Arrêter Poutine — ou arrêter les dirigeants occidentaux ?

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

Par Finian Cunningham

Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.

Les organes de propagande occidentaux (également connus sous le nom de « médias d’information ») sont soudainement pleins d’informations selon lesquelles la Cour pénale internationale basée à La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

La couverture exagérée (c’est-à-dire l’orchestration) est destinée à donner au stratagème juridique ridicule une impression de gravité et de signification alors qu’en réalité le soi-disant mandat d’arrêt n’a pas de sens et fait partie du théâtre politisé kitsch.

Aux côtés de Poutine, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, est également désignée comme personne recherchée pour faire face à des poursuites pour « crimes de guerre ». Les crimes présumés sont liés à la supposée expulsion d’enfants vers la Russie lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine menée depuis février 2022.

La base du mouvement de la CPI est aussi fragile qu’un ballon météo errant. C’est aussi une déformation audacieuse et ridicule de la réalité. La Russie a évacué des milliers de civils, y compris des enfants, des régions anciennement de l’est de l’Ukraine qui font maintenant partie de la Fédération de Russie pour la raison précise de les mettre à l’abri du régime nazi de Kiev soutenu par l’OTAN, et dont les forces ont aveuglément bombardé Donbass et d’autres régions.

Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.

Le régime de Kiev bombarde le Donbass depuis neuf ans, depuis que le coup d’État de la CIA a porté au pouvoir cette junte fasciste. L’OTAN a formé le bataillon Azov et d’autres paramilitaires, de type Waffen SS, qui tirent des roquettes HIMARS fournies par les États-Unis avec l’aide de mercenaires américains, britanniques, français, allemands, canadiens et polonais. La Russie est intervenue en Ukraine l’année dernière pour mettre fin au génocide dont Washington et l’Europe ainsi que leurs médias occidentaux sont complices. Pas un mot de cela n’est rapporté dans les soi-disant bastions du journalisme, dont le New York Times, la BBC et autres BFM-WC. Ils sont trop occupés à vendre de la propagande sur la CPI et la Russie.

Est-ce le meilleur cas que la CPI et ses gestionnaires occidentaux peuvent vraiment trouver contre la Russie ? Kidnapping d’enfants ? Qu’en est-il de toutes les autres allégations concernant le bombardement d’immeubles et de civils par la Russie ? S’il y avait une part de vérité dans ces affirmations largement colportées dans les médias occidentaux, pourquoi ces allégations n’ont-elles pas été citées pour des poursuites ? Ils ne l’ont pas fait parce qu’il y a si peu de preuves.

En fait, le régime de Kiev soutenu par l’OTAN est coupable d’avoir utilisé des immeubles d’habitation comme des boucliers humains civils. D’où le recours à une question émotionnellement attrayante d’enlèvement d’enfant présumé (cela nous rappelle le canular les bébés koweïtiens enlevés des maternités par les soldats irakiens).

Mais la fragilité de tout cela ne fait que rendre les revendications occidentales et la CPI encore plus absurdes qu’elles ne le sont déjà.

De toute façon, la CPI n’a aucune juridiction sur la Russie, donc les mandats d’arrêt sont lettre morte. Ils ne sont pas censés être pris au sérieux de toute façon. Tout cela n’est que du théâtre politique visant à salir Moscou.

Le tribunal n’a pas non plus compétence sur les États-Unis. Tout aussi bien, pourrait-on dire, car s’il existait de véritables principes de justice, le président américain Joe Biden devrait être sur le banc des accusés face à de multiples accusations de crimes de guerre en lien avec les guerres illégales américaines en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie et au Yémen, entre autres pays.

Concernant les crimes plus récents, Biden et ses partenaires criminels de l’OTAN devraient sur le banc des accusés pour l’explosion des gazoducs Nord Stream.

Ou pour avoir parrainé et militarisé les nouveaux crimes de guerre du régime israélien contre les Palestiniens.

Ou pour avoir persécuté et torturé l’éditeur Julian Assange parce qu’il a osé révéler la vérité sur les crimes de guerre américains et britanniques.

L’hypocrisie stupéfiante et les doubles standards sont une autre preuve — si une telle preuve était nécessaire — que la dernière manœuvre de la CPI contre la Russie est un coup politique bon marché pour renforcer l’autorité dont les États-Unis et leurs sbires occidentaux ont cruellement besoin.

Cette semaine, alors que les dirigeants américains et britanniques saluent les actes d’accusation de la CPI contre la Russie, marque également le 20e anniversaire de la guerre menée par les États-Unis en Irak. Une guerre qui a tué jusqu’à un million de civils et détruit une nation (la plus ancienne civilisation du monde), basée sur des mensonges purement et simplement fabriqués, des mensonges que Biden, alors qu’il était sénateur, a contribué à promouvoir.

Les principaux architectes de ces crimes, George W Bush et Tony Blair n’ont jamais été mentionnés, même en passant, par les avocats de la CPI. Pourquoi donc ? Parce que la CPI est un tribunal kangourou et un jouet politique que l’impérialisme occidental utilise pour poursuivre ses ennemis politiques.

En attendant, dans d’autres nouvelles…

Nous avons plus de rapports confirmant les allégations précédentes selon lesquelles Joe Biden et sa famille auraient reçu des paiements illégaux d’une valeur de millions de dollars des entreprises chinoises. Biden et son fils toxicomane Hunter (qui frappait la veuve de son frère décédé) sont jusqu’aux yeux dans la corruption due à des manœuvres louches et à l’utilisation du bureau politique du « grand gars » comme garantie. La même routine d’escroquerie a été utilisée dans les relations commerciales non officielles de Biden avec l’Ukraine après le coup d’État de la CIA en 2014.

Pendant ce temps, la semaine dernière a vu le système bancaire américain vaciller sur un autre effondrement historique à la suite de l’implosion de la Silicon Valley Bank endettée et d’autres. Pour soutenir l’avalanche financière à venir dans l’ensemble du secteur financier, l’administration Biden jette une fois de plus des centaines de milliards d’argent des contribuables pour renflouer Wall Street.

Pendant ce temps, aux États-Unis et dans toute l’Europe, des millions de travailleurs descendent dans la rue dans des grèves et des manifestations sans précédent contre les régimes capitalistes corrompus. Les conditions révolutionnaires sont à leur point d’ébullition en France où le président élitiste Emmanuel Macron (une figure de Louis XVI s’il en est une) impose des coupes dans les dépenses publiques par décret, contournant délibérément le processus parlementaire (enfin, c’est une imposture de toute façon).

Mais partout en Europe et aux États-Unis, l’opinion publique devient de plus en plus intolérante et méprisante à l’égard des soi-disant gouvernements qui dépensent des centaines de milliards pour parrainer une folle guerre par procuration en Ukraine contre la Russie à puissance nucléaire alors qu’en même temps, ces mêmes gouvernements occidentaux les dirigeants d’élite exigent plus d’austérité économique sur le public qui souffre. C’est alors que l’inégalité, la privation, le sans-abrisme, la faim et la pauvreté écrasent les sociétés.

Pendant ce temps, nous recevons cette semaine des reportages des médias occidentaux soi-disant optimistes selon lesquels l’axe de l’OTAN dirigé par les États-Unis envisage maintenant d’envoyer des avions de guerre au régime de Kiev en plus des mesures précédentes pour fournir des chars de combat Leopard, Abrams, Leclerc et Challenger — une folie qui conduira à une guerre totale avec la Russie. La dissonance entre les élites occidentales et leurs chambres d’écho médiatiques est si profonde qu’elle courtise la colère révolutionnaire, à la Marie-Antoinette, et sa fameuse remarque « S’ils n’ont pas de pain, qu’on leur donne des croissants ».

La liste des accusations s’allonge sur la montée quotidienne de la colère et du dégoût face à l’effondrement du racket occidental corrompu autrement appelé démocratie capitaliste occidentale, autrement connue sous le nom de dictature des milliardaires et des fauteurs de guerre.

Biden, Macron, von der Leyen, Stoltenberg, Trudeau, Sunak, Scholz & Co (remplissez le nom de votre clown ici : …) ne sont pas réellement préoccupés par l’arrestation de Poutine. Ils se chient pour arrêter la révolte publique croissante contre le spectacle de clown capitaliste occidental.

Finian Cunningham
Finian a beaucoup écrit sur les affaires internationales, avec des articles publiés en plusieurs langues. Pendant près de 20 ans, il a travaillé comme rédacteur en chef et écrivain dans de grands médias d’information, dont The Mirror, Irish Times et Independent.

SOURCE : Information Clearing House




Quel renversement du monde nous attend pour 2023 ?

[Source : reseauinternational.net]

par Thierry Mourrain

Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».

Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.

Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas. 

Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.

  • Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
  • Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
  • Dérapage nucléaire d’un des belligérants
  • Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre 
  • Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
  • Déclassement et précarité croissants
  • Inflation alimentaire et énergétique 
  • Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)

L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.

Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.

Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.

2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !

Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser. 

Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.

Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.

Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.

Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »

Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.

Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.

Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !

2023, la Russie est vaincue en Ukraine

Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.

Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette. 

C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.

Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.

En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !

Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique. 

Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale. 

L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.

Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.

Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.

L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.

Le taux de natalité s’effondre. 

90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.

On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.

Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes. 

Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.

De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.

Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche. 

C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin. 

Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.

Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer. 

Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.

2023, la Russie gagne en Ukraine

L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine. 

Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.

Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.

La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.

Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées. 

Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales.  Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.

Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.

Compte à rebours : 2 h, 00

Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde ! 

Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source. 

Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.

Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.

Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger. 

2023, guerre nucléaire

Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.

Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.

Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.

Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.

Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN. 

Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées. 

Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.

Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.

En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage. 

Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.

En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde. 

Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.

2023, intervention exogène V1

Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.

Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel. 

Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.

Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.

Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée. 

Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures. 

Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.

Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.

En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent. 

On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.

Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.

La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.

Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité. 

2023, intervention exogène V2

Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement. 

C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là. 

En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?

Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.

Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.

Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.

Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !

Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.

Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres. 

L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.

Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.

Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.

En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres. 

Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards ! 

En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.




L’ENNEMI MIS A NU, NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE

Dossier en trois parties présenté par les Gilets Jaunes de la Victoire

I QUI EST L’ENNEMI ?

Depuis plusieurs siècles, s’est développé, dans l’ombre, un acteur géopolitique nouveau, anonyme et de nature privée, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ».

Cet acteur est déroutant à plus d’un égard, car le fait d’être anonyme rend difficile son appréhension précise et la mesure de sa puissance, par rapport aux traditionnels États.

Ensuite, cet acteur ne répond pas aux mêmes règles d’engagement, pour employer une terminologie militaire, que les États. D’une part, ces « puissances d’argent » sont des acteurs privés, et non publics, qui répondent donc à des intérêts d’ordre strictement catégoriel, en aucun cas à un quelconque « intérêt général ». Mais, comme par essence ils sont anonymes, on a du mal à discerner leur présence autrement que par des déductions et recoupements d’informations.

D’autre part, et peut-être surtout, ces acteurs, qui ne sont pas géographiquement délimités (pas de contraintes géographiques), ne fonctionnent fondamentalement pas selon la même logique que les États traditionnels. Alors que les États, quelle que soit leur taille, sont limités par des frontières et répondent à une logique d’ordre sédentaire, ces nouveaux acteurs politiques (que d’aucuns, tel que Peter Scott Dale, nomment « État profond ») répondent à une logique de type nomade.

Comprendre ce phénomène, nouveau dans son ampleur, car sa création remonte loin dans le temps est pourtant fondamental puisqu’il permet de percevoir que ce nouvel acteur géopolitique a, in fine, un seul ennemi mortel : la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains. Ainsi, dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, les États sont, par construction, les pires ennemis des « banquiers-commerçants ».

À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé à la revue « Entreprise » (ancêtre de la revue l’« Expansion »), et publié en juillet 1970, Edmond de Rothschild, déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n° 775 du 18/07/1970, p.64)

La première puissance à avoir intégré la caste des « banquiers-commerçants » en tant que nouvel acteur politique est l’Angleterre. Le choix d’Oliver Cromwell (1599-1658) de développer l’Empire britannique en adossant la puissance des armes à celle des banques a créé un nouveau paradigme politique. Dire cela ne signifie pas que l’Angleterre porte l’acte de naissance de cet acteur géopolitique nouveau, anonyme, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ». Sa naissance est plutôt à rechercher dans les Républiques commerçantes de Gênes, de Florence ou de Venise.

(…)

Le pouvoir économique actuel, caché derrière des hommes politiques de paille interchangeables, est structurellement hors de tout contrôle ; une collectivité ne peut mettre en œuvre des contrôles que sur un pouvoir dont elle connaît l’existence, l’origine et la nature. Les collectivités humaines ne sont pas en capacité de lutter contre un ennemi caché, anonyme, qui reste non identifiable.

La première condition du renouveau civilisationnel consiste donc à faire apparaître juridiquement la réalité, qui transparaît derrière l’anonymat des capitaux, au grand jour.

Posté par Annwn à propos de l’article du Général Henri Roure :

https://www.profession-gendarme.com/qui-est-lennemi/

II MACRON ET L’AMERICANISATION DE LA FRANCE 

Macron et l’américanisation de la France — France Medias Numerique

III LA RÉSERVE FÉDÉRALE

La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine

La Réserve fédérale des États-Unis a été créée en 1913 en réaction à plusieurs crises bancaires, la plus récente étant la panique de 1907, où les banquiers privés ont dû engager leurs fonds propres pour réinjecter des liquidités sur le marché. Si la nouvelle institution est placée sous la direction du gouvernement, elle ne semble cependant pas être ce qu’indique sa dénomination. Voici quelques éléments qui, malgré la relative opacité qui entoure le fonctionnement de la banque centrale américaine, invitent à relativiser l’exactitude du titre de l’institution.

En premier lieu, la Fed n’est pas à proprement parler une réserve, elle est un syndicat d’émission monétaire. Alors que le choix du mot « réserve » laisse entendre que son rôle principal est de conserver de la monnaie en réserve afin de parer à une éventuelle crise bancaire comme celle de 1907 — tel était un des arguments principaux en faveur de sa création — la fonction majeure de la Fed est celle de toute banque centrale, à savoir « battre monnaie ». Le premier mot du nom de la banque centrale américaine masque donc le fait qu’elle détient le pouvoir régalien de créer la monnaie.

Ensuite, la Fed n’est pas une institution fédérale, mais plutôt mixte. Elle demeure fédérale au sens où elle n’est pas locale, mais elle est mixte au sens où elle n’est pas intégralement publique. En effet, si le système monétaire américain est dirigé par une agence de l’État fédéral, nommée Conseil des gouverneurs (désignés par le Président des États-Unis), la gestion courante est déléguée à douze banques régionales qui fonctionnent comme des entreprises privées : elles émettent des actions à l’intention de banques privées partenaires. De plus, deux tiers des membres administrateurs de ces antennes régionales représentent des banques privées.

Enfin, la Fed n’est pas à strictement parler américaine. En effet, il découle de sa nature mixte, publique et privée, que des actionnaires privés étrangers à l’intérêt général américain peuvent avoir accès aux cercles de décision des banques régionales. Ainsi, dans les premières années de l’institution, ses détracteurs soulignaient par exemple les forts intérêts britanniques présents dans les trois banques qui détenaient la majorité des actions de la Réserve Fédérale de New York, la National City Bank, la First National Bank et la National Bank of Commerce.

Citation

Romain Treffel : « La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine ». Analyse publiée sur « leconomiste.eu » le 02/03/2015. Anecdote économique extraite du recueil intitulé « 50 anecdotes économiques pour surprendre son auditoire ».

https://www.leconomiste.eu/decryptage-economie/369-la-fed-n-est-ni-une-reserve-ni-federale-ni-americaine.html

CONCLUSION

C’est bien les banquiers apatrides qui mènent la danse, servis par une armée de valets sans foi ni loi qui sont bien conscients de ce qu’ils font. Tous cherchent à détruire les États pour mettre en place un gouvernement mondial dirigé par une oligarchie où le citoyen n’aura plus qu’à obéir aux ordres, n’est-ce pas la France de Macron ! La plupart des organismes internationaux comme des États sont infiltrés par cette engeance qui au fil des ans est arrivée aux postes clefs. C’est une mafia de la pire espèce.

Quant aux ignorants qui ne comprennent pas ce qui se passe, s’ils veulent avoir un avenir, nous leur conseillons de se réveiller très rapidement avant que nous soyons pris irrémédiablement dans leur nasse.




Que plus personne ne vote pour ces traîtres LR qui ont démontré qu’ils travaillaient contre le peuple !

Par Gérard Le Maître

En mai 2022 ils ont appelé à voter Macro. 2023 : ils s’associent pour les sales besognes…

Il a manqué 9 petites voix pour que ce funeste projet de réforme des retraites dont une grosse majorité de Français ne veut pas soit repoussé. Les marchandages, les promesses de postes pour l’avenir, de budgets généreux pour les circonscriptions de ceux qui voteraient « bien » ont fait tourner les têtes…

VOICI LA LISTE DES TRAÎTRES :

En attendant un « grand ministère », Ciotti vient d’être payé cash pour sa trahison

Après avoir trahi les Français hier, Éric Ciotti vit désormais sa meilleure vie avec ses amis macronistes.

https://by-jipp.blogspot.com/2023/03/en-attendant-un-grand-ministere-ciotti.html

Voter et faire voter la réforme des retraites : un renvoi d’ascenseur ?

Juin 2018 : Les députés LREM invités à voter Ciotti !

Questure : le poste en or que récupère Éric Ciotti à l’Assemblée nationale

Poste qu’il occupe depuis juin 2018 :
Par 186 voix contre 35, avec 83 bulletins blancs, il a accédé au poste occupé depuis 2017 par Thierry Solère un autre félon : (ex-LR devenu « Constructif » et désormais membre de La République en Marche)

Le 29 juin 2022, Éric Ciotti est réélu au poste de questeur de l’Assemblée nationale en obtenant la majorité des voix, 367, sur 544 votants donc beaucoup de macronistes !

Être questeur à L’A.N. c’est La Vie de Château assurée :

Chaque questeur encaisse un complément de revenu : 5 003,57 euros bruts mensuels en tant qu’indemnité spéciale due à la fonction. Une somme à additionner aux 7 209,74 euros bruts mensuels d’indemnités basiques de député.

Plus un fastueux appartement de fonction et divers autres avantages…

https://www.lesechos.fr/2018/01/assemblee-nationale-eric-ciotti-accede-finalement-au-poste-de-questeur-982053

Et regardez le ce traître avec ses potes du gouvernement : des larrons en foire, copains comme cochons.

Il est vrai qu’il y retrouve quelques félons des LR déjà passés à la maconnerie…

Les LR ont-ils la félonie dans leur ADN ? ?




