Note sur l’incohérence écologiste

Par Joseph Stroberg

À l’image de la médecine, si l’écologie a été un jour une science, elle est désormais une religion, voire un secte.

La première aurait dû rester l’art de soigner ou même d’aider à rester en bonne santé par une alimentation, un comportement et un environnement sains. La seconde aurait pu devenir l’art d’aider l’Humanité à soigner la planète ou de l’aider à rester en bonne santé, ceci en respectant les ressources qu’elle offre, et en adoptant un comportement responsable pour éviter de la détruire.

Les deux domaines se sont progressivement remplis de dogmes divers, de croyances que l’on n’a pas le droit de remettre en question (vaccination, théorie virale… d’un côté — énergies « vertes », réchauffement climatique… de l’autre), de fidèles fanatisés, d’inquisiteurs, de grands prêtres (souvent télévisés), de saints (Pasteur ou Greta, par exemple), de rituels (protocoles médicaux, manifestations anti-CO2)… comme il est typique de le voir dans des mouvements religieux sectaires. Autant l’Église Big Pharma déploie une vaste activité prosélytique pro vaccinale, autant celle des Verts le fait pour les éoliennes et le tout électrique, les deux sans la moindre considération des conséquences néfastes pour la santé et pour l’environnement humain et planétaire. L’électricité empoisonne pourtant probablement autant les corps que les vaccins peuvent le faire (voir les dossiers Vaccins et virus, et 5G et ondes pulsées, sachant les délicats équilibres chimiques et électriques qui existent dans les organismes vivants et dans la nature).

La science est basée sur le doute, sur une remise en question permanente des connaissances et des théories en fonction des nouvelles observations et découvertes. Tout l’acquis peut s’y trouver légitimement contesté à tout moment, en particulier dès qu’un élément observable et mesurable vient contredire les connaissances établies. L’existence d’un consensus, voire de l’unanimité sur une hypothèse, un modèle ou une théorie ne représente aucunement la preuve de sa validité. Tout le monde pourrait bien se tromper. La politique et les pressions financières ne devraient jamais s’en mêler. Sinon, la science se corrompt et tombe dans le scientisme et le sectarisme religieux.

L’hypothèse de gaz à effets de serre et d’une influence déterminante du CO2 produit par l’Homme sur le climat est contestée à juste titre (voir le dossier climat et l’article suivant [source] en PDF).

La lutte contre la production de CO2 et de méthane pousse les fanatiques écologistes au végétalisme (pour diminuer la production de pets de vaches) et au tout électrique supposé vert, alors que la production de batteries est particulièrement polluante et que le CO2 est nécessaire et bénéfique pour la vie végétale. Ces individus nuisent à la croissance végétale en diminuant le CO2 d’une part et en mangeant exclusivement des végétaux d’autre part. Ils nuisent aux animaux et à l’environnement avec la production d’éoliennes, de parcs solaires et de barrages hydroélectriques. De plus, en Allemagne, faute de production d’électricité à partir du nucléaire, ils en viennent maintenant à relancer le charbon qui pourtant produit beaucoup de CO2. (Voir https://www.bvoltaire.fr/le-fiasco-ecolo-fait-froid-dans-le-dos-des-villages-ruraux-allemands-sacrifies-sur-lautel-du-charbon/)

La production d’électricité nucléaire nuit aussi à cause des déchets radioactifs (sauf peut-être par la filière qui tend à les recycler ou par une approche avec le thorium) et la production d’énergie à partir de pétrole est également fortement polluante.

La solution pour un environnement sain et un corps sain ne passe pas par l’annulation du CO2 ni par le tout électrique, pas davantage qu’elle peut passer par le nucléaire, le charbon ou le pétrole. Elle passe par un changement radical de mode de vie. Cependant, un tel changement ne doit nullement être imposé par une élite mondialiste qui n’applique pas elle-même ce qu’elle prône, mais se réserve la belle vie face à des millions d’esclaves sous-alimentés.

Cette solution peut par contre passer par une prise de conscience, elle-même stimulable par l’éducation, mais sans recours aux processus de propagande et d’endoctrinement tels qu’ils ont cours actuellement autant en médecine qu’en écologie. En passant, découvrir avant cela une nouvelle source d’énergie quasiment inépuisable ne ferait probablement qu’aggraver les pollutions et autres atteintes néfastes à la planète autant qu’à l’Humanité.

La prise de conscience gagne à se faire sur la base d’une stimulation du sens de la responsabilité individuelle et collective. Si nous voulons moins polluer, nous devons moins produire d’énergies sales et de substances nocives ou toxiques qui en découlent. Et moins en produire implique moins consommer, moins de confort matériel, moins de loisirs oisifs tels que le tourisme, moins de commerce international, etc.

Cependant, nous pouvons conserver une certaine qualité de vie en retournant dans les campagnes, en décentralisant, en retournant à la créativité artisanale, en favorisant le partage des ressources et des productions (notamment mécaniques et technologiques), en produisant localement, en misant bien davantage sur la qualité des rapports humains et avec la nature, etc. Nous y gagnerons en santé, en temps libre et en joie de vivre, de partager, de donner, d’aider, de soulager… (Voir aussi Manifeste pour un nouveau monde).




Défendre servilement l’OTAN est-ce défendre les intérêts de la France ?

Réponse de militaires deux étoiles.

ATLANTISME ET TRAHISON

[Voir aussi sur Profession Gendarme]

Par Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

Le 30 novembre 2022, une déclaration conjointe d’intention était signée à Washington entre M. Sébastien Lecornu, Ministre des armées de la République Française et M. Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des États-Unis d’Amérique.

Cette déclaration que l’on peut consulter sur internet dans son intégralité, en français et en anglais, appelle quelques remarques préalables tant sur la forme que sur le fond.

Pour ce qui concerne la forme, il est à noter plusieurs erreurs d’orthographe et de ponctuation proprement inadmissibles dans un texte d’une telle portée.

Sur le fond, il semble que le sujet traité, proprement politique s’agissant des relations de coopération en matière de Défense, sujet d’ampleur beaucoup plus large qu’une simple coopération entre nos armées respectives, relève pour le moins du Premier Ministre sinon du Président de la République. Touchant à nos rapports avec l’OTAN, la Communauté Européenne, l’Ukraine, la dissuasion nucléaire et le cyberespace, on ne peut qu’être surpris que l’engagement de la France soit ainsi délégué à un simple Ministre des Armées.

Toujours sur le fond, une lecture attentive des cinq feuillets de la déclaration permet de conclure à l’abandon de la souveraineté de notre nation par la signature de monsieur le Ministre des armées, révélateur d’une indéniable servilité d’une France vassalisée et consentante, presque fière de l’être d’un maître aussi puissant, flattée d’en retenir l’attention. Abandon de sa souveraineté portant non seulement sur ses armées mais sur sa défense et sa diplomatie pour dire le moins, remise entre les mains de l’Union Européenne et de l’OTAN dont chacun sait que ces deux entités politiques et militaires, créations des États-Unis, sont de fait placées sous l’autorité de la Maison-Blanche et du Pentagone.

À titre d’illustration, voici un extrait, avec ses fautes de syntaxe, de ladite déclaration en précisant ce que l’on doit entendre par coopération sur tous les théâtres, c’est-à-dire la mise sous le commandement américain des éléments de force que la France engage, chose déjà vécue avec le porte-avions Charles de Gaulle, de quoi faire se retourner le Général dans sa tombe :

Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à I’ amélioration de notre coopération sur tous les théâtres ou nos forces armées sont engagées dans des opérations conjointes, en particulier en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, dans la région lndo-pacifique et le domaine maritime. Nous devons renforcer notre interopérabilité et consolider notre culture stratégique et opérationnelle commune par un échange régulier de personnels visant a rendre plus efficaces nos opérations conjointes.

(…)

Nous entendons poursuivre le développement de l’interopérabilité déjà engagée entre chacune des composantes de nos Armées tant dans ses dimensions opérationnelle que technique, afin de pouvoir mener des opérations conjointes interarmées, y compris dans des conflits de haute intensité.

(…)

Sur le fondement de notre coopération historique, nous nous engageons à renforcer le partenariat stratégique OTAN/Union européenne.

Il est bien connu que lorsque l’on est invité à dîner avec le Diable, il faut se munir d’une cuillère à long manche. Mais peut-être que M. Lecornu ne le savait pas.

Sans aucun doute il aurait dû relire ce texte où Georges-Marc Benhamou relate une prise de position du président François Mitterrand en 1994 au sujet des relations entre la France et les États-Unis :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

Sans omettre cette autre déclaration d’un orfèvre en la matière quand, au printemps 2000.

M. Robert McNamara, secrétaire d’État américain à la défense de 1961 à 1968, a estimé :

« Les États-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un État-voyou ».

Qui peut affirmer que François Mitterrand a été un grand Président ? Toutefois personne ne peut nier sa lucidité quand, toujours selon M. Benhamou, il a déclaré :

« Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables. »

Ceci explique sans doute l’absence de vision historique de nos dirigeants concernant les relations de la France avec le monde en général et avec les États-Unis en particulier. Mais n’est-ce pas pour ce motif même qu’ils ont été sélectionnés pour accéder au pouvoir après avoir été adoubés du titre envié de Young Leader voire de celui de World Young Leader par le maître de Davos ?

Toutefois cela n’explique pas qu’une telle déclaration n’ait fait l’objet ni d’un débat à l’Assemblée Nationale ni d’une question écrite ou orale de l’opposition ni d’une réaction de la commission de la Défense et des forces armées, ni d’article dans les journaux de référence à l’exception notable du Figaro du 1er décembre, au lendemain de sa publication.

L’actualité se complaisait alors dans les déboires conjugaux d’un député de l’opposition qui ont occupé tant le parlement que les médias. On attache de l’importance à ce que l’on peut. On monte en épingle le dérisoire pour mieux cacher l’essentiel. Alors, est-ce important la souveraineté de la France ? Pas vraiment. Circulez, il n’y a rien à voir ! Mais comment s’en étonner quand notre intervention dans le grave conflit entre la Russie et l’Ukraine ne fait l’objet d’aucune saisie du Parlement !

Ceci se passe au moment où les Atlantistes qui tiennent le haut du pavé, vouent publiquement aux gémonies sur les plateaux de télévision, eux-mêmes inféodés à la grande finance, et dans les journaux à grand tirage appartenant aux mêmes, ceux qui ne partagent pas leur point de vue de bons serviteurs de l’Empire euratlantique, capitale Washington, sous-préfecture Paris. Allant jusqu’à leur dénier la qualité de patriotes… Eux, à propos de qui la question se pose pourtant de savoir si l’on peut être atlantiste sans trahir sa nation.

Charles de Gaulle ne disait-il pas qu’une nation n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ?

Qui donc ose affirmer sans trahir la vérité que les États-Unis d’Amérique ont les mêmes intérêts que la France quand l’actualité démontre chaque jour le contraire à condition de bien vouloir s’informer et réfléchir et constater leur volonté de nous asservir dans tous les domaines, économique, culturel, militaire, ceux de la recherche, de la langue, du mode de vie.

Alors, atlantisme ou trahison ? Vous avez dit collaboration ? Cela rappelle de bien mauvais souvenirs.

Il est grand temps de décoloniser les esprits de nos « élites ».

Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

Ore, le 29 janvier 2022


Aux ordres de la bannière étoilée

Général (2S) Henri ROURE, le 29 janvier 2023

Un ancien officier-général de la Marine, lié par ses activités civiles aux États-Unis d’Amérique, vient, dans une tribune, de vivement critiquer ses homologues. Il leur reproche sévèrement de ne pas penser selon la doxa euro-otano-étatsunienne dans l’analyse du conflit en Ukraine. Il ne les considère plus, sans nul doute, comme ses camarades. Je ne suis pas pro-Russie et encore moins pro-États-Unis, je suis un patriote. Je crois avoir fait mon devoir, jusqu’à ce jour, pour servir exclusivement mon pays. Au cours de ces longues années, j’ai pu découvrir toutes sortes d’actions visant à ruiner le patriotisme français et l’indépendance de la France. Elles sont insidieuses, mais procèdent toutes de la prétention étatsunienne à dominer le monde et du matraquage d’idées supranationales propagées par les idéologues euroatlantistes.

Dans de lointaines fonctions, j’ai eu sous ma responsabilité les observateurs français dans les différentes missions onusiennes. Lors de mes visites de contrôle, j’ai souvent été obligé de leur rappeler, contrairement à ce qui leur était seriné, qu’ils servaient la France dans une mission internationale et seulement elle. Ils demeuraient des officiers français, malgré le béret bleu qu’ils portaient. Il semble que cette simple vérité ait été oubliée par quelques officiers généraux minoritaires adoubés par les médias grand public.

Sans hésitation ni mouvement de conscience, dans ce conflit ukrainien, ils défendent les intérêts des États-Unis. Ils en viennent à reprocher à ceux qui examinent les faits, de simplement les constater. Dans cette affaire, les fauteurs de guerre sont précisément ceux dont ils se sont érigés en porte-parole. Curieusement ces officiers généraux, pour la plupart, ont servi dans l’OTAN et en ont tiré quelques avantages…

J’aimerais leur dire que la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais que ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires. Sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN, il continue, inlassablement à appliquer la doctrine de Monroe et son corollaire au nom d’une invraisemblable « destinée manifeste ». Les États-Unis croient avoir mission divine de dominer le monde. L’appui supposé de Dieu est le propre de quelques impérialismes. « In god we trust » a été concurrencé, un moment, par « Got mit uns ». Cette invraisemblable prétention a été confirmée par des personnages comme Kissinger et surtout Brzezinski, auteur du Grand Échiquier et du Vrai Choix, où il affirme, avec le même cynisme qu’Hitler dans Mein Kampf, que « l’amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l’hégémonie des États-Unis ».

J’aimerais préciser, à ces camarades égarés, que les États-Unis n’ont cessé de malmener la France depuis la victoire alliée de 1945 dont ils revendiquent l’exclusivité. Je note incidemment que sans l’énorme effort de la Russie des Soviets et sans les Armées alliées, dont la nôtre et sa composante Résistance, ils auraient eu bien de la peine à parvenir à la victoire.

Cependant ils possèdent Hollywood et tout un énorme système de contrôle, d’influence, de domination et de désinformation. Il passe par leurs ONG, le dollar, les fonds de pension, le Droit extraterritorial, la CIA, l’imposition de leur langue, une armée d’occupation avec 800 implantations dans le monde… et des politiciens étrangers, convertis, oubliant leur patrie et même, je le constate amèrement, quelques officiers généraux français.

Je note aussi qu’ils n’ont jamais gagné une guerre seuls et qu’ils ont perdu toutes celles qu’ils ont engagées. Dois-je énumérer leurs défaites et leurs retraits honteux ? En vrac, pour être bref : Corée, Vietnam, Somalie, Irak, Syrie, Afghanistan… partout ils ont créé le chaos, comme notamment en ex-Yougoslavie ou en Libye.

Que l’on ne me dise pas non plus qu’ils ont permis la victoire de 1918 face à l’impérialisme prussien. Ils ne sont pas rentrés en guerre en 1917 comme leurs sectateurs essaient de nous le faire croire, mais en juin 1918, après que les Français les eurent équipés de chars, d’avions, de mitrailleuses, de canons et instruits leurs officiers et soldats. Ils perdirent 100 000 hommes, bien peu au regard des armées française, britannique ou italienne, dont 50 000 par maladie.

Vous qui êtes subordonnés à eux, observez ce que nous leur devons véritablement sur une récente et brève période. Souvenez-vous du contrat rompu avec la Russie, selon leurs exigences. Il concernait deux porte-hélicoptères que nous avions construits. Rappelez-vous les millions de dollars d’amendes payés par nos banques et entreprises dans le cadre de l’externalisation de leur Droit, parce que certains de leurs clients ne plaisaient pas à Washington. Je passe sur leur rôle déterminant au sein de l’UE qui est une de leur réalisation et où, depuis toujours, directement ou indirectement, via leurs groupes de pression, ils pèsent sur la politique de cette organisation. Je souligne, au passage, que madame Von der Leyen, malgré son patronyme germanique, est d’ascendance étatsunienne. Sa famille jadis s’est enrichie dans la traite négrière, et son mari travaille aux États-Unis. Je termine ce panorama très rapide, et non exhaustif, par l’affaire de la rupture du contrat de vente de sous-marins conclu avec l’Australie où la France s’est fait spolier par son allié !

Mais pourquoi donc les États-Unis, qui ne sont pas nos amis, sont-ils entrés indirectement en guerre contre la Russie ? Ce pays s’intégrait lentement mais sûrement à l’univers européen et les échanges se multipliaient et s’intensifiaient. L’Ukraine n’a jamais été qu’un prétexte. Nous savons que Kiev malmenait terriblement les russophones du Donbass et que l’Ukraine avait émis le souhait d’intégrer l’OTAN. Nous savons que la CIA, était à la manœuvre depuis bien avant le coup d’État de Maïdan, et qu’un vaste système de mensonges et de désinformation allait tout faire pour justifier l’injustifiable. Pourtant James Baker avait promis à Gorbatchev que les anciens pays du Pacte de Varsovie n’intégreraient pas l’OTAN… Tromperie, évidemment ! il finit par ne manquer que l’Ukraine pour que la Russie soit totalement ceinte par cette organisation. Les Russes ont finalement compris qu’il n’y avait rien à espérer d’un pays à l’orgueil démesuré et systématiquement mensonger. Ils sont alors tombés dans le piège étatsunien et ont lancé leur opération militaire spéciale. Les soi-disant Occidentaux ont eu beau jeu, alors, d’accuser la Russie d’agression.

En fait, messieurs les quelques officiers-généraux qui critiquez les patriotes, vous soutenez les buts de guerre de Washington. Il s’agissait pour les États-Unis de détruire la Russie et de partager son vaste territoire en au moins trois parties, dont l’une, après modification de son régime, aurait pu se rapprocher de l’UE. Une UE déjà sous leur contrôle via, précisément, l’OTAN et l’Allemagne leur allié favori et obéissant. La Sibérie et l’Extrême-Orient devenant des protectorats étatsuniens complétant ainsi leur dispositif, au Sud, sur l’Océan Pacifique, pour encager la Chine, leur futur ennemi.

La France n’avait aucun intérêt à entrer dans ce conflit. Vous en avez vu les conséquences sur notre économie, déjà fragilisée, et sur notre société perturbée. Mais sans doute considérez-vous qu’il s’agissait là du prix à payer pour continuer à servir les ambitions étatsuniennes auxquelles vous adhérez. Ce ralliement stupide de la France a surtout miné sérieusement sa puissance. Désormais nous payons très cher notre énergie et nos importations. Parallèlement nous enrichissons la Russie. Bravo ! Vous ne direz jamais que les responsables sont ceux qui ont saboté notre production d’électricité nucléaire pour complaire aux Allemands et faciliter in fine l’importation de gaz de schiste en provenance des États-Unis d’Amérique… Vous ne l’avouerez pas, car les responsables sont exactement les mêmes qui nous ont impliqués dans cette affaire ukrainienne et, qui, comme vous, encensent les États-Unis d’Amérique et l’OTAN. Cette organisation a muselé l’ONU, ce qui a dénaturé notre siège permanent au Conseil de sécurité et effacé notre droit de veto. Notre dissuasion nucléaire, désormais, n’a plus de réelle utilité puisque notre engagement aux côtés des États-Unis nous amène à avaliser l’emploi tactique de l’arme atomique en contradiction avec notre politique d’emploi stratégique uniquement en cas de menace sur nos intérêts vitaux. Enfin la Russie, ayant fait l’analyse de nos faiblesses, a pu pénétrer notre dispositif en Afrique. Elle nous aura chassés, avec ses mercenaires de l’OMP Wagner, de plusieurs pays, pour lesquels nous avions pourtant engagé la vie de nos soldats. Sans doute n’aviez vous pas imaginé que la France pouvait être grande et indépendante, aussi, grâce à des atouts outre-mer.

Je croyais ingénument — semble-t-il — que tous les officiers français avaient, parmi leurs qualités, celle d’analyser le monde et de regarder les relations internationales au prisme de leur patriotisme.

Je me suis alors souvenu que notre histoire, dans ses heures les plus sombres, a toujours connu des personnages qui l’ont trahie. Quelques noms me sont venus à l’esprit. De l’évêque Cauchon, dévoué aux Anglais, en passant par le connétable de Bourbon et le Grand Condé, un temps à la solde des Espagnols, en arrivant à Laval, Doriot et quelques autres avec leurs miliciens au service des Allemands. Je n’ai pas voulu approfondir ni inclure dans cette courte liste quelques-uns des politiciens d’aujourd’hui qui mériteraient, selon certains, d’y figurer. Ils minent l’indépendance et la grandeur de la France.
J’espère que vous reconnaîtrez vos erreurs de comportement et que vous n’allongerez pas cette triste liste.

Général (2S) Henri ROURE


[Source : place-armes.fr]

Par Général (2S) Antoine MARTINEZ

Une tribune fratricide révélatrice

Dans sa parution du 18 janvier 2023, le JDD publie la tribune d’un officier général, vice-amiral précisément, intitulée « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts du Kremlin ». Après une première réaction d’étonnement sur le titre qui donne immédiatement le ton, on ne peut que s’indigner et déplorer le propos délirant qui suit et, plus grave, la dénonciation nominative, scandaleuse et calomnieuse, de certains de nos camarades parce qu’ils ont l’outrecuidance de refuser le narratif de l’OTAN sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie et de formuler leurs réserves sur le soutien à Kiev. Cette tribune suscite donc quelques questions légitimes et nécessite une réponse, une réplique sans concession à une attaque contre des patriotes ayant servi sous l’uniforme l’État et la nation avec honneur et loyauté.

Cette attaque ad personam ne s’apparente-t-elle pas en réalité à une chasse à l’homme ignoble organisée et téléguidée pour faire taire la prétendue minorité de ceux qui contestent le discours officiel et qui peuvent avoir une influence sur l’opinion publique par le biais des réseaux sociaux ou de médias alternatifs ? L’exemple de la lettre ouverte à nos gouvernants et à nos parlementaires d’avril 2021 constatant le délitement de la France et la nécessité d’un sursaut de nos dirigeants ne démontre-t-il pas cette capacité d’influence dérangeante pour le pouvoir politique puisqu’elle a été approuvée par une large majorité de Français ? C’est la liberté d’expression et de pensée qui est ici visée. C’est le refus catégorique d’une pensée différente ! Ce terrorisme intellectuel ne reconnaît qu’une liberté, celle de penser comme il faut ! Hors du discours officiel point de salut !

Pourquoi cette tribune aujourd’hui ? Cette démarche ne révèle-t-elle pas une sérieuse inquiétude sur l’évolution de la situation sur le terrain pour les forces ukrainiennes, en vérité différente du narratif officiel, inquiétude manifestée au sein de la direction de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) — dans lequel évolue ce vice-amiral — en lien direct avec l’État puisque lui fournissant son expertise ? Ne traduit-elle pas la prise de conscience des conséquences inimaginables à ce stade, mais potentiellement catastrophiques à tous points de vue pour la France dans son suivisme aveugle des États-Unis et de l’OTAN dans le cas de l’effondrement des forces armées ukrainiennes ? Quelle humiliation au bout du chemin !

D’ailleurs, comment expliquer cette soudaine tribune alors que depuis plus d’un an des anciens militaires de haut rang défilent, eux, sur les plateaux des médias pour délivrer et conforter le narratif de l’OTAN sans aucune contradiction ? Un droit de réponse de ces officiers calomniés aujourd’hui dans ce journal ne serait-il pas légitime dans une autre tribune intitulée, cette fois, « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts des États-Unis » ? Mais la tribune de ce vice-amiral ne constitue-t-elle pas une manœuvre de diversion pour occuper l’espace médiatique dans le but de cacher l’évolution défavorable de la situation des forces ukrainiennes et la conséquence — qui pourrait être dramatique — des livraisons de chars lourds par l’OTAN, sachant que la Russie ne peut pas se permettre de perdre cette guerre ? Jusqu’où notamment la France est-elle prête à aller, sans consultation du Parlement jusqu’ici, avec les risques de représailles militaires ? Et après ?…

Beaucoup de questions auxquelles chacun pourra apporter sa réponse. Mais les poser, n’est-ce pas déjà y répondre, au moins en partie ? Ces questions étant posées, il faut maintenant répondre plus directement au vice-amiral chargé de la rédaction de ce papier diabolique.

Une phrase dans cette tribune est symptomatique de l’attitude de ces élites qui s’érigent en permanence en donneurs de leçons : « Peu d’analystes se sont interrogés jusqu’à présent sur les causes de cette aberration intellectuelle et morale qui a cours dans un milieu où les notions de rigueur, d’éthique et de loyauté sont pourtant consubstantielles de celle d’engagement au service du pays ». Mais précisément ces notions de rigueur, d’éthique et de loyauté habitent ces officiers ou groupe de réflexion (Think Tanks) engagés au service de la France et vilipendés aujourd’hui parce qu’ils ont le courage d’exprimer leurs réserves au soutien de l’Ukraine dans un conflit qui aurait pu et qui aurait dû être évité et dont les causes sont bien plus complexes que celles brandies par les va-t-en-guerre de l’OTAN. Ils ont le courage, eux, de penser avant tout à la France qui n’a aucun intérêt à défendre en Ukraine ou en Mer d’Azov, une France qui a raté un rendez-vous capital avec l’Histoire au cours du premier semestre de l’année 2022 alors qu’elle présidait l’Union européenne. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !

Par ailleurs, les causes de cette aberration intellectuelle et surtout morale évoquées par ce vice-amiral ne doivent-elles pas justement être recherchées chez ceux qui, comme lui, défendent servilement les intérêts de l’OTAN, c’est-à-dire des États-Unis, et non pas les intérêts de la France ? De quel côté se trouvent, en fait, la rigueur, l’éthique et la loyauté ? D’ailleurs, il s’égare et se fourvoie avec sa dénonciation calomnieuse et perverse, n’hésitant pas à utiliser l’arme des lâches, la délation, lui, le produit d’un atlantisme pur et dur à l’allégeance sans équivoque, oubliant de surcroît et cyniquement ses multiples conflits d’intérêts avec le monde anglo-saxon. Cette allégeance est telle qu’il en oublie même la langue française notamment dans son profil sur Twitter dans lequel il se présente comme « Former French naval aviation — senior fellow — opendiplo, RUSI.org, InstitutIRIS, View expressed here are my own ».

Il essaie, en outre, de faire croire que ceux qu’il dénonce sont minoritaires. C’est vrai si on s’en tient à ceux qui sont régulièrement invités sur les plateaux des chaînes de télévision. En effet, le narratif présenté jusqu’à présent sur ces plateaux l’est sans contradicteur. Mais le croit-il vraiment ou, au contraire, sa dénonciation ne trahit-elle pas une nervosité et une inquiétude partagées au plus haut niveau de l’État sur les conséquences d’une possible fracture des esprits au moment même des livraisons annoncées à l’Ukraine de chars lourds par les pays de l’OTAN et en particulier par la France ? Car le sondage effectué par Place d’armes (site de la communauté militaire engagée), en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes, ne peut pas ne pas avoir été analysé : 89,2 % considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis, 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine. On le constate, le résultat éloquent de cette consultation ne peut pas être ignoré.

La livraison de ces chars et matériels lourds à l’Ukraine constituera non seulement un degré supplémentaire dans le processus d’escalade et d’engrenage engagé par l’OTAN depuis plusieurs mois, mais surtout un changement de nature qui pourrait représenter un moment de bascule dangereux débouchant sur une fuite en avant qui ne serait plus maîtrisable. Les pays membres de l’OTAN pourront toujours se convaincre et déclarer qu’il ne s’agit pas de co-belligérance, mais l’important c’est l’interprétation qu’en fera la Russie et les décisions qu’elle prendra avec ses conséquences. La démarche accusatoire et manichéenne de cet officier général qui commet une faute en jouant les procureurs sur la place publique contre ses frères d’armes pourrait, en fait, révéler les doutes, les questionnements, voire les désaccords sur le positionnement de la France dans ce conflit non seulement au sein de la communauté militaire ayant quitté l’activité, mais au sein même de nos armées d’autant plus que le Parlement n’a toujours pas été consulté.

Le 25 janvier 2023 Général (2S) Antoine MARTINEZ




Ramzan Kadyrov : Les masques sont tombés

[Source : reseauinternational.net]

Le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a souligné à juste titre la caractéristique clé de la confrontation cognitive : l’Occident s’est amené à un état où il est très difficile de lui reprocher quoi que ce soit de compréhensible pour les gens normaux.

Selon lui :

« Les masques sont tombés.

Maintenant, il ne fait plus aucun doute que presque tous les pays européens sont adeptes du satanisme.

À Copenhague, le Saint Coran a de nouveau été brûlé.

Le satanisme et le nazisme dans ces pays se cachent maintenant derrière la « liberté d’expression ». Tout comme il y a un siècle, Hitler a été le premier à se cacher derrière la culture d’une race pure et la purification de la société.

