REVUE DE PRESSE DU 11 DÉCEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
Fraude, censure et radiations

Partout dans le monde les témoignages affluent au sujet des mécanismes de la censure que viennent renforcer les twitter files, tandis qu’Albert Bourla le PDG de Pfizer refuse toujours de se présenter devant les parlementaires européens, qu’un professeur de médecine japonais dénonce les documents falsifiés et que le projet de gouvernance mondiale de la santé avance à l’OMS. Des voix se lèvent contre le port du masque et les faux positifs, sur fond de graves effets indésirables reconnus par l’ANSM et une explosion mondiale de maladies cardiaques, tandis que certains ordres continuent de radier des médecins pour avoir osé contrer le discours officiel et mensonger.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Il y a une organisation globale pour augmenter la censure, selon le Pr PERRONNE

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/christian-perronne-organisation-globale-augmenter-censure

« Il ne faut pas toucher aux enfants (…) Ils font des formes bénignes et ne transmettent pas le virus (…) Faut rester zen. On va nous sortir d’autres causes de peur pour essayer de continuer à nous asservir, mais les gens doivent se sentir libérés de cette pandémie. »

Le Dr Kierzek défend la réintégration des soignants non vaccinés

https://dissidentofficiel.com/le-dr-gerald-kierzek-defend-avec-brio-la-reintegration-des-soignants-non-vaccines-ca-ne-fait-plus-aucun-sens-cette-histoire-video-complete/

« Il est revenu sur… le mythe selon lequel ce serait le nombre de contaminations qui serait à prendre en compte, alors que tout le monde sait que c’est en fait la mortalité causée par le virus qu’il faut surveiller. »

Rétablissons les suspendus dans leurs droits

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/08/science-sans-conscience-et-politique-sans-ethique-par-patrick-de-casanove/

« Réintégrer les soignants non vaccinés pourrait être le premier pas pour démonter la machine infernale que les politiques ont mise en route au prétexte des COVID. »

Pour ne pas s’allier avec le RN, LFI retire sa proposition de texte de loi pour la réintégration des soignants suspendus

https://www.francesoir.fr/politique-france/soignants-suspendus-les-insoumis-refusent-de-defendre-le-texte-avec-le-rn-et

Selon le RN : « Macronistes et Insoumis empêchent donc les soignants suspendus de reprendre le chemin des hôpitaux et autres cabinets médicaux. »

Les fraudes de l’émission Complément d’enquêtes du 17 novembre 2022

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/nicolas-vedrinesla-presentation-des-preuves-de-complement-d-enquete-est-frauduleuse

« “Au moins une dizaine de fake” : c’est le nombre de fausses preuves qu’affirme avoir identifiées Nicolas Védrines, soignant diplômé en ingénierie et passionné par les études de méta-analyses. »

ÉTRANGER

AUSTRALIE — Mécanismes de la censure à l’heure du Covid 19

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/brian-martin

« Brian Martin revient sur les expériences des médecins et des chercheurs qui ont été la cible de cette censure suite à leurs publications ou à leurs déclarations contestant le point de vue officiel sur le covid. Il rend compte des attaques et des méthodes de déstabilisation employées par les tenants du narratif dominant contre les individus critiques des mesures sanitaires et de la politique de vaccination en population générale.
Il expose également les contre-attaques des personnes censurées qui, après une période d’effroi, ont réagi en élaborant des stratégies de défense pour continuer à faire entendre leurs voix/Brian Martin est professeur émérite en sciences sociales à l’Université de Wollongong en Australie. Spécialiste de la censure, il est l’auteur de 22 livres et de centaines d’articles sur la non-violence, les lanceurs d’alerte, les controverses scientifiques, les questions d’information et la démocratie.
 »

Le PDG de Pfizer refuse toujours d’être auditionné par le Parlement européen

https://www.francesoir.fr/politique-monde/le-pdg-de-pfizer-refuse-toujours-d-etre-auditionne-par-les-parlementaires-europeens

« Beaucoup de mystères entourent toujours les commandes de vaccins à ARNm de Pfizer-BioNTech passées avec la Commission, qui s’est aussi refusée à communiquer les prix pratiqués.
Les échanges de SMS entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, sont tenus encore secrets à ce jour. »

JAPON — Le Pr FUKUSHIMA fustige le ministère de la Santé.

Vidéo sans langue de bois, « le Professeur Fukushima demande à ses interlocuteurs de se baser systématiquement sur les faits réels, l’état clinique, la situation des malades et certainement pas sur tous les documents officiels falsifiés, trafiqués depuis le début de la crise sanitaire. »

Royaume-Uni — La liberté académique est morte

https://www.francesoir.fr/societe-sante/la-liberte-academique-est-morte-un-professeur-de-stanford-raconte-son-enfer

Si « les dirigeants universitaires ne défendent pas la liberté académique, ils ne méritent pas les postes qu’ils occupent. »

La première version du traité de l’OMS sur les pandémies

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/08/exclu-la-premiere-version-du-traite-oms-sur-les-pandemies/

« Le traité pose donc crûment le “global health governance”, la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie… »

USA — Suite des twitter files

https://www.francesoir.fr/politique-monde/twitter-files-la-journaliste-bari-weiss-devoile-des-listes-noires-qui-limitaient

La journaliste Bari WEISS a cité le cas du Dr Jay Bhattacharya de l’Université de Stanford, qui avait exprimé son opposition au confinement durant l’épidémie de coronavirus en 2020. « Twitter l’a secrètement placé sur une “liste noire des tendances”, empêchant un reach important. »

JUSTICE

Les radiations continuent, avec celle du Dr Marc Girard, expert auprès des tribunaux

« Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre… »

Capsule de Maître X

https://crowdbunker.com/v/ps826jgFZR

Où il est question d’un Conseil de l’Ordre qui rejette une demande d’une CPAM concernant des prescriptions hors AMM, d’un référé qui donne raison à une employée non vaccinée, et d’une plainte auprès de la Cour pénale internationale. Liens sous la vidéo

IRLANDE Enquête sur un décès d’adolescent après vaccin Pfizer

https://www.francesoir.fr/societe-sante/enquete-en-irlande-sur-le-deces-d-un-adolescent-apres-avoir-recu-un-vaccin-pfizer

« L’instruction, qui commençait à la cour de Castlebar, dans le comté de Mayo, en Irlande, pourrait durer des années et aboutir à la mise cause du vaccin du laboratoire américain dans la mort de cet adolescent. »

COVID

Origine du Covid, nouveaux éléments

https://nypost.com/2022/12/03/scientist-with-ny-non-profit-tied-to-wuhan-lab-says-covid-man-made-virus/

« Andrew Huff, qui travaillait pour une organisation à but non lucratif basée à New York qui étudiait les virus, a déclaré que le COVID s’était échappé de l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine, il y a plus de deux ans, et a accusé les autorités d’être à l’origine du “plus grand échec du renseignement américain depuis le 11 septembre”, a rapporté samedi le journal britannique The Sun. »

TRAITEMENT et STRATÉGIES

ALLEMAGNE — le président des pédiatres déconseille le port du masque chez les enfants

https://exxpress.at/infektionswelle-praesident-der-kinderaerzte-raet-dringend-von-maskenpflicht-ab/

« C’est précisément le port de masques au cours des 2 dernières années qui a entraîné un affaiblissement du système immunitaire chez les enfants. »

Les masques sont des bâillons inutiles

https://docteur.nicoledelepine.fr/les-masques-sont-des-baillons-inutiles-et-dangereux-pour-la-sante-mentale-et-physique/

« Avoir imposé une telle mesure si totalement inutile, si inconfortable, si toxique en particulier pour les jeunes est une véritable barbarie. Et s’être inspiré pour notre stratégie Covid de celle de la Chine est malheureusement révélateur des valeurs démocratiques de nos dirigeants. »

Le masque est un gadget politique

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gerald-kierzek-le-masque-est-un-gadget-politique-qui-eclipse-la-crise-generale-du-systeme-de-sante-20221209

« L’obligation du port masque, en particulier dans les transports en commun, n’a plus de sens pour différentes raisons. Ses bénéfices n’ont jamais été formellement démontrés pour endiguer une épidémie : les virus de l’hiver sont particulièrement contagieux, masque ou pas. »

Les tests PCR faux positifs sont nombreux

« Les faux positifs sont responsables de dommages individuels et sociétaux importants/Non Mme de Marval, et l’AFPles résultats faux positifs ne sont pas rarissimes, mais au contraire de plus en plus nombreux et ont causé des dommages sanitaires et économiques considérablesaux individus et à la société. »

EFFETS INDÉSIRABLES

L’ANSM annonce au 17 novembre 2022 46 989 effets indésirables GRAVES

« Malgré ce massacre de masse, aucune alerte n’a été lancée par l’ANSM qui estime toujours que la balance bénéfice/risque est positive, ce qui est une première dans toute l’histoire de la médecine moderne. »

Les cobayes de Pfizer ne pouvaient pas signaler les effets secondaires graves

« Le produit dit vaccin de Pfizera bien été distribué sans la moindre preuve de non-dangerosité. »

Explosion de maladies cardiaques post-vaccinales

« Les auteurs d’une étude portant sur 25 patients décédés et autopsiés déclarent qu’au cours des “20 dernières années à l’hôpital universitaire de Heidelberg, ils n’ont vu aucune inflammation (!) comparable dans le muscle cardiaque.” »

RÉSISTANCES

FranceSoir fait appel de la décision de retrait de leur agrément

https://twitter.com/france_soir

« Le directeur de la publication, @xazalbertsouhaite apporter de nouvelles informations aux lecteurs et les remercie pour leur soutien. »

Qui veut la peau de FranceSoir ?

« Du jamais-vu depuis la loi de 1881 qui a instauré le droit d’information et la liberté d’expression, à l’exception de l’occupation. »

CSI n° 82 du 8 décembre 2022

https://crowdbunker.com/v/eggDF4HVK5



Invité : Pierre CHAILLOT statisticien et auteur de la chaîne Décoder l’éco
Sujet : le ministère de la Santé avoue que les non-vaccinés sont bien plus nombreux !




Un article du Dr Joseph Mercola — La refonte de notre système alimentaire est un complot de contrôle : « la nourriture est un médicament »

[Source : guyboulianne.info]

John D. Rockefeller

La destruction planifiée de notre système alimentaire est bien engagée, sous la bannière d’une « refonte » pour une plus grande « équité ». Fin septembre 2022, la Maison Blanche a accueilli la Conférence sur la faim, la nutrition et la santé, au cours de laquelle le président Biden a défini un « objectif audacieux » pour « éradiquer la faim et accroître une alimentation saine et l’activité physique d’ici 2030 ».

L’objectif déclaré est de mettre fin aux maladies liées à l’alimentation, tout en « comblant les disparités entre les communautés les plus touchées ». À première vue, il peut sembler que le gouvernement s’intéresse enfin à la nutrition et réalise son impact sur la santé est une excellente nouvelle. Mais les choses ne sont pas du tout ce qu’elles semblent être.

Méfiez-vous du loup déguisé en mouton

Une longue liste d’entreprises et d’organisations civiques, académiques et philanthropiques ont été identifiées lors de cette conférence comme ayant été choisies pour ouvrir une nouvelle voie vers la santé et le bien-être pour tous. Pour mettre en évidence quelques-uns de ces sauveurs présumés, DoorDash, Google et Warner Bros. sont parmi ceux qui ont amélioré l’accès à la nourriture et l’abordabilité. Danone, Dole, Instacart et Walgreens permettront aux consommateurs de faire et d’avoir accès à des choix sains, et la Fondation Rockefeller fait partie du groupe qui s’attaquera à l’amélioration de la recherche sur la nutrition et la sécurité alimentaire.

Je suis sûr que vous vous sentez déjà chaud et confus, sachant que votre santé et votre sécurité alimentaire sont entre de telles mains compétentes et responsables.

Pour commencer, Biden a affecté 8 milliards de dollars pour financer des entreprises qui effectueront des dépistages nutritionnels et intégreront la nutrition dans les soins de santé, des startups axées sur des solutions à la faim et à l’insécurité alimentaire, et une philanthropie qui « améliore l’accès à des aliments nutritifs, promeut des choix sains et augmente l’activité physique ». Mais comme le rapporte le journaliste d’investigation Corey Lynn :

« Le récit est de convaincre tout le monde que cela est dû au COVID et au changement climatique, et par conséquent, ces soi-disant dirigeants inefficaces auront soudainement à cœur l’intérêt du peuple et feront enfin le travail.

« La réalité est que le déclin économique dû aux blocages, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement manufacturée, à la fermeture de milliers d’entreprises, à l’inflation intentionnelle et aux conditions de santé exploitées pendant et après la pandémie orchestrée est ce qui a créé une perte de revenus, une incapacité à se permettre de la nourriture et du gaz, et une perturbation complète du bien-être de chacun. »

Le triple objectif

Comme l’a détaillé Lynn, l’objectif derrière cette “révolution alimentaire” est triple et n’a rien à voir avec l’amélioration réelle de l’accès à des aliments sains et la réduction du fardeau de la maladie. Il s’agit vraiment de contrôler la population par l’alimentation, en :

1. Faire participer le plus de personnes possible aux programmes SNAP (assistance nutritionnelle supplémentaire) et WIC (femmes, nourrissons et enfants) afin que les achats et les dépenses puissent être contrôlés grâce à des jetons alimentaires numériques. En fin de compte, l’objectif est de faire entrer tout le monde dans un système alimentaire socialiste basé sur des jetons d’aide gouvernementale.

2. Intégrer l’alimentation et la nutrition aux soins de santé afin que les politiques alimentaires et de santé soient regroupées sous un même toit. Cela facilitera la création de nouvelles politiques, le financement et le contrôle dans les deux domaines. Les achats de nourriture et les dossiers médicaux seront liés à votre passeport vaccinal/identité numérique, qui contient également vos dossiers scolaires, vos relevés de voyage, vos relevés de travail et vos comptes bancaires.

« C’est un grand plan directeur. En formant des milliers de médecins à ce nouveau modèle de “la nourriture est un médicament”, en déployant un dépistage nutritionnel, des repas médicaux et en produisant des ordonnances, ils jettent les bases de tout cela », écrit Lynn. « ‘Food is Medicine’ sont LES mots-clés utilisés pour faire campagne, lancer des programmes, modifier les politiques et le financement, agréger les données, lier l’industrie des soins de santé à l’approvisionnement alimentaire et, en fin de compte, dépister, suivre et contrôler les gens par le biais de la nourriture. »

3. Modification des normes alimentaires, des catégories d’aliments et de la nutrition – L’agriculture traditionnelle de céréales et de plantes sera remplacée par la culture verticale en intérieur de semences OGM brevetées, tandis que l’élevage d’animaux sera régulé dans l’oubli afin d’être remplacé par des fermes d’insectes (ce que l’on appelle le micro-élevage), des aliments génétiquement modifiés et de la viande cultivée en laboratoire.

L’histoire se répète

Il peut être tentant pour certains de croire que le gouvernement a finalement changé d’avis et est vraiment déterminé à améliorer la santé publique en abordant la nutrition et en lui donnant le rôle central qu’elle mérite. Si c’est vous, je vous exhorte à considérer l’histoire de la façon dont nous sommes arrivés ici en premier lieu, et comment les mêmes acteurs qui ont détruit notre système alimentaire la première fois prétendent à nouveau être nos sauveurs.

John D. Rockefeller est celui qui a retiré la nourriture de la médecine il y a 112 ans grâce à son financement et à l’ingénierie de mise en œuvre du rapport Flexner. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, la Fondation Rockefeller fait semblant de remettre de la nourriture. Cependant, un examen minutieux révèle que la motivation réelle et les objectifs sont identiques.

Il y a un siècle, la nutrition a été éliminée de la médecine afin de prendre le contrôle du système médical et de le rendre dépendant de médicaments brevetés dérivés du pétrole qui ne peuvent pas guérir la cause sous-jacente de la maladie. Maintenant, l’objectif est de contrôler le système alimentaire en le combinant avec la médecine, dont ils ont déjà un contrôle total.

[Voir aussi :
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910]

Le plan de Rockefeller pour monopoliser la médecine, la banque et la nourriture

La famille Rockefeller a une longue histoire de destruction de systèmes fonctionnels afin de les remplacer par quelque chose qui leur profite et/ou résout le problème de la surpopulation mondiale. Par exemple, avec General Motors, Rockefeller a secrètement acheté et démantelé le système de transport public aux États-Unis, pour promouvoir le besoin d’une voiture familiale. Ils ont également remplacé les tramways électriques par des bus gourmands en essence pour développer leur activité pétrolière. En 1902, Rockefeller a financé la création du General Education Board, à travers lequel il avait l’intention de contrôler l’éducation publique. D’autres plans soutenus par le pétrole pour façonner et remodeler le système éducatif américain ont suivi, notamment un plan visant à modifier l’enseignement de l’histoire américaine pour promouvoir une vision du collectivisme, ainsi qu’un programme aboutissant à la transformation de la pratique de la médecine.

