d’hospitalo-universitaire pendant 5 ans !

Selon les recherches effectuées par l’AFP sur Euros for Docs, près de 195 000 euros ont été déclarés par des industriels à la Pr Karine Lacombe, ce qu’elle a généralement omis de mentionner lors de ses prises de parole concernant les médicaments sur les plateaux TV alors que la loi transparence santé l’exige.

France Soir a établi un top 13 des « revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique » à des médecins3 en vue :

Pr François Raffi4 de Nantes aurait touché 541 729 €, dont 52 812 € de Gilead.

Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291 741 €, dont 48 006 € de Gilead et 64 493 € d’Abbvie.

Le Pr Jean Michel Molina co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses, journal officiel de la SPILF, sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. 184 034 €, dont 26 950 € de Gilead et 22 864 € d’Abbvie.

Le Pr Gilbert Deray, néphrologue très présent sur les plateaux télé 160.649 €.

Le Pr Jean-Paul Stahl, de Grenoble. 100 358 €, dont 4 552 € d’Abbvie. À noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI et que Jean-Paul Stahl, rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses a comparé le Plaquénil au papier toilette.

Le Pr Christian Chidiac, président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine aurait touché 90 741 €, dont 16 563 € de Gilead.

Le Pr Bruno Hoen, de l’Institut Pasteur : 82 610 €, dont 52 012 € de Gilead. Qui a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

Le Pr Pierre Tattevin, de Rennes, président de la SPILF : 79 956 €, dont 15 028 € de Gilead. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68 435 €, dont 4 776 € de Gilead et 9 642 € d’Abbvie. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63 873 €, dont 15 054 € de Gilead.

Pour la seule année 2018, Transparence CHU a montré5 que la base Transparence Santé liste plus de 2,5 millions de déclarations des entreprises représentant près de 1,36 milliard d’euros qui irriguent le système de santé français.

Aux USA, les sommes sont plus importantes et la psychiatrie est l’une des spécialités les plus corrompues. Ainsi entre 2000 et 2007, le Dr Biederman, psychiatre, a reçu au moins 1,6 million de dollars pour promouvoir l’utilisation de médicaments antipsychotiques pour les enfants, pour lesquels ils n’avaient pas été approuvés.

Deux de ses collègues ont reçu des montants similaires. Le Dr Alan F. Schatzberg, président du département de psychiatrie de Stanford et président de l’American Psychiatric Association contrôlait plus de 6 millions de dollars d’actions dans Corcept Therapeutics, une société qu’il a cofondée et qui teste la mifépristone comme traitement de la dépression psychotique, tout en étant le chercheur principal bénéficiaire d’une subvention de l’Institut national de la santé mentale qui comprenait des recherches sur la mifépristone pour cette utilisation et co-auteur de trois articles sur le sujet vantant les mérites de médicament abortif (RU-486).

Marianne a révélé6 que lors de la crise covid :

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

De tous les membres du Conseil scientifique, c’est Yazdan Yazdanpanah, qui a touché 134 684 euros, suivi de Denis Malvy et Bruno Lina7.

Pour le médecin très lié aux labos les avantages ne s’arrêtent pas à l’argent, aux flatteries et aux beaux voyages et hôtels payés. Il bénéficie aussi habituellement d’une amplification de sa renommée par le réseau de communication rodé des labos, d’une aide à sa carrière académique, et d’une capacité accrue à obtenir des fonds de recherche. Les firmes assurent aux « leaders d’opinion » qu’elles choisissent, la reconnaissance professionnelle grâce à leur puissante logistique événementielle (congrès, symposiums, colloques, agences de presse), l’appartenance à un groupe « reconnu », l’acceptation des communications en congrès et des articles dans les grandes revues…

Ces conflits d’intérêts non financiers, plus difficilement mesurables, sont tout aussi responsables que les conflits financiers, en termes de dommages systémiques qu’ils causent à la science et ne paraissent pas correctement pris en compte en tant que risques dans le cadre de la recherche universitaire.

Les chercheurs ayant des liens d’intérêts avec l’entreprise qui fabrique le produit étudié sont plus susceptibles d’arriver à des conclusions positives, que ce soit par le financement préférentiel des projets susceptibles de réussir, par la conceptionbiaisée de l’étude, par la minoration ou la suppression de résultats négatifs, ou d’une interprétation tendancieuse des résultats. La signature initiale d’un contrat limitant la liberté de publier du contractant en est le moyen le plus caché et le plus efficace du contrôle de la firme sur le consultant.

Toutes les études comparant les résultats présentés par des auteurs liés aux firmes et ceux publiés par des auteurs indépendants démontrent que les premiers favorisent les produits ou appareils que produisent leurs sponsors. Le phénomène bien connu pour le tabac8, affecte tous les domaines de la médecine : traitement des cancers9, du glaucome10, le bronzage11, du diabète12, de l’hypertension, de l’hypercholestérolémie, des coronaropathies…, tous ceux où un candidat traitement pourrait ouvrir un marché prometteur.

Ces liens d’intérêts expliquent pourquoi la majorité des résultats de recherche publiés sont faux13 exagèrent l’utilité des nouveaux médicaments et dissimulent leurs toxicités.

Des auteurs du réseau Cochrane14 ont analysé des essais cliniques inclus dans des méta-analyses et prouvé que les essais cliniques financés par les firmes sont cinq fois plus favorables aux médicaments testés que ceux financés par des organismes indépendants des firmes.

Voir aussi le livre du Professeur Goetsche, un des fondateurs du réseau Cochrane :

Et celui du PR Even :

Les sociétés savantes corrompues par l’industrie lui servent de porte-parole, voire de bras armé.

Aujourd’hui, beaucoup de sociétés autrefois savantes ne vivent plus des cotisations de leurs membres, mais essentiellement de la générosité des entreprises de leur spécialité. Les sommes allouées peuvent être considérables.

Aux États-Unis, la transparence plus grande permet de mieux les connaître15 16. Ainsi l’American Society of Clinical Oncology a bénéficié de 54 millions de dollars et l’American College of Cardiology, 21 millions de dollars. Des paiements importants, regroupant des frais de conseil, des rémunérations pour prise de parole, des redevances d’hospitalité ont également été versés aux dirigeants de la North American Spine Society pour 9,5 millions de dollars et de l’Orthopedic Trauma Association pour 4,7 millions.

En France le site transparence santé gouv, de consultation très difficile, ne permet pas d’obtenir le montant précis des sommes allouées aux sociétés savantes, car leur montant est le plus souvent affublé de la mention « non renseigné ».

L’exemple de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), qui a porté plainte contre le professeur Raoult est démonstratif.

D’après son site cette société regrouperait 500 membres actifs dont le montant de la cotisation s’élève à 100 euros soit 50 000 euros annuels de ressources indépendantes des firmes. Elle en reçoit plus de 20 fois plus de l’industrie (Dont 800 000 euros de Gilead d’après M Wonner17 et plus 100 000 annuels de Pfizer).

L’application du proverbe « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es » permet de supposer que cette société aurait agi contre Didier Raoult comme le bras armé de ses sponsors et en l’occurrence de Gilead fabricant du Remdesivir. Car Gilead voulait empêcher l’utilisation de tout traitement ancien et bon marché tel que la chloroquine pour imposer son poulain Remdesivir qui lui a rapporté près de 2 milliards de dollars lors du seul 3trimestre 2021, alors qu’il est fortement déconseillé par l’OMS et que son l’utilisation sans consentement éclairé fait actuellement l’objet de plusieurs plaintes pénales aux USA.18

La plupart des autres sociétés savantes françaises dont nous avons analysé le financement se sont révélées extrêmement dépendantes de l’industrie qui représente leur principale source de financement. Lorsqu’elles traitent d’un produit rentable pour leurs partenaires industriels, les recommandations thérapeutiques qu’elles émettent reproduisent trop souvent la propagande des services de communication de ceux-ci sans grand égard pour les données scientifiques réelles.

La corruption des revues scientifiques et des médias les transforme en outils de propagande

Depuis l’arrivée d’Internet, les revues médicales jadis prestigieuses ont perdu un grand nombre d’abonnés et sont également devenues extrêmement dépendantes de l’industrie pharmaceutique qui les maintient en vie par les publicités de médicaments et des numéros spéciaux qu’elle leur commande pour vanter leurs produits.

Marcia Angell, l’ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, a fait publiquement part de son écœurement19 :

« Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »

Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet, a déclaré :

« Un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses. »

Dr John Ioannidis avait précédemment regretté20 :

« Quelque chose est pourri dans l’état de la recherche biomédicale. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine le savent à un certain niveau. Nous applaudissons les présentations de nos collègues lors de conférences, en espérant qu’ils nous feront preuve de la même courtoisie, mais nous savons dans notre cœur que la majorité, voire la grande majorité de nos affirmations en matière de recherche sont fausses. »

En Allemagne, la corruption des revues financées par l’industrie a été démontrée par Annette Becker, de l’université de Marburg en Allemagne, et ses collaborateurs après analyse des recommandations de prescription faites par onze revues allemandes dédiées à la Formation Médicale Continue. Les auteurs concluent que les recommandations visant à l’utilisation ou non d’un médicament dépendent de la source de financement des revues.

En France, en 2004 les firmes dépensaient en promotion 25 000 euros par an et par médecin d’après le rapport de l’IGAS. Elles consacraient plus d’un milliard d’euros par an aux visites médicales et 120 millions aux congrès.

Une étude du LEM21 estime qu’un euro supplémentaire investi dans la promotion des ventes auprès de l’ensemble des médecins libéraux d’une région pourrait rapporter un peu plus de 5,15 euros de ventes. L’effet est plus marqué pour les généralistes (1 euro supplémentaire rapportant 6,41 euros).

En outre, les laboratoires qui accordent les paiements les plus élevés (supérieurs au troisième quartile des paiements dans une région), augmentent significativement les montants de leurs ventes : +8 % des ventes grâce à la promotion auprès des salariés, +22 % grâce à celle auprès des spécialistes libéraux, par rapport à des laboratoires qui effectueraient une promotion de faible ampleur.

Pierre Frouard co-auteur d’une étude de l’Université Rennes 1 sur les prescriptions des médecins et leurs liens avec l’industrie rappelle que :

« Si ça n’était pas efficace, les firmes ne mettraient pas autant d’argent dans le lobbying ».

La formation continue des médecins, rendue obligatoire par la loi, est presque uniquement prise en charge par l’industrie pharmaceutique. Les médecins qui participent à ces sessions n’ont pas la possibilité d’entendre tous les points de vue, lors d’une formation supposée être libre de l’influence de l’industrie22. Ces formations réalisées, ou au moins sponsorisées par un laboratoire donnent droit à des points pour valider la formation continue obligatoire. Se faire acheter est devenu une obligation légale !

La corruption des agences sanitaires et des ministères menace la sécurité sanitaire de la population

L’ancien directeur de directeur de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits alimentaires en Chine, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre, a été exécuté le 10 juillet 2007 pour corruption. Il avait été reconnu coupable d’avoir touché 6,4 millions de yuans (620 000 euros) de pots-de-vin d’entreprises pharmaceutiques.

En 1991, Le Président de SmithKline Beecham, fabricant du vaccin anti-hépatite B, a avoué avoir donné à Francesco de Lorenzo, ministre italien de la Santé, 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a été condamné à plusieurs années de prison ferme. Paolo Cirino Pomicino, ancien ministre du Budget, et le Pr Duilio Poggiolini, membre influent des instances européennes du Médicament, ont été également condamnés dans des affaires similaires.

En 2011 un rapport de l’IGAS concluait :

« L’Afssaps, agence de sécurité sanitaire, se trouve à l’heure actuelle structurellement et culturellement dans une situation de conflit d’intérêt. ». 

Malgré quelques minimes efforts récents des agences pour améliorer leur transparence ou lutter contre les conflits d’intérêts, ceux-ci règnent toujours en maîtres. 

Les procédures d’AMM23 facilitent les manipulations. Dans les pays démocratiques, les débats en justice sont publics et contradictoires. « À charge et à décharge ».

À l’inverse, les jugements actuels d’AMM sont secrets (ni le dossier d’AMM ni les débats ne sont publiés) et instruits uniquement par une partie (le laboratoire) dont personne ne remet les dires en doute. Dans tous les pays démocratiques, les juges sont payés par l’état et ne doivent en aucun cas avoir de lien quelconque avec l’une de parties qui se présentent devant eux « on ne peut pas être juge et partie ».

Dans la commission d’AMM, presque aucun expert n’est indépendant des laboratoires. Beaucoup en vivent et parfois très largement. Comment s’étonner alors de la facilité avec laquelle les médicaments soumis à la commission d’AMM sont déclarés « novateurs », « avec une balance efficacité/risque très positive » dont récemment les pseudo vaccins anti-covid pourtant manifestement incapables de prévenir d’attraper et de transmettre la maladie ni d’éviter les formes graves, comme le montre l’évolution de la mortalité covid publiée par l’OMS.

L’indépendance est également exceptionnelle dans la commission de fixation des prix et dans celle fixant le taux de remboursement.

Il en est de même pour la plupart de membres chargés de la pharmacovigilance dont la société scientifique est largement sponsorisée par l’industrie. Ces conflits d’intérêts expliquent en très grande partie les « incompréhensibles » défaillances du système de pharmacovigilance relevées par l’IGAS dans le scandale du Médiator.

L’AFSSAPS, agence chargée de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) aux médicaments et l’agence européenne (l’EMA) sont financées dans leur quasi-totalité par les firmes pharmaceutiques. Ceci est dénoncé par la commission d’enquête du Sénat sur le médicament, comme par la Cour des Comptes, qui use de la litote : « le mode de financement retenu n’est pas de nature à assurer l’indépendance de l’agence ».

Bernard Bégaud constate :

« C’est compliqué de considérer de façon très neutre une molécule alors que fondamentalement le choix aura une incidence (…) pas neutre sur quelqu’un qui, quelque part est un ami »

et conclut :

« il ne devrait pas du tout être possible, quand on a travaillé dans un labo, d’aller dans une administration publique tout particulièrement dans une agence d’évaluation. »

Quand la science, certains médecins, les revues médicales, les agences sanitaires et l’OMS sont corrompus, c’est la santé de l’humanité toute entière qui est menacée.





Le prix élevé de l’énergie pourrait tuer plus d’Européens que les combats en Ukraine

[Source : investigaction.net]

Par MARC VANDEPITTE

C’est gênant : les sanctions économiques résultant de l’invasion de l’Ukraine touchent davantage l’Europe que la Russie. Or, une étude récente de The Economist montre qu’en raison du prix élevé de l’énergie, le nombre de décès supplémentaires en Europe au cours de l’hiver prochain pourrait dépasser le nombre de soldats tués au combat jusqu’à présent en Ukraine. De quoi réfléchir.


Avant la guerre, la Russie fournissait environ 40 % de la consommation totale de gaz de l’Union européenne. En réaction à la guerre et pour réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe, l’Ukraine et la Pologne ont coupé certains pipelines acheminant du gaz de la Russie vers l’Europe occidentale.

Les pays, tels que la Finlandela Bulgarie et la Pologne, qui n’étaient pas disposés à payer leur gaz en roubles ont été déconnectés par la Russie. En outre, les opérations nécessaires pour maintenir l’important gazoduc Nord Stream I à pleine capacité ont également été compromises.

La forte réduction de l’offre de gaz, qui ne peut pour l’instant être entièrement compensée par d’autres importations, a fait grimper en flèche les prix du gaz et, indirectement, ceux de l’électricité en Europe.

Entre-temps, en raison de l’automne très doux et du fait que l’Europe a stocké de grandes quantités de gaz, les prix du marché ont chuté par rapport au pic de l’été. Malgré tout, le prix moyen du gaz aujourd’hui est presque deux fois et demie supérieur à celui de la période 2000-2019. Pour l’électricité, c’est presque le double.

Et maintenant, l’hiver arrive à grands pas. C’est un phénomène bien connu : à cause du froid, plus de personnes meurent en hiver qu’en été. En Europe et aux États-Unis, cela représente environ 20 % de plus en moyenne.

Dans le passé, les prix de l’énergie n’avaient pas ou peu d’impact sur cette surmortalité, car les fluctuations étaient très faibles. Mais aujourd’hui, les augmentations de coûts sont remarquablement importantes, si bien que l’on s’attend à un impact beaucoup plus grand.

Pour calculer cet impact, The Economist a développé un modèle statistique. Outre le prix de l’énergie, trois autres facteurs sont à l’origine du nombre de décès supplémentaires : le plus important est la rigueur de l’hiver, à laquelle s’ajoutent la gravité de la saison de la grippe (qui est en partie déterminée par le froid) et, enfin, l’allocation que les gouvernements accordent aux familles pour absorber la hausse des prix.

Les prix élevés de l’énergie peuvent exacerber l’effet des basses températures sur les décès s’ils découragent les gens d’utiliser le chauffage et augmentent ainsi leur exposition au froid. Dans une large mesure, il en va de même pour le soutien apporté par les gouvernements aux ménages pour faire face au choc énergétique.

Selon l’étude de The Economist, la « conclusion difficile » est que l’impact « se révélera très puissant » et que le nombre de morts « pourrait être supérieur au nombre de soldats morts au combat jusqu’à présent en Ukraine. »

Si les prix de l’énergie restent à leur niveau actuel, environ 147.000 personnes de plus mourraient en Europe par rapport à un hiver où les prix seraient « normaux ». Cette projection vaut pour des températures hivernales normales. Avec des températures plus douces, en supposant l’hiver le plus chaud des 20 dernières années pour chaque pays, ce chiffre de surmortalité supplémentaire tombe à 79.000. Avec un hiver rigoureux, soit l’hiver le plus froid enregistré depuis 2000 pour chaque pays, le chiffre passe à 185.000 décès.

On estime qu’environ 25.000 à 30.000 militaires sont morts dans la guerre des deux côtés et que 6.500 autres civils ukrainiens sont morts. Au total, c’est donc moins que dans le meilleur scénario du modèle de The Economist.

L’hebdomadaire note que l’effet peut varier considérablement d’un pays à l’autre. Dans les pays qui ont fixé des plafonds sur les prix maximums ou une facture maximum, il n’y aura pratiquement pas de décès supplémentaires. Le taux de mortalité pourra même baisser. C’est le cas de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne et de l’Autriche, entre autres.

Des décès beaucoup plus importants sont prévus dans les pays où le soutien gouvernemental est (pour l’instant) faible, comme l’Italie, l’Estonie et la Finlande. The Economist ne mentionne pas explicitement la Belgique. En matière de soutien gouvernemental, notre pays se situe quelque part entre les deux extrêmes.

À long terme, les sanctions contre Poutine affaibliront très certainement l’économie russe. Mais jusqu’à présent, ce n’est pas du tout le cas. Les recettes attendues des exportations énergétiques russes cette année seront supérieures d’un tiers à celles de l’année dernière.

Ce sont principalement les pays européens qui se tirent une balle dans le pied avec ces sanctions. Des données récentes montrent que le taux d’activité (indicateur d’activité courante) de la Russie est plus élevé que dans les autres grands pays européens.

En raison des prix élevés de l’énergie, de nombreuses entreprises pourraient être amenées à fermer leurs portes ou à se délocaliser vers d’autres régions où les coûts énergétiques sont moins élevés. En outre, pour lutter contre l’inflation, elle-même principalement due aux prix élevés de l’énergie, nous nous dirigeons presque certainement vers une véritable récession en Europe.

Ainsi, outre l’autoflagellation économique, le bilan des vies humaines en Europe sera particulièrement lourd. Il est maintenant temps de réfléchir sérieusement au sens, ou plutôt au non-sens, des sanctions économiques.

Source originale: De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par GL pour Investig’Action




L’étau se resserre autour de Macron

[Source : reseauinternational.net]

Enquête du Parquet national financier dans l’affaire McKinsey, révélations de Off Investigations sur une éventuelle sous-estimation de son patrimoine…

« On ne peut pas continuer avec un pays où les Français souffrent tant et où l’oligarchie s’exonère de toutes les règles. Il faut un grand ménage dans notre pays. »

https://www.youtube.com/embed/zfSXOWNCRuY

source : Nicolas Dupont-Aignan




Flambée de cancers sous pseudovax : conseils aux naïfs tentés par un nième booster

Par Dr Nicole Delépine

Si répéter est la base de l’enseignement, il est bien une technique que possèdent les gouvernants du Nouvel Ordre Mondial (et donc les nôtres), celui de ressasser encore et encore une propagande contraire aux faits avérés pour conduire les administrés à obéir et à se faire injecter ce poison inefficace et dangereux alors qu’elle est démentie par des milliers d’articles internationaux.

Il convient de répéter aux menteurs compulsifs (et grassement payés ?) des plateaux télé :

Non, le masque ne protège pas de ce virus contrairement aux dires et supplications de la ministre.1

Non, le pseudovax n’est pas un vaccin, malgré les changements de définition du Petit Robert et cette injection encore expérimentale en AMM provisoire ne protège ni des contaminations ni des formes graves sinon il n’y aurait pas plus de décès2 liés, reconnus par les agences de santé internationales, chez les vax que chez les non-vax. Les appels internationaux à stopper le désastre sont nombreux.3

REFUSEZ LE BOOSTER À CEUX QUE VOUS AIMEZ

Si vous aimez vos proches injectés (par confiance mal placée aux médias menteurs, ou par nécessité vitale pour vivre), protégez-les du booster proposé, car les effets s’accumulent avec les doses successives, et surtout le contenu de ces nouveaux pseudovax paraît de plus en plus riche en substances toxiques. Les premières doses contenaient beaucoup de placebos, mais les suivantes sont de plus en plus riches en ARNm et en graphène, dont une multiplication des complications que chacun peut constater dans son entourage s’il ne se voile pas la face.

Comme clinicienne, je veux attirer votre attention sur les flambées de cancer qui désolent les cancérologues pourtant taiseux.

En octobre dernier 2022, une étude suédoise a révélé que la protéine de pointe associée à la maladie COVID-19 et ses vaccins expérimentaux pénètre dans le noyau des cellules et interfère de manière significative avec les fonctions de réparation des dommages à l’ADN, compromettant l’immunité adaptative d’une personne et encourageant peut-être la formation de cellules cancéreuses.

En mars 2021, le Dr Ryan Cole a signalé une « hausse » massive de diverses maladies auto-immunes et cancers chez les patients vaccinés contre la COVID.

« Depuis le 1er janvier 2021, en laboratoire, je constate une multiplication par 20 des cancers de l’endomètre par rapport à ce que je vois sur une base annuelle ». En ce qui concerne l’immunité adaptative globale, Cole décrit : « Après le vaccin, ce que nous voyons est une baisse de vos cellules T tueuses » qui « gardent tous les autres virus sous contrôle », laissant le patient vulnérable à une variété de maladies.

En janvier 2022 trois militaires décorés de haut rang, médecins et responsables de la santé publique aux USA, ont déclaré sous serment qu’à la suite de l’adoption du vaccin COVID dans l’armée américaine ils avaient constaté une augmentation des cancers de 296 %.4

Un post d’alexandra pour sensibiliser les humains au risque de cancer après injection anticovid5

« Je remarque que l’humain comprend mieux sur l’animal que sur lui-même. Alors je vous raconte l’histoire de Kimani, le petit gorille, né dans un zoo à Calgary. Il est né le 9 mars 2016 d’une mère Kioja, âgée de 15 ans (primipare) et d’un père illustre Kakinga, connu comme le “gentle giant” (le gentil géant), mort à 37 ans d’une déchirure dans l’aorte. Bénéficiant du nec plus ultra du traitement de l’humanité, le jeune Kimani âgé de 6 ans a été injecté début avril 2022 avec les premières doses anti-COVID19 disponibles au zoo. En moins de 2 mois, l’état de santé de Kimani s’est profondément dégradé. Il est dans un état critique, et seuls les soins palliatifs sont désormais envisagés. Il a été diagnostiqué d’un cancer du foie… Cancer pédiatrique du foie ». 6

Ces cancers foudroyants que médecins et vétérinaires n’essaient même pas de traiter, nous les appelons entre cancérologues les TURBO CANCERS. Merci d’en parler autour de vous, car il nous faut trouver un moyen pour les prendre en charge, mais aussi pour en limiter l’incidence, ce qui revient probablement à la sagesse de la déclaration du médecin en chef Dr @LeibowitzRaya : NE PLUS SE FAIRE INJECTER

Les témoignages se multiplient par mail, téléphone, rencontre. Tel un voisin bien portant de 83 ans injecté qui meurt en deux mois d’un cancer du pancréas, cancer au premier rang des récits pris au hasard, peut-être parce que ce cancer est particulièrement difficile à traiter et rapidement mortel.

Un des autres cancers les plus rapportés dans nos contacts récents est le lymphome chez de jeunes adultes…

Et tous ces articles qui fusent et disparaissent rapidement via la censure7.

« En tant qu’oncologue, je vois des personnes atteintes d’un cancer stable [qui a] progressé rapidement après avoir été forcées de recevoir un rappel ». Et suit une lettre du Dr Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’Université St George de Londres, au Dr Kamran Abbasi, rédacteur en chef du BMJ.

Il écrit à l’appui de l’appel d’un collègue au Dr Abbasi pour que le BMJ fasse du consentement éclairé valide pour la vaccination Covid un sujet prioritaire.

« Cher Kamran Abbasi,

Covid n’a plus besoin d’un programme de vaccination étant donné que l’âge moyen de décès de Covid au Royaume-Uni est de 82 ans et de toutes les autres causes est de 81 ans et en baisse.

Le lien avec les caillots, la myocardite, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux est maintenant bien accepté, tout comme le lien avec la myélite et la neuropathie. (Nous avons prédit ces effets secondaires dans notre article de juin 2020 Sorensenet al. 2020, l’analyse de l’explosion ayant révélé 79 % d’homologies avec les épitopes humains, en particulier PF4 et la myéline.)

Cependant, il y a maintenant une autre raison d’arrêter tous les programmes de vaccination. En tant qu’oncologue praticien, je vois des personnes atteintes d’une maladie stable progresser rapidement après avoir été forcées de prendre un rappel, généralement pour pouvoir voyager.

Même au sein de mes contacts personnels, je vois une maladie à base de cellules B après les rappels. Ils décrivent être nettement malades quelques jours à quelques semaines après le rappel — une leucémie en développement, deux collègues de travail lymphome non hodgkinien et un vieil ami qui a eu l’impression d’avoir eu le Covid long depuis qu’il a reçu son rappel et qui, après avoir eu une douleur osseuse intense, a été diagnostiqué comme ayant de multiples métastases d’une maladie rare des cellules B.

J’ai suffisamment d’expérience pour savoir que ce ne sont pas les anecdotes fortuites que beaucoup suggèrent, d’autant plus que le même schéma est observé en Allemagne, en Australie et aux États-Unis.

Les rapports d’immunosuppression innée après ARNm pendant plusieurs semaines conviendraient, car tous ces patients à ce jour ont un mélanome ou des cancers à base de cellules B, qui sont très sensibles au contrôle immunitaire — et c’est avant les rapports de suppression du gène suppresseur par ARNm dans les expériences de laboratoire.

Cela doit être diffusé et débattu immédiatement ».

Angus Dalgleish Professeur d’oncologie à St George’s, Université de Londres.

Quant aux mécanismes ils sont débattus par les chercheurs8, mais l’urgence pour chacun d’entre nous est de résister à l’injection poison dont les effets toxiques ne sont plus à démontrer.

https://twitter.com/JosefSa39957439
La relation possible avec les cancers du sang et les vaccins COVID-19 et les mécanismes scientifiques avérés qui peuvent l’expliquer… Mieux que quiconque, les scientifiques qui travaillent sur l’immunologie/pathologie peuvent l’expliquer et montrer comment la hausse des cancers depuis 2021 est désormais de 9-sigma…
Le cancer est à une hausse de 9 sigma. Les chiffres sont plus que clairs à ce sujet.
Le cancer est un navire difficile à tourner, lent à se déplacer 1-sigma. C’est un virage difficile pour le cancer, ce qui signifie que quelque chose est devant nous. Et le CDC a suffisamment paniqué à ce sujet pour risquer une fraude pour le dissimuler.


L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels.

« Les dépistages différés n’ont pas produit cela. Nous voyons des cancers rares/bizarres et des augmentations hors saison. Les dépistages différés ne déclenchent pas une augmentation des cancers en une seule semaine. Il s’agit d’une intervention spécifique, intense et inédite » selon THE Random Dude ☀ @EthicalSkeptic sur twitter9

Et si vous n’y croyez toujours pas, pensez à ce voisin dont le cancer a flambé et lisez l’article suivant 10

Par exemple on comprend pourquoi les injections suivant la première sont plus toxiques :

« Lorsqu’il y a une stimulation du système immunitaire, la microglie ramifiée passe au stade de la microglie amorcée. Les pseudopodes sont rétractés et cela devient une cellule plus arrondie. À l’intérieur de la microglie amorcée, il y a une intense régulation à la hausse de la production de cytokines, de chimiokines et d’excitotoxines — mais elles ne sont pas libérées de la cellule, il peut donc y avoir une réaction immunitaire mineure, mais sinon il n’y a pas beaucoup de signes de réaction. C’est ce qui se passerait avec la première injection de cet injectable qu’ils appellent un “vaccin” », a déclaré le Dr Blaylock.

Il est important de noter que les chimiokines attirent les macrophages, ou globules blancs, vers le cerveau. Un macrophage dans le cerveau ressemble exactement à la microglie et peut également subir un amorçage.

« Avec la deuxième stimulation immunitaire, [qui serait la deuxième injection et] qui peut être des mois plus tard, cette microglie amorcée devient complètement activée. Et lorsque cela se produit, il libère tous ces composants toxiques… vous obtenez une microglie activée de manière chronique, [un] état suractivé et il y a une réaction inflammatoire 3 fois plus élevée que celle que vous obtiendriez normalement avec l’activation microgliale. »

Il insiste sur les dangers sur les fœtus et les risques prévisibles à long terme. « Chez le bébé, il y a le même processus qui se produit chez les adultes, l’amorçage et l’activation et une activation microgliale à long terme — par exemple, lors de l’examen de l’autisme adulte, après 40 ans, la microglie était toujours activée. Le Dr Blaylock a averti :

« Je pense que nous allons tout voir [comme conséquence des injections de Covid]. Nous allons assister à une augmentation considérable des troubles du spectre autistique. L’autre trouble dont on ne parle jamais est la schizophrénie. Ce que nous voyons, c’est que si nous stimulons le système immunitaire au cours du troisième trimestre, l’incidence de la schizophrénie augmente d’environ 6 fois. Mais ça n’arrive qu’à l’adolescence donc ça va être long avant qu’on le voie.

“Mais je pense que tout — les malformations augmentent déjà de 300 à 400 %, les fausses couches — nous allons voir des choses que nous n’avons jamais vues auparavant. C’est la tragédie de tout cela.

Que les organisations pédiatriques approuvent les injections de Covid est monstrueux. »

Le Dr Ryan Cole a remarqué qu’il y avait une augmentation considérable des cancers agressifs après le déploiement de l’injection de Covid. Il a également remarqué que les personnes qui avaient des cancers bien contrôlés développaient des cancers incontrôlables et mouraient très rapidement.

De longues publications abordent maintenant ce sujet. L’important en urgence est de stopper ces injections et de les éviter à vos proches en attendant une suppression mondiale.





Nouvelle vague de Covid — Et comment légitimer la suspension des personnels non vaccinés

Par Alain Tortosa

Que se passe-t-il dans les hautes sphères de la dictature ?

Depuis deux ou trois jours, les médias aux ordres ont sorti de la naphtaline les adorateurs de masques, confinements et autres gestes barrières.

Nous (certains) aurions pu croire (par erreur ?) que la plandémie Covid était derrière nous.

Tout le monde est de sortie, aussi bien des membres du gouvernement que ces « gentils médecins compétents et intègres » qui passaient plus de temps sur les plateaux qu’à soigner des malades. En même temps, au regard de leurs affirmations diverses et variées, il est évident que les malades étaient (sont) plus en sécurité que s’ils étaient à leur chevet.

Le discours est à ce point caricatural que je me suis demandé si ces « spécialistes » étaient à nouveau invités ou si les chaînes de désinformation avaient ressorti de vieux enregistrements.

Le discours demeure d’une grande banalité :

« le nombre de cas augmente, il y a en plus l’arrivée de la grippe, le fameux R0 (sorti d’un chapeau) est supérieur à un, etc. ».

Et ce sans compter la rougeole du perroquet ou le cancer de la souris qui circulent dangereusement.

Étant dans un jour faste, je suis allé jeter un œil au site santé-publique France qui nous délivre sa vérité. Pas de quoi fouetter un chat (hmm, j’imagine que cette expression est devenue illégale). Un grand classique : un peu plus de tests, donc un peu plus de positifs comme d’habitude, mais plutôt moins que la prétendue vague d’octobre.

On va tous mourir d’autant plus que l’on « dispose d’un vaccin efficace qui protège des formes graves », bref toutes les raisons de paniquer et de prendre des mesures liberticides si on les écoute.

La grande question est :

Pourquoi maintenant ?

