Davos ou la guerre ?…

Par Lucien SA Oulahbib

« Capri, c’est fini ». En gros, la mode est morte, « Davos, c’est fini », cela ne se « passe plus » là. Davos, c’est has been. Musk l’a bien compris, les N° 1 des pays qui comptent également, à part la fausse rebelle suédoise qui est obligée de se faire embarquer par des acteurs policiers pour faire croire encore à un enjeu. Or, même les personnes qui animent en sous-main la Secte n’y vont plus ou alors si peu ou encore invités si seulement si suite SPA et Escort girl/boy y sont inclus….

D’où la nécessité à nouveau de faire peur avec le prochain énième variant (préfabriqué lui aussi ?). Et bien sûr, les intempéries, mais celles-ci ne semblent pas suivre les modèles, ce qui est ingrat. Ou alors la guerre à outrance avec la Russie, sauf que l’Allemagne traîne des pieds ou du moins le fait croire par pudeur, un non qui pourrait dire oui au détour d’une décision en haut lieu exigeant l’escalade…

Peu importe. Soit Davos, soit la guerre. Et au milieu, une réforme improbable des retraites. Irréel. Soit Davos et les milliards à foison pour nous transformer en cyborg, les sans-dents sous réalité virtuelle, les sectaires sous cellophane médiatique ayant la permission carbone d’influencer ici et là ; soit la guerre et les milliards dépensés en vue de fabriquer encore plus de bombes et de missiles en attendant les premières destructions en représailles si l’escalade se confirme. D’un côté donc, les soumis injectés en permanence, désormais sous casque virtuel ; de l’autre, l’élite globale sautant de ville en ville ce qu’il y a d’important (méta) physiquement à visiter…

L’écart cependant s’avère de plus en plus grandissant entre ce qui se passe réellement sur le terrain et ce qui en est montré médiatiquement : banal. Ce qui l’est tout de même moins c’est bien l’écart qui s’aggrave sans trop d’effets convulsifs alors que même un élastique se casse à force de s’étirer, bref pourquoi ne « pète-t-il pas » ?…

Une hypothèse (déjà indiquée par ailleurs) : intuitivement tout le monde sent bien que « Capi, c’est fini » à gauche comme à droite, extrême compris. D’où la spirale du vide que les Gilets Jaunes ont cru combler ; mais comme il s’agit d’un Triangle des Bermudes très spécial, ils ont été absorbés ou du moins fragmentés, illustrant par là qu’un vide symbolique politique civilisationnel ne disparaît pas du jour au lendemain, d’autant plus que tous ces corps morts de la Secte SHAA encore présents dans les médias, le pouvoir, un peu partout persistent et signent à déployer leurs métastases mortifères qui leur permettent de se cramponner quoiqu’il en coûte.

Et comme les supposés remplaçants se chamaillent, s’excluent les uns les autres, bref reproduisent les mêmes tics que ceux qu’ils dénoncent, « nous » ne sommes pas vraiment sortis de l’impasse…

D’où la lente et inexorable chute en enfer, et, pour l’instant, le purgatoire : comme revoir au ralenti ou en accéléré les occasions manquées, les possibles rendus impossibles par bêtise, manque de courage, incommensurabilité entre ce qu’il faudrait faire et le manque évident d’hommes et de moyens émergeant là où ils devraient être. Tragédie, farce. Le tourbillon est lui bien en place. Vertige de l’absurde et de son abîme.

En attendant Godot : Davos ET la guerre.




De guerre en guerre

[Source : histoireetsociete.com]

Le “parti poutinien s’est réveillé en France”, voici comment quelques articles à charge ont salué ce livre en témoignant du fait qu’il n’y avait plus pour ces gens-là (le parti de l’OTAN) le moindre espace de débat d’idées. Sans être même en guerre, le parti de l’OTAN, sa censure, en sont à ressusciter l’index Vatican: : si vous êtes contre la guerre, vous êtes “poutinien”, le mal. En considérant les individus désignés à la vindicte publique, j’ai pensé que le fait d’être juif, surtout si on est athée, peut parfois favoriser un certain courage face à tous les négationnismes. En effet si dans le parti “poutinien”, est-ce un hasard si c’est un descendant de Nizan (Todd), Arno Karsfeld, et maintenant Edgard Morin qui s’élèvent contre la manière dont le bellicisme occidental met ses pas dans ceux du nazisme? En matière de réhabilitation du nazisme, il n’y a pas que l’Ukraine où l’on constate d’étranges complaisances, la réhabilitation y compris en Amérique latine et même en Yougoslavie, en Pologne est allée loin derrière l’OTAN et les USA. Déjà plutôt que de répondre à des faits, comme nous l’avons expérimenté nous-mêmes, le parti de l’OTAN, le négationnisme sans frein, a trouvé sa réponse: le parti “poutinien” se réveillerait. Quelle honte, d’abord aller jusqu’à nier des faits manifestes, ensuite de s’attaquer ainsi à l’honneur de ceux qui osent dans ce consensus indigne défendre leur refus de la guerre, du racisme, de la xénophobie. Je vais me précipiter pour acheter et lire ce livre. En attendant, ce critique qui évoque Romain Rolland lui aussi à sa manière dénonce cet unanimisme qui rappelle les temps sinistres du fascisme, la toute puissance de celui qui crie “Vive la mort” et qui sort son revolver quand on prétend ne pas contribuer à la propagande de guerre. Ces intellectuels-là ont d’autant plus de courage qu’à l’inverse de Romain Rolland, il n’existe plus de parti communiste capable de s’opposer à la guerre fasciste, la lâcheté règne en maître chez les “élites” soumises aux médias. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

08.01.23 – Paris, France – Alain Refalo

Edgar Morin, que l’on ne présente plus, 101 ans, publie ces jours-ci un livre décapant sur la guerre, plus exactement sur les guerres, celle qu’il a vécue et celle d’aujourd’hui. Résistant, ayant combattu les armes à la main le nazisme, on ne suspectera donc pas le célèbre sociologue et philosophe d’être un « pacifiste », appellation péjorative inlassablement reprise pour discréditer toute personne qui s’élève contre les horreurs de la guerre ou tout simplement contre toute guerre. Et pourtant, ce livre, écrit dans un style incisif, bourré de références historiques précises, est un véritable plaidoyer contre la guerre, celles du passé comme celles du présent, et surtout contre celle, mondiale, qui risque d’advenir.

Son récit commence par rappeler le bombardement par l’armée allemande de la ville de Rotterdam auquel ont répondu, au nom de la lutte contre l’ordre nazi, les bombardements de plusieurs villes allemandes, faisant des centaines de milliers de morts. Il précise que « lors du débarquement allié en Normandie, soixante pour cent des morts civiles normandes furent dues aux bombardements libérateurs.  C’est bien plus tard, précise-t-il, – depuis l’invasion de l’Ukraine – que monta en moi la conscience de la barbarie des bombardements accomplis au nom de la civilisation contre la barbarie nazie ». Pour ma part, c’est la première fois que j’entends un penseur français dénoncer la « barbarie » des bombardements des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Edgar Morin considère qu’il s’agit bien là de « crimes de guerre systémiques ». Ce qui l’amène à conclure que « si juste que fut la Résistance au nazisme, la guerre du Bien comporta du Mal en elle. »

Remontant dans le temps, Morin évoque « l’hystérie de guerre » survenue durant la Première Guerre mondiale, constituée de « la haine de l’ennemi et de sa totale criminalisation ». Il remarque que « le mensonge de guerre est l’un des aspects les plus odieux de la propagande de guerre ». Passant en revue quelques-uns de ces mensonges de l’Histoire, en URSS et en Chine, Morin ne peut que constater que « toute guerre, y compris l’actuelle, favorise des mensonges de guerre plus ou moins énormes ».

Son indignation se veut plus insistante quand il dénonce la criminalisation de tout un peuple que l’on retrouve en période de guerre. Il précise qu’il a « toujours rédigé des tracts clandestins antinazis, jamais antiallemands ou antiboches ». Cette criminalisation est un fait marquant et continu de l’histoire des nations en guerre. Elle entraîne les pires crimes contre les civils commis par des soldats, en toute légitimité et en toute impunité. Morin est catégorique : « Toute guerre, de par sa nature, de par l’hystérie qu’entretiennent gouvernants et médias, de par la propagande unilatérale et souvent mensongère, comporte en elle une criminalité qui déborde l’action strictement militaire ». C’est ce que les « pacifistes » ont toujours dit…

Morin n’est pas en reste avec la guerre actuelle. S’il condamne les manipulations, les mensonges et les crimes de guerre commis par les Russes en Ukraine, il remarque qu’en Ukraine, « la prohibition de la littérature russe, Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekov, Soljenitsyne compris, est un signe très alarmant d’une haine de guerre non seulement contre un peuple, mais également contre sa culture ». Notre solidarité avec l’Ukraine ne doit pas nous aveugler, au point d’occulter les mensonges et les manipulations à l’œuvre aussi dans ce pays agressé.

Edgar Morin poursuit son regard sur les guerres passées et présentes en soulignant son expérience des « radicalisations qui ont déclenché le pire des atrocités de guerre et se sont terminées par les issues les plus tragiques ». Que ce soit en ex-Yougoslavie ou en Palestine, il montre que la radicalisation est indissociable de la criminalisation qui ne peut qu’engendrer des horreurs incommensurables. Tout particulièrement, il évoque la guerre d’Algérie, en précisant le rôle historique de la France dans le déclenchement des évènements et leurs développements meurtriers jusqu’à aujourd’hui. En Ukraine, selon Morin, les mêmes processus sont à l’œuvre faisant craindre « une nouvelle guerre mondiale ».

Dans son analyse de l’histoire récente de l’Ukraine, Morin est bien obligé de constater les parts d’ombre qui existent dans les choix effectués par les dirigeants ukrainiens, souvent sous l’influence grandissante des États-Unis. Ainsi comment ne pas être choqué par la décision de la municipalité de Kiev, après la révolution de 2014, de débaptiser l’avenue « de Moscou » pour l’appeler avenue « Bandera », du nom du nationaliste ukrainien qui approuva l’extermination des Juifs de Kiev en 1941. Aujourd’hui encore, Edgar Morin remarque qu’il existe « une complaisance au banderisme, et surtout une hystérie hypernationaliste antirusse qui a prohibé la langue, la littérature, la musique russes ».

Son livre se termine par un vigoureux plaidoyer pour la paix, avec des accents qui rappellent les exhortations lucides de Camus durant la guerre d’Algérie. Il s’étonne d’ailleurs que « si peu de voix s’élèvent dans les nations les plus exposées, en premier lieu européennes, en faveur de la paix ». Edgar Morin est particulièrement sévère envers ceux qui font la guerre par procuration, en livrant des armes, tout en étant sûr qu’elle ne les affectera pas sur leur sol. « Parler de cessez-le-feu, de négociations, est dénoncé comme une ignominieuse capitulation par les belliqueux, qui encouragent la guerre qu’ils veulent à tout prix éviter chez eux ». La négociation est désormais une priorité. D’ailleurs, Morin voit des signes de « réalisme » des deux côtés, y compris chez Poutine.

« J’ai écrit ce texte pour que ces leçons de quatre-vingt années d’histoire puissent nous servir à affronter le présent en toute lucidité, comprendre l’urgence de travailler à la paix, et éviter la tragédie d’une nouvelle guerre mondiale », nous dit Edgar Morin dans son ouvrage. C’est un livre éminemment pédagogique, autant pour les jeunes générations que les anciennes. Edgar Morin propose un regard neuf, original et salvateur sur la guerre en Ukraine à l’aune de sa propre expérience, de ses recherches, de sa grille de lecture toujours aussi féconde. Loin de la pensée unique qui s’exprime dans les médias toujours préoccupés de commenter la guerre « en direct », Morin, avec tout le recul nécessaire, nous invite à décentrer notre regard pour voir autrement l’événement qui s’inscrit dans une continuité historique qu’il expose avec brio.

On ne peut donc que conseiller la lecture de cet ouvrage, ni pessimiste, ni optimiste, mais profondément réaliste. Il y a urgence, clame Morin : « Cette guerre provoque une crise considérable qui aggrave et aggravera toutes les autres énormes crises du siècle ». La paix dans la justice, dans la reconnaissance mutuelle, tel est le combat prioritaire d’aujourd’hui. Car « plus la guerre s’aggrave, plus la paix est difficile, plus elle est urgente ». Comme Romain Rolland en son temps, Edgar Morin se situe au-delà de toutes les haines pour penser un avenir délivré de la malédiction de la guerre. Il nous invite à agir lucidement et vigoureusement en faveur d’une paix juste et durable en Europe.

L’article original est accessible ici


Alain Refalo
Militant de la non-violence et de l’écologie depuis 35 ans, cofondateur du Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées (en 2003). Professeur des écoles depuis 1990, Initiateur, en octobre 2008, du mouvement des enseignants-désobéisseurs du primaire pour résister aux attaques portées contre l’école de la République.

https://alainrefalo.blog/




Going, Going, Gone : jouer pendant que l’Occident brûle

[Source : reseauinternational.net]

Par Batiushka

Alors, quand l’offensive hivernale russe va-t-elle commencer ? Certains pensaient qu’elle aurait lieu en décembre, lorsque le sol aurait gelé. Nous approchons maintenant du mois de février.

Toutefois, n’oubliez pas que la soi-disant offensive hivernale russe a été imaginée par des généraux de salon. Bien sûr, il se peut qu’elle existe comme l’un des nombreux scénarios de l’état-major russe et qu’elle se produise encore et bientôt, mais une offensive d’hiver pourrait aussi se transformer en une offensive de printemps, voire d’été. La planification doit être flexible, compte tenu des nouveaux ingrédients qui entrent dans le mélange. Tant que les forces de Kiev, de manière inattendue, continuent de se détruire en se jetant dans le hachoir de l’artillerie, des missiles et des drones dans le sud-est de l’Ukraine, entre Soledar et Artemovsk, avec des pertes russes minimes, pourquoi se presser ? Il n’y a pas d’urgence. Les seuls à être pressés sont les Occidentaux. Ils ont besoin que ce conflit se termine et vite, car l’Occident est au bord du chaos social, économique et politique.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

Il y a donc eu un retard. Pourquoi prendre des risques quand Kiev veut se suicider ? Il suffit de les laisser faire. De plus, les derniers événements suggèrent d’autres raisons de retarder le processus – des divisions internes.

Tout d’abord, le 17 janvier, Arestovitch a démissionné de son poste de conseiller à la présidence, ostensiblement parce qu’il a dit la vérité, à savoir que l’immeuble d’habitation détruit à Dnipro l’a été directement ou indirectement par un missile ukrainien mal visé (ce n’est pas la première fois…).

Puis, le lendemain, le 18 janvier, l’hélicoptère français Super Puma s’est écrasé à Brovary (pas à Kiev). Plusieurs personnalités ont été tuées, notamment le ministre de l’Intérieur et son adjoint, ainsi que des enfants innocents dans une école maternelle. Un ami qui vit à proximité a pu me fournir des faits et des photos peu de temps après. Si l’on écarte l’hypothèse que l’Eurocopter a été abattu par un autre missile ukrainien mal dirigé, le crash semble s’être produit parce que le pilote volait à basse altitude dans le brouillard et a heurté un immeuble de 14 étages. Mon ami dit que le ciel au-dessus d’eux est rempli d’hélicoptères d’État tous les jours, c’est ainsi que le régime Zelensky se déplace. Trop effrayés pour faire autrement. Tôt ou tard, un accident était inévitable. Quelle que soit la raison de l’accident, cela signifie qu’il y a maintenant des postes vacants au sommet. Une lutte pour le pouvoir est probablement en cours. Et il faut s’y attendre, car les forces de Kiev ont été chassées de la ville stratégique de Soledar, Artemovsk (Bakhmout) est sur le point de tomber et avec elle le reste du Donbass. C’est une déroute car les pertes ukrainiennes y sont monumentales, pour ne pas dire suicidaires.

En conséquence, le régime de Kiev plaide auprès de certains pays occidentaux pour obtenir davantage de chars. Au mieux, il pourrait recevoir de divers pays occidentaux environ 200 (en réalité, probablement moins de 100) chars et véhicules blindés obsolètes assortis, et probablement seulement dans quelques mois. Alors qu’elle a besoin de 2000 chars et véhicules blindés hier. Mais pour l’instant, l’Occident divisé est réticent à donner quoi que ce soit à l’Ukraine, à part des mots doux. Des promesses, des promesses… elles ne coûtent pas cher, surtout quand on est à court d’argent et qu’on sait que les Russes détruiront probablement la plupart des équipements donnés avant même qu’ils n’arrivent au front. De plus, tout cela s’inscrit dans un contexte où l’économie ukrainienne est maintenue à court terme (personne ne lui donnera quoi que ce soit à long terme) par des aides occidentales mensuelles (sinon, aucun salaire ou pension ne peut être payé). Et cela de la part d’un Occident qui est au bord du chaos social, économique et politique et dans le contexte d’un système énergétique ukrainien qui, pour l’instant, a été détruit à 50% et d’un système logistique militaire qui a été gravement perturbé par les missiles russes.

Rien d’étonnant à ce que le régime de Kiev se méfie de l’Occident. Ce dernier n’a pas les poches sans fond. La mission de Zelensky touche probablement à sa fin. Il a déjà reçu un coup de froid à Washington avant Noël. Maintenant, il semble être contré par le commandant des forces armées de Kiev, Zaluzhny, qui semble avoir eu des conversations avec son homologue américain en Pologne dans le dos de Zelensky. D’une manière générale, les militaires détestent les guerres ; elles ne sont l’œuvre que des politiciens. Après tout, les politiciens ne courent pas le risque de geler, d’être mutilés ou de mourir dans l’agonie. Peut-être allons-nous assister à un remaniement à Kiev. Tout ce que les marionnettistes américains ordonnent. Mais le problème ici est que les marionnettistes américains savent-ils ce qu’ils veulent ordonner ? Ils semblent être divisés entre eux.

Alors que Washington et ses alliés de l’OTAN n’ont aucune stratégie pour gagner la guerre en Ukraine, sans parler d’une stratégie de sortie, les Russes en ont une. Au cours des quatre mois qui ont suivi l’ordre de mobilisation partielle donné par la Russie, 300 000 réservistes supplémentaires ont rejoint leurs unités dans l’est ou le long de la frontière nord de l’Ukraine. Pendant ce temps, dans le sud, la flotte russe de la mer Noire patrouille. Jusqu’à présent, l’infanterie russe n’a pas vraiment pris part à cette guerre. Jusqu’à présent, l’essentiel du travail a été effectué par les combattants de la liberté ukrainiens anti-Kiev (Donbass) et le groupe contractuel Wagner. Le décor est planté pour une guerre terrestre, soit par l’est, soit par le nord, soit par le sud, ou peut-être tous ensemble. Le cauchemar de Washington. Car personne à Washington, habitué à combattre des fanatiques mal entraînés, suicidaires et armés seulement de kalachnikovs, n’a jamais prévu cela. Plus de 500 000 Russes armés attendent aux frontières du territoire tenu par Kiev de libérer leurs frères et sœurs ukrainiens du régime fantoche américain de Kiev. Et les seuls fanatiques suicidaires et mal entraînés sont les forces de Kiev.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

N’oublions pas que le conflit en Ukraine concerne la lutte des États-Unis pour maintenir leur statut de dinosaure en tant que dernière superpuissance mondiale. Plus exactement, il s’agit de la tentative des États-Unis de détruire la Chine en tant que rival. Car puisque la Chine, alliée à la Russie, est imbattable, il faut l’attaquer par le biais de la Russie eurasienne. Dans ce fantasme néocon fou de jeu vidéo, les États-Unis ont négligé l’Europe occidentale. Dans un sens, c’est compréhensible, puisque ses dirigeants ne sont qu’une bande de chiens pavloviens sans cervelle, décidés à copier leur maître à Washington – et un tas de dollars aide grandement leur capacité d’imitation salivante. Cependant, l’erreur des États-Unis est, comme d’habitude, de ne regarder que leurs marionnettes. C’est la même erreur qu’à Bagdad et Kaboul, ou d’ailleurs à Téhéran et Saïgon, sans parler de Manille et d’une foule de capitales d’Amérique latine. Nommez un yes-man anglophone, donnez-lui un compte en banque suisse rempli de dollars et un passeport américain, assurez-vous qu’il contrôle la capitale et sa station de télévision et de radio et vous contrôlerez alors tout le pays. Seul Hamid Karzai ne l’a pas fait et vous ne le ferez pas non plus.

L’Europe occidentale, l’UE et le Royaume-Uni, avec quelques autres morceaux, est également habitée par 500 millions de personnes (les 50 autres millions appartiennent à l’élite). Certains, surtout parmi les élites, vivent dans les capitales. La grande majorité n’y vit pas et méprise généralement ceux qui vivent dans les capitales. Demandez à un Français ce qu’il pense des « sales parisiens », à un Roumain ce qu’il pense de l’élite de Bucarest, à un Polonais ce qu’il pense de ceux de Varsovie ou à un Anglais ce qu’il pense des Londoniens. Si vous ne me croyez pas, demandez à Macron en France. Sinon, demandez à n’importe quel Français ce qu’il pense des vrais dirigeants de la France – la super-élite surpayée de Bruxelles. Les Anglais les détestaient tellement qu’ils ont eu le Brexit. Beaucoup d’Allemands, qui, à une écrasante majorité, n’ont jamais voulu abandonner le deutschemark, en ont été jaloux, même si l’élite britannique, incompétente et perfide, a totalement malmené le processus de négociation du Brexit.

Si en Europe occidentale, la grande majorité n’aime pas ses dirigeants, ils finiront – même les Britanniques passifs – par s’en débarrasser et ils nommeront des dirigeants que Washington n’aime pas, Le Pen, Farage, etc. Vous vous souvenez d’Orban ? Il est déjà au pouvoir, tout comme Erdogan (bien qu’il soit en Turquie). Le conflit ukrainien est déjà en train de remodeler l’architecture de sécurité totalement dépassée (1945) de l’Europe et de forcer une reconfiguration. Ce réalignement ne sera pas en faveur de Washington. Des manifestations contre l’OTAN commencent déjà dans divers pays européens. Mais ce qui est le plus susceptible de faire tomber l’élite fantoche américaine, ce sont les grèves et les protestations. Les Européens détestent leurs élites. Les élites gâtées peuvent dire à leurs peuples : « Laissez-les manger leur gâteau ». Mais elles ont oublié que ce que les gens veulent, c’est du pain.

Une fois que l’Europe occidentale, y compris même le Royaume-Uni, aura disparu, la fin de la courte ère unipolaire sera là. L’effet domino, de Kiev à Dublin, n’est sûrement qu’une question de temps. Souvenez-vous de la chute du mur de Berlin en novembre 1989. En vingt-cinq mois, l’ensemble de l’empire soviétique d’Europe de l’Est est tombé, un pays après l’autre, jusqu’à ce qu’en décembre 1991, l’Union soviétique elle-même tombe. De Berlin à Vladivostok. Eh bien, le temps est maintenant venu pour l’Empire américain à son tour. Il va aussi tomber, et pour les mêmes raisons. L’Union soviétique est partie. Tout comme son contraire, les États-Unis. Étoiles rouges, étoiles blanches, ils ont tous deux fait leur temps. Gardez les yeux sur l’Europe de l’Ouest.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

Source : The Saker
Traduction Réseau International




Le « Covid-19 » n’existe pas, sauf en tant qu’association de malfaiteurs

[Source : strategika.fr via RI]

Par Michael Bryant

Michael Bryant est un journaliste indépendant et un chercheur qui se concentre actuellement sur les questions relatives à la liberté en matière de santé. Son travail est publié sur HealthFreedomDefense.org.

Traduction : Strategika

Le phénomène COVID ne peut être compris sans comprendre l’effondrement financier sans précédent qui menace l’ensemble du système financier mondial.

L’histoire de la pandémie du COVID-19 n’a pas de sens si on la considère sous l’angle de la santé, de la sécurité et de la science. En revanche, si on la considère sous l’angle de l’argent, du pouvoir, du contrôle et du transfert de richesse, tout est parfaitement logique.

Les confinements, les muselières obligatoires, la distanciation antisociale et la pléthore de mesures complémentaires n’ont rien fait pour protéger ou améliorer la santé publique – ils n’ont jamais été conçus pour le faire.

[Voir aussi :
Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale
The Big Reset – Le documentaire non censuré sur la vérité de la pandémie
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
Preuve que la pandémie a été planifiée avec un but
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
Les « experts » sanitaires admettent que les masques servent à contrôler les gens
LES CONFINEMENTS SONT CATASTROPHIQUES PARTOUT DANS LE MONDE
Coronavirus — La stratégie utilisée : celle du cheval de Troie
Nanotechnologie et « vaccins »
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
L’invention du SARS-CoV-2
La virologie : pseudoscience au service de la domination
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
À quel point les virus sont-ils morts ?
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?]

Les nombreuses obligations nées au début du scénario Covid-19 ont toutes été conçues pour briser délibérément l’économie mondiale et écraser les petites entreprises, ainsi que pour briser l’esprit et la volonté des gens, détruire le tissu social, afin de “reconstruire une société meilleure” conforme aux visions dystopiques des psychopathes qui mènent cette guerre des classes.

Le résultat souhaité est une utopie de milliardaires, dans laquelle ils posséderont et contrôleront la planète sous la forme d’un fief techno-féodal où l’humanité sera marquée numériquement est régulée comme du bétail dans une technocratie super-surveillée.