L’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social

[Source : syndicat-magistrature.fr]

Les images de la répression policière des manifestations dénonçant l’utilisation de l’article 49-3 dans le cadre de l’examen d’une réforme qui a suscité une très forte mobilisation depuis plusieurs semaines sont choquantes. Nous avons vu ces scènes indignes d’une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics, des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés.

Mais derrière ces images terrifiantes, il y a les décisions qui les sous-tendent et les mécanismes institutionnels à l’œuvre : des directives données par le ministre de l’Intérieur à tous les préfets de France, et des forces de sécurité intérieure sommées de réprimer les manifestations qui s’organisent dans de nombreuses villes pour exprimer la colère sociale face au déni de démocratie. Le Gouvernement continue de mépriser le mouvement social et la violence ne fait que croître.

Des centaines d’interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n’a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales).

Nous ne devons pas nous satisfaire de cette présentation de façade d’une autorité judiciaire assumant son rôle en ne donnant pas suite à des mesures policières infondées. Ces chiffres montrent que les forces de sécurité intérieure utilisent très abusivement la garde à vue, déclinaison concrète d’une volonté politique de museler la contestation en brisant les manifestations en cours et en dissuadant — par la peur — les manifestations futures.

Que peut l’autorité judiciaire face à cette violence d’État ? Comment incarner l’institution constitutionnellement gardienne de la liberté individuelle, et donc chargée de contrôler les mesures privatives de liberté et de mettre un terme à celles qui seraient infondées ?

Jouer pleinement notre rôle doit nous conduire à refuser le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre, à refuser de donner un vernis judiciaire à des opérations de police qui ne sont plus au service de la protection de la population, mais de sa répression. Notre place n’est pas dans les salles de commandement, car en nous associant aux autorités de police en amont de la réponse judiciaire, nous contribuons à la pénalisation du mouvement social et nous nous privons de notre capacité de contrôle en aval. Notre place n’est pas au côté des préfets pour préparer la répression des manifestants, mais de protéger les justiciables dans l’exercice de leur citoyenneté. Notre contrôle de toutes les procédures initiées lors des manifestations doit être exigeant et minutieux.

Apprenons de nos expériences passées, l’indignation ne suffit pas : il est aujourd’hui évident que lors du mouvement des gilets jaunes, l’institution judiciaire s’est mise au service d’une répression violente du mouvement social. Le rôle de l’autorité judiciaire est de garantir les droits et libertés des personnes. Nous devons donc les protéger dans l’exercice de droits essentiels à la démocratie : la liberté d’expression et de manifestation.




La communauté du Franc Libre après 111 jours de détention

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

https://www.comitedesalutpublic.fr/livreblanc-tournee-nationale :




La limite de la patience russe

[Source : reseauinternational.net]

Par Alexandre Douguine

L’histoire du Tribunal de La Haye est symbolique. La Russie ne s’est jamais interrogée sur la nature de cette institution. En réalité, elle fait partie de la mise en œuvre du gouvernement mondial, un système politique supranational créé au-dessus des États-nations qui sont invités à céder une partie de leur souveraineté à cette structure. Cela inclut la Cour européenne des droits de l’homme et l’UE elle-même, mais aussi la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OMS, etc. La Société des Nations, puis l’ONU, ont été conçues comme une étape préparatoire à l’établissement d’un gouvernement mondial.

Le bâton du libéralisme

Parlons du libéralisme dans les relations internationales, une composante de l’idéologie libérale dans son ensemble. Les libéraux considèrent comme irréversible la loi du « progrès », dont l’essence est que le capitalisme, le marché, la démocratie libérale, l’individualisme, les LGBT, les transgenres, les migrations de masse, etc. se répandent dans l’humanité. Dans la doctrine libérale des relations internationales, le « progrès » signifie le passage d’États-nations souverains à des instances de pouvoir supranationales. Le but de ce « progrès » est l’établissement d’un gouvernement mondial. Les manuels de relations internationales l’affirment explicitement et sans équivoque. Tous les pays qui ne veulent pas du « progrès » sont, selon cette théorie, des ennemis du « progrès », des « ennemis d’une société ouverte », ils sont donc « fascistes » et doivent être jugés (au Tribunal de La Haye) et détruits (« leur infliger une défaite stratégique » – Blinken) et à la place des dirigeants souverains, on met des libéraux – de préférence des transsexuels.

Telle est la position idéologique du Parti démocrate des États-Unis, de l’administration Biden et de la plupart des élites européennes. Toutes les forces des pays non occidentaux, qui soutiennent l’Occident collectif et les mondialistes américains, jurent également par cette idéologie. Et c’est précisément cette idéologie : radicale, rigide, totalitaire.

Le défi est relevé

Il est quelque peu surprenant que la Russie, depuis 23 ans sous un dirigeant pleinement souverain, n’ait pas pris la peine d’affronter le libéralisme et ait, jusqu’à un certain point, accepté la légitimité de ses règles, de ses structures et de ses institutions.

Ce ne sont pas eux qui ont changé, c’est la Russie qui a changé avec le début de l’opération militaire spéciale, et une escalade légitime de la part des libéraux mondiaux s’en est suivie. Il n’y a rien de désinvolte là-dedans : c’est simplement du libéralisme. Tant que nous n’aurons pas renversé cette idéologie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’escalade ne fera que s’amplifier.

Nous ne pouvons tout simplement pas aller plus loin sans notre idéologie.

La décision du Tribunal de La Haye d’arrêter le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice pour les droits de l’enfant Maria Lvova-Belova est tellement scandaleuse qu’il est tout simplement impossible de ne pas réagir. C’est une insulte au pays, au peuple, à la société, à chaque personne, à chaque femme russe, à chaque mère, à chaque enfant. Comment peut-on répondre à cela avec dignité ?

À mon avis, il y a de vrais coupables dans toute cette situation et ils ne se trouvent pas à Washington ou à La Haye : ils se trouvent en Russie même. Il s’agit d’un groupe de libéraux qui, depuis 23 ans, convainquent le président par tous les moyens possibles que l’amitié avec l’Occident est une nécessité, que c’est la seule voie à suivre et que l’adoption de l’idéologie libérale, ainsi que l’intégration dans les structures et institutions internationales libérales mondialistes (notamment la reconnaissance de la Cour pénale internationale, de la Cour européenne des droits de l’homme, de l’Organisation mondiale de la santé, etc. Ils ont également discrédité le camp patriotique, de gauche comme de droite, en convainquant le chef de l’État qu’ils ne rêvent que d’organiser un « Maïdan ». En réalité, les patriotes, de gauche comme de droite, sont le peuple et le principal soutien de Poutine. Ils sont son soutien, ses fervents partisans, mais les libéraux au pouvoir ont toujours fait l’éloge de l’Occident et vilipendé les patriotes. Cela dure depuis 23 ans, depuis que Poutine est arrivé au pouvoir.

L’heure des comptes

Nous sommes logiquement arrivés au point où l’Occident encensé s’est révélé être une structure terroriste qui nous assassine, fait sauter des oléoducs, vole de l’argent, et nous, après avoir été à sa botte pendant si longtemps, nous nous sommes retrouvés dans une dépendance humiliante ; il y a 23 ans, nous aurions dû suivre la voie pour établir notre civilisation eurasienne russe.

Poutine s’est concentré sur la souveraineté. On a supposé – précisément sous l’influence des libéraux – que l’Occident accepterait cette souveraineté tant que Moscou resterait dans le cadre général de la civilisation occidentale, tant qu’elle participerait à ses structures et institutions, tant qu’elle accepterait les valeurs occidentales (capitalisme, démocratie libérale, numérisation, culture de l’anéantissement, « wokisme », c’est-à-dire l’obligation de dénoncer quiconque n’est pas d’accord avec le libéralisme, LGBT). Il s’agit d’une tromperie depuis le début et cette tromperie a des individus spécifiques : le bloc libéral dans le cercle rapproché du président. Ce sont eux qui ont contribué à ce qui se passe aujourd’hui, qui ont entravé le réveil patriotique, qui ont fait tout leur possible pour séparer le président du peuple, du noyau russe, des porteurs de la conscience patriotique.

L’heure est venue de régler les comptes. Ou elle est sur le point d’arriver. Je ne sais pas ce qui doit encore se passer pour que les libéraux au pouvoir soient mis au pied du mur et sévèrement remis en question. Peut-être manque-t-il quelque chose d’autre, mais en tout cas cela ne tardera pas. L’épée de la vengeance est sur la tête des libéraux russes au pouvoir et rien ne peut empêcher le châtiment naturel, il peut être retardé un peu mais il ne peut être évité.

Les libéraux russes doivent répondre de tous leurs crimes. Sans cela, il n’y aura ni purification ni victoire.

source : Geopolitika

traduction Réseau International




WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…

Par Gérard Le Maître

Nos enfants sont en grave danger
Ce monde devient complètement fou…

Cinéma, série TV Netflix et autres regorgent de scènes woke-transgenre. Disney est aussi très actif avec des dessins animés pour les enfants et n’est pas avare de comportements équivoques qui ne peuvent que troubler les cerveaux des jeunes enfants…

Greg Toussaint atomise les trans qui veulent pervertir nos enfants

Parents vigilants : des milliers de cris d’alarme

Chaque jour, des dizaines de messages sont envoyés à la plateforme de Parent vigilant sur le site : protegeons-nos-enfants.fr. Parents, élèves et professeurs racontent une éducation dévorée par la bêtise idéologique, le conformisme et le renoncement à toute exigence. Dans le privé comme dans le public.

Transsexualité chez les ados : les bloqueurs de puberté sont de plus en plus prescrits et pourtant personne ne maîtrise vraiment leurs effets de long terme

Ces médicaments controversés, qui ont pour but de retarder ou stopper la puberté chez les adolescents, divisent la communauté médicale en ce qui concerne la réalité de leurs effets secondaires sur le long terme.

Cette circulaire contribue à la stratégie macronesque de faire lancer par des subalternes des ballons d’essai afin de jauger l’opinion sans apparaître comme étant l’initiateur. Le malheureux Jean Castex en fait mille fois les frais, c’est au tour de Jean-Michel Blanquer de s’y coller. 

Transsexualité chez les ados : les bloqueurs de puberté sont de plus en plus prescrits et pourtant personne ne maîtrise vraiment leurs effets de long terme | Atlantico.fr

Un enseignant transgenre — un travesti : disons les choses telles qu’elles sont — a manipulé une fillette de CM2 pour qu’elle adopte un prénom et des pronoms masculins, ce qui a provoqué des pensées suicidaires chez l’enfant.

WOKISME : La Suède freine les traitements de changement de sexe des mineurs :

En Suède, un hôpital de référence a arrêté de prescrire des hormones aux mineurs qui veulent changer de sexe. Confronté à une explosion des demandes, il se pose des questions sur le phénomène. D’autres établissements lui ont depuis emboîté le pas, en attendant une prise de position des autorités sanitaires.

La Suède freine sur la question du changement de sexe des mineurs — rts.ch — Monde

En France : Le Conseil national de l’Ordre des médecins valide les chirurgies des enfants « transsexuels ».



Les couleurs LGBT en vogue un peu partout, mais même les chevaux ont compris…

Beaucoup de villes « progressistes » se croient obligées d’afficher un peu partout les couleurs LGBTQ… pour faire plaisir à une minorité (très) agissante et des lobbies très puissants…

Dans la banque de données des « émojis » on trouve désormais des hommes enceints !




Pédosatanisme, sujet tabou et étouffé par les médias ?

[Sources : Alexandre Lebreton et archive.org]

La journaliste Élise Lucet, dans un magistral aplatissement médiatique, semble avoir tout oublié du contenu de la célèbre investigation de Pascale Justice. Vous pourrez constater par vous-mêmes s’il s’agit simplement d’un « réseau de prostitution » en visionnant l’intégralité du documentaire (suivi d’un débat historique) le plus censuré de France :



Viols d’enfants : la fin du silence ? est un reportage télévisé suivi d’un débat, diffusé en 2000 sur France 3 dans l’émission Paroles d’enfants, réalisé par les journalistes Pascale Justice, Stéphane Taponier et Cécile Toulec. Présenté par Élise Lucet, le document enquête sur une affaire judiciaire classée sans suite à propos d’un potentiel réseau pédophile à caractère sectaire.

Reportage : Suite aux troubles comportementaux et aux aveux progressifs de ses deux enfants Marie et Pierre, une mère décide de porter plainte contre son mari pour inceste et appartenance à une secte pédophile. Le reportage propose une chronologie de l’enquête judiciaire avec les témoignages de Marie et de sa mère, mais aussi des représentants de la justice impliqués dans l’instruction. Après trois ans d’enquête et de doutes sur la véracité des aveux de Marie, la plainte aboutit sur un non-lieu. Commentaire sur des images factuelles, alternant avec les interviews de Marie et sa mère, de Pierre SABOURIN, psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial, de l’avocate de la mère des enfants Catherine LARDON GALEOTE, de Nicole TRICART, chef de la brigade de protection des mineurs de Paris, de Christiane BERKANI, premier juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris, et de Georges GLATZ, fondateur du comité international pour la dignité de l’enfant

Débat : Élise LUCET reçoit des invités pour débattre autour du reportage « Parole d’enfants » sur les aveux des enfants victimes de viol, les efforts faite par la justice pour recueillir les aveux des enfants dans les meilleures conditions, et sur l’existence de réseaux pédophiles en France. Les invités sont Jean Yves le GUENNEC, commissaire principal, chef de la sûreté départementale des hauts de Seine, Frédérique BREDIN, députée de Seine-Maritime, Martine BOUILLON, substitut du procureur au tribunal de Bobigny, Martine NISSE, thérapeute familiale et Georges GLATZ, comité international pour la dignité de l’enfant.

Transcription partielle :

– Voix off : Des deux enfants, c’est surtout l’aînée, Marie (pseudonyme) qui raconte. Ici, elle nous parle de son père et des lieux où il les aurait emmenés.

– Marie (en train de dessiner) : Il y avait un endroit à Paris, dont lui était le chef. Il disait qu’il était un grand mage et qu’il s’appelait « Bouknoubour ». Dans cet endroit, ils portaient des grandes robes blanches avec des bords dorés (elle dessine ici un personnage portant une toge avec sur le buste un triangle dans un cercle). Puis ils faisaient des prières, ils violaient les enfants, ils leur faisaient peur… Il y avait plusieurs autres personnes qui nous violaient, ils nous endormaient avec des espèces de bouillies. Ils nous attachaient aussi sur des tables puis nous frappaient ou ils nous mettaient des aiguilles auprès des yeux pour nous faire croire qu’ils voulaient nous crever les yeux.

– Journaliste : Est-ce qu’ils vous faisaient réellement du mal ? Est-ce qu’ils vous donnaient des coups ? – M : Oui, ils nous frappaient…
– 
J :
Qu’est-ce que tu nous as dessiné Pierre (pseudonyme) ?
– 
Pierre (qui dessine tout en pleurant) :…
Y’avait des monstres… C’était horrible… Ils m’ont violé…

– J : Ils t’ont violé ? C’est quoi violer Pierre ?

– P : C’était toucher le zizi… jouer avec… faire des… J’avais 6 ans, je comprenais pas encore ce qu’ils faisaient…
(…)
Marie (qui dessine également en pleurs) :
Ils les tuaient…

– J : Ils tuaient les enfants ?

– M :oui…

– J : Comment tu le sais ça ?

– M : Parce que je l’ai vu… C’était des petits enfants qui étaient un peu arabe ou des choses comme ça…. Ils leur coupaient la tête…

– J : Quand tu voyais qu’ils coupaient la tête à un enfant, c’était la vérité, ça se passait devant toi ou ça aurait pu être un film ?

– M : Non, c’était pour de vrai, parce que les enfants criaient. Et puis après ils nous disaient qu’ils allaient nous couper la tête aussi, alors ils nous mettaient pareil sur ça… Et après on avait très peur et on croyait qu’on était mort…

– J : Mais pourquoi ils faisaient ça ces gens-là ?
– 
M :
Je sais pas, parce qu’ils sont méchants, ils sont fous ! Je sais pas pourquoi ils faisaient ça, ils sont méchants ! Nous on n’a rien fait, on était des enfants (Marie est en pleurs).

– Voix off : Dès juillet 1996, dès les premières révélations, la mère confie les enfants à un pédopsychiatre qui a déjà traité des cas semblables. Durant trois ans, c’est avec des dessins que le Dr Sabourin a recueilli leur témoignage. Des dizaines de dessins, des dizaines d’heures d’écoutes qui ont forgé sa conviction : il croit les enfants.

– Dr Sabourin : Bien sûr, je crois qu’ils ont vécu des choses incroyables, très difficiles à synthétiser pour eux et à mettre en scène. Ils ont tous les deux une capacité personnelle à les dessiner, ce qui n’est pas toujours le cas…

– Voix off : Marie a dessiné une immense statue plantée, dit-elle, au milieu de la salle de cérémonie. Puis elle a dessiné le pendule et la roue qui auraient servi à des séances d’hypnose sur les enfants, et toujours les déguisements, de grandes capes rouges ou blanches, et des crucifix. Nous avons soumis au Dr Sabourin le dernier dessin que Marie nous a fait.

– Dr Sabourin : Dans ses dessins récents, je retrouve plusieurs thèmes… 4 thèmes qui existaient déjà, où on a une cérémonie avec des gens qui sont visiblement déguisés, avec des croix sur les épaules, ce qu’on retrouve ici (montrant d’autres dessins), on en a trois ici… et le crucifix ici, c’est un crucifix très spécial… Elle disait que c’était un crucifix entouré d’herbe. Alors d’où a-t-elle sorti ça ?! Je n’en sais rien… Est-ce que c’est son imagination, est-ce que c’est une enfant qui délire ? Je ne le crois pas… C’est-à-dire que face à ce type de choses extrêmement précises et surprenantes, moi j’ai plutôt tendance à dire que c’est un élément de la mémoire qui réapparaît. Toujours lorsqu’il s’agit d’un enfant et bien sûr quand il s’agit d’un adolescent ou d’un adulte, ces mémoires de traumatismes précoces sont en mille morceaux. Et c’est avec beaucoup de difficultés, avec beaucoup d’émotions, beaucoup de tensions intérieures et de craintes — ce sont des enfants qui ont peur, ils sont sous la terreur — qu’ils arrivent à livrer un petit passage, un petit morceau de souvenir, ce qui laisse tout le monde sidéré. On se dit : mais enfin, comment se fait-il qu’ils n’aient pas parlé plus tôt ? Comment se fait-il qu’ils ne puissent pas décrire cela tout comme un adulte qui décrirait un scénario, c’est là le gros travail des thérapeutes et des policiers (…)

– Voix off : C’est une véritable organisation impliquant de nombreux adultes que décrivent ces enfants ; et s’ils sont incapables d’indiquer le lieu des cérémonies, en revanche Marie nous a dessiné un plan très précis de l’immeuble et de ses sous-sols.