Parmi les hypothèses les moins probables, nous avons :

  • Une tentative pour relancer le marché des injections qui s’est totalement effondré. Veran, détecteur de mensonges, a déclaré que seuls 20 % des injectés étaient à jour de leur poison. Des millions de doses partent à la poubelle et aux USA le prix de la dose de drogue est passé de 20 dollars à une centaine et elle pourrait passer à 400 si le marché ne rebondit pas.
  • Une tentative pour tester si le peuple est assez con pour replonger dans la peur. Il faut dire que les Chinois aident bien avec leurs millions de confinés. Les médias parlent de la Chine non pas pour critiquer la dictature, mais nous montrer la chance que nous avons. Si l’on compare les politiques Covid, la France avec son masque obligatoire et son obligation vaccinale est un paradis et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour s’en plaindre. L’objet serait de savoir s’ils doivent définitivement refermer la page Covid qui ne fait plus assez peur pour permettre d’accélérer la dictature.
  • La proche fin du conflit russo-américain. Ici aussi la partie d’échecs serait terminée. L’OTAN a pu constater la supériorité de la Russie aussi bien en termes de quantité d’armes que de performance. Il n’y a que LCI pour répéter 24 heures sur 24 que l’Ukraine va gagner, que Poutine est foutu et que l’armée russe est aux abois. Disons qu’il ne faut pas qu’ils se trompent d’invité. La vérité serait plus proche d’une destruction totale de l’Ukraine en 24 heures avec des armes uniquement conventionnelles si les Russes le décidaient. Le retour du Covid signerait donc la fin du pantin Zelenski et le début de négociations.
  • La dictature climatique ne serait pas encore totalement au point. Il existe bien des spécimens qui vendent leur maison au bord de mer pour aller habiter plus au nord dans des terres au climat plus continental, et ce « à cause du réchauffement climatique ». Ne riez pas c’est vrai ! Imaginez la psyché et la panique de ces personnes qui pensent moins souffrir de la canicule en s’éloignant de la mer ??!! Ceci pour dire que cela a bien pris chez certains, mais globalement, le Français qui va baisser son chauffage et faire cuire à plus basse température (comme le conseille Veran) le fera parce qu’il n’a pas les moyens de faire face à l’explosion du prix de l’énergie et à une inflation galopante provoquée artificiellement. Les journalistes arriveront peut-être à trouver un ou deux naïfs qui baissent leur chauffage pour sauver la planète et détruire Poutine, mais ils seront plutôt rares. Les Français n’étant pas encore suffisamment chauds pour accepter un passe carbone, le retour du Covid permettrait de les faire patienter avant la grande réinitialisation.

La raison la plus probable ?

Je ne suis pas dans le secret des dieux, pardon dans le secret de Lucifer, mais les soignants non vaccinés sont l’hypothèse la plus probable.

La France est désormais le seul pays d’Europe (et même du monde ?) dans lequel les personnels non vaccinés n’ont pas été réintégrés.

Quand bien même ils ne seraient qu’une dizaine… En effet, plus le temps passe et plus les politiques, journalistes ou médecins de plateaux diminuent le nombre afin de nous prouver que leur retour n’aiderait pas les services qui manquent cruellement de personnels.

Je vous rappelle qu’il n’y a pas une journée sans que des professionnels de santé ne lancent un cri d’alarme en nous indiquant que la situation est aussi inédite que dramatique.

Si nous ajoutons à cela que le fait que le vaccin n’empêche nullement la transmission, information qui est devenue un secret de polichinelle, alors la non-réintégration devient problématique.

Il n’y a qu’un journaliste mentalement déficient pour affirmer chez Pascal Praud :

« Avec mon masque et mes 5 doses efficaces, je ne voudrais pas être soigné par un non-vacciné qui pourrait me contaminer1. »

Vous touchez du doigt le génie de ces gens-là qui vantent jour après jour une injection à ce point efficace que leur vie est menacée par les non-injectés… Je chipote, ce type d’affirmations est quotidien dans les médias sans que cela ne soit de nature à questionnement ou critique.

La plus comique est toujours :

« oui, mais cela protège des formes graves. »

Le gars dont le bras commence à ressembler à une passoire à force de se faire injecter, qui est certain de ne pas faire de forme grave a peur de se retrouver à l’hôpital du fait d’un inconscient non injecté.

Il n’a pas compris la différence au Monopoly entre la case « prison » et la case « simple visite ».

« Si tu vas à l’hôpital et que tu es positif au Covid, cela ne peut qu’être dû au fait que tu es allé voir un non-vacciné, une simple visite, étant donné que tu ne peux PAS faire de forme grave ! »

C’est vrai qu’il existe aussi le mythe des vaccinés qui saturent les hôpitaux, mais ils osent moins la faire maintenant du fait que les vaccinés meurent plus du Covid que l’inverse.

Aussi bien les conscients que les pourritures savent que cette politique de refus de réintégration
ne repose sur aucun critère sanitaire.

Les personnels non vaccinés, soignants, pompiers, etc., sont le symbole
de la désobéissance et de la résistance.

Les gouvernements (et le Malin) n’ont pas peur de contagions liées à un virus,
ils ont peur de la contagion du refus de la dictature.

Les millions (chiffre camouflé au maximum) de Français qui ont résisté au passe vaccinal et à l’injection forcée seront les mêmes à refuser les injonctions dictatoriales pour prétendument sauver la planète.

Le résistant, en l’occurrence le résistant soignant ou pompier doit être cassé, détruit… Il doit servir d’exemple au même titre qu’on laissait pourrir les pendus dans la rue pour bien rappeler aux autres ce qu’il advient quand on quitte la route.

Même si notre Président a eu grand plaisir à dire et répéter qu’il voulait emmerder les Français libres, il demeure relativement difficile d’affirmer publiquement :

« Je ne les réintègre pas, afin de les faire crever, pas pour des raisons sanitaires. »

Comment maintenir cette punition d’autant plus que l’on devient l’exception mondiale ?

La solution est simple (remarquez ma capacité à remplir trois pages pour écrire ce que j’ai mis dans le titre) :

« Il serait irresponsable de réintégrer des soignants non vaccinés alors même
que nous assistons à une montée préoccupante du nombre de Covid. »

(De personnes asymptomatiques testées avec un PCR positif.)

Plus cette « vague » sera forte, et plus le gouvernement pourra s’afficher « fier » d’avoir résisté à la pression et « fier » de laisser crever des soignants pourtant si indispensables dans le pays du tiers monde qu’est devenu la France.

Merci.

Alain Tortosa2.

30 novembre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221130-covid-soignants-danger.pdf





Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale

[Source : GlobalResearch]

Par Peter Koenig

Crise de l’énergie? Crise alimentaire ? Effondrement industriel ? Perturbations des chaînes d’approvisionnement ? Communication fracturée ? Cyber-attaques? Black-out ? Hyper-inflation ? Changement climatique? Guerres, conflits civils et autres plandémies, aboutissant à la misère humaine…

Oui.

Tout est fabriqué.

Tout cela fait partie du plan visant à détruire la civilisation telle que nous la connaissons, à la remplacer par les robots et les humanoïdes de la 4e révolution industrielle – agissant sur des commandes électroniques générées par l’IA et survivant grâce aux monnaies numériques programmables des banques centrales (CBDC).

Si nous restons assis à l’écart, à regarder, au lieu de faire quelque chose pour arrêter cette folie, ce crime aux proportions bibliques, cela se produira en effet. L’humanité et ce qui reste de la Terre Mère seront prêts pour l’abîme.

Les pénuries créent de l’inflation, et si l’inflation ne se produit pas naturellement, elle est fabriquée. La propagande médiatique parlant à plein temps d’inflation donne aux conglomérats industriels et de services un laissez-passer gratuit pour augmenter les prix. Personne ne se demande si c’est justifié. Les médias disent qu’il y a de l’inflation, donc les augmentations de prix sont bien de mise.

De nombreuses crises ne se produisent même pas dans la réalité, la plupart d’entre elles juste dans les médias, par une propagande sans fin 24h/24 et 7j/7. Et par des apparitions induites par l’intelligence artificielle (IA).

Et bientôt, les monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) remplaceront nos monnaies en espèces. Les CBDC seront éventuellement programmables. Elles peuvent être activées et désactivées, et programmées pour être utilisées pour certains achats – biens ou services, que vous les vouliez et en ayez besoin ou non. Votre comportement et votre obéissance seront cruciaux. Voyez cette vidéo-éveil de 7 minutes, un excellent résumé de ce que les gouvernements à travers les CBDC pourront faire avec nous [en anglais] :

En ce moment, nous sommes préparés pour l’abîme.

Beaucoup de choses étranges se produisent en même temps. Pour la confusion. Mais aussi, pour la rapidité de mise en œuvre de l’infâme Agenda 2030 – la Grande Réinitialisation – et, bien sûr, la 4e Révolution Industrielle, censée faire des survivants humains des transhumains .

Ce n’est pas nouveau.

Des chercheurs et des analystes réputés l’ont déjà dit, nous ont avertis, nous l’humanité, de l’annihilation imminente. Il doit être répété jusqu’à ce qu’une prise de conscience soit réalisée dans la société.

Hélas, jusqu’à présent sans grande utilité. Ne pas abandonner est le mantra dominant.

Nous restons assis sur nos canapés à regarder les informations grand public – l’éternelle machine à mensonges. Nous sommes royalement distraits par la guerre en Ukraine. Les médias nous disent même jour après jour que Poutine est le méchant. Que plus d’armes doivent être fournies par les pays de l’OTAN à l’Ukraine, et qu’un soutien budgétaire plus important doit être accordé au président Zelenski. Poutine est responsable de toutes les catastrophes qui s’abattent sur nous.

L’Ukraine de Zelenski a déjà reçu l’équivalent de près de 100 milliards de dollars américains en armes et en « soutien budgétaire », principalement des États-Unis et de l’UE. Mais Zelenski n’est pas content. Il crie pour en avoir plus. Alors que Poutine est responsable de la misère sans fin.

Pensez-y.

Il ne peut y avoir de vision équilibrée. À moins que vous ne preniez votre propre vie en main et que vous commenciez votre propre réflexion et additionniez les points. Éteignez les médias grand public, la télévision, la radio, les journaux et recherchez des informations alternatives.

Le défi, c’est que nous ne voulons pas d’un point de vue équilibré. Parce que si nous le faisions, nous devrions penser par nous-mêmes. Nous pourrions nous réveiller avec une réalité inconfortable.

Nous ne voulons pas quitter le royaume de notre confort soyeux et douillet.

Se concentrer sur la guerre est une distraction de ce qui se prépare derrière des portes de fer.


Les gisements de gaz allemands et italiens sont pleins à 94 %, voire plus. C’est le cas partout en Europe. Certainement pas de crise énergétique. Et si pour une raison quelconque il devait y avoir une pénurie d’énergie, le président Poutine a souligné à plusieurs reprises que la Russie honorerait ses engagements contractuels avec l’Europe et le monde. Et il le ferait certainement – ​​si l’OTAN le lui permettait.

Pour que cela n’arrive pas, Washington a provoqué la destruction de Nord Stream 1 et 2.

La Russie a affirmé que les pipelines pourraient être réparés, mais Washington / l’OTAN ne le permettront pas. Madame von der Leyen, présidente (non élue) de la Commission européenne (CE) et son copain, le chancelier allemand Olaf Scholz – tous deux obéissants universitaires de l’Académie des jeunes leaders mondiaux (YGL) de Klaus Schwab (Forum Économique Mondial) – sont déterminés à ne pas réparer le gaz pipelines et de laisser l’Europe couler à l’eau.

Les réservoirs européens de stockage de gaz GNL (Gaz Naturel Liquéfié) sont remplis à ras bord, au-dessus de la moyenne des dix dernières années. Il n’y a plus de place pour plus d’hydrocarbures dans les gisements disponibles.

Des centaines, voire des milliers de pétroliers entièrement chargés de combustibles fossiles flottent sur les océans. Ils ne peuvent pas décharger leurs marchandises car, soit ils n’y sont pas autorisés, principalement par les autorités portuaires européennes et nord-américaines, qui obéissent aux ordres du Dark Cult, soit ils ne peuvent pas décharger, car il n’y a pas d’espace pour le stockage, soit ils – les compagnies de gaz et d’essence – ne veulent pas se décharger, à cause des prix négatifs du gaz. Voir cette carte des pétroliers en haute mer, incapables de décharger :

Les contrats à terme sur le gaz naturel sur plusieurs marchés européens ont été négatifs. La première fois dans l’histoire. Bien sûr, ce sont des prix spot. Ils peuvent fluctuer d’heure en heure, mais le simple fait qu’ils soient tombés dans la zone négative indique que les pénuries d’énergie sont manipulées.

« Le prix des contrats à terme européens de référence sur le gaz naturel a chuté de 20 % depuis jeudi dernier, et de plus de 70 % depuis qu’il a atteint un niveau record fin août 2022. Lundi [24 octobre], les prix au comptant du gaz néerlandais pour une livraison dans l’heure — qui reflètent les conditions du marché européen en temps réel – tombées en dessous de 0 €, selon les données de l’Intercontinental Exchange. »

Reportages de CNN

Voir ceci.

Les États-Unis, via le « complexe industriel numérique, financier et militaire », le culte mondialiste actuellement en place, dont le WEF occupe un siège de directeur éminent, dictent aux gouvernements, en particulier européens, qu’ils doivent rejeter les expéditions d’énergie. Cela fait baisser les prix, car la marchandise flotte en haute mer, prête à être livrée – mais ne peut pas. Cela crée une offre excédentaire. Et certainement pas d’inflation.

Ce scénario montre comment Washington cherche à « désindustrialiser » l’Europe et à affaiblir son armée, déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (RT 30 octobre 2022).

Une fausse crise énergétique doit être fabriquée. Car d’elle découlent les autres crises et calamités qui détruiront l’humanité telle que nous la connaissons. C’est une tromperie qui est un pas de géant vers la tyrannie absolue. Voir ceci.

Tout dépend de l’énergie – la production d’engrais et de nourriture, les communications, l’approvisionnement en eau, la fabrication de métaux, les chaînes d’approvisionnement et bien plus encore.

L’Europe pourrait glisser de plus en plus vite vers un oubli auto-généré. L’Europe n’a pas de matières premières à proprement parler, et la plupart des sources d’énergie de la grande Europe proviennent de la Russie, à qui il est « interdit » de livrer des combustibles fossiles à l’Europe.

Aujourd’hui, le monde dépend encore des combustibles fossiles à 84% de toutes les sources d’énergie. Peu importe que jusqu’à présent, 26 Conférences des Parties sur le climat (COP) des Nations Unies aient proclamé de réduire l’utilisation des combustibles fossiles. Ce ne sont que des paroles en l’air. Le monde industrialisé aisé achète toujours des VUS et des voitures à moteur de plus de 3 litres (1 sur 3 en Europe et en Amérique du Nord) – et les dirigeants d’entreprise voyagent dans leurs jets privés.

La COP27 aura lieu [NDT a eu lieu, en date de publication de cette traduction] du  6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le monde retient son souffle pour savoir quels nouveaux « engagements » les dirigeants politiques vont prendre.

Une crise énergétique injustifiée et orchestrée, fermant l’appareil industriel de l’Europe, est synonyme de faillites, de pertes d’emplois, de pauvreté, de famine et de misère totale. Une fois l’Europe éteinte, la relancer peut être presque impossible, ou au mieux, un processus long et douloureux.

Dernières nouvelles – les Pays-Bas lèvent leurs sanctions contre la Russie, afin de recevoir des livraisons de gaz pour atténuer les désastres économiques et humains potentiels de l’hiver prochain. Les Pays-Bas pourraient déclencher un réveil politique dans d’autres pays qui feraient de même :

Crises alimentaires

Simultanément, Monsanto, Bayer, Syngenta (ChemChina) imposent leurs aliments génétiquement modifiés (OGM = organismes génétiquement modifiés) aux gouvernements des pays en développement, dont les conditions contractuelles ne sont pas ouvertes au public. Ceci, accompagné par les conglomérats mondiaux du commerce des céréales comme Cargill, Louis Dreyfus et d’autres, mènera à la manipulation des aliments et à la tyrannie alimentaire qui en découle.

The result is targeted famine, misery and famine-induced diseases and death; a convenient instrument of population reduction. The key Gates-Rockefeller input to the Great Reset. See this for more details.

Le résultat est une famine ciblée, la misère, les maladies et les décès induits par la famine, un instrument pratique de réduction de la population. La contribution clé de Gates-Rockefeller à la grande réinitialisation. Voir ceci pour plus de détails.

Tyrannie sanitaire

Sans oublier les plandémies – Bill Gates en prédit de nombreuses très graves . Il ne le dit pas, mais si elles arrivent, elles sont fabriquées en laboratoire [Note de Joseph : ou bien plus facilement par les campagnes médiatiques et par des fréquences particulières diffusées par la 5G (voir les dossier 5G et ondes pulsées et Vaccins et virus)] et seront bien sûr suivies de campagnes vaxx forcées. Les plandémies et les vaxx mortels intimideront et décimeront davantage la population.

Les pandémies récurrentes contribueront à conférer à l’OMS le pouvoir de décider de la santé des populations mondiales, au-delà des constitutions des pays souverains. L’OMS, avec ses 194 pays membres, n’est pas une véritable agence des Nations Unies, mais étant financée par au moins 70 % de bailleurs de fonds privés (principalement des fonds fiduciaires pharmaceutiques), est au mieux une organisation de partenariat public-privé. [Note de Joseph : ce qui représente le socle du fascisme. Voir Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

En tant que tel, il [l’OMS] suit le mandat des donateurs privés, jouant un double rôle, par le biais de mandats mondiaux de vaxx qui transfèrent des milliards de dollars dans des « trésoreries à but lucratif » pharmaceutiques – et s’assurent qu’il n’y a jamais de pénurie de plandémies.

À l’heure actuelle, l’OMS est en train de débattre – principalement à huis clos – du Pacte mondial pour la santé et du soi-disant Traité sur la pandémie. Si ce traité est adopté d’une manière ou d’une autre, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, aura un pouvoir sans précédent sur toutes les questions de santé à travers le monde.

[Voir ALERTE ROUGE: Le nouveau traité pandémique de l’OMS en phase finale, annulerait la Constitution américaine et déchaînerait la dictature médicale, prévient le Dr Francis Boyle – Cogiito]

À dessein, les médias en parlent peu. Ne réveillez pas un lion endormi. Au cas où le traité passerait, les gens seraient à nouveau « stupéfaits », choqués et malheureusement abasourdis.

Si elle n’est pas arrêtée par les pays membres, et si la gestion désastreuse de Covid est une indication, l’OMS est déterminée à devenir le maître de la tyrannie sanitaire, et en tant que tel, le maître de la vie et de la mort.


Changement climatique

Parallèlement, crise après crise, vient la catastrophe climatique, ce que l’on appelle le « changement climatique » induit par l’homme.

Oui, le changement climatique est induit par l’homme, mais pas à cause de la soif extrême de notre civilisation pour les combustibles fossiles et les émissions de CO2, mais à cause d’une géo-ingénierie météorologique très sophistiquée [Voir chemtrails]. L’été extrêmement chaud et sec record de tous les temps du Nord global, les ouragans extrêmement violents et les inondations qui en résultent, y compris les pluies de mousson prolongées et désastreuses au Pakistan – peuvent être suivis d’un hiver froid du Nord potentiellement mortel.

Pour respecter le récit de la pénurie d’énergie, les températures intérieures cet hiver doivent être maintenues à environ 19 degrés Celsius – sinon… Les transgresseurs sont avertis de sanctions sévères par de nombreux gouvernements européens.

Qui contrôle le temps contrôle les gens – a déclaré le président Lyndon Johnson déjà en 1962. Un document récemment publié par le Pentagone vise 2025 pour un contrôle total du temps, dans le monde entier.

Voir ceci  et ceci et cela.

Phénomènes météorologiques violents – il existe de nombreuses preuves que nous vivons dans une géo-ingénierie militarisée, dont les effets peuvent être aussi meurtriers qu’une guerre nucléaire.


Bien que tout cela se lise et sonne comme une série de scénarios apocalyptiques, il y a une lueur d’espoir dans ce sombre nuage. L’homme est par nature inventif. En prenant conscience de ce qui se passe – à vitesse grand V depuis le début de 2020 – les hommes peuvent arrêter la destruction. Les hommes ont toujours été ingénieux, lorsqu’ils sont contraints à l’extrême pour survivre. C’est le moment.


[À propos de l’auteur]

Peter Koenig  est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur de  Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed  et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.

L’image en vedette provient de Dreamstime

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Peter Koenig, Global Research, 2022




Alexandre Juving-Brunet placé en détention provisoire

[Source : France Bleu Provence]

Par Sophie Glotin

    Il a voulu créer sa propre monnaie pour « sauver la France ». Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes, a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.

    Alexandre Juving-Brunet, 40 ans, ancien capitaine de gendarmerie,
    a également tenté de se présenter à l’élection présidentielle. 
    © Maxppp – PHOTOPQR/L’ALSACE/MAXPPP

    Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes et meneur lors des rassemblements anti-vaccins de l’été 2021  à Toulon (Var), a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il est écroué depuis le vendredi 25 novembre 2022 au centre pénitentiaire de La Farlède a appris France Bleu Provence auprès de sources judiciaires. Cet ancien capitaine de gendarmerie a créé dans le courant de l’été le Franc Libre« monnaie de la résilience et de la résistance ». Il nie toute tentative d’escroquerie.

    Persuadé que le système monétaire actuel va s’écrouler et pour tenter de « sauver la France », Alexandre Juving-Brunet a créé une monnaie numérique : le Franc Libre sur la base de change 1 Franc Libre = 1 euro. Plus de 4.000 personnes ont souscrit au projet en échangeant plus d’1,3 million d’euros en Francs Libres selon le site internet dédié à la monnaie.

    [Il ne s’agit pas d’une monnaie « numérique », mais tangible.
    Voir :
    LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses
    Les Francs Libres sont prêts
    Quelle souveraineté sans liberté ?
    Lancement de la BFL — Banque de France Libre
    Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
    Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
    Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
    Franc Libre et tournée CSP : point de situation
    Résilience et Résistance pour la France]

    [Note de Joseph :
    Si Alexandre ne se relève pas de ce coup, et puisqu’il n’existe pas d’autres démarches collectives sérieuses pouvant désintégrer le système de contrôle ne serait-ce qu’en France, sachant que la Russie tend à s’enliser en Ukraine dans sa propre démarche, il devient de plus en plus probable qu’aucune solution purement humaine ne permettra de faire tomber le Nouvel Ordre Mondial. Les Résistants devraient donc se préparer mentalement, psychiquement et spirituellement à en baver, à être pourchassés. Ceci semble bien avoir été précisément annoncé par Jean de Patmos, il y a près de 2000 ans.]

    Mis en garde par la Banque de France, l’homme âgé de 40 ans a malgré tout poursuivi son projet jusqu’à l’édition de billets il y a quelques semaines. Ces billets de 1000 Francs Libres à l’effigie de Clovis ou de 100 Francs Libre à l’effigie de Napoléon ont décidé la Banque de France à saisir la justice pour infraction au code monétaire et financier. L’homme, suivi par plus de 60.000 personnes sur YouTube, n’a reçu aucun agrément pour émettre une monnaie numérique et  encore moins pour battre monnaie.

    Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont également découvert que l’ancien candidat aux élections législatives dans le Var aurait utilisé une partie de l’argent versée par les souscripteurs à des fins personnelles. L’homme nie toute tentative d’escroquerie et explique qu’il avait besoin de cet argent pour développer sa monnaie et élargir son réseau de commerçants acceptant le Franc Libre. Des médecins, des coiffeurs ou encore des électriciens auraient ouvert des comptes en Franc Libre. À cette heure, aucun souscripteur ne s’est manifesté auprès de la justice.

    Alexandre Juving-Brunet a fait appel de son placement en détention provisoire. La cour d’appel d’Aix-en-Provence devrait se prononcer dans les jours qui viennent.




      Le « vaccin tueur » Covid. Des gens meurent dans le monde entier. C’est une opération criminelle

      [Source : Mondialisation.ca]

      Par Prof Michel Chossudovsky

      Nous sommes accusés de « diffuser de la désinformation » concernant le vaccin Covid-19.

      Les « traqueurs » médiatiques Reuters et AP vont s’employer à dénigrer les témoignages des parents qui ont perdu leurs enfants.

      « Une fois que le mensonge devient la vérité, il n’y a plus de retour en arrière possible. La folie prévaut. Le monde est complètement bouleversé. »

      Ne nous faisons pas d’illusions, l’injection Covid n’est pas seulement « expérimental », c’est un « vaccin tueur » de Big Pharma qui modifie le génome humain. Les preuves de la mortalité et de la morbidité résultant de l’inoculation du vaccin, qu’elles soient immédiates (données officielles) ou futures (par exemple, des caillots sanguins microscopiques non détectés) sont accablantes.

      Les données officielles (mortalité et morbidité) ainsi que de nombreuses études scientifiques confirment la nature du vaccin à ARNm Covid-19 qui est imposé à l’humanité entière.

      Des rapports évalués par des experts confirment les causes des décès et des « événements indésirables » (blessures) liés au vaccin, notamment les caillots sanguins, les thromboses, les myocardites et les arrêts cardiaques.

      L’objectif déclaré est d’imposer la vaccination mondiale de 8 milliards de personnes dans plus de 190 pays, suivie de l’imposition d’un « passeport vaccinal » numérisé. Inutile de dire qu’il s’agit d’une opération de plusieurs milliards de dollars au profit de Big Pharma. C’est un crime contre l’humanité.

      Le projet mondial de vaccin intitulé COVAX est coordonné au niveau mondial par l’OMS, GAVI, CEPI, la Fondation Bill et Melinda Gates en lien avec le Forum économique mondial (WEF), le Wellcome Trust, DARPA et Big Pharma [les grandes sociétés pharmaceutiques] qui est de plus en plus dominé par le partenariat Pfizer-GSK qui avait été établi à peine quatre mois avant le début de la crise du Covid-19, début janvier 2020.

      Le « vaccin » Covid-19 a favorisé, dès le début en janvier 2021, un accroissement de la mortalité à l’échelle mondiale.

      https://www.youtube.com/embed/xSrc_s2Gqfw

      Ce n’est pas un homicide involontaire. C’est un meurtre

      Oui, c’est un vaccin meurtrier [tueur]. Ce message doit être fort et clair.

      Cela se passe partout dans le monde : des enfants et des adolescents meurent.

      Crimes contre l’humanité, crimes contre nos enfants.

      Moins de deux mois après le lancement du « vaccin » à ARNm de Pfizer, une grande marche funèbre a été organisée pour les enfants décédés à la suite de l’administration du vaccin à Genève en Suisse (29 janvier 2021)



      Myocardite, arrêt cardiaque : « Les jeunes meurent ». Mort subite à grande échelle

      La Fondation pour la recherche sur la sécurité des vaccins a récemment publié « Until Proven Otherwise » (jusqu’à preuve du contraire), un court documentaire vidéo sur les conclusions concordantes de deux éminents cardiologues.


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      Nos enfants sont les victimes

      Partagez les vidéos suivantes qui montrent ce que les parents ont déjà vécu en perdant leurs enfants.



      Sofia Benharira, 16 ans, meurt suite à la vaccination Pfizer :



      Mères enceintes vaccinées contre la Covid. Fausses couches. « Précieux bébés qui ne sont plus en vie »



      Nos athlètes meurent

      La vidéo ci-dessous présente des reportages sur les « 1 000 athlètes qui s’effondrent, meurent, ont des problèmes cardiaques ou des caillots sanguins – mars 2021 à juin 2022 ».


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      La criminalité de Pfizer ne fait aucun doute

      Mais saviez-vous que Pfizer a déjà un casier judiciaire auprès du ministère de la Justice des États-Unis pour « marketing frauduleux ».

      Et personne n’est au courant du casier judiciaire de Pfizer parce que les médias n’en parlent pas.



      Peut-on faire confiance à un conglomérat de vaccins de Big Pharma qui, en 2009, a plaidé coupable à des accusations criminelles portées par le ministère américain de la justice (DoJ), notamment de « marketing frauduleux » et de « violation criminelle de la loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques » ?

      En 2009, Pfizer a été mis en « probation » par le ministère américain de la Justice :

      « Dans le cadre du règlement, Pfizer a également accepté de conclure un accord étendu sur l’intégrité de l’entreprise avec le Bureau de l’Inspecteur général du Département de la santé et des services sociaux. Cet accord prévoit la mise en place de procédures et d’examens pour éviter et détecter rapidement des comportements similaires à ceux qui ont donné lieu à cette affaire. »

      Intégrité de l’entreprise ??? Où sont les procédures et les examens ?

      Cette « conduite similaire » de Pfizer se répète en 2020-2022 à une échelle bien plus grande que celle de 2009.

      Ce qui se déroule est le « marketing frauduleux » mondial d’un « vaccin tueur« , qui constitue un crime contre l’humanité.

      Une bombe. Le Mea Culpa de Pfizer

      Pfizer révèle dans un rapport secret (déclassifié dans le cadre de la liberté d’information) que son vaccin à ARNm est un « vaccin tueur ». Les preuves proviennent de la « bouche du cheval »

      « En février 2021, Pfizer avait déjà reçu plus de 1 200 rapports de décès prétendument causés par le vaccin et des dizaines de milliers d’événements indésirables signalés, dont 23 cas d’avortements spontanés sur 270 grossesses et plus de 2 000 rapports de troubles cardiaques.

      Gardez à l’esprit qu’il s’agit des propres données de Pfizer.

      Dans une ironie tordue, les données révélées dans ce « rapport d’initié » réfutent le récit officiel sur les vaccins mis en avant par les gouvernements et l’OMS. Il confirme également l’analyse de nombreux médecins et scientifiques qui ont révélé les conséquences dévastatrices du « vaccin » de l’ARNm.

      Ce qui est contenu dans le rapport « confidentiel » de Pfizer sont des preuves détaillées sur les impacts du « vaccin » sur la mortalité et la morbidité. Ces données qui émanent de la « bouche du cheval » peuvent maintenant être utilisées pour confronter ainsi que formuler des procédures juridiques contre Big Pharma, les gouvernements, l’OMS et les médias.

      Pfizer était pleinement conscient que le vaccin à ARNm qu’elle commercialise dans le monde entier entraînerait une vague de mortalité et de morbidité. Cela équivaut à un crime contre l’humanité de la part de Big Pharma.

      Pfizer savait dès le départ qu’il s’agissait d’un vaccin tueur.

      C’est aussi un Mea Culpa et une trahison de la part de gouvernements nationaux corrompus du monde entier qui sont menacés et corrompus par Big Pharma.

      Aucun nombre de tentatives a été faite par les gouvernements pour appeler au retrait du vaccin tueur.

      On dit aux gens que le vaccin est destiné à sauver des vies. » 

      Michel Chossudovsky

      Cliquez ici pour lire le rapport « confidentiel » de Pfizer.

      Les autorités sanitaires nationales affirment que le « vaccin » contre le Covid-19 sauvera des vies. C’est un mensonge

      « Si vous permettez que cela aille de l’avant [vaccin], je vous garantis qu’il y aura des décès évitables d’enfants en parfaite santé et des maladies graves dix fois plus. Et sans avantage possible. Savoir ce que je sais après 40 ans de formation et de pratique en toxicologie, biochimie et pharmacologie, participer à cet abus extraordinaire d’enfants innocents sous nos soins ne peut être classé d’autre sens que le meurtre » Dr. Michael Yeadon, éminent scientifique, ancien vice-président de Pfizer

      « Cette campagne de vaccination sera le plus grand scandale de l’histoire de la santé, … de plus, elle sera connue comme le plus grand crime jamais commis contre l’humanité. » 

      La députée Christine Anderson, membre du Parlement européen, juillet 2022

      Ce qui est présenté ci-dessus n’est que la « pointe de l’iceberg » de ce qui se passe dans le monde entier

      • NE VOUS FAITES PAS VACCINER.
      • SOYEZ SOLIDAIRES AVEC LES PERSONNES QUI ONT ÉTÉ VACCINÉES.
      • INFORMER LES GENS À TRAVERS LE PAYS SUR LES RISQUES DE L’INJECTION POUR LA SANTÉ.
      • ADOPTEZ  UNE POSITION FERME CONTRE LE PASSEPORT VACCINAL.

      La légitimité des politiciens et de leurs sponsors Big Money doit être remise en question.

      Nous devons agir d’une seule et même voix au niveau national et international.

      Notre première tâche est de bloquer la campagne de peur

      Le programme de « vaccination » contre la COVID-19 devrait être immédiatement arrêté dans le monde entier.

      Veuillez partager cet article. Les moteurs de recherche ne le reprendront pas.

      Pour une analyse plus détaillée et plus complète. Voir le livre récemment publié de Michel Chossudovsky sur la crise mondiale  Covid. Cliquez ici : Téléchargement GRATUIT [Version originale en anglais]


      Dans cette interview de septembre, Michel Chossudovsky décrit les développements récents concernant le vaccin à ARNm Covid-19.

      Vidéo : Prof. Michel Chossudovsky et Caroline Mailloux



      Le vaccin est-il sans danger ?

      Si vous n’êtes toujours pas convaincu des dangers du Vaxx de Big Pharma, jetez un coup d’œil à la vidéo de recherche suivante qui, selon le Dr. Gary G Kohl est :

      « une vidéo incontournable, totalement fausse, basée sur la science, et alphabétisée en vaccinologie pour tous ceux qui envisagent d’obtenir un rappel (ou même une première injection) ».

      Vidéo, cliquez sur le coin inférieur droit pour agrandir l’écran



      Source : JRickey Productions Studio

       Michel Chossudovsky

      Article original en anglais :

      The Covid “Killer Vaccine”. People Are Dying All Over the World. It’s A Criminal Undertaking
      Prof Michel Chossudovsky, 26 novembre 2022
      Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

      La source originale de cet article est Mondialisation.ca
      Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




      Censure et répression des scientifiques et médecins hétérodoxes durant la crise sanitaire

      [Source : qg.media]

      Par Laurent Mucchielli

      La Covid-19 a donné lieu à de nombreuses controverses. Pour contrer la menace que représentaient les médecins et les scientifiques contestant la position des autorités sanitaires gouvernementales et intergouvernementales, des partisans de l’orthodoxie ont entrepris de les censurer et de les réprimer. Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique.

      Par Yaffa SHIR‑RAZ (University of Haifa, Israël), Ety ELISHA (Max Stern Yezreel Valley College, Israël), Brian MARTIN (University of Wollongong, Australie), Natti RONEL (Bar Ilan University, Israël) et Josh GUETZKOW (Hebrew University of Jerusalem, Israël).

