Quand les théories du complot font partie du complot

[Source : Jérémie Mercier]

Dans cet entretien avec Icaros, auteur du blog https://coronacircus.com/ et contributeur d’une « freedom cell » (cellule de liberté) dans les montagnes suisses, nous explorerons la piste selon laquelle certains « complotistes » et certaines « théories du complot » peuvent parfois sans le savoir participer à une subversion permettant à terme la mise en place d’un « nouvel ordre mondial ».

[NDLR Les points de vue exposés sont bien sûr largement discutables, puisque pour la plupart ils relèvent d’hypothèses ou de théories.]






Elon Musk prévient qu’un gouvernement mondial conduira à « l’effondrement » de la civilisation

[Source : anguillesousroche.com]

[Illustration : KARIM SAHIB/AFP via Getty Images]

Le mondialisme tue la vraie diversité

Lors d’une apparition au 2023 World Government Summit aux Émirats arabes unis, Elon Musk a averti que toute tentative de créer un gouvernement mondial conduirait à « l’effondrement » de la civilisation humaine.

Musk a fait ces commentaires virtuellement alors qu’il s’adressait à des représentants du gouvernement lors de l’événement à Dubaï. Le PDG de SpaceX a averti que « trop de coopération entre les gouvernements » crée un risque de civilisation car elle étouffe la diversité.

M. Musk a fait valoir qu’au cours de l’histoire, les grandes civilisations ont été séparées par la distance, de sorte que lorsque l’une d’entre elles était en déclin, comme l’Empire romain, d’autres étaient autorisées à se développer, comme l’Islam. Dans un monde globalisé, cela est impossible et le monde sera toujours dépendant de son maillon le plus faible, a affirmé le fondateur de Tesla.

« Nous voulons avoir une certaine diversité civilisationnelle, de sorte que si quelque chose ne va pas avec une civilisation, que l’ensemble ne s’effondre pas, et que l’humanité continue d’avancer », a déclaré Musk.

Musk a poursuivi en soulignant l’importance de préserver l’humanité parce qu’elle « est comme une petite bougie dans une vaste obscurité, et une petite bougie très vulnérable qui pourrait facilement être soufflée ». Le milliardaire a également réfléchi à la question de la vie extraterrestre, affirmant que le fait qu’il n’y ait aucun signe d’extraterrestres semble être un fait « troublant ».

« Je n’ai vu aucune preuve d’une technologie extraterrestre ou de quelque vie extraterrestre que ce soit. Je pense que je le saurais », a-t-il déclaré, ajoutant : « SpaceX – nous faisons beaucoup. Je ne pense pas que quelqu’un en sache plus sur l’espace que moi, du moins sur la technologie spatiale. »

L’avertissement de Musk concernant le gouvernement mondial ne semble pas toucher une corde sensible chez ceux qui en poursuivent encore agressivement un. Comme nous l’avons souligné hier, le mondialiste du FEM Klaus Schwab a appelé les élites à se rassembler afin de « maîtriser » les technologies avancées, les avertissant que s’ils n’agissent pas rapidement, le monde pourrait « échapper à notre pouvoir ».




L’affaire Palmade met au jour une gouvernance gangrénée par des valeurs déshumanisantes

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam

Pierre Palmade a provoqué il y a quelques jours un accident qui a fracassé une famille entière. Les trois occupants de l’autre véhicule, un homme, une femme et un enfant de 6 ans ont été grièvement blessés. Plus grave la passagère enceinte de 6 mois a perdu son bébé.

[Voir aussi :
France — Faut-il pleurnicher sur le sort de Pierre Palmade ?]

Un drame comme il peut hélas en arriver sur les routes, sauf que dans ce cas précis, le coupable est célèbre et conduisait sous l’emprise de la drogue. De la cocaïne.

Une affaire qui pointe du doigt les mécanismes déviants de la gouvernance publique.

Des autorités qui ont banalisé la consommation de la drogue

Et à partir de là, se pose une foule de questions. La première et la plus simple simple à cerner concerne l’hypocrisie qui caractérise les autorités de nos pays. Je rappellerais que l’État français a considéré il y a quelques années que ce que l’on appelait autrefois « trafic de drogue », sous-entendant que l’activité était répréhensible, est devenue une activité commerciale prise en compte dans le calcul du PIB national.

« (…) les investissements de l’État dans les forces de police ou les achats par les citoyens de dispositifs de protection deviennent des richesses. Donc, plus le trafic [de drogue]

 s’étend, plus la croissance sera forte ! (…). Or, la réforme du mode de calcul du PIB appliquée par l’Insee, c’est la cerise sur le gâteau : en plus de toutes les conséquences du trafic, le PIB intégrera désormais (…) le trafic lui-même. »(([1]« En lui intégrant le trafic de drogue, l’Insee confirme que le PIB est absurde », Hadrien Mathoux, Libération, 31 janv. 2018))

Aux États-Unis, le président Obama avait demandé à ce que le commerce-trafic de Marijuana soit libéralisé, alors que la junk food était taxée.

En Suisse, une ancienne Conseillère fédérale est le porte-drapeau du combat de George Soros pour faire légaliser le business de la drogue et donc sa consommation par les États de la planète. Par conséquent, cela ne devrait choquer personne de voir des individus drogués participer à la vie de la société puisque l’État lui-même officialise la chose.

Les manuels de comptabilité nationale, dont le Système Européen de Comptes (SEC 2010), considèrent
explicitement que le caractère légal ou illégal, déclaré ou non déclaré, d’une transaction n’est pas un motif
recevable pour ne pas la décrire en comptabilité nationale : les comptes nationaux ont en effet vocation à
retracer l’ensemble des flux effectifs de revenus.

INSEE, ci-dessous

La cocaïne, un business juteux
La production est faite dans des pays lointains (Amérique Latine notamment), pour un coût d’environ 2 500 €/kg. Une partie de la drogue produite est directement achetée par des importateurs résidents français (hypothèse de 60 % des importateurs), qui la revendent aux trafiquants avec une première marge commerciale, à un prix de revente de 31 500 €/kg. Les détaillants français revendent ensuite le produit aux consommateurs à un prix très élevé, de l’ordre de 180 000 €/kg pour de la cocaïne pure.

Voir fichier INSEE ci-dessus

La banalisation de la drogue est une stratégie clairement annoncée par Hariri dans le but d’occuper des populations à qui on a tout pris. À commencer par le travail.

Un cynisme pathologique qui fait frémir.

Le statut juridique inexistant de l’enfant tué dans le ventre de sa mère

Et voilà le sujet qui fait vraiment polémique à l’heure actuelle : quel est le statut de cet enfant tué avant de naître ? De cette réponse dépend la qualification de l’avortement des fœtus, et particulièrement quand l’intervention a lieu sur un enfant qui va naître. Voici la position de la Cour de Cassation face à un cas similaire à celui de l’affaire Palmade :

L’incrimination d’homicide involontaire d’autrui prévue par l’article 221-6 du Code pénal ne s’applique pas à l’enfant à naître, au fœtus :

C’est ce qu’avait jugé la chambre criminelle de la Cour de cassation par un arrêt du 3 juin 1999, confirmé par l’assemblée plénière le 29 juin 2001. Cette jurisprudence est maintenant établie puisqu’un nouvel arrêt a été rendu dans le même sens par la chambre criminelle le 25 juin 2002, malgré la résistance de certaines cours d’appel. Les décisions de la Cour de cassation se fondent sur le principe de l’interprétation stricte de la loi pénale, qui ne prévoit pas que la mort du fœtus puisse être qualifiée de mort d’autrui. La non-application de la loi pénale au décès du fœtus, même si celui-ci intervient quelques secondes avant l’accouchement, alors qu’elle sera applicable à l’enfant qui décède quelques secondes après l’accouchement, aboutit à des incohérences et à des iniquités. Seule une intervention du législateur pourra y mettre fin.

Là aussi l’hypocrisie est de mise. La non-existence juridique de l’enfant permet au « progrès » de s’installer dans les sociétés occidentales. À ce titre, je me permets de rappeler cette publication d’il y a une année… Elle est essentielle pour bien comprendre le concept de référence sur lequel s’appuie la Cour de Cassation dans pareil cas. Elle ne pourra en aucun cas modifier sa position sans renier les « valeurs » d’un système intrinsèquement déshumanisé.

Pour conclure, je dirais que la libéralisation de la drogue et l’infanticide sont les 2 thématiques auxquels l’affaire Palmade m’a renvoyée.

Que faire face à l’échec volontaire des politiques à la solde des financiers ? Impossible de formuler des solutions tant le système est gangréné à sa racine… Il faut des solutions globales qui sont devenues existentielles et essentielles.

Cela dit, je formule toute ma sympathie à cette famille, et même à Pierre Palmade, une victime de plus d’un système monstrueux qui broie les membres de la société. Sans exception.

LHK


Note

Dans la vidéo ci-dessous, l’intervenante juridique évalue de manière très claire et très équilibrée la problématique :

Extrait de Dépossession, publié en 2018

[Voir :
Réponse de LHK à la censure :
le livre Dépossession est en ligne pour une lecture libre]

C’est ainsi que les malversations de la mafia sont devenues notre problème tant l’organisation mise en place est globale, systémique et systématique. Les crimes qui entachent la haute finance, son marché et ses produits touchent tellement l’ensemble de la planète que des politiciens parviennent à immuniser des criminels en col blanc, voire à les impliquer dans la vie publique.

L’attrait d’un argent pléthorique et vite gagné a amené la communauté internationale du 21e siècle à relativiser les notions d’argent « propre » ou « sale ». Les chiffres comptables se valent bien ! Et pour s’en assurer de manière définitive, l’on se débarrasse de tout ce qui peut accabler les criminels, leurs complices et les politiciens corrompus. On a d’abord rebaptisé les conflits d’intérêts en « milieux intéressés à consulter »(([2] Constitution suisse. Art 147 Procédure de consultation)) ou lobbying, puis est arrivée la phase du blanchiment d’activités criminelles. Le 30 janvier 2018, l’Insee annonçait que, dorénavant, le calcul du PIB français inclurait l’achat et la vente illégale de drogues ! Les milliards d’euros du trafic de drogue sont ainsi invités à booster les chiffres de la croissance du pays ! En fait, l’Insee ne fait qu’appliquer une directive d’Eurostat, l’organe de statistiques de l’UE. Ainsi, des tabous tombent.

Un croustillant passage d’un article de Libération faisait état de l’aberration du système :

« (…) les investissements de l’État dans les forces de police ou les achats par les citoyens de dispositifs de protection deviennent des richesses. Donc, plus le trafic s’étend, plus la croissance sera forte ! (…). Or, la réforme du mode de calcul du PIB appliquée par l’Insee, c’est la cerise sur le gâteau : en plus de toutes les conséquences du trafic, le PIB intégrera désormais (…) le trafic lui-même. »(([1]« En lui intégrant le trafic de drogue, l’Insee confirme que le PIB est absurde », Hadrien Mathoux, Libération, 31 janv. 2018))

La France ne fait toutefois que copier d’autres pays qui ont intégré marijuana et cannabis dans leur économie en les légalisant, ce qui permet de les taxer. Au Colorado, les taxes sur le cannabis rapportent des dizaines de millions de dollars qui servent à entretenir l’école publique(([3] « Marijuana taxes are giving Colorado a pot of money to rebuild its crumbling schools », German Lopez, vox.com, 12 juillet 2017.)). Pour justifier sa politique, M. Obama(([4] « President Obama Backs proposal to legalize marijuana, tax junk food », Scott Drenkard et Nick Kasprak, taxfoundation.org, 2013
https://taxfoundation.org/president-obama-backs-proposal-legalize-marijuana-tax-junk-food/)) a même indiqué au Congrès qu’il s’agissait de respecter la liberté personnelle de mettre ce que l’on veut dans son corps. Au même moment, il demandait que le « junk food » soit sévèrement taxé (60 %). La drogue serait ainsi moins nocive qu’une certaine nourriture industrielle.

Le fait est que le trafic de drogue est un énorme business que le marché de la haute finance veut ramener officiellement dans son giron. Il faut dire que l’affaire est juteuse. Le marché de la drogue a littéralement explosé en 2016, moment auquel il atteignait(([5] Rapport annuel publié en juin 2017 par l’Office des Nations Unis contre la drogue et le crime, in « La consommation mondiale de drogues », planetoscope.com)) 243 milliards d’euros (limite basse de la fourchette). L’Afghanistan, malgré la présence de l’OTAN, a réalisé un tour de force en 2017, en multipliant par deux sa production de pavot : de 4 800 tonnes en 2016 à 9 000 tonnes l’année suivante ! Même les zones qui étaient jusque-là épargnées(([6] Progression des surfaces cultivées de 63 %, « La production d’opium explose en Afghanistan », J. Follorou, Le Monde, novembre 2017)) ont vu fleurir cette plante. Il faut dire que les marges bénéficiaires sont exceptionnelles ! Selon M. Forgione, — journaliste italien, ancien député et président de la commission antimafia de 2006 à 2008 — pour un coût de revient de 1 200 euros, vous générez pour 200 000 euros de chiffre d’affaires. Une valeur ajoutée unique !(([7] « Mafia Export, Comment les mafias italiennes ont colonisé le monde », Francesco Forgione))

Aujourd’hui, un acteur global de premier plan travaille activement à la dépénalisation de la drogue. Il s’agit de l’Open Society Foundation du financier milliardaire George Soros(([8] Soros a, entre autres faits d’armes, donné naissance aux hedge funds dès les années 70, fait sauter la Banque d’Angleterre en 1992 et qui a gagné en 2009, au lendemain de la crise des subprimes, 3,3 milliards grâce au Soros fund management…)), qui possède un département spécifique : le Global Drug Policy Initiative Advisory Board. Ruth Dreifuss en est la présidente(([9] Global Drug Policy Program, Board:
https://www.opensocietyfoundations.org/about/boards/global-drug-policy-program)), après avoir présidé le Conseil fédéral de la Confédération helvétique.

Elle est une infatigable avocate de la « régulation » du marché de la drogue. Un processus qui, selon elle, devrait aboutir à une légalisation de toutes les drogues — y compris les plus dures ! — dont le commerce serait alors placé sous le contrôle de l’État.(([10] « Ruth Dreifuss : “L’État doit se substituer aux dealers” », Céline Zünd, Le Temps, 1 déc. 2015. À relever que dans cet article, la journaliste omet de signaler au lecteur la fonction éminente de Mme Dreifuss dans la fondation Open Society…))





L’alliance entre les extraterrestres et Poutine-Xi Jinping est d’extrême droite

Par Lucien SA Oulahbib

Elle doit être combattue avec la plus extrême vigueur, seul extrémisme permis. Déjà et heureusement d’éminents officiels américains et français l’ont annoncé, mais hésitent encore à dévoiler que cette alliance ne date pas d’hier. Dans les années 50, cela aurait débuté toujours officieusement. Les Envahisseurs puis V (V comme Véran) avaient été ces séries salutaires nous mettant cependant au parfum…

Le suspens ne pouvait hélas plus durer. Il fallait l’annoncer. Depuis l’accident de la maladie Covid-19 qui s’est échappée de l’un de leurs vaisseaux spatiaux. Trois d’entre eux viennent d’être abattus.

C’est une maladie asiatique, donc extraterrestre. Les Russes n’ont d’ailleurs jamais été européens, d’où leur très rapide métamorphose non plus trans, mais extra humaine.

Que faire ? Avant tout traquer ceux qui doutent de cette histoire d’ovni en soulignant qu’ils viennent tous d’extrême droite. Douter de l’existence des extraterrestres revient en effet à remettre en cause la perte de centralité de la Terre depuis quatre à cinq siècles. À parler de plan divin. Vieux complotismes.

Puis il faut indiquer que tout sera fait pour éliminer cette menace. Bruno Le Maire ne vient-il pas de déclarer que nous allons mettre l’économie extraterrestre à genoux, que nous œuvrons pour son effondrement ?…

Ce n’est plus une plaisanterie. Les X files avaient vu juste.




Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

[Source : MediainfociteTV]

Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

  • les techniques de manipulation des populations ;
  • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
  • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
  • les caractéristiques du profil psychopathe ;
  • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
  • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
Comment fonctionne le contrôle mental réel,
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
L’art de la guerre,
Dépopulation
et liens inclus]






Quand le brouillard de la guerre commence à se dissiper…

[Source : Cf2R.org via profession-gendarme.com]

Éditorial d’Éric Denécé N° 62/février 2023

Fin juillet 2022, lors d’une intervention consacrée à la manipulation de l’information en temps de guerre(([1] https://dialoguefrancorusse.com/medias/guerre-en-ukraine-information-et-realite-avec-eric-denece-et-pierre-conesa/)), je déclarais qu’il était difficile d’analyser aussi finement que l’on pouvait le souhaiter le conflit en cours en Ukraine, les causes réelles de son déclenchement et d’identifier formellement les auteurs de crimes de guerre, car je sais d’expérience, en tant qu’ancien analyste du renseignement, que les faits rapportés par les médias et la plupart des observateurs en temps réel sont toujours partiels, approximatifs ou biaisés, que les différents belligérants rivalisent de désinformation et que les véritables explications n’apparaissent que plus tard, à l’issue du conflit… voire parfois jamais !

Nous en avons aujourd’hui l’illustration, car des faits nouveaux — c’est-à-dire des événements qui étaient « invisibles » en temps réel par les analystes, si ce n’est par une partie des belligérants — sont peu à peu portés à notre connaissance, un an après le début de ce déplorable conflit. Évidemment, il convient d’être prudent même si les sources sont crédibles et qu’elles sont déjà en partie recoupées. Toutefois, ces révélations nous paraissent suffisamment fondées pour que nous les prenions en considération. À partir de celles-ci, il est dès lors possible d’avoir une nouvelle lecture des événements et de donner du sens à des faits et des décisions dont on ne saisissait pas jusqu’alors la logique.

Les deux récentes révélations qui modifient la donne sont :

– les déclarations concordantes de l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, de l’économiste américain Jeffrey Sachs(([2] Consultant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ; il a figuré à plusieurs reprises dans le classement des personnalités les plus influentes du monde de Time Magazine.)) et des médiateurs turcs(([3] https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/ukraine-turquie-israel-russie-guerre-efforts-diplomatie-mediation-negociations)), selon lesquelles le gouvernement ukrainien a été à très proche, fin mars 2022, de signer un accord avec la Russie pour mettre un terme au conflit ;

– l’article de Seymour Hersh décrivant la manière dont les États-Unis ont procédé pour conduire l’opération de sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 et les conclusions d’un procureur allemand chargé de l’enquête.

[Voir aussi :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream
et
Attaque terroriste du Nord Stream : Le complot s’épaissit]

La rupture des négociations

Des négociations se sont ouvertes, en mars 2022, quelques jours après le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine, à l’initiative d’Israël. Dans une longue interview accordée à la chaîne Channel 12, le 4 février 2023(([4] https://www.i24news.tv/fr/actu/conflit-en-ukraine/1675587804-je-ne-tuerai-pas-zelenski-avait-promis-vladimir-poutine-a-naftali-bennett
https://fr.timesofisrael.com/bennett-assure-que-poutine-lui-a-promis-de-ne-pas-tuer-zelensky/
https://youtube.com/watch?v=qK9tLDeWBzs%3Ffeature%3Doembed)), l’ancien Premier ministre de l’État hébreu, Naftali Bennett(([5] Comme plusieurs de ses prédécesseurs à ce poste, Naftali Bennett est un ancien officier des forces spéciales, ayant servi successivement au sein des sayerot Matkal et Maglan.)), a révélé de nombreux détails sur les coulisses de cette médiation.

Il a expliqué que Moscou et Kiev étaient alors disposés à faire d’importantes concessions et qu’une trêve semblait possible : « Je prétends qu’il y avait de bonnes chances de parvenir à un cessez-le-feu » a-t-il affirmé, ajoutant que Poutine acceptait de renoncer aux exigences de « dénazification » et de désarmement de l’Ukraine, tandis que Zelensky consentait à ne plus demander l’adhésion de son pays à l’OTAN. De plus, à l’occasion de sa rencontre avec Vladimir Poutine, Bennett lui a demandé « Comptez-vous assassiner Zelensky ? ». Le chef d’État russe lui a alors promis qu’il n’éliminerait pas son homologue ukrainien.

« Tout ce que j’ai fait était coordonné avec les États-Unis, l’Allemagne et la France », a expliqué l’ancien chef du gouvernement israélien. Avant d’entreprendre cette démarche, il avait en effet contacté Joe Biden, son secrétaire d’État Antony Blinken, son conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, ainsi que le chancelier allemand Olaf Scholz pour leur proposer d’être un « canal de communication » entre Poutine et Zelensky. Bennett ajoute que la médiation d’Israël « a été coordonnée dans les moindres détails avec les États-Unis, la France et l’Allemagne », qui ont finalement pris les décisions finales. Il affirme en effet que les négociations ont été rompues par les pays occidentaux qui « ont bloqué » le processus, alors même que Bennett avait « l’impression qu’ils voulaient tous les deux [Zelensky et Poutine]un cessez-le-feu ».

Ces révélations sont particulièrement importantes et permettent de comprendre que Zelensky ne décidait de rien, qu’il a accepté de se voir dicter ses décisions par les Occidentaux, et que ce sont ces derniers qui ont refusé la signature d’un cessez-le-feu. Seul bémol, Bennett semble donner à la France et à l’Allemagne une importance que nous ne sommes pas sûrs qu’elles aient eue dans ce conflit(([6] En effet, depuis les déclarations d’Angela Merkel (décembre 2022) corroborées par François Hollande, nous savons que les Européens, à la demande de Washington, n’ont jamais souhaité voir appliquer les accords de Minsk qu’ils avaient signé en juin 2014.)), dont l’impulsion et la direction reviennent aux Américains.

Les Britanniques sont bien sûr également intervenus dans cette décision. Selon l’ex-Premier ministre d’Israël, « Boris Johnson a préconisé des mesures plus radicales. Macron et Scholz sont plus pragmatiques. Et Biden a soutenu les deux approches(([7] https://www.youtube.com/watch?v=qK9tLDeWBzs)) ». Au final, il observe qu’ils ont fait le choix de la position la plus radicale, c’est-à-dire celle des Britanniques.

Ainsi, aucune issue n’a pu être trouvée en raison de la « décision de l’Occident de continuer à frapper Poutine », de ne pas négocier et de faire passer un message aux autres États « voyous dans le monde », notamment à la Chine en raison de ses intentions vis-à-vis Taïwan a affirmé Bennett.

Israël n’a pas été le seul État ayant tenté une médiation entre les deux parties, la Turquie s’est également investie afin que le dialogue soit maintenu entre Moscou et Kiev. Et après des débuts de négociations difficiles(([8] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1867918/guerre-ukraine-rencontre-diplomatique-turquie-negociations.)), il semble là aussi que les pourparlers n’ont pas été loin d’aboutir.

Le 20 mars, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, assure que la Russie et l’Ukraine sont « proches d’un accord » et Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence turque, déclare dans un entretien au quotidien Hurriyetque les deux parties négocient sur six points : la neutralité de l’Ukraine, le désarmement et les garanties de sécurité, la « dénazification », le retrait des obstacles à l’utilisation de la langue russe en Ukraine, le statut de la région séparatiste du Donbass et le statut de la Crimée(([9] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/pourparlers-la-turquie-assure-que-la-russie-et-l-ukraine-sont-proches-d-un-accord-20220320)).

Le 29 mars, les délégations russe et ukrainienne se retrouvent à Istanbul pour un nouveau round de négociations(([10] https://www.lavoixdunord.fr/1159206/article/2022-03-29/direct-ukraine-nouveau-round-de-negociations-istanbul-entre-moscou-et-kiev
https://www.leparisien.fr/international/negociations-entre-lukraine-et-la-russie-un-premier-pas-diplomatique-mais-29-03-2022-LPQFQOSECJEXHK4M6SLU25AJ2I.php
https://www.leprogres.fr/defense-guerre-conflit/2022/03/29/guerre-en-ukraine-la-nouvelle-session-de-pourparlers-devrait-debuter-a-istanbul)). Le Kremlin qualifie alors les pourparlers de « significatifs » entre les deux pays(([11] https://information.tv5monde.com/info/negociations-entre-l-ukraine-et-la-russie-moscou-souffle-le-chaud-et-le-froid-450818)). Ce même jour, le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, annonce officiellement le retrait, à compter du 1er avril, des forces russes de la région de Kiev et du nord de l’Ukraine. Moscou présente ce repli comme un gage de bonne volonté dans le cadre des pourparlers avec Kiev. Le 29 mars toujours, Zelensky reconnaît voir des signaux « positifs » dans les négociations russo-ukrainiennes en Turquie, mais déclare que son pays n’a pas pour autant l’intention de relâcher ses efforts militaires(([12] AFP29 mars 2022.)).

Le 30 mars, malgré les réserves du camp occidental, le négociateur en chef ukrainien estime que les conditions sont désormais « suffisantes » pour une rencontre au sommet entre Poutine et Zelensky(([13] https://www.lorientlejour.com/article/1295195/negociations-substantielles-entre-moscou-et-kiev-en-turquie.html)). L’Ukraine se dit prête à adopter un statut neutre en échange de garanties sur sa sécurité, une proposition apparemment bien accueillie par Moscou qui confirme réduire son activité militaire autour de Kiev. Mais dans la soirée, tout bascule : le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, estime que les négociations n’ont donné lieu à « aucune avancée »(([14] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/30/guerre-en-ukraine-dans-les-negociations-comme-sur-le-terrain-kiev-tente-de-reprendre-la-main_6119733_3210.html)), sans que l’on sache lequel des deux camps est à l’origine de cette impasse.

Jeffrey Sachs(([15] https://www.youtube.com/watch?v=ySNyAaw4VE)) a révélé récemment le rôle essentiel de Biden et de la petite cellule de néoconservateurs qui l’entoure — Victoria Nulland (sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques), Jake Sullivan (conseiller à la Sécurité nationale) et Anthony Blinken (secrétaire d’État), principalement — dans cette décision lourde de conséquences pour le peuple ukrainien. Il affirme que Russes et Ukrainiens en étaient alors à la septième ou huitième version d’un document final que devaient signer les deux parties lorsque les négociations ont été subitement interrompues par un revirement de Zelensky.

Selon Sachs, c’est la visite de Biden en Europe à partir du 23 mars — afin de participer à trois sommets internationaux à l’OTAN, au G7 et à l’Union européenne —, puis en Pologne, le 26(([16] https://www.rfi.fr/fr/amériques/20220323-le-président-américain-joe-biden-en-europe-pour-une-série-de-sommets-internationaux.)), qui sonne le glas des négociations et explique le changement de position de Zelensky. Depuis Varsovie, le président américain s’est montré particulièrement intransigeant à l’égard de Moscou et s’est livré à de violentes attaques verbales contre Poutine(([17] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/26/guerre-en-ukraine-joe-biden-reaffirme-en-pologne-que-l-accord-de-defense-collective-de-l-otan-est-un-devoir-sacre_6119294_3210.html)), le qualifiant de « boucher », déclarant « il ne peut pas rester au pouvoir » et réitérant son soutien indéfectible à l’Ukraine(([18] https://www.midilibre.fr/2022/03/26/en-visite-en-pologne-joe-biden-qualifie-poutine-de-boucher-et-reitere-son-soutien-indefectible-a-lukraine-10196320.php)).

Les Russes auraient alors compris que les Occidentaux ne voulaient pas leur permettre de profiter d’une victoire presque acquise et qu’ils allaient devoir faire face à une guerre longue, ce qui n’était probablement pas dans leurs plans initiaux. Est-ce pour cette raison qu’ils ont pris la décision de retirer leurs forces du nord de l’Ukraine pour les redéployer dans le Donbass ou s’agissait-il vraiment d’un geste de bonne volonté l’égard de Kiev dans le cadre des négociations ? Nul ne le sait. Toujours est-il qu’après que les négociations sous les auspices israéliens et turcs aient été bloquées par les Occidentaux, tout dialogue va être définitivement interrompu lorsque Kiev va accuser Moscou — à tort ou à raison — des atrocités de Boutcha(([19] En dépit d’affirmation péremptoires de nombreux médias, les résultats des enquêtes internationales — auxquelles ont participé les gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) — sur l’identification des auteurs de ces horribles crimes de guerre n’ont pas encore été rendues publiques.)).

