Commentaire de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, sur la position de la Chine concernant le règlement politique de la crise ukrainienne

[Source : mid.ru/ru/foreign_policy]

Un document intitulé « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne » a été publié sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine le 24 février.

Nous apprécions hautement l’aspiration de nos amis chinois à contribuer à un règlement du conflit en Ukraine par des moyens pacifiques.

Nous partageons le point de vue de la Chine. Nous sommes déterminés à respecter les principes de la Charte des Nations unies et les dispositions du droit international, notamment le droit humanitaire et l’indivisibilité de la sécurité, qui stipule que la sécurité d’un pays ne peut être accrue au détriment de la sécurité d’un autre pays, ce qui s’applique également à la sécurité de groupes distincts de pays. Comme nos collègues chinois, nous trouvons illégitimes toutes les mesures restrictives qui ne sont pas autorisées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il s’agit d’un outil grossier de concurrence déloyale et de guerre économique.

Nos propositions, présentées fin 2021, dans le traité entre la Fédération de Russie et les États-Unis d’Amérique sur les garanties de sécurité et l’accord sur les mesures visant à assurer la sécurité de la Fédération de Russie et des États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, ont été dictées par ces vues. Nous regrettons que nos propositions constructives aient été rejetées par les pays de l’Ouest.

En ce qui concerne la crise ukrainienne, la Russie est ouverte à la réalisation des objectifs de l’opération militaire spéciale par des moyens politiques et diplomatiques. Cela implique la cessation de la fourniture d’armes et de mercenaires occidentaux à l’Ukraine, un cessez-le-feu, le retour de l’Ukraine à son statut de pays neutre et sans bloc, la reconnaissance des nouvelles réalités territoriales établies après la réalisation des droits des peuples à l’autodétermination, et la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, y compris l’élimination de toutes les menaces qui en émanent.

Tous les droits intégraux, y compris le droit de parler et d’étudier dans sa langue maternelle, doivent être garantis aux citoyens ukrainiens, y compris à la population russophone et à celle des autres minorités nationales. Toutes les mesures restrictives illégales doivent être levées, et toutes les actions en justice politisées déposées auprès des tribunaux internationaux doivent être retirées.

Nous sommes convaincus que des progrès sur cette voie conduiront à une paix universelle, juste et stable.

Le principal obstacle à un règlement pacifique est aujourd’hui l’« impossibilité » de négocier avec le président de la Russie Vladimir Poutine, formalisée dans la législation par un décret de Vladimir Zelensky le 30 septembre 2022, et les autres initiatives du dirigeant ukrainien qui témoignent de l’écart complet de Kiev avec les réalités d’aujourd’hui, notamment l’exigence de retirer les forces russes de nos nouvelles régions — le Donbass, la Crimée et les régions de Zaporozhye et de Kherson. Nous tenons également à rappeler que c’est l’Ukraine qui a suspendu les pourparlers de paix avec la Russie initiés par la première en avril 2022.




L’organisation mondiale de la censure

[Source : Info alternative]

Corinne Lalo est journaliste grand reporter pour la presse écrite, la radio et la télé (principalement à TF1). Elle détricote les liens entre médias, l’AFP, l’OMS & Bill Gates et évoque la censure en France. Extrait de conférence.






Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne

[Source : www.fmprc.gov.cn via translate.google]

2023-02-24 09:00

1. Respecter la souveraineté de tous les pays. Le droit international universellement reconnu, y compris les buts et principes de la Charte des Nations Unies, doit être strictement respecté. La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement défendues. Tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, sont des membres égaux de la communauté internationale. Toutes les parties doivent respecter conjointement les normes fondamentales régissant les relations internationales et défendre l’équité et la justice internationales. L’application égale et uniforme du droit international doit être encouragée, tandis que les doubles standards doivent être rejetés. 

2. Abandonner la mentalité de guerre froide. La sécurité d’un pays ne doit pas être recherchée aux dépens des autres. La sécurité d’une région ne doit pas être obtenue en renforçant ou en élargissant des blocs militaires. Les intérêts et préoccupations légitimes en matière de sécurité de tous les pays doivent être pris au sérieux et traités correctement. Il n’y a pas de solution simple à un problème complexe. Toutes les parties devraient, conformément à la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable et en gardant à l’esprit la paix et la stabilité à long terme du monde, contribuer à forger une architecture de sécurité européenne équilibrée, efficace et durable. Toutes les parties doivent s’opposer à la poursuite de leur propre sécurité au détriment de la sécurité des autres, empêcher la confrontation des blocs et travailler ensemble pour la paix et la stabilité sur le continent eurasien.

3. Cesser les hostilités. Les conflits et la guerre ne profitent à personne. Toutes les parties doivent rester rationnelles et faire preuve de retenue, éviter d’attiser les flammes et d’aggraver les tensions, et empêcher que la crise ne s’aggrave davantage, voire ne devienne incontrôlable. Toutes les parties doivent aider la Russie et l’Ukraine à travailler dans la même direction et à reprendre le dialogue direct le plus rapidement possible, afin de désamorcer progressivement la situation et de parvenir finalement à un cessez-le-feu global. 

4. Reprise des pourparlers de paix. Le dialogue et la négociation sont la seule solution viable à la crise ukrainienne. Tous les efforts favorables au règlement pacifique de la crise doivent être encouragés et soutenus. La communauté internationale doit rester attachée à la bonne approche consistant à promouvoir les pourparlers de paix, aider les parties au conflit à ouvrir la porte à un règlement politique dès que possible et créer les conditions et les plates-formes pour la reprise des négociations. La Chine continuera de jouer un rôle constructif à cet égard. 

5. Résoudre la crise humanitaire. Toutes les mesures propres à atténuer la crise humanitaire doivent être encouragées et soutenues. Les opérations humanitaires doivent suivre les principes de neutralité et d’impartialité, et les questions humanitaires ne doivent pas être politisées. La sécurité des civils doit être efficacement protégée et des couloirs humanitaires doivent être mis en place pour l’évacuation des civils des zones de conflit. Des efforts sont nécessaires pour accroître l’aide humanitaire dans les zones concernées, améliorer les conditions humanitaires et fournir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave, en vue de prévenir une crise humanitaire à plus grande échelle. L’ONU devrait être soutenue pour jouer un rôle de coordination dans l’acheminement de l’aide humanitaire vers les zones de conflit.

6. Protéger les civils et les prisonniers de guerre (PG). Les parties au conflit doivent respecter strictement le droit international humanitaire, éviter d’attaquer des civils ou des installations civiles, protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit et respecter les droits fondamentaux des prisonniers de guerre. La Chine soutient l’échange de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine et appelle toutes les parties à créer des conditions plus favorables à cette fin.

7. Assurer la sécurité des centrales nucléaires. La Chine s’oppose aux attaques armées contre des centrales nucléaires ou d’autres installations nucléaires pacifiques et appelle toutes les parties à respecter le droit international, y compris la Convention sur la sûreté nucléaire (CNS), et à éviter résolument les accidents nucléaires d’origine humaine. La Chine soutient l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans son rôle constructif dans la promotion de la sûreté et de la sécurité des installations nucléaires pacifiques.

8. Réduire les risques stratégiques. Les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et les guerres nucléaires ne doivent pas être menées. La menace ou l’utilisation d’armes nucléaires doit être combattue. La prolifération nucléaire doit être empêchée et la crise nucléaire évitée. La Chine s’oppose à la recherche, au développement et à l’utilisation d’armes chimiques et biologiques par tout pays, quelles que soient les circonstances.

9. Faciliter les exportations de céréales. Toutes les parties doivent mettre en œuvre l’Initiative pour les céréales de la mer Noire signée par la Russie, la Turquie, l’Ukraine et l’ONU de manière complète et efficace de manière équilibrée, et aider l’ONU à jouer un rôle important à cet égard. L’initiative de coopération sur la sécurité alimentaire mondiale proposée par la Chine offre une solution réalisable à la crise alimentaire mondiale.

10. Arrêt des sanctions unilatérales. Les sanctions unilatérales et la pression maximale ne peuvent résoudre le problème ; ils ne font que créer de nouveaux problèmes. La Chine s’oppose aux sanctions unilatérales non autorisées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les pays concernés devraient cesser d’abuser des sanctions unilatérales et de la « juridiction au bras long » contre d’autres pays, afin de faire leur part dans la désescalade de la crise ukrainienne et de créer les conditions permettant aux pays en développement de développer leur économie et d’améliorer la vie de leur population.

11. Maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. Toutes les parties doivent sincèrement maintenir le système économique mondial existant et s’opposer à l’utilisation de l’économie mondiale comme outil ou arme à des fins politiques. Des efforts conjoints sont nécessaires pour atténuer les retombées de la crise et l’empêcher de perturber la coopération internationale dans les domaines de l’énergie, de la finance, du commerce alimentaire et des transports et de saper la reprise économique mondiale.

12. Promouvoir la reconstruction post-conflit. La communauté internationale doit prendre des mesures pour soutenir la reconstruction post-conflit dans les zones de conflit. La Chine est prête à fournir une assistance et à jouer un rôle constructif dans cette entreprise.




Tête à Tête entre le Professeur Perronne et Maître Carlo Brusa

[Source : videos.reaction19.fr]

Excellente interview du professeur Péronne sur la pseudo pandémie Covid 19, sur la manipulation des gouvernements (notamment celui de la France), sur le rôle très néfaste des grands groupes pharmaceutiques…
Note optimiste en fin d’interview ; il pense que tout ce système mafieux va s’effondrer.

Durée 1 h 17, mais ça vaut le coup d’écouter.

Jacques Amiot.

[À partir de 2:50]






La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò

[Source : medias-presse.info]

I – L’entretien de Mgr Viganò retranscrit à partir de la vidéo que vous trouverez en fin de texte

[Par Mgr Viganò]

Dans une intéressante intervention sur la chaîne américaine Fox News intitulée The Church of Environmentalism (ici), le journaliste Tucker Carlson a souligné une contradiction qui a peut-être échappé à beaucoup, mais que je trouve extrêmement révélatrice.

Carlson rappelle que la Constitution américaine interdit la religion d’État, mais depuis un certain temps les gouvernements démocrates ont imposé au peuple américain le culte mondialiste, avec son agenda green, ses dogmes woke, ses condamnations avec la cancel culture, ses prêtres de l’OMS, les prophètes du World Economic Forum. Une religion à tous égards, totalitaire non seulement pour la vie des individus qui la pratiquent, mais aussi dans la vie de la Nation qui la confesse publiquement, en adopte les lois et les sentences, s’en inspire dans l’éducation et dans toute action gouvernementale.

Au nom de la religion mondialiste, ses adeptes exigent que tous les citoyens se comportent conformément à la morale du Nouvel Ordre Mondial, acceptant sans critique et avec une attitude de soumission pieuse à l’autorité religieuse, la doctrine définie ex cathedra par le Sanhédrin de Davos.

Aux citoyens, il n’est pas demandé de partager les motivations qui justifient les politiques sanitaires, économiques ou sociales imposées par les gouvernements, mais un assentiment aveugle et irrationnel, qui va bien au-delà de la foi. Pour cette raison, il n’est pas permis de contester la psychopandémie, de critiquer la gestion de la campagne de vaccination, d’argumenter l’absence de fondement des alarmes climatiques, d’opposer l’évidence de la provocation de l’OTAN envers la Fédération de Russie avec la crise ukrainienne, de demander des enquêtes sur l’ordinateur portable de Hunter Biden ou sur la fraude électorale qui a empêché le Président Trump de rester à la Maison Blanche, ou de refuser de voir des enfants corrompus par des obscénités LGBTQ.

Après trois ans de folies incompréhensibles pour un esprit rationnel mais amplement justifiables dans une perspective de fidéisme aveugle, la proposition formulée par une clinique américaine de demander aux patients de renoncer à une partie de l’anesthésie pour réduire leur trace de dioxyde de carbone et « sauver la planète » (ici) ne doit donc pas être lue comme un prétexte grotesque pour réduire les dépenses hospitalières au détriment des patients, mais comme un acte religieux, comme une pénitence à accepter volontairement, comme un acte éthiquement méritoire. Le caractère pénitentiel est indispensable dans cette opération de conversion forcée des masses, car elle contrebalance l’absurdité de l’action par la récompense d’un bien promis : en portant le masque (qui ne sert à rien) le fidèle-citoyen a fait son propre geste de soumission, s’est « offert » à la divinité (l’État ? la collectivité ?) ; une soumission confirmée par l’acte tout aussi public de la vaccination, qui a représenté une sorte de « baptême » dans la foi mondialiste, l’initiation au culte.

Les grands-prêtres de cette religion en viennent à théoriser le sacrifice humain avec l’avortement et l’euthanasie : un sacrifice requis par le bien commun, pour ne pas surpeupler la planète, ne pas alourdir la santé publique, ne pas être un fardeau pour la sécurité sociale. Même les mutilations auxquelles sont soumis ceux qui professent la doctrine du Genre et la privation des facultés de reproduction induite par l’homosexualisme ne sont rien de plus que des formes de sacrifice et d’immolation de soi, de son corps, de sa santé, jusqu’à la vie elle-même (en assumant, par exemple, une thérapie génique expérimentale manifestement dangereuse et souvent mortelle).

L’adhésion au mondialisme n’est pas facultative : le mondialisme est la religion d’État, et l’État « tolère » les non-pratiquants dans la mesure où leur présence n’empêche pas la société d’exercer ce culte. Bien davantage, dans sa présomption d’être légitimé par des principes « éthiques » pour imposer aux citoyens ce qui représente un « bien » supérieur et incontestable, l’État oblige également les dissidents à accomplir les actes fondamentaux de la « morale mondialiste », en les punissant s’ils ne se conforment pas à ses préceptes.

Manger des insectes et non de la viande ; s’injecter des drogues au lieu de mener une vie saine ; utiliser l’électricité au lieu de l’essence ; renoncer à la propriété privée, à la liberté de circulation ; subir contrôles et limitations des droits fondamentaux ; accepter les pires déviations morales et sexuelles au nom de la liberté ; renoncer à la famille pour vivre isolé, sans rien hériter du passé et sans rien transmettre à la postérité ; effacer son identité au nom du politiquement correct ; renier la Foi chrétienne pour embrasser la superstition woke ; conditionner son travail et sa subsistance au respect de règles absurdes : ce sont autant d’éléments destinés à faire partie de la vie quotidienne de l’individu, une vie basée sur un modèle idéologique que, à y regarder de plus près, personne ne veut et que personne n’a demandé et qui ne justifie son existence qu’avec l’épouvantail d’une apocalypse écologique non prouvée et indémontrable. Cela viole non seulement la tant vantée liberté de religion sur laquelle cette société est fondée, mais veut nous conduire pas à pas, inexorablement, à rendre ce culte comme exclusif, comme le seul admis.

« L’église de l’environnementalisme » se définit comme inclusive mais ne tolère pas la dissidence et n’accepte pas d’affronter dialectiquement ceux qui remettent en question ses diktats. Ceux qui n’acceptent pas l’anti-évangile de Davos sont ipso facto hérétiques et doivent donc être punis, excommuniés, séparés du corps social, considérés comme ennemis publics ; il faut les rééduquer par la force, à la fois par un martèlement incessant des médias et par l’imposition d’une stigmatisation sociale et de formes réelles d’extorsion du consentement, en commençant par celui « informé » pour se soumettre contre son gré à l’obligation vaccinale et en continuant avec la folie des soi-disant « villes de 15 minutes », d’ailleurs anticipées en détail dans les points programmatiques de l’Agenda 2030 (qui sont finalement des canons dogmatiques, au contraire).

Le problème avec ce phénomène inquiétant de superstition de masse est que cette religion d’État n’a pas été imposée de facto seulement aux États-Unis d’Amérique, mais s’est répandue à toutes les nations du monde occidental, dont les dirigeants ont été convertis au verbe mondialiste par le grand apôtre de la Grande Réinitialisation, Klaus Schwab, autoproclamé « pape » et donc investi d’une autorité infaillible et incontestable. Et comme dans l’Annuario Pontificio nous pouvons lire la liste des cardinaux, évêques et prélats de la Curie Romaine et des diocèses répartis dans le monde entier, de même sur le site du Forum Économique Mondial, nous trouvons la liste des « prélats » du mondialisme, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron, découvrant que non seulement les présidents et les Premiers Ministres de nombreux États appartiennent à cette « Église » mais aussi de nombreux fonctionnaires, des chefs d’organismes internationaux et de grandes multinationales, des médias. À ceux-ci, il faut ajouter les « prédicateurs » et les « missionnaires » qui œuvrent pour la diffusion de la foi mondialiste : acteurs, chanteurs, influencers, sportifs, intellectuels, médecins, enseignants. Un réseau très puissant, très organisé, répandu non seulement au sommet des institutions, mais aussi dans les universités et les tribunaux, dans les entreprises et les hôpitaux, dans les organismes périphériques et les municipalités locales, dans les associations culturelles et sportives, de sorte qu’il est impossible d’échapper à l’endoctrinement même dans une école primaire provinciale ou dans une petite communauté rurale.

Il est déconcertant – vous le reconnaîtrez – que dans le nombre de convertis à la religion universelle, nous puissions également compter des représentants des religions du monde, et parmi eux même Jorge Mario Bergoglio – que les Catholiques considèrent comme le chef de l’Église de Rome – avec tout le train des ecclésiastiques qui lui sont fidèles. L’apostasie de la Hiérarchie Catholique en est venue à vénérer l’idole de la Pachamama, la « Mère Terre », personnification démoniaque du mondialisme « amazonien », œcuménique, inclusif et durable. Mais n’est-ce pas John Podesta lui-même qui a préconisé l’avènement d’un « printemps de l’Église » qui remplacerait la doctrine par un vague sentimentalisme écologiste, trouvant promptement l’exécution de ses espoirs dans l’action coordonnée qui a conduit à la démission de Benoît XVI et à l’élection de Bergoglio ?

Ce à quoi nous assistons n’est rien d’autre que l’application à l’inverse du processus qui a conduit à la propagation du Christianisme dans l’Empire Romain puis dans le monde entier, une sorte de vengeance de la barbarie et du paganisme sur la Foi du Christ. Ce que Julien l’Apostat a essayé de faire au IVe siècle, c’est-à-dire restaurer le culte des dieux païens, est aujourd’hui poursuivi avec zèle par de nouveaux apostats, tous unis par une « fureur sacrée » qui les rend aussi dangereux qu’ils sont convaincus de pouvoir réussir dans leurs intentions en raison des moyens inouïs dont ils disposent.

En réalité, cette religion n’est rien d’autre qu’une déclinaison moderne du culte de Lucifer : la récente performance satanique aux Grammy Awards sponsorisée par Pfizer n’est que la dernière confirmation d’une adhésion à un monde infernal qui jusqu’à présent avait été gardé sous silence parce qu’il était encore considéré comme inavouable. Ce n’est pas un mystère que les idéologues de la pensée mondialiste sont tous indistinctement antichrétiens et anticléricaux, significativement hostiles à la morale chrétienne, ostensiblement opposés à la civilisation et à la culture que l’Évangile a façonnées en deux mille ans d’Histoire. Non seulement : la haine inextinguible envers la vie et envers tout ce qui est l’œuvre du Créateur – de l’homme à la nature – révèle la tentative (presque réussie, bien que délirante) de modifier l’ordre de la Création, de modifier les plantes et les animaux, de changer même l’ADN humain par des interventions de bio-ingénierie, de priver l’homme de son individualité et de son libre arbitre, le rendant contrôlable et même manœuvrable par le transhumanisme. Au fond de tout cela, il y a la haine de Dieu et l’envie pour le sort surnaturel qu’Il a réservé aux hommes qu’Il a racheté du péché par le Sacrifice de la Croix de Son Fils.

Cette haine satanique s’exprime dans la détermination de rendre impossible aux Chrétiens la pratique de leur religion, de voir leur principes respectés, de pouvoir apporter leur contribution à la société et, finalement, dans la volonté de les amener à faire le mal, ou du moins de faire en sorte qu’ils ne puissent pas faire le bien, encore moins le répandre ; et s’ils le font, de déformer leurs motivations originelles (amour de Dieu et du prochain) en les pervertissant à des fins philanthropiques ou écologistes pitoyables.

Tous les préceptes de la religion mondialiste sont une version contrefaite des Dix Commandements, leur inversion grotesque, un renversement obscène. En pratique, ils utilisent les mêmes moyens que l’Église a utilisés pour l’évangélisation, mais dans le but de damner les âmes et de les soumettre non pas à la Loi de Dieu, mais à la tyrannie du diable, sous le contrôle inquisitoire de l’anti-église de Satan. Dans cette perspective, s’insère également la signalisation des groupes de fidèles catholiques traditionnels de la part des services secrets américains, confirmant que l’inimitié entre la lignée de la Femme et celle du Serpent (Gn 3, 15) est une réalité théologique en laquelle les ennemis de Dieu croient avant tout, et que l’un des signes de la fin des temps est précisément l’abolition du Saint Sacrifice et la présence de l’abomination de la désolation dans le temple (Dn 9, 27). Les tentatives de supprimer ou de limiter la Messe traditionnelle unissent l’église profonde et l’état profond, révélant la matrice essentiellement luciférienne des deux : parce que les deux savent très bien quelles sont les Grâces infinies qui se déversent sur l’Église et sur le monde avec cette Messe, et ils veulent les empêcher afin qu’elles n’entravent pas leurs plans. Ils nous le montrent eux-mêmes : notre combat n’est pas seulement contre les créatures de chair et de sang (Ep 6, 12).

Les remarques de Tucker Carlson mettent en évidence la tromperie à laquelle nous sommes quotidiennement soumis par nos dirigeants. L’imposition théorique de la laïcité de l’État a servi à éliminer la présence du vrai Dieu des institutions, tandis que l’imposition pratique de la religion mondialiste sert à introduire Satan dans les institutions, dans le but d’établir ce Nouvel Ordre Mondial dystopique dans lequel l’Antichrist prétendra être adoré comme un dieu, dans son délire fou de remplacer Notre Seigneur.

Les avertissements du Livre de l’Apocalypse sont de plus en plus concrets, d’autant plus que le plan de soumettre tous les hommes à un contrôle qui empêche toute possibilité de désobéissance et de résistance se poursuit : ce n’est que maintenant que nous comprenons ce que signifie ne pas pouvoir acheter ou vendre sans le laissez-passer vert, qui n’est rien d’autre que la version technologique de la marque avec le chiffre de la Bête (Ap 13, 17).

Mais si tout le monde n’est pas encore prêt à reconnaître l’erreur d’avoir abandonné le Christ au nom d’une liberté corrompue et trompeuse qui cachait des intentions inavouables, je crois qu’aujourd’hui beaucoup sont prêts – psychologiquement avant même que rationnellement – à prendre acte du coup d’État par lequel un lobby de dangereux fanatiques parvient à prendre le pouvoir aux États-Unis et dans le monde, déterminé à faire n’importe quel geste, même le plus téméraire, afin de le maintenir.

Comme par un jeu de la Providence, la laïcité de l’État – qui en soi offense Dieu parce qu’elle Lui refuse le culte public auquel Il a un droit souverain – pourrait être l’argument pour mettre fin au projet subversif de la Grande Réinitialisation. Si les Américains – et avec eux les peuples du monde entier – savent se rebeller contre cette conversion forcée, exigeant que les représentants des citoyens rendent des comptes aux détenteurs de la souveraineté nationale et non aux dirigeants du Sanhédrin mondialiste, il sera peut-être possible de mettre un terme à cette course vers l’abîme. Mais pour ce faire, il faut prendre conscience qu’il ne s’agira que d’une première phase dans le processus de libération de ce lobby infernal, qui doit être suivie de la réappropriation des principes moraux propres au Christianisme qui constituent les fondements de la Civilisation occidentale et la défense la plus efficace contre la barbarie du néopaganisme.

Pendant trop longtemps, les citoyens et les fidèles ont subi passivement les décisions de leurs dirigeants politiques et religieux, face à l’évidence de leur trahison. Le respect de l’autorité est fondé sur la reconnaissance d’un fait « théologique », c’est-à-dire de la Seigneurie de Jésus-Christ sur les personnes, les nations et l’Église. Si ceux qui détiennent l’autorité dans l’État et l’Église agissent contre les citoyens et contre les fidèles, leur pouvoir est usurpé et leur autorité nulle et non avenue. N’oublions pas que les dirigeants ne sont pas les propriétaires de l’État et les maîtres des citoyens, tout comme le Pape et les évêques ne sont pas les propriétaires de l’Église et les maîtres des fidèles. S’ils ne veulent pas être comme des pères pour nous ; s’ils ne veulent pas notre bien et au contraire ils font tout pour nous corrompre dans le corps et l’esprit, il est temps de les chasser de leurs positions et de les appeler à rendre des comptes pour leur trahison, leurs crimes, leurs mensonges scandaleux.

Carlo Maria Viganò, Archevêque
16 février 2023

© Traduction [NDLR Transcription, ici, car la vidéo est déjà en français ?] de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

[Voir aussi :
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

II – La vidéo de Mgr Carlo Maria Viganò en français pour MPI :




Le prochain gâchis d’argent en France sera dans le militaire !

Par Jean-François Geneste

Le conflit ukrainien bat son plein et a démontré la faiblesse occidentale dans un affrontement classique et avant tout terrestre. Nous manquons de tous types de matériels ! Pour autant, est-ce grave ? Comme déjà dit dans d’autres articles, nous pouvons avoir une vue stylisée du continent eurasiatique comme suit : une Russie centrale avec 146 millions d’habitants flanquée à l’est de 1,5 milliard de Chinois et à l’ouest de 500 millions d’Européens. Les lois de la thermodynamique s’appliquant, de manière générale, au genre humain, et le vide ne remplissant jamais le plein, la seule zone à risque dans un tel cas est le centre qui, bien qu’étant un empire, n’est pas celui du milieu.

Or, l’OTAN est en train d’entrer dans une lourde stratégie de production de matériels militaires, la plupart technologiquement obsolètes, en jouant à se faire peur en fantasmant une invasion russe qui ne surviendra jamais. Nous allons donc dilapider potentiellement des sommes considérables alors que notre économie est déjà exsangue et pour quel résultat ? Stocker des équipements qui ne serviront jamais ?

Or, qu’est notre armée aujourd’hui ? Écartons la dissuasion nucléaire qui, bien évidemment, a un caractère particulier. Pour le reste, la France possède une force néocoloniale qui vise à se projeter sur des théâtres impliquant des États faibles et sous dépendance, essentiellement en Afrique. Est-ce là ce que nous voulons et dont nous avons besoin ? Nous avons vu récemment une érosion, c’est un euphémisme, de notre influence sur ce continent. Peut-être serait-il temps de changer de stratégie, non ? Et peut-être une démarche intelligente ne passerait-elle pas nécessairement ou pas exclusivement par la rubrique militaire ? Allez savoir !

Nous venons de prouver, en quelques lignes, bien plus claires que de longs et inutiles livres blancs sur la défense, que nous n’avons pas d’ennemis réellement identifiables à ce jour. Nous avons des rivaux économiques, mais ce n’est pas la même chose.

Il y a néanmoins une composante importante de notre sécurité qui n’est pas assurée de façon satisfaisante. Notre pays a la deuxième surface maritime mondiale et ses eaux ne sont pas correctement protégées. En réalité, elles sont pillées par des États tiers. Il serait donc urgent de se doter des moyens ad hoc pour maîtriser ces vastes espaces qui font de notre nation l’une des plus riches au monde. À condition toutefois d’avoir conscience de cela, ce qui nous interroge au regard des décisions des gouvernements successifs. Ainsi, un plan bien pensé, avec des équipements en rupture et préparant une authentique vision de l’avenir pourrait et même devrait être une opportunité largement justifiée d’investir massivement.

La politique menée ces dernières décennies, par la France, a été désastreuse en matière industrielle. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater la part du secteur secondaire dans le PIB ; une vraie descente aux enfers qui a des conséquences sur le niveau intellectuel de la population, laquelle n’a plus de culture de ce type, ce qui est un grave handicap dont la plupart des acteurs n’ont de plus pas idée. Un gouvernement responsable devrait avoir comme priorité de nous réindustrialiser. Or les lois de l’OMC et de l’Europe n’ont eu pour autre but que de nous précipiter dans l’abîme de l’indigence, de la dette et de la vacuité jusque dans l’enseignement. Des crédits militaires seraient les bienvenus, car échappant aux Fourches caudines des accords signés par les traîtres successifs qui nous ont amenés ici, en nous permettant des développements vertueux et de renouer avec notre histoire puisque nous sommes l’un des rares peuples qui a construit la société d’aujourd’hui lors de la période de la Renaissance notamment. Cela impliquerait une prise de risque, la recherche de ruptures, la vision de ce que nous voulons que le monde de demain soit et que la France se pense, à nouveau, comme une grande puissance. Parce que ce statut qui, actuellement, semble être réservé aux vastes contrées physiques que sont la Russie, les États-Unis, la Chine et l’Inde devrait pouvoir trouver son pendant dans la capacité d’une civilisation qui, par sa culture seule, serait apte à tenir le haut du pavé. Encore faut-il concevoir que cela est possible et en avoir la volonté. C’est ce qui se passa pour nos ancêtres. Pourquoi ne pas renouer avec notre destin ? Nous avons une des meilleures langues et, issus de nos rangs, nous avons eu parmi les plus talentueux savants. [NDLR Sans compter les nombreux artistes et surtout les nombreux saints.]

Ainsi, utiliser les budgets militaires pour reconstituer notre positionnement stratégique mondial devrait être la priorité. J’avais déjà écrit cela en 2007. Et j’avais même montré que ce n’est pas incompatible de la préparation d’un conflit de haute intensité de manière efficace s’il devait y en avoir un, ce qui, encore une fois, est très peu crédible aujourd’hui sauf à soutenir les jusqu’au-boutistes de Washington qui sont de grands malades.

En attendant, en lieu et place, nous tournons la gigantesque manivelle, bien trop lourde pour nous de la production de masse de matériels trop sophistiqués, inutiles et obsolètes qui va nous ruiner un peu plus et de façon tout à fait superflue. Cela n’est pas sans nous rappeler cet excellent roman de Dino Buzzati intitulé le désert des tartares dans lequel le « héros », nommé à la sortie de l’école à un poste-frontière, espère toute sa vie l’attaque de l’ennemi qui n’éclate pas pendant que ses camarades de promotion font, eux, carrière, et viennent le remplacer pour chercher la gloire quand la guerre est enfin déclarée alors que lui doit être rapatrié sanitaire, car il a mal vieilli en rongeant son frein.




Le camp du « bien »

[Source : jeune-nation.com]

[Illustration d’entête :
Le ministère de l’Intérieur en feu après les bombardements de l’Otan sur Belgrade. Y. Kontos/Sygma/Getty Images]

Par le Général Dominique Delawarde

1ere partie : Son leadership, 3 décennies d’accomplissement, la loi du plus fort

Dans tous les conflits qui ont agité l’histoire, il y a toujours eu un camp du bien et un camp du mal absolu. C’est du moins ce qu’il ressort des grandes déclarations politiques et de la marteau-thérapie médiatique que l’on peut observer dans les camps qui s’opposent. En fin de conflit, l’histoire est écrite par le vainqueur. Celui-ci traduit souvent ses adversaires devant un tribunal en charge de condamner et de faire exécuter les chefs du camp des perdants. Les camps du bien et du mal sont alors parfaitement identifiés au regard de l’histoire.

La guerre en Ukraine n’échappe pas à cette règle universelle. Si l’on en croit les politiques et les médias occidentaux s’exprimant en parfaite connivence, le camp du bien serait le nôtre : USA-UE-OTAN-G7, le camp du mal serait le camp qui s’oppose au nôtre, quel qu’il puisse être.

En ce qui me concerne, le gavage politico-médiatique s’appuyant sur des narratifs douteux est loin de me suffire pour me faire une opinion sur le camp qui serait celui du bien. Je préfère me référer aux accomplissements de ce camp sur quelques décennies et vérifier que ce camp est dirigé par des gens recommandables avant de me prononcer.

C’est cette analyse menée depuis l’effondrement de l’Union soviétique, que je vous propose de partager avec moi, ci-après.

Le présumé camp du bien est aujourd’hui dirigé par une élite aux pratiques politiques et morales pour le moins douteuses

Aucun de mes lecteurs ne contestera que le présumé « camp du bien » est aujourd’hui dirigé par les États-Unis d’Amérique. La gouvernance du « camp du bien » est donc aujourd’hui assurée par une petite élite états-unienne qu’il nous appartient d’évaluer.

En trois vidéos très courtes, faisons donc connaissance avec des spécimens très caractéristiques du leadership du « camp du bien » : le nôtre.

1 – Lors d’une conférence à San Francisco en 2007, donc bien avant Maïdan et la crise qui s’en est suivie, le général US Wesley Clark, ancien commandant en Chef de l’OTAN, nous présente en cinq minutes les « gentils néoconservateurs » états-uniens et leur « Projet pour un Nouveau Siècle d’hégémonie américaine ». Ce projet est un projet très agressif qui annonce des changements de régime, des guerres, du chaos dans plusieurs pays, pour les placer dans l’orbite états-unienne. Le côté russophobe du projet ne peut échapper à un auditeur de bonne foi, alors même que la Russie n’était pas en état de poser le moindre problème à l’époque. (vidéo de 5 mn)

https://www.youtube.com/embed/vE4DgsCqP8U

C’est ça le leadership du camp du bien ?

2 – En 22 secondes, Madeleine Albright, une gentille néoconservatrice US, Secrétaire d’État états-unienne à l’époque, assume la mort de 500 000 enfants irakiens sur une télévision américaine en disant : « c’était un choix difficile, mais ça en valait la peine ». S’apercevant avec le recul qu’elle venait de dire une énormité, elle s’en est excusé quelques heures plus tard, mais sa véritable nature s’était exprimée sans honte et sans complexe devant la caméra …. (Vidéo 22 sec)

https://www.youtube.com/embed/CYrPvRk0j-8

Il faut rappeler aux non initiés que, lors de la première guerre du Golfe en 1991, guerre conduite avec l’aval de l’ONU, mais déjà sous prétexte mensonger, avéré aujourd’hui, (l’affaire des couveuses du Koweït), les forces américano-britanniques avait largué de l’uranium appauvri sur l’Irak, entraînant la mort de dizaine de milliers d’irakiens soumis à l’embargo sur les médicaments.(([1] https://www.courrierinternational.com/article/2003/03/06/les-enfants-meurent-par-milliers))

C’est ça le leadership du camp du bien ?

Certes, Madeleine Albright est allé rejoindre en enfer son maître Lucifer et n’est donc plus en mesure de nuire à l’humanité, mais sa fille spirituelle, la gentille néoconservatrice Victoria Nulland, rendue célèbre par son cri du cœur « Fuck the EU », et par son magnifique coup d’état de Maïdan de 2014 en Ukraine, pour seulement 5 milliards de dollars, est montée en grade pour la remplacer aux Affaires étrangères US.

https://www.youtube.com/embed/YYpze1WDVAA

C’est ça le leadership du camp du bien ?

3 – Le 15 avril 2019, le Secrétaire d’État US Mike Pompéo fait une déclaration surprenante devant les étudiants de l’université H&M :

« J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire. Ceci nous rappelle la gloire de l’expérience américaine ».(([2] https://www.france-irak-actualite.com/2020/04/mike-pompeo-et-l-arme-du-mensonge.html))

C’est ça le leadership du camp du bien ? Très à l’aise et décomplexé , en tout cas…

On pourrait multiplier les exemples tant la perversité politique et morale de la petite élite néoconservatrice états-unienne qui détient la réalité du pouvoir aux USA et qui, par conséquent, dirige le camp du bien « US-UE-OTAN-G7 », n’a aucune limite.

Mais jetons maintenant un coup d’œil rapide aux principales réalisations du «camp du bien» sur les trois dernières décennies.

Depuis l’effondrement de l’ex-Union Soviétique, les principales réalisations du présumé « Camp du Bien » ont été calamiteuses et sanglantes pour la planète

Nous nous limiterons à cinq épisodes dont le lecteur devrait se souvenir.

1 – En avril 1989, l’affaire du faux charnier de Timisoara sert de catalyseur à la révolution roumaine. Un narratif mensonger, relayé pendant 6 semaines par la meute médiatique occidentale, parvient à faire tomber le dernier régime communiste en Europe de l’Est. Les médias s’excusent ensuite de « leur erreur », mais le coup est gagnant. Ce type de narratif mensonger visant à emporter la décision va devenir la règle dans l’espace médiatique occidental.

L’action concertée et « en meute » de ces médias mainstream va être facilitée, désormais, par une concentration toujours plus grande aux mains de quelques milliardaires d’obédience néoconservatrice et mondialiste. Ceux qui contrôlent l’opinion par la manipulation et l’émotion finissent donc par contrôler le monde. (vidéo 2 mn)(([3] https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s872352_001/affaire-du-faux-charnier-de-timisoara- un-fiasco-mediatique))

Bien sûr, cette révolution n’a pas été terrible pour ce qui est des pertes en vies humaines ( seulement 1 100 morts et 3 300 blessés) mais ce qui est calamiteux, c’est cette évolution de l’espace médiatique occidental vers toujours plus de mensonges, de manipulations, de concentration au main d’un petit nombre, dans le but de prendre et garder le contrôle des populations en leur faisant gober n’importe quoi.

C’est une triste évolution qui a plus que jamais le vent en poupe dans le camp du bien à la grande satisfaction des hommes politiques au pouvoir.

2 – La première guerre d’Irak de 1990-1991, sous le prétexte mensonger des « couveuses du Koweït », conçu et mis en œuvre par la CIA, et sous le prétexte réel de l’invasion du Koweït.

Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l’ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie. Duplicité ou non, celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare (« nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière »), lui laisse entendre que les USA n’interviendraient pas dans un conflit opposant deux pays arabes. Saddam Hussein interprète les propos de l’ambassadrice US comme un feu vert. S’est-il fait rouler dans la farine par son allié américain qui l’avait instrumentalisé pour faire la guerre à l’Iran de 1980 à 1988 ? En tout cas, c’est bien la CIA qui a concocté le faux prétexte des couveuses…

Comme pour Timisoara, les médias occidentaux ont relayé le faux prétexte et menti en meute pour obtenir le déclenchement de cette guerre.

La vérité a fini par se savoir, après que ces mensonges aient atteint leurs buts, à savoir le vote d’une résolution à l’ONU et l’entrée en guerre du « camp du bien » qui avait trompé l’opinion.(([4] https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Les+couveuses+du+Koweit))

Si l’on ajoute les morts survenues lors des opérations militaires, un peu plus de 100 000, et les morts indirects, liés aux suites de la guerre et aux conséquences de l’utilisation de l’uranium appauvri et des embargos sur les médicaments, le bilan oscille entre 500 000 et 1 million de morts, selon les sources.(([5] https://www.courrierinternational.com/article/2003/03/06/les-enfants-meurent-par-milliers))

Cet uranium appauvri, arme « sale » utilisée sans modération et sans véritable nécessité par les anglo-saxons sur les populations irakiennes ont eu des conséquences de long terme sur ces populations, mais aussi un effet boomerang sur les soldats non avertis de la coalition du camp du bien.

Outre l’uranium appauvri, les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, sont devenues des armes de guerre privilégiées du camp du bien, parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, car les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.

Encore une belle réalisation à l’actif du camp du bien, fondée sur la duplicité et le mensonge.

3 – Le démembrement de l’Ex Yougoslavie

Les tenants et les aboutissants de cette affaire qui va durer 9 ans, sont très mal connus de ceux qui se prétendent experts du sujet et qui réécrivent l’histoire à la gloire du « camp du bien ».

Le 5 novembre 1990, alors que les pays de l’est sont en situation de quasi faillite, le Congrès US adopte une loi sur l’octroi de moyens financiers à l’étranger (Foreign Operations Appropriations Law 101-513) décidant que tout soutien financier à la Yougoslavie serait suspendu dans les 6 mois, sans possibilité d’emprunt ou de crédit.

Cette procédure délibérée était évidemment dangereuse au point que, déjà le 27 novembre 1990, le New York Time citait un rapport de la CIA prédisant, avec justesse, qu’une guerre civile sanglante éclaterait en Yougoslavie.

C’est cette loi et la pression économique et financière US qui ont constitué la source de la division en ex- Yougoslavie, de la guerre civile et du démembrement du pays qui s’en sont suivis et qui se sont conclus par le bombardement de Belgrade par l’OTAN, sans accord de l’ONU, au printemps 1999.

Le véritable bilan humain de ce démembrement de l’ex Yougoslavie, magistralement planifié et réalisé par le chef de meute US du «camp du bien», varie, selon les sources et ce que l’on compte. Il est de 200 000 à 250 000 morts.

Avant 1990 : une république fédérale non alignée sous contrôle du « camp du bien » :

250 000 morts plus tard :

Après 1999 : une mosaïque de petits états de 23,5 millions d’habitants

Enseignements à tirer de ce magnifique cas d’école :

  • L’Arme économique et financière a été la première utilisée en 1990 et s’est avérée décisive dans l’exécution du plan de démembrement. « Nous avons provoqué l’effondrement de l’économie… »
  • Le plan n’a pu être mené à son terme qu’en obtenant la soumission de la Serbie récalcitrante par 78 jours de bombardement au printemps 1999, selon la stratégie des cinq cercles, en insistant sur les infrastructures Ces bombardements ont été justifiés par un prétexte mensonger : le faux massacre de Racak. Ils n’avaient pas l’aval de l’ONU, mais l’OTAN cherchait déjà à se substituer à l’ONU en se comportant en shérif de la planète. L’écrasante supériorité aérienne otanienne et sa crainte d’engager le combat au sol, sur le théâtre kosovar, doivent être notées dans cette affaire.(([6] https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723))
  • Le choix du bon moment par le camp du bien pour appliquer ce plan de démembrement, c’est à dire le moment où la Russie et la Chine, trop faibles, ne pouvaient réagir (décennie 1990-1999).

Cette opération de démembrement a provoqué une prise de conscience par la Russie et la Chine, humiliées par le bombardement de Belgrade, de ce qui pouvait leur arriver un jour. Ils ont donc tissé des alliances : OCS (2001) et BRICS (2008) qui s’avèrent très efficaces aujourd’hui en soutien de la Russie.

Par ailleurs, Poutine qui a suivi ces affaires au plus haut niveau depuis 1999 a très vite compris que ce qui était arrivé à l’ex-Yougoslavie, serait appliqué un jour à la Russie. Pendant plus de vingt ans, il a préparé son pays à une confrontation qu’il savait inéluctable alors même que le « camp du bien » autoproclamé, arrogant, dominateur et trop sûr de lui même, désarmait à tout va et que son chef de meute US étendait son contrôle vers l’Est, avançant ses fusées et ses bases militaires vers les frontières russes.

Plan de démembrement de la Russie par le « CAMP DU BIEN »

Avant démembrement : une Fédération riche en ressources de toute nature mais difficile à contrôler par le « camp du bien » et surtout empêchant de dominer le monde.

Quelques centaines de milliers ou de millions de morts plus tard (dans les deux camps)

Après démembrement : nouvelle configuration projetée des territoires russes, une mosaïque d’États plus petits, moins peuplés et plus faciles à contrôler, à exploiter et à soumettre par le camp du bien

4 – La 2e guerre d’Irak (mars 2003- décembre 2011)

Nous ne nous étendrons pas sur la 2ème guerre d’Irak fondée, elle aussi, sur un prétexte mensonger: les armes de destruction massive de Saddam Hussein qui n’existaient pas.

Chacun se souvient de la comédie jouée par Colin Powell devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, mentant éhontément à la face du monde entier avec sa poudre de Perlin Pimpin.

De 2003 à 2011, de 150 000 à 1 millions de victimes directes ou indirectes de cette 2ème guerre d’Irak ont été décomptées, selon les sources, dont 75% à 80% de civils.(([7] https://www.lepoint.fr/monde/les-500-000-morts-de-la-guerre-en-irak-18-10-2013-1745327_24.php))

Le chef de meute US du camp du bien a mis en œuvre les nouvelles méthodes plus discrète pour tuer, indirectement bien sûr, la population civile de l’adversaire afin de contraindre le chef du camp opposé à se soumettre.

Exemples ?

– Les bombardements en application de la théorie des cinq cercles qui visent, entre autres, les infrastructures nécessaires à la survie des populations. C’est une théorie inventée aux USA, moralement discutable, et dont les états-uniens admettent mal qu’elle puisse être appliquée par d’autres qu’eux mêmes sur les théâtres de conflit. Cette stratégie avait déjà été utilisée dans les bombardements contre la Serbie.(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cinq_cercles))

– Les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, qui deviennent des armes de guerre parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, puisque les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.

C’est encore là une réalisation du « camp du bien », sans aval de l’ONU, sur la base d’un mensonge, à laquelle pour une fois, la France, l’Allemagne et le Canada avaient refusé de s’associer, ce qui étaient tout à leur honneur. A l’époque, certains pays de l’OTAN avaient encore un peu d’honneur et de souveraineté.

5 – La guerre syrienne (2011-2023 ….)

Déclenchée en mars 2011 selon des techniques désormais éprouvées, cette xième révolution colorée, elle aussi concoctée par les néoconservateurs états-uniens, selon les propos même de l’ancien commandant en chef de l’OTAN, le général US Westley Clark (vidéo présentée en début d’analyse), a été conduite, comme les deux guerres d’Irak, au profit d’Israël dont des soutiens très influents dirigent les politiques étrangères états-unienne et européenne. Bilan provisoire : 500 000 morts à ce jour.

On pourrait ajouter aux exemples qui précèdent l’Afghanistan, le Yémen, la Libye, autant d’états souverains agressés par le camp du bien et/ou ses alliés au seul prétexte que leurs dirigeants et leur politique ne servaient pas les intérêts du camp du bien.

On pourrait ajouter aussi, au cours des trois dernières décennies, les innombrables ingérences US dans les affaires intérieures de dizaines de pays (tentatives de révolutions colorées, ingérences électorales, pressions économiques, visant à contraindre tel ou tel État à se soumettre aux volontés d’un État devenu voyou, car dirigé par un État profond de type mafieux qui fait la pluie et le beau temps dans les élections états-uniennes, mais aussi européennes.

Au delà de ces diverses réalisations souvent sanglantes du camp du bien, il faut bien se pencher sur les méthodes utilisées par ce camp du bien US-OTAN-UE-G7 et par les moyens dont il dispose.

Pour le camp du bien, la fin justifie les moyens. La légalité internationale importe peu. C’est la loi du plus fort et « les règles » qu’il fixe unilatéralement qui doivent s’appliquer

Pour imposer leurs « règles » au monde entier, les USA, chef du « camp du bien » se servent d’abord de deux armes redoutablement efficaces : le dollar et l’extraterritorialité autoproclamée de leur droit qui lui est attaché. Ils n’hésitent pas à sanctionner leurs adversaires mais aussi leurs alliés qui n’appliqueraient pas strictement les «règles» qu’ils sont seuls à pouvoir fixer. Certaines banques françaises, par exemple, ont dû payer des amendes de plusieurs milliards de dollars au Trésor US pour avoir osé contourner des sanctions économiques US contre l’Iran et plusieurs autres pays placés sous embargo.(([9] http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/amende-de-la-bnp/))

Les USA et leurs alliés du camp du bien n’hésitent pas non plus à faire main basse sur les avoirs de leurs adversaires lorsque ceux ci (Iran, Afghanistan, Russie..) ont eu la malencontreuse idée d’en déposer dans les banques US ou dans celles des États membres de l’OTAN. « Nous avons menti, triché, volé »

Les USA n’hésitent pas non plus à s’emparer des fleurons industriels de leurs alliés les plus serviles en allant jusqu’à emprisonner en quartier de haute sécurité, sous des prétextes fallacieux, des cadres de ces entreprises pour faire chanter la direction ( Affaire Alsthom, Frédéric Pierucci). Ils vont jusqu’à corrompre les hommes politiques et les chefs d’entreprises (MaKron) pour arriver à leurs fins.

Ils vont même jusqu’à torpiller les contrats commerciaux internationaux de leurs alliés les plus fidèles pour les reprendre à leur compte et les attribuer à leurs entreprises. (Contrat de 35 milliards de $ pour les avions ravitailleurs de l’US Air Force, gagné par Airbus en 2008 et réattribué à Boeing ; contrat de 56 milliards de dollars pour les sous marins australiens annulé en Septembre 2021 pour être réattribué aux entreprises US).

Ils entretiennent un système d’écoutes téléphoniques de la NSA, révélé par Snowden pour espionner les dirigeants des grands pays alliés, découvrir leurs faiblesses, voire leurs turpitudes, établir des dossiers sur eux et les faire chanter autant que de besoin pour mieux les soumettre, et cela, sans même que les intéressés ne s’en offusquent. C’est même le contraire. Plus les dirigeants de l’UE se font tromper, cocufier, sodomiser par ceux des USA, plus ils semblent se satisfaire de la situation.

C’est tout cela qui fait l’excellence de la relation partenariale et de la cohésion au sein du « camp du bien ».

Hyperpuissance confite dans son égocentrisme, les États-Unis, chef de meute du camp du bien, usent et abusent de leur force et de leurs monopoles. En français, on appelle cela « abus de position dominante ». Pour un Américain moyen, peu habitué aux termes juridiques même les plus simples, cela se traduit par : « Pourquoi se gêner ?»

C’est ainsi qu’ils restent l’un des rares pays au monde à ne pas avoir signé et surtout ratifié la convention d’Ottawa de 1997 sur l’interdiction des mines antipersonnel.

Ils violent encore aujourd’hui la Convention de Genève de 1992 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction qu’ils ont pourtant signé et ratifié en 1997, en autorisant l’allié ukrainien, signataire de la convention, d’utiliser ce type d’armes sur le front du Donbass.

Ils violent la Convention sur l’interdiction des armes biologiques qu’ils ont signé en 1975. Et, pour le faire plus discrètement, ils délocalisent leurs laboratoires dans des pays alliés peu regardant sur la question (Ukraine)(([10] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/03/09/des-laboratoires-biologiques- finances-par-les-etats-unis-existent-bel-et-bien-en-ukraine/ )), tout en conservant quelques laboratoire de recherche ultra-secrets sur leur territoire : (Fort Detricks).(([11] http://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Fort+Detrik+laboratoire#fpstate=ive&vld=cid:f9fd8aff,vid:DiQ6u1wlDhI))

Pour couronner le tout, les USA, chef incontesté du camp du bien, sont le seul pays au monde à ne pas avoir ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.(([12] https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-ratification_de_la_Convention_relative_aux_droits_de_l%27enfant_par_les_%C3%89tats-Unis))

C’est sans doute cela la beauté et la grandeur du modèle néoconservateur et mondialiste, auquel la gouvernance de l’UE adhère désormais sans réserve, voire avec enthousiasme.

C’est ça le chef de meute US auxquels nos gouvernants ont librement (?) choisi de se rallier et qu’il nous faudrait suivre dans sa croisade russophobe en Ukraine, pour garder au camp du bien l’hégémonie mondiale .

Mais on est encore loin d’être au bout de l’analyse de ce camp du bien qui sait aller beaucoup plus loin dans l’horreur tout en donnant des leçons de morale et de bonne gouvernance au reste de la planète.

Il y a bien sûr les actions inacceptables de tortures, d’assassinat et d’humiliation sur les prisonniers de guerre irakiens incarcérés à Abu Graib ou à Guantanamo, le tout perpétré par de gentils GI’s états-uniens qui, sans honte et sans complexe ont diffusé les images de leurs forfaits sur face book et sur le net à l’attention du monde entier. Le net ayant été « nettoyé » de la plupart des vidéos les plus sordides pouvant porter atteinte à l’honneur du « camp du bien », il n’en reste plus que quelques unes, moins horribles.(([13] https://www.nouvelobs.com/photo/20160825.OBS6879/torture-humiliations-les-photos-qui-ont-revele-l-horreur-d-abou-ghraib.html))

On aurait pu imaginer qu’il s’agissait là de bavures qui seraient sévèrement sanctionnées par le Camp du bien? Eh bien non! Une des principales tortionnaires US Lynndie England, un patronyme évocateur et fièrement porté, sera condamnée à 3 ans de prison, mais n’en fera qu’un seul. Elle a pourtant exécuté elle même quelques prisonniers et s’est faite photographiée devant les cadavres. Pas cher payés les crimes de guerre perpétrés par l’US Army… Il est vrai que dans l’article paru dans The Gray Zone, le journaliste d’investigation US Seymour M. Hersh, prix Pulitzer, a révélé l’existence de « Copper Green », un programme de torture utilisé en Afghanistan, puis en Irak et approuvé par le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld lui-même. (un gentil néoconservateur mondialiste, cité par le général Clarck dans la première vidéo).

C’est ça le camp du bien qui donne des leçons de morale et de gouvernance au monde entier et qui hurle souvent au crime de guerre, dans des inversions accusatoires de plus en plus délirantes ?

Assez tordu pour institutionnaliser la torture, assez stupide pour se vanter sur internet et se faire prendre les doigts dans la confiture. C’est ça aussi le camp du bien.

Il est vrai que jusque là, les autorités militaires états-uniennes faisaient plutôt dans la discrétion en délocalisant la torture (comme leurs laboratoires biologiques) dans des pays peu regardants, parmi lesquels des pays de l’OTAN (Pologne, Roumanie, Lituanie) et en envoyant leurs bourreaux « opérer » sur place.(([14] https://www.liberation.fr/planete/2014/12/10/comment-la-cia-a-delocalise-ses-centres-de-torture_1160917/))

Nous avons déjà évoqué les sanctions économiques et les embargos qui peuvent être, sur la durée, beaucoup plus meurtriers que les bombardements pour les populations civiles les plus fragiles et notamment les enfants et les vieillards. C’est le cas notamment de l’embargo US sur les médicaments toujours en vigueur pour la Syrie, alors même que cette population civile vient de connaître un tremblement de terre ayant occasionné des pertes importantes et de nombreux blessés. Chacun peut voir dans ce jusqu’au boutisme enragé, stupide et contre-productif du « camp du bien », le niveau de ses qualités humaines et morales, et comprendre pourquoi ce camp du bien suscite le dégoût, le rejet et la haine sur la majeure partie de la planète.

Depuis 1990, l’appel du chef de meute US du camp du bien à des Sociétés Militaires Privées (SMP) a explosé sur tous les théâtres d’opération. Ce système n’a rien à voir avec le mercenariat dans lequel les individus sont recrutés directement par les États. Dans les SMP, ils signent des contrats avec des sociétés ayant un statut juridique et celles ci traitent avec les États.(([15] https://www.dw.com/fr/wagner-blackwater-societes-militaires-privees-smp-mode-d-emploi/a-60704920))

La simple observation des faits montre, par exemple, que les USA ont signé quelques 3 000 contrats avec des SMP entre 1994 et 2004. La plus tristement célèbre de ces nombreuses Sociétés Militaires Privées opérant pour le camp du bien est la Société US Black Water, fondée en 1997, et connue pour ses innombrables exactions et massacres commis en Afghanistan et en Irak. Mais bien sûr, l’impunité est totale, comme pour les militaires des Armées du « camp du bien ».(([16] https://www.liberation.fr/planete/2007/10/08/en-irak-blackwater-accuse-de-massacre-delibere_12437/))

Ce système des SMP est particulièrement efficace et limite les risques politiques de l’État qui l’utilise. Bien sûr le camp du bien voudrait en garder l’exclusivité et a tendance à considérer comme une « organisation terroriste » toute SMP qui ferait concurrence à celles du Camp du bien.

On notera avec intérêt que Wagner, la première SMP russe, n’a été fondée que le 1er mai 2014, peut être en réaction au coup d’État de Maïdan, mené par le « camp du bien », dans lequel certaines SMP états-uniennes avaient joué, dans l’ombre, les premiers rôles. Fondée 17 ans après les Black Waters, Wagner a donc 17 ans de retard sur Black Waters pour ce qui pourrait être présenté comme des exactions, par les narratifs toujours présumés « honnêtes » des médias du camp du bien, hélas trop souvent pris les doigts dans la confiture du mensonge.