– Marie (décrivant son dessin) : Alors on arrive en voiture ici… On tournait à un rond-point. Il y avait un groom qui venait nous ouvrir la porte. Ensuite on rentrait dans endroit qui semblait être un hôtel assez chic. Il allait chercher les clés et ensuite on continuait dans un couloir jusqu’à un ascenseur. Ensuite on descendait dans un labyrinthe où il faisait froid, il faisait noir, et ça avait l’air d’être un sous-sol. Ici, il y avait un vestiaire où on allait pour s’habiller avec les vêtements blancs et rouge, ensuite on allait ici : une salle où ils violaient les enfants. Ici c’était la partie où il y avait surtout les filles qui violaient les garçons et mon petit frère, puis ici c’était les hommes qui violaient les filles. Ensuite ici, c’était une grande salle, comme une grande grotte en forme de cathédrale ou de crèche et il y avait beaucoup beaucoup de monde. Il y avait aussi ici une très très grande statue d’un dieu africain ou noir, et quand il grognait, les gens mettaient de l’argent dans de grandes corbeilles qui circulaient. Autour de cette statue, il y avait des cendres, avec des têtes d’enfants sur des piques dans ces cendres…

– Voix off : Des têtes d’enfants au bout de piques… Des têtes d’enfants dont Marie nous dit qu’ils auraient été décapités sous ses yeux, et qu’on retrouve dans plusieurs de ses dessins. Pour accéder à ces sous-sols, Marie décrit en surface un immeuble, une sorte de grand hôtel avec tapis rouge face à un rond-point dans Paris ou sa région. Un bâtiment chic orné d’un perron en arrondi (…)

– Marie (parlant de son père) : Comme il nous violait aussi chez lui, il y avait quelqu’un qui venait à la maison et il se déshabillait. Ils nous mettaient leur zizi dans notre bouche et ils nous filmaient, ou alors, avec mon frère, ils nous disaient de faire des choses…

– Journaliste : Et tout ça ils le filmaient ?
– 
M :
Oui ils filmaient… et après ils amenaient les cassettes dans un endroit qui était je pense à Paris, où il y avait plein de livres sur le sexe et tout ça… et ils déposaient les cassettes là-bas. (…)

– Voix off : Le cadre sectaire et les faits décrits par les enfants sont-ils donc crédibles ou inimaginables comme l’a écrit la juge d’instruction ? Nous avons posé la question à Paul Ariès, sociologue spécialiste des sectes et de la maltraitance des enfants, qui a mené des études pour le ministère de la santé. Nous lui avons soumis l’ensemble des déclarations de Pierre et Marie :

– Enregistrement de Marie : Ils faisaient des prières, ils disaient qu’ils étaient des « pures femmes », ils disaient qu’un jour tous les gens de cette planète s’étaient éparpillés sur la terre et que maintenant il fallait qu’ils les rassemblent, le peuple… en fait il y avait un espèce de dieu, un messager des dieux… qui venait leur dire qu’il fallait bientôt partir sur leur planète ou un truc comme ça…

– Paul Ariès : Moi j’aurais tendance à dire que ce qui nous est raconté ici est complètement inimaginable, c’est à dire qu’un enfant ne peut pas l’imaginer, un enfant ne peut pas l’inventer. Premier élément, ce sont ces éléments de doctrine. C’est-à-dire que nous faisons partie — si l’on se situe du point de vue des adeptes de ce groupe — nous faisons partie d’une élite qui provient d’une autre planète et qui est pour l’instant sur terre et qui sera bientôt appelée à partir. Ça fait partie globalement du fond commun de toutes sortes de réseaux aujourd’hui. La nécessité de tuer quelqu’un pour le sauver ou pour sauver l’humanité. Il y a également toutes sortes de rites où l’on nous parle à un moment donné de ces hommes en disant que ce sont des « pures femmes ». Alors ça c’est quelque chose que l’on trouve relativement fréquemment dans la littérature, la femme est celle qui féconde, ce qu’il faut faire ici, c’est arriver effectivement à féconder ce que l’on appelle « l’Homonculus », c’est à dire le sur- homme. Il me semble que l’on se trouve ici finalement à un croisement entre deux types de réseaux : d’un côté des réseaux soucoupistes — qui croient aux extra-terrestres — et puis d’un autre côté des réseaux de magie sexuelle, et on sait que ces connexions s’établissent de plus en plus.

– Enregistrement de Marie : Il y avait des gens qui avaient des espèces de… pas des masques de plongées, mais des espèces de lunettes avec un truc sur la bouche (masques à gaz ?)… habillés avec des blouses. Et il y avait une table avec dessus des mains d’enfants découpées, une tête d’enfant et puis des espèces de… je sais pas si c’était des boyaux… des trucs comme ça. Et ils mettaient ces choses, les mains et tout ça, dans des bocaux.

– Paul Ariès : Ces mains coupées dans des bocaux, c’est quelque chose qui existe… Alors là encore, il y a plusieurs interprétations possibles. L’on peut avoir tout simplement des pratiques de type cannibalisme, l’objectif étant d’arriver à augmenter sa propre puissance, apprendre aussi à souffrir, j’allais dire apprendre à faire souffrir pour devenir plus puissant…




Adrénochrome et théorie du genre : les enfants cobayes

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

[NDLR Le terme plus approprié qu’adrénochrome mentionné par Alain Escada est la parabiose hétérochromique]




AUCUNE erreur n’a été commise — un hymne à la justice

[Source : margaretannaalice.substack.com via Viv]

Par Margaret Anna Alice

Le génocide arménien n’était pas une erreur.
L’Holodomor n’était pas une erreur.
La solution finale n’était pas une erreur.
Le Grand Bond en avant n’était pas une erreur.
Les « Killing Fields » (champs de la mort) n’étaient pas une erreur.

Nommez votre génocide, il n’était pas une erreur.
Cela inclut le grand démocide des années 2020.
Laisser entendre le contraire, c’est leur donner la porte de sortie qu’ils recherchent.

Ce n’était pas bâclé.
Il n’y a pas eu de bavure.
Il ne s’agit pas d’une bévue.

Ce n’était pas de l’incompétence.
Ce n’était pas un manque de connaissances.
Il ne s’agit pas d’une hystérie collective spontanée.

La planification s’est faite au vu et au su de tous.
La planification se fait toujours au vu et au su de tous.

Les philanthropes ont acheté la $cience™.
Les modélisateurs ont projeté les mensonges.
Les testeurs ont concocté la crise.
Les ONG ont loué les universitaires.
Les $cientifiques ont fabriqué les résultats.
Les porte-parole ont diffusé les points de vue.

Les organisations ont déclaré l’urgence.
Les gouvernements ont érigé des murs.
Les ministères ont réécrit les règles.
Les gouverneurs ont supprimé les droits.
Les politiciens ont adopté les lois.
Les banquiers ont installé la grille de contrôle.

Les larbins ont blanchi l’argent.
Le ministère de la défense a passé les commandes.
Les entreprises ont exécuté les contrats.
Les régulateurs ont approuvé la solution.
Les lois ont protégé les fournisseurs.
Les agences ont ignoré les signaux.

Les oligarques ont consolidé les médias.
Les psychologues ont élaboré les messages.
Les propagandistes ont scandé les slogans.
Les étouffeurs de faits(([1] en anglais « fact-chokers », jeux de mots avec fact-checkers qui signifie « vérificateur de faits »)) ont dénigré les dissidents.
Les censeurs ont réduit au silence ceux qui posaient des questions.
Les forces de l’ordre ont piétiné les contestataires.

Les tyrans ont convoqué.
Les marionnettistes se sont agités.
Les marionnettes ont dansé.
Les complices ont mis le plan en œuvre.
Les médecins ont ordonné.
Les hôpitaux ont administré.

Les laveurs de cerveau ont écrit les scénarios.
Les embobinés ont bêlé.
Les totalitaires ont intimidé.
Les Covidiens ont jasé.
Les parents ont abandonné.
Les bons citoyens ont cru… et oublié.

Cela a été calculé.
Cela a été formulé.
Cela a été discuté dans des groupes de réflexion.
Cela a été articulé.
Cela a été fabriqué.
Cela a été falsifié.
Cela a été contraint.
Cela a été infligé.
Cela a été nié.

Nous avons été terrorisés.
Nous avons été isolés.
Nous avons été manipulés.

Nous avons été déshumanisés.
Nous avons été blessés.
Nous avons été tués.

Ne les laissez pas s’en tirer comme ça.
Ne les laissez pas s’en tirer à si bon compte.
Ne les laissez pas s’en tirer comme ça.





QUI EST L’ENNEMI ?

[Source : Stratpol]

Par Henri Roure, Gal (2S)

RÉFLEXIONS DE SCIENCE POLITIQUE PAR LE GÉNÉRAL HENRI ROURE

Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle.

DIVORCE ENTRE LE PEUPLE ET SES DIRIGEANTS

Mais aujourd’hui se pose véritablement la question de cette osmose entre gouvernants et Français. Je récuse les raisons circonstancielles et simplement politiciennes, à la faible participation des citoyens aux différentes élections, alors qu’il est connu que notre peuple est un peuple politique.

Je suis persuadé qu’il y a, non pas du désintérêt, mais un constat d’incompétence porté sur la classe dirigeante. Il conduit à une hostilité latente, mais croissante, au système et à ses orientations et décisions.

Si nous ajoutons à ceux qui ne votent pas, ceux qui se rallient à des partis contestataires, surtout de droite, je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, qu’il existe un abîme entre peuple et classe dirigeante. Celle-ci constituée en oligarchie, largement menée par la caste gestionnaire énarchique, adhère à des références étrangères diffusées dans des associations et organismes au service d’une conception unipolaire, donc américaine, du monde. Elle a été phagocytée par l’idéologie anglo-saxonne prétendant que les peuples doivent être dominés, pour leur bien, par la finance internationale aux mains des États-Unis d’Amérique.

DES DIRIGEANTS SOUS INFLUENCE AMÉRICAINE

Elle est inscrite au club-relais de Bruxelles et à son club associé, l’OTAN, lui très directement dirigé par Washington. Dans cette aberration mentale, le citoyen devrait se muer en consommateur obéissant, les frontières devraient disparaître, les langues s’effacer devant la langue anglaise, les armées s’unifier sous la férule de l’OTAN, les productions s’organiser territorialement selon la volonté des banques et groupes d’intérêts états-uniens, les monnaies, à moyen terme, s’éteindre au profit du dollar déjà monnaie de compte, ou de quelque provisoire succédané, et l’ensemble dit « occident » être dirigé par une camarilla essentiellement washingtonienne.

De nombreux faits et dérives contribuent à cette opération géopolitique : migration soutenue afin de noyer toute résistance nationale, insécurité pour apeurer et soumettre, valorisation des plus invraisemblables aberrations, et de la bêtise pourvu qu’elle sache hurler, acculturation sous forme basique, avec pour conséquence la perte de l’éducation, du rationalisme, du libre arbitre et de l’approche religieuse chrétienne, endoctrinement médiatique associé à la désinformation, affirmations gouvernementales péremptoires et pourtant mensongères, négation de l’histoire, destruction de la famille et des mœurs…

En résumé les facteurs de la décadence sont rassemblés. Ils doivent par choix délibéré de nos gouvernants mener à l’extinction de la France et à l’inclusion du magma barbarisé qui en résultera, à un vaste ensemble sous-humain (selon l’expression de Richard Coudenhove-Kalergi, l’inspirateur des « pères de l’Europe »). Il sera évidemment manœuvré par la caste américaine ou américanisée.

Ce n’est donc pas seulement la France qu’il s’agit de sauver, mais l’homme dans sa grandeur et sa nature d’être pensant, car ne nous y trompons pas, si cette vision scandaleuse l’emporte chez nous et sur le continent européen, elle s’étendra inévitablement à l’ensemble de la planète, hormis la Chine et quelques pays notamment asiatiques. En cela les patriotes français, défenseurs de l’identité de la France et de la dignité des personnes, sont des humanistes, ainsi que je le démontre dans mon dernier livre Le patriotisme français est un humanisme.

LE LOURD PASSIF HISTORIQUE DE NOS “ALLIÉS” AMÉRICAINS

Si nous nous libérons des entraves de l’instant et de la mémoire à très court terme et observons avec attention les méfaits des États-Unis envers notre pays, nous ne pouvons que ressentir un absolu effarement, suivi d’une grave inquiétude, au constat de la passivité des autorités nationales face aux débordements hégémoniques de ce pays. Elles ont pourtant été élues, en principe, pour défendre la France et maintenir sa dimension dans le monde. J’avoue qu’une sourde colère monte en moi lorsque je constate que nos dirigeants actuels la laissent rabaisser en acceptant sans réaction aucune, et même parfois avec complaisance, les prédations de ce pays violemment nationaliste et conquérant. Elles en viennent à le suivre dans ses aventures qui n’ont d’autre but, pourtant, que de satisfaire la xénophobie et l’hubris germano-anglo-saxon. Devrais-je qualifier cette attitude de collaborationniste et dire ainsi qu’il s’agit de trahison ?

Il est inutile de remonter loin dans le temps pour juger de la permanence de l’hégémonisme états-unien. Après une tentative de Wilson relayant Théodore Roosevelt pour imposer les choix états-uniens pour la paix, après la Première Guerre mondiale, heureusement brisée par Georges Clemenceau, cette volonté de domination n’a cessé de se renforcer depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute de l’URSS lui a offert des terres d’expansion nouvelles et une outrecuidance sans limites. Souvenons-nous des porte-hélicoptères amphibies de la classe « Mistral » que la Russie avait commandés à la France en 2010. Sous la très forte pression des États-Unis, alors que les bâtiments étaient en construction, la France de François Hollande, en 2014, dénonça le contrat. Le prétexte pris fut l’annexion de la Crimée ou, plus honnêtement dit, la réintégration de la Crimée à la Russie son territoire d’origine, et son soutien apporté aux russophones prorusses du Donbass que le gouvernement ukrainien malmenait. Guère plus tard, le 15 septembre 2021, toujours dans le domaine de la Défense, ce fut la dénonciation par l’Australie, sur l’instigation de Washington, du contrat de construction de douze sous-marins classiques par la France. La suite immédiate fut la conclusion d’un contrat avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque. S’agissait-il d’une attitude amicale de notre allié d’outre-Atlantique et de notre allié d’outre-Manche ?

L’ALLEMAGNE, SATELLITE ÉTATS-UNIEN DE L’EUROPE

Pour abréger cette énumération des mauvaises manières des États-Unis dans le seul domaine de la défense, il faut citer cette dernière intrigue ourdie, avec les Allemands, s’agissant du SCAF, programme initialement conduit par la France avec les Allemands et les Espagnols. Le désir de nos partenaires germaniques de bénéficier de transferts de technologie s’y est très vite manifesté. Mais surtout, au lieu de montrer leur volonté de coopération, nos voisins immédiats en Europe, pour renouveler leur flotte aérienne, ont décidé d’acheter des F18 américains plutôt que des Rafale français. Il ne fallait pas déplaire aux États-Unis. En fait, les États-Uniens ont opté naturellement pour l’Allemagne comme alliée privilégiée dans leur politique de contrôle étroit de l’UE.

Pour la même raison ils soutiennent les débordements de madame Ursula von der Leyen, de famille davantage américaine qu’allemande, dans une politique terriblement alignée sur Washington. Berlin, en allié fidèle et intéressé, joue ce rôle de manière confondante, détruisant sans hésitation ce que les seuls Français, comme je l’ai déjà écrit, appellent le « couple franco-allemand ».

Plus de SCAF, plus d’hélicoptère en coopération – l’Apache remplaçant le Tigre – plus de patrouilleur commun, mais une volonté d’aider à l’équipement des armées européennes avec du matériel états-unien et d’élever des obstacles aux exportations françaises de matériel de guerre. Ajoutons, dans cette palette d’actions incitées hypocritement ou exigées brutalement par les États-Unis, la tentative de déstabiliser la gênante dissuasion nucléaire française, en proposant à Paris de la partager, tout comme de rendre tournant le siège permanent français au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans la même perspective d’abaissement de la puissance française, se situe la récente proposition de Berlin d’étendre, au domaine strictement national de la sécurité, le vote au sein de l’UE à la majorité qualifiée. Si le gouvernement français acceptait d’aller dans ce sens, la France risquerait d’être entraînée dans des guerres contraires à ses souhaits. Sa politique extérieure et sa dissuasion nucléaire, censées défendre son indépendance et ses intérêts vitaux, n’auraient plus de raison d’être.

HÉGÉMONIE MILITARO-INDUSTRIELLE AMÉRICAINE

L’inspiration états-unienne étant, bien sûr, derrière ces manœuvres…L’Allemagne ayant désormais l’ambition affichée d’être le premier partenaire militaire des États-Unis en Europe, ne peut rien leur refuser. À l’évidence la réintégration de l’OTAN par la France, en mars 2009, a eu pour conséquence l’aggravation de ces agissements. Conjuguée avec notre appartenance à l’UE, elle nous a fait perdre un énorme pan de notre souveraineté, nous a discrédités auprès de nos amis et nous a entraînés dans des aventures contraires à nos intérêts.

Ajoutons à cette politique délibérée, le grignotage de notre indépendance énergétique que nous avions acquise grâce au nucléaire. Le sabordage d’EDF, selon la volonté des Allemands, en est l’aspect le plus choquant. Il s’agit de permettre à des entreprises germano-américaines de déployer leurs investissements et leur dictature sur le prix de la plupart des sources d’énergie électrique. N’oublions surtout pas la vente de la partie noble d’Alstom à l’américaine General Electric, avec l’appui sans scrupule du président actuel et toutes les menaces qui pèsent sur nos entreprises de haute technologie.

Dans le cas d’Alstom, nous avons vendu aux Américains la fabrication des turbines des sous-marins nucléaires, de sorte que l’on ne peut plus produire en France de tels sous-marins sans une autorisation américaine » a déclaré Alain Juillet devant la commission Défense de l’Assemblée Nationale.

La prédation de ce pays sur la haute technologie française est apparue tellement évidente après cette affaire que le gouvernement français a été conduit à mettre un veto à l’achat par l’américain Teledyne du spécialiste de l’optronique pour la défense Photonis. Poussé par l’opinion la loi Pacte de 2019 est venue tardivement renforcer les pouvoirs du ministre de l’Économie dans le cadre de la procédure de contrôle des investissements étrangers.

GUERRE ÉCONOMIQUE

Les États-Unis savent utiliser les fractures entre pays et en leur sein, ainsi que le ralliement d’élites endoctrinées et serviles, pour imposer leur vision des choses et conforter leur domination. Mais l’outil de guerre n’est pas le seul domaine où l’impérialisme états-unien cherche à imposer sa loi.