La phytothérapie basée sur la naturopathie était la norme à cette époque, et Rockefeller a entrepris de faire évoluer l’industrie médicale vers l’utilisation de produits pharmaceutiques dérivés du pétrole à la place. À cette fin, le Rockefeller Institute for Medical Research a été créé en 1901, dirigé par le Dr Simon Flexner qui, à l’époque, était professeur de pathologie expérimentale à l’Université de Pennsylvanie.

Le frère de Flexner, Abraham, a été engagé pour rédiger un rapport sur l’état du système d’éducation médicale américain, et son étude, The Flexner Report, publiée en 1910, a ouvert la voie à Rockefeller pour une refonte complète du système médical américain. À la suite de ce rapport, pratiquement toutes les thérapies médicales naturelles ont été criminalisées et les praticiens ont été mis hors service et remplacés par des médecins “scientifiques” qui ont appris à prescrire des drogues synthétiques brevetables, inventées dans les propres centres de recherche du cartel pétrolier.

À peu près à la même époque, Rockefeller a également pris le contrôle du système financier américain grâce à la création de la Réserve fédérale, établie en 1913. Depuis lors, les Rockefeller sont des courtiers influents dans le secteur bancaire. Ils ont également cherché à consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire mondial, en utilisant la philanthropie comme couverture. La Fondation Rockefeller a financé la Révolution verte qui a conduit à l’introduction de produits chimiques agricoles à base de pétrole, qui ont rapidement transformé l’agriculture, tant aux États-Unis qu’à l’étranger.

Le programme “Food for Peace” du président Johnson imposait l’utilisation de technologies et de produits chimiques dépendant du pétrole par les bénéficiaires de l’aide, et les pays qui ne pouvaient pas se le permettre ont obtenu des prêts du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. La Fondation Rockefeller a également financé la “révolution génétique” qui nous a apporté des semences génétiquement modifiées brevetables. Aujourd’hui, la Fondation Rockefeller fait partie du casting de la Grande Réinitialisation (The Great Reset), qui cherche à prendre le contrôle total de chaque personne dans le monde – financièrement, médicalement, physiquement et psychologiquement. Et maintenant, enfin, le rêve de Rockefeller de contrôler tous les aspects du système alimentaire – en plus de la finance, de la médecine, de l’énergie, des transports et de l’éducation – se concrétise.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Comment la Fondation Rockefeller va réinitialiser votre table

En juillet 2020, alors que la pandémie de COVID prenait de l’ampleur, la Fondation Rockefeller a publié un rapport intitulé “Reset the Table: Meeting the Moment to Transform the US Food System” (Réinitialiser la table : rencontrer le moment de transformer le système alimentaire américain). Dans ce document, ils affirment que la pandémie de COVID a provoqué « une crise de la faim et de la nutrition » aux États-Unis « contrairement à tout ce que ce pays a connu depuis des générations ».

Remarquez, la COVID a été déclaré pandémie le 11 mars 2020, donc au moment de la publication de ce rapport Rockefeller, la pandémie n’existait que depuis quatre mois, et bien que certains groupes à haut risque aient connu l’insécurité alimentaire, comme les enfants dont le repas principal est un déjeuner scolaire, les pénuries alimentaires généralisées, en termes d’étagères vides, n’étaient pas très répandues ou particulièrement graves aux États-Unis. Quoi qu’il en soit, selon la Fondation, la pandémie a révélé de profonds problèmes dans le système alimentaire américain qui doivent être “réinitialisés”. Par coïncidence, “Reset the Table” a été publié juste un mois après que le Forum économique mondial (FEM) a officiellement annoncé ses plans pour une “Grande réinitialisation”, et de nombreux contributeurs au document de la Fondation sont membres du FEM.

Il y a beaucoup de détails intéressants dans ce document. Par exemple, à la page 3, il est indiqué que « 94% des décès dus au COVID-19 chez les personnes atteintes d’une maladie sous-jacente, dont la majorité sont liées à l’alimentation ». Ceci est surprenant, étant donné que le régime alimentaire et la nutrition étaient essentiellement absents des discussions publiques et des reportages sur l’infection.

À la page 10, la Fondation déclare que « la nourriture est un médicament » et qu’en « investissant dans des régimes alimentaires sains et protecteurs », les Américains pourront « prospérer et réduire les coûts de santé étouffants de notre pays ». Le rapport poursuit en appelant à l’expansion des programmes de prescription de produits, car « la santé alimentaire et les résultats du COVID-19 sont clairement liés ».

C’est essentiellement mon enseignement au cours des dernières décennies, et plus encore pendant la pandémie, qui m’a finalement valu l’honneur d’être étiqueté comme étant le principal diffuseur de désinformation aux États-Unis. Pourtant, voici la Fondation Rockefeller, entièrement d’accord – du moins en théorie car en fin de compte, leur définition d’une alimentation saine est diamétralement opposée à la mienne, et probablement à la vôtre aussi.

Bastardiser la notion d’une alimentation saine

Depuis plusieurs années, le FEM promeut l’idée qu’il faut s’habituer à manger des mauvaises herbes et des insectes (lire cet article), car l’élevage d’insectes est beaucoup moins cher, nécessite peu de ressources naturelles comme l’eau et pourrait réduire la pollution agricole de près de 99 %. Pendant des années, le FEM a également promu l’idée que les aliments pour animaux cultivés en laboratoire et les cultures génétiquement modifiées sont le seul moyen de nourrir le monde et de sauver la planète.

Sans surprise, le mot “biologique” n’apparaît pas une seule fois dans le rapport de la Fondation Rockefeller, et le mot “naturel” n’est utilisé qu’en référence aux “catastrophes naturelles”. Ceci malgré le fait que le mot « sain » ait été utilisé 33 fois et le mot « durable » 17 fois.

Le terme “protéines alternatives” apparaît une fois, et il n’y a aucune mention de “nourri à l’herbe”. En d’autres termes, leurs versions d’« alimentation saine » et d’« agriculture durable » n’incluent aucun des critères de base pour un approvisionnement alimentaire vraiment sain, nutritif, durable et régénérateur.

Compte tenu de son réseau étroit avec le FEM, il semble raisonnable de conclure que le “régime sain” auquel la Fondation Rockefeller ne cesse de se référer est celui des mauvaises herbes et des insectes, et que les types de changements à la législation et aux normes qu’ils ont l’intention de faire adopter sont ceux liés à ce qui constitue la “nourriture”.

Comment ils entendent prendre le contrôle de la chaîne d’approvisionnement

“Reset the Table” décrit comment ils entendent prendre le contrôle de l’approvisionnement alimentaire et de la chaîne d’approvisionnement sous couvert d’« équité » et de « protection de l’environnement ». Ce sont exactement les mêmes mots-clés utilisés dans la conférence de Biden sur la faim, la nutrition et la santé.

L’une des clés de cette entreprise est la collecte de données. Ils veulent collecter des données sur les dépenses et les habitudes alimentaires de chacun. À cette fin, la Fondation souhaite que tout bascule dans un environnement en ligne, y compris la médecine et l’achat de nourriture. Ceci, bien sûr, rend tout ce que vous faites beaucoup plus facile à surveiller et à suivre. Comme l’a noté Lynn, faire participer les gens aux programmes SNAP et WIC et utiliser des jetons alimentaires numériques permettra également la surveillance et le contrôle.

Une troisième clé du succès réside dans les « changements de politiques, de pratiques et de normes ». Cela comprend sans aucun doute des campagnes visant à changer l’opinion des gens sur les insectes en tant que source de nourriture et la législation connexe. Enfin, l’objectif est de centraliser le contrôle de l’approvisionnement alimentaire dans un bureau exécutif unique, ce qui est parfaitement conforme à l’idée d’un gouvernement mondial unique.

Dans son article, Lynn poursuit en coupant à travers les écrans de fumée en couches pour démêler les véritables intentions derrière le battage médiatique. Ici, je vais me concentrer sur les deux qui me semblent les plus importants. Je vous encourage à revoir le reste dans l’article de Lynn.

L’écran de fumée “La nourriture est un médicament”

En 2023, un partenariat entre la Fondation Rockefeller, l’American Heart Association et la chaîne de supermarchés Kroger lancera une « Food is Medicine Research Initiative » pour générer des preuves pour les programmes Food is Medicine du secteur de la santé et « accélérer la compréhension et l’utilisation par le public des programmes “la nourriture est un médicament” en tant que partie intégrante du système de soins de santé. » Lynn note :

« Bien sûr, la nourriture est un médicament, mais ce n’est pas la véritable intention de cette initiative. En intégrant la nourriture dans la médecine, imaginez comment cela changera le paysage des mécanismes de contrôle mis en place sous le couvert des soins de santé.

« Ce n’est pas la seule avenue que les Rockefeller utilisent pour orchestrer ce changement dans le contrôle alimentaire. Ils sont également l’un des principaux bailleurs de fonds du Center for Good Food Purchasing, avec la Fondation WK Kellogg… et le 11th Hour Project – le véhicule de subvention de la Fondation de la famille Schmidt – l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt.

« L’objectif déclaré de ce « Centre » est de gérer le programme d’achat de bonnes denrées alimentaires, qui consiste à amener les institutions à se convertir à leur « transparence de la chaîne d’approvisionnement de la ferme à la fourchette et à passer à un modèle d’achat basé sur les valeurs »

« Blue Cross travaille avec Reinvestment Partners qui gère le programme Eat Well qui fournit des ordonnances de produits aux participants inscrits. Il est lié électroniquement à une carte de fidélité pour un accès à utiliser dans les épiceries participantes… La Fondation Rockefeller finance Reinvestment Partners… »

Le piège de l’assistance alimentaire saine

Le piège qui nous est tendu est celui d’un système alimentaire socialiste contrôlé. Faire participer le plus grand nombre possible aux programmes d’aide alimentaire est la première étape. Bientôt, l’aide alimentaire sera également intégrée à Medicaid. Comme l’a noté Lynn, il ne s’agit pas d’une théorie du complot sans fondement. La cabale révèle ouvertement la véritable intention dans une grande variété de rapports et de documents.

Par exemple, dans le graphique ci-dessous, inclus dans un rapport de 2018 de l’Illinois Blockchain and Distributed Ledger Task Force, ils montrent comment ils ont l’intention de contrôler votre utilisation de « jeton d’alimentation saine » grâce à l’identité numérique et à la monnaie numérique. Dans le cas illustré, un cheeseburger n’est pas autorisé à être acheté, car il est identifié comme un “achat d’aliments malsains”.

Bien que l’exemple implique un demandeur d’aide sociale utilisant des jetons de prestations, ce système s’étendra sans aucun doute pour inclure toutes les personnes et la monnaie courante. C’est juste une question de temps. C’est ainsi que ça commence. Et tandis que les premiers modèles identifieront les fruits et légumes comme des aliments sains, ce qui est « sain » changera à mesure que leur contrôle sur l’agriculture et la fabrication d’aliments s’approfondit.

Rassurez-vous, les recommandations alimentaires saines du gouvernement ne seront jamais exactes et vraies. Pour preuve, je vous donne le Food Compass de la Friedman School of Nutrition Science and Policy, dévoilé fin 2021 comme le dernier et le plus grand en science nutritionnelle, à utiliser désormais pour guider les programmes de soins de santé et d’assistance nutritionnelle dans leurs sélections. Dans cet outil d’orientation nutritionnelle, Lucky Charms, Frosted Mini Wheats, Honey Nut Cheerios, cornets de crème glacée, amandes enrobées de chocolat et M&Ms aux amandes ont tous des scores nutritionnels plus élevés que le fromage cheddar et le bœuf haché.

[En vert : « à encourager ». En jaune : « à modérer ». En rouge : « à minimiser »]

Selon le Food Compass, vous serez en meilleure santé si vous remplacez l’œuf entier, le fromage cheddar et le bœuf haché par des bonbons littéraux. Peut-il y avoir le moindre doute que son but est d’éloigner les gens des aliments naturels sains, vers la malbouffe transformée ? Et CECI est l’outil prévu pour déterminer les types d’aliments que les programmes d’aide à la nutrition et les soins de santé prescriront.

Pourquoi il est si crucial de comprendre le plan

Comme l’a noté Lynn, « Un coup de main est toujours agréable jusqu’à ce qu’il ait des arrière-pensées. » Et quand il s’agit de voir le gouvernement accorder soudainement la priorité à la nutrition en tant que priorité des soins de santé, nous pouvons être sûrs qu’il y a des arrière-pensées à l’œuvre.

« « Bien sûr, l’activité physique pour tous et la réduction du sucre dans les aliments sont des approches bienvenues”, écrit Lynn, “mais le reste de ce programme n’est pas dans le meilleur intérêt des êtres humains ».

« Le problème est qu’en examinant cette fiche d’information [de la Maison Blanche], cela peut sembler être une bonne idée, tout comme l’examen d’un seul livre blanc du FEM pourrait même sembler avoir le potentiel d’être une bonne chose. Cependant, lorsque l’on prend la fiche d’information avec d’innombrables livres blancs, sites Web, financements et autres documents internes et que l’on rassemble le tout, cela dépeint une tout autre histoire.

« Ils savent très bien que la plupart des gens ne rassembleront pas toutes les pièces du puzzle, de sorte qu’ils ne pourront pas voir la réalité de la situation et discerner le véritable programme. C’est pourquoi il est si important de le faire.

« Imaginez si quelqu’un refuse de manger des insectes – il se peut qu’il ne reçoive pas les soins de santé appropriés. Ou que se passe-t-il si l’on refuse de participer au programme de jetons alimentaires et de ne manger que selon les instructions ? Ont-ils simplement perdu leur capacité à recevoir des soins de santé ? … Que se passe-t-il si des vaccins comestibles arrivent sur le marché et qu’ils essaient de les rendre obligatoires dans le cadre de leur régime alimentaire ? …

« Tout comme avec leurs autres programmes qui sont tous liés à celui-ci, le contrôle narratif est assuré par les universités, les associations médicales… et bien d’autres pour apporter une toute nouvelle perspective sur ce à quoi un régime nutritionnel devrait ressembler pour prévenir les maladies… et les gènes. les produits édités, les insectes et les cellules cultivées semblent être la priorité absolue.

« Cela peut sembler être une combustion lente, mais ils mettent en place simultanément plusieurs pièces de la structure, et lorsque cette brûlure atteint enfin l’intérieur des maisons des gens, dans leurs armoires, leurs réfrigérateurs et leurs portefeuilles, il sera trop tard pour annuler toutes les politiques et réglementations qui se sont mises en place. C’est pourquoi il est si important de continuer à diffuser ces informations et à lutter contre ces mécanismes de contrôle. »

SOURCE — Dr Joseph Mercola : « The Redesign of Our Food System Is a Plot for Control ». December 10, 2022 [PDF]


À propos du Dr Joseph Mercola

Le Dr Joseph Mercola est le fondateur de Mercola.com. Médecin ostéopathe, auteur à succès et récipiendaire de multiples prix dans le domaine de la santé naturelle, sa vision principale est de changer le paradigme de la santé moderne en fournissant aux gens une ressource précieuse pour les aider à prendre le contrôle de leur santé.

En raison de ses efforts inlassables pour diffuser des informations importantes sur la santé au public, le Dr Mercola a reçu de nombreux prix et distinctions. En 2009, il a été nommé le meilleur Ultimate Wellness Game Changer, qui récompense « 100 innovateurs, visionnaires et leaders dans 10 catégories qui exploitent le pouvoir des nouveaux médias pour remodeler leurs domaines et changer le monde ».

Il a également reçu des prix prestigieux d’Emord and Associates PC pour ses contributions à la médecine holistique, notamment le prix Sacred Fire of Liberty, le prix Excellence in Health Journalism Award et le Freedom of Informed Choice Award.

Le Dr Mercola a ouvert la voie à des changements révolutionnaires dans le domaine de la santé naturelle. Il est toujours en avance sur la courbe en matière d’information sanitaire innovante, dépassant les limites de la médecine conventionnelle pour apporter des conseils de santé fiables à son public.




Lettre ouverte aux personnes « honnêtes »

Par Lucien SA Oulahbib

Par « honnête » il faut vous l’entendre au sens ancien (1088) de « gentilhomme » qui s’informe du mieux qui soit, sans pédanterie ni forfanterie, sachant que la connaissance se distingue de l’opinion en ce que la première accumule en dogme positif des certitudes irréversibles (la nécessaire distinction entre ce qui « est » nuisible ou ce qui renforce, au-delà de son contenu toujours relatif, la gravitation, la relativité, la distinction entre logique et raison, etc., etc.) alors que la seconde, l’opinion, brasse encore des incertitudes et des sentiments non encore solidifiés par une vérification qui fasse non pas consensus, mais partage, se diffusant peu à peu ou d’un coup à l’instar d’une invention que l’on adopte au fur et à mesure lorsqu’elle prouve son efficience et qu’elle ne se trouve plus hors de portée ; sans cependant mépriser ou accuser l’avis contraire d’activité « réactionnaire » (pour résumer ce qu’en disait Raymond Boudon). Nous sommes bien loin du compte aujourd’hui.