      Ce texte constitue la traduction de la plus grande partie de l’article paru dans la revue de sociologie des sciences Minerva le 1er novembre 2022 sous le titre « Censorship and Suppression of Covid‑19 Heterodoxy: Tactics and Counter‑Tactics ». Je remercie les auteurs pour leur accord. J’ai choisi de traduire cet article car, bien que ses matériaux proviennent des pays anglophones, il illustre particulièrement bien ce que nous avons vécu également en France. Tout ce qui est décrit et analysé dans cet article est directement transposable dans l’hexagone et nous serons nombreux parmi les scientifiques et les médecins à nous y reconnaître. Il s’agit de phénomènes qui ont traversé de façon largement comparable l’ensemble du monde occidental et ses zones d’influence (LM).


      Par Yaffa Shir-RazEty ElishaBrian MartinNatti Ronel & Josh Guetzkow

      Introduction

      L’émergence du COVID-19 a donné lieu à de très nombreux différends et désaccords (Liester 2022), notamment sur l’origine du virus SRAS-CoV-2 (van Helden et al. 2021), les mesures restrictives prises par la plupart des gouvernements, telles que la « distanciation sociale », le confinement, la recherche des contacts et l’obligation de porter un masque (Biana et Joaquin 2020), l’utilisation de certains traitements de la maladie et l’exclusion d’autres (Mucchielli 2020), l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre le COVID-19, et la mise en œuvre de « pass vaccinaux » dans de nombreux pays (Palmer 2021). Harambam (2020) a qualifié ces conflits de « guerres de la vérité sur le Corona ».

      Depuis le début de la pandémie, alors que les gouvernements et les autorités sanitaires ont soutenu que les politiques restrictives de confinement étaient nécessaires pour faire face à la pandémie et prévenir les décès, de nombreux scientifiques et praticiens médicaux ont remis en question l’éthique et la moralité de telles tactiques, y compris des lauréats du prix Nobel et des médecins et universitaires de premier plan (par exemple, AIER 2020 ; Abbasi 2020 ; Bavli et al. 2020 ; Brown 2020 ; Ioannidis 2020a ; Lenzer 2020 ; Levitt 2020). En outre, à partir du début de l’année 2020, un nombre croissant de scientifiques et de médecins ont soutenu que la pandémie, ainsi que les chiffres de morbidité et de mortalité, étaient gonflés et exagérés (Ioannidis 2020 ; Brown 2020) ; que les politiques et les restrictions extrêmes violaient les droits fondamentaux (Biana et Joaquin 2020 ; Stolow et al. 2020) ; et que les gouvernements utilisaient des campagnes de peur fondées sur des hypothèses spéculatives et des modèles prédictifs peu fiables (Brown 2020 ; Dodsworth 2021). Certains universitaires, médecins et avocats ont souligné les biais, la dissimulation et les distorsions d’informations vitales concernant les taux de morbidité et de mortalité du COVID-19 qui ont induit en erreur les décideurs et le public (AAPS 2021 ; Abbasi 2020 ; AIER, 2020 ; Fuellmich 2020 ; King 2020).

      Il a été affirmé qu’une grande partie de la discussion autour de la pandémie COVID-19 a été politisée (Bavli et al. 2020), et que la science et les scientifiques ont été bafoués en raison d’intérêts politiques et économiques (Bavli et al. 2020 ; King 2020 ; Mucchielli 2020). Ces critiques se sont multipliées, notamment après le lancement de la campagne de vaccination. Les critiques ont porté sur la rapidité avec laquelle les vaccins à ARNm ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA, même pour les enfants ; la qualité des essais cliniques qui ont conduit à l’autorisation des vaccins (y compris les violations des protocoles de recherche et les preuves de fraude) ; le manque de transparence concernant le processus et les données qui ont conduit à l’autorisation ; l’exagérations trompeuse des estimations d’efficacité ; et la minimisation ou l’ignorance des événements indésirables (Doshi 2020, 2021 ; Fraiman et al. 2022 ; Thacker 2021).

      Des critiques ont affirmé que le discours scientifique et politique entourant le Covid-19 n’a pas été mené sur un pied d’égalité en raison de la censure et de la suppression des opinions contraires à celles soutenues par les autorités sanitaires et gouvernementales (Cáceres 2022 ; Cadegiani 2022 ; Liester, 2022 ; Mucchielli 2020).  Certains gouvernements et entreprises technologiques, tels que Facebook, Google, Twitter et LinkedIn, ont pris des mesures pour censurer les points de vue contraires, arguant que les opinions remettant en cause les politiques gouvernementales sont de la désinformation dangereuse, et que la censure est donc justifiée pour protéger la santé publique (Martin 2021).

      Orthodoxie et hétérodoxie

      Décrire un point de vue ou une position sur le Covid-19 comme hétérodoxe implique l’existence d’une position orthodoxe, qui fait ici référence à la position dominante soutenue par la plupart des grandes agences de santé gouvernementales et intergouvernementales. Liester (2022) fournit une liste comparant ce qu’il appelle les points de vue dominants et les points de vue dissidents, qui comprend l’origine du virus (zoonose ou produit de laboratoire ?), les obligations de se masquer (cela empêche-t-il ou pas la propagation ?), le traitement précoce avec des médicaments tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine (inefficace et dangereux ou efficace et sûr ?), l’utilité de l’usage de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement, l’utilité des mesures de confinement et d’autres restrictions (efficace et bénéfique ou bien inefficace et nuisible ?), les vaccins anti-Covid (sûr et efficace ou bien non sûr et dangereux ?), et les obligations et passeports vaccinaux (nécessaire et éthique ou bien nuisible et non éthique ?). S’il est vrai qu’aucune de ces positions dominantes n’a été adoptée par tous les gouvernements du monde au même degré ou dans les moindres détails, il n’en reste pas moins qu’une position dominante ou orthodoxe sur toutes ces questions peut être identifiée pays par pays, avec de fortes similitudes au-delà des frontières nationales.

      Il convient de noter que les positions orthodoxes peuvent changer. Par exemple, au milieu du printemps 2020, la discussion sur les potentielles origines de laboratoire du SRAS-CoV-2 était interdite sur certains sites de médias sociaux, comme Twitter et Facebook (Jacobs 2021). Plus récemment, la théorie de la fuite en laboratoire a gagné en légitimité, notamment à la suite d’articles parus dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Harrison et Sachs 2022), Frontiers in Virology (Ambati 2022) et Vanity Fair (Eban 2022) ainsi que d’une déclaration du directeur général de l’OMS, Ghebreyesus, qui a commenté un rapport intermédiaire du Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes, en déclarant que toutes les hypothèses doivent être prises en compte et en critiquant le rapport pour son évaluation inadéquate de l’hypothèse de la fuite en laboratoire (OMS 2022). Un autre exemple concerne la nécessité du port du masque. Des responsables américains tels que le directeur du National Institute of Allergic and Infectious Diseases (NIAID), Anthony Fauci, ont recommandé de ne pas porter de masque universel en mars 2020, avant de changer de position en avril et de le recommander (Roche 2021).

      Les entreprises de technologie de l’information et leurs liens avec le pouvoir politique

      Depuis le début de l’année 2020, on assiste à une recrudescence des plaintes pour censure de la part d’individus et de groupes présentant des points de vue et des informations hétérodoxes liés au Covid, avec une recrudescence des plaintes en 2021 suite au déploiement des vaccins anti-Covid. De nombreux cas concernent la censure sur les médias sociaux, notamment la suppression de comptes (« déplatforming ») ou le blocage de la visibilité du contenu d’un utilisateur sans l’en informer (« shadow banning ») (Martin 2021).

      Même si des plaintes concernant la censure et la discréditation de scientifiques avaient existé avant la pandémie (Elisha et al. 2021, 2022 ; Martin 2015), une caractéristique de l’ère Covid est le rôle prépondérant joué par les entreprises de technologie de l’information telles que Facebook et Google (Martin 2021). Un exemple frappant a été le déclassement du site Web de la Déclaration de Great Barrington par Google (Myers 2020).  La Déclaration, menée par trois épidémiologistes des universités de Harvard, Stanford et Oxford, a été publiée en octobre 2020 (Kulldorff et al. 2020) et signée par de nombreux scientifiques et médecins de renom, dont le lauréat du prix Nobel Michael Levitt. La Déclaration plaidait contre les confinements pour appeler en retour à se concentrer sur la protection des groupes réellement vulnérables. Toutefois, pour réduire sa visibilité, Google a modifié son algorithme de recherche (Myers 2020). En février 2021, Facebook a supprimé une page mise en place par un groupe de scientifiques impliqués dans la déclaration (Rankovic 2021). En avril 2021, YouTube a supprimé l’enregistrement d’une audience publique officielle sur la pandémie à laquelle participaient le gouverneur de Floride Ron DeSantis et les auteurs de la déclaration de Great Barrington.  L’un d’eux, le professeur Kulldorff, qui est l’un des épidémiologistes et experts en maladies infectieuses les plus cités au monde, a lui-même été censuré par Twitter en mars 2021 (Sarkissian 2021). Bien que son tweet affirmant que tout le monde n’a pas besoin d’un vaccin anti-Covid n’ait pas été retiré, il a été averti et les utilisateurs n’ont pas pu approuver ou retweeter le message (Tucker 2021).

      Les cas similaires sont nombreux. Par exemple, le site de recherche et de réseautage ResearchGate a supprimé l’article du physicien Denis Rancourt sur les masques (Rancourt 2020) et, en 2021, il l’a complètement banni (Jones 2021).  En juillet 2021, LinkedIn a suspendu le compte du Dr Robert Malone, un virologue et immunologiste de renommée internationale, une action répétée par Twitter en décembre 2021 (Pandolfo 2021). Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux exemples de censure liés à Covid.

      Une autre caractéristique nouvelle de la censure liée à Covid est ses cibles. Bon nombre des médecins et des chercheurs censurés par les plus grandes entreprises technologiques mondiales ne sont pas des personnalités marginales. Comme dans les exemples ci-dessus, il s’agit de scientifiques classiques, dont beaucoup sont des experts de premier plan travaillant dans des universités et/ou des hôpitaux prestigieux, et dont certains ont écrit des livres et publié des dizaines, voire des centaines d’articles, et dont les études ont été largement citées. Certains d’entre eux sont rédacteurs de revues scientifiques/médicales et d’autres sont à la tête de services médicaux ou de cliniques.

      Cette lourde censure s’est faite avec l’encouragement des gouvernements (Bose 2021 ; O’Neill 2021), qui ont coopéré avec des entreprises technologiques telles que Facebook, Twitter et Google. Par exemple, le 7 mars 2022, le chirurgien général américain Vivek Murthy a demandé aux entreprises technologiques de signaler au gouvernement fédéral les « fausses informations sur la santé » et d’intensifier leurs efforts pour les supprimer (Pavlich 2022). Par la suite, des courriels publiés dans le cadre de procédures judiciaires ont documenté la manière dont les responsables gouvernementaux ont directement coordonné avec des entreprises technologiques comme Twitter et Facebook pour censurer des médecins, des scientifiques et des journalistes (Lungariello et Chamberlain 2022 ; Ramaswamy et Rubenfeld 2022). En décembre 2021, un courriel datant de l’automne 2020 a été publié via une demande de la loi sur la liberté d’information (FOIA). Il révélait un effort en coulisses de Francis Collins, alors directeur des National Institutes of Health (NIH), à son collègue Anthony Fauci, directeur du NIAID, pour discréditer la déclaration de Great Barrington et dénigrer ses auteurs.  Dans ce courriel, M. Collins a déclaré à M. Fauci que « cette proposition des trois épidémiologistes marginaux (…) semble faire l’objet d’une grande attention », ajoutant qu’« il faut publier un démantèlement rapide et dévastateur de ses prémisses. Je ne vois rien de tel en ligne pour l’instant – est-ce en cours ? » (Wall Street Journal 2021).

      Des pratiques de censure ont également été utilisées par le ministère israélien de la santé (IMOH) et les médias contre les médecins et les chercheurs dont les opinions vont à l’encontre de l’orthodoxie institutionnelle. L’un de ces exemples est celui du Conseil public israélien d’urgence pour la crise du Covid. Cette organisation, composée de médecins et de scientifiques de premier plan, a été prise pour cible par l’IMOH et les médias à de nombreuses reprises, y compris sous forme d’attaques individuelles contre des membres de l’organisation (Reisfeld 2021).

      Le retour de la censure

      Cette censure et cette exclusion des opinions des experts dissidents se constatent dans de nombreux autres domaines controversés de la science et de la médecine, comme le sida, les études environnementales, la fluoration et la vaccination (Delborne 2016 ; Elisha et al. 2021, 2022 ; Kuehn 2004 ; Martin 1991, 1999 ; Vernon 2017). En fait, la censure a une longue histoire, et son but est de supprimer la liberté de parole, les publications et d’autres formes d’expression d’idées et de positions perçues comme une menace pour des organismes puissants tels que les gouvernements et les grandes entreprises.

      La censure d’opinions et de points de vue opposés ou alternatifs peut être préjudiciable au public (Elisha et al. 2022), en particulier lors de situations de crise et d’incertitude telles que les épidémies, car elle peut conduire à ignorer des points de vue, des informations et des preuves scientifiques importants. En outre, le déni ou la réduction au silence des opinions contraires peut susciter la méfiance du public (Gesser-Edelsburg et ShirRaz 2016 ; Wynne 2001). Des études ont indiqué que dans des situations de risque, en particulier de risque impliquant une incertitude, le public préfère une transparence totale de l’information, y compris des points de vue différents, et que le fait de la fournir ne soulève pas de réactions négatives en termes de comportement, mais contribue plutôt à réduire les sentiments négatifs et à accroître le respect du public pour l’agence d’évaluation des risques (De Vocht et al. 2014 ; Lofstedt 2006 ; Slovic 1994). Comme le prévient Wynne (2001), les tentatives de la science institutionnelle d’exagérer son contrôle intellectuel et d’utiliser les connaissances pour justifier les engagements politiques, tout en ignorant ses limites, ne font qu’aliéner le public et accroître la méfiance.

      En outre, la censure peut être contre-productive, se retourner contre elle, car elle peut conduire à accorder une plus grande attention à l’information censurée, susciter de la sympathie pour ceux qui sont censurés et promouvoir la méfiance du public envers les acteurs et les agences engagés dans la censure (Jansen et Martin 2003, 2004, 2015). Ce phénomène est particulièrement évident à l’ère d’internet. Si les entreprises de technologies de l’information telles que Google et Facebook jouent un rôle de premier plan dans cette censure (Martin 2021), il s’agit pour elles d’un sérieux défi à relever pour y parvenir complètement. La visibilité des voix discordantes dans les médias et dans les résultats de recherche sur Internet peut être réduite, mais il existe trop d’options de communication alternatives pour empêcher les dissidents de communiquer leurs positions (Cialdini 2016). Par conséquent, les tentatives de faire taire et de censurer les critiques peuvent parfois se retourner contre leurs auteurs.

      Compte tenu de l’ampleur de la censure signalée pendant l’ère du Covid-19, ainsi que de l’implication importante des entreprises technologiques, d’une part, et des gouvernements, d’autre part, il est important d’étudier ce phénomène. La présente étude a pour but d’explorer les perceptions subjectives de médecins et de scientifiques reconnus et compétents qui ont été victimes de censure et/ou de suppression après avoir exprimé des positions non orthodoxes concernant la gestion de la pandémie, et la façon dont ils ont réagi. Par le biais d’entretiens, nous examinons les tactiques de censure utilisées par l’establishment médical et les médias (grand public et sociaux), ainsi que les contre-tactiques employées par leurs cibles. Il s’agit donc d’une étude qualitative (Aspers 2004), qui vise à identifier les perceptions internes du point de vue de ceux qui ont vécu le phénomène en question.

      Participants

      Les participants à l’étude sont 13 médecins et scientifiques reconnus (12 hommes et 1 femme), originaires de différents pays du monde (Australie, Canada, République tchèque, Allemagne, Israël, Royaume-Uni et États-Unis). Parmi eux, 11 ont une formation médicale dans divers domaines (par exemple, épidémiologie, radiologie, oncologie, cardiologie, pédiatrie, gynécologie, gestion des urgences) et deux sont des chercheurs scientifiques d’autres disciplines (gestion des risques et psychologie). Tous les participants sont titulaires d’un diplôme de médecine ou d’un doctorat, et quatre sont titulaires des deux. La plupart d’entre eux sont bien connus dans leur domaine, avec une expérience de recherche avérée qui comprend de nombreuses publications universitaires.

      Nous avons utilisé une méthode d’échantillonnage volontaire, c’est-à-dire un échantillonnage non probabiliste selon lequel une sélection délibérée est effectuée parmi les personnes susceptibles de nous apprendre quelque chose sur le phénomène étudié (Creswell 2012). Afin de préserver l’anonymat des répondants, les détails qui pourraient conduire à leur identification sont omis.

      Outil et procédure de recherche

      L’étude est basée sur des entretiens approfondis utilisant un guide d’entretien semi-directif. Les questions portaient sur la position des répondants à l’égard du Covid, les événements qu’ils ont vécus en raison de leur position, les implications de ces événements sur leur vie professionnelle et personnelle, et leurs réponses à ces événements.

      Le recrutement s’est fait de plusieurs manières. Tout d’abord, grâce à une recherche sur Google, nous avons trouvé les coordonnées de médecins et de chercheurs connus pour leurs positions critiques à l’égard des mesures et des politiques de lutte contre la pandémie. Ensuite, nous avons utilisé la méthode de la « boule de neige » pour atteindre d’autres répondants. Le premier contact avec les répondants s’est fait par e-mail, dans lequel nous avons expliqué l’objectif de l’étude et demandé leur consentement pour être interviewés de manière anonyme. Les entretiens ont été menés par Skype, Zoom ou téléphone, et ont duré environ une heure et demie en moyenne. Chaque personne interrogée a été invitée à signer un formulaire de consentement éclairé. Les entretiens ont été enregistrés et transcrits.

      L’analyse et le codage des données ont été basés sur l’identification des questions clés qui ont émergé des entretiens, tout en les classant et en les regroupant dans des catégories significatives. Nous avons assuré la fiabilité et la validité de l’étude en appliquant différentes méthodes. L’analyse des données a été discutée par chacun d’entre nous en tant que groupe de pairs experts, et différentes sources de données ont servi à trianguler les données (par exemple, les documents et la correspondance qui nous ont été fournis par les personnes interrogées). Les citations dans le texte sont fournies à titre d’illustration (Creswell 2012).

      Réduire au silence la dissidence : tactiques de censure et d’invisibilisation

      Les tactiques de censure et de discréditation décrites par nos répondants comprennent l’exclusion, l’étiquetage désobligeant, les commentaires hostiles et les déclarations menaçantes par les médias, tant grand public que sociaux ; le licenciement par les employeurs des répondants ; les enquêtes officielles ; la révocation des licences médicales ; les poursuites judiciaires ; et la rétractation des articles scientifiques après publication.

      Exclusion

      Les personnes interrogées ont rapporté comment, à un stade très précoce de l’épidémie, alors qu’elles commençaient tout juste à exprimer des critiques ou leur position différente, elles ont été surprises de découvrir que les grands médias, qui les avaient jusqu’alors considérées comme des personnes souhaitables à interviewer, ont cessé de les interviewer et d’accepter leurs articles d’opinion.

      « Ni X ni Y [deux journaux centraux dans le pays de la personne interrogée] n’ont voulu publier mes articles.  Sans véritable explication.  Ils ont simplement cessé de recevoir des articles. C’était assez flagrant, ils ont cessé d’accepter des articles exprimant une opinion différente de celle du ministère de la santé (MOH). Le nombre de journalistes à qui l’on peut vraiment parler, qui sont prêts à écouter une autre opinion, à publier, a été fortement réduit, et la plupart des journalistes de santé d’aujourd’hui sont très partiaux envers le MOH » (#10).

      Dénigrement

      Les personnes interrogées ont indiqué que l’exclusion n’était que la première étape. Peu de temps après, elles ont commencé à faire l’objet de diffamation de la part des médias, et à être dénigrées en tant qu’« anti-vax », « négateurs du Covid », « diffuseurs de dis/mésinformation » et/ou « théoriciens du complot » :

      « Après la publication de ce rapport (…), j’étais à la Une du Sunday Times. On disait que X [le nom du répondant], professeur à A [l’institution dans laquelle travaille ce répondant], est co-auteur du rapport anti-vax (…). On me disait que j’étais anti-vaccin » (#9). « J’ai été vilipendé (…), on m’a traité de charlatan, d’anti-vax et de négationniste du Covid, de théoricien de la conspiration » (#13).

      Recruter des « tierces parties » pour aider à la discréditation

      Selon nos répondants, l’une des principales tactiques utilisées par les médias pour les discréditer consiste à faire appel à des « sources tierces » apparemment indépendantes, telles que d’autres médecins, pour les affaiblir, par exemple en écrivant des articles diffamatoires :

      « J’ai été choqué par ce qui est sorti le lendemain dans le Wall Street Journal (…). Nous avions donc trois des médecins les plus expérimentés avec des centaines et des centaines de publications et une crédibilité scientifique à notre actif et un grand média a permis à un jeune médecin de publier un article diffamatoire alors qu’il n’avait aucun statut académique ou antécédent » (#6).

      Une autre source « tierce partie » utilisée par les médias, selon nos répondants, était les organisations de « vérification des faits » (fact-checking), une pratique qui vise ostensiblement à vérifier les informations publiées afin de promouvoir la véracité des reportages. Cependant, certains répondants ont allégué que ces groupes de « vérificateurs des faits » étaient recrutés et gérés par des entreprises ou d’autres parties prenantes afin de les discréditer et d’essayer de discréditer les informations qu’ils présentent :

      « les vérificateurs de faits sont une source de désinformation, donc bien qu’ils puissent examiner quelque chose et dire ‘le Dr X a dit quelque chose’, ils font une contre-attaque. Les contre-affirmations ne sont jamais citées dans les données (…) elles remontent toutes aux fabricants de vaccins ou aux parties prenantes des vaccins » (#6). « Les vérificateurs de faits (…) ont essayé de discréditer S, mais aussi, parce que j’étais co-auteur, ils s’en sont pris à moi » (#4).

      Certains répondants ont déclaré que les médias les ont persécutés au point de noircir leur nom sur leur lieu de travail, ce qui a entraîné leur licenciement, ou qu’ils ont été contraints de démissionner :

      « J’ai perdu mon emploi, je travaillais depuis 20 ans à X [nom de l’institution]. Et donc, les médias ont commencé à venir à X, il y a eu un effort concerté pour ruiner ma réputation, même si, c’est incroyable, ils avaient le taux de mortalité le plus bas du monde en gros, et le médecin qui leur a apporté ça, est vilipendé et calomnié. Donc, je suis parti de mon propre chef… Ma réputation a été calomniée. Je veux témoigner sur le niveau de traitement auquel je ne m’attendais pas et ces abus » (#1).

      Censure en ligne

      Certains répondants ont déclaré avoir été censurés sur les réseaux de médias sociaux (par exemple, Facebook, Twitter, TikTok, YouTube, Google, LinkedIn), et ont dit que certains de leurs posts, tweets, vidéos ou même comptes ont été retirés par les réseaux.

      « Mes vidéos YouTube étaient retirées. Facebook m’a mis en prison, « Facebook Jail ». Et je me suis rendu compte que j’étais dé-plateformé partout » (#1). « J’ai toujours eu des vidéos, juste mon matériel d’enseignement que je mettais sur YouTube, mais j’ai aussi commencé à mettre du matériel autour de ça, juste pour parler de certaines recherches, regarder les données sur l’efficacité des vaccins (…) et YouTube a commencé à les retirer.  Et donc maintenant je ne peux pas poster, je ne peux même pas mentionner les vaccins, parce qu’en quelques secondes, dès que j’essaie de télécharger la vidéo, YouTube dit que cette vidéo va à l’encontre de nos directives » (#3). « J’ai été banni de TikTok. D’un seul coup, j’ai été banni de façon permanente parce que j’ai vraisemblablement commis une violation de la communauté » (#2). « J’en suis à mon sixième compte twitter. Le dernier a été fermé soi-disant pour un tweet sur le laboratoire de X [le nom du laboratoire], mais il était à venir. J’ai hérissé trop de poils (#2).

      Comme on peut le voir dans les exemples ci-dessus, les répondants ont indiqué que le retrait de leurs documents des réseaux sociaux s’accompagnait d’un avis affirmant qu’ils avaient violé les « règles de la communauté ». Ils ont insisté sur le fait qu’il s’agissait de documents universitaires, étayés scientifiquement :

      « J’ai appris qu’une vidéo universitaire sur YouTube que j’avais réalisée au sujet de l’article publié dans la revue XXX avait été retirée par YouTube, et j’ai reçu un avis indiquant qu’elle avait enfreint les conditions de la communauté YouTube, sans jamais avoir reçu de conditions d’utilisation de YouTube qui expliqueraient quels types de conditions s’appliqueraient à une vidéo scientifique de quatre diapositives PowerPoint » (#6).

      L’une des personnes interrogées a fait état d’une censure même dans Google Docs, ce qui signifie que même les communications privées sont censurées :

      « Google Docs a commencé à restreindre et à censurer ma capacité à partager des documents. Ce n’est pas Twitter qui me jette comme il l’a fait. C’est une organisation qui me dit que je ne peux pas envoyer une communication privée à un collègue, à un ami ou à un membre de ma famille » (#1).

      Censure et répression par l’establishment médical et universitaire

      Certaines des personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes de diffamation de la part de leur propre institution, avec l’intention apparente de nuire à leur réputation et à leur carrière. Par exemple :

      « dans [mon pays], nous avons environ 55 000 médecins. Mon nom est apparu sur le site officiel du ministère de la Santé, prétendant que je suis la seule personne, le seul médecin, qui propage de la désinformation » (#12). « Il y a eu un effort concerté pour ruiner ma réputation même si, c’est incroyable, ils [l’hôpital où je travaille] avaient le taux de mortalité le plus bas du monde » (#1).

      Certains participants ont également déclaré avoir reçu un message clair de la part de l’institution où ils travaillaient, selon lequel ils n’étaient pas autorisés à s’identifier à l’institution lorsqu’ils donnaient une interview ou un témoignage ou qu’ils exprimaient leurs opinions – dans certains cas, il s’agissait d’une condition de renouvellement de leur contrat.

      « J’ai donné le témoignage de X (un certain traitement), et c’est en quelque sorte devenu viral. Et l’hôpital n’était pas content parce que mon affiliation était apparue. Ils m’ont proposé un nouveau contrat. Ils ont dit ‘nous avons de nouvelles conditions pour vous’, parce que mon ancien contrat n’était pas restreint. Le nouveau contrat comportait sept ou huit restrictions de mes droits au premier amendement, en gros je ne pouvais pas parler à la presse, je ne pouvais pas parler en public, sauf si je disais que ce sont mes opinions et non celles de mon employeur. C’était une conversation relativement courte. J’ai dit que cela n’arriverait jamais, que je ne signerais jamais cette chose, et nous nous sommes dit au revoir » (#9).

      Dans certains cas, les répondants ont rapporté qu’à la suite d’une position ou d’une critique qu’ils ont exprimée, ils ont été renvoyés de leur établissement, ou ont été informés que leur contrat ne serait pas renouvelé.

      « On m’a dit que mon contrat [à la clinique médicale] n’allait pas être renouvelé. Il y a toute une série de listes de contrôle pour que le contrat ne soit pas renouvelé, il doit y avoir une procédure régulière, et la première alerte est qu’il n’y a pas eu de procédure régulière. J’ai demandé précisément s’il y avait eu un vote du conseil d’administration et la réponse a été non, et j’ai demandé pourquoi cette action a été prise, et leur réponse a été ‘aucune raison’. [Plus tard] j’ai reçu une lettre de l’Université [X] disant que j’avais été privé de mon poste de professeur, sans procédure régulière, sans sénat de la faculté, rien. Ensuite, j’ai reçu une lettre de l’Université [Y], encore une fois sans procédure régulière, sans réunion de la faculté, sans explication » (#6).

      De même, les répondants ont dit avoir été sommairement congédiés ou disqualifiés de postes prestigieux, comme la participation à des comités scientifiques ou de santé de premier plan, ou la rédaction de revues médicales, sans procédure régulière ni transparence :

      « Le directeur général du ministère de [X] m’a approché et m’a dit que le ministre avait conclu un accord avec le ministère de la Santé, qu’il mettait un représentant au comité du panel [de médicaments sur ordonnance], et elle a dit que tous m’avaient pointé du doigt. Puis, après une semaine, elle m’a téléphoné et m’a dit : « Écoutez, votre nom a déjà été transmis au comité du panel de médicaments à la demande du ministre, et il a été disqualifié sans équivoque parce que vous vous opposez aux vaccinations [COVID] chez les enfants ». J’ai été choqué. Jusqu’alors, les réponses que je recevais venaient d’en bas. Voici une réponse du haut de l’échelle » (n° 11). « Il y a eu toute une série de mesures prises, encore une fois sans procédure régulière et sans explication. J’ai reçu un avis de [l’association médicale] m’informant que j’étais démis d’un poste au sein d’un comité. J’ai reçu une lettre d’une revue dont j’étais le rédacteur en chef, qui m’a retiré la rédaction, encore une fois sans procédure régulière, sans appels téléphoniques, sans explication traçable. J’ai reçu une lettre des National Institutes of Health me privant d’un poste au sein d’un comité de longue date, dont je faisais partie depuis plusieurs décennies et dont on m’a retiré le poste, là encore sans appel téléphonique, sans procédure régulière, sans explication » (n° 6).

      Dans un cas, le répondant avait appris que l’équivalent dans son pays des Centers for Disease Control (CDC) était intervenu et avait demandé à l’université d’« examiner son cas » :

      « le président de mon université m’a invité à parler de la crise. Lors de cette réunion, j’ai été informé que [l’autorité sanitaire équivalente au CDC dans le pays des personnes interrogées] avait écrit une lettre au président, lui demandant d’examiner mon cas parce que, selon la lettre ministérielle, je rendais publiques des choses méthodologiquement discutables. Selon le président, l’université n’a jamais reçu de demandes similaires auparavant » (#12).

      Certaines des personnes interrogées ont déclaré que l’établissement de santé n’avait pas seulement terni leur réputation et pris de graves mesures à leur encontre, mais qu’il avait également coopéré avec les médias et veillé à diffuser l’information sur ces mesures par leur intermédiaire :

      « Vous savez, le communiqué de presse est sorti, je suis un médecin éminent aux États-Unis, donc, en fait, je crois que le système de santé a rédigé un communiqué de presse disant qu’ils me poursuivaient en justice, et donc le sujet a été abordé [pendant l’interview avec la presse], « donc vous êtes poursuivi en justice, et quelle est votre réaction ? » » (#6).

      Enquêtes officielles

      Certains médecins ont fait état d’enquêtes officielles lancées à leur encontre, telles que des enquêtes ou des menaces de retrait de leur licence médicale :

      « ma licence a fait l’objet d’une enquête. À ce moment-là, j’avais l’impression que la commission médicale était militarisée. Ma licence a fini par faire l’objet d’une enquête. Trois fois maintenant, et à chaque fois sans aucune sanction ou réprimande ou quoi que ce soit. Mais cela montre simplement qu’il est très facile de se faire censurer ou annuler » (#2). « Suite à un post que j’ai écrit sur les événements indésirables, j’ai reçu une lettre du comité de X [nom du comité]. Ils m’ont prétendument demandé les coordonnées de ces patients (les patients dont l’interviewé a signalé les effets indésirables dans son billet), mais s’il s’agissait d’un véritable souhait de leur part, ce n’est pas ce comité, qui s’occupe en fait de Y [la définition des activités du comité] qui m’aurait demandé les coordonnées, mais un véritable fonctionnaire du ministère de la Santé. Je leur ai répondu par l’intermédiaire de A [mon avocat], une réponse plus juridique et moins médicale. Il s’agit essentiellement d’un comité sans pouvoir. Je ne pense même pas avoir le droit de leur transmettre les noms des patients » (#2).

      L’un des répondants rapporte qu’un procès d’un million de dollars a été intenté contre lui :

      « Et puis ma femme m’appelle et me dit que le système de santé nous poursuit pour plus d’un million de dollars, alors je viens de réunir des équipes d’avocats et de les envoyer au tribunal. L’accusation est que je viole les termes de mon accord de séparation, spécifiquement que le système de santé est impliqué dans mes présentations médiatiques, et je n’ai jamais fait aucune déclaration [de ce genre] » (#6).

      Un autre répondant fait état d’une perquisition policière effectuée dans sa clinique privée, à son domicile :

      « Le [conseil médical] s’est présenté à l’improviste un jour sans mandat pour fouiller ma maison, qui était répertoriée dans leurs dossiers comme étant mon bureau, afin de procéder à une inspection du bureau médical, ce qui ne nécessite pas de mandat [dans mon pays] » (#7).

      Rétractation d’articles scientifiques

      Certains chercheurs et médecins ont raconté comment leurs recherches avaient été rétractées par la revue après leur publication :

      « Cinq jours avant la réunion pédiatrique de la FDA sur la vaccination, [la maison d’édition] retire l’article de la National Library of Medicine et dit qu’elle le rétracte. L’explication, qu’ils nous donnent quelques jours plus tard, c’est qu’ils pensent qu’ils n’ont pas invité l’article pour commencer. Et je peux vous dire, en tant qu’éditeur, que l’article a été clairement accueilli, et qu’il est passé par le processus standard d’examen par les pairs. Le seul motif pour retirer légalement un article de la National Library of Medicine est s’il est scientifiquement invalide, et ce n’était pas le cas » (#6). « Alors je l’ai soumis à X [nom de la revue] et bien, c’était un rejet de bureau. En fait, de mon point de vue, il n’y avait pas d’arguments solides. Je ne sais pas pourquoi il a été rejeté, et puis je l’ai soumis à plusieurs autres canaux, et finalement j’ai arrêté d’essayer de le publier dans la littérature scientifique. Il a été publié en tant que pré-print » (#8).