Au-delà de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créé par le traité de Marrakech en 1994, qui semble ne plus suffire aux États-Unis pour maintenir leur domination financière et économique, ce pays a osé imaginer des lois à vocation extraterritoriale.

Ce dispositif juridique peut s’appliquer à n’importe quelle entreprise étrangère à rayonnement international. Il est patent, en effet, que ce type d’entreprise a été amené, inévitablement, dans son développement, à établir quelques liens avec les États-Unis. Ces lois concourent à l’établissement d’un système dictatorial sur des acteurs économiques, en dehors de tout rattachement territorial et national. Il s’agit d’une sorte de colonisation réglementaire, brutale, permettant d’asseoir davantage la puissance états-unienne, en affaiblissant ses concurrents à qui elle impose son autorité.

GUERRE JURIDIQUE ET EXTRATERRITORIALITÉ DU DROIT AMÉRICAIN

En une dizaine d’années, des milliards de dollars d’amendes ont été infligés aux entreprises et banques françaises abondant, de la sorte, le Trésor états-unien au prétexte de liens avec des personnes et des pays jugés coupables d’activités terroristes par les États-Unis. Je me dois d’ajouter que les États-Unis, contrôlant les flux monétaires, détiennent les moyens de pression sur les esprits. Leurs fonds de pension, comme Blackrock et Vanguard, investissent certes dans l’économie, mais aussi dans les médias. 90% des médias internationaux sont détenus par neuf conglomérats médiatiques, eux-mêmes appartenant à ces fonds de pension. Ne nous étonnons pas, dès lors, de voir nos écrans envahis par les pires productions audiovisuelles de ce pays, dont rares sont les Français qui en comprennent les titres, d’entendre des braillements venus de ce désert culturel, ou de subir Halloween et toutes sortes de publicités en langue anglo-saxonne. La loi Toubon se voit ainsi contournée avec désinvolture et impunément, et la culture nationale subit une marginalisation avec l’appui de la pédanterie et de l’imbécillité de quelques-uns.

GUERRE CULTURELLE

Le but poursuivi est d’imposer des façons de penser, d’aligner les esprits sur le modèle basique états-unien, de rejeter les cultures non conformes et in fine, d’étendre le règne des États-Unis d’Amérique au monde entier et en priorité à l’Europe. Il est vrai que cette prétention démesurée à la supériorité intellectuelle est inhérente à l’idéologie états-unienne reposant sur l’idée de destinée manifeste, confirmée par la doctrine de Monroe et son corollaire, et reprise par Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de plusieurs présidents américains, dans le Grand échiquier.

Cette vanité, portée par les circonstances, s’était amplifiée dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 28 mai 1946, la France exsangue avait dû signer l’accord Blum-Byrnes, où notre pays s’engageait à ouvrir ses frontières aux produits états-uniens. Les conséquences furent considérables. La contrepartie majeure à cet accord fut un abandon du quota de films d’outre-Atlantique diffusables en France, et la limitation à quatre semaines sur treize de l’exclusivité réservée au cinéma français. La suite fut immédiate. Dès la première moitié de l’année 1947, 340 films américains furent diffusés contre seulement quarante français. Grâce au cinéma, plus rien n’empêchait la puissance d’Hollywood de façonner les esprits français, de diffuser l’American Way of Life et la propagande de Washington.

GUERRE DE CIVILISATION

Cependant tout n’est pas perdu. La France une fois encore survivra aux assauts qu’elle subit. Cet allié qui s’est mué en ennemi des nations et de la civilisation pourrait se voir prochainement défait et son orgueil fortement rabaissé. Par ses dérives il s’est exclu de l’Occident véritable alors que la Russie renaissante est sur le point de devenir le ferment de son renouveau.

À cet égard, ce qui se passe en Ukraine pourrait être déterminant. Les États-Unis, l’UE et leur liaison militaire otanienne, courent très probablement à une défaite dans ce conflit que les États-Unis ont voulu et provoqué. La suffisance et l’aveuglement des États-Uniens sont confondants.

Dans nos écoles militaires – je suppose qu’il en est de même aux États-Unis – on nous apprend à analyser l’adversaire en toute objectivité et sous tous ses aspects. Il nous est enseigné de nous informer sur l’armement, l’environnement, la nature du terrain et le climat, comme sur les hommes et les chefs et nos ordres initiaux d’opération prennent en considération l’ensemble de ces facteurs. Il semble que leur complexe de supériorité ait aveuglé les stratèges américains et qu’ils aient commis l’erreur de sous-estimer l’adversaire. Il faut croire que ce pays ne tire absolument pas les leçons des guerres qu’il a menées et toutes perdues depuis la Seconde Guerre mondiale qu’il n’a d’ailleurs pas gagnée seul, loin de là.

UKRAINE : LA GUERRE MALGRÉ NOUS

La France est impliquée dans un conflit où elle n’a aucun intérêt et où elle ne peut prétendre défendre la liberté alors que l’élite ukrainienne est notoirement corrompue et que la population n’est pas unanime pour affronter le frère russe et que ce territoire se trouve sous la domination de la diplomatie et des services anglo-saxons.

La France macronienne fournit de l’armement au détriment de l’équipement de ses propres forces, perd ses investissements en Russie, fait subir à sa population une crise économique, énergétique et financière et voit les pays africains francophones devenir sensibles aux offres sécuritaires de Moscou, ce qui est – nul ne peut le nier – une conséquence directe de cette mauvaise politique de subordination à Washington.

Si nous nous attardons un instant sur ce minage d’un des facteurs de notre influence et de notre puissance et écoutons ce que disent nos amis africains, il est certain que les gouvernants français, s’ils étaient d’une autre trempe, auraient de quoi s’inquiéter. À l’évidence, des patriotes n’auraient pas laissé s’installer toutes les dérives et aberrations morales et sociétales que subit notre pays. En effet l’Afrique francophone justifie son éloignement de la France par le constat qu’elle fait de notre décadence. Il est naturel que les Africains se tournent vers les pays qu’ils reconnaissent dignes et respectables. Ne serait-ce que pour ce type de raisons l’OCS ne cessera d’étendre son influence.

LA SOUVERAINETÉ EST UN FACTEUR DE PAIX

La France souveraine, je ne cesse de le répéter, peut s’appuyer sur quelques grands facteurs de puissance que conforte sa richesse intellectuelle, scientifique et économique : Le nucléaire et la dissuasion, l’outre-mer qui lui offre le Second empire maritime au monde et l’amitié africaine dans l’ensemble plus vaste de la francophonie, le siège permanent au conseil de sécurité et le second réseau diplomatique au monde.

Si je résume, nos « amis » pillent notre potentiel technologique, veulent mettre un terme à notre rôle au sein des Nations-Unies et subordonner notre force nucléaire à l’OTAN. Ils méprisent notre langue et notre civilisation et nous imposent des modes de vie en contradiction avec la morale et les usages français, nous éloignent de nos ressources et de nos partenaires traditionnels. Ils nous plongent, par leur dessein géopolitique maladif, avec l’appui de la classe dirigeante au pouvoir en France, dans une sévère crise économique. Nos politiciens, bien sûr, récusent leur responsabilité. Ils essaient par toutes sortes d’arguties de s’en dédouaner… Comment qualifier ceux qui agissent ainsi ?

La guerre en Ukraine sera inévitablement gagnée par la Russie. Ce n’est pas un vœu, c’est une simple observation des faits. J’ose dire que ce sera un bien pour la France qui sera ainsi libérée des entraves otaniennes et européennes. Ces deux organisations internationales, à vocation totalitaire, auront montré à la fois leur fausseté et leur dangerosité, toutes deux inspirées dans leur action par les États-Unis d’Amérique. Ce sera aussi une autre défaite pour ce pays.

Si la France n’était pas dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, notre pays pourrait profiter des moments qui arrivent pour s’élever à nouveau. La Russie n’est pas notre ennemie !

Henri ROURE, Général (2S)
Secrétaire National à la Défense du CNIP




Un an plus tard : ce que nous avons appris du Convoi de la liberté du Canada

[Source : latrompette.fr via Guy Boulianne]

[Illustration : DES MANIFESTANTS LANCENT DES FUSÉES FUMIGÈNES LE 5 FÉVRIER 2022, À OTTAWA, AU CANADA.
(GETTY IMAGES)]

Pourquoi tout semble brisé au Canada ?

[NDLR L’analyse sociale présentée dans cet article vaut aussi probablement pour la France et la plupart des nations occidentalisées.]

Par Abraham Blondeau

Il y a un an, le monde était saisi par des scènes de gros camions stationnés en plein centre-ville d’Ottawa, de gens protestant et dansant sur la colline du Parlement, et la capitale nationale était assiégée de châteaux gonflables et de jacuzzis. Des milliers de Canadiens manifestaient contre la réponse à la COVID-19 et les mandats de vaccination dans un mouvement qui ne se produit qu’une fois par génération.

Pourtant, après trois semaines de manifestations contre les politiques destructrices du Premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant, qui lui a donné le pouvoir de geler les comptes bancaires des manifestants, de les arrêter et de disperser brutalement les manifestations dans la capitale. C’était un moment controversé, regardé par le monde entier.

Un an plus tard, la Commission sur l’état d’urgence, dirigée par le juge Paul Rouleau et chargée d’enquêter sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence et sur d’autres questions connexes, a publié son rapport complet le 17 février. « Le rapport de 2 092 pages en cinq volumes déposé au Parlement vendredi », a rapporté la CBC, « est probablement le compte rendu le plus complet qui sera jamais produit sur les troubles de l’année dernière, et il fournit un verdict objectif qui fait autorité sur la décision historique de Justin Trudeau d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. “La décision d’invoquer la loi était appropriée,” écrit Rouleau. »

Après avoir entendu 76 témoins et 50 experts, et vu plus de 8 900 pièces à conviction, l’enquête officielle du gouvernement a conclu qu’il était justifié que Trudeau se donne des pouvoirs extraordinaires pour saisir des biens sans procédure régulière, pour permettre la brutalité policière et pour intimider les Canadiens qui manifestaient pacifiquement contre son gouvernement. Bien que le rapport de la commission n’absout pas le gouvernement fédéral ou provincial d’erreurs, il conclut avec autorité que le seuil légal pour suspendre les libertés civiles avait été atteint.

Est-ce vraiment ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir du Canada ?

Vous pourriez être d’accord avec la commission, ou furieux du verdict. Quoi qu’il en soit, la seule façon d’expliquer ce qui se passe au Canada est de comprendre ce que la Bible dit de ces événements modernes.

Beaucoup de choses se sont passées au cours de la dernière année. Regardez la vidéo ci-dessous pour vous rappeler les scènes d’Ottawa.

Bien que les manifestations aient certainement perturbé la vie quotidienne à Ottawa, il n’y a eu aucun cas de crime ou de violence. Tous les responsables du maintien de l’ordre public et les représentants du gouvernement ont admis, sous serment devant la commission, qu’il n’y a pas eu de cas de violence, mais seulement que cela « avait l’air violent ». La Loi sur les mesures d’urgence ne peut être promulguée que s’il existe une menace existentielle pour le Canada. Regardez cette vidéo et demandez-vous si cette manifestation ressemble à une menace existentielle pour le Canada.

Les politiques du gouvernement Trudeau ont été bien plus dommageables pour le Canada que la manifestation du Convoi de la liberté.

Maintenant, rappelez-vous comment le gouvernement Trudeau a sévi contre les manifestants, qui étaient perturbateurs, mais qui n’ont commis aucune violence, aucun crime, et qui coopéraient avec la police.

En outre, les banques canadiennes ont gelé jusqu’à 210 comptes bancaires suite à l’ordre du gouvernement, bloquant un total de 7,8 millions de dollars. Certaines institutions financières ont dressé des listes noires de personnes ayant effectué des transactions « suspectes ». Cela a provoqué une ruée sur les banques, poussant certaines d’entre elles à fermer leurs services de guichet automatique. Imaginez vivre dans un pays où vous ne commettez aucun crime, mais où le gouvernement gèle votre argent sans décision de justice.

Mais cela ne s’est pas arrêté là. Plusieurs politiciens du Cabinet étaient favorables à l’envoi de l’armée pour disperser les manifestants.

L’un des principaux problèmes est que les gouvernements fédéral et provinciaux et les forces de l’ordre n’ont pas respecté les procédures légales dans la gestion du Convoi de la liberté. La police disposait déjà d’outils dans le code juridique pour dégager les véhicules et les personnes si elle le souhaitait, mais elle ne les a pas utilisés. Pas une fois la loi antiémeute n’a été lue aux manifestants, ce qui est nécessaire pour déclarer une manifestation illégale. En utilisant la Loi sur les mesures d’urgence, le pouvoir judiciaire a été retiré de l’équation. Le gouvernement et la police n’avaient pas besoin de s’adresser à un tribunal pour approuver leurs actions, et les individus ne pouvaient pas demander l’aide d’un juge. Cela équivaut à un contournement de l’État de droit. L’avocat Keith Wilson a expliqué certains de ces problèmes dans une interview sur CPAC :



Avec le rapport officiel du juge Rouleau, un précédent a été créé qui permet au gouvernement de s’octroyer des pouvoirs de temps de guerre pour arrêter une manifestation politique. Ce précédent juridique est un moment dangereux pour le pays, et il a légalisé la direction dictatoriale du gouvernement de Trudeau.

Mais vous ne devriez pas être surpris par ce résultat. En fait, la Trompette a prédit en mai de l’année dernière que l’enquête du gouvernement allait dissimuler la corruption, pas l’exposer. La Trompette a écrit :

« Cette enquête est une commission politique visant à cibler et à attaquer ceux qui contestent le gouvernement Trudeau. Pire encore, Paul Rouleau a travaillé pour le Parti libéral en tant que conseiller au bureau du Premier ministre dans les années 1980, et il est un donateur du Parti libéral. Comment l’enquête peut-elle être “indépendante” et équitable avec un conflit d’intérêt aussi évident ? »

Comme le commente le Hill Times, le rapport Rouleau est une « grande victoire » pour les libéraux :

« La publication du rapport de la commission Rouleau sur l’utilisation de la Loi d’urgence représente “un jour de grande victoire pour les libéraux,” qui leur permet de dire : “C’est ce que nous vous avons dit depuis le début,” disent les observateurs. »

Comme la Trompette l’a décrit, il s’agit de la plus grande dissimulation de l’histoire du Canada.

Bien que certaines contestations juridiques soient toujours en cours devant les tribunaux, il est extrêmement improbable qu’elles aient une quelconque portée juridique maintenant qu’il est « officiellement officiel » que Trudeau s’est comporté correctement.

Le Convoi de la liberté et son soutien à travers le pays étaient une manifestation de colère, de frustration et de consternation face à l’ingérence excessive du gouvernement dans la vie des gens pendant la pandémie. Lorsque je suis allé voir moi-même la manifestation, alors que le Convoi de la liberté se rendait à Ottawa, des Canadiens de tous âges se tenaient dans le froid glacial pendant des heures pour faire passer un message. Un an plus tard, un rapport officiel peut blanchir le gouvernement, mais la colère et la frustration demeurent.

Cela apparaît clairement lorsque l’on voit les manifestants en colère qui se présentent partout où M. Trudeau se rend dans le pays. Les gens sont en colère, mais ils ne voient pas de solutions claires. Il ne semble pas y avoir de responsabilité pour les personnes qui mènent le pays à sa perte.

Vous êtes peut-être frustré par la direction que prend le pays. Vous êtes peut-être frustré par le coût élevé de la vie, l’effondrement des services publics, la hausse de la criminalité, les problèmes endémiques de drogue, les scandales gouvernementaux et l’ineptie des dirigeants. Tout semble aller de mal en pis. Où que vous regardiez, le pays est en panne. Une manifestation massive, qui ne se produit qu’une fois par génération n’a pas fonctionné. Les dernières élections n’ont rien changé. Que peut-on faire pour changer la direction désastreuse que prend le pays ?

Tous ces événements obligent les Canadiens à faire face à une dure vérité : seul Dieu peut sauver le Canada.

La trajectoire descendante du Canada est due à la convergence de plusieurs différentes forces. Premièrement, il y a le sabotage délibéré du pays par ses propres dirigeants. Comme l’a prophétisé le regretté Herbert W. Armstrong dans les années 1950 et 1960, les États-Unis et les pays du Commonwealth britannique ont subi une infiltration communiste de l’éducation et des institutions clés, qui cherchait à effectuer une révolution idéologique à partir de l’intérieur. Une génération plus tard, presque tous les postes de direction dans ces pays sont occupés par des idéologues communistes comme Trudeau. Cela provoque une affliction amère, comme l’a prophétisé 2 Rois 14 : 26. (Vous pouvez en lire plus sur cette prophétie dans le livre gratuit de Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, intitulé L’Amérique sous attaque).

Une deuxième force est la faute des gens de ces nations. Alors qu’elles souffrent de politiques destructrices, des générations successives de Canadiens se sont rebellées et ont rejeté l’obéissance aux lois de Dieu. Au lieu d’adopter les Dix Commandements, nos sociétés ont adopté un style de vie à la Sodome et Gomorrhe, favorisant la transsexualité, la consommation de drogues, la promiscuité, la pornographie, l’athéisme et les familles brisées. M. Armstrong a expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que ces nations descendent de l’ancien Israël, et que Dieu a catapulté nos nations vers la grandeur en raison de Sa promesse au patriarche Abraham, donnant une grande richesse et une grande sécurité. Mais en désobéissant à Ses lois, nous avons attiré des malédictions sur nous. Lévitique 26, Deutéronome 28, Ésaïe 3 et de nombreuses autres prophéties expliquent les malédictions dont souffre le Canada.

Le gouvernement Trudeau a été une malédiction pour le peuple canadien pendant huit longues années, et il a causé beaucoup de malheur et de souffrance. Pourtant, la Bible souligne que le peuple canadien en est également responsable à cause de sa propre désobéissance à Dieu. Et la solution pour tous les deux est la même : se tourner vers le grand Dieu de la Bible.

Les événements dramatiques du Convoi de la liberté et la dissimulation qui s’en est suivi sont tous destinés à nous apprendre la leçon de la repentance envers Dieu. Aucun homme ou mouvement politique ne peut réparer le pays. Seul Dieu peut sauver nos nations d’afflictions amères et pardonner nos péchés contre Lui. Regardez ce que Dieu promet en 2 Chroniques 7 : 14 :

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Vous pouvez revendiquer cette promesse. Vous pouvez changer la direction de votre vie et échapper aux malédictions dont souffre le pays, mais c’est nécessaire d’agir. Pour nous, c’est l’une des leçons les plus difficiles à apprendre, mais c’est le seul chemin vers un avenir meilleur.

Pour en savoir plus sur ce moment important de l’histoire du Canada, veuillez lire notre livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie. 