Le sabotage des gazoducs

Seymour Hersch est une référence incontestée du journalisme d’investigation américain. Lauréat du prix Pulitzer en 1970, les nombreuses affaires qu’il a révélées durant sa carrière — du massacre de My Lai en 1968 à la véritable façon dont s’est déroulée l’élimination de Ben Laden et aux vraies raisons de la guerre en Syrie(([20] The Killing of Osama Bin Laden, Verso, 2016.)) — font de lui un homme immensément respecté dans les milieux médiatique et politique d’outre-Atlantique. Sa force est de disposer de sources d’une grande qualité — acteurs engagés au cœur du conflit ou proches des centres de décision — et ses articles sont toujours fondés et très sérieux. Ce journaliste chevronné ne se livre jamais à des conjectures gratuites. L’article qu’il a récemment publié mérite donc toute notre attention(([21] https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream)).

Hersh y décrit précisément l’opération conçue et conduite par la CIA, avec l’aide de la Norvège(([22] Rappelons que l’actuel secrétaire général de l’OTAN est Jens Stoltenberg, un ancien Premier ministre norvégien et qu’Oslo est le premier concurrent de la Russie sur le marché du gaz en Europe…)) pour saboter les gazoducs Nord Stream 1 et 2. En juin 2022, à l’occasion d’un exercice naval de l’OTAN en mer Baltique, des plongeurs norvégiens ont installé des explosifs sur les gazoducs et les ont dotés d’un dispositif de mise à feu à distance. C’est un avion de patrouille maritime norvégien qui déclenchera l’explosion, trois mois plus tard, le 26 septembre, en larguant une bouée acoustique. Seymour Hersh déclare que la décision de saboter les gazoducs, véritable acte de guerre, a été prise en secret par le président américain Joe Biden et son entourage sans en référer au Congrès, afin d’empêcher Moscou de gagner des milliards de dollars grâce aux ventes de gaz naturel à l’Europe.

Évidemment, les autorités américaines ont dénoncé l’article de Seymour Hersh. La porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson, l’a qualifié de « fiction complète » et celui de la CIA « de complètement et totalement faux ». Pour sa part, le ministère norvégien des Affaires étrangères a déclaré : « Ces affirmations sont fausses ». En toute logiquela réaction des autorités américaines et norvégiennes ne pouvait être qu’un démenti(([23] Sans surprise, Hersh s’est vu aussitôt qualifié de de « théoricien du complot » sur sa page Wikipedia !)). Mais il ne convainc guère, car les informations fournies par le journaliste dans son article sont particulièrement précises et plausibles, et l’on on voit mal qui d’autre que Washington avait intérêt à ce sabotage, d’autant qu’un procureur allemand vient de confirmer qu’il n’y avait aucune preuve contre la Russie dans ce dossier(([24] https://www.francesoir.fr/politique-monde/aucune-preuve-ne-lie-la-russie-au-sabotage-des-gazoducs-nord-stream-selon-le)).

Un nouvel éclairage sur les événements

Si comme nous le croyons ces informations sont avérées, cela conduit à éclairer d’un jour nouveau les événements passés et les responsabilités respectives des acteurs impliqués dans ce conflit. Nous formulons donc les hypothèses suivantes qu’il conviendra de confirmer ou d’infirmer.

– L’« opération spéciale » russe a initialement atteint son but : faire plier le régime de Kiev. En dépit de revers militaires localisés et de pertes non négligeables, il devient possible de considérer qu’elle a été une réussite au cours des cinq premières semaines du conflit, car elle a contraint les Ukrainiens à des négociations immédiates qui ont été proches d’aboutir. Cela remet en cause les analyses de nombreux experts et des médias occidentaux qui l’ont hâtivement qualifié d’échec, ou ceux qui ont cherché faire croire — comme la Pologne — qu’il s’agissait d’une invasion de l’Ukraine… prélude à celle de l’Europe !

Tout s’inverse lors du voyage de Biden en Europe, fin mars 2022. Les Occidentaux — c’est-à-dire les Américains et les Britanniques — poussent Zelensky à poursuivre la guerre qui aurait alors pu s’arrêter rapidement, certes aux conditions russes, lesquelles se limitaient alors à la neutralité de l’Ukraine, au Donbass et à la Crimée (il n’était alors pas question de Kharkov, Kherson ou Zaporija ; ces nouvelles revendications de Moscou ont été formulées suite au revirement ukrainien).

– Cela démontre de manière indiscutable que les États-Unis sont les vrais responsables de la poursuite de la guerre avec la complicité du gouvernement Zelensky, qui n’est qu’un pion dans leur stratégie. Le « héros » de Kiev, soutenu par la frange ultranationaliste du régime, n’a pas hésité à sacrifier son propre peuple et l’avenir de son pays pour plaire à ses mentors occidentaux.

Ainsi, depuis avril 2022, nous assistons donc bien à une guerre américano-russe par Ukrainiens interposés qui été relancée par Washington pour essayer d’affaiblir — sans succès — la Russie, et dans laquelle les États européens se sont laissés entraîner par russophobie, suivisme ou stupidité confondante.

– C’est là une nouvelle illustration de l’insignifiance des Européens et de leur soumission totale à Washington au détriment de leurs propres intérêts. Si la France se voit reléguée à un rôle de figurant dans cette crise, en dépit des pathétiques gesticulations de son président, c’est surtout l’Allemagne qui paie le prix fort dans ce conflit. En effet, elle a été victime d’un véritable acte de guerre de la part de son allié et protecteur américain avec les sabotages de gazoducs. Mais en dépit du fait que cette opération ait des conséquences désastreuses pour l’économie d’outre-Rhin, ni le gouvernement de Berlin, ni les parlementaires, les médias ou la population n’ont bronché, se couchant littéralement devant Washington qui a ainsi atteint l’un de ses objectifs : couper définitivement l’Allemagne de la Russie en provoquant une rupture irréconciliable entre les deux États ; et réduire l’influence croissante de Berlin en Europe et son poids économique au sein du camp occidental.

Voilà qui change bien des choses quant à notre perception de ce conflit et aux responsabilités des acteurs. Ainsi est mise en lumière la double dimension du piège machiavélique tendu par les néoconservateurs Américains :

– rendre la pression sur le Donbass insupportable pour la Russie afin de la pousser à intervenir militairement en Ukraine(([25] Éric Denécé, « Ukraine : la guerre des Spin Doctors américains », Éditorial n° 58, février 2022, (https://cf2r.org/editorial/ukraine-la-guerre-des-spin-doctors-americains/).)), de la décrédibiliser sur le plan international et de la couper de l’Europe de l’Ouest ;

– ne pas lui permettre de parvenir à une victoire après ses succès initiaux et l’entraîner dans une guerre longue pour l’affaiblir durablement.

En refusant une sortie négociée du conflit à l’avantage de Moscou en mars 2022, les Américains ont prolongé et aggravé le conflit. Toutefois celui-ci a évolué dans un sens qu’ils n’avaient pas prévu, car ils avaient parié sur un écroulement économique de la Russie. Mais cela ne s’est pas produit, pas davantage que la défaite de l’armée russe sur le terrain ou la mise au ban unanime de Moscou par la communauté internationale. Pire, un nouveau système économique et financier est en train de se mettre en place, qui menace l’hégémonie politique et monétaire de Washington.

Une nouvelle fois, les Américains se révèlent être de piètres stratèges et de vrais apprentis sorciers. Leur stratégie d’affaiblissement de la Russie s’est transformée en une guerre existentielle pour le maintien de leur domination sur le monde. Le piège qu’ils ont tendu pourrait bien se refermer sur eux.





Le crime absolu contre l’humanité

[Source : maurizioblondet.it]

Par Maurizio Blondet

Un site web très respecté a diffusé cette information :

Liste des pays qui ont retiré leurs ambassadeurs de Turquie 24 heures avant le tremblement de terre

  • Canada
  • États-Unis
  • Grande Bretagne
  • Allemagne
  • Belgique
  • Italie
  • Hollande
  • France

Étrange, hein…

Nous aimerions savoir : POUR QUELLES RAISONS ???

Mes déductions, assez évidentes :

Nos gouvernements européens savaient ce qui était sur le point d’être perpétré contre le peuple turc. Ils avaient été avertis, et par qui sinon par le Grand Allié ? Celui qui avait le pouvoir de provoquer le tremblement de terre ?

Ils se sont rendus complices du crime contre l’humanité le plus monstrueux qui se soit jamais produit ou qui puisse se produire dans l’histoire, parce qu’il a été commis contre une population civile sans défense et sans méfiance, exterminée par dizaines de milliers, faisant en un instant 2 à 3 millions de sans-abri, détruisant avec fracas des millions d’infrastructures civiles, maisons civiles par excellence, hôpitaux, routes, pour parfaire le crime contre l’humanité. Ajoutez à cela le fait qu’il a été commis contre un pays — la Turquie — formellement allié et contre lequel la guerre n’avait pas été déclarée.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

L’atrocité du crime modifie également le concept même de « complicité » : lorsque le gouvernement italien ou allemand sait que le Grand Allié vous fera la même chose, si vous imitez Erdogan dans la désobéissance, en tuant des dizaines de milliers de vos propres citoyens et détruisant des millions de leurs maisons et infrastructures civiles, avec un tremblement de terre provoqué à volonté, mais dont le caractère artificiel peut être non seulement nié de manière plausible, mais moqué et même puni comme une théorie du complot délirante inspirée par la volonté de trahison pro-Poutine, votre adhésion au crime du Grand Allié se fait par pure terreur.

Même l’intensification de la course aux armements décidée à l’improviste lors de la dernière réunion de l’OTAN à Bruxelles, où le ministre allemand Pistorius, ayant mis de côté toutes les hésitations et objections antérieures, a demandé – voire supplié – les industries d’armement allemandes d’augmenter leur production, doit probablement être lue dans [la perspective de] l’adhésion terrifiée que le Grand Allié a reçue avec son crime absolu contre l’humanité perpétré contre les Turcs.

Même la nouvelle d’une source norvégienne selon laquelle la Russie a commencé à déployer des navires tactiques armés de l’arme nucléaire dans la mer Baltique, pour la première fois en 30 ans, est une réaction terrifiée face à l’immensité du carnage que les États-Unis ont pu faire subir à la Turquie, une réaction qui est même pathétique, car les armes nucléaires « tactiques » sont de petit calibre et ne sont pas assez dissuasives par rapport à la menace de l’utilisation guerrière des tremblements de terre que les responsables américains savent produire.

[NDLR Ces navires « tactiques » peuvent très bien être dotés d’armes nucléaires stratégiques sur missiles hypersoniques quasiment imparables.]

Il va sans dire que ce crime absolu de massacre a été commis dans le cadre du monde « inexorablement et irréversiblement non chrétien » établi par Eux, et où a disparu chez les auteurs toute once de crainte de Dieu, s’il y en a jamais eu, toute notion de Jugement post-mortem. Ils sont convaincus « irréversiblement » qu’il n’y a pas de Dieu, et qu’ils peuvent donc faire à l’homme tout ce qui le dégrade.

Mais une réponse étrange vient des décombres turcs eux-mêmes :

Après 112 heures passées sous les décombres, l’enfant de 5 ans répond en souriant au journaliste turc de « A Haber » lorsqu’on lui demande : « Tu n’as pas ressenti la faim pendant toute la pression de ces ruines ? ».
La réponse de l’enfant survivant était mot pour mot : Quelqu’un habillé en blanc venait de temps en temps me donner à boire et me nourrir !!!



De la continuité historique en devenir

Par Lucien SA Oulahbib

Il est dommage de constater que face à la globalisation de la Secte SHAA qui brise et broie nations, peuples, cultures et sexes tout en préservant la devanture Potemkine de la belle vitrine onusienne d’amour et de solidarité entre les peuples, il n’y a du moins en position bastion encore résilient que des nostalgiques du relativisme historique prônant une sorte de fermeture ethnique censée protéger alors qu’elle assèche parce qu’elle empêche la vie tout simplement qui certes doit être filtrée, mais non étouffée, du moins à partir du moment où l’ethnie en question est forte dans sa capacité à rester consistante tout en s’affinant.

Cela veut dire que rien ne prouve par exemple que la Russie actuelle veuille se conserver uniquement en reconstituant l’URSS. Or c’est bien cette vision que propagent les protagonistes à gauche comme à droite qui ne raisonnent qu’en termes de duplication des mêmes schémas historiques. Cette analyse est dangereuse, car elle revient dans ce cas à théoriser la même politique étrangère impériale du glacis ou du pivot, en l’occurrence se servir ici de l’Ukraine comme zone tampon et tremplin en vue de grignoter attiser les tensions au sein de la Fédération de Russie afin de la contenir pour les plus colombes, pour la démanteler pour les plus faucons dans le but de pouvoir récupérer ses immenses réserves de matières premières, et prendre aussi la Chine de revers, tout en détruisant également une culture ressourcée dans son histoire prébolchevique qui prétend conserver une vision vivante de la famille tout en l’affinant avec une place plus importante donnée à la femme, ce qui va à l’encontre de l’idéologie queer insectivore qui domine la Secte SHAA commandant ce qui reste d’« Occident collectif »…

Car rien ne dit que la Russie avait intérêt à jouer à nouveau des muscles façon léninisme canal historique alors qu’en l’an 2000 Poutine proposait d’intégrer l’OTAN voyant bien que la Russie était exsangue prise en quinconce par les mafias communistes et affairistes issues du marché noir qui tenait la société russe à bout de bras, les bolcheviks investissant uniquement dans le complexe militaro-industriel comme on le voit d’ailleurs aujourd’hui alors que d’aucuns parlaient de vétusté et de réserves minimums en matière de munitions.

Il était donc préférable pour elle de poursuivre ainsi une sorte d’alliance économique avec l’Ukraine qui avait été amorcée au niveau énergétique et industriel, mais qui allait à l’encontre des intérêts américains installant nombre de laboratoires et de firmes de sous-traitance en tous genres dont les usines de GPA. 

Cet exemple montre bien que plaquer les considérations d’antan revient à nier les évolutions stratégiques et civilisationnelles qui en effet semblent avoir été également et contradictoirement balayées par les mêmes qui prônent sans cesse une meilleure gouvernance mondiale.

Mais faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ?…

S’il s’avère en effet que certaines forces affairistes aient décidé de mettre à mal des décennies de détente internationale au-delà des soubresauts d’un tiers-mondisme moribond qui a été balayé par l’effondrement de la guerre froide et de l’URSS au profit de mafias militaires et de fondamentalismes (dont le djihadisme issu du socialisme arabe et du khomeynisme en sont les miroirs grossissants), cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille revenir à une politique d’empire physiquement centralisateur (façon Athènes, Rome, aujourd’hui Washington) au lieu de viser autre chose comme une réelle alliance des civilisations, du moins si celles-ci acceptent de s’influencer réciproquement comme le montrent l’esprit de la technique et aussi celui de l’entraide.

En fait, il existe tout un ensemble de structures internationales qui prétendent aller dans ce sens et pourtant participent au projet de la Secte SHAA au lieu de renforcer ce qu’il y a de meilleur chez tous les peuples tout en leur proposant de progresser, mais sans contraintes dans diverses mœurs ou habitudes. Ce qui évite à la fois le repli sur soi et des évolutions non voulues.

Prenons comme autre et dernier exemple le conflit israélo-arabe. D’aucuns, les mêmes que ci-dessus à vrai dire, iront reprocher aux israéliens de choisir la continuité historique en soulignant le caractère juif de leur État au lieu de le rendre ethniquement indifférent comme dans les autres nations occidentales alors dans les autres nations limitrophes à Israël le caractère ethnique, par exemple arabe, est toujours souligné.

C’est là une véritable question, mais dont les réponses restent hypocrites d’un certain côté puisque ce qui est demandé à Israël ne l’est pas aux membres de la Ligue Arabe. Ensuite il s’avère que chaque nation détient sa singularité et que l’on ne peut pas reprocher à Israël de refuser de vivre le devenir des Normands ou de Bretons en France, car Israël est issu de la Loi créant un peuple hinc et nunc alors que la France provient de l’adhésion des Francs, vainqueurs en Gaule romaine, au christianisme, ce qui fait du destin de ce pays comme celui de la Russie une finalité christique ouverte ethniquement se matérialisant donc en son message d’universalité non contrainte, à la différence de ce que pensaient les mentors de 89 et de la 3e République à la rationalité par trop scientiste, ce qui n’a guère changé à voir les réactions sur le manque d’injections supposées antiCovid-19 alors que cela a sauvé l’Afrique, l’Inde, le Vietnam comme le raconte Perronne…

Ce qui fait que dans ces conditions mystiques originales, toujours singulières, de la création des Nations, au sens eschatologique fort, il se trouve que la téléologie adoptée, celle des moyens adaptés aux buts, doit y être compatible, ce qui implique que le travail ecclésiastique de l’État doit déboucher sur une entéléchie, une forme spécifique, qui ne souffre d’aucune contrainte qui l’empêcherait de progresser, à l’instar d’ailleurs du souhait de chaque nation qui veut rester souveraine : soit donc par exemple une irréductibilité singulière, autant de la France d’Israël et de la Russie qui doit être acceptée telle quelle tant que sa présence en progrès ne va cependant pas à l’encontre de celle des autres.

On peut certes rétorquer qu’autant Israël que la Russie ou autrefois et même maintenant la France empiètent justement sur le limes d’autrui. Sauf que les situations ne sont pas les mêmes, car la majorité de la population arabe en Israël a été importée par sa colonisation du 7e siècle et onze siècles plus tard par le développement instauré par les kibboutz de la fin du 19e siècle ; de même la Russie bolchevique avait ressuscité une région ukrainienne autrefois sous la coupe lituano-polonaise et russe ; et la France n’a pas su comprendre que les populations autochtones auraient préféré rester dans l’empire, mais autonomes comme le souhaitait Soustelle, du moins si les extrêmes des deux bords n’avaient pas poussé de Gaulle à choisir le pire. Tout cela pour dire que la revendication de la continuité historique en progression peut être recevable si elle est légitime et surtout portée par des forces suffisamment importantes pour imposer une solution, alors que par exemple et a contrario, les Kurdes, et encore moins les Berbères, n’arrivent à atteindre parce qu’ils restent soumis à des conceptions étrangères à leur singularité, les premiers par l’idéologie bolchevique les seconds par l’araboislamisme qui les broie.

En définitive, on ne peut tirer des généralités sur les exigences de continuité historique sans garder en perspective que cela doit se faire, autant se faire se peut, dans les règles de l’art atteintes par l’expérience humaine ayant appris à se préserver des arrogances nationales. Sinon c’est la guerre. Telle celle ayant heurté Athènes et Sparte. Pouvons-nous, voulons-nous l’éviter ? Telle est de plus en plus la question. Ou du moins l’une d’entre-elles…




La coopération de la majorité des habitants d’une commune de Gironde a fait revivre la boulangerie

[Source : Nexus]

Un petit village de Gironde a réussi à installer une boulangerie dans le bourg grâce à la coopération de ses habitants.

Moins de consommateurs, implantation de centres commerciaux, explosion des prix de l’énergie font qu’il est de plus en plus difficile de trouver des boulangeries dans les campagnes. Alors, comment faire pour garder les commerces vecteurs de lien social dans les petits villages ? La commune d’Uzeste a eu une idée…

◆ La boulangerie revit

Dans son émission Ma France face à la vie chère, France Bleu nous présente le petit village de 466 habitants qui a décidé de se rassembler pour faire revivre la boulangerie fermée en 2019. En effet, 300 personnes, en majorité des Uzestois mais pas seulement, se sont mobilisées pour transformer cette boulangerie en coopérative.

◆ Une place pour chacun

Cette coopérative emploie deux salariés et un apprenti pour faire du bon pain bio, des viennoiseries, des pâtisseries, tandis que le reste de l’activité est assuré par les bénévoles. « On s’inscrit, et puis on vient tenir la boulangerie quelques heures le matin ou l’après-midi. On fait tous un petit peu partie de cette histoire. Et en plus, c’est super bon », explique un client.

◆ La qualité avant tout

L’objectif est de proposer des produits de qualité au meilleur prix possible. Ayant, d’ailleurs, fait le choix de faire du pain avec un four à bois, la boulangerie a été moins impactée par la hausse du prix de l’électricité. De plus en plus d’initiatives de ce genre voient le jour pour faire revivre les boulangeries, les épiceries ou encore les cafés.

[Voir aussi :
Boulangerie coopérative d’Uzeste

et :

]

[Note de Joseph : dommage que les habitants soient encore massivement masqués.]




La défaite de l’Ukraine se précise

Par Thierry Meyssan

C’est un secret de polichinelle : le gouvernement de Kiev est en train de perdre militairement face à l’armée russe. Celle-ci avance sans se presser et construit la défense des régions qui ont rejoint Moscou par référendum. Mais cette réalité inexorable en cache d’autres. Par exemple, le fait que la Turquie, toujours membre de l’OTAN, soutient la Russie et lui fournit des pièces détachées pour son armée. Non seulement l’Alliance atlantique perd, mais elle se fissure.

L’avenir de l’Ukraine se précise. Les combats opposent d’un côté le gouvernement de Kiev qui refuse d’honorer sa signature des Accords de Minsk et de l’autre, la Russie qui entend faire respecter la résolution 2202 du Conseil de sécurité, entérinant lesdits Accords. D’un côté, un État qui refuse le Droit international et est soutenu par les Occidentaux, de l’autre un autre État qui refuse les règles occidentales et est soutenu par la Chine et la Turquie.

Comment le président Volodymyr Zelensky, élu pour appliquer les Accords de Minsk, a-t-il pu se transformer en « nationaliste intégral »(([1] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.)), prendre le parti de fanatiques, héritiers des pires criminels du XX° siècle ? C’est un mystère. L’hypothèse la plus probable est financière, M. Zelensky étant connu depuis la publication des Paradise Papers pour ses comptes off-shore et ses propriétés en Angleterre et en Italie. Au demeurant, Volodymyr Zelensky n’a pas grand rapport avec ses « nationalistes intégraux ». C’est un couard. Au début de la guerre, il est resté plusieurs semaines, planqué dans un bunker, probablement hors de Kiev. Il n’est sorti qu’après que le Premier ministre israélien, Nafatali Bennett l’ait assuré que le président Vladimir Poutine lui avait promis qu’il ne tuerait pas le président ukrainien(([2] « Bennett : Putin assured me at Moscow meeting he wouldn’t kill Zelensky », The Times of Israël, February 5, 2023.)). Depuis, il fait le matamore par vidéo dans tous les sommets politiques et festivals artistiques occidentaux.

Comment la Turquie, alliée des Occidentaux au sein de l’OTAN, s’est-elle impliquée du côté russe ? C’est plus facile à comprendre pour ceux qui ont suivi les tentatives d’assassinat du président Recep Tayyip Erdoğan par la CIA. Au départ Erdoğan était un voyou de rue. Puis, il s’est investi dans une milice islamique qui l’a conduit à se rapprocher aussi bien des insurgés afghans que des jihadistes russes d’Itchkérie, ce n’est qu’après ce parcours qu’il est entré en politique, au sens classique du terme. Durant sa période de soutien aux groupes musulmans anti-russes, il était un agent de la CIA. Comme beaucoup, lorsqu’il est parvenu au pouvoir, il a considéré les choses différemment. Il s’est progressivement détaché de Langley et a voulu servir son peuple. Cependant son évolution personnelle s’est déroulée alors que son propre pays changeait plusieurs fois de stratégie. La Turquie n’a toujours pas digéré la chute de l’Empire ottoman. Elle s’est essayée à plusieurs stratégies successivement. Depuis 1987, elle est candidate à l’Union européenne. En 2009, avec Ahmet Davutoğlu, elle a pensé rétablir son influence ottomane. De fil en aiguille, elle a imaginé réunir cet objectif national et le parcours personnel de son président pour devenir la patrie des Frères musulmans et rétablir le Califat, abrogé par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Mais la chute de l’Émirat islamique l’oblige à abandonner ce projet. La Turquie se tourne alors vers les peuples turcophones, elle hésite à englober les Ouïghours et finalement choisit les peuples ethniquement turcs. Quoi qu’il en soit, dans cette quête, elle n’a plus besoin ni des Européens, ni des États-Unis, mais de la Russie et de la Chine. Après sa victoire contre l’Arménie, elle crée l’« Organisation des États turcs » (le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Turquie et l’Ouzbékistan. En outre, la Hongrie et le Turkménistan y ont le statut d’observateur).

Aujourd’hui, selon le Wall Street Journal, 15 sociétés turques exportent chaque mois pour 18,5 millions de dollars de matériels achetés aux États-Unis vers une dizaine de sociétés russes faisant l’objet de mesures coercitives unilatérales illégales US (présentées comme des « sanctions » par la propagande atlantiste)(([3] « Russia’s Ukraine War Effort Fueled by Turkish Exports », Jared Malsin, Wall Street Journal, February 3, 2023.)). Le sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson, s’est rendu en vain à Ankara pour contraindre la Turquie de respecter les règles occidentales. Ankara continue à soutenir secrètement l’armée russe.

Lorsque l’émissaire états-unien a fait remarquer que la Turquie était sur la mauvaise pente en se plaçant du côté du vaincu russe, ses interlocuteurs lui ont présenté les vrais chiffres de la guerre en Ukraine, établis par le Mossad et publiés par Hürseda Haber(([4] « İddia : MOSSAD’a göre Ukrayna ve Rusya kayıpları », 25 Ocak 2023.)). Sur le terrain, le rapport de forces est de 1 à 8 au bénéfice de la Russie. Il y a 18 480 morts côté russe, contre 157 000 côté ukrainien. Comme dans le conte d’Andersen, le roi était nu.

La Turquie bloque aujourd’hui l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Ce faisant, elle bloque aussi celle de la Finlande qui avait été présentée dans le même dossier. Si l’on admet les informations du Wall Street Journal, il ne s’agit pas d’un hasard. Certes Ankara avait obtenu l’engagement de ces deux pays à extrader les chefs du PKK et du mouvement de Fethullah Gülen ; engagement qu’ils n’ont pas tenu. Mais il ne pouvait pas en être autrement dans la mesure où, depuis l’emprisonnement de son chef, Abdullah Öcallan, le PKK est devenu un outil de la CIA et qu’il se bat aujourd’hui sous les ordres de l’OTAN, lui qui jadis était allié des Soviétiques(([5] « Général Başbuğ : les USA dirigent le PKK depuis l’emprisonnement d’Öcallan », Réseau Voltaire, 13 mars 2018.)). Quant à Fethullah Gülen, il vit aux États-Unis sous la protection de la CIA. Il a joué un rôle central dans la tentative d’assassinat du président turc, le 15 juillet 2016, et dans celle de coup d’État qui suivit.

La Turquie soutient donc aujourd’hui la Russie au même titre que la Chine : elle lui fournit des pièces détachées pour son industrie de Défense et n’hésite pas à lui réexpédier du matériel de fabrication états-unienne. Mais alors que la Croatie et la Hongrie, autres membres de l’OTAN, n’hésitent pas à dire publiquement que le soutien de l’Alliance à l’Ukraine est une stupidité, sans pour autant la quitter, Ankara feint d’être pleinement atlantiste.