Ce que chacun doit comprendre, c’est que les USA et leurs alliés du camp du bien ne supportent pas que Wagner, une jeune société militaire privée russe, de moins de neuf ans d’existence, puisse se distinguer par une efficacité et une éthique militaires bien supérieures à n’importe quelle SMP du camp du bien, y compris Black Water, de 17 ans son aînée. C’est la raison pour laquelle ils dénoncent cette concurrence qu’ils jugent déloyale.

Il est donc hilarant de voir les USA classer Wagner en organisation terroriste, alors que la SMP US Black Water est vraiment une organisation terroriste depuis 26 ans, tout en bénéficiant de l’immunité liée à son travail au profit du camp du bien. On est dans le traditionnel deux poids-deux mesures. Rien de bien surprenant de la part du camp du bien.

La première partie de cette « apologie » du camp du bien, que certains n’hésiteront pas à qualifier de réquisitoire, étant déjà lourde à porter et très longue, il est bon d’y mettre un terme par l’intéressante question des exécutions extrajudiciaires.

En 2014, peu après le coup d’état de Maïdan et l’annexion de la Crimée par la Russie qui s’en est suivie, un conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien (Anton Guerachenko) sous influence des grands services de renseignements du camp du bien (CIA, Mossad, MI6) crée une plate forme collaborative en ligne pour établir la liste des personnes à éliminer physiquement parce qu’elles s’opposent aux intérêts de l’Ukraine, mais surtout au projet néoconservateur et mondialiste qui passe par le démembrement de la Russie.

En fait ce projet est 100 % états-uniens et liste quelques 289 000 personnes dans le monde entier. C’est ce qui ressort de l’article très documenté de Bellincioni Berti du 4 Septembre 2022.(([17] https://www.profession-gendarme.com/wp-content/uploads/2022/09/Lorsque-les-services-ame%CC%81ricains-ciblent-leurs-propres-ressortissants.pdf))

L’originalité de ce projet de nature terroriste, puisqu’il a pour objet de répandre la terreur chez tous ceux qui s’opposeraient aux narratifs du camp du bien sur l’Ukraine, c’est qu’il est ouvertement soutenu par les USA, mais aussi par un silence, évidemment complice, des dirigeants actuels de l’UE qui laissent faire. Ainsi, des universitaires, des journalistes, des anciens militaires ou diplomates, des élus, sont menacés de mort parce qu’ils refusent ouvertement de se soumettre aux diktats des néocons mondialistes. Peu importe qu’ils soient eux même citoyens du camp du bien.

Certaines exécutions ont été déjà effectuées pour l’exemple, dont celle de Daria Douguine, assassinée le 20 août 2022 en Russie.

Cela montre, s’il en était encore besoin, la véritable nature des pays membres du camp du bien, dont le discours des politiques n’est plus en adéquation avec leurs actes depuis l’effondrement de l’Union Soviétique en 1990 et l’émergence dans les hautes sphères du pouvoir états-uniens d’une engeance néoconservatrice et mondialiste qui a largement essaimé dans les gouvernances des grands pays européens.

Inutile d’évoquer, pour alourdir le bilan, l’instrumentalisation du terrorisme de Daesh et d’Al Quaida, par le camp du bien, dans le seul but de faire tomber Bachar el Assad, chef d’État laïque et reconnu aux Nations Unies qui a pour seul défaut de déplaire à Israël, l’un des champions influents du camp du bien.(([18] https://mondafrique.com/fafa-nest-quune-une-girouette-face-aux-djihadistes-dal-nosra/))

Inutile d’évoquer non plus l’exécution illégale et provocatrice du général iranien Soleimani par les États-Unis qui ne reculent devant rien pour semer le chaos et la mort sur la planète.(([19] https://www.rts.ch/info/monde/11455273-lexecution-du-general-soleimani-etait-illegale-selon- une-experte-de-lonu.html))

Quels cris d’orfraie n’aurions nous pas entendus dans les médias du «camp du bien» si l’un de nos généraux avait été exécuté de la sorte par un drone iranien ?

Et oui, c’est tout cela le camp du bien…

Arrivé à ce stade de l’analyse, il est bon de faire une pose pour digérer cette première avalanche de rappels d’informations et de faits indéniables qui sera suivie d’une 2e vague, puis de l’analyse du « camp du mal » : celui qui s’oppose au nôtre.

En conclusion provisoire, je peux simplement constater que je ne me reconnais pas dans ce camp du bien, tel qu’il apparaît jusqu’à présent. Je ne comprends pas par quelle perversion éthique, morale et intellectuelle certains de mes frères d’armes ont pu offrir leur allégeance inconditionnelle à un camp du bien dont les dirigeants ont autant menti, triché, volé, tué, torturé, violé les lois internationales, nuit aux intérêts de notre pays, pour les seuls intérêts de leur chef de meute US, un chef de meute qui n’a que faire de la légalité internationale et pour lequel les règles qu’il a lui même fixées doivent s’imposer à tous.

(…) 

Tout est là : « Chacun devra, à un moment ou à un autre, choisir son camp dans cette guerre à mort ». Ce camp ne sera pas nécessairement le camp que des gouvernants de rencontre mal élus, appuyés par les médias, ont choisi pour nous.

(À suivre)

Dominique Delawarde,
le 13 février 2023.


Notes




Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS

[Source : kla.tv]

L’avocat Philipp Kruse explique, dans une conférence, comment procède l’OMS, financée par des fonds privés et basée à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international ». Il y est stipulé que « les mesures sanitaires ne sont autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes. » Or, on s’efforce aujourd’hui de supprimer cette formulation.

[NDLR La vidéo n’est que partielle par rapport à la transcription qui suit]

[Voir aussi :
OMS et Nouvel Ordre Mondial]

« L’OMS et la Suisse — quelle suite ? » C’est sous ce titre qu’une manifestation organisée par Urs Hans de « Public Eye on Science » a eu lieu le 13 janvier 2023 à Turbenthal dans le canton de Zurich. Dans la première conférence, Astrid Stuckelberger, ancienne collaboratrice de l’OMS, a présenté les principales questions fondamentales relatives à la pandémie dite de « Covid ». Ensuite, l’avocat zurichois Philipp Kruse a résumé les événements depuis 2020. Il a remis en question les mesures relevées depuis le début de leur déclaration, par exemple : sur quelles bases la pandémie s’appuie-t-elle ? Quels ont été les effets des mesures prises ?

Kruse se penche ensuite sur l’OMS, une organisation privée dont le siège est à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international », auquel la plupart des États se sont conformés. Dans sa version actuelle, les mesures ne sont par exemple autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes. Or il est aujourd’hui envisagé de supprimer, entre autres, cette formulation.

Qu’est-ce qui se cache derrière ces propositions d’amendement ?

Quelles en seraient les conséquences ?

Découvrez dans l’exposé suivant l’analyse de l’expert juridique Philipp Kruse.

Exposé : Philipp Kruse

Bonsoir à tous. Cher Urs, merci beaucoup pour l’invitation, pour l’excellente organisation et merci à tous d’être non seulement venus, mais d’être encore là. Il est déjà 22 h 14, le vendredi 13 janvier 2023.

Urs, tu as dit que je me serais réveillé lorsque Kennedy était venu en Suisse en novembre 2021. C’était bien sûr beaucoup plus tôt, bien avant. Ma première action a eu lieu le 18 juin 2020. Je me suis rendu au Parlement, alors encore improvisé — son installation Expo à Berne — et j’ai remis physiquement aux parlementaires la lettre que je leur avais envoyée en deux exemplaires, également par e-mail. Elle avait été cosignée par des scientifiques et un avocat, mon collègue Heinz Raschein. Ensemble, nous y avions déjà expliqué au Parlement qu’il n’y avait absolument aucune cause, aucune raison à une épidémie. Qu’il n’y avait pas de menace, qu’il était urgent de revenir à la situation normale et que toutes les mesures étaient plus nuisibles que bénéfiques et devaient donc immédiatement être annulées. C’était le 18 juin 2020, j’avais essayé de joindre chaque parlementaire pour que cela arrive vraiment, et depuis, je n’ai plus abandonné.

L’idée, j’aimerais faire écho à ce qu’Astrid Stuckelberger vient d’exposer de manière fort remarquable. Merci beaucoup, je peux vraiment souligner tout ce que tu as dit.

Je suis heureux qu’Astrid ait dit si clairement à quel point il est important qu’il y ait des preuves d’une menace et que quelqu’un fasse une véritable analyse des risques. La particularité des menaces est qu’elles doivent toujours être réanalysées et vérifiées à nouveau. C’est d’ailleurs ce qui est écrit à deux endroits dans la loi sur les épidémies : réexaminer régulièrement la situation. C’est pourtant une évidence. Mais ici, cela n’a jamais été fait. C’était d’ailleurs la principale exigence de cette lettre du 18 juin, et elle l’est restée jusqu’à aujourd’hui. La caractéristique essentielle d’un État de droit démocratique est qu’il se compose de trois pouvoirs, afin que ces pouvoirs puissent se contrôler mutuellement et qu’ils puissent réparer des erreurs le cas échéant. C’était l’idée de base de Montesquieu, qui, après la Révolution française, a été mise en œuvre dans toute l’Europe. Une telle révision des questions les plus importantes n’a pas eu lieu depuis janvier 2020 jusqu’à aujourd’hui. Quelles sont les questions les plus importantes ? Astrid Stuckelberger les a toutes très bien énumérées, à savoir : sommes-nous réellement menacés par un virus ? Où se trouve ce virus ? Existe-t-il une chaîne de causalités qui créent une maladie et quelle est la gravité de cette maladie qu’elle provoque ?

Je renvoie ici, pour balayer cela d’un trait, à l’intervention spectaculaire, mais tout aussi scandaleuse, du conseiller fédéral Ignazio Cassis le 7 janvier 2021 dans Arena (émission de la télévision suisse), où on lui avait demandé : « Est-il possible que les gens soient simplement tous considérés comme hospitalisés pour Covid-19, même si les causes sont différentes ? » Et il a dit textuellement — et nous avons toujours bien intégré tout cela dans nos cahiers de doléances, avec un lien YouTube, parce qu’un jour ou l’autre, il faut bien que les choses soient mises sur la table, — il a dit en substance : « Oui, regardez, si quelqu’un a un accident de moto, qu’il est emmené à l’hôpital et qu’il y meurt, et qu’on fait ensuite un test PCR, et que ce test est positif, alors c’est un mort du Covid » !

Ensuite, Sandro Protz lui a encore posé la question, très attentivement, et correctement : « Oui, mais dites-moi, M. Cassis, ce n’est pas un peu bizarre : pourquoi peut-on alors le déclarer comme mort du Covid ? » « Oui, c’est parce que l’OMS le demande ». Et ça, c’est un scandale !

Et c’est sous ce régime que nous vivons encore aujourd’hui, trois ans après ! C’est une insulte à l’esprit humain, c’est une violation de la Constitution, c’est une déraison sans pareille et ce n’est toujours pas terminé à ce jour ! Nous avons toujours le même concept de base, à savoir que nous mesurons cette « menace » exclusivement avec le test PCR. Du point de vue de l’OMS, c’est toujours le seul « étalon-or » acceptable. Et les médecins, comme l’a bien dit Astrid, ils restent tous sur la touche. Ce n’est pas possible, cela fait trois ans que nous devons avaler ça, c’est un scandale d’importance historique. C’est pourquoi nous continuerons tous, nous tous, à faire ce que nous faisons ici, jusqu’à ce que ce scandale soit éradiqué en profondeur. Et c’est pourquoi nous allons par exemple signer le référendum contre la prolongation de la loi Covid-19. Nous tous, parce que cette loi Covid-19 est basée sur la fiction du sacro-saint test PCR. Nous ne l’acceptons pas, c’est dégoûtant !

Allez, on y va, c’est parti ! De quoi s’agit-il ? Je voudrais tout d’abord évoquer brièvement la motivation de base à l’aide d’un cas exemplaire, et pourquoi il est vraiment important de ne pas penser maintenant que nous pourrons revenir à la normalité.

Il s’agit de l’OMS — un poids lourd (!) — et j’essaie de situer le tout. Je tiens compte de l’heure tardive, 22 h 20, et de la complexité des choses. Je veux simplement souligner quelques points, actuellement parmi les plus importants. Car, il y a peu de temps, l’OMS a publié des changements qu’elle propose concrètement pour les prescriptions sanitaires internationales. Je voudrais en parler, comme Astrid tout à l’heure, bien sûr ; quelles sont les prochaines étapes qui en découleront ? Que pouvons-nous faire, que devrions-nous faire ?

Alors, commençons brièvement, jusqu’ici, nous sommes au courant. L’avantage, quand on fait du droit fiscal, ce que j’ai fait pendant environ 20 ans, on a affaire à une matière qui se caractérise par le fait qu’en fin de compte, l’État vous prend toujours quelque chose. Cela signifie qu’il s’agit d’une sorte d’administration d’intervention. Et justement, le droit fiscal — il n’y a guère une autre matière réglée de manière aussi précise en Suisse — contient tous les principes de base que l’on peut également appliquer à la période de l’intervention administrative Covid. C’est pourquoi j’ai tout de suite posé le système de coordonnées du droit fiscal sur le système de coordonnées de l’administration d’intervention Covid et j’ai remarqué que cela ne pouvait pas du tout fonctionner. Ceci est une remarque pour tous ceux qui travaillent également dans le domaine du droit fiscal. Faites-le pour voir, placez-y votre réseau de coordonnées de la vie quotidienne et vous remarquerez où ça ne marche pas.

Très brièvement les cas. J’ai engagé environ 20, 22 procédures judiciaires ordinaires contre les mesures — non pas parce que je suis opposé aux mesures par principe, mais parce que je suis opposé aux méthodes erronées, aux méthodes d’investigation erronées. Je voudrais que les tribunaux soient enfin convaincus que la méthode d’enquête, la méthode d’analyse de la menace virale est erronée.

Nous avons fait un premier grand pas – arrêt du Tribunal fédéral de novembre 2021, c’est l’affaire 2C_228/2021, et là, le Tribunal fédéral a dit, un peu agacé, en considérant 5.2 : les plaignants amènent tellement d’évidences – ils n’auraient pas eu besoin de le faire – parce que les plaignants veulent dire que le test PCR n’est pas valable. Le Tribunal fédéral a encore dit : il est tout de même notoire (noté officiellement par le tribunal) que le test PCR n’est pas approprié pour prouver une maladie. C’était en novembre 2021. Combien de journaux, croyez-vous, ont rapporté cette affaire depuis ? Pas un seul des médias d’État ! Pas un seul ! Ce n’était pas dans le NZZ. Pourtant j’ai donné deux interviews à la NZZ et j’ai dit à plusieurs reprises : « Parlez de ce cas, c’est important. Vous pourrez ainsi apaiser la peur des gens. » Non. Ensuite, nous avons également présenté ce cas au Parlement, en répétant sans cesse : « Chers parlementaires, veuillez en prendre connaissance. Le Tribunal fédéral s’est beaucoup investi dans cette affaire et a fait un travail très sérieux. » Cela n’a pas non plus intéressé les parlementaires, de sorte qu’à ce jour, nous avons toujours la méthode PCR comme base pour la loi Covid-19.

Ensuite, la plainte pénale a été mentionnée — nous avons fait une petite conférence de presse le 14 novembre. Quelle en sera la suite ? Bien sûr, nous ne voulons pas simplement jeter la balle dans l’eau, mais nous poursuivons cela avec la plus grande vigueur. Vous savez que ces substances ARNmessager ont été autorisées pour une durée limitée de deux ans. Nous avons donc dit : nous ne laisserons pas à Swissmedic le soin d’évaluer l’évidence de ces deux années et de nous dire à la fin, dans la procédure pénale ; oui, mais il y a eu une étude en novembre, décembre 2022, où l’efficacité est quand même apparue, ou la sécurité est finalement apparue. Non, donc nous disons : avec nos scientifiques, avec nos collaborateurs — mais avec le soutien de très nombreux experts dans le monde entier — nous nous sommes penchés sur toutes les études, sur toutes les preuves de toute la période d’autorisation ; et nous allons les remettre intégralement au ministère public — c’est-à-dire notre rapport actualisé sur les preuves, pour qu’il n’y ait vraiment plus d’excuses possibles. Et où on pourrait dire, oui, mais il y a là encore une petite étude factice qui prouve la sécurité. Et ça, nous allons le faire avec beaucoup d’insistance.

Aujourd’hui, quelque chose de tout à fait nouveau : pour la première fois, une plainte a été déposée par du personnel navigant contre le licenciement, parce qu’une hôtesse de l’air a refusé obstinément de se faire vacciner et a été licenciée pour cette raison. Nous apporterons également un soutien très fort à cette affaire. Une compagnie aérienne qui, à l’heure actuelle, n’engage ses collaborateurs que s’ils sont vaccinés contre le Covid-19 devrait se voir retirer la croix suisse de son aileron arrière.

[beaucoup d’applaudissements]

J’en viens au cas type. Nous voyons une jeune femme en bonne santé, 28 ans, footballeuse professionnelle, qui profite de sa vie, indépendante, autonome — elle prend en octobre 2021, sous la pression de la Swiss Football League, un vaccin Johnson & Johnson, une simple injection. À partir de là, collapsus immédiat, fatigue permanente, ne peut plus exercer son métier de footballeuse et son autre métier, cinquante consultations en un an. Cela peut se résumer en un mot très simple : les médecins ont dit : « Nous ne pouvons pas dire ce que c’est, mais nous pouvons exclure une chose : cela n’a aucun rapport avec la vaccination. Voyez avec un psychiatre ! » – oui, c’est ce qu’on lui a dit : « Voyez ça avec un psychiatre. »

La jeune femme, quand elle est venue nous voir, suicidaire, dans un hôpital psychiatrique. Quel est le schéma derrière tout cela ? Le schéma est le suivant : nous avons des personnes en bonne santé, des personnes saines qui ne sont pas menacées par le Covid, et elles sont mal informées et subissent des pressions pour qu’elles acceptent une substance qui leur fait du mal, qui leur cause des dommages à long terme. Ensuite, ils vont voir des médecins et leur expliquent la situation, mais les médecins ne leur apportent aucune aide. Une aide consisterait à rechercher toutes les causes possibles sans préjuger des résultats et à ne pas exclure d’emblée une cause bien précise. Non-assistance à personne en danger. Enfin, la non-assistance à personne en danger aggrave encore la situation des personnes concernées. C’est là que s’applique une grande partie du droit. Je résume très brièvement, mais nous avons la violation d’une série de normes impératives de protection de l’individu, issues du droit pénal : je l’ai dit, non-assistance à personne en danger ; du droit civil : atteinte à la personnalité (CO 28) — avec droit à des dommages et intérêts (CO 41) et, bien entendu, du droit constitutionnel et du droit international qui s’appliquent également ici, car nous savons depuis l’introduction du Code de Nuremberg que personne ne peut être amené à se faire injecter quoi que ce soit sans son consentement volontaire et sans une base d’information correcte. Et le tout sur une longue période.

Eh bien, le problème concerne l’ensemble de la population et la question est — beaucoup disent : « Euh, Philipp, détends-toi, c’est fini, va au “Sprüngli”, bois un chocolat chaud — ça fait des miracles. »

À ceux-là, je réponds : « Pas de fin en vue ». L’OMS continue d’entretenir la pandémie. Nous sommes toujours officiellement en Public Health Emergency of International Concern. (Urgence de santé publique de portée internationale.)

L’OMS a toujours pour objectif de vacciner 70 % de la population. Pire encore : l’OMS a déclaré cette technologie de ces substances vaccinales — nous savons qu’il ne s’agit pas de substances vaccinales — comme la norme, la technologie standard pour tous les vaccins contre la grippe et de nombreux autres vaccins — comme la norme, l’étalon-or ! Et, comme nous le savons aussi, le G20 a proclamé : Carnet de vaccination digital et carte d’identité digitale. Cela signifie qu’il faut le promouvoir. Et cela signifie qu’au lieu que l’OMS s’arrête et dise : stop, regardons l’effet, regardons les effets secondaires, faisons le point sur les dommages. Elle dit : non, nous faisons le contraire. Nous accélérons et voulons envoyer encore plus de substances vaccinales.

Tout cela a un caractère expérimental — pourquoi ? Nous avons affaire à une nouvelle technologie de traitement. L’effet exact de cette injection d’ARNm n’est pas connu, on ne sait toujours pas exactement quelle quantité de protéines spike est produite dans le corps, sur quelle durée cette substance active est produite et avec quelle qualité. En bon français il s’agit du plus grand aveuglement qu’on puisse imaginer. Diverses normes n’ont pas été respectées et il n’existe pas d’études contrôlées à long terme pour un grand groupe de personnes, mais en revanche, un nombre extraordinairement élevé d’indices de dommages et les personnes concernées n’ont pas été correctement informées de tout cela.

Oui, c’est tout à fait une tentative, une expérimentation humaine, et c’est interdit par le code de Nuremberg et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Là il est dit… (C’est un pacte de l’ONU, qui est donc valable pour pratiquement tous les pays du monde…) Il y est écrit, première phrase : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Et comme exemple d’application de la torture, il est écrit : « En particulier, nul ne peut être soumis à des expériences médicales ou scientifiques sans son libre consentement » — et cela inclut l’information complète et correcte. C’est ce que l’OMS pousse à faire, contrairement à cette disposition précisément.

Il est également important de noter que « cette disposition s’applique, précisément selon ce même pacte international, même pendant les pandémies ». C’est explicitement écrit là. Très remarquable. Je vais un peu plus vite, car j’ai déjà mentionné que l’ARNm doit rester le grand succès étalon en tant que technologie de base et plate-forme. Va tout de suite plus loin. Et Tedros — lui, comme toujours — dit : « C’est tellement bien qu’au moins 70 % devraient être inoculés ». Et c’est le point de départ.

La question se pose maintenant, après trois ans, qu’il faut poser à l’OMS : « Monsieur Tedros, Monsieur Tedros, dites-moi pourquoi il ne vous est pas encore venu à l’esprit, jusqu’à aujourd’hui, de vous faire vraiment une idée des conséquences, du rapport bénéfice/risque de ces substances ? Était-ce même nécessaire d’introduire ces substances ? Quelle est la validité de votre test PCR de gestion des risques ? Dans quelle mesure avez-vous respecté les méthodes traditionnelles d’analyse des risques de l’OMS, telles qu’Astrid Stuckelberger les a présentées tout à l’heure et qu’elle a elle-même enseignées par le passé ? Pourquoi vous en écartez-vous à ce point ? » Et cette dynamique incroyable de l’OMS d’utiliser cette technologie ARNm, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous mettons un accent très, très fort sur cette plainte pénale et que nous allons continuer à mettre les gaz ici. Ensuite… [grands applaudissements], ce n’est pas grave si personne ne peut lire ça (sur le web), c’est tellement important qu’on peut le résumer très simplement. Il s’agit de l’article 1 de la Constitution de l’OMS. Et si nous nous rendons compte maintenant de ce qui s’est passé au cours des trois dernières années. Combien de souffrances ont été causées sous le titre de « santé » ? Et si on lit ensuite ce que l’OMS s’est elle-même fixé comme objectif, en 1948, dans sa propre constitution, à l’article 1, on ne peut que secouer la tête et dire : « Un instant, vous ne lisez donc pas votre propre constitution ? » À savoir, il y est bien écrit à l’article 1 : « L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé doit être d’atteindre le niveau de santé le plus élevé possible pour tous les êtres humains… » Et ensuite, ils définissent même la santé en disant : « La santé, c’est un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement l’absence de maladie ou de handicap. » Donc avec cet objectif, il aurait fallu, comme un… comment dire, comme un « Häftlimacher » dit-on en Suisse, c’est-à-dire comme un comptable, dès le premier jour du lancement de la vaccination, former des groupes d’expérimentation dans tous les pays et au premier signe de problème, il aurait fallu arrêter tout ça. Et c’est pareil pour toutes les mesures, c’est pareil pour le confinement, c’est pareil pour les tests, bien sûr. Et en se contentant d’avancer droit comme un char d’assaut en ce qui concerne ses mesures et ses méthodes, l’OMS montre qu’elle ne se préoccupe pas de la santé. Elle se préoccupe d’autres choses, mais pas de la santé, oui.

Bon, je vais accélérer un peu, je vais sauter quelques feuilles.

Il est important de savoir qu’il existe des cadres juridiques incroyablement importants que l’OMS et tous les États membres doivent continuer à respecter. Tout à fait éminent : la Charte des Nations unies. Le principe de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples y est ancré. Les droits fondamentaux y sont inscrits aux articles 1 et 2.

On peut y lire par exemple : « Nous, peuples des Nations Unies, sommes fermement résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre… à réaffirmer dans toutes les nations notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personnalité humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, grands et petits… »

Et très important l’article 1 — je le répète simplement encore une fois — l’égalité des droits et l’autodétermination de tous les peuples. Il n’est pas contenu dans le programme de l’ONU de mettre les peuples sous un joug, sous une direction dictatoriale. Ce n’est pas contenu dans ce programme.

Ensuite, les droits fondamentaux — je passe sur ce point — font partie du cadre juridique. Et j’ai déjà mentionné le « Pacte international de l’ONU relatif aux droits civils et humains ».

Il est important de le savoir si on considère brièvement les modifications proposées qui n’ont été rendues publiques que récemment (mais elles avaient déjà été publiées fin novembre, début décembre). Je traduis très brièvement : l’article 1 dit — il s’agit ici du règlement sanitaire international — il y était écrit jusqu’à présent que les recommandations n’avaient pas de caractère obligatoire. Les États n’étaient pas obligés de suivre ces recommandations.

Attendez, quelqu’un qui réfléchit à cela me dira : « Mais Monsieur Kruse, que s’est-il passé au cours des trois dernières années ? Si l’OMS disait quelque chose, nous le mettions en pratique. » Exactement ! Jusqu’à présent, nous avions déjà la pensée que les propositions de mesures, les recommandations étaient contraignantes et étaient comme des ordres.

C’est pourquoi un comité de juristes… quelques juristes et moi-même avons créé un comité, nous avons fait cela, afin de pouvoir offrir au Parlement — je le dis de manière un peu désinvolte — « un cours de rattrapage en droit constitutionnel ». Nous avons dit au Parlement : « Regardez, ce ne sont que des recommandations. Vous n’êtes pas obligés de les mettre en pratique. Ce ne sont pas des ordres, ils ne sont pas juridiquement contraignants. » Mais on l’a fait quand même, et pour qu’on ne puisse pas s’y opposer verbalement plus tard, on dit maintenant : toutes les recommandations doivent rester contraignantes à l’avenir ! Le « non contraignant » a été supprimé.

Et voici l’article qui a fait parler de lui au début de cette année. L’article 3 de ce règlement sanitaire, il bat tous les records. Jusqu’à présent, il y était écrit que, lors de la mise en œuvre de ces dispositions sanitaires, les États devaient respecter la dignité humaine, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des personnes. Tel était le texte jusqu’à présent — et il doit être supprimé ! Et on peut à nouveau objecter comme un auditeur critique attentif : « Mais Monsieur Kruse, ils ont déjà été piétinés jusqu’à présent, les droits de l’homme. » C’est exact, ils ont été piétinés. Là encore, nous avons dit : « Mais voilà, Parlement, regardez, vous n’avez pas le droit de le faire. Dans le Règlement sanitaire international, les droits de l’homme sont protégés ! » – cela n’a intéressé personne non plus. Les parlementaires ne lisent pas les papiers qui font plus d’une page et qui ne contiennent pas d’images. C’est comme ça !

N’ayez pas peur, je ne suis pas un politicien, je suis un citoyen. Mais je me permets une chose, après ces trois ans. Je suis déçu par nos parlementaires — à quelques exceptions près, je nomme ici Pirmin Schwander pour représenter les bonnes exceptions — je suis déçu par nos autres représentants du peuple. À l’heure actuelle, il n’y a absolument plus aucune raison de penser que le test PCR puisse mesurer quoi que ce soit d’utile en rapport avec l’épidémie et il n’y a absolument aucune raison de penser que les mesures prises aient apporté quoi que ce soit de positif.

Il n’y a absolument aucune raison d’adopter cette loi Covid-19. Je suis énormément déçu par les parlementaires. [Applaudissements]

Et je pense que c’est excellent, excellent qu’il y ait plusieurs citoyens de chez nous qui se soient dit : « J’en ai assez, nous en avons tous assez, ça ne peut pas continuer comme ça » et qu’ils vont se présenter aux élections et nous devons les soutenir afin d’occuper le plus de sièges parlementaires possible.

Et je voudrais le dire plus clairement, le plus grand risque pour la Suisse vient de notre Parlement ! Voilà, je me suis un peu défoulé…

Quelqu’un du public : je dis « bibliquement criminel »

Kruse : Bibliquement criminel, oui c’est vrai, je suis d’accord, opinion personnelle, mais c’est ainsi.

Selon ces propositions d’amendement, les États doivent être contraints de signaler à l’OMS dans les 48 heures toute mutation virale susceptible de se transformer en épidémie (aussi de manière bibliquement criminelle, d’ailleurs).

Dans une telle situation de pression psychologique, quelle sera la décision de Monsieur Berset ? « Je préfère attendre encore un peu, jusqu’à ce que j’aie plus de preuves » ou va-t-il dire : « 48 heures, et hop, délai expiré, maintenant ! »

Il est écrit : l’État a 48 heures pour évaluer cela, puis 24 heures après cette évaluation, il faut le signaler à l’OMS. Rien que ça, c’est déjà criminel, car nous savons tous très bien que pour pouvoir évaluer le risque d’une éventuelle évolution pandémique, il faut du temps. Il faut étudier, il faut regarder de près, certainement pas en premier lieu appeler Tedros [Ghebreyesus] tout de suite.

Ensuite, ce que je trouve le plus grave, le plus menaçant et qui doit être le plus clair dans notre esprit à tous, c’est ce bouton d’alarme d’urgence de la pandémie. Le terme technique : Public Health Emergency of International Concern (urgence de santé publique de portée internationale). C’est très facile de s’en souvenir, car le sigle PHEIC donne « Fake ».

Donc, on peut s’en souvenir facilement : « Fake », c’est-à-dire faux. Tedros, en vertu de l’article 6 de ce règlement sanitaire international, pouvait jusqu’à présent déclarer ce « fake ». Et ce qui est remarquable maintenant, c’est que les possibilités, les conditions, le champ d’application pour déclarer un tel fake ont été élargis, et il ne s’agit pas seulement de pandémies réelles, mais aussi de développements qui pourraient potentiellement, potentiellement mettre en danger la santé publique. Il peut décider seul : L’État c’est moi. Il peut consulter le Comité d’urgence, mais — comme ça s’est déjà produit en juillet de l’année dernière — il peut mettre en minorité son Comité d’urgence, ses conseillers. Il peut décider seul si le monde entier se trouve dans cet état légal de pandémie. Cela signifie qu’il peut supprimer d’un coup le règne du droit et de l’ordre constitutionnel fondamental et passer aux règles d’urgence, c’est-à-dire à un état de droit où l’exécutif est aux commandes, en s’appuyant sur les directives de l’OMS — j’y reviendrai. C’est prévu, et il y a une annexe très importante avec un arbre de décision selon lequel — en théorie du moins — l’OMS devrait procéder pour déterminer : y a-t-il une pandémie ? Oui ou non ? On peut y jeter un coup d’œil. L’OMS y a ajouté d’autres exemples d’application. On y lit en effet — et c’est également nouveau — qu’est-ce qui doit conduire à une telle pandémie : « Cluster(s) of other severe infections in which human to human transmission cannot be ruled out. » Ouf ! Donc, si on ne peut pas exclure qu’une transmission humaine puisse se produire à partir de ces cas d’infections. Maintenant, trouvez un scientifique qui se tienne devant Tedros et qui dise : « Je peux exclure cela. » Non, ce n’est pas du tout possible. Ce sont des termes alibi, c’est — bibliquement criminel — quel est le mot-clé ? Exactement ! Disons que je ne dois pas le dire de façon aussi pathétique. Mais je voudrais souligner ici que nous pouvons, par l’intermédiaire d’un seul homme qui n’est pas contrôlé, qui ne peut être arrêté par personne, qui n’a de compte à rendre à personne, mettre le monde entier en état de pandémie sous un prétexte complètement futile. Et je me demande ce qu’il faut de plus pour qu’une telle chose se retrouve en première page du Neue Züricher Zeitung, du Tagesanzeiger et du Blick en même temps ? Que leur faut-il de plus ?

Oui, là aussi, je double un peu la mise. Je suis sans voix parce que partout dans les bureaux de direction, il y a des gens qui sont allés à la même école que moi. Ils ont eu les mêmes professeurs, ils ont lu les mêmes livres, et ils sont maintenant incapables d’additionner un et un. Je suis indigné ! Heureusement, je peux toujours canaliser l’énergie de mon indignation dans des écrits juridiques. Ça a un effet thérapeutique.

Et bon ça pourrait continuer indéfiniment, il est bientôt onze heures — il n’y a pas de bouton Stop. Il n’y a pas de bouton Stop pour la pandémie. Nous sommes maintenant — oui, toujours (selon le statut officiel) toujours en pandémie. Il faut y penser. Et ces possibilités de pandémie sont maintenant encore élargies, elles doivent être élargies. Et c’est littéralement la dernière chose qu’on doit attendre de l’OMS après trois ans de cette expérience, de toute cette expérience Covid, en tant qu’entité raisonnable et responsable. Or c’est tout le contraire. Cela signifie que si cela entre en vigueur, et c’est déjà le cas de facto, il faut parler d’un monopole de fait de l’OMS. De facto, et ce, contrairement aux règles de base qui ont été intégrées par l’ONU dans les principales chartes de l’ONU après la Seconde Guerre mondiale. Et l’idée initiale — on s’en est beaucoup éloigné. Et le résultat, c’est quoi ? Le résultat est que l’organisation la plus puissante du monde — je sais qu’il y a des gens qui sont derrière, il y a le FEM et il y a d’autres organisations — mais appelons-la l’une des organisations les plus importantes et les plus puissantes du monde — peut, sans aucune difficulté, sans aucune possibilité de vérification, sans mécanisme d’arrêt, appuyer sur un simple bouton et s’autoriser à déclencher tout le jeu de cette pandémie, avec toutes les conséquences économiques que ça implique, à savoir des conséquences économiques mauvaises et terribles pour nous, mais des conséquences économiques très positives pour l’industrie pharmaceutique, pour l’industrie de l’informatique, pour mettre tout cela en route — en appuyant sur un simple bouton !

Et cela — vous pouvez emporter cette image chez vous aujourd’hui — il faut y mettre fin. Il faut enfoncer un coin dans ce cercle vicieux, en s’appuyant sur nos Constitutions, sur le droit à l’autodétermination des personnes et sur le droit à l’autodétermination des peuples selon l’ONU. [Applaudissements]

Car ce que nous voyons aujourd’hui — depuis des années déjà — c’est que l’Organisation mondiale de la santé s’est éloignée de sa bonne idée de base initiale — une idée de base noble et fondamentale — pour devenir une entreprise de marketing globale pour Big Pharma, Big IT, et ne se soucie absolument plus de la santé et du bien-être des gens. Et oui, je dois le dire, l’OMS est, sinon un pilote, du moins un complice de l’un des plus grands crimes contre l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’il faut classer l’OMS. Juste pour que nous puissions voir cela à la bonne échelle.

Et nous voyons une rupture fondamentale avec les propres bases constitutionnelles de l’OMS, où, en principe, la gestion des grippes et des pandémies reste l’exception. Cela doit devenir la règle et les droits fondamentaux ne seront plus valables — c’est ce que j’ai dit. Et ce qui devrait tous nous inquiéter, et nous allons maintenant arrêter tout le sarcasme. Cela devrait vraiment nous inquiéter et nous concerner en tant qu’êtres humains, quelle que soit notre couleur politique, quelle que soit notre condition. Il ne peut être dans l’intérêt de personne d’avoir une situation d’urgence factuelle et éternelle et des inconnus à la barre qui peuvent déterminer combien de temps cette situation d’urgence durera et avec quelles mesures nous devrons compter et finalement vivre. Ce n’est pas possible. Et vraiment, le seul point positif de ces propositions d’amendement, à mon avis, c’est qu’on peut l’expliquer très simplement à toute personne un tant soit peu intelligente, il y a donc une chance que même les parlementaires suisses puissent le comprendre.

Je continue un peu, parce que je voudrais aussi montrer très brièvement les zones de conflit concernant le droit constitutionnel suisse, où nous l’avons vu particulièrement clairement. J’ai mentionné que le 18 juin 2020, j’ai été prié très poliment — j’ai mis un costume exprès — de me présenter devant le Palais fédéral — pardon, devant le bâtiment provisoire du Parlement à Berne – BEA, terrain EXPO — et justement devant le Parlement, j’ai écrit : S’il vous plaît, vérifiez, assumez votre obligation constitutionnelle de surveillance — c’est écrit dans l’art. 169, art. 170 de la Constitution fédérale. Et, comme je l’ai également dit, nous n’avons cessé de le souligner en tant que comité de juristes : s’il vous plaît, procédez à cette révision, à cette révision attendue depuis longtemps. Et nous avons reçu une réponse, il y a un an à peu près. Le 21 février 2021, la Commission de gestion du Conseil national nous a écrit une lettre. Elle contenait les lignes suivantes : tant que la pandémie de l’OMS se poursuit, il n’est pas possible de procéder à une vérification finale des mesures. C’est la preuve que sur ordre de l’OMS — en appuyant sur ce bouton — sur le bouton fake — par cette pression simple et bon marché, notre démocratie parlementaire avec les mécanismes de séparation des pouvoirs qui y sont ancrés de manière tout à fait centrale — je n’ai maintenant montré que l’exemple le plus important — notre démocratie peut être désactivée — en appuyant sur un bouton. C’est l’un des points. J’ai peut-être déjà suffisamment mentionné les autres points au début, à savoir les tribunaux.

Jusqu’à présent, jusqu’à aujourd’hui, aucun tribunal ne s’est vraiment penché sur le fond, sur une révision efficace. Donc les tribunaux n’ont pas procédé à un examen, le Parlement n’a pas procédé à un examen, et le Conseil fédéral n’a pas non plus procédé à une adaptation de ses méthodes — des erreurs. Et cela veut dire que parce que tout vient de l’OMS, nous devons à l’avenir nous familiariser avec une disposition pénale du Code pénal. Il y est en effet écrit : quiconque se livre à un acte visant à troubler ou à modifier de manière illicite l’ordre constitutionnel de la Confédération ou des cantons est passible d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

Donc, bien sûr, ce n’est pas depuis hier matin que nous ne sommes pas impliqués dans toute cette affaire, c’est-à-dire depuis toutes ces procédures judiciaires, et nous avons des preuves qui s’accumulent à peu près aussi haut. Et je voudrais simplement mettre en garde par ce biais ceux qui, à Genève, pensent qu’ils doivent continuer à faire avancer ces développements. Car même si, formellement, il y a une immunité, le peuple est en général intelligent et le remarque — il remarque ce qui se joue ici. Et le peuple remarquera — à grande échelle — que notre ordre constitutionnel suisse est saboté — depuis Genève ! Et c’est l’un des titres pour lesquels nous pouvons clairement nous défendre en Suisse, ou que nous pouvons citer comme critère pour donner quelques indications aux représentants juridiques à Berne. J’ai délibérément choisi d’être un peu général, car il y a là un besoin d’agir et une grande possibilité d’action.

Oui, je m’arrête là. Nous sommes arrivés à 11 heures exactement, et je voudrais conclure en exprimant ma grande inquiétude que nous en soyons arrivés là. Mais je suis convaincu que grâce à ce formidable travail d’information qui s’étend maintenant lentement grâce au travail de très, très nombreuses personnes qui, depuis deux ans, ou même trois ans, veillent inlassablement, sans relâche, à ce que les personnes de toute la Suisse comprennent ce qui se joue, et surtout grâce à cette approche ouverte, disons non camouflée, de l’OMS — ils font tout cela ouvertement — je suis confiant que, en lien aussi avec les dommages de plus en plus manifestes causés par les vaccins, la balance penchera lentement de notre côté. Il est très important que nous ne perdions pas courage et que nous assumions nos tâches de citoyens responsables, que nous nous informions, que nous informions les autres et que nous soyons conscients d’une chose : la démocratie part de la base. Les politiciens à Berne doivent faire ce dont nous, les gens de la base, avons besoin, ce que nous souhaitons et ce que nous leur demandons de faire. Et nous devons travailler dans ce sens. [Applaudissements]

Et il y a un article qui correspond à ça — l’article 6 de la Constitution fédérale — qui souligne notre propre responsabilité en tant qu’êtres humains, en tant que citoyens de ce grand pays, et qui nous dit : N’attendons pas que ceux d’en haut nous envoient des cadeaux à la maison, mais prenons notre destin en main — ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous — demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays et pour notre peuple… C’est l’approche décisive — nous le faisons pour nous. Et nous allons continuer. Je vous remercie tous très chaleureusement pour votre longue persévérance et votre grande patience. Astrid a déjà présenté de très nombreuses et très bonnes propositions, dont certaines que j’aurais également présentées. C’est pourquoi je peux ici remercier Astrid de tout cœur — vous remercier de tout cœur pour votre attention — et je vais maintenant terminer mon exposé. Je vous souhaite à tous un bon retour chez vous !




Affaire Palmade et avortement

Affaire Palmade — La vindicte populaire militerait (sans le savoir ?) pour l’interdiction de l’Interruption Médicale de Grossesse à terme !
Un monde moralisateur, binaire, mais surtout illogique.
Et si nous changions la loi ?

Par Alain Tortosa

1

Les mêmes qui approuvent l’introduction du droit à l’avortement dans la Constitution approuvent inconsciemment et concomitamment son interdiction !

Quoi ? Que dit-il ? Qu’est-ce que ce délire ?

Palmade et la conduite sous stupéfiants

Avant de poursuivre mon argumentation et afin de parfaire le nombre de personnes désirant me lyncher en même temps que M. Palmade, je vais ajouter les points suivants.

Toutes les bonnes âmes, toute la bien-pensance milite aujourd’hui pour que le « monstre » soit pendu et écartelé sur la place publique, si possible à une heure de grande écoute, et ce, « pour l’exemple ».

Afin de vous faire gagner du temps, je vais répondre tout de suite à la question :

« Et si c’était ta femme ou ton bébé qu’il avait tué ? »

Ben si c’était le cas, et si j’agissais seulement sous l’influence des émotions, je me chargerais de lui mettre une balle dans la tête, ce n’est pas plus compliqué.
Mais ce n’est pas parce qu’en tant que père et mari j’estimerais à chaud qu’il serait de mon devoir d’agir ainsi, que la Société devrait faire de même d’autant plus si l’objet est d’éviter que ce genre de drame recommence encore et encore.

Les « autres » uniquement ?

Il est évident, trivial, devrais-je dire, que 100 % des personnes qui réclament une peine exemplaire contre lui et sans procès n’auraient « jamais » pu se retrouver dans la situation de ce « criminel pervers ».

Me droguer ? Ah non, c’est uniquement pour les gens célèbres !
Me saouler la gueule et prendre l’auto ? Non, ça c’est pour les autres, pas pour moi !
Conduire sous l’emprise de médicaments ou m’endormir au volant ? Seuls les irresponsables font ainsi !

Notre « chance » serait donc de savoir que seules les « pourritures irresponsables » font chaque année des victimes innocentes.

Nous pourrions aussi parler d’échelle de responsabilité et d’horreur parmi les « enculés », encore que pour mon propos, les guillemets ne soient sans doute pas de mise.
J’en connais qui rendent des substances expérimentales et dangereuses obligatoires qui tueraient ainsi des centaines d’enfants ou d’autres qui font tout pour qu’une guerre dégénère en conflit mondial.
Je me suis un peu éloigné du sujet en rappelant que le monde ne manque pas de monstres et que le personnage toxicomane de ce texte n’est probablement pas en tête de liste quand bien même les victimes vivent un drame.

Selon le brouhaha médiatique de l’instant, les gens « bien » ne sauraient accomplir un crime aussi odieux que celui du suicidaire coupable.

Ni nous ni nos enfants ? Quel est votre degré de conviction ?
Sommes-nous bénis des dieux avec des enfants formidables qui ne boivent pas, ne se droguent pas, ne conduisent pas quand ils sont épuisés, etc., et ce grâce à l’éducation transmise ?

Est-il pour autant si délirant de penser qu’après une fête entre amis, fête où l’alcool coule à flots,
ou alors fête dans laquelle un des copains a amené de la drogue et dit à notre enfant « allez ! ça fait rien, c’est pas dangereux » ? Est-il si impossible que sous le regard de la jolie fille qu’il cherche à séduire, il ne passe à l’acte ?
Ou si impossible qu’il reparte à 4 heures du matin, sobre certes, mais totalement épuisé pour ne pas être en retard à un rendez-vous important le lendemain ?
Si impossible que notre enfant par essence « sain et formidable » ne prenne alors la route, désinhibé ou épuisé avec une conscience et des réflexes fortement diminués ?
Si définitivement impossible que malgré son apparence de bien-être, il ait des addictions, des troubles psy ? (Combien de suicides d’enfants qui vont « bien » par an ?)

Est-il de fait totalement si impossible que samedi prochain sur une route de campagne il n’ôte la vie d’une femme enceinte ?

Je mets tout en œuvre pour que cela n’arrive jamais, mais cela ne m’empêche pas de le redouter.

Allez-vous réclamer la tête de votre enfant « criminel » comme vous réclamez celle de ce « déchet humain » ?
Allez-vous penser et crier sur les toits que votre enfant est un monstre cynique et criminel ?
Allez-vous nier qu’il aurait eu besoin d’une aide psychologique, d’une prise en compte de ses faiblesses et qu’il eut été nécessaire que celles-ci interviennent bien avant le drame ?
Allez-vous ne lui trouver strictement aucune circonstance atténuante ?
Oseriez-vous me répondre « oui tout à fait, pas meilleur que ce toxico dépravé » !

Il ne s’agit nullement de nier ou de minimiser l’horreur des faits,
mais de complexifier, bref de rendre réel.

C’est tellement facile de cracher sur un homme à terre qui était admiré hier.

Sur les chaînes d’info nationales, le sujet Palmade est 24 heures sur 24, entrecoupé du « monstre Poutine », des « gentils ukrainiens » et des « gentils saboteurs de gazoduc » qui ne veulent que notre « bien ».
Ne serait-il pas plus important de hurler notre refus d’une 3Guerre mondiale et notre volonté que le conflit en Ukraine cesse au plus tôt ?
Que l’on envoie des émissaires pour la paix et non des tanks ?
Ne serait-il pas plus important de parler des accidents chimiques aux USA ?

Certains ont peur que la notoriété de Palmade lui permette de s’en sortir. J’aurais plutôt tendance à imaginer que celle-ci pourrait le desservir.
Il va être très difficile pour la justice de demeurer en dehors de la folie médiatique qui ne manquera pas de se produire lors du procès.

Évolution de la loi et de la jurisprudence en la matière

Notre société a adopté un fonctionnement « éthique et moral » de façade, basé exclusivement sur les films de Disney.
Le « Bien » d’un côté et le « Mal » de l’autre.

La complexité est balayée et dans quelques années les juges et avocats ne serviront à rien,
ils seront probablement remplacés par un ordinateur appliquant des textes.

Savez-vous que :
21 % des accidents mortels en France impliqueraient des conducteurs ayant consommé de la drogue selon la sécurité routière2.
30 % des accidents mortels comporteraient une prise excessive d’alcool3
Les médicaments quant à eux seraient impliqués « que » dans 3 % des accidents mortels.
Tandis que 8 % seraient dus à la fatigue !

Permettez-moi donc de remplacer le nom de M. Palmade par celui de M. X, celui-ci n’étant pas seul à provoquer des drames horribles, loin s’en faut.

M. X. est donc désigné comme « coupable », inutile d’enquêter, inutile de prouver, inutile de juger, pendons-le directement !

Quid d’une panne mécanique, quid d’un pneu qui éclate, quid du conducteur en face qui aurait fait une manœuvre dangereuse, quid d’un suicide ?
De toute évidence ces questions n’ont aucun intérêt et sont même indécentes !

Ce fonctionnant binaire de la Société se retrouve tous les jours comme nous avons pu le voir pour la crise du Covid avec les « gentils vax » contre les « méchants non -vax »
Puis nous avons maintenant les « gentils ukrainiens » (nazis) contre les « méchants russes » !

L’alcool, les drogues, les médicaments, les troubles psy, mais aussi une forte émotion comme le fait de découvrir sa femme nue avec son meilleur ami ou la fatigue au volant et j’en passe… sont des facteurs objectifs de diminution du discernement et donc du libre arbitre.

(Que celui qui ne sait pas que l’alcool rend con me jette la première pierre.)

Il est intéressant et objectif de constater que la diminution réelle de facultés cognitives et motrices
de l’individu est désormais considérée comme une circonstance aggravante.

Ce « fait » ne se discute plus et fait donc « consensus » !

Celui qui n’est plus en capacité de… est ainsi plus « coupable » que celui qui demeure en capacité.

Et c’est justement ce qui va peser sur ce monsieur, qui était a priori drogué non-stop depuis 48 heures, voir depuis 30 ans.

La Société et la loi vont le considérer plus « coupable » que celui qui disposerait de toute sa conscience, de toute sa lucidité, de tous ses réflexes, mais qui pour autant provoquerait exactement le même drame !

Le législateur estime que le futur coupable d’un acte qu’il n’a pas encore commis doit anticiper le fait que les actions qu’il entreprend (addictions, médicaments, fatigue, etc.) seront de nature à le placer dans une condition de diminution de ses conditions mentales et physiques qui pourraient entraîner des actes conduisant à des drames.
Il est plus « coupable » que celui qui ne dispose d’aucun élément laissant à supposer que…

Dans cette hypothèse une personne équilibrée devrait vendre sa voiture et déchirer son permis de conduire, car elle pourrait dans l’avenir développer une schizophrénie.
Maladie qui lorsqu’elle serait présente, ne lui permettrait plus de disposer de ses facultés mentales pour prévenir des actes de folie.
Devra-t-on la considérer comme coupable en cas de drame ou accuser la Société qui n’aurait pas détecté sa folie, ou, pire, qui l’aurait détectée, mais n’aurait mis en œuvre aucune mesure de sauvegarde comme il semblerait que ce soit le cas pour les M. X ?

La loi est de fait encore plus bizarre, l’objectif étant de systématiquement déresponsabiliser la Société.

Si M. X avait déjà été condamné pour usage de stupéfiants indépendamment de tout accident sous leur emprise.
Alors M. X pourrait voir sa condamnation doublée alors même que les forces de l’ordre et la justice étaient officiellement informées de son addiction récurrente.
Au lieu d’engager la responsabilité de la Société qui n’aurait rien mis en œuvre, comme par exemple retirer le permis de conduire de M. X et/ou une obligation de soins avec contrôle judiciaire, la Société pourrait estimer que M. X est deux fois plus coupable !

M.X pourrait aussi être rendu coupable de préméditation du fait que l’objectif du WE était, semble-t-il, de consommer des drogues qui allaient ainsi obligatoirement réduire à néant ses capacités de jugement.
La Société demanderait donc qu’un toxicomane depuis 30 ans ait la conscience, la force mentale, la possibilité de déchirer de lui-même son permis et n’ait pas de voiture ?
Préventions qui n’auraient même pas été exigées par la Société chargée de nous protéger !
Sans compter que si M. X en était à son premier drame (si ce n’était pas le premier, la Société serait encore plus coupable) il aurait derrière lui des dizaines d’années de conduite sous emprise de la drogue et donc une « expérience » lui « prouvant » que ceci n’est pas si dangereux.

J’en viens donc naturellement aux coupables en amont.

Il est indispensable que M. X rende compte de son acte devant une cour si son état de santé mental le permet aussi bien pour les victimes que pour lui-même.
Notez que je ne discute en RIEN ce fait.

Pour autant il serait TOUT AUSSI indispensable qu’il ne soit pas seul dans le box des accusés si l’on veut que ce type de drame aille en diminuant et non se contenter de faire du spectacle.

  • Quid de la responsabilité des autorités de santé qui n’ignoraient pas que celui-ci souffre d’addiction depuis des dizaines d’années ?
    Quid de la responsabilité de la Société, des élites et du monde du show-biz qui valorise l’usage de drogues « récréatives » et de la cocaïne pour être plus « performant » ?
    Un proche dont je tairai le nom et qui évolue dans ce milieu trouvait naturel et normal qu’une soirée dans ce monde se fasse en présence de cocaïne et de putes !
  • Quid de la responsabilité des autorités judiciaires qui ne lui ont pas retiré son permis, qui ne lui ont pas imposé de soins, qui n’ont pas mis en place un contrôle judiciaire, alors que l’on savait depuis des années qu’il conduisait sous cocaïne et autres drogues, mais surtout qu’il continuerait ! (c’est le principe même de l’addiction).

Et

  • (quid de la responsabilité des personnes présentes sur place qui ne l’ont pas empêché de se droguer puis de prendre le volant n’ignorant sans doute pas son état ?)
  • (Quid de la responsabilité de la personne sur le siège passager qui ne la pas prévenu ou donné un coup de volant avant le choc frontal ?)

Tout doit être mis en œuvre et scénarisé pour que l’unique coupable soit M. X.
Tout doit être mis en œuvre pour que tout discours déviant soit inaudible.

Remarquez ici encore le même processus utilisé pour la crise du Covid.
Si d’aventure le port du masque, le confinement et j’en passe, étaient factuellement inefficaces alors les coupables désignés étaient uniquement les Français et certainement pas les mesures mises en œuvre par le gouvernement.

Les responsabilités des autres protagonistes seront probablement mises au second plan, voire ignorées, lors du procès de M. X.
L’important étant de faire un « exemple » en imaginant que sa condamnation pourrait effectivement servir « d’exemple ».

Faire reposer la responsabilité uniquement sur M. X est donc indispensable.
Pour que cela cesse de se produire ?
Pour servir d’exemple ?
Non pour que cela se reproduise à l’infini !

Nous sommes dans le même mythe de la peine de mort.
Les États qui en font un usage massif sont aussi des États dans lesquels il y a de très nombreux meurtres.
La peine n’est pas de nature à dissuader et encore moins dans le domaine de l’addiction.

Plus de la moitié des accidents de la route mortels impliquent des personnes sous substances !
Preuve en est que l’exemplarité des peines n’est pas de nature à dissuader.
Il faut donc s’attaquer aux racines du problème !

Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.
Ceci se vérifie notamment en comparant l’évolution du nombre d’accidents mortels au fil des années4 entre 1995 et 2017.
Nous voyons que le nombre dû à l’alcool diminue beaucoup plus lentement que les autres causes.
Ceci constitue un élément de preuve de l’échec de la prévention routière en la matière et que désigner l’usager comme unique coupable n’est pas efficace.

C’est comme si vous désigniez uniquement celui qui a appuyé sur la gâchette dans un meurtre de masse sans aborder la responsabilité des marchants d’armes, des lois sur leur possession, les politiques, les médias, l’industrie du divertissement, etc.

Si M. X est un être humain, ne disposons d’aucun élément objectif permettant de penser le contraire, il est d’ores et déjà auto-condamné à perpétuité.
Il devra essayer de survivre et porter chaque jour l’horreur de son acte qui, quoiqu’il fasse, ne pourra être effacé, à moins que ce ne soit trop lourd à porter et qu’il ne se donne la mort pour fuir.

Finalement aussi bien lui que la société demanderont probablement une condamnation « exemplaire » :

  • La Société considérant que « justice » il y aura eu en mettant hors de nuire le « monstre » qui, bien entendu, « n’est pas comme nous » et qui est le « seul coupable ».
  • Mais aussi M. X dont la condamnation lui permettra de se sentir un peu moins coupable que s’il échappait à toute condamnation.

Mais je trouverais qu’une obligation de soin associée à une obligation de travailler pendant des années dans des unités de soin pour victimes d’accident et dans un travail de prévention dans les écoles et les hôpitaux psy pourrait être préférable à des années entre 4 murs !
Ce type de mesure protégerait largement mieux la Société !