Le 49.3 est le bon-vouloir d’un « roi » qui n’est pas Emmanuel Macron

[Source : epochtimes.fr]

[Photo : LOIC VENANCE/AFP via Getty Images]

Par AURELIEN GIRARD

On aimerait pouvoir passer à côté de l’actualité de la réforme des retraites, dont les rebonds divers saturent l’actualité depuis plusieurs semaines et plus encore depuis le jeudi 16 mars. Comment, cependant, ne pas vouloir évoquer les lourds symboles maniés depuis. La presse étrangère seule semble trouver utile de rappeler que les premières manifestations spontanées qui ont éclaté à Paris, après l’annonce par la Première ministre Élisabeth Borne de la mobilisation du 49.3 ont eu lieu place de la Concorde, ancienne place de la grève où fut guillotinée la royauté, puis la noblesse et enfin les factions révolutionnaires mises en défaut par d’autres factions.

Depuis, partout en France, les manifestants appellent, au mieux, à la démission d’Emmanuel Macron, et un peu plus souvent reprennent le vocabulaire révolutionnaire, jusqu’à évoquer des décapitations. Comme il y a trois siècles, des effigies du « roi » et de son « conseil » (des ministres) ont été brûlées en place publique. La seule chose qui semble avoir changé est que les sabots ont été remplacés par des sneakers, que les pamphlets moqueurs qui autrefois circulaient sous le manteau volettent à coups de tweets rarement légers ou spirituels. Les effigies qu’on montait sur des croix sont maintenant allongées à même le sol et aspergées d’essence, avec une reprise des codes visuels des séries US sur le trafic de drogues. Le hashtag #revolution fait depuis jeudi partie des grandes tendances, suivi de #toutcramer, et les messages s’enchaînent : « Au bûcher, au bûcher », dit AnonymeCitoyen, « contre ce gouvernement de la terreur, révoltons-nous », dit un autre devant les images de la mairie du 4e arrondissement de Lyon en feu.

Les parallèles avec la Révolution française sont si nombreux qu’ils méritent de s’y arrêter quelques instants, pour d’abord remarquer que, vu de l’étranger la contestation française est au minimum surprenante déjà chez nos voisins allemands, et l’est encore plus en s’éloignant de nos frontières, dans des pays où beaucoup rêveraient de pouvoir travailler 35 heures par semaine, bénéficier d’une médecine et d’une éducation gratuites, d’allocations familiales, et d’une retraite solidaire — plutôt que capitalisée — à 64 ans.

Plus flagrant encore, l’appel à la mort du « roi » (Emmanuel Macron, d’après les manifestants.) Ces appels n’ont jamais été qu’une façon symbolique d’éliminer une effigie, la plus visible et la plus facilement accessible, concentrant l’idée de la souffrance populaire. Certaines cultures asiatiques, quand les enfants font des mauvais rêves, placent ainsi une petite effigie sous leur oreiller, pour la brûler le lendemain — et les cauchemars avec. Décapiter Louis XVI était aussi injuste que pratique dans une révolution durant laquelle les grands commerçants ont manipulé le « petit peuple » pour prendre les armes, éliminer la noblesse et créer une république bourgeoise… qu’ils ont ensuite dirigée.

Cherchons donc ici, pour un instant, qui est coupable derrière le « roi » Macron, rendu responsable de tous les problèmes de la nation. Jeudi 16 mars, alors que la mobilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites était annoncée, les mots du Président ont trouvé leur chemin jusqu’aux dépêches des agences. « Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », laisse fuiter un participant à un Conseil de ministres exceptionnel. « Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. On ne peut pas jouer avec l’avenir du pays. »

Indépendamment du fait que cette fuite semble voulue et organisée, voici le vrai « roi » de France, décideur pointé du doigt : ce qui est visé par « les risques financiers et économiques » n’est probablement pas le possible déséquilibre du régime des retraites en 2030, mais la réponse qu’auraient les marchés financiers à un échec de la réforme. La France emprunte sur les marchés bancaires de quoi soutenir son train de vie et contenir ainsi le mécontentement social, avec des taux d’emprunt encore assez favorable parce que les « marchés » ont confiance en la capacité réformatrice d’Emmanuel Macron. Un échec de la réforme altérerait cette confiance, relèverait les taux d’intérêt d’emprunt et mettrait en danger la capacité de l’État, comme des entreprises françaises, à se financer.

Conséquences : faillites, chômage. Vous cherchez le roi ? C’est l’ensemble de nos créanciers. Ce qui vaut pour l’individu vaut à l’échelle de tout le pays, lorsqu’on est massivement endetté, on est à la merci de ses banquiers. Et comme ceux-ci sont bien trop nombreux pour être décapités — et que de toute façon une dette doit être remboursée, la seule solution véritablement « révolutionnaire » pour atteindre la liberté serait de mettre la dépense publique au régime, d’en réprimer les abus nombreux, et de payer nos dettes. C’est révolutionnaire, parce que cela demande une chose que les injonctions du bien-être social ont fait oublier : on ne dépense pas plus que ce que l’on a.




« La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie »

Message de Mgr Viganò au Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) – Moscou, le14 mars 2023

[Voir aussi :
L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste (sur le MIR)
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

[Source : medias-presse.info]

Chers amis, c’est pour moi une grande joie de pouvoir vous adresser un bref message à l’occasion de la constitution du Mouvement International des Russophiles.

Le Manifeste de cette association commence par un mot qui semble avoir disparu du vocabulaire occidental : amitié. Dans ce cas, c’est l’amitié pour les Russes, partagée par tant de personnes à travers le monde, et l’amitié des Russes envers les autres peuples, dans cet esprit de fraternité qui trouve son fondement dans la reconnaissance de nous-mêmes comme enfants de l’unique Père éternel et frères en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Lorsque l’Empire Romain d’Occident perdit son rôle politique sous la pression des invasions barbares, le relais passa à Constantinople. Et lorsque l’Empire Romain d’Orient est également tombé avec la conquête de Byzance par Mehmed II, c’est Moscou qui a sauvé son héritage religieux et politique, avec ses Saints et ses Rois. La crise actuelle nous montre l’effondrement d’un Occident corrompu, dans lequel il n’y a pas de Pape Léon le Grand pour sauver son avenir, mais qui a encore un destin, s’il recouvre sa mission providentielle et reconnaît ce qui l’unit à la mission de la Russie.

Les événements récents nous ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté l’Empire Russe et le monde depuis 1917 – comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge Marie à Fatima – s’est aujourd’hui unit au libéralisme dans l’idéologie mondialiste, qui sous-tend le projet délirant du Nouvel Ordre Mondial.

Un projet infernal, comme l’a souligné à juste titre le Président Vladimir Vladimirovič Poutine dans un récent discours [cf. https://nouveau-monde.ca/vladimir-poutine-la-russie-suspend-sa-participation-au-traite-start/], dans lequel la haine de la civilisation chrétienne veut créer une société d’esclaves inféodés à l’élite de Davos. Une société dystopique, sans passé et sans avenir, sans Foi et sans idéaux, sans culture et sans art, sans pères et mères, sans famille et sans État, sans enseignants et guides spirituels, sans respect pour les personnes âgées et sans espérance pour nos enfants. Nous ne pouvons pas être surpris qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette élite considère la Russie comme un ennemi à renverser. La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie, et rassemble autour d’elle toutes les Nations qui n’entendent pas se soumettre à la colonisation de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS, de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et cette ensemble de Fondations qui ont pour but l’endoctrinement des masses, la manipulation de l’information, la création de « printemps colorés » pour déstabiliser les gouvernements légitimement élus et semer le chaos, les guerres et la misère comme instrumentum regni [l’instrument du royaume]. La récente farce pandémique – menée avec des méthodes criminelles que je n’ai pas hésité à dénoncer depuis le début de l’année 2020 – a été suivie de nouvelles urgences – y compris la crise ukrainienne – délibérément provoquées dans le but de détruire le tissu social et économique des Nations, de décimer la population mondiale, de concentrer le contrôle entre les mains d’une oligarchie que personne n’a élue et qui a perpétré un véritable coup d’État mondial, dont tôt ou tard elle sera appelée à répondre devant le monde.

Les théoriciens de ce coup d’État ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus Schwab et Bill Gates. Ceux qui déclarent aujourd’hui la Russie ennemie, considèrent aussi les Européens, les Américains, les Australiens et les Canadiens comme ennemis, et les traitent comme tels, les persécutant et les appauvrissant.

Mais alors que les émissaires du Forum Économique Mondial dans les gouvernements occidentaux peuvent légiférer contre le bien de leurs propres citoyens et tenir les dirigeants mondiaux entre leurs mains, ce  changement de régime qui a réussi dans d’autres États s’est arrêté aux frontières de la Russie. D’autre part, la fraude électorale de 2020 aux États-Unis d’Amérique était également indispensable pour empêcher la confirmation du Président Donald Trump, tout comme en 2013 l’État profond et l’Église profonde ont réussi à faire démissionner le pape Benoît XVI et à élire une personne agréée par le Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio.

Votre engagement doit certainement promouvoir les relations d’amitié de la Russie avec tous les peuples, selon ce principe de multipolarité qui, dans une sage vision politique à long terme, est le meilleur moyen de combattre l’unipolarisme mondialiste.

Mais cette amitié, ces relations de concorde et de coopération mutuelle, ne peuvent ignorer la dénonciation du coup d’État perpétré contre l’humanité par de dangereux subversifs dont le but déclaré est l’établissement d’une tyrannie infernale dans laquelle la haine de Dieu et de l’homme créé à son image, la maladie, la mort, l’ignorance, la pauvreté, la violence, l’égoïsme, la corruption règnent en maîtres. C’est le royaume de l’Antichrist. Ce Léviathan doit être identifié et combattu, avec une action qui implique tous les peuples libres, tout d’abord en rejetant les points programmatiques de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation par des initiatives communes. Nous avons besoin d’une Alliance antimondialiste qui rende aux citoyens le pouvoir qui leur a été enlevé, et aux Nations la souveraineté érodée et cédée au lobby de Davos. En cela, le rôle de la Fédération de Russie sera décisif, de même que le message que le Mouvement International des Russophiles apportera aux peuples d’un Occident qui a besoin d’être à nouveau fier de sa Foi et orgueilleux de la civilisation à laquelle les Saints Cyrille et Méthode ont également contribué.

Nous sommes en train de mener une bataille historique : demeurons sous le manteau de la Très Sainte Vierge, la glorieuse Nikopèia, avec l’Archange Saint Michel. La victoire appartient au Christ et à ceux qui se tiennent sous la sainte bannière de la Croix.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

14 mars 2023

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

Le message vidéo de Mgr Viganò en italien




Covid – Le journal allemand SPIEGEL admet avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir

[Source : le1.ma]

Le journal allemand SPIEGEL admet soudainement avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir. Alexander Neubacher, responsable de la rubrique Opinion & Débat du célèbre média allemand a signé ce samedi une tribune sous le titre : « Restrictions durant la pandémie de Corona : Nous, les ratés du Corona » où il revient sur la tentation autoritaire qui a gagné son pays durant la pandémie.


Par Alexander Neubacher

Il y a un peu plus de deux ans, alors que nous étions coincés entre deux vagues de Corona, j’écrivais ici dans une chronique que de nombreuses personnes aspiraient à des mesures de plus en plus sévères pour enfin endiguer cette fichue pandémie. Moi y compris. J’écrivais : «La tentation autoritaire est grande. Je découvre le dictateur en moi».

De nombreux Allemands considéraient alors la Chine comme un modèle d’efficacité dans la lutte contre la coronavirus. Des dizaines de milliers de personnes soutenaient des initiatives comme #ZeroCovid, réclamaient une intervention de la politique allemande, un «shutdown» radical, un ralentissement de l’économie et de la vie publique.

En effet, de nombreuses libertés ont été fortement restreintes. Il y a eu, vous vous en souvenez, des interdictions de sortie, des interdictions de contact, des interdictions de voyager. En Bavière : restrictions de sortie de jour et de nuit. A Hambourg : obligation de porter un masque à l’extérieur sur les parcours de jogging. A Berlin, il était interdit de s’asseoir sur un banc d’un jardin public.

Entre-temps, nous savons que certaines mesures Corona n’étaient pas seulement discutables ou absurdes, mais aussi illégales. La Cour constitutionnelle du Brandebourg (un ancien Land est-allemand (l’ex-RDA), situé dans le nord-est de l’Allemagne) vient de décider que la loi communale dite d’urgence Corona était contraire à la Constitution du Land, car elle annulait la séparation des pouvoirs. La plainte avait été déposée par le groupe parlementaire de l’AfD, qui peut désormais se poser en héros constitutionnel.

Avec le recul, il est effrayant de voir avec quelle facilité les libertés ont été suspendues.

Le couvre-feu d’une journée entière en Bavière n’aurait pas dû non plus être instauré de cette manière : «disproportionné», a entre-temps jugé le tribunal administratif fédéral. D’autres litiges concernant les mesures de la Corona sont encore en cours ; les rouages de la justice tournent lentement.

Il est toujours facile de dire après coup ce qui aurait été mieux. Mais ce qui me bouleverse après coup, c’est la facilité avec laquelle les libertés ont été suspendues dans notre société soi-disant si libérale. Le vernis de la civilisation est manifestement plus fin que je ne le pensais à cet égard. La liberté n’est-elle pour les Allemands qu’un concept de beau temps, comme le demandait il y a quelques jours Frank Schorkopf, spécialiste du droit public à Göttingen, sur le site SPIEGEL.de ?

Le contrôle et les contrepoids font partie de la démocratie ; c’est particulièrement important en temps de crise. Lors de la pandémie, cela n’a pas bien fonctionné. A Berlin, la grande coalition gouvernait avec une majorité opulente, dans les Länder, la prudence d’équipe a longtemps dominé, de Markus Söder (CSU) en Bavière à Peter Tschentscher (SPD) à Hambourg.

Trop peu de personnes se sont opposées lorsque la politique a ordonné pour la première fois, il y a trois ans, des fermetures d’écoles et les a ensuite prolongées pendant des mois : pas de Cour constitutionnelle fédérale, pas d’Académie nationale des sciences, pas de Conseil allemand d’éthique, pas de Christian Drosten. Ce qui, comme je le dirais aujourd’hui, était une énorme négligence.

Et nous, les médias, y compris ceux du SPIEGEL, qui aimons nous considérer comme le quatrième pouvoir ? Je crains que le dictateur qui sommeille en nous n’ait été assez fort.




Alexandre Juving-Brunet fait le bilan après 111 jours passés en détention

[Source : Magazine Nexus]

Ancien capitaine de gendarmerie, ancien Saint-Cyrien, candidat à l’élection présidentielle, l’homme âgé de 41 ans avait été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». La banque de France lui reprochait son projet du « franc libre » et d’avoir « voulu frapper monnaie », projet qu’il avait lancé à l’été 2022. 4.500 personnes avaient souscrit à cette monnaie non autorisée, pour un total de 1,3 million d’euros. Deux jours après être sorti de la maison d’arrêt de Draguignan, Alexandre Juving-Brunet vient d’accorder une interview exclusive au magazine Nexus. Dans cet entretien d’une heure, l’homme — toujours sous contrôle judiciaire — défend notamment d’avoir cherché à « faire basculer l’État français ».

[Voir aussi :
Affaire du Franc libre : la vérité sur les accusations contre Juving-Brunet avec Juan Branco]




Affaire du Franc libre : la vérité sur les accusations contre Juving-Brunet avec Juan Branco

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]


Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

Trois communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

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Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

(Vidéo > 1 h)

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Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet

Comment lui écrire, lui envoyer des vidéos de soutien, ou lui faire un don.

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L’affaire Alexandre Juving-Brunet * L’importance de l’examen juridique de la résistance monétaire

Sylvain Baron :
« Le 25 novembre 2022, Alexandre Juving-Brunet, patriote dont j’apprécie les initiatives et réflexions, a été incarcéré pour « escroquerie en bande organisée ». Si je ne souhaite pas remettre en cause la volonté d’Alexandre d’outiller la résistance française pour nous battre avec une certaine efficacité, son histoire témoigne que l’on ne peut jouer de la monnaie sans un examen juridique pertinent des mécanismes que l’on souhaite mettre en œuvre. C’est pour le moins, la première partie de l’allocution livrée ici même en plus d’une réflexion sur un tout autre sujet pour conclure cet enregistrement. »

(Vidéo < 53 min)

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Alexandre Juving-Brunet placé en détention provisoire

Alexandre Juving-Brunet a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.

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LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses

(vidéo 1 h 30)

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Les Francs Libres sont prêts

(Vidéo < 21 min)

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Quelle souveraineté sans liberté ?

(Vidéo < 35 min)

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Lancement de la BFL — Banque de France Libre

(Vidéo > 1 h)

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Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire

(Vidéo 17 min)

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« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ? »

[Source : brunobertez.com via RI]

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie [prenante] au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci. 

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs — tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN. 

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.




Macron en voie de perdre sa guerre ?

Par Gérard Le Maître

MACRON 16 mars 2020 : « Nous sommes en guerre » ; 16 mars 2023 — MACRON a de nouveau perdu La GUERRE !

16 Mars 2020 : Macron annonce martialement « Nous sommes en guerre ». il a apeuré toute La Nation…

Il annonce l’enfermement de tout un peuple, des contraintes et des privations de libertés inimaginables
et  il annonce suspendre toutes les réformes en cours, Y COMPRIS LA REFORME DES RETRAITES…

Quelle coïncidence de temps ! ! 

Et il est bon de se souvenir de ceci :

16 Mars 2023, 3 ans plus tard jour pour jour : Macron a perdu La Guerre, son parti de godillots est au fond du trou, son gouvernement est en déroute, au bord de l’abîme, La France est en ruines, endettée, en colère, dans la rue, etIL FAIT PASSER La REFORME DES RETRAITES AU FORCEPS mettant La France dans la rue encore plus et pour combien de temps ?? …

Quand Macron promettait de ne pas reculer l’âge légal de départ à la retraite

Ce qu’il disait :  

— Faut il reculer l’âge de départ ?

— Non je ne crois pas pour deux raisons : la première je me suis engagé à ne pas le faire.
La deuxième : tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage, ce serait hypocrite de décaler l’âge légal…

La suite :

L’Histoire de France est connue pour ses « journées » qui cristallisent des basculements historiques. Le jeudi 16 mars 2023 est une de ces journées, le crépuscule du macronisme a commencé…




Motion de censure contre Macron ?

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/retraites-c-est-inadmissible-d-utiliser-un-49-3-et-de-mettre-le-feu-au-pays-estime-charles-de-courson_5716568.html




La fin de Macron ?