Ce que cette crise fabriquée camoufle commodément, c’est que nous sommes au milieu d’un effondrement économique total planifié – un effondrement qui était inévitable.

L’activation de la fraude COVID est devenu nécessaire lorsque les marchés mondiaux ont été confrontés à une crise aiguë de la dette à l’automne 2019, crise qui est apparue sur des marchés auparavant essentiellement liquides : les marchés des pensions, les marchés monétaires et les marchés des changes.

Les gouvernements occidentaux se sont précipités pour sauver ce système en décomposition, endiguer ce glissement de terrain cataclysmique, renflouer les investisseurs à grande échelle et installer de manière proactive une infrastructure de sécurité afin de contrôler l’inévitable désordre social résultant de cet effondrement. Cette opération serait suivie d’une réinitialisation financière mondiale, après une période d’hyperinflation, détruisant à la fois la valeur de la dette et les créances papier correspondantes.

Le système financier était déjà à un stade avancé de déclin à l’automne 2019, comme l’illustre la prise de contrôle du marché Repo par la Fed en septembre pour court-circuiter la Repocalypse. Cet effondrement a commencé pour de bon en 2008/09 et les tentatives des quinze dernières années pour sauver ce système économique corrompu n’ont fait que retarder l’inévitable.

À l’automne 2019, la crise a recommencé à s’etendre rapidement.

Une baisse spectaculaire de la production industrielle a caractérisé la crise bancaire d’août 2019 – la crise dite du Repo – lorsque les banques ont commencé à refuser les titres de la dette souveraine américaine comme garantie pour les prêts au jour le jour, obligeant la Réserve fédérale à intervenir et à imprimer de l’argent pour couvrir cette pénurie massive.

Le marché Repo est le marché sur lequel les banques empruntent de l’argent chaque jour afin de disposer d’un certain pourcentage d’actifs liquides à la fin de chaque journée pour pouvoir répondre à certaines exigences fiduciaires.

Vers la mi-septembre, la Fed a commencé à injecter 10 à 20 milliards de dollars par jour sur le marché des pensions pour maintenir les taux d’intérêt à un bas niveau, afin que les banques puissent emprunter l’argent nécessaire pour rester en activité. Cependant, ce n’était toujours pas suffisant.

Début mars, la Fed injectait 100 milliards de dollars sur le marché Repo afin d’endiguer cette crise majeure.

Tout le monde à Wall Street était chargé d’une énorme dette et retenait les liquidités américaines afin d’assurer le service de cette dette, refusant de financer les achats de devises étrangères, puis de devises américaines, alors que le marché Repo se bloquait à un taux d’intérêt de 10 % sur les prêts Repo au jour le jour. Les obligations du Trésor américain et même les billets de banque américains étaient rejetés comme garantie pour les opérations de pension.

En mars 2020, la crise de liquidité s’est propagée des marchés des courtiers primaires (les banques TBTF et les fonds spéculatifs ont été renfloués en septembre) vers toutes les autres actions, matières premières, obligations, obligations adossées à des prêts, titres adossés à des prêts hypothécaires, fonds communs de placement, fonds négociés en bourse, ainsi que divers systèmes de Ponzi tels que les produits dérivés structurés, négociés sur des plateformes propriétaires représentant jusqu’à plusieurs milliers de milliards de dollars.

Lorsque les bons du Trésor américain sont devenus illiquides en raison de la croissance exponentielle de la dette publique – mais surtout privée – en dollars, alors même que la FED absorbait les liquidités des marchés financiers, l’enfer s’est déchaîné.

Le château de cartes qui s’écroulait depuis six mois n’a pas pu être arrêté, si bien que l’hystérie du COVID a été fabriquée pour couvrir ce qui représente 10 à 15 000 milliards de dollars de renflouement de la FED en espèces et en actions via les opérations permanentes d’open market (POMO) – une façon élégante de dire que la FED achète des bons du Trésor, injecte de l’argent sur les marchés financiers et donne des garanties de valeur des garanties utilisées dans les produits dérivés structurés.

Le tour final, actuellement en cours, consiste pour les banques centrales (Fed) à racheter toutes les dettes toxiques et sans valeur des fonds spéculatifs et des banques, y compris les 1,5 quadruple milliards de produits dérivés, puis à transférer la dette au Trésor public en tant que dette souveraine. Ils imprimeront ensuite de l’argent à l’infini, ce qui est déjà en cours, pour assurer le service de cette dette fictive afin de faire couler le dollar via l’hyperinflation, puis saisiront les États-Unis et tous les autres détenteurs de dettes en dollars sans valeur.

C’est ça le tour : une hyperinflation mondiale pour vaporiser les actifs des masses et des États afin de remettre les actifs publics aux investisseurs privés. Cela permet à la classe dirigeante d’éponger les biens (petites entreprises en faillite, maisons saisies, etc.) afin de s’approprier sans limite tout ce qui existe dans le monde.

L’arrivée de l’”urgence” Covid-19 a fourni la justification et l’opportunité de geler l’effondrement bancaire américain par des injections massives de liquidités. Quelque 8 à 10 trillions de dollars ont été versés aux banques américaines jusqu’en mars 2020, avec un stimulus économique supplémentaire de 5 trillions de dollars promis par la Fed.

La croyance en une urgence médicale mondiale, à partir de mars 2020, était un résultat de la manipulation des médias de masse, des techniques de conditionnement comportemental et de l’ingénierie sociale. Tout cela a été rendu possible grâce à une programmation institutionnelle et à des messages médiatiques envahissants, empêchant les processus cognitifs de base et éliminant les possibilités de pensée critique.

A côté de ce bombardement médiatique incessant et écrasant prônant la théorie d’un virus pandémique mortel, aucune autre explication n’a été autorisée à exister dans les médias ou la conscience publique.

Sans la menace telle qu’un “virus tueur”, cet effondrement financier massif aurait immédiatement provoqué la panique et menacé la crédibilité du dollar. Sans l’écran de fumée du Covid-19, ce système de Ponzi généralisé et le transfert de richesse historique en cours seraient vus pour ce qu’ils sont : un vol opéré par l’aristocratie financière.

L’opération Covid : Le cheval de Troie pour inaugurer le nouvel ordre mondial

Comme l’a illustré la “guerre contre le terrorisme”, ces événements sont construits pour exploiter autant de lignes d’opportunité que possible. Avec la “pandémie de Covid” remplaçant la fausse “guerre contre le terrorisme”, une autre “crise mondiale” instrumentalisée se transforme miraculeusement en une opportunité pour la classe dirigeante.

Alors que la nécessité immédiate était de stopper l’hémorragie du système financier mondial, de nombreux autres objectifs étaient et sont servis par cette opération à multiples facettes. Rien de tout cela n’est accidentel. Tout cela est caché au grand jour, planifié et exécuté, comme en témoignent de multiples exercices de simulation tels que “Event 201” et de nombreux documents tels que “l’Agenda 2030 pour le développement durable”.

L’opération Covid elle-même couvre de nombreux objectifs :

  • Préemption et le camouflage des raisons de l’implosion économique susmentionnée ;
  • Accélération du plus grand transfert de richesse vers le haut de l’histoire humaine ;
  • Justification et ancrage de l’État de biosécurité, y compris la surveillance par l’IA dans de multiples secteurs de la société ;
  • Renforcement et enrichissement du cartel des technologies de pointe, par le biais d’applications de suivi, de la prolifération et de la normalisation des médias sociaux et des plateformes de communication en tant qu’intermédiaires” dans tous les domaines de la vie. Evolution de toute la vie sociale vers l’impératif technologique – les repas commandés via DoorDash, les réunions sur Zoom, l’augmentation des dépenses via Visa/MasterCard en commandant des biens en ligne avec Amazon, les films via Netflix, etc. ont tous été imposés à un public mondial crédule et largement soumis pendant la tyrannie Covid ;

  • Création de “la pandémie” comme mécanisme financier. Les pandémies fabriquées sont devenues des opportunités d’investissement gigantesques qui augmentent la richesse des milliardaires et consolident davantage leur pouvoir ;
  • Expansion de l’industrie de la santé publique dans tous les domaines de la vie publique et économique. L’industrie de la santé est désormais directement liée aux marchés mondiaux et aux conglomérats financiers et est devenue l’un des instruments financiers les plus importants pour les investisseurs ;
  • Création d’un système de “gestion de la santé” bio-médical entièrement nouveau et lucratif afin d’introduire et de codifier un modèle médical bio-technique en mettant l’accent sur des “vaccins” ARNm téléchargeables “révolutionnaires” ;

  • Expansion et normalisation de l’utilisation des cartes d’identité numériques, y compris les passeports vaccinaux, en les reliant à une monnaie numérique de la Banque centrale (CBDC) ;
  • Système de revenu de base universel (UBI), permettant de suivre les achats, les interventions médicales, les “choix de vie”, etc. pour nous inciter à adopter les comportements “souhaités” ou nous exclure complètement du système, à leur gré ;
  • Réorganisation, privatisation et réduction des services publics sous le prétexte de les rendre “plus agiles” pour les “urgences publiques” ;
  • Conditionner le public à des “états d’urgence” perpétuels pour le préparer à la mise en œuvre de “l’Agenda 2030 pour le développement durable”.

Le mot de la fin

Nous vivons le plus grand crime organisé mondial depuis la Seconde Guerre mondiale. Certains l’ont compris. D’autres sont encore endormis ou traumatisés, alors que le tissu social est réduit en miettes et que le monde qui les entoure est complètement transformé.

Les élites financières savent qu’elles ont accumulé d’énormes dettes et déficits impayables. Elles savent que les promesses de retraites et d’avantages sociaux ne pourront pas être payées. Elles savent que le système a atteint son Waterloo et que l’agitation sociale est inévitable.

Ils savent qu’ils doivent agir rapidement et de manière globale pour détourner cet effondrement afin de protéger le Léviathan financier dont dépend leur capacité à maintenir leur pouvoir et leur contrôle.

En d’autres termes, le Covid-19 n’était pas une urgence médicale généralisée, mais un système de blanchiment d’argent, une opération psychologique de masse et un écran de fumée pour une révision et une restructuration complètes de l’ordre mondial social et économique actuel.

Covid-19, l’événement médiatique, était le cheval de Troie construit pour introduire une transformation complète de notre société.

Covid-19TM, l’opération, n’a jamais été un événement épidémiologique, c’est un modèle économique destiné à augmenter les portefeuilles des super-riches.

Le “Covid 19” n’existe pas, sauf en tant qu’association de malfaiteurs.




50 groupes s’en prennent à Bill Gates à propos de l’agriculture et de la technologie : « Vous participez à la création du problème que vous nommez »

[Source : annabellascom.wordpress.com]

50 groupes s’en prennent à Bill Gates à propos de l’agriculture et de la technologie : « Vous participez à la création du problème que vous nommez »… Bah oui, mais ce criminel, oui criminel, est toujours là à diriger le monde et à vouloir décimer la Planète

bellinaanne

Ron Friedman's avatar

Par Ron Friedman

Ron Friedman vit dans la grande région de Chicago et écrit sur divers sujets politiques, de santé publique et d’intérêt humain, notamment ceux qui touchent aux droits constitutionnels des Américains.

Cinquante organisations dédiées à la souveraineté alimentaire et aux questions de justice alimentaire interpellent Bill Gates sur sa dernière affirmation selon laquelle la technologie est la solution à la faim dans le monde et à la souveraineté alimentaire.

Dans une « lettre ouverte » publiée au début du mois, les groupes ont répondu aux commentaires que Bill Gates a faits, lors d’interviews avec le New York Times et l’Associated Press, au sujet du rapport 2022 de la Fondation Bill & Melinda Gates.

Les principaux auteurs de la lettre, Community Alliance for Global Justice/AGRA Watch et Alliance for Food Sovereignty in Africa, ont écrit :

« Dans les deux articles, vous faites un certain nombre d’affirmations qui sont inexactes et doivent être remises en question. Les deux articles admettent que le monde produit actuellement suffisamment de nourriture pour nourrir adéquatement tous les habitants de la planète, mais vous continuez à diagnostiquer de manière fondamentalement erronée le problème comme étant lié à une faible productivité ; nous n’avons pas besoin d’augmenter la production autant que d’assurer un accès plus équitable à la nourriture. »

Les auteurs ont également critiqué les affirmations de Gates selon lesquelles nous avons « sous-investi dans l’innovation agricole » et que la révolution verte était « l’une des plus grandes choses qui soient jamais arrivées ».

Gates a déclaré au New York Times :

« Aider les agriculteurs doit être la priorité absolue du programme d’adaptation au climat. Et dans ce cadre, il y a beaucoup de choses comme le crédit pour les engrais, les engrais bon marché, les meilleures semences, que nous devrions avoir à cœur de financer et pour lesquelles nous devrions fixer des objectifs ambitieux ».

Mais les auteurs de la lettre ouverte ne sont pas d’accord :

« Il existe déjà de nombreuses propositions et projets tangibles et en cours qui visent à stimuler la productivité et la sécurité alimentaire — des installations de fabrication de biofertilisants et de biopesticides aux programmes de formation des agriculteurs à l’agroécologie, en passant par l’expérimentation de nouvelles techniques de gestion de l’eau et des sols, de systèmes agricoles à faible niveau d’intrants et d’espèces végétales déprédatrices. »

Ils sont également en désaccord avec l’affirmation de Gates selon laquelle la révolution verte a été un « succès retentissant » :

« Si [la révolution verte] a joué un certain rôle dans l’augmentation des rendements des cultures céréalières au Mexique, en Inde et ailleurs entre les années 1940 et 1960, elle a très peu contribué à réduire le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde ou à garantir un accès équitable et suffisant à la nourriture. »

Les auteurs rappellent à Gates que la révolution verte a entraîné « une foule d’autres problèmes, qu’il s’agisse de questions écologiques telles que la dégradation à long terme des sols ou de questions socio-économiques telles que l’accroissement des inégalités et de l’endettement (qui a largement contribué à l’épidémie de suicides d’agriculteurs en Inde) ».

Ils ont également critiqué la pression exercée par Gates en faveur des semences génétiquement modifiées, affirmant que « les semences résistantes au climat existent déjà et sont développées par les agriculteurs et échangées sur des marchés de semences informels. »

« Vous participez à la création du problème même que vous nommez », ont écrit les groupes. « L’initiative AGRA (Alliance pour une révolution verte en Afrique), que votre fondation continue de financer, a également poussé une législation restrictive sur les semences qui limite et restreint l’innovation en matière de cultures aux laboratoires et aux entreprises disposant de bonnes ressources. »

Ces initiatives n’augmentent pas l’innovation généralisée, mais contribuent plutôt à la privatisation et à la consolidation des monopoles des entreprises sur le développement et les marchés des semences, ont-ils ajouté.

Les groupes ont mis Gates au défi de « prendre du recul et d’apprendre de ceux qui sont sur le terrain » et ont demandé aux médias de réfléchir à la manière dont ils couvrent Gates et sa vision de l’avenir de l’alimentation.

Ils ont écrit : « Nous invitons les médias de premier plan à faire preuve de plus de prudence et à ne pas accorder de crédibilité aux hypothèses erronées, à l’orgueil démesuré et à l’ignorance d’un riche homme blanc, au détriment des personnes et des communautés qui vivent et s’adaptent à ces réalités au moment même où nous parlons ».

Russell Brand : C’est une « belle lettre ».

Russell Brand s’est rangé contre Gates et avec les auteurs de la lettre, déclarant aux téléspectateurs :

« C’est une belle lettre. Elle est brillamment articulée et la raison pour laquelle nous voulons vous la présenter aujourd’hui est qu’elle démontre que critiquer Bill Gates ne fait pas de vous un théoricien du complot et elle démontre aussi que les actions et l’influence de Bill Gates sont néfastes et nuisibles. »

Brand s’est moqué de Gates, en entrecoupant son podcast YouTube de bribes du milliardaire lors de la récente conférence Goalkeepers 2030 de sa fondation :

« Ah, Bill Gates, il est la réponse à tous les problèmes du monde et quiconque le critique est un théoricien de la conspiration ou un universitaire réfléchi qui s’inquiète de le voir coloniser et monopoliser les ressources du monde. »

Mais ce « n’est pas une théorie du complot », a déclaré Brand.

« Il s’agit de politiques néfastes conçues pour centraliser le pouvoir et contrôler la nourriture, et les gens répondent depuis une position d’autorité, d’intégrité et d’expertise. »

Il ajoute :

« Ce que vous faites, c’est de l’éclairage – présenter des solutions pratiques, permanentes, dirigées par des agriculteurs comme étant en quelque sorte fantaisistes ou ridicules, tout en présentant vos propres approches préférées comme étant pragmatiques. »

Brand s’est fait l’écho de l’argument du groupe de souveraineté alimentaire selon lequel il existe « déjà des mesures en place qui peuvent être contrôlées et mises en œuvre par les communautés elles-mêmes et qui ne nécessitent pas la centralisation du pouvoir, le brevetage des semences et des cultures, la technologisation du processus de l’agriculture – tout cela, soit dit en passant – par un type qui semble acheter des terres agricoles en ce moment – par coïncidence ! »

Brand a ajouté :

« Gates aime voir le monde comme de simples données. Ce que je vous propose, c’est cette question : Bill Gates essaie-t-il d’aider ? Ou Bill Gates est-il simplement en train de suggérer que la solution à tous ces problèmes est de donner plus de pouvoir à Bill Gates ? »

[Voir aussi :
De Bill Gates au « Grand Refus » : les agriculteurs en première ligne
Un représentant du Congrès exige que Bill Gates justifie l’achat de vastes superficies de terres agricoles…
Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé
Comment Big Pharma et Bill Gates luttent contre la démocratie et la santé publique
Qui est Bill Gates ?
Bill Gates et la fin de l’Amérique
Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma
Bill Gates détient des actions importantes à la fois dans Pfizer et BioNTech, et il est le principal bailleur de fonds de l’Agence britannique de réglementation des produits de santé et de médecine
GAVI et Bill Gates plus puissants que l’ONU !
Bill Gates finance nombre des agences de presse les plus puissantes et les plus prolifiques du monde, c’est pourquoi il n’est jamais scruté par les médias
Bill Gates : un Sataniste déguisé en brebis?
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist]

[Source anglaise :
https://childrenshealthdefense.org/defender/bill-gates-farming-technology-food-sovereignty/]




N’ayez pas peur, le Grand Reset de Davos n’aura pas lieu !

[Publié initialement sur RL]

Par Nicole Delépine

Merci à la mathématicienne et enseignante Karen Brandin, pour son nouvel appel à sauvetage des jeunes actuellement sacrifiés sur tant de plans, en particulier éducatifs, mais aussi sociaux, culturels, etc..

La tribune https://nouveau-monde.ca/des-machines-et-des-profs/ appelle à écho par des témoignages et propositions d’autres professeurs, mais aussi d’élèves, parents, intellectuels, artisans, ouvriers, etc. afin que se lève un grand mouvement de protestation et surtout de reconstruction, sur des bases fondamentales, de l’ÉCOLE, que de nombreux « vivants » connaissent encore et ont animé, et seraient encore capables rapidement de remettre sur pied.

La grande table rase du Grand Reset n’est pas inéluctable et n’aura pas lieu(([1] « Ce projet est le Great Reset (réinitialisation) selon lequel il faut rebondir sur le Covid, pour révolutionner l’économie, la société et gouvernance du monde. Comme, hors du monde occidental, personne ne prend au sérieux ces perspectives, c’est un véritable programme d’autodestruction que les auteurs veulent imposer à l’Europe. L’auteur s’attache à démonter une à une les hypothèses et les propositions de Davos, le principal danger qui menace aujourd’hui le monde » Le Grand Reset n’aura pas lieu – broché – Roland Hureaux – Achat Livre ou ebook | fnac.))

Au moins si nous le décidons.

Contrairement à ce que voudraient les défenseurs du Grand Reset et singulièrement les milliardaires de Davos qui pensent qu’en se protégeant avec 5000 policiers pour 2500 participants, ils auront les moyens de faire taire près de huit milliards d’individus sur terre (même en ayant sacrifié un bon nombre via les injections volontairement funestes), ILS SE TROMPENT.

Non, il faut que chacun d’entre nous arrête de croire que le pire est inévitable, inéluctable et que l’ancien monde civilisé (si riche de différents types de civilisations) va nécessairement disparaître, parce que quelques sbires richissimes déversant leurs milliards sur quelques fous faciles à trouver qui déboulonnent statues et monuments l’ont décidé, tout en tentant de se protéger eux-mêmes et leurs familles des dangers diffusés largement sur les populations.

Rappelons à cette occasion que Bill Gates n’a jamais vacciné ses enfants et que les participants à Davos viennent en jet privé piloté par des pilotes indemnes de l’injection covid(([2] Un pilote révèle : L’élite veut être pilotée par des pilotes non vaccinés – La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org) )). On a eu récemment la confirmation de distribution d’injections anticovid via des lots répertoriés et différents dont certains réservés à l’élite étaient, semble-t-il, sans effet(([3] https://nouveau-monde.ca/la-drole-de-repartition-des-injections-selon-catherine-austin-fitts/)).

Comme l’explique clairement Roland Hureaux (ibid 1), il ne faut pas confondre prévision avec prophétie autoréalisatrice qui conduit à penser qu’on ne peut plus rien faire, qu’ils sont « trop forts » qu’ils vont forcément gagner… et donc effacer de la terre toutes ces « bouches inutiles » et rester entre eux, entre pervers narcissiques pour profiter des biens de ce monde.

Quelle suffisance et quelles vanités, qui leur font oublier le principe de réalité ! Non, vouloir tuer des milliards de personnes avec une injection poison n’a pas marché, même si elle a réussi à en supprimer des millions et en rendre handicapés à vie d’autres millions… Ils peuvent espérer l’injecter dans quelques années via des poissons « vaccinés » ou les disperser via des nuages déversés par des avions complices ou trompés, ils ne pourront qu’échouer. Le génome constitué en milliards d’années avant de devenir celui d’un humain est probablement beaucoup plus solide que ces disciples de Satan ne l’imaginent.

Il ne suffit pas d’être cruel pour être efficace sur de larges populations. Les chimères chinoises n’ont pas survécu plus que les hommes-chèvres ou autre invention maléfique.

Le projet du Grand Reset consistait à faire disparaître tout ce qui existait « avant » : nos cultures, nos monuments, tout notre patrimoine,(([4] Qu’y gagne Mme Bachelot ancienne ministre de la Santé puis de la « culture » pour oser envisager de détruire nos églises pour dix milliards d’euros ? Son poste peut-être ? Quelle tristesse !… Nos églises sont notre culture bimillénaire et cette tentation qui rappelle celle des talibans en Syrie et ailleurs fait trembler l’athée que je suis car cela n’a aucun rapport avec nos croyances ou non-croyances, mais avec le patrimoine de l’Humanité comme les pyramides égyptiennes ou les temples chinois, etc.)) notre Histoire, jusqu’à l’héritage de nos grands écrivains et penseurs, de Victor Hugo à Stendhal, etc……..Qui est cet animateur de radio cancel qui souhaitait détruire le château de Versailles ?

Cette volonté de faire disparaître ce qui existait avant elles est la marque des idéologies totalitaires et des extrémistes religieux : chrétiens des premiers siècles qui ont martelé les fresques de la religion pharaonique, islamistes d’Afghanistan qui ont dynamité les bouddhas de Bamiyan, nazis qui ont brûlé les livres…

L’outil théorie du genre de la cancel culture pour détourner l’attention

Et la « cancel culture » venue directement des USA n’a d’autre objectif que de faire disparaître, familles, homme, femme, enfant. L’épouvantable « théorie du genre » qui agresse nos enfants(([5] « la théorie du genre agresse nos enfants, appel à la résistance » coll. avenir de la culture.)) se répand comme une peste intellectuelle depuis quelques années et s’introduit dans nos écoles. Des militants fanatiques tentent d’imposer chez nos jeunes enfants l’idée que le sexe de naissance n’a aucune importance et que dès le plus jeune âge, il appartiendrait à chacun de décider d’être femme ou homme, en fonction de l’envie du moment et que ce serait possible sans les informer que le taux de suicide des transgenres atteint 40 % (20 fois plus élevé que celui de la population hétéro sexuelle).

Il existe aux USA des « camps » transgenres pour petits garçons et, surtout dans le monde occidental dont la France, se multiplient les structures dites médicales qui consistent à prendre en charge un petit dès 3 ou 4 ans pour aller dans le sens de son désir présent, quitte à le mutiler définitivement par des gestes chirurgicaux abusifs et des injections hormonales dont les effets ne seront pas ou très peu réversibles. Business is business et de l’idéologie woke bien adaptée au marketing médical financièrement très rentable.

Comme pour l’ensemble des conséquences de l’idéologie woke, rien n’est perdu et nous devons refuser la prophétie autoréalisatrice que nous imposent les médias aux ordres, eux aussi très bien subventionnés. Près de quatre milliards d’euros de subventions à l’audiovisuel public selon le récent coup de gueule de Cyril Hanouna sur C8 menacé par la ministre de la « Culture » franco-libanaise qui prévoit de le priver d’antenne. Car bien évidemment le wokisme ne peut s’imposer qu’à l’aide d’une propagande et d’une censure forcenée dont RT France et France Soir sont déjà des victimes expiatrices. Mais la prise en main de Twitter par Elon Musk a jeté un sacré pavé dans la mare.