Et quels que soient les efforts déployés par les dirigeants européens pour se distancier de telles comparaisons aujourd’hui, elles sont là – le même fléau fasciste se développe en Europe comme au siècle dernier.

Il y a une douzaine d’années, lorsque de tels cas étaient sporadiques, nous pensions encore naïvement qu’il ne s’agissait que d’une petite partie de la société qui devenait folle d’une certaine manière.

Mais maintenant, c’est devenu si fréquent et si systématique qu’il n’y a plus aucun doute : l’Europe attise délibérément l’inimitié religieuse, en utilisant des méthodes provocatrices pour encourager les musulmans à défendre à tout prix les Saintes Écritures, pour ensuite les accuser de crimes.

Et le plus intéressant est qu’ils ne peuvent être affectés par aucune des réactions de colère ou de représailles.

En les traitant de sous-hommes, en les insultant, en les méprisant ? Ils en seraient ravis. Brûler le drapeau de leur pays ? Cela a déjà été fait, ils ne se soucient pas de leur propre drapeau. Profaner quelque chose de sacré pour eux ? Y a-t-il « quelque chose de sacré » pour eux ?

Les dirigeants hypocrites et cyniques de ces pays ont encore le culot de nier qu’ils s’attaquent aux sentiments religieux des gens, et pas un mot sur le fait que de telles actions de porcs ont lieu sous l’œil vigilant de la police, et donc avec la permission de ces mêmes autorités.

C’est de la duplicité pure et simple.

Pour ma part, j’ai trouvé une solution et je veux la transmettre à tous les satanistes d’Europe : chaque fois que vous insultez notre religion avec des caricatures et des autodafés de Coran, nous sommes de plus en plus convaincus que l’OTAN doit être écrasé par tous les moyens.

L’Europe, c’est l’OTAN.

Et maintenant, les chiens de l’OTAN sont dispersés tout le long de la ligne de contact en Ukraine, où nous écrasons cette racaille satanique. Est-ce à cause de l’opération spéciale en Ukraine que vous violez le sacré ?

J’ai longtemps dit que cette guerre était sacrée pour les musulmans et maintenant il n’y a plus de doute.

Les masques sont tombés. »

source : Politikus

traduction Avic – Réseau International




Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




Non à l’interdiction des conférences (même djihadistes) en France

Par Lucien SA Oulahbib

Il n’est pas sûr qu’interdire de telles conférences soit tactiquement judicieux. Pourquoi imiter les néo-léninistes, ces bras armés de la Secte SHAA ? Certes, il serait possible concernant les djihadistes « modérés » (oxymore) de leur indiquer qu’ils devraient également inviter d’autres intervenants à même de leur porter la contradiction, mais il ne faudrait pas en faire un préalable. Par contre, organiser en parallèle un débat public (et les y inviter) sur « le refus djihadiste de la laïcité » ou sur l’interdiction d’établissements autres qu’islamiques en terre dominée par les arabo-musulmans serait une initiative stratégiquement opérante (avec service d’ordre approprié évidemment).

Il ne se passe pas en fait un jour (ou deux) sans que l’on n’apprenne l’interdiction de tel ou tel « débat » (même sur « l’énergie » à Science PO Strasbourg). D’aucuns s’en étonnent d’ailleurs alors que la domination néo-léniniste (et aujourd’hui queer) sur la « gauche » s’est affirmée dès les années 70 (avec Althusser, BHL, etc. Voir ce numéro de Dogma p.15) en ce sens où « la politique est la guerre continuée par d’autres moyens », cette inversion de la formule clausewitzienne reprise par Lénine.

Un Lénine bégayant De Saint-Just : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » repris donc par ses jeunes émules post-68 (las d’un eurocommunisme mou à la Garaudy ou « ploum-ploum tralala » à la Cohn-Bendit ou Castro [l’architecte animateur « mao spontex » de VLR] comme indiqué dans l’article de Dogma ci-dessus), ce qui fait que le RN reste interdit dans les manifs, Némésis pourchassée, mais les bâchées tolérées et même admirées. En « même temps », la CFDT est aussi parfois coursée dans les manifs traîne-savates selon le nombre de petits-bourges antifas (orcs de la Secte SHAA) en tête de cortège…

N’entrons pas dans cet engrenage : le principe voltairien ne se discute pas. C’est le socle inflexible à opposer, y compris aux faux « libre-penseurs » qui refusent de distinguer cultuel et culturel dans une statue de la Vierge qui, à la différence de celle d’un Lénine déboulonnée, n’appelle à aucune intransigeance, mais plutôt au respect d’un legs, que l’on y croie ou non…

D’où en effet la nécessaire reformulation de la loi Gayssot qui avive en réalité les suspicions, aboutissant — comble de l’absurde — à l’éviction d’un Bensoussan du Mémorial de la Shoah parce qu’il aurait été le messager façon Béart (Guy pas Emmanuelle) d’une vérité empirique : le juif est consubstantiellement visé comme falsificateur par les principaux textes musulmans (et déicide par les autorités chrétiennes avant Jean-Paul II). Cette absurdité, multiforme (telle que juif=riche=milliardaire=Poutine) est avivée par le manque total de nuances dans l’enseignement du fait islamique en classe et aussi de ce qui s’est réellement passé en 1947-48 en Palestine (et qu’en est-il au fond de Jérusalem depuis 1970), ou en 1945 à Sétif, 1947 aux élections truquées en Algérie, 1954 en Indochine comme en Algérie le jour de la « Toussaint », 1958 et son » je vous ai compris », 1962 (et le massacre d’Oran et des Harkis), etc., etc..

Tout peut, doit, être discuté, même les chiffres… C’est là l’esprit français non ?…




Des Panzers contre les Russes : inéluctable extension du conflit à l’Ouest

[Source : rusreinfo.ru via RI]

Par Martin Moisan

Tous les spécialistes sérieux développent des arguments tout à fait faciles à comprendre pour dire que les quelques poignées de chars que nous allons envoyer en Ukraine ne changeront rien au plan militaire ; pas plus que l’envoi d’avions, de missiles ou quoi que ce soit d’autre.

La tragique symbolique des panzers engagés par l’Allemagne contre les Russes 

En revanche, la symbolique des panzers engagés entre les mains des bandéristes contre la Russie va changer tout le contexte de cette guerre, tout son sens, toute sa dimension historique. Il en résultera malheureusement une inéluctable extension du conflit vers l’Ouest. Bien entendu, il y a tout lieu de penser que pour rendre les choses encore plus irréversibles, l’histrion déjanté de Kiev s’empressera de confier ces chars allemands aux bataillons ukronazis, Azov, Kraken et autres.

Une anecdote pour bien comprendre l’âme russe et le sentiment patriotique profond qu’a laissé la Grande Guerre Patriotique

Irina, une jeune femme originaire de l’Oural profond m’a expliqué un jour que dans son enfance, dans les années 90, les dames de la cantine qui avaient connu la Grande Guerre Patriotique les obligeaient à ramasser les miettes de pain sur les tables pour ne pas gaspiller. Parce qu’un jour, ça allait recommencer. Voilà, c’est anecdotique mais ça dit tout de l’état d’esprit profond des Russes par rapport au passé et à leur Histoire.

Un peuple qui sait souffrir

Lors de l’effondrement de l’empire soviétique, les années Eltsine ont été un véritable cauchemar pour l’immense majorité du peuple russe. Rien ne lui a été épargné : perte d’estime de lui-même, alcoolisme, pénuries, chômage ravageur, femmes seules et enfants sans père obligés de survivre dans les pires conditions, misère noire… Pourtant, malgré le désespoir, mais avec l’immense secours de la religion et en allant chercher au plus profond de lui-même, ce peuple a tenu bon. Si tout autour de lui s’effondrait, lui est resté debout pour renaître ensuite. Et de quelle manière ! Alors oui, ces gens savent souffrir. Oui, la religion est ce qui leur reste en dernier ressort et sur quoi ils savent pouvoir s’appuyer ; tout comme sur leur âme profonde.

Poutine l’homme qui a redonné sa dignité au peuple russe 

Plus que jamais Vladimir poutine incarne à lui seul ce qu’il y a de plus profond dans l’âme russe. Pour l’immense majorité du peuple russe, il est celui qui a su relever leur pays humilié par l’effondrement de l’empire, humilié par les années Eltsine, humilié par l’Europe et l’Amérique. Et ça, les Russes ne peuvent pas l’oublier. Si tant est qu’ils aient quelque chose à pardonner à Vladimir Poutine, c’est déjà oublié, car ce n’est rien en comparaison du redressement moral et du retour à la dignité qu’il a su leur apporter. Aucun Russe n’en doute, Vladimir Poutine s’est imposé comme le seul chef capable de sauver le pays contre la tentative de destruction menée par l’Occident global.

Un jour ça recommencera

Tous les Russes, même ceux qui ne l’ont pas connue, ont été élevés dans le souvenir des souffrances de la Grande Guerre Patriotique et dans le culte des héros. Voilà le sentiment patriotique profond qu’ils partagent tous et qui nous est totalement étranger : la mémoire des souffrances et un profond sentiment de reconnaissance pour les millions de morts et surtout, surtout, l’idée qu’un jour ça recommencerait.

Une différence de potentiel moral qui fera la différence 

Totalement incompréhensibles pour nos peuples qui ont été conditionnés dans l’idée de tirer les dividendes de la paix. Anthropologiquement, c’est le jour et la nuit. Militairement, ça fera toute la différence. On le comprend bien, ce n’est évidemment pas Macron ni aucun des dirigeants occidentaux contemporains qui peuvent mesurer ce que cette différence de potentiel pèse dans la dynamique d’une confrontation.

L’unité des peuples de Russie

Souvent on s’interroge sur les raisons de l’unité de la mosaïque des peuples qui composent la Russie. C’est très simple, avec les juifs et les tziganes, ils partagent tous le souvenir d’avoir été traités de sous-hommes et d’avoir fait le sacrifice commun de millions de morts pour repousser les Allemands qui voulaient les faire disparaître.

Ça y est, ça recommence, les Allemands veulent à nouveau nous éliminer

Voilà le message que l’envoi des panzers va communiquer de manière transversale au peuple russe dans sa diversité. Car le rapport entre l’Allemagne et la Russie est bien particulier. Il n’a aucun équivalent avec aucun autre peuple au monde. Avec celle des juifs et celle des tziganes, les Allemands sont les seuls dans l’Histoire à avoir théorisé et mis en œuvre la destruction des peuples slaves et de l’Orient russe et leur mise en esclavage. En chaque Russe demeure de manière irréfragable le sentiment d’avoir été traité « d’Untermensch » par les Allemands, d’avoir été promis à l’éradication ou à l’esclavage. En chaque Russe existe le sentiment qu’ils ont su triompher du mal absolu et qu’il va falloir refaire les mêmes sacrifices que ceux qu’on fait les héros avant lui. Chaque Russe sait qu’il va devoir un jour faire face et se sacrifier s’il le faut. Avec l’envoi des panzers en Ukraine, ils comprennent que le moment est venu, qu’il n’y aura plus de report d’échéance. Chaque Russe y est prêt. Sa mère et sa femme y sont prêtes.

Un moment historique où tout converge et où leur destinée se joue

Alors oui, les Russes savent que pour eux le tragique revient dans leur Histoire et que tout va se rejouer maintenant. Chaque Russe sait qu’il faudra encore faire des sacrifices pour ne pas disparaître. Il y a là une différence anthropologique fondamentale entre eux et nos peuples suicidaires. La volonté de vivre d’un côté, le nihilisme et l’autodestruction de l’autre. Là encore, ça fera toute la différence.

Résonance historique en Russie des mots Allemagne, panzers, bandéristes, nazis, Ukraine

Ils l’ont dit, si les Russes sont entrés en Ukraine, c’était aussi pour la dénazifier. Or aujourd’hui, la célébration du nazi Bandera par ce pays et l’affichage à tous les niveaux de symboles et d’insignes nazis par les Ukrainiens leur donne raison. Donner des panzers aux nazis ukrainiens, c’est rejouer l’Histoire. Pour les Russes, le message est très clair. Il résonne comme un coup de tocsin dans leur mémoire collective et dans leur cœur, au plus profond de leur âme. Ça y est, ça recommence.

Baerbock, « nous menons une guerre contre la Russie » 

Plus de doute possible. C’est bien la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères qui a confirmé devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe que l’UE et l’Allemagne menaient une guerre contre la Russie. Et ce sont bien des panzers allemands qui vont être livrés aux bandéristes ukrainiens. Appelez-les Léopard si vous voulez, pour les Russes ça ne change rien au symbole.

La Russie ne peut plus perdre cette guerre

Dans ces conditions, on peut confirmer ce que nous savons tous ici et qu’on a maintes fois répété. La Russie ne peut pas perdre cette guerre. D’autant moins maintenant ; que le retour tragique de l’Allemagne et de ses démons dans l’Histoire le lui interdisent. Nihilisme mortifère, haine de soi auto-destructrice ? À ce niveau, on se demande ce qui anime les Allemands pour tenter un tel retour après la branlée qu’ils ont prise au match aller. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Revoir les Russes à Berlin ? Si tel est le cas, il semble bien qu’ils leur aient envoyé un billet de retour.

Le plus probable à ce stade si on en reste aux armes conventionnelles 

On exclut ici l’hypothèse nucléaire. Les Occidentaux vont faire durer cette guerre sur le sol ukrainien le plus longtemps qu’ils pourront. Après les chars, ce seront les avions, les missiles et les personnels pour les servir qui seront envoyés dans la fournaise ukrainienne. Alors, oui, ça va durer. Mais tout indique que l’appareil industriel occidental ne sera pas en capacité de suivre le train d’enfer que va imposer cette guerre. Tout simplement parce que le matériel occidental est un produit marketing ultra-sophistiqué et donc coûteux, fragile et non durable. Il est conçu pour être renouvelé à toute allure en fonction de l’obsolescence planifiée et d’une course insensée aux évolutions technologiques ; ceci afin dégager du chiffre d’affaires et un maximum de bénéfices pour les actionnaires de l’industrie privée. Pas pour faire de manière parcimonieuse une guerre réellement longue et dure dont plus personne en Occident ne sait ce que ça veut dire.

Anecdote : pour la conquête de l’espace, les ingénieurs de la Nasa ont dû concevoir un stylo bille spécial pour écrire en apesanteur. Les Russes, eux, se sont contentés de crayons à papier. Ce n’est évidemment pas du tout la même approche. Et c’est ce qui fait que les Russes vont gagner cette guerre. Parce qu’eux ne la font pas pour les dividendes des actionnaires ou par progressisme compulsif, mais pour leur survie et par idéal patriotique. C’est toute la différence.

À l’inverse, l’industrie russe conçoit du matériel fonctionnel et relativement simple, facile à produire en grande quantité et à moindre coût, facile à entretenir et facile à servir pour les opérateurs. Au niveau du matériel, les stocks existants et les capacités de production de l’industrie russe finiront de faire la différence. Autrement dit, on s’épuisera avant eux. Ils auront le dernier mot au plan industriel.

D’autre part, le matériel occidental demande un niveau de formation des opérateurs, intenable dans une guerre longue forcément consommatrice d’hommes. Les Occidentaux n’auront pas la capacité de former les hommes pour servir leur matériel sophistiqué au fur et à mesure des pertes. Par ailleurs, il n’est plus temps pour les concepteurs occidentaux de changer de paradigme pour la conception de leur armement. Ils devront faire avec ce qu’ils ont et ce n’est pas à leur avantage.

Qui du côté ukrainien et occidental pour faire cette guerre ? 

Côté US, depuis 45 ces gens ne savent plus faire une guerre pied à terre et ils les ont toutes perdues. Quant à celle de 45, ils n’ont brillé que parce que les Russes étaient en train de consumer la Wehrmacht sur le front de l’Est. Sans quoi ils n’auraient jamais pu débarquer. Alors stop le mythe de la toute-puissance militaire US. De surcroît, entre les obèses, les drogués, ceux qu’il faut réformer, les délinquants, les asociaux, et ceux qui ne remplissent pas les conditions suffisantes au niveau cognitif, l’armée US n’arrive plus à recruter suffisamment. Ce seraient 70% des jeunes Américains qui ne rempliraient pas les conditions requises pour entrer dans l’armée.

• https://www.opex360.com/2022/07/23/lus-army-a-de-serieux-problemes-de-recrutement
• https://www.lesechos.fr/larmee-americaine-a-un-enorme-probleme-avec-les-americains

En plus, il faut savoir que la situation politique aux États-Unis est catastrophique, que de nombreux États sont au bord de la sécession et que ce pays est au bord de la guerre civile. Dans ces conditions, il n’y aura pas de consensus dans la population pour aller faire cette guerre. Et ce ne seront pas les rednecks blancs des États républicains qui iront suivre les démocrates hystériques dans cette aventure. Ceux qui s’engagent dans cette aventure en comptant sur les USA pour faire le job se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Le peuple US et l’économie US d’aujourd’hui ne sont plus ceux de décembre 41. La puissance US n’est plus dans le hard power. Elle n’est plus que financière et dans le soft power ; ce qui ne sert à rien quand seule la poudre parle.

Qui pour y aller pied à terre côté européen ? 

Clairement l’Ukraine est pratiquement à bout de ressources humaines. Alors qui d’autre dans la durée puisque c’est le parti que semble vouloir imposer l’OTAN ? Des Polonais ? Sans doute, ils y sont déjà et ce sont de bons candidats pour la suite. Savent-ils seulement à quoi ils sont candidats ?

Et ensuite ? Des Baltes, c’est zéro. Des Finlandais, c’est zéro. Des Roumains, des Bulgares ? Sans blague, qui peut y compter ?

D’autres pays de l’ancien bloc de l’Est ? Des Hongrois ? C’est non d’avance. Des Tchèques ? Peut-être quelques-uns, mais ça n’ira pas chercher bien loin.

D’autres alliés de l’OTAN ? Des Espagnols, des Italiens ? Sans blague ? Des Belges ? Oui, eux sont assez paradoxaux pour vouloir y aller, mais c’est zéro. Des pays du Nord ? Zéro ou à peu près. Des Britanniques ? Qui peut y compter aujourd’hui ? Ce peuple est détruit, il n’a plus d’armée et pas de possibilité d’en lever une.

Des Allemands ? Peut-être quelques-uns au début, mais ce pays n’est pas non plus en état de lever une armée de masse pour une guerre de haute intensité. Problèmes de consensus. Même question qu’aux États-Unis, qui va vouloir et qui va être en état d’y aller chez eux ? Et que pèse la Wehrmacht ? Réellement, pas grand-chose.

Des Français ? Je ne veux contrarier personne, mais notre armée est échantillonnaire. On a un peu de tout mais assez de rien. Et ce ne sont pas nos quelques commandos ou la Légion (certes brillants), habitués à des coups de mains dans des guerres coloniales ou à la marge d’autres conflits de basse intensité qui pèseront quoi que ce soit dans cette affaire. Quant à nos armes, n’en parlons pas, on est déjà à poil. Cela, sans parler de notre état-major.

Le compte est vite fait : zéro + zéro = la tête à Toto

Ou à peu près, en tout cas largement insuffisant quand on parle d’une confrontation de millions d’hommes de part et d’autre.

Une différence de potentiel et une dynamique largement en faveur de la Russie

D’un côté, une Russie acculée à se battre pour sa survie, ultra-patriotique, douée d’un réel idéal appuyé sur la religion et sur l’Histoire, en état de lever un sérieuse armée de masse, et dotée d’un complexe industriel capable de fournir des armes en quantité et dans la durée. De l’autre, une coalition hétéroclite, sans idéal, sans motivation, déjà mal armée à ce stade, hors d’état de lever des armées de masse, pas du tout prête à la vraie haute intensité et dotée d’un appareil industriel certes ultra-sophistiqué mais justement trop pour être efficace à ce niveau de jeu.

Cette différence de potentiel donne nettement l’avantage à la Russie qui va nous épuiser dans un conflit que nous allons vouloir faire durer mais que nous ne pouvons ni soutenir ni gagner.

Les Russes obligés de recréer un glacis en Europe de l’Est

Compte tenu de sa symbolique et du passé, l’entrée en guerre de l’Allemagne marque de manière incontestable la volonté de l’Occident global de détruire la Russie. Tel est malheureusement le sens du message qui vient d’être envoyé aux Russes. Dans ces conditions, ils n’auront plus d’autre choix que de pousser à l’Ouest quand ils en auront fini avec l’Ukraine. Certes, ce sera encore long. Mais quand la question aura été réglée en Ukraine et que l’Occident se trouvera complètement désarmé et hors d’état de résister, les Russes pourront pousser loin à l’Ouest pour recréer un glacis devant eux et se protéger dans la durée.

Ce n’est pas ce qu’ils voulaient faire, mais c’est ce qu’ils vont devoir faire

Ne serait-ce que pour que toutes les petites Irina puissent encore vivre en paix pendant 70 ans.

Les dés sont jetés

À ce stade, les Baltes, les Polonais et sans doute les Allemands ont déjà pris leur ticket. Les Russes ne vont pas les laisser recommencer de sitôt. C’est bien malheureux, mais ils vont devoir les écraser.

Quant à nous… 

On ne pèse plus rien depuis longtemps, on s’est déjà foutus à poil de nous-mêmes. Nous sommes déjà tellement insignifiants qu’on ne pourra que subir et espérer qu’ils ne jugeront pas utile d’arriver jusqu’à Paris. Espérons qu’ils se contenteront de nous châtier en nous privant d’accès à leurs ressources et en nous boxant dans un coin de la diplomatie mondiale, là ou est désormais notre vraie place.




Christine Anderson, députée européenne qui combat pour la liberté

[Source : Myl traduction 🌼]

Christine Anderson parle notamment du passage de Justin Trudeau au parlement européen, du PDG de Pfizer absent, et des contrats caviardés.






La corruption tue la science et aussi les malades

Par Nicole Delépine

« À TOUS CEUX QUI SONT MORTS SEULS », par le DR Alain COLLIGNON

« L’ordre se lave les mains pendant qu’on cloue Hippocrate sur sa croix »

Vidéo à ne pas manquer pour comprendre tout ce qui s’est passé depuis trois ans en ce qui concerne le Covid19.

Merci à Alain Colignon qui a fait cette belle vidéo et à Pascal Sacré qui la diffuse largement, médecins belges qui (avec quelques rares autres dans plusieurs pays du monde) ont sauvé l’honneur de notre profession.

PRENEZ LE TEMPS DE L’ÉCOUTER ET DE LA PARTAGER.

Les pieds nickelés font de la science, dixit le PR Raoult à juste raison.

Le « virage vers les ténèbres » de la Science contemporaine

Commentaire du film par le réalisateur le DR Colignon

« L’aphorisme par lequel Richard Horton, éditeur du Lancet, évoque est le mobile central du court-métrage que j’ai réalisé. Ce court-métrage s’articule sur 2 sujets principaux relatifs à la corruption des scientifiques :​

Le premier traite de la véritable criminalité scientifique avec l’exemple du Professeur Mandeep Mehra de la Medical School de Harvard.

Le second traite de la corruption “politiquement correcte”, avec le docteur Nicolas Dauby, du CHU Saint-Pierre, archétype du mensonge scientifique “sincère” ou “naïf”, banalisé et admis aujourd’hui par une paradoxale “néo-coutume” médicale.

Cette corruption plus insidieuse et difficilement détectable résulte davantage de la façon dont on sélectionne les experts que de leur manque de loyauté ou de sincérité… Un labo pharmaceutique n’est plus confronté aujourd’hui, à la nécessité d’acheter un médecin pour qu’il mente, pour qu’il trahisse sa pensée ou pour qu’il en nuance les conclusions. Il suffit que ce labo soutienne les scientifiques dont l’avis va dans le sens de ses intérêts et qu’il ostracise ceux qui émettent des opinions dangereuses pour ses cibles commerciales. En raison de ce “Cherry Picking” opportuniste, un médecin dont les travaux ne sont pas favorables à l’utilisation d’un produit ou d’un dispositif médical, n’a aucune chance d’être invité à un congrès, d’être lu par des reviewers, d’être soutenu dans ses recherches, d’être engagé dans une institution financée par le secteur privé ou d’être interrogé par les grands Médias. Il est et reste “invisible”… On retrouvera dans les congrès et dans les institutions de recherche, des médecins sincèrement favorables aux objectifs de ses sponsors, et c’est sans arrière-pensée qu’ils les serviront, parfois au mépris volontaire ou involontaire de la vérité. Les truands qui traînent des valises de billets ne sont plus vraiment utiles à un secteur qui a fait main basse sur les Universités, sur les instituts de recherche et sur les organes officiels comme Sciensano et l’OMS.

Le Président de l’Ordre de Bruxelles et du Brabant Wallon a courageusement pris l’initiative d’un débat déontologique le 4 février au Château du Lac à Genval. Il serait raisonnable d’y aborder l’important sujet des conflits d’intérêts, souterrains, lointains, apparemment inoffensifs et pourtant si délétères pour la santé publique avec sagesse, avec raison, avec sérénité. Mettra-t-il à l’ordre du jour, l’analyse méticuleuse de cette corruption larvée qui laisse grandir son invisible mycélium sous nos vérités les plus sacrées ? Empêchera-t-il ce symposium de se transformer en messe basse servie sur l’autel de la bienséance ? Si le docteur Melot a le courage, en vertu d’une charge ordinale qui fait de lui le maître supérieur de nos consciences, d’engager une lutte décisive contre la tyrannie de l’argent, il laissera assurément une trace dans l’histoire de notre admirable métier, qui doit se mettre inconditionnellement et sans la moindre ambiguïté, à l’entier et unique service du patient ». 

APPEL CONTRE LA CORRUPTION EN SCIENCE ET SANTÉ DE 2002

Une épidémie de corruption sévit dans notre profession.
N’a pas été entendu malgré tous ceux qui suivront.

Les mises en garde ne furent pas entendues et la situation ne fit que s’aggraver comme l’explique le DR A. Colignon dans son film. Les livres, vidéos, éditoriaux s’accumulèrent dans le silence médiatique complet. Les professionnels se soumettaient pour ne pas risquer les ennuis des quelques résistants (refus de nomination universitaire, refus de publication d’études dans les revues ou dans les congrès internationaux). Nous avons tous vécu ce que raconte si bien le Dr Colignon. Une anecdote (rigolote ?) : un article capital sur le sarcome d’Ewing vers 1999 nous fut refusé pour « mauvais anglais » mais de fait c’était un article commun avec le célèbre et trop vite disparu le Pr américain G Rosen… Combien de patients auraient-ils pu bénéficier plus tôt de la chimiothérapie préopératoire facile et efficace et bénéficié d’une chirurgie conservatrice si ce papier novateur n’avait pas été censuré ?

À QUAND LA GRANDE LESSIVE ?

Marcia Angel a démissionné en 2004 puis son successeur en 2007 pour dénoncer la corruption des revues médicales les plus prestigieuses. Le pire est que les patients largement avertis, s’ils le souhaitent, font majoritairement l’autruche et préfèrent croire les mensonges bien présentés que la triste vérité. De tout temps, semble-t-il…

https://youtu.be/Mcp-cssMgFc

Car la corruption en médecine ne touche pas seulement certains leaders d’opinion et quelques revues. Depuis plus de 20 ans, elle s’est emparée des agences sanitaires devenues « captives »1 des seuls intérêts de l’industrie pharmaceutique expliquant des décisions de plus en plus discutables et l’apparition récurrente de scandales sanitaires de plus en plus catastrophiques. Après le scandale du sang contaminé, de l’amiante, du chlordécone, de l’hormone de croissance, le médiator a causé quelques milliers de morts, le Vioxx 60000 à 500 000 morts2 aux USA et les opioïdes encore plus (actuellement100 000 morts chaque année depuis 2020)3 4.

LA CORRUPTION TUE LA SCIENCE ET AUSSI BEAUCOUP DE MALADES !


1 La capture réglementaire des agences sanitaires, conséquence de la défaillance de l’État et du clientélisme, donne la priorité à l’industrie pharmaceutique au détriment des contribuables et les malades qu’elles sont censées protéger.

2 Quand un demi-million d’Américains sont morts et que personne n’a remarqué ALEXANDRE COCKBURN27 AVRIL 2012
https://www.theweek.co.uk/us/46535/when-half-million-americans-died-and-nobody-noticed

3 Les décès de fentanyl dans le comté de Los Angeles ont augmenté de 1 280 % de 2016 à 2021 — rapport

4 The Lancet Managing the opioid crisis in North America and beyond February 02, 2022 DOI:
https://doi.org/10.1016/S0140-6736(22)00200-8




Dieudonné répond à Soral

[Source : La Dieudosphere ou Quenel+]


[Source : israelmagazine.co.il]

Lettre ouverte de Monsieur Dieudonné MBALA MBALA à André Darmon et à Israël Magazine

Je demande pardon.

Cela fait plusieurs décennies que je ne m’étais exprimé dans un média officiel, et je ne pensais plus le refaire un jour, mais c’est ainsi, le temps passe et il est n’épargne aucune de mes certitudes. Cela fait 35 ans que j’exerce la profession d’humoriste.