Le tremblement de terre qui vient de secouer la Turquie et la Syrie n’a pas les caractéristiques des tremblements observés jusqu’ici, partout dans le monde. Le fait qu’une dizaine d’ambassadeurs occidentaux aient quitté Ankara dans les cinq jours précédant le séisme et que, dans la même période, leurs pays aient émis des conseils de ne pas se rendre en Turquie semble indiquer que les Occidentaux savaient à l’avance ce qui allait avoir lieu. Les États-Unis disposent de moyens techniques pour provoquer des tremblements de terre. Ils s’étaient engagés, en 1976, à ne jamais y recourir. La sénatrice roumaine Diana Ivanovici Șoșoacă affirme qu’ils ont violé leur signature de la « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » et ont provoqué ce séisme(([6] « Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă, les USA ont provoqué le séisme en Turquie et en Syrie », Réseau Voltaire, 13 février 2023.)). Le président Recep Tayyip Erdoğan a demandé à ses services de Renseignement (MİT) d’étudier ce qui n’est aujourd’hui qu’une hypothèse. Dans le cas d’une réponse positive, il faudrait admettre que Washington, conscient qu’il n’est plus ni la première puissance économique mondiale ni la première puissance militaire mondiale, détruit ses alliés avant de mourir.

[Voir :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

Contrairement aux messages dont l’Occident est abreuvé, non seulement sur le terrain, l’Ukraine perd, mais l’OTAN est remise en cause de l’intérieur par au moins trois de ses membres.

Dans ces conditions, comment expliquer que les États-Unis continuent à envoyer des armes sur le champ de bataille et à exiger de leurs alliés qu’ils en envoient en masse ? Force est de constater qu’une majorité de ces armes ne sont pas modernes, mais datent de la Guerre Froide et sont généralement soviétiques. Inutile de gâcher des armements des années 2000 sachant qu’ils seront détruits parce que la Russie dispose d’armes plus modernes que celles de l’Occident. Par ailleurs, il peut être intéressant pour diverses armées de tester des armes de dernière génération dans un combat de haute intensité. Dans ce cas, les Occidentaux n’envoient que quelques spécimens de ces armes et surtout pas plus.

En outre, si les unités « nationalistes intégrales » ukrainiennes reçoivent des armes occidentales, les conscrits n’en ont pas. Le différentiel, probablement les deux tiers, est conservé en Albanie et au Kosovo ou envoyé au Sahel. Il y a trois mois, le président nigérian, Muhammadu Buhari, au sommet de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) a dénoncé l’arrivée de ces armes dans les mains de l’État islamique(([7] « Muhammadu Buhari met en garde contre le flux d’armes de la guerre russo-ukrainienne en Afrique », Actu Niger, 30 novembre 2022.)). Devant les exclamations de surprise et d’indignation des parlementaires US, le Pentagone a créé une commission chargée d’effectuer un suivi des livraisons. Elle n’a, à aucun moment, rendu compte de ses activités et des détournements qu’elle aurait constatés.

Il y a deux semaines, l’inspecteur général du Pentagone s’est rendu en Ukraine, officiellement pour faire toute la lumière sur ces détournements. Dans un article précédent, j’ai montré qu’il était surtout venu là-bas pour effacer avec succès les traces des affaires de Hunter Biden(([8] « L’affaire Hunter Biden / Ihor Kolomoïsky », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 février 2023.)). Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksiy Reznikov, avait annoncé qu’il allait démissionner instamment avec plusieurs membres de son administration. Il n’en est toujours rien.

Autre question : pourquoi l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, copropriétaires des gazoducs Nord Stream ne protestent pas après le sabotage dont ils ont été victimes, le 26 septembre 2022 ? Et pourquoi ils ne réagissent pas aux révélations de Seymour Hersch sur la responsabilité états-uno-norvégienne ? (([9] « Comment l’Amérique a détruit Nord Stream », par Seymour M. Hersh, Réseau Voltaire, 11 février 2023.))?

[Voir :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream]

Certes, le porte-parole des nationalistes d’Alternative pour l’Allemagne a demandé la création d’une commission d’enquête au Bundestag sur ce sabotage, mais la grande majorité des responsables politiques de ces trois pays se font discrets : leur pire ennemi est leur allié !

Au contraire, ils se sont flattés de recevoir le président Volodymyr Zelensky à Bruxelles. Mais celui-ci s’était préalablement rendu à Washington et à Londres, les deux capitales qui comptent, avant de venir s’adresser à celles qui paient.





Attaque terroriste du Nord Stream : Le complot s’épaissit

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Ce qu’il nous reste à tous, c’est de nager dans un marécage rempli de pigeons délaissés, d’histoires de couverture douteuses et de fragments de renseignements.

Le rapport explosif de Seymour Hersh sur la façon dont le gouvernement des États-Unis a fait sauter les pipelines Nord Stream 1 et 2 dans la mer Baltique en septembre dernier continue de provoquer des vagues géopolitiques dans tous les domaines.

Sauf, bien sûr, dans la bulle parallèle des grands médias américains, qui l’ont totalement ignoré ou, dans quelques cas bien choisis, ont décidé de tirer sur le messager, qualifiant Hersh de journaliste « discrédité », de « blogueur » et de « théoricien de la conspiration ».

J’ai proposé une première approche, en me concentrant sur les nombreux mérites d’un rapport apparemment approfondi, mais en notant également certaines incohérences graves.

Le correspondant étranger de la vieille école basé à Moscou, John Helmer, est allé encore plus loin, et ce qu’il a découvert pourrait être aussi incandescent que le récit de Sy Hersh lui-même.

[Voir Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream]

Le cœur du problème dans le rapport de Hersh concerne l’attribution de la responsabilité d’une attaque terroriste industrielle de facto. Étonnamment, pas de CIA ; cette responsabilité incombe directement au trio de planification toxique composé de Sullivan, Blinken et Nuland – des néolibéraux-conservateurs faisant partie du combo « Biden ». Le feu vert final est donné par le décideur ultime : le président sénile et lecteur de téléprompteur lui-même. Les Norvégiens jouent le rôle d’assistants mineurs.

Cela pose le premier problème sérieux : à aucun moment dans son récit, Hersh ne fait référence au MI6, aux Polonais (gouvernement, marine), aux Danois et même au gouvernement allemand.

Il mentionne que le 20 janvier 2022, « après quelques hésitations », le chancelier Scholz « était maintenant fermement dans l’équipe américaine ». Eh bien, à ce moment-là, le plan était en discussion, selon la source de Hersh, depuis au moins quelques mois. Cela signifie également que Scholz est resté « dans l’équipe américaine » jusqu’à l’attaque terroriste, le 20 septembre 2022.

Quant aux Britanniques, aux Polonais et à tous les jeux de l’OTAN qui se déroulaient au large de l’île de Bornhom plus d’un an avant l’attentat, les médias russes – de Kommersant à RIA Novosti – en ont largement parlé.

L’opération militaire spéciale (OMS) a été lancée le 24 février, il y a presque un an. L’explosion de Nord Stream 1 et 2 a eu lieu le 26 septembre. Hersh assure qu’il y a eu « plus de neuf mois de débats très secrets au sein de la communauté de sécurité nationale de Washington sur la façon de “saboter les pipelines” ».

Cela confirme donc que la planification de l’attaque terroriste a précédé de plusieurs mois non seulement l’OMS, mais aussi, et surtout, les lettres envoyées par Moscou à Washington le 20 décembre 2022, demandant une discussion sérieuse sur « l’indivisibilité de la sécurité » impliquant l’OTAN, la Russie et l’espace post-soviétique. Cette demande s’est heurtée à une réponse non-réponse américaine dédaigneuse.

Bien qu’il ait écrit l’histoire d’une réponse terroriste à un problème géopolitique grave, le fait qu’un professionnel de premier ordre comme Hersh ne prenne même pas la peine d’examiner le contexte géopolitique complexe fait sourciller.

En un mot : l’anathème Mackinderien ultime pour les classes dirigeantes américaines – et c’est bipartisan – est une alliance Allemagne-Russie, étendue à la Chine : cela signifierait l’expulsion des États-Unis d’Eurasie, et cela conditionne tout ce que tout gouvernement américain pense et fait en termes d’OTAN et de Russie.

Hersh aurait également dû remarquer que le moment choisi pour préparer le « sabotage des pipelines » bat en brèche le récit officiel du gouvernement américain, selon lequel il s’agit d’un effort collectif de l’Occident pour aider l’Ukraine contre une « agression russe non provoquée ».

Cette source insaisissable

Le récit ne laisse aucun doute sur le fait que la source de Hersh – si ce n’est le journaliste lui-même – soutient ce qui est considéré comme une politique américaine légale : combattre la « menace de la Russie pour la domination occidentale [en Europe] ».

Ainsi, ce qui semble être une opération secrète de la marine américaine, selon le récit, pourrait avoir été malavisé non pas en raison de raisons géopolitiques sérieuses ; mais parce que la planification de l’attaque a intentionnellement échappé à la loi américaine « exigeant que le Congrès soit informé ». C’est une interprétation extrêmement étroite des relations internationales. Ou, pour être franc : c’est une apologie de l’exceptionnalisme.

Et cela nous amène à ce qui pourrait être le Rosebud dans cette saga digne d’Orson Welles. Hersh fait référence à une « pièce sécurisée au dernier étage de l’ancien Executive Office Building … qui était également le siège du Conseil consultatif des renseignements étrangers du Président (PIAB) ».

C’est là que l’on aurait discuté de la planification de l’attaque terroriste.

Bienvenue au PIAB : le President Intelligence Advisory Board. Tous les membres sont nommés par le POTUS actuel, en l’occurrence Joe Biden. Si nous examinons la liste des membres actuels du PIAB, nous devrions, en théorie, trouver la source de Hersh (voir, par exemple, « Le président Biden annonce des nominations au President’s Intelligence Advisory Board et au National Science Board » ; et « Le président Biden annonce des nominations clés aux conseils et commissions »).

Voici les membres du PIAB nommés par Biden : Sandy Winnefeld ; Gilman Louie ; Janet Napolitano ; Richard Verma ; Evan Bayh ; Anne Finucane ; Mark Angelson ; Margaret Hamburg ; Kim Cobb ; et Kneeland Youngblood.

La source de Hersh, selon son récit, affirme, sans l’ombre d’un doute, que « les troupes russes se sont régulièrement et sinistrement renforcées aux frontières de l’Ukraine » et que « l’inquiétude grandissait à Washington ». Il est incroyable que ces personnes censées être bien informées n’aient pas été au courant du rassemblement des troupes ukrainiennes dirigées par l’OTAN de l’autre côté de la ligne de contact, prêtes à lancer une attaque éclair contre le Donbass.

Ce que tout le monde savait déjà à l’époque – comme le montre l’enregistrement même sur YouTube – c’est que le combo derrière « Biden » était bien décidé à mettre fin aux Nord Streams par tous les moyens nécessaires. Après le début de l’OMS, il ne manquait plus qu’à trouver un mécanisme de déni plausible.

Malgré tous les reportages méticuleux, le sentiment inéluctable demeure que ce que le récit de Hersh met en évidence est le gambit terroriste du combo Biden, et jamais le plan global des États-Unis visant à provoquer la Russie dans une guerre par procuration avec l’OTAN en utilisant l’Ukraine comme chair à canon.

De plus, la source de Hersh est peut-être éminemment imparfaite. Elle a dit, selon Hersh, que la Russie « n’a pas répondu » à l’attaque terroriste de l’oléoduc parce que « peut-être qu’ils veulent avoir la capacité de faire les mêmes choses que les États-Unis ».

En soi, cela peut prouver que la source n’était même pas membre du PIAB, et n’a pas reçu le rapport classifié du PIAB évaluant le discours crucial de Poutine du 30 septembre, qui identifie la partie « responsable ». Si c’est le cas, la source est simplement liée (c’est moi qui souligne) à un membre du PIAB, n’a pas été invitée à la planification de la salle de crise qui a duré des mois, et n’est certainement pas au courant des détails les plus fins de la guerre de cette administration en Ukraine.

Compte tenu des antécédents exceptionnels de Sy Hersh en matière de journalisme d’investigation, il serait assez rafraîchissant pour lui d’élucider ces incohérences. Cela permettrait de dissiper le brouillard des rumeurs décrivant le rapport comme une simple accroche limitée.

Si l’on considère qu’il existe plusieurs « silos » d’informations au sein de l’oligarchie américaine, avec leurs appareils correspondants, et que Hersh a cultivé ses contacts parmi la quasi-totalité d’entre eux pendant des décennies, il ne fait aucun doute que les informations prétendument privilégiées sur la saga Nord Stream proviennent d’une adresse très précise – avec un agenda très précis.

Nous devrions donc voir qui l’histoire met réellement en accusation : certainement le combo néo-con/néolibéral-con straussien derrière « Biden », et le président chancelant lui-même. Comme je l’ai souligné dans mon analyse initiale, la CIA s’en sort indemne.

Et n’oublions pas que le Grand Récit change rapidement : le rapport RAND, l’humiliation imminente de l’OTAN en Ukraine, l’hystérie du ballon, les opérations psychologiques sur les ovnis. La véritable « menace » est – qui d’autre – la Chine. Ce qu’il nous reste à tous, c’est de nager dans un marécage rempli de pigeons délaissés, d’histoires de couverture douteuses et de fragments de renseignements. Sachant que ceux qui dirigent vraiment le spectacle ne montrent jamais leur main.




Les Français manifestent aussi contre l’implication de la France dans la guerre en Ukraine


Voir aussi :

https://t.me/s/frontmediatique



Des centaines de millions de personnes découvrent ce qui se passe réellement dans le monde

[Source : stopworldcontrol.com]

Bienvenue dans le plus grand mouvement de tous les temps, où des centaines de millions — et bientôt des milliards — de personnes, de toutes les nations du monde, se réveillent à ce qui se passe réellement dans le monde. Rien de tel ne s’est jamais produit depuis la nuit des temps, où d’innombrables individus sincères, intelligents, conscients et attentifs, issus de toutes les cultures, ouvrent simultanément les yeux pour voir la vérité et commencent à travailler ensemble pour un monde meilleur.

Que se passe-t-il ?

Depuis des siècles, notre monde est dirigé par des familles astronomiquement riches, appelées les « royaux », les « élites », les « 1% », la « classe supérieure », la « noblesse », etc. Il y a quelques siècles à peine, ils régnaient au grand jour, vivant luxueusement dans leurs châteaux élevés et exaltés, tandis que le reste de la population était pauvre et travaillait dur dans ses fermes, pour enrichir davantage ces familles « nobles ».

Avec l’émergence de la démocratie et des élections, les tyrans ont dû changer de stratégie pour maintenir leur emprise sur l’humanité. Ils se sont installés dans l’ombre de la société, d’où ils ont poursuivi leurs opérations de contrôle du monde. Cette fois, cependant, la majorité de la population n’en a plus conscience, car tout ce qu’elle voit, ce sont des gouvernements dits « démocratiques ». Le citoyen moyen est loin de savoir que ses gouvernements « démocratiquement élus » ne sont rien d’autre qu’un théâtre de marionnettes pour le public, tandis que les véritables dirigeants ne montrent jamais leur visage à la télévision.

En fait, rien n’a changé. Il est évident que les lignées qui ont toujours régné sur la terre, n’ont jamais cédé leur pouvoir à des « paysans » comme vous et moi.

Ils ont conçu des méthodes raffinées de manipulation des élections, pour positionner leurs marionnettes dans les gouvernements supposés « démocratiques ». De cette façon, ils pouvaient rester au pouvoir, alors que les gens pensent qu’ils vivent dans des démocraties.

Ces dirigeants ont également cherché à obtenir le contrôle total des grands médias, afin de manipuler le flux d’informations et de maintenir les masses dans une ignorance totale de la situation réelle de notre monde. Tant qu’ils peuvent convaincre l’humanité que tout va bien, ils peuvent continuer à jouer leur jeu.

L’année où tout a commencé à changer…

planned pandemic protest berlin

En 2020, quelque chose s’est produit, qui a annoncé l’aube d’une nouvelle ère. La plupart d’entre vous savent que la pandémie n’était pas un événement naturel mais une opération stratégiquement orchestrée. Le but était de mettre en place de nouveaux systèmes de surveillance et de contrôle, de détruire la classe moyenne par des lockdowns, afin que toutes les richesses soient transférées aux méga-corporations qui restaient ouvertes pendant les lockdowns.

Le but de ces fermetures était de renforcer la domination des dirigeants, qui possèdent les méga-corporations, tout en éliminant la classe moyenne, qui devenait une menace pour leur monopole. C’est pourquoi les grands supermarchés sont restés ouverts, alors que toutes les petites épiceries ont dû fermer. Des millions de petites entreprises ont fait faillite, tandis que des billions de dollars ont été gagnés par les grandes entreprises, pendant les fermetures.

Mais leur opération criminelle n’est pas passée inaperçue. En fait, elle a déclenché le plus grand réveil de tous les temps, qui allait annoncer le début de leur fin.

Des milliers de scientifiques, de médecins, d’avocats, de chefs d’entreprise et de citoyens intelligents parmi les meilleurs au monde ont vu la fraude qui se déroulait. Ils ont observé comment tous les traitements pour le covid étaient supprimés, comment tous les bons médecins qui ne jouaient pas le jeu étaient censurés, comment les médias poussaient constamment à l’hystérie folle, et comment les gouvernements mentaient à longueur de journée. Des mandats sans fondement, comme les confinements destructeurs, les masques nocifs, la distanciation antisociale et les injections forcées de substances toxiques non testées, ont forcé des centaines de millions de personnes à ouvrir les yeux et à commencer à voir ce qui se passe dans notre monde.

censored covid-19

Lorsque la véritable science est supprimée et que la propagande antiscientifique est mise en avant, toute personne intelligente sait que le mal est à l’œuvre.

Des centaines de millions de personnes sont désormais conscientes de l’existence de structures de pouvoir criminelles dans notre monde, qui infligent des souffrances indicibles à l’humanité afin d’accroître leur propre pouvoir et leur richesse.

Beaucoup d’entre nous ont également observé comment les candidats politiques les moins populaires de nos pays ont gagné massivement face aux candidats les plus populaires. Ceux qui n’avaient qu’une poignée de partisans lors de leurs quelques rassemblements ont soi-disant gagné contre les candidats qui rassemblaient des millions de personnes lors de leurs nombreux rassemblements. Cette fraude électorale flagrante a réveillé beaucoup d’entre nous, car nous avons réalisé que la démocratie n’existait pas et que les marionnettes d’entités criminelles étaient positionnées pour diriger nos nations.

En bref, un nombre croissant de personnes dans le monde commence à voir ce qui se passe réellement dans notre monde et prend des mesures pour mettre fin à ces opérations criminelles.

Un réveil mondial qui renverse le cours des choses

StopWorldControl.com a été créé pour servir de plate-forme à la poursuite de cette prise de conscience. Nous donnons la parole à des scientifiques, des avocats, des médecins et toutes sortes d’experts de premier plan, qui n’ont pas vendu leur âme pour de l’argent, mais qui sont restés fidèles à leur vocation de servir l’humanité.

En plus d’exposer les mécanismes maléfiques, nous offrons également un espoir pour l’avenir, en révélant les développements prometteurs qui émergent et qui remplaceront les systèmes corrompus. Des méthodes libératrices pour l’énergie, la santé, la banque, l’agriculture, etc. Nous voulons promouvoir ces développements qui sont créés par de bonnes personnes qui rêvent d’un monde qui ne soit pas dirigé par des tyrans.

Les secrets des Nations Unies

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Notre première production disponible dans votre langue est LES SECRETS DES NATIONS UNIES. Ce documentaire révélateur montre comment l’ONU est en fait une organisation criminelle, utilisée par des oligarques avides de pouvoir pour voler l’humanité.

C’est un film à voir absolument pour tout le monde. Il explique pourquoi il y a tant de pauvreté, de guerre, de souffrance et de dettes dans notre monde, et qui est derrière tout cela.

StopWorldControl.com n’est pas une plateforme d’information, qui vous montrera des nouvelles tous les jours. Nous sommes une ressource indépendante du temps pour l’humanité, pour vous montrer les vérités les plus critiques qui vous ouvriront les yeux et vous permettront de faire partie d’un monde meilleur. Nous vous demandons d’utiliser nos ressources comme un outil pour réveiller d’autres personnes. Lorsque vous voyez des informations que vous connaissez déjà, ne pensez pas « C’est de l’histoire ancienne ». Non, ce n’est pas vieux. 80% de l’humanité est encore complètement inconsciente, et nous avons besoin de votre aide pour les atteindre.

Comprenez que ce que vous recevrez de nous est un outil efficace pour ouvrir les yeux des autres. Veuillez donc le partager largement.

L’ignorance du public est la clé du succès des tyrans. Lorsque les gens prennent conscience de la situation réelle de notre monde, ils passent de l’obéissance aveugle à la résistance intelligente. C’est pourquoi les tyrans sont terrifiés par la vérité. Lorsqu’un nombre critique de personnes sera conscient du système mondial de corruption, les tyrans perdront leur pouvoir. Par conséquent, s’il vous plaît, partagez nos productions.

Notre objectif est de vous équiper pour devenir un changeur de monde, qui participera à la plus grande transformation de tous les temps.

L‘ère sombre des siècles de suppression de l’humanité par de riches familles tyranniques touche à sa fin, et nous jouons tous un rôle dans cette transformation mondiale. Le pouvoir reviendra aux personnes qui ont le courage de se lever et de construire un monde où les enfants sont en sécurité, où les familles s’épanouissent, où les gouvernements sont tenus responsables, où les juges sont justes et où les richesses sont équitablement réparties. C’est possible, si nous faisons tous notre part.

Je vous encourage à regarder LES SECRETS DES NATIONS UNIES, si vous ne l’avez pas encore fait, et à l’envoyer à vos amis, votre famille, vos voisins, vos collègues. 

Envoyez-le en particulier aux autorités locales, car ce sont elles qui ont le plus besoin de se réveiller. Utilisez ce lien pour regarder et partager ce film emblématique à grande échelle :

REGARDEZ « LES SECRETS DES NATIONS UNIES »

PS : contrairement aux médias d’information criminels, nous ne sommes pas financés par des multimilliardaires pour tromper l’humanité. Nous comptons sur le soutien de personnes comme vous, qui veulent nous aider à révéler la vérité qui libère le peuple. Veuillez envisager de devenir un partenaire de cette grande mission mondiale. Utilisez ce lien pour devenir un partenaire de Stop World Control.




France — Faut-il pleurnicher sur le sort de Pierre Palmade ?

[Source : bvoltaire.fr]

Par Marie Delarue

L’enquête se poursuit. Pierre Palmade, déjà en garde à vue sur son lit d’hôpital, est toujours présenté comme « victime » d’un accident de la circulation dans les bandeaux défilant en bas de nos écrans de télé.

Le domicile de « l’humoriste » a été longuement perquisitionné, ce dimanche, et les infos qui tombent au compte-gouttes dessinent un portrait bien peu séduisant de l’individu. On nous dit ainsi, en ce lundi matin, que « testé positif à la cocaïne », Pierre Palmade « aurait pris la voiture après avoir fait la fête pendant plus de 24 heures avec quatre jeunes. Le comédien aurait consommé pendant cette soirée plusieurs drogues, notamment de type chemsex. »

Je le confesse, je suis une vieille chose qui ne connaît rien de ces pratiques. Europe 1 m’a, si je puis dire, « déniaisée » : 

« Le chemsex est la contraction des mots anglais « chemical » (chimie) et « sex » (sexe). Une pratique qui consiste à prendre des drogues puissantes pour augmenter ses sensations pendant un rapport sexuel, pour le rendre plus intense et le prolonger. Les produits les plus utilisés par les adeptes du chemsex sont les drogues de synthèse stimulantes comme le GHB ou la méthamphétamine. » 

Et après, on prend le volant en se croyant le roi du monde.

Ce sont sans doute deux de ces jeunes en question, copains de défonce dans tous les sens du terme, qui se sont courageusement enfuis des lieux de l’accident, laissant leur ami (ou client ?) coincé dans la tôle et, en face, une famille entre vie et trépas dans un amas de ferraille.

Les bonnes âmes viennent déjà nous expliquer qu’il faut comprendre, que Palmade est une personnalité complexe, qu’il était dépressif… La Justice a bien absous Kobili Traoré, l’assassin tortionnaire de Sarah Halimi, au motif que, défoncé au cannabis, il avait été victime d’une « bouffée délirante aiguë », alors pensez, un roi du show-biz !

Sans remonter aux confidences de Gérard Fauré, alias « le prince de la coke » ou encore « le dealer du Tout-Paris », tout le monde sait – et voit bien souvent – que ce monde-là vit largement sous acides. Comme le monde de la politique, à commencer par les hommes qui nous gouvernent (cf. l’addiction à la coke du grand Jacques Chirac – entre autres – qui était un secret de Polichinelle, dixit Fauré).

S’il n’avait anéanti une famille, estropiant à vie – si par miracle ils s’en sortent – les trois occupants de la voiture qu’il a percutée, on se moquerait bien des parcours de défonce d’un Palmade. Idem de ses potes. Mais voilà, ces gens-là sont dans leur grande majorité des donneurs de leçons, pétitionnaires de la vertu, moralisateurs qui alertent en permanence sur les dangers du fascisme rampant ; ce sont eux qui fustigent, élection après élection, les votants du RN, prétendent dire ce qui est le bon et le bien, régentent l’ordre public au nom du vivre ensemble et de la diversité. Eux qui militent pour l’arrivée en nombre d’immigrés dans les professions « en tension », histoire d’accroitre le cheptel des miséreux qui, à vélo, leur livrent la dope à domicile, planquée entre sushis et pizzas. Eux qui militent pour la légalisation.

Les bons amis, parce qu’ils en prennent peut-être aussi, pleurnichent sur le sort de Palmade. On a de la compassion à revendre, dans ce milieu-là. Ainsi BFM TV qui explique, dimanche, par la voix de « la conseillère en communication » : « Ce « poison » ou cette « maladie », comme il le dit lui-même, le poursuit depuis des années, ce que l’acteur choisit d’évoquer publiquement. Il parle beaucoup de ce sujet dans les médias […]. Ce combat, il le portait pour lui, mais aussi pour les autres. » C’est réussi !

« Il a essayé de s’en sortir maintes et maintes fois, mais il a toujours replongé », ajoute le journaliste de Paris Match Benjamin Locoge. Et il faudrait le plaindre, peut-être ?




Il faut arrêter le Léviathan

[Source : epochtimes.fr]

Par JEFFREY A. TUCKER

Depuis trois ans nous assistons à la démonstration d’une tyrannie actuellement en projet. Une puissance dominatrice contrôle la plupart des nations, ralliant les gouvernements, les médias, les entreprises technologiques et l’élite médicale. Elle outrepasse la loi, les traditions et les rituels civiques de milliards de personnes. À la suite de cette grande expérience, partout où nous posons les yeux, nous ne voyons que des calamités.

Toutefois, « eux » ne le voient pas ainsi. Il s’agit davantage, pour eux, d’une opportunité et d’un chemin vers le futur. Voilà pourquoi nous n’obtiendrons ni excuses, ni réformes, ni commun accord. Seules quelques déclarations superficielles (toujours plus rares) sur le fait que tout ne s’est pas toujours passé comme prévu.

D’un point de vue historique, les trois dernières années ont été un véritable succès pour le pouvoir mondial centralisé. Par « succès », nous entendons l’intensification drastique du transfert de richesse des agriculteurs vers les élites et le déploiement en un temps record d’une surveillance mondiale des populations.

La panique provoquée face au Covid a été plus efficace que toutes les chasses aux sorcières du Moyen Âge, que toutes les purges d’opposants du début de l’ère moderne, et que toutes les guerres de notre époque. C’était brillant et d’une prodigieuse efficacité. C’est pourquoi, bien sûr, ils vont réessayer, en s’appuyant sur ce « succès » pour en faire toujours plus. Quelles que soient les victoires que nous croyons remporter ici ou là – le retrait de l’obligation vaccinale, quelques procès en notre faveur, des sondages d’opinion confirmant notre colère – il faut les remettre en contexte.

Nous allons vivre d’autres événements de ce type et ils seront tous cautionnés par les institutions. L’Organisation mondiale de la santé travaille en ce moment même à codifier des confinements et des décrets plus terribles soutenus par une technologie de surveillance mondiale ciblant prétendument les maladies. Les grandes banques centrales développent une monnaie numérique dont l’unique but est de surveiller mondialement toute l’économie, la moindre transaction financière. Le Forum économique mondial, une conspiration ouverte, travaille à démanteler les progrès réalisés au cours des derniers siècles pour les substituer par une forme de despotisme universel dystopique.