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Occident : Les clowns au pouvoir

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris G. Karpov

Le plus célèbre clown d’Europe, Zelenski, le réclamait depuis longtemps sans trop expliquer pourquoi. Il a eu gain de cause aujourd’hui : la cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine ainsi que, pour faire bonne mesure, contre le commissaire russe aux droits de l’enfant. Tous deux sont accusés d’avoir expulsé de force des enfants d’Ukraine vers la Russie pendant l’opération militaire spéciale.

J’avoue ne pas savoir que dire tellement ceci est absurde, la première réaction de mes amis et moi a été un immense éclat de rire, puis je me suis dit « Ce n’est pas possible, ils sont complètement fous ».

Je ne m’attarde même pas sur le fait que la Russie a dénoncé la CPI et s’est retirée de ses instances, donc bien entendu ses arrêts ne nous concernent pas, ceci est un détail.

Sur la raison maintenant : Les enfants que la Russie a sortis d’Ukraine l’ont été, car ce sont des orphelins qui pour la plupart étaient placés dans les orphelinats de Donetsk. Les Ukrainiens bombardant quotidiennement les structures civiles de Donetsk, il a été décidé de mettre ces enfants en sécurité, en Russie. C’est donc plutôt une décoration que Poutine et les responsables devraient recevoir pour avoir sauvé ces enfants !

Ceci n’est bien entendu qu’un prétexte. Le fait est que sur le terrain les forces russes en ex-Ukraine progressent partout et que les États-Unis commencent à s’énerver : les milliards de dollars envoyés ne servent à rien. Par ailleurs les sanctions contre la Russie ont eu pour seul résultat de démolir les économies… des pays occidentaux !
Il fallait donc agir sur un autre terrain, et il n’a fallu que quelques coups de fil pour que les magistrats de la CPI, en bons petits roquets soumis, obtempèrent.

Le monde occidental devient fou ! Une folie totale, dangereuse, car les clowns qui le dirigent sont prêts à tout, vraiment tout, pour faire tomber le régime de Poutine bien qu’il soit soutenu par une immense majorité de Russes. Toutes leurs actions depuis des années, bien loin de saper la confiance des Russes envers Poutine, renforcent leur soutien ! Aujourd’hui nombreux sont ceux qui réclament l’usage d’armes plus puissantes pour en finir, quels que soient les dégâts collatéraux causés. Nul doute que s’en prendre à Poutine lui-même va, encore, renforcer leur soutien et exiger des actions plus puissantes en Ukraine : Vouloir minimiser les pertes civiles ukrainiennes c’est bien, mais il y a des limites !

Il faut bien voir qu’en Russie, la personne de Vladimir Poutine est comme sacrée : c’est lui qui en une vingtaine d’années a sorti la Russie du chaos et a développé le pays à une vitesse inimaginable, permettant à tous les Russes d’en profiter. Que l’Occident s’attaque directement à lui en tant que personne va avoir des conséquences très sérieuses tant au niveau populaire qu’au niveau des responsables politiques.

À titre personnel, je propose qu’une délégation des pays occidentaux menée par Biden et Macron, les 2 plus excités, accompagnés des dirigeants des Pays baltes, de l’Angleterre de l’Allemagne et de la Pologne, viennent en personne à Moscou pour chercher Vladimir Poutine et le traîner à La Haye.

Une autre proposition lue sur le runet : Lancer un kinzhal sur La Haye. J’avoue que…

Selon une source à l’administration présidentielle, la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye vise à « démoraliser et diviser » l’élite russe.

« La décision n’aura certainement pas de conséquences juridiques, tout est pris avec seulement deux objectifs banals. Le premier est de créer une occasion d’information de premier plan, principalement dans l’agenda de l’information occidentale. Pour montrer que “nous faisons tout pour aider L’Ukraine punit la Russie pour ses actions militaires”. Eh bien, la seconde est de semer la confusion et l’hésitation dans les élites, de sorte que quelqu’un “se contracte”. Mais maintenant, il est entendu que tous ceux qui voulaient “trahir le Kremlin” l’ont déjà fait. Alors, à cet égard, l’objectif ne sera certainement pas atteint », a déclaré une source au sein de l’administration du président russe.

Boris G. Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru

Réaction du Président de la Douma, Vlasheslav Volodin

Yankees, ne touchez pas Poutine !

L’absurdité entendue depuis La Haye dit une chose : l’Occident est hystérique.

Les documents du tribunal étranger de La Haye ne s’appliquent pas à la Russie.

Washington et Bruxelles ont épuisé toutes les possibilités de sanctions et d’actions hostiles. Ils n’ont pas réussi à briser les citoyens de la Fédération de Russie et à détruire l’économie de notre pays.

Washington et Bruxelles comprennent :

Il y a Poutine — il y a la Russie.

C’est pourquoi ils l’attaquent.

La force de Poutine réside dans le soutien du peuple, la consolidation de la société autour de lui.

Nous considérons toute attaque contre le président de la Fédération de Russie comme une agression contre notre pays.




L’anglo-sionisme et la confédération européenne

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka

Introduction : Les origines de l’anglo-sionisme

Lorsque j’ai découvert le Saker en 2014, j’ai tout de suite découvert son terme de génie « anglo-sionisme ». Après tout, c’est exactement ce dont il s’agit. C’est l’anglo-sionisme qui empoisonne le puits européen depuis plus de 300 ans. Les banquiers qui ont quitté Venise pour Amsterdam, puis se sont installés à Londres, après avoir financé leur agent, le sanguinaire anglo Cromwell, et ont ainsi placé la monarchie anglaise sous le contrôle des banquiers-commerçants (« parlementaires »), en fondant la Banque d’Angleterre en 1694 et en soudoyant les Écossais pour qu’ils s’unissent en 1707, étaient sionistes.

C’est ainsi qu’est né l’anglo-sionisme. Les Anglos étaient les commerçants de l’impérialisme britannique et les sionistes étaient les banquiers de l’impérialisme britannique, quelle que soit leur nationalité. Bien sûr, il y a eu des mélanges, certains anglos devenant banquiers et certains sionistes devenant commerçants, allant par exemple jusqu’à se rendre aux Caraïbes pour le commerce des esclaves, dont la famille de l’ancien Premier ministre britannique Cameron a tiré des millions. Et l’arrière-arrière-grand-père de M. Cameron était un banquier juif allemand qui est devenu citoyen britannique en 1871. Le monde est petit.

L’Anglo-Sionisme en Europe

De tout cela est né le système politique anglo-sioniste. En général, le parti de droite (les Tories) était composé d’Anglos, le parti de gauche (aujourd’hui appelé Labour) était composé de Sionistes, bien qu’il y ait eu des exceptions ; par exemple, le Premier ministre juif Disraeli, était dans le parti de droite. Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu’à aujourd’hui, où, sans surprise, on parle de la civilisation « judéo-chrétienne ». Ainsi, les ministres du régime Blair, prétendument travaillistes, étaient presque tous écossais, homosexuels et juifs.

Lorsque l’ultra-tory Blair, « fils de Thatcher », a été renvoyé après avoir fait son devoir, un homme appelé Jeremy Corbyn a fini par devenir le chef du parti travailliste. Contrairement à Blair, il était en fait de gauche, un socialiste convaincu. Par conséquent, il était naturellement pro-palestinien et a été immédiatement qualifié d’« antisémite » par la presse britannique anglo-sioniste. Ils se sont débarrassés de lui par le biais d’intrigues, notamment en l’incitant à être anti-Brexit (deux tiers de ses partisans, sa colonne vertébrale de la classe ouvrière, étaient pro-Brexit et ont donc, contre toute attente, mais sans autre choix, voté Tory pro-Brexit). Corbyn a été remplacé par un millionnaire de l’establishment appelé Starmer, qui ressemble à une découpe en carton d’un Tory. Comment a-t-il obtenu ce poste ? Tout simplement parce qu’il est marié à une juive et que ses enfants sont donc juifs.

Cependant, le même système a été exporté dans toute l’Europe. En Union soviétique, l’idéologue de la Troisième Internationale était Bronstein (Trotsky) qui voulait une révolution mondiale. En Roumanie, l’homme qui a remplacé Ceausescu en 1989 était un Juif. L’actuel dirigeant roumain est un Allemand. La situation en Ukraine est bien connue, du milliardaire marchand d’armes Porochenko (de son vrai nom Walzman) à l’acteur millionnaire Zelensky (son nom est probablement une traduction de Gruen). En France, le lobby sioniste est fort depuis le 19e siècle. Bien que l’actuel président français Macron soit français, il est un banquier de Rothschild. Le franco-sionisme. Il existe des dizaines d’autres exemples à travers l’Europe au cours des 300 dernières années, en particulier depuis Napoléon.

L’anglo-sionisme aux États-Unis

Cependant, le principal bastion de l’anglo-sionisme est sans aucun doute les États-Unis, que les banquiers de Londres ont sérieusement colonisés pendant la Première Guerre mondiale, notamment lors du tournant de 1916, lorsqu’il est devenu évident pour l’organisation de la Table ronde qu’il n’y aurait qu’un seul vainqueur, ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne, mais les États-Unis. Dès que la Russie a été retirée de l’équation par les banquiers américains via leurs agents britanniques et les traîtres russes à Petrograd au début de 1917, les premières troupes américaines sont apparues en France moins d’un mois plus tard. Tout avait été planifié à l’avance.

Aujourd’hui, aux États-Unis, le parti républicain représente les anglos et le parti démocrate les sionistes. Le milliardaire Trump, comme Bush, est un WASP nationaliste anglophone typique : L’Amérique d’abord. En revanche, Biden est un sioniste typique, tout comme Obama et Clinton avant lui, mais tout à fait différent de Kennedy. Un accident électoral, il devait bien sûr être éliminé. Et il l’a été.

Pendant 250 ans, les anglos et les sionistes ont travaillé ensemble aux États-Unis, ils avaient les mêmes intérêts personnels — l’argent et le pouvoir. Cependant, il y a maintenant des discussions entre eux concernant l’Ukraine. Déjà la moitié des républicains anglophones veulent quitter l’Ukraine. C’est trop coûteux et ils veulent sauver les États-Unis (et leur propre fortune) de ses multiples blessures auto-infligées, juste au cas où ils sombreraient. Mais les sionistes pensent de la même manière de leur point de vue. Il n’y a qu’une seule solution.

L’Ukraine

Les Anglos voulaient l’Ukraine afin de vaincre leur rival traditionnel, la Russie. Cependant, pour les sionistes, l’Ukraine avait un autre objectif, celui de détruire l’Europe blanche, le même objectif qu’ils avaient en fomentant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, afin d’assurer la domination sioniste du monde — le « globalisme ». Tous les néoconservateurs ne sont pas des Wolfowitz, des Kagans et des Nulands. Beaucoup sont des anglos. Aujourd’hui, nous constatons déjà que les Républicains commencent de plus en plus à soutenir Zaluzhny, le commandant militaire de Kiev, tandis que les Démocrates soutiennent toujours le juif Zelensky, mais hésitent maintenant.

À l’origine, les Républicains voulaient affaiblir la Russie. Les Républicains sont nationalistes, les Russes aussi. Ils commencent à comprendre que la Russie ne veut pas recréer l’empire soviétique ou un autre type d’empire, qu’elle veut seulement protéger les Russes, pas envahir d’autres pays. En tout cas, ils ne vont pas affaiblir davantage la Russie par le biais de l’Ukraine. Tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent, c’est de renforcer la Russie. L’Ukraine n’a pas rempli son rôle. Quant aux sionistes, ils sont heureux de tuer le plus grand nombre possible d’Européens blancs, en particulier les Russes et les Ukrainiens, mais ils veulent avant tout le pouvoir mondial.

Les intérêts des anglos et des sionistes coïncident. Car si les Russes ne veulent finalement pas de la puissance mondiale, alors le vrai rival est la Chine, qui a une vraie puissance mercantile. Par conséquent, le pivot vers la Chine, où il y a de l’argent réel. Une fois que les États-Unis auront perdu en Ukraine, et Kadyrov prédit avec confiance que ce sera fini d’ici la fin de 2023, les États-Unis tourneront leur attention vers la Chine. Mais c’est déjà le cas. C’est d’ailleurs le but du spectacle de ballons. La Chine est une option beaucoup plus intéressante pour les profiteurs, qu’ils soient anglos ou sionistes. Mais où cela laisse-t-il l’Europe ignorante ?

Les démons de l’Europe

Un spectre hante depuis longtemps l’Europe, ou plutôt deux spectres, ou plutôt deux légions de démons : Les démons unionistes et les démons nationalistes, les forces centripètes et centrifuges, qui ont tous deux reçu l’ordre strict de ne jamais permettre l’unité dans la diversité.

Les unionistes sont représentés par toutes les grandes institutions supranationales, qui n’ont aucun compte à rendre et qui sont si violentes, corrompues et tyranniques, dont les mains trempées de sang ont tourmenté l’Europe depuis plus de 2000 ans : l’Empire romain païen, le « Saint Empire romain » barbare franc, la papauté centraliste « réformée » avec ses « croisades » et son « unité » médiévale tyrannique, Napoléon, Hitler et l’UE. Ces tourments sortent tous exactement du même chaudron unioniste, bouillant d’amour du pouvoir, de cupidité et de haine pour l’État-nation et les petites gens. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de manière infernale devant les immenses souffrances et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Les nationalistes sont représentés par les guerres et les massacres entre les Allemands et les Wends, les Anglais, les Gallois et les Écossais, les cités-États de l’Italie médiévale, les principautés de la Rus médiévale, par la guerre de Cent Ans anglo-française, les guerres de « religion » d’Europe centrale, les Normands et les Anglais, les Turcs et les Grecs, les Anglais et les Irlandais, les Russes, avant et après 1917, les Polonais, les Finlandais, les Lettons, les Géorgiens et les Ukrainiens, les Suédois et les Finlandais, les Allemands et les Français, les Français et les Bretons et Corses, les Danois et les Norvégiens, les Grecs et les Bulgares et Macédoniens, les Autrichiens et les Serbes, les Serbes et les Bulgares et Croates, les Espagnols et les Basques et Catalans, les Tchèques et Slovaques, les Hongrois et les Roumains, les Ukrainiens et les Carpates, l’UE et le Brexit, le Grexit, le Nexit, le Frexit, etc., et par tous ces autres interminables conflits d’intimidation entre grands voisins et petits voisins, entre capitales et provinces. Un de ces conflits se déroule en ce moment même en Ukraine, avec déjà des centaines de milliers de morts. Ces tourments aussi sortent tous exactement du même chaudron nationaliste, bouillant d’amour du sang et de haine de l’Unité. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de façon infernale devant l’immense souffrance et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Vaincre les démons

Le plus dangereux dans l’histoire de l’Europe n’est pas la stupidité suicidaire des Européens, mais lorsque des étrangers aggravent la situation en s’immisçant. Par exemple, dans une certaine mesure, dont l’étendue exacte fait encore l’objet de débats, l’élite britannique dans son île était responsable de l’ingérence en Europe continentale et donc de la création de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, l’Europe moderne est une invention des États-Unis. Cette Union, construite sur le sang de plus de 600 000 de ses citoyens, a voulu créer une Union similaire en Europe. Le résultat est l’UE et son anneau d’étoiles captives :

Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver. Un anneau pour les rassembler tous et les lier dans l’obscurité, au pays du Mordor, là où se trouvent les ombres.

Plus clairement, le dernier conflit en Ukraine est le résultat de l’ingérence du tyran mondial, qui se présente comme le« gendarme du monde », les États-Unis. Comme les États-Unis sont en train de perdre dans ce conflit, et de perdre très gravement, que se passera-t-il lorsque le tyran mondial américain aura disparu de la scène, non seulement de l’Ukraine, mais de l’Europe en général ? Après tout, le départ des États-Unis d’Europe semble inévitable dans la génération à venir, peut-être pour le centenaire de l’occupation américaine de l’Europe en 2045, si ce n’est bien avant.

Les actuels États-Unis d’Europe conçus par les Unionistes, l’UE, qui est sur le point de s’effondrer avec ses démons de l’Unionisme, retomberont-ils dans les nationalismes mesquins et les massacres intertribaux comme avant ? Les Européens devront-ils à nouveau obéir aux démons du nationalisme ? Les Européens ne pourraient-ils pas enfin apprendre à vivre en paix après deux mille ans d’ingérence dans la vie des autres Européens et, pire encore, après mille ans d’ingérence dans la vie des non-Européens ? Qu’est-ce qui pourrait remplacer l’unionisme et le nationalisme ?

Conclusion

Il ne peut y avoir de paix en Europe, tant que l’Est et l’Ouest de l’Europe ne s’accepteront pas mutuellement sur un pied d’égalité. Et le seul axe qui peut unir l’Europe est l’axe Moscou-Berlin-Paris, celui qui a été perturbé avant 1914. Cet axe est le seul qui puisse aussi faire entrer Budapest, Bucarest, Belgrade, Athènes, Varsovie, Stockholm, Rome, Madrid et même Londres, même si cette dernière doit d’abord renverser par la violence son Establishment brutal, même quand les USA l’auront lâchée. Et nous y incluons Vilnius, Riga et Tallinn. Les Baltes n’aiment peut-être pas les Russes à cause de l’occupation soviétique, mais c’était il y a longtemps et les Baltes, contrairement à leurs élites fantoches, n’aiment pas l’occupation américaine qui l’a remplacée et le fait d’être obligés de s’exiler à l’étranger simplement pour vivre.

Pour garantir la paix en Europe et éviter l’unionisme et le nationalisme, il faut une Confédération européenne, de Moscou à Berlin, de Paris à Londres. Les autres se rassembleront autour d’eux. Si une telle Confédération peut être conçue avec soin, elle pourrait atteindre cet équilibre tant recherché d’unité dans la diversité dont l’Europe a besoin. Pendant trop longtemps, l’Europe a été du mauvais côté de l’histoire, par ses impulsions suicidaires consistant à inviter ses ennemis à entrer. Il est temps d’arrêter de s’asseoir sur la barrière américaine et de l’escalader. C’est par la coopération avec Moscou, plutôt que par le conflit, que l’on ouvrira la porte aux ressources et à toute l’Eurasie et que l’on cessera cet isolationnisme insensé qui, depuis mille ans, a fait de l’Europe le siège de l’orgueil ethnocentrique et de la violence agressive.

Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Note sur l’accusation de crime de guerre contre Poutine

Par Joseph Stroberg

L’accusation ne porte pas sur l’intervention militaire en Ukraine, car celle-ci obéît à la résolution 2202 de l’ONU(([1] https://www.voltairenet.org/article218686.html)) pour protéger la population du Donbass, mais sur une supposée déportation d’Ukrainiens en Russie contre leur gré.(([2] https://fr.euronews.com/2023/03/17/ukraine-la-cpi-emet-un-mandat-darret-contre-le-president-russe-vladimir-poutine))

Vladimir Poutine : accusé de crimes de guerre, que risque-t-il ?