Bien plus qu’un métier, cette fonction fut pour moi une véritable passion, un sacerdoce pour lesquels j’ai consacré l’essentiel de mon existence et de mon énergie, au détriment souvent de mon entourage le plus proche, et notamment de mes sept enfants, que je n’ai quasiment pas vus grandir.

Je saisis l’occasion qui m’est donnée ici pour leur demander pardon et de leur redire à quel point je les aime. Je tiens également à demander pardon à toutes celles et ceux que j’ai pu heurter, choquer, blesser au travers de certaines de mes gesticulations artistiques. Je pense notamment à mes compatriotes de la communauté juive, avec lesquels je reconnais humblement m’être laissé aller au jeu de la surenchère.

C’est vrai, j’ai parfois été trop loin et fais preuves d’outrances, de provocations déplacées.

Pour toutes ces fautes et excès, je demande pardon. Mon ambition était de faire rire tout le monde, et la communauté juive fait partie de mon monde

Je n’ai pas réussi à la faire rire, et je le regrette. Bref, mon âge, ma santé m’invitent aujourd’hui à préparer ma retraite au Cameroun, sur la terre de mes ancêtres. Aussi, j’aspire à quitter la scène en paix : en paix avec moi-même, en paix avec les autres, dans un respect réciproque et sincère. Je veux apporter ma pierre à l’édifice de la réconciliation dans un contexte de tensions générales exacerbées.

Plus que jamais, je suis persuadé que le rire et la dérision auront un rôle à jouer dans la restauration du lien de la fraternité qui s’est rompu. Je suis un être imparfait mais sincère qui cherche à réparer ses erreurs et ses fautes.

Merci du fond du cœur d’avoir bien voulu me lire et d’avoir accepté de me publier. Entendons nous bien,  je ne me cherche aucune excuse, aucune circonstance atténuante car nul n’en a lorsqu’il peut constater qu’il a nui à son prochain , je demande tout simplement pardon pour le mal que j’ai pu faire même sans le vouloir.

Dieudonné MBALA MBALA

[Note de Joseph : les 4 piliers de l’enseignement du Christ sont l’Amour, le Pardon, la Charité et l’Humilité.]




Dieudonné et Soral… Néo-cons, néo-libéraux…

Par Lucien SA Oulahbib

Commençons par là : Dieudonné en répondant à Soral se dit, lui, sur le chemin du Pardon, traverse le Purgatoire (mais fait toujours des quenelles alors qu’il y a bien d’autres moyens pour se moquer de BHL-Béchamel ou d’Attila-Attali). Soral reste lui toujours en enfer et refuse l’évidence : sa filiation avec le djihadisme khomeyniste montre au fond qu’il s’empâte toujours dans le remugle célinien de la défaite « d’un château l’autre » sinon rien, parlant pourtant de « raffinement » alors qu’il s’agit du confort petit-bourgeois de la lumpen intelligentsia revancharde et cuistre maudissant, sans doute dans son dernier râle de virilité, Charles Martel (comme Mélenchon et l’autre naze aussi) d’avoir gagné à Poitiers. Il met tout ce qui a suivi sur le dos du « sionisme international ». Pourtant, il n’est pas sûr que les Maîtres de la Secte qui règnent à Davos fassent partie de ce couinement-là, s’en servant plutôt qu’autre chose, tels ces roitelets allant quémander quelques pièces puisqu’à l’époque le prêt était interdit aux chrétiens

Ce qui peut expliquer pourquoi certaines professions jugées « haram » furent investies par les juifs (et leur rouelle jaune) protestants métèques, d’autant plus qu’en effet « artistes et prostituées étaient dans la même catégorie » et nous eûmes avec la naissance du cinéma et du gramophone beaucoup d’acteurs, musiciens, chefs d’orchestre juifs, ces professions étant dénigrés par l’aristocratie ruinée, sur la défensive jusqu’à Maurras, et ce depuis au fond la naissance de Versailles, puis la nuit du 4 août 1789 bien sûr… annulée par celle du 5 août 2021 lorsque Macron (juif ? Pas vraiment…) raya les droits inaliénables de la liberté de se faire injecter, une liberté que Dieudonné pense encore vouloir défendre dans sa recherche de Pardon : « (…) que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Soral en parfait soldat djihadiste khomeyniste lui en a jeté une, comble de l’absurde…

Sur les néo-cons et autres néo-libéraux, un vrai fantasme de croire d’une part que les délires financiarisâtes des banques centrales soient du « libéralisme » même néo, Friedman s’en moquait royalement (rappelle Charles Gave sans cesse) jusqu’à prôner leur disparition. Autant traiter Crésus de « néo-libéral » (ou de « juif » voir ci-dessus). D’autre part, concernant les néo-cons qui seraient à la manœuvre contre la Russie c’est une galéjade, c’est bien plutôt les clans Bush, Clinton, Obama, Cheney qui sont aujourd’hui transis de guerre, les néo-cons du genre Fukuyama (et autres élèves de Léo Strauss qui, lui, n’a rien à voir là-dedans, mort en 1973 en plus) cherchaient plutôt à considérer que la chute du Mur de Berlin, la faillite du communisme soviétique (reconnue par Poutine, même s’il en est nostalgique territorialement parlant), ouvraient la porte vers une réelle « alliance des civilisations » non pas à la Gates et Buffet ou Soros, mais au sens d’une vraie gouvernance mondiale de type coopératif et non pas centraliste des problèmes qui se posent à l’Humanité tout en respectant nations et cultures, mais ce en émulation pour le bien commun à la différence des relativistes culturalistes qui trouvent très bien que l’on excise les petites filles du moment que cela ne se fait pas en France…

Or, précisément, la France en tant que « Fille Aînée de l’Église » a pour tâche de porter l’Universel aussi haut que possible, sans pour autant le faire par l’épée comme il a été mal rapporté, l’épée du Christ (Mt. 10:34) étant spirituelle autant que charnelle, car s’il s’agit de chasser les marchands du temple il ne les tue pas (rappelle Dieudonné à Soral ci-dessus). Personne ne peut tuer « au nom de Dieu », mais au nom de la loi des hommes, oui, d’où déjà la guerre, ensuite la sanction ultime, mais aussi toutes ces lois envieuses stupides qui font des « riches » (« puissants » en langage franc ou bas allemand) les parfaits boucs émissaires remplaçant les juifs pour l’extrême gauche qu’elle substitue cependant aux sionistes, tout en se soumettant elle aussi à l’antisionisme qui fait office d’antijudaïsme chic, mais également porté par les juifs de cour montrant ainsi du doigt un Zemmour parce qu’il aurait le malheur de critiquer leurs maîtres, alors que l’alliance de fait entre la Secte et le djihadisme global, symbolisé par la dernière coupe du monde de football au Qatar, exprime bien au fond et plus largement qu’autant ce dernier que l’extrême gauche sont à la solde de la Secte SHAA qui se fiche comme de son premier shoot des origines du dernier enfourné à partir du moment où les royalties tombent royalement dans les paradis fiscaux, car il n’y a pas que l’univers qui est devenu « multi » aujourd’hui…

Aussi est-il navrant autant que regrettable d’entendre à longueur de journée les vocables « néo-libéraux, néo-cons » repris par des « souverainistes » jouant faute de mieux peut-être aux néomarxistes alors qu’ils font plutôt la part belle aux néo-léninistes qui emploient ces mêmes termes ayant pourtant autant à voir avec le libéralisme ou la pensée de Léo Strauss que le néo-léninisme (queer aujourd’hui) aurait à voir avec l’esprit voltairien défendant les libertés d’opinion et d’expression. Le léninisme n’a jamais rien compris à la notion d’« acquis civilisationnel » (comme le lui reprochait Rosa Luxembourg, marxienne elle, au sens de préserver les acquis objectifs) encore moins les trotskistes et maoïstes (affiliés à Staline, on l’oublie : Bataille, Sartre idem…) aussi leurs « leçons de morale » sur la Russie actuelle illustre surtout leur filiation idéologique au scientisme sectaire qui sans l’affairisme alarmiste ne pourrait pas entraver comme il le fait avec sa triple injonction actuelle (injections sanitaires, vertes et militaires) le désir exprimé par les trois quarts de l’Humanité d’une coopération, libre, entre nations souveraines (ce qui va pousser maoïstes et djihadistes à lâcher prise) lasses du faux universalisme comportementaliste du progressisme « occidental » de surface alors qu’il est profondément totalitaire jusque dans ses viscères, ce qui nécessite(ra) de couper toutes les tentacules de cette Méduse d’un seul coup.




240 témoignages d’exclus de la société française depuis 500 jours

[Source : lemediaen442.fr]

Brutalement, des milliers de personnels de santé et de pompiers ont été suspendus sans revenus ni aide sociale. 500 jours plus tard, rien n’a changé. Ils restent abandonnés des syndicats qui auraient pu les défendre et de leurs collègues qui auraient pu se montrer solidaires. La cassure est très profonde. Ce gouvernement les a exclus, humiliés, salis et pire, pour certains d’entre eux, il les a détruits !

Marius Jacob a compilé plus de 240 témoignages de personnes suspendues, tout comme lui…

« À la mémoire du sergent-chef Max, sapeur-pompier professionnel dans le Var, suspendu le 15 septembre 2021 suite à l’obligation vaccinale. Il a fait le choix de rejoindre les anges du ciel à tout jamais le 17 septembre 2021. Il laisse derrière lui, sa femme, elle aussi suspendue, et leur fils de 3 ans qui pense souvent à son « PAPA-ANGE ». Nos pensées vous accompagnent

Pour cette triste date d’anniversaire, Yoyo leur rend un hommage à travers un zapping :




Les Nations-Unies sous le contrôle des oligarques

[Source : stopworldcontrol.com via Ciel Voilé]

Les Nations unies déploient actuellement l’Agenda 2030, avec les fameux « objectifs de durabilité ». Ce projet mondial vise à transformer complètement tous les aspects de l’existence humaine : alimentation, sexualité, famille, travail, finances, santé, éducation, tout ! Il est censé mettre fin à la pauvreté, à la faim, aux inégalités, aux maladies et à bien d’autres maux. Un ancien directeur exécutif qui a travaillé à l’ONU pendant deux décennies raconte une histoire différente. Il explique que l’ONU est contrôlée par des criminels qui l’utilisent pour s’enrichir et asservir l’humanité.
Călin Georgescu décrit le processus d’infiltration et de prise de contrôle mondial des Nations unies par les oligarques, notamment Klaus Schwab et le Forum économique mondial (WEF).



[Clin d’œil de Joseph : Conakry en Guinée est son lieu de naissance.]




L’atmosphère Chat GPT des va-t’en guerre

Par Lucien SA Oulahbib

Les pue-la-mort pètent la forme à tout va dans les « chat » formatés. Ils pullulent d’arborescence Chat GPT mal digérée par leurs boyaux mentaux qu’ils recrachent (tant bien que mal) sur les plateaux fromages des médias de grand chemin. Ceux-ci suintent cependant de plus en plus la mouise des perdants qui se recyclent, faute de dixième vague virale, dans l’hallali du meurtre par procuration : le dernier ukrainien ou russe allant de pair avec la dernière centrale à gaz allumée pour forger à l’équilibre le prix à payer du whatever it takes [quoi qu’il en coûte].

La lourde machine de l’engrenage 1914, coup de revolver au départ de Sarajevo, plusieurs dizaines de millions de morts quatre ans plus tard à l’arrivée, refait surface façon Terminator IV. Alors que « la faim tue dans le monde un être humain toutes les quatre secondes », cherchez l’erreur… S’il y avait « vraiment » un « gouvernement mondial » cherchant à s’occuper des affaires humaines au mieux comme le subodorait le mandat onusien…

Nous n’en serions pas là, aurait chanté Lennon à Woodstock (où es-tu ?…). Une naïveté certes (Fonda mettant le racisme sur le dos du réchauffement ou l’inverse GPTO au secours « chattent » les faux Pinocchio), mais tout de même. Il paraît d’ailleurs que le secrétaire général actuel de l’ONU n’est pas content (du tout) de l’envoi de chars en Ukraine, arrête ton char (pense éberlué Chat j’ai pété… un câble ? Dirait, peut-être, Rémy de Juste Milieu ou presque…). Pendant ce temps (soyons sérieux), les quelques spécialistes de la chose rament, n’ayant pas le bon logiciel dans la tête (en attendant la balle, s’alarme Régis de Castelnau).

Arno Klarsfeld certes s’en va pétitionner pour la « paix » en renvoyant bien sûr dos-à-dos les « détestables » proches de la version Clinton sur les électeurs de Trump (« pitoyables ») ce qui est bien à la mode aujourd’hui tant le parti de la Guerre est binaire et surtout puissant et qu’il faut montrer patte créole si l’on ne veut pas être traité de « racaille » par Pilotis ou en « faillite morale » par l’EX-Presse, un torchon si faisandé qu’il risquerait de boucher les latrines les plus turques ce qui s’avère être un exploit peut-être concurrencé par Hibernation en chute libre, tous deux ayant une « moralité » au-dessus de tout soupçon avec carte de « prêche », dirait Praud (alpagué lui aussi comme « méchant ») au sermon subventionné (mais il ne faut pas le dire, juste le murmurer), comme chacun sait…

Ces cerveaux à un neurone et demi (les autres ont fui) auraient donc bien besoin de Chat machin chose ; mais celui-ci a encore un langage châtié et (prétendument) mesuré que ces feuilles de chou ne possèdent plus, journaux locaux germanopratins que l’on sert aux Deux magots (public et privé) avec le croissant vert que l’on déverse aussi à l’autre w.c. nommé Science Po de chambre queer ou latex (mais ne pas trop coller aux murs des directeurs soudain se défenestrent). À force de trop fumer la moquette entre deux lignes blanches, les seules qui restent encore admises dans leur couleur d’origine…




La ministre des Affaires étrangères allemande avoue que l’OTAN est en guerre contre la Russie

[Source : lemediaen442.fr]

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré ouvertement que les États-Unis et l’OTAN « mènent une guerre contre la Russie », suscitant de vives réactions.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat lors de son discours d’ouverture mardi à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, en France, concernant le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine. « Nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres. », a-t-elle déclaré.


Incompétence, folie pure, déclaration de guerre ? Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’Allemagne et les États-Unis fournissent des armements lourds à l’Ukraine, ce qui pourrait être considéré comme une provocation pour la Russie et entraîner une escalade de la situation. Quand la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, déclare que l’Union européenne « mène une guerre contre la Russie », il est probable que le Kremlin prenne cela très au sérieux et réagisse en mettant en alerte son pays et son armée.

Comme on peut s’y attendre, ces déclarations de guerre ont suscité de vives réactions, dont celle du journaliste russe Vladimir Soloviev, sur la chaîne de télévision d’État Rossiya 1, qui a qualifié les dirigeants allemands de « nazis », les Européens de « pharisiens » ainsi que de « salauds de nazis » et d’ajouter :

« Boris Pistorius [NDLR, le ministre allemand de la Défense] restera dans l’histoire comme un imbécile qui a fait de l’Allemagne un lieu de destruction. Il en va de même, d’ailleurs, pour Olaf Scholz [NDLR,le chancelier allemand] et Annalena Baerbock [NDLR, la ministre allemande des Affaires étrangères].Le peuple allemand saura quel genre de dirigeants nazis il a mis au pouvoir ».

De son côté, le politologue Yevgeny Satanovsky a déclaré :

« Des chars allemands avec des croix sur leur blindage vont à nouveau traverser l’Ukraine en attaquant des soldats russes. Cela me rappelle quelque chose : l’Union soviétique a déjà bombardé Berlin en 1941. Et pour moi, c’est un signal que le Reichstag, ou le Bundestag — qui remplace désormais le Reichstag — ne devrait tout simplement plus exister. Démolissons-le, transformons-le en terrain légèrement radioactif. »

Au lieu de chercher à désamorcer la tension, la ministre allemande, Annalena Baerbock, a commis une erreur grave en annonçant ouvertement que les États-Unis et l’OTAN la suivent dans cette guerre contre la Russie :

« Dans cette ère marquée par la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, nous ne pouvons plus considérer comme acquis les progrès de la liberté et des droits de l’homme en Europe. Si nous voulons montrer que malgré la répression et la guerre, la force de la démocratie et l’âme de l’Europe restent intactes sur notre continent, nous devons nous lever et nous battre pour elles ».

Sur Twitter, les internautes dénoncent les déclarations irresponsables de la ministre allemande qui, selon eux, ne correspondent pas à son rôle officiel et mettent en péril la sécurité mondiale en risquant de déclencher une guerre nucléaire.

Au kremlin, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Zakharova, a déclaré que l’Europe avait comploté une guerre contre Moscou. Son commentaire porte sur l’aveu de la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, qui a déclaré que l’UE « menait une guerre contre la Russie ».

Espérons que la diplomatie russe soit d’un niveau supérieur que l’Allemagne.




Le défi des radiations…

Par John Hunter

La Fed a envoyé un long message sur la reprise du parc éolien de Nozay/Voltalia. Celui qui est encore le plus célèbre en France pour les dégâts sanitaires sur le cheptel et les hommes. Notamment la famille Potiron. Un procès initié par le mouvement de la ruralité proche de l’ex-député Lafarge et défendu par Me DiVizio n’a pas convaincu les juges qui n’y connaissent rien en matière de radiations sur le tissu biologique. Pourtant le labo ToxSeek avait donné son diagnostic. Intoxication aux terres rares pour les vaches et les gens.

Les gens de Nozay sont obligés de prendre du Chlorella pour tenir. Le coup de balai pour les toxines. La zéolite pour encore plus de nettoyage. Et puis peut-être de la benzodiazépine pour pouvoir dormir.

Alors on programme des machines pour tuer l’humanité des gens, la vie des bêtes ?

Un article dans Science et Vie de mai 1917 décrit les radiations subies par des astronautes hors du bouclier terrestre. Jean François Botollier Depoix explique :

« C’est un Bain de radiation de 330 millisieverts entre la Terre et Mars. Le mSv est une unité qui mesure les dégâts biologiques d’une irradiation en fonction de la quantité reçue et de la nature des radiations. En France la dose naturelle est entre 2,4 à 2,9 mSv, pour une année.

Pour ces astronautes le Soleil dégage des bouffées de proton qui doublent la dose.

En France et au Sol, la dose maximale de radiations est à 20 mSv.

Toujours pour les astronautes irradiés qui absorbent des doses sur un temps court, si l’irradiation dépasse 1 milligray mGy il y a effets sur les cellules et altération de l’ADN. À partir de 4,5 grays (Gy), c’est la mort. »

« Nous savons qu’il ne faut pas dépasser 100 mSv pour les leucémies et 200 mSv pour les cancers solides. »
(Citation de Nicolas Foray du centre de recherche en cancérologie de Lyon.)

« Après ces seuils la courbe est exponentielle. Chaque millisievert augmente de 1 % l’effet de risque. »

« L’os est concerné, les cellules sont plus sensibles que celles de la peau. La matrice de l’os se modifie. Le cerveau peut vieillir plus vite.

L’ATM qui répare l’ADN migre du cytoplasme vers le noyau sous radiation. Nous avons déterminé trois types de radiosensibilité :
– Le premier type répare vite et bien. La majorité.
– Le second type répare moins bien.
– Le troisième type : L’ATM ne fonctionne pas.

L’hypersensibilité aux faibles doses de radiation a été illustrée par les usagers du Linky qui perdent le sommeil. Ce sont les gens du groupe 2 susnommés. Les cellules de l’os sont touchées. Une irradiation à 0,2 Gy déclenche des détériorations de 2 Gy !!! »

Retour sur terre avec les cancers pédiatriques de Sainte Pazanne, cette école Notre-Dame où éoliennes et champs électromagnétiques pourris d’après le géobiologiste Nollet ont déjà liquidé des enfants. On sait bien que la leucémie a atteint plusieurs foyers sous ligne haute tension ou sous éoliennes. Voilà pourquoi les docteurs peuvent prescrire de la mélatonine, mais le déséquilibre est déjà consommé, car la mélatonine est fabriquée naturellement par le corps. Donc les radiations la font disparaître !

On sait que des champs électromagnétiques (CEM en abrégé) sont issus des turbines et ses câbles souterrains et ses postes de transmission. Ils ne savent pas comment les isoler correctement et les lobbies du renouvelable ont accéléré la pression sur le gouvernement pour que ces technologies terribles s’installent sans études épidémiologiques, surtout qu’elles auraient démontré leur nocivité irrépressible. L’agence internationale de l’énergie a dû être phagocytée par le lobby éolien. Ils sont partout.

Les fréquences éoliennes mesurées en hertz sont des radiations/impulsions qui atteignent le tissu biologique. (Recherche Weichenberger. Allemagne 2015.
Recherche Inagaki. Japon.
Recherche Kaprzak. Pologne.
Recherche Alves Pereira, Dr Rapley et coll. NZ.)

Pourquoi ne pas tester les résidents de la périphérie éolienne avant d’y construire des turbines et voir si les gens catégorie 3 n’y sont pas présents ? Même les gens deux sont touchés dans leur os !! L’humain ne compte pas avec les technocrates qui se repaissent du sang du peuple martyrisé.

S’il y avait une agence de santé responsable… une ARS revivifiée, ces misères et crimes environnementaux n’existeraient plus. Il est temps que les politiques prennent en main la recherche scientifique et exercent leur pouvoir régalien à bon escient au lieu de nier la réalité et de prétendre qu’il n’y a aucune preuve valide de dangerosité. On dirait la voix de son maître (les éoliens).

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]

On écoute les chercheurs de Lyon pour les astronautes, mais pas pour les résidents autour des parcs éoliens ? C’est l’omerta. Tel scientifique va parler et sa carrière sera abrégée. On se croit chez Al Capone dans les années trente !

Ceux qui parlent sont à la retraite.

Proposition deux pour la gestion raisonnable des projets éoliens : que les promoteurs déclarent le niveau des radiations en millisieverts, Hertz et SPL et que le centre scientifique de Lyon corrobore les données avec ses appareils… et décide.

Les préfets ne sont pas formés aux risques et méfaits électromagnétiques comme le démontre l’article ironique de la FED qui ridiculise le préfet de la Vienne confondant MW et MWheure et donnant des performances fulgurantes alors que la turbine fonctionne à 25 %. (Article signé Patrick Kawala).

Certains scientifiques et ingénieurs sont plus habiles.

Il ne s’agit plus de garder un devoir de réserve, mais de protéger une population innocente et sans armes contre les champs magnétiques. Ou alors devrait-on pressuriser leur maison comme on fait porter aux pilotes une combinaison spéciale ou qu’on les loge dans leur cabine pressurisée ?

Le cas actuel du GPSE qui mesure seulement à partir de 50 Hz, n’a pas de subventions et est infiltré par France Énergie Éolienne est un scandale absolu. Il est rétribué simplement par les fauteurs de trouble, RTE, Enedis ou éoliennes. On voit le paysage ! Circulez, il n’y a rien à voir, ou bien : « Votre installation électrique Monsieur l’éleveur n’est pas en équipotentialité ». Ou bien : « Vous ne nourrissez pas assez vos bovins ». Ou bien : « Nous ne pouvons pas expliquer pourquoi vos animaux meurent, vos veaux naissent avec des cornes supplémentaires, ou uniquement femelles, ou refusent le pis maternel. C’est l’affaire des géobiologues ou des vétérinaires. ». Lesquels ne savent pas plus.

Mais qui forme les vétérinaires aux méfaits des CEM alors que les docteurs les ignorent royalement ?

Si ces propositions sont refusées, c’est bien que les dommages existent et qu’on regarde à côté. Où est l’intérêt supérieur de la France à fabriquer des malades et des morts parmi les animaux d’élevage ou les humains ?

Dans ce cas d’investigation poussée, le projet éolien n’aboutira pas. Mais nous sommes loin des mesures qui protégeraient la santé publique. L’ARS commence à bouger quand il y a des villages entiers irradiés. Après du sang sur le carreau. Les lignes Enedis suintaient du Courant et ont envoyé à l’hôpital tout un village au centre est de la France.

Le chef de l’État a fait beaucoup de mal en phagocytant l’ARS avec l’américain McKinsey. L’ARS ne dit plus rien ni ne fait de recherches. Par contre il a envoyé des lettres de menaces aux professionnels de santé dans le cirque Covid. Une renaissance s’impose, mais elle peine à arriver et ce ne sera pas les ENR qui vont sauver ce Titanic, notre pauvre pays qui fait eau de partout.

Aux dernières nouvelles la mère fouettarde Pannier R a des actions dans un complexe d’extraction de pétrole au Congo RDC et une Plainte contre Perenco pour pollution des sols, des aquifères et de l’air.

Chez les bougnouls, il n’y a pas besoin de prendre des précautions environnementales. Eh ?

Et cette femme vient donner des leçons de renouvelable aux gens de France ?




Lien entre 5G et Covid-19

[Source : @Roms17]

[NDLR À un moment, il apparaît « bouse de taureau » dans la transcription en français, mais il s’agit d’une traduction littérale de « bull dung » synonyme de « bullshit » et qui signifie dans le contexte plutôt « connerie ».]

[Note de Joseph : dans la vidéo suivante est évoqué le caractère éventuellement choquant que la 5G puisse induire des virus comme réponse cellulaire. Cependant, Stefan Lanka a pu scientifiquement démontrer que les « virus » sont en réalité des composants cellulaires par ailleurs connus (isolés et caractérisés) produits par des cellules agressées (et elles peuvent l’être par des ondes pulsées telles que la 5 G, la 4 G ou le Wi-Fi), alors que jusqu’à présent aucun virus pathogène n’a pu être réellement isolé et caractérisé à partir de tissus biologiques soi-disant infectés.
Voir au moins :
À quel point les virus sont-ils morts ? dans le dossier Vaccins et virus.
Et pour ce qui concerne la 5G comme cause possible et probable de la 5G :
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G dans le dossier 5G et ondes pulsées.]






Non à une guerre qui n’est pas la nôtre ! Exigeons la paix en Ukraine pour sauver des vies

Par Nicole Delépine

Le sacrifice de nos libertés ne sauve aucune vie

« Sauvez des vies ». Combien de fois avons-nous entendu cette phrase depuis mars 2020 ? Sous ce fallacieux prétexte, des vieillards ont été privés de toute visite dans leur maison commune qui devait les protéger de l’isolement (appelée EHPAD), et combien d’enfants et d’adolescents ont-ils été privés de réunion avec leurs copains, petits amis sans aucun bénéfice sanitaire ni pour eux ni pour leurs parents ? Le scénario Covid19 a si bien organisé la peur, la terreur mondiale, que des milliards d’individus ont accepté de se faire injecter une substance expérimentale jamais utilisée en médecine infectieuse auparavant.

Tout devait être accepté, même l’inacceptable pour prétendument « sauver des vies » ! Les vidéos et livres des grands prophètes du forum de Davos, tel Schwab, Bill Gates, Jacques Attali, Laurent Alexandre, etc. en France nous avaient bien prévenus depuis une vingtaine d’années de leur volonté de réduire la population mondiale, soi-disant trop nombreuse, pour sauver la planète (quelle vanité énorme, car quoiqu’il arrive la planète nous survivra !).

Qui, parmi les gens normaux, aurait pu croire à cette promesse de « génocide » de la part de psychopathes et milliardaires que nous prenions seulement pour des illuminés, et surtout dont nous imaginions que personne, au grand jamais personne ne les laisserait faire. Après les horreurs du XXe siècle, qui eut pu croire que l’holocauste avait suffisamment disparu des mémoires pour que les générations nées après les années 50 fassent l’autruche devant les attaques monstrueuses contre les acquis de la Résistance, contre la démocratie, contre la liberté d’expression, toutes valeurs en voie de disparition accélérée, dans le silence médiatique assourdissant.

Hélas, une partie importante du monde dit occidental que nous croyons le plus éduqué et le plus démocratique n’a pas pipé, manifestement conditionné depuis une cinquantaine d’années à obéir à condition que le pain et les jeux lui soient assurés. Le confinement est passé comme une lettre à la poste grâce au « quoi qu’il en coûte », et ses larges rétributions aux entreprises et aux salariés mis en congés devant Netflix et autres vidéos, le mythe de l’enseignement à distance en visio pour les ado et étudiants n’ayant pourtant compensé qu’une partie de la perte de longs mois d’études.

L’individualisme dans lequel les post soixante-huitards (qui ne représentent que la faible partie des boomers qui ont confisqué le pouvoir) nous ont élevés depuis cinquante ans, a fait le lit de la soumission généralisée des différentes générations et des minorités qu’ils essaient de diviser et d’opposer pour mieux régner. Le lent réveil actuel donne tout de même un peu d’optimisme.

Non au transfert d’armes qui prolonge l’hécatombe inutile des Ukrainiens et menace notre population

La propagande covid19 n’était que le début de l’attaque mondiale contre l’humanité. Aujourd’hui c’est la généralisation de la guerre qui pointe. Comme toujours quand les financiers sont en déroute, la guerre mondiale est l’ultime recours des puissants. Mais cette fois-ci, comme en 1962 et la crise des missiles de Cuba, c’est la guerre nucléaire qui menace. Des « Kennedy et Khrouchtchev » qui surent l’éviter existent bien encore, mais aussi des docteurs Folamour1 et un accident entraînant une réplique menaçant l’humanité est vite arrivé. Ce risque doit cesser.