Par conséquent, jamais nous n’avons connu un écart aussi grand entre « leur » vision et la nôtre. À l’époque du mouvement Occupy Wall Street, les manifestants attiraient l’attention sur le fait que la plupart des richesses mondiales étaient contrôlées par 1% de la population. L’intuition était juste, mais en pratique, le problème ciblé n’était pas le bon. Le problème n’est pas la richesse en soi. Le problème, c’est le pouvoir qu’on octroie aux très grosses fortunes sur nos vies. Les individus et les institutions qui cherchent actuellement à contrôler le monde en monopolisant nos vies et toutes nos libertés, voilà le 1% problématique.

Pendant ce temps, les victimes, c’est-à-dire la grande majorité de l’humanité, ne savent pas par où aller ni encore moins comment y aller. C’est pourquoi Jordan Peterson crée actuellement une nouvelle institution ouvrant une nouvelle voie basée sur des valeurs humaines et l’éternelle idée de la liberté. Cela semble prometteur. Souhaitons-lui d’avancer à grands pas.

En cela, il rallie le Brownstone InstituteEpoch Times, de nombreuses organisations de médecins, et des scientifiques et journalistes dissidents du monde entier. Nous sommes une infime minorité et pratiquement sans moyens financiers en comparaison à la machine à laquelle nous faisons face. Toutefois, la cause n’est pas désespérée. Nous avons l’avantage d’être moins naïfs que par passé et animés de valeurs forgées par la résistance déployée lors de moments difficiles.

Les institutions sur lesquelles nous comptions pour défendre nos droits et libertés – associations, tribunaux, intellectuels, universités, technologies et médias – ont échoué de manière spectaculaire. Nous n’avions aucune idée du fait qu’elles étaient déviantes en si grand nombre depuis si longtemps. Nous ne savions pas que les agences de renseignement étaient si profondément établies chez Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Nous ne savions pas qu’ils étaient derrière certaines pages d’information des plus grands journaux. Nous pensions simplement que ces institutions étaient idéologiquement biaisées. Nous ne savions pas qu’elles étaient devenues les outils d’un pouvoir mondial centralisé.

Lorsque les intellectuels et les organisations à but non lucratif se sont tus au moment des confinements, du port obligatoire du masque et des obligations vaccinales, nous avons pensé qu’ils avaient simplement peur de parler. Nous ne nous doutions pas que leur silence était la preuve d’une corruption bien plus profonde. Soit ils étaient payés pour garder le silence, soit ils étaient soumis à du chantage. En conséquence, nous avons dû nous débrouiller seuls et travailler à la construction de nouvelles institutions préservant certains principes, comme Epoch Times ou le Brownstone Institute.

Malheureusement, pour l’heure, les ambitions de ces institutions alternatives dépassent largement leur portée et leur capacité. Mais c’est un début. Et, vraiment, nous ne sommes qu’au commencement. L’ordre social déployé avant les confinements a complètement échoué. Cela met en évidence la nécessité d’innover si nous voulons faire perdurer la « civilisation » dans le sens originel du terme : « Ce qui rend les individus plus sociables. » [Dictionnaire de Trévoux, 1757]

L’idée de la liberté en tant que mère de ce que nous appelons la civilisation remonte loin dans notre histoire. En Occident, le XIIIe siècle fut un tournant avec la Magna Carta. Le message était clair : il existe des droits, des droits de l’homme. Les gouvernements ne peuvent les abroger, peu importe leurs motifs. Ce principe est fondamentalement remis en question depuis trois ans.

Plus incroyable encore le fait que les églises et autres lieux de culte ont été fermés par décret gouvernemental. Presque immédiatement, les médias ont fait leurs choux gras contre les chorales. À ce moment, nous aurions dû comprendre tout ce qu’il y avait à comprendre. Le chant a une profonde signification métaphorique. L’histoire de la création rappelle que Dieu a « insufflé » son propre « souffle » dans les narines d’Adam pour qu’il prenne vie. Voilà ce qu’est le « souffle de vie ». Chanter pour Dieu est une façon de lui rendre grâce, en utilisant le souffle pour Le louer. Un gouvernement et une machine médiatique qui font la guerre au chant de louange font la guerre à la vie elle-même.

Pensons également aux communautés qui ont résisté. Il ne s’agissait pas des élites laïques, encore moins des universités ou des entreprises. Il s’agissait des communautés religieuses : les Hassidim, les Amish, les Mormons, les catholiques traditionalistes et, plus tard, les évangéliques. Il s’avère, et les faits le prouvent, qu’avoir profondément la foi et vivre dans une communauté de personnes de même confession offre la meilleure protection, mentale et intellectuelle, contre l’infection des mythes diffusés quotidiennement par le Léviathan.

Le Léviathan (de l’hébreu : לִוְיָתָן, liviyatan) est, dans la Bible, un animal marin qui apparaît dans les PsaumesLe livre d’Isaïe, et Le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit.

Que pouvons-nous apprendre de cela ? Cela suggère que si nous voulons résister au Great Reset, une vision du monde profondément ancrée dans les cœurs et les âmes, une conviction allant bien au-delà du simple fait de gagner de l’argent et de consommer, est nécessaire. Je suggère donc humblement, à ceux qui n’ont pas la foi, de la développer au plus vite. Elle est indispensable pour se protéger des mensonges des élites laïques qui essayent de mettre en place une fausse religiosité.

Au-delà de cela, nous avons désespérément besoin d’une réforme (voire d’une révolution) institutionnelle. Certains parlent de réformer telle ou telle administration. Oubliez cela. Ces institutions doivent être complètement démantelées et défaites. Elles sont corrompues jusqu’à la moelle, il n’y a plus d’espoir. En outre, nous avons besoin d’une refonte totale du système judiciaire. Le pouvoir de décréter des confinements doit disparaître. L’économie doit être réformée et éloignée des mains des banques centrales. L’éducation doit revenir aux familles et non aux gouvernements.

Nous faisons vraiment face à la situation urgente qu’aucun d’entre nous ne souhaitait. Mais nous y sommes, c’est maintenant. Et nous devons agir. Si vous en doutez, prenez le temps de réfléchir aux événements de ces trois dernières années. Il ne s’agissait ni d’un accident ni d’une erreur. Il a s’agit d’une tentative délibérée de démoraliser et de démanteler tout ce que nous aimons. Pouvoir le voir et le comprendre est la première étape pour inspirer l’action et stopper cet élan visant à détruire la prospérité.




Incertitudes (in) soumises

Par Lucien SA Oulahbib

  • Le sabotage des gazoducs ? Pas (assez, trop) de preuves… Les résidus sont cependant sous scellés et pas le droit de les étudier…
  • Minsk 2 ? On ne sait pas si c’était pour gagner du temps ou de l’argent…
  • Un homme peut-il avoir un cancer de l’utérus ? On ne sait pas, seul un médecin pourrait le dire…
  • L’immunité « naturelle » existe-t-elle ? On ne sait pas. Sa présence validerait aussi la présence de droits « naturels », ce qui ferait trop néo-con et néo-libéral…
  • « Tu veux ou tu veux pas ? » disait la chanson…

Peu importe, les indécis naviguent ainsi à dessein dans le flou et cela leur plaît (plaît plaît plaît dans leurs draps bleus froissés) leurs plaies en attente de sel pour se faire faisander par les médias de grand chemin toujours à l’affût charriant ces fétus de paille erratiques vers le grand océan Non-Sens, immenses vagues qui en même temps apportent des alluvions, ce qui fait que la survie de ces îlots (in)humains reste toujours d’actualité.

Au fond lorsque les F-16 arriveront au-dessus du Donbass et se feront dégommer, l’escalade consistera à toucher le territoire russe lui-même : mais d’où ?… Il faudrait que cela soit en dehors des territoires encore tenus par la mafia néonazie qui occupe Kiev, afin qu’une riposte balistique russe touche un des membres de l’OTAN déclenchant aussi automatiquement l’article 5 que le fut la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie en juillet 1914….

Faisait-il très beau en ce temps-là ? Non, comparé à août 1911 où l’on frôlait les 40 pendant des semaines… Mais aujourd’hui who’s care avec LE « réchauffement » (nucléaire) en prévision ? N’est-il pas temps d’aller mûrir pour BHL et son ami Z, également celui du mari de Bri-Bri ?… Pas sûr…

Collabo ! Traître ! Pour toute réponse…

Ah ! Fini le temps où Vian écrivait une lettre au Président sur une des tables du Tabou, sous l’œil retors, mais bienveillant de Jean-Sol Pâtre… Le « camp de la Paix » a bien « mouru » sur la plage des Deux Magots, aux pavés financés (décorés) autrefois par Moscou. Mais Biiden ne veut rien donner l’ingrat, heureusement que les millions réclamés à C.8 pour avoir insulté un ex-dealer devenu député pourront un peu compenser, mais à peine le café-crème au Flore qui coûte bonbon désormais, ces temps-ci cela se passe à Courchevel sinon rien.

Le temps est de nouveau propice à la loi du plus fort depuis qu’il semble bien que les injections de moraline ne fassent plus d’effet et que certains attendent non pas la journée du viol de masse (chaque 24 avril depuis 2021) ni même l’injection médicamenteuse officielle obligatoire pour les « professionnels », les bébés (phoques) et les plus de soixante ans, mais l’officialisation du Coup d’État rampant (l’article 16 ?) qui a déjà eu lieu la nuit du 5 août 2021 lorsque tous les droits naturels ont été shootés.

Car, plus strictement dit peut-être, nous avons quitté, ce jour-là, l’ère démocratique dans sa version officielle (officieusement elle aurait disparu depuis 2005 environ, certains parlent même de plus loin encore, 1992…), cette destruction effective du Droit ayant eu lieu sans que pourtant Poutine n’ait lancé aucun hyper-missile, non, il y a eu lors de cette journée fatidique du 5 août 2021 une sorte de sabordage de l’État français (pas celui de Vichy, non, le nouveau) à l’instar de la flotte de Toulon et des gazoducs russo-allemands sabotés pour notre bien.

Cela s’appelle aussi l’infantilisation si l’on veut la jouer « psy », une sorte de pédocriminalité à distance, une I G qui se propage par les ondes ; et elle s’est emparée des cerveaux malgré tous les efforts d’Idriss Aberkane pour l’en empêcher.

Rien n’y fait en effet. Secondaire. Et comme le dit une soignante suspendue réfugiée en Suisse, à quoi bon revenir sur le Titanic maintenant que son nom aura été dévoilé ?…

Question à l’iceberg « fautif » : êtes-vous d’origine juive avec un nom pareil ? Cela expliquerait tout… Même Dieudo ne pouvait aller jusque là ; aussi jouera-t-il seulement au « fou » dans la « Cage » de secours (la Lalanne board), mais sans « kippa » promet-il aux quenellistes très inquiets, moins par sa « trahison » peut-être, mais plutôt par les propos larmoyants de So-So le Douillet qui s’est plaint ouvertement de l’état déplorable des prisons françaises, lui le « sophistiqué », alors qu’il faisait le zouave à Auschwitz…

Donc la loi du plus fort, le coup d’État rampant, et, en attendant l’officialisation de la loi martiale (article 16), l’incertitude généralisée, ce qui fait jouir, mais par intermittence d’où la nécessité de suppléer avec du gaz (de la coco).




La France est dans la rue. Il faut l’entendre et l’écouter

Par Nicole Delépine

 « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »1

Ce que le gouvernement et bon nombre de parlementaires et éditorialistes ne veulent pas entendre du tout c’est que la pénibilité du travail, forte depuis toujours dans certains métiers comme le bâtiment, les égoutiers, etc. s’est accrue dans d’autres domaines par le biais du harcèlement, comme la santé, l’école, la sécurité sociale, etc., et même les entreprises privées aux mains des énarques ou sous-énarques passant du privé au public et inversement.

La volonté autocratique des dirigeants depuis le règne de Thatcher suivi par Mitterand en 1983 a donné la main aux technocrates ne connaissant rien aux métiers proprement dits et demandant du rendement, du chiffre, des tableaux Excel comme tous le résument, en toute inhumanité.

Ils ne comprennent pas pourquoi les métiers d’infirmières, de professeurs ou de médecins jadis tant prisés font aujourd’hui fuir, indépendamment même des salaires. Appliquer la méthode Ford, le taylorisme à une clinique ou un service médical en hôpital est une incongruence.

Faites le test si vous devez être hospitalisé, vous allez voir au moins sept personnes avant d’arriver dans votre chambre où votre infirmière pourra peut-être vous dire ce qui vous arrivera avec un peu de chance… Mais à jeun le lendemain matin, on vous apportera un petit déjeuner par erreur de transmission ou on vous donnera un anticoagulant avant votre opération. « C’était écrit dans le logiciel » (qui n’a pas été mis à jour). Oui travailler dans ces conditions-là devient épuisant, et l’idée de rester plus longtemps dans cette atmosphère délirante est insupportable pour énormément de salariés conscients de la perte de sens de leur métier et l’impossibilité de le pratiquer correctement.

Rappelez-vous les morts d’Orange, suicides… :

« Orange, ex-France Télécom, son ancien PDG, Didier Lombard, et six autres cadres et dirigeants ont été condamnés pour “harcèlement moral”, près de dix ans après une crise sociale durant laquelle plusieurs dizaines de salariés se sont suicidés. »2

À l’hôpital, c’est aussi le harcèlement des soignants par les administratifs :3

« Après le suicide d’un cardiologue, l’AP-HP et quatre responsables de l’hôpital Georges-Pompidou mis en examen pour “harcèlement moral”. Le professeur Jean-Louis Mégnien s’était défenestré en 2015. Des collègues avaient rapporté qu’il était victime de harcèlement et qu’un avertissement sur sa souffrance n’aurait pas été pris en compte ».

Les épuisements, les burn-out4, ont participé à ce que les travailleurs n’imaginent plus comment aller jusqu’à 64 ans, alors que quand nous travaillions dans des conditions normales, le problème ne se posait pas, au moins dans les professions autrefois protégées. Avec la chance d’avoir un métier magnifique de médecin pédiatre, je suis partie à 68 ans, mais vraiment ma situation n’était pas comparable à celle de mes confrères dans les dernières années, harcelés par leur « cadre », changeant de planning tous les deux jours, et devant éviter de s’attacher aux enfants malades pour avoir l’air professionnel. La folie s’est emparée de notre société déshumanisée sur diktat des puissants et soumission du peuple.

De nombreux livres ont été écrits sur le sujet emblématique du harcèlement au travail, dans le silence intersidéral des médias et trop souvent l’indifférence des syndicats. (Comme nous l’avons vécu à Avicenne et Garches…) « Je vous soutiendrais bien mais je ne veux pas perdre mon logement à l’hôpital ». S’ils se réveillent aujourd’hui, ne nous en plaignons pas et unissons-nous même si quelques-uns d’entre eux ont voté EM sous manipulation médiatique, cela ne change rien !

 « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Ces mots, tirés de la fable de Jean de La Fontaine « Les animaux malades de la peste », Marie Pezé psychologue clinicienne et psychanalyste les a choisis comme titre à son ouvrage consacré à la souffrance au travail » dès 2005.

Résumé (extraits) : Marie Pezé a ouvert la consultation Souffrance et travail en France à Nanterre en 1997 première d’une vingtaine qui ont vu le jour un peu partout en France. Pendant treize années elle y a reçu des patients aux profils les plus divers du cadre sup à la simple secrétaire de l’aide-soignante au chef comptable tous ceux que l’on appelle les « Ressources humaines ». (…)

Marie Pezé dresse ce constat terrible : les troubles liés au travail se généralisent et s’aggravent ; (..) l’hyperproductivisme devient la règle de fonctionnement dans toutes les entreprises fragilisant l’ensemble des salariés. Ce livre est d’abord une galerie de portraits : Agathe l’aide-soignante qui veut par-dessus tout préserver la sécurité des patients hospitalités, Solange l’assistante de direction propulsée sur un plateau téléphonique qui tente de se plier aux exigences contradictoires du management, Serge le cadre sup qui ne sent vivant que dans la surcharge de travail, François juriste d’entreprise qui a tenté de se suicider sur son lieu de travail parce qu’il « n’y arrivait pas ». (..)

La notion de harcèlement seule n’explique pas pourquoi certaines personnes comme Solange consentent à des situations intenables, ou encore que la solitude voire la folie comme dans le cas d’Agathe, sont le lot de ceux qui veulent défendre un travail bien fait ; ou encore qu’une rationalisation excessive conduit à un tel appauvrissement du travail effectué que les individus concernés peuvent se mettre à adopter des conduites criminelles.5

Elle a poursuivi son travail d’alerte avec d’autres livres comme en 2014 :

« Le travail occupe la moitié de l’espace de nos vies d’adultes, sinon beaucoup plus. Et travailler, c’est travailler sa vie.

Pour le meilleur, quand le travail nous permet d’enrichir notre savoir, de construire notre place dans le monde, d’être reconnu par ceux à qui nous sommes utiles. Quand il nous permet de nous émanciper socialement, d’être autonome, de vivre de nos choix.

Pour le pire, quand le travail est vide de sens, quand il contraint nos corps, quand il appauvrit notre fonctionnement mental. Pour le pire quand nous gagnons de quoi nous loger ou de quoi nous nourrir. Quand nous y apprenons la rivalité, la haine et la peur de l’autre, puisqu’on nous dit qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. »6

Les suicides des soignants, comme ceux des agriculteurs7 et des policiers 8 font parfois l’objet de quelques articles vite oubliés.

« Dans son métier d’agriculteur, on peut se sentir oppressé. Oppressé par le mauvais temps, la maladie de ses animaux. Oppressé par la fatigue, la liste longue comme le bras des choses à faire. Oppressé par ses banquiers, ses dettes à combler. Mais rien n’oppresse autant que le regard, inquisiteur, de tous ceux qui attendent le faux pas, l’erreur, pour nous blâmer. »

Le Dr Éric Henry, Président de l’association Soins aux Professionnels de Santé, dressait un bilan alarmant de l’état psychologique des professionnels de la santé9.

« Qu’ils soient aides-soignant(e) s, infirmier(e)s, psychologues, médecins, le quotidien des professionnels de santé est marqué par des conditions de travail favorisant leur isolement, des contraintes administratives réduisant la part consacrée au soin, mais aussi par le sentiment persistant d’un travail empêché au détriment de la santé des Français. Ne nous étonnons pas qu’ils soient parmi les populations les plus touchées par les troubles du sommeil, l’épuisement émotionnel et les conduites addictives…

La santé de nos soignants est un enjeu de société pour lequel il n’existe aujourd’hui que peu de réponses des pouvoirs publics. Ainsi, le projet de loi de santé présenté à l’Assemblée nationale ne comporte aucun volet de prévention des risques liés à la dégradation de l’activité des soignants. Quelle réponse apporter aux professionnels en souffrance ? ».

La médecine a perdu son sens avec la taylorisation du soin (depuis les années 90 et aggravation progressive)

Comme le rappelait L. Degos en 200210, il faut soigner une malade et non une maladie. Appliquer à tous les malades des protocoles nationaux à la chaîne au lieu de leur fournir des soins adaptés à leur singularité a fait perdre tout leur sens à nos beaux métiers, leur efficacité, leur humanité, leur raison d’être. Chaque malade est unique, chaque malade est différent comme le sont aussi leur maladie et leurs réactions aux médicaments. Nous l’avons maintes fois relaté dans nos livres.

Et ce ne sont pas les multiples audits des cabinets de conseil qui amélioreront les choses. Aussi comparer l’âge des départs en retraite dans d’autres pays n’a peut-être pas autant de sens qu’on pourrait le penser a priori.

Regardons notre pays épuisé, méprisé, agacé, insulté, surmené. Oui, une grande majorité d’entre nous, y compris chez les retraités, refusent le passage en force de cette réforme non aboutie. Les manifestations généralisées dans grandes et petites villes reflètent les souffrances accumulées pendant plusieurs décennies et la cocotte-minute qui risque d’exploser si personne n’entend. L’argent magique n’existe plus que pour l’étranger (Pakistan, Ukraine…). Les enseignants doivent financer leurs photocopies et les tribunaux sont toujours encombrés faute de moyens.

FAITES CONNAÎTRE LE RAS-LE-BOL DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE À LA BUREAUCRATISATION DU TRAVAIL

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites

Nous sommes tout près d’un million de signataires ! Atteignons le million en partageant au maximum sur vos réseaux et listing mails la pétition ci-dessous.

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

Vos données ne feront l’objet d’aucune collecte, ni d’aucun traitement de notre part.

La demande de don faisant suite à la signature de cette pétition n’émane pas des organisations syndicales mais de la plateforme change.org sur laquelle est hébergée celle-ci.

ET quelques images témoignages de la journée du 11 février en France qui a mis beaucoup de gens dans la rue.

https://t.me/neodia

ÉCOUTONS-LES

https://t.me/s/ioRetraites
[Heure du Québec. Ajouter 6 heures pour la France]

Combien de temps le gouvernement restera-t-il sourd à la volonté du peuple ?

Les députés continueront-ils longtemps à trahir leurs électeurs en croyant que ceux-ci auront oublié à la prochaine élection ?





Que ferait Trump s’il arrivait à la présidence ?

Par Nicole Delépine

Les annonces de Trump sur ses projets pour les modifications du système d’éducation du peuple américain paraissent intéressantes, ainsi que traduire ce qui se passe aux USA et qui va arriver irrémédiablement en Europe et singulièrement en France.

Elles sont exposées via Radio Canada et Alexis Cosette et son interprétation personnelle toujours source de réflexion et de débat.

https://odysee.com/@Radio-Quebec:a/anti-communisme:8

Voici le sujet de cette vidéo que vous pourrez écouter sur odyssée, même en France contrairement à Rumble (censuré).

« Propositions radicales en réaction aux mesures actuelles de Joe Biden proposées par la gauche radicale (marxisme culturel) et contre ce contrôle mondial. »

Pour Radio-Canada, c’est la culture qui fait la politique. Les mondialistes ont compris cela et aux USA infiltrent la famille par leurs enfants via l’école tandis que la CIA et la FDA censurent sévèrement les faits et opinions qui ne confortent pas la vision du monde qu’ils veulent nous imposer. En Europe les institutions européennes, les agences, l’agence européenne du médicament (EMA), etc. font la même chose tandis que la Cour Européenne des Droits de l’Homme empêche toute justice indépendante dans les pays de l’UE, etc.. La corruption fait le reste.

Ce phénomène d’infiltration par les mondialistes remonte à l’époque du Président Kennedy, et les années soixante après la Seconde Guerre mondiale. La prise de conscience par JF Kennedy patriote, sur le danger de l’infiltration de la bureaucratie par le mouvement mondialiste lui a coûté la vie. L’ennemi fonctionne par infiltration. JFK qui a tenté de les arrêter a été assassiné comme le sera son frère Robert.

Trump et les patriotes américains tentent à nouveau de stopper les mondialistes et se focalisent actuellement sur la défense des enfants contre l’enseignement qui les endoctrine.

Extraits du discours de Donald Trump (à écouter)

Propositions qui pourraient servir d’exemple pour notre système d’éducation français contaminé par les choix des bobo gauchistes de NY et de Californie, copiés-collés par nos gouvernements depuis quarante ans avec une recrudescence à l’heure actuelle.

Donald Trump « désire supprimer le financement des écoles qui mettent en avant le racisme systémique, la théorie du genre et la discrimination entre “races”. Le “socialisme” collectiviste enseigné à l’école est hostile au pays et ressemble à une nouvelle religion ». Dès le premier jour de l’arrivée en poste de l’administration Trump, il souhaite sortir les radicaux qui polluent nos écoles, les enseignants à cheveux verts, mal fagotés et sales, sectaires et partisans, et qui ont infiltré le ministère d’éducation. Il veut par exemple supprimer les shows de drag queen vulgaires et proches de la pornographie imposées aux petits enfants actuellement.

Il souhaite « mettre un terme aux quotas raciaux dans les universités très injustes pour les Asiatiques ».

Il désire « interdire aux hommes devenus femmes trans de s’entraîner et de jouer dans les équipes de femmes et de partager leurs vestiaires et toilettes ». Pour Trump, « Il n’y a que deux sexes : xy et xx. Le reste est dans la tête ».1

L’équipe de Trump veut adopter une charte des droits parentaux.

Des parents qui sauront exactement ce qui sera enseigné à l’école, et pourront redresser le tir si nécessaire. L’opacité actuelle ne permet plus aux parents de protéger leurs enfants.2 Les directeurs d’école devront être élus par les parents qui pourront les révoquer s’ils ne donnent pas satisfaction, en particulier sur le contenu des enseignements.

Ainsi Trump souhaite « retourner aux fondamentaux, apprendre à lire, écrire, compter aux enfants et garder la neutralité de l’école. Les parents pourront reprendre le contrôle en cas de nomination de Trump ».

Alliance entre le capitalisme financier3 et les progressistes

Les compagnies capitalistes sont toutes dans le « progressisme » et tout cela a commencé depuis un siècle. Graduellement l’infiltration de l’école, de l’église et de la famille se propage. « La grande marche à travers les institutions » est censée pervertir la famille, l’école, le système d’éducation.

Théorisée par l’école de Frankfort pour lesquels la famille serait le noyau central du fascisme.

Ils voudraient remettre en cause tout cela par l’« hégémonie culturelle » d’où les évolutions post 1968.

On voit l’infiltration dans les universités, les écoles depuis des décennies aux USA et surtout depuis les années 2000 en France4.

Mais les forces de la famille traditionnelle sont solides, car la nature refait surface

Les mondialistes voulaient créer une peur mondiale pour imposer leur pouvoir planétaire : cela apparaît dans le club de Rome dès 1975. Mais Klaus SCHWAB ET GRETA ONT ÉCHOUÉ ils ont utilisé une peur structurante : la peur de la pandémie pour imposer la destruction des droits fondamentaux, la démocratie, l’humanité de l’individu propre et les classes moyennes. Le combat contre les élites de Davos, de l’OMS, via Bill Gates et nos dirigeants est en passe de faire échouer leur scénario. Les peuples commencent à voir clair malgré les tentatives de raviver la peur par changement climatique, et la guerre en Ukraine.

La discrimination est inacceptable pour les mondialistes sauf pour les quelques membres de l’élite : Bill Gates explique qu’il a droit à son jet privé puisqu’il est l’élite. Cependant leur projet était de supprimer la propriété privée pour le vulgus pecum, comme le montrent en France les critiques sur la maison particulière et leurs propriétaires qui voient leurs taxes foncières s’envoler alors que les impôts sur les dividendes n’augmentent pas.

Le mondialisme s’est donné une respectabilité qu’ils n’avaient pas sous Staline. Un rebranding du communisme. Le FEM est le point oméga : mélange de capitalisme financier tout puissant et plèbe rationnée.

L’État providence est une apparente bonne idée, mais qui finit mal et devient totalitaire, dit comment vivre, contrôle nos faits et gestes (cf. la Chine), etc.. Comme l’ONU finit par l’OMS qui force l’ouverture des frontières et impose le faux vax toxique partout. Cession graduelle des prérogatives des États.

TRUMP représente les patriotes américains qui tentent d’écraser les mondialistes. Y arriveront-ils ?


1 S’il était dans un lycée canadien, il serait arrêté comme ce jeune de 16 ans.

2 En France de nombreux parents se plaignent de ne pas savoir ce qui va être exposé. Par exemple une séance d’éducation sexuelle est programmée en 6e : l’enfant revient et explique qu’on lui a conseillé et enseigné la masturbation et mis des doutes sur son identité sexuelle. Ce devrait être interdit, alors que c’est entré dans le programme scolaire. En maternelle, on donne aux petits des poupées transgenres (poupées habillées en fille, mais avec un zizi).

3 À différencier du capitalisme industriel.