Ainsi comme le suggère Karen Brandin, défendons nos enfants, et adolescents et exigeons de revenir à un enseignement de qualité dispensé par des humains capables de « sentir » et ressentir le vécu de l’élève pour le mettre sur la bonne voie. À l’évidence cette résistance à la négation de l’humain dans l’acquisition du savoir doit se développer, tant dans les matières dites scientifiques que pour la philosophie et l’histoire géographie, et bien évidemment les langues étrangères, mais aussi les langues mortes dont ceux qui ont pu en bénéficier (avant notre génération de boomers…) en disent tant de bien. Et ce ne semble pas être que de la nostalgie.

Nicole Delépine





Une intervenante du Forum Économique Mondial vante une technologie qui va permettre à votre patron de lire dans vos pensées

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

[Voir aussi :
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
https://www.medias-presse.info/controle-mental-a-distance-regardez-cette-experience-filmee-en-1964/169418/

Nita Farahany est intervenue jeudi lors de l’édition 2023 du Forum économique mondial (WEF) et a salué la « promesse extraordinaire » de l’utilisation d’appareils de lecture de pensées sur le lieu de travail tout en admettant qu’ils pourraient être « la technologie la plus oppressive » jamais utilisée à grande échelle dans la société.

Les appareils de lecture mentale portables ne sont pas un cauchemar du futur : ils sont déjà là, a affirmé Nita Farahany, éthicienne juridique et auteur de « The Battle for Your Brain », lors de son discours « Ready for Brain Transparency? » à la réunion annuelle 2023 du WEF à Davos.

Ces appareils portables grand public sont des bandeaux ou des chapeaux équipés de capteurs de votre activité d’ondes cérébrales, ainsi que d’écouteurs, minuscules, ​​que vous pouvez porter derrière votre oreille — grâce auxquels « nous pouvons capter des états émotionnels », comme le bonheur, la tristesse ou la colère, a déclaré Nita Farahany.

« Nous pouvons capter et décoder les images que vous voyez dans votre esprit, des formes simples, des chiffres, votre code PIN », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’une telle technologie pourrait donc donner accès à « votre compte bancaire ».

Farahany a prédit que dans « un avenir à court terme », ces appareils deviendront « le principal moyen par lequel nous interagirons avec tout le reste de notre technologie », et a souligné que les grandes entreprises technologiques comme Meta, dirigée par Mark Zuckerberg, « recherchent des moyens de rendre ces appareils universellement applicables » au reste de notre technologie.

Ce à quoi cela ressemble dans la pratique, c’est d’avoir la possibilité, par exemple, de « glisser simplement avec votre esprit » au lieu d’utiliser une souris ou un clavier.

Comme il faut toujours que le Mal avance sous l’apparence d’un Bien, Nita Farahany s’est concentrée sur le potentiel de cette technologie pour résoudre différents problèmes sur le lieu de travail et a cité l’exemple dramatique des camionneurs qui s’endorment sur la route. Leurs employeurs pourraient empêcher les accidents, a affirmé Farahany, avec un « simple chapeau » qui, à l’aide d’« électro-capteurs intégrés », pourrait mesurer l’activité des ondes cérébrales et évaluer « le stade de vigilance » du chauffeur et s’il commence à s’endormir.

« En tant que société, nous devrions vouloir cela », a osé Farahany.

C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, « dans plus de 5 000 entreprises à travers le monde, les employés font déjà surveiller leur activité cérébrale pour tester leur niveau de fatigue », comme dans les chemins de fer Pékin-Shanghai, où « les conducteurs de train sont tenus de porter des chapeaux qui captent leur activité cérébrale », ou dans « les sociétés minières du monde entier ».

Nita Farahany assure que « bien faite, la neurotechnologie permet des promesses extraordinaires ». Elle a admis, cependant, que « mal utilisée, cela pourrait devenir la technologie la plus oppressive que nous ayons jamais introduite à grande échelle dans la société ».

Encore plus troublante pour les employés, a-t-elle reconnu, est la perspective d’appareils de lecture cérébrale capables de détecter « si une personne est attentive ou si son esprit vagabonde », et à quoi, plus précisément, elle prête attention.

Une telle technologie peut non seulement évaluer si quelqu’un fait attention, et à quoi, mais peut intervenir pour remettre l’esprit sur les rails. Farahany a partagé que le MIT Media Lab a déjà développé un « foulard haptique » qui « donne à une personne un petit buzz — littéralement — lorsque son esprit commence à vagabonder pour l’aider à se recentrer et à aiguiser son attention » !

Elle prédit que l’étendue de ce que les capteurs parviendront à recueillir du cerveau augmentera considérablement « dans les prochains jours à mesure que l’IA deviendra plus puissante, à mesure que les capteurs deviendront plus puissants ».

Pour éviter les atteintes à la vie privée à l’aide de cette technologie, il suffirait selon elle de « reconnaître de manière préventive un droit à la liberté cognitive, un droit à l’autodétermination sur nos cerveaux et nos expériences mentales », et a ajouté que « cela nécessite que nous mettions à jour les normes internationales existantes ».

Et de citer comme exemple que les employeurs ne devront pas surveiller les sentiments « amoureux » pour un collègue.

« En tant que PDG, je suis sûre que tous les PDG l’utiliseront de manière totalement responsable », a osé déclarer le modérateur et PDG de l’Atlantique, Nicholas Thompson, sous les rires de Nita Farahany et du public.

En plus des appareils portables de lecture mentale déjà existants, des implants capables de sonder encore plus profondément le cerveau humain sont actuellement développés et testés. L’année dernière, le premier Américain et la cinquième personne au monde s’est vu implanter une interface cerveau-ordinateur (BCI), assimilée à un « cerveau bluetooth », dans le cadre d’un essai de l’appareil. Le participant à l’essai a déjà été capable d’effectuer des tâches comme la navigation informatique en utilisant son seul esprit, avec l’aide du BCI.

En fait, les appareils de lecture des pensées sont un élément indispensable de l’agenda transhumaniste défendu par le WEF. Dans une interview accordée en 2016 au groupe de radiodiffusion suisse RTS, le fondateur et gourou du WEF, Klaus Schwab, a déclaré que les puces cérébrales seraient largement introduites « certainement dans les 10 prochaines années ».

Lors d’une émission de Joe Rogan en mai 2020, Elon Musk avait affirmé que l’utilisation de l’implant se développerait pour permettre à la population générale de communiquer « par télépathie » les uns avec les autres dans un délai de « cinq à 10 ans » si les progrès avancent au rythme prévu.

Bienvenue en enfer sur terre…




Macron EST d’extrême droite (la « vraie », mais iel ne le sait pas)

[Illustration : Photo/Wikimedia Commons]

Par Lucien SA Oulahbib

Dans un miroir espagnol Macron se regarde et clame horrifié qu’il voit l’extrême droite, ce qui est vrai puisqu’il s’observe lui-même. Enfin un sursaut de bon sens. Ensuite il se demande pourquoi elle séduit. Il « nous manque des réponses », confie-t-il au miroir en se parlant ainsi à la première personne du pluriel, un miroir narcisse (médiatique) qui pourtant lui a donné déjà une réponse en le désignant lui-même comme étant non pas seulement d’extrême droite, mais en étant l’extrême droite elle-même : Macron EST l’extrême droite incarnée ; et c’est sans doute cela qu’il commente en se demandant, coquette, comment arrive-t-iel à séduire autant ?…

L’avatar IA de base haussera quelques pôles en guise d’épaules à cette annonce, tamponnant fièrement « FAUX », tout heureux de distribuer ensuite cette vérification à l’AFP et autres perroquets non encore remplacés comme lui par l’IA. Et pourtant !…

  • Qui refuse de réintégrer des milliers de soignants dits « suspendus » parce qu’ils ne veulent pas s’injecter quelque chose qui n’empêche rien, mais crée plutôt des effets dits « indésirables », du moins pour les personnes concernées, mais sans doute très « désirables » (me souffle un ami…) pour ceux qui se font par exemple courser à Davos pour répondre à quelques questions qu’ils ignorent pourtant superbement ?…
  • Qui refuse le débat sur cette injection ?… Et ce refus visant à isoler des gens et à les désigner comme étant une menace alors que c’est faux, n’est-ce pas précisément là ce qui définit « l’extrême droite » du moins dans l’imaginaire académique ?… Est en effet d’extrême droite celui qui discrimine sans aucune autre raison que son origine à savoir ici refuser de faire le salut d’allégeance telle que s’injecter une substance qui loin de soulager aggrave pour certains la situation immunologique…
  • Qui par ailleurs refuse de reconnaître que les services publics d’information et d’enseignement sont complètement imbibés d’une substance idéologique toxique, car à contenu unique falsifiant alors notre rapport « citoyen » aux faits ? N’est-ce pas ainsi dans cette intoxication propagandiste que l’on reconnaît « l’extrême droite » selon la définition officielle ?
  • Et qui menace les quelques rares chaînes d’information qui tentent d’opter pour une approche pluraliste du commentaire ? N’est-ce pas la ministre de la Culture de Mr Macron ? Or qui peut opérer un tel geste sinon quelqu’un d’extrême droite, selon la terminaison (goebbelsienne) accréditée ?…
  • Et qui décide d’aller en guerre contre la Russie sans le dire tout en énonçant même le contraire ? N’est-ce pas ce que fait l’extrême droite (la « vraie ») en cherchant à étendre son territoire otanesque ?…
  • Qui menace les frontières françaises en les effaçant de fait, tout en laissant l’étranger soit dans l’abandon s’il est seul, soit en le privilégiant au détriment des « natifs » s’il est accompagné ? N’est-ce pas « l’extrême centre » macronien s’avérant en fait d’extrême droite puisqu’il accentue la soumission du droit français à la nouvelle devise anticonstitutionnelle U.E über Alles ?…
  • Qui a détruit le système énergétique français, l’industrie française, l’agriculture française, la culture française (surtout en disant qu’elle était toujours « ouverte », mais jusqu’où et pour qui ?) ? Où sont cinéma, théâtre, littérature, sciences ?… Certes, un peu de chansons, de films, d’essais et de découvertes subsistent encore chez les artistes et les scientifiques non subventionnés, mais pour le reste comme pour la presse et les revues dites à « comité de lecture », l’argent étatiste coule à flots et s’ajoute aux milliards privés cherchant à s’acheter ces danseuses médiatiques pour pouvoir montrer patte blanche créole dans les salons de la Secte (SHAA). Rien de nouveau sous le soleil (de Satan)
  • Qui envoie au casse-pipe pompiers, postiers, médecins dans les « territoires conquis » désormais par une cinquième colonne dont il est pourtant interdit d’en donner la composition ?…
  • Qui par contre envoie des RoboCops sur des citoyens indignés tout en laissant la Milice Antifa faire le sale boulot qui vise à briser les manifs pacifiques ?…
  • Qui enfin poursuit quelques militants nationalistes exaspérés alors que jusqu’à preuve du contraire il n’y a guère eu pour l’instant de Bataclan en sens contraire comme le prédit pourtant l’auteur de Soumission ?…
  • Qui ne dit mot (consent) quant à la destruction systématique de la présence française en Afrique (du Nord) jusqu’à remettre en cause le lien civilisationnel entre celle-ci et la présence latine, grecque, juive d’autrefois parmi les natifs autochtones et rapportés…

Au fond, plus le Dictateur joue avec la Terre et se demande telle la Reine dans Blanche-Neige « qui est la plus belle ? », plus iel nous fera prendre des vessies pour des lanternes au sens de plus en plus brichelien.




Big Pharma et ses influenceurs !

Par Claude Janvier

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Jean de la Fontaine. Extrait de la fable, « Les Animaux de la peste. 1678 ».

L’Ozempic est un antidiabétique. Son concepteur, le laboratoire Danois Novo Nordisk, aimerait bien le hisser en haut du podium des jeux presque du même nom. Sa substance active est la Sémaglutide. Des « influenceurs » dans les réseaux sociaux n’hésitent pas à vanter ses mérites pour la perte de poids.

En effet outre-Atlantique, l’Ozempic est utilisé comme coupe-faim et conseillé comme tel. Sa communication virale — terme à la mode — finit par provoquer des tensions d’approvisionnement pour les patients diabétiques.

Le laboratoire Danois Novo Nordisk figure à la 6e place des entreprises pharmaceutiques dans le monde en termes de valeur marché. Il est spécialisé dans les traitements contre le diabète, mais aussi dans l’hémostase, l’hormone de croissance, les traitements hormonaux et l’obésité.

La Sémaglutide permet donc de soigner le Diabète de type 2. Jusque-là, tout va bien, mais elle permet aussi de maigrir, car elle coupe la faim. Elle permet donc de réduire la glycémie, le poids corporel et la masse grasse. Capricieuse molécule…

Comme trop souvent, dès que l’on creuse un peu, ça sent le gaz. Dans un article de « Trust my Science du 8 juin 2021 », ayant pour titre : « Un traitement contre le surpoids et l’obésité ultra-efficace approuvé par la FDA », le traitement miraculeux coûte une « blinde » — 1300 $ par mois —, et les effets secondaires sont des nausées, des diarrhées et des douleurs abdominales.

Toujours dans le même article, il est écrit et je cite :

« Novo Nordisk est aussi l’un des trois principaux fournisseurs mondiaux d’insuline, dont le prix a été multiplié par trois ces dix dernières années aux États-Unis, sans raison objective, passant de 230 dollars en 2010 à 730 dollars par mois aujourd’hui ! À tel point que des millions de diabétiques américains ne peuvent plus se soigner ».

Toujours aussi sympathique les labos. Décidément, il n’y en a pas un pour racheter l’autre.

Mais revenons aux influenceurs des Réseaux Sociaux. Le Quotidien du Pharmacien du 1er décembre 2022 consacre deux pages à ce sujet. Article de David Paitraud, ayant pour titre : Ozempic : le jeu dangereux des influenceurs.

Extraits :

« Depuis plusieurs mois, les propriétés coupe-faim de l’antidiabétique Ozempic (Sémaglutide) font l’objet d’une communication virale, et son détournement à des fins amaigrissantes sauvagement promu sur les réseaux sociaux provoque des tensions d’approvisionnement délétères pour les patients diabétiques. Le phénomène n’épargne plus la France. »… « Lorsque le patient m’a présenté son ordonnance d’Ozempic, 1 mg, à la posologie d’une injection par semaine, plusieurs éléments m’ont interpellée », se souvient Morgane Le Du, pharmacienne à la pharmacie Lafayette Colombia de Rennes. Sur la prescription établie par un médecin généraliste spécialisé en nutrition, ce dernier avait pris le soin d’ajouter la mention « prescription d’Ozempic car intolérance à la metformine ». « Le patient n’avait pas d’ALD — affection longue durée — pour le diabète ; il m’a confirmé ne pas être diabétique et ne jamais avoir pris de metformine. En revanche, il prenait Ozempic depuis plusieurs mois, pour perdre du poids. »

Le pharmacien semble être devenu le garde-chiourme des ordonnances médicales. Sonnez buccins et trompettes, une de leur nouvelle mission est de faire obstacle à la fraude à l’assurance-maladie. Vu le trou vertigineux de cette dernière — 19,7 milliards en 2022(1) —, c’est inefficace et totalement inutile.

Bien que Novo Nordisk se garde bien dans ses déclarations d’encourager les influenceurs, « — Quotidien du Pharmacien, même article sur l’Ozempic : Novo Nordisk n’encourage ni ne promeut l’utilisation de ses médicaments en dehors des indications pour lesquelles ils sont homologués » —, il n’en reste pas moins que les VRP de la Sémaglutide s’en donnent à cœur joie. Les qualificatifs employés sur Tik Tok ou Twitter vantant la perte de poids s’envolent : « Fantastique, magique, miraculeux… »

L’univers de la communication et de la propagande est à géométrie variable. Tout est permis quand vous êtes du « bon côté ». Pas de censures, pas de risques d’exclusions des réseaux sociaux, pas de plaintes déposées par les labos, pas de mise en garde des GAFAM. Même la publicité pour « Copenhague Pride » est vantée dans la page Facebook de Novo Nordisk. Extrait : « 20 août 2022 : plus de 500 collègues se joignent au défilé de Copenhague Pride pour célébrer la diversité, l’inclusion et l’amour. Tant de joie dans les rues. Souvenons-nous de cela tous les jours et transformez-le en action pour tous. » Récupération quand tu nous tiens !

Novo Nordisk condamne d’un côté et empoche de l’autre. Cynique business. En revanche, quand des lanceurs d’alertes et des médias libres et indépendants essayent de faire connaître leurs légitimes revendications, enquêtes et investigations précises sur les réseaux sociaux, curieusement les ennuis s’accumulent. Peu ou pas de visibilité, comptes supprimés, censures omniprésentes, etc. Dormez bien, braves gens. Les censeurs veillent au grain.

Il y aurait à peu près 100 000 influenceurs en France. Mais qu’est-ce qu’un influenceur ? Ce terme désigne toute personne qui dispose d’une notoriété sur une thématique spécifique au travers du web et notamment dans les réseaux sociaux.

« Être du bon ou du mauvais côté ? » Éternelle question qui concerne le vaste sujet du bien et du mal. Le bien se définit dans la construction positive avec un minimum de destruction. Recette simple, explicite et vérifiable.

Donc, en laissant le champ libre ou presque à leurs influenceurs VRP, Novo Nordisk et d’autres laboratoires pharmaceutiques peuvent mettre en danger la vie d’autrui, tout en empochant des bénéfices juteux. Comme trop souvent, le risque est minimisé et le dividende est roi.

Censures impitoyables d’un côté, tolérance de l’autre. L’impartialité et l’honnêteté semblent être deux concepts surannés.

Claude Janvier
Écrivain, essayiste. Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du « Virus et le Président » et de « Covid-19. Le bilan en 40 questions ». IS Édition https://www.is-edition.com/




Un « monde fragmenté » se dirige, tel un somnambule, vers la troisième guerre mondiale

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Pepe Escobar

Les « élites » autoproclamées de Davos ont peur. Tellement peur. Lors des réunions du Forum économique mondial de cette semaine, Klaus Schwab, le maître à penser — qui a joué son rôle de méchant digne d’un James Bond — n’a cessé de répéter un impératif catégorique : nous avons besoin de « coopération dans un monde fragmenté ».

Bien que son diagnostic de la « fragmentation la plus critique » dans laquelle le monde est aujourd’hui embourbé soit, comme on pouvait s’y attendre, sombre, Herr Schwab maintient que « l’esprit de Davos est positif » et qu’au final, nous pourrons tous vivre heureux dans une « économie verte et durable ».

Ce que Davos a su faire cette semaine, c’est inonder l’opinion publique de nouveaux mantras. Il y a le « nouveau système » qui, compte tenu de l’échec lamentable de la grande réinitialisation tant vantée, ressemble maintenant à une mise à jour hâtive du système d’exploitation en cours, qui a été bien ébranlé.

Davos a besoin de nouveau matériel, de nouvelles compétences en programmation, voire d’un nouveau virus. Pourtant, pour l’instant, tout ce qui est disponible est une « polycrise » ou, en langage de Davos, un « ensemble de risques mondiaux liés entre eux et dont les effets s’aggravent ».

En clair : une tempête parfaite

Les ennuyeux insupportables de l’île du Divide and Rule, dans le nord de l’Europe, viennent de découvrir que la « géopolitique », hélas, n’est jamais vraiment entrée dans le tunnel de la « fin de l’histoire » : à leur grande surprise, elle est maintenant centrée — à nouveau — sur le Heartland, comme elle l’a été pendant la majeure partie de l’histoire.

Ils se plaignent d’une géopolitique « menaçante », ce qui est un code pour désigner la Russie et la Chine, avec l’Iran en plus.

Mais la cerise sur le gâteau alpin, c’est l’arrogance/la stupidité qui dévoile le jeu : la City de Londres et ses vassaux sont livides parce que le « monde créé par Davos » s’effondre rapidement.

Davos n’a pas « créé » de monde en dehors de son propre simulacre.

Davos n’a jamais rien compris, car ces « élites » sont toujours occupées à faire l’éloge de l’Empire du Chaos et de ses « aventures » meurtrières dans le Sud.

Non seulement Davos n’a pas su prévoir toutes les crises économiques majeures récentes, mais surtout la « tempête parfaite » actuelle, liée à la désindustrialisation de l’Occident collectif engendrée par le néolibéralisme.

Et, bien sûr, Davos n’a aucune idée de la véritable remise à zéro en cours qui nous dirige vers un monde multipolaire.

Les leaders d’opinion autoproclamés sont occupés à « redécouvrir » que La Montagne magique de Thomas Mann se déroulait à Davos — « avec pour toile de fond une maladie mortelle et une guerre mondiale imminente » — il y a près d’un siècle.

Eh bien, de nos jours, la « maladie » — entièrement bioweaponisée — n’est pas exactement mortelle en soi. Et la « guerre mondiale imminente » est en fait activement encouragée par une cabale de néo-cons et de néolibéraux américains straussiens : un État profond non élu, non responsable, bipartisan et même pas soumis à l’idéologie. Le criminel de guerre centenaire Henry Kissinger ne l’a toujours pas compris.

Le panel de Davos sur la démondialisation était truffé de non-séquences, mais le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a au moins apporté une dose de réalité.

Quant au vice-premier ministre chinois Liu He, avec sa vaste connaissance de la finance, de la science et de la technologie, il a au moins été très utile pour définir les cinq grandes lignes directrices de Pékin pour l’avenir prévisible — au-delà de la sinophobie impériale habituelle.

La Chine se concentrera sur l’expansion de la demande intérieure, le maintien de chaînes industrielles et d’approvisionnement « fluides », le « développement sain du secteur privé », l’approfondissement de la réforme des entreprises d’État et la recherche d’«attrayants investissements àl’étranger ».

Résistance russe, précipice américain

Emmanuel Todd n’était pas à Davos. Mais c’est l’anthropologue, historien, démographe et analyste géopolitique français qui a fini par hérisser tous les poils de l’Occident collectif ces derniers jours avec un objet anthropologique fascinant : une interview basée sur la réalité.

Todd s’est entretenu avec Le Figaro — le journal de prédilection de l’establishment et de la haute bourgeoisie française. L’interview a été publiée vendredi dernier à la page 22, entre les proverbiales tirades russophobes et avec une mention extrêmement brève en bas de première page. Les gens ont donc dû travailler dur pour la trouver.

Todd a plaisanté en disant qu’il avait la réputation — absurde — d’un « rebelle destroy » en France, alors qu’au Japon, il est respecté, fait l’objet d’articles dans les médias grand public et ses livres sont publiés avec grand succès, y compris le dernier (plus de 100 000 exemplaires vendus) intitulé : « La troisième guerre mondiale a déjà commencé ».

Il est significatif que ce best-seller japonais n’existe pas en français, étant donné que l’ensemble de l’industrie de l’édition parisienne ne fait que suivre la ligne UE/OTAN sur l’Ukraine.

Le fait que Todd ait raison sur plusieurs points est un petit miracle dans le paysage intellectuel européen actuel, d’une myopie abyssale (il existe d’autres analystes, notamment en Italie et en Allemagne, mais ils ont beaucoup moins de poids que Todd).

Voici donc le Greatest Hits concis de Todd :

— Une nouvelle guerre mondiale est en cours : En « passant d’une guerre territoriale limitée à un affrontement économique mondial, entre l’Occident collectif d’un côté et la Russie liée à la Chine de l’autre, cette guerre est devenue une guerre mondiale ».

— Selon Todd, le Kremlin a commis une erreur en calculant qu’une société ukrainienne décomposée s’effondrerait immédiatement. Bien entendu, il n’explique pas en détail comment l’Ukraine a été militarisée à outrance par l’alliance militaire de l’OTAN.

— Todd a raison lorsqu’il souligne que l’Allemagne et la France sont devenues des partenaires mineurs de l’OTAN et n’étaient pas au courant de ce qui se tramait en Ukraine sur le plan militaire : « Ils ne savaient pas que les Américains, les Britanniques et les Polonais allaient permettre à l’Ukraine de mener une guerre prolongée. L’axe fondamental de l’OTAN est désormais Washington-Londres-Varsovie-Kiev ».

— La principale révélation de Todd est meurtrière : « La résistance de l’économie russe conduit le système impérial américain au précipice. Personne n’avait prévu que l’économie russe tiendrait face à la “puissance économique” de l’OTAN ».

— En conséquence, « les contrôles monétaires et financiers américains sur le monde peuvent s’effondrer, et avec eux la possibilité pour les USA de financer pour rien leur énorme déficit commercial ».

— Et c’est pourquoi « nous sommes dans une guerre sans fin, dans un affrontement dont la conclusion est l’effondrement de l’un ou l’autre. »

— Sur la Chine, Todd pourrait ressembler à une version plus pugnace de Liu He à Davos : « C’est le dilemme fondamental de l’économie américaine : elle ne peut pas faire face à la concurrence chinoise sans importer une main-d’œuvre chinoise qualifiée. »

— Quant à l’économie russe, « elle accepte les règles du marché, mais avec un rôle important de l’État, et elle garde la flexibilité de former des ingénieurs qui permettent des adaptations, industrielles et militaires. »

— Et cela nous amène, une fois de plus, à la mondialisation, d’une manière que les tables rondes de Davos ont été incapables de comprendre : « Nous avons tellement délocalisé notre activité industrielle que nous ne savons pas si notre production de guerre peut être soutenue ».