Avortement à terme ?

Le plus « drôle » ou le « plus pitoyable » est que ce mode de pensée binaire faisant de M. X un simple assassin revient à affirmer tout et son contraire !

Je vais vous en faire la démonstration concernant le fameux « bébé » qui, aux yeux de l’opinion publique, mais aussi de la mienne, a été accidentellement « tué ».

En termes de droit, un fœtus, même 2 minutes avant sa venue au monde, n’est qu’un bout de viande qui n’a pas d’existence légale !
On peut utiliser toutes les litotes possibles, mais le fait est juridiquement simple :

Dedans viande ou chose, dehors humain !

Cette réalité juridique avait donné lieu il y a quelques années à un procès à l’encontre d’un médecin chargé d’un IVG, ou plutôt d’une IMG j’imagine, qui s’était terminé par un « raté ».
En effet, l’arrêt du fonctionnement de la chose s’était soldé par un échec et un bébé était venu au monde, bébé qui avait donc des droits et qu’il était interdit de tuer.
Je ne fais que rapporter la loi qui ne correspond bien évidemment pas à mes valeurs.

Ne désespérons pas du droit d’obtenir le droit de tuer un bébé dans le premier mois suivant sa naissance pour des convenances personnelles, mais je m’égare !

En France, l’Interruption Volontaire de Grossesse est légale jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 16 semaines aménorrhée.
Durant cette période, chaque femme peut décider d’éliminer cette « chose » sans risque de poursuite pour meurtre de ce qui n’est pas encore légalement un être humain, pas même un animal !

Ce que d’aucuns appellent « la victoire sur la vie » du fait de femmes qui étaient mutilées ou qui mourraient lors d’avortements clandestins.

Ne vous en déplaise, je ne suis pas « intégriste » au point de dire que 2 secondes après la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule, un humain apparaît.
Mais plus les semaines passent et plus cette « chose » va se transformer en humain, en bébé, quand bien même il n’est pas encore né et ne respire pas encore par lui-même.

Je pense à un fait pour lequel je n’ai pas de réponses en termes de droit.
Si je comprends bien, ce n’est pas le fait d’être en dehors du ventre d’une femme enceinte qui fait du fœtus un humain, mais le fait de respirer ou pas pour la première fois.
Dans cette hypothèse, si un fœtus ne respire pas une fois sorti, un médecin qui ne mettrait pas en œuvre toutes ses compétences pour essayer de le sauver pourrait-il être poursuivi pour non assistance alors que le fœtus ne serait pas encore « humain », car non respirant ?
De même s’il ne respirait pas à la naissance et que le personnel mettait en œuvre des soins pour l’aider à respirer, ne pourrait-il pas être poursuivi par une femme psychiatriquement atteinte qui déclarerait ne plus en vouloir ?
Nous voyons bien que la loi est totalement délirante, mais « logique » !

Notons qu’au fil des années, le nombre de semaines ne fait que croître sous la pression de certains groupes, mais aussi du fait qu’il n’existe aucun débat possible sur le statut du fœtus et de sa condition d’humain.

Le lavage de cerveau est tel que tout le monde applaudit des deux mains et surtout celles et ceux qui veulent sanctuariser cet acte en le mettant dans la Constitution.

Le problème est que le droit au libre arbitre de la femme est en directe opposition avec le droit à la vie.

Il est intéressant de voir que celles
et ceux qui défendent bec et ongle le droit à l’avortement sont considérés
comme de « gentils » humanistes progressistes qui pensent à la vie.
Tandis que celles et ceux qui disent que le fœtus est un être humain,
que l’on n’a donc pas le droit de tuer,
sont considérés comme des arriérés,
des monstres intégristes d’extrême droite et des tueurs de femmes enceintes.

Mais si l’IVG est légale jusqu’à 14 semaines, il n’en est pas de même de l’IMG !
Il est possible de pratiquer une Interruption Médicale de Grossesse jusqu’au terme.

Elle est donc encore légale 30 secondes avant la mise au monde d’un bébé.

« Au-delà de 12 semaines5 d’aménorrhée, la loi autorise l’interruption de grossesse, à tout terme, dans un but thérapeutique, “en cas de péril grave pour la mère ou de forte probabilité de maladie particulièrement grave de l’enfant et reconnue comme incurable au moment du diagnostic6”. »

« Si la femme enceinte estime que la poursuite de sa grossesse met gravement en péril sa santé, la législation l’autorise à demander une IMG. La femme enceinte doit s’adresser à un médecin spécialisé en gynécologie-obstétrique exerçant dans un établissement public de santé ou dans un établissement privé autorisé à recevoir les femmes enceintes. Ce médecin réunit alors une équipe pluridisciplinaire, pour avis consultatif. »

« Lorsque la femme enceinte est victime d’un trouble psychiatrique, l’argumentation clinique est toujours délicate. »

« Les demandes d’évaluation psychiatrique à la recherche “d’un péril grave pour la santé de la mère” inhérent à son état de grossesse sont adressées par les chefs de service des centres gynécologiques de référence à deux psychiatres. »

Je ne rentrerai pas dans les chiffres qui n’ont aucun intérêt pour ma démonstration.

Pour résumer, si la femme enceinte, qui n’est pas encore une mère d’un point de vue légal, risque sa vie en gardant le fœtus (cancer, etc.) ou que son trouble mental est de nature suffisamment grave, il est possible de procéder légalement à un avortement, et ce jusqu’au terme.

Il est totalement légal de mettre fin au fonctionnement biologique
d’un fœtus en bonne santé et viable.

Une loi délirante !

Ce total illogisme de « respire ou pas » a pour unique but de pouvoir légaliser l’IMG.

Si un individu donne un coup de batte de base-ball sur le ventre d’une femme enceinte.
Si son coup entraîne la fin des fonctions organiques de la « chose », il ne pourra être poursuivi pour meurtre quel que soit l’âge de gestation et donc que la femme soit enceinte de 3 jours ou de 9 mois.
Même fœtus, même fin de vie, mais pas même accusation selon le fait qu’il respire ou pas une fois dehors, totalement délirant !

Si en revanche son coup ne se traduit pas par la fin des fonctions biologiques du fœtus, mais que l’on provoque sa « naissance », soit pour sauver la mère, soit pour sauver le fœtus.
Si d’aventure le bébé ne respire qu’une seconde, alors l’individu pourra être poursuivi pour meurtre.

Faut-il prouver que la cause du décès est suite aux coups portés, je ne le pense pas.

D’un point de vue juridique, il vaut mieux donc « tuer » que « blesser mortellement »

Et ce n’est pas tout !
Si le fœtus, pardon le bébé blessé, respire avant de mourir, alors le porteur de coups sera accusé d’avoir tué « ce qui au moment de l’acte n’était pas un être humain, mais une “chose” ».

La loi fait exister « le meurtre d’un humain en devenir » au moment de l’acte,
alors même qu’il n’a pas encore le statut d’humain, mais uniquement de « chose » !
L’acte qui conduit à sa mort étant antérieur à son statut d’humain.

L’humain en devenir n’est donc plus une « chose » si on peut le tuer !
Cela ferait donc de l’IMG un meurtre d’humains en devenir (selon l’âge de gestation) !
L’empêcher de venir au monde et donc de respirer le prive de ce droit de devenir un humain.

Et nous voici dont en plein dans l’affaire Palmade !

Nous sommes choqués, à juste titre, que ce fœtus de 6 mois et demi soit mort et nous pensons qu’un être humain à naître est donc mort dans un accident de voiture provoqué par un toxicomane tordu !

Mais ce n’est pas ce que dit la loi !

Il va falloir être cohérent dans son discours !

  • Si vous avez la conviction qu’un fœtus de 6 mois ou plus est, non pas de la viande, mais un être humain à part entière.
  • Si vous estimez qu’il n’est pas une « chose » comme l’affirme la loi, mais un bébé, et que mettre fin à ses fonctions biologiques vitales relève du crime.

Vous êtes alors en train de remettre totalement en question le droit à l’Interruption Médicale de Grossesse et peut-être même le droit à L’IVG.

Fœtus7 à 6 mois

Vous estimez, bon sens oblige, qu’il y a un moment (à déterminer) où le « bout de viande » n’en est plus un et devient un être humain à part entière avec des droits, quand bien même il n’est pas né !

Si vous affirmez qu’à 6 mois et demi un fœtus est un humain,
alors vous affirmez que mettre fin à la vie d’un fœtus de plus de 6 mois lors d’une IMG
devient le meurtre (légal) d’un être humain.
Vous militez donc pour une modification de la loi sur l’IMG.

D’autant plus que la loi autorise une IMG si la vie, physique ou psychologique de la mère est menacée par la poursuite de la grossesse indépendamment de l’état du fœtus !

77 % des fœtus trisomiques, en bonne santé, ne voient pas le jour8 !

Dès lors que vous donnez un statut d’humain au fœtus de 6 mois9, il n’est plus possible d’affirmer que la vie de l’humain malade (la femme enceinte) a plus de valeur que la vie de l’humain en bonne santé (le bébé à naître).

Ce n’est évidemment plus recevable.

La morale ne saurait accepter de tuer un humain en bonne santé (le bébé à naître) pour essayer de sauver un humain en mauvaise santé (la mère).

Tous celles et ceux qui, comme moi, pensent que M. X a tué un bébé (à naître) affirment
que l’Interruption Médicale de Grossesse pour raisons maternelles est un meurtre !

Vous affirmez donc ouvertement que des bébés à naître de plus de 6 mois de grossesse
sont légalement assassinés tous les jours.
Un bébé est un bébé, qu’il soit tué par un criminel ou légalement par un médecin !

Il va vous falloir choisir, vous ne pouvez pas légitimer ce que vous désignez comme meurtre selon vos désirs et les circonstances.

  • Soit M. X a tué lors d’un accident un bout de viande et il est illégitime et illégal de dire dans les médias que la femme enceinte a perdu son « bébé ».
  • Soit M. X a tué lors d’un accident un bébé à naître et les autres bébés à naître en bonne santé sont victimes de meurtres par IMG.

Merci.

Alain Tortosa10
19 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230219-affaire-palmade-plaidoyer-anti-IMG.pdf





Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)

[Voir aussi :
Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts
Discours de Robert F. Kennedy, Jr. et de Catherine Austin Fitts à Milan, Italie le 13 novembre
Catherine Austin Fitts, ancien membre de l’administration Bush (père) : « Un virus magique pour un coup d’État parfait »
Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »
CBDC : Comment le COVID est devenu la voie de la surveillance financière mondiale
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]




Le plan pour détruire les États-Unis

[Source : RI]

Par Mike Whitney

Aux États-Unis, nous avons un problème d’oligarques, et il est bien plus important que celui auquel Poutine a été confronté lorsqu’il est devenu président en 2000. L’Occident tout entier est désormais aux prises avec des élites milliardaires qui ont la mainmise sur les médias, l’establishment politique et toutes nos institutions importantes. Ces dernières années, nous avons vu ces oligarques étendre leur influence des marchés, de la finance et du commerce à la politique, aux questions sociales et même à la santé publique. L’impact de ce groupe sur ces autres domaines d’intérêt a été tout simplement stupéfiant. Les élites de l’establishment et leurs médias ont non seulement soutenu sans réserve le Russiagate, la destitution de Trump, les émeutes de BLM et le fiasco du 6 janvier, mais ils ont également contribué à l’hystérie du Covid et à la multitude de mesures répressives imposées au nom de la santé publique. Ce que nous aimerions savoir, c’est dans quelle mesure ce groupe participe activement à l’élaboration d’autres événements visant à transformer la République américaine en un système plus autoritaire ?

En d’autres termes, les injections obligatoires, les confinements forcés, la censure agressive mise en place par le gouvernement, les élections présidentielles douteuses, les incendies d’usines de transformation alimentaire, les déraillements de trains, les attaques sur le réseau électrique, les émeutes BLM-Antifa, les spectacles de drag-queens pour les écoliers, l’attention maniaque portée aux questions de genre et les procès publics à grand spectacle ne sont que des incidents aléatoires survenant spontanément au cours d’une période de grands changements sociaux ou sont-ils, en fait, la preuve d’une opération furtivement orchestrée par des agents de l’État agissant pour le compte de leurs bienfaiteurs de l’élite ? Nous savons déjà que le FBI, le DOJ [Département de la Justice] et les agences de renseignement étaient directement impliqués dans le Russiagate – qui était une attaque secrète contre le président en exercice des États-Unis. La question n’est donc pas de savoir « si » ces agences sont activement impliquées dans d’autres actes de trahison, mais plutôt dans quelle mesure ces actes ont un impact sur la vie des Américains ordinaires, sur notre politique et sur le pays. Mais avant de répondre à cette question, jetez un coup d’œil à cette citation tirée d’une récente interview du colonel Douglas MacGregor :

« J’ai lu un document rédigé par George Soros il y a plus de dix ans, dans lequel il parle spécifiquement de cette guerre totale qui serait finalement menée contre la Russie parce qu’il a dit que c’était « le dernier État nationaliste qui repose sur une base de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre. Il faut l’éliminer ». Je pense donc que les responsables occidentaux et les responsables de Washington pensent qu’ils ont réussi à détruire l’identité des peuples européens et américains, que nous n’avons aucun sens de nous-mêmes, que nos frontières ne sont pas défendues, que nous n’opposons aucune résistance aux migrants du monde en développement qui nous écrasent comme si nous leur devions une vie et que nos lois ne comptent pas. Jusqu’à présent, je dirais que c’est une évaluation précise de ce que nous avons fait. Et je pense que c’est une grande victoire pour George Soros et les mondialistes, les anti-nationalistes ; ceux qui veulent des frontières ouvertes qu’ils appellent une « société ouverte » parce que vous vous retrouvez avec rien, une masse amorphe de gens qui luttent pour survivre et qui sont réduits aux plus bas niveaux de subsistance … (Soros) va même jusqu’à dire combien il serait utile que ce soit les Européens de l’Est qui perdent la vie dans ce processus et non les Européens de l’Ouest qui ne veulent tout simplement pas accepter les pertes. Ce n’est pas une question mineure. C’est le genre de pensée qui est si destructeur et si maléfique, à mon avis, que c’est ce à quoi nous avons réellement affaire dans nos propres pays et je pense que Poutine le reconnaît ».(([1] Douglas Macgregor, « Une énorme offensive », YouTube, 11:20 minute.))

La variole du mouton est toujours ignorée

La raison pour laquelle j’ai transcrit ce commentaire de MacGregor est qu’il résume les perceptions d’un grand nombre de personnes qui voient les choses de la même manière. Il exprime la haine que les milliardaires mondialistes éprouvent envers les chrétiens et les patriotes, qu’ils considèrent tous deux comme des obstacles à leur objectif d’un gouvernement mondial unique sans frontières. MacGregor aborde ce phénomène en relation avec la Russie, que Soros considère comme « le dernier État nationaliste qui repose sur un socle de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre ». Mais la même règle pourrait être appliquée aux manifestants du 6 janvier, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la véritable raison pour laquelle les manifestants ont été raflés et jetés dans le goulag de Washington. Après tout, tout le monde sait qu’il n’y a pas eu d’« insurrection » ni de « suprémacistes blancs ». Les manifestants ont été enfermés parce qu’ils sont des nationalistes (patriotes) qui sont l’ennemi naturel des mondialistes. La citation de MacGregor l’expose noir sur blanc. Les élites ne croient pas que les nationalistes puissent être persuadés par la propagande. Ils doivent être éradiqués par l’incarcération ou pire. N’est-ce pas le message sous-jacent du 6 janvier ?

L’autre message sous-jacent du 6 janvier est que les gens ordinaires ne sont plus autorisés à contester l’autorité des personnes au pouvoir. Encore une fois, la légitimité politique aux États-Unis a toujours été déterminée par les élections. Ce que le 6 janvier indique, c’est que la légitimité ne compte plus. Ce qui compte, c’est le pouvoir, et la personne qui peut vous faire arrêter pour avoir remis en question son autorité a tout le pouvoir dont elle a besoin. Regardez cet extrait d’un post sur Substack par l’analyste politique Kurt Nimmo :

« Klaus Schwab, élève du criminel de guerre Henry Kissinger, est un mentor pour les sociopathes avides de pouvoir et narcissiques. La « Grande Réinitialisation » du WEF est conçue pour transformer le monde en un camp de concentration social appauvri, où les serfs démunis « ne possèdent rien », ce qui, dans la plus pure tradition orwellienne, les libérera…

Je défie les gens d’enquêter sur l’initiative de redéfinition mondiale du WEF. Selon le Transnational Institute des Pays-Bas, cette « initiative » propose :

« une transition de la prise de décision intergouvernementale vers un système de gouvernance multi-acteurs. En d’autres termes, ils marginalisent furtivement un modèle reconnu où nous votons pour des gouvernements qui négocient ensuite des traités qui sont ensuite ratifiés par nos représentants élus avec un modèle où un groupe auto-sélectionné de « parties prenantes » prend des décisions en notre nom.

En d’autres termes, les « parties prenantes » des grandes entreprises transnationales décideront où vous vivez, ce que vous mangez (insectes et mauvaises herbes), comment vous vous reproduisez (ou pas ; les enfants produisent des émissions de carbone), et ce que vous pouvez leur « louer », ou ne pas être autorisé à louer si vous vous plaignez d’un cartel « économique » mondialiste non élu qui conduit l’humanité au servage, à la pauvreté mondiale et à la dépopulation ».(([2] « Le WEF appelle à la destruction de la classe moyenne des États-Unis », Kurt Nimmo sur Geopolitics.))

Ce que Nimmo veut dire, c’est que ces élites milliardaires sont maintenant si puissantes qu’elles peuvent ouvertement dire qu’elles vont « s’éloigner de la prise de décision intergouvernementale » (c’est-à-dire du gouvernement représentatif) pour adopter un système de « gouvernance multipartite ». Si je ne me trompe pas, il s’agit là d’une déclaration sans ambiguïté d’une nouvelle forme de gouvernement supranational, dans lequel seules les parties prenantes milliardaires ont un droit de vote sur les politiques mises en œuvre. Mais n’est-ce pas déjà ainsi que les choses fonctionnent ? Sur un grand nombre de sujets, qu’il s’agisse de l’ESG, des monnaies numériques, des passeports vaccinaux, de l’IA, de la recherche sur les gains de fonction, des villes de 15 minutes, du transhumanisme ou de la guerre avec la Russie, les décisions sont toutes prises par une poignée de personnes dont nous savons peu de choses et qui n’ont jamais été élues.

Et cela nous ramène à notre question initiale : Combien de ces événements bizarres (de ces dernières années) ont été imaginés et mis en œuvre par des agents de l’État profond pour faire avancer l’agenda élitiste ?

Cela semble être une question impossible, car il est difficile de trouver un lien entre ces événements très différents. Par exemple, quel est le lien entre une heure pour enfants animée par une drag queen et, disons, l’explosion d’une bombe incendiaire dans une usine de transformation alimentaire en Oklahoma ? Ou l’exploitation politique incessante des questions de genre et les procès publics du 6 janvier ? S’il y avait un lien, nous le verrions, non ?

Pas nécessairement, car le lien n’a peut-être rien à voir avec l’incident lui-même, mais plutôt avec son impact sur les personnes qui le vivent. En d’autres termes, tous ces événements pourraient avoir pour but de générer la peur, l’incertitude, l’anxiété, l’aliénation et même la terreur. Les agences de renseignement ont-elles déjà lancé de telles opérations de déstabilisation ?

En fait, elles l’ont fait à de nombreuses reprises. Voici un extrait d’un article qui vous aidera à comprendre où je veux en venir. Il s’agit d’un article de The Saker intitulé « Opération Gladio : la guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international ». Voyez si vous remarquez des similitudes avec la façon dont les choses se déroulent aux États-Unis depuis quelques années :

« Yves Guerin-Serac : le grand maître des Black Ops à l’origine de l’opération Gladio… a rédigé les manuels d’entraînement de base et de propagande que l’on peut à juste titre décrire comme l’ordre de bataille de Gladio. (…)

Guerin-Serac était un héros de guerre, un agent provocateur, un assassin, un poseur de bombes, un agent de renseignement, un catholique messianique et le grand maître intellectuel de la « stratégie de la tension », essentielle au succès de l’opération Gladio. Guerin-Serac a publié via Aginter Press le manuel Gladio, y compris Notre activité politique dans ce qui peut être décrit à juste titre comme le premier commandement de Gladio :

« Notre conviction est que la première phase de l’activité politique doit être de créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… À notre avis, le premier geste que nous devons faire est de détruire la structure de l’État démocratique sous le couvert d’activités communistes et pro-soviétiques… D’ailleurs, nous avons des gens qui ont infiltré ces groupes ».

Guerin-Serac poursuit :

« Deux formes de terrorisme peuvent provoquer une telle situation [effondrement de l’État] : le terrorisme aveugle (commettre des massacres sans discernement qui font un grand nombre de victimes), et le terrorisme sélectif (éliminer des personnes choisies) (…)

Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’« activités communistes ». Ensuite, il faut intervenir au sein de l’armée, du pouvoir juridique et de l’Église, afin d’influencer l’opinion publique, de proposer une solution et de démontrer clairement la faiblesse de l’appareil juridique actuel. L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation ».

La violence anarchique et aléatoire devait être la solution pour provoquer un tel état d’instabilité et permettre ainsi la mise en place d’un système entièrement nouveau, un ordre autoritaire mondial. Yves Guérin-Sérac, qui était un fasciste ouvert, ne serait pas le premier à utiliser des tactiques de faux drapeau qui ont été imputées aux communistes et utilisées pour justifier un contrôle policier et militaire plus strict de la part de l’État ».(([3] « Operation Gladio : La guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international », The Saker.))

Je répète : la première phase de l’activité politique doit consister à créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’activités (communistes)… L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation.

En d’autres termes, l’objectif de l’opération est de perturber complètement toutes les relations et interactions sociales, de cultiver des sentiments d’incertitude, de polarisation et de terreur, de trouver un groupe qui puisse servir de bouc émissaire pour le vaste effondrement de la société et, ensuite, de se présenter (les élites) comme le meilleur choix pour rétablir l’ordre.

Des fermetures liées au changement climatique déguisées en Villes de 15 minutes dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies
Votre gouvernement poursuit son projet d’implanter des villes de 15 minutes près de chez vous. Ces villes, créées dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies, sont en fait des lieux de confinement liés au changement climatique.
En combinant une carte d’identité numérique, un crédit carbone et un jeton programmable de monnaie numérique de la banque centrale (CBDC), vous obtenez la recette parfaite pour créer une prison numérique à ciel ouvert.
« L’ère du libre arbitre est terminée »

Est-ce là ce qui se passe ?

C’est très possible. Tout cela pourrait faire partie d’une grande stratégie visant à « effacer l’ardoise » afin de « passer d’un système de décision intergouvernemental » à un système de « gouvernance multipartite ».

Cela pourrait expliquer pourquoi il y a eu une telle attaque vicieuse et soutenue contre notre histoire, notre culture, nos traditions, nos croyances religieuses, nos monuments, nos héros et nos fondateurs. Ils veulent remplacer notre idéalisme par des sentiments de honte, d’humiliation et de culpabilité. Ils veulent effacer notre passé, nos valeurs collectives, notre héritage, notre engagement envers la liberté personnelle et l’idée même des États-Unis [NDLR D’où l’intérêt de la « Cancel Culture », la culture de l’effacement]. Ils veulent tout raser et tout recommencer [NDLR par le « Great Reset » ou Grande Réinitialisation]. C’est leur plan de jeu fondamental.

La destruction de l’État est menée sous le couvert d’événements apparemment aléatoires qui répandent le chaos, exacerbent les divisions politiques, augmentent les incidents de désordre public et ouvrent la voie à une restructuration violente du gouvernement.

Ils ne peuvent pas construire un nouvel ordre mondial tant que l’ancien n’est pas détruit.

source : The Unz Review

traduction Réseau International





Le Nouvel Ordre Mondial, une opportunité offerte par la crise sanitaire

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Cela n’a échappé à personne. Sous couvert de réponse à l’urgence sanitaire, les démocraties et leurs économies ont été suspendues partout sur la planète pour être remplacées par des modes de gouvernance autoritaires, secrets et de type militaire.

Progressivement, l’on a découvert un « coup d’état mondial » en cours, une prise de contrôle de la société entière par une élite globale, dont la partie visible est représentée au Forum économique de Davos. Son objectif affiché, est de « saisir l’opportunité de la pandémie pour effectuer un grand reset planétaire vers la 4ème révolution industrielle », soit une société de surveillance et de contrôle par la technologie. Une tentative de transformer l’OMS en un organe de gouvernance mondial, qui serait légitimé par le motif de l’urgence sanitaire est bien en cours.

Peut-on parler d’un nouvel ordre mondial ?

Commençons par une citation: le 23 novembre 2022, au « World Government Summit », lors du sommet du gouvernement mondial, Macron a appelé à la constitution d’un ordre mondial unique.  « Êtes-vous du côté des États-Unis ou de la Chine ? Parce que maintenant, progressivement, beaucoup de gens aimeraient voir deux ordres dans ce monde. C’est une énorme erreur, même pour les États-Unis et la Chine. Nous avons besoin d’un nouvel ordre mondial unique » !

Il faut donc en parler publiquement, puisque les chefs d’état ne s’en privent pas et qu’il est indispensable de dénoncer cette atteinte à la souveraineté des peuples. Le projet n’est certes pas nouveau, l’on pourrait remonter aux empires, ou plus récemment à la politique de l’après-guerre avec la mise en place des organisations internationales et les objectifs des politiques américaines et brittaniques.

Mais en ce qui concerne l’instrumentalisation du domaine de la santé comme arme de stratégie politique, c’est avec la notion de la lutte internationale contre le sida que les choses ont commencé à se mettre en place. Et d’après Robert F. Kennedy, Jr qui en a retracé l’historique dans son livre « Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique », c’est la rencontre et l’alliance entre Bill Gates et Anthony Fauci en 2010 qui a initié la stratégie de vaccination à l’échelle mondiale. D’abord avec le programme de « la décennie des vaccins », ensuite avec le Global Health Security Agenda.

La ligne de temps de l’urgence sanitaire

Lancé en novembre 2014, l’agenda de la sécurité sanitaire global (Global Health Security Agenda) a été précipité par deux facteurs: d’une part les révélations du lanceur d’alerte du CDC William Thompson qui a avoué noir sur blanc avoir commis une fraude scientifique majeure pour dissimuler le lien entre l’autisme et la vaccination. Et d’autre part, la réponse à cette nouvelle sur les réseaux sociaux qui ont été inondés de témoignages de victimes ayant subis des dommages vaccinaux.

Ces évènements qui ont provoqué une véritable panique au sein du cartel des vaccins (et des gouvernements) ont suscité l’élaboration et la mise en oeuvre d’un plan ayant pour objectif de renverser les accusations et de passer à une contre-offensive pour imposer la vaccination à l’échelle planétaire. Etant donné que la plupart des démocraties avaient bétonné les principes du libre choix du patient dans leur constitution ou dans leurs lois sur la santé, l’urgence sanitaire représentait le seul moyen de faire tomber ces obstacles aux obligations vaccinales.

Au sortir de cette première réunion à la Maison Blanche à laquelle participaient l’OMS, différentes organisations onusiennes et les ministres de la santé d’environ 40 pays, la Californie, l’Italie, le Portugal (et sans doute la France) furent désignés comme pays pilotes pour tenter d’étendre les obligations vaccinales, en partant d’une campagne internationale axée sur les dangers du grand retour de la rougeole.

En 2016, lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, le sujet fut au coeur des débats, notamment suite à la sortie du film Vaxxed qui relayait les aveux de Thompson. Trump prônait la liberté vaccinale et l’ouverture d’une enquête sur les effets secondaires présidée par Robert F. Kennedy, Jr., tandis que Clinton répétait inlassablement que « la terre est ronde, le ciel est bleu et les vaccins sont sûrs ».

En novembre, à la veille de la victoire de Trump, Obama signa avec Bill Gates un gigantesque financement pour lancer le programme du GHSA à l’échelle planétaire. Ensuite Gates fit rapidement comprendre à Trump qu’il devait abandonner toute idée d’étudier la sûreté des vaccins.

En 2017, le débat sur la vaccination qui était particulièrement animé en France, fut complètement passé sous silence durant la campagne électorale, alors que le nouveau gouvernement devait obligatoirement se prononcer sur l’extension des obligations vaccinales. Ce fut l’année du combat des fake news et des lois de censure, prônées par l’Union européenne et adoptées par une majorité d’états membres.

L’année suivante, à Mar del Plata, le G20 décida d’investir massivement dans la préparation aux futures pandémies. Dans les semaines suivant cette réunion au sommet, l’Argentine fut le premier pays à instaurer une politique refusant l’accès aux documents administratif et à l’éducation, aux non-vaccinés. En décembre, le conseil de l’Europe vota une recommandation à l’union sur la vaccination avec l’objectif de vacciner tous les citoyens, tout au long de la vie et de lancer un programme de passeports vaccinaux à l’échelle européenne.

Début 2019, ce plan mondial de la vaccination (voir l’article « la prophétie Nexus »), et de la mise en place d’un agenda de contrôle par une surveillance à l’échelle planétaire, sous prétexte d’une urgence sanitaire, était déjà palpable .

L’on pouvait identifier des narratifs communs à tous les pays, alors qu’ils étaient clairement déconnectés de la situation épidémiologique locale. L’on retrouvait aussi les mêmes « incidents », les même phrases dans la bouche des politiques – « il est inacceptable de mourir de la rougeole » – et des propositions de lois identiques étaient votées partout, en même temps. L’on a donc assisté aux répétitions du choeur international de guignols (les chefs d’état) que la pandémie a offert au monde avec des slogans comme « aplatir la courbe », « tous ensemble », « la nouvelle norme » et « Build back better ».

Le choeur des guignols de Davos

2019, mise en place de l’agenda de la pandémie et du nouvel ordre mondial

Si, comme le prétendent aujourd’hui certains scientifiques, le virus de la pandémie était déjà en circulation dès mars 2019 (partons de l’hypothèse qu’il existe ou que son existence ait été déclarée à divers niveaux décisionnels), il a bien pu servir à accélérer la mise en place d’une série d’instruments ayant pour objectif d’opérer une prise de contrôle mondial au profit de l’élite de Davos.

[NDLR L’existence de virus pathogènes, dont celle d’un supposé SRAS-CoV-2 est de plus en plus contestée par de véritables scientifiques non inféodés à Big Pharma, dont l’équipe allemande autour du professeur Stefan Lanka.
Voir le dossier Vaccins et virus.]

En juillet, l’ONU a signé un accord de coopération avec le Forum économique mondial sur la mise en place de l’agenda 2030. Cet acte constitue d’une certaine manière un aveu du fait que les chefs d’état de la planète se considèrent au service des milliardaires, plutôt qu’à celui du peuple qu’ils représentent.

A côté de cette étape politique, le 22 août, lors de la réunion annuelle des banques centrales à Jacksonhole, Blackrock a présenté le programme de réforme économique qui serait mis en oeuvre sous couvert de réponse à la pandémie. Cette opération (ea. ruiner l’économie, siphonner la trésorerie des gouvernements, imposer des emprunts exorbitants et opérer un gigantesque transfert de la manne publique aux mains des privés) a connu un coup d’accélérateur, en mars 2020, le jour de la déclaration de la crise sanitaire par le directeur de l’OMS.

Au mois d’octobre a eu lieu la grande répétition générale nommée Event 201, permettant aux différents acteurs de cette offensive en partenariat public et privé d’accorder leurs violons.

L’on pourrait encore citer toute une série d’éléments pour compléter ce tableau. Tout indique qu’en réalité, d’une certaine manière, une forme de gouvernance mondiale était déjà là. Sinon comment expliquer que 190 pays aient abandonné leurs programmes nationaux de réponse aux urgences sanitaires, pour adopter en l’espace de quelques jours un discours et des politiques identiques et inédites?

Le gouvernement mondial est déjà là, mais il cherche à se légitimer

Progressivement, l’on voit les différentes pièces du puzzle s’assembler. Dans le monde occidental, tout le monopole de la richesse est concentrée dans trois grands groupes d’investissements : Blackrock, Vanguard et State Street. A elles seules, ces compagnies et leurs principaux actionnaires peuvent imposer des politiques de gouvernance à tout le système économique, tant dans le secteur public que privé.

L’agenda durable et les politiques du FEM sont adoptées par les banques centrales et imposées aux gouvernements, parfois via l’adoption des politiques globales européennes, mais aussi dans des accords bilatéraux directs. Exit la volonté du peuple.

Petit à petit ce pouvoir invisible se dévoile, ou du moins ses exécutants. D’ailleurs, Klaus Schwab ne craint plus de se vanter publiquement d’avoir infiltré les cabinets de la majorité des gouvernements.

L’on imagine à quel point cela doit être frustrant de se dire que l’on possède tout un royaume, mais que l’on ne peut y faire exécuter sa volonté de manière directe. Il semble pourtant logique qu’une mafia mondiale aspire à se reposer en installant un système de gouvernance par la technologie, avec la possibilité constante d’en modifier les règles dans un mode de gouvernance « agile ». (c’est à dire, basé sur la persuasion qu’il existe des données « objectives » censées justifier tous les caprices de l’élite).

Le nouvel ordre mondial cherche à se rendre visible et à se légitimer, en utilisant l’urgence sanitaire pour créer un bureau de décision central et supranational au sein de l’OMS. Ces efforts se déroulent sur deux voies parallèles: la révision du Règlement sanitaire international et la négociation d’un « traité pandémies ».

[Pour soutenir Senta Depuydt,
voir sur son site]




REVUE DE PRESSE DU 23 FÉVRIER 2023

Par MF

ÉDITO
OMS, le cauchemar continue

Avec les projets d’amendements du règlement sanitaire international et le traité sur les pandémies, tandis que Die Welt reconnaît la falsification des essais de Pfizer, que le Japon indemnise un effet mortel du vaccin anti-covid, que même le Lancet admet que l’infection protège au moins autant que le vaccin ou que des études prouvent que le Professeur Montagnier avait raison. Les preuves d’effets cancérigènes s’accumulent, la natalité s’effondre et la surmortalité explose dans les pays qui ont le plus vacciné. Pendant ce temps, des médias, des élus et des états tendent vers la recherche de transparence et de justice, et les résistants à la doxa officielle écrivent des livres, manifestent et soutiennent la réflexion collective de leurs communications scientifiques sans conflits d’intérêts.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Des soignants suspendus se sont suicidés

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/des-soignants-suspendus-se-sont-suicides-elsa-ruillere

Cette suspension, sans aucune rétribution ou aide sociale possible, « c’est de la mise en danger de la vie d’autrui ».

La nouvelle normalité

http://informations-covid.e-monsite.com/blog/fin-de-l-epidemie-place-a-la-nouvelle-normalite.html

Au lieu de reconnaître les effets délétères des injections anti-covid, la HAS envisage l’extension pour certaines professions de vaccins annuels (à ARNm) contre le Covid, la grippe, la coqueluche et d’autres maladies et la vaccination contre la grippe pour les enfants de 2 à 17 ans.

Le traité sur les pandémies de l’OMS

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier

« Des textes “contraignants au regard du droit internationalqui violeront la Convention de Vienne sur le droit des Traités et qui conféreront à l’OMSdes pouvoirs dictatoriaux”. »

ÉTRANGER

ISRAËL — Un tribunal ordonne la divulgation du contrat de l’état avec Pfizer

« Énième preuve de la gigantesque escroquerie ! »

USA — Le New York Times en quête de transparence

https://www.francesoir.fr/societe-sante/sms-echanges-entre-ursula-von-der-leyen-et-albert-bourla-le-new-york-times-en-quete

« Le New York Times n’est pas seul à solliciter la justice pour forcer la main de la Commission à exécuter son obligation de transparence. Le quotidien allemand Bild a déposé une série de plaintes contre Bruxelles pour obtenir la divulgation de documents liés aux négociations avec Pfizer/BioNTech et AstraZeneca. Le parquet européen a quant à lui annoncé l’ouverture d’une enquête en octobre dernier. »

USA — Idaho, un projet de loi qui criminaliserait l’administration de vaccins anti-covid

https://francedaily.news/fr/le-nouveau-projet-de-loi-de-lidaho-criminaliserait-toute-personne-administrant-des-vaccins-a-arnm-covid-19/27364.html

L’auteur de l’article fait semblant de ne pas comprendre les fondements de ce projet, ce qui montre le déni de la gravité des effets indésirables.

JUSTICE

Personnels suspendus, demandez votre réintégration

Selon Me Carlo Brusa les dispositions de la loi du 5 août 2021 sont caduques.

La HAS envisage de lever l’obligation vaccinale chez les soignants

https://www.leparisien.fr/societe/sante/vaccination-contre-le-covid-19-la-has-envisage-de-lever-lobligation-chez-les-soignants-20-02-2023-4LCHFKJ765BAVF6RA3ODIUTCCM.php

mais pas avant fin mars !

et

https://t.palace.legal/nl3/h816fFdRNhiuEQSICLfdmg

Surtout, ne pas participer à cette pseudo-consultation ! « La HAS a d’ailleurs restreint la participation à cette “consultation” aux personnes morales uniquement. Ainsi les victimes d’effets secondaires des vaccins Covid-19 n’ont-elles pas leur mot à dire, du moins directement. »

JAPON, reconnaissance et indemnisation d’un effet mortel par le vaccin anti-covid

https://www.francesoir.fr/societe-sante/japon-mortalite-covid-professeur-masanori-fukushima-plainte

« Masataka Nagao, médecin légiste attaché à la faculté de médecine de l’université d’Hiroshima, a constaté que les personnes décédées après une injection de vaccin anti-Covid-19 présentaient une température du corps anormalement élevée. »

COVID

Le Lancet reconnaît (enfin) que l’infection protège au moins autant que le vaccin

https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-une-infection-protege-aussi-bien-qu-un-vaccin-selon-une-etude-20230218

Un article à lire avec des pincettes, car il continue d’insister sur l’intérêt de la vaccination, ou l’art de dire une chose et son contraire.

INJECTIONS

Die Welt publie un article reconnaissant ouvertement la falsification des essais de Pfizer

https://igorchudov.substack.com/p/german-press-discusses-pfizer-vaccine

« Pfizer a retiré de l’essai du vaccin Covid de nombreux patients ayant subi des effets indésirables. Il donne également des exemples de sujets Pfizer dont le décès a été dissimulé et que les contrats de Pfizer comprenaient une exonération de responsabilité, même en cas de négligence de la part de Pfizer et de “fraude ou mauvaise foi de la part de Pfizer elle-même”. »

Les vaccins inefficaces sur les contaminations dans les prisons californiennes

mais les cas augmentent chez les vaccinés.

EFFETS INDÉSIRABLES

La preuve dans 2 publications qu’une zone des vaccins ARNm contient une protéine de type prion

« Le professeur Montagnier avait raison. Ce qui est intéressant dans l’étude de janvier 2023 est le fait de ne plus trouver cette séquence de prions dans le variant Omicron. Et pour cause, selon les chercheurs français, la Nature se débarrasse de ce qui ne lui est pas naturel. »

Où sont les bébés ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/%20ou-sont-les-bebes-0

« Partout en Europe où nous disposons de données, la natalité s’effondre. On constate des pics de mortalité néonatale, pendant ou juste après les campagnes d’injection massives des personnes en âge de procréer. »

Les rappels contre le Covid déclenchent des métastases

https://www.lavieensante.com/2023-02-06-rappels-covid-declenchent-des-metastases/?ref=prenez-le-controle-de-votre-sante-newsletter

« Dans un article du 19 décembre 2022 paru dans Conservative Woman, le Dr Angus Dalgleish continue de discuter du phénomène de propagation rapide des cancers chez les patients qui étaient en rémission stable pendant des années avant de recevoir leurs injections de rappel contre le COVID. Il note qu’après la publication de sa lettre au BMJ, plusieurs oncologues l’ont contacté pour dire qu’ils observent la même chose dans leurs pratiques. »

OFFICIEL — Excès de mortalité toutes causes en Europe

Excès de mortalité 37 % en Allemagne, 25 % en France…

RÉSISTANCES

Les apprentis sorciers, le livre d’Alexandra Henrion-Caude

Bénéfices reversés au profit des personnels suspendus.

La science outragée

« Manipulation des chiffres, études biaisées, campagnes de dénigrement des lanceurs d’alertes et des alternatives aux injections, scandales vaccinaux passés, conflits d’intérêts et médias dominants vendus à l’industrie et au pouvoir, le dernier ouvrage du Pr Bourdineaud, La science outragée, n’épargne personne et marque la riposte de ces scientifiques sans conflit d’intérêts trop longtemps confinés dans le silence. »

CSI n° 90 du 9 février 2023

https://crowdbunker.com/v/X1781kc4TD
Invitée Christine MacKoi. Sujet « mortalité néo-natale »



CSI n° 91 du 16 février 2023

https://crowdbunker.com/v/HbaBAASN
Invitée Hélène Banoun



CSI n° 92 du 23 février 2023

https://crowdbunker.com/v/rdTfT7fG
Invité : Michel CUCCHI, docteur en sociologie, docteur en médecine et cadre de la fonction publique Sujet : Pandémies : l’impasse biosécuritaire.



Publications d’Hélène Banoun

https://www.researchgate.net/publication/368667458_Helene_Banoun_Publications_sur_la_COVID-19_liens_et_resumes

Une liste de nombre et contenu impressionnants




« Une gratitude sans limites » : le Français secouru par la Flotte russe dans l’Atlantique raconte

[Source : fr.sputniknews.africa]

Secouru fin janvier par les marins russes de la Flotte du Nord sur son yacht en détresse dans l’Atlantique, le Français Lucas Monteu a fait part de son histoire dans une vidéo publiée par la Défense russe. On y voit également l’opération de son sauvetage.

La Défense russe a rendu publique la séquence montrant le sauvetage d’un naufragé français dans l’Atlantique en janvier par la Flotte russe du Nord. Dans cette vidéo, il raconte ce à quoi il a fait face.

Le passage entre le Cap vert et la Guyane française n’a pas été facile pour Lucas Monteu, seul à bord, en janvier. S’il espérait tenir deux ou trois semaines de plus, la tempête a complètement perturbé ses projets. L’eau a commencé à s’infiltrer, la situation empirait.

Sauvetage miraculeux

« Je n’ai rien vu sur l’écran radar, mais une fois avant d’aller me coucher, j’ai vu dessus [le pétrolier] « Kama ». J’ai envoyé un appel de détresse sur le canal d’urgence, l’équipage du navire m’a immédiatement demandé où j’étais. Je savais que je n’étais pas visible sur le radar, alors j’ai lancé une fusée éclairante et, deux minutes plus tard, j’ai vu le Kama changer de cap pour venir me sauver », se souvient Lucas.

Le pétrolier faisait partie de la flotte dirigée par la frégate Amiral Gorchkov. Il a dévié de sa route pour gagner la zone de l’accident.



« Une gratitude sans limite »

L’équipage russe a aidé le Français et son chien à monter à son bord, Lucas a reçu les premiers soins. Par la suite, cela leur a pris plus d’une semaine pour se rendre au Cap, en Afrique du Sud, où le groupe du pétrolier devait faire escale.

« Chaque membre de l’équipage a été plus qu’amical avec moi et mon chien, et nous avons été accueillis comme des ambassadeurs », a confié M.Monteu. Les parents de l’aventurier ont envoyé une lettre à l’ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov, pour remercier les marins russes d’avoir sauvé leur fils et son chien.

« Je ressens une gratitude sans limite pour le capitaine et son charmant équipage… J’aimerais rester et travailler avec eux jusqu’à la fin de leur voyage, mais si je ne peux pas, je les attendrai à Mourmansk. Ils ont ma parole », résume le navigateur tricolore.




    Le combat de Cassandre face à la déchristianisation de la France

    [Source : medias-presse.info]

    Entretien en Suisse avec Cassandre Fristot

    Abrutissement et appauvrissement planifié et généralisé, extinction des traditions, remplacement des populations autochtones au moyen de l’avortement, de la stérilisation, de l’euthanasie et de l’immigration de masse. Autant de faits objectifs, qui se résument en un mot, résonnant jusqu’au fond de chaque conscience occidentale : DÉCHRISTIANISATION.

    Dans cette belle entrevue menée le 4 février dernier par Haltérophilo, Cassandre Fristot, responsable Civitas Grand Est, nous redonne à tous le courage nécessaire pour nous engager dans le combat final pour la survie de notre Civilisation avec force et vigueur.

    [Voir aussi :
    Le faux combat contre « l’antisémitisme » de pompiers pyromanes]






    OMS et Nouvel Ordre Mondial

    [Source : anthropo-logiques.org via RI]

    Je suis profondément heureux de re-publier ici, avec son aimable autorisation, une nouvelle analyse magistrale de ma consœur Françoise Bloch au sujet de ce qui se trame à l’OMS et du rôle que d’aucuns aimeraient voir jouer à cette organisation profondément corrompue au sein du Nouvel Ordre Mondial…

    Avec cet argument a priori imparable : si c’est pour la santé des populations, de quel droit oserait-on s’opposer aux décisions de cet organisme ?

    Les manœuvres pour soumettre les pays aux décisions contraignantes (diktats) de l’OMS se déroulent déjà au grand jour depuis quelques années. Si les Occidentaux apparaissent soumis à cet agenda totalitaire mondial, la bonne surprise est venue à plusieurs reprises du reste du monde, à qui évidemment on ne la fait pas quand il s’agit d’imposer de nouvelles formes d’impérialisme.

    Ceci advient à un moment où l’organisation n’en finit pas de se discréditer. En dépit de la quasi-absence de nouveaux cas, par exemple, l’OMS vient de reconduire la « variole du singe » comme urgence sanitaire internationale… Une urgence sanitaire sans cas est une innovation intéressante de plus dans le registre du théâtre de l’absurde… mais certainement pas de la santé publique !

    Quant au très douteux scientifique Jeremy Farrar (directeur du Wellcome Trust), il vient, à peine élevé à la dignité de Chief Scientist de l’OMS, de proposer qu’on renonce aux investigations quant à l’origine du Sars-CoV-2 — question en effet sans importance ! Il s’en est ensuite défendu, sachant à quel point le sujet est chaud : pas moins de dix chimères de coronavirus de chauve-souris ont été produites dans le laboratoire de Wuhan après que Barack Obama ait interdit les recherches sur les gains de fonction sur les virus — le Sars-CoV-2 apparaissant désormais bien, comme l’avait dit très vite le Pr Luc Montagnier, un produit d’ingénierie du vivant…

    Au-delà de ces vilaines péripéties se déploie un réel problème de fond : la volonté de subordonner de manière contraignante la souveraineté sanitaire des pays à une organisation internationale connue aujourd’hui comme étant LA plus corrompue au monde.

    Françoise Bloch, en observatrice avertie, nous livre un article de haute tenue décrivant les risques et les enjeux de cette pièce maîtresse du dispositif de gouvernance mondiale en voie d’imposition par des pouvoirs étatiques mafieux. Engagés dans de véritables « crimes d’état contre la démocratie » selon le terme consacré par le professeur de sciences politiques américain Lance de Haven Smith…

    Jean-Dominique Michel

    [Mise à jour.
    Voir aussi :
    « Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier
    et
    Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS]

    La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS ?

    Par Françoise Bloch[1]

    « Qui écoute un témoin le devient à son tour…
    Cela reste important de délivrer un message, pas seulement pour le peuple juif, mais pour la noblesse de l’être humain »

    Elie Wiesel[2]

    « Aujourd’hui plus que jamais, la conception de l’être vivant comme machine est indissolublement liée au fait que nous vivons dans une société capitaliste et industrielle : elle reflète ce que les instances qui dominent la société voudraient que le vivant soit, afin de pouvoir en faire ce que bon leur semble. »

    Bertrand Louart[3]

    Préambule

    Selon Hannah Arendt[4]:

    « Ce n’est que dans la mesure où il pense, et cela veut dire dans la mesure où il est sans âge — un “il” ou un “je” et non un “quelqu’un” comme le nomme si justement Kafka — que l’homme dans la pleine réalité de son être concret vit dans cette brèche entre le passé et le futur. Cette brèche n’est pas un phénomène moderne, peut-être même pas une donnée historique, mais va de pair avec l’existence de l’homme sur la terre. Il se peut bien qu’elle soit ce chemin frayé par la pensée, ce petit tracé de non-temps que l’activité de la pensée inscrit à l’intérieur de l’espace-temps des mortels (…). Ce petit non-espace-temps au cœur même du temps (…) peut seulement être indiqué, mais ne peut être ni transmis ou hérité du passé ; chaque génération nouvelle et même tout être humain nouveau en tant qu’il s’insère lui-même entre un passé infini et un futur infini, doit le découvrir et le frayer laborieusement à nouveau ».

    J’ai donc essayé, durant ma vie y compris depuis ces trois ans de délire covidien, de me frayer ce chemin entre un passé et un avenir encore inconnu, mais que d’aucuns semblent vouloir écrire pour nous… en prolongeant un passé qu’ils se sont employés à reprendre à leur compte… pour leurs propres intérêts, n’ayant jamais su s’en détacher et voir que l’humain n’est pas qu’une « mécanique à réparer » ou à « perfectionner ». Les deux idéologies du 20e siècle, nées des conceptions scientistes du 18e et dont le capitalisme a finalement triomphé, n’ont su voir dans la vie et l’humain que la matérialité au point de désormais vouloir en faire un robot. Les hommes ne sont pas des machines que l’on peut télécommander par l’intelligence artificielle et autres béquilles technologiques même si celles-ci les fascinent. Il leur arrive même d’avoir une conscience et de penser dans cet espace-temps qui échappe aux soi-disant « élites mondialistes » dont les projets fous nous conduisent à un totalitarisme sanitaire et militaire si nous n’y prenons garde… et dont une partie est déjà en place, mais qu’ils accélèrent.

    ******

    D’abord il nous faut faire un constat

    De ces trois ans de « covidisme délirant », totalement déconnecté de la réalité de la situation et d’ailleurs de toutes les pratiques judicieuses et scientifiquement éprouvées en cas d’épidémie virale respiratoire voire de pandémie, mais fut simplement une « expérimentation d’ingénierie sociale », conçue et préparée de longue date[5].

    Depuis l’arrivée du SRAS-CoV-2, nous pouvons énumérer les méthodes de manipulation de l’information qui ont été utilisées : essais cliniques falsifiés et données inaccessibles ; études truquées et en conflits d’intérêts ; dissimulation des effets secondaires à court terme des « injections géniques » nommées à tort « vaccins » et méconnaissance totale des effets à long terme de leur injection ; composition douteuse des « produits injectés » ; méthodes de test inadéquates ; gouvernements et organisations internationales corrompus ; médecins soudoyés ou menacés, voire interdits d’exercer leur métier ; dénigrement de scientifiques de renom ; interdiction de tout traitement alternatif efficace ; méthodes sociales liberticides et création de boucs émissaires — les non-vaccinés — pour diviser la population, monter les citoyens les uns contre les autres, et créer la discorde au sein des familles au point de pousser des enfants et adolescents au suicide ; utilisation par les gouvernements de techniques de modification du comportement et d’ingénierie sociale pour imposer l’enfermement, les masques et l’acceptation des injections ; censure des médias indépendants et discours planétaires uniformes, véhiculés par les médias les plus puissants du monde (trois agences de presse — AP, Reuters, AFP — toutes rachetées par des financiers et subventionnées, fournissant de quoi alimenter leurs articles)… et amplification du numérique à des fins de contrôle de la population.

    Et pour conclure :

    « En soutenant et en sélectionnant uniquement un côté de l’information scientifique tout en supprimant les points de vue alternatifs, et avec des conflits d’intérêts évidents, les gouvernements et les médias grand public ont constamment désinformé le public. Par conséquent, les lois de vaccination validées de manière non scientifique, issues de la science médicale contrôlée par l’industrie, ont conduit à l’adoption de mesures sociales pour la protection supposée de la santé publique, mais qui sont devenues de graves menaces tout à la fois pour la santé, les droits et les libertés des populations touchées »[6].

    Après ce constat d’évidence

    Fait par de nombreux chercheurs indépendants[7] et de citoyens et citoyennes éclairés, nous avons, de facto, vécu une expérimentation sociale, une forme particulière d’ingénierie sociale, longuement mûrie et préparée, que les « nouveaux maîtres du monde », à savoir les « élites mondialistes » auto-programmées et l’OMS, leur façade, considèrent finalement comme « réussie » puisque la grande majorité des citoyens — principalement occidentaux — ont consenti aux mesures préconisées y compris les plus coercitives. Car d’autres pays comme une bonne partie de l’Amérique latine, l’Égypte, plusieurs pays africains, la plupart des États indiens et y compris la Chine ont eu recours à des remèdes dits ancestraux — l’Artémisia annua par ex. — ou qui avaient fait leurs preuves scientifiquement. On peut donc constater que cette « expérimentation » n’a pas encore complètement atteint l’objectif visé par l’OMS et ses financeurs[8]. Elle a juste préparé ceux qui, sidérés et manipulés, n’ont pas pu ni su y résister : il s’agit désormais de contraindre tous ceux qui n’ont pas appliqué le « dispositif » ou qui ne l’ont pas atteint afin qu’ils se conforment au déroulement des prochains épisodes, c’est-à-dire l’objectif visé par ces élites mondialistes… et leurs complices : un contrôle totalitaire sur leurs vies au prétexte de prendre soin de leur santé… et de leur sécurité… par équité bien sûr ! En cela, malheureusement, l’OMS et ses complices trouvent chez certains ONG et partis politiques — essentiellement de gauche, « écologistes » et tiers-mondistes — des alliés objectifs au prétexte d’aide au développement et d’aide internationale aux pays les plus démunis financièrement. On reste stupéfait devant un tel aveuglement technophile, purement idéologique.

    *****

    Voyons maintenant les « préparatifs » de l’OMS en vue d’atteindre cet objectif — qui se veut mondial, question « d’équité », paraît-il — lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2023 : va-t-on vers un totalitarisme sanitaire et militaire ?

    Pendant nos interrogations bien sûr légitimes sur ce que nous avons vécu parfois comme sidération et souvent comme maltraitance et le soin que nous apportons à en traiter les effets, de préférence avec bienveillance, l’OMS poursuit son agenda mondialiste, sous l’influence de ses financeurs à savoir les soi-disant « élites mondialistes » (dont bien sûr la Fondation Gates et la GAVI) réunies annuellement au Forum Économique Mondial (WEF) à Davos[9] par une intense activité de groupes de travail ; ceci d’autant plus que lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2022, plusieurs États membres, dont plusieurs africains, se sont opposés aux modifications du Règlement sanitaire international (RSI). Rappelons que, déjà en 2021, Urmie Ray dénonçait les dangers d’une mainmise accrue de l’OMS sur la santé mondiale[10]. Plusieurs groupes de travail — dont les membres sont cooptés — se sont déjà réunis plusieurs fois, en vue de :

    • – élaborer un nouveau traité, accord ou convention sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie[11],
    • – modifier le Règlement sanitaire international (RSI)
    • – amplifier les outils technologiques afin de poursuivre « une stratégie mondiale pour la santé numérique » (sic) censée façonner l’avenir de la santé mondiale[12].

    Les nouvelles prérogatives que l’OMS cherche à se voir attribuer nous annoncent-elles la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial de type totalitaire ? De nombreuses voix, essentiellement américaines, mais, quoique de façon moins audible, aussi européennes, s’élèvent pour dénoncer ce « coup d’État » qui militariserait la santé comme elle l’est déjà, depuis des décennies aux USA. Raison pour laquelle les Américains sont peut-être plus avertis des risques encourus puisqu’ils vivent déjà, sur leur territoire, leur accélération depuis la présidence de G. W. H. Bush durant laquelle la « guerre bioterroriste » a été conçue et lancée à travers diverses opérations : Dark Winter, Eco Global Health Security Initiative, Atlantic Storm et Event 201, que Monika Karkowska a déjà fort bien analysées[13].