4 Illustrée par l’interdiction de conférences d’intellectuels (y compris de gauche ou d’extrême gauche), à science po par exemple.




Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

[Source : soutienaucapitaine.fr via Profession Gendarme]

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des communiqués et écrits ci-dessous [et d’autres], ainsi que les originaux manuscrits sur le site de soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet sur le lien suivant https://soutienaucapitaine.fr/ rubrique « Communiqués ».

[Voir aussi :

Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

Toutes les nouvelles concernant le capitaine Juving-Brunet

Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet]

Moi, Capitaine Alexandre Juving-Brunet,

Je déclare, au travers de mon avocat être actuellement poursuivi et mis en examen pour différents chefs dont celui d’escroquerie en bande organisée. Ma garde à vue de 48h a été suivie d’une incarcération sans qu’à date aucune personne n’ait porté plainte contre moi dans le cadre du projet de la monnaie associative « Le Franc Libre ». Au service de l’Etat mais surtout du Peuple Français durant 12 ans de gendarmerie puis au renseignement militaire (D.R.S.D.), je ne conçois mon existence qu’au service de mes concitoyens. Je réfute toutes ces accusations diligentées par le ministère public et ne ferai aucun obstacle à la manifestation de la Vérité qui est … la devise du parti politique dont je suis toujours le président, PDF – Le Peuple de France,

Vérité qui est le préalable à la liberté qui fonde l’essence française et à laquelle le Peuple aspire profondément pour marcher vers sa souveraineté.

Vive le Peuple de France !
Vive la France !

Alexandre Juving-Brunet

Début Janvier

Françaises, Français, souscripteurs,
adhérents et soutiens,

Chers amis,

Voici ma seconde déclaration officielle suite à ma mise en examen et ces quarante premiers jours d’une injuste incarcération à cette date.

Les annonces télévisées et autres interventions de querelleurs, médecins ou généraux de plateaux, à défaut d’une expertise impartiale, ne font que confirmer les intuitions que nous partageons mais aussi la légitime détermination que chaque citoyen français devra prouver après avoir suffisamment médité puis accepté la triste situation dans laquelle se retrouvent la France et son peuple.

Nous voyons se lever tous les jours le voile sur un train ininterrompu de trahisons, train piloté par des imposteurs qui propulse la France vers un abîme certain. Ces imposteurs, traites et agents d’entreprises mais surtout de puissances étrangères ont été placés, protégés et rendus pénalement irresponsables en raison d’un système qu’ils ont progressivement démantelé. La loi n’a pas arrêté la valse des impostures et donc n’arrêtera pas leur sabotage délibéré et commandé afin de neutraliser notre puissance publique qui était le seul rempart citoyen à cette guerre des Etats profonds contre les Etats-Nations.

Autrefois un sabotage monétaire par le contrôle puis la neutralisation de la banque de France, suivi d’un sabotage institutionnel en vidant la Constitution de sa quintessence citoyenne, ont conduit au sabotage industriel et maintenant artisanal du cœur vivant de notre tissu économique en voie de déchirement.

Ils ont contribué à l’empoisonnement de toutes nos ressources naturelles et ont pillé notre patrimoine technologique, laissant des Français abandonnés à eux-mêmes, sans sécurité, ni soin, ni soutien, ni espoir.

Sacrifiés sur l’autel du profit. Je le répéterai ici : au moyen d’inductions de comportements créées par le conditionnement médiatique qu’ils contrôlent, les commanditaires du Nouvel Ordre Mondial ont mis en place un contre-système par l’infiltration, la subversion et enfin le parasitage de l’appareil d’Etat afin de le neutraliser et le détourner de son rôle légal et légitime de sauvegarde du peuple français et de ses intérêts.

Le Président comme le gouvernement, sont des agents de puissances étrangères qui auront un jour à répondre de leurs trahisons si et seulement si le peuple français se lève d’un seul homme son cœur battant à l’unisson. La système-parasite s’abreuve de la vitalité de ce pays et le rejettera comme un vulgaire cadavre si nous le laissons faire. Il doit tomber car il est contre-nature. Il doit tomber car il est anti-démocratique. Il doit tomber car il représente l’inverse de tout ce qui définit la France et son peuple.

Le mensonge permanent, aliment des injonctions paradoxales présidentielles comme ministérielles, est son instrument de prédilection. « France » n’est ni le synonyme de menteur et encore moins de perversion. Le Franc devenu Français par le baptême ou le sang versé a consacré près de quatre-vingts générations à l’honneur, la droiture, la loyauté, la force, l’intelligence de l’esprit, du cœur et du corps et enfin la transmission.

Quatre-vingts générations qui cheminant entre vice et vertu ont construit puis légué une des plus glorieuses civilisations terrestres, terre sacrée d’élection de Christ, deuxième Jérusalem, chantre de la Vérité et de la Liberté, arbitre de la Beauté de l’Homme sans cesse tiraillé dans son libre-arbitre entre le vice et la vertu, la laideur ou le sublime, la vie et la mort. On ne juge un arbre qu’à ses fruits. Et le chêne « France » arbore encore sa solide majesté.

Du moins l’est-il encore car de son écorce millénaire, de son feuillage protecteur et de sa sève nourricière, son futur ne dépend que du cœur de ceux qui l’habitent et doivent le transmettre sans en avoir scié les branches ou le tronc.

Chers amis, nous serons demain ce que nous ferons, pas ce que nous spéculerons. C’est à nous désormais de préparer notre futur, de nous en saisir pour le penser, le modeler puis le léguer. Beaucoup parmi nous ont vendu leur liberté à ces agents contre une sécurité précaire : leurs illusions confortables seront bientôt balayées aussi sûrement qu’ils ont confié leurs destins à des traites-fossoyeurs.

Les bonnets rouges avaient grogné, les gilets jaunes sonné l’alarme dans un indécent ricanement généralisé de rentiers publics comme privés, parfaitement inconscients de la légitimé de cette colère. Le ricanement cesse désormais et vire à la stupeur alors que toutes les strates de la société sont touchées et bientôt menacées dans leurs certitudes bourgeoises de confort éternel. Du plus haut aristocrate politique, médiatique ou financier jusqu’au citoyen le plus démuni, le Vent de l’Histoire soufflera pour tous.

Aux autres qui s’insurgent et dressent le même constat sans agir concrètement, vous subirez aussi fortement ce Vent quand il se lèvera car vos actions quotidiennes n’auront pas créé les liens humains nécessaires à notre survie puis notre rebond, fatalement collectifs. Vous l’aurez compris : nul ne sortira d’un tube cathodique ou d’une diode de votre téléviseur pour venir vous sauver dans votre bureau, votre salon ou votre atelier. Les plateaux télévisés ne sont que des empilements fragiles de constats tièdes et de spéculations inutiles. La Providence vous appartiendra quand votre cœur et votre esprit rallumés lanceront vos corps dans l’action collective qui seule détient la clé.

Individu debout dans une multitude fraternelle, de nos misères éparpillées enfin rassemblées en une foule généreuse, solidaire et désespérée, c’est alors la lueur de l’espoir qui brillera au bout de l’ultime impulsion de survie : la révolution va bientôt renaître.

Elle renaitra parce qu’ils l’auront provoquée par leur cupidité, leur arrogance, et surtout l’injustice dont ils s’échappent avec morgue. L’issue n’est qu’une fatale impasse. Dos au mur, subir ou résister. Se soumettre ou se rebeller. Alors en attendant cet inexorable tour d’un astre sur lui-même, je ne peux malheureusement pas vous aider dans ma situation actuelle. J’en suis infiniment triste. A l’exception de manifestations ou de structuration de C.S.P., nous devons interrompre pour l’instant toute initiative liée au Franc Libre pour laisser la justice établir la Vérité de nos intentions.

A la lecture de centaines de lettres reçues, je suis très ému de constater combien vous avez tous saisi le sens de notre action politique collective, aujourd’hui stoppée. Voilà quelle sera alors ma seule directive : patientez je vous prie tout en consolidant vos liens citoyens déjà établis.

Via mes avocats coordonnés par Maître Bertozzi, le général André Coustou et ma fiancée qui doivent tous travailler en bonne intelligence pour m’aider, vous pourrez recevoir des informations voire participer à des manifestations de soutien qui constituent également une clé importante de mobilisation afin d’engager un bras de fer avec les vrais commanditaires de cette mise en examen : un système politique à bout de souffle qui choisit de pourchasser ses opposants farouches plutôt que de mobiliser l’institution judiciaire pour la protection des français en tous lieux et en tous temps.

Dieu reconnaitra les siens, et les courageux Français épris de justice reconnaîtront les traitres.

Aussi, je finirais en vous souhaitant pour cette nouvelle année qu’à cœur battant, vous cheminiez vers cette vérité et cette liberté qui vous ouvriront les portes de nos bonheurs individuel et collectif.

Nous Français sommes les grands peuples réunis en Nation de la liberté donc de la vie. La vie c’est la liberté alors incarnez-la.

Vérité, liberté, Souveraineté.
Vive les peuples de France, vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

le 18 Janvier 2023.

Déclaration officielle du Capitaine
A. Juving-Brunet .

Des mouvements sociaux de janvier 2023

Revenant vers vous chers amis depuis le fond de ma cellule, mon esprit bouillonne et mon cœur se serre malgré le réconfort de quelques 1580 lettres reçues à ce jour de France mais aussi du monde.

Ces lettres qui m’ont fait sourire, rire, parfois m’émouvoir sont des cadeaux précieux, fleurs germées de semailles d’espoir lentement dispersées durant ces deux dernières années. Merci à vous tous, nous sommes une grande famille de valeurs.

Ce sera donc la plume qui vous rencontrera aujourd’hui, la vidéo m’étant depuis 60 jours interdite dans mon action politique et citoyenne alors que l’incendie social s’allume indiscutablement cette même semaine quand toutes les oligarchies davocratiques se réunissent en Suisse pour débattre de notre futur et préparer l’agenda pour les 20 prochaines années. Autrement dit, les mouvements sociaux ne sont que des stigmates ravivés et des colères immédiates des échos de discussions lointaines dans des enceintes où la démocratie est absente.

Vingt ans plus tard, ces discussions d’un gotha ultra-libéral deviennent des feuilles de route obligatoires de marionnettes politiques divorcées de toute raison d’Etat.

Sinon comment expliquer cet entêtement suicidaire à imposer la réforme des retraites quand le peuple français s’y oppose à plus de 80% ?

Les mensonges d’un soi-disant programme présidentiel allumés tels des contre-feux n’ont pas duré une semaine : la Vérité d’une manipulation électorale grossière, digne d’une démocrature selon André Bercoff, pourtant dénoncée par toute une opposition légitime mais interdite de plateau médiatique donc bâillonnée, fait son chemin en rappelant qu’une dernière fois, les Français auront été trahis dans les fumées du barrage républicain dressé face à un épouvantail faussement patriote car euro-otano-compatible.

L’illusion perfide règne, la Vérité est absente, l’Humanité étouffe. Pas de débat d’idées, pas de contradiction, un dogme progressiste et « vivrensembliste » hors sol asphyxiant la démocratie jusqu’à son trépas : j’y ai consacré une vidéo d’après 2ème tour.

J’ai jadis partagé une intuition forte avec vous tous lors des conférences des derniers mois. Le système actuel, bâti sur un humanisme perverti en individualisme-roi et protégé des colères sociales par un matérialisme corrupteur et stérilisateur de nos plus belles vertus de solidarité, de partage et de courage ; ce système donc verra son effondrement complet à rebours de toute logique naturelle, étant justement à l’envers de l’ordre naturel ancestral.

L’ordre naturel des choses et des êtres, dans une société saine, consiste tout d’abord à poser les conditions imprescriptibles de l’intégrité physique, morale et intellectuelle d’un individu en lien obligatoire avec sa communauté de naissance et d’adoption, allant de sa famille, de son environnement immédiat jusqu’à sa Nation. La sauvegarde des acquis matériels ne venant qu’après ces considérations ; la Vie étant la clé de voûte sacrée de ce type de société.

Aujourd’hui, la laideur, l’oisiveté, le mépris, l’égoïsme sont érigés en standard de société : un sacre du Vice donc une mort prochaine inexorable. Et la crise sanitaire artificiellement créée et propagée, loin de détruire ce système ancestral dans lequel nous ne vivons plus actuellement, n’a fait que démontrer que nous vivons justement dans un système qui se préoccupe plus du bien matériel que de l’Homme qui l’a pensé et produit par son génie.

Voilà pourquoi, cet épisode de Covid vite enterré n’est qu’un rai de lumière perçant le voile d’un système faussement humaniste, mais réellement opposé à l’Homme et à la Vie, en témoignera l’effondrement de notre natalité.

Pourquoi ce détours, chers amis et quel rapport avec les mouvement sociaux liés à la réforme des retraites ?

Voyez-y simplement que le peuple français s’est majoritairement rangé du côté de la force lui garantissant non pas sa liberté mais sa sécurité avec au passage la profanation du Saint des Saints : le « sanctum » c’est-à-dire la santé. Les Français, ce « sanctum », ils l’ont abandonné à des apprentis-sorciers qui les ont transformés en cobaye réel contre une prospérité illusoire.

On a troqué de la matière vile contre de l’esprit incarné. Et c’est cela qui détruit toute logique naturelle, valeurs et droits inclus. Donc à quoi bon travailler, cotiser et partir en retraite pour jouir d’une vie aliénée car la liberté a disparu et la Vie compromise par nos lâchetés et renoncements ?

La pulsion de vie est euthanasiée au profit de l’instinct de consommation : le diable en boit du petit lait. Le Covid n’a pas retardé la réforme des retraites comme cela nous l’est claironné. Il a simplement servi de retardateur d’une explosion financière d’un système humainement déséquilibré donc condamné à mort, pavant la voie à un grand test d’acceptation sociale nécessaire pour maintenir le contrôle des démocratures.

Si la Vie a pu être si facilement manipulée et condamnée à grand renfort d’induction comportementale médiatique, alors comprenez bien que le Pouvoir sait désormais, après analyse de tous les indicateurs de grégairisme béat (masques interdits puis obligatoires, auto-attestations, injections non-certifiées à des millions de cobayes sans responsabilité pénale), qu’il peut pousser les jeux sur ce qui est moins important que votre santé : votre portefeuille.

Pourtant stupeur ! Le Français se cabre, le syndicaliste réapparait après un coma de deux longues années, l’éditorialiste a la fièvre, le gouvernement doute et le président voyage.

Qu’on ne touche pas à l’idole post-moderne de la retraite. Car oui, cette réforme est d’une perfidie extrême. Dans un pays intentionnellement désindustrialisé par les Davocrates qui ont acquis des fortunes sans limite sur le dos de la commande ou de la dette publique, dans un pays quaternarisé où même nos ingénieurs voient avec inquiétude se dresser une concurrence de matière grise globalisée, un pays enfin où l’agriculture est poussé au suicide et le travailleur à l’euthanasie du chômage de masse, voilà nos brillants esprits viciés du capitalisme qui les nourrit vouloir défendre doctement le principe de travailler plus longtemps pour sauver notre régime par répartition hérité du Conseil National de la Résistance, et non pas de cet autre acronyme de CNR dévoyé et perverti du pantin Macron, bien décidé à sucer et vider le sens de tous nos symboles en bon élève bien noté parmi les « Global Shapers ».

Ces élites biberonnées par le capitalisme carnassier chaperonné par le rejeton d’un ancien officier nazi producteur de lance-flammes, un certain Klaus Schwab. Les pompiers-pyromanes ont leur mentor.

Travailler plus longtemps est un mensonge plus odieux encore que « Arbeit Macht Frei ». Car entre la courte espérance de vie des travailleurs manuels rongés par la pénibilité et le travailleur tardif bac+5 en poche, l’un comme l’autre sont condamnés.

Aux forçats des ateliers, des chantiers ou de la logistique, finir à 64 ans le corps démoli ne vous fera guère profiter statistiquement de plus de 10 ans de fin de vie douloureuse.

Pour les agents privés occupant des postes de conception ou d’encadrement, en démarrant une carrière professionnelle à 23 ans (bon élève/ Bac + 5), il faudra travailler bien au-delà des 64 ans pour disposer d’une retraite pleine (64-23 = 41 ans). Le bon sens en trompe l’œil, il ne s’agit pas d’une réforme mais d’une disparition programmée de la retraite avec en ligne de mire les profiteurs de crise. Ici, les fonds par capitalisation de type Black Rock, dont le président a reçu la légion d’honneur par Macron, qui poussent en coulisses les feux de cette réforme.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les Français seront obligés de panacher toujours plus leur régime de retraite par répartition avec de la retraite par capitalisation c’est-à-dire du fonds de pension. Infine, faire main basse sur la finance française. Et nous parlons ici de centaines de milliards rien que pour la France.

Autrement dit, quand la branche pharmaceutique de Davos « Big Pharma » s’est suffisamment engraissée sur le corps décharné de notre bien public, c’est au tour des fonds de pension de se joindre au bal des vautours de ce démantèlement complet des systèmes sociaux et de solidarité : santé, emploi, prévoyance, tout y passera.

Il ne manquera plus qu’une bonne inflation artificielle de l’agroalimentaire ou de l’électricité pour vider nos poches dégarnies et creuser de préoccupation nos visages émaciés. Alors les peuples du Monde, désenchantés et misérables, n’auront plus la force de résister au dernier temps de cette tragédie humaine en trois actes. Quand seront définitivement tombées nos libertés puis notre prospérité, seule demeurera bien qu’affaiblie notre intégrité physique qui sera sacrifiée sur l’autel de la guerre qu’ils préparent de toute leur folie. Car la guerre seule, cette tragédie, permettra de gommer toutes les perfidies et trahisons comme elle le fit toujours des sociétés ruinées par les oligarchies depuis trois siècles.

Cette tragédie, c’est le suicide de la fraternité européenne dont fait partie intégrante la Russie au profit exclusif du chef de file de l’Empire occidental, des Etats-Unis d’Amérique infiltrés et subvertis par l’Etat profond premier. La guerre prochaine de la Russie avec l’OTAN fera l’objet d’une déclaration dédiée.

Vérité, Liberté, Souveraineté.
Vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.




L’intelligence artificielle est diabolique

[Source : Chaîne officielle TVL]

Quand il quitte son village de Campagnol pour se rendre à la Capitale, le journaliste et écrivain Christian Combaz fait une halte obligatoire dans les studios de TVL. Avec la verve et la perspicacité qu’on lui connaît, l’auteur de « Gens de Campagnol » fait le tour de l’actualité pour s’attarder aujourd’hui sur la « diabolique » intelligence artificielle — vrai langage du Prince de ce monde — et sur le cas Elon Musk. Christian Combaz, qui vient de récupérer son compte Twitter, semble séduit par la personnalité du milliardaire tout en le qualifiant d’Antéchrist. Une contradiction qu’il considère qu’apparente ! Plus politiquement incorrect que jamais, Christian Combaz veut faire néanmoins partager son indéboulonnable optimisme malgré sa récente mise à l’écart des Éditions Flammarion. Le prix à payer, dit-il, pour refuser d’ânonner les opinions obligatoires.




Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan

Par Nicole Delepine, pédiatre cancérologue, et Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Définitions1

  • Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
  • Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
  • Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.

CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).

Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.

Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.

Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.

RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2

EXEMPLES DE PROCÉDURES DE CHIRURGIE GÉNITALE3

Homme vers femme

Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).

Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.

Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.

Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.

Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.

La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.

Femme vers Homme

L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.

Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.

La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.

La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),

habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.

Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.

Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.

RÉSULTATS ESTIMÉS 10

Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.

Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.

La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.

Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.

Ici des taux estimés :

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF

Procédure Taux de réussite
Vaginoplastie 80 % — 90 %

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM

Procédure Taux de réussite
Phalloplastie 65 % — 85 %
Métoidioplastie 86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie Environ 95 %

Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).

Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.

En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?

Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.

L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11

LES COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES 12

Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.

COMPLICATIONS IMMÉDIATES

Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)

Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.

Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.

Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.

Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.

COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME

Cavité vaginale

La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :

« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.

Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».

Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .

Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.

La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.

Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).

La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13

L’épidémie de transgenrisme arrive en France

Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».

La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.

Les demandes d’accès à la chirurgie

Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».

Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.

Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17 :

Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux

est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?

Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18

MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE

Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.

Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :

on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.

Les regrets sont divers.

« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».

Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».

L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…

Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…

Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause

Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.

« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».

Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)

Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.

Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?

Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »

DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS

Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :

« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)19 20

EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS

Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.

Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.

Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %

Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).

Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province25 26

Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).

EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?

Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.

Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.

Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29

L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :

« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »

« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »

Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :

(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »

« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30

[Voir aussi :
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]





Macron déshonore la France en donnant la légion d’honneur à Zelensky

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Le 8 février 2023, lors d’une visite éclair du Président ukrainien à Paris, Emmanuel Macron a décerné la légion d’honneur à Volodymyr Zelensky, déshonorant ainsi définitivement la France.

[Voir aussi :
Macron à attribué la Légion d’Honneur à Zélensky]

Après n’avoir rien fait pour que l’Ukraine respecte les accords de Minsk, après avoir fourni des armes sans fin à Kiev pour qu’elle puisse continuer à massacrer les civils du Donbass, après avoir encouragé Zelensky dans sa folie suicidaire en refusant que la Russie puisse gagner cette guerre, poussant de fait l’Ukraine à envoyer tous ses hommes se faire massacrer pour rien (car Moscou gagnera cette guerre, même des experts militaires américains le disent) au lieu de la pousser à s’asseoir à la table des négociations, voilà qu’Emmanuel Macron vient de décerner à son homologue ukrainien la légion d’honneur, finissant ainsi de déshonorer totalement la France.

Il faut croire qu’il ne suffisait pas à Emmanuel Macron de décrédibiliser la diplomatie française par son inaction en tant que garant des accords de Minsk, de souiller l’honneur de la Nation en soutenant un pays qui glorifie les collaborateurs des nazis et les bataillons néo-nazis ukrainiens actuels, de dépouiller l’armée française de ses armes afin que l’armée ukrainienne puisse les utiliser pour tuer des civils innocents (ou les revendre au marché noir pour enrichir quelques corrompus ukrainiens), jetant ainsi la honte sur la France, il fallait qu’il aille jusqu’au déshonneur suprême, en décorant Zelensky de la légion d’honneur.

Je sais bien que cette décoration n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était depuis longtemps, et que Macron, comme ses prédécesseurs, la distribue à tout va à n’importe qui, mais là ça dépasse les bornes. Je rappelle que Napoléon Bonaparte avait créé cette décoration, pour récompenser ceux (civils ou militaires) qui avaient rendu d’éminents services à la France !

Quels éminents services Zelensky a-t-il rendu à la France à part en faire une co-bélligérante dans sa guerre contre le Donbass et la Russie ? Pousser Paris à dépouiller son armée, faisant de la France une proie facile pour n’importe quelle puissance militaire un peu sérieuse c’est lui rendre service ? Provoquer la destruction de l’économie française à coup de sanctions stupides contre la Russie c’est rendre service à la France ? Risquer d’entraîner la France dans une annihilation nucléaire mutuelle avec la Russie tout ça pour un conflit qui n’a rien à voir avec les intérêts du pays c’est lui rendre service ? Amener la France à soutenir un pays qui glorifie les collaborateurs ukrainiens des nazis c’est rendre d’éminents services au pays ?

La France s’était déjà déshonorée en donnant la légion d’honneur à des dictateurs, mais là on a touché le fond. Mr Macron, vous êtes et de loin le pire Président français de toute l’histoire de la 5e République, et je pense même qu’on peut vous décerner le titre pour l’ensemble de l’histoire de la République française ! Vous avez osé donner la légion d’honneur à un Président qui glorifie Stepan Bandera (collaborateur ukrainien des nazis, dont les hommes ont, entre autres, massacré des juifs, et des civils polonais) et ses descendants idéologiques comme le régiment Azov (organisation extrémiste interdite en Russie) ! Pourquoi ne pas la donner à titre posthume à Hitler pendant que vous y êtes ? Mr Macron, en décernant la légion d’honneur à Zelensky vous avez totalement déshonoré la France et la fonction que vous occupez !




Le retour des « années folles » (1920-2020…)

Par Lucien SA Oulahbib

À l’heure, fatidique, où TF1-LCI (groupe Bouygues à qui l’on promettrait de « reconstruire » l’Ukraine… du moins lorsqu’elle aura vaincu la Russie…) salit la réputation d’un célèbre journaliste d’investigation parce qu’il mettrait en doute la version officielle du sabotage des deux gazoducs (sans doute fait dans ce cas par des martiens, mais avec un fort accent anglo-américain et norvégien et/ou polonais) et que la Thaïlande décide de dénoncer les accords signés avec Pfizer concernant sa dite injection anti-C19, sans oublier la chute abyssale des exportations de l’automobile française, le déficit record de sa balance commerciale, sa dette exponentielle, la hausse vertigineuse des prix, les révélations du Mossad sur le nombre de morts dans ce début de troisième guerre mondiale, alors que se confirme le torpillage des accords de paix de mars 2022 comme le révèle l’ancien premier ministre israélien, tout cela, mis ensemble (sans compter la Légion d’honneur remise de plus en plus à n’importe quel pianiste à queue) s’avère bien être un tremblement de terre politique, aux répliques encore à venir, celles d’une pièce tragique qui montre déjà que ce n’est pas seulement qu’en Turquie et en Syrie que l’on « oublie » de construire de manière antisismique…

Car ils seront broyés, tôt ou tard, même les Révolutions dévorent leurs propres enfants, et l’Histoire prépare le terrain, ne repasse pas deux fois les mêmes plats, les journalistes et politiques « de grand chemin » y ont d’ailleurs encore plus diminué de taille : qui, par exemple, se rappellera de l’actuelle ministre de la Culture française (2023) menaçant de censurer certaines chaînes sans se douter une seule seconde qu’elle profère des propos anti-voltairiens, obscurs, et littéralement réactionnaires, eux, au sens de réagir négativement à la vérité des faits au lieu au moins de promouvoir la tolérance qui n’a décidément rien à voir avec ces maisons du même nom peu à peu mises en place cependant sous d’autres formes….

Cela pullule de partout, toutes ces officines et experts de plateau aux ouvertures multiformes proposant injonctions, injections et chars d’assaut « jusqu’à la victoire » contre C-19 et Poutine, delirium tremens à fond, tout en interdisant de boire à la population, foulant aux pieds les deux verres de vin bon pour le cœur en s’attaquant au célèbre » salute ! Bonne santé ! » dans une sorte de djihadisme hygiéniste qui s’ajoute à l’affairisme scientiste à l’alarmisme suintant les quatre lettres de l’acronyme SHAA de la Secte au pouvoir.

Et comme l’indique l’ex-porte-parole d’Extinction Rébellion, une « Secte » grignote les élites mondiales et les formate au plus près d’une démesure incommensurable porteuse de guerre puisque rien ne peut l’arrêter : de la guerre pivot pensée il y a quelques années par les bébés Brzezinski l’on affine la guerre façon Huntington, mais plus du tout contre le djihadisme, devenu un allié, mais contre une Russie post bolchevique (et c’est aussi peut-être cela que les néo-léninistes ralliés également à la Secte lui reprochent au fond) puisqu’il s’agirait d’y défendre « nos » valeurs queer cyborg tressées, semble-t-il, de plus en plus avec du sang de gamins à l’espérance de vie allant désormais jusqu’à… 4 heures (à 6:41)…

Mais comme une bulle irrationnelle s’est créée, elle génère, comme dans les années 20, soit il y a précisément un siècle, des « années folles » et, justement, avec la même prohibition de l’alcool, et l’allégresse de « l’État Total » censé nous sauver… avec le succès que l’on sait…

Du tragique existentialiste… à la farce (pédocriminelle)… de « l’humus humain »Soleil vert




Bill Gates dit qu’il peut utiliser des jets privés parce qu’il est la « solution » au changement climatique

[Source : aubedigitale.com]

Par Jade

Lors d’une interview malaisante avec un journaliste de la BBC, Bill Gates a affirmé qu’il était parfaitement normal qu’il parcoure la planète en jet privé parce qu’il fait beaucoup plus que quiconque pour lutter contre le changement climatique.