Qu’il s’agisse en effet de ce qui se passe dans le domaine de la santé, de l’économie, l’énergie, « le » climat, « la » situation internationale, ledit « vivre ensemble », l’enseignement, la justice, la solidarité enfin, force est de constater que si vous êtes une personne « honnête » (et vous l’êtes nécessairement sinon vous n’aurez jamais lu ces lignes, ou alors juste pour les dénigrer façon anti-Musk) vous ne vous y reconnaissez plus et depuis longtemps.

Il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne que leurs chiffres sont des leurres tant ils ont été falsifiés ou omis, des courbes simplifiées, des effets naturels diabolisés, des sommes fabuleuses détournées, des contrats corrompus ; sans que l’on ne puisse cependant le prouver encore juridiquement faute d’avoir les processus de falsification sous la main, sinon en découvrant ici et là quelques « vérités » comme l’injection anti Covid-19 qui n’empêche ni la contamination ni l’éclosion des formes graves, pas mieux en tout cas que les traitements précoces interdits et aux vérifications tronquées, ou encore les magouilles FTX avec les régimes « Zelinsky » et Biden (prononcez Biiden)…

Sauf qu’« ils » détournent votre attention en la matière, mesdames et messieurs (dirait la prof de Tango à SciencePo avant de se le faire interdire) sur quelques arbres jetés en pâture (telle cette vice-présidente du Parlement européen en décembre 2022) pour mieux cacher la forêt des contrats au contenu noirci ou occulté comme ceux de ces « vaccins-médicaments » aux effets par ailleurs prétendument positifs alors qu’ils s’avèrent sinon frelatés du moins exagérés et non exempts de graves effets négatifs et dont vous commencez seulement à en connaître le nombre sinon de plus en plus exponentiel du moins excessif (plusieurs millions pour le moment) alors que naguère l’on en stoppait la fabrication pour moins que cela alors que c’est une maladie qui a eu, même au plus fort « pic », un taux de létalité bien inférieur aux infections respiratoires annuelles (plus de quatre millions de morts… par an…)…

La parole « honnête » consisterait, mesdames et messieurs, à mettre tout sur la table, à écouter toutes les parties (Christian Perronne demande ce débat, par exemple) afin de pouvoir distinguer ce qui est encore de l’ordre de l’opinion et ce qui se classe de l’ordre de la connaissance (pour suivre la classification de Raymond Boudon supra). Or, il s’avère que certains intérêts prétendant même parler « au nom de LA Science » (ce qui est un non-sens, cette entité n’existant pas) à l’instar des fanatiques parlant « au nom de Dieu » — ce qui est d’ailleurs un blasphème) font en sorte de faire taire les parties qui contrediraient leurs arguments par la mise à l’Index (donc la mort sociale par quelques faux philosophes en Inquisiteurs) bien loin de la controverse légitime, ce qui est là littéralement malhonnête et donc criminel, méritant alors sanction, comme cela ne va pas tarder, espérons-le, telle cette dite « agence française du médicament » qui vient d’être à nouveau prise la main dans le sac.

D’où cette « lettre ouverte » : il est de plus en plus inconcevable d’accepter que cette situation perdure, à moins de considérer que décidément en Occident sa spécificité, celle de « l’ouverture d’esprit » doit désormais disparaître, dévorée par les anti-démocrates et anti-méritocratie qu’ont toujours été au fond les marxistes-léninistes actuellement à la manœuvre (ces soi-disant critiques de la « démocratie formelle ») ainsi que leurs contraires fascistes satisfaits de quelques lauriers et subsides provenant des peuples non encore résolus d’aller à l’abattoir, mais y allant tout de même tant le trans-courant cybernétique soutenu par les totalitaires de tous bords est fort, se nourrissant même de ce qui le combat (bientôt Macron ira manifester contre le pouvoir… macronien : ne rouspète-t-il pas contre ses ministres ou Biiden alors qu’ils font exactement ce qu’« ils » demandent ?…).

Ces totalitaires (au visage d’ange) sont tous envieux du pouvoir esclavagiste des temps pré judéo-chrétiens et musulman réduisant les corps non marqués par quelques concessions (les dhimmis) à leurs attributs sexués et hygiénistes (le « care ») ce que les nazis commencèrent à accomplir par la purge des impurs, les scientistes d’aujourd’hui finissent cette transformation en cataloguant par exemple de parasites tous ceux qui refusent de se faire injecter ou hara-kiri alors que c’est désormais l’inverse qui prévaut : les injectés sont une menace, déjà pour eux-mêmes, ensuite pour les non-programmés. L’injection est d’ailleurs tout un programme au dire d’un Harari (la version moyenne gamme de la Secte SHAA alors qu’un Enthoven en serait la version bas de gamme, le haut de gamme tirant les ficelles sans le dire…).

Face à cela, l’honnêteté voilà ce qui vous resterait comme aventure dernière, à faire partager dans de réelles « universités populaires »…




Un professeur de Harvard expose Google et Facebook

[Source : cogiito.com]

10 Decembre 2022, par le Dr Mercola

https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2022/12/10/surveillance-capitalism.aspx?ui=bf44c67dbbe698b8fcdd71f20d71cfa1d832c892640d87fefbbbdcc255ad581d&sd=20221129&cid_source=dnl&cid_medium=email&cid_content=art3HL&cid=20221210&cid=DM1303633&bid=1665765878

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

Dans son livre intitulé « The Age of Surveillance Capitalism », Shoshana Zuboff, psychologue sociale et professeur à Harvard, révèle comment les plus grandes entreprises technologiques du monde ont détourné nos données personnelles – ce que l’on appelle les « flux de données comportementales excédentaires » – à notre insu et sans notre consentement, et les utilisent contre vous pour générer des profits.

Des entreprises comme Facebook, Google et des tiers de toutes sortes ont le pouvoir – et l’utilisent – de cibler vos démons intérieurs, de vous déclencher et de profiter de vous au moment où vous êtes le plus vulnérable pour vous inciter à agir de manière à les servir, commercialement ou politiquement.

Votre existence entière – même vos humeurs changeantes, déchiffrées par un logiciel de reconnaissance faciale – est devenue une source de revenus pour les entreprises, car vous êtes habilement manœuvré pour faire (et généralement acheter) ou penser quelque chose que vous n’auriez peut-être pas fait, acheté ou pensé autrement.

Les expériences massives de Facebook, dans lesquelles l’entreprise a utilisé des signaux subliminaux pour voir si elle pouvait rendre les gens plus heureux ou plus tristes et affecter le comportement réel hors ligne, ont prouvé qu’en manipulant le langage et en insérant des signaux subliminaux dans le contexte en ligne, elle pouvait modifier le comportement et les émotions du monde réel, et que ces méthodes et pouvoirs pouvaient être exercés “sans que l’utilisateur en ait conscience”.

Le système de sécurité Nest de Google intègre un microphone caché qui ne figure dans aucun des schémas de l’appareil. Les données vocales, et toutes les informations fournies par vos conversations quotidiennes, sont extrêmement précieuses pour le Big Data, et viennent s’ajouter à ses capacités de modélisation prédictive en constante expansion.

“Dans une pièce où les gens entretiennent unanimement une conspiration du silence, un mot de vérité résonne comme un coup de pistolet.”

~ Czesław Miłosz1

Ces dernières années, un certain nombre d’individus courageux nous ont alertés sur le fait que nous sommes tous surveillés et manipulés par des collecteurs de big data tels que Google et Facebook, et ont fait la lumière sur la profondeur et l’ampleur de cette surveillance permanente. Parmi eux, Shoshana Zuboff, psychologue sociale et professeur à Harvard.

Son livre, “The Age of Surveillance Capitalism”, est l’un des meilleurs ouvrages que j’ai lus ces dernières années. Il est absolument indispensable si vous vous intéressez à ce sujet et si vous voulez comprendre comment Google et Facebook ont obtenu un contrôle aussi massif de votre vie.

Son livre révèle comment les plus grandes entreprises technologiques du monde ont détourné nos données personnelles – ce que l’on appelle les “flux de données sur les surplus comportementaux” – à notre insu et sans notre consentement et les utilisent contre nous pour générer des profits pour eux-mêmes.

NOUS sommes devenus le produit.

NOUS sommes le véritable flux de revenus dans cette économie numérique.

“Le terme “capitalisme de surveillance” n’est pas un terme arbitraire”, déclare Zuboff dans le documentaire vedette de VPRO Backlight. “Pourquoi ‘surveillance’ ? Parce qu’il doit s’agir d’opérations conçues pour être indétectables, indéchiffrables, enveloppées dans une rhétorique qui vise à nous tromper, à nous obscurcir et à nous embobiner tous, tout le temps.”

La naissance du capitalisme de surveillance

Dans la vidéo présentée, Zuboff “révèle une forme impitoyable de capitalisme dans laquelle aucune ressource naturelle, mais le citoyen lui-même, sert de matière première”.2 Elle explique également comment ce capitalisme de surveillance est né.

Comme pour la plupart des inventions révolutionnaires, le hasard a joué un rôle. Après la crise des dot.com de 2000 qui a fait éclater la bulle Internet, une jeune entreprise nommée Google a lutté pour survivre. Les fondateurs Larry Page et Sergey Brin semblaient voir le début de la fin pour leur entreprise.

Par hasard, ils ont découvert que les “données résiduelles” laissées par les utilisateurs lors de leurs recherches sur Internet avaient une valeur considérable. Ils pouvaient échanger ces données ; ils pouvaient les vendre. En compilant ces données résiduelles, ils pouvaient prédire le comportement d’un internaute donné et garantir ainsi aux annonceurs une audience plus ciblée. C’est ainsi qu’est né le capitalisme de surveillance.

La collecte de données que vous connaissez est celle qui a le moins de valeur

Des commentaires tels que “Je n’ai rien à cacher, donc je me fiche qu’ils me pistent” ou “J’aime les publicités ciblées parce qu’elles facilitent mes achats” révèlent notre ignorance de ce qui se passe réellement.

Nous croyons comprendre quel type d’informations est collecté à notre sujet. Par exemple, vous ne vous souciez peut-être pas que Google sache que vous avez acheté un certain type de chaussures ou un certain livre.

Toutefois, les informations que nous communiquons librement sont les moins importantes des informations personnelles qui sont effectivement recueillies à notre sujet, note M. Zuboff. Les entreprises technologiques nous disent que les données collectées sont utilisées pour améliorer les services, et c’est effectivement le cas pour certaines d’entre elles.

Mais elles sont également utilisées pour modéliser le comportement humain en analysant les modèles de comportement de centaines de millions de personnes. Une fois que vous disposez d’un modèle d’entraînement suffisamment important, vous pouvez commencer à prédire avec précision le comportement de différents types d’individus au fil du temps.

Les données recueillies sont également utilisées pour prédire toute une série d’attributs individuels vous concernant, tels que des traits de personnalité, l’orientation sexuelle, l’orientation politique – “toute une série de choses que nous n’avons jamais eu l’intention de divulguer”, explique M. Zuboff.

Comment les données prédictives sont-elles utilisées ?

Toutes sortes de données prédictives sont transmises avec chaque photo que vous téléchargez sur les médias sociaux. Par exemple, il n’y a pas que les entreprises technologiques qui peuvent voir vos photos. Votre visage est utilisé à votre insu et sans votre consentement pour former un logiciel de reconnaissance faciale, et personne ne sait comment ce logiciel est censé être utilisé.

À titre d’exemple, le gouvernement chinois utilise un logiciel de reconnaissance faciale pour suivre et surveiller les groupes minoritaires et les défenseurs de la démocratie, et cela pourrait se produire ailleurs aussi, à tout moment.

La photo que vous avez téléchargée de vous-même lors d’une fête fournit donc toute une série d’informations précieuses, qu’il s’agisse du type de personnes avec lesquelles vous êtes le plus susceptible de passer du temps, des endroits où vous êtes susceptible d’aller pour vous amuser ou des informations sur la façon dont les muscles de votre visage bougent et modifient la forme de vos traits lorsque vous êtes de bonne humeur.

En rassemblant une quantité stupéfiante de points de données sur chaque personne, minute par minute, le Big Data peut faire des prédictions très précises sur le comportement humain, et ces prédictions sont ensuite “vendues aux entreprises clientes qui veulent maximiser notre valeur pour leur entreprise”, explique M. Zuboff.

Votre existence entière – même vos humeurs changeantes, déchiffrées par un logiciel de reconnaissance faciale – est devenue une source de revenus pour de nombreuses entreprises technologiques. Vous pouvez penser que vous avez votre libre arbitre mais, en réalité, vous êtes habilement manœuvré et amené à faire (et généralement à acheter) ou à penser quelque chose que vous n’auriez peut-être pas fait, acheté ou pensé autrement…

Les expériences de contagion de Facebook

Dans le documentaire, Zuboff met en lumière les “expériences de contagion” massives de Facebook3,4, dans lesquelles l’entreprise a utilisé des signaux subliminaux et des manipulations du langage pour voir si elle pouvait rendre les gens plus heureux ou plus tristes et affecter le comportement réel hors ligne. Il s’avère que c’est possible. Ces expériences ont permis de tirer deux conclusions essentielles :

En manipulant le langage et en insérant des indices subliminaux dans le contexte en ligne, ils peuvent modifier le comportement et les émotions dans le monde réel.

Ces méthodes et pouvoirs peuvent être exercés “en contournant la conscience de l’utilisateur”.

Dans la vidéo, Zuboff explique également comment le jeu en ligne Pokemon Go – qui a en fait été créé par Google – a été conçu pour manipuler le comportement et l’activité du monde réel à des fins lucratives. Elle décrit également le stratagème dans son article du New York Times, en disant :

“Les joueurs du jeu ne savaient pas qu’ils étaient des pions dans un véritable jeu de modification du comportement à des fins lucratives, car les récompenses et les punitions liées à la chasse à des créatures imaginaires étaient utilisées pour attirer les gens vers les McDonald’s, les Starbucks et les pizzerias locales qui payaient l’entreprise pour les “passages”, exactement de la même manière que les annonceurs en ligne payent pour les “clics” vers leurs sites web.”

Vous êtes manipulé tous les jours d’innombrables façons.

Zuboff passe également en revue ce que nous avons appris du scandale de Cambridge Analytica. Cambridge Analytica est une entreprise de marketing politique qui, en 2018, a utilisé les données Facebook de 80 millions d’Américains pour déterminer les meilleures stratégies de manipulation des électeurs américains.

Christopher Wylie, désormais ancien directeur de la recherche de Cambridge Analytica, a dénoncé les méthodes de l’entreprise. Selon Wylie, ils avaient tellement de données sur les gens qu’ils savaient exactement comment déclencher la peur, la rage et la paranoïa chez un individu donné. Et, en déclenchant ces émotions, ils pouvaient les manipuler pour qu’ils consultent un certain site web, rejoignent un certain groupe et votent pour un certain candidat.

La réalité est donc que des entreprises comme Facebook, Google et des tiers de toutes sortes ont le pouvoir – et utilisent ce pouvoir – de cibler vos démons intérieurs personnels, de vous déclencher et de profiter de vous lorsque vous êtes le plus faible ou le plus vulnérable pour vous inciter à agir de manière à les servir, commercialement ou politiquement. C’est certainement quelque chose à garder à l’esprit lorsque vous surfez sur le web et les sites de médias sociaux.

“Il y a seulement une minute, nous n’avions pas beaucoup de ces outils, et nous étions bien”, dit Zuboff dans le film. “Nous vivions des vies riches et bien remplies. Nous avions des liens étroits avec nos amis et notre famille.

Cela dit, je tiens à reconnaître que le monde numérique apporte beaucoup à nos vies, et nous méritons d’avoir tout cela. Mais nous méritons de l’avoir sans payer le prix du capitalisme de surveillance.

Les citoyens du 21e siècle ne devraient pas avoir à choisir entre passer à l’analogique ou vivre dans un monde où notre autodétermination et notre vie privée sont détruites au nom de cette logique de marché. C’est inacceptable.

Ne soyons pas non plus naïfs. Vous mettez les mauvaises personnes au sein de notre gouvernement, à n’importe quel moment, et elles regardent par-dessus leurs épaules les riches possibilités de contrôle offertes par ces nouveaux systèmes.

Il viendra un moment où, même en Occident, même dans nos sociétés démocratiques, notre gouvernement sera tenté d’annexer ces capacités et de les utiliser sur nous et contre nous. Ne soyons pas naïfs à ce sujet.