Comme l’explique David Vachon-Roseberry, avocat au Canada, la Cour pénale internationale ne dispose pas d’une police. « La CPI doit s’en remettre aux États afin que ceux-ci procèdent à l’arrestation et à la remise de l’accusé. En vertu de l’obligation des États de coopérer avec la CPI, il relève donc de leur responsabilité d’exécuter le mandat d’arrêt ».(…)

Cependant, cela est lié au Statut de Rome, dont 123 pays sont membres. La Russie, elle, a signé le traité, mais ne l’a jamais ratifié. Les autorités du pays seront sollicitées pour une collaboration, mais rien ne leur oblige à répondre aux requêtes de la CPI. Cette dernière ne peut intervenir directement en Russie pour interpeller Vladimir Poutine.(…)

La Cour pénale internationale (…) ne dispose pas de son propre mécanisme d’exécution et (…) il n’est pas rare que les États ne donnent pas suite aux demandes d’exécution de mandats d’arrêt. (…)

« Les opérations d’arrestation sont subordonnées à des demandes d’arrestation et de remise qui sont adressées aux États sur le territoire desquels les suspects pourraient se trouver. » Concrètement, si Vladimir Poutine venait à se rendre en France, il pourrait être arrêté. En effet, la France fait partie du Statut de Rome et, à ce titre, « a pour obligation de coopérer pleinement avec la CPI et de prévoir dans la législation nationale des procédures permettant l’exécution de toutes les demandes de coopération adressées par la Cour. » En revanche, si Vladimir Poutine se rend dans un pays qui n’est pas membre du Statut de Rome, rien ne contraint son hôte à l’arrêter et le remettre à la CPI.

Poutine évite déjà de se rendre dans les pays occidentaux depuis l’an dernier et ce sont ceux-ci, eux-mêmes grands criminels de guerre, États-Unis en tête, qui sont derrière cette accusation :

https://lesakerfrancophone.fr/les-crimes-de-lotan-et-des-etats-unis

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/GALICE/58834


Voir aussi : Occident : Les clowns au pouvoir





Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives

[Source : leblogdelotfihadjiat.unblog.fr via LLP]

Par Lotfi Hadjiat

[Voir aussi :
Coup de gueule de la journaliste Myriam Palomba face à Laurent Alexandre, au sujet des non-vaccinés, du vaccin et du pass vaccinal
et Témoignage de la journaliste Myriam Palomba un an après son Coup de gueule face à Laurent Alexandre]

Cette vive polémique, survenant après l’affaire Palmade — qui n’est toujours pas en taule —, sur le sang des enfants sacrifiés, polémique dont vous avez été particulièrement victime, Myriam Palomba, vous qui précisément appelez à enquêter et à faire toute la lumière sur les crimes commis sur les enfants, crimes que vous dénoncez, cette polémique où certains laissent entendre que de tels sacrifices sont pratiqués par des Juifs, cette polémique est tellement sensible que, si vous me le permettez, je vais y mettre mon grain de sel, pour tenter d’y voir clair.

Dans l’Ancien Testament, la Bible juive donc, il est dit dans le Livre de Jérémie (32, 35) que les anciens israélites jetaient au feu des enfants en sacrifice à Baal-Moloch (Satan). Et le prophète Jérémie condamnait fermement ces holocaustes, c’est-à-dire ces sacrifices. Il est dit aussi, toujours dans l’Ancien Testament que le royaume d’Israël vouait un culte au Veau d’or (Premier Livre des rois, chapitre 12). On voit donc déjà ici se dessiner la religion du royaume d’Israël : Veau d’or et sacrifice humain, sacrifice d’enfants particulièrement. Voilà la religion de la maison d’Israël, la religion d’Israël.

Le royaume d’Israël était en guerre contre le royaume de Juda. Ces deux royaumes unifiés par le roi David furent en effet séparés à la mort de Salomon, fils de David, et entrèrent dans un conflit irréductible. Quelle était donc la religion du royaume de Juda ?

La religion du royaume de Juda, elle, se conformait simplement aux commandements moraux du prophète Moïse, les fameux Dix commandements gravés sur des tablettes en pierre avant l’épisode du Veau d’or. Voilà la religion de la maison de Juda, la religion de Juda.

Ainsi donc, il y a deux religions juives : la religion de Juda et la religion d’Israël. Après la séparation d’avec le royaume de Juda, le premier roi d’Israël, Jéroboam, s’empressa de bâtir dans son royaume, à Dan et Bethel, deux monumentaux Veau d’or ! Revenant ainsi à la religion propre à Israël. La maison d’Israël finit par corrompre la maison de Juda restée fidèle au monothéisme mosaïque, et par la détruire, en particulier par le biais de la perfide Athalie, fille d’Omri, roi d’Israël. Au point que les Judéens furent finalement assimilés aux israélites (sous la direction d’Esdras, de retour de Babylone). Puis vint un homme issu de la maison de Juda, Jésus-Christ, qui s’attacha à restaurer la religion de Juda, le message de Moïse et le lien de l’homme à Dieu. Mais Jésus fut crucifié, sacrifié à l’instigation de la maison d’Israël. Pour autant, les disciples du Christ firent renaître le message de Moïse qui insistait sur la circoncision du cœur (prescription éminemment christique), et on appela cette renaissance « christianisme ». Les tout premiers chrétiens étaient évidemment tous juifs.

Après la chute de Jérusalem, en 70 après Jésus-Christ, la religion d’Israël s’affirma à travers le Talmud puis à travers des sectes gnostiques (sectes caïnites et ophites, adoratrice du Serpent) puis un peu plus tard à travers la kabbale juive. L’historien israélien Gershom Sholem, grand spécialiste mondialement reconnu de la kabbale juive, affirmait que cette kabbale était truffée « d’éléments gnostiques étrangers au judaïsme ». Gershom avait raison, dans la Torah le Serpent et sa connaissance sont condamnés, alors que dans la kabbale la connaissance du Serpent est glorifiée, le chemin vers la lumière est même appelé « le sentier du Serpent » ! Ce sentier du Serpent aboutit précisément à Kether, la couronne, le pouvoir suprême ici-bas (Malkhut), étant entendu que le pouvoir suprême ici-bas est détenu par Lucifer déchu, le Prince de ce monde… Et je parle bien ici du Serpent biblique qui fit à Adam la promesse d’immortalité par le fruit de la connaissance empirique, promesse d’immortalité qui revient aujourd’hui avec le transhumanisme… la boucle du Serpent est bouclée. Mais j’irais plus loin que Gershom, le judaïsme lui-même contient des éléments étrangers au message originel authentique de Moïse. Par exemple, la deuxième version des Dix commandements. En effet, les premiers Dix commandements d’avant l’épisode du Veau d’or sont très différents des seconds dix commandements établis après l’épisode du Veau d’or. Dans cette seconde version du Décalogue, il n’y a plus du tout de « tu ne tueras point », « tu ne mentiras point », etc., mais bien plutôt du « tu ne viendras pas à mon temple les mains vides », « tu rachèteras au temple tous tes premiers-nés (enfant ou troupeau) », « tu prendras possession du pays de Canaan »…, c’est-à-dire l’appât du gain et du pouvoir ici-bas, le Veau d’or… et c’est ceci qui fut déposé dans l’Arche d’Alliance, et qui fut donc sanctifié… ! Au sens strict, le judaïsme c’est la religion de Juda, pas d’Israël, mais avec les manipulations politiques israélites le judaïsme a fini par englober et la religion de Juda et la religion d’Israël. Bien sûr, il reste encore des judéens fidèles à Moïse, qui n’ont pas rejoint le christianisme. Mais je crains qu’il en reste très peu. Ce sont des juifs humbles, se posant des questions sur eux-mêmes, sur leur communauté, des juifs courageux, indignés par les injustices et les crimes commis par les israélites. Cette religion du Veau d’or est originaire de Babylone. Plusieurs millénaires avant Moïse, on célébrait le Veau d’or à Babylone. On trouve précisément sur la porte d’Ishtar un Veau d’or en bas-relief, la porte d’Ishtar — que l’on peut voir au musée Pergame de Berlin — était une des portes de Babylone. Marduk était la principale divinité de Babylone. Marduk était le fils du dieu-Serpent Enki… qui prit à son service le sage Adapa (Adama/Adam ?). Selon toute apparence, ce dieu-Serpent Enki n’était nul autre que le Serpent biblique. Cette religion d’Israël s’origine donc dans la religion du dieu-Serpent Enki, déchu de l’assemblée des dieux vers la Terre, comme Lucifer déchu, dont le Serpent biblique serait la manifestation… La religion d’Enki c’est donc la doctrine du Serpent (la connaissance du Serpent), doctrine que l’on trouve dans les sectes gnostiques et dans la kabbale juive. Enki fut le premier roi de Sumer, fondateur de la première ville. Dans la Bible, c’est Caïn qui fonda la première ville (après avoir tué son frère cadet Abel, par jalousie). On peut donc penser que Caïn fonda Sumer. Le Talmud dit exactement que Caïn est issu de la semence du Serpent. Enki serait donc à la fois le nom du Serpent et de son fils spirituel : Caïn. D’autant que Enki était jaloux de son frère cadet Enlil… Je pense pour ma part que cette semence du Serpent est spirituelle, la postérité du Serpent n’est pas une postérité de sang, mais d’esprit, d’esprit bestial. Cette postérité d’esprit ne se manifeste donc pas seulement chez les Juifs. Jésus disait aux israélites : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement… » (Jean 8, 44). Dès le commencement avec le meurtre de Caïn donc. Caïn serait donc l’ancêtre des israélites ; et Caïn serait le véritable nom d’Israël, ou plutôt, Israël serait le véritable nom de Caïn (Isra-ël, « en lutte contre Dieu », ce qu’était précisément Caïn).

La religion de Juda originelle a donc été écrasée par la religion d’Israël et son dieu jaloux, religion qui s’est par ailleurs imposée en Occident (le dieu de Moïse n’était pas jaloux, c’était « le dieu des hommes de tous les temps », Exode 3, 14-15). En effet, le Veau d’or triomphe en Occident, quant aux sacrifice d’enfants… L’historien israélien Ariel Toaff étudia particulièrement ce sujet et écrivit un livre qui déclencha une vive polémique : Pâques de sang : Juifs d’Europe et meurtres rituels (publié en 2007). Un livre ou Ariel nous dévoile les meurtres rituels d’enfants pratiqués par certains Juifs en Italie au XVe siècle, rituels où le sang d’enfant était récupéré. La polémique déclenchée par ce livre fut telle que Ariel, sous la pression, dut supprimer certains passages dans le texte et remplacer par endroits l’indicatif par du conditionnel.

Est-ce que ces sacrifices d’enfants sont pratiqués encore aujourd’hui ? Par des sociétés secrètes ? Enquêter là-dessus et diffuser l’information est devenu une mission quasi impossible, car ceux qui pratiquent ces crimes en sacrifice au Prince de ce monde, sont précisément les maîtres de ce monde, maîtres de la finance, maîtres des médias et de la politique. Ces meurtres rituels pratiqués dans le plus grand secret ne resteront pas pour autant éternellement cachés. Tout récemment, le meurtre abominable de la petite Lola, dont on avait découvert le corps sur lequel avaient été inscrits des signes kabbalistiques, est un signe que la vérité va enfin éclater au grand jour. Le nombre « 10 » avait été inscrit sous les pieds de Lola, or 10 représente précisément la Sephira Malkhut dans la kabbale juive !…




L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste

[Source : reseauinternational.net]

Le 14 mars 2023 a eu lieu à Moscou un événement primordial et, certainement, historique, quelque chose dont, il y a encore trois jours, on ne pouvait que difficilement espérer d’une Russie semblant quelquefois souffrir d’une humilité excessive.

Le 1er congrès du Mouvement International des Russophiles (MIR)(([1] MIR signifie en russe la « paix » et le « monde ».)) s’est ouvert. Nous avons assisté à la naissance du premier mouvement mondial pour le « bon sens humain », le « jugement sain ».

Ce mouvement se veut réunir les forces saines du monde qui veulent préserver l’humanité sur la Terre, l’homme humain et non laisser se développer mécaniquement le trans-homme qui finira son évolution en devenant post-homme.

Ce dernier concept est cher aux malades psychiatriques tels que Yuval Noah Harari, précieux adjudant du grand maître Klaus Schwab, gardien de l’étable de Davos.

Ce nouveau mouvement se positionne face à la communauté créée par les « globonazis » qui remplacent les concepts de « mère » et de « père » par « parent 1 » et « parent 2 ».

Le premier grand inspirateur de ce mouvement mondial est le responsable du « Mouvement national bulgare », Nikolaï Malinov, cité ci-après.

« Aujourd’hui, le monde se divise entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité ».

« Être russophile signifie être patriote de son propre pays. Parce que la Russie, précisément, incarne les valeurs traditionnelles(([2] Je me permets de remarquer que si la Russie préserve effectivement ses valeurs traditionnelles, fondement de la nation, elle est également très forte pour « l’avant-gardisme », l’un n’empêchant pas l’autre. Dans ce cadre, le projet communiste qui a mis à très rude épreuve pendant soixante-dix ans la Russie était un produit de cet avant-gardisme avec lequel il a été tenté de se départir du monde libéral capitaliste occidental aujourd’hui à l’agonie. En cela, et comme aujourd’hui de nouveau, la Russie est certainement en avance sur un monde qui n’a de progressiste que les choses matérielles, non-humaines.)), l’idée d’un État fort et l’aspiration à un monde multipolaire. C’est tout ce que nous voulons pour nos pays respectifs. L’antipode à la Russie est le monde satanique(([3]  Les constructeurs de la Tour de Babel, les surhommes plus forts que Dieu, les maîtres de l’univers et autres insectes à la raison universelle.)) qui veut nous anéantir.

Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche. Nous sommes pour le raisonnable, la bienveillance et l’éternel. Nous sommes donc russophiles ».

Une charte du mouvement va être formulée en commun. En attendant, il existe déjà le « Manifeste des fondateurs du Mouvement International des Russophiles ».

« Beaucoup de personnes dans le monde recherchent une information crédible et idéologiquement libre sur la vie économique et politique en Russie ».

« (Ce mouvement veut) s’opposer à la russophobie dans tous ses aspects ».

« (Il doit) renforcer la diplomatie populaire pour défendre un monde multipolaire, paisible et harmonieux ».

Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie lors de son discours d’ouverture du Ier Congrès du Mouvement International des Russophiles

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a lu devant le Congrès le message de Vladimir Poutine :

« C’est l’amour pour la Russie, pour son histoire et sa culture, l’intérêt pour tout ce qui est lié à la Russie qui unit les participants au Congrès. Nous apprécions le plus sincèrement votre réelle détermination à faire face à la campagne de russophobie, votre volonté de développer le dialogue et la coopération humanitaire mutuellement bénéfique.

Il ne fait aucun doute que votre forum sera constructif et créatif, donnera le coup d’envoi de projets et d’initiatives conjoints prometteurs visant à renforcer l’amitié, la confiance et la compréhension mutuelles ».

Il y a eu également les félicitations du Très Saint Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill :

« À Moscou se sont réunies des personnes qui aiment la Russie avec sincérité, sa culture séculaire et sa longue histoire. Face aux grands défis auxquels la société moderne est confrontée, tels que la laïcité militante, le relativisme moral, le sentiment de supériorité national et la franche russophobie, les défenseurs des valeurs traditionnelles doivent plus que jamais se sentir soutenus par ceux qui partagent les mêmes idées.

Cela est nécessaire pour défendre ensemble la vérité du droit de l’homme à rester ce qu’il est, à rester lui-même, pour préserver la foi et les traditions ancestrales ».

Le discours de Sergueï Lavrov au Congrès a monopolisé toute l’attention du public. Ce dernier a beaucoup apprécié l’importance qu’il y avait à créer ce MIR, le Mouvement international des russophiles. Comme à l’habitude, ses appréciations auront été précises et éclairées et ne demandent pas de commentaires en sus.

Il a fait remarquer qu’il était aujourd’hui très difficile à l’Occident de reconnaître la nouvelle réalité, le cours objectif de l’histoire qu’il devra bien finir par suivre.

« Le cours objectif de l’histoire reflète la position de la grande majorité de la population sur la Terre, bien au-delà du « milliard d’or »(([4] Expression d’abord soviétique et, aujourd’hui, russe regroupant les pays occidentaux profiteurs d’un système existentiel mondial carnivore et barbare.)). Dans ce cadre, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, beaucoup de gens comprennent parfaitement le caractère néfaste du cours selon lequel les dirigeants du monde occidental tentent de diriger l’humanité, ceux qui l’ont construit selon leurs propres désirs et principes ».

« Nous savons tous, cela est publiquement proclamé, que les États-Unis, les anglo-saxons, soyons honnêtes, ont pris les rênes du pouvoir en mains et sans ambages disent à l’Europe qu’elle doit oublier son autonomie stratégique.

De quelle autonomie stratégique parler ici ?

Vous allez tous, disent-ils, faire comme nous le décidons. Évidemment, dans cette situation, beaucoup d’Européens, ceux qui auront été éduqués selon des valeurs traditionnelles des classiques d’un continent vaste et partagé ne veulent pas renier les conquêtes de notre culture commune, de notre histoire commune, de nos luttes pour le droit dont les habitants de la planète ont réellement besoin, notamment notre immense continent eurasien ».

« Le fait de vous être déplacés à Moscou à un moment si tendu mérite le plus profond respect. C’est, aujourd’hui, un véritable acte de courage. C’est précisément comme cela que les dirigeants du monde occidental apprécient ce genre d’événement, comme un défi à leur hégémonie, et pas seulement à l’ordre mondial qu’ils tentent, de toutes leurs forces, de rendre de nouveau unipolaire, mais également comme un défi aux valeurs que les dirigeants du monde occidental actuel veulent grossièrement imposer par la force dans la vie quotidienne au sein des nations, des sociétés. Ils refusent même, dans certains cas, aux familles le droit d’élever leurs propres enfants ».

Une partie de l’auditoire au Congrès ©molsport.ru

Déjà 46 pays rejoignent le Mouvement. Le monde russe passe enfin à l’attaque !

Un inspirateur du Mouvement, Constantin Malofeïev, a déclaré que le MIR était l’union de tous les peuples et de toutes les nations du monde qui sont en lutte pour préserver leur souveraineté, leurs traditions propres, qui se révoltent contre le dictat absolu de la Sodome globalisante qui a déclaré la guerre aux valeurs traditionnelles de tous les peuples.

« Les gens dans de nombreux pays voient bien que la Russie et les Russes sont aujourd’hui aux avant-postes pour s’opposer au nouveau fascisme libéral, comparable, par sa russophobie et sa haine de l’homme, au nazisme hitlérien.

Pour ces gens, je veux parler des russophiles, (la Russie) est déjà devenue le symbole de leur souveraineté ».