Gates a prétendu que parce qu’il continue à « dépenser des milliards de dollars » en activisme contre le changement climatique, son empreinte carbone n’est pas un problème.

« Devrais-je rester chez moi et ne pas venir au Kenya pour m’informer sur l’agriculture et la malaria ? », a déclaré Gates dans l’interview avec Amol Rajan.

« Je suis à l’aise avec l’idée que non seulement je ne fais pas partie du problème en payant pour les compensations, mais aussi grâce aux milliards que mon Breakthrough Energy Group dépense, que je fais partie de la solution », a ajouté Gates.

Plus récemment, Gates a parcouru l’Australie à bord de son luxueux jet privé de 70 millions de dollars pour faire des conférences sur le changement climatique.

Gates, qui a déclaré que la crise énergétique est une bonne chose, possède pas moins de QUATRE jets privés pour un coût combiné de 194 millions de dollars.

Une étude réalisée par Stefan Gössling, professeur d’économie à l’université Linnaeus, a révélé que Gates a parcouru plus de 342 000 km sur 59 vols en jet privé rien qu’en 2017.

Gates a émis environ 1 760 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone, soit plus de cent fois plus que les émissions par habitant aux États-Unis, selon les données de la Banque mondiale.

Ailleurs au cours de l’interview soigneusement construite, Gates a déclaré qu’il était surpris d’être la cible des « théoriciens du complot » pour avoir encouragé la vaccination pendant la pandémie.

Gates a une nouvelle fois réitéré un point de discussion selon lequel il est plus important de vacciner massivement l’humanité que de se rendre sur Mars.

https://twitter.com/Edwin07011/status/1622420408556216321

Alors que l’interview de la BBC était conçue pour donner l’impression que Gates était mis au défi ou mis sur la sellette, on ne lui a pas demandé s’il était ami avec le pédophile élitiste décédé Jeffrey Epstein.




Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream

[Source : Le Cri des Peuples via RI]

Par Seymour Hersh

Le New York Times l’a qualifié de « mystère », mais les États-Unis ont exécuté une opération maritime clandestine qui a été gardée secrète – jusqu’à maintenant.

Nord Stream

Le centre de plongée et de sauvetage de la marine américaine se trouve dans un endroit aussi obscur que son nom, sur ce qui était autrefois un chemin de campagne dans la ville rurale de Panama City, une station balnéaire en plein essor dans le sud-ouest de la Floride, à 70 miles au sud de la frontière de l’Alabama. Le complexe du centre est aussi indescriptible que son emplacement : une structure en béton terne datant de l’après-guerre qui ressemble à un lycée professionnel de la banlieue ouest de Chicago. Une laverie automatique et une école de danse se trouvent de l’autre côté de ce qui est maintenant une route à quatre voies.

Depuis des décennies, le centre forme des plongeurs en eaux profondes hautement qualifiés qui, après avoir été affectés à des unités militaires américaines dans le monde entier, sont capables d’effectuer des plongées techniques pour faire le bien – utiliser des explosifs C4 pour débarrasser les ports et les plages des débris et des munitions non explosées – comme le mal, comme faire sauter des plates-formes pétrolières étrangères, obstruer les valves d’admission de centrales électriques sous-marines, ou détruire les écluses des canaux de navigation essentiels. Le centre de Panama City, qui possède la deuxième plus grande piscine couverte d’Amérique, était l’endroit idéal pour recruter les meilleurs, et les plus taciturnes diplômés de l’école de plongée qui ont réussi l’été dernier à faire ce qu’ils avaient été autorisés à faire à 260 pieds [80 mètres] sous la surface de la mer Baltique.

En juin dernier, les plongeurs de la marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN de mi-été largement médiatisé, connu sous le nom de BALTOPS 22, ont placé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines de Nord Stream, selon une source ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle.

Deux de ces gazoducs, connus sous le nom de Nord Stream 1, approvisionnaient depuis plus de dix ans l’Allemagne et une grande partie de l’Europe occidentale en gaz naturel russe bon marché. Une deuxième paire de gazoducs, appelée Nord Stream 2, avait été construite mais n’était pas encore opérationnelle. Aujourd’hui, alors que les troupes russes se massent à la frontière ukrainienne et que la guerre la plus sanglante en Europe depuis 1945 est imminente, le président Joseph Biden a vu dans ces gazoducs un moyen pour Vladimir Poutine de mettre le gaz naturel au service de ses ambitions politiques et territoriales.

Interrogée pour un commentaire, Adrienne Watson, une porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré dans un courriel : « C’est faux et complètement fictif ». Tammy Thorp, une porte-parole de la CIA, a également écrit : « Cette affirmation est complètement et totalement fausse ».

La décision de Biden de saboter les gazoducs est intervenue après plus de neuf mois de débats très secrets au sein de la communauté de sécurité nationale de Washington sur la meilleure façon d’atteindre cet objectif. Pendant la majeure partie de cette période, la question n’était pas de savoir s’il fallait effectuer la mission, mais comment l’effectuer sans que l’on laisse de preuve tangible indiquant qui était responsable.

Il y avait une raison bureaucratique essentielle pour s’appuyer sur les diplômés de l’école de plongée du centre à Panama City. Les plongeurs n’appartenaient qu’à la marine et n’étaient pas membres du commandement des forces spéciales américaines, dont les opérations secrètes doivent être signalées au Congrès et faire l’objet d’un compte rendu préalable aux dirigeants du Sénat et de la Chambre des représentants – le fameux « Gang des Huit ». L’administration Biden faisait tout son possible pour éviter les fuites alors que la planification se déroulait à la fin de 2021 et dans les premiers mois de 2022.

Le président Biden et son équipe de politique étrangère – le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, le secrétaire d’État Tony Blinken et Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État à la politique – avaient exprimé haut et fort leur hostilité aux deux gazoducs, qui s’étendaient côte à côte sur 750 miles [1200 kilomètres] sous la mer Baltique depuis deux ports différents dans le nord-est de la Russie, près de la frontière estonienne, passant près de l’île danoise de Bornholm avant de se terminer dans le nord de l’Allemagne.

Cette route directe, qui évitait tout transit par l’Ukraine, avait été une bénédiction pour l’économie allemande, qui bénéficiait d’une abondance de gaz naturel russe bon marché – suffisamment pour faire tourner ses usines et chauffer ses maisons, tout en permettant aux distributeurs allemands de vendre le gaz excédentaire, avec un bénéfice, dans toute l’Europe occidentale. Une action qui pourrait être attribuée à l’administration US violerait les promesses américaines de minimiser le conflit direct avec la Russie. Le secret était essentiel.

Dès ses premiers jours, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’OTAN comme une menace pour la domination occidentale. La société holding à l’origine du projet, Nord Stream AG, a été constituée en Suisse en 2005 en partenariat avec Gazprom, une société russe cotée en bourse qui génère d’énormes profits pour ses actionnaires et qui est dominée par des oligarques connus pour être sous l’emprise de Poutine. Gazprom contrôlait 51% de la société, quatre entreprises européennes du secteur de l’énergie – une en France, une aux Pays-Bas et deux en Allemagne – se partageant les 49% d’actions restantes, et avaient le droit de contrôler les ventes en aval du gaz naturel bon marché aux distributeurs locaux en Allemagne et en Europe occidentale. Les bénéfices de Gazprom étaient partagés avec le gouvernement russe, et les recettes publiques tirées du gaz et du pétrole étaient estimées, certaines années, à 45% du budget annuel de la Russie.

Les craintes politiques de l’Amérique étaient réelles : Poutine disposerait désormais d’une source de revenus supplémentaire et indispensable, et l’Allemagne et le reste de l’Europe occidentale deviendraient dépendants du gaz naturel à faible coût fourni par la Russie – tout en diminuant la dépendance européenne vis-à-vis de l’Amérique. En fait, c’est exactement ce qui s’est passé. De nombreux Allemands ont vu Nord Stream 1 comme faisant partie de la délivrance de la célèbre théorie de l’Ostpolitik de l’ancien chancelier Willy Brandt, qui permettrait à l’Allemagne d’après-guerre de se réhabiliter, ainsi que d’autres nations européennes détruites pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant, entre autres initiatives, le gaz russe bon marché pour alimenter un marché et une économie commerciale prospères en Europe occidentale.

Nord Stream 1 était suffisamment dangereux, selon l’OTAN et Washington, mais Nord Stream 2, dont la construction s’est achevée en septembre 2021, doublerait, s’il était approuvé par les régulateurs allemands, la quantité de gaz bon marché qui serait disponible pour l’Allemagne et l’Europe occidentale. Le deuxième gazoduc fournirait également suffisamment de gaz pour plus de 50% de la consommation annuelle de l’Allemagne. Les tensions ne cessaient de croître entre la Russie et l’OTAN, soutenues par la politique étrangère agressive de l’administration Biden.

L’opposition au Nord Stream 2 s’est enflammée à la veille de l’investiture de Biden en janvier 2021, lorsque les républicains du Sénat, menés par Ted Cruz du Texas, ont soulevé à plusieurs reprises la menace politique du gaz naturel russe bon marché lors de l’audition de confirmation de Blinken comme secrétaire d’État. À ce moment-là, un Sénat unifié avait réussi à faire passer une loi qui, comme Cruz l’a dit à Blinken, « a stoppé [le gazoduc] dans son élan ». Il y aurait une énorme pression politique et économique de la part du gouvernement allemand, alors dirigé par Angela Merkel, pour que le second pipeline soit mis en service.

Biden tiendrait-il tête aux Allemands ? Blinken a répondu par l’affirmative, mais a ajouté qu’il n’avait pas discuté des détails des vues du futur président. « Je sais qu’il est fermement convaincu que c’est une mauvaise idée, le Nord Stream 2 », a-t-il déclaré. « Je sais qu’il voudrait que nous utilisions tous les outils de persuasion dont nous disposons pour convaincre nos amis et partenaires, y compris l’Allemagne, de ne pas aller de l’avant avec ce projet ».

Quelques mois plus tard, alors que la construction du deuxième gazoduc touchait à sa fin, Biden a cédé. En mai, dans un revirement stupéfiant, l’administration a renoncé aux sanctions contre Nord Stream AG, un responsable du département d’État concédant que tenter d’arrêter le gazoduc par le biais de sanctions et de la diplomatie avait « toujours été une tentative vouée à l’échec ». En coulisses, des responsables de l’administration auraient exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors menacé d’une invasion russe, à ne pas critiquer cette décision.

Les conséquences ont été immédiates. Les républicains du Sénat, menés par Cruz, ont annoncé un blocage immédiat de tous les candidats de Biden à la politique étrangère et ont retardé l’adoption du projet de loi annuel sur la défense pendant des mois, jusqu’à l’automne. Politico décrivit plus tard la volte-face de Biden sur le second gazoduc russe comme « LA décision, sans doute plus que le retrait militaire chaotique d’Afghanistan, qui a mis en péril l’agenda de Biden ».

L’administration était en difficulté, malgré l’obtention d’un sursis dans la crise à la mi-novembre, lorsque les régulateurs allemands de l’énergie ont suspendu l’approbation du deuxième gazoduc Nord Stream. Les prix du gaz naturel ont grimpé de 8% en quelques jours, alors que l’Allemagne et l’Europe craignaient de plus en plus que la suspension du gazoduc et la possibilité croissante d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine n’entraînent un hiver froid très peu souhaité. La position d’Olaf Scholz, le nouveau chancelier allemand, n’était pas claire pour Washington. Quelques mois plus tôt, après la chute de l’Afghanistan, Scholtz avait publiquement soutenu l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une politique étrangère européenne plus autonome dans un discours prononcé à Prague – suggérant clairement une moindre dépendance à l’égard de Washington et de ses actions versatiles.

Pendant tout ce temps, les troupes russes se sont régulièrement et fatidiquement renforcées aux frontières de l’Ukraine, et fin décembre, plus de 100 000 soldats étaient en position de frapper depuis la Biélorussie et la Crimée. L’inquiétude grandit à Washington, et Blinken estima que ces effectifs pourraient être « doublés en peu de temps ».

L’attention de l’administration s’est à nouveau portée sur Nord Stream. Tant que l’Europe resterait dépendante de ce gazoduc pour obtenir du gaz naturel bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne soient réticents à fournir à l’Ukraine l’argent et les armes dont elle avait besoin pour vaincre la Russie.

C’est dans ce moment d’incertitude que Biden a autorisé Jake Sullivan à réunir un groupe interagences pour élaborer un plan.

Toutes les options devaient être mises sur la table. Mais une seule allait émerger.

Planification

En décembre 2021, deux mois avant que les premiers chars russes ne pénètrent en Ukraine, Jake Sullivan a convoqué une réunion d’un groupe de travail nouvellement formé – des hommes et des femmes des chefs d’état-major interarmées, de la CIA et des départements d’État et du Trésor – et a demandé des recommandations sur la façon de répondre à l’invasion imminente de Poutine.

Ce serait la première d’une série de réunions top secrètes, dans une salle sécurisée au dernier étage de l’Old Executive Office Building, adjacent à la Maison Blanche, qui était également le siège du President’s Foreign Intelligence Advisory Board (Comité consultatif du Président sur le renseignement étranger, PFIAB). Il y a eu les habituels échanges d’idées qui ont finalement abouti à une question préliminaire cruciale : La recommandation transmise par le groupe au président serait-elle réversible – par exemple, une nouvelle série de sanctions et de restrictions monétaires – ou irréversible – c’est-à-dire des actions cinétiques sur lesquelles il serait impossible de revenir ?

Ce qui est apparu clairement aux participants, selon la source ayant une connaissance directe du processus, c’est que M. Sullivan voulait que le groupe élabore un plan de destruction des deux pipelines Nord Stream – et qu’il répondait par là aux souhaits du président.

Au cours des réunions suivantes, les participants ont débattu des options d’attaque. La marine propose d’utiliser un sous-marin récemment mis en service pour attaquer directement l’oléoduc. L’armée de l’air envisage de larguer des bombes à retardement qui pourraient être déclenchées à distance. La CIA a fait valoir que, quelle que soit la solution retenue, elle devait être secrète. Toutes les personnes impliquées comprennent les enjeux. « Ce n’est pas une affaire de gamins », a déclaré la source. Si l’attaque pouvait être attribuée aux États-Unis, « c’est un acte de guerre ».

À l’époque, la CIA était dirigée par William Burns, un ancien ambassadeur en Russie aux manières douces qui avait occupé le poste de secrétaire d’État adjoint dans l’administration Obama. Burns a rapidement autorisé un groupe de travail de l’Agence dont les membres ad hoc comprenaient – par hasard – quelqu’un qui connaissait les capacités des plongeurs en eaux profondes de la Marine à Panama City. Au cours des semaines suivantes, les membres du groupe de travail de la CIA ont commencé à élaborer un plan pour une opération secrète qui utiliserait des plongeurs en eaux profondes pour déclencher une explosion le long du pipeline.

Un tel projet avait déjà été réalisé auparavant. En 1971, les services de renseignements américains ont appris de sources encore non divulguées que deux importantes unités de la marine russe communiquaient par le biais d’un câble sous-marin enfoui dans la mer d’Okhotsk, sur la côte extrême-orientale de la Russie. Le câble reliait un commandement régional de la marine au quartier général continental de Vladivostok.

Une équipe triée sur le volet, composée d’agents de la CIA et de la National Security Agency (NSA), a été réunie dans le plus grand secret quelque part dans la région de Washington, à l’abri des regards, et a élaboré un plan, à l’aide de plongeurs de la marine, de sous-marins modifiés et d’un véhicule de sauvetage en haute mer, qui a permis, après de nombreux essais et erreurs, de localiser le câble russe. Les plongeurs ont placé un dispositif d’écoute sophistiqué sur le câble qui a réussi à intercepter le trafic russe et à l’enregistrer sur un système d’enregistrement.

La NSA a appris que des officiers supérieurs de la marine russe, convaincus de la sécurité de leur lien de communication, discutaient avec leurs pairs sans cryptage. Le dispositif d’enregistrement et sa bande devaient être remplacés tous les mois et le projet s’est poursuivi allègrement pendant une décennie jusqu’à ce qu’il soit compromis par un technicien civil de la NSA âgé de quarante-quatre ans, Ronald Pelton, qui parlait couramment le russe. Pelton a été trahi par un transfuge russe en 1985 et condamné à la prison. Les Russes ne lui ont versé que 5000 dollars pour ses révélations sur l’opération, ainsi que 35 000 dollars pour d’autres données opérationnelles russes qu’il a fournies et qui n’ont jamais été rendues publiques.

Ce succès sous-marin, dont le nom de code était Ivy Bells, était novateur et risqué, et a permis d’obtenir des renseignements inestimables sur les intentions et la planification de la marine russe.

Pourtant, le groupe interagences était initialement sceptique quant à l’enthousiasme de la CIA pour une attaque secrète en haute mer. Il y avait trop de questions sans réponse. Les eaux de la mer Baltique étaient fortement patrouillées par la marine russe et il n’y avait aucune plate-forme pétrolière pouvant servir de couverture à une opération de plongée. Les plongeurs devraient-ils se rendre en Estonie, juste de l’autre côté de la frontière avec les quais de chargement de gaz naturel de la Russie, pour s’entraîner en vue de la mission ? « Ce serait un fiasco », a-t-on dit à l’Agence.

Tout au long de « toutes ces manigances », a déclaré la source, « certains collaborateurs de la CIA et du Département d’État disaient : “Ne faites pas ça. C’est stupide et ce sera un cauchemar politique si ça se sait.” »

Néanmoins, au début de 2022, le groupe de travail de la CIA a fait un rapport au groupe interagences de Sullivan : « Nous avons un moyen de faire sauter les pipelines ».

La suite a été stupéfiante. Le 7 février, moins de trois semaines avant l’invasion apparemment inévitable de l’Ukraine par la Russie, Biden a rencontré dans son bureau de la Maison Blanche le chancelier allemand Olaf Scholz, qui, après quelques hésitations, était maintenant fermement dans l’équipe américaine. Lors du point de presse qui a suivi, M. Biden a déclaré avec défiance : « Si la Russie envahit… il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ».

Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait délivré essentiellement le même message lors d’un point de presse du département d’État, avec peu de couverture médiatique. « Je veux être très claire avec vous aujourd’hui », a-t-elle déclaré en réponse à une question. « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant».

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Plusieurs des personnes impliquées dans la planification de la mission du pipeline ont été consternées par ce qu’elles considéraient comme des références indirectes à l’attaque.

« C’était comme mettre une bombe atomique sur le sol de Tokyo et dire aux Japonais que nous allons la faire exploser », a déclaré la source. « Le plan prévoyait que les options soient exécutées après l’invasion et ne soient pas annoncées publiquement. Biden ne l’a tout simplement pas compris ou l’a ignoré ».

L’indiscrétion de Biden et de Nuland, s’il s’agit bien de cela, a pu frustrer certains des planificateurs. Mais elle a également créé une opportunité. Selon la source, certains hauts responsables de la CIA ont déterminé que faire sauter le gazoduc « ne pouvait plus être considéré comme une option secrète parce que le président venait d’annoncer que nous savions comment le faire ».

Le projet de faire sauter Nord Stream 1 et 2 a soudainement été rétrogradé d’une opération secrète nécessitant que le Congrès soit informé à une opération considérée comme une opération de renseignement hautement classifiée avec le soutien de l’armée américaine. Selon la loi, explique la source:

« Il n’y avait plus d’obligation légale de signaler l’opération au Congrès. Ils n’avaient plus qu’à la faire, mais elle devait rester secrète. Les Russes ont une surveillance superlative de la mer Baltique ».

Les membres du groupe de travail de l’Agence n’avaient pas de contact direct avec la Maison Blanche, et étaient impatients de savoir si le président pensait ce qu’il avait dit – c’est-à-dire si la mission était maintenant lancée. La source se souvient : « Bill Burns revient et dit : “Fais-le” ».

La marine norvégienne a rapidement trouvé le bon endroit, dans les eaux peu profondes à quelques milles de l’île danoise de Bornholm…

L’opération

La Norvège était l’endroit idéal pour y baser la mission.

Au cours des dernières années de crise Est-Ouest, l’armée américaine a largement étendu sa présence à l’intérieur de la Norvège, dont la frontière occidentale s’étend sur 1400 miles [2250 km] le long de l’océan Atlantique Nord et se confond avec la Russie au-dessus du cercle polaire. Le Pentagone a créé des emplois et des contrats bien rémunérés, au milieu de quelques controverses locales, en investissant des centaines de millions de dollars pour moderniser et agrandir les installations de la marine et de l’armée de l’air américaines en Norvège. Les nouveaux travaux comprenaient, surtout, un radar à ouverture synthétique avancé, situé très au nord, capable de pénétrer profondément en Russie et mis en ligne juste au moment où la communauté du renseignement américaine perdait l’accès à une série de sites d’écoute à longue portée en Chine.

Une base de sous-marins américains récemment remise à neuf, qui était en construction depuis des années, était devenue opérationnelle et davantage de sous-marins américains sont désormais en mesure de travailler en étroite collaboration avec leurs collègues norvégiens pour surveiller et espionner une importante fortification nucléaire russe située à 250 miles [400 km] à l’est, sur la péninsule de Kola. Les États-Unis ont également agrandi considérablement une base aérienne norvégienne dans le nord du pays et livré à l’armée de l’air norvégienne une flotte d’avions de patrouille P8 Poseidon construits par Boeing pour renforcer son espionnage à longue portée de tout ce qui concerne la Russie.

En retour, le gouvernement norvégien a provoqué la colère des libéraux et de certains modérés de son parlement en novembre dernier en adoptant l’Accord complémentaire de coopération en matière de défense (SDCA). En vertu de ce nouvel accord, le système juridique américain serait compétent dans certaines « zones convenues » du Nord pour les soldats américains accusés de crimes en dehors de la base, ainsi que pour les citoyens norvégiens accusés ou soupçonnés d’interférer avec le travail de la base.

La Norvège a été l’un des premiers signataires du traité de l’OTAN en 1949, au début de la guerre froide. Aujourd’hui, le commandant suprême de l’OTAN est Jens Stoltenberg, un anticommuniste convaincu, qui a été premier ministre de Norvège pendant huit ans avant d’accéder à son haut poste à l’OTAN, avec le soutien des États-Unis, en 2014. C’est un partisan de la ligne dure sur tout ce qui concerne Poutine et la Russie, qui a coopéré avec les services de renseignement américains depuis la guerre du Vietnam. Depuis, on lui fait entièrement confiance. « Il est le gant sur mesure de la main américaine », a déclaré la source.

À Washington, les planificateurs savaient qu’ils devaient aller en Norvège. « Ils détestaient les Russes et la marine norvégienne regorgeait d’excellents marins et plongeurs qui avaient une expérience de plusieurs générations dans l’exploration très rentable du pétrole et du gaz en haute mer », a déclaré la source. On pouvait également leur faire confiance pour garder la mission secrète. (Les Norvégiens peuvent avoir eu d’autres intérêts également. La destruction de Nord Stream – si les Américains y parvenaient – permettrait à la Norvège de vendre beaucoup plus de son propre gaz naturel à l’Europe).

Au mois de mars, quelques membres de l’équipe se sont rendus en Norvège pour rencontrer les services secrets et la marine norvégiens. L’une des questions clés était de savoir où exactement dans la mer Baltique se trouvait le meilleur endroit pour placer les explosifs. Nord Stream 1 et 2, qui comportent chacun deux ensembles de pipelines, étaient séparés d’un peu plus d’un kilomètre sur la majeure partie du trajet, alors qu’ils se dirigeaient vers le port de Greifswald, à l’extrême nord-est de l’Allemagne.

La marine norvégienne a rapidement trouvé le bon endroit, dans les eaux peu profondes de la mer Baltique, à quelques kilomètres de l’île danoise de Bornholm. Les pipelines sont distants de plus d’un kilomètre, le long d’un plancher océanique qui n’a que 260 pieds [80 mètres] de profondeur. Ce serait tout à fait à la portée des plongeurs, qui opéraient à partir d’un chasseur de mines norvégien de classe Alta, plongeraient avec un mélange d’oxygène, d’azote et d’hélium sortant de leurs bouteilles et placeraient des charges de C4 façonnées sur les quatre pipelines avec des couvercles de protection en béton. Ce serait un travail fastidieux, long et dangereux, mais les eaux au large de Bornholm avaient un autre avantage : il n’y avait pas de grands courants de marée, qui auraient rendu la tâche de la plongée beaucoup plus difficile.

Après quelques recherches, les Américains se mirent tous d’accord.

C’est à ce moment-là que l’obscur groupe de plongée profonde de la marine à Panama City entre à nouveau en jeu. Les écoles de plongée profonde de Panama City, dont les stagiaires ont participé à l’Ivy Bells, sont considérées comme une zone secondaire indésirable par les diplômés d’élite de l’Académie navale d’Annapolis, qui recherchent généralement la gloire d’être affectés comme Navy Seals, pilotes de chasse ou sous-mariniers. Si l’on doit devenir un « soulier noir » – c’est-à-dire un membre du commandement moins désirable des navires de surface – il y a toujours au moins une affectation sur un destroyer, un croiseur ou un navire amphibie. La guerre des mines est la moins glamour de toutes. Ses plongeurs n’apparaissent jamais dans les films d’Hollywood, ni sur la couverture des magazines populaires.

« Les meilleurs plongeurs qualifiés pour la plongée profonde forment une communauté restreinte, et seuls les meilleurs sont recrutés pour l’opération et on leur dit de se préparer à être convoqués à la CIA à Washington », a déclaré la source.

Les Norvégiens et les Américains disposaient d’un lieu et d’agents, mais il y avait une autre préoccupation : toute activité sous-marine inhabituelle dans les eaux de Bornholm pouvait attirer l’attention des marines suédoise et danoise, qui pouvaient la signaler.

Le Danemark avait également été l’un des premiers signataires de l’OTAN et était connu dans la communauté du renseignement pour ses liens particuliers avec le Royaume-Uni. La Suède avait demandé à adhérer à l’OTAN et avait fait preuve d’une grande habileté dans la gestion de ses systèmes de capteurs sonores et magnétiques sous-marins qui permettaient de repérer avec succès les sous-marins russes qui surgissaient occasionnellement dans les eaux éloignées de l’archipel suédois et étaient forcés de remonter à la surface.

Les Norvégiens se sont joints aux Américains pour insister sur le fait que certains hauts fonctionnaires du Danemark et de la Suède devaient être informés en termes généraux des éventuelles activités de plongée dans la région. De cette façon, quelqu’un de plus haut placé pouvait intervenir et empêcher qu’un rapport ne soit transmis à la chaîne de commandement, isolant ainsi l’opération de sabotage du pipeline. « Ce qu’on leur disait et ce qu’ils savaient étaient volontairement différents », m’a dit la source (l’ambassade de Norvège, invitée à commenter cette histoire, n’a pas répondu).

Les Norvégiens ont joué un rôle clé dans la résolution d’autres obstacles. La marine russe était connue pour posséder une technologie de surveillance capable de repérer et de déclencher des mines sous-marines. Les engins explosifs américains devaient être camouflés de manière à ce que le système russe les perçoive comme faisant partie de l’environnement naturel, ce qui nécessitait une adaptation à la salinité spécifique de l’eau. Les Norvégiens avaient une solution.

Les Norvégiens avaient également une solution à la question cruciale du moment où l’opération devait avoir lieu. Chaque année, au mois de juin, depuis 21 ans, la Sixième flotte américaine, dont le navire amiral est basé à Gaeta, en Italie, au sud de Rome, parraine un exercice majeur de l’OTAN en mer Baltique, auquel participent de nombreux navires alliés dans toute la région. L’exercice actuel, qui a lieu en juin, serait connu sous le nom de Baltic Operations 22, ou BALTOPS 22. Les Norvégiens ont proposé que ce soit la couverture idéale pour poser les mines.