      Un autre thème qui est apparu à plusieurs reprises au cours des entretiens est que les recherches critiques ont été traitées d’une manière que les personnes interrogées n’avaient jamais rencontrée auparavant dans leur carrière. Ainsi, des articles ont été rejetés par des revues (souvent à plusieurs reprises) sans examen par les pairs, le processus d’examen et de publication d’une revue a pris plusieurs mois de plus que la normale pour la revue, et même des articles ont été rejetés par des serveurs de préimpression tels que MedRXiv :

      « Au début de la pandémie, nous obtenions beaucoup de publications. Cela ne remettait pas du tout en cause le récit orthodoxe. Et puis nous avons fait cette analyse sur [X] et quand cela s’est produit, oh mon Dieu, ils ont pété les plombs, nous avons été attaqués. Ce travail n’a jamais été publié. (…) Et c’est à ce moment-là que nos travaux ont commencé à être rejetés par arXiv et medRxiv… le seul endroit où nous pouvions faire publier ces travaux était sur ResearchGate » (#4).

      Dans un cas, une personne interrogée a déclaré qu’elle se sentait tellement menacée par l’establishment médical qu’elle s’abstenait de mettre son nom sur les articles qu’elle avait cosignés avec d’autres chercheurs, et que ceux dont les noms apparaissent sur les articles essayaient de se cacher ou de rester sous le radar jusqu’à ce que l’article soit publié :

      « Nous avons un article qui est prêt à être publié dans [une revue importante], et le groupe qui l’a publié se cache depuis un an. Maintenant, je ne peux pas être sur l’article, vous savez » (#5).

      Contre-réaction : se défendre

      Les personnes interrogées ont indiqué que leur première réaction aux attaques et à la censure a été le choc et la surprise. Pour la première fois de leur vie, elles se sont senties exclues de la communauté scientifique/médicale, attaquées par les médias et parfois par leurs employeurs, et/ou dénigrées comme des « théoriciens du complot » qui mettent en danger la santé publique. Pourtant, malgré la censure, les attaques personnelles et la diffamation, les licenciements, l’atteinte à la réputation et le prix économique, toutes les personnes interrogées ont néanmoins déclaré que rien de tout cela ne les dissuadait et qu’elles avaient décidé de se battre, en utilisant diverses contre-tactiques.

      Premières réactions : Choc et surprise

      « J’étais sans voix. Cela ne m’arrive pas à moi. Je n’imaginais pas. Toutes ces attaques étaient terriblement menaçantes pour moi. Il m’a fallu un mois pour me remettre de la compréhension que c’est le pays dans lequel nous vivons. J’étais en état de choc. J’étais surprise. Je pense que mon rythme cardiaque était de 200 par minute » (#11). « En tant que personne qui a fait partie intégrante du système [de santé] et qui connaît personnellement les détenteurs de rôles – le fossé que je ressens est très profond » (#1).

      Les personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient le sentiment que les menaces, les licenciements et les attaques dont elles faisaient l’objet étaient en fait une tentative de les faire taire, simplement parce que leurs opinions ne correspondaient pas à celles dictées par les autorités :

      « tout a été fait au départ pour supprimer ma voix, parce que j’étais le seul à crier » (#1).

      Certains répondants ont ajouté qu’ils avaient l’impression que la censure et les attaques sans précédent qu’ils ont subies étaient particulièrement vicieuses parce que ceux qui les faisaient savaient qu’ils étaient appréciés et influents :

      « ils essayaient en fait de me faire taire dans les médias. Il semble à première vue que ce procès était essentiellement une tentative de me censurer. Je suis un collaborateur fréquent de Fox News, je viens de témoigner au Sénat américain, mes conseils sont appréciés dans le monde entier, et je pense que c’était une tentative de clocher pour me censurer » (#6).

      Déterminés à se battre

      Nos répondants ont déclaré que la censure et la suppression qu’ils ont subies leur ont donné envie de se battre et de faire entendre leur voix davantage, au nom de la liberté d’expression et de leur souci de la santé publique.

      « C’est une question intéressante de savoir ce que j’ai l’impression de payer. Parce que je pense qu’il y a des [coûts]. Le fait est que j’ai failli partir. Pourquoi suis-je resté ? Parce que je me suis rendu compte qu’il y avait un prix que je n’étais pas prêt à payer – qu’ils allaient me faire taire » (#11). « Pour moi, la question la plus importante est : pourquoi est-ce que je (continue) à faire cela ? Parce que si je ne vis pas en accord avec mes valeurs et la liberté d’expression, alors je ne vivrai pas » (n° 9).

      Certains d’entre eux ont même fait remarquer que les attaques contre leur réputation les rendaient encore plus déterminés et désireux d’exposer les informations qui étaient censurées.

      « En fait, cela me rend plus déterminé. Je suis un peu comme un pitbull. Alors, nous allons continuer à faire passer le message » (#2).

      Certaines des personnes interrogées ont déclaré avoir décidé de prendre des mesures officielles ou juridiques contre les organisations qui les ont censurées :

      « Je vais porter plainte pour rupture de contrat, puisque nous avions un contrat de publication et qu’ils l’ont signé et accepté. Ils vont être poursuivis pour interférence délictuelle car ils ont effectivement interféré avec l’activité de publication d’informations scientifiques valides. J’imagine que cela va être très préjudiciable et très médiatisé pour [l’éditeur] » (#6). « J’ai déposé une demande de liberté d’information auprès de toutes les entités qui m’ont dépouillé de divers titres et postes afin de commencer à découvrir ce qui stimule tout cela » (n° 2).

      Les contre-réactions des personnes interrogées ont été exprimées de plusieurs manières : le désir de divulguer l’acte de censure et les informations censurées, qui, selon elles, sont fondées sur des preuves ; l’utilisation de canaux alternatifs afin de diffuser publiquement leurs positions et leurs points de vue sur le Covid ; la création de réseaux de soutien avec des collègues ; et le développement de systèmes alternatifs d’information médicale et sanitaire. En d’autres termes, ils ont créé une sorte de monde parallèle à l’establishment traditionnel.

      Exposer la censure

      Certaines personnes interrogées ont souligné qu’elles voulaient dénoncer la loi de censure elle-même. Par exemple :

      « J’ai pris contact avec quelques personnes puissantes, et elles m’ont orienté vers le Media Resource Centre à Washington, qui est une organisation à but non lucratif pour lutter contre la censure. Je leur ai raconté ce qui s’était passé. Et ils ont déjà rédigé un article à ce sujet. Cet article est en train d’être publié sur différents sites. J’ai fait une interview sur One American News Network. Je l’ai en quelque sorte fait connaître au monde entier » (#1).

      Utilisation de canaux alternatifs

      Les répondants ont indiqué que, lorsqu’ils ont compris qu’ils étaient censurés par les grands médias, ils ont décidé d’utiliser des canaux alternatifs, tels que les plateformes de médias sociaux, pour diffuser leur position et des informations contraires et exprimer leurs opinions en public : « Heureusement, je me suis constitué un petit nombre de followers sur Twitter… 34 000 ou quelque chose comme ça, alors vous pouvez faire passer le message » (#4).

      Certaines des personnes interrogées ont déclaré que pour se protéger, elles ont été contraintes d’ouvrir des comptes télégrammes « secrets » ou des comptes Twitter anonymes. Bien qu’ils expriment leur frustration, ils continuent à le faire afin de diffuser des informations. Par exemple, un participant a fait remarquer qu’il est absurde que les scientifiques doivent tenir des comptes télégrammes secrets pour que le gouvernement ne leur retire pas leur licence ou ne porte pas atteinte à leur réputation (#5).

      Création de réseaux de soutien social

      Certaines personnes interrogées ont révélé qu’elles avaient créé des réseaux de soutien composés de collègues scientifiques, de médecins, d’avocats et de politiciens ayant des vues et des opinions similaires. Ces réseaux ont été utilisés non seulement pour échanger des informations, mais aussi pour recevoir le soutien et l’empathie d’« étrangers » comme eux, pour se faire de nouveaux amis et créer une nouvelle communauté :

      « c’est vraiment agréable de se faire un réseau entier et croissant d’amis dans la vie, qui connaissent aussi ces vérités. J’ai l’impression de créer une nouvelle communauté avec de nouveaux amis à qui je peux parler, qui comprennent le monde, qui comprennent la corruption et qui peuvent vraiment s’y retrouver dans tout ça. Donc, en même temps que je me suis réveillé avec une toute nouvelle collection de collègues et d’amis, mais beaucoup d’entre nous sont en dehors de la science » (#9). « Et puis quelques collègues se sont joints à nous. Et tout d’un coup, j’avais des poids lourds, des leaders universitaires qui défendaient mon travail » (#1).

      Développer des systèmes alternatifs d’information médicale et sanitaire

      Au-delà de leurs activités de diffusion d’informations et de données, certaines des personnes interrogées ont indiqué qu’elles travaillaient à l’établissement de nouvelles plates-formes et organisations alternatives dédiées au développement et à la fourniture d’informations sur la santé et les traitements médicaux – y compris de nouvelles revues et organisations à but non lucratif, au lieu de celles qui existent déjà et qui, selon elles, ont échoué et déçu. Elles l’expliquent comme un moyen de faire face à la censure et à la suppression qu’ils ont subies en raison de leurs positions opposées, ce qui leur donne un sentiment d’espoir et l’impression de construire « un nouveau monde » :

      « J’ai une nouvelle chose dans la vie. N et moi, nous avons créé l’organisation X, dont la seule mission est d’essayer de comprendre et d’aider les gens à traiter le Covid. Et je pense que nous avons rendu un vrai service au monde » (#9). « On parle de plus en plus de lancer un journal. Tess Lawrie a créé le Conseil mondial de la santé. On parle de plus en plus de créer un nouveau système de santé. Par exemple, les gens veulent aller dans des hôpitaux où les médecins peuvent être des médecins et pas l’autre rôle de toutes ces réglementations et agences corrompues, alors vous savez, il y a peut-être un nouveau monde qui va se former » (#4).

      Discussion

      Nos résultats font écho aux arguments avancés dans des études antérieures sur la suppression de la dissidence dans des domaines controversés tels que la vaccination (Elisha et al. 2021, 2022 ; Cernic 2018 ; DeLong 2012 ; Gatto et al. 2013 ; Martin 2015 ; Vernon 2017), le sida, les études environnementales et la fluoration (par exemple, Delborne 2016 ; Kuehn 2004 ; Martin 1981, 1991, 1999). À l’instar de ces études, les résultats de notre recherche indiquent une implication significative des médias et de l’establishment médical dans la censure et la suppression des dissidents. Cependant, il existe trois différences principales.

      Premièrement, lorsqu’il s’agit de connaissances liées au Covid, les tactiques de censure utilisées contre les dissidents sont extrêmes et sans précédent dans leur intensité et leur étendue, les journaux scientifiques et les institutions académiques et médicales prenant une part active et impliquée dans la censure des voix critiques. En fait, comme l’indique l’un de nos répondants, même les serveurs de préimpression et les sites de réseaux sociaux universitaires censurent les articles scientifiques qui ne s’alignent pas sur le discours dominant, et cela semble être une tendance croissante. Un exemple récent est un rapport d’étude de Verkerk et al. (2022), qui a analysé une enquête sur plus de 300 000 personnes dans 175 pays qui avaient choisi de ne pas recevoir les vaccins Covid-19, qui a été retiré de ResearchGate.net après 9 jours, citant une violation de leurs termes et conditions (Conseil mondial de la santé 2022).  En outre, ce que nos répondants décrivent va bien au-delà de la censure, et comprend un large éventail de méthodes de suppression visant à détruire leur réputation et leur carrière, uniquement parce qu’ils ont osé adopter une position différente de celle dictée par l’establishment médical.

      Deuxièmement, si les études précédentes ont également fait état de cas isolés où des chercheurs et des médecins aux CV irréprochables, voire au statut d’universitaire ou de médecin de haut rang, ont été censurés s’ils osaient exprimer des opinions dissidentes, la présente étude montre que dans le cas du Covid, la censure de médecins et de chercheurs de cette stature est devenue un phénomène régulier. Les participants à notre étude, ainsi que ceux mentionnés dans l’introduction et beaucoup d’autres non inclus dans notre échantillon, ne sont pas des scientifiques marginaux. La plupart d’entre eux sont des figures de proue : des chercheurs et des médecins qui, avant l’ère Covid-19, avaient un statut respectable, avec de nombreuses publications dans la littérature scientifique, certains d’entre eux ayant des livres et des centaines de publications, certains dirigeant des départements universitaires ou médicaux, certains étant rédacteurs en chef de revues médicales, et certains ayant remporté des prix importants. Néanmoins, comme le montrent nos résultats, ils n’ont pas été protégés de la censure, ni de la campagne de suppression et de diffamation lancée contre eux. Le message est que personne n’est à l’abri de la censure et qu’aucun statut universitaire ou médical, aussi élevé soit-il, ne constitue un bouclier garanti contre elle.

      La troisième différence importante relevée dans notre étude est le rôle significatif joué par les organisations médiatiques pendant la pandémie de Covid, et en particulier par les sociétés d’information technologique, dans la censure des positions contraires. D’un point de vue pratique, ceux qui détiennent le pouvoir ont une plus grande capacité et de plus grandes possibilités de contrôler la connaissance et la diffusion de l’information, et par là, de fixer et de contrôler l’agenda. Bien que nos résultats ne montrent pas la direction de la relation entre ces détenteurs d’intérêts, ils peuvent indiquer des collaborations entre l’establishment médical et ces sociétés.

      Des documents récemment publiés dans le cadre d’affaires judiciaires indiquent qu’au moins une partie de cette censure est orchestrée par des représentants du gouvernement (Lungariello et Chamberlain 2022 ; Ramaswamy et Rubenfeld 2022). Nos résultats pointent aussi indirectement vers d’autres parties prenantes impliquées dans le phénomène de censure évident dans la crise actuelle, notamment les entreprises pharmaceutiques. Bien que notre étude se soit penchée sur les perceptions subjectives des personnes visées par la censure plutôt que sur l’implication des parties prenantes et d’autres parties intéressées, les rapports de nos répondants font écho aux conclusions d’autres études, menées avant l’ère Covid-19 (Ravelli 2015) et plus récemment (Mucchielli 2020), qui indiquent l’implication importante des sociétés pharmaceutiques et informatiques dans la réduction au silence des informations et des études qui peuvent leur être défavorables. Étant donné le rôle central de ces entreprises aux côtés des décideurs des autorités sanitaires et des gouvernements dans le monde, il est très préoccupant de constater que des intérêts substantiels, notamment financiers et politiques, ainsi que des intérêts liés à la réputation et à la carrière, peuvent se cacher derrière les efforts de suppression.  L’intérêt des sociétés pharmaceutiques à contrôler le discours sur le Covid-19 est évident. Par exemple, comme l’ont indiqué certains de nos participants, l’une des principales controverses non résolues concernant Covid-19 est liée au traitement précoce avec des médicaments réadaptés, et il a été affirmé que des mesures très inhabituelles ont été prises pour empêcher les médecins de les utiliser (Physicians’ Declaration 2021). Comme le note Cáceres (2022), cette prétendue fin injustifiée de ce débat initial peut avoir eu d’énormes conséquences économiques (par exemple, le feu vert donné aux vaccins et aux nouveaux médicaments dans le cadre d’une autorisation d’utilisation en urgence), financières (par exemple, des gains énormes pour les plus grandes entreprises) et politiques (par exemple, des restrictions mondiales des libertés individuelles).

      Les sociétés d’information technologique ont également tout intérêt à contrôler le discours concernant la pandémie de Covid-19.  Par exemple, en juin 2021, il a été révélé que Google, qui a été accusé de faire taire la théorie de la fuite du virus SRAS-CoV-2 de l’Institut de virologie de Wuhan, a financé des recherches sur le virus menées par un scientifique lié à Wuhan, Peter Daszak, par le biais de sa branche caritative, Google.org, pendant plus de dix ans. Google a également investi un million de dollars dans une entreprise qui fait appel à des épidémiologistes et à des analyses de données massives pour prévoir et suivre les épidémies.

      Le British Medical Journal a révélé que le processus de « vérification des faits » de Facebook et YouTube repose sur des partenariats avec des vérificateurs de faits tiers, réunis sous l’égide de l’International Fact-Checking Network (Clarke 2021). Cette organisation est dirigée par le Poynter Institute for Media Studies, une école de journalisme à but non lucratif dont les principaux soutiens financiers sont Google et Facebook.

      En ce qui concerne les intérêts personnels des décideurs politiques, un groupe de surveillance du gouvernement américain a exigé des données clés sur l’histoire financière et professionnelle du Dr Anthony Fauci, affirmant que « Pendant la pandémie, le Dr Fauci a largement profité de son emploi fédéral, de ses redevances, de ses avantages de voyage et de ses gains d’investissement », alors que son salaire pendant ces deux années n’a pas été rendu public, ni les actions et obligations qu’il a pu acheter et vendre en 2020 ou 2021, alors qu’il influençait les politiques du Covid, ni ce qu’il a reçu – ou pas – en redevances. Comme indiqué plus haut, une demande de FOIA aux États-Unis a révélé que Francis Collins, alors à la tête du NIH, avait demandé à Fauci de discréditer la Déclaration de Great Barrington et de dénigrer ses auteurs (Wilson 2021).  Roussel et Raoult (2020) ont trouvé des conflits d’intérêts similaires parmi les médecins français qui ont pris publiquement position contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine.

      La censure sape la confiance du public dans les autorités, surtout si les informations cachées et révélées par la suite auraient pu coûter des vies humaines, comme lors des pandémies qui mettent en jeu des maladies, des traitements et des vaccins (Gesser-Edelsburg et ShirRaz 2018). En outre, la censure et la manipulation de l’information sont incompatibles avec l’essence de la science, puisque la recherche scientifique exige un discours et un débat vigoureux. En effet, les chercheurs ont averti qu’au lieu d’être débattues, les controverses sur le Covid sont utilisées pour alimenter la polarisation, ce qui conduit souvent à la diabolisation et à la censure des perspectives alternatives et à l’imposition des points de vue dominants comme s’ils étaient la vérité absolue (Cáceres 2022 ; Marcon et Caulfield 2021).

      Cáceres (2022) a affirmé que le fait que le débat ait été réduit au silence et que les positions alternatives aient été censurées constitue en fait un détournement de la « science normale » (Kuhn 1962), qui suppose que différentes explications et réponses aux faits d’intérêt scientifique émergent normalement et ont la possibilité d’être résolues dans le cadre d’un débat scientifique conventionnel. Selon Cáceres, un tel détournement de la praxis scientifique « normale » suggère que des influences « non scientifiques » sont à l’œuvre. Ce détournement est particulièrement préoccupant lorsque les voix réduites au silence sont celles d’un nombre croissant de scientifiques et de médecins éminents et renommés.  La volonté de censurer et de rejeter les opinions dissidentes en les qualifiant de « désinformation » présente des similitudes étroites avec le « travail sur les limites » de la science, qui consiste à maintenir le pouvoir et l’autorité de la science en délimitant certains domaines de recherche scientifique comme étant hors limites et en les discréditant comme étant essentiellement non scientifiques (Gieryn 1999 ; voir également Harambam 2014). Créer un faux consensus en censurant l’information et en empêchant les débats scientifiques peut conduire les scientifiques, et donc aussi les décideurs politiques, à se couler dans le paradigme dominant, les amenant à ignorer d’autres options plus efficaces pour faire face à la crise ou peut-être même la prévenir.  Un tel « consensus » conduit à une vision étroite du monde, qui nuit à la capacité du public à prendre des décisions éclairées et érode la confiance du public dans la science médicale et la santé publique (Cernic 2018 ; Delborne 2016 ; Martin 2014, 2015 ; Vernon 2017).

      Des chercheurs ont déjà averti que la crise de COVID-19 confirme les préoccupations antérieures concernant les implications délétères de la censure (Cáceres 2022 ; Mucchielli 2020). Nous sommes d’accord avec l’affirmation de Cáceres selon laquelle la censure et le dogme sont étrangers à la vraie science et doivent être abandonnés et remplacés par une discussion ouverte et équitable.

      Consulter ici la bibliographie de cet article




      Les « villes intelligentes » du Forum Économique Mondial sont des « camps de concentration ouverts »

      [Source : News Punch via 1scandal.com]

      Par Sean Adl-Tabatabai

      Les « villes intelligentes » en cours de construction dans le monde entier sont en fait des « camps de concentration ouverts » conçus par l’élite technocratique mondiale pour contrôler et asservir l’humanité, selon un dénonciateur de la Silicon Valley.

      Aman Jabbi est un ingénieur qui a travaillé dans la Silicon Valley pendant 25 ans et est co-inventeur de deux applications de caméra pour téléphone portable. Il a émigré aux États-Unis en 1988 parce qu’il admirait la culture américaine de liberté et d’indépendance.

      Rapports de Technocracy.news : Jabbi vit maintenant à Big Fork, dans le Montana, et est devenu, à mon avis, l’un des dénonciateurs et lanceurs d’alerte les plus importants concernant le système de la bête à venir.

      Son message doit être entendu par tous les Américains et je recommande fortement à mes lecteurs de trouver une heure pendant le week-end de Thanksgiving pour l’entendre dans la vidéo que j’ai publiée ci-dessous. Si vous êtes d’accord avec moi que son message est essentiel, merci de partager cet article et la vidéo avec vos amis et votre famille.


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      Avant de pouvoir sortir de la matrice, vous devez savoir que vous vivez dans une matrice, et cela implique de reconnaître que les tentacules de la matrice prennent le contrôle de votre vie.

      La plupart d’entre nous passent beaucoup trop de temps à nous concentrer sur les mauvaises choses. Nous parlons sans fin de ce qui se passe à Washington alors que nous avons invité le système de la Bête jusque dans nos maisons, et que nous nous le faisons même injecter dans notre propre corps. Nous nous plaçons sur la voie de la destruction par peur, par manque d’information (ignorance) et par manque de discernement.

      Même si vous vivez dans un État rouge [républicains] comme la Floride, la Géorgie, le Tennessee ou le Texas, vous ne serez pas isolé ou protégé du système de la Bête car ses griffes sont déjà plantées dans l’infrastructure des 50 États.

      Nous avons des gens, des gens bien intentionnés, dans le mouvement conservateur, qui gagnent leur vie en nous mettant en garde contre les socialistes, les communistes ou les islamistes.

      Voici la dure vérité : même si nous éliminions demain tous les socialistes, les communistes et les islamistes d’Amérique, nous serions toujours dans le pétrin parce que les mondialistes ont déjà les lois et l’infrastructure technologique en place pour convertir notre République en un État esclave technocratique .

      Certains des éléments les plus avancés de cette infrastructure, comme le souligne Jabbi, se trouvent dans des États comme la Floride, la Géorgie et d’autres États rouges.

      C’est le dessous sombre de la tyrannie dont personne ne veut parler. Pas un seul politicien n’en parle régulièrement. Le sénateur Rand Paul du Kentucky est peut-être celui qui comprend le mieux ce système, mais je me demande s’il comprend lui-même toute l’étendue du problème.

      La façon de vaincre ce système est si simple et pourtant si difficile. Une chose que je peux vous promettre, c’est que nous ne voterons jamais pour nous en sortir, car les mêmes personnes qui mettent en place l’infrastructure des villes intelligentes dans le monde contrôlent les systèmes de vote à l’échelle internationale.

      Comme nous sommes très nombreux par rapport à eux, nous devons utiliser la force du nombre.

      Tout ce que nous avons à faire est de dire non. Rejeter les outils de notre asservissement qui sont offerts sur un plateau d’argent brillant qui a l’air si attrayant.

      Nous devons reconnaître que ce sont ces mêmes outils et produits qui rendent notre vie trépidante du XXIe siècle si pratique, si efficace et si divertissante. Et donc, nous les achetons sur commande, nous les mettons à jour sur commande, nous transmettons nos données biométriques sur commande, jusqu’au jour où nous réveillerons et réaliserons que nous nous sommes installés et que nous nous sommes amusés dans un goulag numérique auquel il n’y a pas d’échappatoire .

      C’est ainsi que les mondialistes ont l’intention de briser le dos des Américains libres. Ils le font par le biais de nos finances, du système de santé et des systèmes de divertissement. Des cartes d’identité numériques déguisées en « passeports de santé » ou « cartes de santé intelligentes » seront nécessaires pour travailler, pour accéder à Internet et aux prochains comptes bancaires numériques ou portefeuilles numériques. La convergence de tous ces systèmes garantira, selon les termes de l’Agenda 2030 des Nations Unies, que « personne ne sera laissé pour compte ».

      Au moment où la plupart des gens se réveilleront et verront qu’ils sont tombés dans un piège, il sera trop tard. Ils auront toutes vos données, ils sauront tout sur vous, vos forces, vos faiblesses, vos vulnérabilités.

      Comme le dit Jabbi :

      « Vous pouvez nier la réalité mais vous ne pouvez pas nier les conséquences. »

      Le choix est simple. Choisissez-vous de vivre en esclave dans un camp de concentration numérique, ou en être humain libre en pleine possession de votre autonomie corporelle et de votre libre arbitre ?

      Sans plus tarder, je vous invite à écouter Aman Jabbi. Si vous n’avez pas le temps d’écouter la vidéo complète, vous apprendrez quand même beaucoup de choses au cours des 20 à 25 premières minutes. En fait, je recommanderais de ne regarder que la moitié de cette vidéo et de prendre des notes, de la traiter, puis de regarder la seconde moitié.

      Jabbi donne ce que je crois être la description la plus complète du système de la Bête que j’aie jamais vue.

      Vous pouvez donc voir que la plupart des dommages sont causés au niveau local à l’aide de fonds fédéraux.

      Les grandes villes sont cuites. Elles se convertissent toutes à la technologie SMART et toute personne vivant encore dans l’une d’entre elles devrait faire des plans pour partir immédiatement.

      Si vous ne me croyez pas, tapez « Smart city networks » [« Réseaux de villes intelligentes »] dans votre moteur de recherche préféré et parcourez ce qui s’affiche.

      Mais ce n’est pas seulement les grandes villes. Je ne suis pas sûr que beaucoup de villes moyennes ou même de petite taille pourront résister à leur intégration dans cette infrastructure techno-totalitaire. Ce qui est encore sous notre contrôle, ce sont nos maisons et, en fin de compte, notre propres âme, et c’est ce que nous devons protéger des esprits démoniaques de contrôle qui se sont déchaînés sur le monde.

      Ce que Jabbi décrit, c’est une technologie extrêmement invasive mise en place dans les villes intelligentes – des lecteurs de plaques d’immatriculation aux feux de signalisation intelligents et aux poteaux intelligents en passant par les voitures intelligentes, les quartiers intelligents, les maisons intelligentes et les appareils intelligents – tous connectés à la 5G et communiquant sans fil les uns avec les autres.

      Si vous faites attention, vous voyez des centaines de ces lampadaires à LED bordant les rues et les autoroutes et, dans de nombreux cas, ils sont équipés de caméras de surveillance et de haut-parleurs pour l’écoute [NDLE Plutôt de microphones dans ce cas]. Jabbi parle également de la mise en place des stations de recharge de drones et de la manière dont les drones pourraient être militarisés contre les citoyens.

      Toute cette infrastructure militarisée est installée avec de l’argent fédéral, des centaines de millions de dollars cachés dans le projet de loi sur les infrastructures de Joe Biden ainsi que dans son projet de loi sur la réduction de l’inflation, qui ont tous deux été adoptés par le Congrès avec l’aide des républicains.

      Les chefs de ville et de comté sont des imbéciles en ce qui concerne les subventions fédérales. En général, ils ne se demandent même pas ce qu’ils achètent avec l’argent d’autrui. Pour eux, c’est juste de l’argent gratuit pour « investir » dans l’infrastructure locale.

      Et, comme l’explique Jabbi, tout est fait au nom de la sûreté et de la sécurité.

      Nos rues nous espionnent

      Beaucoup de ces lumières LED intelligentes sont équipées de ce qu’on appelle  la technologie PUKE Ray, qui peut être militarisée et utilisée pour neutraliser les humains. Il s’agit d’une technologie militaire appliquée dans nos villes pour une utilisation potentielle contre des civils, avec l’aimable autorisation du Département américain de la sécurité intérieure.

      Toutes les principales intersections d’une ville intelligente sont équipées de caméras de surveillance numériques. Faites attention aux autoroutes inter-États, qui sont désormais également équipées de cette technologie. Ces caméras seront capables d’enregistrer en temps réel les plaques d’immatriculation de chaque voiture qui passe.

      Les caméras et les appareils d’écoute se multiplient partout, dans les grandes, moyennes et même petites villes.

      Nos téléphones portables nous espionnent

      Votre téléphone portable vous écoute également. Et bon nombre de téléphones les plus récents sont capables de suivre les mouvements de vos yeux sur l’écran.

      « Ils écoutent, ils regardent, ils analysent, ils donnent, puis cela répète le processus », a déclaré Jabbi. « C’est un camp de concentration ouvert pour la surveillance. »

      Et toute cette technologie n’est pas pour notre sûreté et notre sécurité, comme annoncé. Il s’agit de saisir des données et de les utiliser pour « changer votre comportement », ce qui signifie que les données seront utilisées pour appliquer le système de notation de crédit social à venir à tous les Américains et aux personnes libres partout.

      Nos appareils nous espionnent

      Si vous possédez l’un des nouveaux modèles de réfrigérateurs qui suivent numériquement l’inventaire de votre réfrigérateur, toutes ces données sont enregistrées pour être utilisées contre vous. Vous mangez trop de viande et de produits laitiers ? Votre pointage de crédit social vient d’être abaissé d’un cran parce que les mondialistes n’aiment pas que nous mangions de la viande. Ce n’est pas « durable », dans leur vision du monde.

      Nos voitures nous espionnent

      D’ici 2025, Jabbi a déclaré que chaque nouvelle voiture aura un minimum de 16 caméras, toutes connectées numériquement et fournissant des informations via Internet.

      Vous conduisez trop en dehors de votre port d’attache, ce qui augmente inutilement votre empreinte carbone ? C’est un gaspillage d’essence et votre score de crédit social vient de baisser d’un cran.

      Nos banques nous espionnent

      Il a déjà été confirmé, plus tôt cette année, que les principales banques et sociétés de cartes de crédit procèdent au suivi de vos achats d’armes et de munitions, et toutes les plus grandes banques expérimentent une application « volontaire » de suivi du carbone qui vous informe de votre empreinte carbone. Ce n’est qu’un échauffement pour le lancement de la nouvelle monnaie numérique, lorsque le suivi de votre production de carbone ne relèvera plus du mode « volontaire ».

      Nos thermostats numériques nous espionnent

      Rappelez-vous comment cela a fonctionné au Colorado cet été, lorsque les personnes inscrites à un programme « volontaire » de surveillance de la température ont perdu tout contrôle sur leurs thermostats domestiques.

      L’objectif est de cartographier numériquement toutes les choses, vivantes et non vivantes. Même chaque arbre et buisson dans la nature aura une identification numérique. Parce qu’une fois que vous les avez catalogués et cartographiés, vous pouvez désormais les suivre et les contrôler.

      [Voir aussi :
      Le B20 invite le G20 à adopter des passeports vaccinaux internationaux et une identité numérique
      Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
      Bientôt le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire
      Nanotechnologie et « vaccins »
      Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
      Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts]

      L’infrastructure d’un État policier verrouillé est déjà en place

      Il y a 1 milliard de caméras de surveillance numériques connectées à Internet dans le monde. Et 50 millions d’entre elles sont aux États-Unis. C’est plus par habitant qu’en Chine, selon Jabbi.

      La différence est qu’en Chine, les gens savent qu’ils sont surveillés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et qu’ils se conforment, car ils savent qu’il y aura des sanctions en cas de violation des règles. Ils savent qu’ils sont esclaves et ils l’acceptent.

      « Aux États-Unis, ils font déjà cela (la surveillance) », dit Jabbi. « La seule différence est qu’ils ne nous l’ont pas encore dit… Nous sommes déjà dans le même système mondial de surveillance. »

      Certains l’appellent « l’Internet des yeux ». Mais la Bête a aussi des oreilles.

      Ce ne sont pas les yeux et les oreilles humaines qui suivent tout ce que nous faisons, comme dans l’Allemagne nazie ou dans l’ancienne Union soviétique. Non, c’est l’intelligence artificielle, l’IA, qui veille désormais sur la prison.

      Contrairement à la Chine, où les esclaves connaissent leur sort dans la vie, la plupart des Américains sont encore inconscients des murs de la prison qui se dressent autour d’eux.

      Cette prison est construite sur l’oppression et la collecte. La Bête se nourrit de données. Vos données.

      Nous ne le voyons pas parce que les outils d’oppression, les mêmes outils utilisés en Chine, sont présentés différemment ici en Amérique. On nous dit que les caméras de surveillance sont toutes là pour attraper les méchants.

      C’est pour notre sûreté et notre sécurité.

      Sûreté
      Sécurité
      Commodité

      Ce sont les trois mots clés utilisés pour nous attirer.

      Si vous savez que vous n’êtes pas un méchant, mais que vous aimez la commodité, il est tentant de vous dire : « Je n’ai rien à cacher ». Si vous avez encore ces pensées, vous avez une vision très naïve du fonctionnement de ces systèmes et de ce que leur programme ultime implique.

      Il ne s’agit pas seulement d’attraper les méchants et les mauvaises personnes.

      Bien qu’elles [les données] puissent être utilisés à cette fin, il se passe beaucoup plus de choses.

      Les données qu’ils recueillent sur vous sont jugées précieuses pour une et une seule raison : pour vous amener à changer votre comportement et à vous soumettre au système de la Bête – un système qui sait où vous êtes à tout moment, ce que vous faites, comment vous dépensez votre argent, votre temps, et même ce que vous pensez.