— Dans une interprétation plus érudite de ce sophisme du « choc des civilisations », Todd s’intéresse au soft power et arrive à une conclusion surprenante : « Sur 75 % de la planète, l’organisation de la parentalité était patrilinéaire, et c’est pourquoi nous pouvons identifier une forte compréhension de la position russe. Pour le collectif non occidental, la Russie affirme un conservatisme moral rassurant. »

— Ainsi, ce que Moscou a réussi à faire, c’est de « se repositionner comme l’archétype d’une grande puissance, non seulement “anticolonialiste”, mais aussi patrilinéaire et conservatrice en termes de mœurs traditionnelles. »

Sur la base de tout ce qui précède, Todd brise le mythe vendu par les « élites » de l’UE/OTAN — Davos inclus — selon lequel la Russie est « isolée », en soulignant comment les votes à l’ONU et le sentiment général à travers le Sud global caractérisent la guerre, « décrite par les médias grand public comme un conflit de valeurs politiques, en fait, à un niveau plus profond, comme un conflit de valeurs anthropologiques. »

Entre lumière et obscurité

Se pourrait-il que la Russie — aux côtés du vrai Quad, tel que je l’ai défini (avec la Chine, l’Inde et l’Iran) — l’emporte sur les enjeux anthropologiques ?

Le vrai Quad a tout ce qu’il faut pour s’épanouir en un nouveau foyer interculturel d’espoir dans un « monde fragmenté ».

Mélangez la Chine confucéenne (non dualiste, sans divinité transcendante, mais avec le Tao qui coule à travers tout) avec la Russie (chrétienne orthodoxe, vénérant la divine Sophia) ; l’Inde polythéiste (roue de la renaissance, loi du karma) ; et l’Iran chiite (islam précédé par le zoroastrisme, l’éternelle bataille cosmique entre la Lumière et les Ténèbres).

Cette unité dans la diversité est certainement plus attrayante, et plus édifiante, que l’axe de la guerre éternelle.

Le monde en tirera-t-il une leçon ? Ou, pour citer Hegel — « ce que nous apprenons de l’histoire, c’est que personne n’apprend de l’histoire » — sommes-nous irrémédiablement condamnés ?

Pepe Escobar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Jaurès, réveille-toi, ils sont devenus fous !

Par Lucien SA Oulahbib

Les va-t-en-guerre à Davos sont sans appel : le temps n’est pas à la négociation, mais à la guerre totale jusqu’à la reddition de Poutine, versus « la victoire finale de l’Ukraine », etc. Dans ces conditions l’envoi de chars lourds par centaines outre le personnel pour leur maniement va nécessiter de les protéger de façon aérienne. D’où, à terme, l’intervention officielle otanienne, et ensuite l’engrenage… qui est déjà là… À quand les premières frappes supersoniques sur la France ? Et l’envoi en prison (pour commencer) de ceux qui refuseront cet état de fait ?…

Les « nationalistes » français vont-ils faire la même erreur qu’en 1914 en soutenant (mais sans le dire) ce mouvement de guerre « patriotique européen » contre « l’ours/ogre russe » au lieu d’appeler à des négociations — seule solution au conflit, du moins du point de vue français ? Déjà beaucoup de ralliements guerriers à cet effet, nombre d’écrits allant objectivement dans le sens anglo-saxon/otanien (comme la revue Conflits, malgré quelques critiques convenues). Celui-ci considére maintenant et pratiquement comme acquis, à l’instar de la 1re ministre finlandaise à Davos, que Poutine se voit en Staline et Pierre Le Grand réunis, fantasmant pour une Grande Russie qui dominerait l’Europe et le monde. C’est également la thèse des BHL et Bruckner… D’où une sorte « d’union sacrée »… mais à l’envers, comme le Roi Dagobert version Marx : une tragédie la première fois, une farce ensuite…

Il y a en effet là une étrange, mais logique alliance entre profiteurs de désespoir. Les uns, les pseudo-nationalistes, se gavent de fromage bon marché, mais de bon aloi façon « anti-immigration et théorie du genre », mais tombent dans le panneau puisqu’ils savent bien (comble de l’absurde) que ce sont justement l’UE, la bande des quatre anglo-saxonne (USA, UK, Australie, NZ) et l’ONU qui poussent à la destruction des frontières et des différences nationales (au profit de l’Oumma consumériste pour les uns, djihadiste pour leurs alliés du Golfe) alors que la Russie de Poutine, telle qu’elle est et non pas telle que nous aimerions qu’elle soit, préconise à l’inverse une politique refusant en même temps la double destruction des spécificités nationales et de la nouvelle famille, favorisant natalité autochtone et égalité homme-femme (idem en Hongrie, Pologne, celle-ci étant de plus en plus écartelée entre atlantistes et patriotes).

Mais qu’à cela ne tienne, ces soi-disant patriotes iront en fait soutenir les autres dans leur diatribe anti-poutinienne, tout ce galimatias créolisé au sens négatif ou comment imposer un universalisme de pacotille sous les oripeaux de l’humanisme chic associant injonctions et injections en veux-tu en voilà à l’ombre du djihadisme en fleur ou la Sainte-Alliance, la Sainte Famille voyant des petits « libre penseurs » se mettre à la chasse des statues de la Vierge et des crèches tout en se taisant devant l’installation de 3000 mosquées alors qu’il est interdit de construire une seule église, synagogue, pagode, en terre dominée par les arabo-musulmans. Les faux nationalistes n’en disent mot, sinon dans un vague combat « pour les chrétiens d’orient », mais bien plus factice que réel, car autrement ils demanderaient la réciprocité dans la construction d’édifices religieux aux djihadistes chics, ce dont ils se gardent bien.

C’est que ces faux nationalistes en réalité sont bien plus paganisâtes que chrétiens (Jésus comme Dreyfus est « juif »… À la différence de Bandera glorifié malgré les protestations). Ils sont donc très heureux au fond — malgré leur protestation de façade contre l’immigration illégale (on n’a guère vu des RN, Patriotes ou Dieudonné à Callac) — que les fondamentalistes musulmans fassent le « sale boulot » en refusant l’idéologie queer d’une part et la spécificité féminine non réduite à son rôle de mère d’autre part (l’homme, courtoisement, au biberon pourquoi pas ?), les uns voulant la voiler, les autres, à la gaute de la Nupes, l’effaçant au profit du mixte « non binaire ». Les uns et les autres sont au fond comme les mosaïques multiples de la même médaille sectaire, scientiste et affairiste lancée en l’air par les docteurs Folamour anglo-saxons et néo-léninistes. Ils n’ont également rien fait ou si peu à l’encontre du totalitarisme hygiéniste et réchauffiste.

Donc la guerre. On peut reprocher beaucoup de choses à Jaurès, son « pacifisme » supposé, mais guère sa lucidité sur le fait que de toute manière la reprise de l’Alsace-Lorraine ne pouvait être possible qu’en sacrifiant des millions d’hommes (morts et blessés graves) et qu’il aurait sans doute mieux valu, déjà, ne pas tomber dans le piège autrichien à la gloire déchue en refusant l’automaticité des alliances, tout comme aujourd’hui cet empire anglo-saxon à la dérive (mais aux dents atomiques, rappelait Khrouchtchev à Mao lorsque ce dernier parlait de « tigre de papier » s’agissant du dit impérialisme US) qui imposent de plus en plus la logique infernale de l’automaticité organique…

À croire que d’aucuns aimeraient planter ces « dents atomiques », entre deux lignes d’amphé, de coke et trois soumissions (pas toutes très catholiques) dans l’échine des mêmes, le peuple, les sans dents, les riens, la piétaille sommée d’abandonner sa voiture thermique, tous ceux qui ne se connaissent pas, vivent chichement, mais observent à 20 heures le faste orgiaque de la Gentry (SHAA) s’encanailler pour « sauver la planète » (en jet set), faire bombance en « urgence » à Davos, et ailleurs, dans des endroits plus feutrés, « sobres », mais tout autant hypocrites…

Il serait bon que Molière se réveille aussi, et, pourquoi pas, Jeanne, ou Anne, sœur Anne, « ne vois-tu rien venir » ?…




« Coïncidence » et injection funeste…

Par Nicole Delépine

Nier l’évidence des dangers des injections géniques anticovid appelées abusivement vaccins pour poursuivre les campagnes d’injections a conduit à des articles délirants dans les médias du monde entier.



[La vidéo correspondante sur YouTube a été censurée :
https://youtu.be/Kz2ZQD_cwpk 1]

Difficile d’imaginer que cette vidéo n’est pas un gag, mais elle se contente de rassembler quelques-uns des délires mondiaux publiés par des journaux anciennement sérieux pour nier la responsabilité de l’injection génique dans les décès observés après injection anticovid, particulièrement chez les jeunes.

Mort après injection, ce n’est pas l’injection, mais une coïncidence ou la pizza !

Vous apprendrez aussi que tel étudiant est mort après avoir réussi aux examens, tel autre après la sieste ou la douche, voire le désespoir, mais aussi le rire et les plaisanteries, ou encore avoir tourné la tête trop vite… L’augmentation de la facture d’énergie, voire le partage inégal des tâches ménagères ou encore s’endormir avec la télévision allumée… pourrait provoquer crise cardiaque et accident vasculaire cérébral.

Vidéo :

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.

Alors médias de tous pays, de toute orientation politique cessez de publier ces informations grotesques, refaites du journalisme, informez objectivement afin que cesse définitivement ces injections parfois mortelles ou handicapantes à vie. Cessez la propagande de ce déni afin de sauver des vies de jeunes non encore injectés, et leur fertilité, que notre planète reste peuplée d’humains ayant échappé aux injections.

Et interrogez sans relâche nos dirigeants pour qu’ils cessent de cacher les vrais chiffres de mortalité selon le statut vaccinal !

Pierre Chaillot : « On n’a toujours pas accès aux statuts vaccinaux des morts du Covid-19 »

#SudRadio

Et honte aux dirigeants de Facebook pour la censure féroce qu’ils ont instaurée !

Quant à vos amis, vos proches injectés inquiets qui se réfugient dans le déni, tentez de les aider en les déculpabilisant et en leur conseillant une consultation chez un cardiologue honnête… (ça existe) ou au moins une prise de sang recherchant l’élévation des dimères. La découverte de petits signes anormaux permettrait un traitement précoce des complications possibles. Faire l’autruche n’a jamais sauvé personne. Les anticoagulants contre les phlébites oui !

Quant aux médias je ne peux que partager ici l’appel à la libre Belgique qu’on peut adresser à tous nos journaux, éditorialistes, commentateurs :

« À l’attention de la rédaction
De La Libre Belgique
(À Messieurs le Hodey, de Méeûs, Van de Woenstijn, Pierrard, Ducarme et Ghislain).

*LE SCANDALE PREND DE L’AMPLEUR… *

De partout, des rumeurs d’une profonde tristesse font état de décès suspects de plus en plus nombreux, morts subites, accidents ou décès cardiaques aggravés (principalement en population jeune), et d’effets secondaires très graves et variés, tous liés aux différentes campagnes d’injections à répétition contre le Covid et pratiquées à l’échelle planétaire.

Les statistiques officielles semblent converger dans l’ensemble des pays ayant fortement “vacciné” vers des taux de surmortalité de 15 à 19 %.

Comme cette vidéo tournée cette semaine à Davos le confirme, cela commence à sentir le roussi pour les principaux responsables de toute cette campagne où on a avant tout brassé des milliards d’argent public pour enrichir une clique d’industriels et politiques sans scrupule.

Aujourd’hui, Albert Bourla, Ursula von der Leyen et Fauci ; demain : les politiques et gouvernements, les médecins et experts de plateau complaisants ou corrompus… Après-demain : la presse et les médias qui n’ont pas joué leur rôle de contre-pouvoir et se sont couchés devant les ordres venus d’en haut, en faisant taire de l’information capitale (mais dérangeante, car risquant probablement de mettre à mal des subsides bienvenus)…

Ce qui se passe en ces moments troublés est capital et va prendre de l’ampleur : plus rien n’arrêtera ce qui a toutes les allures du futur plus grand scandale sanitaire et de santé publique de tous les temps.

Le judiciaire commence à être interpellé massivement dans tous les pays du monde et les cas innombrables de dégâts irrémédiables à la santé des personnes ou décès d’innocents liés à ces produits expérimentaux vont accentuer le phénomène de manière irréversible dans tous les pays.

Franchement, cela pue comme jamais depuis la libération de 1945 et l’épuration qui a suivi…

Les gens censés, et ils sont nombreux à avoir gardé (ou récupéré) leur bon sens, se rendent parfaitement compte du grand scénario qui se joue depuis trois ans et de la grande escroquerie de santé publique qui a été infligée aux populations du monde entier…

Nous pourrions écrire trois bouquins sur toutes les mesures et expérimentations débiles qu’on a fait subir aux populations… Mais heureusement, cela a déjà été fait par de grands noms de la médecine mondiale qui malgré la censure honteuse des principaux médias et autres fact-checkers corrompus à leur égard ont permis à une bonne partie de la population de garder le cap face à cette immense dérive “sanitaro” — hystérique.

Honneurs et remerciements leur soient rendus, infiniment… Ces courageux hommes et femmes d’exception nous ont permis de garder la foi dans l’Homme et la Vérité, face à ce déluge de mensonges politico-médiatiques.

Par contre, et même si c’est fort tard, il est urgent que des journaux comme le vôtre, qui porte de plus un nom prédestiné, refassent un travail sérieux et correct de réinformation.

Ce n’est pas la première fois qu’on vous écrit, mais l’absence d’articles et d’informations fiables dans vos colonnes sur tout d’abord les moyens de prévention simples et efficaces de lutte contre le virus, et puis maintenant à propos des graves effets secondaires de ces “vaccins” est inadmissible. Ce silence (omerta diront certains) soulève d’énormes questions, et révolte un nombre croissant de citoyens médusés.

On a trop caché, menti, omis (concernant le libre consentement, entre autres), et l’eau dans la marmite est en train de bouillir.

Mais sachez qu’un nombre immense de grenouilles ont sauté à temps de la casserole et ont compris : elles ne se laisseront plus faire ni s’entendre dire des mensonges ou propos débiles, car une fois la sidération passée, on se rend compte de l’ampleur irréversible des dégâts…

Puissions-nous vous conseiller, Messieurs, de faire preuve de courage et de rester du bon côté de l’histoire, au risque de faire perdre définitivement à votre journal la bien maigre crédibilité qui lui reste.

Vous remerciant d’avoir pris la peine de lire ces quelques lignes inspirées par un rejet profond de l’ambiance de mensonge dans lequel baigne une partie de l’élite occidentale d’aujourd’hui,

Bien cordialement,

Wauthier Dumont de Chassart »

À voir : la tentative d’interview de Burla, directeur de Pfizer

Les journaliste Ezra Levant et Avi Yemini lui posent des questions gênantes. Il ne veut pas répondre :

« Depuis quand saviez-vous que ce vaXin ne protégeait pas contre la transmission ? »

« Pourquoi l’aviez-vous caché ? »

« Allez-vous demander pardon (pour ce que vous avez fait) ? »

« Qu’en est-il des [morts subites] ? »

« Qu’avez-vous à dire au sujet des jeunes personnes victimes de crises cardiaques ? »

« Combien d’argent avez-vous gagné à titre personnel ? »

« À qui avez-vous versé des commissions ? »

(etc., etc. )

« LA HONTE SUR VOUS, LA HONTE SUR VOUS ! »

https://crowdbunker.com/v/xEymPoz8hU

Pour voir la vidéo en français :





REVUE DE PRESSE DU 19 JANVIER 2023

Par MF

ÉDITO
La grande arnaque

Alors que Reuters a jeté l’éponge et ne communique plus sur le nombre de cas de Covid, des journalistes n’hésitent plus à écrire désormais que les masques sont inutiles et dangereux, que les vaccins sont inefficaces et dangereux, que la surmortalité toutes causes pourrait avoir un lien avec les injections, que la natalité s’effondre, que les laboratoires savaient que les injections déclenchaient une toxicité générale, MAIS en France les personnels suspendus le sont toujours, tandis que la justice timidement fait son œuvre, avec un référé suspension qui donne raison à FranceSoir, ou des victimes qui attaquent Pfizer à Marseille.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La grande arnaque du narratif « covid »

Ivan Rioufol reprend les travaux et publications de divers auteurs pour soutenir la thèse du mensonge d’état concernant l’épidémie et la stratégie délétère qu’elle a entraînée.

Le référé suspension donne raison à FranceSoir

https://www.francesoir.fr/politique-france/refere-suspension-contre-la-decision-cppap-tribunal-donne-raison-francesoir

« Le Tribunal administratif de Paris souligne que le juge des référés a considéré que le moyen tiré de ce que la CPPAP n’aurait pas statué en toute impartialité lors de sa séance du 30 novembre 2022 sur la demande de renouvellement de l’agrément dont était titulaire le site francesoir.fr était propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux sur la légalité de la décision contestée ».

Refus de réintégration des soignants suspendus, éthique ou orthopédie morale d’état ?

« Nous sommes face à un gouvernement dans l’impossibilité de revenir sur ses propres paroles, dans l’impossibilité de questionner les décisions passées et dans une rigidité proprement ridicule. Pour toutes ces raisons, la France figure en 2023 parmi les derniers pays européens à ne pas avoir réintégré ses soignants non vaccinés. Les politiques partisanes menées à l’Assemblée nationale par les différents groupes ne sont qu’une honte supplémentaire que notre pays doit porter au front. Et peu importe le nombre de soignants concernés. Qu’il s’agisse de 15 000, de 1000, ou même d’un seul soignant suspendu, la honte restera comme une tache. »

Barbara Houbre, maître de conférences en psychologie clinique et psychologie de la santé, psychanalyste.

Obligation vaccinale et pass sanitaire validés par le Conseil d’État

https://www.guyon-avocat.fr/validation-par-le-conseil-detat-de-lobligation-vaccinale-contre-la-covid-19-et-le-pass-sanitaire/

« Dorénavant, les yeux des justiciables se tournent vers la Cour EDH »

ÉTRANGER

USA — révélations sur le Covid

https://odysee.com/@Vivresainement:f/vaccins-revelations:d

« Le sénateur Ron Johnson a organisé une table ronde avec des scientifiques, des médecins de tous horizons, des agents d’assurance et de gestion afin de découvrir la vérité sur les injections expérimentales, les révélations sont fracassantes, le système de santé américain est basé sur la recherche du profit pour les firmes pharmaceutiques, pas sur la santé des malades. Dr Richard Urso : “Dans des endroits comme l’Angleterre, 90 % des personnes qui meurent du COVID en ce moment même sont des personnes triplement vaccinées.” La FDA a approuvé le Remdesivir sur la base d’un essai dans lequel 3 enfants sur 53 sont morts. L’essai a été mené par Gilead, le développeur du Remdesivir. Aucun groupe contrôle.

Taux de mortalité des enfants COVID : 0,005 %. Taux de mortalité des enfants avec Remdesivir : 5,66 % ».



GRÈCE — Les soignants non vaccinés ont repris le travail

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-en-grece-les-soignants-non-vaccines-ont-repris-le-travail-20230102

À quand, en France ??

JAPON — enquête sans précédent sur le nombre de décès post-injections

« Les protéines spike suppriment localement le système immunitaire. Le processus de dégradation des protéines spike dans le système immunitaire incite à l’inflammation dans tout le corps, ce qui entraîne également la formation de caillots sanguins ».

JUSTICE

Pfizer devant la justice à Marseille

https://www.20minutes.fr/justice/4017192-20230109-covid-19-possibles-effets-secondaires-vaccin-pfizer-devant-justice-marseille

L’avocat Éric Lanzarone défend près de 300 clients victimes de pathologies peu après leur vaccination anti-covid 19

Les victimes des injections peuvent se constituer partie civile gratuitement

COVID

Taux de mortalité Covid pour les 0-19 ans

https://www.epochtimes.fr/etude-le-taux-de-mortalite-par-infection-du-covid-19-est-de-00003-pour-les-0-19-ans-2195040.html

« Pour chaque tranche d’âge supplémentaire de dix ans, le taux de mortalité était multiplié par quatre environ. Selon l’étude, l’analyse indique un taux avant vaccination “beaucoup plus faible” que prévu pour la population jeune. Les grandes différences constatées entre les pays s’expliquent par des écarts dus à des facteurs tels que les comorbidités tandis que les risques d’inflammation cardiaque sont élevés chez les jeunes injectés à partir de 12 ans ».

SIBO post Covid ou post-vaccination

https://www.francesoir.fr/entretiens/le-sibo-la-piste-d-une-nouvelle-pathologie-humaine-associee-de-multiples-symptomes

« Le Small Intestinal Bacterial Overgrowth (SIBO), soit la pullulation bactérienne de l’intestin grêle, est l’une des très nombreuses pathologies du Covid-19. Elle est liée au dysfonctionnement du système rénine-angiotensine qui peut être induit par une infection au virus Sars-CoV-2 ou apparaître à la suite de la vaccination anti-Covid-19 ».

TRAITEMENTS et STRATÉGIES

Une étude confirme l’intérêt de l’Ivermectine en prévention

https://www.midilibre.fr/2023/01/06/covid-19-lentreprise-montpellieraine-medincell-annonce-des-resultats-positifs-sur-un-traitement-a-livermectine-10908542.php

« On le savait depuis deux ans !! »

et

https://www.covid-factuel.fr/2023/01/06/ivermectine-en-prophylaxie-une-18e-etude-favorable-et-francaise-cocorico/

Le fétichisme des masques

https://www.laselectiondujour.com/index.php?143477&lsdj=338969

Les études rigoureuses existent — mais elles sont largement ignorées. Les pédopsychiatres alertent sur l’effet désastreux du masque pour les enfants et adolescents. Le masque, une ligne Maginot ?

INJECTIONS

Révélations des études précliniques de Moderna et Pfizer

https://www.aimsib.org/2023/01/15/que-revelent-les-etudes-precliniques-moderna-et-pfizer-devoilees-recemment-par-foia/

« Les vaccins anti-coronavirus sont connus depuis 2003 comme susceptibles de provoquer l’ADE (facilitation de l’infection). Les documents obtenus par FOIA montrent que le vaccin diffuse dans tout le corps des animaux testés et persiste au moins 14 jours. Une toxicité générale et une toxicité des doses répétées ont été notées pendant ces études ainsi que des résultats équivoques sur la génotoxicité et des résultats concordants sur une toxicité reproductive très probable. Les résultats ne peuvent exclure la possibilité de l’ADE. »

Les myocardites après la 3e dose multipliées par 800

https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-etude-prospective-augmentation-800-myocardites-vaccin

« Contrairement aux myocardites virales habituelles, cette pathologie, lorsqu’elle survient après une vaccination, se retrouve majoritairement dans la population féminine qui est touchée à hauteur de 3,7 % versus 0,8 % chez les hommes. »

Les vaccins Covid peuvent induire une réactivation du zona

« Les injections de COVID-19 suppriment votre système immunitaire inné en inhibant la voie de l’interféron de type 1, qui est la réponse de première étape à toutes les infections virales. L’interféron de type 1 permet également de contrôler les virus latents. Par conséquent, si la voie de l’interféron est supprimée, les virus latents peuvent commencer à émerger. »

Surmortalité en France, et ailleurs..

https://lemediaen442.fr/surmortalite-inhabituelle-en-france-les-crematoriums-tirent-la-sonnette-dalarme-debordes-par-lafflux-de-deces/

« Si janvier et décembre sont des mois où les décès sont plus élevés qu’au cours de l’année, il y a actuellement une vague inhabituelle de morts qui touche la France, observée par les professionnels du secteur funéraire ».

EFFETS INDÉSIRABLES

France, surmortalité dans la tranche 20-39 ans

https://www.covid-factuel.fr/2023/01/18/erratum-mortalite-des-jeunes-depuis-2021/

« Reste à savoir si le même phénomène se retrouve dans d’autres pays que la France, et si l’enquête sera sérieusement menée quelque part… »

ANSM plus de 47 000 effets indésirables graves à la date du 15 décembre 2022

« Sur 189 438 cas au total depuis le début de la vaccination, nous avons 25 % de cas graves avec mise en danger du pronostic vital des injectés et nécessitant un nombre important d’actes médicaux et d’hospitalisations »

« Le plus effrayant dans ce rapport reste la surveillance des moins de 18 ans, encore plus grave les 5-11 ans. Pour ces derniers, il y a un total de 150 cas, dont 15 graves. Pour les 12-18 ans, le constat est dramatique puisqu’il est question de 4046 cas, dont 1048 graves ! Pourtant, cette tranche d’âge n’est pas concernée par le Covid-19, en d’autres termes tous les effets indésirables sont criminels. Curieusement, la surveillance de cette tranche d’âge n’a pas été réalisée pour l’injection Moderna ! »

Liens potentiels entre surmortalité et injections

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/liens-potentiels-entre-les-doses-injectees-anti-covid-19-et-la-surmortalite-en

« Pour toutes les tranches d’âge en 2021 et 2022, il existe deux pics d’injections avec un vaccin anti-Covid-19 et deux pics de décès post-vaccination dans un délai de moins de 11 mois.
Mise en évidence la troublante coïncidence entre ces pics de vaccination et la surmortalité post-vaccination. Un cas particulier est celui de la tranche d’âge 0-14 ans, où la vaccination des femmes enceintes semble s’accompagner d’effets désastreux sur les futures naissances et notamment le nombre anormal des décès d’enfants prématurés. Ce cas particulier est corroboré par trois autres études citées dans le paragraphe 0-14 ans. »

QUÉBEC, effets indésirables sous-déclarés

« Patrick Provost, PhD, Professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval, estime que toutes les recommandations et décisions politiques devraient être réévaluées à la lumière de ces nouvelles données de risques associés à la vaccination, et que des correctifs doivent être apportés dans les plus brefs délais. »

Le cas du Japon qui vaccine massivement et enregistre la plus grosse mortalité Covid

Pour n’importe quel autre médicament, la commercialisation aurait été stoppée depuis belle lurette étant donné le nombre catastrophique d’effets indésirables graves constatés à ce jour !