Lorsque nous décidons de résister au capitalisme de surveillance – à l’heure actuelle, lorsqu’il est dans la dynamique du marché – nous préservons également notre avenir démocratique, ainsi que le type de contrepoids dont nous aurons besoin à l’avenir dans une civilisation de l’information si nous voulons préserver la liberté et la démocratie pour une autre génération.”

La surveillance devient de plus en plus effrayante

Mais la surveillance et la collecte de données ne s’arrêtent pas à ce que vous faites en ligne. Le Big Data veut aussi avoir accès à vos moments les plus intimes – ce que vous faites et comment vous vous comportez dans l’intimité de votre maison, par exemple, ou dans votre voiture. M. Zuboff raconte comment on a découvert que le système de sécurité Nest de Google était équipé d’un microphone caché qui ne figurait sur aucun des schémas de l’appareil.

“Les voix sont ce que tout le monde recherche, tout comme les visages”, explique M. Zuboff.

Les données vocales, et toutes les informations fournies par vos conversations quotidiennes, sont extrêmement précieuses pour le Big Data, et viennent enrichir ses capacités de modélisation prédictive en constante expansion.

Mme Zuboff explique également comment ces types de dispositifs de collecte de données et forcent les utilisateurs à donner leur consentement en prenant en “otage” la fonctionnalité de l’appareil si vous ne voulez pas que vos données soient collectées et partagées.

Par exemple, les thermostats Nest de Google collecteront des données sur votre utilisation et les partageront avec des tiers, qui les partageront avec des tiers et ainsi de suite à l’infini – et Google n’assume aucune responsabilité pour ce que ces tiers pourraient faire de vos données.

Vous pouvez refuser cette collecte de données et ce partage avec des tiers, mais si vous le faites, Google ne prendra plus en charge la fonctionnalité du thermostat ; il ne mettra plus à jour votre logiciel et pourra affecter la fonctionnalité d’autres appareils liés, comme les détecteurs de fumée.

Deux universitaires qui ont analysé le contrat du thermostat Nest de Google ont conclu qu’un consommateur un tant soit peu vigilant quant à l’utilisation de ses données de consommation devrait examiner 1 000 contrats de confidentialité avant d’installer un seul thermostat dans sa maison.

Les voitures modernes sont également équipées de multiples caméras qui alimentent le Big Data. Comme indiqué dans le film, la nouvelle voiture moyenne est équipée de 15 caméras, et si vous avez accès aux données d’à peine 1 % de toutes les voitures, vous avez “connaissance de tout ce qui se passe dans le monde”.

Bien sûr, ces caméras vous sont vendues comme faisant partie intégrante de nouveaux dispositifs de sécurité, mais vous payez cette sécurité supplémentaire avec votre vie privée et celle de tous ceux qui vous entourent.

Les mesures pandémiques érodent rapidement la vie privée

La pandémie actuelle de coronavirus utilise également la “sécurité” comme moyen de démanteler la vie privée. Comme le rapporte le New York Times, le 23 mars 2020 :5

“En Corée du Sud, les agences gouvernementales exploitent les images des caméras de surveillance, les données de localisation des smartphones et les relevés d’achats par carte de crédit pour aider à retracer les mouvements récents des patients atteints de coronavirus et établir les chaînes de transmission du virus.

En Lombardie, en Italie, les autorités analysent les données de localisation transmises par les téléphones portables des citoyens pour déterminer combien de personnes obéissent à un ordre de confinement gouvernemental et les distances types qu’elles parcourent chaque jour. Environ 40 % d’entre eux se déplacent “trop”, a récemment déclaré un responsable.

En Israël, l’agence de sécurité intérieure du pays est sur le point de commencer à utiliser une base de données de localisation des téléphones portables – initialement destinée aux opérations de lutte contre le terrorisme – pour tenter de localiser les citoyens qui ont pu être exposés au virus.

Alors que les pays du monde entier s’efforcent d’endiguer la pandémie, nombre d’entre eux déploient des outils de surveillance numérique pour exercer un contrôle social, allant jusqu’à utiliser les technologies des agences de sécurité sur leurs propres civils…

Pourtant, renforcer la surveillance pour combattre la pandémie maintenant pourrait ouvrir définitivement les portes à des formes plus invasives d’espionnage plus tard. C’est une leçon que les Américains ont apprise après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, selon les experts en libertés civiles.

Près de vingt ans plus tard, les forces de l’ordre ont accès à des systèmes de surveillance plus puissants, tels que la géolocalisation et la reconnaissance faciale – des technologies qui peuvent être utilisées à des fins politiques …

Nous pourrions très facilement nous retrouver dans une situation où nous donnons au gouvernement local, étatique ou fédéral le pouvoir de prendre des mesures en réponse à cette pandémie qui modifient fondamentalement la portée des droits civils américains”, a déclaré Albert Fox Cahn, directeur exécutif du Surveillance Technology Oversight Project, une organisation à but non lucratif de Manhattan.”

L’humanité à la croisée des chemins

Zuboff évoque également son travail dans une tribune libre publiée le 24 janvier 2020 dans le New York Times.6,7 “Vous êtes désormais contrôlés à distance. Les capitalistes de la surveillance contrôlent la science et les scientifiques, les secrets et la vérité “, écrit-elle, poursuivant :

“Nous pensions que nous recherchions Google, mais nous comprenons maintenant que Google nous recherche.

Nous supposions que nous utilisions les médias sociaux pour nous connecter, mais nous avons appris que la connexion est la façon dont les médias sociaux nous utilisent.

Nous nous demandions à peine pourquoi notre nouveau téléviseur ou matelas avait une politique de confidentialité, mais nous avons commencé à comprendre que les politiques de ‘confidentialité’ sont en fait des politiques de surveillance…

La vie privée n’est pas privée, car l’efficacité des systèmes de surveillance et de contrôle dépend des parties de nous-mêmes que nous abandonnons – ou qui nous sont secrètement volées.

Notre siècle numérique aurait dû être l’âge d’or de la démocratie.

Au lieu de cela, nous entrons dans sa troisième décennie, marquée par une nouvelle forme d’inégalité sociale que l’on peut qualifier d’”inégalité épistémique” … des asymétries extrêmes de la connaissance et du pouvoir qui en découle, alors que les géants de la technologie prennent le contrôle de l’information et de l’apprentissage lui-même …

Les capitalistes de la surveillance exploitent l’inégalité croissante de la connaissance au nom du profit. Ils manipulent l’économie, notre société et même nos vies en toute impunité, mettant en danger non seulement la vie privée des individus mais aussi la démocratie elle-même …

Pourtant, les vents semblent avoir finalement tourné. Une nouvelle prise de conscience fragile est en train de naître … Les capitalistes de la surveillance sont rapides parce qu’ils ne recherchent ni le consentement authentique ni le consensus. Ils s’appuient sur l’engourdissement psychique et les messages d’inévitabilité pour susciter l’impuissance, la résignation et la confusion qui paralysent leurs proies.

La démocratie est lente, et c’est une bonne chose. Son rythme reflète les dizaines de millions de conversations qui ont lieu… et qui réveillent progressivement le géant endormi de la démocratie.

Ces conversations ont lieu maintenant, et de nombreux signes indiquent que les législateurs sont prêts à se joindre à eux et à diriger. Cette troisième décennie sera probablement déterminante pour notre avenir. Améliorerons-nous l’avenir numérique ou le rendra-t-il pire ? “8,9

Inégalité épistémique

L’inégalité épistémique fait référence à l’inégalité dans ce que vous êtes en mesure d’apprendre.

“Elle se définit comme l’inégalité d’accès à l’apprentissage imposée par les mécanismes commerciaux privés de capture, de production, d’analyse et de vente de l’information. Elle est parfaitement illustrée par l’abîme qui se creuse rapidement entre ce que nous savons et ce que l’on sait de nous”, écrit Mme Zuboff dans sa tribune publiée dans le New York Times.10

Google, Facebook, Amazon et Microsoft ont été le fer de lance de la transformation du marché de la surveillance, se plaçant au sommet de la hiérarchie épistémique. Ils savent tout de vous et vous ne savez rien d’eux. Vous ne savez même pas ce qu’ils savent de vous.

“Ils ont opéré dans l’ombre pour amasser d’énormes monopoles de connaissances en prenant sans demander, une manœuvre que tout enfant reconnaît comme un vol”, écrit Zuboff.

“Le capitalisme de surveillance commence par revendiquer unilatéralement l’expérience humaine privée en tant que matière première gratuite à traduire en données comportementales. Nos vies sont transformées en flux de données.”

Ces flux de données vous concernent, mais ne sont pas pour vous. Tout cela est utilisé contre vous – pour vous séparer de votre argent, ou pour vous faire agir d’une manière qui soit d’une certaine façon profitable à une entreprise ou à un programme politique. Alors, demandez-vous, où est votre liberté dans tout cela ?

Ils vous font danser à leur rythme

Si une entreprise peut vous inciter à acheter des produits dont vous n’avez pas besoin en diffusant une publicité personnalisée et séduisante pour un produit dont elle sait qu’il vous donnera confiance au moment précis où vous vous sentez peu sûr de vous ou sans valeur (une tactique qui a été testée et perfectionnée11), agissez-vous vraiment par votre libre arbitre ?

Si une intelligence artificielle utilisant la modélisation prédictive détecte que vous avez faim (sur la base d’une variété d’indices tels que votre localisation, vos expressions faciales et verbales) et vous envoie une publicité d’un restaurant local au moment même où vous décidez d’aller manger, faites-vous vraiment des choix de vie conscients, autodéterminés et basés sur des valeurs ? Comme le note Zuboff dans son article :12

“L’inégalité des connaissances sur nous produit une inégalité de pouvoir sur nous, et donc l’inégalité épistémique s’élargit pour inclure la distance entre ce que nous pouvons faire et ce qui peut nous être fait. Les scientifiques des données décrivent cela comme le passage de la surveillance à l’actionnement, dans lequel une masse critique de connaissances sur un système de machine permet le contrôle à distance de ce système.

Désormais, les gens sont devenus des cibles pour le contrôle à distance, car les capitalistes de la surveillance ont découvert que les données les plus prédictives proviennent de l’intervention dans le comportement pour régler, rassembler et modifier l’action dans le sens des objectifs commerciaux.

Ce troisième impératif, les “économies d’action”, est devenu un terrain d’expérimentation intense. Nous apprenons à écrire la musique”, a déclaré un scientifique, “et ensuite nous laissons la musique nous faire danser”…

Le fait est qu’en l’absence de transparence des entreprises et de contrôle démocratique, l’inégalité épistémique règne. Ils savent. Ils décident de qui sait. Ils décident de qui décide. L’intolérable désavantage du public en matière de connaissances est aggravé par la perfection des communications de masse des capitalistes de la surveillance, qui en font un éclairage par le gaz….

Le 30 avril 2019, Mark Zuckerberg a fait une annonce spectaculaire lors de la conférence annuelle des développeurs de l’entreprise, déclarant :

” L’avenir est privé. Quelques semaines plus tard, un avocat plaidant de Facebook s’est présenté devant un juge fédéral de district en Californie pour contrecarrer une action en justice d’un utilisateur pour atteinte à la vie privée, arguant que l’acte même d’utiliser Facebook annule toute attente raisonnable en matière de vie privée ‘en droit’.”

Nous avons besoin d’un tout nouveau cadre réglementaire

Dans la vidéo, M. Zuboff souligne qu’il n’existe aucune loi pour mettre un frein à ce tout nouveau type de capitalisme de surveillance, et que la seule raison pour laquelle il a pu prospérer au cours des 20 dernières années est l’absence de lois à son encontre, principalement parce qu’il n’a jamais existé auparavant.

C’est le problème de l’inégalité épistémique. Google et Facebook étaient les seuls à savoir ce qu’ils faisaient. Le réseau de surveillance s’est développé dans l’ombre, à l’insu du public ou des législateurs.

Si nous nous étions battus contre lui pendant deux décennies, nous aurions peut-être dû nous résigner à la défaite, mais en l’état actuel des choses, nous n’avons même pas essayé de le réglementer.

Selon M. Zuboff, cela devrait nous donner de l’espoir. Nous pouvons renverser la situation et récupérer notre vie privée, mais nous avons besoin d’une législation qui réponde à la réalité de l’ampleur et de la profondeur du système de collecte de données. Il ne suffit pas de s’attaquer aux données que nous savons que nous donnons lorsque nous sommes en ligne. Zuboff écrit :13

“Ces contestations du XXIe siècle exigent un cadre de droits épistémiques inscrits dans la loi et soumis à une gouvernance démocratique.

De tels droits interrompraient les chaînes d’approvisionnement en données en sauvegardant les limites de l’expérience humaine avant qu’elles ne soient attaquées par les forces de la datafication.

Le choix de transformer n’importe quel aspect de la vie d’une personne en données doit appartenir aux individus en vertu de leurs droits dans une société démocratique.

Cela signifie, par exemple, que les entreprises ne peuvent pas revendiquer le droit à votre visage, ni utiliser votre visage comme matière première gratuite pour l’analyse, ni posséder et vendre des produits informatiques dérivés de votre visage…

Tout ce qui est fait par les humains peut être défait par les humains. Le capitalisme de surveillance est jeune, il a à peine 20 ans, mais la démocratie est ancienne, enracinée dans des générations d’espoir et de contestation.

Les capitalistes de la surveillance sont riches et puissants, mais ils ne sont pas invulnérables. Ils ont un talon d’Achille : la peur.

Ils craignent les législateurs qui ne les craignent pas. Ils craignent les citoyens qui exigent une nouvelle voie à suivre, tout en insistant sur les nouvelles réponses aux anciennes questions : Qui saura ? Qui décidera qui sait ? Qui décidera qui décide ? Qui écrira la musique, et qui dansera ?”

Comment protéger votre vie privée en ligne

S’il ne fait aucun doute que nous avons besoin d’un tout nouveau cadre législatif pour mettre un frein au capitalisme de surveillance, en attendant, il existe des moyens de protéger votre vie privée en ligne et de limiter les “surplus de données comportementales” recueillies à votre sujet.

Robert Epstein, psychologue chercheur principal à l’American Institute of Behavioral Research and Technology, recommande de prendre les mesures suivantes pour protéger votre vie privée :14

Utilisez un réseau privé virtuel (VPN) tel que NordVPN, qui ne coûte qu’environ 3 dollars par mois et peut être utilisé sur un maximum de six appareils. À mon avis, c’est une nécessité si vous cherchez à préserver votre vie privée. Epstein explique :

“Lorsque vous utilisez votre téléphone portable, votre ordinateur portable ou votre ordinateur de bureau de manière habituelle, votre identité est très facile à voir pour Google et d’autres entreprises. Ils peuvent la voir via votre adresse IP, mais il existe de plus en plus de moyens beaucoup plus sophistiqués de savoir que c’est vous. L’un d’entre eux s’appelle l’empreinte digitale du navigateur.

C’est quelque chose de très inquiétant. En fait, le type de navigateur que vous possédez et la façon dont vous l’utilisez sont comme une empreinte digitale. Vous utilisez votre navigateur d’une manière unique, et juste par la façon dont vous tapez, ces entreprises peuvent maintenant vous identifier instantanément.

Brave offre une certaine protection contre l’empreinte digitale du navigateur, mais vous devez vraiment utiliser un VPN. Ce que fait un VPN, c’est que tout ce que vous faites passe par un autre ordinateur, ailleurs. Cela peut être n’importe où dans le monde, et il existe des centaines de sociétés proposant des services VPN. Celle que je préfère actuellement s’appelle Nord VPN.

Vous téléchargez le logiciel, l’installez, comme vous installez n’importe quel logiciel. C’est incroyablement facile à utiliser. Vous n’avez pas besoin d’être un technicien pour utiliser Nord, et il vous montre une carte du monde et vous cliquez simplement sur un pays.

Le VPN donne l’impression que votre ordinateur n’est pas votre ordinateur. Il crée une sorte de fausse identité pour vous, et c’est une bonne chose. Maintenant, très souvent, je vais passer par les ordinateurs de Nord aux États-Unis. Il faut parfois le faire, sinon on ne peut pas faire certaines choses. PayPal n’aime pas que vous soyez dans un pays étranger par exemple.”

Nord, lorsqu’il est utilisé sur votre téléphone portable, masquera également votre identité lorsque vous utiliserez des applications comme Google Maps.

N’utilisez pas Gmail, car chaque courriel que vous écrivez est stocké de façon permanente. Il devient une partie de votre profil et est utilisé pour construire des modèles numériques de vous, ce qui leur permet de faire des prédictions sur votre ligne de pensée et chaque envie et désir.

De nombreux autres systèmes de messagerie électronique plus anciens, comme AOL et Yahoo, sont également utilisés comme plateformes de surveillance, de la même manière que Gmail.

ProtonMail.com, qui utilise un cryptage de bout en bout, est une excellente alternative et le compte de base est gratuit.

N’utilisez pas le navigateur Chrome de Google, car tout ce que vous y faites est surveillé, y compris les frappes au clavier et toutes les pages Web que vous avez visitées. Brave est une excellente alternative qui prend la confidentialité au sérieux.