      En leur donnant vos données, vous leur donnez la possibilité de surveiller et d’évaluer votre comportement, qui peut désormais être converti en un score de crédit social. Ce score est ensuite utilisé pour déterminer les privilèges auxquels vous avez droit et ceux auxquels vous n’avez pas droit dans la nouvelle société esclavagiste.

      Vivez-vous un mode de vie durable et contribuez-vous à lutter contre le changement climatique ? Êtes-vous un joueur d’équipe ? Sinon, vous ne serez pas autorisé à participer à la société.

      C’est exactement ainsi que le vax Covid-19 a été déployé, par le biais de politiques coercitives appliquées non seulement par le gouvernement, mais aussi par ses partenaires commerciaux, et John Kerry a déclaré lors de la conférence COP27 en Égypte  que c’est le modèle qu’ils utiliseront pour faire respecter le programme de développement durable poussé par les Nations Unies et ses innombrables partenaires du secteur privé, dirigé par le Forum Économique Mondial.

      Si votre score de crédit social descend en dessous d’un certain niveau, vous perdez vos privilèges, peut-être que vos enfants n’entrent pas dans les meilleures écoles ou que vous perdez des promotions professionnelles. Vous ne pouvez pas aller au restaurant ni participer aux événements publics. Vous êtes mis à l’écart par le nouveau système d’apartheid supervisé par l’intelligence artificielle.

      Maintenant, une fois que l’argent numérique programmable est en place, vous ne pouvez pas dépenser votre argent pour certaines choses et il est limité à certains domaines.

      Une fois ce système en place, vous aurez une identification numérique requise pour TOUT.

      À terme, vous ne pourrez plus accéder à aucun service gouvernemental ou public, vous ne pourrez plus traverser les frontières nationales ni accéder aux soins de santé ou à Internet sans identification numérique.

      Ils pensent pouvoir s’en tirer parce que 5,5 milliards des 7,5 milliards d’habitants de la planète se sont déjà conformés à la répétition générale, c’est-à-dire à l’utilisation du badge et à son acceptation comme passeport pour entrer dans les lieux publics.

      Vous devrez prouver votre identité par le biais d’un programme numérique contenant vos marqueurs biométriques uniques, une empreinte du pouce ou un scan facial. Les téléphones portables nous demandent et nous poussent déjà à obtenir ces informations. Les nouveaux permis de conduire veulent tous des marqueurs biométriques.

      Votre visage sera lié à une nouvelle monnaie numérique [des banques centrales] CBDC. Sans cela, vous serez exclu du système : pas d’emploi, pas de soins de santé, pas de contrôle de sécurité sociale, pas d’achats ni de ventes, rien. C’est le plan, les gars. Et ils veulent y parvenir d’ici 2030 au plus tard. Ils nous imposeront probablement le nouveau système de monnaie numérique en 2023 et élimineront progressivement l’argent dans quelques années après cela.

      Nous pouvons encore riposter, mais nous devons nous endurcir et nous résoudre à ne pas devenir un esclave numérique. Comment fait-on cela?

      Solutions

      Abandonnez tous les appareils inutiles. Apple Watches, sonnettes RING, Alexa, robots aspirateurs, babyphones, réfrigérateurs high-tech. Ce sont tous des yeux et des oreilles à l’intérieur de votre maison !

      Achetez vos légumes chez des agriculteurs locaux, ainsi que votre viande et vos produits laitiers. Utilisez les friperies et les petites stations-service indépendantes (oui, vous payez généralement un peu plus). Il est toujours préférable d’acheter en espèces auprès d’un commerçant local qui n’a pas de caméras sur vous depuis le moment où vous entrez dans son magasin jusqu’au moment où vous en sortez.

      Éteignez les routeurs avant d’aller vous coucher le soir [NDLR ou préférez les connexions filaires, par ailleurs bien moins nocives pour la santé que ne peut l’être le Wi-Fi. Déconnectez ce dernier de tous vos appareils, si la possibilité est encore offerte par le fabricant.]

      Utilisez des sacs faraday pour les téléphones lorsque vous voyagez, mais soyons honnêtes, nous devrons tous désactiver nos téléphones portables à un moment donné si nous voulons rester libres. [NDLR le mieux, notamment pour la santé est de ne pas en utiliser. Voir le dossier 5G et ondes pulsées]

      Développer des systèmes parallèles, en se concentrant sur des alternatives low-tech.

      Avez-vous d’autres idées sur la façon de perturber et de désactiver l’appétit de la Bête pour la collecte de données ? Veuillez partager dans les commentaires ci-dessous.

      [Voir aussi :
      Ne plus nourrir la Bête
      L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
      Vie et mort des systèmes
      Les villes sont le cancer de la Terre
      Retour à la nature
      Réenchanter le monde]

      Bottom Line : Il s’agit d’une guerre spirituelle menée avec des outils de haute technologie entre les mains d’élites lucifériennes très riches.

      Source News Punch Nov 2022




      Inversion des valeurs et corruption juridique au cours de la crise Covid

      [Source : anthropo-logiques.org]

      Depuis le début de cette crise « sanitaire » qui aura vu les méthodes totalitaires chinoises être substituées aux bonnes réponses en santé publique (comme le Dr Fauci vient de l’admettre dans une déposition sous serment aux États-Unis !), l’avocate de Araujo-Recchia se bat pour faire connaître l’absolue gravité des transgressions en cours, lesquelles menacent littéralement la sécurité de l’état de droit.

      Dans cette présentation, elle passe implacablement en revue les principales facettes de cette réalité que la plupart des gens (et des juristes !) préfèrent ne pas voir. Quelle absence en effet des professeurs de droit constitutionnel par exemple, mais aussi des juristes au service des gouvernements et même des cours de justice face à la redoutable gravité de cette inversion de la norme des hiérarchies juridiques !


      Corruption juridique au cours de la crise Covid

      Par Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate

      Partie prenante à la procédure du Grand Jury du Dr Reiner Füllmich., Virginie de Araujo-Recchia a déposé de nombreuses plaintes dont une plainte pour « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ».

      Liste de ses actions : https://dar-avocats.com/actualites/

      [Voir aussi :
      La liberté d’expression des médecins, enseignants et chercheurs est-elle protégée en temps de crise sanitaire ? Me de Araujo-Recchia répond
      Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI
      Lettre d’informations sur les actions juridiques menées contre les mesures sanitaires par Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris
      Pass sanitaire et injection obligatoire : les conseils de « guerre » de Me de Araujo-Recchia et Me di Vizio
      Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

      Résumé de la conférence par Mme Tatiana Tislenkoff.

      https://www.youtube.com/embed/JoPdWCMTpW4

      Autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.

      En effet, force est de constater que les grands principes juridiques applicables, en toutes circonstances, au sein/au cœur de toute société civilisée, sont désormais foulés au pied au détriment de l’intérêt des peuples et corrélativement au seul profit de la finance internationale mondialiste détenant notamment les groupes pharmaceutiques impliqués.

      La fraude est commise sous l’égide de fondations, d’agences et de groupes de réflexion internationaux et au travers de la corruption des médias grand public et des plateformes numériques complices du cloisonnement de l’information et par conséquent d’un obscurantisme décomplexé.

      Ainsi, une réglementation technocratique pullulante, incohérente et déracinée se substitue aux normes supérieures avec les conséquences désastreuses que nous connaissons.

      Règne désormais un mépris total du droit à la vie, du principe de la dignité humaine, de la sacralité de l’esprit et du corps jusqu’à atteindre l’environnement du fœtus et le génome de l’être humain.

      Ces questions nous mènent à la croisée du droit et de la philosophie.

      I. Négation des lois non-écrites de la nature humaine et inversion de la hiérarchie des normes juridiques

      I.1  Négation des lois non écrites

      LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITÉ HUMAINE

      Le principe de dignité exige de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ».

      La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même.

      Les textes de lois ont essayé de définir cette vie digne : une vie indépendante qui permet l’autonomie de choix et la participation à la vie sociale et culturelle.

      D’ailleurs, la définition de la santé en tient compte : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.»(([1] Extrait de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, adoptée en 1946 à New-York et entrée en vigueur en 1948.))

      Kant distingue ce qui a un prix et ce qui a une dignité : « Dans les règne des fins tout à un prix ou une dignité. Ce qui a un prix peut-être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre, d’équivalent ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité.»(([2] Dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs de Kant.))

      Par conséquent, toute violence, toute discrimination à l’encontre des personnes qui refusent de se faire injecter une substance expérimentale, surtout lorsque le produit pharmaceutique en question est inefficace et nocif, voire mortel, viole tous les principes rattachés au respect de la dignité humaine.

      LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITE HUMAINE A SON COROLLAIRE : LA RESISTANCE A L’OPPRESSION EN CAS D’ATTEINTE À CE MÊME PRINCIPE

      Le principe de résistance à l’oppression appartient aux lois non-écrites de la nature humaine et préexiste logiquement à l’État et à sa norme fondamentale suprême.

      En effet, lorsque les institutions d’un État, dont la vocation première est d’assurer la protection de l’ordre public, la sauvegarde des principes fondamentaux, de la liberté et des droits du peuple, ne font plus obstacle à la dérive des régimes totalitaires, il est du devoir de chaque individu de résister à l’oppression.

      « Le moteur de la résistance ce n’est ni la foule, ni la tribune, c’est l’individu qui a le goût politique et qui juge ; c’est le citoyen qui ne se laisse pas fasciner par « l’hypnose exercée par le pouvoir » ; celui qui refuse d’être dupe ». Parce qu’il faut qu’il y ait « au début du mouvement populaire, une réaction des consciences individuelles », sinon « ce sera une émeute ou une révolte, ce ne sera pas, dans le plein sens du mot, ce refus d’accepter plus longtemps l’arbitraire des gouvernants qui caractérise la résistance à l’oppression. »

      « La résistance à l’oppression n’est pas révolutionnaire. Au contraire, elle est de nature conservatrice, sa mission étant de défendre l’ordre constitutionnel établi et de contribuer au retour du statu quo ante ».

      I.2. Inversion de la hiérarchie des normes juridiques

      Les mesures prises par le pouvoir exécutif français ont été à l’origine d’atteintes aux droits fondamentaux et libertés publiques sans précédent.

      Des lois, décrets et arrêtés préfectoraux ont prévalu sur les normes du bloc constitutionnel sans que ces textes ne soient jamais remis en cause ou invalidés tant par le Conseil constitutionnel, que par les juridictions judiciaires et administratives, alors que lesdites mesures étaient clairement disproportionnées et contraires à bon nombre de textes conventionnels et européens ainsi qu’aux normes suprême du corpus constitutionnel.

      L’ÉTAT DE DROIT A CÉDÉ LA PLACE A L’ARBITRAIRE

      J’ai pu relever les atteintes majeures suivantes :

      • Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
      • Violation du droit à la vie et atteinte à l’intégrité des personnes.
      • Violation de la liberté individuelle au mépris de l’Habeas Corpus qui prévoie le contrôle du juge judiciaire à bref délai lorsque les mesures privatives de liberté sont appliquées.(([3] Confinements forcés de l’ensemble de la population.))
      • Violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
      • Violation de la liberté de circuler/liberté d’aller et venir.
      • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction de visiter des proches à l’hôpital, d’assister à des funérailles, de se réunir en famille.
      • Violation du droit de manifester et de se rassembler.
      • Violation du droit à l’éducation.
      • Violation de la liberté de culte.

      Nous assistons à :

      • Une manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public.
      • Une gestion de crise disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en la matière.
      • Une « épidémie » de tests RT-PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade.
      • Une interdiction de traitements disponibles contre la Covid-19 en violation des droits du patient et de la liberté de prescrire.
      • Un homicide par administration de Rivotril dans les EHPAD.
      • Des crimes contre l’humanité.
      • Des actes de maltraitance et torture à l’égard des enfants.

      Or, les magistrats de l’ordre administratif et les membres du Conseil constitutionnel ont utilisé le principe constitutionnel de protection de la santé pour entériner les mesures les plus iniques et les plus nocives pour la santé des français.

      Pour le moment, il est devenu quasiment impossible d’échanger de manière objective devant les Cours et tribunaux français concernant les dommages causés par les mesures telles que les confinements forcés, les masques, les tests et la dangerosité des injections expérimentales.

      Le principe constitutionnel de protection de la santé a été érigé en principe suprême, afin d’avaliser toutes les mesures prises par le pouvoir exécutif depuis mars 2020.

      AFFAIRES DEVANT LES INSTANCES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

      À compter du mois de décembre 2020, des associations m’ont accompagné dans le cadre d’une action civile collective. Malgré la production de nombreuses études scientifiques dont la crédibilité ne peut être remise en cause, le tribunal judiciaire a refusé la discussion.

      Il s’avère aujourd’hui que d’autres études scientifiques sont venues depuis confirmer la nocivité de la mesure de confinement forcé et le président du Conseil scientifique l’a reconnu publiquement.

      Nous avons engagé d’autres actions devant les juridictions pénales, la Cour de Justice de la République, la Cour Européenne des Droite de l’Homme, à l’encontre des membres du gouvernement, de certains parlementaires, des médias grand public, des plateformes de réseaux sociaux ainsi que des intervenants propagandistes de plateau radio et télévision, notamment sur la base des chefs d’accusation suivants :

      • Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse des français en état de sujétion psychologique résultant de techniques propres à altérer leur jugement.
      • Complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion de consentement.
      • Tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée.
      • Escroquerie et tentative d’escroquerie.
      • Complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement.
      • Participation à une association de malfaiteurs.
      • Crime contre l’humanité – génocide et complicité de génocide.

      J’ai également réclamé l’expertise des solutions injectables expérimentales contre la Covid-19, étant donné de fortes suspicions relatives à la présence de nanotechnologies, d’oxyde de graphène et autres substances toxiques, ce qui n’a pas encore été traité par les magistrats en charge de ces dossiers.

      En parallèle, j’ai rejoint un groupe d’avocats et juges internationaux travaillant avec mon confrère Reiner Fuellmich. Nous avons créé la Cour internationale de l’opinion publique, afin de présenter publiquement les témoignages d’experts essentiels ainsi que l’ensemble des éléments que nous présentons régulièrement devant les tribunaux nationaux et qui ne sont pas pris en compte actuellement.

      II. Le cartel « Finance/Pharma/Médias »

      II.1 L’Oligopole

      Le rapport intitulé Génocide économique des Nations de Juliette Marin détaille la mainmise des fonds d’investissement américains sur les sociétés françaises du CAC40. Ces mêmes fonds détiennent ainsi directement et indirectement les médias dominants ainsi que les laboratoires pharmaceutiques.

      Je cite :

      « Selon nos informations, les dix plus grands investisseurs institutionnels contrôlent à eux seuls environ 22’000 milliards de dollars et sont également présents en Europe.

      Parmi ces investisseurs, beaucoup sont à la fois grands et diversifiés, comme BlackRock ou Vanguard.(…)

      Même s’ils se retrouvent rarement actionnaires majoritaires d’une seule et même société, les effets de cette situation sur la concurrence sont semblables à ceux d’une situation d’oligopole.

      (…)

      L’étude de l’architecture du réseau de propriétés internationales et nationales, ainsi que le calcul du contrôle exercé par chaque acteur mondial dans son ensemble nous révèle un monopole de fait sur l’économie des nations du monde entier avec un accent sur l’analyse des sociétés françaises cotées en Bourse (CAC40). Nous constatons que les sociétés transnationales formant une structure géante de nœuds papillons et qu’une grande partie du contrôle se dirige vers un petit noyau d’institutions financières très unies.

      Ce noyau peut être considéré comme une « super-entité » économique qui soulève de nouveaux problèmes importants pour les chercheurs et les décideurs. »

      Le rapport relève les dirigeants impliqués dans le secteur des médias et également dans le secteur des biotechnologies.

      II.2. L’Organisation Mondiale de la Santé

      Le rapport n°12283 intitulé « La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence » de M. Paul Flynn en date du 7 juin 2010 est édifiant :

      Je cite :

      « De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence du processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer eu égard aux principales décisions relatives à la pandémie. Il est à craindre que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance accordée aux conseils émis par les grands organismes de santé publique. (…)

      L’Assemblée a noté que les activités de lobbying non réglementées ou occultes peuvent constituer un danger et miner les principes démocratiques et la bonne gouvernance. (…) »

      Les liens capitalistiques entre les médias grand public, les géants du numérique, les géants américains de la finance et l’OMS démontrent une réelle situation de collusion.

      II.3 Le World Economic Forum (WEF)/Young Global Leaders a infiltré les pouvoirs publics

      Depuis plus de cinquante ans, les principaux responsables économiques et politiques de la planète se retrouvent fin janvier à Davos pour la réunion annuelle du WEF.

      Pour Kees van der Pijl, le WEF succéderait à d’autres organisations qui l’ont précédé, comme la franc-maçonnerie, le réseau gravitant autour de la Round Table à l’apogée de l’Empire britannique ou les conférences Bilderberg tout au long de la guerre froide et au-delà. Mais selon lui, à la fin des années 90, le WEF constituait bel et bien « le groupe de planification transnational le plus accompli, […] une véritable Internationale du capital ».(([4] Kees van der Pijl, Transnational Classes op. cit., p. 133.))

      Son fondateur Klaus Schwab est un partisan de l’eugénisme et du transhumanisme. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans son ouvrage « La quatrième révolution industrielle » paru en 2017 et publie l’ouvrage intitulé « Le Great Reset » en 2019.

      Je cite :

      « Le Great Reset, c’est l’appel officiel à utiliser la pandémie et les confinements pour changer les comportements sociaux et sociétaux, une occasion historique d’accélérer la quatrième révolution industrielle, celle de la digitalisation. C’est aussi un éloge de l’intervention de l’État pour imposer la transition écologique et l’économie circulaire. C’est encore une justification à la surveillance de tous les individus grâce à Internet et à la reconnaissance faciale ».(([5] Eric Verhaeghe, ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire, auteur du livre « Le Great Reset : Mythes et réalités », 2021.))

      Or dans le cadre d’un article en date du 28 octobre 2021, Éric Verhaeghe fait le constat suivant :

      « Entre Emmanuel Macron et Mario Draghi, nul ne sait quel est le meilleur agent du Great Reset, et il n’est pas impossible que l’un et l’autre se tirent la bourre aujourd’hui pour en être les héros. Pour tous ceux qui se demandent encore si Emmanuel Macron est de gauche ou de droite, il n’est en tout cas pas inutile de comparer son œuvre politique déployée depuis un an avec le projet du Great Reset de Klaus Schwab. Les ressemblances sont si frappantes qu’on se demande même si la France n’est pas le champ d’expérimentation d’une doctrine que nous avons commentée en son temps dans notre ouvrage consacré au sujet.

      Macron met en œuvre le Great Reset depuis un an. »(([6] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/28/comment-macron-a-mis-en-place-le-great-reset-en-france/))

      En effet, Klaus Schwab décrit comment son mouvement subversif a infiltré avec succès les cabinets de plusieurs gouvernements mondiaux.

      « Quand je mentionne des noms comme Angela Merkel et même Vladimir Poutine, et ainsi de suite, ils ont tous été des Young Global leaders du Forum économique mondial. Mais ce dont nous sommes très fiers aujourd’hui, c’est la jeune génération comme le premier ministre Justin Trudeau, le président de l’Argentine, etc. Nous pénétrons les cabinets gouvernementaux. ».

      Il ajoute que « ceci est aussi vrai en France, le président était un Young Global Leader ».(([7] https://humansbefree.com/2022/01/Klaus-schwab-brags-about-controlling-western-governments.htmlhttps://banned.video/watch?id=61f0562d17dfec17f412cd00))

      II.4. Infiltration des pouvoirs publics par les consultants privés reliés au cartel

      La commission d’enquête sénatoriale a publié en 2022 un rapport sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.(([8] Rapport n°578 de la Commission d’enquête sénatoriale présidée par M. Arnaud Bazin, publié le 17 mars 2022 intitulé Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques.))

      Dans ce rapport, on peut lire les propos de M. Frédéric Pierru, sociologue chargé de recherche au CNRS et spécialiste du secteur de la santé dont voici un extrait(([9] Op. cit. p. 32.)):

      « Ce qui m’a étonné, c’est de voir un cabinet comme McKinsey, qui ne connaît rien à la vaccination, assister un ministre, alors que des spécialistes de la question sont disponibles à l’intérieur de l’État. L’administration de santé publique est capable d’élaborer logistiquement une campagne de vaccination, et on va chercher un consultant de McKinsey. »

      McKinsey couramment appelé « La Firme » est non seulement tentaculaire mais elle est également reliée aux laboratoires pharmaceutiques ainsi qu’à certaines Fondations « lucratives », ce qui expliquerait pourquoi différents États occidentaux ont adopté les mêmes mesures liberticides et criminelles lors de la crise Covid-19.

      McKinsey et Boston Consulting Group semblent avoir un impact démesuré sur le secteur mondial de la santé(([11] Comment McKinsey s’est infiltré dans le monde de la santé publique mondiale, article paru dans Vox le 13 décembre 2019. https://www-vox-com.translate.goog/science-and-health/2019/12/13/21004456/bill-gates-mckinsey-global-public-health-bcg?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)). En effet, les deux entreprises ont toujours figuré parmi les cinq principaux prestataires de services professionnels de la Fondation Gates, selon les déclarations de revenus de la fondation, même après que l’organisation se soit engagée à réduire les dépenses de consultants à partir de 2015.

      Comme l’a déclaré Devi Sridhar, titulaire de la chaire de santé publique mondiale à l’Université d’Edimbourg :

      « Le défi est d’essayer de suivre l’argent et de comprendre les relations entre les bailleurs de fonds comme Gates, les sociétés de conseil et l’OMS. 

      Comme Gates a commencé à payer régulièrement des consultants pour le compte d’institutions comme l’OMS, cela a créé une « dépendance » vis-à-vis des entreprises. Ensuite, il est devenu plus courant de faire appel à ces mêmes consultants pour la stratégie » (…)

      Au total, la Fondation Gates a dépensé plus de 300 millions de dollars pour McKinsey et BCG entre 2006 et 2017 (…). C’est plus que le budget national de la santé pour tout un pays à faible revenu, comme Haïti.(…)

      L’agence UNITAID a également été financée par la Fondation Gates, qui, dès le premier jour, a payé le travail de conseil de McKinsey, selon les procès-verbaux du conseil d’administration d’UNITAID de 2006 accessibles au public. (…)

      Considérez le rôle de McKinsey dans l’épidémie d’opioïdes, qui a coûté la vie à près d’un million d’Américains depuis 1999. Les documents judiciaires qui ont fait surface dans le cadre d’un litige comprenait des allégations selon lesquelles McKinsey aurait conseillé deux sociétés sur la manière d’augmenter les ventes d’opioïdes sur ordonnance, du début des années 2000 jusqu’en 2014 au moins – lorsque l’épidémie de surdose était déjà bien connue. Une plainte alléguait que McKinsey avait conseillé à Johnson & Johnson de « faire prendre aux patients des doses plus élevées d’opioïdes » et d’étudier des techniques « pour garder les patients sous opioïdes plus longtemps », a rapporté le New York Times (…) »

      Comme nous pouvons le constater, McKinsey et BCG travaillent étroitement avec Bill Gates, lequel affiche publiquement ses objectifs eugénistes et transhumanistes, qu’il partage avec Klaus Schwab, Henri Kissinger, Warren Buffet, tout comme les fondations Rockefeller, Rotschild, Open Society de Soros etc.

      Toute cette oligarchie mondialiste considère que l’«hyper-class » doit inventer des technologies destinées à asservir les classes subalternes, réduire la population et faire scission avec cette majorité de sous-humains.(([12] Jacques Attali, Les clefs du XXIème siècle, édition avril 2000, p. 497s.))

      À ce titre, un rapport(([13] https://twoplustwoequalsfournews-wordpress-com.translate.goog/2022/02/19/update-rockefeller-foundation-1968-annual-report-we-need-vaccines-to-reduce-fertility-and-address-the-population-problem/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)) de la Fondation Rockefeller datant de 1968 décrit parfaitement la peur des oligarques concernant l’accroissement de la population et les solutions envisagées, notamment par la vaccination.

      Un autre rapport(([14] https://archive.org/details/scenarios-for-the-future-of-technology-and-international-development-rockefeller-foundation)) de la Fondation Rockefeller datant de mai 2010, proposait entre autres, l’utilisation des confinements forcés.

      Un article(([15] https://www-rockefellerfoundation-org.translate.goog/news/mercury-project-to-boost-covid-19-vaccination-rates-and-counter-public-health-mis-and-disinformation-in-17-countries-worldwide/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc)) du 23 août 2022, publié sur le site de la Fondation Rockefeller nous apprend que :

       « Le Social Science Research Council fournit 7,2 millions de dollars à 12 équipes qui font progresser des sciences sociales et comportementales ambitieuses et appliquées pour lutter contre la menace mondiale croissante posée par les faibles taux de vaccination contre le Covid-19 ainsi que la mésinformation et la désinformation en matière de santé publique. »

      Pour aller plus loin, un article résume bien l’action de la Fondation Rockefeller contre la médecine naturelle, à partir de 1910, avec le rapport Flechner(([16] https://fr.sott.net/article/40467-Toxicologie-contre-Virologie-L-Institut-Rockefeller-et-la-fraude-criminelle-de-la-polio)) et le financement des écoles de médecine occidentales. On notera que l’École de médecine de Lyon fut créée à la demande du Dr Alexis Carrel, prix Nobel de son Institut new-yorkais, eugéniste.

      III. Censure des véritables experts et des lanceurs d’alerte

      III.1. La dépendance des médias grand public vis-à-vis des géants financiers américains entraine une disqualification des informations qui pourraient aller à l’encontre du plan mondialiste

      Voici les propos très éclairants tenus par le journaliste enquêteur Laurent Mauduit, dans un article(([17] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees?onglet=full)) datant du 13 février 2018, concernant les partenariats entre les médias grand public et les plateformes numériques dans le but de censurer l’information indépendante.

      À propos du fact-checking :

      « Ce type de nouvelle servitude acceptée par la presse française pose deux problèmes majeurs. Le premier est le lien de dépendance renforcé au plan financier vis-à-vis des géants américains de l’Internet dans lequel la presse française se place. Car accepter que Google et Facebook jouent ainsi un rôle majeur dans les circuits de l’information ne sera naturellement pas sans conséquence dans l’avenir :

      Terrible situation de la presse française, sur laquelle une dizaine de milliardaires ont fait main basse et qui, comme cela ne suffisait pas, se jette dans les bras des oligopoles américains. (…)

      En parallèle, une autre plateforme dont Google est partie prenante, et soutenue par Facebook, a également annoncé son lancement prochain : CrossCheck, au sein du projet First Draft. CrossCheck permettra au public de soumettre des questions et rassemblera les informations fournies par les seize médias français partenaires, dont à nouveau l’AFP, Le Monde, Libération, France Télévisions et France Médias Monde. (…)

      Dans le cas du partenariat avec Facebook noué par ces journaux, un autre danger majeur plane : la transformation de la presse en auxiliaire ou en force supplétive des géants américains de l’Internet ; voire la constitution d’une sorte de police éditoriale, ayant un étrange pouvoir d’agrément ou de disqualification de certaines informations sensibles. ».

      III.2. Le soutien des médias grand public au pouvoir politique

      Les principaux détenteurs des médias grand public soutiennent le pouvoir politique pour des raisons économiques et financières.

      Les médias grand public reçoivent les informations de Reuters ou de l’AFP. Cette dernière semble avoir reçu des fonds à hauteur de 45 millions de dollars de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, laquelle est au capital des sociétés pharmaceutiques Pfizer, BioNTech et Moderna.

      Les géants du numérique tels que par exemple Google, Youtube, Facebook et Twitter, vérifient les faits et censurent les propos qui ne vont pas dans le sens des intérêts de leurs actionnaires, des géants financiers tels que Black Rock, Vanguard, la Fondation Bill & Melinda Gates, lesquels sont également au capital des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et BioNTech.

      La Fondation Bill & Melinda Gates, qui est au capital des laboratoires Pfizer et BioNTech est désormais le plus grand contributeur de l’OMS, laquelle force les populations à participer aux essais cliniques des laboratoires pharmaceutiques cités plus haut.(([18] https://youtu.be/BrHVeHGgg2Y))

      Le professeur Mark qui a enseigné les médias, culture et communication à l’Université de New York pendant des années. Au cours de son témoignage devant le Grand Jury (session n°7, ce professeur a pu confirmer ces mécanismes de censure et a détaillé les modalités de financementles mécanismes de la propagande des médias et leur responsabilité dans le cadre de cette crise.(([19] https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Mark-Crispin-Miller:d))

      L’intervention de Mark Sharman, ancien directeur information Sky News, le 1er avril 2022, dans le cadre de l’émission « The Lockdown Inquiry » de la chaîne britannique GBN, corrobore les affirmations du Professeur Mark Crispin Miller.(([20] https://odysee.com/@QuadrillageTraduction:1/trim.0DE51587-9F25-44BB-9432-2C78AB0EA2C4:b))

      Nous pouvons en déduire que les médias dominants et les plateformes de réseaux sociaux sont responsables :

      • de l’absence délibérée de pluralité des sources d’information et de la non application du principe du contradictoire afin de traiter de l’opportunité des mesures prises par le pouvoir exécutif et les instances internationales ;
      • de la censure, la stigmatisation, la discrimination et la disqualification soigneusement organisée à l’encontre des voix discordantes, dont les réels experts, les lanceurs d’alerte et les victimes.

      Conclusion

      Cet oligopole tentaculaire détient un pouvoir extraordinairement démesuré et abusif sur les nations et donc une emprise ô combien dangereuse et nocive pour les peuples.

      En suivant cette idéologie mortifère, le pouvoir exécutif de chacun des États impliqués porte actuellement atteinte aux intérêts fondamentaux de leur Nation et mène le peuple au suicide collectif, ce qui nous a d’ailleurs amené à déposer une plainte contre ces dérives sectaires en France.





      Marie-Estelle Dupont : « COVID19 : on a perdu la face, on a été indigne de nos enfants ! »

      [Source : Les Incorrectibles]

      Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute, révélation du politiquement incorrect de ces derniers mois dans les médias, est l’invitée d’Éric Morillot.




      La presse bobo et néo-coco comme porte-flingues de la Secte SHAA*

      Par Lucien SA Oulahbib

      Au moment même où l’État, confisqué par la Secte SHAA*, s’empresse de désarmer les citoyens en prévision des temps durs actuels et à venir, la presse bobo et néo-coco (genre Hibernation, Auto-Conspiracy, la Non-Opinion, l’Ex-presse, le Potin, France-Externe et Sans Frontières, AFM ou Affairism-Frequency-Modulation, Rance 5…) gavée de subventions et de donations effectuées par des oligarques à la recherche de cartes de visite pour bien se faire voir dans les Salons — ces carrefours et réservoirs de « vu-à-la-TV » et des « wannabe sexy spicy » —, ce ramassis de néo-léninistes avides de se faire une place au soleil médiatique fait de plus en plus feu de tout bois au service de la Secte afin que sa Matrice propagandiste puisse continuer d’asservir sur la santé et le climat ces deux nouvelles mamelles du productivisme affairiste global.

      Ces gens pétris de morgue et de mépris n’ont désormais qu’un seul but, maintenant qu’ils savent que le « monde meilleur » promis s’est avéré un enfer qu’ils veulent cependant construire coûte que coûte jusqu’à détruire les économies démocratiques et démembrer les corps et leur sexe.

      Ce sont des trans-humains au sens déjà fort d’inhumanité envers les soignants suspendus, les anti-injections expérimentales avec effets secondaires graves et mortels, voire aussi les femmes françaises refusant d’admettre le voile djihadiste comme un « choix », les citoyens français refusant de voir leur pays transformer en terrain vague — ce qui n’a rien à voir avec de la fraternité comme le prétend le pseudo Conseil Constitutionnel (qui devra être fortement remanié lors de l’arrivée au pouvoir des forces du Renouveau Français).

      Ce sont ensuite des trans-humains au sens totalitaire d’imposer jusque dans chaque esprit une grille infâme de lecture et de comportement contorsionnant les corps dans des attitudes et des pensées mutilantes. Ils font ainsi des expériences mentales et physiques non plus dans un cadre clinique comprenant des candidats volontaires ou un cadre carcéral à l’instar de leurs ancêtres léninistes, mais tout bonnement dans un cadre pseudo-démocratique dont ils utilisent les lois pour mieux détruire leurs ennemis, semblables en cela à leurs alliés djihadistes qu’ils font mine de critiquer ou de mieux connaître qu’eux leur corps de doctrine.

      Comme vient de le montrer FranceSoir dans sa toute dernière enquête, une partie de ces gens forme un réseau d’attaque au service de la Secte, même si en apparence elle semble travailler seulement pour se faire une place au soleil. Avec comme seule défense à la bouche les boules de suif : « extrême-droite » et « complotiste », tel ce pauvre directeur d’Hibernation défendant bec et ongles la suspension des soignants prudents et de ce fait protégeant leurs malades (à la différence des injectés qui se pensent « safe ») alors que de plus en plus de révélations viennent montrer que non seulement cette injection ne protège pas, mais qu’elle n’empêche rien et certainement pas les hospitalisations. Cependant en France on ne connaîtra pas leur statut, pas plus qu’à leur mort, de peur que la supercherie éclate.

      Reste maintenant à transpercer également les autres exagérations et alarmismes sur le méchant CO2 et l’ogre russe, ou diabolisant de plus en plus ces « réfugiés du silence » que furent ces Juifs chassés des pays occupés par les arabo-musulmans, ou insultant et traitant de racistes ces citoyens français refusant seulement de voir morcelée leur terre devenant ce lieu d’implantation pour populations venant avec leurs corps et codes au lieu que celles-ci fassent le ménage chez elles aidées en cela par une ONU et une UE qui au lieu de bâtir des chimères feraient mieux d’obliger ces pays fabriquant du migrant d’arrêter ce trafic, même si les ONG bobos et néo-coco les y incitent.