RÉSISTANCES

CSI n° 85 du 5 janvier 2023

https://crowdbunker.com/v/sxNUtuwX

Claude ESCARGUEL, Microbiologiste, ancien responsable du laboratoire de l’institut de Pédiatrie de Marseille
Sujet : La fin d’un mythe : c’est viral il ne faut pas d’antibiotiques ! Et Covid long : comment l’éviter !



CSI n° 86 du 12 janvier 2023

https://crowdbunker.com/v/KQc4eLpV

Jean-Dominique MICHEL, Anthropologue en santé publique, membre du CSI. Sujet : Complotistes, antivax et autres outils de contrôle de la pensée : une perspective socio-historique.



Les Twitter Files ont révélé le degré de la corruption

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/olivier-soulier-twitter-files-systeme-corrompu

« la corruption n’a fait qu’apparaître au grand jour au moment du déclenchement de l’épidémie de coronavirus »

Et si la biologie moderne avait presque tout faux ?

https://crowdbunker.com/v/P6JtT4QP

La biologie moderne repose grandement sur la vision de Louis Pasteur à la fin du 19e siècle, vision qui a encore en 2023 un statut de quasi-religion. Pourtant, des visions alternatives du vivant permettent de mieux le comprendre et ainsi de mieux appréhender la santé de manière générale. Ainsi, les travaux du chercheur français Antoine Béchamp (1816-1908) et en particulier sa découverte des microzymas pourraient revenir sur le devant de la scène et casser le dogme pasteurien afin de contribuer à une médecine d’avenir réellement scientifique. Pour ce 36e épisode de « Science en Conscience », Jérémie Mercier reçoit Alain Scohy, médecin et psychothérapeute, habitué des observations de tissus biologiques au microscope à fond noir, et qui livre une interprétation différente du vivant par rapport à celle de la biologie moderne, en s’appuyant sur les découvertes d’Antoine Béchamp.






La Russie réclame le jugement d’Angela Merkel et de François Hollande

[Source : voltairenet.org]

Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.
 
« Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une Guerre Mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré

Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle [1]. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent [2].

Le Droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations Unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.

La non-application des Accords de Minsk a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.

La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Minsk.




Le PDG de Pfizer rase les murs à Davos

[Source : Quantum Leap Traduction]






L’enfumage statistique covidien en France

[Source : Sud Radio]




Un neuroscientifique avertit que la génération actuelle d’IA est sociopathe

[Source : aubedigitale.com]

IA sociopathe

Sans conscience, prévient le neuroscientifique de Princeton Michael Graziano dans un nouvel essai publié par le Wall Street Journal, les chatbots alimentés par l’intelligence artificielle sont condamnés à être de dangereux sociopathes qui pourraient représenter un réel danger pour les êtres humains.

Avec l’essor des chatbots comme ChatGPT, des systèmes puissants capables d’imiter l’esprit humain à un degré impressionnant, les outils d’IA sont devenus plus accessibles que jamais. Mais ces algorithmes racontent avec désinvolture tout ce qui leur convient. Pour les aligner sur nos valeurs, Graziano pense qu’ils auront besoin de conscience.

« La conscience fait partie de la boîte à outils que l’évolution nous a donnée pour faire de nous une espèce empathique et prosociale », écrit Graziano. « Sans elle, nous serions nécessairement des sociopathes, car nous n’aurions pas les outils nécessaires à un comportement prosocial. »

La machine à empathie

Bien sûr, ChatGPT n’est pas sur le point de bondir hors de l’écran et d’assassiner quelqu’un. Mais donner à l’intelligence artificielle de plus en plus d’agence pourrait avoir des conséquences très réelles dont nous devrions nous méfier dans un avenir pas si lointain.

Pour les rendre plus dociles, selon Graziano, nous devrions leur permettre de réaliser que le monde est rempli d’autres esprits que le leur.

Il y a cependant un problème : nous ne disposons pas d’un moyen efficace de savoir si une IA est consciente ou non. En fait, d’un point de vue philosophique, il est même difficile de déterminer avec certitude si les autres personnes sont conscientes.

« Si nous voulons savoir si un ordinateur est conscient, nous devons vérifier si l’ordinateur comprend comment les esprits conscients interagissent », affirme M. Graziano. « En d’autres termes, nous avons besoin d’un test de Turing inversé : Voyons si l’ordinateur peut dire s’il parle à un humain ou à un autre ordinateur. »

Si nous ne parvenons pas à résoudre ces questions délicates, il craint que nous soyons confrontés à de sombres conséquences.

« Une machine sociopathe capable de prendre des décisions conséquentes serait puissamment dangereuse », écrit-il. « Pour l’instant, les chatbots sont encore limités dans leurs capacités ; ce sont essentiellement des jouets. Mais si nous ne réfléchissons pas plus profondément à la conscience des machines, dans un an ou cinq ans, nous pourrions être confrontés à une crise. »

Traduction de Futurism par Aube Digitale




L’Académie de Nutrition et de Diététique américaine a accepté des millions de dollars d’entreprises de l’agrochimie, pharmaceutiques et agroalimentaires

[Source : formindep.fr]

Selon une étude publiée dans Public Health Nutrition, la prestigieuse Académie de Nutrition et de Diététique américaine (AND) a accepté des millions de dollars d’entreprises de l’agrochimie, pharmaceutiques et agroalimentaires, et a ensuite mis en place des activités visant à leur offrir des faveurs en retour. L’Académie est également actionnaire dans des entreprises alimentaires ultra-transformées telles que Nestlé et PepsiCo. L’Académie représente « plus de 112 000 praticiens accrédités ».

L’étude se base notamment sur des documents internes qui révèlent que l’Académie agit comme une « voix pro-industrie » avec des positions qui entrent parfois en conflit avec sa mission d’améliorer la santé à travers l’alimentation. Les principaux donateurs de l’Académie sont par exemple les Laboratoires Abbott, PepsiCo, Coca-Cola, General Mills, Unilever ou encore Kellogg. L’étude note que « bien que l’AND ait modifié certaines de ses politiques internes pour gérer l’ingérence et le financement des entreprises, elle continue de faire avancer les intérêts des entreprises de plusieurs manières et sert de voix à ses sponsors ».

L’étude, disponible dans son intégralité, a été co-écrite par Mélissa Mialon, professeure adjointe de recherche au Trinity College de Dublin, et administratrice du Formindep.

Quelques sponsors de l’Académie de Nutrition et de Diététique américaine



La président suisse (enfin) sur la sellette pour ses manipulations au cours de la crise Covid !

[Source : anthropo-logiques.org]

Par Jean-Dominique Michel

Alain Berset, président de la Confédération helvétique et ministre de la santé, incarne à mes yeux toute la veulerie de la politique actuelle.

Menteur, manipulateur, abuseur à ses heures perdues (en paroles comme lorsqu’il a envoyé un commando lourdement armé intimider une ex-maîtresse devant son enfant terrorisé, âgé de 4 ans – avant de nommer le coordinateur de cette lamentable opération à la tête de Swissmedic !), il aura bradé les intérêts du pays au plus offrant, entre WEF, fondations du sociopathe Bill Gates, BlackRock/Vanguard et autres Big Pharma…

  • Pour lire « Il faut sauver le soldat Berset » sur l’Impertinent média : cliquer ici.

En mentant de surcroît à la population tout au long de la crise Covid : l’épidémie n’était en réalité pas plus grave qu’une grippe habituelle selon les dernières estimations et les mesures présentées comme sanitaires se sont avérées n’avoir jamais eu aucune utilité probante.

Ceci alors qu’on savait très bien ce qu’il convenait de faire !

Berset a remisé les bonnes réponses au placard tout en imposant des trains de mesures absurdes et destructrices, en se réfugiant derrière le paravent qu’elles étaient légèrement moins féroces qu’ailleurs… alors qu’elles n’auraient jamais dû être imposées !

  • Pour lire « Bilan des mesures anti-Covid par le n°1 mondial de l’épidémiologie » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.

Il aura été le destructeur servile du pays, suivant une feuille de route dont on ne peut plus aujourd’hui imaginer qu’elle n’existerait que dans l’esprit de « complotistes » : la réalité des multiples conspirations mises en œuvre dans le cadre de la crise Covid est en train d’apparaître au grand jour à la faveur notamment des Twitter Files…

  • Pour voir « Conseil Scientifique Indépendant n°86 « Complotistes » « antivax » et autres outils de contrôle de la pensée » : cliquer ici.

Utilisant une presse de connivence (privée comme publique) pour manipuler l’opinion, Berset a agi d’une manière dont la fourberie (déjà révélée en son temps par le CEO de Ringier) estomaque.

  • Pour lire « Suisse: complicité mise à nu entre le groupe de presse Ringier et la politique Covid des autorités » sur Covidhub.ch : cliquer ici.

Il faut être naïf (ou déconnecté du réel) comme un socialiste pour ne pas le voir !

Je suis convaincu qu’il finira en prison, les turpitudes actuellement révélées n’étant qu’un amuse-gueule face à l’ensemble de ses tromperies.

  • Pour lire « Une épidémie… de mensonges (ou les informations-bidon du Covid) » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.
  • Pour lire « Le président visé par une plainte pénale pour abus d’autorité » sur L’Impertinent média : cliquer ici.

Que sa chute prochaine nous éduque collectivement à repérer et barrer la route sans états d’âme à la manipulation ! Ainsi qu’aux lamentables compromissions qui les permettent, des parlements en passant pas les sociétés médicales jusqu’aux médias…

  • Pour lire l’article de la Radio télévision suisse « Balthasar Glättli: « Il est maintenant difficile pour Alain Berset de garder de la crédibilité » : cliquer ici.
  • Pour signer la pétition « Appel à la démission d’Alain Berset » : cliquer ici.



Reset ou pas Reset ?

Par Joseph Stroberg

D’un côté, il y a des optimistes qui pensent que le Forum Économique Mondial ne parviendra pas à mettre en œuvre sa Grande Réinitialisation. C’est le cas de Roland Hureaux :

[Source : editions-harmattan.fr]

Depuis 1971, se réunissent à Davos, luxueuse station hivernale suisse, les hommes les plus riches et les puissants du monde. Le Forum de Davos a été fondé par Klaus Schwab qui le préside encore. Après le début de la crise du Covid, il a écrit, avec Thierry Malleret, un livre appelé Covid : La Grande réinitialisation (Forum Publishing) devenu la Bible des mondialistes.

Selon les auteurs, les mesures censées contrôler la pandémie, comme le confinement ou les autres restrictions des libertés ou de l’activité économique, ne sont qu’un galop d’essai avant les mesures encore plus radicales, qu’ils jugent nécessaires pour combattre le réchauffement climatique, réchauffement dont ils ne retiennent que les hypothèses les plus extrêmes et les plus controversées. Ce projet est le Great reset (réinitialisation) selon lequel il faut rebondir sur le Covid, pour révolutionner l’économie, la société et gouvernance du monde.

Comme, hors du monde occidental, personne ne prend au sérieux ces perspectives, c’est un véritable programme d’autodestruction que les auteurs veulent imposer à l’Europe. L’auteur s’attache à démonter une à une les hypothèses et les propositions de Davos, le principal danger qui menace aujourd’hui le monde.


De l’autre, il y a des personnes plus pessimistes qui pensent que le Forum Économique Mondial participe pleinement à la finalisation du Nouvel Ordre Mondial et implique la plupart des nations du monde.

Voici la liste des participants pour la réunion de Davos en 2023
[Source : https://dossier.substack.com/p/exclusive-the-dossier-acquires-confidential] :

Figures publiques
Participants

On peut noter que la Russie et l’Iran ne participent pas et que les pays participants couvrent tous les continents (sauf l’Antarctique). De nombreux chefs d’États ou de gouvernements y participent, ainsi que des têtes couronnées.

Et voici le conseil d’administration du Forum Économique Mondial

[Source : https://www.weforum.org/events/world-economic-forum-annual-meeting-2023]

Le Forum est présidé par le fondateur et président exécutif, le professeur Klaus Schwab. Il est guidé par un conseil d’administration, des personnes exceptionnelles qui agissent en tant que gardiens de sa mission et de ses valeurs, et supervisent le travail du Forum dans la promotion d’une véritable citoyenneté mondiale.

Mukesh D. Ambani Président et directeur général, Reliance Industries

Marc Benioff Président et co-chef de la direction, Salesforce
Peter Brabeck Letmathe Vice-président du conseil d’administration, Forum économique mondial
Thomas Buberl Président-directeur général, AXA
Laurence D. Fink Président-directeur général, BlackRock
Chrystia Freeland Vice-premier ministre et ministre des Finances, Cabinet du vice-premier ministre du Canada
Orit Gadiesh Président, Bain & Company
Kristalina Georgieva Directeur général, Fonds monétaire international (FMI)
Fabiola Gianotti Directeur général, Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN)
Al-Gore vice-président des États-Unis (1993-2001); Président et cofondateur, Generation Investment Management LLP
André Hoffmann
Président, Massellaz
Paula Ingabire Ministre des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Innovation, Ministère des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Innovation du Rwanda
Joe Kaeser Président du Conseil de surveillance, Siemens Energy
Christine Lagarde Président, Banque centrale européenne
Yo-Yo Ma Violoncelliste
Patrice Motsepe Fondateur et président exécutif, African Rainbow Minerals
Ngozi Okonjo-Iweala Directeur général, Organisation mondiale du commerce (OMC)
Lubna S.Olayan Président du comité exécutif, Groupe financier Olayan
Sa Majesté la Reine Rania Al Abdullah du Royaume Hachémite de Jordanie Reine du Royaume hachémite de Jordanie, Cabinet de Sa Majesté la Reine Rania Al Abdullah
L. Raphaël Reif Président, Massachusetts Institute of Technology
David M. Rubenstein Co-fondateur et co-président, Carlyle
Marc Schneider Président-directeur général, Nestlé
Klaus Schwab Fondateur et président exécutif, Forum économique mondial
Tharman Shanmugaratnam Ministre principal, Gouvernement de Singapour
Jim Hagemann Snabe Président, Siemens
Julie Douce Président et chef de la direction, Accenture
Feike Sybesma Président du Conseil de Surveillance, Royal Philips
Heizo Takenaka Professeur émérite, Université Keio
Zhu Min Président, Institut national de recherche financière



Des machines et des profs

À l’heure où les individus seraient trop nombreux sur cette belle planète et qu’à l’aide de funestes injections on en diminuerait le nombre, on découvre manquer de médecins puis de profs, et au-delà de supprimer leur domaine de compétence, on fait semblant de les remplacer par une pseudo intelligence artificielle

Il est temps de tous se lever contre cette imposture qui consiste à faire croire que des machines (créées par l’h) pourraient le remplacer

Que cette belle tribune de Karen Brandin en appelle d’autres pour finalement hurler tous ensemble que l’Homme n’est pas une machine et que son enseignement comme ses soins ne peuvent être que donnés directement par lui et non par des robots délivrés par des machines, souvent bloquées d’ailleurs ce qui fait espérer la disparition rapide de leur hégémonie.

Réagissons par notre propre expérience et accumulons les témoignages

MERCI À KAREN ET À TOUS CEUX QUI VONT SOUTENIR SON BEAU COMBAT

Diffusez, partagez, commentez !

Nicole Delépine

Par Karen Brandin

J’étais encore au tout début de mes études lorsque cette formule, qui allait devenir par la suite célèbre, une phrase au moins autant citée que détournée depuis : « Il faut dégraisser le mammouth, » a été prononcée par Claude Allègre, alors ministre de l’Éducation nationale. À l’époque, je n’y avais prêté qu’une attention distraite, mais pour autant je n’y avais pas seulement vu la promesse d’une diète économique sévère, mais aussi en filigrane, la menace à peine voilée d’une sorte de mutilation à venir.

J’avais cette image, qui m’est restée d’ailleurs, de ce corps massif de l’Instruction, un corps enseignant robuste, riche, fibreux et complexe dont on allait finalement s’évertuer à arracher des lambeaux entiers de « matière ». En premier lieu desquels, ceux attachés aux disciplines estimées superflues ou élitistes dont les langues mortes bien sûr.

En tout égoïsme, il faut bien reconnaître que cela me rassurait. Je me disais que quand bien même la « bête » agonisante n’aurait un jour plus que la peau sur les os, il resterait toujours le squelette ; à savoir le socle des disciplines fondamentales. Ces disciplines intouchables et sacrées, dont les mathématiques faisaient, feraient forcément partie. Pas une seconde alors, j’aurais imaginé que le sacrifice irait jusqu’au désossement final et que les maths, comme du reste la philosophie ou la littérature, seraient vaporisées, vidées de leur « substantifique moelle ».

Depuis plus de dix ans1, nous sommes quelques-uns à alerter régulièrement sur cette entreprise de destruction massive et l’hémorragie scientifique qui ne manquera pas d’en résulter. Mais puisque l’on est seuls, puisqu’on est fous et qu’ils sont si nombreux, et puisque surtout, l’on est pris au piège du redoutable courant des baïnes de la « désinstruction nationale »2 selon le terme de René Chiche au point d’être empêchés de lutter efficacement contre cet Enseignement de l’Ignorance parfaitement décrit par Jean-Claude Michéa3 dans un essai prophétique du même nom, le temps semblait peut-être venu finalement de suivre les recommandations des sauveteurs en pareil cas : arrêter de lutter ; se laisser dériver, quitte à échouer sur un autre rivage que celui de l’enseignement.

Se laisser dériver pour ne pas se noyer dans une mer de désillusions et de trahisons successives.

Et puis comme souvent dans ces moments de découragement et de fatigue, on croise comme un fait exprès, des regards d’élèves plus confiants que d’ordinaire, plus pressants aussi ; des jeunes gens qui comptent sur vous pour les amener à bon port, malgré le gros temps. Ces jeunes qui s’en remettent à nous aussi pour témoigner de leur détresse tant on est loin en réalité de l’inévitable : « pas de soucis » dont ils nous abreuvent pourtant à longueur de journée.

Car, des soucis, il y en a. Il y en a même beaucoup pour ces lycéens, pris dans les mailles du filet des réseaux sociaux, empêtrés dans des applications en tous genres, tout cela au beau milieu d’une débauche de : « trucs de fou », « t’as capté ? », « j’avoue » ou encore : « t’es aigri ? » Il s’agit donc de les défendre sans nier pour autant qu’il faut chaque jour lutter plus âprement que la veille pour obtenir d’eux une phrase, une majuscule, un quantificateur ou un seulement un symbole de ponctuation. Pour les sourires, il faut moins insister. Heureusement.

Quant aux équivalences, aux implications… Ces règles de logique élémentaires sont presque toujours des vœux pieux désormais.

En plus des regards, on croise aussi des textes, des articles qui vous réconfortent ou vous révoltent et ce faisant, sont autant d’aiguillons qui vous poussent une nouvelle fois à alerter.

Cette fois, c’est un article extrait du Figaro-Etudiant daté du 11/01/234 5 qui a, par une citation, changé ma lassitude en colère, car voici ce que l’on peut y lire, à propos d’un logiciel d’intelligence artificielle, commandée par le ministère de l’Éducation nationale, qui viendra en complément du cours conventionnel dès la rentrée 2023 :

« Les études réalisées dans ce domaine (ndlr : les sciences cognitives) nous permettent de mieux comprendre comment le cerveau apprend la langue et les mathématiques pour proposer une pédagogie qui optimise l’assimilation des connaissances », indique Thierry de Vulpillières, le directeur général et cofondateur d’ÉvidenceB, Avant d’ajouter :

« Le propre de l’algorithme de l’IAc’est de chercher à susciter le goût de l’effort et l’envie de réussir chez l’élève. Le pousser à réussir un exercice et à accéder au niveau suivant qui sera plus difficile. »

Il faut être lucide. Certains se disent sans doute que cet assistant d’éducation sera une sacrée aubaine, surtout que désormais, lorsque l’on est fonctionnaires et que l’on a du temps libre, on peut, si on le désire, se découvrir une âme de… chauffeur de bus6. Et çà, c’est vraiment bien parce que cela permettra de rencontrer les élèves dans un contexte différent, plus détendu par exemple. Finie aussi à terme sans doute, l’obligation ringarde du bac+5 pour prétendre à une mission d’enseignement puisque, à défaut d’avoir un pilote dans l’avion, il y aura, quoiqu’il en coûte, une machine dans la classe.

Non, il n’y a pas à dire ; il est vraiment sympa ce président et puis il faut reconnaître qu’il pense à tout. Un vrai père de famille. Il y a eu les vœux tout d’abord, charmants et tellement réalistes :

« Nous avons aussi commencé de raviver la confiance dans notre Éducation nationale, notre santé en nous appuyant sur l’énergie et le dévouement de nos enseignants et de nos soignants. Nous poursuivrons avec ardeur durant l’année qui s’ouvre, par des choix clairs, forts, et un travail au plus près du terrain.

Dans les prochains mois, dans nos salles de classe, dans nos hôpitaux, comme chez nos médecins en ville, vous verrez les premiers changements tangibles de la rénovation de notre école et de notre santé. »

Comprendre (car avec le Gaulois réfractaire et potentiellement complotiste, il faut être prudent et surtout « pédagogue ») : on tend vers une école sans profs et un hôpital sans médecins.

Alors bien sûr, cela peut sembler étonnant de prime abord, un peu suspect même, mais pourtant ce sera bien mieux comme çà ; vous verrez. Un peu de patience que diable. Rome ne s’est pas détruite en un jour.

Vous savez, c’est le fameux : « plus vite et plus fort »… dans le mur, dont nous sommes désormais coutumiers.

Et donc après ces vœux de « Bonne Année, » voici, alors que ce n’est même plus Noël, ce magnifique cadeau numérique, un cadeau high-tech, plus autonome encore que Kwyk, et qui entre nous, a autrement plus d’allure que la boîte de masques offerte l’hiver dernier. Plus d’allure même que la dizaine d’autotests gratuits.

Trêve d’ironie…

Car dieu merci, à côté de ces personnes heureuses de déléguer, consentantes finalement dans l’expropriation massive de leurs compétences, il se trouve encore des gens qui, à la lecture de cet extrait, ont comme moi, envie de pleurer d’indignation et de tristesse.

Mais clairement ce ne sont pas les plus nombreux, car l’éducation nationale, c’est moralement 800 000 personnes. Alors je veux bien que cela n’ait pas été un nombre suffisant pour s’opposer à la réforme Blanquer qui allait fatalement détruire le lycée, mais on a un peu de mal à le croire quand il a suffi du courroux d’une poignée de salariés de TOTAL pour bloquer tout un pays. On sait tous pourtant que l’union fait la force ; dommage que ce principe pourtant simple ait été oublié à l’époque, car clairement, ce n’était pas un petit groupe de profs courageux du Sud-Ouest7 qui allait à lui seul pouvoir faire bouger les choses.

Dans un monde non pas idéal, mais juste équilibré, dans une école du Sens, nous n’aurions rien à craindre d’un tel logiciel et surtout pas une concurrence loyale ou déloyale, car il n’y aurait, de la part des élèves, aucune adhésion possible.

Le goût de l’effort, le charme de la controverse, l’éveil de la curiosité, parfois celui d’une passion quand on a la chance de pouvoir la susciter, résultent toujours d’une rencontre humaine, d’un échange avec une personnalité atypique ou attachante. Mais cette interaction autrefois recherchée avec l’enseignant est aujourd’hui trop souvent redoutée, évitée.

En effet, la réforme du lycée, en atomisant les sections et avec elles la notion même de « classe », a emporté du même coup cette complicité qui reste le propre de l’homme et qui faisait tout l’intérêt et la richesse de ce métier. Désormais, tout se perd, rien ne se crée plus, mais se négocie. Le lycée, loin de rassurer, inquiète et ce que l’on veut plus que tout quand on est élève, c’est le quitter.

La réforme Blanquer devait, nous avait-on dit, « bâtir » des ponts entre les disciplines, faire la part belle à la transversalité des savoirs. Elle a, au contraire, érigé des murs dignes des plus redoutables entreprises de fortification. Seuls les plus aguerris, en refusant cette obscurité forcée, cette forme d’austérité du savoir, ont réussi à percer quelques meurtrières…

Le maître-mot désormais dans ce lycée désincarné aux allures de start-up, est : la concurrence, mais sans la stimulation ; la compétition, mais dans tout ce qu’elle peut avoir de malsain.

Une concurrence féroce entre les établissements tout d’abord, mais aussi entre les disciplines, qui avec le temps, sont victimes de leur réputation, car ceux qui ont essuyé les plâtres de cette réforme maudite, parlent et mettent en garde « les 2007 » comme ils disent. Il faut alors redoubler d’énergie pour s’attirer les faveurs des élèves qui ont tôt fait de vous menacer d’abandonner en terminale votre matière si les notes sont trop basses ; si s’inscrire n’est pas assez « rentable » tout simplement.