Personne d’entre nous ne peut imaginer que soit rasée une grande partie de nos villes, de nos pays. Pourtant rien n’est impossible. Les tyrans qui dirigent le monde ont préparé leurs bunkers, croyant à l’illusion de se protéger (comme des pseudo-vaccins qu’ils ne se sont pas injectés pour la plupart). Ils semblent « jouer à la guerre », mais de fait espèrent sauver les banques pour beaucoup apparemment en faillite, et leurs vies privilégiées.

ALORS L’URGENCE EST MAINTENANT D’UNIR TOUS LES PEUPLES ET DE DIRE NON A LA GUERRE.

Des manifestations ont semble-t-il éclaté dans de nombreuses villes allemandes à la suite de l’annonce de la livraison de chars allemands à l’Ukraine. Mais le souvenir de l’humiliation de la Seconde Guerre mondiale est vif chez les générations allemandes qui ne peuvent accepter ce remake des années 40 (contrairement à la France où l’enseignement de l’histoire a été sacrifié à l’école) d’autant que cette cobelligérance a été décidée hors de leur volonté, de leurs parlements.

En France et dans tous les pays concernés, nous devons crier chaque jour NON À LA GUERRE !

Profitons des manifestations, justifiées par la vie qui continue, sur les retraites ou contre l’euthanasie ou la vaccination obligatoire et la discrimination des non-vaccinés suspendus, pour imposer ce cri qui vient du fond de l’âme des peuples. NON À LA GUERRE. NON AU RISQUE DE GUERRE NUCLÉAIRE !

Écoutons les voix diverses qui appellent à la paix

https://francais.rt.com/international/103892-guerre-ukraine-klarsfeld-redoute-que-position-ue-conflit-generalise

« L’avocat franco-israélien Arno Klarsfeld a lancé une pétition pour s’opposer à la perspective d’une troisième Guerre mondiale. Il reproche notamment à l’Union européenne de ne pas “rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine”.

Arno Klarsfeld, ancien conseiller d’État sous Nicolas Sarkozy, a mis en ligne le 24 janvier une pétition intitulée “Non à une 3e guerre mondiale pour le Donbass”. Dans la foulée d’annonces occidentales portant sur l’envoi de chars de combats à destination de Kiev, l’avocat franco-israélien y dénonce le rôle de l’Union européenne dans la guerre en Ukraine.

Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union. Nous nous y opposons”, a-t-il écrit pour expliquer son initiative. Deux décennies après avoir figuré au premier rang des plus fervents promoteurs de l’intervention militaire américaine en Irak, Arno Klarsfeld s’exprime depuis plusieurs mois contre l’implication de plusieurs chancelleries occidentales dans le conflit russo-ukrainien, redoutant que les livraisons répétées d’armement à destination de Kiev ne débouchent sur un conflit plus large. “Les deux régimes, Kiev et Moscou, sont aussi éloignés de nos valeurs l’un que l’autre. Ils se battent fanatiquement pour le Donbass qu’ils pourraient se partager. Ce n’est pas notre guerre. Nous devons les aider plutôt à trouver un compromis plutôt que de risquer une [troisième] guerre mondiale”, a encore tweeté ce 25 janvier le petit-fils de déporté. Alors que Kiev exhorte régulièrement ses alliés à intensifier leur soutien financier et militaire à son endroit, la Russie a de son côté mis en garde à de multiples reprises contre la participation de l’Occident à l’effort de guerre ukrainien, reprochant aux chancelleries concernées de jouer un “rôle destructeur” dans le conflit. La porte-parole de la diplomatie russe a récemment qualifié de “décision provocatrice” l’annonce d’une livraison française de blindés à Kiev. »

« Peuples européens entendez-vous de la part de vos dirigeants des propositions de paix, de compromis pour tenter de sortir l’Europe de la plus grave crise depuis la 2e GM ? Je n’entends rien sinon de promettre à l’Ukraine une victoire impossible.. Nous fonçons vers la guerre. »

Arno Klarsfeld @Arno Klarsfeld

NE RECOMMENÇONS PAS LES ERREURS DE 1914 ET 1940. N’ACCEPTONS PAS CETTE DRÔLE DE GUERRE QUI CHAQUE JOUR NOUS EMMÈNE UN PEU PLUS VERS L’ABÎME.

Des peuples réagissent et manifestent contre cette guerre usa-OTAN qui détruit l’Ukraine, L’UE et ne bénéficient qu’aux intérêts américains

Pourquoi le silence de nos médias sur ces manifestations allemandes, lourdes de sens, de mémoire en particulier ?

« Avec la livraison de chars au milliardaire Zelensky on se rapproche de plus en plus d’une guerre mondiale, il est minuit moins une et je vous assure, quand elle va éclater, le Monarque et sa princesse vont disparaître, sûrement un super abri quelque part. Pendant que les Français ?

Katell HENRY @katell8 #punchline est ce qu’à un moment donné on va demander l’avis des Français au sujet de la guerre en Ukraine ? Car pour l’instant Macron décide de tout, tout seul sans demander le vote de l’AN et toujours en suivant comme un toutou »

Dr Ilan Lamar
@IlanLamar 14 h 26 janvier 23

@vonderleyen, les Allemands et les USA. Stop ! La PAIX !

Emmanuel de Villiers

@E2Villiers 23h Ils nous avaient dit en se tapant sur les cuisses, « L’Europe c’est la Paix ! », avec la livraison de chars de combat à l’Ukraine, l’Europe des politiciens c’est la Guerre. C’est totalement anormal en démocratie.

Arno Klarsfeld, 17 janv. Pour une initiative de médiation franco-allemande de paix pour l’Ukraine

Écoutons Jacques MYARD2 :

« France, servile vassale ! »3

Le 24/01/2023

« Tribune. Je l’avais oublié, une connaissance-amie me l’a judicieusement rappelé, j’ai publié le 30 juillet

2014 dans le Figaro vox un article sur nos relations avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée, article dont je ne retire aujourd’hui aucune virgule :

En prenant des sanctions, l’Union Européenne internationalise ce conflit au lieu de le circonscrire. Il devient un conflit entre la Russie, l’Union Européenne et les États-Unis. Ces actions aggravent donc la situation, les tensions internationales alors qu’il faut toujours éviter une politique qui mène à l’internationalisation d’un conflit.”

J’ajoutais :

Il est pour le moins suicidaire de porter atteinte à nos exportations vers la Russie, qui sont importantes et nécessaires à l’emploi français et pour notre balance commerciale. C’est une politique de gribouille menée par le gouvernement et l’Union Européenne.”

J’entends déjà les véhémentes critiques : “vous êtes un suppôt de Poutine”, eh bien Non.

Depuis 2014 nous disposons d’intéressantes informations qui doivent susciter de fortes interrogations pour tous ceux qui estiment que Poutine n’est pas le seul fauteur et seul responsable de cette guerre.

J’entends à ce titre rappeler certains faits et analyses :

Il faut lire dans le Foreign affairs de 1998 l’analyse d’un grand ambassadeur américain George F. Kennan, qui fut un adversaire déterminé du bloc soviétique du temps de Staline ; il fut ambassadeur à Moscou en 1952, et le promoteur de la volonté de Washington de “contenir” les Soviétiques, mais en 1998 à la suite d’un vote du Sénat américain de voter l’élargissement de l’OTAN, il déclare :

Je pense que c’est une faute, les Russes vont réagir, l’élargissement de l’OTAN va enclencher une nouvelle guerre froide et diviser l’Europe”

Il y quelques semaines, on apprend avec stupéfaction que les accords de Minsk 1 et 2 signés en 2014 et 2015, qui nous étaient présentés comme des accords de paix, n’avaient pour objectif en réalité que de donner le temps à l’Ukraine de s’armer avec l’aide des Anglo-saxons.

Voir sur ce point les révélations de l’ex-chancelière Angela Merckel dans le journal Die Zeit du 7 décembre 2022, propos étonnants et confirmés par François Hollande peu après.

Ces révélations doivent être mises en perspective avec la politique américaine, aujourd’hui bien connue, dans les pays issus du bloc soviétique depuis la fin de l’URSS :

— Dès 2004 des opposants américains sont venus me présenter à l’Assemblée nationale les organigrammes des associations pro démocratie qui accompagnaient les “révolutions de couleur”, ces associations étaient truffées de membres des services américains dont les objectifs sont toujours les mêmes, contraindre Moscou à reculer.

— Le fameux coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014 a été, à l’évidence, fomenté par les Américains pour chasser un gouvernement pro russe !

— Peut-il y avoir encore des doutes sur le sabotage du gazoduc Nord Stream 2 ? De très nombreuses personnalités en Allemagne ne cachent plus leurs certitudes quant à la responsabilité de Washington.

La mise en perspective de tous ces faits et analyses devrait tempérer le zèle pro-Zelensky de nos médias où s’expriment les valeureux bellicistes des plateaux de télévision.

Cette guerre est une guerre américano-russe indubitablement voulue par Washington afin de mettre les vassaux européens sous leur coupe dans l’OTAN, une machine exclusivement américaine !

Qui peut en douter après la réunion du 20 janvier dernier qui s’est tenue en Allemagne dans la base de Ramstein de l’armée de l’air américaine, sous la présidence du Secrétaire de la défense J.Austin Lloyd, du groupe de contact des alliés de l’OTAN chargé de coordonner l’aide militaire à l’Ukraine ?

Il est vrai, cette réunion du groupe de contact a calmé les ardeurs guerrières du président ukrainien Zelensky, en refusant de lui livrer des chars lourds ; il devrait, au demeurant, s’interroger sur la solidité de son alliance avec les Américains qui le lâcheront tôt ou tard…lorsqu’ils jugeront qu’il les conduit trop loin contre la Russie.

De même, le Président Zelensky ne peut ignorer les lourdes pertes en hommes que l’armée ukrainienne a subies face aux offensives russes dont il est responsable devant son opinion publique.

Vladimir Poutine n’est pas le poussin de l’année, c’est certain ; mais il n’est pas le seul responsable de cette guerre par proxy qui doit se terminer rapidement pour épargner des milliers de victimes civiles ou militaires.

Ce n’est pas en livrant des armes et encore des armes que l’on pourra trouver une solution politique, ces livraisons croissantes constituent une escalade qui peut déraper !

La France doit se départir de toute inféodation aux États-Unis dont les objectifs, l’affaiblissement de la Russie et la mainmise sur l’Europe, sont contraires à nos intérêts et notre indépendance, tout en continuant d’apporter aux Ukrainiens une aide humanitaire.

Albert Camus notait qu’au 20e siècle “la passion la plus forte est la servitude” ; cette observation n’a malheureusement rien perdu de son actualité ! »

Jacques Myard

ET PIERRE DE GAULLE, petit-fils du général

20 janv. « En Ukraine, c’est une guerre économique menée contre Moscou par les États-Unis », affirme Pierre de Gaulle « Où est la France souveraine et respectée de mon grand-père ? »

https://lefigaro.fr/international/pierre-de-gaulle-un-prorusse-assume-20230120?utm_medium=Social&utm_campaign=echobox&utm_source=Twitter&origine=VWR22002#Echobox=1674225790-1

PEUPLE FRANÇAIS, IL EST TEMPS DE NOUS FAIRE ENTENDRE !

Nous avons su manifester en 1962 pour la paix en Algérie. Nous allons savoir inviter le mot d’ordre « non à la guerre » dans toutes nos manifestations afin que chacun sache que son ami, son voisin dans le métro ou à l’école sache qu’il pense comme lui et ose le dire.

Ne nous laissons pas influencer par le politiquement correct qui nous interdit de parler et qui fait croire que dire non à la guerre serait un abandon des pauvres ukrainiens. Actuellement ils vont au massacre et ceux qui refusent d’aller à la boucherie sont envoyés de force. Les opposants au régime, journaux, partis, sont censurés. Est-ce là la démocratie que nous défendons ? Imposons à nos gouvernements de négocier la paix comme l’avait fait Sarkozy lors de la guerre en Géorgie, ce sera le meilleur service à rendre aux peuples russe et ukrainien et aux peuples du monde entier.

Les écologistes veulent « sauver la terre ». La première chose à faire n’est-elle pas d’éviter la guerre nucléaire pour sauver l’humanité ?

La fin de la guerre d’Algérie a été accélérée par les manifestations populaires massives. La population a montré sa détermination malgré une répression policière féroce qui a causé de nombreuses victimes comme à Charonne le 8 février 1962 (8 morts, dont 3 femmes et un adolescent) justifiant une manifestation de recueillement d’une ampleur jusque là inégalée :

Près de 61 ans après cette manifestation décisive pour la paix, la population française saura-t-elle rappeler à ses dirigeants qu’elle refuse la guerre ?

(Voir aussi :
https://www.maliweb.net/international/non-a-la-troisieme-guerre-mondiale-les-reseaux-sociaux-senflamment-3008523.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter)


1 Dr Strangelove « How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb » ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe est une satyre militaire sortie en 1964 qu’il faut absolument revoir.

2 Jacques Myard, né le 14 août 1947 à Lyon, politique français. Membre des Républicains, il est maire de Maisons-Laffitte depuis 1989, a été député de la 5 ᵉ circonscription des Yvelines de 1993 à 2017 et conseiller général des Yvelines de 1988 à 1993.

3 Jacques Myard : « France, servile vassale ! » (entreprendre.fr)




« Nous n’avons plus que trois ans, dit le GIEC », tonne-t-on sur BFM business

Par Lucien SA Oulahbib

Même les partisans transis de cette verve réchauffiste tempèrent cette prévision apocalyptique de « la fin du monde dans trois ans » (en quelque sorte) ; avec New York sous l’eau, etc.. Il n’empêche que ce qui semble bien être devenu un sortilège alarmiste s’avère bel et bien claironné sous le vocable « urgence climatique » sur toutes les ondes y compris celles des radios « professionnelles » comme BFM business (le 26/01 vers 18 h 30) à propos de « l’urgence de l’énergie verte » très lucrative en réalité malgré son efficacité quasi nulle….

Or ce sortilège alarmiste (qui n’a aucun fondement sérieux sinon des projections) EST bien à la base de tout ce qui se passe actuellement en matière de « transition » (énergétique avec des éoliennes inutiles, alimentaire avec les insectes qui se substitueraient peu à peu aux animaux producteurs de « méthane »…). Ceci produit une « écoanxiété » qui entraîne alors un accroissement des angoisses (consommation encore plus effrénée d’anxiolytiques et de drogues), jusqu’aux refus de procréer parmi les jeunes générations engluées de plus en plus dans cette propagande homicide, et ce depuis leur naissance (d’où l’appel à l’immigration pour compenser). Alors que tout est sinon faux du moins très exagéré, et ce sciemment (ce qu’indiquent les vrais spécialistes qu’écartent bien sûr le GIEC et les médias sous son influence uniforme).

Une telle régression du jugement s’observe également pour la Covid alors que l’on s’aperçoit de plus en plus que le danger létal est plutôt venu du refus de donner des traitements précoces, mais d’injecter à la place une substance aux résultats éphémères et contre-productifs (effets indésirables en croissance chez les plus jeunes, besoin de renouveler plusieurs fois par an l’injection sans analyse des conséquences…).

Bref, tout ce tintamarre, agrémenté cependant de courbes très télégéniques, révèle déjà une chose : l’illettrisme croissant des élites en matière épistémologique : des projections statistiques ne restent que des spéculations, surtout lorsqu’elles reposent seulement sur des hypothèses non vérifiées comme la hausse du CO2 corrélée sans preuve aux températures météorologiques alors que l’histoire du climat montre l’inverse et ne peut être observé que sur un temps long (au moins trente ans) ; d’autant que, par exemple aujourd’hui, le Pôle Nord reconstitue ses glaces, la neige tombe encore y compris en plaine (alors qu’il y a dix ans elle devait disparaître) et qu’aucun lien sérieux ne peut être fait entre intempéries exceptionnelles et impact de l’activité humaine, même si celle-ci est bien sûr perceptible en matière de pollutions diverses qui sont cependant peu à peu prises en compte depuis les années 80 d’où par exemple l’excellence française en matière d’expulsion de gaz à effet de serre…

Mais rien n’y fait, le « narratif » ne bouge pas, alors que par exemple le nucléaire civil reste une solution d’autant plus raisonnable que ses déchets sont de plus en plus réductibles par les surgénérateurs — qu’un lobby pro éoliennes (articulées pourtant au charbon et au gaz) a réussi à briser en France (mais pas en… Russie) et ce même si aujourd’hui le gouvernement en place fait miroiter qu’il « va » rectifier le tir (alors que la facture électrique explose…).

L’illettrisme est en fait profond, par exemple en matière « scientifique » dont les champs sont souvent confondus avec la technologie, ce qui n’a rien à voir. Nombre de civilisations avaient des mathématiciens, mais la technique est née en Occident (puis est maintenant bien répandue) en tant que croisement incessant d’hypothèses formalisées en équations et d’expérimentations permettant de les vérifier ; d’où la constatation qu’il n’y a pas de différence de nature, mais de degré entre sciences de la matière, de la vie, de la société, ce qui implique qu’il n’y a pas de sciences « dures » ou « molles » ; vous aurez beau manipuler avec dextérité nombre d’équations, pas un seul téléphone portable n’en sortira ; et il ne suffit pas de poser une équation en système ouvert comme la Terre, la Vie, la Société puisqu’une succession de variables peut en s’enchaînant créer une distorsion dont l’accumulation peut faire émerger une bifurcation, une rupture, non prévisible sinon à court terme et encore comme un tremblement de terre, une tempête, une émeute…

Aussi ce n’est pas parce que nous sommes entourés de machines de plus en plus « intelligentes » (au sens d’être capables d’autogénérer des relations dont l’arborescence est déjà programmée par des « si, alors » et « si et seulement si ») que cela signifie que n’importe quel quidam ânonnant le manta » les chiffres cela ne se discute pas » ait raison. Bien au contraire (si l’on en croit Churchill d’ailleurs…). Et pourtant les « élites » (au niveau intellectuel de plus en plus médiocre) viendront parader avec, tout en traitant de « charlatans » ceux qui nuancent de tels propos ignares… Une sorte de nouvelle Numérologie avec sa Mystique et ses grands prêtres…

Pourtant comme l’avait écrit Raymond Boudon : « Rien, ni dans la physique ni dans la poésie, ne permet de démontrer ni que le physicien comprenne mieux la physis que le poète, ni que le poète la comprenne mieux que le physicien ». (, À quoi sert la notion de « Structure » ? Paris, Gallimard, 1968, p. 226 note 10).




Le cirque de Davos

[Source : Vivre sainement]




ANDRÉ BERCOFF humilie JULIEN PAIN sur son interview ratée de KLAUS SCHWAB

[Source : TRED]




Nous devons continuer à diffuser la vérité

[Source : mondialisation.ca]

Par Dr Pascal Sacré

« Il ne suffit pas d’inscrire des droits dans une Constitution, 
Il faut que le Peuple éduqué puisse les lire, 
Les comprendre et les défendre. »

« En face », ils nous disent quoi penser, quoi dire.  « Eux », ils savent. 
« Eux », ils ont compris et nous expliquent ce qu’il faut penser et faire, et c‘est ainsi. Pas autrement.

Ils emploient les grands moyens, émissions télévisées remplies d’experts bardés de titres, articles dans la presse écrite « sérieuse », synthèses par des instituts officiels aux noms et acronymes très professionnels. Les experts en question sont souvent bien habillés, ils ont des qualifications indiscutables sur le papier, ils parlent bien et les journalistes ou animateurs sont très gentils avec eux, boivent leurs paroles, et l’ensemble dégage une connivence, une évidence qui rend le message comme allant de soi.

  1. La vaccination ne se discute pas(([1] « La vaccination, cela ne se discute pas » estime Touraine | egora.fr)), elle a sauvé l’humanité(([2] Les vaccins ont-ils vraiment sauvé l’Humanité ? (collectif-federateur.org) )), c’est la seule vraie solution face aux épidémies.
  2. Le climat, c’est un réchauffement et il est dû principalement au CO2 humain.
  3. L’Ukraine, c’est à cause d’un méchant dictateur sadique et fou qui défie le monde ou exploite son peuple (toujours la même excuse, de Cuba, du Venezuela, d’Irak, à l’Afghanistan, en passant par la Lybie, le Mali, le Yémen, la Syrie… c’est à chaque fois cette même histoire, un méchant dictateur sanguinaire fou qui veut détruire son peuple ou l’humanité, Castro, Chavez, Hussein, les talibans, Kadhafi, el-Assad…)

Ce sont les trois derniers dogmes en date.

Si nous émettons un avis contraire, ou nuancé(([3] Nous avons été fact checkés ! | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be) )), alors ils font semblant de ne pas l’entendre. Si nous insistons, surtout si nous sommes légitimes, alors ils nous traitent de tous ces termes peu flatteurs, disqualifiant :  complotiste, négationniste, sceptique, rassuriste, stupide, fou, incompétent, charlatan, antivax, antisémite, raciste…

« Ne pensez pas, nous pensons pour vous », voilà ce qu’ils prônent en face et ma foi, ils sont convaincants, ils ont les moyens médiatiques et institutionnels avec eux. Premièrement, cela démontre ce que nous savions déjà : l’être humain, depuis qu’il est tout petit, depuis la nuit des temps, adore les histoires. Si celles-ci sont simples, avec un gentil et un méchant, un gentil très gentil et un méchant très laid et très méchant, c’est encore mieux. Si elles ont des solutions toutes faites qui dépendent des autres, alors là, beaucoup d’êtres humains sont aux anges. Ils peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes en se disant que d’autres s’occupent de tout et surtout, que ces « experts » ont une solution toute faite et indiscutable.

Pratique, un dogme, il faut bien l’avouer. Pas besoin d’agir ni même de réfléchir. Malheureusement, un dogme n’a rien à voir avec la vérité, il n’a même rien à voir avec la réalité. Je sais que d’aucuns arrivent à vous dire que la réalité n’existe pas.(([4] La réalité n’existe pas | larecherche.fr)) Ça, c’est fort et pourtant, c’est ainsi, des personnes tentent de vous en convaincre et beaucoup de gens s’y laissent prendre. Pourtant, si je vous brûle le bras, je vous assure que la douleur et la blessure vous convaincront que la réalité (la chaleur dans ce cas) existe.

Ne pas confondre « perception de la réalité », et « la réalité elle-même ».
Idem pour la vérité.  Ou pour le bien et le mal.  Il y a le bien, qui ne veut pas dire perfection, et le mal.  Souvent, on discerne le bien du mal non pas au niveau cérébral, mais au niveau des tripes, du cœur et de sa peau. Le mal c’est par exemple torturer les animaux, maltraiter tout être vivant. Là où cela devient plus subtil, plus insidieux, c’est quand on a compris que le mal, c’est aussi laisser faire, laisser d’autres gens torturer les animaux, ou maltraiter un être vivant, sans rien dire, rien faire contre cela.

[Note de Joseph : la vérité peut se définir comme la traduction, l’interprétation ou la (re)présentation la plus fidèle possible de la réalité. Le problème est que cette transcription par un être humain dépend de la perception qu’il a de la réalité, perception qui dépend notamment de sens limités.
Voir aussi :
Pensée multiple
La fabrication des perceptions
Prise de conscience et autisme
Note sur le mental et l’astral
La vue, la vision et la vie
Note sur la vision
Note sur la lecture des événements]

En sachant combien la plupart des animaux sont maltraités et c’est un euphémisme, continuer à en consommer fait de nous de facto des complices de cette maltraitance mondiale. À ce moment très inconfortable sur les plans intellectuel et émotionnel, l’être humain va user d’artifices pour se trouver des circonstances atténuantes, détourner le propos, noyer le poisson, c’est le cas de le dire. Alors commencent les petits arrangements avec le mal, ces concessions qui laissent à penser que le mal, c’est relatif.
Non. Le mal est le mal. Le bien est le bien. Pour ma part, je ne tente pas de devenir végétarien que pour l’environnement ou la santé. Je le tente pour la seule raison qui se suffit à elle-même, sans avoir besoin d’aucune autre, pour cesser d’être complice d’un plus grand mal. 

Revenons à la vérité, dont le dogme est le pire ennemi. Autrement dit, la vérité est la pire ennemie du dogme. C’est la raison principale pour laquelle les dissidents actuels sont autant diabolisés, discrédités, censurés, chassés par un système qui a un besoin vital de dogmes pour se perpétuer. Plus les dogmes sont rigides, intraitables, plus la violence envers toute dissidence est forte et brutale. C’est la raison pour laquelle nous, les véritables lanceurs d’alerte, ceux qui bravent toutes les censures, nous devons continuer à éduquer de manière pédagogique et à diffuser la vérité.

Je parle de la vérité, à ne pas confondre avec la connaissance qui évolue sans cesse, beaucoup font cette confusion. Il n’y a d’ailleurs pas de vérité scientifique, c’est une impossibilité. Il n’y a pas de vérité économique, géopolitique, etc. Il y a des connaissances dans tous ces domaines, et celles-ci changent, évoluent en fonction du temps, des découvertes, du contexte, des actions et réactions des uns et des autres. Un exemple parmi les plus connus est d’avoir cru un moment que la Terre était le centre de l’Univers. Aujourd’hui, on sait que la Terre est une planète parmi d’autres et qu’elle tourne autour du soleil. Cette connaissance a évolué pour se conformer à la réalité.

La vérité, par contre, c’est la vérité. Soit vous avez trompé votre femme, soit vous ne l’avez pas trompée. Soit vous étiez à cet endroit à cette heure-là, soit vous n’y étiez pas. Vous ne pouvez pas être « à moitié » quelque part, vous ne pouvez pas avoir trompé votre femme « au quart ». Et cette vérité-là ne changera pas, ni deux jours après, ni mille ans après.

C’est là que les problèmes commencent : quand on confond, sans le vouloir ou intentionnellement, vérité et connaissance. La vérité est une et permanente. La connaissance est évolutive et plurielle. Dire que les vaccins ont sauvé l’humanité, ou qu’ils sont la meilleure arme contre les épidémies, c’est une connaissance qui évoluera en se confrontant aux faits. Elle doit être constamment vérifiée, comme toute autre connaissance scientifique du moment.

Dans le cas précis de la vaccination contre le covid, tout est parti d’une supposition puisque on a commencé cette vaccination mondiale alors que toutes les études n’étaient pas encore terminées. Le problème majeur est d’avoir présenté au public profane cette connaissance-hypothèse comme une vérité à ne plus discuter.

C’est ce que tentent toujours de faire pas mal d’experts assermentés, adoubés par le Système, comme ce docteur Nicolas Dauby(([5] BAM! News – Un expert indépendant ?)), un prototype de ce que j’entends par expert bardé de titres et coiffé d’une aura indiscutable, incontournable. Je vous encourage vraiment à lire toute la référence 5, un symbole de tout ce qui ne va pas dans ce monde opaque de l’expertise dépendante des lobbys.

Il y a des dizaines et des dizaines de « Nicolas Dauby » dans le monde entier. Un peu comme Anthony Fauci aux États-Unis ou Neil Ferguson en Grande-Bretagne. Peu importe que les prédictions et décisions de ces personnes se soient révélées fausses, mauvaises, influencées, ils conservent leur aura d’expert indiscutable, incontestable. Cela ne peut se faire qu’avec le concours des médias principaux, ceux qui ont accès au plus large public profane.

Ces médias sont l’équivalent moderne des prêtres et docteurs de la loi d’antan, l’intermédiaire indispensable entre le public profane et les pouvoirs, avec leurs « débats » convenus d’avance et leurs fact-checkeurs (« vérificateurs » de faits) anonymes et partisans. Experts adoubés et médias complices sont les outils indispensables d’un Pouvoir bâti sur des dogmes. Je ne sous-entends pas que tous ces « experts » adoubés seraient incompétents ou forcément malhonnêtes. Pour la plupart, j’ignorais jusqu’à leur existence, avant cette crise.

Je parle du processus tacitement admis qui consiste à désigner un « expert » plus ou moins légitime sur le papier puis de ne plus écouter que cet « expert » en faisant abstraction de tous ses conflits d’intérêts, conflits d’intérêts qui vont forcément influencer ses convictions, ses propositions, ses décisions et ses actions.
Je parle de ce processus universel et tacite, principe à l’œuvre partout, dans toutes les démocraties, qui consiste à supprimer les débats contradictoires en enfermant les opinions et les messages dans un vase clos bâti sur des préceptes qu’on ne discute plus, ânonnés par quelques-uns.

Cela se retrouve dans les débats sur le climat qualifié de réchauffement alors que d’autres scientifiques également légitimes parlent de refroidissement, réchauffement dont la cause est le CO2 dû à l’activité humaine alors que d’autres scientifiques, d’autres experts sérieux parlent de multiples autres causes. 