      Que celles-ci arrêtent de se construire un statut sur la misère du monde. Vœu pieux il est vrai.


      *SHAA : Scientiste, Hygiéniste, Affairiste, Alarmiste, pour en savoir plus, lire ce dernier recueil d’articles ici.




      Onde de choc au sein des réseaux du fact-checking : que se cache-t-il derrière la disparition subite de l’officine Fact & Furious ?

      [Source : FranceSoir]

      ENQUÊTE — Depuis plusieurs mois, FranceSoir enquête sur la « harcelosphère » qui gravite autour de l’IHU Méditerranée dirigé par le Pr Raoult, mais aussi sur le rôle et le fonctionnement des organes de fact-checking qui ont décrété tout au long de la crise du Covid-19 quelle était la vraie de la fausse information. La présente investigation plonge dans les arcanes de la communauté des fact-checkers et s’intéresse plus spécifiquement au cas du site Fact & Furious, des pratiques douteuses de son fondateur, de son ascension aussi fulgurante que sa disparition, de son réseau opaque et tentaculaire.

      La confiance de la population française dans ses médias d’information est au plus bas niveau : seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans les médias mainstream, selon un sondage MIS Group réalisé pour FranceSoir et BonSens.org en novembre 2020. L’onde de choc sur les réseaux sociaux suscitée par la nouvelle de la fermeture soudaine du site Internet de Fact & Furious ce 26 novembre 2022, en amont de la parution de cette enquête, risque de ne rien arranger. Présenté dans la presse comme un « média indépendant de fact-checking », ce site controversé et son directeur, le sulfureux Antoine Daoust, ancien militaire de 39 ans reconverti à l’occasion de la crise du Covid-19 en chasseur « de complotistes et d’anti-vax », sont au cœur de la tourmente depuis les premières révélations de Malika Daoust, son épouse, mardi 22 novembre sur la chaine YouTube d’Idriss Aberkane

      Violences conjugales, coups et blessures aggravés sur mineur, menaces de morts, mercenariat, manipulation de l’information pour le compte de commanditaires, falsification de tests PCR, déboire judiciaire… loin de l’image médiatique de l’homme honnête, désintéressé et désireux de déjouer les contrevérités, c’est un tout autre portrait d’Antoine Daoust que brosse sa femme : « Un homme violent, menteur et manipulateur, même auprès de sa famille ». Un récit accablant dont cette mère de famille a initialement voulu faire part à l’Agence-France presse qui, d’après son témoignage, a couvert l’affaire de façon à protéger le fact-checker revendiqué.

      Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée.

      De l’information vraie au blanchiment de fausses informations

      Les Décodeurs du Monde, Checknews de Libération, l’AFP Factuel, Fakes Off de 20 Minutes, Les Observateurs de France 24… ces dernières années, les rubriques de fact-checking ayant vocation à prétendument rétablir « la vérité » et lutter contre les fausses informations se sont multipliés. Dans un monde au sein duquel règne une profusion d’informations, parfois vraies, parfois fausses, une rubrique qui permet de faire le tri peut, sur le principe, s’avérer un outil d’orientation utile.

      En revanche, puisque l’information émane de la presse publique et privée, dont l’indépendance est souvent l’objet de critiques – dépendance aux actionnaires, à l’État, à un parti pris idéologique : les raisons ne manquent pas – un média indépendant et autonome en charge de sa vérification semble, en dehors de la vérification par d’autres pairs, l’un des moyens les plus légitimes pour acquérir aux yeux du grand public une crédibilité en la matière.

      Comme le rappelait Fabrice Fries, PDG de l’AFP, lors de la cinquième édition de Médias en Seine mardi 22 novembre, à laquelle FranceSoir était présent :

      « Le fact-checking est souvent confondu avec la vérification. Or, la vérification, c’est quelque chose de très différent. C’est quelque chose que tous les médias sont censés faire : vérifier avant de publier son propre contenu. Le fact-checking porte sur des contenus de tiers et qui sont déjà publiés. C’est très différent. »

      C’est dans ce contexte qu’intervient Fact & Furious, un site Internet décrit dans la plupart des médias comme un « site indépendant de fact-checking », dont les publications ont été régulièrement reprises par divers organismes de presse aussi bien en France qu’à l’étranger. Un site de vérification des faits apparu soudainement dans le paysage médiatique dont l’ascension sera aussi rapide qu’étrange. Après avoir obtenu rapidement un certificat IPG délivré par le ministère de la Culture, lui octroyant un statut de site « d’information politique et générale », le site a décroché un prestigieux contrat de collaboration avec l’Agence France Presse dans le but de collaborer à la lutte contre la désinformation.

      Au cœur de l’enquête sur Fact & Furious

      Quel était le rôle de Fact & Furious ? Vérifier loyalement des informations publiées par des tiers ou bien « blanchir » de fausses informations ? Et qui est vraiment Antoine Daoust, le propriétaire du site ? Que se cache-t-il derrière l’ascension fulgurante de Fact & Furious ?

      Cette investigation de plusieurs mois menée par FranceSoir et puis plus récemment par l’essayiste Idriss Aberkane, révèle un scandale de nature à ébranler la crédibilité et la probité du système médiatique français.

      Lanceuse d’alerte, Mme Daoust a décidé de sortir du silence en prenant contact avec FranceSoir, certains membres de l’association BonSens.org (depuis mars 2022) et Idriss Aberkane dans le but « de dévoiler à tout le monde qui est Antoine Daoust » et quelle est la « vraie vérité » derrière la création de Fact & Furious, organe qui détient un contrat de collaboration avec l’AFP et de supposés liens étroits avec Rudy Reichstadt, directeur de ConspiracyWatch, ou bien encore Tristan Mendès France, membre de l’observatoire du conspirationnisme.

      Censurée par les fact-checkeurs, cette mère de famille rapporte également les violences (psychologiques et physiques) dont elle et sa fille ont été victimes sous la coupe de son mari, et des coups et blessures aggravés qui font aujourd’hui l’objet d’une plainte. Cette situation est devenue suffisamment préoccupante pour attirer l’attention immédiate du président de la République, Emmanuel Macron…



      Une vie conjugale sous le joug de la violence d’Antoine Daoust

      Dessinatrice en bâtiment et vendeuse en magasin de prêt-à-porter, Malika Daoust nous a confiés son dur calvaire, qu’elle estime avoir été étouffé par les journalistes appartenant à la « communauté des fact-checkers ». Pendant longtemps, apeurée mais aussi animée par un illusoire espoir de le voir changer, elle n’a pas voulu parler : « La majorité des femmes battues, comme moi, ne font rien… malheureusement ». Ce n’est que le 16 novembre que cette mère trouvera le courage de déposer une plainte contre son mari pour coups et blessures aggravés envers elle et sa fille de 12 ans.

      Rappelons que :

      Les violences conjugales sont punies par la loi, qu’elles visent un homme ou une femme, qu’elles soient physiquespsychologiques ou sexuelles. Il s’agit des violences commises au sein des couples mariés, pacsés ou en union libre. Si vous êtes victime et que vous signalez les faits, vous pouvez être aidé et protégé. Vous pouvez bénéficier de l’aide et de la protection quelle que soit votre nationalité et quelle que soit la durée de votre séjour en France. »

      Mme Daoust rapporte avoir été la cible de violences conjugales à plusieurs reprises, comme ce 23 mars 2022 : « Je me suis enfui de la voiture. Il m’a rattrapée, m’a fait une balayette, s’est mis sur moi et m’a rouée de coups. Il m’a porté plusieurs coups de poings et des coups de pieds. Suite à ça, la police est intervenue, ainsi que le SAMU, et j’ai été transportée aux urgences de la clinique du Sidobre », peut-on lire dans son dépôt de plainte. Résultat : une incapacité totale de travailler (ITT) de six jours. FranceSoir a pu consulter le certificat médical qui atteste des séquelles de Mme Daoust. Nous le reproduisons ci-dessous.

      Encore attachée à son mari, Mme Daoust décidait « de lui donner une nouvelle chance pour notre couple et pour sa fille », poursuit la mère de famille dans sa plainte, dans laquelle elle précise que son mari s’en est également pris à son intégrité physique par le passé, de même qu’à celle de sa fille, qui a elle aussi déposé plainte contre Antoine Daoust.

      Des coups qui se seraient plus tard ensuivis de menaces de mort : 

      « Le 23 mars 2022, il s’en va. À ma sortie de l’hôpital, je commence à tweeter, à mettre ses fausses ordonnances sur les réseaux sociaux. Le 25 mars, il se repointe au domicile [ndlr : pour parler des prises de contact de Mme Daoust auprès l’AFP – voir ci-après). On se parle, on se pardonne, j’efface tout ce que j’ai écrit sur mon mur. Le 17 avril, rebelote [nouveaux faits de violences qui déboucheront sur une ITT de 4 jours]. Le 24 avril, il s’en va définitivement de la maison, en me menaçant de mort, en me disant “si je reste, je te tue“ ».

      M. Daoust aurait ensuite rejoint une autre femme, sa maitresse.

      Ce dernier n’en est pas à ses premiers faits de violence. Alors militaire, il aurait été condamné pénalement à une peine de prison avec sursis pour séquestration en bande organisée.

      Mme Daoust précise sur FranceSoir : 

      « Quand Antoine est parti du domicile fin avril 2022, sachez qu’il a tout pris : la voiture, les cartes bleues… Je me suis retrouvé à zéro euros. J’ai dû mendier pour faire manger mes enfants, notamment sa fille. ».

      Dans un complément de plaintes, elle souligne également avoir « subi des violences psychologiques de la part de [son] mari en date du 15 mars 2022 ». Ce jour-là, Malika avait pourtant tenté d’alerter sur les violences conjugales dont elle était victime, mais aussi sur plusieurs pratiques illégales du fondateur du site Fact & Furious, en entrant en contact avec l’AFP.

      Une grande déconvenue pour la lanceuse d’alerte : Pauline Talagrand, rédactrice en chef adjointe au sein de l’agence, a réagi en alertant aussitôt Antoine Daoust de l’action de sa femme, avant d’en informer Malika en message privé sur Twitter et de lui signifier :

      « Il semble que l’affaire relève de la sphère privée. Nous ne pouvons en l’état donner suite à une interpellation non étayée sur la réputation d’une personne externe à l’AFP. Si vous estimez que cela vaut davantage, il vaut sûrement mieux vous tourner vers les autorités compétentes. » 

      Dans son complément de plaintes, Mme Daoust déclare : 

      « J’avais écrit à Pauline Talagrand de l’AFP car elle et mon époux ont un contrat de travail ensemble. Elle ne m’a pas pris au sérieux. Elle a fait une capture [d’écran] de mes messages et les a envoyés à [Antoine Daoust]. » Elle poursuit : « Du coup, lui m’a envoyé les messages suivants : “Mais t’es tarée ma parole, pkoi tu as contacté l’AFP ??? T’es complètement taré ma parole.“ »

      À ce message, Malika répond : 

      « Non, pas du tout. Tout le monde va savoir qui tu es Antoine, ton vrai visage : le mito, le manipulateur. Je vais tout leur dire sur toi, au moindre détail. » 

      Et M. Daoust de lui signaler : 

      « Ils viennent de m’appeler pauvre conne ».

      Mme Daoust déplore non seulement un manque de soutien, mais dénonce les propos que la journaliste a ensuite fait parvenir par messagerie privée à M. Daoust, un échange que FranceSoir a pu vérifier : « Vas-y mollo Antoine », l’a-t-elle enjoint, en lui faisant parvenir une capture d’écran dans laquelle apparait le message d’Antoine Daoust à Malika : « Ils viennent de m’appeler pauvre conne ». L’intéressé a répondu à Mme Talagrand : « Désolé. Le problème est réglé. » Malika estime que l’AFP a choisi de « protéger » et de « couvrir » M. Daoust. Aussi, elle prévoit de porter plainte contre la journaliste, a-t-elle annoncé à FranceSoir dans un second Debriefing (voir plus loin dans l’article).

      Dans le cadre de cette enquête, FranceSoir a pris attache mardi 22 novembre 2022 auprès de l’AFP afin d’interroger Mme Talagrand à propos de ces échanges. Le 25 novembre 2022, soit trois jours plus tard, ce n’est pas l’intéressée qui répondait à notre prise de contact, mais le service juridique de l’agence de presse. Le contenu de la réponse pose question, car il enjoignait Monsieur Azalbert d’effacer ses tweets mentionnant l’AFP et Mme Talagrand :

      « Dans différents tweets, vous accusez l’AFP et notre journaliste Pauline Talagrand d’avoir ignoré une alerte concernant des faits de violences conjugales qui auraient été infligées par Antoine Daoust.

      Malika Daoust s’est plainte auprès de l’AFP, sur Twitter, dans une conversation privée du 15 mars 2022, d’Antoine Daoust qu’elle a qualifié de « menteur » et de « manipulateur ». Elle n’a à aucun moment évoqué des faits de violences conjugales.

      L’AFP n’étant pas un interlocuteur pertinent pour un conflit de vie privée, nous n’avons pas donné suite à cette conversation, mais lui avons conseillé de se tourner vers les personnes compétentes.   

      Dans tous les cas, il est faux de laisser entendre que l’AFP n’aurait pas tenu compte de faits de violences conjugales, alors que de tels faits n’ont jamais été portés à notre connaissance.

      Nous vous prions donc de retirer vos tweets et de cesser ces allégations diffamatoires et infondées, tant à l’égard de l’AFP que de notre journaliste nommément mise en cause, ces tweets ayant pour effet d’altérer ses conditions de travail. »

      Xavier Azalbert, dans un message envoyé à l’AFP en date du 26 novembre 2022, leur a fait part de son étonnement suite au refus de Mme Talagrand de répondre aux questions d’un journaliste dans le cadre d’une enquête. Dans son email, dont le PDG de l’AFP, M. Fries, est en copie, il rappelle aussi à ce « département juridique » que Madame Talagrand pouvait difficilement ignorer la définition juridique relative aux violences conjugales de par son expertise relative aux violences faites aux femmes, soulignant qu’elle avait été alertée par Mme Daoust du statut de « manipulateur » et de menteur de M. Daoust et qu’elle avait constaté le message « pauvre conne » adressé par Antoine Daoust à MalikaEt de demander pourquoi la journaliste a préféré refuser d’écouter Mme Daoust et enquêter.

      Huit jours plus tard, le 23 mars, cette dernière nous a pourtant rapporté avoir été victime de violences physiques de la part de M. Daoust. Pour l’heure, ni le service juridique de l’AFP ni son PDG n’ont répondu à ce dernier échange.

      L’Elysée réagit en 48h au courrier de Malika Daoust

      Si l’agence de presse s’est refusée à réagir en mars, la réaction de l’Élysée a été autrement différente. Mercredi 16 novembre 2022, Malika Daoust, trouvant le courage de dépasser ses appréhensions, a finalement déposé plainte contre son mari pour coups et blessures aggravés sur elle et sa fille.

      Le vendredi 18 novembre 2022, elle a envoyé un courrier pour signaler à l’Élysée, notamment, les violences qu’elle a subies de la part du directeur de la publication de Fact & Furious. Surprise : la réaction de la présidence sera extrêmement rapide. En seulement 48 heures, dans un courrier en date du 21 novembre, le président de la République l’informe de la bonne réception de sa lettre et de son soutien.

      « Sensible au rappel des épreuves auxquelles vous avez été confrontée, M. Emmanuel Macron, déterminé implacablement à lutter contre les violences faites aux femmes, m’a confié le soin de vous transmettre ses chaleureuses pensées et tout son soutien », peut-on lire dans le courrier de l’Élysée, qui ajoute : « À la demande du chef de l’État, je n’ai pas manqué de signaler votre démarche à M. le Préfet du Tarn. J’ai également transmis votre correspondance à M. le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Vous serez tenue directement informée, par leurs soins, de la suite susceptible d’être réservée à votre intervention. »

      Une attention d’Emmanuel Macron saluée par Mme Daoust, qui tient à le remercier pour son soutien et son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Si la dissymétrie entre la réaction de l’AFP en mars et celle de l’Élysée en novembre a de quoi interpeler, le choix du chef de l’État de s’intéresser immédiatement au cas individuel d’une femme présumée battue interroge également.

      Fact & Furious, une officine de désinformation bancale aux réseaux tentaculaires

      Le site factandfurious.com est présenté dans la presse comme un média de fact-checking indépendant. Ses publications sont citées par des journalistes à valeur de source crédible pour étayer leurs articles. Son fondateur détient même un prestigieux partenariat avec l’AFP. Mais en vérité, Fact & Furious, c’est surtout l’histoire d’un site piloté par Antoine Daoust, ancien barman retiré sans compétence journalistique ou scientifique, depuis le garage de son domicile. Animé selon Malika Daoust par le désir de briller en société, prêt à toutes les compromissions pour quelques gains financiers, Antoine Daoust va rapidement devenir l’agent et l’instrument d’un réseau qui le dépasse.

      En février 2021, l’ancien militaire s’est lancé dans la création de Fact & Furious. « On a tous quelqu’un dans la famille qui est touché de près ou de loin par la désinformation ou le complotisme. On a voulu comprendre l’enjeu, le dénoncer », a-t-il argué quelques temps plus tard auprès de France 3.

      « Un travail impartial respectueux des différences », « une diversité de voix et de perspectives », « une information traitée de façon objective et désintéressée », ou bien encore « une rédaction qui s’engage à respecter les dix devoirs énoncés dans la charte de Munich » : en apparence, la vitrine présentée sur le site Internet du « média de fact-checking » a de quoi charmer le citoyen en quête d’une information sûre et vérifiée.

      En vérité, loin d’agir de manière honnête et désintéressé, Antoine Daoust aurait créé Fact & Furious par désir de briller et par besoin de pallier ses soucis financiers, explique Malika Daoust à FranceSoir :

      « Il voulait se faire connaitre, c’est ça l’origine [de Fact & Furious]. Il a commencé par des vidéos YouTube pour les enfants, ça ne marchait pas. Ensuite, il a commencé à aider des nouveaux YouTubers [ndlr : ce site créé en octobre 2018 s’appelait Famous Videos Magazine] : ça ne marchait pas. Ensuite, il a ouvert ce petit journal [ndlr : en septembre 2020, un blog d’actualité généraliste baptisé Instant critique] : ça ne marchait pasEt du jour au lendemain, le nom Fact & Furious est arrivé et ça explose. »

      Un nom qui ne viendrait pas de lui, mais qui lui aurait été soufflé, explique Malika, qui rappelle les difficultés financières de son mari, frappé par le passé d’interdiction bancaire :

      « Ils ont dû lui proposer de l’argent en lui disant :“Avec nous, tu vas évoluer, tu vas avoir beaucoup d’argent, tu vas être connu“. Et de là, il a foncé. »

      Promesse visiblement tenue : la réputation de Fact & Furious a pu compter sur une couverture médiatique lénifiante. Au premier rang des admirateurs du site, le service public : en août 2021, France info lui consacre un article élogieux titré « Comment des citoyens luttent contre les fake news des antivaccins sur le Covid-19 : « On vide la mer avec une petite cuillère » ». AFP, L’Express, BFM TV… Fact & Furious servira ponctuellement de source de référence à de nombreux médias en France mais aussi à l’étranger. Son fondateur, lui aussi, sera couvert de compliments louangeurs : « Au quotidien, Antoine Daoust traque la désinformation sur le web », explique par exemple La Dépêche.

      En août 2021, alors que le pouvoir en Afghanistan tombait à nouveau dans les mains des Talibans à la faveur du retrait des troupes américaines, Antoine Daoust, bien que condamné pour séquestration en bande organisée au temps où il était encore militaire, a également bénéficié d’une importante couverture médiatique, rappelant son engagement au côté de l’Otan dans le pays. France info, TF1, BFM TV, Le Point, Le Parisien… ont ainsi donné à la parole au vétéran. Engagement dont Mme Daoust met en cause la vertu présentée par l’ex-militaire : 

      https://www.youtube.com/embed/OdQPWcL-B8Q

      Antoine Daoust n’hésite pas à se targuer que « Fact & Furious [soit] régulièrement cité par la presse nationale et les médias » et que le site soit « noté cent pour cent par NewsGuard pour sa fiabilité et sa rigueur ». Signataire du Code européen de bonnes pratiques contre la désinformation émis par la Commission européenne, NewsGuard est l’outil de fact-checking de la multinationale américaine Microsoft, fondée par le milliardaire Bill Gates. Le conseil consultatif de la société compte parmi ses membres le général Michael Hayden, ancien directeur de la CIA et de la NSA, et Anders Fogh Rasmussen, ex-secrétaire général de l’Otan, ainsi que plusieurs anciens membres des administrations Clinton, Bush et Obama. En termes de crédibilité et d’irréprochabilité, l’argument n’est sans doute pas des plus vendeurs.

      Le site était aussi cité sur Microsoft.com comme étant un site fiable pour les étudiants.

      Par ailleurs, le site Fact and Furious était aussi recommandé en site fiable par le Poynter Institute for Media Studies, organisme de recherche américain hébergeant le « Réseau international de vérification des faits » (International Fact-Checking Network) et gèrant le célèbre site américain PolitiFact. Quelles diligences cette organisme avait-il effectué pour accorder à Fact & Furious cette crédibilité ? Le rôle des divers instituts ont été explicités dans cette étude complète publiée sur ResearchGate : qui va fact-checker les fact-checkers ?

      Un réseau de fact-checking bien organisé ?

      En mai 2021, le ministère de la Culture a délivré un certificat IPG au site Fact and Furious, lui octroyant le précieux statut de site « d’information politique et générale ». 

      Se disant « très surprise » et trouvant même « anormal » que le ministère de la Culture puisse délivrer aussi rapidement un certificat IPG à ce site, Mme Daoust soutient que Fact & Furious aurait été monté avec l’aide d’un réseau opaque comprenant plusieurs figures sulfureuses, parmi lesquelles Rudy Reichstadt, fondateur du site polémique Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, animateur de l’émission “Complorama“ diffusée sur France info et membre de l’observatoire du conspirationnisme.

      Rapidement dos au mur financièrement, l’aventure aurait pu finalement toucher à sa fin au mois de novembre 2021. Pour subvenir à ses besoins, Antoine Daoust espérait recevoir une bourse de ce même ministère de la Culture qui lui a délivré un certificat IPG. Paradoxalement, elle lui a été refusée au motif qu’il n’a « pas de formation journalistique pour le fact-checking ». Un camouflet pour le fact-checker revendiqué : la compétence dans le domaine de l’information avancée par Antoine Daoust n’est pas approuvée. Quelles diligences ont été faites par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) sur Antoine Daoust avant de lui délivrer ce fameux certificat IPG ?

      Pourtant, dans le cadre de cette demande de bourse, Antoine Daoust a pu bénéficier d’un soutien important en la personne du député LREM, M. Botherel, qui est intervenu directement auprès du cabinet de la ministre de la Culture. La question des motivations derrière cette intervention se pose : le député macroniste a-t-il agi sur demande ?

      Sa demande de bourse refusée, les partenaires d’Antoine Daoust voleront à son secours. « Ses amis lui donnent l’idée d’organiser une cagnotte en ligne. Il s’exécute et il récolte assez d’argent : un peu plus de 16 000 euros. » D’autres cagnottes suivront avec à la clé plusieurs milliers d’euros récoltés.

      Selon Malika Daoust, une grande partie de ces fonds seront ensuite subtilisés : « Il a signalé à la juge qu’il ne touche que 200 euros de cette entreprise. » Et d’ajouter : « Où est cet argent ? Qu’est-ce qu’il en fait ? Je ne sais pas, mais je vais avoir mes réponses. » Quelque 8 000 euros auraient pu disparaitre des comptes de la société. Malika Daoust a cherché à alerter les deux autres personnes impliquées dans la gestion du site au moment de sa création, Tiko Stept et Romain Aubert, sans que ces derniers ne daignent donner suite.

      Un partenariat avec l’AFP

      En décembre 2021, l’entreprise a pris la forme juridique d’une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) : une SAS qui ne comporte qu’un seul associé. Seulement un mois après la création de la société, le 13 janvier 2022, son directeur Antoine Daoust, bien que ne possédant aucune formation journalistique, comme l’a explicité le ministère de la Culture, a décroché un prestigieux contrat avec l’Agence-France presse dans le cadre de la coalition « Objectif desinfox ». Lancé par l’AFP le 6 décembre 2021, ce programme de lutte contre la désinformation réunit 23 médias français et bénéficie du soutien de Google, géant américain du numérique contre lequel FranceSoir est actuellement en procès.

      Ce partenariat surprenant entérine un lien de collaboration directe entre un site de fact-checking lancé par un individu sans expérience journalistique travaillant depuis le garage de son domicile avec le plus grand organisme de presse français, dont le patron, Fabrice Fries, a récemment été mis en examen pour diffamation, avait révélé FranceSoir.

      Le contrat biffé avec l’AFP est accessible ici.

      Une fausse indépendance

      « Fact & Furious est un service de presse en ligne indépendant », peut-on lire dans la section « Qui sommes-nous » du site Internet. Vraiment ? Selon Malika Daoust, c’est un mensonge : « Il fait le travail de commanditaires. Il faut qu’il ait leur accord. Ce n’est pas de Fact & Furious que partent les investigations. » Et de marteler : « [Mon mari] n’est pas libre […] Ce que je sais, c’est que c’est un pion ».

      À en croire la lanceuse d’alerte, Antoine Daoust produisait donc des articles sur commande de façon à ce qu’ils soient publiés sur le site de Fact & Furious puis relayés par les médias, qui présentaient erronément le site comme un « média indépendant ». L’objectif : consolider la labellisation des personnes critiques du discours convenu sur les sujets attrayant à la crise du Covid-19 comme « complotiste » et « antivax » dans l’intention de les discréditer dans la sphère publique. Malika Daoust nous informe que les personnes ciblées par Fact & Furious étaient « le Pr Raoult, le Pr Perronne, Idriss Aberkane et Xavier Azalbert ».

      Influence dans les pages Wikipédia

      Officiellement fiable et neutre, l’encyclopédie en ligne Wikipédia, régulièrement accusée de parti pris idéologique, reprend également ces étiquetages médiatiques, basés pour certains sur les publications du site Fact & Furious, dans le cadre de l’écriture des fiches biographiques publiées sur son site Internet. Un marquage stigmatisant potentiellement à vie.

      De nombreux liens surprenants

      Une question insolite se pose également, celle d’un lien de collaboration avec… les Renseignements généraux. C’est ce qu’affirme Malika Daoust dans son courrier à l’Élysée (voir plus haut) : M. Daoust mènerait des actes d’espionnages pour le compte des services de renseignement. Dans un échange, Antoine Daoust mentionne également « des mots de passe avec les RG ».

      Parmi les autres figures du réseau gravitant autour de Fact & Furious, la très connue infectiologue Karine Lacombe : une « amie personnelle » du directeur de Fact & Furious, selon Malika Daoust. Échangeant régulièrement au téléphone avec le fact-checker revendiqué, Mme Lacombe a pris un rendez-vous médical auprès de ses confrères pour Mme Daoust afin de réaliser des tests cutanés qui avaient vocation à déterminer si elle serait en mesure de pouvoir se faire vacciner contre le Covid-19. Un rendez-vous médical auquel Malika n’a finalement pas donné de suite, ne désirant pas se faire vacciner… sur recommandation de son mari.

      Dans une conversation de groupe qui incluait Antoine Daoust selon Malika, Karine Lacombe a sollicité de l’aide dans le cadre de la préparation de son dossier de défense suite à la plainte déposé par le Pr Didier Raoultpour diffamation après les propos tenus par l’infectiologue sur Europe 1 en juillet 2020. Elle avait déclaré que « des actions en justice [contre Didier Raoult] pour mensonge devant la commission parlementaire [étaient] en cours ».

      Antoine Daoust entretenait aussi des liens avec des figures sulfureuses de la “harcelosphère“ contre l’IHU Méditerranée du Pr Raoult, comme Ari Kouts, consultant pour la société de conseil Viseo, et le Dr Peiffer Smadja, infectiologue sanctionné le 21 octobre d’un avertissement par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins pour ses propos « de nature gravement anti-confraternelle » à l’encontre du Pr Christian Perronne.

      Fact & Furious quelques photos

      ndlr : une erreur s’est glissé dans le nom de la personne sur la seconde photo.

      Enfin, il convient de noter qu’Antoine Daoust a collaboré avec des journalistes du sulfureux site Libération, relai des thèses les plus farfelues sur l’efficacité des diverses mesures sanitaires depuis le début de la crise du Covid-19, dans le cadre de l’écriture d’articles pour son site Fact & Furious.

      Du blanchiment d’information sur commandes à la réalisation de faux tests PCR et de fausses ordonnances

      La situation financière de la famille Daoust n’était pas au beau fixe, comme le souligne Malika. Aussi, Antoine Daoust réclamait régulièrement des fonds à sa famille, visiblement agacée, comme dans ce message du 21 août 2021 que nous avons pu consulter, dans lequel on lui rétorque : « Depuis 5 ans, on vous a versé 50 000 euros, soit le prix d’un appart à Colomiers ». « On ne peut rien faire parce que tu nous as asséchés financièrement », lui était-il signalé dans un autre message.

      En parallèle de son activité de directeur de la publication de Fast & Furious, pour arrondir ses fins de mois, Antoine Daoust, pourtant très vigilant en ce qu’il s’agissait de rappeler le bon respect des règles sanitaires, « falsifiait » des tests PCR à partir de tests effectués par lui ou son épouse dans le but de les vendre à un prix fixé entre 20 euros, pour les clients réguliers, et 80 euros. Ces tests PCR étaient transmis par le biais des applications Snapchat ou Messenger. Selon Malika Daoust, il en vendait « au moins 5 par jour pendant une période ». Un petit business juteux.

      Par ailleurs, Antoine Daoust réalisait aussi de fausses ordonnances en usurpant l’identité d’un médecin qui n’était plus en exercice.

      Défenseur du vaccin anti-Covid, Antoine Daoust demande à sa femme et sa fille de ne pas se faire vacciner

      Malika Daoust déclare auprès de FranceSoir qu’elle et ses enfants ne sont pas vaccinés « à la demande de son mari, car les vaccins sont toujours en phase expérimentale ». D’après elle, Antoine Daoust tenait donc un double langage en faisant la chasse aux « anti-vax » via son site Internet.

      Annoncée le 22 novembre, cette enquête, alors qu’elle n’était pas encore parue, a d’ores et déjà eu des conséquences avec la disparition du site Fact & Furious et de ses comptes sur les réseaux sociaux le 26 novembre. Au travers d’un communiqué de presse, son fondateur déclare avoir dissous la SASU le 10 novembre 2022, bien qu’aucune déclaration officielle de dissolution n’ait été enregistrée et que les statuts de la société ne prévoyaient pas une dissolution anticipée. Alors que les collectes de fonds continuaient encore le 25 novembre 2022 et que la boutique de Fact & Furious est toujours en ligne, cette déclaration d’un acte de dissolution pose question à plusieurs titres, car le couple Daoust, marié sous le régime légal de la communauté, est en instance de divorce.

      L’introduction de la procédure de divorce, datée du 16 novembre 2022, ne mentionne pas cette dissolution. Si cette dissolution est avérée, pourquoi cela n’a-t-il pas été mentionné dans la demande de divorce ? Antoine Daoust aurait-il commis un acte illicite qui pourrait être constitutif d’une dissimulation d’actifs ?

      En amont de la parution de cette enquête, le site polémique Conspiracy Watch a publié un billet à charge contre Xavier Azalbert et Idriss Aberkane qui dénonce des « pseudo-révélations » et « une campagne de dénigrement des « fact-checkeurs » par la « complosphère »« Sans surprise, les officines se serrent les coudes même face à l’inacceptable », a constaté Idriss Aberkane sur Twitter, qui ajoute : « Il faut désormais qu’une commission d’enquête parlementaire vienne inspecter ces réseaux anti-démocratiques et leurs productions outrancières ».

      De son côté, Xavier Azalbert a appelé au lancement d’une enquête judiciaire et d’une enquête parlementaire et sénatoriale.

      FranceSoir publiera prochainement une enquête sur Conspiracy Watch et ses acteurs.

      Dans le cadre d’un second Debriefing, nous avons reçu Malika Daoust afin de recueillir son ressenti sur le déroulé des derniers jours depuis son premier témoignage mardi 22 novembre.






      France — Fréjus : soignants suspendus, venez témoigner

      [Source : nice-provence.info]

      Fréjus : soignants suspendus, venez témoigner

      Catherine Bouissou - Livre - Achève soignants

      Catherine Boussou, auteure du livre « On achève bien les soignants », participera au ciné-débat annoncé ce mardi 29 novembre 2022 à 20 heures au cinema Le Vox à Fréjus lors de la projection du film « Suspendus. Des soignants entre deux mondes ».



      Tarif : 6 € et 5 € pour Var Estérel et Aretem 83.

      Venez nombreux. Venez témoigner. Venez les soutenir.




      NON au retour du Passeport vaccinal !

      [Source : leslignesbougent.org]

      Déjà plus de 130 280 signatures

      Par Florent Cavaler

      Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République

      Madame, Monsieur, 

      Les 15 et 16 novembre dernier, le G20 a eu lieu à Bali.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))

      Emmanuel Macron s’y est rendu pour représenter la France. 

      Les chefs d’Etat ont discuté pendant deux jours des grandes orientations qu’ils souhaitent pour le monde. 

      Ils ont ainsi signé une déclaration commune.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))

      L’article 23 de ce document officiel précise que les Etats du G20 soutiennent la création d’une identité numérique internationale vaccinale pour l’ensemble des citoyens du monde.  

      Le texte précise même que ce passeport vaccinal numérique peut être fait à partir des pass vaccinaux nationaux créés lors de l’épidémie de COVID-19.(([1] https://ue.delegfrance.org/sommet-du-g20-a-bali))(([]2] https://sociable.co/business/g20-who-vaccine-passports-digital-identity-b20/))

      Tout cela doit se faire en prévision des pandémies futures. 