    Ainsi, le journaliste et chercheur indépendant James Roguski[14] dévoile, en s’appuyant sur un document interne de l’OMS[15], les effets qu’auraient les amendements proposés par l’OMS, dont ceux :

    • – de modifier la nature générale de l’Organisation mondiale de la santé, qui passerait d’une organisation consultative se contentant de formuler des recommandations à un organe directeur dont les proclamations seraient juridiquement contraignantes. (Article 1)
    • – d’étendre considérablement le champ d’application du RSI pour inclure des scénarios qui ont simplement un « potentiel d’impact sur la santé publique »
    • – de chercher à supprimer « le respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes. » (Article 3)
    • – de donner au directeur général de l’OMS le contrôle des moyens de production par le biais d’un « plan d’allocation de produits de santé » afin d’obliger les États-parties à fournir des produits de réponse à la « pandémie » dont la définition serait modifiée, selon ses instructions. (Article 13A)
    • – de donner à l’OMS le pouvoir d’exiger des examens médicaux, des preuves de prophylaxie, des preuves de vaccination et de mettre en œuvre la recherche des contacts, la quarantaine et bien sûr le traitement. (Article 18)
    • – d’instituer un système de certificats sanitaires mondiaux sous forme numérique ou papier, comprenant des certificats de test, des certificats de vaccin, des certificats de prophylaxie, des certificats de guérison, des formulaires de localisation des passagers et une déclaration sanitaire du voyageur. (Articles 18, 23, 24, 27, 28, 31,35, 36 et 44 et annexes 6, 7 et 8)
    • – de rediriger des milliards de dollars non spécifiés vers le complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques sans aucune responsabilité. (Article 44A)
    • – de permettre la divulgation de données personnelles sur la santé. (Article 45)
    • – d’augmenter considérablement la capacité de l’OMS à censurer ce qu’elle considère comme de la désinformation et de la mésinformation. (Annexe1, page 36)
    • – de créer une obligation de construire, de fournir et de maintenir une infrastructure RSI aux points d’entrée. (Annexe 10)

    Quelque peu réconforté par la 4e séance[16] de ce groupe de travail, puisque ses critiques auraient été entendues (!), J. Roguski en oublie que les modifications apportées au RSI ne sont qu’une partie du processus engagé.

    Francis Boyle[17] élargit le propos

    Expert en armes biologiques et professeur de droit international à l’Université de l’Illinois, il avait déjà été, en 1989, le rédacteur d’un rapport dénommé « Biological Weapons Anti-terrorism Act », présenté devant le Congrès US sous la présidence de G.H.W. Bush[18]. Récemment interviewé par « The Defender » au sujet des dernières propositions faites par l’OMS lors de négociations internes qui ont eu lieu à Genève du 6 au 13 février[19], il va nettement plus loin et soupçonne ces nouvelles prérogatives que veut s’attribuer l’OMS de revêtir toutes les composantes d’un « état totalitaire mondial de police médicale et scientifique » : celles-ci « pourraient violer le droit international et enlever toute souveraineté aux États en matière de politique de santé tout en s’assurant d’un contrôle sur la population mondiale par la mise en place de technologies numériques » ; tout ceci en vue d’atteindre « la stratégie mondiale de santé numérique » (sic), avec en vedette les GAFAM, l’IA, le contrôle accru des gouvernements et des citoyens qu’un autre groupe de travail étudie[20] en collaboration étroite avec le GHSI (Global Health Security Initiative)[21]. Très récemment, le Dr Mercola[22] annonce la nomination (fin décembre 2022) par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la tête du GHSI, de son directeur — « un scientifique fou » — : le Dr Ferrar. On apprend que le Dr Ferrar était directeur, de 2013 à février 2023, du Wellcome Trust, complice de la dissimulation de l’origine du SRAS-CoV-2. Et que le Wellcome Trust et son directeur font partie du réseau technocratique mondialiste et du mouvement eugéniste moderne. Lorsque le SRAS-CoV-2 est apparu, M. Farrar a fondé Wellcome Leap, qui est en fait le DARPA de la santé mondiale (Defense Advanced Research Projects Agency, c. à d. une agence du département de la défense US). Cet organisme se concentre entièrement sur la recherche transhumaniste afin d’ouvrir la voie à la quatrième révolution industrielle. M. Farrar et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, font par ailleurs partie d’un petit réseau mondial très soudé qui travaille en coulisse pour influencer la santé, la finance et la gouvernance mondiales… En coulisse donc.

    Pour Francis Boyle, tous ces « préparatifs » qui brouillent les cartes entre « transparence relative et opacité » donnent toutefois une « cohérence » à l’ensemble des « préparatifs » que l’OMS compte faire voter par les États membres en mai 2023, mais ne doivent pas être analysés séparément même si tout est fait « pour noyer le poisson » et les faire apparaître comme séparés. Pris ensemble, ils vont dans le sens d’un pouvoir accru que l’OMS s’attribuerait y compris celui de contrôler l’application par les États de ses directives (mais aussi bien sûr le contrôle des citoyens du monde entier, ramenés au niveau d’enfants obéissants dans le meilleur des cas). De son rôle consultatif, la direction de l’OMS aurait désormais un rôle impératif dès lors que les 2/3 des États membres lui auraient donné un blanc-seing.

    Et de préciser : le cadre du RSI de 2005 « permettait déjà au directeur de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique dans n’importe quel pays, sans le consentement du gouvernement de ce pays, bien que le cadre exige que les deux parties tentent d’abord de parvenir à un accord ». « Selon le même document de l’OMS, les recommandations du comité d’examen du RSI et du groupe de travail des États membres sur les amendements au RSI de 2005 seront communiquées au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanson Ghebreyesus, d’ici mi-janvier ». Cependant M. Boyle remet en question la légalité des documents susmentionnés, citant par exemple que le traité proposé par l’OMS viole la Convention de Vienne sur le droit des traités qui a été ratifiée en 1969 et que M. Boyle a décrite comme « le droit international des traités pour tous les États du monde »[23].

    Il explique en outre la différence entre le dernier traité sur les pandémies et les propositions de modification du RSI : « Le traité sur les pandémies de l’OMS créerait une organisation internationale distincte, alors que les modifications proposées au RSI fonctionneraient dans le contexte de l’OMS telle qu’elle existe aujourd’hui ». Cependant, a-t-il déclaré « après avoir lu les deux documents, il s’agit d’une distinction sans différence. L’un ou l’autre, ou les deux, mettront en place un État policier médical et scientifique totalitaire mondial sous le contrôle de Tedros et de l’OMS, organisation de façade pour les CDC, que dirigeait Tony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, l’industrie de la guerre biologique et le gouvernement communiste chinois qui paie une partie de leurs factures… Soit ils obtiennent les règlements, soit ils obtiennent le traité, mais les deux sont existentiellement dangereux. Ce sont des documents vraiment dangereux… et insidieux ». Le Pr Boyle précise « n’avoir jamais lu de traités et de projets d’organisations internationales aussi complètement totalitaires que le règlement du RSI et le traité de l’OMS, car l’un et l’autre mettent en place un État policier médical et scientifique totalitaire qui échappera au contrôle des autorités nationales étatiques et locales » (et a fortiori aux citoyens) ; « … pour autant que je puisse en juger par leur lecture, ils sont, l’un et l’autre, conçus spécifiquement pour contourner les autorités nationales, étatiques et locales en matière de pandémies, de traitement de pandémies et de vaccins ».

    Enfin, venons-en à Katherine WATT[24]

    Dans un document qui retrace, année après année, une bonne partie des débats autour de la santé et de ses liens avec le DOD (département de la défense US) depuis le début du 20e siècle, elle montre que dès le début du siècle dernier, les élites américaines avaient, à plusieurs reprises, eu le projet de mettre en place un Nouvel Ordre mondial, velléités auxquelles seul Roosevelt, en 1933, avait — provisoirement — mis un terme. En outre, les élites US dès les années 20-30 avaient des projets de dépeuplement qui furent de nouveau approuvés en 1975 sous la présidence de G. Ford, dans le droit fil des théories eugénistes de la fin du 19e siècle que nous aborderons sommairement ultérieurement. Elle constate qu’aux USA, dès la fin des années 70 « la santé publique a été militarisée »[25] et que le personnel militaire a été utilisé comme « sujets » de recherches (ou plus exactement comme « cobayes ») pour les armes biologiques et chimiques, et que dans le prolongement de cette décision, « tout micro-organisme vivant, fabriqué par l’homme, a été considéré comme un objet brevetable (loi votée sous la présidence de Reagan en 1980) — ce que David Martin a très bien démontré[26] et contre quoi il nous mettait en garde — et qu’en 1986, sous la même présidence Reagan, « fut accordée aux fabricants de vaccins une immunité juridique pour les blessures et les décès causés par leurs produits » ; enfin que le HHS (le département de la santé et des services sociaux), dirigé par le Dr Fauci avait des liens structurels non seulement avec les multinationales pharmaceutiques, mais avec le Département de la Défense (DOD) en vue d’une guerre biologique et bioterroriste, toutes choses analysées par Monika Karbowska[27]. Lors d’une conférence de presse sur le déploiement en cours d’armes biologiques[28], K. Watt précise que de fait, depuis des années, « est utilisé un langage portant sur la santé publique afin de mener à bien une campagne militaire » dont nous avons d’ailleurs vu l’usage qu’en a fait, en France, le Président Macron, durant la crise dite du Covid, en s’entourant d’un Conseil de guerre constitué de militaires dont les propos furent tenus secrets. Je la cite :

    “Ce que le Département de la défense et l’OMS ont l’intention de faire — ils sont allés assez loin pour cela sans pour autant atteindre leurs objectifs —, c’est de faire du monde entier leur terrain géographique : ils ciblent toute la population du monde, la durée de leur campagne et les armes qu’ils utilisent sont d’abord informationnelles, c’est-à-dire la propagande et la censure, les deuxièmes sont psychologiquesterreur et terrorisme — qui consistent à dire aux gens qu’ils doivent avoir peur en permanence et qu’ils doivent écouter le gouvernement, et enfin le 3e volet, les armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qui sont appelées dans leurs campagnes « vaccins pharmaceutiques », mais qui sont en fait des toxines et des agents pathogènes”.

    Ensuite, K. Watt soulève les éléments juridiques et les aspects économiques et financiers qui permettent de mettre en place tout cet arsenal de mesures. Elle en conclut que ce projet dure depuis fort longtemps et que sont à la manœuvre des banquiers mondialistes et de nombreuses organisations apparentées qui cherchent à prendre le contrôle total des êtres humains par le biais de programmes bancaires et militaires. Tout ceci remonte au mieux aux années d’avant la 1re guerre mondiale, puis fut repris après la seconde, le nazisme ayant en partie échoué à éliminer une grande partie de la population mondiale (à l’exception tout de même des 60 millions de morts dont 26 à 28 millions de Soviétiques qui repoussèrent l’armée allemande, contribuant à lui faire perdre la guerre, et la quasi-totalité des juifs d’Europe !). « Les produits pharmaceutiques, grâce à l’immunité juridique qui les frappe, permettent le déni des intentions visées : ils peuvent atteindre l’objectif de tuer beaucoup de gens sans que leurs empreintes digitales soient partout »… à l’aide d’outils technologiques[29]… dont la 5 G !

    [Voir aussi :
    Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
    et
    Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

    « Les contraintes financières passent par la Banque des Règlements internationaux (BRI) qui contrôle toutes les banques centrales et les institutions financières puis, tout du long, par les États, les gouvernements nationaux, locaux, municipaux, les écoles et les hôpitaux. Si vous vous conformez à ce qu’ils vous disent de faire, vous obtiendrez les moyens financiers pour ce dont vous avez besoin, pour gérer votre entreprise ou avoir un emploi et si vous ne consentez pas, ils peuvent vous couper tout ceci et c’est par là que tout a été réalisé. » En gros, précise, K. Watt : « C’est ce que nous avons déjà pu constater et vivre durant l’année 2021 et ladite « crise du Covid ».

    Puis elle analyse tous les aspects juridiques qu’elle a repérés pour détourner les lois interdisant les armes chimiques et biologiques. Tous ces produits le sont à des fins “prophylactiques, protectrices ou défensives, cette dénomination étant fausse puisque tous ces produits biologiques sont agressifs, toxiques et mortels”, en sus d’être grandement inefficaces, comme nous l’avons constaté durant la crise du SRAS-CoV-2 et son cortège d’effets indésirables, pour la plupart censurés.

    [Voir aussi :
    Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
    Nanotechnologie et « vaccins »
    À quel point les virus sont-ils morts ?
    C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

    Elle considère que l’OMS est la pierre angulaire de tous ces dispositifs et, selon elle, elle “n’est pas une organisation de santé, mais une organisation militaire, le bras militaire du gouvernement mondial unique que les élites essaient de mettre en place”. “Les amendements qu’ils veulent apporter au RSI visent à l’aggraver en exigeant des gouvernements nationaux la mise en place de mesures plus contraignantes et coercitives en cas d’épidémie de maladies transmissibles et le prétexte utilisé, formulé par les banquiers, est de protéger les entreprises des désagréments provoqués par les épidémies. Mais la vraie raison est le transfert des prérogatives des États Nations à l’OMS et à la BRI”.

    Tous ces chercheurs américains en appellent à stopper le traité sur les pandémies et les modifications apportées au RSI, voire incitent leur pays à sortir de l’OMS. Peu de chance qu’ils soient entendus puisque les USA sont à la manœuvre depuis des années… sauf lorsque Trump voulut suspendre le financement US de l’OMS… mais certainement pas pour les mêmes raisons !

    Ces éclaircissements, sous forme de révélations, nous éclairent désormais sur qui sont “les nouveaux maîtres du monde” à savoir les soi-disant élites mondialistes, essentiellement américaines, comme la plupart des multinationales pharmaceutiques et les banques à l’exception de la Banque des Règlements internationaux, la BRI, créée à Bâle en 1930, laquelle chapeaute toutes les banques centrales. On comprend aisément que la Suisse soit partie prenante de tous ces préparatifs et explique certainement la raison pour laquelle Genève accueille la plupart des Organisations internationales[30] dont l’immunité fut votée en 1945 par le Congrès US sous la présidence de Harry S. Truman ! La dernière en date, adoubée en 2015 par le Conseil fédéral Suisse comme Organisation internationale avec l’immunité juridique et les avantages y afférents, fut le WEF (Forum économique mondial) de Klaus Schwab[31] dont les modalités furent revisitées en 2020.

    En conséquence et conclusion… toujours provisoire :

    Si ces préparatifs de l’OMS aboutissaient, il en serait fini de la souveraineté des États comme des traités internationaux dont deux d’entre eux me semblent particulièrement importants : le Code de Nuremberg et les Protocoles d’Oviedo puisqu’il s’agit bien, dans tous ces “préparatifs”, de crimes contre l’humanité comme l’a démontré le Grand Jury sous la direction de Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, et d’eugénisme dont je rappelle quelques éléments historiques.

    [Voir aussi :
    Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

    L’eugénisme, théorie qui a prévalu à partir du milieu du 19e siècle en Occident, visait un programme de sélection artificielle pour produire une race humaine supérieure en s’appuyant sur la théorie de l’hérédité de W. Galton et sur celle de Darwin, appliquées aux êtres humains. Furent ainsi pratiquées, entre autres sous le nazisme, des expériences médicales sur l’humain, menées sur des détenus dans les camps de concentration (mais aussi sur les malades mentaux et les enfants). La plupart de ceux qui les pratiquèrent étaient médecins et, pour certains, professeurs d’Université, parfois même chercheurs réputés des expérimentations sur l’humain. Une toute petite partie d’entre eux (23 dont 20 médecins et une femme qui “officiait” comme médecin au camp de Ravensbrück[32]) furent traduits, en 1947, devant l’un des douze Tribunaux de Nuremberg, dont l’un, spécifique, concerna les seuls médecins[33].

    [Voir aussi :
    Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
    L’eugénisme, l’inavouable projet « scientiste » des philanthropes de la finance
    « Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019]

    De ces procès de Nuremberg est né le Code de Nuremberg qui établit une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 — août 1947), lesquels précisent les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme “acceptables”. De là furent édictées des lois éthiques encadrant la pratique biomédicale[34].

    Ces principes éthiques furent constamment remis en cause par les USA. L’OMS et les autorités politiques et sanitaires, notamment dans les pays occidentaux, s’en sont exonérées pendant ladite crise du SRAS-Cov2et ne fut pas plus tenu compte de la Convention et des Protocoles d’Oviedo[35] (avril1997), le seul instrument juridique international contraignant. Cette Convention-cadre et ses protocoles visent à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine. Refuser de se faire injecter des produits toxiques ne relève donc pas d’un “égoïsme” qui fut prêté aux “non-vaccinés”, mais bien d’une question éthique qui concerne toute l’humanité.

    [Voir aussi :
    Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?]

    Hannah Arendt dont l’œuvre gigantesque sur le totalitarisme fait référence[36] — que reprend à son compte Ariane Bilheran[37] — lors d’un dernier entretien réalisé par “les Crises” en 1973[38], jette un regard rétrospectif sur le nazisme, la banalité du mal, la raison d’État dont la sécurité nationale est issue et qui justifie les pires crimes, l’arrogance des puissants, et sur la peur que l’on ne s’avoue que rarement avoir, mais qui n’est que la peur de l’imprévu et de l’imprévisible fait de contingences, mais est surtout la peur de la liberté, celle en particulier de penser. Aurions-nous si peur d’être libres de penser par nous-mêmes de manière critique ? Et répondant à la question : qu’est-ce que la liberté de penser ? elle ajoute :

    « Elle ne repose que sur la conviction que chaque être humain, en tant qu’être pensant, peut réfléchir aussi bien que moi, et peut former son propre jugement s’il le veut. (…) La seule chose qui peut vraiment nous aider, c’est vraiment de réfléchir. Réfléchir, cela signifie de toujours penser de manière critique. Et penser de manière critique, cela signifie que chaque pensée sape ce qu’il y a en fait de règles rigides et de convictions générales. Tout ce qui se passe lorsqu’on pense est soumis à un examen critique. C’est-à-dire qu’il n’existe pas de pensée dangereuse, pour la simple raison que le fait de penser est en lui même une entreprise très dangereuse. Mais ne pas penser est encore plus dangereux. Je ne nie pas le fait que réfléchir est dangereux, mais ne pas réfléchir, c’est plus dangereux, encore. »

    [Voir aussi :
    Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »]

    Il en est de la grande Histoire comme des histoires singulières, les mythes et les fables qui nous sont contés cachent souvent des secrets inavouables et n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité toujours plus complexe. Ces “fables” se transmettent ainsi de génération en génération… qui les reprennent à leur compte. Ainsi Enzo Traverso dans son ouvrage sur « la violence nazie, une généalogie européenne »[39] fait-il remonter cette violence et l’extermination industrielle des juifs… et des Tziganes — les oubliés de l’Histoire comme le furent les colonisés — … à 250 ans, c’est-à-dire à l’épisode de la Terreur de 1793 lors de la Révolution française qui inventa la guillotine, aux guerres coloniales et aux abattoirs de Chicago créés au milieu du 19èmesiècle[40]. Jacques Pauwels, historien hétérodoxe, fait aussi tomber quelques fables qui nous furent contées — tout au moins pour ceux qui voulaient bien les croire —… et plus précisément celle que l’Europe aurait été sauvée par les Américains, “le pays de la Démocratie et de la Liberté[41].

    De fait, les grands industriels américains (Ford, ITT, IBM, General Motors, Petroleum Oil, etc.), loin d’être antinazis, étaient racistes et eugénistes. Pour maximiser leurs profits que la grande dépression des années 20-30 avait fait chuter et lutter contre « les Rouges »c’est-à-dire les ouvriers — auxquels la Révolution bolchévique avait fait germer l’espoir d’un monde plus juste et égalitaire, ils collaborèrent avec Hitler puis changèrent d’alliance en mars 1941, après avoir voté un « prêt-bail » à la Grande-Bretagne… et à l’URSS, à charge pour eux d’un remboursement ultérieur : « une victoire hitlérienne aurait alors asséché l’abondante source de bénéfices que générait le “prêt-bail” (…) et celle sur l’URSS aurait été désastreuse pour leurs profits ». Ces élites US arborèrent alors la casquette de l’antifascisme, mais elles restèrent anticommunistes dans leur cœur » et racistes. De surcroît, l’arrestation de tous les opposants syndicaux, socialistes, et communistes allemands, dès la première heure de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, et conduits en camps de concentration, firent plier les ouvriers qui, travaillant à l’économie de guerre dans les usines allemandes, se soumirent à des salaires de misère quand ils furent payés. Double objectif atteint pour ces « élites » qui s’enrichirent à tout va sous le nazisme : « l’incessante quête de profit amena les hommes d’affaires, et en tout premier lieu les chefs des grandes et puissantes entreprises à créer et à manipuler le régime nazi et à lui faire déclencher une guerre mondiale, afin de concrétiser ses objectifs »jusqu’à ce que ce régime ne leur convienne plus. Triste constat qui s’est prolongé durant le 20èmesiècle et se perpétue d’ailleurs actuellement avec les multiples guerres menées sous drapeau occidental : les alliances que les « élites » économiques et financières nouent servent toujours leurs profits. Évidemment à lire, ces ouvrages décoiffent quelque peu nos croyances qui sont transmises de génération en génération. Il semble qu’elles aient la vie dure. Qui n’a pas travaillé son histoire est condamné à la revivre… Il en est des histoires singulières comme de la Grande Histoire ! Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, dit-on, il arrive qu’elle les resserve sous d’autres apparats !

    Toutefois et heureusement, chaque jour nous apporte son lot de révélations ! dont celle du PDG de Moderna, pris « les doigts dans la confiture »[42] quand il a avoué, d’abord en aparté, puis au dernier Forum économique mondial à Davos, que les « vaccins » étaient prêts, en 2019, bien avant le déclenchement de l’épidémie de Sras-Cov2. La vérité finit toujours par être découverte : ces révélations font prendre conscience à certains États que leur souveraineté est en jeu et qu’il serait bon qu’ils s’opposent aux manœuvres de l’OMS et de ses complices, telle récemment l’Australie[43].

    Espérons qu’ils seront suivis par d’autres États, mais surtout que les citoyens, les premiers concernés par le « Nouvel ordre mondial » que nous promeuvent l’OMS et les soi-disant élites mondiales rassemblées au Forum économique mondial (WEF), en y mettant tous les atours pour les séduire, comprendront que leur avenir est en jeu comme celui de leurs enfants. La seule « résilience » individuelle ne pourra pas panser leurs plaies quand, de facto, tout totalitarisme a toujours visé un effondrement sociétal tel que les élites l’ont prévu cette fois encore. Étrange rapprochement entre la résilience requise des habitants, contraints de vivre dans des zones contaminées après un accident nucléaire et celle qu’on leur suggère d’avoir pour « s’adapter » voire « consentir » à un totalitarisme sanitaire et militaire tel que prévu par l’OMS ! N’oublions pas que l’OMS collabore aussi étroitement avec l’AIEA et le Conseil de Sécurité et que la « radiophobie » fut évoquée concernant la peur ressentie par les habitants vivant en zones contaminées par les retombées de l’accident de Tchernobyl et que l’idéologie de la résilience peut être, en elle-même, au service de l’acceptabilité sociale de ce qui produit les nuisances[44]. Thierry Ribault rappelle, de façon symptomatique, qu’en France, la loi portant sur la question environnementale de 2021 a été nommée « loi climat et résilience », tandis que le déploiement de moyens militaires lors de la crise sanitaire de laCovid-19 a été dénommé « Opération résilience ». L’idéologie de la résilience est en fait considérée par Thierry Ribault « comme une sorte de nouvelle religion d’État, dans laquelle toutes les situations qui suscitent de la vulnérabilité sont considérées comme des opportunités de rebond et d’adaptation. Il s’agit ainsi d’une forme de justification de l’ordre des choses, puisqu’elle promeut un “faire avec” tout en individualisant la responsabilité de la catastrophe. »

    Maisil serait souhaitable que les citoyens n’oublient pas que leur vie dépend de leur capacité à transcender la peur — même si celle-ci est parfois salutaire et a des raisons d’être ressentie quand de telles folies technophiles sont mises en œuvre — on peut aussi en avoir face à un avenir qui ne saurait se déduire du passé, mais qui reste à inventer. D’autres manières d’être ensemble — de se loger, de se nourrir, de s’aimer, de s’entraider, de donner, etc. — sont déjà expérimentées, rien n’empêche de s’y inscrire afin d’inventer, pour le bien commun de l’humanité, d’autres manières de vivre ensemble y compris de prendre soin de notre santé et de celle des autres. Là réside l’espoir d’un autre monde possible que celui que ces « élites » nous ont préparé de longue date et qui de toute manière s’effondrera… les crises, dont la crise écologique, le traversant, étant multiples.

    La société n’est qu’une construction imaginaire[45] : rien ne nous empêche d’en imaginer une autre ! Certains s’y emploient et devraient être encouragés et rejoints au lieu d’être stigmatisés. L’important est le chemin, la voie[46] et pas uniquement l’objectif. Il est vrai que pour résister, il faut de la force d’âme, une des quatre vertus cardinales sur lesquelles repose la vie morale[47]. Il faut aussi du courage pour s’y engager ainsi qu’une intelligence du cœur, toutes vertus que les « soi-disant « élitesmondialistes » ignorent. Cette intelligence du cœur vient de notre conscience, celle de notre profonde interdépendance à l’égard des autres dans toute la diversité qui les constitue… et de la compassion que l’on est capable de ressentir face aux souffrances qu’ils endurent.

    S’agissant du respect dû à chaque humain, Marcel Hénaff[48] montre que seul le don affronte cette question, car il implique la reconnaissance de l’autre et sa considération[49], c’est-à-dire ce en quoi autrui nous oblige inconditionnellement ; mais que l’argent a le pouvoir de détruire cette exigence et le lien qui unit les hommes entre eux. Il peut infiniment corrompre. Quant à la justice, je laisse le mot de la fin à Camus : « Il n’y a ni justice ni liberté possible tant que l’argent est roi ». Vaste sujet qui serait trop long à traiter dans cet article, mais qui le fut ailleurs[50].


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    Vladimir Poutine – La Russie suspend sa participation au traité START

    [Source : donbass-insider.com]

    Lors de son discours devant l’assemblée fédérale russe, le Président Vladimir Poutine a fait de nombreuses annonces concernant l’opération militaire spéciale en Ukraine, la situation économique, le développement des nouvelles régions de la fédération de Russie, et a annoncé que Moscou suspend sa participation au traité START, entre autre à cause de la participation de l’OTAN aux attaques ukrainiennes contre les bases aériennes stratégiques russes. Voici la traduction complète en français de son discours. Les mises en gras sont de moi, pour souligner les passages qui me semblent les plus importants.

    Christelle Néant


    Chers députés de l’Assemblée fédérale – sénateurs, députés de la Douma d’État !

    Chers citoyens de la Russie !

    Je prononce ce discours à un moment difficile pour notre pays – nous le savons tous très bien – un moment de changements cardinaux et irréversibles dans le monde et d’événements historiques majeurs qui détermineront l’avenir de notre pays et de notre peuple, à un moment où chacun d’entre nous a une énorme responsabilité.

    Il y a un an, la décision a été prise de lancer une opération militaire spéciale pour protéger les habitants de nos terres historiques, pour assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer la menace que représente le régime néo-nazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014. Et étape par étape, avec prudence et constance, nous allons relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

    Depuis 2014, le Donbass s’est battu, a défendu son droit de vivre sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et ne s’est pas rendu dans des conditions de blocus et de bombardements constants, de haine non dissimulée de la part du régime de Kiev, a cru et attendu que la Russie vienne à la rescousse.

    Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait tout ce qui était possible, vraiment tout ce qui était possible, pour résoudre ce problème de manière pacifique, nous avons patiemment négocié une issue pacifique à ce conflit très difficile.

    Mais un scénario complètement différent se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances quant à la recherche de la paix dans le Donbass, se sont avérées, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, être un faux, un mensonge cruel. Ils n’ont fait que gagner du temps, se livrant à de nombreuses tergiversations, fermant les yeux sur les meurtres politiques, la répression des personnes indésirables par le régime de Kiev, l’intimidation des croyants, et encourageant de plus en plus les néo-nazis ukrainiens à commettre des actes terroristes dans le Donbass. Les officiers des bataillons nationalistes ont été formés dans des académies et écoles occidentales et approvisionnés en armes.

    Et je voudrais souligner que même avant le début de l’opération militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident des livraisons de systèmes de défense anti-aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des efforts du régime de Kiev pour acquérir des armes nucléaires, et nous en avons parlé publiquement.

    Les États-Unis et l’OTAN déployaient rapidement des bases militaires et des laboratoires biologiques secrets près des frontières de notre pays ; en manœuvre, ils se familiarisaient avec le théâtre des futures hostilités et préparaient le régime de Kiev, l’Ukraine asservie, à une guerre majeure.

    Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans honte. C’est comme s’ils étaient fiers, se délectant de leur perfidie, qualifiant les accords de Minsk et le format Normandie de spectacle diplomatique, de bluff. Il s’avère que pendant tout le temps où le Donbass brûlait, où le sang était versé, où la Russie cherchait sincèrement – je tiens à le souligner – une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, jouant, en fait, comme on dit dans les hautes sphères, avec des cartes pipées.

    Cette méthode dégoûtante de tromperie a été essayée de nombreuses fois auparavant. C’est la même manière éhontée et fourbe avec laquelle ils se sont comportés lorsqu’ils ont détruit la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie. Ils ne pourront jamais se laver de cette honte. Les concepts d’honneur, de confiance, de décence ne sont pas pour eux.

    Au fil des siècles de colonialisme, de diktat et d’hégémonie, ils ont pris l’habitude de tout se permettre, l’habitude de ne pas se soucier du reste du monde. Il s’avère qu’ils traitent les peuples de leurs propres pays avec le même dédain et la même attitude hautaine, se prenant pour Dieu – après tout, ils les ont aussi cyniquement trompés ou dupés avec des fables sur la recherche de la paix, sur l’adhésion aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Donbass. En effet, les élites occidentales sont devenues le symbole du mensonge total et sans scrupules.

    Nous défendons fermement non seulement nos intérêts, mais aussi notre position selon laquelle, dans le monde d’aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir de division entre les pays dits civilisés et tous les autres, qu’il faut un partenariat honnête qui rejette en principe toute exclusion, à plus forte raison une exclusion agressive.

    Nous étions ouverts et sincèrement prêts à un dialogue constructif avec l’Occident, nous avons dit et insisté sur le fait que l’Europe et le monde entier avaient besoin d’un système de sécurité indivisible et égal pour tous les États, et pendant de nombreuses années, nous avons proposé à nos partenaires de discuter ensemble de cette idée et de travailler à sa mise en œuvre. Mais la réponse que nous avons reçue a été soit incohérente, soit hypocrite. Voilà pour ce qui est des mots. Mais il y a aussi eu des actions concrètes : l’expansion de l’OTAN jusqu’à nos frontières, l’installation de nouveaux sites de défense antimissile en Europe et en Asie – un parapluie qu’ils ont décidé de mettre en place pour se protéger de nous – le déploiement de contingents militaires, et pas seulement près des frontières de la Russie.

    Je tiens à souligner – en fait, tout le monde le sait très bien – qu’aucun pays au monde ne possède autant de bases militaires à l’étranger que les États-Unis d’Amérique. Il y a des centaines – je tiens à le souligner – des centaines de bases dans le monde entier, sur toute la planète, il suffit de regarder une carte.

    Le monde entier les a vus se retirer d’accords fondamentaux sur les armements, notamment le traité sur les missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, déchirant unilatéralement des accords fondamentaux qui maintiennent la paix dans le monde. Ils l’ont fait pour une raison – ils ne font rien pour rien, comme vous le savez.

    Enfin, en décembre 2021, nous avons officiellement envoyé des projets de traités sur les garanties de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Mais sur toutes les positions de principe essentielles pour nous, nous avons reçu, en fait, un refus direct. À ce moment-là, il est finalement devenu clair que le feu vert pour la mise en œuvre de plans agressifs avait été donné et qu’ils n’allaient pas s’arrêter.

    La menace grandissait de jour en jour. Les informations qui nous parvenaient ne laissaient aucun doute sur le fait qu’en février 2022, tout était prêt pour une nouvelle action punitive sanglante dans le Donbass, contre laquelle, je le rappelle, le régime de Kiev avait lancé de l’artillerie, des chars et des avions en 2014.

    Nous nous souvenons tous très bien des images des frappes aériennes sur Donetsk, des frappes aériennes non seulement sur cette ville mais aussi sur d’autres villes. En 2015, ils ont à nouveau tenté une attaque directe sur le Donbass, tout en poursuivant le blocus, les bombardements et la terreur contre les civils. Tout cela, je vous le rappelle, était totalement contraire aux documents et résolutions adoptés par le Conseil de sécurité de l’ONU, totalement – tout le monde a fait semblant qu’il ne se passait rien.

    Je veux le répéter : ce sont eux qui ont commencé la guerre, et nous avons utilisé la force et utiliserons la force pour y mettre fin.

    Ceux qui planifiaient une nouvelle attaque sur Donetsk, sur le Donbass, sur Lougansk, ont clairement compris que la prochaine cible était de frapper la Crimée et Sébastopol, et nous le savions et le comprenions. Et maintenant, des plans d’une telle portée sont également évoqués ouvertement à Kiev – révélés, dévoilés, ce que nous savions déjà très bien.

    Nous protégeons la vie des gens, notre propre maison. Et l’objectif de l’Occident est le pouvoir illimité. Il a déjà dépensé plus de 150 milliards de dollars pour soutenir et armer le régime de Kiev. À titre de comparaison, selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de dollars pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde en 2020-2021. C’est clair, n’est-ce pas ? Pour la guerre, 150, mais 60 pour les pays les plus pauvres, qui sont censés être toujours pris en charge, sous certaines exigences d’obéissance de la part des pays qui reçoivent l’argent. Et où sont passés tous les discours sur la réduction de la pauvreté, le développement durable, l’environnement ? Où est passé tout cela ? Où est parti tout cela ? Dans le même temps, le flux d’argent pour la guerre ne diminue pas. Aucun argent n’est épargné pour encourager les troubles et les coups d’État dans d’autres pays, encore une fois, partout dans le monde.

    Lors d’une récente conférence à Munich, des accusations sans fin ont été portées contre la Russie. L’impression était que cela n’était fait que pour faire oublier ce que le dénommé Occident a fait au cours des dernières décennies. Mais ce sont eux qui ont « fait sortir le génie de la bouteille », qui ont plongé des régions entières dans le chaos.

    Les experts américains eux-mêmes estiment qu’à la suite des guerres – je tiens à attirer l’attention sur ce point : ce n’est pas nous qui avons avancé ces chiffres, ce sont les Américains eux-mêmes qui les donnent – les guerres que les États-Unis ont déclenchées après 2001 ont tué près de 900 000 personnes, plus de 38 millions sont devenues des réfugiés. Ils veulent juste effacer tout cela de la mémoire de l’humanité et faire comme si cela n’était jamais arrivé. Mais personne dans le monde n’a oublié, ni n’oubliera.

    Aucun d’entre eux ne compte les pertes humaines et les tragédies, car ce qui est en jeu, bien sûr, ce sont des billions, des billions de dollars ; la possibilité de continuer à voler tout le monde ; sous couvert de paroles sur la démocratie et les libertés, d’imposer des valeurs néolibérales et totalitaires par nature ; étiqueter des pays et des peuples entiers, insulter publiquement leurs dirigeants ; réprimer la dissidence dans leur propre pays ; créer une image d’ennemi pour détourner l’attention des gens des scandales de corruption – nous voyons tout cela à la télévision – des problèmes et contradictions économiques, sociaux, interethniques intérieurs croissants.

    Permettez-moi de vous rappeler que dans les années 1930, l’Occident a en fait ouvert la voie à l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne. Et aujourd’hui, ils ont commencé à faire de l’Ukraine une « anti-Russie ». Ce projet n’est pas vraiment nouveau. Les personnes qui connaissent un tant soit peu l’histoire savent très bien que ce projet a été lancé au XIXe siècle et qu’il a été développé dans l’Empire austro-hongrois, en Pologne et dans d’autres pays dans un seul but : arracher à notre pays ces territoires historiques, que l’on appelle aujourd’hui l’Ukraine. Tel est cet objectif. Il n’y a rien de nouveau, aucune nouveauté, tout se répète.

    L’Occident a poussé la mise en œuvre de ce projet aujourd’hui en soutenant le coup d’État de 2014. Après tout, le coup d’État était sanglant, anti-étatique, anti-constitutionnel – mais ils ont fait comme si rien ne s’était passé, comme si cela devait être fait, ils ont même indiqué combien d’argent avait été dépensé pour cela. La russophobie et un nationalisme extrêmement agressif ont été placés dans le socle idéologique.

    Récemment, l’une des brigades des forces armées ukrainiennes – ce qui est honteux pour nous, mais pas pour eux – a reçu le nom d’Edelweiss, comme la division hitlérienne, qui a participé à la déportation de Juifs, à l’exécution de prisonniers de guerre, à des opérations punitives contre des partisans en Yougoslavie, en Italie, en Tchécoslovaquie et en GrèceLes forces armées et la garde nationale ukrainiennes apprécient particulièrement les chevrons des divisions SS Das Reich, Totenkopf, SS Galicie et d’autres unités SS, qui ont également du sang sur les mains. Les véhicules blindés ukrainiens portent l’insigne de la Wehrmacht de l’Allemagne nazie.

    Les néo-nazis [ukrainiens] ne cachent pas de qui ils pensent être les héritiers. Il est surprenant que personne au pouvoir en Occident ne le remarque. Pourquoi ? Parce qu’ils s’en moquent, si vous me pardonnez cette expression de mauvais goût. Ils ne se soucient pas de savoir sur qui parier dans la lutte contre nous, contre la Russie. L’essentiel est de se battre contre nous, contre notre pays et donc tout le monde peut être utilisé. Et nous l’avons vu – des terroristes, des néo-nazis, même le diable peuvent être utilisés, Dieu nous en garde, tant qu’ils font ce qu’ils veulent et servent d’armes contre la Russie.

    Le projet « anti-Russie » fait essentiellement partie d’une politique revancharde à l’égard de notre pays, visant à créer des foyers d’instabilité et de conflit tout près de nos frontières. Que ce soit à l’époque, dans les années 1930, ou aujourd’hui, l’idée est la même : diriger l’agression vers l’Est, déclencher une guerre en Europe et éliminer les concurrents grâce à des tiers.

    Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple ukrainien, je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises. Le peuple ukrainien lui-même est devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont en fait occupé ce pays politiquement, militairement et économiquement, détruit l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé ses ressources naturelles. Le résultat logique a été la dégradation sociale, une énorme augmentation de la pauvreté et des inégalités. Et dans de telles conditions, il est bien sûr facile de trouver de la main-d’œuvre pour des opérations militaires. Personne n’a pensé aux gens, ils ont été préparés pour le massacre, et au final, ils ont été transformés en matériel consommable. C’est triste, c’est effrayant d’en parler, mais c’est un fait.

    La responsabilité de la genèse du conflit ukrainien, de son escalade et du nombre croissant de victimes incombe entièrement aux élites occidentales et, bien sûr, au régime actuel de Kiev, auquel le peuple ukrainien est essentiellement étranger. Le régime ukrainien actuel ne sert pas ses intérêts nationaux, mais les intérêts de pays tiers.

    L’Occident utilise l’Ukraine à la fois comme un bélier contre la Russie et comme un terrain d’entraînement. Je ne m’attarderai pas sur les tentatives de l’Occident de renverser le cours des hostilités, sur ses plans d’augmentation des fournitures militaires – tout le monde le sait bien. Mais une chose devrait être claire pour tous : plus les systèmes occidentaux à longue portée arriveront en Ukraine, plus nous serons contraints de repousser la menace loin de nos frontières. C’est tout à fait naturel.

    Les élites occidentales ne font pas mystère de leur objectif : infliger – comme elles le disent, c’est un discours direct – « une défaite stratégique à la Russie ». Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie en finir une fois pour toutes avec nous, c’est-à-dire qu’ils ont l’intention de transformer un conflit local en une phase de confrontation globale. C’est ainsi que nous comprenons tout et nous réagirons en conséquence, car dans ce cas, il s’agit en fait de l’existence même de notre pays.

    Mais ils ne peuvent pas non plus ne pas se rendre compte qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille, aussi lancent-ils des attaques informationnelles de plus en plus agressives contre nous. Ils visent, bien sûr, les jeunes, les jeunes générations. Et là encore, ils mentent constamment, déforment les faits historiques et ne cessent d’attaquer notre culture, l’Église orthodoxe russe et les autres organisations religieuses traditionnelles de notre pays.

    Regardez ce qu’ils font à leurs propres peuples : la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, la perversion, l’abus des enfants, jusqu’à la pédophilie, sont érigés en norme, en norme de vie, et les ecclésiastiques, les prêtres sont forcés de bénir les mariages homosexuels. Peut importe, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que je veux dire ici ? Les adultes ont le droit de vivre comme ils le souhaitent, c’est ainsi que nous l’avons fait en Russie et que nous le ferons toujours : personne ne s’immisce dans leur vie privée et nous ne le ferons pas.

    Mais je voudrais leur dire : mais regardez, excusez-moi, les écritures, les livres principaux de toutes les autres religions du monde. Elles disent tout, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais même ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question. On a appris que l’Église anglicane, par exemple, envisage – pour l’instant seulement – d’étudier l’idée d’un dieu non genré. Que dire ? Dieu pardonne leur, « ils ne savent pas ce qu’ils font ».

    Des millions de personnes en Occident réalisent qu’elles sont conduites vers une véritable catastrophe spirituelle. Les élites, pour parler franchement, sont tout simplement en train de devenir folles, et il ne semble pas y avoir de remède. Mais c’est leur problème, comme je l’ai dit, et nous avons l’obligation de protéger nos enfants et nous le ferons : protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence.

    Il est évident que l’Occident tentera de saper et de diviser notre société, de parier sur des traîtres nationaux qui, en permanence – je tiens à le souligner – portent le même poison, à savoir le mépris de leur propre patrie et le désir de gagner de l’argent en vendant ce poison à ceux qui sont prêts à le payer. Cela a toujours été le cas.

    Ceux qui ont pris la voie de la trahison directe en commettant des actes terroristes et d’autres crimes contre la sécurité de notre société et l’intégrité territoriale du pays seront tenus légalement responsables. Mais nous ne serons jamais comme le régime de Kiev et les élites occidentales, qui sont et ont été engagés dans des « chasses aux sorcières », nous ne réglerons pas nos comptes avec ceux qui ont quitté la Mère Patrie. Que cela reste sur leur conscience, qu’ils vivent avec – ils doivent vivre avec. L’essentiel est que le peuple, les citoyens de Russie, aient porté sur eux un jugement moral.

    Je suis fier – je pense que nous sommes tous fiers – que notre peuple multiethnique, la majorité absolue des citoyens, ait adopté une position de principe sur l’opération militaire spéciale, qu’il ait compris le sens des actions que nous entreprenions, qu’il ait soutenu nos actions pour protéger le Donbass. Par-dessus tout, ce soutien a démontré un réel patriotisme, un sentiment qui est historiquement inhérent à notre peuple. Il est bouleversant dans sa dignité, dans la conscience profonde du destin inséparable de chacun – j’insiste – de chaque personne avec le destin de la Patrie.

    Chers amis, je voudrais remercier tout le monde, tout le peuple de Russie pour son courage et sa détermination, dire merci à nos héros, soldats et officiers de l’armée et de la marine, de la Garde Nationale Russe, des services secrets et de toutes les agences de sécurité, les combattants des troupes de Donetsk et de Lougansk, les volontaires, les patriotes qui combattent dans les rangs de la réserve de l’armée de combat BARS.

    Je tiens à m’excuser : je suis désolé de ne pas pouvoir nommer tout le monde pendant le discours d’aujourd’hui. Vous savez, lorsque je préparais ce discours, j’ai écrit une longue, longue liste de ces unités héroïques, puis je l’ai retirée du discours d’aujourd’hui parce que, comme je l’ai dit, il est impossible de nommer tout le monde, et j’avais juste peur d’offenser ceux que je ne nommerais pas.

    Un grand merci aux parents, aux épouses et aux familles de nos défenseurs, aux médecins et aux auxiliaires médicaux, aux infirmières qui sauvent les blessés, aux cheminots et aux chauffeurs qui approvisionnent le front, aux maçons qui construisent les fortifications et restaurent les maisons, les routes et les installations civiles, aux ouvriers et aux ingénieurs des usines de défense qui travaillent désormais pratiquement 24 heures sur 24, en plusieurs équipes, aux ouvriers agricoles qui assurent de manière fiable la sécurité alimentaire du pays.

    Je remercie les enseignants qui s’occupent véritablement des jeunes générations russes, en particulier ceux qui travaillent dans les conditions les plus difficiles, essentiellement sur le front ; les personnalités culturelles qui se rendent dans la zone de guerre, dans les hôpitaux pour soutenir les soldats et les officiers ; les volontaires qui aident la ligne de front et les civils ; les journalistes, surtout, bien sûr, les correspondants de guerre qui prennent des risques sur le front pour dire la vérité au monde entier ; les pasteurs des religions traditionnelles russes, les prêtres militaires dont les sages paroles soutiennent et inspirent ; les fonctionnaires et entrepreneurs-tous ceux qui accomplissent leur devoir professionnel, civil et simplement humain.

    Un mot spécial pour les habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des oblasts de Zaporojié et de Kherson. Vous-mêmes, chers amis, vous avez déterminé votre avenir lors de référendums, vous avez fait un choix ferme malgré les menaces et la terreur des néo-nazis, dans des conditions où les hostilités étaient très proches mais où rien n’était et n’est plus fort que votre détermination à être avec la Russie, avec votre Patrie.

    (Applaudissements)

    Je tiens à souligner qu’il s’agit de la réaction de l’auditoire aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, de Zaporojié et de Kherson. Encore une fois, un grand merci à eux tous.

    Nous avons déjà commencé et nous continuerons à mettre en place un programme à grande échelle pour la restauration et le développement socio-économique de ces nouvelles entités constitutives. Cela inclut la relance des entreprises et des emplois, les ports de la mer d’Azov, qui est redevenue une mer intérieure de la Russie, et la construction de nouvelles routes modernes, comme nous l’avons fait en Crimée, qui dispose désormais d’une liaison terrestre fiable avec l’ensemble de la Russie. Nous allons assurément mettre en œuvre tous ces plans grâce à nos efforts conjoints.

    Aujourd’hui, les régions du pays apportent un soutien direct aux villes, districts et communes des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, et des régions de Zaporojié et de Kherson, et le font sincèrement, comme de véritables frères et sœurs. Maintenant que nous sommes de nouveau ensemble, nous sommes devenus encore plus forts et nous ferons tout pour ramener la paix tant attendue sur notre terre, pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est pour cela, pour nos ancêtres, pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants, pour la restauration de la justice historique, pour la réunification de notre peuple, que nos héros se battent aujourd’hui.

    Chers amis, je vous demande d’honorer la mémoire de nos compagnons d’armes qui ont donné leur vie pour la Russie, les civils, les personnes âgées, les femmes et les enfants qui sont morts sous le feu des néo-nazis et des unités de répression.

    (Minute de silence)

    Merci.

    Nous comprenons tous, et je comprends combien c’est insupportable pour les épouses, les fils et les filles des soldats tombés au combat et leurs parents, qui ont élevé de dignes défenseurs de la patrie – comme la Jeune Garde de Krasnodon, comme les garçons et les filles qui, pendant la Grande Guerre patriotique, ont combattu le nazisme et défendu le Donbass. Toute la Russie se souvient encore aujourd’hui de leur courage, de leur ténacité, de leur grande force d’âme et de leur sacrifice.

    Notre devoir est de soutenir les familles qui ont perdu des parents, des êtres chers, de les aider à élever leurs enfants et à leur donner une éducation et une profession. La famille de chaque participant à l’opération militaire spéciale doit bénéficier d’une attention, de soins et d’un respect constants. Leurs besoins doivent être pris en compte immédiatement, sans aucune formalité administrative.

    Je propose la création d’un fonds d’État spécial. Il aura pour mission de fournir une assistance ciblée et personnelle aux familles des soldats tombés au combat et aux vétérans de l’opération militaire spéciale. Il coordonnera la fourniture d’un soutien social, médical et psychologique, résoudra les problèmes de traitement en sanatorium et de rééducation, et apportera une aide en matière d’éducation, de sport, d’emploi, de création d’entreprise, de développement professionnel et d’acquisition d’une nouvelle profession. Une autre tâche importante de ce fonds consiste à organiser des soins de longue durée à domicile et à fournir des prothèses de haute technologie à tous ceux qui en ont besoin.

    Je demande au gouvernement, ainsi qu’à la Commission du Conseil d’État sur la politique sociale et aux régions, de résoudre tous les problèmes d’organisation dans les meilleurs délais.

    Le travail du fonds d’État doit être transparent et la procédure d’assistance doit être simple, basée sur le principe du « guichet unique », sans bureaucratie ni paperasserie. Chaque famille, j’insiste, chaque famille d’une personne décédée, chaque ancien combattant devrait se voir attribuer un travailleur social personnel, un coordinateur, qui s’occupera des questions qui se posent en temps réel lors de la correspondance personnelle. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que cette année, les structures du fonds devraient être déployées dans toutes les régions de la Fédération de Russie.

    Nous avons déjà mis en place des mesures pour soutenir les anciens combattants de la Grande Guerre patriotique, les vétérans des opérations de combat et les participants aux conflits locaux. Je pense qu’à l’avenir, le fonds d’État que j’ai mentionné pourrait également s’occuper de ces questions importantes. Nous devons travailler sur ce point, et je demande au gouvernement de le faire.

    Permettez-moi d’insister : la création d’un fonds spécial n’exonère pas les autres structures et niveaux de gouvernement de leur responsabilité. J’attends de tous les départements fédéraux, régions et municipalités qu’ils continuent à accorder la plus grande attention aux anciens combattants, aux militaires et à leurs familles. À cet égard, je tiens à remercier les responsables des entités constitutives de la fédération, les maires des villes et les responsables régionaux qui rencontrent régulièrement les gens, y compris en se rendant sur la ligne de contact, et soutiennent leurs compatriotes.

    Qu’est-ce que je veux souligner en particulier ? Aujourd’hui, les militaires de carrière, les mobilisés et les volontaires supportent ensemble les difficultés du front – il s’agit d’approvisionnement et d’équipement, d’allocations pécuniaires et d’indemnités d’assurance liées aux blessures, de soins médicaux. Cependant, les recours que les gouverneurs et moi-même recevons – ils me rendent également compte – auprès du parquet militaire et du médiateur des droits de l’homme montrent que toutes ces questions n’ont pas été résolues. Il est nécessaire de traiter chaque cas individuellement.

    Et encore une chose : le service dans la zone de l’opération militaire spéciale – tout le monde le comprend très bien – est associé à un énorme stress physique et psychologique, à des risques quotidiens pour la santé et la vie. C’est pourquoi je crois qu’il est nécessaire d’établir un congé régulier d’au moins 14 jours et au moins une fois tous les six mois pour les soldats mobilisés et pour tout le personnel militaire, pour tous les participants à l’opération militaire spéciale, y compris les volontaires, sans tenir compte du temps de voyage, afin que chaque soldat ait la possibilité de rendre visite à sa famille, d’être près de ses parents et de ses proches.

    Chers collègues !

    Comme vous le savez, le plan de construction et de développement des forces de défense pour 2021-2025 a été approuvé par décret présidentiel. Les travaux sont en cours pour le mettre en œuvre, et nous procédons aux ajustements nécessaires. Et je tiens à souligner que nos nouvelles mesures pour renforcer l’armée de terre et la marine, ainsi que le développement continu et futur des forces armées devraient certainement être fondées sur l’expérience de combat réelle acquise au cours de l’opération militaire spéciale. C’est extrêmement important pour nous, et même absolument indispensable.

    Aujourd’hui, par exemple, le niveau d’équipement des forces de dissuasion nucléaire de la Russie avec les systèmes les plus récents est supérieur à 91 %, 91,3 %. Et maintenant, je le répète, en tenant compte de l’expérience acquise, nous devons atteindre le même niveau de qualité élevé dans toutes les composantes des forces armées.

    Les officiers et sergents qui ont prouvé qu’ils étaient des commandants compétents, modernes et déterminés – ils sont très nombreux – seront promus à des postes plus élevés, envoyés dans des universités et académies militaires et serviront de réserve de personnel puissante pour les forces armées. Et bien sûr, ils doivent être sollicités à tous les niveaux du gouvernement. Je veux simplement attirer l’attention de mes collègues sur ce point. C’est très important. Les gens doivent comprendre que leur contribution à la défense de la Patrie est appréciée par la Patrie.

    Nous introduirons activement les technologies les plus avancées qui amélioreront le potentiel qualitatif de l’armée et de la marine. Nous disposons de tels développements et échantillons d’armes et d’équipements dans tous les domaines. Beaucoup d’entre eux sont considérablement supérieurs à leurs analogues étrangers. Notre tâche consiste maintenant à lancer leur production en série. Ce travail est en cours, et son rythme augmente constamment sur notre propre – je tiens à le souligner – base scientifique et industrielle russe, grâce à la participation active des petites et moyennes entreprises de haute technologie à l’exécution des commandes de défense de l’État.

    Aujourd’hui, nos usines, nos bureaux d’études et nos équipes de recherche emploient à la fois des spécialistes expérimentés et un nombre croissant de jeunes gens, talentueux, qualifiés et déterminés à faire une percée, fidèles à la tradition des armuriers russes – tout faire pour la victoire.

    Nous allons certainement renforcer les garanties pour la main-d’œuvre. Cela vaut également pour les salaires et la sécurité sociale. Je propose de lancer un programme spécial de logements locatifs préférentiels pour les employés du complexe militaro-industriel. Le prix des loyers sera nettement inférieur à celui du marché, car une partie importante des frais de logement sera prise en charge par l’État.

    Nous avons bien sûr discuté de cette question avec le gouvernement. Je vous charge de mettre au point tous les détails de ce programme et de commencer sans tarder à construire ces logements locatifs, en premier lieu, bien sûr, dans les villes – nos importants centres de défense, d’industrie et de recherche.

    Chers collègues !

    Comme je l’ai déjà dit, l’Occident a déployé contre nous un front non seulement militaire, informationnel, mais aussi économique. Mais cela n’a rien donné et ne donnera rien nulle part. De plus, les initiateurs des sanctions se punissent eux-mêmes : ils ont provoqué des hausses de prix, des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et une crise énergétique dans leur propre pays, et ils disent à leurs citoyens – nous les entendons – que les Russes sont responsables de tout.

    Quels moyens ont été utilisés contre nous dans cette attaque de sanctions ? Ils ont tenté de rompre les liens économiques avec les entreprises russes, de couper le système financier des canaux de communication afin d’écraser notre économie, de nous priver de l’accès aux marchés d’exportation afin de frapper nos revenus. Cela inclut le vol – il n’y a pas d’autre façon de le dire – de nos réserves de devises étrangères, les tentatives d’effondrement du rouble et la provocation d’une inflation dévastatrice.

    Encore une fois, les sanctions anti-russes ne sont qu’un moyen pour atteindre un but. Et le but, comme le déclarent les dirigeants occidentaux eux-mêmes – citation directe – est de « faire souffrir nos citoyens ». « Les faire souffrir » – quels humanistes. Ils veulent faire souffrir le peuple et ainsi déstabiliser notre société de l’intérieur.

    Mais leurs prévisions ne se sont pas concrétisées – l’économie et le système de gouvernance russes se sont révélés bien plus solides que ne le pensait l’Occident. Grâce au travail conjoint du gouvernement, du Parlement, de la Banque de Russie, des entités constitutives de la Fédération et, bien sûr, des milieux d’affaires et des syndicats, nous avons assuré la pérennité de la situation économique, protégé les citoyens, sauvé des emplois, évité les pénuries sur le marché, y compris pour les biens essentiels, soutenu le système financier et les entrepreneurs qui investissent dans le développement de leurs entreprises, et donc dans le développement du pays.