Cela se retrouve dans les débats sur la guerre en Ukraine pour laquelle a été posé d’emblée en Occident le postulat inviolable selon lequel le dictateur Poutine est le seul responsable, sans plus pouvoir à un seul moment discuter, nuancer ce dogme (forcément, ce ne serait plus un dogme, sinon), comme l’a amèrement expérimenté Ségolène Royal.(([6] Ségolène Royal met en doute les crimes de guerre commis en Ukraine, malgré les preuves (lemonde.fr) ))

Et cela s’était déjà produit lors des guerres au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Syrie…
Pourquoi ?
Quel paradoxe !  

Tous ces scientifiques, tous ces journalistes, tous ces « experts » deviennent comme des équilibristes, autoproclamés spécialistes, factuels, dignes de foi alors que tous leurs discours sont finalement bâtis sur des dogmes. Cela se passe avec le concours zélé des médias principaux écoutés comme les prêtres d’antan par une partie de la population profane.

Un dogme n’est pas la vérité.
Un dogme est le socle pour raconter une histoire qui se travestit en vérité, s’habille en réalité seulement parce que chaque auditeur, chaque spectateur accepte d’y croire. C’est ce qui fait la force d’une fiction réussie. On sait que c’est faux mais on a choisi tacitement, implicitement d’y croire, ce qui fait que le spectateur frissonne, sursaute, pleure, a peur, vibre avec son acteur fétiche.

Il est vrai que nous, les êtres humains, nous sommes ainsi faits. Nous adorons les belles histoires, surtout les histoires simples, avec un gentil et un méchant bien identifiés, avec des solutions toutes faites, élaborées par d’autres à l’apparence crédible. L’apparence suffit.

Les lanceurs d’alerte, les diseurs de vérité viennent casser l’ambiance, mettre les points sur les i, les virgules à la bonne place, car si l’humanité préfère l’histoire à la vérité, à ce point de décalage, celle-ci sera très amère et brutale, alors qu’elle pourrait être mille fois plus formidable que la plus belle des fictions. À condition de regarder la vérité bien en face et de la considérer telle quelle, sans travestissement.

Je vous dis l’inverse de ce qu’ils vous disent : pensez par vous-même. Soyez vous-même. Reprenez les rênes de votre esprit. Je sais. Cela demande beaucoup d’efforts. C’est inconfortable. Au début. Par contre, cela ne nécessite pas de l’intelligence, ni d’avoir fait de longues et savantes études. Ces derniers points peuvent même être des obstacles, des pièges.

La personne de bon sens, qui a les pieds bien en contact avec le sol, qui n’a jamais fréquenté les universités ou les grandes écoles, est souvent la mieux à même de discerner le vrai du faux, le réel de l’illusoire, le bien du mal.

Pensez par vous-même. Ou alors, soumettez-vous.

« Si nous ne sommes pas en mesure de poser des questions de manière sceptique, d’interroger ceux qui nous disent que quelque chose est vrai, d’être critique à l’égard de ceux qui détiennent l’autorité, alors nous sommes à la merci du premier charlatan, homme politique ou religieux, venu. »

Carl Sagan, scientifique et astronome américain, 1996

Quelle que soit l’option choisie, ensuite, assumez-la. Il n’a jamais été aussi vital, pour chaque être humain comme pour toute notre espèce, de penser par lui-même et d’arrêter d’être complice de l’illusion, du faux et du mal.

En attendant, nous les lanceurs d’alerte, ceux qui bravent toutes les censures, nous devons continuer à diffuser la vérité.

Dr Pascal Sacré

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Dr Pascal Sacré, Mondialisation.ca, 2023

Notes :




François Asselineau dézingue tout le monde

[Source : Putsch Media]

Au menu :

  • la réforme des retraites imposée par Bruxelles,
  • Emmanuel Macron,
  • la destruction économique de la France,
  • et notre classe politique à plat ventre devant l’Allemagne.



Même Paul Bocuse et Ménard s’y mettent dans le « trans »

Par Lucien SA Oulahbib

« Transition alimentaire » pour Bocuse, transition militaire pour Ménard, ou comment manger les vers par la racine ou l’inverse, tel est aussi l’adage de la Commission européenne venant de donner son aval pour la « poudre »… d’insectes à prendre par le peuple, les rien et sans dents, avec dans le paquet Bonux un p’tit Léopard 2 pour commencer avalé en Rafales à l’ombre d’Abrams…

C’est donc pour de vrai : personne, aucun ange Gabriel, n’arrêtera le bras de l’injection globale en sauce sur fond d’inflation roulé en canapé vert (de gris) et renvoi à Saint-Glinglin toute négociation, omerta, économie et propagande de guerre en augmentation. L’hiver 2023 commence en fanfare, non ?…

Cependant, le plus étouffant consiste à avaler cette pâtisserie de « shit » que la Secte SHAA a concocté dans sa furie bien dans la suite des idées persécutrices mises en place depuis trois ans (déjà) : forcer les gens à prendre un passe, les laisser souffler un peu, et rebelote (anxiétés multiformes entretenues sans cesse) tout en leur disant « et pourquoi pas boire et manger avec une once de poudre de perlimpinpin ? »…

Une sorte de rouleau d’hiver compresse paix et espoirs pour en faire une pâtisserie éco-djihadiste qui permet aux zombis d’assassiner prêtres, jeunes femmes, hommes s’interposant — ou les petits meurtres entre « amis » —, puisque tomber sous les coups d’un néo ou post/trans créolien déjanté (dé-genré) compte pour du « beur »…

Une vieille blague qui apparaît désuète comme le black-blanc-beur d’autrefois (dans la ville de Foix), ces trois B effacés remplacés par bêtise-blanchiment-baston, guère de « basta ! ». Alors que la situation empire, mais se trouve récupérée par les mêmes traîne-savates République-Nation qui protestent contre celui qu’ils ont élu ou acceptent les diktats de marionnettes non élues, mais bénéficient de sacs d’euros bien garnis pour accompagner leur sac Hermès…

Peine perdue (en guise de pain) dans la tronche, une tranche nucléaire promise de plus, mais une bombinette à recevoir si cela continue et avec tous les honneurs, médailles en chocolat, ou presque. Sous le regard mitraillette des professeurs de la Secte qui promettent d’abattre désormais les récalcitrants s’ils ont échappé aux effets (in)désirables…

Bonjour chez vous N° 6…




Le Forum Économique Mondial de Davos est-il le nouveau Sodome et Gomorrhe ?

[Source : globalresearch.ca]

Par Peter Koenig

Le Forum Économique Mondial (FEM) a atteint un nouveau paroxysme. Il est apparemment devenu une plaque tournante pour la prostitution de haut vol et à prix élevé, pardon, « Services d’escorte ». Comme jamais auparavant. Ceci est amplement couvert par les médias internationaux. À quelques exceptions près, les grands médias suisses restent muets. Pourquoi ?

Pourquoi la Suisse accueille-t-elle toujours ce nouveau Sodome et Gomorrhe ? Poliment appelé le Chaos de Davos ? Les citoyens de Davos détestent de plus en plus la réunion du FEM. Cela détruit non seulement leur tranquillité, mais aussi leur plaisir et leurs affaires en matière de sports d’hiver. Les touristes restent à l’écart.

Ils ne veulent pas être confrontés à 5 000 — ou plus — policiers et militaires. « Pour la sécurité » bien sûr. Regarder un canon de fusil à chaque coin de rue n’est pas agréable.

Au cours des deux à trois dernières décennies — depuis l’ascension néolibérale sur l’humanité — toute imposition désagréable sur les peuples du monde est, en effet, « pour leur propre sécurité », et par inférence, « pour leur propre bien ». Cela fait taire tout critique. Et ça se répète si souvent qu’on commence à y croire.

Des plaisirs simples comme sentir un melon
ou presser un fruit seront mal vus
et pourraient même devenir une chose du passé.

Que le FEM ait été une attraction pour les putains de haut vol, qui maintenant pour mieux se fondre dans les participants réguliers du WEF, apparaissent dans une tenue d’affaires élégante n’est pas nouveau. Mais le WEF 2023 a atteint de nouvelles dimensions.

Cette nouvelle Haute Escorte et les thèmes de plus en plus dystopiques qui accompagnent la sexomanie des magnats du FEM pourraient signaler la phase finale du FEM. Le monde serait un endroit bien meilleur sans lui, et sans les oligarques et les mastodontes financiers comme BlackRock et coll. — envahissant Davos qui soutiennent et financent amplement le FEM.

Sans parler des millions d’argent des contribuables suisses que le gouvernement dépense pour soutenir les réunions annuelles du FEM et la protection policière et militaire.

Cet homme, Klaus Schwab, un mégalomane qui ressemble à un fantôme venu de l’espace et qui parle comme un monstre haïssant l’humanité est si impopulaire dans le monde qu’il semble lui-même n’en avoir aucune idée.

Son impopularité est peut-être mieux reflétée par le commentaire d’un lecteur après le discours de Schwab lors de la récente réunion du G20/B20 à Bali : « Je souhaite que Klaus Schwab obtienne tout ce que les gens dans le monde lui souhaitent… » N’en dites pas plus. Tout est embouteillé dans ces quelques mots. Voir ceci.

Ne serait-ce pas le moment de disparaître gracieusement et de laisser le FEM s’effondrer sans bruit — et disparaître ? Après 52 ans et 53 réunions de Davos, suffisamment de dégâts ont été causés. S’en aller !

Le FEM aura-t-il une fin bien méritée à la manière de Sodome et Gomorrhe — comme le montre l’histoire religieuse ?

Alors que l’élite mondiale prétend s’attaquer aux plus grands problèmes du monde — y compris l’inégalité entre les sexes —, le sommet de Davos alimente une montée en flèche de la prostitution. Les services d’escorte et de sexe sont en plein essor à Davos où les titans politiques et financiers se réunissent lors de la 53e édition annuelle du FEM du 16 au 21 janvier 2023.

Selon le Daily Mail :

Les prostituées se réunissent à Davos pour la rencontre annuelle de l’élite mondiale — où la demande de services sexuels explose pendant le sommet économique.
 Les prostituées font état d’une forte augmentation de leur activité pendant le rassemblement annuel des dirigeants.
 Des escortes sont réservées dans les hôtels des délégués, aux côtés des dirigeants d’entreprise.
 Les travailleurs du sexe s’habillent en tenue d’affaires et côtoient l’élite mondiale.

L’élite mondiale qui s’attaque aux plus grands problèmes de la planète, dont l’inégalité entre les sexes, au sommet de Davos, alimente une hausse de la prostitution dans la station balnéaire suisse.
La demande de travail sexuel monte en flèche chaque année à l’occasion de la réunion des dirigeants mondiaux et des magnats du monde des affaires, venus du monde entier pour se frotter les uns aux autres.
Des escortes sont réservées dans les mêmes hôtels que les grands patrons et leurs employés pendant les cinq jours du sommet, qui a débuté le 16 janvier.

Capture d’écran du Daily Mail

Le harcèlement sexuel par des hommes riches au FEM est « si courant » qu’il est conseillé aux femmes invitées de ne pas assister seules aux événements, a rapporté l’EXPRESS autrichien.

Selon un rapport de 2020 du UK Times, les femmes — même si elles sont des participantes accréditées au FEM — sont « régulièrement harcelées » par les hommes qui dominent le conclave. En effet, l’événement a commencé cette année-là à avertir les femmes de ne pas sortir seules après la tombée de la nuit, « parce que si quelque chose arrive avec un grand PDG, qui va être cru ? Toi ou eux ? »

Le personnel féminin du FEM à Davos a été averti de se méfier des politiciens et des magnats des affaires.

Comme l’a dit une escorte de luxe, « Croyez-moi, vous ne voulez pas entrer en litige avec eux. »

Pour plus de détails, voir ici et ici et ici.

Maintenant sur une note plus sérieuse. La critique et même le ridicule de l’approche dictatoriale et dystopique du FEM des problèmes du monde ont atteint en 2023 un nouveau sommet. Bien que les mots « démocratie » et « liberté » soient toujours au premier plan, ils ne sont guère appliqués. Ils ne sont que l’acte de propagande incessante pour quelque chose qui ne l’est pas. Et comme Goebbels, le ministre de la Propagande d’Hitler le disait déjà il y a près de 80 ans :

« Si un mensonge est assez souvent répété, il devient la vérité ».

Cette fausse vérité a lavé le cerveau de presque tous les citoyens occidentaux. Nous sommes progressivement réduits en esclavage tout en continuant à croire que nous vivons dans une démocratie. Le FEM fait partie du flot continu de la propagande, mais aussi un maître tyran, en la personne de Klaus Schwab et de son conseiller principal israélien, « You inutile eaters », M. Yuval Noah Harari.

La Suisse se vantant de « démocratie », s’ils étaient sérieux, ils auraient expulsé Schwab et le FEM il y a des années, voire arrêté Schwab pour crimes contre l’humanité.

Le président ukrainien Zelenskyy et son épouse ont été invités à prendre la parole au FEM, plutôt pour mendier plus d’argent et d’armes afin de « vaincre » la Russie. Eh oui, l’OTAN, aidez-nous s’il vous plaît et faites de nous un membre de votre clan de guerre. Le couple a dénigré la Russie et en particulier le président Poutine, mensonge après mensonge, après misérable mensonge.

D’autres crimes de guerre ont été commis par le régime Zelenskyy, qui a massacré son propre peuple dans la région du Donbass et ailleurs juste pour qu’il puisse blâmer les Russes pour le bain de sang. Les journalistes sur place qui ont vu la vérité ont été menacés de se taire, sinon. Plusieurs ont « disparu ».

D’un point de vue démocratique, le président Poutine aurait également dû être invité à présenter sa vérité. Il n’a pas été invité. Avec sa présence, le FEM aurait pu créer une plate-forme pour la paix. Le FEM fidèle à son énoncé de mission — « engagé à améliorer l’état du monde » — aurait pu parrainer des négociations de paix.

Au lieu de cela, Schwab et les hauts responsables politiques qu’il a invités ont facilité l’envoi de plus d’armes, de plus de machines à tuer, à l’Ukraine, sans aucune stratégie pour mettre fin à la guerre, de sorte que ce gouvernement dystopique soutenu par un leadership dystopique des États-Unis et de l’UE continue à donner au pays le plus corrompu d’Europe une aide inconditionnelle à la guerre, en envoyant sans cesse, sans aucun critère de « fin en vue », des canons, des chars et des missiles, en continuant à encourager Zelensky à se battre jusqu’au bout, jusqu’au dernier Ukrainien, pour ainsi dire.

Ainsi, Schwab et tous les autres livreurs d’armes de l’UE / de l’OTAN / des États-Unis ne deviennent-ils pas des meurtriers par association et ne devraient-ils pas être arrêtés immédiatement et jugés ?

À long terme, ou peut-être déjà à court terme, le FEM pourrait devenir un fardeau pour la Suisse. C’est déjà un fardeau pour la Suisse — et pour le monde.

En parlant de dystopie et de « fardeau », pour quiconque doit écouter ces absurdités, écoutez le ridicule de John Kerry, ancien vice-président américain et maintenant envoyé spécial pour l’environnement aux États-Unis. Les mots de Kerry, « Un groupe restreint d’êtres humains ont un plan pour “sauver la planète” et ses presque extra-terrestres ». Voir cette courte vidéo :

Pour l’amour de Dieu, empêchons-le de « sauver la planète » !

Le rédacteur en chef du « Weltwoche » (journal suisse), Roger Koeppel, résume l’événement FEM 2023 dans son Daily Special comme étant dépressif, donnant l’impression que nous vivons les pires moments de notre vie, que l’humanité se dirige rapidement vers une apocalypse climatique, surtout lorsqu’on écoute la marionnette des États-Unis et du WEF, le secrétaire général de l’ONU Guterres. Comment peut-il avoir oublié que depuis environ 30 ans, nous écoutons le même récit — « Nous sommes juste avant l’effondrement climatique final » — et pendant 30 ans, l’effondrement n’a pas eu lieu… Voir ceci (en allemand), vous pouvez également voir ci-dessous :

De la façon dont le FEM occidental et le cirque du mensonge évoluent, il est fort possible que l’apocalypse prédite par Guterres se produise sous une forme reflétant la légende biblique de Sodome et Gomorrhe.


Peter Kœnig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le monde entier. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur de Implosion — An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press — 1er novembre 2020).
Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.

L’image en vedette provient du FEM

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Peter Kœnig, Global Research, 2023




Le soutien d’Elon Musk à la « liberté de mourir » met en lumière l’impasse du libertarianisme

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

Sur plusieurs sujets, Elon Musk apparaît comme un allié des opposants à la censure totalitaire. En libertaire engagé, Musk a rapidement restauré les comptes Twitter suspendus de Donald Trump, du Dr Jordan Peterson, et de nombreux dissidents. Ce qui, pour de nombreux journalistes du système, a fait de lui une personne non grata classé à droite voire à l’extrême droite. Et une partie de l’opinion publique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, gobe cette vision simpliste de journalistes aux ordres.

Mais le fait que les wokistes voient le soutien à la liberté d’expression comme le retour du fascisme n’est pas une indication d’un quelconque engagement anti-mondialiste de la part de Musk. Elon Musk, en fait, est à la fois un artisan du transhumanisme, plutôt LGBT-friendly et s’aligne sur la redéfinition subversive du mariage. Il s’est vanté de sa grande famille, mais la réalité est que cinq de ses fils ont été mis au monde grâce à la Fécondation In Vitro et il a également utilisé la maternité de substitution (avec plusieurs femmes différentes). Lors de la dernière fête d’Halloween, il avait revêtu une cuirasse ornée de la tête de Baphomet, symbole des satanistes.

Le récent commentaire de Musk sur le suicide assisté montre que sa vision de la liberté est une vision post-humaine. Le médecin et entrepreneur Peter H. Diamandas a demandé au milliardaire sur Twitter à quel point sa vision de la liberté était maximale :

« Pensez-vous que les humains devraient pouvoir choisir quand ils meurent ? »

« Absolument« , a répondu Musk . « La liberté signifie la liberté de mourir quand vous êtes sûr de le vouloir. »

Un débat sur le suicide assisté et l’euthanasie – sujet d’actualité brûlant dans le monde occidental – a immédiatement commencé sur Twitter. Le Dr Jordan Peterson, lui-même psychologue clinicien, a répondu :

« De nombreuses personnes qui ont des conditions traitables (la dépression, par exemple) choisiraient la mort en raison des conséquences pourtant réparables de la maladie. Pas bon. De plus, nous avons donné le pouvoir de prendre cette décision à l’État au Canada. Plus de 30 000 personnes ont choisi la mort. Pas bon. Et pire à venir. »

L’éthicien Wesley J. Smith du Discovery Institute était d’accord, notant :

« Non. Un droit est exécutoire par la loi. Voyez les horreurs de l’euthanasie en cours au Canada. Les personnes suicidaires devraient recevoir de la prévention, pas de la facilitation. Si un droit de mourir pour une raison quelconque = mort sur demande. Cela conduit à la coercition et à l’abandon.»

Allie Beth Stuckey a répondu :

« Alors tout le monde devrait se suicider quand il en a envie ? »

Faisons un instant abstraction des commandements de Dieu et de la doctrine catholique qui excluent le suicide assisté et l’euthanasie. Et faisons simplement appel à la raison pour démonter le raisonnement de Musk.

En effet, le commentaire de Musk et les réponses qui y sont apportées soulignent une fois de plus le problème mortel de la conception libertaire du suicide assisté, vu simplement comme un droit universel au suicide. Musk l’affirme en déclarant que la liberté est la « liberté de mourir quand on est sûr de le vouloir« . Ce que nous constatons dans la pratique, c’est que le mot « sûr » dans cette phrase pose beaucoup de questions. Combien choisissent l’euthanasie parce qu’ils sont soumis à la pression extérieure ? Ou sont poussés au suicide assisté en raison de leur situation économique ou de leur incapacité à obtenir des traitements de santé mentale ou physique ou des soins palliatifs ?

Comme l’illustre le régime mortifère canadien, tous ces scénarios sont réels, et se produisent en ce moment. Un monde dans lequel des personnes libres décident de se suicider à l’abri des pressions extérieures est un fantasme libertaire mortel qui permet en réalité de conditionner des personnes en détresse à choisir une injection létale pour échapper à leurs soucis. Ce type de libertarianisme s’attaque aux faibles, aux défavorisés et aux souffrants – et il doit être complètement rejeté.




Les fondements de la communication

Par Joseph Stroberg

Notre société moderne pense vivre à l’ère ou à l’heure de la « communication » quand transférer un message d’un continent à l’autre ne demande plus qu’une seconde ou quelques minutes selon son ampleur, alors que dans le même temps ce concept, commercialisé, implique maintenant l’art de travestir la réalité pour lui substituer une image, une illusion. Mais que signifie ou devrait signifier « communiquer » ? S’il s’agissait à l’origine, ou s’il s’agit encore dans la nature de tout autre chose, a-t-on gagné, ou au contraire a-t-on perdu au change ?

Si la communication est devenue rapide par le recours à des moyens technologiques et informatiques de plus en plus sophistiqués (et parallèlement fragiles), ce concept n’a pas attendu l’Homme pour s’incarner dans la Forme (les mondes formels). Déjà les animaux utilisaient des sons ou des gestes pour transmettre des informations à certains de leurs pairs : avertissements de danger, appels en vue de certaines actions, enseignement de savoir-faire, etc. Mais également, comme l’ont démontré certaines expériences et observations, les végétaux peuvent aussi communiquer entre eux, ceci en particulier en utilisant des substances chimiques diffusées dans l’air. Et rien n’empêche d’envisager que les cristaux naturels eux-mêmes, s’ils sont dotés d’une forme de vie et de conscience, utilisent une forme de communication pour s’échanger des informations d’un ordre ou d’un autre. Même chose pour les planètes, les étoiles, les galaxies… d’autant plus que la physique quantique a mis en évidence l’existence de liens étranges entre les particules qui composent la matière, avec la notion d’intrication qui leur permet en quelque sorte de communiquer instantanément leur état en s’affranchissant totalement de la supposée limite de la vitesse de la lumière.

Si l’on se base sur ce qui existait déjà dans la nature bien avant l’apparition de l’être humain, la communication y existe (presque ?) universellement et y remplit au moins des fonctions essentielles. Les plus importantes sont directement liées à la survie de l’espèce : avertir de dangers, apprendre à trouver de la nourriture, à se protéger, à trouver un abri, trouver un(e) partenaire pour la reproduction lorsque celle-ci est sexuée… D’autres semblent couvrir des besoins moins vitaux, mais peut-être tout aussi importants pour l’équilibre individuel et collectif : des fonctions ludiques, des partages émotionnels, la délimitation d’un espace de vie (par exemple pour la chasse), un appel à l’exploration de territoires inconnus (en vue de découvrir notamment de nouvelles ressources)…

Quelle que soit la fonction immédiate de la communication dans les règnes végétal et animal, il apparaît que pratiquement chaque fois, on peut constater que celle-ci apporte une aide à celui qui émet le message et/ou à celui qui le reçoit. La communication dans la nature se révèle habituellement bénéfique et utile. On n’y parle pas pour ne rien dire ou pour nuire au destinataire. Et l’on peut imaginer ou supposer logiquement que la communication humaine primitive reposait sur une approche similaire.

L’observation des mondes végétal et animal, voire de certaines sociétés humaines autochtones épargnées par la « civilisation » laisse entrevoir les fondements probables de la communication dans la nature, et de manière plus générale dans le cosmos. Il s’agit à la base d’un mécanisme d’entraide destiné notamment à préserver la vie dans la Forme, à lui permettre de s’y dérouler plus facilement ou avec moins de souffrances effectives. Une forme de vie émet une demande d’aide ou offre une aide à une autre de même espèce ou d’une espèce différente face à une situation potentiellement ou effectivement problématique.

Pour que la communication passe, aboutisse, soit effective, elle doit être comprise par le receveur selon la signification, dans le sens voulu par l’émetteur. Et cela sera d’autant plus le cas que cette communication utilise un langage commun aux deux protagonistes et qu’elle n’est pas perturbée ou altérée par quoi que ce soit dans le milieu entre l’émetteur et le receveur. De ce point de vue, la communication idéale est d’ordre télépathique : un lien direct entre les deux consciences impliquées, sans le moindre support matériel qu’il soit naturel ou technologique. Dans la pratique, c’est très rarement le cas. Cela passe le plus souvent par un langage oral ou gestuel (au moins pour les animaux et les êtres humains), et de nos jours par des moyens artificiels tels que la radio, la télévision, le téléphone, Internet…

Une communication se révèle d’autant moins efficace et apte à permettre l’action éventuellement demandée ou proposée qu’elle est basée sur un langage pauvre et/ou qu’elle utilise des intermédiaires (que ceux-ci soient vivants ou artificiels). Et un groupe d’êtres qui recourt à une communication fragilisée voit une réponse proportionnellement affaiblie à ses besoins, même vitaux. Il a alors plus de chances d’échouer dans ses objectifs et même dans sa perpétuation.

Depuis plusieurs décennies le langage utilisé dans la communication humaine s’est généralement dégradé, quelles que soient la nation et la langue maternelle considérées, car les fondements de l’instruction scolaire ont été progressivement sabotés, érodés, renversés… pour être remplacés de plus en plus souvent par des succédanés à base idéologique destructrice (tels que la théorie du genre) qui n’ont plus guère de rapport avec une connaissance et un savoir-faire à acquérir, mais bien davantage avec une entreprise de démolition de l’être humain et de la civilisation. Avec un vocabulaire de plus en plus appauvri et vulgaire, le jeune élève, puis l’étudiant ont de plus en plus de mal même à exprimer leurs émotions et ressentis. Avec l’absence de sérieuses bases dans des disciplines aptes à forger leur mental, ils deviennent des crétins, intellectuellement handicapés, tout juste aptes à servir de robots dans des entreprises de plus en plus déshumanisantes. Avec l’utilisation de machines, dont le téléphone cellulaire, pour remplacer notamment leur mémoire et leur aptitude au calcul mental, ils deviennent de plus en plus techno dépendants et à la merci des programmeurs (ou plus exactement de ceux qui ont commandé les programmes).

Alors que la technologie et l’informatique ont considérablement augmenté la vitesse et le débit des informations communiquées, l’Humanité n’a pas réalisé qu’ainsi elle remplaçait la qualité par la quantité, comme elle l’a fait d’ailleurs dans la plupart des autres secteurs de la vie humaine. Les réseaux dits « sociaux » ont ainsi réalisé la même décadence en matière de relations humaines et sociales : une grande quantité de prétendus « amis », mais une perte notable de liens profonds et solides. L’agriculture industrielle a obtenu un résultat similaire avec les aliments d’origine végétale comme animale : de vastes quantités disponibles (souvent gaspillées), mais de faibles qualités nutritives accompagnées de nombreux poisons (additifs alimentaires, pesticides, antibiotiques, hormones, OGM…). À causes similaires, effets similaires. Dans chacun de ces trois secteurs indiqués (comme pour les autres situations de même ordre), on ne dispose, individuellement aussi bien que collectivement, que d’un certain « volume » utile et utilisable : volume de données ; volume relationnel ; et volume de ressources alimentaires.

Chaque volume est le produit d’une surface (représentant la quantité, le nombre) et d’une hauteur (représentant la qualité). Si l’on augmente la quantité des données, on réduit d’autant plus leur qualité. Si l’on augmente la quantité des relations, on diminue le nombre de véritables amis. Si l’on augmente la quantité de ressources alimentaires au point d’en gaspiller beaucoup chaque jour, on réduit la qualité des aliments. L’Humanité a augmenté considérablement les possibilités et les débits de communication, avec notamment une diffusion massive de « nouvelles » chaque jour, mais les informations vraiment utiles pour l’évolution et la perpétuation de la civilisation comme des individus se trouvent de plus en plus perdues dans la masse. Comment a-t-on pu en arriver là ?

Imaginons, quelque part vers le Moyen-Âge, un certain volume de communications accessibles pour l’Humanité de l’époque. Un tel volume était à l’image d’un tube étroit, mais de grande hauteur, peut-être aussi haut qu’une montagne. Les communications étaient difficiles, peu accessibles, nécessitaient de se déplacer à pied, à cheval, en bateau… Les lettres étaient rares. Les services postaux n’existaient pas. Lorsque l’on communiquait d’un bout à l’autre d’un pays, ce n’était pas pour des affaires dérisoires, pour parler de la pluie ou du beau temps, pour s’échanger des recettes de cuisine…, mais pour des choses plus vitales et importantes.

Mais à un moment donné, les Hommes, par fainéantise, se sont mis à construire des machines pour avoir moins besoin d’utiliser leurs muscles, puis plus récemment (moins d’un siècle) à construire des ordinateurs pour avoir moins besoin d’utiliser leur cerveau. Et bien sûr, par construction, par définition, ces machines et ces ordinateurs permettent effectivement de faire certaines tâches bien plus rapidement que le permettent les muscles et le cerveau. Ils augmentent la fameuse « productivité ». Ils permettent notamment aux riches de s’enrichir encore plus vite, et aux soldats de tuer encore plus vite. Oui, mais voilà, le règne de la quantité a progressivement supplanté automatiquement celui de la qualité. On ne peut pas tout avoir. Rappelez-vous : nous ne disposons que d’un volume limité, parce que le monde matériel est lui-même limité. La Terre elle-même est un espace limité.