      “C’est pour votre bien” 

      L’information a immédiatement été confirmée par un communiqué de la Maison Blanche qui dit ceci :

      “ Nous soutenons la poursuite du dialogue international et de la collaboration sur la mise en place de réseaux mondiaux de confiance en matière de santé numérique dans le cadre des efforts visant à renforcer la prévention et la réponse aux futures pandémies, qui devraient capitaliser et s’appuyer sur le succès des normes existantes et des certificats numériques COVID-19 ”.(([3] https://juste-milieu.fr/g20-le-passeport-vaccinal-bientot-en-place-dans-le-monde-entier/))

      Si Joe Biden a prévu d’imposer ce pass vaccinal aux Américains, vous pouvez être certains qu’Emmanuel Macron fera exactement la même chose en France. 

      Vous serez soumis au pass vaccinal international à moins que vous ne vous y opposiez. 

      Ensemble, OPPOSONS-NOUS au projet de passeport vaccinal international !

      Sans le passeport vaccinal international, vous ne pourrez plus :  

      • voyager d’un pays à l’autre ;
      • accéder à certains espaces internationaux : gares, aéroports, ambassades, etc. 
      • voter dans le pays où vous résidez si ce n’est pas votre pays d’origine.

      Et ce n’est qu’un début. 

      Avec un tel pass, votre accès aux magasins, aux restaurants, aux centres sportifs, aux hôpitaux, ou à l’ensemble des services culturels et de santé pourraient être remis en cause. 

      Vous serez bannis du monde !

      C’est le retour du pass sanitaire, en PIRE. 

      Pire parce qu’il s’appliquerait partout dans le monde et pour un nombre illimité de situations. 

      Votre liberté serait totalement entre les mains des dirigeants internationaux. 

      C’est juste INACCEPTABLE

      Nous devons dire NON pour nous-mêmes et pour nos enfants et petits-enfants. 

      Les enfants de demain ne peuvent pas grandir entre des grilles. 

      Ils ne peuvent pas vivre dans l’effroi constant des pandémies à venir.

      Rappelez-vous du mur de Berlin !

      Il est tombé alors que personne n’y croyait. 

      Là aussi, faisons tomber le mur du pass vaccinal obligatoire. 

      Disons NON à la volonté de toute puissance de nos dirigeants

      Si nous ne le faisons pas maintenant, après il sera trop tard. 

      Vous ne pourrez plus donner votre avis. 

      Un grand merci pour votre soutien. 

      Je signe la pétition

      Sources



      Vélocité des Vampires au Pouvoir

      Par Lucien SA Oulahbib

      Il faudrait avoir les poings du vrai Hulk (aujourd’hui effacé) ou tout le moins de King Kong et à défaut Tyson, Akim, Zembla, Blek le Rock (ce rebelle qui aura réussi, lui) pour briser la table des immondices qui amoncellent (plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois pour les plus à plaindre) l’argent maudit de leur corruption salace (« les conflits d’intérêts ») et des substances vénéneuses (je te casse une jambe et te fournis les béquilles) permettant à leurs sbires vampirisés disséminés dans les tentacules du Pouvoir de continuer leur mascarade démentielle, monstrueuse, tous ces pauvres petits porte-flingues en jabots et jarretelles folles et mignons iels dessinés façon Prohibition made in Al Capone et fête de la musique jusqu’au bout de la nuit sous les plafonds dorés de la République française, cette farce de plus en plus bananière mais cybernétique.

      Combien de temps encore pour un tel carnaval macabre à l’ombre en fleurs du millefeuille étatique  ?… Nul ne le sait sans doute.

      Mais comment ces officines (sau) poudrées et gavées jusqu’à la moelle de subventions et donations diverses effectuées par les nouveaux oligarques de la finance facile (comme il existe une easy listening) empruntant à qui mieux mieux puisque garantis par des banques complices elles-mêmes soutenues par les banques centrales qui leur rachètent les titres émis (alors que le moindre prêt du « sans-dent » est épluché au centuple ou alors octroyé chichement pour un tiers selon les parrainages pour donner le change), comment ces arrivistes nouveaux riches à la recherche de danseuses adéquates (ONG) pour les blanchir dans les Salons faisandés, comment toutes ces Méduses fallacieuses (mais au visage d’ange) peuvent-elles encore pérorer, punir, exclure ?…

      Alors que le nombre d’injectés hospitalisés croît bien plus vite que le PIB promis par M. Col Roulé, et ce non pas parce qu’il y a bien plus d’injectés que de non-injectés, mais tout simplement parce que cela ne marche pas, même si cela ne se voit pas pour les Tartufes VIP comme le remarque cet éminent médecin M. Gayet (à 53:04) et qu’au fond l’image d’une médecine égalitaire s’effondre, les gueux remplacent les rats de labo qu’il s’agira aussi de parquer dans leur cage à métaverse (C02 en renfort du Covid-19), les puissants continuant eux leur mascarade multiforme décrite plus haut (« je décale, je décale, je décale ») jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cale du tout : le gigantesque radeau de la méduse peut alors s’élancer mais plutôt façon Titanic, aidé en cela par les nouveaux clowns tueurs de service tous ces pseudo-révolutionnaires en chambre, plastique et papier mâché, contents par exemple de voter en priorité une constitutionnalisation de l’IVG, regrettant sans doute que leurs mères ne l’aient pas effectuées. Ils ne seraient en effet pas là pour systématiser une mesure qui devait rester exceptionnelle et qu’ils brandissent fièrement pour acter l’effondrement démographique du méchant blanc hétérosexuel complotiste en puissance au profit du gentil noir d’Afrique (pas des DOM-TOM trop durs à cuire) qu’il convient de déverser ici et là selon les exigences méta de la cuisine électorale locale (la France et ses 400 kebabs).

      Et tout ce « marais » de l’extrême centre (droite comprise) à l’extrême gauche (ultras en « avant-garde ») tout pétri de pudibonderies « anticomplotistes », confié aux émissions propagandistes (bien plus nocives que celles de la 5 G) lève donc haut le menton, ne rabat pas du tout son caquet malgré les démentis cinglants du Réel, bien au contraire, puisqu’il punit « éthiquement » les médecins qui ont soigné, ainsi que les soignants ayant refusé de s’injecter un produit qui ne marche pas et même tue.

      Est-ce aussi cette « éthique » qui valide également ces autres énormités statistiques se faisant passer pour de « la » science alors que cela reste des « estimations » concernant par exemple cette impérieuse élimination d’un CO2 qui sans son émission verrait détruire la flore et la faune, la prolifération des déserts, est-ce d’ailleurs l’excès de CO2 qui aurait créé le Sahara, le désert de Gobi, le Sinaï ?… Oui-da, c’est la même moraline…

      Mais alors, veut-on vraiment revenir à cette époque post glaciaire où dit-on le froid et les bêtes féroces dominaient si violemment qu’ils empêchaient de se réchauffer et se nourrir convenablement tant il était difficile de faire pousser et élever quelque chose comme nous le relatent les contes et archives ?… L’on se plaint maintenant d’avoir des étés indiens courant jusqu’au 15 novembre en donnant comme exemples nocifs des inondations au Pakistan et au Bangladesh alors qu’elles ont toujours existé et que ce dernier pays a fait de remarquables progrès dans leur canalisation comme le remarque l’éminente climatologue Judith Curry en autres choses.

      En fait, toute la lumpen-intelligentsia et autres « naintellectuels » (selon la nouvelle formule judicieuse) issus du marxisme-léninisme et du catholicisme congelé (se prenant aussi pour César au lieu de se contenter d’honorer la révélation du divin) toute cette faune bigarrée voilant ainsi sa fin de course se sait de plus en plus remplacée par l’intelligence artificielle et à terme par les cyborgs « à visage humain » (ou animal : tête de taureau ou de moustique).

      Elle cherche donc bien sûr à se recycler, pour s’assurer une belle retraite (de Russie à défaut d’Ukraine…) dans le millénarisme, le catastrophisme, le misérabilisme, se transformant en sorciers et sorcières jetant du haut de leurs citadelles assiégées des boules de sorts faits de mots fétiches pétris d’histoire qu’une huile méta permettra d’enflammer ces boules de suif faites en suies égotistes et affects esseulés, tous ces jeunes-vieux rabougris en un décervelage massif soldé leur ayant enlevé toute logique et raison qui tenait encore un peu debout, toute leur viande dans des habits idéologiques présentables aujourd’hui en lambeaux gringes.

      Une belle hécatombe (qui aurait comblé le Comte Dracula psalmodiant les Chants de Maldoror) malgré les resucées trop cuites d’un gaullo-communisme à la sauce marxo-aronienne version chic (dernier numéro de la revue Commentaire) se drapant dans des toges de sénateurs romains qui ressemblent de plus en plus plutôt à des qamis sortis tout droit du Soumission de Houellebecq en vue des « accommodements raisonnables » à l’anglo-saxonne version Hidalgo ou comment manipuler le terme « patrimoine » de telle sorte que tel le gonflement de la grenouille UE ce terme peut absorber tous ceux qui savent faire la différence entre celui qui devient une pièce du puzzle national et celui qui envisage de le dessiner à son seul profit.

      Comment se débarrasser d’un tel fléau au Pouvoir ? Déjà en refusant l’ankylose de son endormissement, ensuite en ne cherchant pas à leur plaire, donnant par exemple des gages à leurs sortilèges se justifiant ainsi alors qu’ils sont eux-mêmes ce qu’ils d-énoncent : un amas de séditieux en pleine cavalerie pour éviter la banqueroute ; mais comme le réel s’effondre sous leur galop, ils accélèrent, à coup de cravaches (punitions et exclusions à tout va) croyant ainsi y échapper…




      A. Houpert et M. Wonner victimes de la chasse aux sorcières. Faire taire les parlementaires est une insulte à leurs électeurs et à la démocratie

      Par le Dr Nicole Delépine

      Après le sénateur Alain Houpert sanctionné de 18 mois d’interdiction d’exercice, dont neuf avec sursis1, c’est l’ex-députée Martine Wonner qui est scandaleusement suspendue par le conseil de l’ordre du Bas-Rhin2.

      Les conséquences de ces décisions vont au-delà du cas personnel de nos représentants, d’autant plus que les conseillers ordinaux qui condamnent les médecins qui parlent ou qui soignent ne font pas la chasse aux conflits d’intérêts non déclarés alors que la loi transparence-santé les en a chargés.

      Les Français rejettent les politiques comme en témoigne le taux d’abstention aux dernières élections. Comment pourraient-ils encore croire au jeu représentatif quand ceux qui détournent leurs mandats comme les conseillers de l’ordre des médecins bâillonnent ouvertement les élus courageux qui informent et font leur travail ?

      On avait bien compris les jeux d’influence, le politiquement correct, le pas de vague, les discussions de couloir et les pressions pour limiter l’expression de parole des opposants au sein des groupes. Mais réprimer ouvertement la libre expression d’un parlementaire est un pas supplémentaire qui ouvrira peut-être quelques consciences supplémentaires de la marche vers le totalitarisme qui s’installe et dont la seule limite est évidemment le peuple.

      🔴🇫🇷 L’ex-députée Martine Wonner, a été suspendue un an par le conseil de l’ordre des médecins.

      L’ex-députée du Bas-Rhin entre 2017 et 2022 Martine Wonner, psychiatre de profession a été suspendue vendredi 25 novembre par le conseil de l’ordre des médecins du Grand Est pour une durée d’un an. Elle va faire appel de cette sanction.

      L’ancienne députée avait affirmé que le masque « ne servait strictement à rien » et que les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

      Martine Wonner, qui compte faire appel de cette suspension, a jugé vendredi cette décision « scandaleuse ».3

      Que peut conclure un lecteur de cet article de la radio progouvernementale ? La députée s’est opposée au port du masque : on savait déjà qu’elle avait raison, mais la confirmation, par de multiples études internationales de l’inutilité de l’obligation généralisée du port du masque a démontré son rôle de lanceur d’alerte précoce et qu’on aurait dû l’écouter et la remercier.4 5 6

      Martine Wonner, fine psychiatre avait compris avant beaucoup d’autres la signification sociétale du port du masque :

      « Dans toute la chorégraphie de la pandémie, le corps ne parle pas. Le masque est un bâillon. Fixé sur la bouche, il interdit la parole, le véhicule par excellence de la relation à autrui, la parole étant, de toutes les fonctions du corps, la plus étroitement liée à l’existence commune ».7

      Que ne l’a-t-on pas écouté au lieu de l’humilier dans l’hémicycle comme s’est permis l’ex-ministre Véran ? L’inefficacité antivirale et les innombrables effets pervers du masque, connus d’emblée, se sont malheureusement confirmés dans la pratique. 8

      « Jacinda Ardern se dit “déconcertée” par le fait que la Nouvelle-Zélande enregistre le plus grand nombre de décès et d’infections par le virus Covid que tous les pays voisins sans masque, et ce malgré le fait que la Nouvelle-Zélande maintienne des obligations strictes de port de masque. »

      « Selon les rapports, les pays voisins sans masque, comme l’Australie, ne comptent qu’une infime partie des infections par rapport à la Nouvelle-Zélande.

      Par coïncidence, Singapour est le seul autre pays où le port du masque est obligatoire et ce pays connaît également des niveaux records d’infections et de décès ».

      LE PORT DU MASQUE, UNE CATASTROPHE POUR UNE GÉNÉRATION

      Quant aux conséquences majeures chez les plus jeunes, elles ont été envisagées d’emblée et confirmées dans la réalité 9 :

      « Selon un rapport officiel, les mesures de confinement, y compris le port de masques par les adultes, ont laissé une génération de bébés et d’enfants en bas âge avec des difficultés d’élocution et de socialisation.

      Les inspecteurs travaillant pour l’Ofsted ont constaté que le fait que les enfants en bas âge soient entourés d’adultes portant des masques pendant de longues périodes au cours des deux dernières années a nui à leurs capacités d’apprentissage et de communication.

      Ceux qui atteignent l’âge de deux ans “auront été entourés d’adultes portant des masques pendant toute leur vie et n’auront donc pas pu voir les mouvements des lèvres ou les formes de la bouche aussi régulièrement”, selon le rapport.

      Certains prestataires ont signalé que des retards dans le développement de la parole et du langage des enfants les empêchaient de se socialiser avec d’autres enfants aussi facilement qu’ils l’auraient souhaité auparavant”, ajoute le rapport.

      En raison de ces restrictions, les tout-petits ont également du mal à ramper, à utiliser les toilettes de manière autonome et à se faire des amis.

      Les retards d’apprentissage ont également fait régresser certains enfants au point qu’ils avaient besoin d’aide pour des tâches de base comme mettre leur manteau ou se moucher ».

      Une autre étude, menée en Allemagne, a révélé que la capacité de lecture des enfants s’est effondrée par rapport à l’époque pré-COVID, en raison des politiques de fermeture des écoles.

      L’orthophoniste Jaclyn Theek a déclaré :

      « Le port du masque pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % des demandes de consultation de bébés et de jeunes enfants. Ils ne tentent pas de parler et ne communiquent pas du tout avec leur famille », a-t-elle déclaré, ajoutant que les symptômes de l’autisme sont également en forte hausse.

      A speech therapist says her clinic has seen a « 364% increase in patient referrals of babies and toddlers.» « It’s very important kids do see your face to learn, so they’re watching your mouth. » What the hell have we done?! End this cruel insanity10.

      Peut-on reprocher à une parlementaire, psychiatre de surcroit d’avoir averti ses collègues de faits avérés par de très nombreuses études et de l’avoir fait dans le cadre de son activité parlementaire pour laquelle elle a été élue ?

      « Selon un psychiatre clinicien pour enfants et adolescents, les récentes politiques de confinements et de masques imposés par la nation vont créer une génération d’enfants présentant un QI inférieur et des signes de lésions cérébrales sociales. »

      Son devoir n’était-il pas justement d’alerter comme elle l’a fait ?

      « Le Dr Mark McDonald a cité une étude réalisée le 11 août par l’Université Brown (PDF), selon laquelle « les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales considérablement réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie », lors d’un entretien avec l’animatrice Cindy Drukier dans l’épisode du 25 décembre de l’émission The Nation Speaks“ dNTD. NTD est un média frère de The Epoch Times.

      Les masques, les « écoles Zoom » et les confinements ont conduit à « une privation générale de contact social, [à] ne pas pouvoir voir les visages, à être coincé à la maison toute la journée, [et cela] a effectivement causé des dommages au cerveau des jeunes », a-t-il déclaré.

      Dans une autre interview de l’épisode, le professeur Carl Heneghan, directeur du Centre for Evidence-Based Medicine de l’université d’Oxford, a cité des preuves que les restrictions liées à la pandémie et la« peur que nous inspirons aux enfants » ont entraîné une aggravation des problèmes psychologiques.

      Heneghan a cité son étude du 2 octobre, qui conclut que« huit enfants et adolescents sur dix signalent une aggravation du comportement ou de tout symptôme psychologique ou une augmentation des sentiments négatifs en raison de la pandémie de COVID-19 ».11

      Même Facebook a reconnu son erreur concernant les masques12. Il y aurait beaucoup à dire sur la censure par fb des informations exactes.13

      Errare humanum est, perseverare diabolicum

      Tous ces faits avérés et ces drames ne peuvent être ignorés des « juges » de Mme le dr Wonner, ni de France info. Comment osent-ils après deux et demi de recul ? L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique.

      LES PSEUDOVACCINS ENTRAÎNENT DES FAUSSES COUCHES, DES TURBOCANCERS ET UNE BAISSE DE L’IMMUNITÉ et DES MORTS

      Le second reproche cité par France info serait le suivant :

      Les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

      Eh bien oui, malheureusement Mme le DR Wonner avait raison de le dire. Elle avait simplement consulté les publications du VAERS agence américaine dépendante de la FDA chargée de collecter les effets secondaires qui ont révélé très tôt l’augmentation considérable des fausses couches chez les femmes enceintes malencontreusement vaccinées. Les données d’EUDRAVIGILANCE ont malheureusement confirmé et on se demande comment la direction générale de la santé se permet encore de conseiller l’injection génique aux femmes enceintes après l’accumulation mondiale de données cohérentes sur les risques des pseudovaccins.14 15

      LES TURBOCANCERS

      Les cancers se sont malheureusement multipliés chez les injectés avec le nombre de rappels : non seulement le réveil de cancers en rémission longue depuis plusieurs années, parfois plus de quinze ans, mais aussi l’apparition de cancers chez des jeunes comme des lymphomes, des cancers du pancréas en particulier. La particularité de tous ces cancers, récidivés ou nouvellement apparus, est leur évolution très rapide et leur insensibilité aux traitements proposés. Ils sont qualifiés de « turbocancers ». La découverte de ces complications terribles au temps où les cancérologues se permettent d’exiger l’injection pour prendre en charge le patient date de plus d’un an déjà et se confirme mois après mois par de nouvelles publications. Comment les médecins juges du Conseil de l’ordre peuvent-ils reprocher cette mise en garde de notre clairvoyante députée ?

      Selon une pathologiste, les caractéristiques des cancers du sein qu’elle observe depuis la vaccination ont évolué, plus gros, plus rapides, plus récidivants16. « Des études de cas de prolifération de lésions lymphomateuses après vaccin sont publiées, un hypermétabolisme des ganglions après vaccin (qui est attendu) a été noté également », selon l’article de l’AIMSIB qui correspond aux observations de très nombreux médecins.

      L’IMMUNODÉPRESSION ET SON TRAIN DE CONSÉQUENCES AUGMENTENT AVEC LE NOMBRE DES INJECTIONS

      Quant au SIDA il s’agit du syndrome de déficience immunitaire acquise, donc de perte de l’immunité, suivant une ou plusieurs injections géniques dont la réalité est malheureusement avérée par la pratique clinique et les publications.17

      « Les vaccins anti-COVID-19 utilisés sont tous fondés sur la spike ou la contiennent. Les vaccins reproduisent les effets pathogènes de la spike virale toxique.La plupart des mécanismes biologiques qui expliquent les effets indésirables des vaccins ont été anticipés par des experts officiels ou non. La spike du SARS-CoV-2 interagit avec le système rénine-angiotensine (via sa liaison à l’ACE2) et va le déréguler : ce mécanisme permet d’anticiper la pathogénicité du virus et des vaccins. De plus, l’ADE est connu pour les vaccins anti-coronavirus et a été noté dans les essais de vaccins contre le SARS-CoV-1. L’ADE a été démontré dans la COIVD-19 et les anticorps facilitants trouvés après vaccination. Les autres mécanismes biologiques concernent l’effet allergisant du PEG des nanoparticules (LNPs), les homologies de la spike avec les protéines humainesla biodistribution des LNPs dans le foie, la rate, les ovaires et testicules, la moelle osseuse, en particulier, la capacité de la spike de se transformer en prion. L’immunosuppression aspécifique et spécifique sont aussi explorées dans ce texte ainsi que l’effet cancérogène des vaccins. Les myocardites et thromboses seront abordées ultérieurement. »

      En résumé, les inquiétudes et avertissements de Mme Wonner étaient largement justifiés et on s’étonne que les conseillers ordinaux dûment informés ? Ne serait-ce que par sa longue audition aient pu prendre une telle décision. Quel est leur degré de liberté ? Comment acceptent-ils de se transformer en simples inquisiteurs chargés de condamner les hérétiques qui mettent en doute le dogme gouvernemental ?

      Au-delà de la véracité et de l’importance des déclarations de Mme la Députée, le sujet récurrent est celui de la LIBERTÉ, et singulièrement de la liberté d’expression tant bafouée et menacée par les projets de la Milivudes, via une ancienne scientologiste, tentant de faire dénoncer les opposants traités de complotistes.

      La liberté d’expression18

      Elle fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

      « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

      Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

      « C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

      Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

      Éloge du doute et des débats

      Ce qui sépare la science de la religion est le doute.

      Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés.

      Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

      Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

      Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0, on peut lire ces phrases fondamentales :

      La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

      © AFP

      La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

      La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

      L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre « droit de savoir. »

      « De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix. »

      Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

      L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

      Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

      La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. « Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception, » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.

      Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

      « C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socioreligieuses de son environnement. »

      Cette liberté d’expression est de plus en plus mise en cause, des condamnations de l’ordre des médecins aux convocations par des commissariats de soignants vaccino prudents.
      Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son interview récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker2

      Il est intolérable que cet ordre des médecins (créé par vichy et dont les premières mesures ont constitué à exclure les médecins juifs et à demander aux médecins de dénoncer les résistants blessés par balle) ose poursuivre des médecins pour l’expression d’opinions scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

      Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée unique.

      Cette suppression de la liberté d’expression touche les autres professions comme l’attaque du professeur de philosophie René Chiche ou du mathématicien Vincent Pavan suspendu de ses fonctions et privé de la moitié de son salaire l’ont prouvé récemment.19

      Surtout, ne croyez pas le gouvernement qui tente à nouveau de nous faire peur avec une pseudo nouvelle vague.

      Reprise de la propagande mensongère fondée sur un nombre stratosphérique de « cas » obtenus à partir du test PCR qui n’est pas fait pour le dépistage selon son inventeur Karry Mullis lui-même et, qui chez les asymptomatiques est faux dans 97 % des cas.20

      France-Désinfo martèle : « L’épidémie repart à la hausse avec 40 000 “cas” quotidiens. » Sauf que… les « cas » ne sont pas des « malades » ! Et seuls les nombres de malades et de morts permettent de mesurer l’évolution d’une épidémie.

      La vérité est ici : https://covid.irsan.eu. Il y a eu 29 « malades » pour 100 000 habitants pour cette semaine ! Il n’y a donc aucun redémarrage de l’épidémie de covid !





      Corruption philosophique et psychologique au cours de la crise Covid

      [Source : anthropo-logiques.org]

      Par Jean-Dominique Michel

      C’est une nouvelle présentation exceptionnelle que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui. Dans l’insensé de ce qui nous arrive depuis trois ans, deux problèmes majeurs auront en effet été d’une part la corruption du langage et de la logique, et de l’autre le manque collectif de concepts et d’un vocabulaire suffisamment précis pour faire cas des phénomènes.

      Que l’on pense par exemple à l’indignation de certains politiciens face à l’usage par des esprits critiques des mots « dictature » ou « tyrannie » sanitaires…

      Pourtant, la dictature est bien depuis la Rome antique cette suspension (normalement temporaire) des droits et libertés habituelles. Un état d’urgence ou d’exception qui court-circuite les processus habituels de la démocratie et de l’état de droit est bien techniquement un régime de dictature.

      Et piloter la soi-disant réponse à un phénomène (présenté de manière fallacieuse comme les présentations précédentes l’ont montré) depuis un « Conseil défense » militaire, protégé par un secret n’ayant aucune raison valable d’exister, relève bel et bien de la tyrannie. Là encore au sens précis du terme, qui décrit la captation du pouvoir exécutif par une personne ou un petit groupe mettant en échec le fonctionnement institutionnel normal.

      Toutes ces réalités — déjà bien problématiques —, il fallait la connaissance et l’expertise d’une personne comme Ariane Bilheran pour nous éclairer à leur sujet.

      Normalienne, philosophe (avec une spécialisation en philosophie politique et morale), Ariane est de surcroît docteur en psychopathologie. Ses thématiques de recherche dans cette discipline ont couvert (en autres) la psychopathologie de l’autorité et de la paranoïa ainsi que les phénomènes de manipulation et d’emprise, à petite comme à large échelle.

      C’est dire si elle possédait en amont de ce qui nous est arrivé toutes les clés de lecture et de compréhension nécessaires à porter une analyse précise et pertinente.

      Elle l’a fait en publiant plusieurs séries d’articles (dont Chroniques du totalitarisme et Psychopathologie du totalitarisme) et différents ouvrages qui feront date (dont bien sûr Le débat interdit, rédigé en tandem avec Vincent Pavan) ainsi qu’en donnant de nombreuses interviews et conférences.

      Car le problème ne s’arrête pas à une question de corruption du régime politique de la république. Nous sommes en effet en outre embarqués dans une dérive de nature totalitaire. Le totalitarisme constitue quant à lui un système, délirant (c’est-à-dire ayant perdu le sens de la réalité) et maltraitant, de nature paranoïaque, visant à prendre le pouvoir sur la société et la population de manière absolue.

      L’obsession d’imposer des règles arbitraires et abusives à la population, la marche forcée vers un gouvernement mondial que personne ne souhaite avec des moyens de contrôle illimités, avec la mise en place annoncée d’une identité et d’une monnaie numérique permettant l’imposition d’un système de crédit social à la chinoise, ne doit nous laisser aucune illusion : il ne s’agit pas d’un aimable projet pour améliorer nos conditions de vie en protégeant la planète !

      Cette réalité intrinsèquement difficile à penser, nous avons besoin du bon vocabulaire, des bons concepts et des bonnes compréhensions pour les penser. C’est cela qu’Ariane Bilheran nous offre sur un plateau avec des contributions d’une limpidité et d’une lucidité qui forcent l’admiration, mais sont surtout d’une urgente utilité publique !


      Le totalitarisme sous l’angle de la philosophie morale et politique et de la psychopathologie

      par Ariane Bilheran, Lisbonne & Marseille, septembre 2022

      Résumé réalisé par Tatiana Tislenkoff

      La dérive totalitaire — généralités

      Il ne peut y avoir de dérive totalitaire sans endoctrinement des masses.

      L’histoire racontée aux peuples en mars 2020 fut la suivante : « Un ennemi visible ou invisible nous persécute. Nous devons entrer en guerre contre cet ennemi ». Cette fausse justification a permis l’utilisation du harcèlement de la population. Cela s’appelle un délire de persécution qui a pour effet de traumatiser les individus, de les dissocier et de les faire entrer dans une psychose de masse qui les conduit à des comportements nuisibles, haineux et dangereux qu’ils n’auraient pas commis en d’autres circonstances. Dans le système totalitaire, le contenu du délire peut changer (l’ennemi désigné peut changer), mais sa structure reste identique.

      Pour obtenir un endoctrinement des masses, il faut utiliser un harcèlement constant afin d’entretenir un état constant de peur chez l’individu.

      Les pauses apparentes dans le harcèlement font partie de la manipulation, tout comme le bourreau qui propose un verre d’eau et prononce une phrase amicale avant de recommencer.

      La dérive totalitaire — les techniques utilisées dans la « crise covid »

      Le sectarisme

      Les méthodes employées sur les populations sont sectaires. Exemple : « Un virus extrêmement dangereux veut nous tuer ! »

      Les séquestrations

      Atteintes à la liberté de mouvement/à l’égalité devant la loi/aux droits inaliénables naturels en général.

      L’exclusion et la maltraitance généralisée

      Refus de soins, transgression de la vie intime, désorganisation des repères spatiaux et temporels.

      En particulier, les citoyens à l’esprit critique sont considérés comme mauvais. Certains discours politiques suscitant même des appels au meurtre à leur encontre jusqu’à rétablir les chambres à gaz.

      Le conflit de loyauté

      Qui consiste à obliger les individus à faire de faux choix (choix impossible). Exemple : entre le droit au travail et le droit à l’intégrité corporelle.

      La suggestion hypnotique

      Matraquage d’informations mortifères par les médias.

      L’intimidation, la menace, la censure

      Toutes formes de questionnement, d’esprit critique et donc de désaccord rencontrent calomnies, censures et répressions. Nul n’a le droit de réfuter la narration dogmatique.

      Les chocs traumatiques

      Par le moyen de discours paradoxaux (dire tout et son contraire) destinés à sidérer chaque personne.

      Les anomalies généralisées et faits de corruption.

      Les professionnels non habilités à pratiquer des injections se sont vus accorder cette possibilité moyennant des tarifications juteuses tout en interdisant les professionnels formés de pouvoir exercer leur métier dans les règles de l’art.

      Le système totalitaire et l’idéologie

      Une idéologie est une croyance délirante qui n’a plus de lien avec la réalité logique ni avec la réalité de l’expérience et qui a besoin de se renouveler sans cesse dans son contenu pour maintenir son pouvoir illégitime.

      Il s’agit de maintenir les populations dans une croyance anxieuse qui excite et inquiète les esprits.

      • Un système totalitaire ne peut exister sans idéologie(s)
      • Le support de l’idéologie est l’endoctrinement des masses (condition sine qua non).

      L’endoctrinement des masses est une corruption morale, psychique, intellectuelle et émotionnelle.

      • L’idéologie ne peut fonctionner sans la participation/l’obéissance de gens de bien dans le système corrompu.

      La corruption — la soumission en toute bonne foi — l’endoctrinement

      La corruption : rappel sémantique

      Le mot corruption vient du latin corrumpere (rompre avec, briser totalement). Pour Cicéron, la corruption est une rupture de ce qui lie les êtres entre eux. Avec la corruption, c’est un gouffre qui s’instaure entre l’autre et moi, entre l’État et son peuple, c’est un gouffre qui divise les familles, les amis, les professions et tout simplement l’humanité.

      De tout temps le pouvoir est lié à la corruption (« Antigone » d’Anouilh)

      • Corruption par l’argent individuelle et institutionnelle
      • Corruption en haut lieu (laboratoires/institutions/dirigeants) et au sein de certains corps de métiers (professionnels de la santé)
      • Des hôpitaux ont reçu des primes pour déclarer des « cas » covid.
      • Les faux experts sur les plateaux TV
      • La soumission en toute bonne foi

      Des gens de bien se soumettent sans le voir à un système corrompu en toute bonne foi.

      On assiste à une obéissance aveugle, une naïveté, une passivité, une crédulité et une honnêteté sans bornes de tous les acteurs subalternes, qui ne reçoivent pas d’argent du système totalitaire, mais qui sont prêts à sacrifier père, mère et enfants au nom de l’idéologie dans laquelle ils sont endoctrinés. En cela consiste la banalité du mal que décrit Hannah Arendt dans « Eichmann à Jérusalem » en 1963 ).

      • Eichmann n’était nullement un personnage corrompu, mais un fonctionnaire zélé, soumis à l’autorité et qui ne cherchait aucun bénéfice personnel immédiat.

      Les peuples frondeurs où règne une corruption endémique, avec un respect tout relatif pour la loi, où l’on pratique les dessous de table et les petits arrangements sont des peuples où l’air devient plus respirable lorsqu’il y a dérive totalitaire. Ainsi, les peuples qui ont une culture de la corruption résistent beaucoup mieux à la corruption totalitaire (exemple des pays d’Amérique du Sud).

      Au contraire, il était impossible sous le nazisme de graisser la patte d’un fonctionnaire allemand, pays où le respect de la loi se place au-dessus de tout même lorsque cette dernière est devenue déviante.

      De la même manière pour le covid, le patron de restaurant qui s’applique avec zèle à contrôler le « pass sanitaire » n’est nullement corrompu. Au contraire, son intérêt financier aurait consisté à ne pas appliquer la loi.

      Dans le même ordre d’idée, les millions de militants communistes, qui dans le monde soutenaient le pouvoir stalinien n’étaient pas des corrompus, mais des idéalistes parfaitement désintéressés.

      • Le pouvoir totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu au sommet de la pyramide qui nomme ses experts, ses faux intellectuels et ses dirigeants corrompus et une masse d’individus crédules et obéissants, qui au contraire ne sont pas assez corrompus pour faire valoir leur intérêt personnel au détriment du sacrifice idéologique invoqué par le supposé bien commun.

      L’endoctrinement

      La fraude, le mensonge, la ruse et l’escroquerie sont les leviers de l’endoctrinement des masses.

      • Le délire de la psychose de masse qui ne correspond pas à la réalité de l’expérience correspond, sur le plan de la psychologie, au délire paranoïaque.
      • Ce délire s’enracine dans des premiers principes qui sont faux ou erronés.
      • Il en résulte un discours d’apparence rationnel, mais dont les hypothèses de départ prises pour des vérités sont des erreurs logiques.