« Les russophiles sont ceux qui aiment leur pays en premier lieu, ceux qui aiment la Russie et les Russes qui sont le reflet de leur propre rêve de liberté et d’indépendance. Avec ces personnes, nous allons construire un monde bien meilleur que celui dans lequel nous nous retrouvons au début du XXIe siècle. Un monde multipolaire de peuples libres et de valeurs traditionnelles, et non le dictat d’un pays qui impose ses abominations antichrétiennes, antihumaines et sataniques. Je suis certain que nous, Russes et russophiles, allons vaincre. Dieu est avec nous ! »

Nikolaï Malinov ©19rusinfo.ru

A été élu président du Mouvement le bulgare Nikolaï Malinov. Il n’est pas le seul à l’origine du Mouvement.

L’idée de Malinov a été soutenue par de nombreuses personnes renommées dans le monde. On pourra citer parmi eux le politologue brésilien Pepe Escobar, le célèbre acteur et réalisateur américain Steven Seagal, le petit-fils du président français Charles de Gaulle, Pierre de Gaulle, l’avocat libanais Eli Hatem, le docteur en mathématiques et homme public indien, Ravi Krovvidi

Comme l’indique, en toute conscience, Sergueï Lavrov :

« Demain, ou après-demain, nous allons lire des appréciations sur cet événement. De toute évidence, comme pour les récents événements en Moldavie et en Géorgie, on va dire qu’il s’agit là encore d’intrigues exercées par Moscou visant à attirer vers elle des gens grâces à des promesses et à la corruption. Je suis persuadé que ce type de campagne va être lancé contre notre mouvement ces prochains jours ».

Constantin Malofeïev poursuit :

« Nous avons besoin d’une alliance antimondialiste et la Russie joue un rôle crucial à cet égard.

Tout le monde comprend parfaitement qu’il est possible de vaincre l’élite mondiale globaliste à une condition, si l’on s’unit autour de la Russie en proférant l’amour et le respect de Dieu.

Oui, nous allons connaître des problèmes, mais nous prenons consciemment cette voie. Il n’est pas possible de procéder différemment ».

La majeure partie du texte a été repris et traduit en français par Bertrand Hédouin depuis le site : https://tasrgrad.tv.





Lutter contre l’empiétement sur nos libertés

[Source : winteroak.org.uk]

Par Paul Cudenec

J’appartiens à cette catégorie de personnes très décriées qui ont passé leur vie à protester contre diverses choses.

J’ai manifesté — avec enthousiasme ! — contre la construction de routes et la fracturation hydraulique, contre les caméras de surveillance et les lois « antiterroristes », contre les foires aux armes et les usines de drones, contre les privatisations et le renflouement des banques, contre la City de Londres et la classe dirigeante britannique, contre l’OTAN et ses guerres, contre le G8, le G20 et la conférence Bilderberg, contre les confinements, les masques et les passeports vaccinaux.

L’une des remarques hostiles souvent formulées à l’égard de personnes comme moi est que nous sommes incohérents. En sautant d’un sujet à l’autre à intervalles réguliers, nous nous révélons sans gouvernail, superficiels, une simple « foule à louer » qui proteste juste pour le plaisir de protester et qui ne comprend même pas vraiment pourquoi nous sommes là.

Une deuxième critique est que nous sommes négatifs. Nous sommes toujours contre quelque chose, plutôt que pour. Nous sommes les « anti », les anti-tout.

Un troisième reproche est que nous sommes une nuisance publique, une minorité irritante et imbue d’elle-même qui essaie d’imposer ses préférences aux autres et qui ne veut pas simplement laisser les gens ordinaires vivre leur vie ordinaire.

Naturellement, je considère que ces trois jugements sont erronés !

Tout d’abord, je suis de plus en plus conscient que tout ce contre quoi je proteste depuis des années fait partie d’un seul et même phénomène que beaucoup d’entre nous appellent, pour faire court, le Système.

Il est évident qu’il existe un lien entre le commerce des armes et l’OTAN, par exemple, ou entre la City de Londres et la privatisation, mais j’ai fini par comprendre que ces deux domaines sont eux-mêmes des facettes d’une même entité globale, comme à peu près tout ce qui est indésirable, de la mondialisation aux « vaccins ».

Lutter depuis des décennies contre toutes ces manifestations d’un même phénomène n’a donc rien d’incohérent…

Le second reproche, celui d’être « anti », n’est valable que si l’on croit que s’opposer à une mauvaise chose est négatif.

Bien que les bannières sous lesquelles nous menons nos diverses campagnes ne soient pas toujours formulées uniquement en termes d’opposition, il est certainement vrai qu’il y a un thème sous-jacent d’être contre quelque chose.

Mais c’est inévitable ! Si les gens se mobilisent, s’organisent et agissent, c’est parce qu’il se passe quelque chose d’indésirable qu’ils veulent arrêter.

Toutes ces campagnes et luttes différentes se résument donc à une tentative décentralisée et largement non coordonnée d’arrêter, ou du moins de ralentir, les activités néfastes du phénomène global qui nous menace.

J’utilise le mot « phénomène » parce qu’à ce stade, le terme « système » commence à me sembler inadéquat. Un système pourrait facilement être quelque chose de statique, quelque chose qui est déjà en place et qu’il est difficile de supprimer.

Mais le problème central du phénomène en question est qu’il n’est jamais statique ou immobile et qu’il est en constante expansion.

C’est ce qu’il est en fait : une expansion, une accumulation, une croissance maligne.

C’est pourquoi il est toujours perçu par des gens comme moi comme une menace, une chose à laquelle il faut résister. Elle ne cesse d’empiéter, de confisquer, de voler, de développer, de détruire.

Si j’étais né dans un monde rempli de caméras de surveillance, je ne pense pas que j’aurais jamais eu l’idée de protester contre elles.

Appeler à une manifestation contre une route en place depuis 50 ans n’entraînerait pas une grande participation, même de la part des « anti » les plus intransigeants.

C’est la menace du changement qui nous motive, un changement dont nous pouvons voir qu’il est mauvais ou dangereux.

Et, pour répondre à la troisième critique commune, ce n’est pas nous, mais le Système toujours plus envahissant qui ne veut pas laisser les gens ordinaires et décents continuer à vivre leur vie ordinaire et décente.

C’était le cas lorsque les Anglais ruraux ont été chassés de leurs terres par les enclosures et poussés vers les usines de la première révolution industrielle, et c’est le cas aujourd’hui lorsque les Africains ruraux sont chassés de leurs terres et poussés vers l’esclavage des villes intelligentes de la quatrième révolution industrielle.

C’est le cas de chaque mode de vie traditionnel qui est détruit au nom du développement et de la modernité, de chaque individu qui est socialement éloigné de sa famille et de sa communauté, de chaque nouveau poison qui est introduit dans notre eau potable, notre air, notre nourriture ou notre corps.

C’est le cas de chaque clou enfoncé dans notre liberté, de chaque vis resserrée sur le contrôle total du Système, de chaque opinion désormais déclarée « crime » par ceux qui veulent tout nous prendre.

Ils ne veulent tout simplement pas nous laisser en paix, vivre notre vie comme nous l’entendons. Notre horizon est en permanence assombri par la menace de leur prochain état d’urgence, de leur prochaine guerre totale, de leur prochaine avancée technologique, de leur prochaine fausse pandémie, de leur prochain Grand Bond en avant, de leur Plan quinquennal, de leur Reich millénaire ou de leur Grande Réinitialisation.

S’opposer à ce processus invasif, que nous pourrions appeler l’empiétement, ce n’est pas être un perturbateur antisocial, mais un défenseur de ce que nous avons déjà, de ce que nous avions et de ce que nous méritons d’avoir à nouveau.

J’imagine les sérial refuseniks(([1] En URSS et dans les pays de l’Est, personne à qui certains droits ont été refusés, notamment celui d’émigrer. (Par extension) personne qui refuse de participer aux activités obligatoires, tel le service militaire (des objecteurs de conscience). Source)) comme moi dispersés tout autour d’une grande masse d’hommes, de femmes et d’enfants, qui sont rassemblés, régulièrement, vers les portes d’un gigantesque moulin à viande où ils seront réduits en liquidité pour nourrir la gloutonnerie de leurs méchants maîtres.

Brandissant nos drapeaux en lambeaux, nos bannières et nos pancartes, nous menons un combat d’arrière-garde contre les matraques et les aiguillons électriques brandis par des stormtroopers(([2] Les troupes d’élite de l’Empire dans la saga Star Wars)) mercenaires qui ne font que leur travail, à savoir s’assurer que nous nous dirigeons de manière durable et inclusive vers notre destin mortel.

Parfois, lors d’une attaque particulièrement violente des stormtroopers, comme ce fut le cas en 2020, nous sommes désorientés et, à notre grande surprise, nous nous retrouvons soudain de l’autre côté de la grande foule, combattant le même ennemi aux côtés de personnes que nous n’avons jamais vues auparavant.

Les oppresseurs ne cessent d’empiéter sur le terrain, forçant le peuple à se rapprocher des portes sinistres, et malgré tous nos efforts, nous sommes contraints de battre en retraite.

Mais pendant ce temps, nous continuons à appeler, par-dessus nos épaules, les masses qui avancent docilement vers leur destin, leur expliquant ce qui les attend et les exhortant à se joindre à nous dans notre résistance.

Et nous sommes encouragés dans nos efforts apparemment vains par la certitude que si jamais une grande partie de la foule se réveille, fait demi-tour et repart dans la direction opposée, les stormtroopers seront foulés aux pieds tandis que nous nous élancerons joyeusement et triomphalement vers la liberté.





Des responsables du Pentagone suggèrent qu’un vaisseau mère extraterrestre pourrait envoyer des mini-sondes vers la Terre

[Source : Fox News]

Par Greg Wehner

Dans une ébauche de document publiée la semaine dernière, des responsables du Pentagone affirment que des extraterrestres pourraient visiter notre système solaire et larguer des sondes de petite taille, à l’instar des missions menées par la NASA pour étudier d’autres planètes.

[Note de Joseph : en passant, ceci est une des idées mises en scène dans le roman « Résurrection en terre étrangère ».]

Une ébauche de rapport de recherche rédigée par Sean Kirkpatrick, directeur de l’All-Domain Anomaly Resolution Office (AARO) du Pentagone, et Abraham Loeb, président du département d’astronomie de l’université de Harvard, a été publiée le 7 mars et se concentre sur les contraintes physiques des phénomènes aériens non identifiés.

« Un objet interstellaire artificiel pourrait être un vaisseau mère qui libère de nombreuses petites sondes lors de son passage proche de la Terre, une construction opérationnelle qui ne serait pas très différente des missions de la NASA », peut-on lire dans le rapport. Ces « graines de pissenlit » pourraient être séparées du vaisseau mère par la force gravitationnelle de marée du Soleil ou par une capacité de manœuvre.

L’AARO a été créé en juillet 2022 et est chargé de suivre les objets dans le ciel, sous l’eau et dans l’espace, ou éventuellement un objet qui a la capacité de se déplacer d’un domaine à l’autre.

En 2005, le Congrès a chargé la NASA de trouver 90 % de tous les objets proches de la Terre d’une taille supérieure à 140 mètres, ce qui a donné naissance aux télescopes Pan-STARRS, selon le rapport.

Le 19 octobre 2017, le Pan-STARRS a détecté un objet interstellaire inhabituel qui a ensuite été nommé « Oumuamua », ou « éclaireur » en hawaïen.

Illustration d’artiste de l’objet interstellaire Oumuamua, qui semble dégazer de la matière. Les scientifiques pensent maintenant qu’il s’agit d’une comète et non d’un astéroïde.
(ESA/Hubble, NASA, ESO, M. Kornmesser)

L’objet avait la forme d’un cigare, semblait plat et a été propulsé loin du soleil sans montrer de queue cométaire, ce qui a conduit les scientifiques à penser qu’il était artificiel.

Trois ans plus tard, un autre objet a été découvert, à savoir le lanceur de fusée 2020 SO de la NASA, qui ne présentait pas de traînée cométaire. Le rapport indique également que six mois avant que « Oumuamua ne s’approche au plus près de la Terre, un météore interstellaire de la taille d’un mètre, IM2, s’est écrasé sur la Terre et présentait une vitesse identique à celle du Soleil à grande distance et une forme identique à celle de Oumuamua ».

« Avec une conception appropriée, ces minuscules sondes pourraient atteindre la Terre ou d’autres planètes du système solaire à des fins d’exploration, lorsque le vaisseau mère passerait à une fraction de la distance Terre-Soleil, comme l’a fait “Oumuamua” », écrivent les auteurs de l’étude. « Les astronomes ne pourraient pas remarquer la pulvérisation des mini-sondes parce qu’elles ne reflètent pas suffisamment la lumière du soleil pour que les télescopes d’étude existants les remarquent.

Ce rapport de recherche intervient après un mois d’examen minutieux des objets volants non identifiés survolant les États-Unis. Un ballon-espion chinois a notamment été abattu après avoir traversé le ciel américain.




La fin annoncée de l’American Dream… l’Ukraine a ouvert les portes de l’enfer !

[Source : les7duquebec.net]

[Sur l’illustration : « Le rêve américain est terminé. »]

Par Djamel Labidi

En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaître, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

L’Occident est nu

À la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à « l’hebdomadaire » français Le journal du dimanche, contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’état-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars « Léopard » sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron a essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leurs stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la Défense du Royaume-Uni arrive à Alger, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

Le déclin de l’hégémonie économique

Non, l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États-Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États-Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50 % du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux. Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en termes de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale.

Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

Les États-Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans états d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur, cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces.

C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité sur cet attentat se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des Américains ? Les Américains ont ouvert ainsi la boîte de Pandore, au risque d’une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est, semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

Les médias

Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des médias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États-Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que « Poutine ment », sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit. On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous-entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts ? Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États-Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelensky réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine « pour sa reconstruction ».

On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les présidents Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire — cette fois-ci la Russie —, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière, des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés, et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident.

Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

Les pires horreurs

Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants « de quatre ans » violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les Russes sont… cannibales.

Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblance importent peu, l’imagination est sans limites. On se trouve devant une information dans son ensemble tout entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine : «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5 % de son budget (40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB),quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! » (Chaîne d’information LCI, 7 janvier 2023)

Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des Russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les « exilés politiques » russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS ?

« Le mensonge vrai »

Les Américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du « mensonge vrai » 1, en vertu de laquelle on considère que « le mensonge peut être utile », quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir « l’intention » (soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États-Unis se sont dits « convaincus » (soulignons là aussi le mot) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions, les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles « pourraient avoir lieu ». Observez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre ? Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les Américains, font une erreur stratégique : celle que les médias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact, c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autres peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

Le désarroi

En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais il emploie font transparaître cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume-Uni, à Bruxelles, au Parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmout.

L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crûment défendre ses intérêts. Les dirigeants ukrainiens eux ajoutent le « monde civilisé », pour bien le distinguer « des barbares ». Surenchère de néophytes.

L’Occident est inquiet

Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat… des ballons météorologiques.

On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale, où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir, des valeurs qu’il proclamait, de résoudre tous les problèmes humains.

Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la « concurrence libre et loyale », la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les médias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que « lui n’agissait pas comme les États totalitaires ». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

Un autre des signes de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde où la démocratie internationale permet l’essor de la démocratie nationale.

Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droits de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elles ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyer ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elles n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du « rideau de fer », l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes et des biens. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut-être la plus grande qui soit survenue dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses, car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale ? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là : être ou ne pas être.




La guerre de Cinquième Génération et les Psyops contre les peuples

[Source : Jeanne traduction]

💡 Sur le même sujet :

🔸 Une conférence de James Giordano sur la guerre cognitive :
https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7
🔸 Un article sur la guerre cognitive
 https://www.lachainehumaine.com/2021/10/guerre-cognitive-de-l-otan-une-bataille-pour-votre-cerveau/
🔸 Un rapport de l’OTAN :
https://www.lachainehumaine.com/wp-content/uploads/2021/10/du-cluzel-guerre-cognitive.pdf
🔸 Le même rapport avec les passages clefs surlignés :
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_616f17567889e.pdf

[NDLR Il existe des pays qui ont encore mieux réagi que la Suède face à cette guerre contre les peuples et notamment la Biélorussie dont le président, prétendu dictateur, a catégoriquement refusé toutes les mesures coercitives imposées ailleurs, et particulièrement dans les nations de la sphère occidentale.
Voir aussi :
Les acteurs mondiaux peuvent utiliser le coronavirus pour remodeler le monde sans guerre — Président de Biélorussie
Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Le contrôle mental au temps du Covid
La fabrication des perceptions
Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale
Une brève histoire des expériences et opérations biologiques américaines sur les populations civiles
Comment s’unir]






Le capitalisme est devenu un capitalisme cognitif

[Voir aussi :
Comprendre le graphène
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]




L’heure de la revanche

[Source : investigaction.net]

Par Jean-Pierre Page

La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.

« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront !
Quand tous les pauvres s’y mettront ! »

(La semaine sanglante – 1871.
Jean-Baptiste Clément)

« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »

Chanson de manifestation

Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.

Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !

[Voir aussi :
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente]

Macron et le verrou des retraites

Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !

Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.

Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.

L’esprit rebelle peut-être contagieux

Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.

En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.

En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent…
https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.

Tout est à nous, rien à eux

Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))

C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))

Mettre l’économie à genoux

Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))

Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !

Chasse aux durs de la CGT

Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.

L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))

Une idylle syndicale

Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.

Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.

Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.

Adhésions à la CGT

Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.

À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !

Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.

Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.

Le seul agenda est celui de la lutte

Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !

Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.

Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))

Donnons-lui raison !

Notes




Maroc : le centre-ville de Dakhla et son église classés patrimoine national

[Source : maghreb-intelligence.com via MPI]

[Photo : L’église Santa Maria Del Corni à Dakhla]

Par Mohamed Foulahi

Le ministre de la Culture, Mehdi Bensaid, vient de signer une série de décisions pour préserver le patrimoine de la ville de Dakhla, deuxième grande ville du Sahara.

Ainsi, le centre administratif espagnol rejoint la liste des monuments historiques du Maroc. De même que l’église Santa Maria, construite au début des années 1950.

En vertu de ces décisions, ces deux sites ne sauraient faire l’objet de travaux de quelque sorte que ce soit sans l’aval du ministère de la Culture.

Par la même occasion, Mehdi Bensaid a décidé de classer patrimoine national trois sites de gravures rupestres de la région de Dakhla-Oued Eddahab dont deux dans la province d’Aousserd.

Les sites des gravures rupestres, très répandu dans le Sud du Maroc, font souvent les frais d’actes de vandalisme, parfois de la part de touristes étrangers, voire d’autochtones inconscients de la valeur qu’ils représentent.