Si l’on tape sur le long tube vertical de la communication pour communiquer en masse et très rapidement d’un bout à l’autre de la terre, on finit par obtenir l’immense crêpe plate actuelle qui s’étend sur tous les continents : on communique en masse, mais avec une très faible qualité, notamment une faible Conscience, sans guère s’occuper de la conséquence des propos sur ceux qui les recevront. Car ce n’est plus à un seul destinataire que ceux-ci s’adressent désormais, un destinataire unique auquel le message pouvait être spécifiquement adapté. C’est maintenant potentiellement à des millions ! Et parmi ces millions, les points de vue, les opinions, les croyances… sont très diversifiées. Il est maintenant très facile de blesser un grand nombre de personnes avec des propos irréfléchis ou de mauvaise qualité.

Alors que la communication devrait fondamentalement servir à aider ou à être aidé, individuellement ou collectivement, elle est devenue un moyen de nuire, volontairement ou involontairement. D’un outil pour transmettre le beau, le bien et le vrai (souvent au compte-gouttes vu la dispersion géographique des communautés antiques), elle est devenue celui de transmettre la laideur, le mauvais et le faux, en masse. Par sa paresse, mais son inventivité quelque peu diabolique, l’Humanité a remplacé la beauté, la bonté et la vérité des messages par la laideur, la méchanceté (voire la haine), et la fausseté, l’hypocrisie, le mensonge au point que les individus et les groupes en viennent à se mentir à eux-mêmes, à se fabriquer une image factice pour bien paraître et pour mieux se supporter lorsqu’ils se regardent dans un miroir. Comme l’avaient déjà perçu les Amérindiens à l’époque des grandes invasions, l’Homme corrompu par le confort mécanique a une « langue fourchue ». Ce qu’il peut communiquer le concernant n’est plus fiable depuis longtemps. Il ne le fait plus pour donner, mais pour voler ou pour détruire. La « communication » est devenue l’art du mensonge, pour mieux manipuler, pour mieux endoctriner, pour inciter à « consommer » ou à se faire injecter des poisons dans le temple sacré que devrait rester le corps de chair et de sang…

En conséquence de cette communication profondément pervertie et inversée, l’Humanité est devenue tout aussi profondément malade et il existe peu d’individus en bonne santé physique, morale, psychique et spirituelle. Alors que les sciences devaient au départ aider l’Homme a mieux comprendre son environnement, à mieux comprendre sa nature et à mieux communiquer, elles ont créé des artefacts technologiques et des chimères qui ont largement contribué à détruire l’environnement, à souiller sa propre nature, et à rendre rare la communication authentique. Peut-il encore retrouver une langue simple (non fourchue) et vertueuse ? Avec un peu de chance ou de bonne volonté, l’Humanité pourra se guérir si elle retrouve les fondements de la communication et qu’un nombre critique d’individus exprime donc la beauté, le bien et le vrai, autant dans ses demandes d’aide que dans celle qu’il peut offrir aux autres. De plus en plus d’individus travaillent dans ce sens.




La Turquie et la Suède s’opposent à l’OTAN

[Source : euro-synergies.hautetfort.com via RI]

Par Markku Siira

https://markkusiira.com/2023/01/22/turkki-ja-ruotsi-nato-…

Ce week-end, la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN a fait un nouveau pas de géant en arrière lorsque Rasmus Paludan, connu pour ses performances anti-islamiques, a été autorisé par les autorités suédoises à « protester » devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en brûlant un Coran.

Selon le bureau présidentiel turc, autoriser la manifestation, alors que la Turquie avait demandé à plusieurs reprises son interdiction, est susceptible d’alimenter « l’islamophobie ». Selon les autorités turques, « s’attaquer aux valeurs sacrées n’est pas de la liberté mais de la barbarie ».

Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, devait se rendre en Turquie la semaine prochaine, mais sa visite prévue n’aura pas lieu. Devlet Bahçeli, du parti nationaliste pro-turc Milliyetçi Hareket Partis, a pour sa part affirmé que « l’adhésion de la Suède à l’OTAN ne sera pas acceptée pour cette raison ».

Étant donné que les autorités suédoises n’ont fait aucune tentative pour empêcher cette manifestation provocatrice de Paludan, il semble de plus en plus probable que la Suède retire sa candidature à l’OTAN, rejetant ainsi commodément la faute sur la Turquie, qui ne peut accepter le concept occidental libéral de liberté d’expression et de manifestation.

Aujourd’hui, les plus ardents partisans suédois et finlandais de l’OTAN traitent déjà Paludan de « troll russe », bien qu’il brûle des corans depuis des années et qu’il ne serait pas anti-OTAN, dit-on. Les plus cyniques pourraient arguer que tout le spectacle a été mis en scène afin de n’inclure que la Finlande, plus importante stratégiquement et plus anti-russe, en première ligne de la frontière orientale de l’alliance d’invasion, tandis que l’élite suédoise resterait en sécurité à l’extérieur.

Entre-temps, The Economist, « le magazine britannique pro-millionnaire », a publié un « rapport spécial sur l’empire d’Erdoğan ». Avec sa couverture écarlate évoquant « la dictature imminente de la Turquie », il semble que l’obstination d’Erdoğan commence vraiment à agacer les puissances occidentales et qu’elles veulent le voir mis au pas – et de préférence remplacé lors des prochaines élections en Turquie.

Le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a également commenté les événements en Suède. En tant que musulman, il condamne naturellement l’autodafé du Coran, mais il appelle également le monde islamique à s’unir – après toutes les injustices, les guerres et les tentatives de changement de pouvoir contre les musulmans – contre le véritable ennemi commun, à savoir l’Occident de l’OTAN.

Alors que l’ordre mondial cherche une nouvelle position, les pays musulmans d’Asie occidentale sont également en pleine mutation. Qu’adviendra-t-il des ambitions de l’Occident si et quand la Syrie et la Turquie règleront leur différend ? L’Arabie saoudite a déjà annoncé sa volonté de commercer dans des devises autres que le dollar et l’Iran a des partenariats stratégiques avec la Russie et la Chine.

La Turquie est un partenaire géopolitiquement important pour l’Alliance de l’Atlantique Nord dirigée par les États-Unis, bien qu’elle entretienne également des relations étroites avec la Russie. La Turquie possède également les deuxièmes forces armées les plus importantes de l’OTAN. Elle joue un rôle important dans sa région et a également une influence dans les Balkans occidentaux, en Méditerranée orientale et également en Afrique.

Le premier ministre turc de longue date a un jour décrit la démocratie comme un voyage en tramway: « lorsque vous arrivez à destination, vous descendez simplement ». Aujourd’hui, l’Occident craint que si un Erdoğan de plus en plus « autocratique » est autorisé à rester à la tête de la Turquie, le pays de l’OTAN ne se retrouve dans le camp des rivaux de l’Occident.




Déserts médicaux en Europe

[Source : francesoir.fr]

[Photo : JEFF PACHOUD, AFP/Archives]

Regardons en face nos déserts médicaux, partie 2 : situation en Europe et projets de loi en France

Par Dr Gérard Guillaume

TRIBUNE — Suite de la première partie de la tribune « Regardons en face nos déserts médicaux » publiée le 21 décembre dernier sur FranceSoir. Retour sur le manque de médecins en zones rurales ou urbaines, cette fois-ci au niveau européen : la raréfaction de l’accès aux soins pour le grand public est loin d’être une exception française. Du côté de l’Hexagone, un projet de loi veut rendre facultatif la consultation d’un généraliste pour voir un spécialiste ou obtenir certaines prescriptions. Une autre proposition du législatif consiste à faire appel aux médecins étrangers. Des solutions peu convaincantes…

[Note de Joseph : situation similaire au Canada]

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de publier un rapport Health and care workforce in Europe : time to act (« Personnels de santé et soignants en Europe : il est temps d’agir »), qui fait l’état des lieux de l’exercice de la médecine dans 53 États dont ceux de l’Union européenne (UE).

Catastrophe à venir

Deux constats terriblement inquiétants sont dressés par l’OMS. Tout d’abord, « sans intervention immédiate, les pénuries de professionnels de santé dans la région européenne pourraient provoquer une catastrophe ». Et « tous les pays de la région européenne sont confrontés à de graves défis liés aux professionnels de la santé et du soin ».

L’Europe est confrontée à un vieillissement du personnel médical et à la difficulté de compensation des départs à la retraite (une conséquence générationnelle du « baby boom »). Il se produit de même une désaffection des jeunes générations pour les métiers du soin, avec un déficit de formation pour assurer la relève. Les États, quant à eux, n’ont ni anticipé ces éléments, ni renforcé leurs investissements.

Cette situation s’est dégradée ces deux dernières années avec l’épidémie de Sars-CoV-2, qui a servi de révélateur. Parmi les indicateurs retenus par l’OMS, ceux-ci peuvent être considérés pour dessiner un état des lieux en zone Europe (voir tableau ci-dessous pour détails) :

– Effectifs des médecins : 37 pour 10 000 habitants en moyenne
– Effectifs des infirmiers : 80 pour 10 000 en moyenne
– Effectifs des dentistes : 6,7 pour 10 000 habitants en moyenne
– Effectifs des kinés : 8 pour 10 000 habitants
– Âge des médecins en exercice : en moyenne 30 %, âgés de 55 ans et plus
– Formation de médecins : moyenne 15 pour 100 000 habitants

Pertes de chances pour les patients

Avec un tel tableau, il est peu étonnant de voir apparaître dans le rapport de l’OMS ce commentaire laconique : « La plupart des pays ont des difficultés à faire disparaître les déserts médicaux ». Et « les incitations financières ne sont pas suffisantes à elles seules » afin de pousser les médecins à exercer dans des zones sous-dotées. Nul doute que des efforts doivent être menés pour renforcer l’accès à la formation continue et améliorer les conditions de travail (notamment en les adaptant notamment aux contraintes familiales).

Quant au secteur hospitalier, ce dernier souffre particulièrement du manque de personnel. Outre les départs à la retraite, la crise covid a entraîné la dégradation des conditions de travail et a participé à l’accélération de l’hémorragie des professionnels de santé du secteur public.

Certains services sont impactés plus que d’autres comme les urgences, les maternités ou les soins en psychiatrie. De nombreuses interventions chirurgicales, dans tous les domaines, sont déprogrammées, repoussées, entraînant des pertes de chance pour les patients.

Chiffres par pays (sélection)

Médecins (pour 10000 hab.) Médecins de 55 ans et plus Formation de médecins (pour 100 000 hab.) Infirmiers (pour 10000 hab.) Dentistes (pour 10000 hab.) Kinésithérapeutes (pour 10000 hab.)
Zone Europe 37 30 % 15 80 6,7 8
France 33 57 % (35 % plus de 65 ans, 9 % il y a 20 ans) 10 120 6 14
Royaume-Uni (hors UE) 30 14 % 13 90 5,2 6
Italie 41 55 % 18 60 8,3 12
Allemagne 45 55 % 12 140 8,2 18
Espagne 46 32 % 14 60 8,1 12
Portugal 53 29 % 15 75 10,5 21
Belgique 36 31 % 16 95 7,2 15,2
Suisse 45 40 % 11,5 180 4 nc
Grèce 62 30 % 12 40 13 8
Irlande 35 22 % 25 140 7 9
Norvège 41 24 % 11 130 8,5 25

Focus sur plusieurs pays

– En France, depuis trois ans, les déserts médicaux ont progressé de 50% (source : Sénat et DRESS). Près de 1 Français sur 10 est laissé sans médecin traitant. Et le délai d’attente pour obtenir un rendez-vous de cardiologie est de plus d’un an dans certaines régions.

Une nouvelle loi contre les déserts médicaux a été présentée en première lecture à l’Assemblée nationale le 19 janvier 2023. Il s’agit de ne plus faire de la consultation chez le médecin traitant le passage obligé en vue d’accéder à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes. Les infirmiers pourraient même prescrire quelques médicaments et prendre en charge les plaies. Les assistants dentaires, par ailleurs, élargissent leur champ d’action, devenant « assistant en médecin bucco-dentaire ».

Des orthèses plantaires pourront être prescrites par les pédicures podologues. Et les opticiens auront droit de regard sur les prescriptions des ophtalmologues. Si le médecin prescripteur n’est pas disponible, le pharmacien aurait le droit de renouveler les traitements chroniques pour trois mois au maximum. Bref, pour ne pas se rendre compte de son absence, il s’agit d’éviter de devoir se rendre chez le médecin.

Une autre piste législative est envisagée : faire appel aux médecins et soignants étrangers (voir plus loin dans cette tribune).

– Au Royaume-Uni (pays hors UE, mais utile à la compréhension du dossier), afin de lutter contre les déserts médicaux, l’installation des praticiens est régulée par les autorités de santé. En ce qui concerne le secteur hospitalier, l’an dernier, 25 000 infirmiers et infirmières ou sages-femmes ont démissionné, tandis que 47 000 postes d’infirmiers sont actuellement non pourvus.

Actuellement, plus de 132 000 postes vacants sont recensés au total en 2022, soit 25% de plus par rapport à 2021. 10 000 postes de médecins sont inoccupés, soit une hausse de 35% en un an. Le Common Health and Social Care Committe, lié au Parlement britannique, évoque « la plus grande crise de main-d’œuvre de l’histoire du National Health Service (NHS) ».

– En Allemagne, un dispositif de régulation a été mis en place pour réduire l’ampleur des déserts médicaux. Par exemple, l’installation de praticiens n’est pas possible dans les zones où la densité médicale est supérieure de 10% à la moyenne nationale. Au sein du secteur hospitalier, l’an dernier, 35 000 postes de personnels soignants étaient vacants à travers le pays, soit une hausse de 40% en une décennie. Dans la moitié des établissements, les arrêts de travail ont augmenté de 5 à 20% en 2022. Conséquence : le manque de personnel peut conduire à la fermeture de certains services d’urgence.

– En Espagne, afin de lutter contre les déserts médicaux, les installations de praticiens sont à l’instar de l’Allemagne, régulées par les autorités de santé. Au sein du secteur hospitalier, le manque de personnel infirmier concerne 95% des établissements de santé hispaniques.

– En Italie, l’installation des médecins est aussi régulée par les autorités de santé. Selon le Dr Di Silverio, du syndicat hospitalier : « Chaque jour, sept médecins quittent le service de santé national ». Environ 40 000 médecins du public devraient prendre leur retraite ou démissionner dans les 5 ans à venir. « Les conditions de travail se dégradent en raison d’une surcharge de travail et d’une organisation inadéquate, et le salaire est insuffisant, surtout si l’on considère les nombreuses obligations et incompatibilités imposées aux médecins travaillant dans les hôpitaux publics », précise le Dr Di Silverio.

La colère gronde partout en Europe

Après deux années d’efforts fournis sur le front de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, la colère gronde dans tous les secteurs de la santé en Europe. Les difficultés des professionnels confrontés à des problèmes croissants liés à la baisse des effectifs, à une charge de travail devenue insoutenable et à des rémunérations jugées insuffisantes, sont intenables.

En France, les premiers à en pâtir sont les services des urgences (SUdF). Ces derniers ont estimé que 31 patients étaient morts au mois de décembre en raison des attentes trop longues en leurs accueils ou en préhospitalier, « faute de possibilité d’engagement Smur ».

Ces événements, particulièrement mal perçus par les opinions publiques (lorsque ceux-ci sont relayés dans les médias), finiront sans doute par faire éclater dans beaucoup de pays européens de mouvements divers de contestation. La multiplication des menaces de grève se concrétise dans la pédiatrie, la psychiatrie, la biologie, la médecine libérale.

De même, au Royaume-Uni, une surmortalité de l’ordre de 300 à 500 personnes par semaine serait actuellement observée du fait de l’engorgement des services. Une grève historique outre-Manche des infirmiers se déroule : 10 000 d’entre eux battent le pavé. Pour la première fois en plus d’un siècle, leur syndicat, le Royal College of Nursing (RCN), a appelé en novembre 2022 à une grève nationale pour réclamer une hausse des salaires de 5% au-dessus de l’inflation.

De son côté, l’Allemagne voit 2 700 de ses médecins en grève au sein du plus grand hôpital européen, l’hôpital de la Charité de Berlin. En Espagne, les praticiens se mobilisent notamment contre la privatisation du système de santé. À Madrid, au moins 200 000 manifestants se sont rassemblés le 13 novembre pour défendre le système public de santé.

Fatalité ou volonté d’achever notre système de santé ?

La conclusion face à cet état des lieux catastrophique est rapide. Au-delà des causes avancées et une nouvelle fois sans minimiser l’impact de la pandémie de la Covid-19 (ou de sa gestion) et le mal qui ronge notre système de santé depuis des années, ne peut-on légitimement se demander si derrière tout cela, il n’y a pas une volonté particulière ? Celle de désorganiser la médecine à visage humain pour la confier au plus vite à l’intelligence artificielle, à la téléconsultation, soit en résumé à la sphère du privé et des grands groupes).

Une orientation qui se devine déjà en France avec l’organisation d’une médecine de ville à deux vitesses : une médecine « de base » avec le développement de cabines de téléconsultation et une médecine « de riches » exercée par des médecins déconventionnés (quand ils ne finissent pas par partir à l’étranger). Cette médecine ultra-connectée est le rêve de nos gouvernants. Pensez donc ! Disposer ainsi de toutes les données informatisées des patients, donc de nos compatriotes, représente le Graal de nos « démocratures », qui ne pensent qu’à nous infantiliser chaque jour un peu plus.

Il est possible d’illustrer cette tendance avec, il y a quelques années, cette vidéo de promotion d’IBM, qui montrait comment, dès la naissance, un bébé pouvait être « monitoré » afin de devenir une « source de données » au prétexte du soin.

Pour en finir avec les déserts médicaux en France, faut-il faire appel à des soignants de l’étranger ?

C’est l’une des mesures prévues par le gouvernement dans la loi Immigration, dont le texte a été présenté au Conseil d’État le lundi 19 décembre 2022. Il doit être présenté en Conseil des ministres dès ce mois de janvier avant d’être examiné au Sénat puis à l’Assemblée nationale.

Carte « talent »

Réclamée par le patronat, la création d’un titre de séjour au motif « métiers en tension » doit répondre aux secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Et dans ces secteurs, on pourra désormais compter les professionnels de santé.

La carte pluriannuelle (d’un à quatre ans) dénommée « Talent — professions médicales et de pharmacie » ne concernerait que les médecins « quelle que soit leur spécialité », les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens.

Selon l’article 7 du texte, cette carte est destinée aux professionnels de santé et à leurs familles « dès lors qu’ils sont recrutés par un établissement de santé public ou privé à but non lucratif ». Elle « permettra d’améliorer la lisibilité et l’attractivité du droit au séjour pour ces publics qualifiés, tout en tenant compte des enjeux de vérification de l’aptitude de professionnels étrangers à exercer dans le domaine hospitalier », justifie l’exécutif.

L’œil des ARS

Le texte prévoit ainsi de conditionner la délivrance du titre à une autorisation de l’Agence régionale de santé (ARS). Sa durée de validité, d’un à quatre ans, dépendra de la validation par le praticien des épreuves de vérification des connaissances (EVC).

Cette proposition mérite plusieurs commentaires : alors que nos universités ne sont pas en capacité d’accueillir les étudiants français désireux de faire une carrière médicale, le gouvernement ne trouve pas mieux que de faire appel à des soignants étrangers… Ce pays marche sur la tête.

En 2017, dans notre pays, on recensait déjà 41 763 médecins nés dans un pays autre que la France. Cette part est allée en grandissant : les nouveaux inscrits ayant obtenu leur diplôme à l’étranger représentaient 13,9 % en 2021 contre 15,7 % en 2022. En 2022, en France, 197 811 médecins en activité régulière sont recensés par le Conseil national de l’Ordre des médecins.

Parmi eux, 172 394 généralistes ont la nationalité française. 11 433 médecins sont originaires d’un pays européen contre 7 133 en 2007. 13 984 médecins viennent d’un pays extérieur à l’Europe. Ils étaient 4 314 en 2007. Toutes spécialités médicales confondues, 12 % des médecins de France sont d’origine étrangère. Avant toute chose, n’y a-t-il pas derrière cette proposition un problème d’éthique et de morale ?

Une mesure peu éthique qui ne solutionne rien

Ces pays extra-européens sont les premiers à manquer de médecins. Les dépouiller un peu plus ne gêne apparemment personne dans notre gouvernement ! Faut-il créer des déserts médicaux de l’autre côté de la Méditerranée pour combattre les nôtres ? Par exemple, l’entrée de la Roumanie dans l’espace européen en 2007 a abouti à une vraie migration des praticiens roumains vers la France. Ce qui n’a pas été sans poser problème à l’État roumain. Le pays se déclare au bord de la catastrophe sanitaire à cause de cette fuite massive des docteurs.

Au-delà de ce triste constat, l’appel aux médecins étrangers peut-il vraiment contribuer à lutter contre les déserts médicaux ? 6 000 à 8 000 médecins généralistes manquent. 22 millions de Français ont des difficultés d’accès aux soins. Rappelons encore qu’un Français sur dix n’a pas de médecin traitant.

Une fois les qualifications de ces praticiens étrangers vérifiées, allons-nous les contraindre à s’installer là où plus personne ne veut aller, faute de commodités de vie ? Une drôle de façon, à nouveau, de les respecter… Ce que nous constatons est que le lieu d’installation des médecins exilés ne couvre pas les zones sous-denses. Ils continuent à s’installer, comme les médecins français, dans les zones qui ne sont pas défavorisées. Nous revenons donc à la case départ.

Rien de nouveau sous le soleil

Quant à la carte « pluri-annuelle », elle est délivrée de un à quatre ans. Et qu’en sera-t-il après ? Nous ne pouvons résister à l’envie de citer cet extrait de l’Histoire de la médecine, de l’Antiquité à nos jours, écrit par Roger Dachet (Éditions Texto, 2021) qui se réfère au VIe siècle avant notre ère (dont ferait bien de s’inspirer notre gouvernement) :

« Les médecins, civils et laïques, dont descendent tous leurs confrères des siècles ultérieurs qui se sédentarisaient dans la Grèce antique, eurent à préciser leurs relations avec la Cité. Si on en croit Diodore de Sicile, vers l’an 600, un décret de Charondas de Catane, législateur de la Sicile, fixa dans l’île le principe que tous les citoyens seraient soignés aux frais de l’État : les médecins qui y exerçaient devenaient de facto des fonctionnaires et leurs patients ne payaient rien. Xénophon précise dans les Mémorables que les jeunes praticiens désirant s’établir à Athènes devaient dans un exposé public présenter leur expérience et nommer leurs maîtres, lointaine préfiguration de la reconnaissance des diplômes et du contrôle de la profession. Dans beaucoup de cas, le praticien était un “libéral” et son sort était alors plus précaire. La rémunération des iatroi était alors très variable… Le revenu des médecins de l’époque pouvait être beaucoup plus modeste car, à vrai dire, aucune règle générale n’existait. Aristophane laissera même entendre que les praticiens se faisaient rares dans les villes, “où ils ne sont presque pas payés”. Quand l’État les prenait en charge, un impôt spécifique, l’iatricon, pouvait être levé pour payer les médecins qui bénéficiaient en outre de diverses exemptions fiscales… »

Rappelons que les médecins de cette époque, avant de se sédentariser, étaient itinérants. Ils se déplacent de ville en ville pour offrir leurs services, pourquoi ne pas y revenir ? Tout est dit, meilleures rémunérations, exemptions fiscales, facilités diverses…




La sous-déclaration des effets secondaires des injections covid

Entrevue avec le Professeur Patrick Provost

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Lévesque

La sous-déclaration des effets secondaires n’est pas nouvelle.

En 2011, le rapport Lazarus estimait qu’aux États-Unis seulement 1 % des effets secondaires étaient rapportés au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) :

Avec, d’un côté, la propagande sans précédent des injections covid et, de l’autre, le dénigrement et la censure des scientifiques indépendants critiques de ces injections, il semble qu’il soit encore plus ardu de faire reconnaître les effets secondaires qu’elles peuvent provoquer.

Le professeur Patrick Provost a publié un article sur le sujet dans la revue à comité de lecture International Journal of Vaccine Theory, Practice an Research : « The Blind Spot in COVID-19 Vaccination Policies: Under-Reported Adverse Events » (bientôt en français).

J’en discute avec lui dans cette entrevue.

Tous les liens pertinents sont sous la vidéo.

Notez que Patrick Provost sera en arbitrage les 25 et 27 janvier prochains concernant sa suspension par l’Université Laval. Les audiences auront lieu sur le campus de l’université, mais nous ne connaissons toujours pas l’heure et la salle. Je vous tiens au courant sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063484129370

UN IMMENSE MERCI À TOUS CEUX QUI M’APPUIENT EN FAISANT UN DON OU EN PARTAGEANT MON TRAVAIL!!!
Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse: tribunal)
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Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque

(J’ai fait une intro sur les différents programmes de compensation des victimes d’une vaccination. L’entrevue commence à 14:08.)

Liens pertinents :

Statistiques du programme américain régulier de compensation pour les victimes d’une vaccination :

HRSA Data and Statistics

Statistiques du programme américain de compensation pour les pour les victimes de contre-mesures :

Table 1. Alleged COVID-19 Countermeasure Claims Filed | HRSA

Programme canadien :

Programme de soutien aux victimes d’une vaccination – Statistiques (soutienvictimesvaccination.ca)

Programme québécois :

Programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination | Gouvernement du Québec (quebec.ca)

Manifestations cliniques inhabituelles, déclaration et surveillance, ministère de la Santé du Québec :

À propos des MCI – Manifestations cliniques inhabituelles (MCI) – Professionnels de la santé – MSSS (gouv.qc.ca)

Formulaire de déclaration de Réinfo Covid Québec :

Effets secondaires – Réinfo Covid Québec (reinfocovid.ca)




Les médias

Le journalisme actuel expliqué de l’intérieur. (Humour caustique !)

[Source : Franjo via profession-gendarme.com]

Toute ressemblance avec une ou plusieurs entités existantes est totalement fortuite.




Les jurés soumis au procès d’Axelle symbole de l’effondrement français

Par Lucien SA Oulahbib

Est-ce le syndrome de Stockholm, l’expérience de Milgram, la peur tout bonnement d’une réactivité mafieuse assassinant témoins jurés juges et autres, mais aussi l’empathie malsaine inculquée depuis le primaire présupposant que chaque immigré est une victime du colonialisme et chaque blanc un nazi, et pour « preuve » le frère d’Axelle qui « aurait fait un tel geste… » semblable à ces manifestants des Patriotes qui « auraient fait un tel salut… » ? Est-ce ceci, cela ?…

Tout cela à la fois sans doute, avec en plus la psychorigidité croissante des membres de la Secte SHAA qui chassent en meute. Le tout y compris sur d’autres terrains : la hargne entêtée :

  • à punir les soignants suspendus,
  • à détruire le matériel de protestation des masques blancs,
  • à brûler le drapeau,
  • à injecter de force des substances aux effets incontrôlables à tour de bras,
  • à imposer des migrants pour qu’ils se constituent de fait en enclaves,
  • à faire de la sexualité une « identité » politique se substituant à l’identité « nationale », parachevant ainsi la déchéance de la personnalité complexe au profit d’une individualité interchangeable — une variété parmi d’autres diff-errances,

tout cela « en même temps », certes, mais sans doute aussi :

  • à hiérarchiser, ventiler, selon les endroits et situations ;

sans oublier le rapport miteux/mité au « travail », aux ressources humaines dont la crise énergétique et le haro sur les « superprofits » montrent bien en quoi l’arbre cache la forêt et que la montagne des « protestations » n’accouche à chaque fois que de souris souriant sur le trajet Nation-République et puis basta après avoir écouté les retraités de la LFI bégayer « le droit à la paresse » en petits-bourgeois ronflants ;

et tout ce gouffre et ces trous noirs ambiants en guise d’esprit du temps montrent bien enfin que cette fin de civilisation à l’instar d’une fin de « race » animale engendre pour de bon, mais comme prévu, le fléchissement final de l’aurochs sur ses genoux, la tête volontairement bien tendue afin que le couperet puisse bien couper le cou d’une tête de toute façon disparue ou mise en automatique.

Automatisme psychologique ; dernier avatar de l’inconscient lorsque se détachant du subconscient le Soi (Sujet, acteur, agent) n’aperçoit même plus par exemple que son bras bouge, qu’il a des tics, parle à voix haute, énonce des propos abjects sans honte puisque tout « sur-moi » (éthique) aura été démembré et remplacé par de la propagande orwellienne bas de gamme — genre le blanc et l’homme sont des salauds — ou haut de gamme, style l’Ouest « impérialiste » peut cependant se racheter en disparaissant par l’implosion de son « genre », par ses frontières ouvertes au tout venant et par l’envoi de ses chars Leclerc (En attendant les F-machin chose)…

Dans cet état d’hypnose métapsychique que sécrète la croyance détachée de tout doute et introspection (interdits car susceptible de laisser de l’espace à une liberté de conscience), il est impossible de ramener quiconque à la raison, du moins à court et moyen terme, pour preuve les 12 ans donnés à « l’homicide » d’Axelle : « ceci n’est pas un meurtre », dernier avatar de l’art contemporain destroy ayant désormais pris possession également de la sphère juridique.