Quant à penser que le choix des spécialités est motivé par un intérêt réel pour la matière, cela relève du fantasme. En terminale d’ailleurs, on voit se multiplier des couples improbables comme svt/ses choisis pour des raisons strictement « comptables. »

Comme si cela ne suffisait pas, charge en outre aux enseignants estimés trop exigeants de se faire pardonner d’éventuels écarts de conduite en osant les notes « justes » et donc peut-être faibles. Il s’agira alors, pour compenser, de multiplier les devoirs-bonus, ceux de rattrapage ou de leçon histoire d’appâter, d’adoucir le chaland et éviter par là même, les foudres de parents prompts à accuser de plomber, sans y penser, le dossier de leur enfant au risque de compromettre son avenir.

Concurrence entre les élèves enfin, tétanisés par la présence du contrôle continu, rendus intolérants et irritables par cette pression constante de la note ; ces jeunes gens, redevenus pour quelques jours spontanés et gais lorsqu’il s’agissait d’évoquer la coupe du monde de foot, vont désormais jusqu’à taire leurs objectifs d’études pour ne pas donner d’idées aux copains devenus de fait, des rivaux potentiels. Car en embuscade, règne le redouté ParcourSup et son diktat.

C’est parce que le lycée est devenu un lieu où se côtoient et s’ignorent toutes les formes d’agressivité et toutes les sources de frustrations que l’on peut légitimement craindre que l’école hybride prônée par J. Attali soit bel et bien à la porte. C’est aussi pour cela qu’il y a tout à craindre de cette initiative d’une contention numérique de plus en plus envahissante.

Et les maths dans tout cela puisque, avec le français, ce sont elles qui sont visées ? Puisque ce sont elles que nous ne sommes apparemment plus capables de transmettre, au point d’avoir besoin d’aide. Puisqu’en outre c’est bien là mon seul domaine de compétence et que les mathématiques, objets de toutes les détestations, sont au cœur de tellement d’attentions supposées qu’on leur a même consacrées en novembre 2022 des « Assises. »

Et « assis », il s’agissait de l’être confortablement pour entendre Christophe Besse (Directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions — CNRS) remercier, après un bilan chiffré pourtant tragique concernant notamment la sous-représentation des maths pures (section 25) avec l’effondrement drastique du nombre de postes qui en l’espace de dix ans a été divisé par 4,5, Mr Pap N’Diaye pour son engagement. Mais lequel ?

Mr Besse affirmera quelques instants plus tard sans forcément trop y croire que : « Tout le monde aime les maths, mais ne le sait pas » (à tenter auprès des élèves, pourquoi pas ? mais j’ai quand même quelques contre-exemples en tête), avant d’oser un slogan pour le moins inattendu : « Le monde a envie de maths, » qui n’est pas sans nous rappeler le malaisant : « On a très envie de vous » des Jeunes avec Macron. J’étais finalement plus à l’aise avec la version initiale : « J’ai très envie de vous emmerder. »

Toujours est-il que bien que je sois convaincue de la sincérité de ce monsieur, si je devais consacrer un défenseur des maths, c’est vers le prix Nobel de physique Alain Aspect que je me tournerais bien plus volontiers, car il parle de « travail », « d’effort », « du désir de comprendre », « d’envie », « de passion et de patience » ; pas de compétitivité, d’objectifs à atteindre, d’entreprises à conquérir ou de parts de PIB :

Alors oui, sans surprise, les maths agonisent ; elles dépérissent et comment pourrait-il en être autrement lorsque en terminale, ce sont rien de moins que 9 grands thèmes qui doivent être « traités » (bâclés) en l’espace de quelques mois, l’épreuve de spécialité étant programmée mi-mars (du 20 au 22 mars 2023 plus exactement). Une aberration de plus de cette réforme en tous points absurde qui verra son funeste apogée à compter du 19 juin avec l’imposture du Grand Oral, changé en mauvais concours d’éloquence, car, à compter de cette année, les élèves n’auront plus le droit d’utiliser le tableau comme support pour leur exposé. Il ne manquerait plus qu’il y ait du contenu !8

On veut de l’artificiel. C’est pourtant facile à comprendre.

Le fait est qu’il est bien difficile de s’arranger avec la réalité, car les maths sont et resteront une discipline littéraire avant d’être numérique et surtout une discipline du temps long, même si c’est impopulaire dans une société où il faut aller vite, où tout se règle à grand coup de QCM et où il est mal vu de discuter, d’argumenter, de démontrer.

Les notions en maths ont besoin d’infuser ; elles sont besoin d’être observées dans différents milieux, différents contextes. Les objets mathématiques, bien qu’abstraits, ont besoin d’être manipulés. Quant aux erreurs, il leur faut de la place pour être commises puis réparées, car plus que tout, ce sont elles qui sont riches d’enseignement et conduisent à une compréhension complète et définitive. Ce sont elles qui nous font progresser que l’on soit prof ou élève.

Ce temps, nous l’avons bien compris, on ne veut pas nous le donner et en réalité, on ne souhaite pas nous le rendre. En dédommagement, on préfère investir dans une IA qui promet de nous en faire gagner, en l’optimisant.

Mais tutelle ou pas, le programme est tellement démesuré à défaut d’être ambitieux, que cela contraint, condamne à un enseignement dégradé et maltraitant auquel on a honte de participer ; que l’on a honte de dispenser, faute de le cautionner.

Un enseignement présenté de plus en plus fréquemment en « séquences » avec des thèmes tronçonnés, un programme parcouru de manière aléatoire, sans souci de cohérence, à raison du rythme infernal d’une notion par semaine, ne laissant de fait aucune chance aux élèves d’assimiler les outils abordés de manière pérenne.

C’est quoi le concept exactement quand, en première, on consacre quelques heures à l’aspect local de la dérivation avant d’enchaîner la semaine suivante sur la trigonométrie, suivie des probabilités, de l’aspect global de la dérivation puis enfin du produit scalaire ? Qu’est — ce qui peut bien motiver la décision de traiter les primitives en octobre et la continuité en janvier ? Je ne comprends pas.

Les défenseurs de cette stratégie suggèrent que cela rend les choses plus digestes ; sauf que les maths sont faites de structures et de correspondances.

Alors bien sûr, il y a toujours des élèves dociles ou résignés, souvent indifférents en réalité, qui ingurgitent la mixture sans passion et sans haine ; mais pour d’autres, en revanche plus impliqués, ces sauts de puce permanents exaspèrent et découragent.

Alors de grâce, STOP à cet enseignement, « ambiance Tontons Flingueurs » avec des chapitres éparpillés façon puzzle.

Car si l’on a bien une certitude, c’est que l’on est en train de dégoûter durablement ces jeunes de cette discipline alors que dans le même temps les effectifs fondent comme neige au soleil. Et ce n’est pas cette n-ième manipulation de l’1 h 30 de maths citoyennes (???) obligatoire en première à compter de la rentrée 2023 qui changera quoi que ce soit. Que cet ajustement de dernière minute ait les faveurs de Monsieur Pierre Mathiot (l’atout Blanquer à l’époque), directeur de Sciences-Po Lille, devrait suffire à inquiéter.

Quant à baisser encore le degré d’exigence en maths complémentaires et donner un accès plus large à cette option indépendamment du cursus de première, personne ne sera dupe de cette augmentation artificielle des effectifs.

Mettez fin à l’obligation d’abandonner une spécialité en terminale et l’on retrouvera les filles que tout le monde semble s’inquiéter de voir disparaître alors que l’on sait bien que les facs de médecine recommandent en grande majorité d’abandonner la spé maths au profit du couple physique/svt.

En mathématiques, on l’aura compris les effets de la réforme sont donc dramatiques et les conséquences dans le supérieur vont être dévastatrices avec, à terme, la fermeture en cascade de classes préparatoires9 d’ores et déjà largement boudées par les élèves. Comment reprocher cette frilosité à des jeunes gens bien conscients que le lycée ne joue plus de tout son rôle de tremplin vers le supérieur ?

Quant à former des ingénieurs de qualité, autonomes et créatifs, il ne faudra plus y compter. Tout au plus, par le conditionnement mis en place dans le secondaire, cette méthode globale appliquée aux maths et le « savoir-reproduire » à défaut de « savoir-faire », on peut espérer obtenir des promotions de « magasiniers de luxe ». À voir ensuite si les grands groupes, si courtisés, s’en contenteront ou s’ils préféreront eux aussi, des employés virtuels…

Mais il convient de relativiser, car après tout, des maths pour quoi faire10 ? Alors que vous pouvez être ministre de l’Économie et des Finances et ne pas savoir ce qu’est un hectare. Alors que vous pouvez gouverner un pays de 67 millions d’habitants en maîtrisant seulement trois chiffres : 4-9-3.

Nous sommes donc fin prêts à entonner avec les Goguettes (en trio, mais à quatre)11:

« Dans l’instruction, c’est la fin de l’abondance ; c’est la ruinance, c’est la ruinance. Mais nous en France, on a pris un peu d’avance ; c’est la ruinance, c’est la ruinance. »

Karen Brandin
Enseignante en structure indépendante
Docteur en théorie algébrique des nombres





Christine Deviers-Joncour : « Les citoyens se croyant protégés par leurs gouvernants réalisent aujourd’hui que ce sont leurs pires ennemis ! »

[Source : lemediaen442.fr]

Son nom ne vous est pas inconnu, cette femme a défrayé la chronique de toute la presse française dans les années fin 90- début 2000.
Connue sous le sobriquet de « la putain de la République », Christine Deviers-Joncour réapparaît dans la lumière par le biais de l’écriture.
A l’occasion de la sortie de son dernier roman In silico, Christine, comme elle aime se faire appeler, nous a accordé un entretien sincère et émouvant laissant transparaître une femme forte, pleine de conviction et assoiffée de liberté. Une bouffée d’oxygène loin des médisances du passé !

[Voir aussi :
C. Deviers-Joncour : Aucune injustice ne peut durer pour l’éternité
Le pacte avec Satan : le pouvoir absolu sur l’humanité
Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation
Lettre ouverte à Éric Zemmour
Nos bourreaux ne se cachent même plus !
La guerre du Bien contre le Mal
Les dessous nauséabonds de la République — L’indécente arrogance des riches et des puissants…]


« J’entendais leur mépris pour le peuple et leur fameux projet concernant une dépopulation à venir pour soi-disant « sauver la planète » car, disaient-ils, le peuple pollue et pour la plupart, les citoyens sont des « inutiles ». »

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Christine et merci d’avoir accepté l’invitation du Média en 4-4-2. Vous venez de publier votre dernier roman, In Silico, la cité des abysses, dont l’intrigue se déroule dans un monde de science-fiction pas si loin de la réalité…Votre héroïne, Elem, habite au 65e étage dans un 40 mètres carrés. Elle utilise sa carte de crédit et un lecteur d’empreintes pour y accéder. Dans son appartement, se trouve sur un mur « un orifice pour assurer sa protection et sa sécurité. » Il lui faut sa « carte magique » pour se doucher, utiliser sa cafetière. Cette carte fait également office de carte Vitale et lui est indispensable pour avoir « un toit, de l’eau et du confort ». Et pour couronner le tout, Elem a une puce implantée à son poignet pour avoir accès à son lieu de travail… On se croirait en plein 1984 de George Orwell ! Est-ce que, comme lui à son époque, vous voyez notre société plonger vers ce monde du tout-contrôle ? 

Christine Deviers-Joncour : Merci pour votre invitation. J’ai écrit ce livre en 2012. Et à cette époque je n’imaginais pas une seconde que nous allions vivre une période aussi sombre. Juste une précision : le terme in silico est un terme utilisé en informatique et bio-informatique. Je crois que c’est là mon vrai premier roman. Aucune référence à mon expérience personnelle passée, contrairement aux autres livres. Et c’est sans doute là que je me suis sentie le plus libre. Mais forte de mon expérience, de ce que j’ai vécu pendant quelques années si proche du pouvoir, il y avait des choses que je brûlais d’évoquer. Sous la forme de fiction ce fut plus facile et même assez grisant. Il est vrai qu’à une période de ma vie où j’ai dû côtoyer le pouvoir d’un peu trop près, j’assistais souvent à des discussions qui ne laissaient aucun doute sur leurs intentions. J’entendais leur mépris pour le peuple et leur fameux projet concernant une dépopulation à venir pour soi-disant « sauver la planète », car, disaient-ils, le peuple pollue et, pour la plupart, les citoyens sont des « inutiles ». Je ne pouvais imaginer à l’époque que cela deviendrait réalité. Mais je sentais bien que l’avenir s’assombrissait. Je n’avais pas lu 1984 de George Orwell à l’époque. J’ai depuis comblé cette lacune. Mais pour répondre à votre question : oui, il décrit ce monde du tout-contrôle dans sa fiction et en ce qui nous concerne ce n’est malheureusement plus de la fiction, mais une terrible réalité dans laquelle nous sommes en train de sombrer, si nous ne nous ne réagissons pas. Et il y a urgence !

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« Cette poignée de psychopathes inhumains, avides de pouvoir et de richesse s’effondrera tôt ou tard ! »

Le Média en 4-4-2 : Face à cette urgence, comment réagir ? Comment faire prendre conscience à nos concitoyens de cet immense danger ? Car, comme décrit dans votre roman, le pouvoir opère depuis très longtemps une manipulation de la masse, qui n’en est pas consciente.

Christine Deviers-Joncour : Oui, cette manipulation de masse a été sciemment mise en place depuis très longtemps. Au lieu de Grand Reset, je préfère Grand Réveil ! Peu à peu les gens s’informent et comprennent  que nous sommes sur un volcan. Nous n’avons plus besoin de livres d’Histoire. L’Histoire est un flux qui nous nourrit de vérités, de faussetés que nous trions comme d’antiques chercheurs d’or que les évènements rongent car, par tous les canaux, surtout par ceux d’une propagande excessive, ridicule, les réalités viennent à nous, jour après jour, comme autant de coups de boutoir, comme autant de vagues qui finissent par faire du sable des falaises les plus dures. Nous vivons comme les anciens dieux qui observaient les Grecs et les Troyens et intervenaient dans leurs combats. Nous aussi nous observons et nous intervenons. Le Net est un rugissement de révélations et de colères. Et il est difficile de gouverner en le négligeant. Cette poignée de psychopathes inhumains, avides de pouvoir et de richesse s’effondrera tôt ou tard ! Patience…. On dit que In silico est prophétique ! Alors lisez jusqu’au bout et vous verrez la fin de ce cauchemar dans la Cité des Abysses ! C’est la fin que je nous souhaite !

Le Média en 4-4-2 : Effectivement, c’est un roman plein d’espoir et nous n’allons pas dévoiler la fin inattendue de cette histoire. Mais vous qui avez été l’observatrice, l’objet voire la confidente de certains de ces psychopathes, ne pensez-vous pas que pour certains d’entre eux leur part d’humanité est tellement enfouie que c’est là la faille. Et qu’au lieu de s’en éloigner, il suffirait de rallumer cette flamme, comme pour Wendel !

Christine Deviers-Joncour : L’amour peut engendrer des miracles ! Rare, mais possible… (rires) ! Pour gagner l’estime et se battre dans l’arène, l’homme s’est détourné de sa vraie nature, de son essence profonde. En retrouvant cette essence, ses vraies richesses intérieures lui seraient révélées. Réconcilié avec lui-même, il y gagnerait une communication plus simple et plus humaine. Que chacun agisse en accord avec sa nature profonde, avec son âme et tout en restant soi-même, chacun danserait ainsi avec l’autre dans la créativité et dans un magnifique mouvement d’évolution. Malheureusement pour eux, ces gens de pouvoir sont infirmes, sans empathie, sans humanité et la frontière est fragile avec la criminalité. Cela devient flagrant ces dernières années Covid. Les citoyens se croyant protégés par leurs gouvernants réalisent aujourd’hui que ce sont leurs pires ennemis !

Le Média en 4-4-2 : Puisque nous évoquons la relation entre vos deux personnages principaux, pouvez-vous nous parler du choix de leurs prénoms ? Elem, prénom turc qui signifie Dieu, et Wendel, prénom allemand qui signifie « errer »…

Christine Deviers-Joncour : En ce qui concerne Elem, ce nom est tiré du dictionnaire elfique de Tolkien qui signifie : fine, délicate, élégante. Quant à Wendel, j’ai inventé ce prénom et je vous remercie de me donner son origine. Sans dévoiler qui est notre héros, « errer » lui convient parfaitement, mais je ne peux en dire davantage. Le lecteur comprendra ! Néanmoins, les prénoms n’avaient pas pour but de définir leurs caractères propres et leurs parcours. Mais en ce qui concerne Wendel, je suis très touchée par cette référence…

« Le peuple devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun libre arbitre »

Le Média en 4-4-2 : Comme quoi, si le hasard existe, il fait bien les choses ! A la seconde lecture de votre roman, et en gardant en tête qui en est l’auteur, on se demande où est la frontière entre la fiction et la réalité, notamment en ce qui concerne le contrôle total de la population. On se doute que vous ne pouvez pas révéler tout ce que vous avez entendu en étant « si proche du pouvoir »… Avez-vous écrit une fiction pour être en quelque sorte « plus libre » ?

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Christine Deviers-Joncour : Probablement oui, on peut ainsi dire des vérités sans interdit, ni barrière ! Dans l’histoire, deux lieux se chevauchent : d’une part, une ville futuriste, inhumaine et expérimentale très cruelle pour les citoyens, non loin de ce que nous vivons depuis quelque temps, et de l’autre, le pays des rêves pour survivre pour inventer une autre vie possible dans une sorte de réel imaginaire. Effectivement, tout au long de l’histoire, on peut se demander où est le réel et où est l’imaginaire ? La plus parfaite illusion d’un monde vaut la réalité, mais à la condition d’en ignorer la nature. Voyez ce que nous sommes en train de vivre au quotidien : les libertés sont grignotées chaque jour davantage, notre constitution bafouée, les élections truquées, les interdictions en rafale. Le peuple devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun libre arbitre. Covid et injections meurtrières, dépopulation, chômage et tout ce qui en découle ! Les angoisses et la tristesse, la peur du lendemain et d’un futur sombre, la peur pour nos enfants. Que nous reste-t-il ? Rêver ? Oui sans doute. Là on ne peut ni nous le prendre, ni le taxer, ni nous l’interdire ! Et c’est gratuit ! Chimère, utopie ? Gérard de Nerval disait : « Le rêve est une seconde vie …» Pourquoi pas ? Que risquons-nous ? Et souvent les rêves deviennent réalité. Dans tous les cas, c’est là quelque chose d’insondable qui imprègne toutes choses de sublime. Et quelquefois ce qui est de l’ordre du sublime devient visible.

« J’ai aujourd’hui gagné ma liberté et je suis fière du combat que j’ai mené »

Le Média en 4-4-2 : On sent dans vos réponses beaucoup de sagesse et de spiritualité, une Christine totalement éloignée de la Christine de la presse à scandale, « La putain de la République ». Pouvez-vous nous raconter l’histoire cachée de ce titre? Et comment passe-t-on de cette image publique peu flatteuse et lourde à porter à celle d’un écrivain plein de possibilités, libre si j’ose dire?

Christine Deviers-Joncour : Ce nom peu flatteur me fut donné par la juge Eva Joly des mois avant de me connaître ! A travers moi, elle voulait s’attaquer à Roland Dumas alors président du Conseil Constitutionnel, quatrième homme d’État. Grand bourgeois, grand érudit, et collectionneur il n’avait pas que des amis au sein du parti socialiste. Et de plus, on ne lui avait pas pardonné, du temps où il était au Quai-d’Orsay, sa politique pro-palestinienne, pro-russe, etc. Il savait tout cela et m’en parlait à l’époque. Et puis, ce fut le scandale de « l’affaire des frégates de Taïwan », baptisée JUDICIEUSEMENT : « Affaire Dumas-Deviers-Joncour ». Quatre milliards de francs de l’époque détournés sur un contrat d’État et une vingtaine de morts, malheureux témoins des détournements. Je fus le fusible désigné pour protéger cette corruption. Mais je n’ai pas baissé les bras et j’ai bataillé. J’ai appelé ça, ma « drôle de guerre à moi ». L’ennemi était de taille : politiques, presse, journalistes, juges, avocats véreux et la Justice … qui n’en avait que le nom ! Je fus la toute première en 2001 à oser dénoncer la corruption politique en France ! Prison, contrat sur ma vie, menaces. L’argent qui me fut reproché n’était pas pour moi… Je l’ai rendu en intégralité à la Justice. Je suis la dernière survivante de cette affaire que le juge Van Ruymbeke désigna comme le plus gros scandale de la 5e république en rétrocommissions et nombre de morts, malheureux témoins. Sachez que dans ces affaires, à ce niveau-là, il faut toujours des fusibles… je fus l’un d’eux. Ce malheureux titre dont on m’a affublée aurait dû être : « Putain de République » ! Trop compliqué et dangereux, je n’ai pas pu à l’époque pour de multiples raisons ! Mais le peuple commence enfin à ouvrir les yeux sur la corruption et les mensonges et manigances de leurs « élites » et ce, à tous les niveaux. Il était temps ! La vraie Christine est celle qui écrit. Et ce depuis toujours. Cela m’a aidée aussi à me défendre dans cette horrible période grâce à de nombreux essais. Libre ? Ô combien ! Quand vous avez passé cinq années dans Paris affublée d’un gilet pare-balles et sur un vélo en sens interdit pour me protéger… J’ai aujourd’hui gagné ma liberté et je suis fière du combat que j’ai mené. Libre oui ! Loin de tout… ce qui permet de les observer à la loupe bâtir d’improbables cathédrales sur des socles de poussière. Ils sont pathétiques. Alors j’ai continué à écrire et illustrer aussi… Et c’est dans l’écriture que j’ai trouvé mon second souffle, car écrire est une façon de hurler en silence et de chasser les démons.

Le Média en 4-4-2 : Et à quel prix ! Une liberté que vous avez arrachée du plus profond de vos tripes. Et en même temps, des décennies plus tard, lorsque vous évoquez Roland Dumas, on sent un profond respect, une admiration étouffée. Pour autant, il n’était pas un enfant de chœur, avocat reconnu, franc-maçon, membre du Grand Orient de France, sans compter son passé politique et il a été le bras droit de François Mitterrand. Êtes vous objective lorsqu’il s’agit de Roland Dumas ?

Christine Deviers-Joncour : Je garde de cet homme le meilleur : une immense et insatiable culture, l’esthète, le talentueux chanteur d’opéra ténor méconnu, le tribun hors norme, le passionné de musique et d’art, polyglotte, six langues et se mettait au persan, capable de parler par exemple l’allemand avec l’accent berlinois ou l’accent autrichien à Vienne. Intarissable sur l’Histoire de l’art ou de la littérature. Un des derniers meilleurs ministres des Affaires étrangères, et de loin ! Quand on voit ceux qui défilent sous les lambris du Quai-d’Orsay ces dernières années. Grandeur et décadence. Un personnage à multiples facettes. Pendant dix années j’ai côtoyé cet homme et tenté sans cesse de me mettre à niveau, consciente de mes lacunes. Il m’a appris et communiqué cet appétit de connaissance… dans tous les domaines. Et cela est précieux et je l’en remercie. Je fus aussi touchée par sa sensibilité extrême, mais troublée aussi par son implacable dureté. Un jour, il m’avoua que je fus la seule femme auprès de qui il n’avait ressenti ni ennui ni lassitude… Ce fut pour moi un magnifique compliment. Multiples facettes oui, ange et démon. Franc-maçon oui… comme tous ceux qui font carrière, ne soyons pas naïfs ! Et puis comme tout homme de pouvoir quand ils se sentent en danger, ils n’hésitent pas à pratiquer la politique de la terre brûlée pour se protéger. Il déclara sans vergogne qu’il ne me connaissait pas ou à peine. Brutal, injuste et douloureux. Il a 100 ans cette année. Laissons-le en paix. Dieu reconnaîtra les siens..

« Imaginez, juste un instant, les Russes installant des bases militaires aux frontières des États-Unis ! »

Le Média en 4-4-2 : En plus de l’écriture, vous vous engagez dans le milieu caritatif notamment auprès de Novopole, une association qui apporte son aide aux Russophones de la région du Donbass. Vous n’avez donc pas découvert il y a quelques mois les atrocités menées par le régime ukrainien dans cette région… Comment percevez-vous cette opération menée par Vladimir Poutine, notamment au niveau géopolitique ?

Christine Deviers-Joncour : En 2014 je fus mise en contact avec des gens qui se mobilisaient pour apporter une aide au peuple russophone de l’Est de l’Ukraine, le Donbass en particulier,  pilonné sans cesse par les ukro-nazis de Kiev. Touchée et émue par ce peuple en souffrance, je me suis approchée de tous ces gens de bonne volonté. N’ayant pas de moyens financiers, j’ai exécuté plusieurs illustrations sur ce drame qui furent mises aux enchères à Genève par une association ; les ventes ont permis de récolter un peu d’argent pour les aider. Vous pouvez les voir sur mon site internet. À cette époque, nous espérions en priant pour que la Russie vienne leur porter secours et stopper ce carnage aux portes de l’Europe. Les accords de Minsk n’étant pas respectés, nous étions très inquiets devant ces bombardements permanents, ces pilonnages et ces enfants massacrés et surtout ce silence radio assourdissant de tous les médias occidentaux ! Mais il a fallu du temps pour que cette aide tant espérée arrive enfin. En prévision de sanctions des États-Unis et de l’Union européenne inévitables, la Russie a dû s’y préparer durant ces huit années. Le 21 février 2022, trois jours avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, déclarait lors d’une allocution télévisée : « L’Ukraine, ce n’est pas seulement notre voisin mais c’est également une partie de notre histoire, de notre espace culturel ». Avant d’ajouter que « l’Ukraine contemporaine a été entièrement et complètement créée par la Russie, plus exactement par la Russie communiste, bolchévique ». Imaginez, juste un instant, les Russes installant des bases militaires aux frontières des États-Unis ! Il y aurait fort à débattre mais je ne suis pas experte en géopolitique et ce n’est pas le propos ici !