Brave est également plus rapide que Chrome et supprime les publicités. Il est basé sur Chromium, la même infrastructure logicielle que Chrome, de sorte que vous pouvez facilement transférer vos extensions, vos favoris et vos signets.

N’utilisez pas Google comme moteur de recherche, ni aucune extension de Google, comme Bing ou Yahoo, qui tirent tous deux leurs résultats de recherche de Google.

Il en va de même pour l’assistant personnel Siri de l’iPhone, qui tire toutes ses réponses de Google.

Les moteurs de recherche alternatifs suggérés par Epstein incluent SwissCows et Qwant.

Il recommande d’éviter StartPage, car il a été récemment racheté par une société de marketing en ligne agressive, qui, comme Google, dépend de la surveillance.

N’utilisez pas de téléphone portable Android, pour toutes les raisons évoquées précédemment. Epstein utilise un BlackBerry, qui est plus sûr que les téléphones Android ou l’iPhone. Selon lui, le prochain modèle de BlackBerry, le Key3, sera l’un des téléphones portables les plus sécurisés au monde.

N’utilisez pas les appareils Google Home dans votre maison ou votre appartement – Ces appareils enregistrent tout ce qui se passe chez vous, qu’il s’agisse de paroles ou de sons tels que se brosser les dents ou faire bouillir de l’eau, même lorsqu’ils semblent inactifs, et renvoient ces informations à Google.

Les téléphones Android écoutent et enregistrent également en permanence, tout comme Nest, le thermostat domestique de Google, et Alexa d’Amazon.

Effacez votre cache et vos cookies – Comme l’explique Epstein dans son article :15

“Les entreprises et les pirates de toutes sortes installent constamment du code informatique invasif sur vos ordinateurs et vos appareils mobiles, principalement pour vous surveiller mais parfois à des fins plus infâmes.

Sur un appareil mobile, vous pouvez effacer la plupart de ces déchets en allant dans le menu des paramètres de votre navigateur, en sélectionnant l’option “confidentialité et sécurité”, puis en cliquant sur l’icône qui efface votre cache et vos cookies.

Avec la plupart des navigateurs d’ordinateurs portables et de bureau, le fait de maintenir trois touches enfoncées simultanément – CTRL, MAJ et DEL – vous permet d’accéder directement au menu correspondant ; j’utilise cette technique plusieurs fois par jour sans même y penser.

Vous pouvez également configurer les navigateurs Brave et Firefox pour qu’ils effacent automatiquement votre cache et vos cookies à chaque fois que vous fermez votre navigateur.”

N’utilisez pas Fitbit, car il a été récemment acheté par Google et leur fournira toutes vos informations physiologiques et vos niveaux d’activité, en plus de tout ce que Google possède déjà sur vous.

Sources et References




« Ça peut pas faire de mal. » — « C’est mieux que rien. » — Masque, peur, sidération, épuisement, etc.

Par Alain Tortosa

Préambule :

Ce texte s’appuie sur l’hypothèse que les trois théories (croyances) suivantes sont vraies :

  • Il existerait des entités virus1 que l’on n’a jamais pu observer in vivo qui se reproduiraient et survivraient en tuant des cellules hôtes.
  • Ces virus seraient contagieux et il y aurait transmission depuis un patient zéro vers une population de plus en plus importante jusqu’à la « vague » suivante.
  • Il serait possible de contrôler ces virus, de contenir, de prévenir, voire de les éradiquer par des mesures pharmaceutiques (médicaments, vaccins, etc.) et non pharmaceutiques (masques, confinements, etc.).

Vous ne pouvez pas croire en l’épidémie de Covid et aux mesures préconisées depuis le début de la crise sans adhérer pleinement à ces trois théories précédentes. Ce texte s’adresse donc principalement à celles et ceux qui y croient.

La « Vérité » :

Les « complotistes » étudient, critiquent, se font leur vérité quand bien même ils se tromperaient. En revanche, la quasi-totalité des vérités des humains lambda semble une adhésion pure et simple à l’information reçue (famille, amis, enseignants, spécialistes, médias, etc.)

Pour dire autrement :

« La vérité du commun des mortels est la vérité de la société. »

Elle n’est en aucune façon le fruit d’une réflexion, d’une critique ou de recherches personnelles.

Plus « l’information » distillée par les médias sera monocorde et plus la vérité sera simpliste et binaire.

Nous en avons eu une preuve flagrante avec les trois sujets suivants :

  • Covid.
  • Guerre en Ukraine.
  • Réchauffement climatique.

Sur ces trois sujets, et il y en a plein d’autres, il y a « consensus ». 100 % des médias mainstream, qu’ils soient dits de gauche ou dits de droite, tiennent exactement le même discours (à un ou deux pour cent près).

Il m’est arrivé de « discuter » avec des membres de l’Église du coronavirus et leur demander de m’expliquer leurs croyances. En entendant leur discours, j’étais inexorablement poussé à leur dire :

« Je ne te demande pas de me répéter le discours de BFM, du Figaro ou de Libération que je connais,
je te demande TON opinion. »

La plupart des humains croient « savoir » alors que dans les faits
ils ne sont que les « croyants » d’une religion inculquée par la société.

Pour être totalement honnête, les « complotistes » ne sont pas à l’abri de la croyance et peuvent parfois basculer dans une « anti-foi ». Ils prendront comme « Vérité » l’exact inverse du discours officiel sans étudier par eux-mêmes pour débusquer des mensonges.

Adhésion :

Hormis les « complotistes », espèce reconnue contagieuse par les autorités qui font tout pour les contrôler en espérant les éradiquer, la population a adhéré dans son ensemble aux mesures gouvernementales de « lutte contre le virus ».

Comme indiqué précédemment, cette adhésion est totalement déconnectée d’un travail de recherche, d’analyse et de critique personnelle.

« Si tout le monde (civilisé, non pas les complotistes malades, antisémites d’extrême droite) le dit et le répète,
c’est que c’est vrai ! »

Vérités :

Le public a donc majoritairement adhéré aux vérités suivantes citées au début de l’épidémie :

  • Le Covid est un virus inconnu « vachement dangereux ». (Dans les faits, il circulait des mois avant la déclaration officielle et n’est devenu dangereux qu’au moment où les médecins se sont vus interdits de soigner comme à l’accoutumée.)
  • Nouveau virus, donc absence de traitements, quand bien même il était d’une catégorie banale (coronavirus).
  • Les confinements sont efficaces – « logique », il suffit de s’isoler pour ne pas croiser de virus. (Ici encore, point de questionnement, point de références aux études passées, point de comparaison entre les pays qui confinent et ceux qui ne confinent pas. La Vérité vient d’en haut et on la croit. »
  • Le masque est « efficace ».
    [Le public qui adhère à l’inefficacité et à la dangerosité du masque en début de crise, grâce aux conseils des autorités, vérité scientifique rapportée par l’OMS, se met à adhérer tout autant à son « efficacité » et à l’obligation de le porter en tout lieu. Preuve s’il en est de l’adhésion aux paroles d’évangile sans la moindre réflexion de fond.]
  • Les gestes barrières sont efficaces.
    (Idem, aucune référence aux études ou aux statistiques. Notez que le spécialiste médiatique affirme et on ne lui demande JAMAIS ses sources.)
  • Le « vaccin » est efficace.
    (Se référer à mes écrits précédents. Il est intéressant de voir comment le public a suivi dès lors que les autorités ont déclaré qu’il était sûr et efficace. Et ce quand bien même l’autorisation de mise sur le marché était conditionnelle, que l’on était encore en phase expérimentale, que l’on vendait une technologie ARNm jamais déployée à grande échelle, et qu’il faut en général 10 ans de recul avant de commercialiser un nouveau vaccin. Ici, rien, même pas peur !)

Tout ceci étant bien entendu martelé 24 heures sur 24 par tous les médias, tout un chacun devenant à son tour le porte-parole de ces « vérités ».

Usure :

Notons qu’il existe un phénomène d’usure et de saturation.

L’objectif de la dictature est de nous maintenir dans la peur pour nous faire adhérer et même réclamer nos chaînes. La peur sidère, ou dit plus simplement, la peur rend con !

Le problème est que notre cerveau se lasse de la peur, il finit par mettre en place des contre-mesures afin de pouvoir se remettre à fonctionner.

Un exemple simple à comprendre est celui du soldat sur un champ de bataille. Je ne l’ai pas vécu, mais nous voyons bien que les premiers jours sont un enfer de chaque seconde.

« Vais-je me prendre une balle, un obus, un gaz mortel, un missile ou pire, une visite de Macron ? »

Impossible de dormir dans ces conditions !

Si vous retournez voir ce pauvre bougre quelques semaines plus tard, et s’il est encore vivant, vous pourrez voir qu’il dort comme un bébé au milieu de l’enfer et du chaos.

Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il a fait de son quotidien (le champ de bataille) une réalité sur laquelle il n’a pas de prise.

Il en est de même du Covid :

  • Dans un premier temps nos gouvernants nous décrivent l’enfer.
  • Puis ils prennent soin de nous le rappeler au quotidien, le tout avec quelques permissions en dehors du front (faire souffler du chaud et du froid en permanence).
  • Ils nous expliquent enfin que nous pouvons vaincre et que notre survie dépend de nous, de notre capacité à obéir aveuglément aux injonctions, quand bien même celles-ci seraient contradictoires.
    [C’est la même stratégie employée pour la crise de l’énergie. Les coupures aléatoires, pour faire peur, se sont pas « le fait de sanctions énergétiques à l’égard de Poutine, le fait de céder aux lobbies dits écologiques et de fermer des centrales nucléaires », mais de « la responsabilité du public qui doit faire cuire ses pâtes pendant 10 minutes dans de l’eau à 30 °C. »]
  • Semaine A, vous n’avez pas le droit de vous asseoir sur la plage avec le haut-parleur qui vous rappelle la menace et les consignes. Semaine B on vous dit qu’il ne faut surtout pas se déplacer, au risque de se faire contaminer ou de contaminer sur cette plage.
  • Les personnes sont dans la panique, elles obéissent sans se poser la moindre question.

Le battage médiatique est tel que l’être humain ne peut pas dormir dans sa tranchée, maintenu dans une même peur, durant des mois ou des années.

Nous assistons de plus en plus à la perte de peur du Covid.
Pas forcément qu’il est perçu comme « gentil », mais que le phénomène d’usure est là.

On n’y croit plus…

« Vous nous avez dit que si on se confinait on le flinguerait ! »
« Vous nous avez dit que si on portait un masque on le flinguerait ! »
« Vous nous avez dit que si on se faisait tester on le flinguerait ! »
« Vous nous avez dit que si on se vaccinait on le flinguerait ! »
« Vous nous avez dit que si on avait un QR code on le flinguerait ! »

Et là « vous dites qu’il faut faire une deuxième, troisième, quatrième, cinquième dose et vous n’osez plus dire que cela le tuera ! »

« Vous dites qu’il est indispensable de faire un truc auquel vous ne semblez même pas croire et qui ne servira de fait à rien ! »

Les autorités n’osent plus dire qu’une mesure sera efficace, mais juste « nécessaire » !

Il y a une combinaison de « c’est l’enfer » avec « on ne gagnera jamais », affirmant que l’ennemi aura toujours un coup d’avance.

Le discours est :

« il y a une pluie de bombes, prends un antalgique ! »

Raisons pour lesquelles nous avons eu droit à l’Ukraine 24 heures sur 24 et maintenant le réchauffement climatique.

Il n’y a plus que LCI qui fait de l’Ukraine non-stop à la télé.

Bruno Lemaire nous disait il y a plus de huit mois que la Russie serait à genoux avec les sanctions.

LCI continue de le répéter jour après jour.

« Poutine est foutu, l’économie russe est aux aboies, ils n’ont plus de missiles, etc. »

Le Français voit que les prix de l’énergie ou des denrées alimentaires explosent et n’en a plus rien à faire de Poutine. Le « nous allons nous prendre une ogive nucléaire sur la gueule et Poutine va visiter la tour Eiffel avec les troupes » ne fonctionne plus.

Le cobaye humain standard est saturé, il en a marre !

Panne de la vaccination

Une grande partie des Français est lassée et semble ne plus avoir vraiment peur du Covid. Ils ne sont plus convaincus de l’efficacité des mesures et encore moins du « sauveur », l’injection expérimentale ! La preuve en est du taux ridiculement bas d’injections du bivalent2.

Au 4 décembre, il y avait officiellement (chiffres probablement mensongers comme tous les autres) 3,1 % de Français injectés pour 80 % avec une seule dose. Pour ce qui est de la première dose, l’électro-encéphalogramme est plat depuis le début de l’année, plus de candidats à la première.

J’en reviens au bivalent, seuls 10 % des plus de 70 ans sont censés l’avoir reçu. D’autant plus intéressant que les personnes de plus de 80 ans ne sont pas à plus de 10 % non plus.

On sait que c’est une population captive en maison de retraite ou une population qui suit presque aveuglément les conseils de son médecin traitant sans poser de questions. Cette donnée permet ainsi d’affirmer que :

« Les médecins généralistes ont, eux aussi, renoncé au vaccin Covid. »

Relance de l’épidémie ?

Depuis quelques jours le gouvernement essaie de lancer la 9e vague pour introduire de l’angoisse pour les fêtes. Je ne suis pas dans le secret de Satan et je ne sais donc pas si c’est juste pour relancer le marché d’un produit qui n’intéresse plus ou pour relancer la dictature sanitaire.

La relancer ou tout du moins prendre le pouls de la population…

Est-elle prête à gober de nouveau et repartir comme en 14 ? Masques, confinements, vaccination obligatoire, passe sanitaire ? Je ne le sais pas.

Pour autant même les autorités et les corrompus sont bien timides et semblent marcher sur des œufs.

Les spécialistes et les politiques sont de retour, mais pour dire que « les personnes à risque » doivent porter le masque dans les lieux publics. Ils parlent d’une nécessité de rappel vaccinal uniquement pour cette même population. Exit les recommandations pour tout le monde.

Est-ce à dire qu’ils ont peur du procès, peur que les effets secondaires des injections expérimentales leur sautent au visage ? C’est assez crédible.

Le « tous vaccinés, tous protégés » est dans les poubelles de l’histoire, nul n’ose le dire encore.

De là à imaginer qu’ils vont relancer une fausse vague à un niveau biblique avec à nouveau des fausses saturations et des faux morts du Covid, j’ai quelques doutes, même si l’on peut s’attendre à tout de la part de psychopathes. Il n’en demeure pas moins vrai que la situation demeure anxiogène aussi bien pour les covidistes que pour les complotistes.

Les faits suite aux effets d’annonce

Pour autant nous voyons bien que les annonces gouvernementales, aussi bien des autorités que des médecins corrompus (ou avec conflit d’intérêts), ont leur effet.

Le fait est que le nombre de personnes masquées augmente. Je ne pense pas qu’elles soient toutes dans un mode « au secours on va tous mourir ». Le retour du masque chez les paniqués serait d’autant plus étrange que rien ne leur interdisait de continuer de le porter.

Jamais un quelconque responsable politique
ou médecin médiatique n’a annoncé la fin de l’épidémie en France !

Au contraire, le discours sur le retour du Malin en automne est généralisé.

J’entends que le mouton paniqué ne pense pas ou peu, mais quand même, si vous avez vraiment peur de mourir du Covid, d’autant plus que vous avez 5 doses d’un vaccin « efficace », il demeure relativement « logique » de le porter.

Cette augmentation n’est donc pas un effet de panique, mais de « prudence » (cela me fait mal aux tripes d’écrire de telles contre-vérités scientifiques).

J’ai donc, sinon l’intime conviction, la croyance que cette augmentation du nombre de masques repose sur mon titre !

« Ça peut pas faire de mal, c’est mieux que rien. »

C’est pas bien grave ? Là est le danger ! (Pour la santé, nos libertés et la démocratie.)

Nous l’avons croisé si souvent depuis des mois le fameux « c’est pas bien grave ».

  • « Quelques semaines de confinement, c’est pas bien grave si ça peut permettre de se débarrasser du virus. »
  • « Quelques heures de masques par jour c’est pas bien grave si cela permet de contrôler l’épidémie et diminuer les contaminations. »
  • « Scanner un QR code, c’est pas bien grave, après tout qu’est-ce qu’elles (les autorités) en ont à faire de savoir si je suis allé au resto. »
  • « Se faire injecter un produit expérimental c’est pas bien grave si cela peut éviter un séjour en réanimation et de décéder d’une maladie mortelle. »
  • Etc.

Ce qu’il y a de formidable avec l’assujetti, c’est que « rien n’est grave », quel que soit le sujet!