Aussi assistons-nous, en cinémascope et même 3D, au glouglou du Titanic France-UE entouré d’icebergs miroirs indiquant le contraire (les médias) et d’ours blancs sympathiques (milliardaires à la Musk, miraculés, eux…) tout en ayant l’impression cependant et pour l’instant de voir cet engloutissement en narrateur omniscient : dedans certes, mais aussi dehors ; sauf que ce dernier point s’avère illusoire, car hormis ceux qui sont déjà réellement dehors, en Suisse, aux USA, voire en Russie, « nous » sommes, nous les sans-dents et gens-de-rien, dans la nasse ; à l’instar des Juifs allemands qui n’y croyaient toujours pas, même après la Nuit de Cristal, ou des juifs français, même après que Pétain ait signé les lois interdisant aux juifs français tout un ensemble de métiers, même avant que la Milice par la suite n’entame elle aussi la Solution Finale (même après le « Je vous ai compris » de 1958…), une Milice que l’on retrouve aujourd’hui ressuscitée dans la Milice Antifa qui se comporte à l’identique (quasi…) se contentant via sa frange « soft » (gramscienne) d’empêcher pour l’instant les universitaires, les journalistes, les hauts fonctionnaires de faire leur métier, jusqu’à les détruire socialement avant d’ordonner indirectement à sa frange « hard » (redskins) de les massacrer par automatisme psychologique volontaire (ou l’auto-endoctrinement) ne nécessitant pas de donner des ordres pour y aller franco : le complot est partout tout en n’étant nulle part…

Reste, pour les contrer, à créer des îlots de combat en sourdine, des lieux pour se ressourcer, être protégé, reconnu, aimé, une entre-aide entre combattants de la France Libre saison deux… Vaste programme…




Vandana Shiva expose l’agenda des milliardaires dans son dernier livre

[Source : cogiito.com]

Dans son dernier livre, « Oneness vs. the 1%: Shattering Illusions, Seeding Freedom », Vandana Shiva, Ph.D., affirme que l’élite ultra-riche est responsable de la majorité des crises environnementales, financières et sanitaires auxquelles nous sommes confrontés. aujourd’hui.

L’histoire en bref :

Dans « Oneness vs. the 1% : Shattering Illusions, Seeding Freedom », Vandana Shiva, Ph.D., soutient que l’élite ultra-riche est responsable de la majorité des crises environnementales, financières et sanitaires auxquelles nous sommes actuellement confrontés.

La richesse et les efforts « philanthropiques » de Bill Gates, par exemple, lui ont permis d’acquérir une influence sans précédent sur les politiques agricoles et sanitaires mondiales qui menacent la sécurité alimentaire et la santé humaine.

La pandémie de COVID-19 a catalysé un transfert massif de richesses vers les riches.

[Voir aussi :
Vandana Shiva : « Avec le coronavirus, Bill Gates met en place son agenda sur la santé »
Robert Kennedy junior s’entretient avec Vandana Shiva]


Alors que les lockdowns mondiaux ont décimé les petites entreprises et laissé beaucoup d’entre elles en difficulté financière, les riches mondialistes ont amassé d’immenses profits, et les lockdowns ont empêché la mobilisation publique contre les géants de la technologie et du commerce de détail.

Pour faciliter le transfert des richesses, l’élite fait pression pour éliminer les lois sur le travail et l’environnement, ainsi que les droits de l’homme et les droits des agriculteurs.

Dans cette interview, Vandana Shiva, Ph.D., militante pour la justice sociale et contre les OGM (organismes génétiquement modifiés), parle de son livre « Oneness vs. the 1% », qu’elle a coécrit avec son fils, dans lequel elle soutient que l’élite ultra-riche est responsable de la majorité des crises environnementales, financières et sanitaires auxquelles nous sommes actuellement confrontés.

En réalité, il s’agit des 0,001 % – le petit nombre de milliardaires et de centimilliardaires qui sont devenus ultra-riches au cours des 30 dernières années environ. La plupart d’entre eux n’existaient pas avant la mondialisation. Le 1% n’est qu’une métaphore utile pour l’élite dirigeante que l’éditeur a pensé plus facile à communiquer.

L’un des principaux acteurs est, sans surprise, Bill Gates, dont la richesse et les efforts « philanthropiques » lui ont valu une influence sans précédent sur les politiques agricoles et sanitaires mondiales qui menacent la sécurité alimentaire et la santé humaine.

Elle déclare :

« J’étais à Paris pour le sommet sur le climat, et je participe à ce sommet des Nations unies depuis le sommet de la Terre en 92. Je me suis occupée de la convention sur la biodiversité, de la rédaction de clauses, notamment de l’article 19.1, qui exigeait essentiellement la biosécurité et l’évaluation des OGM. »

« J’ai donc été très surpris de voir que, pour la première fois, les milliardaires étaient sur la scène avec les chefs d’État. »

Le transfert de richesse en cours

L’une des « solutions » au changement climatique proposées par ce club de milliardaires était la géo-ingénierie, qui en réalité n’est pas une solution du tout.

Comme l’a noté Shiva, si le climat change déjà pour le pire, en manipulant les températures, en déviant la lumière du soleil, en déversant des remplissages de fer dans l’océan et des produits chimiques dans le ciel, et en créant des volcans artificiels, vous ne faites que créer des problèmes supplémentaires sans résoudre le problème initial.

À la fin de la mise à jour d’août 2020 du livre, elle aborde également le COVID-19, et la façon dont cette pandémie artificielle a catalysé le transfert de richesse vers les riches. Alors que les blocages mondiaux ont décimé les petites entreprises et laissé de nombreuses personnes en difficulté financière, les riches ont amassé des profits fantastiques.

Elle déclare :

« La crise de 2008 était très clairement liée à la déréglementation de l’économie financière. Il était question de garanties, de titres, de regroupement des risques, puis le système s’est totalement effondré parce qu’il s’agissait en fait d’un commerce de fictions. Mais j’ai travaillé sur l’économie, car j’ai commencé à travailler sur les graines en 1987. …

… les entreprises … voulaient posséder et breveter la vie. C’est ainsi qu’a commencé mon voyage sur les OGM. Mais elles voulaient aussi changer les lois commerciales. Ils voulaient posséder les semences comme leur création …

Ils voulaient un traité sur la propriété intellectuelle dans le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). J’ai entendu cela pour la première fois lors d’une réunion [des Nations unies] en 1987...

C’est alors que j’ai décidé :

a) de conserver les semences,

b) de suivre le GATT et l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et le mouvement antimondialisation en est issu, ainsi que le Forum international sur la mondialisation.

Nous avons fermé l’OMC à Seattle, ce qui montre le pouvoir du peuple. Nous ne tolérerons pas ce mensonge selon lequel les semences sont une invention de Monsanto.

J’ai travaillé avec notre Parlement indien, j’ai travaillé avec notre gouvernement pour rédiger des lois… L’article 3(d) de notre loi sur les brevets dit que les semences ne sont pas des inventions. C’est ce qui a empêché Monsanto d’arnaquer les agriculteurs indiens encore plus qu’ils ne l’ont fait. Ils ont été poursuivis en justice pour avoir perçu illégalement des “redevances technologiques”…

Fondamentalement, ce que nous avons aujourd’hui, c’est ce transfert de richesse … Le comportement de Monsanto est en fait aussi celui de Big Tech. Est-ce qu’ils produisent quelque chose ? Non. Ils ne font que percevoir des loyers sur des plateformes numériques. Ce sont des collecteurs de loyers. …

J’ai vu la question des semences avec Monsanto. J’ai dit :

Voilà qu’ils perçoivent des loyers sur des semences, qu’ils n’ont pas fabriquées. Alors nous ne les laisserons pas en être les propriétaires. En effet, qu’il s’agisse d’Amazon ou de Gates, ce sont essentiellement des collecteurs de loyers.

Ce qu’ils ont fait avec cette pandémie, c’est littéralement créer une économie coercitive, qui dépend d’eux et de leur collecte de loyer. »

La vidéo de huit minutes ci-dessous fournit un résumé qui donne à réfléchir sur le transfert massif de richesse qui s’est produit en 2020 grâce aux lockdowns de la pandémie, au cours desquels les petites entreprises ont été contraintes de fermer tandis que les multinationales géantes ont été autorisées à rester ouvertes et à monopoliser ainsi le marché.

Le résultat final est le plus grand transfert de richesse de l’histoire moderne.

La fin de la démocratie

Shiva poursuit en examinant comment l’Inde s’est mobilisée contre l’empiètement de Walmart, qui menaçait de détruire les commerces locaux. Les fermetures de COVID-19 ont cependant empêché le même type de mobilisation contre les géants de la technologie et du commerce de détail.

Alors que les commerces locaux du monde entier ont dû fermer leurs portes pendant des mois, le pouvoir d’Amazon.com a explosé. Amazon empiète même sur les fournisseurs d’épicerie.

Elle poursuit :

« Je viens de lire un article, selon lequel les super riches des États-Unis se sont transférés 50 000 milliards de dollars [au cours des 30 dernières années ; la période de mondialisation]. …

Pendant qu’ils vous volent votre emploi, ils vous soutirent encore [de l’argent] pour ce programme logiciel forcé sur les paiements numériques, pour des programmes logiciels sur … l’éducation numérique.

Les enfants indiens pauvres, qui pourraient se permettre une éducation universelle, ne peuvent maintenant pas se permettre une éducation parce que leurs parents n’ont pas de smartphones. Nous assistons donc à une imposition artificielle d’une économie. Une économie saine se développe comme une évolution avec des choix, avec la justice, avec l’équité. …

… Les véritables économies diraient : “Voici ce que j’apporte. Et ma [monnaie] numérique est-elle meilleure que votre argent ? Choisissez-la. Ma vaccination forcée est-elle meilleure que votre immunité ? Faites votre choix.”

À la minute où le choix est retiré de la vie des gens, les démocraties s’arrêtent. Lorsque le choix est retiré de nos conditions d’être, de nos conditions de vie, alors la vie est menacée. …

… qu’est-ce que la mondialisation sinon la déréglementation du commerce ? Elle fait tomber toutes les lois mises en place par les sociétés démocratiques pour la protection de l’environnement, la protection de la santé, le droit à l’éducation, les droits des travailleurs. C’est cela qui est visé. »

En Inde, ils ont récemment éliminé toutes les lois du travail, et ils essaient de supprimer la loi sur les droits des agriculteurs, ainsi que les lois environnementales. C’est ce qui permet le transfert de la richesse, dit Shiva.

Le jeu final

Comme l’explique Shiva, toutes ces entreprises sont essentiellement des collecteurs de loyers. Facebook transforme nos esprits en matière première qui est ensuite capitalisée.

« Gates est particulièrement vicieux car, à travers la Fondation Gates, il prétend faire de la philanthropie », dit-elle.

Mais chaque fois qu’il entreprend une action philanthropique, il crée de nouvelles colonies dont il peut tirer de nouveaux loyers et faire de nouveaux investissements. « C’est pourquoi, quel que soit le montant de ses dons, il devient de plus en plus riche », explique Shiva. « Un véritable donateur s’appauvrirait. »

[Voir aussi
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste]

Dans son livre, elle explique comment, sans Gates, il n’y aurait pas d’édition de gènes commerciale, par exemple, qui est le nouvel OGM. Il a créé une société appelée Editas Medicine Inc. pour faciliter le brevetage de ces nouvelles plantes résistantes au climat, avec lesquelles ils visent à créer de nouveaux médicaments.

« Il va faire de la biofortification pour résoudre le problème de la nutrition. Il est particulièrement vicieux », dit-elle.

Quant à savoir quel pourrait être l’objectif final, Shiva déclare :

« La première chose est, bien sûr, qu’ils veulent utiliser leurs outils de production d’argent pour faire plus d’argent. Il s’agit donc d’une dictature de l’équilibre technologique. C’est pourquoi les gens devraient prêter beaucoup plus d’attention à l’imposition violente de la numérisation.

Beaucoup de mes amis, qui n’ont jamais étudié les racines de ces systèmes violents, qui n’ont jamais compris que les produits agrochimiques venaient des camps de concentration d’Hitler et que l’industrie agrochimique est le cartel du poison responsable du génocide.

Ils continuent ce génocide.

… les technologies en tant qu’outils de domination et d’exploitation ne sont pas neutres. Beaucoup de progressistes pensent :

Plus de numérisation, moins de démocratie.

Comment une économie de surveillance peut-elle être un élargissement de votre liberté ?

Vous devez avoir les systèmes en place, les réglementations en place, les choix en place pour être en mesure de faire de ces technologies un serviteur et non votre maître. »

La fusion mondiale

Ils veulent également fusionner toutes ces différentes industries ensemble – agriculture, technologie et finance. Shiva raconte comment, en 2016, l’Inde a interdit tout argent liquide et rendu les transactions numériques obligatoires.

En peu de temps, “90 % des personnes pauvres ont perdu leurs économies, leurs revenus”, dit-elle, alors que les petites économies locales se sont évaporées. Pendant ce temps, les riches élites contrôlent également l’économie mondiale via leurs fonds d’actifs.

Elle poursuit :

« Les sociétés ne se possèdent plus elles-mêmes. Même les sociétés sont la propriété des milliardaires. Les mêmes BlackRocks, les mêmes Vanguards contrôlent toutes les grandes entreprises, de Coca-Cola à McDonald’s, en passant par Bayer et Monsanto. Regardez n’importe quoi dans le monde, c’est l’argent des milliardaires et leurs fonds de gestion d’actifs. »

« L’année dernière, BlackRock a augmenté sa richesse de 1 000 milliards de dollars à 7 000 milliards de dollars,ce qui signifie que les milliardaires ont augmenté leur richesse. Pendant le verrouillage, ils ont envahi encore plus profondément l’Amazonie et se sont enrichis.

Donc, ces fonds de gestion d’actifs d’investissement sont la richesse des milliardaires, et elle augmente. Elle fusionne avec la technologie de l’information et les barons de la technologie, et elle fusionne avec la biotechnologie et l’industrie chimique. »

« C’est pourquoi ils parlent de la numérisation de l’agriculture – l’agriculture sans agriculteurs et, pire, la nourriture sans nourriture. L’une des grandes poussées de Gates et de la Silicon Valley concerne les faux aliments. »

Comme l’a noté Shiva, alors que Big Biotech prétend que les OGM vont sauver votre santé et protéger la planète, ces plantes chargées de pesticides font en fait tout le contraire.

Nous sommes les laissés-pour-compte

Il y a aussi la question de la justice sociale. Elle cite Gandhi, qui a dit que si vous avez des doutes sur ce qu’il convient de faire, « visualisez le visage de la personne la plus vulnérable et faites ce qui est bon pour elle ». Si vous pensez que cela leur fera plus de mal, ne le faites pas.

Shiva dit :

« Ils veulent délibérément se débarrasser de grandes parties de l’humanité. D’abord par la faim, puis par la maladie. …

… ils veulent une économie numérique, ils veulent une économie malade. Sinon, vous ne passeriez pas tout votre temps sur Big Pharma ; vous passeriez votre temps à vous assurer que le petit agriculteur ne soit pas détruit. …

… à l’échelle planétaire, nous voyons ces hommes irresponsables, avides, indifférents, insensibles, amener le monde, et l’humanité, au bord du gouffre. C’est pourquoi nous devons agir et trouver des moyens créatifs. …

… Tous ces barons de la technologie qui ont pris le contrôle de l’économie, en se cachant derrière le virus, se lancent tous dans les sciences de la vie… Google a une nouvelle division des sciences de la vie… ce sera la défaite finale de Mère Nature.

Au moment où le monde se réveille aux règles de la nature et aux corps sains, aux écosystèmes sains, à une planète éco-saine, ils poursuivent la franchise coloniale de la défaite de Mère Nature. »

La grande réinitialisation économique

Aucune de ces choses ne sort de nulle part. Elles ont été soigneusement planifiées pendant plusieurs décennies. Nous voyons maintenant des preuves claires qu’une « grande réinitialisation économique » est en cours, qui fera tout basculer vers les monnaies numériques.

Comme l’a noté Shiva, la révolution industrielle a modifié notre état d’esprit en nous amenant à considérer la nature comme morte. Le résultat a été la destruction écologique et la fragmentation de la société. La réinitialisation économique à venir fait essentiellement partie d’un effort visant à manipuler davantage et à faire évoluer notre cadre mental vers quelque chose de totalement contre nature.

Shiva dit :

« En Inde, ils ont attaqué et attaquent encore le bio et ont créé quelque chose appelé l’agriculture naturelle à budget zéro. … Ce qu’ils font essentiellement, c’est accorder de gros prêts à l’État, qui accorde ensuite de gros prêts aux agriculteurs. Pendant ce temps, Gates exploite les données agricoles.

Il fait en sorte que des personnes soient placées chez les agriculteurs pour exploiter les données. Puis ils créent des algorithmes pour revendre ces données. Mais tout cela est maintenant réduit au carbone dans le sol :

Vous obtiendrez zéro % pour ce que vous cultivez. Vous ne pourrez satisfaire aucun de vos besoins en nourriture et en fourrage, mais nous vous autoriserons à négocier sur le marché mondial le carbone présent dans votre sol, et c’est ce qui vous permettra de rester en vie. Cette financiarisation de la nature n’est qu’un aspect.

Le deuxième aspect de la grande réinitialisation est de refaire l’économie pour faire croire que ceux qui sont maintenant jetables – les personnes jetables – l’ont mérité. Ils ont créé le langage de la compétition. …

Lorsque j’écrivais mon épilogue, je venais de recevoir le brevet de Microsoft, qui réduit essentiellement les êtres humains à des utilisateurs/consommateurs […] notre activité cérébrale exploitée de diverses manières. De nos jours, tout le monde veut avoir des vêtements intelligents. Je devrais appeler ça des logiciels espions.

Ces données passent par des algorithmes… Ces algorithmes décideront de ce que nous valons. Puis des bitcoins nous seront attribués.

Mais chaque enfant qui naît est né digne. Chaque membre de la société a les mêmes droits humains. Donc, ils défont tout ce que nous avons mis en place sur l’humanité, sur les droits de l’homme, sur la démocratie. C’est là que nous devons être vigilants.

Je pense que toute la question de la pandémie et du confinement leur a été utile pour deux raisons. Premièrement, ils pouvaient faire en sorte que tout le monde ait peur. Deuxièmement, ils pouvaient distraire tout le monde pendant qu’ils prenaient le contrôle de l’économie, ils prenaient le contrôle de nos esprits. Ils ont essentiellement transféré toutes les richesses restantes à eux-mêmes. »

Plus d’informations

Pour en savoir plus, veuillez écouter l’interview dans son intégralité et ne manquez pas de vous procurer un exemplaire de « Oneness vs. the 1% : Shattering Illusions, Seeding Freedom ». Vous pouvez également trouver plus de détails sur le travail de Shiva sur Navdanya.org.

Shiva déclare :

« J’ai personnellement le sentiment que cet assaut arrive à un moment où, en Inde et dans le monde, il y a une nouvelle montée de conscience de la planète et de ses systèmes vivants, de notre santé et de nos systèmes vivants, et du lien entre notre santé et la santé de la planète.

À ce stade … il faut beaucoup de violence brutale pour imposer. Dans la mesure où ils peuvent garder le virus comme bouclier derrière lequel se cacher, ils le feront.

Je suis d’accord avec Shiva quand elle dit que plutôt que de laisser les discours de peur du COVID-19 prendre le contrôle de nos vies, nous devons regarder les infrastructures de la vie, de l’humanité, de la démocratie, de l’économie et de la fiscalité, « et commencer à réfléchir à qui nous les enlève. »

Elle ajoute :

« Vous devez protéger ce que vous chérissez. La liberté et la vie sont ce qui est pris en ce moment. …

Nous devons résister à la peur et nous devons résister à la haine. Nous sommes des êtres pensants ; utilisons les esprits qui nous ont été donnés, reconstruisons la communauté.

Encore une fois, je ne pense pas que la distance d’un mètre soit un accident… Pourquoi utilise-t-on les mots “distance sociale” plutôt que “distance physique” ? Six pieds est une mesure physique. … Ils veulent maintenant nous faire oublier qu’être un être humain signifie être en communauté. Ils veulent que nous soyons des utilisateurs de gadgets.

Nous devons être une communauté. Nous devons nous rappeler que nous sommes liés au reste de la vie sur Terre et à la société. C’est pourquoi nous devons être totalement innovants dans la façon dont nous reconstruisons des économies régénératrices. …

Je pense que nous avons perdu beaucoup de temps en pensant que le seul problème était l’énergie, comment l’énergie est produite. Nous avons perdu deux décennies sur la façon dont la nourriture est produite.

Je crois vraiment que si les gens commencent à prendre conscience que manger de la bonne nourriture est la plus importante stratégie pour la santé, et que cultiver la nourriture de la bonne manière est la plus importante partie de la régénération de la planète. … Cela permettra de reconstruire la communauté. …

… Je ne pense pas que nous ayons le luxe d’être désespérés. … l’espoir est quelque chose que vous devez cultiver au quotidien. Cultiver l’espoir, c’est cultiver la résistance. Cultiver l’espoir, c’est cultiver la stratégie. …

… Je pense que nous devons commencer à faire des devoirs pour dire : “Comment devrait être le flux fiscal ? Comment notre argent va-t-il rendre les milliardaires plus riches ? Comment peuvent-ils continuer à nous soutirer de l’argent ?”

Comment notre argent public est-il la nouvelle subvention pour créer l’infrastructure de la cupidité, plutôt que d’être les ressources publiques pour créer l’infrastructure de la vie, des soins et de la solidarité ? …

Ce sont des questions fondamentales. … Qui sommes-nous en tant qu’êtres humains ? Comment vivrons-nous à l’avenir ? Quel est l’avenir que nous créerons longtemps après que les barons voleurs auront disparu, car ils étaient là dans les années 1930 et nous avons appris à nous en débarrasser. … S’il y a un projet que nous devrions avoir… ce sont des stratégies pour se débarrasser des barons voleurs, quoi qu’il en coûte. …

… Où va la richesse ? Qu’est-ce qui dans notre cadre juridique actuel peut arrêter cette hémorragie de l’argent public pour remonter vers les milliardaires ? »

Publié à l’origine par Mercola.

Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de Children’s Health Defense.




Big Pharma et son hégémonie via l’autoritarisme des agences : un phénomène qui date des années 2000

Par Nicole Delépine

Après trois ans de coma mondial, hypnotique, lié à l’instrumentalisation dramatique du covid19, certains scientifiques se réveillent et critiquent le fonctionnement du circuit du médicament. Tel le papier de Claude Janvier dans mondialisation.ca qui attire fort justement l’attention sur les excès de consommation1 inadaptés aux besoins sanitaires réels.

De fait, la réalité est gravissime depuis les années 2000, avec suppression de l’autorisation d’utiliser des schémas thérapeutiques qui ont prouvé leur efficacité en plus de trente ans d’expérience avec des médicaments devenus peu chers depuis qu’ils sont génériquables. Sur ordre de l’INCa, ces traitements rodés sont remplacés par des essais thérapeutiques systématiques de nouvelles drogues à prix non limités.

Les réunions pluridisciplinaires instaurées par les plans cancer de 2003 permettent l’illusion d’un choix pour les patients qui se croient bien entourés, mais imposent de fait les molécules choisies par les autorités administratives et leurs complices adoubés par Big Pharma.

Cette situation qui a fait chuter la qualité des soins en France a été signalée depuis les années 2000 par de nombreuses tribunes et de nombreux ouvrages (tels ceux du Pr Even,2 ancien doyen de l’hôpital Necker-Enfants malades, de Marcia Engels3 ancienne rédactrice en chef du NEJM démissionnaire après le scandale du VIOXX4, de Peter Goetsche5 éminent fondateur de la fondation Cochrane récemment rachetée par Bill Gates qui a évincé son créateur). Les auteurs de tous ces livres sur l’impact de la capture des agences sanitaires par Big Pharma et sur l’extension autoritaire de leurs pouvoirs sur la pratique médicale n’ont pas été entendus. Nous avons traité dans « soigner ou obéir »,6 en 2016, des conséquences dramatiques des ingérences de la bureaucratie (ARS, HAS, INCa et x observatoires) dans les prescriptions médicales. Le système de santé ne pourra renaître qu’en limitant fortement l’influence des politiques et de la bureaucratie sur l’activité médicale jusque dans les prescriptions.

La population a été témoin de la dérive pendant la crise covid quand les politiques ont interdit aux médecins d’aller soigner leurs malades et de leur prescrire les médicaments efficaces, peu chers et non toxiques.

« Si les masques marchaient véritablement,
ils auraient été bannis… juste comme l’Hydroxychloroquine »

Un essai remplace l’autre

Il n’est plus possible en France, du moins en cancérologie, d’appliquer un schéma connu aux résultats publiés depuis des lustres, tant le monopole des traitements imposés à tous les centres du cancer est hégémonique. Ainsi, des maladies curables à plus de 80 % pour l’ostéosarcome ostéogénique par des traitements individualisés datant des années 80 et de la grande révolution thérapeutique en cancérologie voient leur pronostic global chuter à 60 % dans le meilleur des cas. Les exemples sont légion dans le domaine de cancers autrefois largement curables comme le cancer du sein.

Les malades concernés par le monde du cancer ont vite appris les termes récurrents de « protocoles », de réunions obligatoires qui décident du traitement sans que ni eux ni leur médecin traitant ne soient entendus. En pratique, les protocoles sont identiques de Lille à Marseille en passant par Lyon et Brest et il est devenu impossible d’obtenir un traitement adapté à la personne et à ses choix, même en faisant le Tour de France.

Ils ont vite aussi entendu les qualificatifs de « ringards », dépassés quand ils proposent d’envisager sur proposition d’un collègue ouvert une chimiothérapie classique comme le CMF par exemple pour le cancer du sein. Ces femmes malades auxquelles on a dit qu’il ne restait que « les soins palliatifs » (et bientôt l’euthanasie), après trois essais de « drogues nouvelles » sont horrifiées de découvrir que leur jeune oncologue ne leur propose pas ces schémas anciens et souvent efficaces (souvent il ne connaît pas même leur existence) et les envoie à la mort sans se battre avec les moyens connus. Effectivement, les prix des vieux médicaments sont ridicules (quelques dizaines d’euros) comparés aux milliers d’euros des nouvelles drogues.

Big Pharma fait la loi à l’hôpital public et privé (tous administrés par les ARS) et les médicaments de ville sont soumis à la même loi du marché.

Nouveau moyen complémentaire, le rôle des influenceurs du web est justement mis en exergue par Claude Janvier.

Mais le drame de la surconsommation de médicaments inutiles et dangereux (et en conséquence de l’abandon de traitements efficaces) ne date pas de la croissance des réseaux sociaux, mais bien de la détermination des puissants, décideurs officiels et leurs amis de Big Pharma à imposer les nouvelles drogues à prix délirants par le monopole des décisions et des autorisations ARS de traiter entre autres des patients cancéreux.

Feront-ils à leur tour l’objet d’une plainte en justice comme vont l’être Marc Blata et sa compagne Nadé7 installés à Dubaï, accusés par le collectif AVI (Aide aux victimes d’influenceurs) d’« escroquerie en bande organisée et abus de confiance » ?

À l’hôpital et en ville, l’argent est ROI

L’exemple de « Ozempic » antidiabétique. (ibid 1)

« Son concepteur, le laboratoire Danois Novo Nordisk, aimerait bien le hisser en haut du podium des jeux du même nom ou presque. Sa substance active est la Sémaglutide. Des “influenceurs” dans les réseaux sociaux n’hésitent pas à vanter ses mérites pour la perte de poids. Dans un article de “Trust my Science du 8 juin 2021”, ayant pour titre : “Un traitement contre le surpoids et l’obésité ultra-efficace approuvé par la FDA”, le traitement miraculeux coûte une “blinde”, — 1300 $ par mois —, et les effets secondaires sont des nausées, des diarrhées et des douleurs abdominales ».

Les influenceurs des Réseaux Sociaux8

« Depuis plusieurs mois, les propriétés coupe-faim de l’antidiabétique Ozempic (Sémaglutide) font l’objet d’une communication virale, et son détournement à des fins amaigrissantes sauvagement promu sur les réseaux sociaux provoque des tensions d’approvisionnement délétères pour les patients diabétiques. Le phénomène n’épargne plus la France »

Selon Claude Janvier :

« L’univers de la communication et de la propagande est à géométrie variable. Tout est permis quand vous êtes du “bon côté”. Pas de censures, pas de risques d’exclusions des réseaux sociaux, pas de plaintes déposées par les labos, pas de mise en garde des GAFAM.

Même la publicité pour “Copenhague Pride” est vantée dans la page Facebook de Novo Nordisk. Extrait : “20 août 2022 : plus de 500 collègues se joignent au défilé de Copenhague Pride pour célébrer la diversité, l’inclusion et l’amour. Tant de joie dans les rues. Souvenons-nous de cela tous les jours et transformez-le en action pour tous.” 