    Ainsi, dès le mois de mars dernier, un ensemble de mesures a été lancé pour soutenir les entreprises et l’économie pour un montant total d’environ un billion de roubles. Je tiens à le préciser : il ne s’agit pas d’une politique d’émission de monnaie, non, non, tout dans notre pays se fait sur une base solide de marché.

    En 2022, le produit intérieur brut a baissé. Mikhaïl Vladimirovitch a appelé et a dit : « Je voudrais que vous nous en parliez ». Hier, je pense que cette information a été publiée, et correctement, à temps, comme il se doit, tout est conforme au plan.

    On nous avait prédit, rappelez-vous, un ralentissement économique de 20 à 25 %, 10 %. Tout récemment, nous avons dit 2,9 % – j’ai dit 2,9 %. Un peu plus tard, 2,5 %. Le produit intérieur brut en 2022 a baissé de 2,1 % – ce sont les données les plus récentes. Dans le même temps, permettez-moi de vous rappeler qu’en février et mars de l’année dernière, comme je l’ai dit, ils prédisaient l’effondrement de notre économie.

    Les entreprises russes ont reconstruit la logistique et renforcé les liens avec des partenaires responsables et prévisibles – et ils sont nombreux, la majorité dans le monde.

    Je tiens à souligner que la part du rouble russe dans nos règlements internationaux a doublé par rapport à décembre 2021, atteignant un tiers, et avec les monnaies des pays amis, elle est déjà supérieure à la moitié.

    Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour former un système stable et sûr de règlements internationaux, indépendant du dollar et des autres monnaies de réserve occidentales, qui perdront inévitablement leur caractère universel sous ces politiques des élites occidentales, des gouvernants occidentaux. Ils font tout cela de leurs propres mains.

    Vous savez qu’il existe une expression courante : des armes au lieu du beurre. La défense du pays est bien sûr la priorité la plus importante, mais en résolvant les tâches stratégiques dans ce domaine, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire notre propre économie. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour assurer la sécurité et créer les conditions d’un développement régulier du pays. C’est dans cette logique que nous agissons et que nous continuerons à le faire.

    Par exemple, de nombreux secteurs fondamentaux, je tiens à le souligner, civils de l’économie nationale, non seulement n’ont pas réduit leur production l’année dernière, mais l’ont même sensiblement augmentée. Pour la première fois dans l’histoire moderne de notre pays, le volume des logements mis en service a dépassé les 100 millions de mètres carrés.

    Quant à notre production agricole, elle a affiché l’an dernier des taux de croissance à deux chiffres. Merci beaucoup, révérence aux producteurs agricoles. Les agriculteurs russes ont fait une récolte record : plus de 150 millions de tonnes de céréales, dont plus de 100 millions de tonnes de blé. D’ici la fin de l’année agricole, c’est-à-dire d’ici le 30 juin 2023, nous serons en mesure de porter le volume total des exportations de céréales à 55-60 millions de tonnes.

    Même il y a 10-15 ans, cela semblait être un conte de fées, un plan absolument irréaliste. Si vous vous souvenez – et certains ici s’en souviennent sûrement, l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’agriculture ici présent – il n’y a pas si longtemps, nous récoltions 60 millions au total – d’une année sur l’autre, et aujourd’hui, 55 à 60 seront un potentiel d’exportation uniquement. Je suis convaincu que nous avons toutes les chances de réaliser une percée similaire dans d’autres domaines.

    Le marché du travail n’a pas connu d’effondrement ; au contraire, nous avons obtenu une réduction du chômage dans le contexte actuel. Aujourd’hui – dans une situation aussi difficile de tous côtés – notre marché du travail est plus favorable qu’il ne l’était auparavant. Rappelez-vous, avant la pandémie, notre taux de chômage était de 4,7 %, mais maintenant il est de 3,7 %, je crois. Mikhaïl Vladmirovitch, combien ? 3,7 % ? 3,7 % est un niveau historiquement bas.

    Encore une fois, l’économie russe a surmonté les risques – elle les a surmontés. Oui, nombre de ces risques étaient impossibles à prévoir à l’avance, nous avons dû réagir littéralement à la volée, au fur et à mesure que les problèmes surgissaient. Tant au niveau du gouvernement que des entreprises, les décisions ont été prises aussi rapidement que possible. Je note que l’initiative privée et les petites et moyennes entreprises ont joué un rôle énorme à cet égard. Nous avons évité une réglementation administrative excessive et une économie déséquilibrée en faveur de l’État.

    Qu’est-ce qui est encore important ? Le ralentissement économique de l’année dernière n’a été enregistré qu’au deuxième trimestre – déjà aux troisième et quatrième trimestres, il y a eu une croissance, une reprise. En fait, nous sommes entrés dans un nouveau cycle de croissance économique. Selon les experts, son modèle et sa structure deviennent qualitativement différents. De nouveaux marchés mondiaux prometteurs, dont la région Asie-Pacifique, notre propre marché intérieur, notre base de ressources scientifiques, technologiques et humaines sont mis en avant : il ne s’agit pas de fournir des matières premières à l’étranger, mais de produire des biens à haute valeur ajoutée. Cela nous permet de libérer l’énorme potentiel de la Russie dans toutes les sphères et tous les domaines.

    Une forte augmentation de la demande intérieure est prévue dès cette année. Je suis convaincu que nos entreprises profiteront de cette occasion pour augmenter leur production, fabriquer les produits les plus populaires et occuper les créneaux devenus vacants ou en voie de l’être après le départ des entreprises occidentales.

    Aujourd’hui, nous avons une vue d’ensemble, nous comprenons les problèmes structurels que nous devons résoudre en matière de logistique, de technologie, de finances et de ressources humaines. Nous avons beaucoup parlé, constamment, de la nécessité de changer la structure de notre économie ces dernières années, et maintenant ces changements sont une nécessité vitale, et cela change la situation, et dans ce cas pour le mieux. Nous savons ce qu’il faut faire pour assurer le développement progressif et régulier de la Russie, un développement souverain et indépendant, malgré toutes les pressions et menaces extérieures, avec une garantie fiable de la sécurité et des intérêts de l’État.

    Je tiens à souligner que le but de notre travail n’est pas de nous adapter aux conditions actuelles. L’objectif stratégique est d’amener notre économie vers de nouvelles frontières. Tout change aujourd’hui, et très, très vite. C’est une période de défis, mais aussi d’opportunités – c’est vraiment le cas aujourd’hui, et notre avenir dépend de la manière dont nous les mettons en œuvre. Nous devons supprimer – je tiens à le souligner – toutes les contradictions interservices, les formalités, les rancunes, les malentendus et autres absurdités. Tout est pour la cause, tout est pour le résultat – c’est à cela que tout doit tendre.

    Le démarrage réussi d’entreprises russes, de petites entreprises familiales, est déjà une victoire. L’ouverture d’usines modernes et de kilomètres de nouvelles routes est une victoire. Une nouvelle école ou un nouveau jardin d’enfants, c’est une victoire. Les découvertes scientifiques et la technologie – cela, bien sûr, c’est aussi une victoire. Ce qui compte, c’est la contribution de chacun au succès global.

    Sur quels domaines le travail de partenariat entre l’État, les régions et les entreprises nationales devrait-il se concentrer ?

    Premièrement. Nous allons développer des relations économiques extérieures prometteuses et construire de nouveaux corridors logistiques. Nous avons déjà décidé de prolonger l’autoroute Moscou-Kazan jusqu’à Ekaterinbourg, Tcheliabinsk et Tioumen, et à l’avenir jusqu’à Irkoutsk et Vladivostok, avec un accès au Kazakhstan, à la Mongolie et à la Chine, ce qui élargira également de manière significative nos relations économiques avec les marchés d’Asie du Sud-Est.

    Nous développerons les ports de la mer Noire et de la mer d’Azov. Nous accorderons une attention particulière au corridor international nord-sud. Dès cette année, les navires ayant un tirant d’eau d’au moins 4,5 mètres pourront emprunter le canal Volga-Caspienne. Cela ouvrira de nouvelles voies pour la coopération commerciale avec l’Inde, l’Iran, le Pakistan et les pays du Moyen-Orient. Nous continuerons à développer ce corridor.

    Nos plans prévoient la modernisation accélérée de la direction orientale des chemins de fer, du Transsibérien et de la ligne principale Baïkal-Amour, ainsi que l’augmentation de la capacité de la route maritime du Nord. Il s’agit non seulement d’un trafic de marchandises supplémentaire, mais aussi de la base pour résoudre les tâches nationales de développement de la Sibérie, de l’Arctique et de l’Extrême-Orient.

    Les infrastructures régionales, le développement des infrastructures, notamment les communications, les télécommunications et le réseau routier, recevront une forte impulsion. D’ici l’année prochaine, en 2024, au moins 85 % des routes des plus grandes agglomérations du pays, ainsi que plus de la moitié des routes régionales et intercommunales, seront mises aux normes. Je suis convaincu que nous y parviendrons.

    Nous allons également poursuivre le programme de gazéification gratuite. Il a déjà été décidé de l’étendre aux équipements sociaux : jardins d’enfants et écoles, cliniques, hôpitaux, postes médicaux et obstétriques. Et pour les citoyens, ce programme fonctionnera désormais de manière permanente : ils pourront toujours demander à être raccordés au réseau de distribution de gaz.

    Dès cette année, un vaste programme de construction et de réparation de logements et de systèmes de services publics sera lancé. Il est prévu d’investir au moins 4,5 billions de roubles dans ce domaine sur dix ans. Nous savons combien cela est important pour les citoyens et combien ce domaine est négligé – nous devons travailler, et nous le ferons. Il est important que le programme démarre tout de suite sur les chapeaux de roue, c’est pourquoi je demande au gouvernement de lui assurer un financement stable.

    Deuxièmement. Nous devons développer considérablement les capacités technologiques de l’économie russe et assurer la croissance de l’industrie nationale.

    Un outil d’hypothèque industrielle a été lancé. Désormais, un prêt à taux réduit peut être contracté non seulement pour acheter des installations de production, mais aussi pour les construire ou les moderniser. Le montant d’un tel prêt a été discuté à de nombreuses reprises et on a voulu l’augmenter, un montant décent comme première étape est très bien : le montant d’un tel prêt est jusqu’à 500 millions de roubles. Il est accordé à un taux de trois ou cinq pour cent pour une durée maximale de sept ans. Je pense que c’est un très bon programme et qu’il faut en profiter.

    Depuis cette année, un nouveau régime pour les pôles industriels est également en place, avec une charge fiscale et administrative réduite pour les entreprises résidentes, et la demande pour leurs produits innovants qui arrivent tout juste sur le marché est soutenue par des commandes à long terme et des subventions de l’État.

    Selon les estimations, ces mesures devraient permettre de réaliser des projets très demandés d’une valeur de plus de dix mille milliards de roubles d’ici à 2030, avec des investissements prévus d’environ deux mille milliards de roubles dès cette année. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas de simples prévisions, mais de jalons clairement établis.

    C’est pourquoi je demande au gouvernement d’accélérer autant que possible le lancement de ces projets, de donner un coup de pouce aux entreprises, d’offrir des mesures de soutien systémiques, y compris des incitations fiscales. Je sais que le bloc financier n’aime pas accorder des avantages, et je partage partiellement cette position : le système fiscal doit être holistique, sans niches, sans exemptions – mais une approche créative est nécessaire dans ce cas.

    Par exemple, à partir de cette année, les entreprises russes peuvent réduire leurs paiements d’impôts sur les bénéfices si elles achètent des solutions informatiques nationales avancées et des produits utilisant l’intelligence artificielle. De plus, ces coûts sont pris en compte avec un coefficient plus élevé, une fois et demie les coûts réels. En d’autres termes, pour chaque rouble investi par l’entreprise dans l’achat de produits tels que ceux que je viens de mentionner, il y a une déduction fiscale d’un rouble et demi.

    Je propose d’étendre cette exonération fiscale à l’achat d’équipements russes de haute technologie en général. Je demande au gouvernement de faire des propositions sur la liste de ces équipements par industrie dans laquelle ils sont utilisés et sur la procédure d’octroi de l’exonération. C’est une bonne solution qui permettra de revitaliser l’économie.

    Troisièmement. La question la plus importante du programme de croissance économique est celle des nouvelles sources de financement des investissements, nous en parlons aussi beaucoup.

    Grâce à une balance des paiements solide, la Russie n’a pas besoin d’emprunter à l’étranger, de faire des courbettes, de mendier de l’argent et d’avoir ensuite un long dialogue sur ce qu’il faut rendre, combien et à quelles conditions. Les banques nationales travaillent de manière régulière et durable et disposent d’une solide marge de sécurité.

    En 2022, le volume des prêts bancaires au secteur des entreprises a augmenté, vous comprenez, augmenté. Il y avait beaucoup de craintes à ce sujet, mais la croissance a été enregistrée et elle a augmenté de 14 %, ce qui est plus qu’en 2021, sans aucune opération militaire. En 2021, elle était de 11,7 %, et maintenant elle est de 14 %. Le portefeuille hypothécaire a également augmenté de 20,4 %. La croissance est en marche.

    Le secteur bancaire dans son ensemble a fait des bénéfices l’année dernière. Certes, ce n’était pas aussi important que les années précédentes, mais c’était correct : un bénéfice de 203 milliards de roubles. C’est également un indicateur de la durabilité du secteur financier russe.

    Selon les estimations, dès le deuxième trimestre de cette année, l’inflation en Russie sera proche du niveau cible de 4 %. Permettez-moi de vous rappeler que dans certains pays de l’UE, l’inflation est déjà de 12, 17, 20 %, dans notre pays elle est de 4, voire 5 % – la Banque centrale et le ministère des Finances sont en train de faire le tri entre eux, mais elle sera proche du niveau cible. Compte tenu de la dynamique positive de ce paramètre et d’autres paramètres macroéconomiques, des conditions objectives se forment pour réduire les taux de prêt à long terme dans l’économie, ce qui signifie que le crédit pour le secteur réel devrait devenir plus accessible.

    Partout dans le monde, l’épargne à long terme des citoyens constitue une source importante de ressources d’investissement, et nous devons également stimuler son afflux dans la sphère des investissements. Je demande au gouvernement d’accélérer la présentation des projets de loi à la Douma d’État afin de lancer un programme d’État pertinent dès le mois d’avril de cette année.

    Il est important de créer des conditions supplémentaires pour que les citoyens puissent investir de l’argent et gagner de l’argent chez eux, dans le pays. En même temps, il est nécessaire de garantir la sécurité des investissements des citoyens dans l’épargne retraite volontaire. Il devrait y avoir le même mécanisme que dans le système d’assurance des dépôts bancaires. Je vous rappelle que ces dépôts jusqu’à 1,4 million de roubles sont assurés par l’État et leur rendement est garanti. Je suggère de doubler ce montant pour l’épargne-retraite volontaire – jusqu’à 2,8 millions de roubles. Nous devons également protéger les investissements des citoyens dans d’autres instruments de placement à long terme, notamment contre la faillite éventuelle des intermédiaires financiers.

    Des solutions distinctes sont nécessaires pour attirer les capitaux vers les entreprises à forte croissance et de haute technologie. Pour celles-ci, il y aura un soutien aux offres sur le marché boursier national, y compris des incitations fiscales pour les entreprises et les acheteurs de ces actions.

    L’élément le plus important de la souveraineté économique est la liberté d’entreprise. Je le répète : ce sont les entreprises privées qui, face aux tentatives extérieures de contenir la Russie, ont prouvé qu’elles savaient s’adapter à une conjoncture en mutation rapide et assurer la croissance économique dans un environnement difficile. Par conséquent, toute initiative commerciale visant à bénéficier au pays doit être soutenue.

    À cet égard, je pense qu’il est bon de réexaminer la question de la révision d’un certain nombre de normes de droit pénal en rapport avec les infractions dites économiques. Bien sûr, l’État doit contrôler ce qui se passe dans cette sphère, nous ne pouvons pas permettre la permissivité ici, mais il ne faut pas aller trop loin. Il est nécessaire d’avancer plus activement vers la décriminalisation que j’ai mentionnée. Je suis convaincu que le gouvernement, en collaboration avec le Parlement, les forces de l’ordre et les associations d’entreprises, mèneront ce travail de manière cohérente et approfondie.

    Dans le même temps, je demande au gouvernement, en contact étroit avec le Parlement, de proposer des mesures supplémentaires pour accélérer le processus de déoffshorisation de l’économie. Les entreprises, principalement dans les secteurs et industries clés, doivent opérer dans la juridiction russe – c’est le principe de base.

    Et à ce propos, chers collègues, une petite digression philosophique. Que souhaiterai-je dire séparément ?

    Nous nous souvenons des problèmes et des déséquilibres auxquels la défunte économie soviétique a été confrontée. Ainsi, après l’effondrement de l’Union soviétique, de son système planifié, dans le chaos des années 90, le pays a commencé à créer une économie basée sur les relations de marché, la propriété privée – en général, tout cela était juste. Dans une large mesure, les pays occidentaux ont servi d’exemple ici – comme vous le savez, ils avaient une dizaine de conseillers – et il semblait suffisant de copier leurs modèles. Il est vrai qu’ils se disputaient encore entre eux, je m’en souviens : les Européens se disputaient avec les Américains sur la manière de développer l’économie russe.

    Que s’est-il passé en conséquence ? Notre économie nationale s’est largement orientée vers l’Occident, principalement comme source de matières premières. Il y a eu différentes nuances, bien sûr, mais dans l’ensemble, comme source de matières premières. Les raisons en sont également claires : le nouveau business russe émergent était, naturellement, comme toutes les entreprises de tous les autres pays, principalement axé sur la réalisation de profits, et il était rapide et facile de le faire. Et qu’est-ce que cela a apporté ? La vente de ces ressources : pétrole, gaz, métaux, bois.

    Peu de gens y pensaient, ou alors il n’y avait pas cette possibilité d’investir à long terme, donc d’autres secteurs plus sophistiqués de l’économie étaient sous-développés. Et pour briser cette tendance négative – tout le monde l’a parfaitement vu, dans tous les gouvernements – il nous a fallu des années, un ajustement du système fiscal et des investissements publics à grande échelle.

    Nous avons obtenu des changements réels et visibles ici. Oui, il y a un résultat, mais encore une fois, nous devons tenir compte de la situation dans laquelle nos affaires, en particulier les grandes entreprises, se sont développées. Les technologies sont à l’Ouest, les sources financières moins chères et les marchés rentables sont à l’Ouest, et naturellement, les capitaux ont commencé à y affluer également. Malheureusement, au lieu de développer la production, d’acheter des équipements et des technologies, et de créer de nouveaux emplois ici en Russie, l’argent a été dépensé dans des propriétés, des yachts et des biens immobiliers de luxe à l’étranger.

    Oui, puis ils ont commencé à investir, bien sûr, dans le développement également, mais au début, tout allait là dans un large flux, dans une large mesure à ces fins – pour la consommation. Et là où il y a de la richesse, il y a, bien sûr, des enfants, leur éducation, leur vie, leur avenir. Et il était très difficile, presque impossible pour l’État de surveiller, d’empêcher ce développement – nous vivions dans un paradigme de marché libre.

    Les événements récents ont démontré de manière convaincante que l’image de l’Occident en tant que havre de paix et refuge pour les capitaux s’est révélée être un mythe, un faux. Et ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui ne considéraient la Russie que comme une source de revenus et prévoyaient de vivre principalement à l’étranger, ont beaucoup perdu : ils y ont tout simplement été dévalisés, même leurs fonds légitimement gagnés leur ont été retirés.

    Un jour, pour plaisanter – beaucoup d’entre vous s’en souviennent peut-être – en m’adressant à des hommes d’affaires russes, j’ai dit : vous en aurez assez d’avaler la poussière, de courir les tribunaux et les bureaux des fonctionnaires occidentaux pour sauver votre argent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

    Vous savez, j’ajouterai maintenant une chose très importante – simple, mais très importante : aucun des citoyens ordinaires du pays, croyez-moi, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leur argent dans des banques étrangères, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leurs yachts, leurs palais à l’étranger, etc. et dans leurs conversations de cuisine, les gens se sont probablement souvenus des privatisations des années 90, lorsque les entreprises créées par le pays tout entier ont été vendues pour une bouchée de pain, et du luxe spectaculaire et démonstratif des soi-disant nouvelles élites.

    Quoi d’autre est fondamentalement important ? Au cours de toutes les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident n’a pas renoncé à ses tentatives de détruire les États post-soviétiques et, surtout, d’en finir avec la Russie en tant que plus grande partie survivante de notre espace étatique historique. Ils ont encouragé et lâché sur nous des terroristes internationaux, provoqué des conflits régionaux le long de nos frontières, ignoré nos intérêts et utilisé la dissuasion et la répression économiques.

    Et le grand patronat russe – pour lequel je dis tout cela – est responsable du fonctionnement d’entreprises stratégiques, de milliers de sociétés, et détermine la situation sociale et économique de nombreuses régions, ce qui signifie que la situation où les dirigeants et les propriétaires de ces entreprises se retrouvent dépendants de gouvernements qui mènent des politiques inamicales envers la Russie, est une grande menace pour nous, un danger – un danger pour notre pays. Une telle situation ne peut être tolérée.

    Oui, chacun a le choix : certains voudront finir leurs jours dans un manoir saisi avec des comptes bloqués, tenteront de trouver une place, semble-t-il, dans une capitale occidentale attrayante ou dans une station balnéaire, dans un autre endroit chaud à l’étranger – c’est le droit de toute personne, nous n’empiétons même pas là-dessus. Mais il est temps de comprendre que pour l’Occident, ces personnes ont été et resteront des étrangers de seconde zone avec lesquels on peut faire n’importe quoi, et que l’argent, les relations et les titres achetés de comtes, de pairs et de maires ne les aideront pas du tout. Ils doivent comprendre qu’ils sont des gens de deuxième catégorie là-bas.

    Mais il existe un autre choix : être avec sa patrie, travailler pour ses compatriotes, non seulement pour ouvrir de nouvelles entreprises, mais aussi pour changer la vie autour de soi – dans ses villes, dans ses villages, dans son pays. Et nous avons beaucoup de ces entrepreneurs, de ces véritables combattants des affaires – ce sont eux qui conduiront l’avenir des affaires nationales. Chacun doit comprendre que les sources de la prospérité et de l’avenir ne doivent se trouver qu’ici, dans son pays natal, en Russie.

    Et alors nous créerons vraiment une économie forte, autosuffisante, qui ne se ferme pas au monde, mais utilise tous ses avantages compétitifs. Le capital russe, l’argent qui est généré ici, doit travailler pour le pays, pour son développement national. Aujourd’hui, nous avons d’énormes perspectives dans le développement des infrastructures, de l’industrie manufacturière, du tourisme intérieur et de nombreux autres secteurs.

    Je veux que ceux qui ont été confrontés aux habitudes de loup de l’Occident m’entendent : essayer de courir partout la main tendue, de ramper, de mendier votre argent, est inutile et, surtout, ne sert à rien, surtout maintenant que vous savez parfaitement à qui vous avez affaire. Maintenant, il ne sert à rien de s’accrocher au passé, en essayant de faire un procès pour de l’argent. Vous devez reconstruire votre vie et votre travail, d’autant plus que vous êtes des personnes fortes – je m’adresse aux représentants de nos entreprises, je connais beaucoup d’entre eux personnellement et depuis de nombreuses années – qui ont traversé une étape difficile de leur vie.

    Lancez de nouveaux projets, gagnez de l’argent, investissez en Russie, investissez dans les entreprises et les emplois, aidez les écoles et les universités, la science et les soins de santé, la culture et les sports. C’est ainsi que vous multiplierez votre capital, que vous gagnerez la reconnaissance et la gratitude des gens pour une génération à venir, et que l’État et la société vous soutiendront assurément.

    Considérons que c’est notre conseil aux entreprises pour travailler dans la bonne direction.

    Chers collègues !

    La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation unique. Il n’y a aucune prétention à l’exclusivité et à la suprématie dans cette affirmation, mais cette civilisation est la nôtre – c’est l’essentiel. Elle nous a été transmise par nos ancêtres et nous devons la préserver pour nos descendants et la transmettre.

    Nous développerons la coopération avec nos amis, avec tous ceux qui sont prêts à travailler ensemble, nous nous appuierons sur les meilleurs d’entre eux, mais surtout nous compterons sur notre propre potentiel, sur l’énergie créatrice de la société russe, sur nos propres traditions et valeurs.

    Et je voudrais ici parler du caractère de notre peuple : il s’est toujours distingué par sa générosité, sa grandeur d’âme, sa miséricorde et sa compassion, et la Russie en tant que pays reflète pleinement ces traits en elle-même. Nous savons être amis, tenir parole, ne jamais laisser tomber personne et toujours soutenir quiconque se trouve dans une situation difficile, et n’hésitons jamais à venir en aide à ceux qui sont en difficulté.

    Tout le monde se souvient comment, pendant la pandémie, nous avons été les premiers, en fait, à fournir un soutien à certains pays européens, dont l’Italie et d’autres pays, pendant les semaines les plus difficiles de l’épidémie de COVID. N’oublions pas non plus comment nous sommes venus en aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie, en Turquie.

    C’est le peuple de Russie qui est le fondement de la souveraineté du pays et la source du pouvoir. Les droits et les libertés de nos citoyens sont inviolables, ils sont garantis par la Constitution, et malgré les défis et les menaces extérieures, nous ne reculerons pas devant eux.

    À cet égard, je tiens à souligner que les élections locales et régionales de septembre prochain et l’élection présidentielle de 2024 se dérouleront dans le strict respect de la loi et de toutes les procédures démocratiques et constitutionnelles.

    Les élections sont toujours des méthodes différentes pour résoudre les problèmes sociaux et économiques. Dans le même temps, les principales forces politiques sont consolidées et unies sur la chose la plus importante et fondamentale pour nous tous, à savoir la sécurité et le bien-être du peuple, la souveraineté et les intérêts nationaux.

    Je voudrais vous remercier pour cette position responsable et ferme et vous rappeler les paroles du patriote et homme d’État Piotr Arkadiévitch Stolypine – elles ont été prononcées à la Douma d’État il y a plus de cent ans, mais elles sont parfaitement en phase avec notre époque. Il a dit : « Pour défendre la Russie, nous devons tous nous unir, coordonner nos efforts, nos devoirs et nos droits afin de défendre un droit historique suprême – le droit de la Russie à être forte. »

    Parmi les volontaires qui se trouvent actuellement en première ligne, on trouve des membres de la Douma d’État et des parlements régionaux, des représentants des autorités exécutives à différents niveaux, des municipalités, des villes, des districts et des localités rurales. Tous les partis parlementaires et les principales associations publiques participent à la collecte de matériel humanitaire et aident la ligne de front.

    Merci encore une fois – merci pour une telle attitude patriotique.

    Les collectivités locales, qui constituent le niveau d’autorité publique le plus proche de la population, jouent un rôle énorme dans le renforcement de la société civile et la résolution des problèmes quotidiens. La confiance dans l’État dans son ensemble, le bien-être social des citoyens et leur confiance dans le développement réussi du pays tout entier dépendent largement de leur travail.

    Je demande à l’Administration présidentielle, en collaboration avec le Gouvernement, de présenter des propositions sur la création d’instruments de soutien direct aux meilleures équipes de gestion, aux pratiques des grandes, moyennes et petites municipalités.

    Le libre développement de la société passe par la volonté d’assumer des responsabilités pour soi-même, ses proches et son pays. Ces qualités commencent dès l’enfance, au sein de la famille. Et bien sûr, le système éducatif et la culture nationale sont essentiels pour renforcer nos valeurs communes et notre identité nationale.

    En utilisant les ressources du Fonds de subventions présidentielles, du Fonds d’initiatives culturelles, de l’Institut de développement de l’Internet et d’autres outils, l’État soutiendra toutes les formes de recherche créative – art contemporain et traditionnel, réalisme et avant-garde, classiques et innovation. Il ne s’agit pas de genres et de tendances. La culture est appelée à servir le bien, la beauté et l’harmonie, à réfléchir aux questions parfois très compliquées et contradictoires de la vie et, surtout, à ne pas détruire la société mais à éveiller les meilleures qualités humaines.

    Le développement du secteur culturel sera une priorité pour la relance de la vie pacifique dans le Donbass et la Novorussie. Des centaines d’institutions culturelles devront être restaurées, réparées et équipées ici, y compris les collections et les bâtiments des musées, des choses qui donnent aux gens la possibilité de sentir l’interconnexion du passé et du présent, de faire le lien avec l’avenir, de sentir qu’ils appartiennent à l’unique espace culturel, historique et éducatif de la grande Russie séculaire.

    Avec la participation d’enseignants, de scientifiques et d’experts, nous devons sérieusement améliorer la qualité des cours scolaires et universitaires en sciences humaines – histoire, sciences sociales, littérature et géographie, avant tout – afin que les jeunes puissent apprendre le plus possible sur la Russie, son grand passé, notre culture et nos traditions.

    Nous avons une jeune génération très brillante et talentueuse qui est prête à travailler pour le bien du pays dans les domaines de la science, de la culture, de la sphère sociale, des affaires et de l’administration publique. C’est pour ces personnes que le concours « Leaders de la Russie », ainsi que le concours « Leaders de la Renaissance » qui se déroule actuellement dans les nouvelles entités constitutives de la Fédération, ouvrent de nouveaux horizons de développement professionnel.

    Je tiens à souligner qu’un certain nombre de lauréats et de finalistes de ces projets se sont portés volontaires dans des unités de combat ; beaucoup travaillent aujourd’hui dans les territoires libérés, contribuant à rétablir une vie économique et sociale, tout en agissant de manière professionnelle, avec détermination et courage.

    En général, rien ne peut remplacer l’école des opérations de combat. Les gens en sortent différents et sont prêts à donner leur vie pour la patrie, quel que soit l’endroit où ils travaillent.

    Je voudrais souligner que ceux qui sont nés et ont grandi dans le Donbass et la Novorussie, qui se sont battus pour ces régions, seront le principal soutien, devraient être le principal pilier dans le travail global de développement de ces régions. Je veux me tourner vers eux et leur dire : la Russie compte sur vous.

    Compte tenu des tâches de grande envergure auxquelles le pays est confronté, nous devons sérieusement actualiser notre approche du système de formation du personnel et notre politique scientifique et technologique.

    Lors du récent Conseil « Science et éducation », nous avons parlé de la nécessité de fixer des priorités claires, de concentrer les ressources sur l’obtention de résultats scientifiques spécifiques et fondamentalement importants, principalement dans les domaines où nous disposons de bonnes bases et qui sont essentiels pour la vie du pays, notamment les transports, l’énergie, les services publics, la médecine, l’agriculture et l’industrie.

    Les nouvelles technologies sont presque toujours basées sur la recherche fondamentale, la recherche fondamentale une fois faite, et dans ce domaine, ainsi que dans la culture – je tiens à le souligner – nous devons donner aux scientifiques, aux chercheurs, plus de liberté pour la créativité. Nous ne pouvons pas tous les forcer à entrer dans le « lit de Procuste » [tentative de réduire les gens à un seul modèle, une seule façon de penser ou d’agir – ndlr] des résultats de demain. La science fondamentale vit selon ses propres lois.

    Et j’ajouterais que le fait de fixer et de résoudre des tâches ambitieuses est une puissante incitation pour les jeunes à se lancer dans la science, une occasion de prouver que vous êtes un leader, que vous êtes les meilleurs au monde. Et nos équipes scientifiques ont de quoi être fières.

    En décembre dernier, j’ai rencontré de jeunes chercheurs. L’une des questions qu’ils ont posées concernait le logement. C’est une question banale, mais importante. Nous disposons déjà de programmes de logement pour les jeunes scientifiques. L’année dernière, un milliard de roubles supplémentaires ont été alloués à cette fin. Je charge le gouvernement de trouver des réserves pour étendre ce programme.

    Ces dernières années, le prestige et la réputation de l’enseignement professionnel secondaire ont considérablement augmenté. La demande de diplômés des écoles et collèges techniques est énorme, colossale. Voyez-vous, si notre taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas de 3,7 %, cela signifie que les gens travaillent et que nous avons besoin de nouveau personnel.

    Je pense que nous devrions développer de manière significative le projet de professionnalisation, dans lequel des pôles d’éducation et de production sont créés, la base de formation est mise à jour et les entreprises et les employeurs, en contact étroit avec les collèges et les écoles techniques, élaborent des programmes éducatifs basés sur les besoins de l’économie. Et, bien sûr, il est très important d’avoir des mentors ayant l’expérience d’une production réelle et complexe.

    La tâche est concrète : au cours des cinq prochaines années, former environ un million de travailleurs qualifiés pour les secteurs de l’électronique, de la robotique, de la construction de machines, de la métallurgie, de l’industrie pharmaceutique, de l’agriculture et du complexe militaro-industriel, de la construction, des transports, du nucléaire et d’autres secteurs clés pour la sécurité, la souveraineté et la compétitivité de la Russie.

    Enfin, une question très importante concerne notre système d’enseignement supérieur. Là aussi, des changements significatifs sont nécessaires, compte tenu des nouveaux besoins en spécialistes dans l’économie, les secteurs sociaux et toutes les sphères de notre vie. Nous avons besoin d’une synthèse du meilleur du système éducatif soviétique et de l’expérience des dernières décennies.

    Il est donc proposé ce qui suit.

    Premièrement, il s’agit de revenir à la formation de base traditionnelle des spécialistes de l’enseignement supérieur dans notre pays. La durée des études pourrait aller de quatre à six ans. Même au sein d’une même spécialité et d’une même université, des programmes avec des durées de formation différentes peuvent être proposés, en fonction de la profession spécifique, de l’industrie et de la demande du marché du travail.

    Deuxièmement, si la profession exige une formation supplémentaire, une spécialisation poussée, le jeune pourra poursuivre sa formation dans un programme de maîtrise ou de stage.

    Troisièmement, les études de troisième cycle deviendront un niveau distinct de l’enseignement professionnel, dans le but de former du personnel pour des activités scientifiques et d’enseignement.

    Je tiens à souligner que la transition vers le nouveau système doit se faire en douceur. Le gouvernement, en collaboration avec les parlementaires, devra apporter de nombreuses modifications à la législation sur l’éducation, le marché du travail, etc. Tout doit être pensé et élaboré dans les moindres détails. Les jeunes, nos citoyens doivent avoir de nouvelles opportunités pour une éducation de qualité, un emploi et une croissance professionnelle. Je le répète : des opportunités, pas des problèmes.

    Et je tiens à souligner que les étudiants qui étudient actuellement pourront poursuivre leur formation dans les programmes actuels. Et le niveau de formation et les diplômes d’enseignement supérieur des citoyens qui ont déjà terminé les programmes actuels de licence, de spécialisation ou de maîtrise ne sont pas soumis à révision. Ils ne doivent pas perdre leurs droits. Je demande au Front populaire panrusse de prendre sous son contrôle spécial toutes les questions relatives aux changements dans l’enseignement supérieur.

    Cette année a été déclarée Année de l’enseignant et du mentor en Russie. Les enseignants sont directement impliqués dans la construction de l’avenir du pays, et il est important de rehausser le prestige de l’enseignement auprès du public, afin que les parents parlent davantage à leurs enfants de leur appréciation des enseignants, et que les enseignants parlent davantage de leur respect et de leur amour pour les parents. N’oublions jamais cela.

    Je me concentrerai séparément sur le soutien aux enfants et aux familles russes.

    J’aimerais souligner que ce que l’on appelle le budget des enfants, ou le montant des dépenses budgétaires destinées à soutenir les familles, a connu une croissance fulgurante en Russie ces dernières années. Il s’agit de la section du principal document financier du pays, le budget, la loi budgétaire, qui connaît la croissance la plus rapide. Je tiens à remercier les parlementaires et le gouvernement pour cette compréhension unifiée et consolidée de nos priorités nationales.

    À partir du 1er février, le capital maternité en Russie a de nouveau été indexé, comme nous l’avons dit, sur le taux d’inflation réel de l’année précédente, c’est-à-dire de 11,9 %. Les citoyens russes qui résident dans les nouvelles entités constitutives de la fédération ont désormais également droit à cette mesure de soutien. Je propose de fournir le capital maternité dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson aux familles qui ont eu des enfants depuis 2007, c’est-à-dire depuis que le programme a été introduit dans toute la Russie. Je vous rappelle que nous avons pris la même décision en temps voulu pour les habitants de Crimée et de Sébastopol.

    Nous continuerons à mettre en œuvre des programmes de grande envergure visant à améliorer le bien-être des familles russes.

    Je tiens à souligner que le gouvernement et les entités constitutives de la Fédération se sont donné pour mission spécifique d’assurer une croissance tangible et mesurable des salaires réels en Russie.

    Un indicateur important, un point de référence ici, est le salaire minimum, comme nous le savons bien. L’année dernière, il a été augmenté deux fois, de près de 20 % au total.

    Nous continuerons à augmenter le salaire minimum à un rythme plus rapide que l’inflation et la croissance des salaires. Depuis le début de cette année, le salaire minimum a été indexé de 6,3 %.

    Le 1er janvier prochain, en plus de l’augmentation prévue, je propose une autre augmentation de 10 % supplémentaires. Ainsi, le salaire minimum augmentera de 18,5 % pour atteindre 19 242 roubles.

    Passons maintenant à l’ajustement du système fiscal dans l’intérêt des familles russes : depuis l’année dernière, les familles ayant deux enfants ou plus sont exemptées du paiement de l’impôt sur la vente de logements si elles décident d’acheter un nouvel appartement ou une nouvelle maison plus grande.

    Nous devons utiliser plus activement ces outils – qui ont fait leurs preuves – afin que les familles disposent de plus d’argent dans leur budget et qu’elles puissent résoudre leurs problèmes les plus importants et les plus urgents.

    Je propose d’augmenter la déduction fiscale sociale pour l’éducation des enfants de 50 000 roubles actuellement à 110 000 roubles par an, et pour leur auto-éducation, leur traitement et l’achat de médicaments – de 120 000 à 150 000 roubles. L’État remboursera aux citoyens 13 % de ces montants accrus à partir de l’impôt sur le revenu qu’ils ont payé.

    Et, bien sûr, il est nécessaire non seulement d’augmenter le montant de la déduction, mais aussi d’en augmenter la demande, afin que la déduction puisse être assurée de manière proactive, rapide et à distance, sans être contraignante pour les citoyens.

    En outre : le bien-être et la qualité de vie des familles russes, et donc la situation démographique, dépendent directement de l’état des choses dans la sphère sociale.

    Je sais que de nombreuses entités constitutives de la Fédération sont prêtes à accélérer sensiblement la rénovation des infrastructures sociales, des équipements culturels et sportifs, la réinstallation des logements d’urgence et le développement global des zones rurales. Cette attitude sera assurément soutenue.

    Nous utilisons ici le mécanisme suivant : les régions pourront recevoir et utiliser les fonds pour les projets nationaux qui sont réservés dans le budget fédéral pour 2024 par le biais de prêts du Trésor sans intérêt dès maintenant – ils seront automatiquement remboursés en avril de l’année prochaine. C’est un bon outil.

    Nous garderons cette question sous un contrôle opérationnel constant et je demande à la Commission de l’économie et des finances du Conseil d’État de s’impliquer dans ce travail.

    Dans le même temps, nous ne devons pas nous précipiter pour courir après les volumes, surtout au détriment de la qualité des installations construites. Les ressources financières supplémentaires doivent être utilisées avec une grande efficience et efficacité.

    C’est particulièrement important pour la modernisation des soins de santé primaires, un programme à grande échelle que nous avons lancé en 2021. Je demande au gouvernement et aux dirigeants régionaux de ne pas oublier que le critère principal – je l’ai dit à plusieurs reprises – n’est pas les chiffres dans les rapports, mais les changements concrets, visibles, tangibles dans la disponibilité et la qualité des soins médicaux.

    Je charge également le gouvernement d’adapter le cadre réglementaire pour l’acquisition d’ambulances dotées d’un ensemble d’équipements de diagnostic. Elles permettent d’effectuer des contrôles médicaux et des examens préventifs directement dans les entreprises, les écoles, les institutions et dans les communautés éloignées.

    Nous avons lancé un grand programme de rénovation des écoles. D’ici la fin de l’année, près de 3 500 bâtiments scolaires au total auront été rénovés. Je tiens à souligner que la plupart d’entre eux se trouvent dans des zones rurales et que nous l’avons fait exprès. Cette année, ces travaux sont également menés dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojié. C’est significatif et visible, les gens voient vraiment ce qui se passe. C’est une très bonne chose.

    À partir de 2025, les fonds fédéraux destinés à la rénovation des maternelles, des écoles, des collèges techniques et des lycées seront alloués aux régions de manière régulière et systématique afin d’éviter les situations où les bâtiments sont totalement négligés.

    Ensuite : nous nous sommes fixé un objectif significatif : construire plus de 1 300 nouvelles écoles entre 2019 et 2024. 850 d’entre elles ont déjà été ouvertes. 400 autres devraient être mis en service cette année. Je demande aux régions de s’en tenir à ces plans. Le montant du financement fédéral pour ce programme, de 2019 à 2024, est de près de 490 milliards de roubles. Nous ne réduisons pas ces dépenses, nous les maintiendrons toutes.

    Cette année, nous avons augmenté le volume des prêts budgétaires pour les infrastructures. Nous allouons 250 milliards de roubles supplémentaires – je tiens à le souligner : pas comme nous l’avions prévu auparavant, mais 250 milliards de roubles supplémentaires pour le développement des transports, des services publics et d’autres infrastructures dans les régions.

    J’ordonne au gouvernement d’allouer 50 milliards de roubles supplémentaires en plus de ces fonds – ils seront utilisés cette année pour renouveler les transports publics dans les entités constitutives de la Fédération, en utilisant des technologies modernes. Je demande qu’une attention particulière soit accordée aux petites villes et aux zones rurales.

    Nous avons déjà décidé de prolonger jusqu’en 2030 le projet « Air pur », qui vise à améliorer la situation environnementale dans les grands centres industriels. J’aimerais attirer l’attention des entreprises industrielles ainsi que des autorités régionales et locales sur le fait que la tâche de réduire de manière significative les émissions nocives est toujours à l’ordre du jour.

    Je dois ajouter que nous avons bien avancé dans la réforme du secteur de la gestion des déchets. Nous renforçons nos capacités de recyclage et de tri afin d’évoluer vers une économie à cycle fermé. La priorité est de poursuivre l’élimination des anciennes décharges et des sites dangereux où s’accumulent les déchets. Je demande au gouvernement, en collaboration avec les régions, de préparer dès maintenant une liste des déchets dangereux accumulés qui seront éliminés après l’achèvement du programme actuel.

    Nous poursuivrons également la réhabilitation de masses d’eau uniques, notamment le Baïkal et la Volga, et à moyen terme, nous étendrons ces travaux à des rivières telles que le Don, la Kama, l’Irtych, l’Oural, le Terek, le Volkhov et la Neva, ainsi que le lac Ilmen. Nous ne devons pas oublier nos petites et moyennes rivières. J’attire l’attention de tous les niveaux de gouvernement sur ce point.

    Un projet de loi sur le développement du tourisme dans les zones naturelles spécialement protégées a également été préparé selon les instructions données précédemment. Nous en avons récemment discuté avec nos collègues du gouvernement. Il devrait définir clairement ce qui peut et ne peut pas être construit et, en général, les principes de l’industrie de l’écotourisme. C’est une question très importante pour notre pays. Je demande à la Douma d’État d’accélérer l’examen de ce projet de loi.

    Maintenant, quelques mots encore sur ce qui se passe autour de nous.

    Chers collègues, je voudrais aborder un autre sujet.

    Au début du mois de février de cette année, l’OTAN a fait une déclaration dans laquelle elle demandait de facto à la Russie de se conformer à nouveau au traité sur la réduction des armes stratégiques, notamment en autorisant les inspections de nos installations de défense nucléaire. Mais je ne sais même pas comment appeler cela. C’est un théâtre de l’absurde.

    Nous savons que l’Occident a été directement impliqué dans les tentatives du régime de Kiev de frapper nos bases aériennes stratégiques. Les drones utilisés à cette fin ont été équipés et mis à niveau avec l’aide de spécialistes de l’OTAN. Et maintenant, ils veulent aussi inspecter nos installations de défense ? Dans les conditions actuelles de la confrontation, cela ressemble à une absurdité pure et simple.

    Toutefois, et je tiens à le souligner, cet accord ne nous permet pas d’effectuer de véritables inspections. Nos demandes répétées d’inspection de certains sites restent sans réponse ou sont rejetées pour des raisons formelles, et nous ne sommes pas en mesure de vérifier quoi que ce soit de l’autre côté.

    Je tiens à le souligner : les États-Unis et l’OTAN disent explicitement que leur objectif est d’infliger une défaite stratégique à la RussieEt après cela, ils vont faire le tour de nos installations de défense, y compris les plus récentes, comme si de rien n’était ? Il y a une semaine, j’ai signé, par exemple, un décret sur la mise en service des nouveaux complexes stratégiques terrestres. Vont-ils aussi mettre leur nez là-dedans ? Et ils pensent que nous allons simplement les laisser entrer ?

    En publiant sa déclaration collective, l’OTAN a effectivement fait une offre pour devenir partie au traité de réduction des armes stratégiques. Nous sommes d’accord avec cela. En outre, nous pensons que cela aurait dû être fait depuis longtemps, parce que l’OTAN, permettez-moi de vous le rappeler, compte plus d’une puissance nucléaire, les États-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne et la France ont également des arsenaux nucléaires, ils s’améliorent et se développent et ils sont également dirigés contre nous, ils sont également dirigés contre la Russie. Les dernières déclarations de leurs dirigeants ne font que le confirmer – écoutez.

    Nous ne pouvons et ne devons tout simplement pas l’ignorer, surtout aujourd’hui, pas plus que nous ne pouvons ignorer le fait que le premier traité de réduction des armes stratégiques a été initialement conclu par l’Union soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation fondamentalement différente : une situation dans laquelle il y avait moins de tension et plus de confiance mutuelle. Par la suite, nos relations ont atteint un niveau tel que la Russie et les États-Unis ont déclaré qu’ils ne se considéraient plus comme des adversaires. Fait remarquable, les choses allaient très bien.

    Le traité de 2010 en vigueur contient des dispositions cruciales sur l’indivisibilité de la sécurité, sur le lien direct entre les armes stratégiques offensives et défensives. Tout cela est oublié depuis longtemps, les États-Unis se sont retirés du traité ABM, comme nous le savons, et tout cela appartient au passé. Nos relations, très importantes, se sont détériorées, et c’est tout à mettre au crédit des États-Unis.

    Ce sont eux qui, après l’effondrement de l’Union soviétique, ont entrepris de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, de construire un monde à l’américaine où il n’y a qu’un seul maître, un seul seigneur. Pour ce faire, ils ont commencé à détruire de manière flagrante tous les fondements de l’ordre mondial de l’après-guerre afin de nier l’héritage de Yalta et de Potsdam. Étape par étape, ils ont commencé à réviser l’ordre mondial établi, démantelé les systèmes de sécurité et de contrôle des armements et planifié et mis en œuvre une série de guerres dans le monde entier.

    Et tous, je le répète, dans un seul but : briser l’architecture des relations internationales créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas une figure de style – c’est ainsi que les choses fonctionnent dans la pratique, dans la vie : après l’effondrement de l’URSS, ils veulent fixer leur domination mondiale pour toujours, sans tenir compte des intérêts de la Russie moderne ni de ceux des autres pays.

    Bien sûr, la situation dans le monde après 1945 a changé. De nouveaux centres de développement et d’influence se sont formés et se développent rapidement. Il s’agit d’un processus naturel et objectif qui ne peut être ignoré. Cependant, il est inacceptable que les États-Unis aient commencé à remodeler l’ordre mondial à leur convenance, exclusivement dans leur propre intérêt égoïste.

    Aujourd’hui, ils envoient des signaux par l’intermédiaire des représentants de l’OTAN, ils nous posent en fait un ultimatum : vous, la Russie, faites tout ce que vous avez accepté, y compris le traité START, sans condition, et nous nous comporterons comme bon nous sembleIls affirment qu’il n’y a aucun lien entre la question du traité START et, disons, le conflit en Ukraine et d’autres actions hostiles de l’Occident contre notre pays, et il n’y a aucune déclaration retentissante selon laquelle ils veulent nous infliger une défaite stratégique. C’est soit le comble de l’hypocrisie et du cynisme, soit le comble de la stupidité, mais on ne peut pas les traiter d’idiots – ce ne sont pas des gens stupides après tout. Ils veulent nous vaincre stratégiquement et ils veulent pénétrer dans nos installations nucléaires.

    À cet égard, je suis obligé d’annoncer aujourd’hui que la Russie suspend sa participation au traité de réduction des armes stratégiques (START). Je le répète, elle ne se retire pas du Traité, non, elle suspend sa participation. Mais avant de reprendre la discussion sur cette question, nous devons comprendre par nous-mêmes ce que revendiquent des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord comme la France et le Royaume-Uni et comment nous tiendrons compte de leurs arsenaux stratégiques, c’est-à-dire de la capacité de frappe globale de l’alliance.

    Ils ont maintenant, par leur déclaration, essentiellement fait une offre de participation à ce processus. Dieu merci, allons, cela ne nous dérange pas. Il n’est pas nécessaire d’essayer de mentir à nouveau à tout le monde, de jouer le rôle de défenseurs de la paix et de la détente. Nous connaissons toutes les bases : nous savons que la garantie expire pour certains types d’ogives nucléaires américaines. Nous savons pertinemment qu’à cet égard, certaines personnes à Washington pensent à d’éventuels essais de leurs armes nucléaires, en tenant compte du fait que les États-Unis développent de nouveaux types d’ogives nucléaires. De telles informations existent.

    Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent s’assurer qu’ils sont prêts à tester les armes nucléaires russes. Bien sûr, nous ne serons pas les premiers à le faire, mais si les États-Unis effectuent un test, nous le ferons aussi. Personne ne devrait avoir d’illusions dangereuses quant à la possibilité de détruire la parité stratégique mondiale.

    Chers collègues ! Chers citoyens de Russie !

    Aujourd’hui, nous voyageons ensemble sur un chemin difficile et plein de défis, et nous surmonterons toutes les difficultés ensemble. Il ne pourrait en être autrement, car nous avons été élevés à l’exemple de nos illustres ancêtres et nous avons le devoir d’être dignes de leur héritage, qui a été transmis de génération en génération. Nous n’allons de l’avant que grâce à notre dévouement à la patrie, à notre volonté et à notre unité.

    Cette unité s’est littéralement manifestée dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale : des centaines de volontaires, représentants de tous les peuples de notre pays, se sont présentés aux bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires et ont décidé de se tenir aux côtés des défenseurs du Donbass et de lutter pour leur terre natale, pour la patrie, pour la vérité et la justice. Des soldats de toutes les régions de notre patrie multiethnique se battent côte à côte sur la ligne de front. Leurs prières sont dans différentes langues, mais elles sont toutes pour la victoire, pour leurs compagnons d’armes, pour la Patrie.

    (Applaudissements)

    Leur dur labeur en temps de guerre, leurs exploits résonnent fortement dans toute la Russie. Les gens soutiennent nos combattants, ils ne veulent pas, ne peuvent pas rester à l’écart. Le front passe maintenant par le cœur de millions de nos concitoyens, ils envoient des médicaments, du matériel de communication, des moyens de transport, des vêtements chauds, des filets de camouflage, etc. aux lignes de front – tout ce qui contribue à maintenir nos hommes en vie.

    Je sais combien les lettres des enfants et des écoliers réchauffent les soldats. Ils les emportent avec eux au combat comme leurs biens les plus chers, car la sincérité et la pureté des souhaits des enfants les touchent jusqu’aux larmes, et les soldats deviennent plus conscients de ce pour quoi ils se battent et de qui ils protègent.

    L’attention avec laquelle les volontaires entourent les soldats et leurs familles, ainsi que les civils, est également très importante pour eux. Depuis le début de l’opération spéciale, ils ont agi avec courage et détermination : sous le feu et les bombardements, ils ont sorti des enfants, des personnes âgées et tous ceux qui étaient dans le besoin des caves, ils ont livré de la nourriture, de l’eau et des vêtements aux points chauds et le font encore aujourd’hui ; ils ont mis en place des centres d’aide humanitaire pour les réfugiés, aidé dans les hôpitaux de campagne et sur la ligne de contact, risquant eux-mêmes leur vie pour sauver et continuer de sauver les autres.

    L’initiative du Front populaire « Tout pour la victoire ! » a permis à elle seule de récolter plus de cinq milliards de roubles. Ce flux de dons se poursuit en permanence. La contribution de chacun est tout aussi importante : les grandes entreprises comme les entrepreneurs – mais il est particulièrement émouvant et inspirant de voir des personnes aux revenus modestes faire don d’une partie de leurs économies, de leurs salaires et de leurs retraites. Une telle unité pour aider nos soldats, les civils dans la zone de guerre et les réfugiés en vaut la peine.

    Merci pour ce soutien sincère, cette unité et cette entraide. Ils ne peuvent être surestimés.

    La Russie relèvera tous les défis, car nous sommes tous un seul pays, un grand peuple uni. Nous sommes sûrs de nous, nous sommes sûrs de nos forces. La vérité est de notre côté.

    (Applaudissements)

    Merci.

    Vladimir Poutine

    Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




    Trump confirme que les USA ont poussé à la guerre en Ukraine

    Original anglais :
    https://rumble.com/v2ads6g-trump-now-were-teetering-on-the-brink-of-world-war-3..html



    Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?

    [Source : AIMSIB]

    Par La rédaction de l’AIMSIB

    Cette semaine Marceau nous entraîne en 1986 aux USA, probablement au moment où la pire conséquence générée par la guerre froide a vu le jour. Puisque la protection des populations et des armées US nécessitait qu’on puisse déployer rapidement des anti-poisons en cas d’attaque Russe, la loi fédérale dut prévoir cette éventualité. Mais quel rapport avec la vaccination des bébés européens, me direz-vous ? Corollaire évident : ne serions-nous pas que des « Américains ratés » ? Bonne lecture.

    Des bébés-parapluies

    Arrêtons-nous un instant sur les États-Unis qui sont utilisés comme exemple pour imposer à nos enfants toutes les potions magiques qui sont injectées aux enfants américains. Nos politiques, médecins VRP et médias financés par le gouvernement nous disent souvent : regardez, les États-Unis ont rendu ce vaccin obligatoire depuis X années et tout se passe bien. Et ceci pour tous les vaccins qu’ils veulent rendre obligatoires en France.

    En revanche ce qu’ils ne disent pas – mais je suis convaincu que beaucoup NE SAVENT PAS – c’est qu’aux USA, il ne peut pas y avoir de procès contre les vaccins recommandés par le CDC, même s’ils ne sont pas obligatoires !

    Expliquons-nous : dans les années 80 après de nombreux procès perdus par les fabricants de vaccins à la suite de plaintes de parents d’enfants morts ou gravement blessées par des vaccins, les boites pharmas ont menacé les politiciens américains d’arrêter de fabriquer des vaccins s’ils ne passaient pas une loi les protégeant contre toute poursuite en cas d’effet secondaire grave ou mort.

    C‘est donc le 14 Novembre 1986 que le président Ronald Reagan signe le « National Childhood Vaccine Injury Act (NCVIA) » créant un fonds de compensation fédéral pour indemniser les victimes des vaccins, tout en donnant l’immunité TOTALE aux fabricants pour tous les vaccins mis dans le calendrier de vaccination des enfants recommandé par le CDC dès le début de la vie.

    Vous comprenez donc pourquoi la FDA et le CDC, qui entretiennent des relations très étroites avec des labos comme Pfizer ou Moderna, ont validé toutes les injections COVID-19 jusqu’aux bébés.