  • Interdire la circulation de véhicules anciens ?
  • Interdire de dépasser le 90 km/h sur autoroute ?
  • Interdire (conseiller, car ils ne peuvent pas contrôler) de chauffer à plus de 19 °C ?
  • Interdire de fumer.
  • Obliger une ceinture de sécurité.
  • Censurer la liberté d’expression.
  • Interdire de prendre l’avion.
  • Obliger un vaccin expérimental pour des millions de personnes en contact avec le public.
  • 11 vaccins obligatoires à la naissance.
  • Faire des délestages d’électricité dont nous serions les responsables.
  • Etc., etc., etc.

Il y a des centaines d’autres exemples que nous ne voyons même plus au quotidien tant nous sommes habitués. Que répondre ?

« C’est pas bien grave ! »

De toutes les façons, pour cette population obéissante, « rien n’est grave » du moment qu’elle a un toit, à manger et qu’elle peut regarder le foot !

Il faut dire que le matraquage est ininterrompu, nous expliquant en novlangue que « la liberté c’est l’interdit ».

« Ça peut pas faire de mal » et « c’est mieux que rien. »

Qu’est-ce qui pousse à l’adhésion aux mesures les plus délirantes ou liberticides ?

Cette masse obéissante n’est pas extrémiste, car :

  • Si la majorité des masqués actuels ne sont pas paniqués à l’idée de mourir du virus.
  • Si la majorité des masqués n’est pas intimement convaincue de l’efficacité de la mesure.
  • Si la majorité des masqués pense que « c’est pas bien grave » de le porter. À noter que le « c’est pas bien grave » pourrait durer pendant 40 ans en l’absence d’opposition…

Le moteur est certainement lié de fait au « ça peut pas faire de mal »

À noter que les croyances sont les mêmes pour les couvre-feux, distanciations, confinements, QR-codes, passe vaccinal, etc., le leitmotiv demeure : « ça peut pas faire de mal ».

La conjonction de « y’a pas besoin d’en faire une affaire d’État »
combiné à « ça peut pas faire de mal » est la porte ouverte à la dictature de masse.

Ce concept de danger lié à des effets secondaires directs ou indirects semble difficilement appréhendable par cette population molle qui obéit sans se poser de (vraies) questions.

Il faut dire que les médias sont « d’une grande aide ».

Tout individu qui émet l’hypothèse d’une dangerosité du confinement,
du masque ou du vaccin et j’en passe,
est immédiatement factchecké, calomnié, censuré puis mis au ban de la société.

C’est d’une grande aide pour ne pas se poser de questions.

Concernant les masques, je pense qu’il est difficile pour le commun des mortels d’y voir une nuisance ou un danger. (Sans même tenir compte des autorités qui rassurent et mentent sur ce sujet).

Ils ne voient qu’un bout de tissu qui semble d’autant plus inoffensif qu’il est notamment utilisé par des chirurgiens. Le fameux argument « imparable ».

Bien heureusement, il est pris soin de passer sous silence :

  • Qu’un chirurgien ne le porte pas douze heures par jour.
  • Qu’il est changé à minima toutes les quatre heures ou entre chaque opération.
  • Qu’il est porté en atmosphère contrôlée, dans un lieu où la température n’excède pas les 19 °C.
  • Qu’il n’est jamais manipulé, enlevé, remis, déplacé.
  • Qu’il est porté par un adulte formé à son usage.
  • Qu’il a pour objet de protéger des bactéries et certainement pas des virus !

Quelques dangers directs ou indirects du masque :

  • Augmente la quantité de CO2 inhalé.
  • Nid à champignons, bactéries qui se développent dans le milieu humide (d’autant plus qu’il est gardé pendant des heures, des semaines ou des mois, rangé dans une poche et manipulé hors protocole).
  • Substances chimiques inhalées dont microparticules qui se retrouvent dans les poumons.
  • Graphène selon les modèles de masque.
  • Perturbations dans la communication non verbale
  • Problèmes d’apprentissage des langues et des émotions.
  • Induction de la peur d’autrui, autrui qui devient potentiellement un danger mortel.
  • Problèmes relationnels, amplification de troubles psychologiques.
  • Détruit la convivialité, la légèreté, le vivre ensemble.
  • Rend visible une épidémie dont on ignorerait l’existence sans les médias ou le masque.
  • Sentiment de sécurité illusoire. (Comme le contrôle technique générateur d’accidents du fait d’un excès de confiance dans un véhicule âgé.)
  • Et pour ceux qui croiraient à son efficacité, dangereux, car il mettrait à mal les défenses immunitaires, exposerait à des maladies et condamnerait le porteur à le garder jusqu’à sa mort.

Le plus délirant est qu’il est déclaré indispensable
pour des personnes qui ont des problèmes respiratoires !

Les faits sur la dangerosité réelle du masque n’entrent pas
dans le processus décisionnel de le porter ou pas.

Quand bien même l’ensemble des dangers sont ou seraient connus, ils ne sont jamais additionnés.

Le porteur pourra dire « oui, c’est vrai » à propos d’une affirmation, mais n’en fera pas un tout, un objet dangereux (sans même parler de son inefficace légendaire).

Penser que le masque c’est dangereux, c’est comme penser que l’excès de sucre c’est dangereux ou que la cigarette est dangereuse. C’est un danger relatif, presque imaginaire !

Paradoxe des peurs et de la réalité de la menace

C’est là que l’on touche du doigt un énorme paradoxe.

Ce public n’a pas peur de porter pendant des heures, des jours,
des semaines, des mois un produit factuellement dangereux.

Une dangerosité dont on peut discuter des conséquences, mais dont nul (honnête) ne peut nier la réalité. Je vous rappelle que nous naissons sans masque et que l’espèce a pu survivre jusqu’à présent. Que le masque est à l’intérieur de notre corps dans nos systèmes de défense contre les agressions extérieures.

La peur de cet objet objectivement dangereux n’est pas conscientisée.

En revanche :

Les porteurs de masque ont peur d’un virus qu’ils n’ont jamais vu
pour lequel ils ont besoin de faire un test pour savoir s’ils sont « malades »
et dont la mortalité est statistiquement anodine.

Qui connaît une personne jeune, en bonne santé, non vaccinée, qui aurait été terrassée par ce virus ? Je pense que je peux répondre sans risque : Personne !

Je peux affirmer que les masqués dans la rue ou dans le bus sont aussi les vaccinés. Vous connaissez peut être une exception sait-on jamais ?!

Plus vous avez de doses de rappels et plus il est probable
que vous ayez peur de ce virus et plus vous êtes masqué.

Et c’est là que l’on touche au merveilleux. Le multi-injecté croit que son vaccin le protège des formes graves. Il en est à ce point convaincu qu’à sa sortie de réa diagnostiqué Covid, il pourra déclarer sans sourciller :

« Heureusement que j’étais vacciné », sous-entendu que le vaccin lui a sauvé la vie.

N’espérons pas faire pénétrer le doute et lui suggérer que le dit vaccin serait totalement inefficace ou pire, à l’origine de ses troubles.

Le multivacciné est donc à la fois intimement convaincu de l’efficacité
de ses injections et en même temps, a d’autant plus peur du Covid qu’il a de doses !
Plus il sera protégé et plus il sera prompt à remettre un masque.

Ce multirécidiviste de l’injection « efficace et inoffensive » se sentira protégé d’un virus mortel par un masque dont la dangerosité réelle sera de fait totalement inexistante.

Parler d’un rapport bénéfice vs risque pour le masque n’a donc pas de sens pour celui qui le porte « volontairement ».

Face à la peur de mourir :

  • La dangerosité réelle du masque devient imaginaire.

Tandis que :

  • L’efficacité imaginaire du masque devient réelle, réelle, car anxiolytique.

La question est donc :

Cette masse a-t-elle encore assez peur pour se masquer massivement et exiger plus de dictature ou pas ? L’augmentation du nombre de masques dans la rue ou les magasins n’est pas forcément rassurante, mais il est à mettre en balance avec le taux ridicule de personnes qui ont fait leur bivalent.

Merci.

Alain Tortosa3.
7 décembre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221207-masque-peut-pas-faire-de-mal.pdf




L’opération psychologique spéciale « CoqueVide/19 », l’Holocauste Vaccinal et l’Orchestration de la Famine en Marche

[Source : xochipelli.fr]

Par Dominique Guillet

Publié le 17 novembre 2022

C’est une compilation, pêle-mêle, de tous mes écrits, à la pelle nourricière – et à l’appel des Muses – sur Xochipelli.fr

Voici une présentation de tous mes Essais, Cantos, Traductions, rédigés depuis mars 2020. Ils concernent l’opération psychologique spéciale que j’ai sur-nommée “CoqueVide/19”, l’Holocauste Vaccinal et l’Orchestration de la Famine en Marche. Ils concernent, également, la mise en exergue des différents vecteurs technologiques que les Globalistes tentent de mettre en place afin de chimériser l’Humain. Il s’agit,  principalement, des nano-particules et des nano-technologies – dont la graphénisation universelle de tous les secteurs de la vie quotidienne… en synergie avec le déploiement de la 5G. 

Cette compilation présente 57 liens vers des essais, des dossiers, des Cantos, etc. Elle n’inclut pas 34 très longues monographies médicinales rédigées durant la même période. Manifestement les Muses m’inspirent et je les expire par tous les pores de mon écriture. 

Cette compilation est pêle-mêle du point de vue de la thématique car elle est, strictement, chronologique. En “annexes”, j’ai rajouté deux de mes Cantos satiriques,  de 2018, très prophétiques, si je puis, quant au déroulement des “événements” de ces trois dernières années. J’ai, également, rajouté mes essais portant sur les insectes chimériques, sur l’alimentation insectivore et sur la, mal-nommée, agriculture cellulaire car ces abominations hyper-technologiques, et synthétiques, sont annonciatrices de la Famine en Marche. 

L’objectif de cette compilation n’est pas d’auto-fortifier mes territoires de gratification, comme l’écrivait Henri Laborit… car je suis au Plaisir de la Mère. Il est de faciliter l’accès à une source abondante et généreuse d’informations eu égard à la Guerre ouverte à l’encontre de tous les Peuples. 

Ces informations sont, de plus, totalement gratuites… et je ne propose même pas de T-shirts à la vente. Par contre, quant aux T-shirts, il est vrai que notre fille Laetitia en fait de superbes au service des activistes de France… avec la Jacquerie – très proche, dans l’Ariège, de l’Association Kokopelli. 

Mon dernier ouvrage – publié à l’automne 2019, peu avant le début de la fausse pandémie orchestrée, en France, par la PharMacronie – sera, enfin, bientôt disponible à la vente : Los Cantos de Xochi


“De l’oxyde de Graphène, des nano-tubes de carbone, de l’ADN synthétique, dans les nano-fibres des viandes cellulaires cultivées en cuves métalliques… et dans les viandes animales.” Décembre 2022 :

Déclaration d’Intentions

Après avoir posté mon dernier très volumineux dossier sur la Chitinisation des Peuples, et alors que je contemplais, dans l’atmosphère de mon foyer, des volutes de fumée de ganja tentant de contre-balancer les contaminations des chemtrails nano-technologiques – mon Rigpa m’a informé qu’il était fort probable que l’oxyde de graphène, ou toute autre forme de graphène, soit au menu, occulte, des “viandes cellulaires, en 3D”… qui sont annoncées comme étant le summum de la révolution alimentaire durable, circulaire, éco-friendly, blablabla. Et que le graphène soit, sans doute même, au coeur de certaines viandes animales… Je suis alors parti en quête… et cette quête fut fructueuse.

Aujourd’hui, nous assistons à un accroissement cellulaire – hyperbolique et hystérique –  de start-ups se lançant dans l’aventure des viandes cellulaires… et autres abominations, prétendument alimentaires, “cultivées” en cuves métalliques à partir de cellules-souches – de boeuf, de canard, de homard, de crevette… Ces soupes cellulaires sont nourries avec des levures transgéniques chimériques (et moult autres substances industrielles) et elles sont structurées par des hydrogels, ou autres polymères, constitués de nano-substances tout autant industrielles – et toxiques. 

Les “viandes cellulaires” sont, également, dénommées “viandes en 3D”, “viandes cultivées”, “viandes synthétiques”, “viande in vitro”, “viandes de laboratoire”,“fausses viandes”, “fake meats”, et, même, “viandes propres”…

L’expression, “viande propre”, est propulsée par le gang des (prétendus) écologistes, promouvant toutes les fadaises de type “New Green Deal”, et elle implique que son contraire – à savoir la “viande sale” – soit produite à partir d’animaux d’élevage qui constitueraient, intrinsèquement, une abomination détruisant la Nature. Tout va bien?

Les “viandes synthétiques” constituent un élément fondamental de la “4ème révolution industrielle” du dément Klaus Schwab et, tous les jours, je prie la Terre-Mère afin qu’elle active la Grande Réinitialisation, terminale, de cet ignoble eugéniste – une forme de Grand Reset sans Risettes – qui se prend pour le nouveau Messie Vert, et Universel, sur Terre.

Mon intention déclarée et transparente, pour cet essai,  est de mettre en exergue que certains de ces hydrogels, ou autres polymères, sont, déjà, à base d’oxyde de graphène, de nano-tubes de carbone, ou autres dérivés de graphène, pour la confection et la structuration des dites viandes cellulaires. Il est, également, de mettre en exergue que ces hydrogels, à base de graphène, sont présents, également, dans de nombreuses viandes animales: soit dans les emballages, soit par le biais des “vaccins” animaux anti-grippes, soit en injection directe, soit dans les films “protecteurs” prétendument comestibles. 

J’affirme, de plus, que le graphène va devenir, très rapidement, l’un des éléments essentiels dans la création de tissus musculaires, ou autres tissus, dénommés “viandes cellulaires”, destinés à “l’alimentation humaine”. 

Le 17 novembre 2022, la FDA, aux USA, donnait sa première autorisation concernant la commercialisation de viande cellulaire – en l’occurence, le poulet cellulaire de Upside Foods. [53] Upside Foods fabrique de la viande cultivée par cellules en utilisant des prélèvements d’animaux vivants ainsi que « des animaux récemment abattus qui faisaient déjà partie du système alimentaire ».

Les “prélèvements de cellules d’animaux récemment abattus” ne sont pas sans rappeler le film-culte Soleil Vert que j’ai évoqué, dans mon dernier essai Homo chimericus. Dans le cas de Soleil Vert, les prélèvements des décédés font, également, partie du système alimentaire… des non-décédés.

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que la famille du graphène est, déjà, depuis une bonne douzaine d’années, l’un des éléments fondamentaux dans une pléthore d’applications médicales: vaccins, nano-vecteurs de remèdes allopathiques, senseurs, etc… dont – et c’est ce qui nous importe ici – la régénération des tissus des muscles, des os, des cartilages, des nerfs, etc.

En effet, les industriels de la viande cellulaire, ou en 3D, sont intéressés par la grande capacité de différenciation myogénique conférée par l’oxyde de graphène, ou les nano-tubes de carbone – entre autres capacités… réelles ou fabulées. 

Il leur est donc très aisé de s’associer à des firmes opérant dans le secteur des nano-fibres médicales, ou d’utiliser leurs brevets, car ces firmes ont, déjà, une quinzaine d’années de pratiques.

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que le graphène – autrefois onéreux car provenant de Chine et concocté à l’aide de technologies coûteuses – est, maintenant, excessivement bon marché à la production depuis que de nouveaux procédés permettent de le fabriquer à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée. 

En janvier 2020, le graphène se vendait encore très cher: entre 67 000 et 200 000 dollars la tonne. 

Et, de le fabriquer, en particulier, grâce aux procédés révolutionnaires inventés, à l’Université Rice de Houston, au Texas, par le chimiste internationalement reconnu, James Tour. 

James Tour est l’un des 5 chimistes les plus mondialement reconnus. Par conséquent, ses prises de position sont tolérées – d’autant plus qu’il possède plus de 600 brevets – malgré qu’il professe un paradigme Yahvéiste, strictement anti-néo-Darwiniste et promouvant, même, le “Dessein Intelligent”/“Intelligent Design”. 

James Tour a totalement raison, dans sa conception de l’Evolution,  si ce n’est qu’il faille remplacer les prétentions du mythe Yahvéiste par les perceptions, et visions, authentiques, et organiques, du monde Gaïen – et, qui plus est, en fusion avec le monde Gaïen. 

Selon James Tour : 

« Le monde jette 30 à 40% de la nourriture, parce qu’elle se dégrade, et les déchets plastiques sont une préoccupation mondiale. Nous avons déjà prouvé que toute matière solide à base de carbone, y compris les déchets plastiques mélangés et les pneus en caoutchouc, peut être transformée en graphène… Essentiellement, nous piégeons les gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane, que les déchets alimentaires auraient émis dans les décharges. Nous convertissons ces carbones en graphène et nous ajoutons ce graphène au béton, réduisant ainsi la quantité de dioxyde de carbone générée par la fabrication du béton. C’est un scénario environnemental gagnant-gagnant grâce au graphène ». 