Il y aurait à peu près 100 000 influenceurs en France. Mais qu’est-ce qu’un influenceur ? Ce terme désigne toute personne qui dispose d’une notoriété sur une thématique spécifique au travers du web et notamment dans les réseaux sociaux. »

En laissant le champ libre ou presque à leurs influenceurs VRP, Novo Nordisk, comme d’autres laboratoires pharmaceutiques, peuvent mettre en danger la vie d’autrui, tout en empochant des bénéfices juteux. Comme trop souvent, le risque est minimisé et le dividende est roi ».  

Si le rôle d’influenceurs est néfaste, il faut se demander qui ont été les principaux « influenceurs » et créateurs de fake news pendant cette période covid si ce n’est le gouvernement via les publicités (mensongères) sur la conduite à tenir (ne pas aller voir votre médecin, et appeler le 15 si aggravation) et surtout les litanies sur l’intérêt de l’injection pour protéger les grands-parents… (tous vaccinés tous protégés, vaccins efficaces à 95 %, sans risques…)

Aujourd’hui encore alors que chacun sait que cette piqûre dangereuse ne protège de rien, même pas des contaminations, la DGS tente de nous faire injecter les enfants de 6 mois à 4 ans qui seraient dans l’entourage d’une personne immunodéprimée !

Qui est donc le plus gros influenceur en France en ce moment ?

Quelques exemples du détournement du rôle des médicaments par la loi du marché au service de la finance et non de la santé

Le blog du pharmacien François Pesty donne de nombreux exemples de la dérive depuis les années 2000.

Extraits : « 15/09/20179 — Comment 8 firmes ont-elles triché, avec la complicité de rhumatologues et la crédulité des agences, pour faire croire à la supériorité de leurs nouvelles biothérapies sur HUMIRA® dans le traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde après échec du méthotrexate ?

Nous connaissions les médicaments “me-too”, il faudra désormais aussi composer avec les essais cliniques “me-too”…

Dans l’ordre alphabétique, Bristol-Myers-Squibb, Janssen Biologics (Groupe Johnson & Johnson) en partenariat avec GSK, Lilly, Pfizer, Roche (en co-promotion avec Chugaï Pharma France), et Sanofi, sont les 8 firmes pharmaceutiques tricheuses. »

Dans l’ordre chronologique de la tricherie répétée, organisée, voire concertée, voir directement le tableau du site de François Pesty et les commentaires :

Illustration avec OLUMIANT®, bariticinib, de la firme américaine Lilly :

En effet, ce mardi 12 septembre 2017, le JO publiait 3 textes réglementaires concernant les 4 présentations de cette toute nouvelle spécialité pharmaceutique :

— Un arrêté du 8 septembre 2017 d’inscription sur la liste des médicaments remboursés aux assurés,

— Un arrêté du 8 septembre 2017 d’inscription sur la liste des médicaments remboursés aux collectivités

— Un avis relatif au prix d’OLUMIANT®, JO du 12 septembre 2017

« Les prix étant applicables 4 jours après la publication au JO, nul doute que des rhumatologues vont se ruer pour prescrire cette nouvelle biothérapie, à plus de 9 000 € de coût de traitement annuel ».

LE SYSTÈME INFLATIONNISTE DE LA LISTE EN SUS ET DE LA T2A

La liste en sus qui ne devait qu’être transitoire ou au moins limitée, toujours en cours, permet toutes les dérives. Voici ce qu’en disait le pharmacien François Pesty10 en 2011

« La liste des médicaments onéreux (prévue à l’article L.162-22-7 du Code de Sécurité Sociale), qui avait originellement vocation à faciliter l’accès pour tous les patients aux innovations thérapeutiques forcément coûteuses, représente aujourd’hui 40 % à 60 % de la dépense totale en médicaments des grands centres hospitaliers, universitaires ou non. Une dépense totale qui a plus que doublé en à peine dix ans, en grande partie avec la création de cette liste.

Selon les estimations de l’ATIH (agence), ces médicaments et DMI (dispositifs médicaux implantables) onéreux auraient représenté 2,727 milliards d’euros de dépenses en 2010 (Source : Les réalisations de la campagne budgétaire 2010. ATIH. 29/07/2011)

Ici même, dans un article du 18/08/2011 intitulé “La liste des médicaments onéreux : Propositions pour réformer un système dispendieux, opaque, irrationnel et non éthique, qui profite bien plus aux firmes qu’aux patients, nous avions présenté le tableau édifiant de la “minceur” du progrès thérapeutique réellement apporté dans leurs principales indications AMM par les 10 molécules anticancéreuses les plus coûteuses en 2008 et 2009 selon les chiffres de l’INCa (Institut national du cancer) et d’après les évaluations de l’amélioration du service médical rendu (ASMR) effectuées par la commission de la transparence de la HAS (Haute Autorité de Santé). »

Cette liste dispendieuse qui devait être remaniée, supprimée, limitée, est apparemment toujours en cours.

« Note en juillet 2022 11: Notice d’information relative à la procédure d’inscription et de radiation d’une spécialité pharmaceutique dans une ou plusieurs indications thérapeutiques d’une des listes mentionnées à l’article L. 162-22-7 ou L162-23-6 du code de la sécurité sociale.

Résumé : Cette notice d’information a pour objet de décrire la procédure de demande d’inscription ainsi que la procédure de radiation d’une spécialité pharmaceutique dans une ou plusieurs indications thérapeutiques d’une des listes mentionnées à l’article L. 162-22-7 ou L. 162-23-6 du code de la sécurité sociale, dites listes “en sus”, en application des articles R. 162-37 à R. 162-37-5 ou R. 162-34-12 à R. 162-34-15 du même code. »

Source > ATIH, données ScanSanté. Éditions 2019 DREES

Cette gabegie ne fait que se poursuivre :

« En 2017, la dépense pour les médicaments et dispositifs médicaux figurant sur la liste des produits et prestations pris en charge par l’assurance maladie obligatoire en sus des prestations de séjour et d’hospitalisation, dite “liste en sus”, s’élève à 5,4 milliards d’euros. Cette dépense a augmenté de 8,5 % par rapport à 2016, et de 30 % en cinq ans, bien plus rapidement que l’ensemble de la consommation des soins hospitaliers (+9,8 % depuis 2012) »

« Elle représente 5,8 % de la consommation hospitalière et se concentre sur un faible nombre de médicaments et de dispositifs médicaux ».12

Les traitements anticancéreux et pour les maladies auto-immunes représentent 80 % des remboursements de la liste en sus.

Deux classes thérapeutiques de médicaments comptent pour 80 % de la dépense totale : les antinéoplasiques (L01, médicaments anticancéreux), pour un peu plus de 60 %, et les immunosuppresseurs (L04, traitements pour les maladies auto-immunes), pour un peu moins de 20 %.

La classe des antinéoplasiques augmente fortement en 2017 (+21 %), s’élevant à 2,1 milliards d’euros. La dépense pour les immunosuppresseurs recule légèrement en 2017 (-1 %), pour s’établir à un montant de 640 millions d’euros. D’autres classes ont un poids non négligeable sur la dépense en 2017 : — les sérums immunisants et immunoglobulines (J06) : 8 % de la dépense les autres produits liés au tractus digestif et au métabolisme (A16) : 5 % ; — les antihémorragiques (B02) : 4 % ; — les antimycotiques (J02) : 3 %.

AGENCES, AUTORISATIONS

Le drame est bien sûr l’autorisation du remboursement de médicaments au service médical rendu nul (ASMR V) ou faible, via les très probables conflits d’intérêts multiples et dénoncés depuis tant d’années.

$*

Conflits d’intérêts et risques sanitaires13

« L’objet social des firmes pharmaceutiques est, comme pour toute entreprise, de réaliser des profits en vendant un produit. Et elles y excellent : la pharmacie est de loin le secteur industriel le plus rentable. La marge sur les médicaments phares (“blockbusters”) atteint ainsi 80 % (1), selon l’enquête sectorielle réalisée par la Commission Européenne. De surcroît, c’est un secteur peu sensible aux cycles économiques, moins risqué que la plupart des secteurs industriels. Ainsi la valorisation boursière de Roche a augmenté de 8,1 milliards d’euros en 2013, en pleine crise économique. Les actions des firmes pharmaceutiques figurent systématiquement dans les portefeuilles des gestionnaires de fonds, en tant que valeurs “défensives”.

« Cette économie de rente a été rendue possible grâce à la conjonction de deux stratégies : l’évitement du risque de recherche, en chargeant la recherche publique et les PME de tous les risques de recherche fondamentale, et l’éviction du risque réglementaire en capturant les autorités chargées de réguler le secteur (Agence Européenne du Médicament, ANSM notamment).

Le marketing, dont l’essentiel consiste en l’établissement de liens d’intérêts avec les professionnels de santé, est une activité indispensable pour servir efficacement cet objectif. Cette activité est tellement stratégique qu’elle engloutit en France 3 milliards d’euros par an selon un rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) de 2007. Un chiffre à comparer au déficit de la branche maladie de la Sécurité Sociale, de 4,6 milliards la même année, et qui représente en moyenne pour un laboratoire le double de son investissement en recherche.

Grâce à l’établissement de liens étroits au sein même des autorités de santé — Agence européenne du médicament (EMA) ou Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour la mise sur le marché, Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) pour la fixation du prix, Direction Générale de la Santé (DGS) pour le remboursement (cf. chapitre 3) — le contrôle réglementaire n’est plus qu’une formalité sans surprise : 95 % des demandes d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) déposées auprès de l’EMA sont accordées. En France, la procédure de dépôt de prix permet à une firme de fixer unilatéralement son prix, même pour une innovation mineure (ASMR IV) ».

D’après la revue Prescrire, entre 2002 et 2016, les nouveaux médicaments : 1 % apportent une avancée réelle, 6 % présentent un avantage, 56 % n’apportent rien de nouveau, 15 % ne devraient pas être autorisés.

ÉVIDEMMENT LES SCANDALES SE SONT MULTIPLIÉS

Mais sans le moindre effet, comme le démontre chaque jour un peu plus le drame des effets secondaires dissimulés des injections géniques Pfizer, laboratoire déjà tellement condamné avant ces pseudovaccins !

Quelques exemples :

En 2007, Merck a sciemment dissimulé les complications cardiovasculaires du Vioxx (rofécoxib) et a payé 4,85 milliards de dollars pour éteindre les actions collectives en justice aux États-Unis.14

En 2012, GSK (GlaxoSmithKline) a payé une amende de 3 milliards de dollars pour avoir notamment dissimulé les effets indésirables de la rosiglitazone (Avandia) à la FDA (Food and Drug Administration).

En avril 2014, une enquête de l’EMA a montré que la firme Roche avait dissimulé des dizaines de milliers d’effets indésirables de plusieurs de ses médicaments.

Récemment, la crise des opioïdes, qui correspond à l’augmentation rapide de l’usage d’opioïdes a déjà fait des centaines de milliers de victimes par overdose, aux États unis principalement et au Canada15.

Le scandale a été sanctionné financièrement : le laboratoire Johnson & Johnson et trois gros distributeurs américains de médicaments ont accepté de payer 26 milliards de dollars pour solder des milliers de litiges16, le cabinet Mac Kinsey 573 millions de dollars pour solder des poursuites judiciaires, mais aussi pénalement avec une peine de cinq ans et demi de prison de John Kapoor, fondateur d’Insys Therapeutics, Reconnu coupable d’association de malfaiteurs17.

ALORS SI LES RESPONSABLES POLITIQUES AVAIENT ÉTÉ EN CHARGE DE LA SANTÉ DES POPULATIONS ET NON PAS DE LA FINANCE MONDIALE, AURAIENT-ILS LAISSÉ FAIRE PFIZER OU MODERNA ?

Le passif judiciaire de PFIZER, c’est un poème à lui tout seul !

La seule solution pour sortir vraiment de la destruction du système de la santé en France (et en Occident) est de lutter contre les conflits d’intérêts et les liens funestes entre industrie pharmaceutique, lobbies auprès des assemblées nationales ou européennes, ONU, etc.. , bureaucratie et dirigeants du monde.

Regardez qui était à Davos et n’a d’ailleurs pas répondu aux questions de journalistes ?

Et qui met en exergue ces conflits d’intérêts dans toutes les manifestations afin que le peuple SACHE ENFIN ?

Comme en Angleterre en ce 22 janvier ?





L’effondrement, et après ? (Partie 2)

[Ce texte fait suite à Heurs et malheurs de la France]

Par Bernard Thoorens

Avec la dégradation généralisée des valeurs morales et spirituelles, de la culture, de la vie politique, des institutions, des conditions de vie, je pense que nous sommes dans un monde qui touche à sa fin. Le Malin, quelle que soit sa nature et quelles que soient nos croyances, a toujours existé et a toujours été à l’œuvre, destructrice. En particulier, de tout temps il s’est manifesté au sein de l’humanité du côté des puissants qui veulent régenter la société contre son gré. De l’autre côté, il y a les peuples qui endurent et qui souffrent. C’est inhérent à notre condition de vie sur Terre.

Mais aujourd’hui, à la faveur d’un capitalisme débridé et de catalyseurs puissants, la mondialisation et le numérique, les forces du mal sont devenues hégémoniques. Elles s’exercent particulièrement au travers de multinationales prédatrices (Big Pharma, Big Techs, armement, (dés)information, fonds spéculatifs…). Derrière ce cartel funeste opèrent des familles régnantes de longue date, Rockefeller, Rothschild, Carnegie, Windsor, etc., et aussi de nouveaux entrants, ultra-riches psychopathes tels que Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, dont on voit bien les desseins liberticides ou mortifères. Aux tenants de ce haut de pyramide sont affiliés des lieutenants qui s’imaginent faire partie du gotha et ne sont en réalité que des marionnettes que l’on manipule. En France, ils s’appellent Macron, Attali, Fabius, Drahi, et eux-mêmes drainent leurs cliques de laquais, y compris au sein même de nos représentants nationaux et locaux, qui exécutent les ordres par lâcheté, intérêt ou idéalisme aveugle.

Par ailleurs, nous autres, les milliards de terriens — qui ne « sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine », comme le disait si justement Pierre Teilhard de Chardin — nous sommes nés libres pour accomplir notre vie terrestre. Croyants ou non, nous ne demandons rien de plus que de pouvoir suivre nos chemins de vie dans le monde où nous vivons, notre monde.

Notre monde, partagé entre démocratures, dictatures et états totalitaires, engagé dans des voies purement matérialistes, court après un « progrès » effréné dont l’aboutissement naturel est le transhumanisme. L’homme augmenté sera surpuissant, mais docile et entièrement sous contrôle, asservi. La population pourra ainsi être privée de liberté, exploitée, réduite en esclavage. Avec l’élimination des inutiles (les retraités, les malades et les simples d’esprit) qui constituent un manque à gagner, et la confiscation des richesses au profit de la caste régnante, ce sera l’aube du Nouvel Ordre Mondial auquel tant de nos dirigeants contemporains aspirent.

Tout dans notre environnement démontre, pour qui veut bien ouvrir les yeux, la convergence des moyens déployés vers cet objectif ultime. Déstabilisation des états souverains (législations supranationales, soutien au terrorisme, corruption des dirigeants), captation des richesses publiques (privatisations forcées, vente d’entreprises stratégiques) et privées (prédation par les multinationales, destruction des petites entreprises et de l’entrepreneuriat individuel), écoute et surveillance des populations (réseau Échelon, réseaux de satellites, intelligence artificielle et exploitation des data par les Facebook, Google et consorts), dénigrement, ostracisation, et parfois aussi assassinat des personnalités honnêtes dénonçant les dérives, remplacement des monnaies fiduciaires par une monnaie unique dématérialisée et centralisée permettant le contrôle des populations, armes psychotroniques (à énergie dirigée, permettant de contrôler les foules), eugénisme (chosifier, sélectionner l’humain, réduire la population mondiale), géo-ingénierie (manipulation du climat avec le programme HAARP), empoisonnement généralisé des sols (pesticides), de l’air (chemtrails et chembombs), de la mer (pollutions massives au mercure et aux plastiques [PFAS]), de l’environnement général (profusion d’ondes électromagnétiques) et finalement de toute la chaîne alimentaire, maladies qui en découlent et explosent (trisomie, autisme, cancers, maladies auto-immunes), guerres et génocides, destruction des religions et des valeurs traditionnelles, nivellement par le bas de l’éducation, démantèlement des services publics (SNCF, École, Poste, Sécurité Sociale, hôpitaux), dégradation des communs (faune, flore, eau, air…), désinformation et manipulation des populations par les gouvernements et leurs médias subventionnés, brevetage du vivant, division et opposition des communautés, crédit social (pour les Européens, le pass numérique est une première étape), désintégration de la cellule familiale, promotion des modes de vie alternatifs (LGBTQ), de la pornographie et des changements de sexe dès le plus jeune âge.

Comment ne pas voir, devant une telle profusion et une telle diversité d’exactions, une volonté d’asservir l’humanité ?

À mon sens notre avenir est tracé, des événements graves continueront de survenir dans les mois et les années à venir, qui risquent de mettre à mal notre intégrité, notre liberté, nos vies.

Face à cela, n’attendons rien des politiques en place, ni de leurs opposants, ni d’un sauveur providentiel. Le système est arrivé à un tel niveau de corruption et de désagrégation qu’un sauveur ne peut plus émerger. Ne comptons que sur nous-même, notre famille, nos amis, nos réseaux de solidarité, notre Dieu. Ne craignons pas l’avenir, l’adversité, la critique, la discrimination, l’injustice, la persécution, c’est notre condition d’humains. Restons libres, droits, unis, solidaires. Faisons notre part avec courage, charité et espérance. Vivons pleinement, accomplissons notre vie terrestre et vivons notre vie spirituelle : soyons en harmonie avec la nature et avec Dieu.

Ainsi, de même que nos pensées négatives de vengeance, jalousie, défiance… alimentent un égrégore qui a une influence sur les comportements et les pensées de nos contemporains, de même, notre générosité, notre bienveillance, notre amour ont un effet bénéfique sur notre entourage immédiat et lointain. Comme nous l’ont enseigné nos parents, continuons de pratiquer et de prôner l’exemplarité.

Viendra un temps, pour nous ou nos enfants, de reconstruire ce qui aura été détruit.

… Ou pas. Peut-être sera-ce la fin du monde tel que nous le connaissons, qui de toute façon n’a pas vocation à perdurer, contrairement à nos âmes qui elles, sont éternelles.




Pour nos enfants et leur avenir, stoppons la marche vers l’état policier à la chinoise

Par Nicole Delépine

Protéger vos enfants, conseils pratiques de R J Kennedy et de son équipe

Les Américains comme les Européens, dans le cadre de la normalisation de l’Occident aux ordres de la mondialisation de Davos et cie, voient leurs libertés chèrement acquises depuis deux siècles, fondre au soleil malgré leur inscription dans le marbre de la Déclaration des droits de l’homme et la chartre de l’ONU.

L’équipe de l’avocat RJ Kennedy, président du Children’s Health Defense, a publié fin décembre quelques conseils aux parents pour tenter de préserver leurs enfants des ravages de la pensée unique et de la manipulation à l’école, ou via le cinéma, les séries, et les réseaux sociaux. Nous vous partageons ici quelques extraits de leurs suggestions, vous invitant à lire la totalité du texte de « the defender » :

Pour nos enfants et leur avenir, stoppons la marche vers l’état policier à la chinoise

Voici quelques propositions à l’intention des parents pour aider les enfants à résister à la pression de la « conformité » proposées dans l’article de The Defender1.

The Defender revient sur les contraintes imposées aux familles depuis le début de la crise covid « de la part des gouvernements, des écoles, des fondations, de Big Tech, de Big Pharma et d’autres pour détourner, blesser ou détruire l’esprit et le corps des enfants ».

Pour les auteurs de cet article, ces agressions contre les enfants — et adultes — sont le reflet d’un programme de contrôle à long terme largement financé visant à la mise en œuvre des identités numériques, du scoring social et de « la surveillance et le suivi complet de chaque être humain grâce aux mécanismes déjà en place ».

Lors du rassemblement « Defeat the Mandates »2 en janvier 2022, le président de la Children’s Health Defense, Robert F. Kennedy Jr, a affirmé : « ils viennent pour nos enfants ». Et malheureusement les pouvoirs publics ont poussé avec l’aide de trop d’organisations à l’injection des nourrissons, des enfants de maternelle et des étudiants harcelés tout au long de l’année.

Ces injections sont à l’origine de complications graves, mais restent recommandées par nos gouvernants malgré les preuves accablantes que ces vaccins devaient être retirés du marché de toute urgence. Les parents cherchent donc des solutions pour épargner leurs enfants.

Choisir l’enseignement à domicile

Dans une série en neuf parties écrite au début de l’année, la journaliste Corey Lynn, de Corey’s Digs, a décrit les efforts globaux d’ingénierie sociale — « formation à l’obéissance » — déployés de manière coordonnée dans 110 pays, en partie par le biais de programmes scolaires d’« apprentissage social et émotionnel ».

Mis en œuvre par des éducateurs, des conseillers et d’autres professionnels dans « les écoles publiques, les écoles à charte, les programmes extrascolaires, les camps d’été, les écoles virtuelles et l’enseignement à distance », l’objectif est, selon Lynn, « de former les esprits, de réguler les émotions, de contrôler les comportements, d’inculquer des croyances tordues et de constituer une main-d’œuvre obéissante ».

La cinglante dénonciatrice de l’éducation Charlotte Thomson Iserbyt, ancienne conseillère politique principale du ministère américain de l’Éducation, aujourd’hui décédée, a décrié « l’abrutissement délibéré de l’Amérique » et a retracé le passage du système éducatif « de l’académie à la modification du comportement » depuis au moins 1965.

Même les écoles privées, sous la coupe de l’Association nationale des écoles indépendantes [National Association of Independent Schools], semblent avoir perdu tout vestige d’« indépendance », les contrats d’inscription interdisant aux parents de « [voicing] désaccord profond avec la politique ou les programmes de l’école, sous peine d’expulsion ».

En réponse à l’imposition désastreuse par les écoles de mesures telles que l’apprentissage à distance et le masquage en 2020, un nombre record de familles se sont tournées vers l’enseignement à domicile aux USA, avant COVID-19, environ 3,4 % des enfants d’âge scolaire étaient scolarisés à domicile, mais au début de l’année scolaire 2020-2021, l’estimation du Bureau du recensement des États-Unis était passée à 11,1 %. L’enseignement à domicile est aujourd’hui la forme d’enseignement qui connaît la plus forte croissance aux États-Unis.

Arrêtez l’empoisonnement 3

(…) Une masse critique de parents vient à considérer les vaccins comme un « truc d’escroc », comprenant que les promesses de sécurité des vaccins étaient fausses et empreintes de conflits d’intérêts bien avant l’arrivée des vaccins contre la COVID-19 — et en fait, depuis le tout début des programmes de vaccination des enfants.

Les auteurs conseillent également aux parents désireux d’effectuer le propre parcours nutritionnel et sanitaire de leur famille « constateront qu’il est peut-être à leur portée de réduire, voire d’éliminer complètement, l’exposition de leurs enfants à d’autres poisons courants tels que les additifs alimentaires, le glyphosate, les pesticides organochlorés et organophosphorés et les médicaments en vente libre comme l’acétaminophène, dont les dangers sont largement sous-estimés ».

Réduire le temps passé devant l’écran

Les Américains parlent de déficit des enfants du temps passé avec la nature.4

« Avec l’aggravation des habitudes des enfants face aux écrans au cours des dernières années, le déficit de nature est devenu un “sujet brûlant. Des chercheurs inquiets décrivent également comment les écrans supplantent des “activités bénéfiques pour le développement aussi fondamentales que le sommeil, l’activité physique, les interactions familiales et la lecture de livres ».

L’addiction aux écrans ou aux médias sociaux

Aux USA, The Defender met en lien les conséquences toxiques des addictions aux écrans avec les insomnies, les troubles de l’alimentation et les suicides, etc. Sont apparues des poursuites judiciaires alléguant que les sociétés de médias sociaux déploient « agressivement » des algorithmes conçus pour rendre les enfants et les adolescents dépendants.

ÉVITER LA CONTAMINATION PAR LES RÉSEAUX DE PSEUDO-TROUBLES DU GENRE

L’article insiste aussi sur le rôle majeur des dits « influenceurs sociaux » qui joueraient un rôle important dans l’apparition d’une épidémie de « dysphorie de genre » qui évolue à toute vitesse et du jour au lendemain pour certains enfants, même très jeunes, en même temps que certains de leurs petits camarades et depuis quelques années également dans notre France jusque-là relativement épargnée5. Catherine Austins, de « Financial Rebellion » et du Solari Report, explique que :

« Les enfants sont la cible de certaines des personnes les plus puissantes et des technologies les plus dangereuses de la planète ».

C’est aux parents de « comprendre cela et de les protéger ».

Apprenez aux enfants à utiliser de l’argent comptant, pas du plastique

Il serait très important d’expliquer à toutes les générations, mais en particulier aux jeunes, de l’utilisation de la monnaie numérique qui permettrait le contrôle total de toutes les transactions et aux banques centrales d’activer et de désactiver l’argent des gens à volonté.

Malheureusement, les jeunes générations se dirigent résolument vers cette vision dystopique. Selon une étude réalisée par Capital One en 2021, les milléniaux « délaissent de plus en plus les dépenses en espèces » au profit des systèmes de paiement numériques.

« Mme Fitts est une fervente partisane de la revitalisation de l’utilisation de l’argent liquide.

Les parents peuvent aider en étant eux-mêmes des modèles d’argent liquide, mais aussi en faisant en sorte que leurs enfants “commencent à manipuler de l’argent liquide dès leur plus jeune âge”.

En 2015, la rédactrice en chef Janet Bodnar du Kiplinger’s Personal Finance a estimé que “l’utilisation d’argent comptant est le meilleur moyen d’amener les jeunes esprits à penser sagement à l’argent”, y compris les adolescents plus âgés qui peuvent bénéficier de “la discipline de la gestion d’une réserve d’argent réel”.

Mme Bodnar a rejeté comme imparfait l’argument parental selon lequel le plastique peut enseigner aux enfants la “responsabilité financière”.

Un expert britannique en mathématiques a déclaré au Guardian en 2021 : “Être capable de manipuler de l’argent et d’acheter quelque chose soi-même est très spécial : cela renforce votre confiance avec l’argent.” »

Ne tombez pas dans les pièges de la santé mentale

Comme l’a récemment souligné The Defender, la surveillance psychiatrique du berceau à la tombe est un « outil furtif de contrôle social, et risque également d’avoir des conséquences stigmatisantes et potentiellement mortelles comme le surdiagnostic, la surmédicalisation et la surmédication. »

Selon la CCDH :

« Le dépistage de la santé mentale pose aux jeunes étudiants des questions embarrassantes, personnelles et potentiellement bouleversantes que les psychiatres ont formulées de telle manière qu’aucun étudiant ne pourrait échapper à l’étiquette de malade mental à un moment ou à un autre de sa scolarité. »

La CCDH ajoute : « Ces questionnaires peuvent déboucher sur une intervention psychologique ou psychiatrique dans la vie d’un enfant et de sa famille — souvent contre leur gré ou sous la menace. »

Il faudrait « s’unir pour faire expulser le dépistage psychiatrique des écoles ».

Cessez de financer l’ennemi

L’auteure Naomi Wolf a récemment bravé l’université de Yale, en démontrant que « le vaccin contre la COVID-19 imposé par l’université transforme les étudiants en “otages médicaux” et constitue un trafic d’êtres humains. »

Dans son compte rendu de la visite à Yale, Mme Wolf décrit les conversations avec les parents, qui ont déclaré que « leurs enfants les avaient suppliés de ne pas parler, de ne pas appeler le doyen, de ne pas plaider en leur faveur pour les protéger de ces injections, de quelque manière “que ce soit”, par crainte de représailles et d’expulsion. »

Les parents ont le devoir de s’assurer que leurs jeunes comprennent ce qu’ils échangent contre le prestige — y compris, potentiellement, leur santé, leur fertilité future ou leur vie.

(…) les parents qui donnent à leurs étudiants actuels ou futurs la permission et le courage de fuir tout établissement d’enseignement supérieur qui se montre prêt à les empoisonner et à les priver de leurs libertés constitutionnelles peuvent offrir à leurs enfants une leçon de vie encore plus puissante.

Dites non à la grille de contrôle

Selon les mots de M. Kennedy :

« Nous pouvons dire non à la conformité avec les vaccins pour le travail, non à l’envoi des enfants à l’école avec des tests et des masques forcés, non aux plateformes de médias sociaux censurées, non à l’achat de produits des entreprises qui font faillite et cherchent à nous contrôler. Ces actions ne sont pas faciles, mais vivre avec les conséquences de l’inaction serait bien plus difficile. En faisant appel à notre courage moral, nous pouvons arrêter cette marche vers un État policier mondial. »

La source originale de l’article intégral est The Defender
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