    Dès lors, une fois l’état d’urgence levé, plus personne ne pourra plus se retourner contre les fabricants car les injections sont incluses dans le calendrier vaccinal des bébés recommandé par le CDC, même si elles ne sont pas obligatoires.

    Si les bébés et jeunes enfants n’avaient pas été inclus, dès la levée de l’état d’urgence sanitaire aux USA, tous les adultes auraient pu se retourner au pénal contre Pfizer and Co.

    MAIS, il y a une limite à cette immunité donnée aux fabricants de vaccins : si les victimes peuvent prouver que le fabricant a caché des données importantes, menti sur l’innocuité de ses injections en connaissance de cause, falsifié les données ou les essais cliniques, alors cette protection par le « Vaccine Act » tombe.

    Des trous dans le parapluie

    Il y a eu beaucoup de plaintes déposées depuis 2006 contre Merck, mais jusque-là les victimes ont toutes été déboutées car les juges ont estimé qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour prouver que Merck aurait menti et triché sur les essais cliniques. Les victimes étaient donc invitées à demander compensation auprès du gouvernement fédéral pour leur blessures et maladies causées par le vaccin.

    Après des années et des milliers de plaintes rejetées par la justice considérant qu’elles relevaient du « National Childhood Vaccine Injury Act », il semble enfin que les preuves accumulées ne puissent plus être ignorées par les juges pour traduire Merck en justice.

    Ce procès qui va avoir lieu aux USA début 2023 contre Merck concernant le désastre du Gardasil avec les effets secondaires graves est donc véritablement exceptionnel, car en dépit du « Vaccine Act », le juge a estimé qu’il ne pouvait pas fermer les yeux et que Merck ne pouvait plus se prévaloir de cette protection. [1]

    En ce qui concerne les injections COVID-19, nous avons déjà accumulé toutes les preuves et il sera aisé pour les victimes de démontrer la fraude bien plus rapidement qu’avec le Gardasil.

    Donc, à l’avenir quand on vous donnera les USA comme exemple en vous disant ce vaccin a été rendu obligatoire depuis tant d’années sans problème (sous-entendu le vaccin est toujours administré et qu’il n’y a pas de plainte) rappelez-vous de ce « Vaccine Act » qui protège complètement les fabricants et laisse les victimes démunies.

    De la même manière, quand n’importe quel vaccin est validé par le CDC américain pour les enfants et que vous ne comprenez pas pourquoi, rappelez-vous que l’immunité pénale ne fonctionne que si le vaccin est sur le calendrier des bébés, même s’il n’est donné qu’à l’adolescence, car il s’inscrit déjà dans le calendrier des 0-18 ans.

    Ce qu’a imposé Pfizer à la France, par le biais du contrat européen négocié via SMS par Sainte Ursula von der Leyen, mais aussi à presque tous les gouvernements du monde dans le but de pouvoir soumettre les populations à ces injections mortelles dites COVID-19, n’est rien d’autre qu’une réplique de ce « Vaccine Act » en vigueur aux USA.

    Les labos pharmas ont donc réussi à décliner dans le reste du monde ce qui n’existait qu’aux USA : leur immunité TOTALE en cas d’effets secondaires liés à la vaccination dans le cas des injections COVID19 !

    Depuis le « Vaccine Act » et sous la pression du département américain des armées, les vaccins jouissent également d’une nouvelle règlementation particulière exonérant les fabricants de la nécessité d’utiliser un vrai placebo dans les essais cliniques et d’effectuer de nombreux tests pour prouver leur innocuité comme la bio-distribution, la génotoxicité, la carcinogénicité, etc… qui étaient pourtant nécessaires et indispensables pour obtenir l’homologation.

    Pourquoi les militaires ?

    Il ne pouvait y avoir une règlementation aussi lourde car en cas d’attaques ou de menaces bactériologiques visant les militaires, l’armée américaine devait pouvoir rapidement formuler et injecter les soldats sans avoir à passer tous les tests de sécurité afin de théoriquement pouvoir les protéger.

    Le problème est que cette règlementation s’applique désormais aussi à tous les vaccins destinés à la population civile ! Ce court-circuit ayant bien entendu été opportunément maintenu pour le plus grand bien de Big Pharma et Fauci & Co, mais au détriment des citoyens.

    NOTRE PROBLÈME est que L’EMA en Europe ne fait que suivre les recommandations de la FDA américaine, donc en réalité l’Europe est sous la même règlementation imposée par l’armée américaine.

    Le fait que les vaccins rendus obligatoires par les états mafieux gangrénés par les lobbys pharmas, comme la France, transfère l’indemnisation des victimes du fabriquant vers l’état (ONIAM en France) revient effectivement à appliquer le même « Vaccine Act », sans qu’aucune loi française ne le permette ! [2]

    Et enfin, comme l’a indiqué la députée européenne Virginie Joron [3], c’est Emmanuel Macron qui a poussé la Commission Européenne à négocier les contrats directement avec les fabricants de vaccins Covid-19 car il savait que le code pénal français ne lui permettrait pas de signer une telle clause d’immunité !

    Pas merci à lui…

    Le décor est planté, nous allons ensuite pouvoir plonger dans le vif du sujet…

    Marceau 
    Février 2023

    Pour retourner vers le premier épisode :

    https://www.aimsib.org/2023/02/05/gardasil-episode-1-deja-le-debut-de-la-fin/

    Pour retourner vers l’épisode précédent:

    https://www.aimsib.org/2023/02/12/gardasil-episode-2-de-vioxx-a-gardasil-comment-faire-confiance-a-merck/

    Ne ratez pas le prochain épisode :

    Gardasil épisode 4 : Mais au fait le Gardasil, c’est quoi?

    Notes et références 
    [1] https://www.law.cornell.edu/uscode/text/42/300aa-22
    [2] https://www.youtube.com/watch?v=hE6A7dfku38
    [3] https://twitter.com/v_joron/status/1603691701851357184?s=20




    Sanctions contre la Russie : Poutine met l’UE à genoux

    [Source : Chaîne officielle TVL]

    L’échec des sanctions contre la Russie était-il programmé ? Pour l’économiste Jacques Sapir, le ministère de l’Économie a clairement sous-estimé la puissance russe, par son amateurisme et son arrogance. Le système de sanctions, le plus complet contre un pays, a mené les économies de l’Union européenne dans le mur alors que Moscou remonte la pente. Depuis 2014, le gouvernement du Kremlin a en effet su diversifier ses ressources d’approvisionnements, voire en à créer d’autres, notamment avec l’Asie, à tel point qu’il sera bientôt totalement indépendant de l’Occident. Quant au système financier et monétaire russe, les banques russes et le taux de change du rouble se portent au mieux. Pour Jacques Sapir, l’économie russe n’a jamais été menacée d’effondrement : début 2023, elle est déjà en voie de récupération. L’économiste fait également le point sur la balance commerciale russe, l’inflation… Il évoque enfin les scénarios possibles des relations commerciales de l’UE à l’issue du conflit et les conséquences de la réorientation de l’économie russe vers les marchés asiatiques. Une émission pour prendre de la hauteur sur le flou ambiant en matière économique.




    Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?

    [Source : qg.media]

    L’Union européenne se dote peu à peu d’une législation ambiguë quant à l’instauration d’un crédit social, en dépit des grandes proclamations officielles. Depuis 2022, les municipalités de Rome et de Bologne en Italie mettent par exemple à l’essai des initiatives de crédit social, qui, incitatives et optionnelles, visent à récompenser les comportements jugés « vertueux » en matière de développement durable. Faut-il redouter l’instauration d’un système de crédit social tel que celui apparu en Chine? Quels furent là-bas les ressorts de la mise en place d’un tel système? Pourrons-nous longtemps encore nous prémunir d’une « notation sociale » des personnes ?

    [Voir aussi :
    Le directeur général d’Alibaba présente son outil de crédit social écologique au Forum de Davos
    Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe
    Ma femme a du crédit
    Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
    La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
    La Chine étend son crédit social à l’international
    Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

    Par Pauline ELIE, conseillère éthique sur les données de santé à l’hôpital Lariboisière (AP-HP), doctorante en droit et philosophie au Centre Georg Simmel (UMR 8131, CNRS / EHESS) et Pierre-Antoine CHARDEL, professeur de sciences sociales et d’éthique à l’école de management de l’Institut Mines-Télécom (IMT-BS), chercheur au Laboratoire d’Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS)

    * * * * *

    Jugeant et notant les actes des citoyens (bons ou mauvais), le système de crédit social instigué en Chine est en train de s’établir en Europe de manière aussi subtile et insidieuse que dans l’empire du Milieu. Certes, contrairement à l’actuelle version chinoise, essentiellement punitive et désormais érigée en système, le balbutiant crédit social des citoyens européens se veut incitatif. Or à ses débuts, la même approche gratifiante et facultative fut privilégiée par l’État autoritaire chinois. À bien des égards, ce crédit social renvoie aux caractéristiques de l’hégémonie culturelle telles qu’elles furent décrites par l’intellectuel marxiste Antonio Gramsci qui analysait les ressorts d’une domination exercée, non pas de manière coercitive, mais en intervenant sur la production des représentations et des habitudes quotidiennes. Il s’agissait par là de décrire les mécanismes de logiques de pouvoir ne disant par leur nom, en ce sens d’autant plus difficiles à contrer.        

    Alors que la Commission européenne se dote d’une proposition de règlement sur l’intelligence artificielle aménageant par un large régime d’exceptions la notation sociale des personnes, depuis l’été 2022 deux initiatives de crédit social ont vu le jour en Italie, à Rome et à Bologne. Comme en résonance avec le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley ou à quelques épisodes de la série Black Mirror, ranger sa trottinette électrique ou trier correctement ses déchets rapporte des bons points au citoyen : en conséquence, par exemple, un fournisseur d’énergie pourrait lui octroyer un tarif préférentiel ! À la différence de la situation chinoise, ces initiatives italiennes optionnelles valorisent les actions dites «éco-responsables» mais ne les sanctionnent pas1. Pourtant, progressivement, la logique du système de crédit social chinois s’immisce dans la gestion de notre quotidien. Comment s’opère un tel glissement ? Surtout, qu’induit-il pour l’évolution de la vie sociale et politique dans des sociétés revendiquant un attachement à certains grands principes démocratiques ? Quels enjeux en termes de soft power se profilent ?

    Créditer la confiance ?

    En Chine, la mise en place du système de crédit social est intimement liée à l’accès de sa population au crédit bancaire. Dans les années 1990, le pays entreprend d’ouvrir son économie au monde par de nombreuses réformes, en vue de faire émerger une classe moyenne2. Pour ce faire, la population majoritairement rurale doit souscrire à des prêts financiers. En 1999, l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales initie le projet « Vers un système national de gestion du crédit », en réponse à la demande d’entreprises américaines désireuses de s’assurer de la fiabilité de leurs homologues chinois. Avec ses collègues, le futur penseur du crédit social, Lin Jinyue, jeune ingénieur à l’époque, s’inspire des systèmes de credit scoring européens et américains au cours de voyages d’étude. Dans leur rapport au Parti communiste en mars 20003, lui et ses pairs affirment la nécessité de bâtir un système de notation de crédit gageant de la solvabilité des citoyens et des entreprises. Mais ce n’est qu’en 2002 qu’apparaît la première occurrence du terme « crédit social » lors de l’allocution de Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste, à l’occasion de son 16ème Congrès4. « Crédit social » et « crédit bancaire » se confondent ainsi jusqu’en 2014 dans les discours du Parti. Puis le « Schéma directeur pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020) » du Conseil d’État chinois pose les jalons de ce système5. Au nom de la confiance et de l’intégrité, les personnes jugées fiables sont récompensées, celles considérées comme indignes de confiance sont punies. Les principes moraux se mêlent aux normes juridiques tandis que le concept flottant de « confiance » prodigue un terrain fertile à l’expression arbitraire du pouvoir.

    Des prémisses indolores

    Le crédit social chinois se déploie par des initiatives locales et variées, initialement incitatives. Dans leur enquête « Bons et mauvais chinois » les journalistes René Raphaël et Ling Xi montrent que dès 2015 plusieurs municipalités concluent des partenariats divers avec des entreprises locales6. Notamment, la plateforme numérique Alibaba via sa filiale Ant Financial introduit le crédit Sesame (ou Zhima) en janvier 2015, disponible à partir l’application en ligne de paiement Alipay. Inspiré des modèles de credit scoring des entreprises américaine et allemande FICO et Schufa Holding, le crédit Zhima évalue les risques de l’emprunteur en lui attribuant une note fondée sur l’analyse algorithmique de ses données personnelles et financières7. L’emprunteur qui s’acquitte de ses échéances de paiement en temps voulu, ou qui se procure les marchandises et services valorisés par Alipay, cumule des points lui octroyant des avantages lors de dépenses futures. Partenaire de Alibaba, la municipalité de Hangzhou propose par exemple à ses habitants d’intégrer leur note Sésame à leur système d’identification municipale pour bénéficier de nouvelles faveurs.

    Alors qu’en 2018, un quart de la population chinoise seulement est notée, la Banque centrale fonde (à l’aide des données collectées par huit entreprises chinoises) Baihang, son propre système de crédit social testé dans certaines provinces. Les actes jugés vertueux, tels que balayer la voie publique, augmentent la note sociale de l’individu si celui-ci en apporte la preuve au Parti. A contrario, des informations dissidentes communiquées en ligne par exemple ou des échéances bancaires recouvrées hors-délai entraînent l’inscription des personnes sur listes noires, restreignant leurs libertés de circuler, d’entreprendre ou même d’apprendre. Or, comme le notent Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin & Han-Wei Liu, en 2018, le système de crédit social fait l’objet de nombreuses incompréhensions dans le traitement médiatique international8. Si collecte et partage de données entre pouvoirs publics et privés sont opérationnels, le traitement automatisé des données est loin d’être une réalité.

    La stratégie des petits pas

    Pragmatique, cette stratégie qui conquiert territoire après territoire, en s’adaptant aux usages des populations locales, permet en outre à la technologie soutenant ce système d’évoluer vers son unification. En décembre 2020, 80% des territoires chinois9, sont concernés par des mesures diverses de notation sociale. Cependant, il n’existe pas en novembre 2022 de note sociale pour chaque individu attribuée par un système central10. Le recours uniforme sur le territoire à l’intelligence artificielle, au traitement algorithmique de données massives issues par exemple de la reconnaissance faciale en temps réel par la vidéosurveillance reste un fantasme11. Toutefois, selon Josh Chin et Liza Lin dans Surveillance State (2022), la crise du Covid-19 a vu les technologies sous-tendant la progression d’un système de crédit social unifié prospérer : une caméra de vidéosurveillance pour trois habitants, fichage biométrique et génomique de la population, attribution de codes QR individuels, etc.12. Dénué d’application uniforme, ce système trouve pourtant écho hors de l’Empire du Milieu, en Union européenne.

    Les balbutiements d’un crédit social européen

    Sur le Vieux continent, pourtant fervent défenseur des idéaux démocratiques, le crédit social se concrétise par un cadre normatif à l’échelle européenne et des initiatives locales en Italie. En premier lieu, la Commission européenne propose un portefeuille européen d’identité numérique ainsi qu’une législation introduisant la notation sociale des citoyens. Dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, la présidente de la Commission Ursula Van der Leyen annonce la création d’« une identité fiable, que tout citoyen pourra utiliser partout en Europe pour n’importe quel usage, comme payer ses impôts ou louer un vélo »13. Ambitionnant de rallier 80% des citoyens en 203014, ce portefeuille européen d’identité numérique résulte de la proposition de révision du règlement eIDAS en 202115. Optionnel, il rendra possible l’authentification sur les plateformes numériques privées et contiendra état civil, diplômes, informations financières, données des entreprises16, voire le certificat Covid numérique17. De surcroît, en matière d’intelligence artificielle, la version finale18 de la proposition de règlement de la Commission européenne introduit le concept de « note sociale »19. Cette dernière est issue de « systèmes dIA destinés à évaluer ou à établir un classement de la fiabilité de personnes physiques au cours dune période donnée en fonction de leur comportement social ou de caractéristiques personnelles ou de personnalité connues ou prédites »20Et si par principe « la mise sur le marché, la mise en service ou lutilisation, par les pouvoirs publics ou pour leur compte » de ces systèmes de notation sociale est interdite, par exceptions elles sont autorisées21. Car le traitement « préjudiciable ou défavorable de certaines personnes physiques ou de groupes entiers de personnes physiques » est proscrit dans quelques cas de figure seulement : « dans des contextes sociaux dissociés du contexte dans lequel les données ont été générées ou collectées à lorigine »22 ou, si ce traitement est « injustifié ou disproportionné par rapport à leur comportement social ou à la gravité de celui-ci »23. Autrement dit, juste, proportionnée et entreprise dans le contexte d’origine de la collecte ou de la génération des données, la notation sociale par les pouvoirs publics ou leur compte est possible. L’interdiction de principe du crédit social est dès lors contrebalancée par un régime d’exceptions si large qu’il l’autorise de facto.

    En second lieu, depuis l’été 2022, les villes de Rome et de Bologne en Italie mettent à disposition de leurs citoyens un « Smart citizen wallet », un portefeuille d’identité numérique. À Rome, il « encourage les comportements vertueux mis en place par les usagers de la ville, visant à améliorer la durabilité environnementale, sociale et économique de la ville, en ligne avec les objectifs de l’Agenda 2030 », de l’Organisation des Nations Unies24Pour le citoyen « vertueux », des « points » sont « convertis en récompenses (biens et/ou services durables) offerts par la Capitale de Rome et ses partenaires »25. À Bologne, l’initiative également facultative « vise à récompenser ceux qui, par exemple, trient bien les déchets ou utilisent les transports en commun et ne prennent pas d’amendes »26Optionnels, incitatifs, ces essais de crédit social se distinguent de l’actuel système de crédit social chinois, punitif. Or, d’une part, le régime chinois a préféré dans un premier temps les incitations à la coercition, et d’autre part, le futur règlement sur l’intelligence artificielle cultive l’ambiguïté quant à ce nouveau concept de « note sociale ». Selon l’euro-député roumain Cristian Terheş le crédit social européen s’établirait « par segments » suivant « le même schéma quen Chine »27.

    La redoutable ambiguïté du milieu

    L’antagonisme entre un modèle vertueux de crédit social porté par l’Europe, et sa version maligne qui serait affirmée par l’Empire du milieu favorise la progression de ce modèle. Evgeny Morozov relatait déjà en 2013 dans Laberration du solutionnisme technologique le discours de certains industriels du numérique en vertu duquel tous les problèmes s’évanouiraient grâce à leurs technologies. Suite à la crise du Covid-19, il note l’émergence de deux camps28, d’un côté les « solutionnistes progressifs » qui useraient d’indolores nudges, ces incitations sans contraintes29, de l’autre, les « solutionnistes punitifs » qui contraindraient pour parvenir à leurs fins. Ainsi polarisée, cette dialectique opposant une thèse et une antithèse caricaturées se solde en une synthèse, qui profite à un solutionnisme médian, en Eurasie. Mais de l’Orient à l’Occident, ce soft power technologique a pour effet de rompre l’« intégrité contextuelle », telle qu’elle a été définie par Helen Nissenbaum30. De fait, les flux d’informations numériques ne respectent plus les contextes d’usages, qui possèdent des normes, explicites ou non, correspondant aux attentes des usagers quant aux informations partagées. Notamment, une personne s’attend à ce que les informations communiquées à son médecin ne soient pas diffusées à son employeur. Cette exigence de séparation des contextes se traduit en pratique par le recours, pour une même personne, à des identités multiples. Or, en témoignent des initiatives de portefeuilles numériques, certaines politiques publiques évoluent vers l’unification des identités. Dans un tel contexte de rupture de l’intégrité contextuelle, la question de la légitimité des critères de l’identification doit nous préoccuper, a fortiori lorsque cette dernière est liée à des systèmes automatisés de traitement de données qui peuvent, à tout moment, être manipulés. Une banque pourrait, par exemple, refuser ou accepter d’accorder un crédit en fonction du type de relations que nous entretenons sur les réseaux sociaux, en permettant ainsi à des réalités anodines – et même parfaitement insignifiantes – de s’immiscer dans un processus d’identification. À titre d’illustration, la société LendUp, spécialisée dans le prêt en ligne, examine les comptes Facebook et Twitter des demandeurs, en observant notamment le nombre d’amis et la nature des interactions, afin d’accorder ou non un prêt. Comment enrayer la logique ? Et surtout, le peut-on encore ?

    De l’exposition au risque de servitude

    Déjouer la progression du phénomène de notation sociale suppose d’en comprendre les ressorts : le crédit social repose en effet sur nos désirs d’exposition en ligne et de normativité, pérennisant par-là même, les inégalités sociales. Dans La Société d’exposition (2015), Bernard Harcourt montre comment, par le truchement de nos intérêts nourris par Facebook, MySpace, Google, Instagram, etc.nous nous exposons à une surveillance omniprésente : « ce sont nos passions – en tension avec nos ambivalences […] qui alimentent la société d’exposition »31Les innovations technologiques résonnent avec des attentes relatives à la normativité qui proviennent des individus eux-mêmes. À cet égard, une singulière concomitance entre l’économique, le social et le politique s’observe dans des demandes qui sont implicitement formulées en termes de sécurisation et de normalisation32. Selon de récentes enquêtes, ces mesures chinoises de crédit social, perçues comme des « moyens d’améliorer la qualité de vie »33, seraient préférées par les citoyens les plus favorisés socialement ainsi que les personnes âgées. En dépit d’une volonté affichée de promouvoir une société confiante et harmonieuse, le système de crédit social chinois séduit ceux qui possèdent déjà. Quant aux plus précaires qui se voient inscrits sur listes noires, l’opprobre induit ne peut qu’accentuer leurs difficultés. Au nom de la confiance, le traitement de données à des fins de notation sociale trahit une logique paranoïaque, niant l’oubli, pourtant fondamental pour se réinventer, à l’aune des travers de l’existence. Pire, libéré du choix à mesure que des logiques de recommandations algorithmiques investissent nos vies, nous nous laissons mentalement coloniser par des représentations bâties sur des corrélations, et non plus sur des causes. Tout un chacun pourrait avoir à répondre, non de ses actes, mais de probabilités statistiques capables de mesurer l’intention de commettre tel ou tel acte34. Comme l’expliquait Zygmunt Bauman dans son entretien paru en 2013, au regard de « la facilité avec laquelle les gens acceptent de livrer leurs secrets personnels sur la scène publique »35, dans les sociétés liquides modernes, nous pouvons « devenir des esclaves »36. Un état de servitude est indirectement généré par la porosité des contextes permise par le numérique : des propos qui semblaient totalement anodins dans un contexte donné, peuvent, un jour ou l’autre, se retourner contre une personne.

    Par définition, lesoft power nerepose pas sur la contrainte mais, sur la séduction, la convivialité et le plaisir. Nous faisons « volontairement beaucoup de choses que les pouvoirs totalitaires cherchaient à imposer par la force et la violence ou la peur »37. Nous nous accoutumons au fait de livrer des parts de nous-mêmes dans tous les moments de notre vie quotidienne, du fait de la valorisation sociale qu’une telle exposition induit. Le système de crédit social en Chine, à l’instar des balbutiements européens en la matière, s’avère tout à fait exemplaire, et particulièrement emblématique des risques encourus à l’ère hypermoderne, dans des sociétés au sein desquelles les demandes de normativité ou de normes de confiance se multiplient. Au regard du dévoilement croissant de la personne en ligne et de l’accoutumance à la visibilité, mieux vaut veiller à ce que l’instrumentalisation politique de cette accoutumance puisse toujours être questionnée.

    Notes

    1 Nous développons ici, et dans les pages qui suivent, des éléments initialement abordés par Pauline Elie (« En Europe, la tentation de la surveillance. Le crédit social chinois fait des émules », in Philonomist, 16 novembre 2022), après de récents échanges sur le sujet à l’EHESS.

    2 Jean-Louis Rocca, The Making of the Chinese Middle Class: Small Comfort and Great Expectations, Palgrave Macmillan, Londres, 2016.

    3 Rapport intitulé « Vers le système national de gestion de crédit ».

    4 Rapport de Jiang Zemin lors du 16ème Congrès du Parti communiste chinois en 2002. « Nous devons rectifier et uniformiser l’ordre de l’économie de marché et établir un système de crédit social compatible avec une économie de marché moderne »

    5 Conseil d’État, Circulaire du Conseil d’État sur l’impression et la distribution du schéma de planification pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020), Guofa [2014] n° 21, 14 juin 2014.

    « Ce n’est que lorsque les membres de la société se traitent avec sincérité et sur la base de la confiance qu’ils peuvent établir des relations interpersonnelles harmonieuses et amicales, promouvoir le progrès de la civilisation sociale et parvenir à l’harmonie sociale, à la stabilité, et la stabilité à long terme  ».

    6 René Raphaël, Ling Xi, « Bons et mauvais Chinois. Quand l’État organise la notation de ses citoyens », Le Monde diplomatique, janvier 2019, pp.4-5.

    7 Ohlberg Mareike, Ahmed Shazeda, Lan Bertram (12 décembre 2017), « Central Planning, Local Experiments: The complex implementation of China’s Social Credit System », Merics China Monitor, Mercator Institute for China Studies, 16 mars 2018.

    8 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

    9 Jessica Reilly, Muyao Lyu, Megan Robertson, « China’s Social Credit System: Speculation vs. Reality », The Diplomat, 30 mars 2021.)), soit plus d’un milliard de personnes(([10] Amanda Lee, « What is China’s social credit system and why is it controversial? », South China Morning Post, 9 août 2020.

    10 Zeyi Yang, « China just announced a new social credit law. Here’s what it means. », MIT Technology Review, 22 novembre 2022.

    11 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

    12 Josh Chin, Liza Lin, Surveillance State: Inside China’s Quest to Launch a New Era of Social Control, St. Martin’s Publishing Group, New York, 2022.

    13 Commission européenne, Discours sur l’état de l’Union de la présidente von der Leyen en session plénière du Parlement européen, Bruxelles, 16 septembre 2020.

    14 Commission européenne, Commission proposes a trusted and secure Digital Identity for all Europeans, 3 juin 2021.
    Commission européenne, Communication, « Une boussole numérique pour 2030: l’Europe balise la décennie numérique », Bruxelles, 9 mars 2021, p. 14.

    15 Commission européenne, Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (UE) n° 910/2014 en ce qui concerne l’établissement d’un cadre européen relatif à une identité numérique, 3 juin 2021.

    16 Ibid. Annexe VI Liste minimale d’attributs.

    17 Règlement (UE) 2021/953 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE) afin de faciliter la libre circulation pendant la pandémie de COVID-19. Commission européenne, Communiqué de presse, « COVID-19: la Commission propose de prolonger d’un an le certificat COVID numérique de l’UE », 3 février 2022.

    18 Commission européenne, Proposition de règlement n° 2021/0106 (COD) du Parlement européen et du Conseil établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle (législation sur l’intelligence artificielle modifiant certains actes législatifs de l’Union), 21 avril 2021, Bruxelles.

    19 Considérant 17, art. 5 1. (c) ibid.

    20 Art. 5 1. (c) ibid.

    21 Idem.

    22 art. 5 1. (c) i)

    23 art. 5 1. (c) ii)

    24 Raffaele Gareri, « Citizen Wallet: la piattaforma che ti premia », Site internet de la Commune de Rome, date inconnue.

    25 Ibid.

    26 Guide De Jade, « Bologne une ville de plus en plus numérique : le Smart Citizen Wallet arrive », Bologna Indiretta, 28 mars 2022.

    27 Torbjörn Sassersson, « Cristian Terhes : Manifestez pour sauver votre pays du contrôle totalitaire », Newsvoice, 22 janvier 2022.

    28 Evgeny Morozov, « The tech ‘solutions’ for coronavirus take the surveillance state to the next level », The Guardian, 15 avril 2020.

    29 Richard Thaler, Cass R. Sunstein Nudge, Improving Decisions About Health, Wealth, and Happiness, Yale University Press, Londres, 2008.

    30 Helen Nissenbaum, Privacy in Context. Technology, Policy, and the Intergrity of Social Life, Stanford, Stanford University Press, 2009.

    31 Bernard Harcourt, Exposed. Desire and Disobedience in the Digital Age, Cambridge, Harvard University Press, 2015.

    32 Pierre-Antoine Chardel, L’empire du signal. De l’écrit aux écrans, Paris, CNRS Editions, 2020.

    33 Genia Kostka, « China’s social credit systems and public opinion: Explaining high levels of approval », New Media & Society, juillet 2019.

    34 Jean-Paul Karsenty, « Big data (mégadonnées) : une introduction », in Olaf Avenati et Pierre-Antoine Chardel (dir.), Datalogie. Formes et imaginaires du numérique, Paris, Loco Editions, 2016, p. 112.

    35 Ibid.

    36 Zygmunt Bauman, « La précarité est le seul élément qui rassemble », in Au fait. Une enquête, un entretien, des enjeux, juin 2013, p. 76.

    37 Ibid.




    Ressources anti-humaines

    [Source : reseauinternational.net]

    Par Miri Anne Finch

    Étant donné que les médias se concentrent actuellement sur la vie extraterrestre, un article avec une approche non-humaine semblait approprié… Il ne s’agit pas des « extraterrestres » en tant que tels, qui, semble-t-il, ne feront pas encore leurs débuts officiels, mais plutôt du fait que la scène mondiale se prépare à leur apparition, comme c’est le cas depuis de très nombreuses années grâce aux offres surnaturelles spectaculaires d’Hollywood. Certains des films familiaux les plus durables et les plus appréciés de tous les temps – par exemple « ET » – et certaines des émissions de télévision les plus cultes et les plus populaires – « X-Files » – ont un message très clair et sans compromis : les extraterrestres sont réels, votre gouvernement les dissimule, mais un jour, bientôt, ils prendront contact…

    Nous sommes préparés à l’invasion extraterrestre à travers nos écrans, tout comme nous avons été préparés à la « pandémie » de Covid (et au concept de « pandémie » en général) de la même manière. « Alerte », « World War Z », « Contagion » (dont un jeune ami m’a dit qu’il avait été projeté à sa classe de géographie lorsqu’il était à l’école vers 2015, et sur lequel Matt Hancock a confirmé plus tard qu’il avait « basé sa réponse à la pandémie ») – tout cela vise à manucurer l’esprit de masse pour qu’il accepte que les maladies mortelles qui se propagent lorsque les gens se respirent les uns les autres sont une chose réelle que nous devons craindre. Si ce concept ne nous avait pas été présenté par le cinéma, aucun d’entre nous ne l’aurait jamais cru, car il va à l’encontre de toute notre expérience directe et vécue. En bref, si les « pandémies mortelles transmises par la respiration » étaient une réalité, alors, dans une société aussi mobile et en transit que la nôtre, nous serions tous constamment malades, et les emplois très exposés au public, comme l’hôtellerie ou la salle des arrivées de l’aéroport d’Heathrow, seraient plus dangereux que d’être en première ligne dans une zone de guerre.

    Il est évident que ce n’est pas le cas, et il y a très peu de preuves qui suggèrent que les personnes qui travaillent en public sont plus exposées aux maladies dites infectieuses que celles qui travaillent seules à la maison. Après tout, nous n’avons jamais vu ces gros titres « les employés de supermarché meurent tous du Covid », n’est-ce pas, malgré le fait que les employés de magasin travaillaient constamment et autour de centaines de personnes potentiellement « infectées » par jour, tout au long de « la pandémie ».

    Donc, le fait est que lorsque les classes dirigeantes désirent notre investissement dans un phénomène qui n’est pas réel, elles utilisent le puissant pouvoir hypnotique des écrans, et projettent leur réalité désirée dans nos esprits. Ils ont poussé le cliché de « l’invasion extraterrestre » pendant des décennies, en utilisant la télévision et le cinéma, parce que, dans un avenir très proche, ils vont mettre en scène une invasion extraterrestre en utilisant la technologie holographique. Il s’agit du projet Bluebeam, un complot secret des services secrets américains révélé par un journaliste d’investigation dans les années 1990.

    Les prétendus « OVNIs » dont parlent les médias en ce moment nous préparent encore davantage à cette « invasion extraterrestre », qui sera mise en scène dans le but d’unir le monde sous une force commune. Cette force peut être présentée comme étant bonne (« nous sommes une espèce avancée venue vous aider, mais vous devez faire ce que nous disons »), ou mauvaise (« l’humanité doit s’unir pour vaincre ces envahisseurs maléfiques »). Dans tous les cas, l’objectif final est d’unifier le monde, conformément au programme du gouvernement mondial unique.

    Il me semble que ce n’est pas une coïncidence si les entités non humaines font les gros titres, juste au moment où cette autre entité non humaine – ChatGPT – est en train d’atteindre une proéminence fulgurante, et où les cas de personnes disparues sont à nouveau un sujet de discussion brûlant (si seulement il y avait un moyen de toujours suivre une personne, de toujours savoir où elle est et si elle est en sécurité, comme, je ne sais pas, une puce électronique ou quelque chose comme ça… et wow, est-ce que ce gentil Elon Musk ne travaille pas par coïncidence sur une telle chose en ce moment ? !)

    Parce que le thème de toutes ces choses est le même : l’âge de l’humain naturel, organique, non altéré est terminé. Nous entrons dans l’ère des extraterrestres, de l’IA et du transhumanisme. Les humains sont dépassés. Ils ont besoin d’une mise à niveau.

    Cela m’a été illustré de manière particulièrement claire ces dernières semaines, alors que j’aidais une personne que je connais bien (et que vous connaissez probablement aussi, si nous sommes amis sur Facebook, mais je protège sa modestie…), que nous appellerons Nick, à chercher un emploi. Après de nombreuses années de succès dans le secteur de l’aide sociale, dont la gestion de sa propre entreprise, il y a un peu plus d’un an, le contrat à durée déterminée de Nick a pris fin. Tout portait à croire qu’il serait renouvelé (puisque c’est ce qui s’est passé à deux reprises pour la même entreprise) sous la forme d’une promotion à un poste de direction.

    Cela ne s’est pas produit. Pourquoi ? Ses employeurs lui expliquent qu’ils ne peuvent pas simplement lui donner le poste de direction – ce n’est pas la « procédure » – qui doit être publié comme un poste vacant pour lequel d’autres personnes peuvent postuler, mais – l’insinuation est forte – ce n’est qu’une formalité puisque le poste (et tous les collègues de Nick sont d’accord) porte son nom.

    Nick s’est donc présenté à l’entretien, qui comprenait une période de préparation intensive au cours de laquelle il a dû élaborer une présentation interactive à présenter, puis parcourir 80 km – et ce malgré le fait que tous les membres du jury le connaissaient bien, et ce depuis des années, tant sur le plan social que professionnel.

    Il a passé l’entretien, a fait sa présentation et a estimé que tout s’était passé aussi bien que possible, les membres du jury étant manifestement impressionnés par les détails de ses réponses et de sa présentation.

    Les jours ont passé et il n’a pas eu de nouvelles, mais il a finalement reçu un appel téléphonique. Il n’a pas eu le poste. Pourquoi ? Parce que dans une question spécifique, relative à la gestion d’une entreprise d’aide sociale, il n’avait pas fourni suffisamment de détails sur un processus spécifique. Un autre candidat l’avait fait.

    « Nous savons que vous avez dirigé une entreprise et que vous avez réussi à faire ces choses », a déclaré le collègue au téléphone. « L’autre candidat ne l’a pas fait dans la pratique. Mais il les a mieux décrites en théorie, et nous devons donc lui donner le poste ».

    « Mais mon expérience réelle ne compte-t-elle pas, même si je n’ai pas tout à fait pensé à tout mentionner dans une situation d’entretien stressante ? » a demandé un Nick déconcerté.

    « Non », a répondu son collègue sans ménagement. « Nous ne pouvons pas prendre cela en compte, tout doit aller sur l’entretien et le nombre de points que vous obtenez par réponse ».

    « Mais… ne pouvez-vous pas prendre en compte le fait que vous me connaissez réellement et que vous avez basé de nombreuses procédures existantes de l’entreprise sur ce que j’ai inventé et développé ? »

    « Non ».

    Alors, tout ébranlé qu’il était, Nick s’est mis à la recherche d’un nouvel emploi. Quelques semaines de candidatures en ligne infructueuses ont suivi, puis un rendez-vous avec une société de recrutement, qui a d’abord oublié qu’il était là et l’a laissé assis dans un couloir pendant une demi-heure, avant de s’en rendre compte, de s’excuser et de lui dire qu’il devrait revenir un autre jour… ce qu’il a fait (à contrecœur). Il a rempli tous leurs formulaires et passé un entretien, et on lui a dit qu’ils le contacteraient si quelque chose de convenable se présentait.

    Il n’a plus jamais entendu parler d’eux et s’est remis à parcourir les annonces en ligne. Finalement, un poste correspondant parfaitement à ses compétences et à son expérience s’est présenté. Il a donc rédigé une candidature (longue et détaillée) qui lui a valu d’être convoqué à un entretien. Une fois encore, la période de préparation intensive a commencé : étude approfondie de l’entreprise, organisation de rendez-vous avec d’anciens collègues ayant une expérience pertinente, rédaction d’un document de 20 pages couvrant les questions « essentielles » et « souhaitables » susceptibles d’être soulevées lors de l’entretien.

    Le jour de l’entretien est arrivé, entraînant les frais de déplacement habituels et les dépenses connexes (l’entretien ayant lieu dans une ville située à environ 90 minutes de route). L’entretien s’est exceptionnellement bien déroulé. À la fin, Nick a ri et plaisanté avec ses interlocuteurs. Ils étaient manifestement très impressionnés par ses compétences, son expérience et son enthousiasme, et réagissaient très positivement à ses idées et suggestions – lorsqu’il a mentionné quelque chose sur les évaluations des risques, l’un des membres du panel a dit : « Bien, nous devrions lui donner le poste ici et maintenant juste pour avoir mentionné cela ! » Nick a dit que cela ressemblait plus à une consultation qu’à un entretien d’embauche, car ils prenaient des notes sur les choses qu’il avait suggérées, disant que c’étaient des choses auxquelles ils n’avaient pas pensé et qu’ils allaient essayer.

    Nick se sentait confiant cette fois-ci. L’entretien s’était si bien déroulé, le jury avait manifestement été si impressionné, que sûrement, après quelques faux départs, c’était l’opportunité qu’il avait attendue.

    L’appel téléphonique est arrivé le lendemain. Il a su immédiatement au ton de la voix de son interlocuteur qu’il n’avait pas obtenu le poste.

    L’interviewer – le PDG de l’entreprise – s’est excusé. Presque une flatterie. Il a même dit les mots suivants : « Je voulais vous donner le poste et j’avais hâte de travailler avec vous ».

    Mais ?

    Mais ils ont utilisé un « système de points », et sur une seule question, un autre candidat avait obtenu deux points de plus que Nick en mentionnant deux « mots à la mode » clés.

    « C’est tout ? » a demandé Nick.

    « Oui », a répondu l’enquêteur, clairement avec plus qu’une pointe d’embarras. « Je veux dire, c’est le plus proche que j’ai jamais vu. Comme je l’ai dit, j’avais hâte de travailler avec vous, mais nous devons suivre la procédure. Nous devons suivre les points ».

    Pour que les choses soient claires : les compétences, l’expérience, la personnalité, le caractère – même les préférences des humains qui mènent l’entretien – ne comptent pas. Seuls les « points » comptent.

    C’est ainsi qu’une entité non humaine telle qu’une IA aborderait le recrutement. En utilisant des mots à la mode et des chiffres, des cases à cocher et des algorithmes. Il n’y a rien d’humain là-dedans, et c’est entièrement intentionnel et conçu.

    « Pour être honnête », a dit Nick stupéfait, « je pense que c’est une approche un peu inhumaine ».

    « Eh bien, moi aussi », a convenu l’intervieweur, avec un demi-sourire gêné, avant d’ajouter (et il a vraiment dit cela, je l’ai entendu). « Mais malheureusement, c’est ainsi que fonctionne la Matrice ».

    Cette approche du recrutement – mettant de côté le caractère, les compétences, la créativité, l’expérience, au profit de l’utilisation de chiffres, de cases et de mots à la mode – est nécessairement conçue pour désavantager les humains, et pour avantager l’IA. Les logiciels informatiques peuvent être parfaitement programmés pour fournir exactement le mot à la mode souhaité au moment souhaité. Un être humain, surtout dans l’environnement artificiel et stressant d’un entretien, ne le peut pas.

    Nous nous dirigeons rapidement vers une époque où les êtres humains devront être capables d’imiter l’IA de manière convaincante sur le lieu de travail pour être compétitifs, et comme la crise du coût de la vie continue de s’aggraver et que les salaires continuent de baisser, la concurrence va devenir de plus en plus féroce.

    Alors, si la disparition de l’adorable petite Maddie ne suffit pas à vous convaincre de vous faire implanter une puce électronique… si l’enlèvement de Nicola Bulley par des extraterrestres ne suffit pas (on ne sait jamais, deux opérations psychologiques d’un coup, et tout ça…), peut-être que le fait que vous ne puissiez pas obtenir un emploi sans puce électronique – sans puce cérébrale vous permettant d’imiter parfaitement l’IA qui marque des points – le fera.

    Pour l’instant, cela ressemble à de la science-fiction et j’espère vraiment que cela restera ainsi. Si quelqu’un travaillant dans le domaine du recrutement lit ceci, si quelqu’un pousse l’approche du « comptage de points comme critère principal », veuillez réaliser où cela va probablement vous mener, et qu’il ne faudra pas longtemps avant que – non seulement vos candidats soient encouragés à ressembler davantage à des robots – mais vous aussi. Tout comme l’IA peut donner des réponses parfaites pour marquer des points, elle peut aussi les détecter parfaitement dans une situation d’entretien. Comme les caissiers qui dirigent les gens vers la caisse automatique, comme les enseignants qui font grève et laissent les enfants apprendre en ligne, ne faites pas le travail des maîtres en vous rendant inutiles, parce que les robots peuvent le faire « mieux ». Les robots peuvent mieux faire la robotique, mais est-ce vraiment ce que nous voulons ?

    Il est urgent que nous nous demandions quel type d’avenir nous voulons atteindre : un avenir fondé sur une formule précise et un score parfait, ou un avenir créatif, imprévisible, imaginatif, imparfait et trop humain ?

    source : Miri AF

    traduction Réseau International




    Les vraies raisons de la guerre mondiale

    [Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]




    Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?

    [Source : kla.tv]

    Interview avec David ICKE, janvier 2023

    Les faillites, la guerre en Ukraine, les nouvelles lois contre la désinformation et la nouvelle loi sur le partage des charges en Allemagne, tout cela fait-il partie d’un tout ? Dans cette interview, David Icke, connu pour avoir fait de nombreuses prédictions sur la politique mondiale qui se sont réalisées, relie certains points pour nous et montre l’issue des événements mondiaux actuels. Attachez votre ceinture et profitez de cette interview intéressante !

    [Voir aussi :
    L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

    Transcription

    David Icke ! Nous sommes très honorés aujourd’hui de discuter avec David Icke ! David, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview !

    Icke : C’est un plaisir, Daniel !

    Interviewer : Eh bien, je suppose que la plupart de nos téléspectateurs vous connaissent ! Pour ceux qui ne vous connaissent pas, nous pouvons faire une très courte biographie. Peut-être devrions-nous aller directement sur la page de Wikipédia. Que dit Wikipédia ?

    Icke : C’est assez long, n’est-ce pas ? Et beaucoup d’informations sont inexactes!

    Intervieweur : Oh, absolument ! J’allais quand même lire la première phrase.

    Icke : Eh bien, allez-y alors !

    Interviewer : Il est dit que David Vaughan Icke est un théoricien du complot anglais et un ancien footballeur et animateur de radio sportif. Souhaitez-vous ajouter quelque chose à cela ?

    Icke : Eh bien, je ne suis pas un théoricien du complot ! Je suis un chercheur indépendant conspirationniste. Et qu’est-ce qu’un conspirationniste ? C’est quelqu’un qui se demande si l’autorité vous dit la vérité ou non. C’est aussi simple que ça ! Et bien sûr, le terme « théoricien du complot » vient de la CIA pour ce qui est de son utilisation généralisée dans les années 1960, lorsqu’ils essayaient de discréditer les gens qui ne croyaient pas qu’une balle utilisée pour l’assassinat de Kennedy faisait demi-tour. Et donc, il est maintenant utilisé et répété comme une métaphore, laquelle ne dit pas la vérité – propagande, désinformation. Et je vais vous en donner un exemple personnel, car le 6 novembre, je devais parler à Amsterdam lors d’un rassemblement pour la paix. Et quand l’annonce a été faite que j’allais parler là-bas, cela a fait tout un tollé cousu de fil blanc, bien sûr, qu’on ne devait pas me permettre d’y aller parce que j’étais un antisémite, j’étais un négationniste de l’holocauste etc. Et cela a en quelque sorte créé la fureur parmi les classes « vertueuses ». Tout cela est absurde, mais…

    Interviewer : Puis-je intervenir ? Qu’est-ce que le sémitisme ou l’antisémitisme ont à voir avec un discours anti-guerre ? Ou bien est-ce qu’ils sont juste en train de sortir quelque chose de votre passé ?

    Icke : Oh, ils ne le sortent pas de mon passé. Ils le sortent tout court. Parce que si vous avez quelqu’un qui dit quelque chose que vous ne voulez pas que les gens entendent et que c’est raisonnable et justifiable dans les faits, alors vous ne le prenez pas pour ce qu’il dit, vous inventez ce qu’il ne dit pas. Là où je veux en venir en termes de théoricien du complot… finalement c’était 24 heures, pas 48 heures avant que je sois censé parler – en fait, j’étais déjà sur la côte Est de l’Angleterre en attendant de traverser le tunnel sous la Manche jusqu’à Amsterdam – le gouvernement Néerlandais a annoncé que, parce que je constituais une menace pour la société, j’allais être banni non seulement des Pays-Bas, mais aussi de 25 autres pays européens. Cela signifie de nombreux autres pays en plus, car les Pays-Bas font partie de ce qu’ils appellent le groupe Schengen de pays qui partagent une politique frontalière commune. Donc quand vous êtes banni, vous êtes également banni par eux. Mais d’autres pays, y compris l’Amérique, utilisent les critères de Schengen pour – eh bien, ils le font quand ça les arrange – pour empêcher d’autres personnes d’entrer dans leur pays et c’est la même chose avec d’autres pays du monde. Donc, alors que je suis assis ici, je suis banni des grandes voies du monde. Mais là où je veux en venir en termes de théoricien du complot, c’est que des gens merveilleux aux Pays-Bas, des avocats, pensaient que ce qui se passait était inacceptable et ils ont donc défié le gouvernement devant les tribunaux et ce qui s’est passé – j’étais au procès – ils ne voulaient même pas me laisser entrer aux Pays-Bas pour comparaître devant le tribunal, je représentais un tel danger ! Et l’avocat du gouvernement a abandonné l’accusation d’antisémitisme en entier et de négation de l’holocauste et tout ça parce qu’il ne pouvait pas la maintenir. Donc, ce qu’ils ont fait, c’est de dire que j’étais anti-gouvernemental et en étant anti-gouvernemental, c’est-à-dire que je disais que le gouvernement ment, ce que le gouvernement néerlandais, comme tous les gouvernements, mais surtout le gouvernement néerlandais, fait à bien des égards par réflexe, que j’étais une menace pour la démocratie. Et puis, c’est là le problème, quand le juge – bien évidemment que ça allait arriver – a rendu son jugement, il a dit que le gouvernement avait raison de m’interdire parce qu’il était clair que j’étais un théoricien du complot. Et donc nous avons maintenant une situation où, si vous défiez le gouvernement de dire la vérité, vous êtes qualifié de théoricien du complot et si vous êtes un théoricien du complot, vous pouvez être banni de 26 pays européens.

    C’est donc la voie qui est suivie et c’est la raison pour laquelle toute cette histoire du théoricien du complot et de la théorie du complot est si importante parce qu’elle devient centrale pour justifier de faire taire la dissidence. Donc, même à ce niveau, ces premières lignes de la page Wikipédia n’ont aucun sens en termes de réalité, mais encore une fois, la plupart de ce qui se trouve sur Wikipédia n’en a pas.

    Interviewer : Oui, je pense qu’il est temps d’enterrer ce terme si nous le pouvons. Parce que, je veux dire, pourquoi avons-nous même le mot « conspirer » en anglais ? Vous savez, s’il existe une telle chose que la conspiration, si les gens conspirent, le ciel nous interdit de théoriser à ce sujet, n’est-ce pas ?

    Icke : Oui, et la plupart de ce que les gens avaient décrit comme une théorie du complot, s’est avéré vrai avec le temps.

    Intervieweur : Exactement !

    Icke : Bien sûr, il y avait des théories du complot, où vous dites : Eh bien, en regardant les preuves, il semble que ça pourrait être ça, c’est justement ça, d’accord. Mais une grande partie est en réalité prouvable à partir des preuves et au cours des décennies- comme je le dis -, à tel point que c’était une théorie du complot qui s’avère être de plus en plus vraie, et c’est la raison pour laquelle ils veulent la discréditer bien sûr, si ce n’était pas vrai, ils n’auraient pas de problème avec ça. Ce qui leur pose problème, c’est le fait qu’elle est vraie. Ce que nous voyons, et c’est la société en général, c’est la façon dont elle est structurée : tout est inversé, tout est à l’envers. Et il n’y a pas de plus grand exemple de cela que les termes de propagande et désinformation sont des termes injurieux pour des personnes qui produisent des preuves crédibles. Des termes utilisés par des personnes qui mentent 24 heures sur 24, et même dans leur sommeil probablement. Nous ne devons donc pas nous soucier des étiquettes et nous énerver à cause des étiquettes. Nous devons juste continuer à marteler ce que nous disons parce que, vous savez, en fin de compte, ce qui pousse les gens à envisager d’autres possibilités, plus que toute autre chose, c’est leur propre expérience. Et depuis le tournant de l’ère Covid, ce que les gens ont expérimenté, c’est la suppression de la liberté à un rythme de plus en plus rapide. Et c’est ce qui les terrifie. Ce que j’ai dit il y a des décennies, c’est que le plan était – et c’est pourquoi ils ont introduit les nombreuses manières, les nombreuses raisons d’avoir Internet – parce qu’ils voulaient finalement une situation où personne ne verrait ou n’entendrait jamais quoi que ce soit qui n’ait pas été approuvé par le gouvernement, je veux dire carrément « 1984 » [1984 = Un roman dystopique écrit par George Orwell décrivant la vie d’un non-conformiste dans un État totalitaire]. Et c’est là où nous allons, je veux dire que nous avons une législation en cours d’examen au parlement britannique, appelée « projet de loi sur la sécurité en ligne » qui est conçue pour supprimer davantage le fondement-même de la liberté d’expression, et des lois similaires sont en cours dans le monde entier. La raison pour laquelle cela se produit – nous revenons au fondement de tout cela – c’est que l’autorité nous ment, elle nous ment à une échelle d’une telle ampleur peut-être jamais vue auparavant. Et parce qu’elle ment, elle ne supporte pas les interrogations. Donc, toute l’idée de la censure est d’arrêter cette analyse.

    Interviewer : Oui, je ne comprends pas pourquoi ceci n’est pas plus évident pour tout le monde. Théoricien du complot signifie maintenant quand vous allez devant un tribunal, quand vous avez un procès en Hollande et qu’ils disent qu’on vous accuse d’être anti-gouvernemental. Quelle constitution dans le monde occidental, ou probablement même dans le monde, a écrit que vous ne pouvez pas être anti-gouvernemental ? C’est scandaleux !

    Icke : Oui, et l’histoire, vous savez, c’est que nous sommes allés au tribunal avec ça et nous allons continuer, mais nous sommes allés au tribunal avec ça sans penser que nous allions gagner tout en sachant que nous n’allions probablement pas gagner, parce que c’était évident, c’est la façon dont le système est ficelé maintenant : ce sont les mécanismes de contrôle de l’autorité gouvernementale, ce ne sont que des illusions. Et donc on savait bien que ce juge de district aux Pays-Bas n’oserait pas aller à l’encontre du gouvernement. Et donc il a pris une décision et un jugement ridicule que parce que j’étais un « théoricien du complot », c’était justifié que je sois banni de 26 pays européens. Et il était d’autant plus d’accord avec les gens intelligents qui voient cela comme un outrage qu’il ne l’aurait été d’aller à l’encontre du gouvernement qui l’emploie et qu’il aurait bousculé à ses risques et périls. C’est ainsi que cela fonctionne, tout le système est ficelé. Et je ne dis pas que tous les juges sont corrompus, même si beaucoup d’entre eux le sont, corrompus pas nécessairement dans le sens de prendre de l’argent, mais corrompus en termes de corruption morale en ce sens qu’ils prendraient des décisions en fonction de ce qui est bon pour eux plutôt que de ce qui est bon pour la justice. Et c’est, à mon avis, ce qui s’est manifestement passé dans ce cas.
    C’est la même chose partout dans le monde, c’est la même chose que ce que vous voyez en Amérique. Vous savez, j’ai été stupéfait quand j’ai entendu pour la première fois l’expression « le juge est un démocrate » [démocrate = membre du parti démocrate aux États-Unis], « le juge est un républicain » [républicain = membre du parti du parti républicain aux États-Unis]. C’est quoi, ça ? Qu’importe le parti des politiciens, et pourquoi devons-nous le savoir de toute façon ? Quelle en est la pertinence ? Si vous êtes un juge au sens propre du terme, vous prenez des décisions sur la preuve, pas sur votre conviction politique et une fois que vous avez une affaire comme c’est si souvent le cas en Amérique, si c’est un juge démocrate, on connaît le verdict. Ou s’il y a une scission démocrate-républicain à la Cour suprême, vous saurez quelle sera la scission. Et bien la justice a disparu, c’est terminé, c’est fini, c’est une illusion. Et ce que nous avons vu, décennie après décennie, ce sont de plus en plus de sources d’information, les sources de la justice étant occupées par ce que j’appelle cette « secte mondiale » [Secte = groupe ayant une idéologie exclusive généralement avec des pratiques rituelles, le symbolisme et une forte dévotion à une cause, un programme ou à un être] qui est finalement derrière les événements mondiaux et non les politiciens absents aujourd’hui, disparus demain que nous sommes censés croire qui sont derrière les événements mondiaux, ce sont les hommes de main ; c’est tout ce qu’ils sont.

    Interviewer : Oui, je pense que leur prochaine étape sera probablement, puisque le truc de l’antisémitisme n’a pas fonctionné, d’attaquer le gouvernement. J’espère que cela échouera, mais je pense que la prochaine chose qu’ils serviront sera la vieille rengaine selon laquelle plus nous avançons dans cette guerre, plus nous apportons aide et réconfort à l’ennemi : Ils ne veulent pas qu’on s’exprime contre la guerre.

    Icke : Non. Et l’histoire, c’est qu’ils introduisaient en fait la loi antiterroriste dans cette équation. Et je vais vous dire autre chose aussi – ce qui m’a même surpris. Vous savez, j’ai dit qu’en fin de compte, il y a une force non humaine « dans l’ombre ». Je le dis depuis très longtemps. Et alors que l’agenda du monde devient de plus en plus manifestement anti-humain, de plus en plus de gens commencent à dire : « Eh bien, attendez, il n’est peut-être pas si fou ! » Mais ce qui m’a stupéfié, c’est que, dans le jugement du département de l’immigration des Pays-Bas selon lequel je ne devrais pas être autorisé à entrer, le jugement original que j’ai reçu deux jours avant l’événement, incluait le fait que parce que j’ai dit ‘une force non-humaine est derrière les événements humains’ – c’était une raison supplémentaire pour être banni parce que j’ai déshumanisé le putain de gouvernement.

    Et comme je l’ai dit, pourquoi déshumaniserais-je le gouvernement alors qu’il le fait lui-même avec brio sans aucune aide de ma part, en déshumanisant la population ! N’oublions pas que c’est le gouvernement néerlandais dirigé par cet homme de main du Forum économique mondial Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, qui cherche à s’emparer des terres de trois mille agriculteurs néerlandais à cause – je cite – de la politique en matière de changement climatique. Et étant donné que les Pays-Bas représentent en valeur le deuxième plus grand exportateur de nourriture au monde, comment cela va-t-il se passer pour l’humanité ? Parce que – ce réseau passant par ces politiciens déshumanise l’humanité et dit maintenant que nous allons interdire ce type parce qu’il nous déshumanise, ils le font eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de moi.