L’une des méthodes les plus prometteuses pour produire du graphène à grande échelle est l’utilisation de l’exfoliation chimique associée à la réduction chimique pour obtenir de l’oxyde de graphène réduit.

Comme le rapporte la revue Nature, le graphène flash est fabriqué en 10 millisecondes en chauffant des matériaux contenant du carbone à 3000 Kelvin (environ 2726° Celsius). Selon James Tour : 

« Le matériau source peut être presque tout ce qui contient du carbone. Selon M. Tour, les déchets alimentaires, les déchets plastiques, le coke de pétrole, le charbon, les déchets de bois et le biochar sont des candidats de choix. » 

Ainsi qu’il est précisé, le lent processus géologique – par lequel le carbone évolue vers son état fondamental, le graphite – est fortement accéléré par un pic de chaleur mais il est arrêté au bon moment, au stade du graphène.

Selon les promoteurs, et les prometteurs, du graphène, le recyclage des déchets en trésor (de graphène) est le fondement de l’économie circulaire. A savoir que les poubelles constitueraient le graphène du Futur? 

Si le contenu des poubelles quotidiennes, et les déchets en tous genres, constituent les sources du graphène du futur – dont les industriels veulent tous nous imprégner – ils ne pourront pas constituer, en même temps, la bio-masse nécessaire à l’alimentation des insectes pour la production industrielle de protéines “alternatives”. 

La bio-masse se faisant de plus en plus rare, de par la destruction programmée de l’agriculture-élevage, un jour – si les Peuples ne descendent pas dans la rue pour chasser les Prédateurs – il faudra choisir entre transformer les déchet organiques, ou les déchets plastiques, ou en graphène… ou en aliments pour insectes… ou en sources de nécro-carburants. 

Comme les nano-particules de graphène peuvent être produites à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée, il est très aisé de mentionner sur les brevets, ou autres propagandes, afférents aux viandes, et autres aliments, dits “cellulaires”, que leur confection comporte des extraits de “produits naturels” et, surtout, “non-animaux”. 

Voir par exemple cette étude, de 2016, intitulée “Graphene quantum dots from fishbone carbon nanofibers”, [65] qui porte sur la production de points quantiques de graphène à partir de nano-fibres de carbone obtenues en processant des arêtes de poisson. 

En effet, n’importe quelle bio-masse signifie: de la paille de riz, des grains de riz, de la paille de blé, de la pelouse, des excréments de chien, des champignons, des filtres de cigarette, des biscuits, du miel, des écorces d’arbre, du charbon de bois, etc, etc. Tous ces éléments permettent de fabriquer, quasiment instantanément, du graphène ou des points quantiques de carbone. 

Voir la méga-étude récente, de septembre 2021, intitulée “A Review of Graphene: Material Synthesis from Biomass Sources”. [33]

Il existe une autre méthode ayant recours à des températures inférieures à celles utilisées par James Tour au Texas. Durant ce processus, la lumière du soleil est concentrée, par une lentille biconvexe, pour former un point lumineux focalisé, avec une température élevée supérieure à 1000°C, qui peut directement convertir les pelures de fruits en nano-feuilles de graphène – en 2 à 3 secondes.

Voir l’étude, de juillet 2022, intitulée “Concentrated Solar Induced Graphene” [41] qui a recours à des pelures de banane, de melon, de noix de coco, d’orange, etc.

En conclusion de cette Déclaration d’Intentions. Il est possible, aujourd’hui, que je dissémine des informations précieuses, “dans le désert des embouteillages”, comme le chantait Jacques Higelin… dont les hurlements de révolte animèrent notre jeunesse fougueuse…

… et très fugueuse eu égard au paradigme mortifère de la démocratie déliquescente. 

En effet, je comprends fort bien que d’aucuns ne veuillent pas s’intéresser à cette problématique… affirmant qu’ils ne toucheront jamais à cette sorte de “nourriture” que constituent les “viandes cellulaires” – tout autant que les “viandes végétales” et les “viandes insectueuses”. 

Mais se sont-ils posé la question de savoir si les dérivés du graphène ne contamineraient-pas, également, les viandes animales ?

Nonobstant, à moins que l’on ne consomme que des produits agricoles issus de l’agriculture biologique – et encore – il est certain que plus personne, dans nos sociétés modernes, ne peut retracer la totalité des substances qui sont introduites dans la nourriture quotidienne des populations – souvent à leur insu. Et c’est sans évoquer la problématique criminelle des Chemtrails qui constituent, en soi, un énorme dossier d’investigations.

Je précise “et encore” pour l’agriculture biologique car, depuis la rachat d’un très grand nombre d’entreprises bios par la mafia des multinationales alimentaires, on ne peut être sûr de rien… si ce n’est que l’appât du gain soit le moteur de leur rachat. Voir mes quelques essais sur la “Bio Piratée” – sur le blog de l’Association Kokopelli.

Cultivez votre jardin et prenez-en de la graine!

Aujourd’hui, si les multinationales de l’alimentaire, les banques, les fonds financiers, etc, (et autres Banksters), investissent lourdement dans l’industrie des fausses viandes – à base d’insectes, de plantes chimérisées, de levures chimériques, de cellules de souche… – c’est que le mot d’ordre a été lancé. Par qui? Par Klaus Schwab, et son gang de voyous mafieux, du Forum Economique Mondial.

On retrouve, sur la web, des photographies de Klaus Schwab et du président Mitterrand, datant de 1976. Cette fripouille a trainé dans les anti-chambres présidentielles Françaises depuis un demi-siècle. Tout comme son comparse Attali, Jacques a dit, dont le bon élève de l’opposition contrôlée, Juan Branco, sévit sur les réseaux sociaux depuis quelques années – en se prétendant le pourfendeur de Macron et l’avocat des pauvres… sur mode de litanie salvatrice Marxiste, et Bolchévique, perpétuellement réchauffée depuis 1848.  A quand l’invitation de Juan Branco, au titre des Jeunes Leaders adoubés par Klaus Schwab?

Fin 2021, il y avait, déjà, plus d’une centaine d’entreprises de production de viande cellulaire et de produits de la mer cellulaire.  Il y en aura, bientôt, plusieurs centaines si les Peuples laissent le gang de voyous, formés par Klaus Schwab, en position d’Autorités. Et c’est sans évoquer les autres centaines de firmes, dans le monde, produisant, en cuves métalliques, du faux lait, des faux oeufs, de la viande à base de plantes, des faux poissons, des fausses crevettes, de la fausse soie, de multiples produits à base d’insectes, etc, ad nauseam. Sans oublier, la fausse artémisinine et le faux THC!!

Ce sont, ainsi, des milliards d’euros d’argent public qui sont investis dans toutes ces productions industrielles dites alimentaires… pendant que l’orchestration de la destruction du secteur de l’agriculture-élevage est en cours… 

… et, par conséquent, l’Orchestration de la Famine Pandémique. 

Au sujet de l’intitulé de mon nouveau cycle d’essais :
“Orchestration de la Famine Pandémique”

Ce présent essai est le quatrième de ma nouvelle séquence dénommée “Orchestration de la Famine Pandémique”. Le premier essai s’intitule “La Grippe Aviaire H5N1 est-elle la prochaine fausse Pandémie orchestrée par les Globalistes Vaccinalistes et Eugénistes? Ou serait-ce, plutôt, un mutant H5N1 au parfum de CoqueVide mutin?” [78]; le second essai s’intitule “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté” [77]; et le troisième s’intitule “Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?” [76].

Je titre “Orchestration de la Famine Pandémique”, pour mes quatre derniers dossiers, volumineux, publiés en cette année 2022, en redonnant au terme “Pandémie” sa signification étymologique authentique – et essentielle. 

En effet, le terme “Pandémie” signifie, tout simplement, “le Peuple entier”, “tout le Peuple”, “l’intégralité du Peuple” – ou, même, “tous les Peuples”… lorsque notre imagination s’enflamme aux cris de l’Insurrection en Marche. 

“Pandémie” est issu des termes Grecs: “πᾶν, pân” et “δῆμος, dễmos” signifiant “tout” et “Peuple”. 

C’est en 1666, sans plaisanter, qu’est apparu, pour la première fois, le terme “Pandemic” dans l’ouvrage du médecin Anglais, Gideon Harvey (le père), intitulé “Morbus Anglicus, or the Anatomy of Consumptions” – en relation avec une pathologie qui serait généralisée.

En fait, Gideon Harvey, utilisa deux termes “Pan­demick” et “Endemick”. Endémique, quant à lui, provient du Grec “ἐνδημία/endêmía” signifiant “séjour” et du Grec “ἔνδημος/éndêmos” signifiant “Indigène” – à savoir “ἐν/en pour “dans” et “δῆμος/dễmos” pour “peuple”. Endémique signifie, littéralement, “dans le Peuple”. 

Il est important de souligner la parenté de ces deux termes, Indigène et Séjour, dans l’esprit des travaux de Lev Gumilev sur l’Ethnogenèse.

Le médecin Gideon Harvey l’utilisa une seule fois, plus précisément, dans le texte suivant, au chapitre 1 : «… which instances do evidently bring a Consumption under the notion of a Pan­demick, or Endemick, or rather a Vernacular Disease (a disease alwayes reigning in a Countrey) to England; that is a common disease owing its rise to some common ex­ternal and perennal (lasting all the year) cause of a Countrey; as a Consumptive Air, or a Consumptive Dyet. viz. eating much Flesh, drinking Hopt drink, &c ».

Subséquemment, ce terme “Pandémie” ne serait apparu qu’en 1752, dans la langue Française – dans le dictionnaire de Trévoux. Selon la définition actuelle du Larousse, une pandémie serait une “Épidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier”. 

Cette définition n’a strictement rien à voir avec l’essence de terme “pandémique” et elle ne peut qu’aggraver les syndromes de dissonance cognitive induits, chez les populations, par de multiples campagnes mensongères, et génocidaires, totalement fondées sur la peur. 

Ainsi, par exemple, les manipulations de l’OMS, l’Organisation pour le Massacre Sanitaire, eu égard à ce concept de “pandémie”, ont été orchestrées par ses directeurs Tedros Adhanom Ghebreyesus et Soumya Swaminathan – la fille de l’archi-criminel Mankombu Sambasivan Swaminathan, le père de la pseudo “Révolution Verte” en Inde, un grand allié de Monsanto et de la Mafia Agro-Pharma.

D’ailleurs, n’est-il pas surprenant, sur le plan des synchronicités pandémiques, que c’est, également, en cette année fatidique, 1666, qu’apparut, ex judaismo – en Turquie, à Izmir – Sabbatai Zevi, un nouveau Messie qui prenait sa tête de Turc pour une incarnation divine… et qui déclencha une nouvelle pandémie, messianique, dans toute l’Europe – dont les répercussions génocidaires se font encore sentir de nos jours.

En effet, certains individus, au comportement très psychopathique, souffrent, manifestement, d’un syndrome virosant de “délégation divine” qui les incite à tout contrôler, à tout réglementer, à tout posséder, à tout voler, à tout spolier – et à eugéniser et génocider les Peuples… selon leur bon vouloir. Il est à noter que les plus virosés d’entre eux se prétendent, même, des êtres humains divinisés sur Terre.

Si d’aucuns ressentent quelque doute concernant ma vision globale, il ne leur est que d’écouter les déclarations récentes de Yuval Noah Harari, le guru psychopathe et  autiste de Klaus Schwab, qui va jusqu’à déclarer que le Forum Economique Mondial a eu tellement de succès, dans ses entreprises, qu’il en a acquis des pouvoirs divins de création et de destruction. Historiquement, cette prétention à un droit divin, sur les Nations, ne date pas de Yuval Noah Harari: elle remonte au Deutéronum mais elle est, aujourd’hui, publiquement, et ouvertement, proclamée – du moins, pour ceux qui ont des oreilles pour entendre.

En fait, Yuval Noah Harari est, intimement, convaincu que lui-même, Klaus Schwab – et d’autres dans leurs rangs et “castes” – n’ont plus besoin d’attendre un quelconque Messie car ils constituent, eux-mêmes, des divinités incarnées sur Terre. Et quelle serait leur mission? 

Leur mission “divine” est “justement”, comme diraient les Tzaddik, de conduire les troupeaux humains bêlants vers un statut, non pas divinisé, mais “augmenté” – à savoir, “augmenté” parce que connecté à la Toile par la 5G. Il s’agit, intrinsèquement, de chimériser la destinée d’une entité, anciennement “humaine”, dont le biologique aura fusionné avec l’électronique par le biais de nano-particules métalliques – dont, principalement, des dérivés du graphène – de dérivés de chitine et, peut-être, même, par le recours à de l’ADN synthétique. 

Klaus Schwab, le grand prêtre du Tikun Olam nano-technologique, au parfum de graphène, a même affirmé que si les Humains l’écoutent : « ils ne posséderont rien, ils seront graphénisés, ils seront fusionnés avec le Réseau… et ils seront Heureux ». 

Production de viande cellulaire, durable, circulaire, nutritive,
éco-friendly, sans souffrances animales, etc.

Que contiennent les viandes cellulaires – en sus, potentiellement, de dérivés de graphène, de chitosane et d’ADN synthétique? 

Qu’en-est-il donc, réellement, de l’alimentation dite “naturelle” dont sont gavées les cellules de l’agriculture cellulaire tissulaire ainsi que les cellules de l’agriculture cellulaire par fermentation?

Comme toutes les cellules vivantes à l’intérieur d’un organe vivant au sein d’un organisme vivant – lui-même lové au sein d’une Biosphère vivante – les cellules confinées artificiellement, en captivité de cuves plastiques ou métalliques, ont besoin pour survivre, et se multiplier, de lipides, de protéines, d’acides aminés et d’hydrates de carbone… en sus de vitamines et autres oligo-éléments. 

Les cellules mammaliennes ont, également, besoin d’une technologie très sophistiquée car les cuves industrielles de l’agriculture cellulaire ne fonctionnent pas avec de l’huile de coude! Elles nécessitent beaucoup d’énergie de stimulation, de brassage… et d’élimination du célèbre produit de la respiration cellulaire: le dioxyde de carbone ou CO2. L’agriculture cellulaire en cuves est, strictement, dépendante d’une source permanente d’électricité.

Tout d’abord, des cellules souches embryonnaires; des cellules mésenchymateuses; des cellules souches totipotentes; des cellules souches multipotentes; des cellules souches pluripotentes; des cellules souches pluripotentes induites (artificiellement créées de par l’ajout de facteurs de transcription); des cellules souches adultes; des cellules souches satellites; des progéniteurs fibro-adipogéniques; des fibroblastes primaires; des neurones; des cellules gliales; des cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine; des cellules musculaires lisses; des architectures/échafaudages; des protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); de l’activine A recombinante rat, souris, humain; du facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; de l’albumine; du facteur de croissance épidermique; du facteur de croissance humain insulino-like 1; des levures chimériques; des algues chimériques; des bactéries chimériques; du glucose; du galactose; du sucrose; du maltose; des lipides; des hormones; des mycoprotéines; du glucomannane; des polyamines (spermidine, spermine et putrescine); des cytokines; du cholestérol; de la léghémoglobine chimérique; des cyanobactéries.

Les cyanobactéries sont les entités vivantes les plans anciennes sur la planète Terre et il en existe plus de 7500 espèces répertoriées à ce jour. Si l’on se réfère à une étude publiée sur le net, les cyanobactéries croissent, également, sur milieu minéral. Voici, par exemple, l’une des recettes pour la culture de ces cyanobactéries: nitrate de sodium, monohydrogénophosphate de potassium, sulfate de magnesium heptahydraté, chlorure de calcium dihydraté, acide citrique monohydraté, EDTA disodique, carbonate de sodium, citrate de fer ammoniacal… en sus de “mélanges métaux” (H3BO4, MnCl2, 4 H2O, ZnSO4, 7 H2O, etc, etc). [71] 

Quant à la léghémoglobine chimérique, c’est l’entreprise Impossible Foods qui a développé une souche de levure chimérique, contenant un gène de soja, afin de produire cette léghémoglobine recombinante. 

Il existe de très nombreuses souches de levures chimériques pour la production de protéines recombinantes dans le secteur de l’agriculture cellulaire. Les principales espèce de levure chimérisée pour la production de protéines recombinantes sont Saccharomyces cerevisiae, Pichia pastoris, Yarrowia lipolytica, Hansenula polymorpha, Schizosaccharomyces pombe, Kluyveromyces lactis. Ce sont ces mêmes levures chimériques qui jouent, également, un rôle fondamental dans la production de protéines recombinantes qualifiées de “thérapeutiques” par Big Pharma. Ces protéines pharmaceutiques représentent, en effet, un marché annuel de près de 100 milliards de dollars. Elles sont particulièrement utilisées pour la production des “vaccins” de la Pharmacratie génocidaire.