« J’ai lourdement payé pour avoir vu de très près ! »

Le Média en 4-4-2 : En retraçant l’ensemble de votre parcours, avez-vous des regrets, des remords ? Auriez-vous fait des choses différemment ?

Christine Deviers-Joncour : Des regrets, oui, bien sûr. Qui n’en n’a pas… Des remords ? oui, d’avoir fait de mauvais choix : ainsi ma vie a été conduite pour l’amour de mes deux fils qui ont eu chacun des pères peu responsables et défaillants et qui eux aussi en ont souffert. J’ai dû alors prendre la relève. J’ai dû assumer les rôles de père et de mère. Je me suis donc battue. Seule. Donc mes regrets sont là : les mauvais choix quant à mes deux époux et pères de mes fils. Pour autant, j’ai eu une vie chaotique mais je ne regrette rien. Je me suis frottée à la vraie vie, aux combats, aux difficultés et j’ai réalisé depuis longtemps dans quel monde nous vivions avec ses injustices et ses dérives. Je suis  témoin de ce que sont vraiment nos gouvernants et du système qu’ils ont instauré. J’ai lourdement payé pour avoir vu de très près ! À refaire ? oui sans aucun doute. Pour le meilleur et pour le pire. Je ne suis pas ressortie de ce cauchemar indemne, c’est un fait, les cicatrices trop profondes ne se refermeront pas. Mais j’ai acquis une force qui me permet de regarder ce monde dans lequel nous vivons avec une grande lucidité et sans surprise, ni panique. Alors j’écris… Que mon expérience puisse aider les gens à ouvrir les yeux.

En fait, nous vivons deux apocalypses : tout d’abord celle de la fin d’un monde qui se détruit tout seul par ses excès, le fameux « hubris » qui est la faute fatale qui culbute les hommes qui s’y abandonnent, les empires qui s’étendent trop et deviennent ingérables. L’apocalypse où tombent les masques ! Et enfin l’apocalypse du renouveau que tous les enfants de ce siècle, qui part si mal, ont envie de créer ! « Les affaires, sont les affaires… », disent certains. L’harmonie universelle  leur est supérieure. Le choix est fait !

« Les peuples doivent impérativement continuer à se lever, réagir pour mettre fin à ce délire, à cet assassinat planétaire perpétré par une poignée de nuisibles, complètement fous et dégénérés »

Le Média en 4-4-2 : Merci Christine pour le temps que vous nous avez consacré ! Merci pour cet émouvant et captivant entretien. Nous vous laissons le mot de la fin pour que vous puissiez par exemple nous dire ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite.

Christine Deviers-Joncour : Mon souhait ? que les peuples retrouvent enfin un monde apaisé et la sérénité ! Que nos enfants soient protégés de ces satanistes qui opèrent et complotent depuis trop longtemps… Que justice soit faite contre ces criminels ! Quant à moi, que je puisse à travers l’écriture continuer ce combat avec tant d’autres qui se battent aussi. L’ordre mondial actuel ne peut plus se perpétuer de la sorte ! Il est un problème crucial pour l’humanité, un problème qui doit être impérativement et au plus vite résolu. Les peuples doivent impérativement continuer à se lever, réagir pour mettre fin à ce délire, à cet assassinat planétaire perpétré par une poignée de nuisibles, complètement fous et dégénérés.




Pour Kémi Séba, « les élites sont notre problème », quel que soit le pays

[Source : Club Infos]

Kémi Séba fait de très lourdes révélations.




Missile « russe » à Dnipro : manip erreur terreur… Davos ?

Par Lucien SA Oulahbib

Bizarre, avez-vous dit Bizarre ? Au moment même où le mixte OTAN-Zelensky subit quelques revers irréparables (toujours niés cependant par ce dernier) apparaît, de façon opportune et en cinq colonnes à la une, le bombardement immédiatement étiqueté « russe » d’un immeuble de civils, tout en oubliant d’indiquer qu’il n’y a pas de source indépendante venant confirmer ou infirmer cette « nouvelle » (voir ici à 51:58 l’idée d’un missile tiré plutôt par la DCA de Zelensky). Celle-ci s’apparente pour le moment et du fait même que ce n’est pas vérifié bien plus à de la propagande (façon 1984) bien connue par ailleurs à l’encontre de l’armée israélienne qui le subit en permanence…

La même désinformation se déploie donc de plus en plus et au fur et à mesure que la triste réalité émerge : l’OTAN anglo-saxonne perd à nouveau, et lourdement, mais tente de sauver la face en maintenant ses positions et même en les renforçant sur le plan médiatique.

Il était en fait important à la veille de l’ouverture de Davos qu’apparaisse une belle dichotomie qui ne peut que faire taire toutes les hésitations et pudeurs : La Russie de Poutine est un monstre, l’ultime preuve étant cet immeuble civil frappé lourdement alors qu’il n’avait aucun intérêt stratégique… D’où la nécessité d’armer lourdement les Zelensky boys et, à terme, d’entrer en guerre de plus en plus immersive (déjà des AWACS sont présents en Roumanie) contre cet ennemi du genre humain que serait devenu non seulement Poutine, mais tout le peuple russe qui au fond mériterait bien d’être nucléairement vitrifié comme le réclament de plus en plus certains illuminés.

Comme il a été dit antérieurement l’escalade s’accélère, il faut donc se demander non pas s’il y aura un point de non-retour, mais quand s’imposera-t-il à tous…




EctoLife, la première installation d’utérus artificiel au monde

[Source : dailygeekshow.com]

Actuellement, de plus en plus de personnes font appel à des mères porteuses pour avoir des enfants. L’entreprise EctoLife veut aller encore plus loin dans ce principe en introduisant le paramètre technologique dans l’équation. En effet, cette société veut créer la première usine à bébés au monde en utilisant des utérus artificiels.

La première usine à bébés au monde ?

La grossesse n’est pas évidente pour toutes les femmes, et c’est tout simplement impossible pour les hommes. En effet, de plus en plus de femmes choisissent de ne pas passer par la case de la grossesse pour avoir des enfants, et certains hommes choisissent également de passer par des mères porteuses pour avoir des enfants. Pour répondre à cette demande, le producteur, cinéaste et communicateur scientifique allemand Hashem Al-Ghaili a imaginé une solution à la fois innovante et dérangeante.

Sa réponse à cette demande a été nommée EctoLife, une entreprise qui possèdera la première installation d’utérus artificiels au monde. L’objectif principal de l’entreprise serait de permettre aux couples infertiles de concevoir un bébé en étant les parents biologiques de leur progéniture. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un concept, mais l’idée a suscité beaucoup d’engouement sur la toile. En effet, la vidéo de présentation du projet a cumulé plus de 1,6 million de vues sur YouTube en moins d’un mois.

uterus artificiel
― SciePro / Shutterstock.com

Un concept farfelu et quelque peu malaisant

Généralement décrits comme dérangeants et terrifiants, la vidéo et le concept en soi ont ainsi été source de controverse. D’après la présentation du concept, EctoLife prévoit de « produire » 30 000 bébés en laboratoire par usine chaque année. La « production » des bébés se fera notamment par le biais d’utérus artificiels équipés de tous les équipements nécessaires pour assurer le bon développement physique, mental et émotionnel des bébés. EctoLife comprendra également un procédé génétique qui permettra de « paramétrer » les bébés selon le désir des parents.

En effet, il est affirmé dans la description qu’il sera possible de personnaliser la couleur des yeux, la couleur des cheveux, le teint de la peau, la force physique, la taille et le niveau d’intelligence des bébés. EctoLife se décrit également comme un moyen de garantir que la progéniture soit saine, dépourvue des maladies génétiques héréditaires qui font partie de l’historique familial des parents. Tout cela serait possible grâce à l’édition du gène CRISPR-Cas 9 chez les embryons.

Outre ces avantages « techniques », il est précisé dans la description d’EctoLife que son principal objectif est de soulager la souffrance humaine et réduire les risques de césarienne. « Avec EctoLife, les naissances prématurées et les césariennes appartiendront au passé », peut-on entendre dans la vidéo. Bref, EctoLife est un concept qui vise à produire des bébés parfaits sans passer par la case grossesse. Même s’il n’est pas totalement dépourvu d’intérêt, le concept est assez farfelu. Et même si Hashem Al-Ghaili affirme le contraire, le projet manque cruellement de base scientifique pour sa réalisation.




France — Maltraitance des aînés en EHPAD

[Source : actu.orange.fr]

Les pouvoirs publics « pas à la hauteur », selon la Défenseure des droits

La Défenseure des droits tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les « atteintes » aux droits fondamentaux et la « maltraitance » des personnes âgées en EHPAD et estime que la réponse des pouvoirs publics n’est « pas à la hauteur ».

« Nous constatons toujours des atteintes aux droits des résidents en EHPAD (…). La réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur des atteintes dénoncées, ni de l’urgence », regrette dans un entretien au JDD Claire Hédon, qui présente lundi un rapport de suivi de 64 recommandations émises en mai 2021 pendant la crise du Covid.

Le document de mai 2021 et le livre de Victor Castanet « Les Fossoyeurs » — dont une version actualisée est attendue pour fin janvier– « ont permis une prise de conscience, pas simplement des pouvoirs publics, mais de l’ensemble de la société », souligne Claire Hédon. Mais beaucoup reste à faire.

Elle cite « une hausse des signalements » auprès de l’organisme Défenseur des droits, qui avait instruit quelque 900 réclamations durant les six ans précédant le rapport de 2021, et 181 en seulement 18 mois.

Le suivi détaillé dans le rapport a été élaboré à partir des réclamations et des « réponses apportées par les ministères et les organismes publics aux recommandations que nous leur avions adressées », précise la Défenseure des droits.

Il s’agit de « maltraitance » (43% des cas), « limitation de visites » (30%),  de « restrictions à la liberté d’aller et venir » (12%). Ces manquements concernent aussi bien le privé que le public. Or « dix-huit mois après le premier rapport, le bilan s’avère extrêmement préoccupant: 9% de nos préconisations se sont traduites par une action, 55% ont fait l’objet d’annonces mais peinent à se matérialiser, et 36% restent sans réponse », déplore Claire Hédon.

Sa recommandation principale est de fixer « un ratio minimal d’encadrement », comprenant « au moins huit soignants et animateurs pour dix résidents en EHPAD ». « En France, le rapport est de 6 pour 10, là où les pays du nord sont à 10 », précise-t-elle au JDD. Et « si vous rétablissez un taux d’encadrement normal, les aides-soignants reviendront y travailler ».

– « Isolement arbitraire » –

Selon le rapport présenté lundi, « certains soins », comme la toilette, sont « organisés dans une logique comptable pour réduire les effectifs du personnel ». Il évoque les résidents d’un EHPAD qui avaient « au mieux une douche tous les quinze jours » et restaient pour certains « la plupart du temps en blouse d’hôpital ou en pyjama ». Pour pallier le manque de personnel, l’établissement imposait « deux jours d’alitement par semaine par résident ».

Autre point noir, les confinements intempestifs dans des établissements suite à quelques contaminations au Covid. La Défenseure des droits demande de « mettre un terme aux violations de la liberté d’aller et venir » et de « rétablir le droit au maintien des liens familiaux des résidents en EHPAD » (cette question constitue 46% des réclamations reçues).

Elle cite des « cas d’isolement arbitraire de résident dans leur chambre » ou de « restrictions de visites », détaille des exemples de « prohibition de la présence d’un proche lors des repas; obligation de maintenir les portes des chambres ouvertes afin de vérifier le respect du maintien d’une distance entre les personnes; interdiction de contact physique, comme prendre la main ».

En troisième lieu, le rapport relève les faiblesses de la lutte contre les maltraitances, notamment l’absence d' »outil de mesure fiable et partagé par ensemble des autorités de contrôle ». Il demande un « dispositif de vigilance médico-sociale pour renforcer l’identification, le signalement et l’analyse des situations de maltraitances ».

Un chantier en cours puisque le gouvernement a lancé en septembre trois missions administratives pour élaborer des pistes pour mieux repérer, quantifier et prévenir les maltraitances contre les personnes âgées ou handicapées et les enfants.

Saluant le décision du gouvernement d’inspecter la totalité des 7.500 Ehpads dans le sillage du scandale Orpea, elle note « l’insuffisance de moyens humains » pour effectuer « les inspections requises ».

Annoncée en mars 2022 par le gouvernement, la publication de 10 indicateurs clés sur chaque établissement pour aider les familles à faire leur choix, se fait encore attendre.




Bilan et perspectives de la Secte SHAA (Davos 2023)

Par Lucien SA Oulahbib

1) Définitions ; 2) Bilans ; 3) perspectives

1) SHAA : Secte Scientiste Hygiéniste Affairiste Alarmiste

1/a : Secte

À la différence de la Caste qui regroupe des individus cooptés selon divers critères, la Secte y ajoute le fait d’être ouverte à tous à partir du moment bien sûr où ses principes sont non seulement sus, mais crus (au sens d’être reliés — relegere — dans un ordre imposé, souverain, au sens de Carl Schmitt, sur [auf] toute vérité : césure ami/ennemi). Par contre il est interdit d’en sortir sous peine de perdre non seulement toutes ses positions, mais aussi d’être vilipendé, poursuivi, jusqu’à ce que mort sociale s’ensuive (voire suicide assisté), surtout si le « poste » occupé (le point d’intersection dans la Matrice) était important au sens de croiser plusieurs fils d’influence jusqu’à faire réseau ayant un poids donné. En un mot l’apostasie est interdite dans la Secte alors que sortir d’une caste marginalise seulement sans autre stigmatisation qu’une perte de privilèges.

1/b : Scientiste

Scientiste ne désigne pas le terme de « scientifique » comme dans sa traduction anglaise, mais plutôt l’idée, réductrice, que seul le consensus serait le critère abouti de vérité en matière de certitude logique (saisir la composition de tout réel — d’imaginaire à matériel), alors que le consensus n’en est qu’un des buts rationnels (donner plus de sens au monde et donc le partager) surtout à plus long terme, le temps que le filtre historique ait fait le tri. Ainsi du temps de Galilée il y avait « consensus » pour considérer que c’était plutôt le soleil qui tournait autour de la terre ; ou au XVIIe siècle que le « phlogistique » expliquerait le phénomène de la combustion…

Ce terme de scientisme désigne donc plutôt une confusion entre ce qui est devenu certain au fil du temps (où la Certitudo) et ce qui reste encore provisoire nécessitant débat entre opinions, points de vue, etc.) (où la Disputatio) ; aussi l’idée de « croire » à « la » Science, à « la » Médecine (comme dans Le malade imaginaire magistralement analysé par Molière – qui ne fait hélas toujours pas partie du Panthéon) s’avère être un oxymore en ce sens où il s’agit de prouver en science que  tel procédé à la fois fonctionne et prévoit que dans les mêmes conditions initiales le résultat attendu corresponde, et non pas que les prévisions, seules, fassent office de preuve : en un mot, seules les observations vérifiables comptent en dernière instance (climat compris) ; en aucun cas les modélisations seules, car celles-ci présupposent d’une part des moyennes qui, d’autre part, ne tiennent pas en compte d’éléments au départ epsilon mais qui tel le battement d’aile d’un papillon peut induire à terme (par addition incrémentale ou infinitésimale démultipliée) la catastrophe (au sens de René Thom). Ainsi qui aurait pu penser que l’assassinat de l’archiduc autrichien allait aboutir à la conflagration non seulement de 1914, mais aussi de 1939 jusqu’à sa résurgence actuelle dans le conflit OTAN-Russie (tout en sachant qu’il s’agit de gradations, intégrations par paliers et non pas de corrélations directes) ? Ou que la manipulation génique d’un « virus » en vue d’un gain de fonction ait pu créer les conditions d’un « Grand Reset » comme le déclament, eux-mêmes, certains membres de la Secte ?…

1/c : Hygiéniste

Prosaïquement, il s’agit de l’idée, scientiste (réductrice, supra) qu’en saisissant puis éradiquant un phénomène pathogène dans sa « racine » on puisse l’épurer, et ce de manière strictement exogène (politique du « zéro covid »), c’est-à-dire sans tenir compte des capacités intrinsèques de l’organisme touché par ce pathogène à réagir. Certes, cette  « idée » peut se comprendre d’une part lorsque l’élément pathogène est isolable et repérable et d’autre part lorsque l’organisme touché a besoin d’être aidé pour se défendre, d’où de plus en plus la constatation que c’est bien l’hygiène et non pas l’hygiénisme qui en écartant les éléments empoisonnant bien plus l’organisme que le fortifiant a permis d’asseoir sur de meilleures bases ce que Claude Bernard appelait « le silence des organes » même si cette formule doit être bien sûr complexifiée en musique des organes (ou la compréhension du biotope et de sa cosmologie, supra). Mais cela n’a aucun sens lorsque d’une part il serait prétendu qu’on puisse se substituer à cette capacité, naturelle, de défense et d’anticipation (bien savoir manger, se reposer, aimer) et que d’autre part il serait sous-estimé que ce phénomène pathogène est lui-même l’intersection d’autres phénomènes en inter-rétro-action avec tout un biotope, sans parler de son environnement strictement physico-chimique (et pour une grande part cosmique d’où l’influence — encore à découvrir — de notre univers en expansion sur la création atomique permanente composant nos cellules, ces microcosmes…). Pour preuves enfin, les approches délétères de ladite « crise sanitaire » d’aujourd’hui bien résumées par les analyses d’un Perronne et de diverses autorités interviewées dans le seul organe de presse encore lisible en France à savoir FranceSoir

1/d : Affairiste

Encore plus succinctement, se dit de toute activité humaine dont le but s’avère uniquement logiquement lucratif écartant tout côté rationnel c’est-à-dire faisant en sorte que les moyens justifient la « fin » pensée non plus en termes de bien commun public, etc., mais uniquement en termes de gain narcissique dépassant alors tout égocentrisme et égoïsme vers un égotisme exacerbé au sens non pas stendhalien, mais démesuré du terme : s’étalant  ainsi sans vergogne sur tous les étals des miroirs médiatiques et/ou des écuries d’Augias et autres salons bien plus épicés que feutrés, mais à la mode ; tout en sachant que certains vampires détestent la lumière, surtout lorsqu’ils sont dans leur état initial… Tout cela aboutissant à un pouvoir d’achat incommensurable, certains segments de la Secte dépassant de loin le budget annuel d’un État (en perdition) comme la France… Comment dans ces conditions ne pas comprendre, surtout en ces périodes de basse eau éthique (la croyance idéologique l’ayant remplacé définitivement) que des Dorian Gray pullulent partout, mais avec, de plus en plus, un visage d’ange ?…

1/e : Alarmiste

Relevons seulement (tant la « vraie » littérature sur ce sujet est de plus en plus abondante) l’énormité des catastrophes annoncées (des villes inondées, la biodiversité en péril, des morts par millions) et qui justifient l’actuelle campagne régressive/répressive à l’encontre du moteur thermique (alors que le moteur électrique est loin d’être « propre ») et sert bien plus à conditionner façon expérience de Milgram, à l’instar des catastrophes dites sanitaires (bien plus syndémiques et « plandémiques » qu’endémiques)… Avec comme conséquences l’accroissement de l’anxiété, le refus de procréer désormais en Occident, le suicide larvé en un mot posé comme plaisir ultime…

2) Bilans

Même s’il est toujours aléatoire d’établir des congruences vérifiables entre des séries d’événements qui semblent distincts les uns des autres, il s’avère qu’en situation systémique liée à l’intégration à la fois mondialiste (échanges divers depuis la Renaissance) et globaliste (division internationale du travail liée au poids grandissant du modèle de la Firme qui n’est pas seulement un concept des Guignols), les interactions coordonnées entre plaques financières, économiques et politiques sont décelables, déjà dans leur accélération, avec les sommes astronomiques en jeu, les effets de pouvoir et de prestige qui en résultent… avec les débordements occurrents, déductibles, malgré les bonnes volontés dites « anti-corruption », mais toujours contournées parce que l’eau affairiste arrive toujours à ses fins lorsque les limites eschatologiques traditionnelles (dont la probité éthique) se sont effondrées. Celles-ci sont remplacées maintenant par la croyance scientiste (supra) dans l’absolutisme totalitaire, mais maquillé et malaxé dans de l’eau de rose médiatique, ce qui a beaucoup de succès parce que tout un chacun reste obnubilé dans l’ensemble par les courbes esthétisées des prédictions multiformes et leurs contreparties boursières et/ou fiscales (la Présidente de la Commission européenne gagnant plus de 36 000 euros par… mois). Chaque élément de la blockchain mise en place espère pouvoir tirer son épingle numérique du jeu avant qu’il ne soit trop tard (trop star : étoile filante, supernova puis trou noir…).

D’où l’accord de principe à accélérer dans « l’horreur » affairiste (supra) via le démembrement des nations, genres, corps débités en segments cibles particules… Quitte à articuler les crises : sanitaire, climatique, guerrière, avec à chaque fois la montée aux extrêmes : effondrement du système immunitaire en vue, du système énergétique donc économique, enfin amorce vers la guerre totale au sens théorisé par Clausewitz…

3) Perspectives

Les courants idéologiques de la Secte SHAA (si rétrogrades dans leur agressivité à l’instar d’un Cohn-Bendit de plus en plus pathétique) entrecroisent encore dans leur apparence plastique tout un faux progressisme idéaliste et un pseudo libéralisme purement logique ou affairiste (supra) alors qu’ils ont désormais bel et bien failli (aucun intellectuel de renom pour le premier courant, hormis peut-être un Emmanuel Todd qui semble avoir découvert à nouveau l’eau tiède récemment ; ne parlons pas du second enferré dans ses chiffres et courbes…), mais telle la lumière des étoiles mortes qui nous arrive encore aujourd’hui, ces courants idéologiques, ayant abandonné l’esprit scientifique et créatif au sens goethien (articulant art et science) sont devenus, depuis longtemps au fond (depuis peut-être les années 30 avec la montée en puissance de la notion de propagande dans la communication) les courroies de transmission chics (soft et smart power) de la Secte SHAA tant celle-ci par les pouvoirs immenses et globaux, l’argent prodigieux, le prestige mondial qu’elle détient (tout en contrôlant nombre de places institutionnelles ou retraites dorées) apparaît comme ce dernier « horizon indépassable » que Sartre crut voir dans le marxisme-léninisme puis maoïste, ses descendants l’apercevant aujourd’hui dans cet entrecroisement hybride actuel entre ces deux courants autrefois ennemis aujourd’hui interchangeables celui du nihilisme antirationnel démembrant avec la froideur de « l’expert » policier l’intériorité singulière des corps (nations, genres, organes) tout en restaurant leur façade façon village « BFMkine ».

La perspective serait alors de contrecarrer leur nouvelle Tour de Babel… Comment ?… Surtout à l’ère du narcissisme affairiste exacerbé… Néanmoins une chose semble sûre :  la Secte aurait mangé tout son pain blanc.




L’ancien footballeur Matt Le Tissier veut une enquête sur les nombreux arrêts cardiaques dans le sport

[Source : lemediaen442.fr]

Par Le Média en 4-4-2

Il y a actuellement une épidémie de crise cardiaque qui affecte de nombreuses personnes, et que nous voyons en particulier les sportifs de haut niveau qui font souvent la une des journaux. En réponse à cette situation, nous avons décidé de republier un article concernant la demande de l’ancien footballeur international Matt Le Tissier sur l’ouverture d’une enquête — qu’il réclame depuis deux ans — des nombreux arrêts cardiaques qui ont lieu dans le monde du sport. Il en va de la santé de nos enfants.

Dans cet entretien produit par Oracle Film, l’ancien footballeur professionnel Matt Le Tissier donne son point de vue sur ce qui s’est passé depuis un an dans le sport :

« Je ne pense pas avoir vu une seule personne en 17 ans contrainte de quitter le terrain avec des difficultés respiratoires en se serrant la cœur. Avec des problèmes cardiaques. » 

[Voir aussi :
Liste de sportifs vax décédés, par un groupe d’avocats
Matt Le Tissier : « Je n’ai jamais rien vu de tel… C’est incroyable le nombre de sportifs qui s’effondrent »
2021 — Liste de sportifs professionnels et amateurs victimes des injections
Brisons le silence, sauvons nos enfants : la liste effroyable des décès de sportifs depuis le début de la vaccination !
Sportifs de haut niveau, les vaccins covid diminuent vos performances !]