    Intervieweur : C’est vrai. J’aimerais, si possible, passer à la plandemie qui, apparemment, n’est pas encore terminée. Ça continue, Elle fait toujours rage. Avons-nous suffisamment de preuves médico-légales pour traduire en justice les auteurs de l’arnaque au Covid ? Quelles sont certaines des pièces les plus accablantes que nous ayons, quelles sont certaines des choses que nous pourrions faire ressortir qu’ils ne pourraient pas réfuter ?

    Icke : Eh bien, nous en avons… nous en avons déjà en ce qui concerne le faux vaccin. Vous savez, il y a des choses qui vous font ouvrir les yeux quand vous êtes à la recherche de la vérité. Vous êtes donc prêt à aller là où se trouvent les preuves, là où les informations vous mènent. Et c’est ce que font essentiellement ce que nous appelons les médias alternatifs, ils recherchent la vérité, et je ne suis pas toujours d’accord avec eux – je suis d’accord avec le fait qu’ils l’ont trouvée – mais je suis d’accord avec la plupart d’entre eux. Mais c’est une prise de conscience qui donne à réfléchir lorsque vous sortez de cette arène et que vous parlez avec des gens qui n’obtiennent leur point de vue qu’à travers les médias grand public, comment un nombre faramineux de personnes sont mortes après avoir reçu l’injection et ont eu leur santé détruite, combien peu les gens réalisent réellement qu’il en est ainsi– en raison du contrôle de l’information grand public – J’ai parlé à des gens : ils disent : « J’ai été injecté. » – « Eh bien, étiez-vous au courant de ceci, étiez-vous au courant de cela ? » – « Non ! Je n’ai jamais su cela ! » – Quoi ? Donc, il y a ce clivage massif entre les gens qui vont chercher des informations, qui scannent les rapports du VAERS [VAERS = Vaccine Adverse Event Reporting System of the US-Government], le système de la « carte jaune », qui est la même chose en Grande-Bretagne, et regardez tous les jeunes qui s’effondrent après avoir été injectés, un nombre qui n’a jamais existé auparavant. Vous constatez maintenant les décès excessifs dans le monde entier qui ont été provoqués depuis le déploiement (des vaccins) en 2021, particulièrement en 2021. Et pourtant, un nombre important de personnes n’en n’ont pas conscience. Si cette information était présentée à un tribunal public, signalée de façon adéquate, alors un nombre gigantesque de personnes du système seraient en prison. Et, vous savez, à ce stade, quand vous parlez d’une poursuite judiciaire : il y a une stupidité irréfléchie, une stupidité aveugle où des gens comme les médecins et les infirmières, les politiciens et tout ça qui devraient mieux savoir, leur travail est d’être informés, mais au lieu de cela, en fin de compte et si vous creusez un peu plus, ils croient simplement une poignée de fonctionnaires, et ils croient que ce que les gens leur disent est la réalité – c’est-à-dire que cette injection arrêtera la transmission (du virus)… et ainsi de suite. Il y a ce niveau de stupidité où vous croyez simplement ce qu’on vous dit et vous le faites sans poser de questions.

    Interviewer : Je ne sais pas si j’appellerais cela de la stupidité ou de l’ignorance volontaire. Mais le résultat est le même, non ?

    Icke : Oui, eh bien stupidité ou ignorance volontaire, fondamentalement, si vous acceptez ce que l’autorité vous dit sans poser de questions, vous choisissez d’être ignorant. C’est un choix. Donc, vous êtes à ce niveau, mais c’est le « mais » maintenant. Il y a une multitude de preuves qui sont sorties – notamment grâce à l’expérience personnelle des gens. Eh bien, il y a eu un sondage récemment dans lequel, vous savez, un énorme pourcentage d’Américains croient qu’ils connaissaient quelqu’un dont la santé avait été endommagée par l’injection ou qui avait été tué par l’injection. C’était une expérience personnelle de ce qu’ils ont vu et de leurs interactions quotidiennes, et ce qu’on leur dit est complètement différent. C’est là que je veux en venir. La preuve est maintenant là. Ils connaissent le carnage et les morts que cela a causés et pourtant ils continuent à dire aux gens de se faire injecter. Vous voyez par les baisses spectaculaires du nombre de personnes qui font cela à quel point l’expérience personnelle et peut-être l’examen d’autres preuves en dehors du courant dominant commencent de plus en plus à avoir un impact sur leurs actions plutôt que de simplement croire le gouvernement sans contester. Mais si vous savez et qu’ils le savent, cette ignorance n’est plus une défense. Si vous savez ce qui s’est passé et que vous insistez toujours, ce n’est pas de l’ignorance, c’est de la psychopathie. Et vous savez, l’une des choses les plus difficiles que j’ai fait circuler au cours de ces presque 30, 33 dernières années, c’est l’ampleur du mal auquel nous avons affaire. Le mal pour moi, ma définition du mal est l’absence d’amour. Et si vous regardez ce qu’on appelle le test Hare du nom du gars qui l’a développé, le test Hare de la psychopathie, si vous avez suffisamment de traits du test Hare, vous devenez officiellement un psychopathe. Les deux principaux traits sont le manque d’empathie et le manque de compassion, ce sont des manifestations d’un manque d’amour, et ils se manifestent en ce que nous appelons le mal.
    Et si vous avez un manque d’empathie, de cette capacité de vous mettre dans les sensations et l’expérience de ce que vous faites ressentir et vivre aux autres, vous ne pouvez pas vous mettre à leur place et donc comprendre l’impact que vous avez sur eux, alors vous n’avez pas de limites. Il n’y a plus de limites. Parce que vous n’avez aucune conséquence émotionnelle, alors vous savez : l’empathie, pour moi en tout cas, c’est le mécanisme de sécurité du comportement humain. Si vous avez de l’empathie qui limite vos actions parce que vous avez un résultat émotionnel suivant ce que vous faites aux gens, je dirais juste à tous ceux qui disent encore qu’ils ne feraient jamais ça : Imaginez si vous n’avez pas cette capacité empathique sécurisée et qu’il n’y ait aucune conséquence émotionnelle pour vous, peu importe ce que vous avez fait, c’est-à-dire, des niveaux extrêmes de psychopathie, cela signifierait non seulement qu’ils ne feraient jamais cela mais ils se tireraient d’affaire en faisant ça. C’est ce qui se passe avec ces gens. Donc, cette difficulté qu’ont les gens à imaginer l’ampleur du mal auquel nous avons affaire fait que lorsqu’on le pointe du doigt, on entend : Oh non, ils ne feraient jamais ça. Personne ne ferait ça. Non, tu ne ferais pas ça !
    Ils le feraient. Ils le font!

    Intervieweur : Exact ! Oui. Nous n’arrivons pas à nous mettre dans leur esprit psychotique.

    Icke : Oui.

    Interviewer : En parlant d’empathie, je me souviens quand j’étais petit, qu’il y avait cette émission de radio en Amérique appelée « CBS Mystery Theatre » et il y avait une émission qui était vraiment bonne, elle s’appelait « Le bouton chinois ». En avez-vous déjà entendu parler ?

    Icke : Non, je n’en ai jamais entendu parler. De quoi s’agissait-il ?

    Interviewer : C’était un peu… je ne sais pas comment c’est arrivé. Dans cette histoire, un Américain ou un Britannique appuyait sur un bouton et vous deveniez millionnaire. Mais un Chinois mourrait quelque part. C’était donc un test de votre empathie. Je pense que nos dirigeants aujourd’hui sont constamment le « bouton chinois ». Ils n’ont aucune empathie.

    Icke : Il y a un ajout intéressant à cela. Vous l’avez probablement vu lorsqu’ils ont fait cette expérience pour voir si les gens feraient ce qu’on leur disait de faire simplement parce que quelqu’un de l’autorité le leur avait dit.

    Interviewer : Oui, les expériences de Milgram.

    Icke : Oui. Vous savez, quand vous appuyez sur ce bouton et que vous entendez quelqu’un crier. Quelqu’un en blouse blanche leur dit de le faire et ils le font, vous savez ?

    Interviewer : Ils utilisent le choc électrique jusqu’à la mort, c’est fou !

    Icke : Oui, mais il est intéressant que nous nous soyons lancés là-dedans, car si vous mettez ces deux mentalités ensemble, vous avez la raison pour laquelle quelques-uns contrôlent le monde. Vous avez quelques personnes – ils ne sont pas si peu nombreux que les gens le pensent – j’ai lu que le nombre de psychopathes dans le monde est d’environ 4 %. Je pense que cela ne peut être qu’une blague ; il doit y en avoir beaucoup plus. Mais bien sûr, c’est loin d’être la majorité. Vous avez donc la mentalité psychopathe qui n’a aucune empathie et qui fait juste ce qu’elle veut sans conséquences émotionnelles, et vous avez ceux qui appuient sur le « bouton chinois ».

    intervieweur : Oui.

    Icke : – et puis vous avez les autres, la grande majorité, ils sont moins nombreux maintenant qu’ils ne l’étaient, mais ils sont toujours la majorité, qui feront ce que l’autorité leur dit, simplement parce que l’autorité le leur dit et vous mettez ces deux mentalités ensemble et c’est comme ça que tout au long de l’histoire humaine, quelques-uns ont toujours contrôlé le plus grand nombre.

    Intervieweur : Oui. David, vous avez mentionné comment les gens qui recherchent des informations et veulent découvrir des choses ont un état d’esprit, puis les autres qui ne veulent rien savoir à ce sujet, en ont un autre et des gens comme vous et moi sommes surpris de voir à quel point les gens ne savent pas. Mais ensuite, vous avez mentionné les athlètes qui s’effondrent… et il y a beaucoup de mecs dans les pubs qui regardent les matchs de football et je suis sûr que vous connaissez le cas de Damar Hamlin, le quart-arrière de la NFL qui est tombé l’autre jour. Quand les gens voient ça – je veux dire que vous parlez (d’environ) des dizaines de millions de personnes qui regardent ça en direct, il se fait frapper, se lève, ajuste son casque, et tombe en arrière, c’est comme les footballeurs, comme les basketteurs. Connaissez-vous le concept stop au crime – le concept orwellien d’arrêt au crime où vous entraînez votre esprit à ne pas avoir de mauvaises pensées. Je me demande si cela se passe dans l’esprit des gens dans le stade et à la maison. Quand ils voient ça, ils se disent : « Ok, il se passe quelque chose ici mais je sais ce que je ne suis pas censé penser – je vais être un théoricien du complot fou si je pense qu’il y a un lien avec le vaccin ”… Je pense que les gens s’engagent vraiment dans cet stop au crime.

    Icke : Oui, et je pense que vous avez raison – et je pense qu’il y a une autre motivation qui est due au nombre incroyable de personnes qui ont pris le faux vaccin – ce n’est pas vraiment un vaccin, selon les critères précédents. C’est donc une autre façon d’évacuer le sujet – en gros, c’est une version de « change de sujet – je ne veux pas en parler, je ne veux pas y faire face ». Vous savez, vous avez soulevé un sujet important, car comme je l’ai dit plus tôt, c’est extraordinaire de rencontrer des gens qui, après tout ce temps et toutes ces preuves, n’ont aucune idée de l’existence de ces certitudes ou de ce qui se passe. Mais parce que les médias grand public n’en parlent pas, parce que les médias grand public sont contrôlés par cette secte, tout comme la Silicon Valley. Mais les sportifs professionnels sont le talon d’Achille parce qu’ils tombent souvent en direct devant les yeux du public, et vous ne pouvez pas le cacher parce que quand un footballeur ou un joueur de hockey ou un basketteur tombe et s’effondre, c’est relaté, ça doit être signalé. Ils cacheront pourquoi c’est arrivé, mais ils le relateront. Et les chiffres viennent de grimper en flèche depuis le déploiement du faux vaccin. Et c’est un domaine qu’ils n’ont pas été en mesure de dissimuler – ils peuvent dissimuler la cause, mais pas l’événement réel – et cela a réveillé beaucoup de gens. Et, vous savez ce à quoi les gens qui ne connaissent pas du tout ce sujet pourraient réfléchir ? C’est : Se pourrait-il que seuls les sportifs professionnels subissent ces conséquences ? Non, bien sûr que non ! Oh, vous savez que nous avons ce vaccin et il ne tue et ne mutile que les sportifs professionnels. Non bien sûr que non. Mais c’est juste un domaine qu’ils ne peuvent pas cacher. Alors, qu’est-ce qui se passe d’autre au sein de la population. Et la réponse est : « la même chose » ! Mais, vous savez, je comprends tout à fait cela, vraiment. Mais si vous avez eu deux, trois, quatre faux vaccins et que vous commencez à voir ce qui arrive aux personnes qui en ont eu, cela ne se produisait pas auparavant dans les mêmes quantités, alors bien sûr vous contournez le sujet pour ne plus en parler. Parce que nous parlons d’une autre question – la différence entre ce qui se fait dans les médias alternatifs et ce qui se fait dans les médias grand public et l’autorité – c’est une question très très importante. Et, j’ai vécu cela tellement de fois, que de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. La chose la plus facile au monde parce que leur porte s’ouvre déjà. Ils veulent penser que ce que vous leur dites est vrai. Vous parlez à des vendeurs professionnels. Vous savez, ils sont formés pour glaner dans les conversations avec leurs clients potentiels ce que le client pense et comment ils voient la vie parce qu’ils commencent alors à être d’accord avec eux ou à dire des choses comme « Oh, nous sommes comme vous, je suis d’accord avec vous » – et c’est comme ça que vous obtenez ce lien avec eux. Cela aide simplement à vendre votre produit. Donc, dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. Dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre est la réelle difficulté car ils ont fermé et verrouillé leur entendement. Ils ne veulent pas croire que c’est vrai, et c’est là le défi. Et donc, quand l’autorité arrive et dit, « Oh non, avez-vous entendu les excuses qu’ils mettent en avant pour tous ces jeunes souffrant de malformations cardiaques ? Oh mon Dieu, l’absurdité dans leur désespoir est incroyable ».

    Intervieweur : C’est le Commotio cordis. [Commotio Cordis = une perturbation rare du rythme cardiaque qui se produit à la suite d’un coup dans la zone directement au-dessus du cœur]

    Icke : Oui, si vous prêtez l’oreille, vous ne le voulez pas vraiment parce que vous avez eu les vaccins, vous ne voulez vraiment pas faire face aux possibilités, alors vous croirez aux absurdités parce que c’est ce que vous voulez entendre. Et, vous savez, vous obtenez cela aussi de façon intéressante dans les médias alternatifs, dans certains domaines, où certaines personnes ont une idée de ce qui est et veulent croire que c’est vrai. Et puis, quand vous contestez que ce n’est peut-être pas vrai, vous savez, vous êtes aussi attaqué par des gens de l’arène alternative. Et vous savez, c’est ce que je vis en ce moment, et j’en ai déjà fait l’expérience. Parce que je n’ai pas mordu au battage médiatique de Trump et je ne mords absolument pas au battage médiatique d’Elon Musk. Et le fait est, bien sûr, que les gens aimeraient croire que ce type – c’est-à-dire Trump – se met là, devant, et qu’il dit toutes les bonnes choses et qu’il veut défier la tyrannie et c’est formidable de croire que ce type Musk se met là, qu’il est vraiment un intransigeant de la liberté d’expression et qu’il n’a pas un autre programme en arrière-plan. Mais si nous voulons remettre en question la société dominante, nous devons tout remettre en question et voir si cela résiste à un examen minutieux. Et encore une fois, parce que vous ne voulez pas croire que ce n’est pas ce qui semble être, on vous rejette. Mais, vous savez, si vous allez vraiment sur le long terme, et si vous êtes vraiment à fond dans la recherche de la vérité, quelle qu’elle soit, alors vous faites ce que vous pensez être nécessaire et juste et non ce que vous pensez que vous amener plein d’amis. C’est la dernière chose que vous devrez faire si vous voulez la vérité.

    Intervieweur : Oui, tout à fait. J’aimerais parler brièvement d’Elon Musk un peu plus tard. Je veux en finir avec les trucs de la plandémie Covid. Vous savez, quand vous dites que les gens ont ces raisons pour ne pas vouloir voir ce qui se passe – c’est assez drôle, ils doivent souffrir un peu de dissonance cognitive parce que comme vous l’avez dit, la demande pour les rappels, le premier, le deuxième et un autre troisième rappel est très faible. Et donc leurs actions parlent plus fort que leur réticence à en parler. Comme s’ils ne voulaient pas en parler parce qu’ils ne veulent pas le reconnaître. Mais dans leurs actions, ils vous montrent, peut-être inconsciemment, – oui, vous avez peut-être raison, je vais faire attention.

    Icke : Oui, et c’est une bonne chose, comme je dis… si vous essayez de comprendre pourquoi les gens font des choses, vous devez vous mettre à leur place. Et je comprends parfaitement pourquoi les personnes injectées ne veulent pas savoir ce qui arrive aux autres personnes vaccinées. Je comprends tout à fait cela. Oui tu as absolument raison. Bien qu’ils n’y croient peut-être pas ouvertement, ils n’y croient peut-être même pas personnellement, ils n’en auront plus. Et donc, vous savez à bien des égards, mis à part ceux que vous ne persuaderez jamais que l’autorité leur ment, à part eux, nous avons à peu près gagné l’argumentation en ce qui concerne l’injection, en termes de leur action, sinon leur adhésion sincère qu’ils ont été arnaqués.

    Intervieweur : Oui, c’est vrai. J’imagine qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus trop de joueurs de la NFL qui recevront d’autres rappels. Et une anecdote intéressante de ce match où Damar Hamlin est tombé. La première histoire de l’actualité était, « Eh bien, les officiels ont jugé sage, prudent d’arrêter le jeu. » Ils n’ont jamais fait ça dans l’histoire du football NFL. Vous avez entendu parler des matchs de football américain, il y a toujours une ambulance au bord de la route… parce qu’il y a des commotions cérébrales, toutes sortes de choses se passent tout le temps. Et puis le jeu continue. Et c’est donc ce qu’ils ont dit qui s’est passé. Mais j’ai lu quelque chose, d’accord, c’était dans les commentaires, donc je ne peux pas corroborer, je ne sais donc pas si c’est vrai, mais j’ai lu quelque chose qui disait : Les joueurs ont refusé de revenir sur le terrain et de jouer. Et cela me parait logique. Parce que le joueur vedette des Buffalo Bills, un gars nommé Josh – je ne connais pas son nom de famille – lui et un joueur vedette étaient les deux seuls à ne pas avoir reçu l’injection. Je veux dire que le joueur quart-arrière est le capitaine de l’équipe. Je me demande donc s’ils se sont réunis et ont dit nous ne reviendrons pas sur ce terrain.

    Icke : Oui, eh bien, vous savez, tout ce truc à propos de prendre l’injection et de ne pas avoir l’injection était une vraie séparation des chemins, si vous voulez, entre des gens qui pensent vraiment par eux-mêmes et qui s’en tiennent à ce qu’ils croient – et ceux qui seront influencés soit en ne remettant pas en question sans réfléchir tout ce que l’autorité leur dit ou tant d’autres, tant d’autres, peut-être même la majorité en fait, qui ont eu l’injection parce qu’ils ne voulaient pas les conséquences de ne pas avoir l’injection. Et ceux qui sont restés convaincus que non, je suis très sceptique à ce sujet, je ne l’ai pas reçue, ce sont eux maintenant qui bénéficient du fait qu’ils ne l’ont pas eue. Et il y a eu presque une sorte de revirement parce que ceux qui ne l’avaient pas, bien sûr, c’était moi compris, vous compris, j’en suis sûr, ils ont été attaqués, fustigés, diabolisés, accusés de tuer des gens et tout ça. Et l’un des grands moments charnières, je pense de toute façon, certainement en Europe, j’en suis sûr, qui a également imprégné l’Amérique quand, au Parlement européen avant Noël, un membre néerlandais du Parlement européen a interrogé la responsable de Pfizer sur leurs essais pour voir si le faux vaccin arrêtait la transmission, et il s’est avéré qu’elle a admis que ces essais n’avaient jamais été effectués. Ils ne savaient pas si cela arrêtait la transmission. Donc, ce qu’ils faisaient, c’était nous mentir et l’imposer aux gens avec des conséquences sur les emplois etc. Et cela inclut bien sûr les sportifs sur la base du « cela arrêtera la transmission sinon vous mettriez d’autres personnes en danger », alors que Pfizer n’avait jamais fait d’essais pour voir si c’était le cas. Parce que l’injection n’a rien à voir avec la santé. Cela a à voir en fait avec des agendas beaucoup plus profonds, des agendas beaucoup plus sinistres, sombres et démoniaques. Et cela a mis beaucoup de gens très en colère, certainement en Europe. Quand ils ont pensé que la raison-même pour laquelle ils avaient pris l’injection, – on m’a leur avait dit que c’était la raison,- s’avère non seulement fausse, mais beaucoup l’ont même testé pour savoir que ce n’était pas vrai bien qu’ils nous aient dit que c’était vrai.

    Et, vous savez, si les gens réfléchissent, il y a deux choses : ils vous ont dit de vous faire injecter, et vous donnent disent les conséquences si vous ne le faites pas – sur la base de quelque chose qu’ils savaient ne pas être vrai. Et ils ont vu les conséquences des gens qui ont été injectés sur la base de quelque chose qui n’était pas vrai, et pourtant ils vous disent toujours de le faire. Maintenant, pensez-y et réfléchissez à l’ampleur de la psychopathie – et du mal pur qu’il faut pour faire ces deux choses ensemble parce que c’est ce que l’autorité a fait. Et vous savez, les prisons n’existent pas vraiment pour contenir le nombre de personnes qui devraient y rester pour le reste de leur vie, ces gens comme Bill Gates qui ont sciemment menti à l’échelle mondiale pour un programme profondément sombre et sinistre. Et cet homme devrait non seulement être en prison, mais il devrait être forcé de se réincarner sans fin pour terminer sa sentence sanglante.

    Interviewer : En quoi devrait-il être forcé de se réincarner ?

    Icke : Eh bien, comme quelqu’un l’a dit un jour dans une émission comique, connaissant ma chance dans la vie, si la réincarnation existe, je reviendrai en tant que moi-même. Je pense donc que la pire réincarnation possible pour Bill Gates serait de revenir encore et encore en tant que Bill Gates. Se réveiller tous les matins et se rendre compte que vous êtes toujours Bill Gates, cela doit sûrement être le pire cauchemar.

    Intervieweur : Exact ! Eh bien, pour en finir avec la partie Covid, nous avons donc la preuve, nous avons les preuves médico-légales. C’est très clair. S’il était présenté devant un tribunal, ce serait une victoire. Maintenant, on ne va pas nous remettre les clés des portes de La Haye [La Haye = la Cour internationale de justice siégeant à La Haye, Pays-Bas], la Cour suprême ne va pas accepter cette preuve. Les autorités ne veulent pas l’entendre. Quel genre de lieu public, comment devrions-nous nous y prendre si nous ne pouvons pas entrer par les moyens légaux, je veux dire devrions-nous aller avec les moyens semi-légaux ? Devrions-nous aller à l’union des étudiants d’Oxford et avoir un débat ? Où apporteriez-vous cette évidence au public, pas juste sur Bitchute et sur Odysee, et je ne mentionnerai même pas Youtube, car ce ne sera pas là.

    Icke : Non, ce ne sera pas là, non. Mais ce qu’il faut faire, tout d’abord, …la censure n’est pas une expression de pouvoir. C’est une expression de vulnérabilité.

    Interviewer : Oui !

    Icke : Parce que je ne veux censurer personne. Je suis heureux que ce que je dis soit débattu ouvertement et que d’autres personnes aient une opinion différente parce que je suis convaincu que je peux soutenir ce que je dis. Ceux qui ne peuvent pas soutenir ce qu’ils disent, et ce culte et toutes ses expressions mondiales savent qu’ils ne le peuvent pas. Ils doivent censurer les points de vue, les opinions et les preuves alternatifs, car ils savent que cela détruirait les leurs. Donc, tout d’abord, ils n’en viennent pas à la censure en situation de force, mais de faiblesse. Et le fait qu’ils élèvent constamment le niveau de censure signifie qu’ils sont de plus en plus préoccupés par le nombre de personnes qui commencent à s’éveiller à ce qui se passe réellement. Peut-être pas la vue d’ensemble, mais certains niveaux de celle-ci. Assez pour que la panique tombe chez les gens quand ils comprennent que les forces qui contrôlent le monde ne sont pas celles qu’ils voient et qu’on leur dit de croire. Mais en termes de politique en ce qui concerne cette voie, tout est cousu de fil blanc. Je vous donne un exemple de ce pays, la Grande-Bretagne. Nous avons un gouvernement conservateur, l’équivalent de vos républicains, qui a supervisé la catastrophe de la débâcle du Covid. Cela a conduit au faux vaccin. Les partis d’opposition, appelés le Parti travailliste – votre équivalent des démocrates ont dit non pas que la politique du Parti conservateur était fasciste, mais qu’elle n’était pas assez fasciste. Donc, quand ce gouvernement conservateur, maintenant avec ce type Rishi Sunak, un autre homme de main du Forum économique mondial, sera démis de ses fonctions à un moment donné, il devra être remplacé par le Parti travailliste. Et le parti travailliste fera à la Grande-Bretagne tout ce que les démocrates font à l’Amérique. Mêmes politiques, tout pareil. Donc, en termes de choix politique, il n’y en a pas. Et tout s’écroule quand on se rend compte que la politique n’est pas là pour le changer. La politique est là pour perpétuer ce qui devrait être changé. Et donc si vous regardez les jours où la royauté régnait sur tout, et il y a une raison pour laquelle c’était aussi le cas, vous aviez un roi ou une reine imposant sa volonté à la population via les hommes de main dans les armées, etc. Et puis quand l’humanité a rejeté cela, parce que c’était vraiment trop voyant, évidemment les quelques-uns contrôlant les masses…

    Interviewer : Oui, les gens savaient qui blâmer.

    Icke : Ils pouvaient voir qu’ils étaient sous le contrôle d’un monarque. Donc, finalement, vous avez eu ce mouvement de la monarchie vers la politique, eh bien, nous l’avons toujours eu dans ce pays de manière stupéfiante, et donc, ce culte qui remonte à très loin a dû trouver, sans se cacher, un moyen de remplacer le contrôle de la monarchie par une forme de contrôle qui semblait donner le pouvoir au peuple mais qui ne l’a pas fait. Et donc ils ont créé cette structure de partis politiques. Et c’est comme ça que ça fonctionne. Il y a normalement deux partis politiques qui ont une chance de former un gouvernement, parfois trois, mais normalement deux dans l’exemple classique de l’Amérique . Et ce sont des hiérarchies, ce sont des pyramides. Et quand vous entrez dans la pyramide, si vous progressez dans la pyramide, alors vous devez être aligné avec ce que la hiérarchie de la pyramide, le parti, veut que vous soyez. Donc, si vous y allez, disons que vous voulez vous présenter comme député au Parlement britannique, vous allez du côté du parti de la circonscription locale et vous devez vous vendre à eux. Et vous vous vendez en répétant ce que le parti de la hiérarchie veut que vous croyiez et que vous soyez. Et puis au fur et à mesure que vous entrez, si vous voulez être rebelle et aller à l’encontre de la ligne du parti, eh bien ça va tant que vous survivez, mais vous n’allez pas entrer au gouvernement, vous n’allez pas entrer dans la hiérarchie du parti. Si vous voulez entrer dans la hiérarchie du parti, alors ce que vous devez faire est de rester en ligne avec ce que la hiérarchie du parti veut que vous soyez – et la hiérarchie du parti est composée de très peu de personnes. Et cela se produit aussi bien avec le parti au pouvoir qu’avec le parti d’opposition. Et la clé pour comprendre la politique, c’est que quand vous arrivez au sommet de ces deux pyramides où ces partis sont apparemment en opposition, alors la prochaine étape … vous emmène dans l’ombre, ils répondent tous les deux aux mêmes maîtres. Et donc, si vous regardez l’exemple américain, vous avez ce type qui s’appelle Mitch McConnell ? [Mitch McConnell = Chef de la minorité au Sénat américain, membre du Parti républicain] Le soi-disant républicain qui est absolument aligné avec les politiques démocrates parce que les hiérarchies répondent au même maître. Au sein du parti républicain en Amérique, vous aurez des rebelles – mais des rebelles dans le classement de Capital Hill, si vous voulez, vous n’aurez pas de rebelles au sommet de la hiérarchie. Et ce sont les non-rebelles qui accèdent généralement à ces positions de pouvoir. Nous venons d’en avoir un autre avec McCarthy [Kevin McCarthy = actuel président de la Chambre des représentants des États-Unis, membre du Parti républicain] dans la Chambre qui, encore une fois, est vraiment un républicain.

    Interviewer : … oh, ils l’ont forcé à faire toutes sortes de concessions.

    Icke : Oh, c’est super que quelqu’un ou quelques personnes aient eu le courage ainsi que la lucidité de penser que nous avons ici une chance de tirer quelque chose de la situation et pas seulement d’approuver la ligne du parti. C’est une métaphore fantastique pour l’ensemble du système et la population en général en termes de ce que nous pouvons faire et où nous pouvons aller. Cela dépend à quel point vous le voulez. Maintenant, vous savez, ces gens qui se sont levés et ont dit que nous n’allions pas voter sans concessions pour McCarthy comme président de la Chambre, ils savaient qu’ils seraient en quelque sorte diabolisés – et ils l’ont été, par des idiots et ils savaient qu’ils allaient être très impopulaires mais ils l’ont quand même fait. Et c’est ce qu’on doit faire ! Si on ne le fait pas, si on baisse simplement les bras et qu’on se dit « Je ne suis pas d’accord avec ça, mais quelles seront les conséquences pour moi si je dis ou si je fais quelque chose à ce sujet ? » … alors tout ce que vous faites est de permettre aux psychopathes de l’emporter, c’est comme ça que ça se passe. Donc, si vous regardez la politique de la manière que j’ai décrite, c’est fondamentalement une forme de monarchie, mais c’est une forme cachée de monarchie. Là où ce n’est pas si évident, c’est quand ils vous disent que vous avez le pouvoir de décider pour qui voter tous les quatre ou cinq ans ou peu importe. Mais en fait, vous votez pour des masques sur le même visage. C’est ce pour quoi vous votez, avec des exceptions honorables. Et ce que nous voyons en ce moment, et j’ai été stupéfait, je dois dire, quand je suis arrivé pour la première fois en Amérique et que le vote électronique arrivait, je pensais  » Pardon ? le vote électronique ?! » Comment peut-on savoir au juste ? Et donc, c’est très… Je veux dire, vous n’êtes pas censé remettre en question la dernière élection où Biden a été élu. Je veux dire, quelle a été l’élection la plus manifestement biaisée que j’aie jamais vue ? Et donc ce qu’ils font maintenant, c’est qu’ils passent au niveau supérieur où ils manipulent non seulement qui ils veulent au pouvoir en manipulant la perception du public. En fait, ils sabotent les élections. Donc, les gens qui étaient en Arizona – des gens comme Kari Lake [Kari Lake = candidat républicain au poste de gouverneur de l’Arizona, États-Unis aux élections de 2022] par exemple et d’autres qui défendaient ce qu’ils croyaient être juste et qui repoussaient ce culte – c’est-à-dire l’agenda – ils n’étaient pas seulement ciblés par les démocrates, ils étaient ciblés par leur propre parti, des gens comme Mitch McConnell en termes de financement etc. Parce que c’est un État à parti unique partout dans le monde, mais nous devons penser que c’est un État à deux partis, sinon nous réaliserions que c’est juste une autre tyrannie qui a remplacé la tyrannie de la monarchie. Et donc la question se pose : si nous voulons faire quelque chose à propos de ce qui se passe, au lieu de nous tourner vers la politique, nous devons regarder la calculatrice. Nous avons besoin de voir huit milliards de personnes se voir imposer la direction de leur monde et de leurs vies dictées par littéralement, une poignée de personnes – par rapport aux huit milliards. C’est ainsi que c’est possible – c’est pourquoi ça a été possible tout au long de l’histoire humaine. Pourquoi est-ce possible ? En raison du consentement de milliards de personnes à côté de quelques-uns. Et tout au long de l’histoire de l’humanité, les quelques-uns ont contrôlé les masses ; parce que les masses ont consenti aux quelques-uns et obéi aux quelques-uns, ils ont fait ce que les quelques-uns leur ont dit, ou parce qu’ils ne voulaient pas le faire mais craignaient les conséquences de ne pas le faire, alors ils le font quand même. C’est ainsi que tout a fonctionné. Le complot s’effondrerait si les gens arrêtaient de ne pas remettre en question l’autorité et insistaient pour que tout ce que l’autorité leur dit soit remis en question et justifié par les preuves… S’ils étaient déterminés et disaient : « Quand je vois que ce n’est pas bien, je ne vais pas le faire », et ils rejoindraient alors le troisième groupe qui a mis fin à toutes les tyrannies de l’histoire, et ce sont les vrais opposants qui voient qu’on leur ment et qui refusent de coopérer avec l’autorité qui leur ment.

    Interviewer : Oui, je pensais que nous pourrions passer à un nouveau sujet. Kla.TV est une organisation suisse-allemande et la majorité de nos auditeurs seront germanophones et je pense qu’ils seront vraiment intéressés par votre opinion sur un nouveau sujet à venir en parlant de la question de la restructuration de la dette en Allemagne, une nouvelle loi est en préparation appelée la « loi sur le partage des charges ». Elle entre en vigueur le 1er janvier 2024 et l’idée est que les déficits qu’ils ont accumulés sont si élevés… pendant l’ère Covid… toutes les dépenses qui ont eu lieu pendant l’ère Covid – ils vont devoir payer la note et donc dans cette loi sur la restructuration de la dette, ils vont l’imposer directement aux gens et cela va devenir une taxe massive. Et je veux dire qu’elle menace de mettre en faillite toutes sortes de personnes. Je suppose qu’aux États-Unis, on procède d’une manière un peu différente, on dévalorise simplement l’argent qu’on dépense sans fin. Mais en Allemagne, apparemment, ce ne sera qu’un impôt direct pour toutes les dettes qu’ils ont contractées. Et mon équipe m’a envoyé une note et m’a dit : en bref, nous nous dirigeons vers une dépossession totale analogue au Great Reset de Klaus Schwab « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». J’aimerais entendre votre commentaire là-dessus.

    Icke : Eh bien, j’ai une expression que j’utilise depuis des décennies : Voyez le résultat et vous verrez le chemin. Si vous ne connaissez pas le résultat prévu, les événements quotidiens, y compris des choses comme celle-ci, semblent être aléatoires et sans lien avec tout le reste – alors qu’en réalité ils ne sont pas aléatoires et qu’ils sont connectés à tout le reste. Voyons donc le résultat : je décris depuis des décennies la structure sociétale qui est prévue pour nous si nous continuons comme nous le faisons, et je l’ai appelée « la société des jeux de famine ». Je l’appelais autrement avant, mais quand les films Hunger Games sont sortis, ils symbolisaient tellement cette société qu’ils lui ont donné le nom. Donc, si vous regardez la structure de la société Hunger Games, vous avez des gens dans ce qu’ils appellent le Capitole, dans le luxe absolu high tech et le reste de la société n’était pas seulement dans la pauvreté et la servitude, servant les intérêts de quelques-uns, ils étaient divisés en secteurs et les différents secteurs n’étaient pas autorisés à interagir avec les autres secteurs. Compartimentation de cette population. Et alors, comment créez-vous cette situation ? Eh bien, soit les quelques-uns sont en situation de dépendance, soit les masses sont en situation de dépendance vis-à-vis des quelques-uns, donc contrôlées. Dépendance veut dire contrôle. Ensuite, il faut détruire les moyens de subsistance et l’accès à un revenu indépendant de la population. Et la structure de cette société Hunger Games, (peut-être vous la reconnaissez) ressemble à ceci : au sommet, vous avez les moins de 1 % qui contrôlent la richesse, les ressources et l’accès aux ressources. Ils contrôlent l’accès à la nourriture, ils contrôlent l’accès à toutes les bases de la survie humaine. Au bas de cette pyramide des « jeux de famine », se trouve essentiellement le reste de la population en servitude, qui dépendent, pour les bases de la survie, des quelques personnes au sommet. Et entre les deux, il est prévu qu’il y ait éventuellement une fusion de la police et de l’armée dans un État policier et militaire pour imposer la volonté des quelques-uns sur le plus grand nombre et empêcher le plus grand nombre de se rebeller contre le petit nombre. Examinons donc l’histoire récente sur cette base et sur ce que vous venez de décrire en Allemagne. Les fermetures ont été faites pour cibler les petites et moyennes entreprises, et même les plus grandes entreprises qui n’appartiennent pas à la secte. Les formidables sociétés appartenant à la secte comme Amazon et Facebook et toutes les autres se sont très bien comportées bien sûr pendant la période de confinement. Mais beaucoup d’entreprises ont cessé leurs activités et bien d’autres depuis. Vous avez donc créé une situation de dépendance parce que vous détruisez la petite entreprise et vous détruisez l’accès à l’emploi dans la petite entreprise. Vous créez la dépendance. Ce que vous faites alors, c’est suivre un canular extraordinaire appelé changement climatique causé par l’homme. Et vous dites que vous allez remplacer les combustibles fossiles par des énergies dites renouvelables comme l’éolien, le solaire. Vous savez que vous ne pouvez pas faire ça.

    Interviewer : N’oubliez pas d’inclure les voitures électriques qui roulent… avec des combustibles fossiles.

    Icke : Oui exactement ! J’ai parlé avec quelqu’un l’autre jour, il s’agissait de voitures électriques, et j’ai demandé : Selon vous, qu’est-ce qui produit l’électricité que vous mettez dans votre voiture ? Mais c’est l’échelle de la manipulation mentale que les gens n’associent pas à l’électricité – ils associent l’électricité de leur maison aux combustibles fossiles, « vous devez réduire votre consommation d’électricité pour sauver le monde du changement climatique ». Mais ils ne feront pas le lien avec l’électricité utilisée par leur voiture. Je veux dire que c’est l’échelle de la manipulation mentale. C’est finalement ça : la manipulation mentale est à la base de tout, vous gonflez artificiellement le coût de l’énergie à travers vos politiques de lutte contre le changement climatique. Ensuite, comme l’a fait Biden, vous fermez les pipelines et vous ciblez les combustibles fossiles afin qu’une fois de plus, vous augmentiez le coût de l’énergie en affectant l’approvisionnement.

    Interviewer : Excusez-moi, non seulement on a fermé des pipelines, mais on les a aussi fait exploser.

    Icke : Oh oui, j’y viens, oui, exactement, ce qu’on fait, c’est qu’on déclenche une guerre en Ukraine alors que l’Europe peut obtenir du gaz naturel de la Russie via un oléoduc. On ne veut pas que l’Europe reçoive du gaz naturel, on veut mettre en place la société du jeu de famine, on veut que le prix de l’énergie soit disproportionné, soit plus important, parce que lorsqu’on augmente le prix de l’énergie, on augmente le prix de tout parce que tout à un moment donné a besoin d’énergie pour être produit et transporté. En même temps, on utilise le confinement pour démanteler la chaîne mondiale de production alimentaire. Parce que lorsqu’on contrôle la nourriture, on contrôle les gens. Lorsqu’on contrôle l’accès à la nourriture, on contrôle les gens. Nous avons donc maintenant Bill Gates, le revoici ! en tant que plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique et vous avez le forum économique mondial contrôlé par Mark Rutte aux Pays-Bas, ciblant 3 000 agriculteurs néerlandais pour détruire leurs moyens de production faisant partie du deuxième plus grand exportateur de nourriture dans le monde. Donc tout cela est lié et c’est lié à la création d’une dépendance. Et ce qu’ils veulent faire, c’est créer une situation où les gens n’ont pas la capacité de subvenir à leurs besoins parce qu’ils démantèlent cette capacité systématiquement. Et puis ils veulent se manifester, c’est déjà en train de se produire. Et ils disent : La seule façon de régler cela est d’avoir un revenu garanti, où nous vous donnerons une certaine somme d’argent – ce sera une somme dérisoire – chaque mois, pour les nécessités de la vie. Mais si vous voulez défier le gouvernement et que vous voulez avoir une vision différente de ce qui se passe, eh bien, vous n’aurez pas votre revenu garanti. Et alors, qui vous le donnera ? Parce que nous avons démantelé votre capacité à gagner votre vie. Ajoutez à cela que l’intelligence artificielle prend de plus en plus d’emplois normalement occupés par des personnes. Et on a cette situation où les gens ne pourront pas gagner leur vie et qu’est-ce qu’ils vont devenir ? 100 % dépendant de toute autorité qui exigera une conformité totale. Donc, si vous ne ciblez pas seulement les pauvres et ce que nous appelons en Grande-Bretagne les classes ouvrières, vous allez cibler chaque personne de la société qui n’est pas liée à votre secte, qui forme la grande majorité, la majorité écrasante, vous ne devrez pas seulement les empêcher de gagner leur vie, ceux qui ont déjà accumulé des richesses, vous devrez également vous en débarrasser. Et donc ce qui s’est passé en Allemagne, ce qui s’est passé partout dans le monde, et encore une fois, une fois que les gens comprennent « Voyez le résultat et vous verrez le chemin » – toutes ces choses se relient de manière assez évidente. La raison pour laquelle, si vous vouliez de l’argent avant le Covid, le canular du Covid, pour des choses qui le méritaient, c’était « Ah non, non, ben vous savez, on aimerait bien le faire mais il n’y a pas d’argent. » Toujours de l’argent pour les guerres bien sûr mais non, il n’y avait pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour les sans-abris, pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour cela. Mais une fois que le canular du Covid a été enclenché, l’argent n’était plus un problème dans la réponse au Covid. Partout dans le monde, tout le monde y jetait de l’argent. Des sommes d’argent incroyables. Pourquoi ? Parce qu’une autre façon de détruire l’économie et l’accès indépendant des gens à un moyen de subsistance est que l’inflation monte en flêche. Quiconque a de l’argent à la banque, dont la valeur diminue tout le temps à cause de l’inflation et toute personne ayant un revenu fixe comme un retraité ou autre, la même chose leur arrive. Vous écrasez la population avec ces moyens. Alors, qu’est-ce qu’ils font maintenant – et nous avons un Premier ministre en Grande-Bretagne, appelé Rishi Sunak, qui était chancelier de l’Échiquier en charge des finances du pays et qui a distribué tous ces chèques monstrueux à l’époque du Covid comme l’ont fait d’autres pays. Et il est maintenant le premier ministre qui dit « oh non, nous allons avoir des difficultés économiques pour la population à cause de l’impact de ce que j’ai fait ». En réalité, il n’a pas dit cela bien sûr, et c’est partout comme ça. Et ce que vous avez décrit en Allemagne est un exemple classique de ce qui se passe partout. Donc, vous créez le problème et ensuite vous proposez la solution qui consiste à dévaster économiquement la population pour faire avancer votre programme vers la société des « jeux de famine ». Donc toutes ces choses sont liées et ce qu’ils veulent – et ils en parlent tous, et quand ils en parlent tous comme une chorale partout dans le monde, ces soi-disant dirigeants mondiaux, vous savez que c’est l’agenda qui est décrit. Ils veulent se débarrasser de l’argent. J’ai écrit un livre en 1992 intitulé « La rébellion des robots » et j’y ai dit que le plan est de se débarrasser de l’argent liquide et de n’abriter qu’une monnaie électronique qui serait mondiale. Et ce qu’ils cherchent à faire maintenant, c’est d’avoir cette monnaie numérique qui leur permet de tout contrôler. Vous n’avez pas votre propre argent, vous ne pouvez pas avoir une économie monétaire parce que cela a disparu, vous ne pouvez plus utiliser d’argent liquide. Et encore une fois, le Covid est l’arnaque qui continue toujours, si vous vous souvenez : pratiquement immédiatement, lorsque le canular du Covid a commencé, Tedros [Tedros Ghebreyesus = directeur général de l’Organisation mondiale de la santé] à l’Organisation mondiale de la santé, qui n’est qu’un homme de main pour Gates qui est un homme de main pour les Rockefeller qui sont des hommes de main pour le culte – il a dit que vous pouviez attraper le Covid en…

    Interviewer : … touchant de l’argent liquide.

    Icke : De l’argent liquide, oui. Maintenant, cela n’avait bien sûr rien à voir avec la santé, c’était une arnaque pour se débarrasser de l’argent liquide. Et vous savez, il y avait des gares avec de petits kiosques en bois pour boire un café, où vous leur remettiez juste de l’argent liquide, ils ne voulaient vraiment rien d’autre que du liquide. Et après, très peu de temps après, ils disaient qu’ils ne prenaient que les cartes pour une tasse de café ! À cause de la peur d’avoir le Covid à cause de l’argent liquide ! Bien sûr, c’était un non-sens, c’était un mensonge, ce ne sont que des mensonges. Maintenant, ils veulent se débarrasser de l’argent liquide, c’est pourquoi c’est la mode des guichets automatiques, c’est la raison pour laquelle les agences bancaires ferment, afin que tout soit en ligne, que tout soit numérique. Parce qu’alors ils ont le contrôle total de votre argent. Et le plan, cela se produit déjà dans des endroits comme la Chine, c’est que si vous faites des infractions par exemple, l’une de ces caméras peut vous identifier, c’est le plan de l’IA, alors l’amende sera simplement ponctionnée sur votre compte. C’est ce qu’ils concoctent. Ils peuvent essentiellement effacer votre accès à l’argent – si vous êtes un dissident du système et si vous contestez le système, ils peuvent simplement fermer votre compte. Et si les gens disent … « Non, c’est tiré par les cheveux » – Allôoo ! Justin Trudeau, Camionneurs, Canada. [Regardez notre interview de Hugh Hunter, un habitant d’Ottawa, expliquant la situation des camionneurs : www.kla.tv/21785] Vous savez ce qui s’est passé. Et ce n’était qu’un avant-goût de ce qui est prévu partout. Donc, cette situation en Allemagne correspond parfaitement à ce programme que je viens de décrire, car il vise la capacité de la population à survivre et à payer ses factures.

    Parce que l’idée est que cela n’est pas censé se produire. Vous n’êtes pas censé pouvoir vivre votre vie et payer vos factures, mais plutôt être complètement dépendant du gouvernement pour votre survie. C’est le plan. Et si nous continuons simplement à observer cela, alors cela arrivera mais pas forcément. Huit milliards ne peuvent être contrôlés par une poignée de gens que si les huit milliards y consentent. C’est tout.

    Interviewer : C’est vrai, David, et vous terminez souvent vos vidéos par « Okay, levons-nous et faisons quelque chose à ce sujet ! » Un de mes blogs Substack préférés [Substack = une plate-forme Internet où les écrivains peuvent publier directement à leur public. Il n’a pas encore censuré les voix dissidentes] est un gars qui termine chaque message avec « Ne vous conformez pas. Parlons donc des solutions ». Je veux savoir ce que cela signifie concrètement dans votre esprit « Ne pas se conformer » ?

    Icke : Eh bien, si quelque chose est clairement fait pour vous asservir de quelques manières que ce soit, alors vous ne le faites pas. Vous savez, ils se sont imposés dans ce pays au printemps 2020 et ils ont dit : « Vous devez garder vos distances sociales, ne sortez qu’une heure par jour, et vous devez porter, au fur et à mesure que l’été se déroule, vous devez porter une couche sur le visage, une couche faciale partout où vous allez à un moment donné. Et vous ne pouvez pas voyager ». Moi, je n’ai rien fait de tout cela. Je n’ai pas fait de distance sociale. Si quelqu’un voulait me fuir dans la rue, c’était son choix. Mais je n’avais pas peur d’eux donc je n’allais pas faire ça. Je sortais quand je voulais. J’ai voyagé, je suis allé à de gigantesques rassemblements à Londres et je n’ai jamais porté de couche faciale et je ne le ferai jamais, je préférerais mourir. Alors imaginez… – il y a quelques 60 millions de personnes dans les îles britanniques – imaginez si même un quart d’entre eux faisaient la même chose et refusaient de faire l’une de ces choses parce qu’elles étaient manifestement absurdes et qu’elles étaient évidemment une arnaque, alors ces ordres n’auraient pas été applicables.

    Intervieweur : C’est vrai… même pas un quart des gens, j’ai entendu dire qu’il faudrait à peu près entre 13 et 20 %.

    Icke : Oui. Voici un excellent exemple. Lorsque le gouvernement britannique a introduit le confinement la première fois, une poignée de personnes sont sorties pour protester. Et parce qu’il y en avait une poignée, la police s’est déplacée et les a arrêtées. En août 2020, il y avait 35 à 40 000 personnes à Trafalgar Square, j’y ai moi-même parlé. Il y avait tant de monde qu’ils ne pouvaient pas empêcher que cela se produise. Ensuite, 40 ou 45 000 autres personnes se sont présentées à la manifestation suivante. Et au printemps 2021, il y avait tellement de monde dans ces manifestations à travers Londres, je veux dire des centaines de milliers, que la police qui venait juste d’arriver et d’arrêter les premiers manifestants, se tenait juste debout sur le côté de la rue à nous regarder passer. Parce qu’il y avait tellement de gens qui disaient « Nous ne nous conformons pas », les autorités ne pouvaient rien y faire. Et c’est une telle métaphore de ce dont je parle. Et pour arrêter cela, ils doivent diviser et gouverner la population et obtenir de grandes divisions de la population pour attaquer, diaboliser et condamner ceux qui cherchent à protéger la liberté de la population. C’est pourquoi l’accent a été mis sur ces prétendus anti-vax, les négationnistes du Covid etc., parce que si nous nous réunissons en nombre quelconque – et vous avez raison, on est loin d’être la majorité, je veux dire, si nous attendons la majorité, franchement nous pourrions attendre longtemps. Mais cela n’a rien à voir avec la majorité, c’est juste qu’on a besoin d’un grand nombre de personnes dans chaque pays qui disent simplement : « Non, on va arrêter de faire ça, nous ne sommes pas d’accord de nous faire asservir de la sorte ». Si quelqu’un sort de la Maison Blanche ou de Downing Street [Downing Street = résidence officielle et bureaux du Premier ministre britannique et d’autres représentants du gouvernement] et dit « nous avons eu une discussion et c’est ce qui va se passer ». Si suffisamment de personnes disent : « nous ne le ferons pas », Ils n’auront aucun pouvoir ! Ils n’ont pas de pouvoir ! Le pouvoir qu’ils ont est le pouvoir que la population leur donne sous la forme A) d’un consentement incontesté, et B) d’une acceptation qui ne veut pas consentir, mais qui a trop peur de ne pas se conformer. Ces deux mentalités sont la seule chose qui ait jamais permis à quelques-uns de contrôler le plus grand nombre et c’est toujours l’équation. Et si on veut… et c’est encore ce que les gens disent, on ne peut rien faire. Mais bien sûr qu’on peut faire quelque chose ! Huit milliards de personnes ne peuvent pas être contrôlées par une poignée de gens, c’est impossible sans le respect des huit milliards. La réponse est devant nous, mais les gens doivent s’informer pour qu’ils réalisent qu’on leur ment, avoir une paire de ….. pour ne pas consentir par peur, et rejoindre les groupes d’opposants, les vrais opposants, et ce nombre augmente tout le temps, qui disent « Non, nous ne participons pas à nos propre asservissement ». Et si les gens faisaient juste cela, ils réaliseraient non seulement où se trouve le pouvoir, mais que c’était le cas depuis le début. Je vais vous donner un exemple rapide. Margaret Thatcher, le Premier ministre britannique, était considérée comme la Dame de fer et invincible. Et puis elle a sorti quelque chose qui s’appelle la poll tax vers la fin de son mandat de premier ministre, et c’était vers la fin du mandat de premier ministre à cause de ce qui s’est passé, cette dame de fer invincible, (qui pensait) « J’ai le pouvoir. » Et ce que la poll tax a fait, c’est qu’elle a non seulement affecté la classe ouvrière, les pauvres, mais aussi la classe moyenne, qui est différente de votre classe moyenne. Notre classe moyenne a un peu plus d’argent que votre classe moyenne, vous voyez ce que je veux dire. C’est juste une description différente. Mais ce que (cette taxe) a fait, c’est qu’elle a uni deux groupes qui ne se seraient normalement pas mis ensemble. Donc c’était comme, « oh, ça affecte la classe ouvrière, je suis de la classe moyenne, ça ne m’affecte pas. » « Oh, c’est la classe moyenne, ça ne m’affecte pas, je suis de la classe ouvrière », ça a affecté les deux. En conséquence, de mémoire, un très, très grand nombre de personnes a dit : « Nous ne paierons pas. Nous refusons de la payer ». Et j’ai en fait été impliqué dans le premier procès, qui a eu lieu en bas de la rue où ils ont essayé d’engager des poursuites contre les gens qui ne voulaient pas payer, et cela s’est terminé en queue de poisson, c’est une longue histoire, mais leur poursuite a été un véritable fiasco à la première audience.

    Intervieweur : Je ne connais pas cette expression « en queue de poisson ».

    Icke : Ca a mal tourné.

    Interviewer : C’est devenu compliqué.

    Icke : Ça a mal tourné pour le gouvernement, ils n’ont rien eu. C’est ce qui s’est passé. Mais ce que je dis, c’est que le refus de ces deux groupes normalement divisés mais désormais unis sur ce point signifiait non seulement que la taxe en question a été supprimée, mais elle a tellement blessé l’image de la « Dame de fer » de Margaret Thatcher qu’elle a démissionné très rapidement après. Et cela montre juste que vous êtes le vrai pouvoir. Le pouvoir de la Dame de Fer était là avec le consentement de la population et de la peur de ne pas se conformer. Une fois que ce groupe uni a dit « nous ne coopérons pas », c’était fini. Et vous savez, quand les gens me disent : « on ne peut rien faire, qu’est-ce qu’on peut faire ? » Et je dis juste : « Oh mon Dieu, procurez-vous une calculatrice. » Mettez huit milliards, enlevez les gens qui savent très bien ce qu’ils font, enlevez les hommes de main du gouvernement qui imposent et administrent ce que quelques-uns veulent faire, enlevez la police, enlevez les forces de l’ordre, enlevez l’armée, déduisez cela maintenant des huit milliards. Il reste la meilleure partie des huit milliards. La réponse est donc là. Mais il faut avoir le choix de faire en sorte que la réponse se produise en disant simplement « je ne le fais pas ». « Non » est le mot le plus puissant dans n’importe quelle langue, à partir du moment où nous défendons notre point de vue « Non, on ne va rien m’imposer et ma liberté ne sera pas supprimée si je ne me plie pas à ce que vous me dites de faire ».

    Intervieweur : Excellent, eh bien, soulignons ce point important, et terminons cette interview.




    Turquie, Syrie : un séisme qui rebat les cartes au Moyen Orient ?

    [Source : geopragma.fr]

    Par Patricia Lalonde

    Indécence… 44 000 morts. À peine quelque jours après le désastreux tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie, elle-même déjà en proie à douze années de guerre, certains journalistes, sans doute mus par leurs belles âmes « droit de l’hommistes » occidentales osent souffler sur les braises d’une polémique choquante contre les régimes turc et syrien.

    Alors que les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Jordanie, la Russie, l’Iran, l’Irak, l’Algérie, Oman, la Chine et plus récemment l’Arabie Saoudite ont rapidement envoyé des secours sur place sans prendre en considération la situation politique de la région, les Nations-Unies n’ont pas pu réunir le Conseil de Sécurité suffisamment tôt pour envoyer Martin Griffith, le représentant spécial sur place, alors que l’espoir de retrouver des survivants sous les décombres s’amenuisait… Certains pays européens ont traîné des pieds, pris de panique à l’idée d’être obligés de négocier avec Bachar el Assad, l’ennemi, traité au même titre que Daesh… l’Italie osera enfreindre le blocus et acheminer un cargo au port de Beyrouth afin de livrer le plus vite possible l’aide nécessaire aux besoins urgents des sauveteurs sur place.