      Exemple avec le délire de l’idéologie nazie :

      –  Les juifs sont des parasites (premier principe majeur) ;

      –  Les parasites sont nuisibles ;

      –  par conséquent les juifs sont nuisibles.

      Or la majeure du raisonnement est fausse. Les juifs ne sont pas des parasites.

      Si on admet la véracité de cette majeure, le délire paranoïaque commence et entraîne les masses dans des passages à l’acte violents.

      • Les conditions de la raison ne sont pas aléatoires. Il existe des règles de langage, de langue et de logique. La recherche de la vérité doit répondre à des principes rigoureux (« Le débat interdit » d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan).

      La fraude mathématique

      Dans la narration covid, tout a commencé par un dévoiement des mathématiques. La fraude mathématique entraînant des décisions politiques désastreuses sur les peuples.

      La fraude langagière

      La fraude langagière dans les médias de masse. Le langage totalitaire utilise des euphémismes et des litotes. Le but étant de rendre acceptable une moralité condamnable ou désagréable. Si après tout isoler c’est protéger ; personne ne se formalisera d’abandonner les autres à leur sort ou de les envoyer dans des camps de quarantaine si c’est pour le bien de la personne.

      La langue totalitaire devient un outil de persécution de certains citoyens : ils ont un mauvais comportement, ils sont irresponsables…

      Dans le même temps, des mots comme soigner, diagnostiquer, guérir, remède, traitements ont disparu.

      D’autres mots comme écouvillon, traçage ont revêtu un sens inattendu.

      Des expressions dénuées de sens sont utilisées : le porteur sain, le malade asymptomatique.

      • On assiste à un ensauvagement des mots, comme le souligne Klemperer à propos de la langue du IIIe Reich.
      • Des amalgames entre porteurs du virus et testés positif ou négatif, entre malades contagieux et assassins…
      • La criminalisation de tout individu qui ne fait pas confiance aveuglément au pouvoir et de tout individu comme potentiellement malade justifie et justifiera de fait une répression sur la base de sanctions exemplaires, de camps d’internement…
      • La langue comme outil de sidération en utilisant des paradoxes (France Info le 10/03/2021 a titré « confiner sans enfermer ».
      • Les mots sont surinvestis [discours de Macron du 31/03/2021 où il appelle les citoyens à « se mobiliser tout en restant chez eux »]. Or mobiliser vient du latin « movere » qui signifie se mouvoir. Il fallait donc « Se mouvoir dans l’immobilité ».
      • L’introduction de néologismes : covidiste, complotiste…
      • Les mots savants méconnus du grand public : charge virale, variant, asymptomatique, agent infectieux, cellule hôte….
      • La langue n’est plus un outil de relations entre individus, mais un outil de séparation et de confusion.
      • Le vocabulaire devient volontairement mécaniste et hygiéniste.
      • Et par effet de langage, chacun devient médecin de son voisin, épidémiologiste, contrôleur, diagnostiqueur, policier — la santé c’est le contrôle !
      • La langue reconstruite par l’idéologie permet d’accomplir la dimension organique et mécanique dans la langue pour mécaniser le vivant (Klemperer). L’objectif est de déshumaniser l’être humain et d’humaniser ce qui ne l’est pas.

      « En cas d’urgence caractérisée par l’apparition d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accru ou d’échappement immunitaire, le mécanisme de frein d’urgence sera activé et le pays sera alors classé en liste rouge avec des mesures de rétorsion sur la population »

      (site du gouvernement français de l’Intérieur sur les déplacements internationaux).

      • La répétition de mantra : protégez-vous, protégez les autres ; protégez les jeunes en confinant les vieux ; quand on aime ses proches, on ne s’approche pas ; la responsabilité c’est la confiance nous a dit Macron le 31/03/2021.

      Le viol politique de la langue est sans doute la fraude la plus dangereuse, car la langue trafiquée perd toute une gamme d’émotions dans le but de manipuler, culpabiliser et terroriser.

      Les mots qui ne veulent plus rien dire conduisent aux pires tragédies de l’Histoire. Staline avait appelé la Constitution de 1936 la Constitution la plus démocratique du monde tout en procédant aux rafles arbitraires et aux liquidations sauvages de ses généraux.

      La fraude épistémologique

      L’épistémologie consiste pour la philosophie à étudier les conditions d’exercice de la science.

      • Les premiers principes ayant entraîné les décisions politiques sur les confinements et autres mesures supprimant nos droits fondamentaux sont des mensonges qui subvertissent la science et trahissent la logique en instrumentalisant les mathématiques.
      • La science n’est plus un outil de discernement et de recherche, mais devient un instrument politique de contrôle au fonctionnement inquisitorial.
      • La science n’est plus le lieu du doute et du débat, mais le lieu de la certitude idéologique et du dogme religieux. D’ordinaire la science avance par des hypothèses/paradigmes qui évoluent et que nous appelons des révolutions scientifiques. Cela démontre notre impuissance dans la complexité du monde qui nous entoure.

      Le scientisme, quant à lui, se débarrasse de la complexité et proclame une vérité qui est un dogme et évacue le débat de la controverse.

      • La confusion entre la matière morte et la matière vivante. Appliquer des mathématiques au vivant est une fraude. On a oublié dans l’ensemble de l’analyse le paramètre du vivant. Cela conduit logiquement à traiter les êtres vivants comme des matières mortes. Cette imposture intellectuelle est connue dans la philosophie depuis l’Antiquité.
      • La confusion entre les sciences opératives et les sciences spéculatives. Nous devons cette distinction au philosophe Boèce au Vème siècle apr. J.-C. En effet la médecine opère sur le réel, elle interagit avec le patient et la réalité de son expérience. La médecine ne fonctionne pas comme les sciences spéculatives, qui elles, restent dans le pur concept comme les mathématiques ou la philosophie.

      La fraude a consisté à rester dans le pur concept pour parler de maladie et de santé. Plus généralement on ne peut pas traiter l’humain selon des sciences dures. Ce réductionnisme est une imposture.

      Appuyer la science spéculative au détriment de la science opérative a tout simplement permis de soumettre le politique à la science ou la science à la politique.

      Confondre la médecine avec une science spéculative a permis aussi de s’exonérer de toute boucle rétroactive avec l’expérience, avec les faits.

      Le philosophe italien Giorgio Agamben a rappelé que le dévoiement de la pratique médicale constitue le principe par excellence du totalitarisme.

      Les régimes totalitaires utilisent toujours le scientisme et en particulier la médecine qui permet un contrôle sur les corps pour asseoir une pseudo légitimité à leur existence et ils exigent une sorte de ferveur religieuse envers ce scientisme.

      • En résumé, il est impossible d’appliquer des concepts scientifiques issus des sciences dures, qui sont des sciences de la matière morte, à l’expérience politique, morale et spirituelle humaine. La démarche scientifique portée au-delà des limites qui sont les siennes est alors utilisée pour tenter de justifier des démarches qui ne sont en réalité ni scientifiques ni humaines.
      • Ces fraudes réductionnistes en cascade ont conduit au réductionnisme de l’individu à un état viral, une unité mathématique, un cas positif, un cas négatif, à un code-barre. La définition de la santé s’est insidieusement transformée en « absence de maladie potentielle » ce qui réduit le corps humain à une nature inerte pure qui devrait se défendre contre des virus externes qui eux seraient impurs. Les virus ne sont pas des menaces pour l’être humain dans la mesure où ils servent à renforcer les anticorps.

      Le philosophe G. Canguilhem proposait une tout autre définition de la santé, qui si elle avait été suivie aurait changé l’orientation politique qui a été prise.

      « La santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. Vivre, pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher ».

      La maladie n’est pas un ennemi à abattre en tant que guerre, mais un déséquilibre interne qu’il convient de comprendre pour pouvoir œuvrer à rétablir l’équilibre.

      La fraude politique et juridique

      La philosophie juridique réfléchit aux conditions du pouvoir et du droit. Dans la crise covid, la fraude politique et juridique a très bien été mise en lumière par le philosophe italien G. Agamben et elle consiste dans la problématique suivante : il a fallu légitimer l’état d’exception.

      L’État nazi qu’Hitler promulgua le 28/02/1933 par un décret pour la protection du peuple et de l’État, suspendait les articles de la Constitution de Weimar relatif aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué, si bien que tout le IIIe Reich peut être considéré d’un point de vue juridique comme un état d’exception qui a duré 12 ans.

      Citation d’Agamben dans « État d’exception » :

      « Le totalitarisme peut être défini en ce sens comme l’instauration, par l’état d’exception, d’une guerre civile légale qui permet l’élimination physique, non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens, qui, pour une raison ou une autre semblent non intégrables dans le système politique ».

      Dès lors, la création volontaire d’une urgence permanente est devenue l’une des pratiques essentielles des États contemporains. L’urgence sanitaire a justifié la mise en œuvre de cette situation politique extraordinaire qui est l’état d’exception.

      Qu’est-ce que c’est ? C’est le moment qui permet de suspendre l’ordre juridique et où le pouvoir est donné à l’exécutif. Le parlement devient un instrument de l’exécutif qui ratifie les décrets promulgués par le pouvoir exécutif. En clair, c’est la fin de la séparation des pouvoirs qui sont pourtant la règle absolue pour éviter tout glissement vers l’arbitraire (cf. Montesquieu).

      Agamben précise qu’une situation où l’urgence est devenue la règle et où la distinction même entre la paix et la guerre, entre paix extérieure et guerre civile mondiale devient impossible.

      C’est exactement ce que nous traversons.

      Deux problématiques à discuter :

      • L’invocation de la nécessité justifie-t-elle une transgression de l’ordre juridique et du droit en général ?

      Dante y a répondu dans le « De Monerchia ». Il est impossible d’atteindre l’objectif du droit sans le droit. Quiconque se propose d’atteindre l’objectif du droit doit procéder selon le droit. Donc on ne peut pas invoquer une suspension de l’ordre juridique au motif de la nécessité.

      • La nécessité qui a été invoquée dans la crise covid, en était-elle vraiment une ?

      À en croire les études concernant la manipulation des chiffres, le danger a été largement exagéré. Donc l’état de nécessité a été créé artificiellement pour justifier une suspension de l’ordre juridique. D’ordinaire, la loi a une fonction symbolique, qui à travers le Code pénal pose les bases d’une civilisation, en tant que protection de l’intégrité des individus.

      La fraude juridique a autorisé la suspension de l’ordre juridique pour lui en substituer un autre, soumis à l’urgence, à l’état d’exception.

      En résumé, la loi a été enfreinte pour violer les droits des individus au nom de la loi !

      C’est un tour de passe-passe des systèmes totalitaires qui consiste à transgresser la loi pour en faire un instrument de persécution et d’intimidation.

      • Faire valoir ses droits naturels est aujourd’hui une transgression de l’ordre juridique totalitaire.

      La fraude morale

      Elle a consisté à faire admettre aux populations par la manipulation des esprits la légitimité de cet adage politique : « La fin justifie les moyens ».

      Les consciences ont été manipulées par des cabinets influenceurs au nom du bien commun. Au nom de ce bien commun, il est dès lors devenu acceptable :

      • De ne pas soigner les gens ;
      • D’ostraciser des personnes en leur ôtant leurs moyens d’existence ;
      • D’insécuriser les populations ;
      • De créer la panique ;
      • D’utiliser les chantages et les conflits de loyauté ;
      • De ne pas honorer nos devoirs anthropologiques et spirituels envers nos morts ;
      • D’abandonner nos anciens ;
      • D’euthanasier une partie de la population considérée comme inutile ;
      • De faire le tri entre les patients ;
      • De maltraiter les enfants et les adolescents ;
      • D’arracher les nouveau-nés de leur mère, interdits d’allaitement, mis dans des box fermées au sein de grandes salles déshumanisées.

      « La fin justifie les moyens » signifie qu’il devient acceptable de sacrifier des individus au nom de la quantité et l’individu est dépossédé de ses droits humains.

      Les discours politiques n’ont pas cessé de parler de sacrifice. E. Macron, dans un discours nous a expliqué : « rien n’est obtenu, si rien n’est sacrifié ». Quelle étrange proposition. Est-il raisonnable d’y consentir ? Les considérations morales n’entrent plus en ligne de compte dans le discours sauf pour être utilisées en termes de chantage et de manipulation.

      Ce serait pour le bien du groupe que l’individu devrait se sacrifier. Avec cette logique sacrificielle, les individus ne comptent plus et peuvent servir d’objets d’expérimentation jusqu’au génocide.

      Il n’y a plus aucune limite juridique ou morale.

      Le citoyen est traité comme un prisonnier sous liberté conditionnelle.

      On nous parle de bracelet électronique…




      France — « IVG dans la Constitution : l’Assemblée nationale a voté le texte »

      Par Alain Tortosa

      Texte uniquement compilé de citations, chacun se fera son opinion.

      1

      Politique :

      « Les députés ont largement adopté, en première lecture, la proposition de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
      Le texte, présenté par La France insoumise dans le cadre de sa journée d’initiative parlementaire, a été voté par les députés de la Nupes et de la majorité, mais aussi avec un certain nombre de voix venues des Républicains et du Rassemblement national.
      Le parcours législatif de cette proposition de loi ne fait cependant que commencer2. »

      « Un “signal historique”. C’est en ces termes que, non sans émotion, Mathilde Panot (La France insoumise), rapporteure3 de la proposition de loi visant à inscrire l’IVG dans la Constitution, a qualifié le vote de l’Assemblée nationale.
      Par 337 voix “Pour”, 32 “Contre”, l’adoption — si ce n’est unanime, en tous cas très large —, du texte, a été saluée par le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qui avait estimé un peu plus tôt “nécessaire” de “graver dans le marbre de notre Constitution le droit fondamental à l’IVG”. »

      « Au nom de toutes nos mères qui se sont battues, au nom de toutes nos filles qui n’ont plus jamais à devoir se battre je l’espère, oui, je suis ici pour voter ce texte, et j’espère qu’il sera voté de manière très large aujourd’hui. » Aurore Berger.

      « Je suis très très émue à la fois de ce vote et de ce signal historique.

      Que l’Assemblée nationale s’honore pour notre pays, mais aussi l’ensemble des femmes du monde… Persuadé que nous faisons acte de progrès pas seulement pour nous-même, mais aussi pour les générations à venir.

      Aujourd’hui collègues, l’Assemblée nationale parle au monde, aujourd’hui collègues notre pays parle au monde.
      La France en introduisant le droit à l’avortement dans la constitution serait la nation première en matière des droits des femmes. Il est temps que notre pays s’affirme comme à l’avant-garde de la protection des droits sexuels et reproductifs4 ».

      Droit :

      « Une femme enceinte, y compris mineure, qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut en demander l’interruption. La pratique de l’avortement est réglementée et plusieurs étapes doivent être respectées, avant et après l’intervention. Lors de la consultation, la femme enceinte doit être informée sur les méthodes abortives et a le droit d’en choisir une librement.
      Il n’y a pas de condition d’âge à respecter.

      Si vous êtes mineure, vous pouvez choisir de demander le consentement de vos parents ou de votre représentant légal et ainsi être accompagnée dans votre démarche d’IVG.
      Cependant, si vous souhaitez garder le secret, l’IVG est pratiquée à votre seule demande. Dans ce cas, vous devez vous faire accompagner dans votre démarche par une personne majeure de votre choix.

      Les délais dépendent de la méthode choisie :
      * L’IVG chirurgicale peut être pratiquée jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse, soit 16 semaines après le début des dernières règles.
      * L’IVG médicamenteuse est pratiquée jusqu’à la fin de la 7e semaine de grossesse, soit au maximum 9 semaines après le début des dernières règles5. »

      « L’IMG (Interruption médicale de grossesse) peut être réalisée dans l’un des cas suivants :
      * La poursuite de la grossesse met gravement en péril la santé de la femme.
      * Il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable6. »

      « L’interruption médicalisée de grossesse (IMG) est une interruption de grossesse pratiquée pour des raisons médicales concernant le fœtus ou la mère, sans restriction de délai. Sa réalisation nécessite une attestation médicale et l’accord de la femme enceinte7. »

      « La loi française protège l’être vivant qu’est l’homme et interdit de procéder activement au décès de celui-ci (Article L2211-1).
      Elle nomme l’Interruption Médicale de Grossesse (IMG), l ’Interruption Volontaire de Grossesse pour motif Médical.
      Elle n’a pas de délai et peut être pratiquée à n’importe quel moment de la grossesse.

      La loi de modernisation du système de santé supprime le délai pour cause maternelle psychiatrique et Étude de Cas obligatoire de réflexion d’une semaine. En août 2014 est supprimée la notion de « détresse avérée » que la loi VEIL exigeait pour avoir accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse (loi VALLAUD-BELKACEM).
      Bien que la loi ne reconnaisse pas de droit avant la naissance, elle ne définit pas clairement ce qu’est « le commencement de la vie ». Il reste alors libre à interprétation.
      Aujourd’hui en France, le statut du fœtus n’est pas reconnu au niveau juridique.
      Il est défini par le Code Civil comme une « Pars Viscerum Matris » (une partie des entrailles de sa mère)

      (IMG) Les indications pour motif maternel se divisent en 3 catégories d’après l’Agence de Biomédecine :

      – Les pathologies obstétricales (38,9 % des attestations).
      – Les pathologies maternelles diagnostiquées avant et pendant la grossesse (33,3 % — incluant les pathologies psychiatriques qui représentent 12,1 % de ces cas).
      – Les détresses psychologiques maternelles avec ou sans anomalie fœtale (22,4 %) 4,4 % des attestations délivrées en 2016 pour motifs maternels concernaient des grossesses.
      dont le terme était supérieur à 32 semaines d’aménorrhée…

      B. BRANGER et coll. (20) comptent que sur 122 demandes faites de 2005 à 2009 dans un établissement privé, que les motifs médicaux représentent 2,4 % des motifs de demande d’IMG ; que 28,6 % des motifs sont psychiatriques et psychologiques en précisant le diagnostic (dépression, trouble bipolaire, tentatives de suicide avant ou pendant la grossesse, vécu difficile de la grossesse dont 1 cas dans un contexte d’antécédent de viol, handicap mental, contexte de suivi psychologique et psychiatrique et d’anorexie mentale) ; et que 5,7 % des motifs sont pour des problématiques addictives8. »

      Le fœtus à 14 semaines de grossesse, 16 semaines d’aménorrhée SA

      « En cette 14e semaine de grossesse, la taille du bébé de 16 SA est de 14 cm et son poids de 110 g.

      Sa croissance va désormais prendre un rythme très rapide. En une semaine seulement, il aura quasiment doublé son poids.
      Tous ses principaux organes sont en place et commencent à fonctionner, individuellement pour commencer, puis au fil des semaines, de façon coordonnée.
      Lorsque le fœtus a 14 semaines, son apparence se rapproche de plus en plus de celle d’un petit homme, tant au niveau de la position que des proportions des différentes parties de son anatomie. Son corps n’est plus courbé comme un petit haricot : sa tête est droite et ses jambes sont désormais plus longues que les bras. L’intestin commence à réintégrer l’abdomen.

      Son visage s’humanise avec de petites mimiques : il fronce les sourcils, tourne les yeux.
      L’ossification de son squelette se poursuit.
      Il alterne des périodes de veille et de sommeil. Et lorsqu’il est éveillé, il bouge de plus en plus, pliant les bras et les jambes, serrant les poings. Mais à 16 semaines d’aménorrhée (14 SG), impossible encore pour la future maman de ressentir ces mouvements.
      Le cœur du fœtus de 16 SA est parfaitement formé, il se contracte et se dilate, envoyant le sang dans les veines qui parcourent son corps.

      La circulation du fœtus répond à celle de la maman : si celle-ci a une brusque montée de tension, l’afflux d’hormones maternelles entraîne chez le bébé un afflux de sang. Les veines gonflent, créant des reliefs sur sa peau9 . »

      « Le fœtus commence à expérimenter son potentiel. Il peut plier ses membres et se mouvoir.
      Il esquisse déjà le traditionnel geste de la succion de son pouce.
      Quant à son visage, il est capable d’exprimer certaines mimiques.
      Ses sens apparaissent. Son goût, son odorat, son ouïe et son toucher se développent. Il est maintenant capable de ressentir les caresses prodiguées sur votre ventre, tout comme les douces paroles qui lui sont chuchotées10. »

      « Sa tête s’est vraiment relevée et son visage est très clairement celui d’un petit humain, d’autant plus que, désormais, les muscles faciaux se contractent et provoquent des mimiques semblables à des expressions. Ainsi, le fœtus arrive à froncer les sourcils et peut même ouvrir la bouche. Il fait aussi bouger ses petits doigts et peut serrer ses poings. S’il s’agit d’une fille, des millions d’œufs bourgeonnent dans ses ovaires (ce sont les follicules). Chez les garçons, le gland et le prépuce sont formés11. »

      «Un vrai petit bébé !

      À ce stade de la grossesse, le développement de votre bébé est bien visible. Si dans les premières semaines, vous aviez du mal à bien le distinguer, au cours de la 14e semaine, les premiers contours de votre enfant se dessinent assez clairement. En d’autres termes, votre bébé grandit.
      Il grandit tellement que son poids tourne maintenant autour de 100 g. Il est aussi lourd qu’une tomate, si vous avez besoin de repères visuels.
      Sa taille est de 14 cm. C’est encore petit à vos yeux, mais assez grand tout de même pour donner du volume à votre utérus.
      Rien à voir donc avec cette image de « têtard » qui vous était servie pendant les premières échographies.

      Vous pouvez à présent nettement distinguer les différents membres de votre bébé ; ses jambes étant plus grandes que ses bras. Quant à sa tête, elle est plus élevée que d’habitude, ce qui lui donne plus l’allure du nourrisson que vous tiendrez dans vos bras d’ici peu !
      Par ailleurs, même sous ces airs de fragilité, votre bébé développe déjà certaines facultés “d’adulte”. Il peut ainsi serrer le poing comme un “grand”, avaler la salive et bouger ses lèvres. Il développe même déjà le sens du toucher. Lorsqu’il se cogne à la paroi de l’utérus, par exemple, le futur bébé a un mouvement de recul. Il a déjà quelques réflexes lorsqu’il est confronté à l’inconnu ! Car il ne voit pas encore, mais il sent ce qui l’entoure. De même, il commence déjà à bouger dans tous les sens, même si vous ne pouvez pas encore sentir ses coups de pied12. »

      Cerveau :

      « À 8 semaines
      Le risque de perte du fœtus est fortement diminué au début de cette étape.
      À ce stade, toutes les structures majeures, incluant les mains, les pieds, la tête, le cerveau, et d’autres organes, sont présentes, mais ils continuent à se développer et deviennent de plus en plus fonctionnels.
      Quand l’étape fœtale débute, un fœtus mesure environ 30 millimètres de long, et son cœur bat déjà. Le fœtus arrive à plier la tête, et effectue des mouvements qui impliquent tout le corps.

      Le cerveau montre des signes d’activité dès le 54e jour.13 »

      « Une forme de conscience, qui n’est pas nécessairement liée à des perceptions extérieures, pourrait même exister chez le fœtus dès la 24e semaine de gestation, comme le suggèrent certaines expériences sur les grands prématurés14. »

      « On sait pourtant que les bases du cerveau de l’embryon sont en place très tôt. Dès la quatrième semaine, le tube neuronal préfigurant le système nerveux s’est formé, et les premiers neurones apparaissent : leur nombre explose vers le quatrième mois pour attendre les 100 milliards, à raison de 5 000 nouveaux neurones par seconde15. »

      « Au cours du premier trimestre, le cerveau se développe rapidement et représente près de la moitié du poids du fœtus. À titre de comparaison, au moment de la naissance de votre bébé, le cerveau ne représente que 10 % de son poids corporel. Au cours du premier trimestre, le cerveau développera des millions de neurones, qui se connectent à travers les synapses pour diriger le mouvement et la croissance.
      La communication entre les neurones est ce qui aide le fœtus à apprendre à bouger, même si pendant le premier trimestre, vous ne sentirez probablement aucun mouvement.

      Au deuxième trimestre, le cerveau fœtal commence à diriger la compression des muscles de la poitrine et le mouvement du diaphragme.
      Ce sont un peu comme des respirations d’entraînement et sont contrôlées par le tronc cérébral. La succion et la déglutition commencent vers la semaine 16, et à la semaine 21, le fœtus peut avaler du liquide amniotique16. »

      « L’ACPeds passe en revue les preuves de laboratoire et cliniques qui indiquent que dès 12 semaines de gestation (et peut-être plus tôt) l’exposition à des stimuli nocifs affecte négativement les êtres humains immatures.
      En raison des réponses au stress aigu qui en résultent et des effets négatifs potentiels à long terme qui en résultent, l’ACPeds soutient qu’éviter, atténuer et traiter directement la douleur fœtale, néonatale et pédiatrique est une obligation médicale et éthique…
      Beaucoup se sont demandé si la douleur existe pour les êtres humains neurologiquement immatures.
      Bien que cette question puisse être controversée lorsqu’elle est soulevée dans le contexte de l’avortement électif, il existe un consensus scientifique important concernant la neuroanatomie et la physiologie fœtales précoces.
      La définition de la douleur ne fait cependant pas l’objet d’un consensus similaire.
      Certains soutiennent que pour que la douleur soit ressentie, elle nécessite deux composants, un composant sensoriel et un composant émotionnel/conscient.
      2 Si cela est vrai, alors la capacité des êtres humains à ressentir la douleur est limitée de la conception aux deux premières années après la naissance en raison de l’immaturité…
      Il y a quatre décennies, le consensus médical était que les bébés ne ressentent pas la douleur.
      “Jusqu’à la fin des années 1980, les interventions chirurgicales sur les nouveau-nés étaient principalement réalisées sans anesthésie pour des raisons de sécurité et parce qu’on supposait que le nouveau-né n’était pas suffisamment sophistiqué sur le plan neurologique pour ressentir de la douleur”.
      Mais en 1987, le New England Journal of Medicine (NEJM) a publié L’article historique des Drs Anand et Hickey montrant des preuves du contraire. Dans la biologie du nouveau-né. »

      En d’autres termes, la question de savoir si la douleur peut être perçue par une personne qui n’a pas encore une conscience mature et consciente a obscurci les preuves réelles que la physiologie d’une personne immature est modifiée par la douleur…
      Poussée par les données, la pratique médicale en néonatologie, pédiatrie et anesthésiologie a changé ; aujourd’hui, les bébés nés à terme, prématurés ou opérés in utero reçoivent une anesthésie appropriée…
      Les bébés prématurés qui avaient déjà été exposés à une stimulation douloureuse montraient des signes d’être plus stressés lorsque la même procédure était répétée que ceux du même âge gestationnel qui n’avaient pas d’expérience préalable…

      Des études humaines in vivo réalisées alors qu’elles étaient encore in utero fournissent des preuves supplémentaires que la stimulation nocive n’est pas bloquée.
      Gitau et al ont étudié les réponses de fœtus humains qui ont nécessité des transfusions sanguines in utero.
      Les niveaux d’hormones de stress lors de l’accès à leur abdomen pour atteindre la veine intrahépatique (IHV) pour leur transfusion sanguine in utero ont été comparés aux niveaux d’hormones de stress de ceux qui ont reçu leur transfusion par le site d’insertion du cordon placentaire (ICP), un site c’est-à-dire sans innervation.
      Des augmentations statistiquement significatives des niveaux d’hormones de stress ont été documentées dans le groupe dont la veine intrahépatique était accessible par l’abdomen, avec des « réponses fœtales d’endorphine B apparentes à partir de 18 semaines de gestation et des réponses de cortisol fœtal apparentes à partir de 20 semaines de gestation… cohérentes avec la maturation de l’hypophyse fœtale avant la [glande] surrénale fœtale »…

      Malgré les nombreuses preuves et les changements qui en résultent dans la pratique médicale, la définition de la douleur de l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) mise à jour en 2020 continue d’exclure les êtres humains immatures…

      Derbyshire et Bockmann sont d’accord, déclarant que la définition de l’IASP « restreint la douleur presque exclusivement aux êtres humains assez matures » et que « les preuves… indiquent une expérience de douleur immédiate et irréfléchie médiée par le développement de la fonction du système nerveux dès 12 semaines…

      Il est contraire à l’éthique de nuire intentionnellement à un être humain innocent, quelle que soit sa capacité à percevoir la douleur. Cependant, un grand nombre de preuves scientifiques démontrent que la stimulation douloureuse ou nocive affecte négativement les êtres humains immatures, à la fois avant et après la naissance. Cet article met en évidence à la fois où se situait autrefois la norme de soins pour la gestion de la douleur dans cette population, où elle se trouve maintenant, et les preuves qui sous-tendent les changements17. »

      Techniques d’IMG ou d’IVG

      « 1. La méthode médicamenteuse au 1er et 2e trimestre
      a) Le fœticide18
      Il est réalisé et recommandé par le CNGOF à partir de 22-24 SA.(36) (16)
      L’injection du produit anesthésique intra cordonale est préférable à l’injection intracardiaque,
      car elle est indolore. En cas de difficulté technique pour aborder le cordon, l’injection intracardiaque reste une option.
      La narcose est obtenue par un barbiturique, le thiopental (Penthotal®) adapté au poids fœtal estimé (10 mg/kg) associé à un analgésique le Sufentanyl (1 μg/kg).
      Le fœticide a proprement dit est ensuite réalisé en utilisant soit du Chlorure de potassium à 10 % (KCl) (5 ml par voie funiculaire, 10 ml par voie intracardiaque) soit de la lidocaïne 1 % 10 à 20 ml en intra cordonale ou en intracardiaque.
      c) La gestion en salle de travail
      Pour diminuer la durée du travail, une attitude active d’amniotomie est recommandée dès que les membranes sont accessibles, quels que soient le terme et la présentation, et même si le col est encore long et postérieur.

      2.1 La technique : le curetage
      Elle consiste en une dilatation du col suivi d’une évacuation rapide du contenu utérin.
      Indication
      C’est une technique rapide qui évite à la patiente de vivre un processus d’expulsion.
      Elle est donc la technique de choix pour les IMG du premier trimestre ou, la plupart du temps,
      la pathologie fœtale est certaine (aneuploïdie, maladie génétique…) et l’examen fœtopathologique n’apporte pas d’information supplémentaire.

      Elle reste possible pour des opérateurs entraînés jusqu’à 18-19 SA.(26).
      Cependant, les difficultés techniques augmentant proportionnellement avec l’âge gestationnel du fait du volume plus important du fœtus et notamment de son pôle céphalique, la plupart des équipes préfèrent l’induction médicamenteuse passé le terme de 14 SA.

      Une bonne préparation cervicale est indispensable afin d’obtenir une dilatation suffisante et de réduire les difficultés d’extraction.
      L’anesthésie générale est préférée à la loco régionale.
      Après rupture artificielle des membranes, l’extraction se fait à la pince à faux-germes, sous guidage échographique. On peut aussi utiliser une curette pour extraire des fragments fœtaux.
      Inconvénients :
      Elle ne permet pas au couple de voir le corps du fœtus et ne permet pas non plus d’analyse fœtopathologique du fait du morcellement. Cette technique n’est donc envisageable que si l’examen fœtopathologique n’est pas nécessaire pour le diagnostic…


      1.1 Enfant né sans vie

      L’état civil
      La déclaration à l’état civil n’est pas obligatoire dans le cas des enfants nés sans vie. Elle dépend de la volonté des parents.
      Elle n’est cependant possible qu’à partir de 15 SA (ceci excluant alors les IVG et les fausses couches précoces19).
      1.2 Enfant né vivant puis décédé : cas de l’accompagnement palliatif.

      1.3

      L’équipe de Rennes de Mr. Chappé publie en 2015 un article portant sur l’IMG sans fœticide ou 7 centres en France sur 37 participants rapportent leurs expériences de “l’accompagnement palliatif”.
      Cet article suscite une vive réaction de la part du bureau Fédération française des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal.
      L’équipe de Mr. Jouannic rappelle en effet que cette situation doit rester de l’ordre de l’exceptionnel et que cette demande parentale ne peut être acceptée que si la pathologie et le terme assurent un décès au cours ou au décours rapide de la naissance, après discussion en staff CPDPN et validation auprès de l’équipe médicale20.(61) »

      « Consultations avant l’acte d’IMG
      Consultation d’anesthésie…
      En fin de consultation, une procédure ayant l’accord du couple sera consignée sur la feuille d’anesthésie comportant notamment la réponse à ces quatre questions :
      * Désir d’analgésie : Oui/Non,
      * Désir de Péridurale et PCEA : Oui/Non,
      * Désir de sédation pour le fœticide : Oui/Non,
      * A priori désir d’anesthésie générale d’expulsion : Oui/Non,

      Recommandations obstétricales
      * 1er Trimestre (< 14 SA)
              * Technique médicale (à privilégier si examen fœto-pathologique souhaité)
                      * Expulsion spontanée,
              * Technique chirurgicale
                      * Aspiration sous anesthésie générale

      * De 14 à 22 SA,
              * Rupture artificielle des membranes dès que possible,
              * Expulsion spontanée,
      * Après 22 SA

              * Foeticide
              * Rupture artificielle des membranes dès que possible
              * Délivrance dirigée21. »

      Lien vers un site américain anti-avortement montrant des photos de fœtus avortés. J’invite les personnes sensibles à ne pas regarder, chacun est libre de consulter le site ou pas.
      De plus je ne suis pas en capacité de prouver si ces photos sont véridiques ou pas.
      Enfin je ne suis en rien responsable des publications de ce site22.

      Alain Tortosa23.

      25 novembre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221125-projet-loi-avortement-constitution.pdf




      « Covid-19 : Fraudes et corruption » — Une arnaque au comptage

      [Source : Kairos Presse]

      Conférence de Pierre Chaillot, statisticien, auteur de la chaîne « Décoder l’éco »

      [Voir aussi :
      Le mythe de la contamination épidémique]




      Hospitalisation, décès et vaccination anti-covid : « Le ministère de la Santé ne dit rien »