Les Américains ont apporté un élément essentiel : ils ont convaincu les planificateurs de la Sixième Flotte d’ajouter au programme un exercice de recherche et développement. L’exercice, tel que rendu public par la Marine, impliquait la Sixième Flotte en collaboration avec les « centres de recherche et de guerre » de la Marine. L’événement en mer se déroulerait au large de l’île de Bornholm et impliquerait des équipes de plongeurs de l’OTAN qui poseraient des mines, les équipes concurrentes utilisant les dernières technologies sous-marines pour les trouver et les détruire.

C’était à la fois un exercice utile et une couverture ingénieuse. Les gars de Panama City feraient leur travail et les explosifs C4 seraient en place à la fin de BALTOPS22, avec une minuterie de 48 heures. Tous les Américains et les Norvégiens seraient partis depuis longtemps à la première explosion.

Les jours défilaient. « L’horloge faisait tic-tac, et nous étions proches de la mission accomplie », a déclaré la source.

Et puis : Washington a changé d’avis. Les bombes seraient toujours placées pendant les BALTOPS, mais la Maison Blanche craignait qu’une fenêtre de deux jours pour leur détonation soit trop proche de la fin de l’exercice, et qu’il soit évident que les Etats-Unis étaient impliqués.

Au lieu de cela, la Maison Blanche a formulé une nouvelle demande : « Les gars sur le terrain peuvent-ils trouver un moyen de faire exploser les gazoducs plus tard sur commande ? »

Certains membres de l’équipe de planification étaient furieux et frustrés par l’indécision apparente du président. Les plongeurs de Panama City s’étaient exercés à plusieurs reprises à placer le C4 sur des pipelines, comme ils l’auraient fait pendant les BALTOPS, mais l’équipe en Norvège devait maintenant trouver un moyen de donner à Biden ce qu’il voulait – la possibilité de donner un ordre d’exécution réussi au moment de son choix.

Se voir confier un changement arbitraire de dernière minute était une chose que la CIA avait l’habitude de gérer. Mais cela a également ravivé les inquiétudes de certains quant à la nécessité et à la légalité de l’ensemble de l’opération.

Les ordres secrets du président évoquent également le dilemme de la CIA à l’époque de la guerre du Viêt Nam, lorsque le président Johnson, confronté à un sentiment croissant contre la guerre du Viêt Nam, a ordonné à l’agence de violer sa charte – qui lui interdisait expressément d’opérer à l’intérieur des États-Unis – en espionnant les leaders anti-guerre pour déterminer s’ils étaient contrôlés par la Russie communiste.

L’Agence a fini par acquiescer et, tout au long des années 1970, il est apparu clairement jusqu’où elle était prête à aller. À la suite des scandales du Watergate, des journaux ont révélé que l’Agence espionnait des citoyens américains, qu’elle participait à l’assassinat de dirigeants étrangers et qu’elle sapait le gouvernement socialiste de Salvador Allende.

Ces révélations ont conduit à une série d’auditions dramatiques au milieu des années 1970 au Sénat, dirigées par Frank Church de l’Idaho, qui ont clairement montré que Richard Helms, le directeur de l’Agence à l’époque, acceptait l’obligation de faire ce que le président voulait, même si cela signifiait violer la loi.

Dans un témoignage à huis clos non publié, Helms a expliqué avec regret que « vous avez presque une Immaculée Conception lorsque vous faites quelque chose » sous les ordres secrets d’un président. « Que ce soit bien ou mal, [la CIA] travaille selon des règles et des règles de base différentes de celles de toute autre partie du gouvernement ». Il disait essentiellement aux sénateurs que lui, en tant que chef de la CIA, comprenait qu’il avait travaillé pour la Couronne, et non pour la Constitution.

Les Américains à l’œuvre en Norvège fonctionnaient selon la même dynamique et ont consciencieusement commencé à travailler sur le nouveau problème – comment faire détoner à distance les explosifs C4 sur l’ordre de Biden. Il s’agissait d’une mission beaucoup plus exigeante que ce que les gens de Washington avaient compris. L’équipe en Norvège n’avait aucun moyen de savoir quand le président appuierait sur le bouton. Serait-ce dans quelques semaines, dans plusieurs mois, dans six mois ou plus ?

Le C4 fixé aux pipelines serait déclenché par une bouée sonar larguée par un avion à brève échéance, mais la procédure impliquait la technologie la plus avancée de traitement des signaux. Une fois en place, les dispositifs de temporisation fixés à l’un des quatre pipelines pourraient être déclenchés accidentellement par le mélange complexe de bruits de fond océaniques dans la mer Baltique, qui connaît un trafic intense : navires proches ou éloignés, forages sous-marins, événements sismiques, vagues et même créatures marines. Pour éviter cela, la bouée sonar, une fois en place, émettrait une séquence de sons uniques de basse fréquence, un peu comme ceux émis par une flûte ou un piano, qui seraient reconnus par le dispositif de chronométrage et déclencheraient les explosifs après un délai prédéfini. (« Vous voulez un signal qui soit suffisamment robuste pour qu’aucun autre signal ne puisse accidentellement envoyer une impulsion qui déclenche les explosifs », m’a dit le Dr Theodore Postol, professeur émérite de science, technologie et politique de sécurité nationale au MIT. M. Postol, qui a été conseiller scientifique du chef des opérations navales du Pentagone, a déclaré que le problème auquel le groupe en Norvège a été confronté en raison du retard de M. Biden est une question de chance : « Plus les explosifs restent longtemps dans l’eau, plus il y a de risques qu’un signal aléatoire déclenche les bombes. »)

Le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol apparemment de routine et a largué une bouée sonar. Le signal s’est propagé sous l’eau, d’abord vers Nord Stream 2, puis vers Nord Stream 1. Quelques heures plus tard, les explosifs C4 de forte puissance ont été déclenchés et trois des quatre gazoducs ont été mis hors service. En l’espace de quelques minutes, on a pu voir les mares de méthane qui restaient dans les pipelines fermés se répandre à la surface de l’eau et le monde a appris que quelque chose d’irréversible s’était produit.

Retombées

Au lendemain de l’attentat à la bombe contre le gazoduc, les médias américains l’ont traité comme un mystère non résolu. La Russie a été citée à plusieurs reprises comme coupable probable, sous l’impulsion de fuites calculées en provenance de la Maison Blanche, mais sans jamais établir un motif clair pour un tel acte d’autosabotage, au-delà de la simple vengeance. Quelques mois plus tard, lorsqu’il est apparu que les autorités russes avaient discrètement obtenu des estimations du coût de la réparation des gazoducs, le New York Times a décrit cette nouvelle comme « compliquant les théories sur l’identité des auteurs » de l’attaque. Aucun grand journal américain [ou européen] n’a creusé les menaces antérieures de Biden et de la sous-secrétaire d’État Nuland contre les gazoducs.

Si la raison pour laquelle la Russie chercherait à détruire son propre gazoduc lucratif n’a jamais été claire, une justification plus révélatrice de l’action du président est venue du secrétaire d’État Blinken.

Interrogé lors d’une conférence de presse en septembre dernier sur les conséquences de l’aggravation de la crise énergétique en Europe occidentale, Blinken a décrit le moment comme potentiellement bon :

« C’est une occasion formidable de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l’égard de l’énergie russe et donc de priver Vladimir Poutine de l’arme de l’énergie comme moyen de faire avancer ses desseins impériaux. C’est très significatif et cela offre une formidable opportunité stratégique pour les années à venir, mais en attendant, nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que les conséquences de tout cela ne soient pas supportées par les citoyens de nos pays ou, d’ailleurs, du reste du monde. »

Plus récemment, Victoria Nuland a exprimé sa satisfaction quant à la disparition du plus récent des pipelines. Témoignant lors d’une audition de la commission des affaires étrangères du Sénat fin janvier, elle a déclaré au sénateur Ted Cruz : « Comme vous, je suis, et je pense que l’administration est, très satisfaite de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez le dire, un morceau de ferraille au fond de la mer ».

La source avait une vision beaucoup plus proche de la réalité de la décision de Biden de saboter plus de 1 500 miles [2 500 km] de pipeline Gazprom à l’approche de l’hiver. « Eh bien », a-t-il dit en parlant du président, « je dois admettre que ce type a une paire de couilles. Il a dit qu’il allait le faire, et il l’a fait ».

Interrogé sur les raisons pour lesquelles il pense que les Russes n’ont pas réagi, il a répondu cyniquement : «  Peut-être qu’ils veulent avoir la capacité de faire les mêmes choses que les États-Unis ».

« C’était une belle couverture », a-t-il poursuivi. « Derrière le prétexte, il y avait une opération secrète qui plaçait des experts sur le terrain et des équipements qui fonctionnaient sur un signal secret ».

« La seule faille était la décision de le faire ».




Qui sont les « collabos » ? Qui sont les « nazis » ? Qui sont les « résistants » ?

[Source : nice-provence.info]

Par Massimo Luce

Le discours politique dominant depuis la fin de la IIe Guerre Mondiale, s’articule autour de :
• nazis = méchants = racistes = antisémites = complotites = eSStrême droite (væ victis),
• collabos = méchants puisqu’ils collaboraient avec les méchants ci-dessus,
• résistants = gentils, les Justes, si, si, il y en eut.
Nous avons évoqué à maintes reprises dans nos colonnes le fameux « Point Godwin », qui facilite bien les débats de la classe politique qui assure ainsi facilement son maintien en place.

Mais ce décor, maintenu implacablement par la classe dominante, puisqu’il assure son maintien au Pouvoir, s’effondre de toutes parts.

Les Français ne comprennent en effet pas pourquoi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, peut se revendiquer d’être juif et en même temps, intégrer dans son armée des bataillons ouvertement nazis. Si Poutine parle de « dénazifier » l’Ukraine, il s’appuie sur des faits que seuls les fanatiques récusent.

« C’est le juif le plus courageux au monde ».
La presse israélienne n’en finit pas de chanter les louanges de Volodymyr Zelensky, le président martyr de l’Ukraine. Sur les plages ensoleillées, aux terrasses des bars libérés de la peur du Covid et dans les magasins, où les touristes reviennent lentement, les conversations sont passionnées depuis l’invasion russe du jeudi 24 février.
Le surlendemain, ils étaient entre 10.000 et 20.000 à manifester à Tel-Aviv en faveur de l’Ukraine. La foule rendait hommage à « l’esprit de combat » de Zelensky, ” »son leadership », appelait à la solidarité.
Il reste dans les mémoires que Kiev est aussi la ville de naissance de la mythique première ministre Golda Meir.

Les Français ne suivent plus : nous les Gentils Français de la démocrate Europe, prêtons main forte à un régime nazi, dirigé par un Juif, qui se bat contre des Russes, qui se sont déjà battus contre les nazis et en ont payé le prix fort.
C’est bien compliqué, tout ça Émoticône étonnement
Nice Provence Info s’efforce d’apporter les clés de compréhension.

Mais alors, les « collabos », c’est Qui ?

François Asselineau nous explique : les collabos sont ceux qui collaborent avec une puissance d’occupation. C’est assez facile à comprendre.

Voilà pourquoi tous les maires qui arborent le drapeau ukrainien au fronton de la « maison commune » pratiquent un abus de Pouvoir certes, mais parfaitement incongru puisqu’ils (ou elles) affichent une sympathie avec un régime nazi d’une part et avec une puissance d’occupation (l’OTAN) d’autre part. Doublement collabos ! Souvent même sans en être conscients.

Beaucoup le font par suivisme, puisque cela leur semble être dans l’air du temps et qu’ils présument que cet étendard bleu et jaune leur vaudra bien un subside du département ou de la Région. Beaucoup ne se rendent pas compte qu’ils sont les complices d’une très lourde machine de propagande qui mène l’Europe à son anéantissement.

Les Résistants, de nos jours, sont ces personnes courageuses qui affrontent la Police de la Pensée, qui réfléchissent un peu, qui vont chercher l’information en dehors des médias subventionnés. Comme toujours elles ne sont pas très nombreuses au début, puis peu à peu, elles se multiplient. C’est ce qu’il va se passer. Un de nos lecteurs écrivait dans un commentaire :

Petit à petit, un par un, ces drapeaux disparaitront du fronton de nos mairies… nous indiquant que le vent tourne, que le moment est venu d’être discret, de retourner sa veste…

C’est bien ce qui est arrivé aux politiciens français entre 1940 et 1944 : d’abord collabos, puis résistants le moment venu. Le meilleur d’entre eux est devenu Président de la République et fut même réélu.

Allez voir vos maires, et expliquez leur qu’ils sont sur une mauvaise voie et le plus tôt ils en sortent, le mieux ce sera pour la poursuite de leur carrière.




Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité

Par Gérard Delépine chirurgien oncologue

On subit actuellement une propagande intense et permanente niant l’existence des sexes, et faisant la promotion du « genre »1 et de la transition de genre, même chez les très jeunes. Même le Conseil de l’Europe y participe en éditant une brochure2 où les activistes trans parlent de « torture horrible et quotidienne des enfants trans à l’école ». Des activistes trans accusent l’état français de discrimination3, car il nierait la capacité des transgenres « à procréer4 ». Comme si l’imaginaire et le ressenti individuel pouvaient remplacer les réalités biologiques du monde réel ? Ont-ils oublié que la reproduction de l’espèce humaine, comme celle de tous les animaux supérieurs, est sexuée, car ce mode favorise l’adaptation des espèces au monde par la loterie chromosomique lors de la fécondation ? Ceci est un article non partisan, sans idéologie, de médecins ayant prêté le serment d’Hippocrate dont le premier devoir est « primum non nocere » et tristes de la désinformation sur ce sujet qui se développe dans les revues médicales ou les médias de la doxa et par les marchands de médecine-business.

Les trans se suicident énormément

En Grande-Bretagne l’étude de Biley5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario6, au cours de la seule année précédant l’étude, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.

En Thaïlande7 sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude nord-américaine d’Austin8 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor9 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide et tente de déterminer ce qui pourrait les diminuer.

Possibles causes de ces suicides chez les trans

Dans une tentative de victimisation classique des minorités, les activismes trans prétendent que ces suicides ne seraient liés ni à l’orientation sexuelle, ni à leur identité de genre, mais seulement à la maltraitance dont ils seraient l’objet. Cela leur permet de réclamer des droits particuliers comme la possibilité de faire de la propagande trans à l’école et de bénéficier d’une surreprésentation dans les médias afin de banaliser leur état. Mais la maltraitance dont ils souffrent n’est guère différente de celle qui frappe toutes les minorités qu’elles soient raciales, religieuses, politiques, sexuelles ou autres qui ne sont pourtant pas exposées à un risque comparable de suicide.

Le suicide des trans traduit d’abord leur mal-être intrinsèque, ainsi que l’atteste le « diagnostic » plus fréquent de la dystrophie de genre chez ceux qui souffrent également de déficit de l’attention, de troubles de l’alimentation ou d’autisme, troubles qu’ils ont ressentis dès leur jeunesse et attribués, souvent à tort, à leur identité sexuelle via l’environnement médical et social très orienté en cette période. L’adolescence et ses transformations suscitent des interrogations, des inquiétudes, voire des angoisses chez beaucoup d’enfants tout particulièrement à propos du sexe. À cet âge, on se laisse facilement convaincre et, s’ils sont au contact de prosélytes trans ou commerciaux, ceux-ci peuvent les persuader que ce serait leur identité sexuelle qui les perturbe et qu’ils devraient en changer, les exposant alors à subir des traitements hormonaux à vie et des interventions chirurgicales mutilantes quasi irréversibles. Les influenceurs10 des réseaux sociaux et groupes de personnes en souffrance semblent jouer un grand rôle dans « l’épidémie actuelle » de jeunes qui se trouvent trans d’un jour à l’autre et à trois ou quatre brutalement dans une même classe11.

Le suicide des trans est lié aussi à leur situation très minoritaire et à l’impossibilité de se fondre dans le groupe majoritaire. Le nombre d’adultes qui se déclarent transgenres est resté stable dans les dernières décennies. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, ils représentent 0,6 % des personnes âgées de 13 ans et plus, dont 38,5 % se déclarent femmes transgenres, 35,9 % hommes transgenres et 25,6 % genre non conforme12. Leur pourcentage diminue rapidement avec l’âge, passant de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc près des trois quarts des adolescents qui se croyaient trans à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, majoritairement homo ou bisexuels.

Le mal-être des trans est fortement lié à leur isolement autoentretenu. Se sentir, et encore plus se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or nous sommes des êtres d’émotions13 plus que des êtres rationnels ou réfléchis. Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent le trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et le conduit ainsi à ruminer sa condition aggravant la dépression et le risque de suicide.

Un sondage sur la satisfaction de vivre réalisée par BMC Public Health montre que seulement 7,4 % des Transgenres binaires s’estiment satisfaits contre 17,9 % des Transgenres non-binaires, contre 38 % des femmes et 40,6 % des hommes, confirmant le mal vivre considérable des trans.

Le mal vivre des trans est aggravé par les complications des médicaments et de la chirurgie

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer à l’individu un soulagement, car il intègre alors une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère14 constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Bloquer la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, et aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire. Inversement, les hormones virilisantes peuvent, quant à elles, favoriser un état d’excitation pathologique ou un épisode psychotique15.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice16 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich, et ses collègues analysant les résultats de cinquante études17 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Des professionnels de l’enfance dénoncent une « fascination » d’une partie du corps médical pour « ces discours autour de la transidentité » et les difficultés pour aborder objectivement le problème. Par exemple, devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition (le retour au genre d’origine).

Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données. Lorsqu’en 2017, le psychothérapeute britannique James Caspian a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc de nuire à l’image de l’université.

Charlie Evans, jeune journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le « Detransition Advocacy Network ». En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettent leur transition. Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution.

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale entre les sexes, et la Finlande qui l’avait suivi, ont récemment décidé de mettre un frein aux prescriptions hormonales chez les mineurs18.

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) menée par le Dr Hilary Cass, pédiatre à la retraite, a révélé que la clinique du genre n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition19.

Aux USA plusieurs états (Utah, Arizona, Tennessee) ont interdit ces traitements chez les mineurs et plusieurs cliniques qui pratiquaient ces traitements ont été fermées.

La France a appelé à « la plus grande réserve » sur les traitements hormonaux pour les jeunes.

Comment aider les jeunes souffrant (éventuellement) de dystrophie de genre ?

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte, que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes. Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et osant ne pas se soumettre à la doxa). Les services vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organiser en urgence les prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.). Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou pas réversible de la chirurgie. Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie puisque nécessitant un suivi permanent jusqu’à la fin de la vie.

L’information complète sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et des délires de la propagande trans sexuelle.





Macron à attribué la Légion d’Honneur à Zélensky

Par Jacques Amiot

Il n’a pas fait dans le détail puisque c’est le plus haut niveau qu’il a attribué : « Grand Croix ». Quels que soient les états de services d’un Français, il ne peut pas obtenir une distinction supérieure.

Il y est clair que je ne porterai plus ma médaille de simple légionnaire, car je ne veux plus faire partie de cette caste ; je ne renouvellerai pas mon adhésion à l’association de la Légion d’Honneur.

C’est une première réaction « à chaud », il y aura certainement une suite.

Jacques Amiot




Manger des insectes : attention danger, prévient l’ANSES

[Source : consoglobe.com]

Par Sonia C

Êtes-vous entomophage ? Autrement dit, avez-vous déjà cédé à la mode des insectes comestibles ? Si ce concept nous paraît encore exotique et original en Europe, l’entomophagie est une pratique courante dans de nombreuses parties du monde, qui permet de contribuer à l’alimentation des populations d’Afrique, Asie, Australie et Amérique du Sud. Et donc une solution pour l’Europe, si les autorités sanitaires ne s’y opposent pas.

Manger des insectes : manque d’études

Il faut en effet se montrer prudent avant de manger des insectes, comme le préconise l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail dans un rapport paru en avril 2015. La consommation d’insectes, souligne-t-elle, est en effet potentiellement source de dangers [Source: Rapport ANSES, 9 avril 2015] :

  • chimiques : du fait des substances fabriquées et/ou stockées dans le corps de l’insecte
  • physiques : du fait de la présence de parties dures (carapaces…)
  • allergènes, tout comme pour certains crustacés
  • microbiens, certains insectes étant porteurs de parasites, virus, bactéries…

L’ANSES souligne le fait que peu d’études ont été menées sur le sujet, et que le manque de connaissances concernant l’élevage et la consommation d’insectes doit inciter à la plus grande prudence.

Qu’en pensent les spécialistes ?
Le leader français de la production d’insectes comestibles répond à nos questions

Comment cela affecte les producteurs ? Micronutris est une société installée dans le Sud de la France qui élève et commercialise des insectes à destination de la consommation humaine. Son responsable clientèle, M. Pigeon, a répondu à nos questions.

consoGlobe : En France, que dit la loi concernant la production et la commercialisation d’insectes comestibles ?

M. Pigeon : Pour l’instant, il n’y a pas de loi qui autorise explicitement l’élevage et la vente d’insectes, mais un principe de tolérance. Il faut savoir qu’en Belgique, une dizaine d’Insectes sont aujourd’hui autorisés à la vente, quant aux Pays-Bas, une université est dédiée à l’étude de tout ce qui a trait à la valorisation des insectes comestibles.

consoglobe : Il y a donc un vide juridique français ?

M. Pigeon  : Actuellement, aucune législation en France n’autorise l’élevage des insectes et leur commercialisation. « A ce jour, aucun dossier recevable de demande d’autorisation de mise sur le marché n’a été déposé en Europe pour des insectes ou produits à base d’insectes destinés à l’alimentation humaine. Par conséquent, aucun insecte, ni dérivé d’insecte, ne peut être mis sur le marché pour l’alimentation humaine », indique l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes», publié le 9 avril 2015.

consoGlobe : l’avis de l’ANSES publié en avril 2015 met en avant des risques potentiels liés au fait de manger des insectes, notamment chimiques, microbiens, et mécaniques. Qu’en pensez-vous ?

M. Pigeon  : Nous sommes régulièrement contrôlés par des commissions d’hygiène et de respect des conditions d’élevage. Nous avons aussi au sein de l’entreprise une responsable qualité qui se tient au courant de la législation en vigueur afin que Micronutris soit continuellement en phase avec les standards de l’Union Européenne.

Les insectes que nous élevons (vers de farine et grillons) sont exclusivement nourris à base de céréales et de légumes biologiques, car l’utilisation de pesticides est totalement incompatible avec notre volonté de leur apporter des conditions de vie les plus saines possibles. Pour ce qui est des dangers microbiologiques, nous répondons à la déclaration de conformité du règlement CE 2073/2005 modifié. De plus, nos deux espèces – que l’on trouve naturellement sauvages en France – font partie de la liste des 2000 insectes jugés comestibles par la FAO et des dix retenus par la Belgique pour être élevés et consommés.

consoGlobe : Micronutris est une jeune entreprise innovante et… qui n’a pas eu peur de se lancer dans un pays qui tire une grande fierté de sa gastronomie séculaire. Comment les Français accueillent-ils ces nouveaux aliments, manger des insectes est-il accepté ?

M. Pigeon  : Nous sommes très positifs quant à l’évolution des mentalités. Déjà, nous constatons que la réticence fait peu à peu place à une curiosité qui pousse désormais souvent nos clients à l’achat, lors des séances de dégustation que nous organisons. Nous espérons que d’ici quelques années, les insectes feront partie du quotidien sur les tables françaises. Ils représentent une nourriture vraiment intéressante, de par leur richesse en protéines, mais aussi en minéraux et en Omégas 3.

consoGlobe : Mais dans un contexte où la nourriture carnée ne manque pas chez nous, le pari n’était-il pas risqué ?

M. Pigeon  : Effectivement, mais nous voulions que le consommateur ait le choix, dans les grandes surfaces, de trouver près des viandes classiques, une nouvelle source d’apports protéiques de haute qualité nutritionnelle. Ce n’est pas encore le cas, pour l’instant.

consoGlobe : Vous défendez de fortes valeurs écologiques…

M. Pigeon  : Oui. D’une part, l’élevage d’insectes nécessite une surface extrêmement réduite comparée à celle nécessaire dans un élevage traditionnel. Nous avons des « tours » à insectes, ce qui permet une très bonne productivité. Si l’on reprend l’exemple des vers de farine, ces animaux ne boivent pas, se développent à l’obscurité et ont besoin d’une très forte densité d’individus… tout ceci concourt à réduire de manière intéressante l’impact écologique de l’élevage.

De manière indirecte, nous espérons aussi inciter le consommateur, s’il intègre les insectes comme source permanente de protéines – et par conséquent, en baissant sa consommation d’autres produits carnés – à acheter de la viande de meilleure qualité, certes un peu plus chère, mais produite plus localement, dans des conditions qui respectent plus l’animal.




Lutte et mépris de classe

[Source : rolandsimion.org]

Par le Dr Marc Girard

Quoiqu’il concerne ma région (l’Ouest) et une thématique qui m’intéresse (la lutte des classes), un petit livre m’avait échappé : « Les révoltes bretonnes de 1675 — Papier timbré et bonnets rouges », que j’ai emprunté à une bibliothèque du coin. En gros, il s’agit de relater les révoltes qui ont embrasé l’Ouest quand, avec sa mégalomanie notoire et son égoïsme monstrueux, Louis XIV a activé tous les mécanismes disponibles pour financer son train de vie (incluant sa recherche de vaine gloire par l’entretien ruineux d’armées).

Ce qui est frappant, c’est le mépris viscéral dont les privilégiés de l’époque (noblesse, clergé, magistrats) accablent ceux qui font marcher l’économie — ceux qui bossent : artisans, cultivateurs, et ceux qui ont du biceps (les portefaix). Mépris verbal : « leur rage et leur brutalité » (93), « la canaille » (38, 43, 51, 86, 91), « séditieux » (165), « populace » (41), les « criminels » (47,73), avec une prime pour la marquise de Sévigné dépourvue de la moindre conscience autocritique : « Ils entendent médiocrement le français et guère mieux la raison » (91). Pour un peu, on dirait avec une feinte compassion qu’ils sont « analphabètes ». Mais ça n’empêche pas les bien-pensants de l’époque de promouvoir un renforcement de la répression : dès le premier contact avec les manifestants (« les mutins »), douze sont tués et une cinquantaine blessés (39) ; « On dit qu’il y a cinq ou six cents bonnets bleus en Basse Bretagne, qui auraient bon besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler » (91), dixit encore la marquise. On croirait entendre les promoteurs de grenades de désencerclement dont l’irresponsabilité indigne même les forces de l’ordre.

On me pardonnera de me dispenser de l’exhaustivité dans les citations. Mais il y en a déjà suffisamment pour documenter le mépris de classe et l’arrogance des médiocres.

Mépris de classe et arrogance des médiocres ? On se croirait en Macronie — vous savez chez le gars qui prétendait tout moderniser (sauf son épouse). On remarque en passant que les manifestations actuelles ont (février 2023) rassemblé des foules considérables dont le maintien a frappé les observateurs. Ces manifestations n’ont pour l’instant eu aucun impact sur les décideurs à la différence de ce qui s’était passé avec les gilets jaunes qui avaient ébranlé le pouvoir. Ce n’est pas un bon signe envoyé aux manifestants.




Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

[Voir aussi :
Toutes les nouvelles concernant le capitaine Juving-Brunet
et Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet]




Comment le vide spirituel déshumanise

Marie-Estelle Dupont, psychologue et auteur, nous parle [notamment] de la « pensée binaire » qui s’installe aujourd’hui dans les médias et dans le débat public. Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l’école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l’abandon de la jeunesse, etc. [Elle évoque aussi l’importance de créer et d’être acteur pour se construire.]

[Voir aussi :
Marie-Estelle Dupont : « COVID19 : on a perdu la face, on a été indigne de nos enfants ! »
Marie-Estelle Dupont fait le lien entre les propos du président Macron et l’idéologie de Klaus Schwab
Marie-Estelle Dupont : « Je pense que les pompiers non vaccinés sont peu susceptibles de contaminer un arbre »
Au pays des Droits de l’Homme, on a enfermé des bien-portants au nom du Bien !
Selon une psychologue, faire peur est l’arme des gens qui ont peur
Le massacre des innocents, jusqu’à quand ?]




Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Dans un article récent1 le Docteur Martine Perez prétend dans le journal quotidien le Parisien que « le vaccin contre le papillomavirus est une prévention efficace contre le cancer du col de l’utérus » et rajoute « … ce cancer que d’autres pays ont réussi à éradiquer ». On a connu cette collègue plus vigilante…

Ce titre et son sous-titre, totalement mensongers exposent ce médecin et son journal à d’éventuelles plaintes de parents pour informations mensongères susceptibles de mettre en danger autrui. En effet comment des parents, abusés par cet article qui les aurait convaincus de vacciner leur enfant souffrant depuis l’injection de Gardasil de complications, ne pourraient-ils pas en vouloir à ceux qui les ont désinformés ?

Rappelons les faits établis et publiés par les agences officielles des pays pro vaccins antiHPV.

Contrairement à ce que prétend le Parisien, l’effet anti-cancer du vaccin n’a pas été démontré.

Les essais phase 3 de ces vaccins n’ont pas recherché l’efficacité anticancer, mais seulement l’efficacité antivirale qui est réelle et bien établie contre les souches contenues dans le vaccin. La surveillance des vaccinées montre que les vaccins protègent contre les verrues et certaines anomalies cytologiques bénignes, mais, malgré un recul de plus de 15 ans, aucune étude randomisée en vie réelle n’a démontré une réduction des cancers invasifs.

C’est d’ailleurs ce que la Haute Autorité de Santé rappelle dans son avis du 9 février 20202 qui ne mentionne aucune efficacité contre le cancer invasif, mais signale « l’efficacité de GARDASIL 9 dans la prévention des lésions précancéreuses et des verrues génitales (condylomes acuminés) du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus dus aux types d’HPV contenus dans le vaccin ».

Comme ce cancer est multifactoriel, on peut craindre que la diminution d’un seul des facteurs étiologiques évoqués parmi une dizaine d’autres (âge jeune lors des premiers rapports, nombre de partenaires sexuels, fréquence des infections génitales à bactéries, champignons ou virus, nombre d’enfants mis au monde, tabagisme, utilisation prolongée des contraceptifs, déficit immunitaire qu’il soit congénital ou secondaire à un traitement médial ou au sida…)3 4 5 ne soit pas efficace contre le cancer invasif, d’autant qu’il existe au moins 20 souches de HPV statistiquement liées au cancer et que les derniers vaccins n’en ciblent que 9.

Le Parisien se trompe-t-il ou ment-il volontairement ? Aucun des pays vaccinés n’a éradiqué le cancer du col

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les agences sanitaires officielles des pays qui ont le plus vite et le plus complètement vacciné leurs jeunes filles (Australie, Grande-Bretagne, Suède, Norvège).

L’Australie a été le premier pays à organiser des campagnes de vaccination scolaire contre les HPV. La consultation du site gouvernemental https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/statistics montre que, globalement le nombre de nouveaux cancers invasifs dépistés chaque année en Australie augmente.

Est-ce là l’éradication dont parle le Parisien ?

Depuis la vaccination (2006), l’incidence (nombre de nouveaux cas annuels pour 100 000 femmes) des cancers invasifs du col ne diminue plus, comme l’objectivent les figures qui suivent, comparant la période du dépistage par frottis marquée par une chute de près de 50 % de l’incidence des cancers invasifs à celle de la vaccination généralisée des jeunes chez lesquelles l’incidence ne diminue plus :

Lorsqu’on considère le groupe le plus vacciné, celui des jeunes filles de13 à 23 ans en 2006 qui ont atteint l’âge de 24 à 34 ans en 2017, on ne constate qu’une diminution non significative de leur incidence de cancer invasif (8,6 en 2006 versus 8,2 en 2017, diminution dix fois moindre que dans la décennie précédente).

Les articles qui claironnent constamment que l’Australie est en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination ne sont donc pas basés sur l’examen des faits constatés par les agences sanitaires officielles, mais sur des simulations publicitaires biaisées par des hypothèses fausses faites par des auteurs liés aux marchands de vaccins ou aux organismes de vaccination.

Il est incompréhensible qu’un médecin puisse diffuser un pareil mensonge et qu’un journal comme le Parisien accepte de publier des assertions aussi contraires aux faits avérés, alors qu’ils sont facilement vérifiables.

La Grande-Bretagne a été le second apôtre de la vaccination scolaire contre le HPV. La consultation du site officiel cancer research UK à https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two montre que de 1993 à 2006, l’incidence avait régressé d’un tiers (de 13/100 000 à 9/100 000) sous l’effet du dépistage cytologique.

Mais, depuis le début de la vaccination, l’incidence standardisée est passée de 9/100 000 en 2006-2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée. Dans ce pays comme en Australie, les campagnes de vaccination ont été incapables de diminuer l’incidence globale des cancers invasifs. Cancer Research UK constate ainsi :

« Au cours de la dernière décennie au Royaume-uni (entre 2006-2008 et 2016-2018) les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

Et facteur plus inquiétant les jeunes filles les plus vaccinées (celles qui avaient entre 13 et 18 ans en 2007 et qui atteignent 23 à 28 ans en 2018) voient leur incidence de cancer invasif augmenter.

Les faits avérés montrent donc aussi que la Grande-Bretagne est très loin d’éradiquer le cancer de l’utérus !

Comment cette médecin journaliste a-t-elle pu ignorer des données officielles facilement consultables, y compris en français ?

La Suède a été le troisième pays à instaurer la vaccination scolaire contre le HPV.

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution des 2/3 de l’incidence standardisée des cancers invasifs a été observée entre 1965 (24/100 000) et 2006 (7/100 000).

La généralisation de la vaccination à l’école, au contraire, a été suivie d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11,5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 20206.

Un article de 2020 7 prétend que la vaccination aurait diminué le risque de cancer invasif. Mais elle prend en compte les 10 – 30 ans (alors que les cancers du col sont rarissimes avant 25 ans), et il ne s’agit pas d’une étude prospective randomisée, mais d’une étude rétrospective faite en croisant les données de différents registres dont nous avons vu les incertitudes et les graves erreurs dans les études réalisées par Epiphare sur la vaccination covid en France. Surtout les conclusions de cette étude sont contredites par tous les autres articles suédois parus sur le sujet depuis 10 ans8 9 et sont incompatibles avec les données officielles du registre national du cancer suédois10. En 2020 l’incidence standardisée selon l’âge dépasserait 10/100000, soit supérieure de 66 % à l’incidence française à la même date.

Cette augmentation d’incidence est même reconnue par les plus chauds partisans de cette vaccination qui tentent seulement d’en disculper la vaccination en ces termes11. « The increase in Swedish cervical cancer incidence is not likely to be caused by HPV vaccination » (l’augmentation de l’incidence des cancers du col en Suède a peu de chances d’être due à la vaccination HPV).

Comment le docteur Martine Perez peut-elle parler d’éradication de ce cancer en Suède alors que l’incidence et le nombre annuel de nouveaux cancers augmentent dans ce pays ?

Nous avions déjà en 2020 et 2022 publié à nouveau ces résultats (ici actualisés) dans deux articles publiés par France soir12 et confirmant le détail des analyses publié dans un livre en 2018 en français13 et en anglais14 et répondu en ce début janvier 23 aux dix mensonges d’AFP Factuel qui prétendait contredire notre article de décembre et les faits avérés dont témoigne les chiffres officiels des agences15.

Le Docteur Martine Perez a-t-elle respecté les devoirs du médecin et l’éthique des journalistes ?

Le conseil de l’ordre des médecins stipule dans l’Article 13 (article R.4127-13 du code de la santé publique) les devoirs du médecin16 qui informe le public :

« Lorsque le médecin participe à une action d’information du public à caractère éducatif, scientifique ou sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il ne fait état que de données confirmées, fait preuve de prudence et a le souci des répercussions de ses propos auprès du public. ».

Cet article du code de déontologie a motivé des poursuites de l’ordre contre le Professeur Raoult parce qu’il avait dit que la chloroquine était efficace contre le Covid, en l’occurrence affirmation confirmée depuis lors par de très nombreux pays comme l’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’inde, Madagascar, le Niger, le Nigéria et bien d’autres.

Le conseil de l’ordre blâmera-t-il le Docteur Martine Perez pour avoir fait imprudemment état de données non confirmées ?

Madame Martine Perez a-t-elle respecté l’éthique des journalistes ?

L’éthique journalistique17 est encadrée en Europe par deux textes, dont la Charte de Munich édictée par les syndicats de journalistes des 6 pays membres de la CEE plus ceux de la Suisse et de l’Autriche en 1971, et la Charte d’éthique professionnelle des journalistes rédigée en 1918 par le Syndicat National des Journalistes et modifié en 1938 et 2011. Ces écrits qui reposent sur des textes fondateurs du droit international, comme la déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen en reprend le Préambule et l’article 16. Ils ont été rappelés par la Charte mondiale d’éthique des journalistes de Tunis du 12 juin 201918.

Celle-ci rappelle en particulier :

« Respecter les faits et le droit que le public a de les connaître constitue le devoir primordial d’une journaliste… la journaliste ne rapportera que des faits dont elle connaît l’origine… elle sera prudente dans l’utilisation des propos et documents publiés. ».

Les affirmations de Madame Martine Perez contraire aux faits établis publiés par des agences sanitaires officielles ne paraissent vraiment pas respecter l’éthique journalistique.

L’erreur est humaine. Madame Martine Perez a peut-être été trompée par des textes trompeurs de l’industrie des vaccins. Aussi la charte mondiale des journalistes précise : « la journaliste s’efforcera par tous les moyens de rectifier de manière rapide, explicite, complète et visible toute erreur ou information publiée qui s’avère inexacte. ».

Nous verrons dans les semaines qui suivent si Madame Martine Perez, dûment informée par nos soins, respectera la charte mondiale des journalistes. Elle se protégerait ainsi également d’éventuelles poursuites en justice.





Le pharmacien de Cholet lanceur d’alerte est révoqué. C’est le CNG et autres agences qu’il faut fermer

Par Nicole Delépine

[Illustration : Pharmacien, Amine Umlil était responsable de la pharmacovigilance à l’hôpital de Cholet.
© archives CO – Yves BOITEAU]

« On m’a révoqué simplement parce que j’ai donné mon avis sur le vaccin » — Dr Amine Umlil, pharmacien — YouTube

Révoqué pour ne pas avoir menti devant les sénateurs qui l’avaient convoqué pour connaître l’état de la pharmacovigilance de l’injection génique pour donner suite à une pétition citoyenne. On atteint la limite du totalitarisme de moins en moins mou. Aux USA le plus gros délit serait de mentir devant les autorités (encore vrai ?). En France dire la vérité même sur demande officielle d’une chambre parlementaire constitue apparemment un crime de lèse-majesté.

Qui est Amine Umlil ?1

Par suite d’une pétition soulevant des interrogations sur les vaccins contre la Covid-192 3, une enquête est demandée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et la Commission des affaires sociales du Sénat. Cette enquête concerne les « effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et système de pharmacovigilance français ».

https://www.senat.fr/rap/r21-659/r21-659.html

Dans ce cadre, à la demande des parlementaires, Amine Umlil est auditionné le 8 avril 2022 par des sénateurs et des députés. Avant cette audition, il transmet un rapport circonstancié aux parlementaires désignés rapporteurs.

« Ce rapport est une synthèse qui propose des éléments utiles, extraits des documents publiés par les autorités ad hoc, vérifiables, indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Ces données ont été relevées, en temps réel, depuis plusieurs mois et notamment depuis le début de cette vaccination contre la Covid-19. Les faits sont de nature à vicier le consentement des personnes, et sont donc susceptibles de porter atteinte à la dignité de la personne humaine » (ibid 1).

La contre–attaque d’un inlassable battant

Amine Umlil s’estime victime d’un « putsch administratif » et va contester sa révocation devant le tribunal administratif et le Conseil constitutionnel et soulever une question prioritaire de constitutionnalité, jugeant la « procédure inconstitutionnelle et inconventionnelle ».4

Amine Umlil a pris la parole 4 février5 quelques heures après avoir appris par courrier recommandé, décision suivant sa convocation, le 12 janvier, devant le conseil de discipline du CNG, son autorité administrative, pour non-respect de son devoir de réserve et de neutralité.

« Procureure et juge en même temps »

Il va contester sa révocation devant le tribunal administratif, procédure classique, et devant le Conseil constitutionnel :

« la procédure est inconstitutionnelle et inconventionnelle. Il n’est pas possible qu’une autorité de jugement soit une autorité de poursuite, or la directrice du CNG est procureure et juge en même temps ».

« S’appuyant sur une jurisprudence de 1935, ils me reprochent d’avoir manqué à mes obligations de réserve et de neutralité […] et d’avoir méconnu mon devoir d’obéissance hiérarchique […] On me reproche de ne pas avoir relayé le message diffusé par les autorités sanitaires et politiques dont la communication a été épinglée par une enquête parlementaire. »

En résumé la directrice du CNG lui reprocherait de ne pas avoir menti devant les parlementaires !

« Je ne suis pas tenu au devoir de réserve »

Le CNG le condamne pour avoir rappelé à l’OPECST au Sénat où il était convoqué « qu’on a obligé des gens à participer à des essais cliniques de force et avoir critiqué la loi du 5 août 2021 relative à l’obligation vaccinale contre le Covid ».

Putsch administratif

« Tous les textes de loi et le Code de santé publique disent que je ne suis pas tenu au devoir de réserve parce que je ne suis pas fonctionnaire. […]6 Un pharmacien n’a pas de supérieur hiérarchique lorsqu’il s’agit de compétences techniques dans son domaine de la pharmacie. »

L’ordre des pharmaciens se rangera-t-il à ses côtés ? « L’ordre nous enjoint de nous opposer aux décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt des personnes et des patients. » Espérons que l’ordre des pharmaciens se différenciera de celui des médecins qui condamne régulièrement ceux qui ont guéri les malades par les traitements précoces contre l’avis du gouvernement… La liste est longue : citons le Dr Gayet rayé de l’ordre, comme le Dr Agret et bien d’autres suspendus7 y compris nos représentants au Parlement qui eux aussi n’auraient pas dû parler devant les autres élus !

Qu’est-ce que le CNG ?

Une agence de plus qui permet de caser les complices du pouvoir (pour récompenser un bon serviteur comme beaucoup d’observatoires et autres agences qui naissent aux changements de cabinet ministériel) et dont au fil des ans les missions se multiplient pour le contrôle centralisé de fonctions autrefois locales (les DRASS régionales) avec un cout qui atteignait les 100 milliards d’euros en 20128.

« Le CNG9

Établissement public administratif sous tutelle du ministre chargé de la Santé, le CNG assure notamment la gestion statutaire et le développement des ressources humaines des PH et des directeurs de la fonction publique hospitalière des secteurs sanitaire, social et médico-social. »

Initialement le recrutement et la gestion des praticiens hospitaliers temps plein (PHTP), des directeurs d’hôpital et des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux étaient assurés par le ministère chargé de la santé au sein d’une direction fonctionnelle, la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS). Pour les besoins de recasage, on crée des agences…

L’ordonnance no 2005-1112 du 1er septembre 2005 a créé un établissement public administratif chargé du recrutement et de la gestion des carrières des personnels de direction de la fonction publique hospitalière et des PH : le Centre national de gestion des PH et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière.

En 2007, l’article 76 de la loi de financement de la sécurité sociale fixe le régime juridique de et détermine ses ressources.10

Le 1er janvier 2009, la gestion nationale des PH temps partiel, auparavant assurée par les DRASS, relève désormais de la compétence du CNG. ON ÉLARGIT SES POUVOIRS ET ON CENTRALISE LES DÉCISIONS PRÈS DU MINISTRE.

Le 1er juillet 2010, le CNG qui assurait dès son origine le recrutement des directeurs des soins par concours national prend en charge la gestion de ce corps jusqu’alors effectuée localement par les établissements relevant de la fonction publique hospitalière. À la même date, le Centre assure la gestion et le secrétariat des commissions d’autorisation d’exercice des professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien ainsi que la gestion et le secrétariat de la section de la commission compétente pour l’examen des autorisations d’exercice des fonctions de biologiste médical.

Le 28 octobre 2010, le « Centre national de gestion des PH et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière » est dénommé « Centre national de gestion ».11

Le 1er janvier 2012, le CNG est chargé, au nom du ministère de la Santé, de la gestion des élèves attachés d’administration hospitalière.

Le 1er septembre 2012, le recrutement et la gestion des personnels enseignants et hospitaliers des disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques (hospitalo-universitaires) sont dorénavant assurés par le Centre national de gestion, en lien avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur.

Ainsi cette administration centralisée, qui dépend du ministère de la Santé et depuis 2012, du ministère de l’enseignement supérieur, récupère de plus en plus des fonctions autrefois décentralisées dans les régions. La mainmise du gouvernement sur les professions médicales et les directeurs d’hôpitaux se renforce.

Historique des agences

La première directrice du CNG Danielle Toupillier était au ministère de la Santé en 1990. Parmi ses postes, elle sera chargée de la gestion des statuts et de la réglementation des personnels de la fonction publique hospitalière puis conseillère technique à la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS, ex-DGOS) avant d’être nommée au CNG en 2007.

Ses missions, élargies au fur et à mesure par le ministère, passent donc par la gestion des carrières hospitalières, l’accompagnement professionnel ou encore les autorisations d’exercice. Le CNG a assuré ces dernières années la gestion statutaire annuelle de près de 50 000 praticiens hospitaliers temps plein ou partiel, près de 6 500 personnels hospitalo-universitaires et de plus de 5 600 directeurs de la fonction publique hospitalière dans un rythme soutenu.

Le CNG a pris en main l’organisation technique d’une vingtaine de concours administratifs ou médicaux regroupant 23 000 candidats.

Il est symbolique que le CNG se préoccupe des « souffrances au travail ».12

Quelle est l’ampleur de la souffrance au travail à l’hôpital ? Comment identifier les risques psychosociaux et surtout comment les combattre ? Le CNG) a mis en place différents outils d’accompagnement. AH OUI ?

Les multiples agences qui n’existaient pas avant les années 2000, alors que notre système de santé était au premier rang mondial, ont détruit l’hôpital public et privé.

La normalisation.13

Ceux, qui ont vécu 1968 en Tchécoslovaquie, savent ce que signifie « normalisation ». La tyrannie, imposée soudainement là-bas, par les chars soviétiques, l’est ici insidieusement, sans bruit, mais tout aussi brutalement par les normes qu’édictent les multiples agences. En premier lieu, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’institut national du cancer (INCa) qui régentent maintenant, de façon autoritaire, tous les protocoles de soins, essais ou études pivots pour les patients atteints de cancer. Sans oublier les nombreuses agences prolifiques qui ajoutent chaque jour des règles, normes et injonctions pour la sécurité, l’alimentation, la transfusion, le nettoyage des sols (appelé « bionettoyage » !), etc. Signalons à titre d’exemple, que malgré ce nom pompeux, ce ménage ne comprend pas les murs au-delà de hauteur d’homme, même dans les blocs opératoires et laissent les « surfaces » (tables de nuit) aux aides-soignantes… Et dans les normes, on a oublié de prévoir le nettoyage, le dimanche et les jours de fête. Bientôt, on fermera des toilettes, parce qu’elles ne sont pas aux « normes », sur la dimension des chasses d’eau. Ici, c’est Bruxelles qui légifère, ce sera une transposition des normes européennes qu’imposera la bureaucratie nationale ! La crasse, induite par ces normes idiotes couplées à la diminution en nombre du personnel dédié, aboutit à des descriptions glauques de certains hôpitaux. (…)

Le pouvoir absolu des agences régionales d’hospitalisation

Il est renforcé par la loi Touraine de 2016 et les décrets qui tombent en rafale et la complètent.

La loi Bachelot en 2009 a transformé les agences régionales d’hospitalisation (créées par les ordonnances Juppé en 1996), en agences régionales de santé (ARS). La loi Touraine a renforcé le pouvoir de ces ARS, devenues grandes préfectures de santé. Elles coordonnent et contrôlent la conformité et le respect des règles édictées par les nombreuses autres agences et les divers observatoires, tant sur le secteur public que privé. Il n’y a pas, en France, de secteur de soins véritablement privé, puisque l’état contrôle et décide tout.

Le nombre des agences de santé, sous vocables divers, avoisinait 18 en 2011, mais le parlement avouait être incapable de le chiffrer avec exactitude14. C’est un comble ! Mais, ce sont nos impôts qui paient.

Au lieu d’imposer en force une réforme des retraites il serait économiquement plus efficace de supprimer beaucoup des 1244 agences de l’État recensées en 2014 et en particulier les agences doublons et les comités fantômes, dont les missions restent parfois énigmatiques comme l’a signalé le Figaro15.

Ce nombre total des agences de Santé, sous des noms variés, a nécessairement augmenté avec les créations par le ministère actuel de nouvelles structures (données de santé, etc.) et elles sont source de gabegie financière.

Les directeurs des ARS ont tout pouvoir, et la gestion dictatoriale est dénoncée par tous, à commencer par le personnel des agences régionales lui-même : singulièrement les inspecteurs, médecins et pharmaciens, qui travaillaient au ministère, avant la création des agences et dont le rôle est méprisé par les jeunes loups, introduits par le gouverneur, directeur général nommé par le roi en place (ou sa Montespan du moment). Le directeur accorde ou non l’autorisation de telle activité, de telle unité, de la fermeture d’un hôpital ou d’un service, de façon arbitraire, et ceci sans concertation, et malgré des manifestations bruyantes et itératives de la population. Mais la bureaucratie autocrate est sans contre-pouvoir, du moment qu’elle ne déplaît pas au prince. Pour combien de temps ?

Le secret médical enterré

La bureaucratie a étouffé le pouvoir médical, et au passage un de ses fondements éthiques, le secret médical incompatible avec les multiples audits, enquêtes et traçabilité sur chaque acte médical et paramédical. La loi Touraine et les décrets récents l’ont enterré, malgré quelques protestations médicales et politiques inaudibles. Le citoyen n’a pas mesuré la gravité de la suppression de cette protection capitale pour sa vie privée.

La médecine n’est pas une science exacte, mais un art qui s’appuie sur des connaissances scientifiques, autant que sur la qualité des relations humaines que le médecin entretient avec son patient. Parmi celles-ci, le respect absolu du secret médical et la liberté de choisir en son âme et conscience le traitement le mieux adapté aux besoins du patient sont essentiels. Ces fondements de la médecine hippocratique, toujours rappelés dans le serment que nous jurons de respecter et dans le code de santé publique, sont violés quotidiennement par les règles imposées par la bureaucratie et, jusqu’ici dans l’indifférence apparente du conseil de l’Ordre, des patients et des organisations de défense des droits de l’homme et du citoyen, peut-être peu au fait du caractère systématique et quotidien de ces violations.

La création d’agences financées par nos impôts, bénéficiant des privilèges d’autorité de la puissance publique a réduit la valeur de nos diplômes à celle du papier sur lequel ils sont imprimés, et à néant notre droit d’administrer le meilleur traitement pour nos malades.

La Haute Autorité de Santé et l’Institut National du Cancer décident des traitements à appliquer, qui deviennent la Norme, voire la Loi dans la tête de certains médecins. L’Agence Régionale de Santé vérifie de manière inquisitoriale que leurs décisions sont appliquées.

Un médecin, non coopté par un réseau de cancérologie, parce qu’il ne prescrit pas les traitements normalisés, se voit retirer, de fait, son droit de traiter les cancers, sans tenir compte de ses diplômes professionnels, ni de son expérience, ni de ses résultats. Il ne trouvera aucun établissement pour appliquer ses prescriptions. Le droit du malade de choisir son traitement est ainsi bafoué, parce qu’il ne trouvera progressivement plus personne pour lui administrer un traitement différent du traitement normalisé (…).

Le cas du Dr Umlil est exemplaire, comme le fut celui du Dr Djikeussi révoquée de son poste de PH en 2015 « pour impossibilité de travail collectif », malgré une grande pétition de ses patients.16 Chacun a compris que l’avis des malades est négligeable dans le nouveau système de santé managérial comme chez Orange et bien d’autres.

De fait la cancérologue tentait de défendre la médecine individualisée en oncologie, que le ministère avait interdite de fait avec la fermeture de l’oncologie pédiatrique de Garches en 2014, seule unité résiduelle de l’indépendance médicale dans le choix des traitements. Désormais les médecins devaient appliquer les ukases de l’agence du cancer l’INCa, les prescriptions surveillées par les ARS et la HAS par les visites régulières avec finalité ou non d’accréditation.17

Après avoir été interdits de prescrire selon notre expérience, Médecins, soignants, pharmaciens, nous avons maintenant interdiction de dire ce que nous pensons de la doxa officielle y compris sur convocation des représentants élus, ou même comme élus nous-mêmes.18

Le décret de décembre 2020 passé sous silence médiatique en dehors de quelques articles dans les médias alternatifs l’a écrit en toutes lettres :

Un décret controversé prétend contrôler la parole des médecins sur le Covid-1919

Le 22 décembre 2020 était publié au Journal officiel un décret (n° 2020-1662) « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ».

Extrait :

« Le médecin peut, par tout moyen y compris sur un site internet, communiquer au public ou à des professionnels de santé, à des fins éducatives ou sanitaires, des informations scientifiquement étayées sur des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique. […] Il se garde de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées ». Et l’article de se demander fort opportunément : « Qui décidera de ce qui est valide ou non, et sur quels critères ? Le risque est réel que le monopole de la communication légitime autour du Covid-19 ne revienne qu’aux autorités sanitaires (gouvernement, Ordre des médecins). »

« Certains médecins ont perçu ce décret comme une volonté des autorités d’entraver leur liberté d’expression, car le texte ne précise pas ce que recouvrent “des informations scientifiquement étayées” et “des hypothèses non encore confirmées”. Qui décidera de ce qui est valide ou non, et sur quels critères ? ».

Des recours en justice en cascade

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Un collectif comprenant notamment le Pr Perronne, récemment sanctionné pour ses prises de position publiques sur le Covid-19 craint que ce décret serve une forme de censure de l’information médicale sous l’égide de l’Ordre des médecins, et aille à l’encontre de l’intérêt général. Le groupe, comprenant également le Pr Paul Trouillas, le Dr Hélène Rezeau-Frantz, le Dr Sophie Fonnet, le Dr Stéphane Arminjon et le Dr Edith Kaji, a donc mandaté l’avocat Thomas Benages qui a déposé un recours devant le Conseil d’État le 31 décembre 2020.

« Le Dr Nicole Delépine, médecin oncologue à la retraite, qui s’est beaucoup engagée sur les sujets de santé (de la dénonciation des lobbys aux critiques des thérapies innovantes contre le cancer notamment et défense de la liberté de soigner20) a également été visée en décembre par une plainte ordinale et des poursuites disciplinaires, pour ses prises de position critiques sur la gestion de l’épidémie. Le décret du 22 décembre, prétendant encadrer la parole des médecins sur le Covid-19, lui fournit l’occasion d’une requête de référé-liberté, déposée lundi 4 janvier par maître Ludot. L’objectif : statuer sur l’atteinte que ce décret fait porter à la liberté d’expression des soignants.

Qu’on apprécie ou non les analyses et critiques de l’un ou l’autre de ces médecins, que l’on soit d’accord ou pas avec eux, un tel décret pose des questions majeures sur la liberté d’expression et d’informer et de proposer une autre lecture de la pandémie ou d’avancer d’autres propositions ; comme le font d’ailleurs de plus en plus de collectifs en désaccord avec les politiques actuelles. »

Le Dr G Delépine avait d’ailleurs commenté la sortie de ce décret sur France soir.21

Le docteur Umlil est une nouvelle victime de cette perte de la liberté de parler, de penser, de soigner. Sa révocation va-t-elle éclairer les parlementaires et permettre une suppression de ce décret indigne d’un pays qui se prétend encore une démocratie ?

Affaire à suivre…