    La France apportera sa pierre, plus tard, en faisant parvenir un hôpital de campagne en Turquie…

     Qu’y a-t-il de choquant à ce que le président Assad demande de pouvoir coordonner l’aide internationale ? On imagine aisément qu’il ne fasse pas une confiance aveugle aux « Casques blancs », organisation humanitaire qui travaille dans la province d’Idleb, afin d’aider les « rebelles », c’est-à-dire les milices d’Hayat Tarhir el Sham, du Front al Nusra et autres groupes djihadistes, proches d’el Qaida et de Daesh qui furent l’arme des occidentaux pour essayer d’en finir avec le régime de Damas, et qui par ailleurs, tentent actuellement d’empêcher les camions des Nations-Unies d’acheminer l’aide de Damas dans la région…

    Et alors que 65 civils et 7 militaires syriens viennent d’être assassinés par ces membres de Daesh, ajoutant ainsi du malheur au malheur… Il est vrai que 10 d’entre eux avaient miraculeusement réussi à s’échapper de leur prison.

    Selon le journaliste Simon Hersh, accusé de complotisme par tous ceux que cette version dérange, ces « Casques blancs » ont sans doute été à l’origine de l’opération sous faux drapeau sur armes chimiques à la Goutha, pour en accuser le régime syrien.

    Et comme si ce malheur ne suffisait pas, Israël a tenu à envoyer quelques missiles sur Damas, faisant encore plus de victimes…

    Après une telle catastrophe, un peu d’humanité, de réalisme politique, aurait suggéré que Paris tente de reprendre contact avec Damas ; selon les propos du journaliste Georges Malbrunot, un rapprochement aurait été envisagé par le président Macron, puis démenti, alors qu’il avait pourtant reconnu en 2017 « qu’on ne lui avait pas encore présenté de successeur à Bachar el Assad »…

    Et que dire de cette polémique autour des images du président syrien et de sa femme, Asma, dans les hôpitaux d’Alep, accusés de faire de la récupération politique ?

    Alors que l’on aurait pu penser que la levée des sanctions imposées à la Syrie sous la loi « Cesar Act » semblait évidente, certains préfèrent encore expliquer que celles-ci n’affectent pas le travail humanitaire, n’hésitant pas à jouer sur les mots… La Chine en a évidemment profité pour appeler à leur levée immédiate… Quant à la solidarité des pays arabes, elle a été exemplaire et pourrait combler les effets dévastateurs de leur implication dans la guerre.

    R.T Erdogan, dont le pays vit l’apocalypse, n’a pas échappé non plus aux critiques des médias occidentaux sur la mauvaise construction des bâtiments effondrés…

    Ce drame aurait pu pousser l’Occident à un peu d’humilité, de décence ; il aurait pu être l’occasion de faire un « mea culpa » concernant notre politique au Moyen-Orient où nous n’avons semé que désespoir, misère, et attisé les conflits ethniques.

    Que nenni !

    Le camp du mal s’est ainsi mué en celui du bien…

    Le rapprochement d’Erdogan et d’Assad, déjà initié par les services des deux pays, va sans doute s’accélérer, au grand dam des États-Unis et de l’OTAN qui chercheront à tout faire pour l’en l’empêcher.

    Le président turc, confronté au problème des réfugiés et des Kurdes du PKK, après une décennie qui a ensanglanté la Syrie pour pas grand-chose, pourrait ainsi essayer de faire également en sorte que d’un « mal » sorte un « bien »…

     Dans sa volonté de demeurer le « pivot » entre l’Ouest et l’Est, et de garder un pied dans l’OTAN, il aura réussi à rester neutre dans le conflit ukrainien, en maintenant de bonnes relations avec les deux parties, après avoir tenté une médiation pour y mettre fin… Il pourrait chercher à mettre d’accord tous les protagonistes de la région, à condition bien sûr qu’il remporte les élections, vraisemblablement repoussées à l’automne prochain.

    L’Europe, et tout particulièrement la France, dans leurs persistances à nier leurs erreurs, déjà engluées dans leurs contradictions dans la guerre en Ukraine, par peur de prendre le risque de fâcher Washington, prend ainsi le risque d’être marginalisée et de le payer cher.




    Nous prépare-t-on une prochaine « plandémie » ?

    [Source : Décoder l’éco]

    Ce 30 janvier, le World Economic Forum annonce 3 priorités pour « se préparer à la prochaine pandémie ». On espère que vous êtes conscients de n’en être qu’au début de votre carte de fidélité. En tout cas, le WEF, lui, se prépare pour la prochaine fois. Il faut dire que Klaus Schwab, en se citant lui-même dans le Great Reset, nous apprend que la pandémie « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ». Accessoirement, elle fut l’occasion d’enrichir considérable quelques partenaires du WEF dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Johnson&Johnson. C’est fou comme la philanthropie rapporte. La récompense divine se mesure finalement en milliards de dollars en provenance direct des impôts des gens.


    [Source : aubedigitale.com]

    Après Davos, l’une des principales conférences sur la centralisation mondiale est le sommet annuel mondial des gouvernements à Dubaï, un lieu où les élites de l’establishment peuvent s’exprimer à voix haute sur des programmes qu’elles gardaient hautement secrets il y a seulement dix ans. La conférence de 2023 offre une flopée de discours révélateurs, dont un exposé de Ian Bremmer, président et fondateur d’Eurasia Group. Cette organisation est un « cabinet de conseil en risques politiques » qui considère la gouvernance mondiale comme la solution à la majorité des problèmes du monde.

    L’extrait suivant du discours de Bremmer est un autre exemple d’un mondialiste qui dit tout haut ce qui est silencieux : il considère les événements de crise comme utiles à la poursuite de la centralisation, et Bremmer inclut la pandémie de covid dans sa liste de catastrophes précieuses. Il ne donne pas de détails, mais il est probable que les catastrophes provoquent la peur du public, et la peur est facile à exploiter. Bien que Bremmer semble condamner la montée du « protectionnisme » et du nationalisme ces dernières années, il est clair qu’il considère les tensions nationales comme un outil précieux pour le jeu final : Un gouvernement mondial.




    Chajnantor

    Un roman de Patrick Lehébel paru en septembre 2015, cinq ans avant la plandémie Covid. Prémonitoire ?

    Présentation (4e de couverture)

    Nous sommes en 2030. Le radiotélescope géant de Chajnantor, dans la cordillère des Andes, détecte un signal en provenance d’une planète située hors du système solaire… Ce signal est un message, un message d’origine humaine.

    Débute alors, captivante et terrible, la narration d’une histoire de la Terre et des Hommes, couvrant une période allant de 2084 à 3427, date présumée de l’extinction de l’espèce humaine. Cette période, qui s’ouvre avec la naissance du narrateur, verra le monde actuel s’effondrer sur lui-même, dans les guerres et les dérèglements environnementaux. Il renaîtra, sous la forme quelque peu orwellienne d’une humanité globalisée, avançant à tâtons, sous la houlette d’un gouvernement mondial désincarné, sur la voie de manipulations génétiques semblant promettre l’immortalité pour tous… Mais Icare n’est jamais loin, et la survie de l’Humanité bientôt ne tiendra plus qu’à un fil…

    Si le message a été reçu, pourquoi le futur a-t-il été ce qu’il a été ? A Chajnantor, les auditeurs de cet extraordinaire message le comprendront, mais trop tard.

    À propos de l’auteur

    Patrick Lehébel est né en 1959 à Saint-Nazaire, il vit aujourd’hui toujours dans la région, en Brière. Agrégé et docteur en mathématiques, il a enseigné tant en France qu’en Afrique. Il a à son actif la rédaction de plusieurs ouvrages, essais et romans. Sa principale préoccupation est l’avenir de l’Humanité, malgré son penchant avéré pour la folie autodestructrice. Patrick Lehébel utilise habilement ses connaissances scientifiques dans ses romans pour en faire de la véritable science-fiction, au sens premier du terme, rendant ainsi le récit d’autant plus prenant et crédible. Préalablement à Chajnantor, Patrick Lehébel a publié deux autres romans : Iridium Apocalypse (Edilivre, 2007) et L’Or du Kent (l’Ancre de Marine, 2012).

    2030 en pleine cordillère des Andes, le radiotélescope géant de Chajnantorreçoit un signal en provenance d’une planète située hors du système solaire. Or, selon toutevraisemblance, ce message est d’origine humaine… S’ensuit alors le récit haletant de laplanète Terre d’une période allant de 2084 à 3427 par un homme qui décrit par le menu tousles événements qui ont mené l’Humanité à sa perte. D’abord un accroissement de lapopulation mondiale sans limite, faisant fi des ressources limitées de la planète, puis le désir insatiable del’Homme de vivre toujours plus longtemps, en dépit de toute éthique et du bien-êtrede l’Humanité dans son ensemble. Ce roman se lit d’une traite tant il est captivant. C’est un mélange réussi entre vulgarisation scientifique et roman d’anticipation, bref de la vraie science-fiction comme on n’en fait plus, à la façon de Jules Verne. Le sujet, qui pouvait être qualifié de vraiment novateur à la sortie du roman en 2015, peut aujourd’hui, au vu des récents événements, indubitablement être qualifié de carrément visionnaire.

    Pour se procurer le livre

    http://www.antigone14editions.com/livre-chajnantor-patrick-lehebel-978-2-37233-024-4.htm

    https://livre.fnac.com/a9053732/Patrick-Lehebel-Chajnantor

    https://www.decitre.fr/livres/chajnantor-9782372330244.html

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782372330244-chajnantor-patrick-lehebel/




    Que va-t-il se passer ensuite dans la guerre par procuration en Ukraine ?

    [Source : aubedigitale.com]

    Par Brandon Smith

    Depuis le tout début du conflit ukrainien, j’ai suivi l’évolution de la situation des deux côtés. Ma préoccupation a toujours été les implications plus larges en géopolitique et en économie. Le mondialisme ayant poussé la plupart des nations à l’interdépendance, une guerre en cours en Ukraine pourrait très bien déclencher une chaîne de dominos qui mettrait à l’épreuve le système financier et la chaîne d’approvisionnement déjà instables de l’Amérique.

    Je dois préciser que je ne me soucie pas vraiment du gouvernement ukrainien ou du gouvernement russe et que je n’ai aucun intérêt à savoir quel camp « gagne ». Comme beaucoup de gens, je pense que l’Ukraine n’a rien à voir avec le public américain et qu’il s’agit purement d’une guerre par procuration menée par l’OTAN. Je suis convaincu que certains intérêts internationaux (mondialistes) souhaitent vivement que le conflit se poursuive quoi qu’il arrive, car ils cherchent à l’exploiter comme une crise d’opportunité.

    Toutes mes principales prédictions concernant la guerre en Ukraine se sont avérées exactes :

    Premièrement, comme je l’ai noté dans mon article « L’agenda mondialiste de réinitialisation a échoué – l’Ukraine est-elle le plan B ? », publié en janvier 2022, une guerre régionale (ou guerre par procuration) avec la Russie en Ukraine était le scénario le plus probable, suivi par des appels internationaux à l’escalade contre la Russie.

    Deuxièmement, dans mon article « L’Ukraine apprend la valeur d’une citoyenneté armée, mais bien trop tard », publié en mars, j’ai noté que :

    « Les méthodes que les forces ukrainiennes utilisent pour tendre des embuscades aux colonnes de blindés russes sont plutôt avancées et familières. Je soupçonne la possibilité qu’il y ait des « conseillers » militaires extérieurs (peut-être des conseillers américains) sur le terrain en ce moment même en Ukraine. Les tactiques d’embuscade avancées de type guérilla et les résultats obtenus ressemblent à la formation souvent dispensée aux bérets verts ou aux SAS. Le Royaume-Uni a envoyé des armes antichars ainsi qu’un petit groupe de « formateurs » en Ukraine en janvier. »

    Le général Mark Carleton-Smith, récemment retraité de l’armée britannique, admet désormais ouvertement que les forces spéciales britanniques (SAS) sont sur le terrain en Ukraine à la tête des troupes ukrainiennes. Cette révélation ouvre potentiellement la porte à une guerre beaucoup plus large entre l’OTAN et la Russie.

    Troisièmement, dans mon article « Escalade : Les événements récents suggèrent un danger économique croissant », publié en septembre dernier, j’ai prédit que :

    « Avec la quantité de propagande provenant des services de renseignement ukrainiens et de l’OTAN, il est difficile de dire ce qui se passe réellement, mais je soupçonne la Russie de changer de stratégie et de se repositionner pour déployer des bombardements de missiles et d’artillerie sur les infrastructures, notamment les réseaux électriques et l’eau. »

    « C’est une tactique que la Russie a évitée pendant des mois, ce qui est surprenant car l’une des premières mesures généralement prises par les États-Unis lors d’une invasion est d’éliminer la plupart des infrastructures clés (comme nous l’avons fait en Irak). »

    Peu de temps après que j’ai écrit ces lignes, la Russie est effectivement passée à une stratégie de ciblage des infrastructures. En décembre, on estimait que le réseau électrique ukrainien était détruit à 60 ou 80 % et que 70 % des habitants de Kiev étaient privés d’eau courante. Les opérateurs du réseau ukrainien admettent que les dégâts sont « colossaux ». Dans les régions les moins endommagées, le réseau électrique accuse encore un déficit de 30 %.

    De gros générateurs expédiés par les pays de l’OTAN ont permis de réduire la tension et de faire fonctionner les principales installations, comme les hôpitaux et les postes militaires, et le temps clément a contribué à éviter un exode complet de la population. Les réparations sont en cours, mais les estimations des dommages les plus faibles tournent autour de 9 milliards de dollars (plus du double dans les estimations moyennes), et les coupures de courant se sont poursuivies jusqu’à la fin du mois de janvier, avec une limite de 10 heures d’électricité par jour pour les citoyens dont le réseau fonctionne encore.

    Je mentionne ces informations parce qu’il est important de replacer ces événements dans un contexte plus large. Les médias grand public et une majorité de personnes pro-Ukraine ont affirmé que ces scénarios n’allaient pas se produire. Ils ont eu tort. Ils continueront à faire des prédictions erronées car ils fondent leurs conclusions sur la propagande plutôt que sur des preuves et la logique.

    Les frappes de missiles et de drones russes sur les infrastructures en particulier ont été largement écartées comme une possibilité dans les semaines qui ont précédé le retrait russe. La « guerre était terminée », affirmaient-ils, et l’Ukraine allait bientôt reprendre le Donbass et même la Crimée. Pourtant, des mois plus tard, la guerre se poursuit.

    Comme je l’ai noté depuis que la Russie a changé de stratégie pour l’hiver, tout ce que Poutine avait à faire était d’attendre que les armements et l’argent de l’OTAN commencent à s’estomper et que les problèmes de réseau électrique de l’Ukraine épuisent la population. En ce qui concerne les armes américaines, les livraisons diminuent à mesure que les stocks d’armes clés se réduisent. Poutine a joué le jeu à long terme.

    La stratégie de ciblage du réseau a du sens pour un certain nombre de raisons, mais elle suggère surtout un effort de la Russie pour pousser les populations civiles à quitter les grandes villes ou le pays tout entier. Pourquoi cela est-il important pour Poutine ? Parce que moins de civils signifie moins de risques de dommages collatéraux importants lors d’une nouvelle offensive, qui, selon moi, aura lieu au printemps.

    Il est important de comprendre que, pour l’instant, la dynamique de la guerre a changé. L’ère de l’information a rendu très difficile la dissimulation des opérations et des mouvements militaires, et lorsque les pertes civiles augmentent, tout le monde est au courant. Si la technologie des médias et du téléphone avait été aussi disponible en Irak en 2003 qu’elle ne l’est aujourd’hui, je pense que les États-Unis auraient mené la guerre avec beaucoup plus de prudence et auraient évité le taux élevé de mortalité civile. À l’heure actuelle, l’image publique compte et l’Ukraine est autant une guerre de l’information qu’une guerre des armes.

    Poutine essaie probablement de nettoyer le terrain d’autant de civils qu’il le peut avant une nouvelle poussée en avant. Au moins 20 % de la population ukrainienne a fui définitivement vers l’Europe sous le statut de réfugié, tandis qu’environ 2,9 millions d’Ukrainiens sont partis rejoindre la Russie.

    La Russie dispose désormais d’une fenêtre d’action offensive qui se rapproche, et la nécessité d’une telle action est évidente. Les pays de l’OTAN fournissent à l’Ukraine moins d’armements qu’auparavant, mais ils augmentent le niveau technologique des armes qu’ils livrent. Ce n’est qu’une question de temps avant que des missiles à longue portée ne soient remis à Zelensky, ce qui lui donnerait la capacité de frapper des cibles au cœur de la Russie.

    Poutine devra accroître le tampon existant et étendre son emprise au-delà du Donbas, tout en protégeant la Crimée des représailles. Cela signifie, très probablement, diviser le pays en deux à partir du nord et y attirer une majorité d’éléments de l’Ukraine/OTAN. Le printemps serait le moment le plus opportun, car les conditions pour les mouvements de troupes s’améliorent. L’attaque requiert de la rapidité.

    Des rapports font état d’importants mouvements de troupes et d’entraînements conjoints en Biélorussie, un allié russe situé à proximité de Kiev. La constitution de troupes en Biélorussie est aggravée par une récente déclaration du président Alexandre Loukachenko, qui a averti que le moindre soldat ennemi franchissant la frontière de la Biélorussie entraînerait l’implication totale du pays en Ukraine. En d’autres termes, la Biélorussie est sur le point de se joindre à une offensive russe avec ses 60 000 soldats et ses 300 000 réservistes. L’encerclement de Kiev par le nord serait un jeu d’enfant.

    La Russie est engagée dans des contre-opérations à l’est depuis un mois, mais je soupçonne qu’il s’agit d’une distraction de la véritable attaque qui viendra de Biélorussie. La Russie a réduit ses attaques d’artillerie de 75 %, ce qui suggère un stockage de munitions en vue d’une attaque offensive. Les bombardements de missiles de la Russie ont également été très limités et, bien que les propagandistes du courant dominant affirment qu’ils doivent être « à bout de souffle », la majorité de leur technologie de missiles a été utilisée avec parcimonie, y compris leur technologie de missiles hypersoniques qui n’a été utilisée que trois fois pour des cibles clés selon les rapports.

    La Russie n’a pas déployé la majorité de ses forces aériennes et de ses plus gros drones en Ukraine. Une étude superficielle des capacités militaires russes devrait indiquer à quiconque que Poutine se retient, une fois encore, probablement pour éviter des pertes civiles massives. Les paris sont ouverts ce printemps si et quand la Biélorussie rejoint le théâtre des opérations.

    Les principaux analystes militaires continuent d’affirmer que la Biélorussie n’est « qu’une feinte ». Ils affirment que le déploiement des forces russes est limité, que la Russie ne dispose pas des ressources nécessaires à une nouvelle offensive et que la Biélorussie ne se joindra pas à la guerre. Le fait que ces analystes se soient constamment trompés au cours de l’année écoulée me fait penser que TOUS ces éléments vont se produire.

    La question est de savoir ce qui se passera ensuite. Que se passera-t-il lorsque la Russie aura gagné un terrain considérable en Ukraine malgré les centaines de milliards de dollars d’aide de l’OTAN, les armements de pointe, les renseignements fournis par le ministère de la défense et les « conseillers » des forces spéciales sur le terrain ? Eh bien, les responsables de l’OTAN ont déclaré qu’une défaite en Ukraine n’était pas acceptable, ce qui signifie qu’il y aura une escalade.

    Il est encore difficile de dire ce que cela impliquerait – la Russie a déjà résisté à toutes les sanctions et tactiques économiques déployées par l’Occident avec l’aide de partenaires commerciaux comme la Chine et l’Inde. Elle a même survécu à son retrait du réseau SWIFT. L’escalade devrait impliquer un contact direct.

    Je pense que l’événement ukrainien n’est qu’une partie d’une réaction en chaîne plus importante.

    L’OTAN étant affaiblie après avoir injecté des milliards de dollars en Ukraine et fourni de nombreuses armes, il me semble évident que c’est le moment idéal pour déclencher un autre conflit ailleurs, auquel l’OTAN sera mal équipée pour répondre. La Chine est en parfaite position pour envahir Taïwan, par exemple.

    L’Ukraine est une poudrière utile, mais pas la seule.

    Traduction d’Alt Market par Aube Digitale




    Michel Collon sur l’Ukraine : « Le conflit était voulu et annoncé par les USA »

    [Source : Investig’Action]

    https://boutique.investigaction.net/fr/home/151-bon.html

    Guerre en Ukraine : réalités et propagandes – Michel Collon et Anne Morelli (conférence-débat)




    Pour Vincent Cassel, « si les hommes deviennent trop féminins, il va y avoir un problème »

    [Source : epochtimes.fr]

    [Photo : Vittorio Zunino Celotto/Getty Images]

    Par Robin Lefebvre

    La star de cinéma français de 56 ans déplore l’image déformée de la masculinité dans les films d’action hollywoodiens et constate que, de nos jours, c’est « presque honteux d’être un homme ».

    Ses déclarations ont très rapidement été commentées sur les réseaux sociaux. Dans un entretien accordé au Guardian vendredi 17 février pour la sortie de son prochain film, Vincent Cassel a répondu à des questions sur la masculinité dans le cinéma américain, estimant notamment qu’il est « presque honteux d’être un homme » actuellement.

    🔴 Vincent Cassel : « Il est presque honteux d’être masculin de nos jours. Vous devez être plus féminin, plus vulnérable. Mais si les hommes deviennent trop vulnérables et féminins, il va y avoir un problème. » https://t.co/lzkmWZzC3a

    Amaury Brelet (@AmauryBrelet) February 18, 2023

    « Vous devez être plus féminin, plus vulnérable. Mais écoutez, si les hommes deviennent trop vulnérables et trop féminins, je pense qu’il va y avoir un problème », a ensuite affirmé l’acteur de 56 ans, auprès du quotidien britannique.

    Vincent Cassel trouve également que la perception de l’homme est aujourd’hui altérée dans l’imaginaire collectif, notamment à cause des réseaux sociaux, comme Instagram et TikTok. « Pleins de gens qui donnent une fausse idée », a-t-il dénoncé. Avant de donner sa vision des choses: « Les hommes devraient être comme ça. Les femmes devraient être comme ça (…) C’est un fantasme total de ce que devrait être la sexualité. Et nous avons tendance à oublier de quoi il s’agit vraiment. Il s’agit d’être vous-même. »

    « J’espère ne pas être misogyne (…) Je suis entouré par des femmes du matin au soir, parce que j’ai trois filles, une femme, une ex-femme et une mère », a précisé le comédien auprès du quotidien britannique, anticipant les critiques de certains internautes.




    Un gardien de l’orthodoxie médiatique

    [Source : profession-gendarme.com]

    NewsGuard et les médias mainstream s’agitent !

    Par Ronald Guillaumont

    Chers amis de Profession-Gendarme,

    il y a deux ans Votre site Profession-Gendarme faisait l’objet d’attaques par un journal américain basé à New York et dénommé NewsGuard. Nous n’étions pas les seuls à être attaqué.

    Sur le site de NewsGuard il suffit déjà de voir la liste de leurs partenaires, en particulier pour n’en citer que quelques uns « US Department Defense », « US Department of State », « Microsoft de Bill Gates » etc… pour comprendre qui est derrière ce torchon.

    Nous comprenons que l’ensemble des Médias Libres dérange la « Doxa » et qu’ils s’agitent afin de tenter de nous décrédibiliser. Il est vrai que Profession-Gendarme au même titre que de nombreux sites, blogs et journaux indépendants malmène un tant soit peu l’ensemble de ces médias « Mainstream ».

    Nous vous invitons à voir nos réactions de l’époque (en 2020) en lisant attentivement les deux liens ci-dessous :

    1. NewsGuard un site qui pratique la désinformation sélective et ciblée à des fins commerciales ? (Notes de Profession-Gendarme)
    2. NewsGuard prétend imposer sa loi à Profession Gendarme !!! (mise à jour avec liens)

    La journaliste de l’époque, Sophia Tewa nous avait contacté par plusieurs courriels insistants et nous avions fini par lui répondre en ces termes :

    Bonjour,

    Je ne suis qu’un retraité de la Gendarmerie qui n’a jamais prétendu être journaliste d’investigations.

    Je me contente de mettre à la disposition des personnels retraités ou d’active qui fréquentent mon site des informations sur la vie de la communauté et les faits de société.

    Actuellement les phénomènes de société sont suffisamment inquiétants pour que des professionnels qui ont consacré leur carrière à la protection des populations s’y intéressent.

    Les publications sont sourcées, beaucoup d’articles sont signés d’universitaires ou de personnalités compétentes dans leurs domaines et si vous avez des explications à demander c’est à la source citée qu’il convient de s’adresser.

    Je constate que la censure sévit comme jamais dans nos apparences de démocratie et que la circulation de certaines informations dérangent.  Mais chaque lecteur est à même  de juger de la pertinence de ce qu’il lit à charge pour lui, si sa curiosité est aiguisée par tel ou tel sujet, d’aller faire ses propres recherches et approfondir le sujet pour se forger une opinion qu’il saura défendre.

    Ceux qui fréquentent le site Profession-Gendarme ne sont ni des demeurés ni des enfants et je n’ai pas l’intention de changer ma pratique n’en déplaise à tous les censeurs.

    Bien cordialement

    Ronald Guillaumont

    À l’attention de nos Lecteurs j’apportai également les précisions suivantes :

    Profession-Gendarme.com  ne publie que des témoignages de personnalités que lâchement les pouvoirs et les médias censurent sans vergogne aucune.

    Je n’ai jamais prétendu être journaliste d’investigations. Le journal Profession-Gendarme ayant à son actif pour cette année 2020 près de 3 millions de visites, il fallait bien s’attendre un jour à se retrouver de l’autre côté de la lorgnette…

    Si fin 2020 Profession-Gendarme affichait 3 millions de visites, grâce à vous tous, l’année 2022 se clôturait à plus de 9,5 millions de visites. On comprend maintenant pourquoi NewsGuard s’agite…

    Aujourd’hui NewsGuard tente de récidiver par l’intermédiaire d’une autre journaliste qui se nomme Louise Vallee et que nous retrouvons au côté de Sophia Tewa dans cette liste :
    https://www.newsguardtech.com/fr/a-propos/notre-equipe/

    Il semblerait que les Mondialistes, Big-Pharma et compagnie s’agitent au vue des vérités et informations qui échappent à la Censure grâce à des sites tels que le notre et de tous les autres dont je vous donne la liste (avec les liens) ci-dessous :

    Liste des Médias, blogs et sites classés « en rouge », dans laquelle nous sommes fier de figurer :

    [NDLR Les médias alternatifs francophones québécois ne semblent pas autant attirer l’attention, probablement parce que leur audience est moindre. C’est dommage, car ceci leur ferait de la publicité.]

    Quelques réponses de certains sites français figurants dans cette liste :

    Et la liste complète dans toutes les langues : https://www.newsguardtech.com/it/coronavirus-misinformation-tracking-center/ – à noter que ce lien peut être lu en français et que maintenant la liste des sites publiant ce qu’ils nomment systématiquement « canular » n’est plus disponible que sur demande. Se sont-ils enfin rendu compte de leur bêtise de 2020 ?

    Tout savoir sur NewsGuard (Wikipédia)

    Merci à NewsGuard pour nous avoir communiqué (accidentellement ?) cette liste rouge !!!

    Nous souhaitons ne jamais figurer dans la « Liste Verte » de ce torchon au service de la « Doxa ».

    Ronald Guillaumont
    rédacteur de PG

    Lire aussi : Les Observateurs.ch le 24/12/2022 – Ne riez pas! Un prétendu fact checker, NewsGuard, coaché par des ex-dirigeants de la CIA et Cie, s’attaque de nouveau à notre site LesObservateurs.ch et à tous les sites qui ne sont ni gauchiste, ni woke, ni pourris par la cancel culture…

    Lire également un article de 2019 : NewsGuard : peut-on confier la notation des médias à des startups ?

    Éléments repris sur France-Soir :

    « Le Vanguard Group actionnaire de GILEAD tire les ficelles de Newsguard au travers de Publicis Groupe. Tous les médias qui osent soutenir les professeurs Perronne et Raoult et/ou dénoncer la main mise de GILEAD sur les institutions dites de santé, sont systématiquement attaquées par NewsGuard/Vanguard/Gilead » nous dit une personne qui désire rester anonyme. 

    Nous avertissons nos lecteurs de faire attention au service offert par cette société, car il n’est ni gage ni  garantie d’une information objective de qualité.

    Pour illustrer les propos des liens qui unissent les diverses parties prenantes.  Voila la déclaration d’intérêts entre Gilead et le groupe Publicis ETO, une filiale de Publicis.




    Quatre fois plus de mortalité suite au Covid chez les 65-80 ans à cause de la vaccination ? Le Pr Masanori Fukushima porte plainte contre contre l’État japonais

    [Source : FranceSoir]

    [Photo : Vaccination contre le Covid-19 au Japon.
     STR / JAPAN POOL / JIJI PRESS / AFP]

    Le Japon connaît un contexte général de hausse de la mortalité. Certains scientifiques et médecins, après avoir constaté une inflammation générale de l’organisme chez certaines personnes décédées ainsi que des anomalies au niveau du système immunitaire, s’interrogent sur un lien possible avec les injections vaccinales anti-Covid-19. En parallèle, le professeur émérite de médecine Masanori Fukushima, déclare porter plainte contre l’État japonais qui a fait la promotion de vaccins. Or, loin de réduire la mortalité par Covid, cette dernière aurait été multipliée par quatre pour la tranche d’âge des 65-80 ans.

    Depuis un an, l’archipel japonais affiche un excès inquiétant de la mortalité de sa population. La courbe des décès, au plus bas en mars-avril 2021, commence à monter vers le mois de mai 2021. Si elle est restée dans des limites « acceptables » jusqu’au début de l’année 2022, on constate une très vive accélération des décès à partir dès mars-avril de cette même année.

    Une hausse inquiétante de la mortalité

    Un phénomène qui n’est pas propre au Japon puisque l’ensemble des pays du bloc occidental, mais également Israël, certains pays d’Amérique du Sud enregistrent des décès supplémentaires par rapport à « une année normale ».

    Courbe de l'excès de mortalité au Japon

    Au Japon, ces niveaux élevés de mortalité surgissent dans un contexte de poursuite de l’épidémie, même si depuis le 20 janvier 2023, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, considérant que l’épidémie de Covid-19 est beaucoup moins virulente qu’elle n’a pu l’être, a annoncé son intention de rétrograder au printemps prochain le Covid-19 de la catégorie 2 – qui le plaçait au même niveau que la tuberculose – à la catégorie 5, un indice de dangerosité qui classe le virus au même niveau que la grippe saisonnière.

    Cependant, l’épidémie est-elle la cause principale de cette hausse de la mortalité ? Tout dépend de ce que l’on entend par « cause principale ». Si l’on prend la cause directe, c’est-à-dire la mortalité par Covid, en examinant les chiffres affichés sur le site Johns Hopkins University, on constate que ceux-ci ne sont pas très élevés comparés à ceux de certains pays occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, Belgique, France). Depuis trois ans, il y aurait eu un peu plus de 71 000 décès liés à l’infection par Sars-CoV-2 dans ce pays qui compte 125 millions d’habitants.

    Cas de décès de mortalité par Covid au Japon

    Pourtant, la fin de l’année 2022 a été marquée par la reprise de l’épidémie de Covid-19 et un taux de mortalité en nette augmentation. Face à ce phénomène, les autorités ont peu réagi, préférant mettre en avant le taux de vaccination important puisqu’à la fin de l’année 2022, de 700 000 à un million de personnes se sont vaccinées chaque jour, faisant de l’archipel, l’un des pays les plus vaccinés du G7.

    Cas et décès par Covid de 2020 à 2023

    Cependant, à cette cause directe de la mortalité, il en existe d’autres qui, elles aussi, pourraient être liées à l’épidémie de Sars-CoV-2.

    En premier lieu, comme pour de nombreux pays de l’OCDE, la hausse de la mortalité au Japon pourrait être attribuée, d’une part à la chute de la prise en charge des personnes, par l’annulation de certains rendez-vous médicaux de patients, ce qui aurait entraîné des retards de diagnostic et une surmortalité, et d’autre part à la réduction des interactions sociales, avec des conséquences graves sur la santé mentale de certaines personnes.

    Par ailleurs, selon les autorités, même si ce pays est l’un des rares à ne pas avoir connu une chute de l’espérance de vie, cette surmortalité serait due à la propagation du variant BQ1 et à un taux insuffisant de rappel vaccinal avec les boosters bivalents destinés à protéger les personnes des sous-variants d’Omicron. La tranche d’âge des 80-90 ans aurait représenté 40,55% de la mortalité par Covid et les plus de 90 ans, 34,76%. 

    Enfin, même si les causes des décès peuvent être multifactorielles, et si l’évolution de la courbe de mortalité doit être interprétée avec beaucoup de prudence, lorsqu’on croise la courbe de la vaccination avec celle de la mortalité, on ne peut pas exclure que la vaccination fasse également partie des causes de la hausse de l’incidence des décès à court et moyen terme.

    Courbe de la vaccination au Japon

    Cette hypothèse peut d’autant moins être écartée aujourd’hui alors que certains effets indésirables parfois mortels sont désormais reconnus par les autorités qui ont commencé à indemniser les familles concernées par la perte d’un de leur membre.

    Par ailleurs, les analyses de certains professeurs de médecine pourraient faire craindre un endommagement du système immunitaire des personnes vaccinées susceptibles de développer des infections plus graves que celles qui ne sont pas vaccinées (voir ci-dessous).

    Vers une reconnaissance des effets secondaires post-vaccinaux

    Selon la loi japonaise sur la vaccination, les vaccins contre le Sars-CoV-2 sont considérés comme ad hoc, entendez par là, destinés expressément à un usage spécifique.

    Cette disposition particulière permet de commencer à indemniser les familles dont l’un des membres a été victime d’un effet indésirable suite à une injection vaccinale dès lors que l’imputabilité de la preuve a pu être établie. En effet, lorsque le lien est prouvé, les descendants de la personne décédée à cause du vaccin peuvent recevoir une indemnité forfaitaire de 44,2 millions de yens (310 000 euros environ) et une somme de 212 000 yens (1 500 euros environ) pour contribuer aux frais d’obsèques.

    Le 26 juillet 2022, un groupe d’experts du ministère de la Santé japonais a accordé pour la première fois une indemnité forfaitaire à la famille d’une personne décédée après que cette dernière a développé une réaction allergique puis une crise cardiaque après une injection de vaccin contre le Covid-19.

    En dépit des comorbidités préexistantes, notamment d’accidents ischémiques transitoires que présentait cette femme, le ministère n’a pas communiqué sur la date de la vaccination et le nombre de doses, estimant qu’une relation de cause à effet entre les problèmes de santé ultérieurs et le vaccin ne pouvait pas être niée dans cette affaire. Par ailleurs, les autorités ont déclaré qu’« une relation de causalité scientifiquement rigoureuse n’est pas nécessaire ».

    Au-delà, de cet exemple emblématique de reconnaissance d’un effet indésirable ayant entraîné le décès de la personne, à cette date, au Japon, 3 680 personnes avaient déjà vu leur demande d’indemnisation du préjudice lié à la vaccination acceptée. Parmi tous les dossiers, 850 dossiers avaient reçu un avis favorable et 62 dossiers ont été refusés. Par ailleurs, les décisions concernant 16 autres personnes, dont certaines sont décédées, ont été reportées.

    La hausse de la mortalité couplée à la reconnaissance de l’existence d’effets indésirables liés à la vaccination ont conduit certains scientifiques et médecins à étudier les liens de causalité entre la vaccination et l’augmentation des décès, notamment en analysant les mécanismes biologiques et physiologiques qui pourraient être à l’origine des réactions graves pouvant entraîner la mort des personnes après avoir reçu une injection de vaccin anti-Covid-19 à ARN messager.

    Les constats biologiques, physiologiques et cliniques des scientifiques et des médecins

    La température anormalement élevée des personnes décédées

    Dans une vidéo mise en ligne en décembre 2022, deux chercheurs japonais analysent les mécanismes physiologiques induits par les vaccins expérimentaux à ARN messager et qui ont pu causer des réactions indésirables graves, voire entraîner la mort de sujets vaccinés dans certains cas. 

    Masataka Nagao, médecin légiste attaché à la faculté de médecine de l’université d’Hiroshima, pratique des autopsies sur plus d’une centaine de corps par an.

    Il a constaté que les personnes décédées après une injection de vaccin anti-Covid-19 présentaient une température du corps anormalement élevée.

    « La première chose qui m’a interpellée, c’est que la température des cadavres était très élevée lorsqu’ils ont été examinés par la police. Les températures corporelles étaient anormalement élevées, autour de 33 ou 34 degrés Celsius, ce qui n’est pas normal. Normalement, au stade de l’autopsie, la température du corps est de 20 degrés. La température du corps était très élevée au moment de la mort. La température était supérieure à la normale, c’est-à-dire supérieure à 40 degrés Celsius », a-t-il déclaré.

    En examinant le profil génétique, l’équipe de recherche du Pr Nagao a pu constater qu’il existait des anomalies au niveau du système immunitaire et que ces dérèglements pouvaient être la cause de réactions inflammatoires fortes.

    À partir de l’analyse que ces équipes ont effectué des données génétiques recueillies sur les patients décédés, le Pr Nagao pense que le vaccin peut être responsable de troubles immunitaires ayant entraîné une inflammation dans le corps et dont le signe clinique principal était cette hausse de la température corporelle au-dessus de 40° Celsius. 

    « Ces seules données montrant que les gènes impliqués dans la réponse immunitaire étaient hyperactifs, ne permettent pas de conclure que les vaccins sont la cause de la mort, mais ne le mettent pas hors de cause. Je peux dire que c’est une zone grise, et nous pensons que l’administration de ces vaccins est suffisamment reliée à des réactions anormales du système immunitaire. »

    La suppression du système immunitaire

    Dans cette même vidéo, un autre grand professeur, Shigetoshi Sano, expert en dermatologie de la faculté de médecine de l’université de Kochi, a évoqué la découverte de protéines Spike à l’emplacement de lésions cutanées et d’autres problèmes de peau sur des patients vaccinés.

    « La protéine Spike issue du vaccin a été trouvée dans la peau », a expliqué le professeur Sano en montrant une diapositive montrant une région vert vif sur une lésion rendue visible par un colorant spécial. Cette technique sert à visualiser les régions où l’on peut détecter une inflammation et constater qu’elles sont « inondées » de protéines Spike.

    « Les protéines Spike sont dispersées localement, elles suppriment localement le système immunitaire, ce qui a pour conséquence de faciliter la réactivation du virus de l’herpès. (…) La fonction des protéines Spike pour produire des réactions indésirables est la formation de caillots sanguins », a expliqué le Pr Sano. « Et pire encore, les protéines Spike peuvent aussi induire localement une inflammation ».

    Interrogé par rapport à l’affaiblissement du système immunitaire et à la possibilité de contracter plus facilement des infections, le Pr Sano, après un bref moment d’hésitation, a répondu : 

    « Vous avez raison. Je ne sais pas si je devrais dire cela, mais il a été constaté que les personnes vaccinées sont plus susceptibles de contracter le coronavirus que les personnes non vaccinées. Parfois, des choses qui ne sont pas bonnes sont introduites dans le corps humain. La vaccination peut empêcher notre système immunitaire global de lutter contre ces mauvaises choses ».

    La plainte contre l’État japonais déposée par le professeur Masanori Fukishima

    Tandis que les investigations de scientifiques et de médecins se poursuivent, Masanori Fukushima, professeur émérite de médecine à l’université de Kyoto, dans une allocution prononcée dans un hôpital universitaire le 2 février 2023, a annoncé porter plainte contre l’État japonais qui a fait la promotion du vaccin, une décision d’une extrême gravité, selon lui. Il n’hésite pas à accuser le ministère de la Santé de fraude et dénonce un problème « historiquement grave qui menace l’existence même de la nation japonaise ». 

    « Aujourd’hui, nous avons déposé une plainte contre le gouvernement japonais pour l’annulation de l’action administrative. Aujourd’hui, il est d’une importance fondamentale pour le gouvernement japonais de collecter et de divulguer en permanence des données exactes. Cependant, j’ai été témoin du récent scandale de fraude commis par le ministère de la Santé. Je dois réaliser qu’il s’agit d’un problème historiquement grave qui menace l’existence même de la nation japonaise. En tant que médecin et scientifique, je n’ai pas eu d’autre choix que d’oser engager une action en justice. Il va sans dire qu’il est absolument important de divulguer les données du monde réel sur l’efficacité et la sécurité de la vaccination contre le virus du Covid-19. En effet, ces données sont directement liées à la santé, aux moyens de subsistance et à l’économie de la population. Par conséquent, je pense que le gouvernement japonais, c’est-à-dire le ministère de la Santé, doit divulguer ces données de manière appropriée au public.

    Jetez un coup d’œil aux données pour les groupes de 65-69 ans et de 70-79 ans. Il est surprenant de constater que le nombre de nouvelles infections ou de cas positifs pour 100 000 personnes est quatre fois plus élevé chez les personnes vaccinées deux fois que chez les personnes non vaccinées. Regardez également les données fournies par le conseil consultatif en septembre 2021. Le taux de mortalité des personnes non vaccinées et les taux de mortalité des personnes vaccinées à une dose et à deux doses ont été décrits correctement. D’après la description en rouge, la vaccination a effectivement réduit le taux de mortalité des personnes âgées de plus de 65 ans. Cependant, pour tous les âges, la vaccination a démontré l’effet inverse, entraînant une augmentation du taux de mortalité. Il s’agit d’un phénomène paradoxal. En tant que telles, les données sur les taux de mortalité avaient déjà été publiées dans des documents officiels. 

    Cependant, dans les données de l’année dernière, le ministère de la Santé a supprimé toutes ces informations. En fait, la vaccination a été recommandée sur la base de l’explication suivante : la vaccination ne prévient pas l’infection, mais la vaccination prévient les maladies graves et réduit le taux de mortalité.

    Cependant, sur la base des données publiées par le Conseil consultatif en septembre 2021, la base pour recommander la vaccination pour tous les âges ne devrait plus exister. Malgré cela, le ministère de la Santé a poursuivi la vaccination. Je considère qu’il s’agit d’une grave crise nationale. C’est pourquoi j’ai décidé d’intenter un procès cette fois-ci. »




    Un directeur du NHS confirme que les hôpitaux ont menti sur la cause des décès pour créer l’illusion d’une pandémie de COVID

    [Source : expose-news.com]

    [NDLR NHS = National Health Service, le système de Santé au Royaume-Uni].

    Avant l’arrivée de la Covid, quatre types de pneumonies additionnés constituaient la principale cause de décès au Royaume-Uni. Selon un ancien directeur des soins de fin de vie, le système de certification des décès nouvellement mis en place par le médecin légiste certifiait tous les types de décès par pneumonie comme des décès par covid-19.

    Samedi, Sai, un ancien directeur des soins de fin de vie du NHS, a écrit un fil Twitter qui, entre autres, a donné un compte rendu personnel des changements apportés au système de déclaration des décès mis en œuvre dans le NHS :

    « Lorsque quatre maladies différentes sont regroupées et désormais appelées covid-19, vous voyez inévitablement la covid-19 avec un taux de mortalité énorme. Les médias grand public ont fait état de l’augmentation considérable du nombre de décès dus à la covid-19 en raison de la mise en place du système des médecins légistes.

    Les patients admis et mourant de vieillesse ou de maladies très courantes telles les infarctus du myocarde, l’insuffisance rénale terminale, les hémorragies, les accidents vasculaires cérébraux, les BPCO et les cancers, etc. étaient tous certifiés comme étant des covid-19 par le système des médecins légistes.

    Les hôpitaux passaient du système des médecins légistes au système prépandémique quand ils le voulaient. Lorsqu’il fallait augmenter le nombre de décès dus à la covid-19, l’hôpital passait au système du médecin légiste. »

    En outre, « les hôpitaux étaient incités à déclarer les décès dus à la covid-19 plutôt que les décès normaux, car le gouvernement versait aux hôpitaux des sommes supplémentaires pour chaque décès dû à la covid-19 qui était déclaré », a déclaré Sai. « Je n’ai aucun doute dans mon esprit que le gouvernement a planifié l’ensemble de la pandémie depuis 2016, lorsqu’il a proposé pour la première fois de modifier la certification médicale des décès. »

    Vous pouvez lire le fil de discussion de Sai sur Twitter ICI ou sur l’application Thread Reader App ICI. Au cas où il serait supprimé de Twitter, nous avons […] joint une copie PDF […] :




    Les attaques contre le Droit continental s’intensifient

    [Source : valeriebugault.fr via RI]

    Par Valérie Bugault

    En marche vers l’esclavagisme et l’abandon de notre civilisation

    Contextualisation du débat

    Je dénonce depuis des années l’infiltration de notre modèle de droit européen, fondé sur un droit civil commun, par des instances et autres organisations, y compris académiques, dévouées à la cause « commercialiste » chère au droit anglo-saxon.
    Il faut encore préciser que, par « droit anglo-saxon », je parle précisément du droit britannique en tant qu’arme absolue au service exclusif des puissances financières dominantes. Cette bifurcation malheureuse du droit anglo-saxon résulte de deux évènements historiques majeurs, à savoir :

    • la disparition de sa concurrence par le droit canon à la suite de l’éviction de l’Église catholique du territoire britannique par Henri VIII en 1531, suivi de :
    • l’avènement d’Olivier Cromwell qui a positionné la haute finance comme tête de proue du développement de l’empire britannique.

    À l’opposé de ce contre-modèle juridique « moderne » d’origine britannique, se trouvait notre Droit continental – assez généralement commun aux pays européens – fondé sur la prééminence d’un droit civil commun, au service de la justice, de la vérité et de la protection de la personne humaine.
    Il faut comprendre que ce modèle de Droit prit, après la Révolution française, la forme d’un droit civil commun, issu de la fusion du pouvoir règlementaire temporel, Roi et seigneurs inclus, avec le pouvoir normatif spirituel développé autour des principes de droit naturel développés tout au long du Moyen-Âge par les grands docteurs de l’Église, souvent issus du clergé régulier. Nous parlons ici du fameux Code civil de 1804.

    Si les attaques systémiques contre ce modèle de Droit, appelé Droit continental, se manifestent ouvertement en France depuis 2004, elles arrivent aujourd’hui à leur terme : notre Droit civil commun, en soin intensifs et sous assistance respiratoire depuis une bonne quinzaine d’années, fait désormais l’objet d’un opération coordonnée tendant à son élimination par « mort assistée ».

    On constate que le modèle de Droit axé autour de la défense de la dignité, du libre-arbitre et de l’intégrité de la personne humaine suit, logiquement, le sort réservé par les « puissants de ce monde » aux individus ordinaires, vaguement consentants… En d’autres termes, il en va, logiquement, du modèle de Droit comme de la personne humaine… leur obsolescence est programmée par les principaux argentiers d’un monde à la dérive.

    Les faits

    Les attaques, débutées en 2004 à l’occasion du bicentenaires du Code civil, par la mise en accusation générale des « maux du droit », se sont au fil du temps précisées, notamment, par :

    • La mise en avant par les milieux académiques d’une prétendue « propriété économique », laquelle s’oppose directement au droit de propriété traditionnel et confère la disposition des biens et des choses aux principaux détenteurs de capitaux. Le modèle utilisé pour la théorie de la « propriété économique », est celui du contrôle juridique de la monnaie (seul bien dont la fongibilité juridique est absolue) par les banques ;
    • La lente et insidieuse marche vers l’assimilation du droit réel avec le droit personnel, aidé en cela par les fondamentaux de la « comptabilité en partie double », laquelle ne fait aucune distinction entre une « créance », non susceptible d’appropriation (sauf à considérer l’esclavage comme une « valeur sociale »), et un « bien matériel » susceptible d’appropriation ;
    • L’assimilation des conditions de la cession de créance civile avec celles de la cession de créance commerciale, dans laquelle le débiteur cédé n’a plus son mot à dire ;
    • La falsification de notre modèle de droit économique au moyen, notamment, de :

      • L’avènement en droit français de la « fiducie » – qui s’en passait très bien jusqu’alors – qui eut pour objectif de rendre compatible notre Droit continental avec le « trust », dont usent et abusent les paradis fiscaux sous juridictions anglo-saxonne, accélérant dès lors la financiarisation de notre économie ;
      • L’avènement d’une pseudo « Société à mission », frauduleusement présentée comme un modèle de « participation » Gaulliste, mais qui n’a strictement rien à voir avec un quelconque alignement du statut des apporteurs de travail avec les apporteurs de capitaux. Tout au contraire de la véritable « participation », l’objectif de la « Société à mission » est, rien de moins, que la disparition de la liberté d’entreprendre par la soumission de l’entreprenariat aux banques globales via l’objectif mondialement revendiqué de décarbonisation. La mise en œuvre de la décarbonisation revient à faire passer les victimes (PME et citoyens) de la pollution généralisée de l’environnement pour les coupables dans le mêmes temps que les multinationales réellement coupables s’offrent une blancheur paradisiaque sur le dos de leurs victimes !

    • Enfin, et dernièrement par la mise en cause de notre modèle d’état civil comme relevant d’une prétendue fiducie ayant pour objet, et pour effet, de mettre la personne humaine sous le joug commercialiste d’un État lui-même prétendument entité commerciale(([1] Voir par exemple : https://www.change.org/p/procureur-de-la-r%C3%A9publique-fran%C3%A7aise-la-fraude-du-nom-legal))  !

    L’analyse juridique de l’état civil au regard des principes du Droit continental, à l’origine, rappelons-le, de la civilisation européenne

    Il est parfaitement incroyable de devoir rappeler des choses aussi évidentes que le fait qu’en Europe continentale, l’état civil, successeur laïc des registres paroissiaux du Moyen-Âge, n’a jamais été une « fiducie(([2] La Fiducie n’existait pas en droit français jusqu’à ce que le sénateur Philippe Marini estime nécessaire de l’y faire entrer en 2007 (année de l’arrivée du scélérat Traité de Lisbonne).)) »  chargée d’une quelconque mission patrimoniale(([3] Rappelons que la fiducie, avant l’avènement de la loi Marini de 2007, était « un acte juridique par lequel une personne, nommée « fiduciant » transfère la propriété d’un bien corporel ou incorporel à une autre personne nommée « fiduciaire », soit à titre de garantie d’une créance (fiducie à fins de sûretés) sous l’obligation de rétrocéder le bien au constituant de la sûreté lorsque celle-ci n’a plus lieu de jouer (sauf si le bien acquis, par exemple une créance, a permis de désintéresser le créancier), soit en vue de réaliser une libéralité (fiducie à fins de libéralités) sous l’obligation de retransférer le bien à un tiers bénéficiaire après l’avoir géré dans l’intérêt de celui-ci ou d’une autre personne pendant un certain temps, soit afin de gérer le bien dans l’intérêt du fiduciant sous l’obligation de le rétrocéder à ce dernier à une certaine date (fiducie à fins de gestion). » Vocabulaire juridique, association Capitant, de Gérard Cornu.)).
    L’état civil est tout au contraire le fondement indispensable de la Nation formant un groupe politique en ce qu’il a pour mission de donner à chaque individu une reconnaissance sociale et, par là-même, de lui donner une juste place dans le groupe.
    En effet, des droits et obligations résultent de la reconnaissance des personnes par leur inscription à l’état civil. Dit autrement, les droits et obligations sont des attributs de la personnalité juridique. Ce qui ne signifie évidemment pas qu’un enregistrement à l’état civil mettrait les individus sous le joug d’une entité commerciale. Rappelons à cet égard, puisqu’il le faut, que les articles 16 et suivants du Code civil assurent et garantissent la protection et l’inviolabilité de la personne humaine. Notamment l’article 16 dispose que « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ». L’article 16-5 ajoutant que « Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles ».

    Il faut en l’espèce se garder de confondre « reconnaissance sociale » et « appropriation économique ».
    L’état civil garantit à l’individu sa place, de droit, au sein de la société humaine et politique à laquelle il appartient ; ainsi compris l’état civil est la première pierre de la Nation permettant d’organiser politiquement la vie collective. L’état civil en droit continental n’a absolument pas pour effet de le rendre les personnes esclaves d’une entité juridique qui serait de nature commerciale ; il répond exactement à l’objectif inverse de libérer l’individu en lui reconnaissant une juste place dans le groupe humain auquel il appartient.

    En effet l’État est, en droit continental, une personne morale de droit public et non, en aucun cas, une entreprise commerciale ! Quelques soient par ailleurs les attaques consistant à inscrire des personnes morales de droit public sur des registres commerciaux, il existe une différence fondamentale, existentielle, entre une « entreprise », personne morale de droit privé régie par le droit commercial et par le Code de sociétés, et une « personne morale de droit public » qui n’est soumise ni aux lois sur les Sociétés commerciales, ni aux règles générales du droit commercial.
    Il n’en va évidemment pas de même en droit anglo-saxon, dérivé du droit issu de l’empire maritime britannique, pour lequel toute entité autre que la personne physique relève, grosso modo, du droit commercial(([4] Lire à cet égard, par exemple : https://cours-de-droit.net/droit-public-anglais-a126577482/))…

    Il faut noter que ces tentatives pour faire disparaître le Droit continental, s’incluent dans un mouvement géopolitique plus vaste dénoncé par des États étrangers, notamment la Russie, consistant à changer le droit international pour le transformer en vagues « règles », mouvantes en fonction des intérêts supérieurs bien compris de l’empire commercialo-maritime anglo-saxon.

    En conclusion : nous assistons à la mise en œuvre d’une propagande massive en vue de faire disparaître le Droit continental, dernier bastion de défense de l’intégrité et de la dignité de la personne humaine

    La « fraude du nom légal » est une analyse valide dans les pays soumis au droit anglo-saxon – qui ne connait pas le concept de personne morale de droit public – dans lesquels la personne humaine peut effectivement être mise sous emprise de fiducies appartenant à des entités commerciales.
    En revanche, prétendre imposer cette analyse dans les pays de Droit continental relève d’une imposture doublée d’une opération psychologique. Cette dernière opération, évidemment non dénuée d’intention chaotique, tend à insinuer dans l’esprit d’un public non averti le fait que toute personne qui n’est pas une personne physique relève du principe commercialiste.
    Désormais, les promoteurs de la prétendue « fraude au nom légal » sur les territoires relevant du droit continental, se réfèrent au code civil(([5] Cf. le récent fil Télégram intitulé « Le Bureau Juridique » avec, notons-le, les majuscules de rigueur en anglais pour les noms communs… utilise le Code civil comme illustration.))  pour prétendre faussement que l’état civil serait compatible avec la fiducie. Si l’état civil existe en Europe depuis toujours, au moins depuis le Haut Moyen-Âge après la chute de l’empire romain, la fiducie n’existait pas en droit civil français jusqu’à l’intervention de la loi de 2007.

    Cette tactique, qui s’intègre parfaitement dans la stratégie d’ensemble tendant à rendre le droit civil perméable au droit commercial, a pour objectif, à terme, de remplacer les principes protecteurs du droit civil par le droit commercial esclavagiste. Il s’agit, pour les grands détenteurs de capitaux, de mettre en œuvre le principe de la servitude volontaire sur des populations rendues passives par la désinformation de masse.

    Au fur et à mesure des « modernisations » successives dont il a fait l’objet, notre légendaire « Code civil » se transforme inexorablement en coquille juridique vide destinée à amorcer le virage du tout commercial, c’est-à-dire à valider la dictature commercialiste des grands argentiers de ce monde global.

    Finalement, le Droit, censé garantir la protection des personnes et la sécurité juridique se transforme, sous les incessants coups de boutoirs de l’empire financier apatride anglo-saxon agonisant, en un magma informe qui organise, au double niveau national et international, l’insécurité juridique et le chaos.