Au cours de l’année écoulée, le monde du sport a été témoin d’une augmentation alarmante du nombre d’athlètes professionnels (et de fans) souffrant d’arrêts cardiaques et d’autres complications de santé graves. Le Tissier, deuxième meilleur buteur de Southampton, se dit effaré par ce qu’il constate : « C’est juste incroyable le nombre de personnes, pas seulement les footballeurs, les sportifs en général, dans le tennis, cricket, basket… combien d’entre eux se sont effondrés ? » Pour l’ancien international, premier milieu de terrain à marquer 100 buts en Premier League, il ne faut plus se taire, il faut parler, « Et à un moment donné, on doit se dire que ce n’est pas normal et qu’une enquête doit être lancée. » 










Restez couchés : Avis de recherche !

[Source : Ma France]

C’est arrivé juste devant toi, t’étais où, t’as même pas bronché



 Brunolelosq 




Un pilote révèle : L’élite veut être pilotée par des pilotes non vaccinés

[Source : reseauinternational.net]

Par Uncut-News

Josh Yoder des Freedom Flyers des États-Unis reçoit des appels d’hommes d’affaires et de PDG fortunés qui souhaitent être pilotés par un équipage non vacciné. L’ancien pilote de Jetstar, Alan Dana, l’a révélé dans une interview avec Maria Zeee.

Ces personnes ont le luxe de pouvoir choisir qui pilote leur avion, a déclaré Dana, qui a souligné qu’il y a encore de nombreux pilotes qui ne sont pas vaccinés. Ces riches hommes d’affaires veulent juste être transportés dans leur jet privé par un équipage non vacciné, a souligné Dana.

Les passagers qui achètent un billet d’avion et voyagent sur une compagnie aérienne régulière n’ont pas ce luxe, a déclaré le pilote.

Il est donc probable que de nombreux participants au WEF (World Economic Forum) seront transportés à Davos par un pilote non vacciné.

Au cours des mois de novembre et décembre de l’année dernière, il y a eu un certain nombre de décès inexpliqués dans l’aviation. Deux pilotes, un steward, deux hôtesses de l’air et un copilote sont décédés. Le groupe Airliners for Humanity, qui comprend Aviation Collective, estime que ces incidents devraient faire l’objet d’une enquête approfondie.

source : Uncut-News via Soleil Verseau




Quand Laurent Alexandre décrivait le projet d’Elon Musk de greffer des implants dans les cerveaux de nos enfants

[Source : medias-presse.info]

Ceux qui se laissent aujourd’hui subjuguer par Elon Musk sous prétexte qu’il semble avoir mis fin à la censure sur Twitter feraient bien d’écouter la description que faisait Laurent Alexandre du projet Neuralink d’Elon Musk. C’était au Global Positive Forum à Paris en 2017. Il y soulignait que, conformément aux plans d’Elon Musk, la plupart des gens finiront par accepter que l’on greffe des implants dans les cerveaux de nos enfants et petits-enfants.

[Voir aussi :
Le grand jeu : Elon Musk et Twitter]




Guerre de l’OTAN en Ukraine pro-russe : quitte ou double, rien ne va plus…

Par Lucien SA Oulahbib

Maintenant que la guerre s’avère bel et bien être , se dirigeant logiquement donc vers son versant total, il ne s’agit plus de se demander, du moins en priorité, ce qu’il en est de l’événement initial (autant seulement ressasser dans ce cas le pedigree de l’étudiant serbe panslave ayant assassiné l’archiduc autrichien à Sarajevo en juin 1914).

Aujourd’hui en effet la consolidation significative de l’avance russe sur des territoires qui auraient pu rester sous giron ukrainien — si les accords de Minsk n’avaient pas été violés par le régime installé à Kiev depuis le coup d’État de 2014 (viol assisté par Merkel et Hollande comme avoué, sans honte, récemment, identique à l’aveu également très récent d’une Dominique Voynet quant au sabotage de l’industrie française du nucléaire civil) — nécessite maintenant de monter d’un cran ou de se démettre comme en Afghanistan pour une OTAN sous commandement anglo-américain.

Ce dernier a, « on » le sait (un « on » regroupant les commentateurs, sérieux, de la question). tout fait pour déclencher l’opération préventive russe (préventive, car le nettoyage des régions russophiles devait se déclencher mi-mars par les forces de représailles néonazies encadrant la chair à canon d’appelés). Il suffit de se rappeler comment Biden (prononcez Biiden) annonçait dès juillet 2021 « l’attaque russe » tout en avertissant un an après que le sabotage du nouveau gazoduc reliant l’Allemagne et la Russie n’était qu’une question de temps…

En un mot, tout était préparé depuis juin 2014 pour lancer une vaste offensive anti-européenne bien plus qu’anti-russe afin d’empêcher qu’une jonction économique euro-russe consolide les bases d’une jonction spirituelle de plus en plus patente à la suite de l’intervention civilisationnelle de l’exécutif russe empêchant que la propagande queeriste néo-léniniste ne consolide déjà son emprise sur les LGBT lors des jeux de Sotchi en… février 2014… Avant de se répandre maintenant dans toute la gaute et la droiche globaliste comme matrice comportementale armant les gardes-chiourmes « intersectionnés », c’est-à-dire intervenant également sur des questions hygiénistes (pression monumentale pour faire injecter des substances expérimentales y compris chez les enfants) et sociétaux (pression racialiste cherchant à « créoliser » les autochtones d’Europe tout en détruisant la notion de citoyenneté).

Le décor étant posé. What next ? [Quoi ensuite ?]… Soit donc l’OTAN sous commandement anglo-saxon, mais bientôt sous option réaliste républicaine US rétrograde et pousse à la négociation reprenant dans ce cas ce que la mafia zélenskyste avait envisagé à Istanbul dès mars 2022 avant qu’un Johnson ne vienne la dissuader en miroitant des milliards en compensation claqués ces temps-ci par ses membres à Courchevel pendant que des gosses de 16 ans crèvent sur le front et que les armes vendues se retrouvent… au Nigéria

Soit la fuite en avant se déclenche, ce qui semble être pour l’instant le cas avec l’envoi non seulement de pièces d’artillerie, mais aussi de chars lourds américains, allemands et de chars légers français. Ce faisant, notons qu’un degré supérieur aura été franchi sans coup férir : en passant du stade de soutien passif (aides diverses) à soutien actif (envoi de munitions, logistique satellitaire, sanctions), puis dorénavant à participation de moins en moins indirecte (envoi d’équipements lourds et donc d’instructeurs ad hoc sans oublier les mercenaires), peu à peu le fait que des avions otaniens avec espace aérien garanti, puis des troupes au départ polonaises ou romaines encadrées par des « marines instructeurs » apparaissent sur les champs de bataille. Il y aura alors là un pas vers l’escalade qui peut être franchi d’ici peu au train où cela va, en attendant la suite : est-ce que la présence et aussi la destruction de ces troupes otaniennes, chars lourds, et bientôt avions, seront considérés comme un casus belli par les deux parties en joute ?… C’est possible…

Déjà parce que la guerre s’installe, depuis bientôt un an maintenant, sauf si dans les semaines qui viennent les troupes russes, aujourd’hui restructurées jusqu’au haut commandement afin d’être plus opératives arrivent à détruire toutes les lignes Maginot installées dans la région depuis 2014. Or ce n’est pas gagné, une situation larvée permettant alors à l’OTAN d’envoyer plus directement des troupes, en plus du matériel divers, mais qui, détruites, peuvent déclencher l’article 5 et donc nous faire entrer directement en guerre…

Le signe avant-coureur de cette escalade pourrait être le fait que sentant venir le coup, la Turquie d’Erdogan décide de se retirer de l’OTAN… Mais au fond peut-être n’aura-t-elle pas besoin d’aller aussi loin, ayant en effet déjà refusé d’envoyer des troupes en Afghanistan… Elle pourrait fort bien réagir aussi ainsi, surtout en face de Tchétchènes musulmans se battant pour la Fédération de la Russie…

En tout cas, la France, elle, sera entraînée dans l’affrontement de plus en plus « total », de même que l’Allemagne, la Pologne, ce qui implique d’être à portée de tir des missiles hypersoniques russes… Washington et Londres iront-ils jusque là ?… C’est possible, à partir du moment où leur propre territoire ne sera pas touché, que les Bourses continuent à s’emballer comme aujourd’hui (grâce à l’inflation sur les matières premières et le retour apaisé de la mafia chinoise dans le circuit affairiste-hygiéniste)… D’où l’idée poutinienne d’accélérer l’offensive avant que la décision fatale ne se cristallise chez les Anglo-saxons encore hésitants ou alors cherchant eux aussi à entrer en guerre de façon graduée en particulier les US à l’instar de ce qui s’est passé pour eux en 40…

Bref, « L’objectif est d’ôter à l’ennemi tout moyen de se défendre » (partie 4)

Puis l’option nucléaire « tactique »… Et l’irruption progressive d’un monde dans lequel un comportement Mad Max sera la norme progressiste… Fantasme de la Secte SHAA adepte des stratégies fatales déjà délimitées par Baudrillard (donner la mort étant la forme ultime de « plaisir » comme le concédaient Derrida et Foucault aujourd’hui les principaux prophètes de la Secte, avec Deleuze adepte, lui, du « désir » y compris religieux de « soumission »…).




Nouveaux documents explosifs : La mascarade révélée USA

[Source : Joe Massot – Originel Religiare via RI]

D’après de nouveaux documents, le Département de la Défense — c’est-à-dire le DOD, le Pentagone — aurait contrôlé le programme COVID-19 dès le début. Ils se sont également couverts eux et tous leurs complices judiciairement de sorte qu’aucun tribunal ne puisse techniquement rendre justice !

L’invitée de Clayton Morris est l’ancienne dirigeante d’une organisation de recherche pharmaceutique sous contrat, Sasha Latypova, et elle montre ce qu’elle a trouvé grâce à ses recherches, au départ basées sur le fait que le vaccin Covid présentait de nombreuses anomalies de fabrication.

Comprenez bien que depuis la fameuse opération Warp Speed de Trump jusqu’au « nous sommes en guerre » de Macron, toutes ces déclarations visant à traiter la pandémie artificielle du labovirus sars-cov-2 servent à entretenir leur auto-permission de mentir et de traiter ce qui devrait être une affaire de santé comme une affaire de défense militaire. Il s’agit de lois d’exception du même type que les mesures spéciales qui accompagnent généralement les attentats (sous fausse bannière).

On apprend que non seulement tout cela avait été anticipé, mais aussi que des consignes ont été malicieusement données pour entretenir le mensonge dès les années 2012-2013, et que tout ce qui concerne ces injections est couvert par le secret militaire. Toute communication autour des essais précliniques n’était qu’un très vaste mensonge profitant de ces lois d’exception.

C’était donc bel et bien une effroyable conspiration politique, jusqu’au processus d’approbation des vaccins de la FDA, comme le reste, une mise en scène servant, comme chacun peut s’en douter, un tout autre plan dont la suite consiste à sacrer l’OMS internationalement pour leur permettre de faire la pluie et le beau temps du monde concernant notre liberté.

Ne dépendez plus des institutions privées et publiques, gouvernementales, pseudo religieuses et pseudo scientifiques, votre liberté originelle n’a pas été créée pour être soumise aux conditions de ces traîtres à la vie ! Il n’y a rien a attendre des gouvernements qui ne font que semblant de se battre puisqu’ils sont tous impliqués ou au mieux révèlent leur impuissance face aux outils de la justice internationale corrompue et Le Livre de Vie (www.lelivredevie.com) annonçait que toute cette félonie prendrait réalité dès 2000 !

Source de la vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=ERvURcpg3JE






Ce que l’Ukraine nous dit de la guerre qui vient

[Source : cf2r.org via arretsurinfo.ch]

[Crédit photo: DR]

« La conception braudélienne du temps est fondamentale à l’étudiant de la guerre car elle lui permet d’inscrire sa vision comme sa réflexion théorique dans le temps long, celui qui aide à accéder au temps de la guerre. Ce dernier s’oppose à l’homme du XXIe siècle, homme pressé dont l’horizon mental et temporel subit le diktat de l’instantanéité des analyses journalistiques, des médias de masses et des réseaux sociaux. »

Olivier Entraygues, Regards sur la guerre : l’école de la défaite (2020).

Par Bernard WichtPrivat-docent à l’Université de Lausanne (Suisse) et chargé de recherche au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM, Paris)

Cf2r.org – TRIBUNE LIBRE N°118 / JANVIER 2023

Après l’acclamation du président Zelensky par le Congrès américain, la promesse publique du Premier ministre britannique d’un flot ininterrompu de munitions à destination de l’Ukraine en 2023 et, last but not least, la demande de l’Ukraine d’exclure la Russie de l’ONU, les médias parlent désormais d’une grande victoire ukrainienne, d’un tournant de la guerre et d’une probable défaite russe.

Face à cette surenchère médiatique, il convient, plus que jamais, de mettre en pratique le principe d’analyse élaboré par Fernand Braudel, « les événements ne sont que poussière, ils ne prennent sens que lorsqu’on les replace dans les rythmes et les cycles de la conjoncture et de la longue durée ».

Braudel entend par là qu’il importe d’abord d’appréhender le cadre macro-social-économique et politique ainsi que les tendances lourdes du temps long historique dans lesquels les événements prennent corps pour pouvoir, ensuite seulement, en saisir la portée ou, au contraire, la marginalité. Mutatis mutandis, on rejoint l’approche du prospectiviste Thierry Gaudin pour qui, « la reconnaissance précède la connaissance »(([1] Thierry Gaudin, Les voies de l’esprit : prospectives, Paris, Albin Michel, 2001.)). Dans le cas de la guerre en Ukraine, il faut ainsi avoir à l’esprit les paramètres suivants en termes de longue durée si l’on veut porter un regard un tant soit peu pertinent sur les événements :

– nous avons affaire à l’affrontement entre, d’un côté, une puissance hégémonique déclinante (les Etats-Unis) et, de l’autre, une puissance régionale émergente (la Russie) ;

– à la suite de la magistrale étude de Paul Kennedy(([2] Paul Kennedy, Naissance et déclin des grandes puissances : transformations économiques et conflits militaires entre 1500 et 2000, trad., Paris, Payot, rééd. 2004.)), on sait que les hégémonies sur le déclin sont particulièrement belliqueuses cherchant à compenser par la guerre leur effondrement progressif ;

– s’agissant de l’Europe, à partir de 1945 elle est devenue une dépendance de l’empire américain (Plan Marshall, OEEC/OCDE, OTAN et aujourd’hui l’UE), elle partage donc le destin de son tuteur – la force militaire en moins ;

– fait symptomatique, l’Arabie saoudite (allié fidèle des Etats-Unis, grande puissance pétrolière et protectrice des lieux saints de l’islam) prend désormais ses distances d’avec l’empire.

En conséquence, plutôt que de se demander, comme dans un bon vieux western, « qui sont les gentils et qui sont les méchants », il convient de mettre à profit ce « moment ukrainien » pour tenter de décrypter ce qui nous arrive et, si possible, prévoir une riposte adaptée. Car, il y a tout lieu de penser que c’est dans la matrice de cette guerre que le monde de demain est en train d’éclore.

C’est dans cette optique que je livre les réflexions ci-après :

1. L’Ukraine est au bord du gouffre. Depuis la fin des années 90 l’émigration lui a coûté plus de 20 millions d’habitants (sur les 51 qu’elle comptait lors de son accession à l’indépendance). Avec la guerre, son économie et ses infrastructures sont détruites, la génération des hommes de 18-35 ans a été saignée à blanc dans les combats (plus de 500 tués et blessés par jour depuis mai 2022). L’Ukraine a été sacrifiée par ses mentors : c’est dorénavant un État failli aux portes de l’Europe, une plate-forme idéale pour tous les trafics mafieux et l’économie grise.

2. De son côté, la Russie a le temps. Son économie est de type industriel et, contrairement à celle de la Chine, elle n’est pas financiarisée. Elle est donc relativement solide parce que peu dépendante des fluctuations du dollar et n’est pas non plus partie prenante à l’abyssale dette américaine. Elle est basée sur la vente de produits (gaz, pétrole, céréales, etc.) à des très grands pays (Chine, Inde, Pakistan, pour ne citer que les principaux). Cet élément est très important surtout si l’on admet que le but de guerre russe n’est pas principalement l’Ukraine, mais le système occidental et sa déstabilisation. Dès lors, la solidité économique de la Russie explique pourquoi celle-ci a le temps, pourquoi pour elle les gains territoriaux en Ukraine demeurent secondaires. D’ailleurs, concernant le fait d’« avoir le temps », rappelons également que la pensée stratégique russe est coutumière, au plus tard depuis les guerres napoléoniennes, de céder du terrain pour gagner du temps et, à terme, épuiser l’adversaire. Dans ces conditions, j’aimerais avancer les points suivants :

– Compte tenu de l’hémorragie des effectifs, il n‘y a plus beaucoup d’Ukrainiens dans les forces ukrainiennes. Ce sont majoritairement des mercenaires (Polonais, Slovaques et Allemands pour l’essentiel) qui sont, semble-t-il, dorénavant à la manœuvre.

– Côté russe, il ne devrait pas y avoir de grande offensive sur Kiev : pourquoi se mettre sur les bras d’immenses territoires ravagés dont les populations vous sont hostiles ?

– Pour le bloc occidental, la sortie de guerre devient de plus en plus pressante étant donné l’épuisement ukrainien et le coût croissant de la guerre pour ses arsenaux (sans oublier le financement du mercenariat). N’oublions pas que, d’une part, les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de se désarmer au moment où les tensions s’accroissent entre la Chine et Taïwan et, d’autre part, l’impression frénétique de monnaie depuis 2020(([3] En 2019, ce qui est appelé M1 (c’est-à-dire pièces et billets en circulation et dépôts à vue) correspond aux Etats-Unis à 4 247 milliards de dollars. En 2020 et 2021 cette même statistique s’élève à 18 004 et 20 675 milliards de dollars, respectivement. Cela représente une augmentation de 13 757 milliards de dollars entre 2019 et 2020 et une augmentation de 2 671 milliards de dollars entre 2020 et 2021. En comparaison, l’augmentation moyenne de M1 aux Etats-Unis entre 2009 et 2019 était de 229 milliards de dollars par année. Cumulé entre 2009 et 2019, M1 n’a augmenté que de 2 440 milliards de dollars. En conséquence, ces chiffres indiquent la création, depuis 2020, d’une masse monétaire sans précédent (https://fred.stlouisfed.org/series/WM1NS#0).)) laisse supposer que le dollar est leur dernier instrument de puissance : à savoir financer des guerres par procuration.

– Le principal obstacle à la sortie de la guerre : c’est le Président Zelensky qui, avec son incroyable flair politique, a sans doute compris que ses mentors le manipulaient et qui, en retour, fait monter les enchères en exigeant des centaines de milliards de dollars. Donc, sa mise à l’écart devient cruciale … mais hautement problématique. Il est intéressant de noter à ce propos que, depuis quelques temps, les presses russes et ukrainiennes bruissent (chacune à sa manière évidemment) de l’hypothèse d’un coup d’État militaire à Kiev.

3. L’Europe est sans défense. Tant à cause de son désarmement (abolition de la conscription, armées professionnelles à faibles effectifs orientées sur les opérations extérieures, recours au mercenariat, démantèlement des infrastructures logistiques) que de la suppression des frontières entre États (Grand marché, Espace Schengen, système Frontex), son espace géographique est à nouveau ouvert aux « grandes chevauchées »(([4] Cf. Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des empires : comment ils surgissent, comment ils s’effondrent, Paris, Seuil, 2014.))(comprendre grandes invasions). Faisons un retour dans l’histoire pour bien comprendre la signification d’un tel constat.
Les dernières vagues d’invasion se sont déroulées aux IXe et Xe siècles. Les raids des Vikings, des Sarrasins et des Magyars provoquent alors l’effondrement de l’Empire carolingien. Ensuite, à partir du XIe siècle, avec l’avènement de la féodalité, puis plus tard des États territoriaux, l’Europe occidentale se couvre d’un épais maillage de fortifications (châteaux, forteresses, villes de garnison) rendant quasiment impossible les grandes chevauchées barbares. Plus les pouvoirs territoriaux se renforcent, moins les chevauchées deviennent possibles. Aujourd’hui, ce glacis protecteur n’existe plus, le territoire européen est redevenu une « ville ouverte ». A cet égard, on peut d’ores et déjà mentionner les flux migratoires, le trafic de drogue et d’êtres humains qui traversent l’Europe de part en part, le tout constituant un aggloméré de mafias, de gangs et d’économie grise. L’État-failli ukrainien va d’ailleurs jouer un rôle démultiplicateur en la matière avec la quantité extravagante d’armes déversées dans le pays et qui commencent à se retrouver sur les marchés parallèles.

4. Dès lors, nous allons vers une nouvelle guerre … mais laquelle ? Tout porte à le dire et pourtant, c’est la question la plus difficile à laquelle répondre. En effet, il ne faut pas oublier deux leçons essentielles dans ce domaine : d’une part l’histoire ne repasse pas les plats, chaque époque accouchant de sa conflictualité propre ; d’autre part, une erreur courante consiste à envisager la prochaine guerre dans les termes de la précédente. Ces derniers temps l’évocation récurrente d’une troisième guerre mondiale est un exemple caractéristique de ce type d’erreur. Il faut donc se demander quels sont les principaux axes d’affrontements qui se dessinent.
Dans le contexte actuel, il est évidemment tentant d’évoquer l’hypothèse d’une attaque de la Russie contre ses voisins immédiats (Pologne, États baltes) dégénérant en un conflit plus large. S’il est évident que les états-majors de l’OTAN ne peuvent pas ignorer une telle éventualité, celle-ci semble néanmoins très peu probable : la Russie n’a ni les moyens militaires, ni la logistique d’une telle ambition. Rappelons par ailleurs que la fin de la Guerre froide voit le schème de la guerre inter-étatique remplacé par celui de la dialectique empire/barbares : à savoir les guerres américaines de la mondialisation et la montée concomitante de l’islamisme-djihadisme. Cette confrontation s’étale de la première guerre d’Irak (1991) à l’évacuation catastrophique de Kaboul en 2021. Plus de trente ans de guerre ou, en d’autres termes, une « guerre de trente ans » qui épuise définitivement l’État-nation occidental le transformant en État pénal-carcéral contrôlé par la finance globale. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine laisse apparaître un nouveau schème qui n’annule pas le précédent, mais le supplante dans l’ordre des priorités : la dialectique entre une Europe désarmée et le retour des grandes chevauchées.

5. Europe désarmée vs retour des grandes chevauchées ? S’agissant des nouveaux axes d’affrontement, pour l’Europe c’est celui-ci qui doit d’abord être pris en considération. Et, j’ai envie d’ajouter qu’il n’est pas nécessaire d’« agiter l’épouvantail russe » pour imaginer une guerre en Europe ; la violence armée y est déjà bien présente avec les acteurs de l’économie mafieuse et les zones de non-droit dont les trafics de tous ordres font office de grandes chevauchées post-modernes. Les appareils étatiques peinent d’ailleurs de plus en plus à y faire face, comme l’indique les narco-menaces touchant actuellement la Belgique et les Pays-Bas en passe eux-mêmes de devenir des narco-États. A ce sujet, reprenons la comparaison avec la dernière vague d’invasions des IXe et Xe siècles. Les raids qui ont précipité la chute de l’Empire carolingien ne poursuivaient pas d’objectif politique. Leur but était le brigandage à grande échelle des territoires et des populations afin d’en ramener esclaves et butin. C’est l’intensité de ces attaques, leur caractère répétitif dans la durée et leur aptitude à frapper n’importe où et à l’improviste qui provoquent l’affaissement des sociétés carolingiennes. La paysannerie en particulier (colonne vertébrale des structures sociales de l’époque) se retrouve sans défense face à ces pillages. Par peur des révoltes en effet, la noblesse carolingienne est plus préoccupée de désarmer ses paysans que de les protéger. Les populations locales quittent les régions les plus menacées où églises, monastères et villages sont mis à sac … un peu à l’instar des classes populaires européennes qui aujourd’hui vivent dans la précarité et l’insécurité.

6. Effondrement carolingien = effondrement UE ?Certes, comparaison n’est pas raison, on ne peut cependant s’empêcher d’établir un parallèle entre le sort de la paysannerie de l’époque et la lente destruction des classes moyennes et populaires d’Europe occidentale dans la triple tourmente de la précarité, des inégalités et de l’insécurités, abandonnées par leurs élites politiques et désarmées par un État craignant les émeutes. Mutatis mutandis, on retrouve le type de situation qui a présidé à la chute de l’Empire carolingien. Un cycle de plus de mille ans se bouclerait ainsi : l’Europe est sans défense et les chevauchées migratoires ont pris leur envol !

Bernard Wicht

[À propos de l’auteur]

Bernard Wicht est chargé de cours à l’Université de Lausanne, où il enseigne la stratégie. Il intervient régulièrement dans des institutions militaires, dont l’Ecole de Guerre, et des think-tanks à l’étranger. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Vers l’autodéfense : Le défi des guerres internes, Les loups et l’agneau-citoyen. Gangs militarisés, Etat policier et désarmement du peuple (The Wolves and the Citizen-Lamb : Gangs militarisés, Etat policier et désarmement du peuple) ; Citoyen-soldat 2.0, Mode d’emploi ; Europe Mad Max demain ? retour à la défense citoyenne ; Une nouvelle Guerre de Trente Ans ? Réflexion et hypothèse sur la crise actuelle ; L’OTAN attaque : la nouvelle donne stratégique ; L’Idée de milice et le modèle suisse dans la pensée de Machiavel.