Des acides aminés: alanine, hydrochlorure d’arginine, asparagine, acide aspartique, cystine, acide glutamique, glutamine, hydrochlorure d’histidine, isoleucine, leucine, hydrochlorure de lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tryptophan, sel de disodium de tyrosine, valine. 

Les cellules en cuves doivent être alimentées, également, avec de la glutamine, un acide aminé qui est considéré comme “de 10 à 100 fois plus important” [73] (en fonction des vendeurs glutamineurs), pour la confection d’aliments cellulaires, que d’autres acides aminés tels que la tyrosine et la cystine. La glutamine s’obtient, par exemple, à partir d’un savant mélange de glucose, de liqueur de maïs fermenté, de sulfate d’ammonium, de phosphate de monopotassium, de sulfate de magnésium heptahydraté, de sulfate de manganèse monohydraté, de sulfate de zinc heptahydraté. La glutamine s’obtient, également, par hydrolyse de protéines telle que celle du gluten. 

Pour la culture cellulaire, la multinationale de Big Pharma, Merck, par exemple, propose des produits et autres solutions à base de glutamine. Certaines de ces solutions sont, parfois, agrémentées d’un cocktail d’antibiotiques, telles que la gentamicine, la pénicilline, la streptomycine… [79]  Mais qui va s’offusquer du fait que la viande cellulaire soit nourrie aux antibiotiques lorsque la viande organique industrielle en est imprégnée depuis des dizaines d’années?

Des vitamines: adénine, biotine, chlorure de choline, pantothénate de calcium, acide folique, inositol, niacinamide, hydrochlorure de pyridoxal, riboflavine, hydrochlorure de thiamine, vitamine B12. 

Des sels inorganiques: ammonium métavanadate, chlorure de calcium, chlorure de cuivre, sulfate de cuivre, citrate de fer, nitrate de fer, sulfate ferrique, sulfate de manganèse, sulfate de magnésium, acide molybdique, chlorure de nickel, chlorure de potassium, nitrate de potassium, bicarbonate de soude, chlorure de sodium, métasilicate de sodium, phosphate dibasique de sodium, sélénite de sodium, chlorure stannique, sulfate de zinc heptahydraté. 

Divers autres intrants: albumine, dexaméthasone, dextrose, éthanolamine, HEPES (ou acide 4-(2-hydroxyéthyl)-1-pipérazine éthane sulfonique), acide linoléique, phosphatidylcholine, rouge de phénol, putrescine, pluronic F68 (un stabilisateur cellulaire), insuline humaine recombinante, pyruvate de sodium, acide thioctique, thymidine, transferrine, lactoferrine, fibronectine, laminine. 

Il est très vraisemblable qu’il existe une foultitude d’autres substances “suspectes”, dans les médium de culture, mais les industriels de l’alimentation cellulaire vont invoquer le secret professionnel afin de ne pas en divulguer la liste. En effet, certains de ces industriels, au moment de la phase dénommée “différenciation cellulaire”, y introduisent du sérum de foetus de veau, du sérum de foetus bovin, du sérum de cheval ou, encore, des extraits d’embryon de poulet

Les esprits curieux sont invités à consulter une étude Française (rédigée en Anglais, bien sûr) de l’Inserm/CNRS intitulée “Complex Interactions between Human Myoblasts and the Surrounding 3D Fibrin-Based Matrix”. Il y est évoqué quelques substances entrantes dans un médium dont la mission est d’alimenter des cultures cellulaires de muscles humains extraites d’un quadriceps d’un garçon de 12 ans. Ce sont du sérum de cheval, du sérum de foetus de bovin, des antibiotiques (pénicilline et streptomycine), du phosphate sodique de dexaméthasone, de l’aprotinine… [80] Ces cultures cellulaires sont cultivées dans des médiums industriel – dénommés, par exemple, Ham’s F10 ou Ham’s F12, produits par Gibco – qui contiennent une gamme impressionnante d’acides aminés, de vitamines, de sels inorganiques et autres intrants à l’instar de la liste extensive présentée ci-dessus. [81] 

Les esprits curieux sont invités, également, à investiguer les relations potentielles existant entre ces sérums animaux et les pathologies humaines… D’autant plus lorsque l’on prend conscience que lors de la “Grippe Espagnole” de 1918/1920 – qui était une pneumonie bactérienne ainsi que je l’ai expliqué dans mon essai “Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019” [82] – les sérums, médications et vaccins, concoctés par la Fondation Rockefeller et distribués dans le monde entier, étaient élaborés dans des chevaux vivants. D’ailleurs, c’étaient ces mêmes chevaux, de laboratoire, qui étaient utilisés pour la préparation de divers sérums supposément à l’encontre de la méningite, du tétanos, de la diphtérie… A savoir, les mêmes chevaux qui jouaient le rôle de “bio-fermenteurs” lorsqu’ils étaient inoculés avec divers pathogènes afin de produire des sérums à des millions d’exemplaires – afin de “nécro-fermenter” les corps humains Dès le début des années 1890, le docteur Emile Roux – un émule de Pasteur l’Imposteur – utilisait, à Paris, des chevaux comme usines vivantes afin de produire, à grande échelle, du sérum riche en “anticorps” contre la toxine bactérienne diphtérique. [83]

Dans la mesure où la présence de sérums et extraits de foetus animaux pourrait faire tousser les hystériques du véganisme, les industriels et chiméristes de l’agriculture cellulaire font de leur mieux pour leur substituer d’autres substances, protéiques ou non – prétendument moins suspectes. Il s’agit, par exemple, d’extraits de champignons shiitake ou d’hydrolysats de soja ou, encore, de transferrine, d’insuline, de séricine, de sélénite, divers acides aminés, diverses vitamines, etc, etc.

En fait, cette soupe cellulaire est, authentiquement, une “soupe à la grimace” dans le sens étymologique du terme Latin “grima” – signifiant “masque”. L’agriculture cellulaire est une mascarade alimentaire dont la fonction première est de participer à la destruction systématique de l’agriculture/élevage afin d’affamer les Peuples – par sous-nutrition ou par non-nutrition. Il n’est que temps de faire tomber leurs Masques… et tant d’autres Masques! 

Le Good Food Institute promeut, officiellement, le Graphène, et les nano-tubes de carbone – et même l’ADN synthétique – au menu des viandes cellulaires

Le Good Food Institute, contrairement à ce que sa dénomination pourrait laisser évoquer, n’a pas pour vocation de promouvoir une bonne nourriture saine,  savoureuse, attrayante, équilibrée et non toxique. Sa mission est de promouvoir le secteur de l’industrie des “protéines alternatives”- et, principalement, celui des viandes cellulaires. 

Le Good Food Institute a été créé en 2016. Son budget annuel, provenant de gros dons de fondations (telle la Fondation Bill Gates) et autres industriels, est de l’ordre de 53 à 56 millions de dollars. 

Le Good Food Institute employait, en date de janvier 2022, plus d’une centaine de scientifiques, techniciens, médiatiques, propagandistes, et autres lunatiques, dont la mission est de développer les viandes cellulaires et les nouvelles protéines. Le Good Food Institute possède une très mauvaise réputation générée par des accusations, récurrentes, d’environnement de travail toxique. Tellement récurrentes que certains financement se sont taris. [75]

Le Good Food Institute publie une pléthore de rapports sur la production de substances “fausses”: viande, poisson, lait, oeufs à base de cellules tissulaires et/ou cellules fermentées – et, aussi, à base de plantes. [28] Tout autant que des rapports sur le développement, sur les investisseurs, etc, au sein de ce secteur.

Les “experts” auto-proclamés, auto-prophétiques et, surtout, hystériques, du Good Food Institute, annoncent un marché de 370 milliards de dollars, dès 2035, en ce qui concerne les fausses viandes, les faux poissons, les faux crustacés… Selon le Good Food Institute, ce seraient 1380 millions de dollars levés, auprès d’investisseurs, par les sociétés de production de viande cellulaire durant l’année 2021.

Selon le très célèbre cabinet McKinsey, de toutes les corruptions, impliqué, également, dans les fausses viandes et les faux poissons – en sus de fausses missions au profit de la PharMacronie –  la viande cultivée pourrait représenter un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars, d’ici 2030. [26]

Selon un rapport, fantasmagorique, du Good Food Institute, la fausse viande cellulaire, en comparaison du vrai boeuf, nécessiterait 95% moins de terre; elle produirait de 74 à 87% de moins “d’émissions de gaz de serre”; elle générerait 94% en moins de pollution des nutriments, etc. [27]

En ce qui concerne notre dossier présent, à savoir le graphène dans les nano-fibres des viandes en 3D. Dans l’étude récente, du Good Food Institute, de janvier 2022, intitulée “Scaffolding Biomaterials for 3D Cultivated Meat: Prospects and Challenges” [5], il est spécifiquement mentionné, au sujet des échafaudages, de viande en 3D, contenant un tripeptide constitué d’arginine, de glycine et d’acide aspartique, que « l’ajout d’oxyde de graphène a encore amélioré la capacité de différenciation myogénique ».

C’est, en fait, par exemple, ce qu’affirmait, également, cette étude, de 2015, intitulée “Graphene oxide-stimulated myogenic differentiation of C2C12 cells on PLGA/RGD peptide nanofiber matrices”. [21]

L’expression-clé est, ici, “différenciation myogénique”. De nombreuses études, plus anciennes, prétendument pour le secteur médical, ont affirmé que l’oxyde de graphène améliore, fortement, la capacité de “différenciation myogénique” – dans l’ingénierie tissulaire.

“Nano-sized graphene oxide coated nanopillars on microgroove polymer arrays that enhance skeletal muscle cell differentiation”. Décembre 2021. [22]

“Graphene Oxide Scaffold Stimulates Differentiation and Proangiogenic Activities of Myogenic Progenitor Cells”. 2020. [18]

“Myoblast differentiation on graphene oxide”. 2013. [19]

“Three-Dimensional Printable Gelatin Hydrogels Incorporating Graphene Oxide to Enable Spontaneous Myogenic Differentiation”. 2021. [20]

Il ressort de ces quelques études, prises en exemples, que si la confection d’hydrogels, à base d’oxyde de graphène, permet une différenciation myogénique spontanée dans le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles humains, ou autres tissus… elle peut, également, le permettre pour le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles “cultivés” à partir de cellules de vache, de canard, etc. N’est ce pas? 

Pour rappel. Le Good Food Institute fut l’un des sponsors du Pavillon des systèmes alimentaires durant la COP 27 en Egypte qui, rappelons-le, a mis les “protéines alternatives” à l’honneur. Voir mon précédent dossier. 

D’autant plus que le Good Food Institute se permet de mentionner, très clairement, dans son dossier très technique – intitulé “Deep dive: Cultivated meat scaffolding” –  le recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN – et autres polymères synthétiques –  pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire. [51]

« De même, les cellules satellites musculaires peuvent s’auto-renouveler lorsqu’elles sont cultivées dans un substrat qui correspond à la rigidité de leur niche de cellules souches native (Gilbert et al., 2010 ; Safaee et al., 2017). Le réglage de la rigidité peut être obtenu par une réticulation accrue, l’ajout de nano-tubes de carbone (Shin et al., 2012), de graphène (Martín et al., 2017), d’ADN (Chen et Seelig, 2019), ou la modification de matériaux polymères naturels ou synthétiques avec des groupes latéraux photoréticulables. Il est important de noter que ces groupes photoréticulables permettent une polymérisation rapide, ce qui permet l’encapsulation des cellules au cours d’un processus tel que la bio-impression (discuté plus loin). Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité. En effet, des études ont démontré que les propriétés de rigidité d’un seul hydrogel pouvaient orienter les cellules souches vers l’os et la graisse (Freeman et Kelly, 2017). Par ailleurs, l’hydrogel lui-même peut être dissous dans un mélange de milieux de culture cellulaire et de cellules, ce qui favorise la fixation et la propagation des cellules. Mosa Meat décrit l’utilisation d’un hydrogel dissous chargé de cellules pour positionner les cellules dans un appareil dédié à la différenciation ou à la structure cellulaire (Breemhaar et Post, 2019) »[51]

Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites, et synthétiques, qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité.

De plus, dans ce même dossier, le Good Food Institute réitère, très clairement, le recours à des bactéries et à des levures recombinantes, à savoir des bactéries et à des levures chimériques, génétiquement manipulées – communément libellées des OGMs.

« Des expérimentations récentes suggèrent que les protéines de soja texturées peuvent servir d’échafaudage viable pour la fixation des cellules souches bovines (efficacité d’ensemencement >80% sans fonctionnalisation préalable) et leur prolifération (Ben-Arye et al., 2020). Certains polymères synthétiques, comme les PEG, sont également approuvés par la FDA. Comme mentionné précédemment, la majorité de ces polymères n’ont pas de domaines fonctionnels pour l’adhésion cellulaire ; cependant, ils peuvent être fonctionnalisés avec des peptides RGD (arginine, glycine et acide aspartique) ou combinés avec des composants fonctionnels comestibles tels que la gélatine (Enrione et al., 2017). Il est important de noter que ces échafaudages ont également tendance à être abordables et évolutifs en termes de composants de matières premières, les limites d’échelle étant principalement déterminées par la méthode de fabrication (discutée plus loin). Certaines entreprises ont démontré de manière indépendante la production à grande échelle de protéines telles que le collagène à l’aide de levures ou de bactéries recombinantes, ce qui pourrait servir de plateforme future pour la création de biomatériaux utilisés par l’industrie de la viande cultivée. Enfin, nombre de ces biomatériaux ont également été utilisés pour l’ingénierie tissulaire des os (Levengood et Zhang, 2014), ce qui pourrait s’appliquer à la viande cultivée si des produits avec os sont un jour recherchés. »

Faut-il préciser qu’aux USA, parmi les “biomatériaux” comestibles approuvés par la FDA, – pour la réalisation d’échafaudages comestibles pour la culture de viande cellulaire – se trouvent la pectine, la gomme gellane, le chitosane, la gélatine, la cellulose, le glucomannane, l’amidon, le gluten et l’alginate, entre autres… 

En effet, ce n’est pas de chance pour cette grande partie de la population allergique au gluten, par exemple, car la gluténine est utilisée comme ingrédient des échafaudages de la viande cultivée. [23]

Par exemple, selon une étude, la résistance à la traction, des nanofibres de gélatine, est passée de 8,29 ± 0,53 MPa à 21 ± 2,03 MPa après l’incorporation d’oxyde de graphène[29]

De plus… car cela n’est pas tout. Le Good Food Institute – dans sa référence au recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN, etc, pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire – renvoie à l’étude de Sifang Chen et de Georg Seelig, de 2019, intitulée “Programmable patterns in a DNA-based reaction-diffusion system”, dont la présentation ne manque pas de susciter de profondes interrogations. Qu’en pensez-vous?

Est-ce dire que le Good Food Institute promeut l’ajout d’ADN synthétique dans les échafaudages des viandes cellulaires?

Il semble, effectivement, qu’il en soit ainsi. 

« La biologie offre la preuve irréfutable que des “matériaux vivants” macroscopiques peuvent émerger de réactions entre biomolécules diffusantes. Nous montrons ici que l’auto-organisation moléculaire pourrait être une approche tout aussi puissante pour l’ingénierie de matériaux synthétiques fonctionnels. Nous présentons un hydrogel programmable incorporant de l’ADN qui produit des motifs réglables à l’échelle centimétrique. Nous générons ces motifs en mettant en œuvre des réseaux de réactions chimiques par le biais de complexes d’ADN synthétiques, en intégrant les complexes dans l’hydrogel et en les déclenchant avec des brins d’ADN d’entrée appliqués localement. Nous démontrons d’abord la formation de motifs en anneau autour d’une cavité circulaire d’entrée et montrons que la largeur et l’intensité de l’anneau peuvent être réglées de manière prévisible. Ensuite, nous créons des motifs de complexité croissante, y compris des anneaux concentriques et des motifs non isotropes. Enfin, nous montrons des modèles d’interférence “destructifs” et “constructifs”, en combinant plusieurs modules de formation d’anneaux dans le gel et en les déclenchant à partir de sources multiples. Nous montrons également que les simulations informatiques basées sur le modèle de réaction-diffusion peuvent prédire et informer la programmation des modèles cibles ».

Au sujet de l’ADN synthétique. Voir le communiqué de Mik Andersen: “Communiqué de Mik Andersen à propos de nano-tubes d’ADN dans le vaccin CoqueVide de Janssen”. [46]. Voir également le post “BREAKING NEWS!!! La preuve ultime que nous attendions de Mik Andersen: Auto-Assemblage de Cristaux d’ADN”. [63] Voir également “Communiqué de Mik Andersen au sujet de “nano-points” de Graphène dans les vaccins.” [54]

Comment le grand public peut-il se douter que ces ingénieurs parlent du burger en viande “cellulaire, équitable et circulaire”, qu’il vient d’acheter pour son repas de midi, lorsqu’ils évoquent des composants structurels à l’échelle nano-métrique de 50 à 500 nm? 

Pour mémoire: 1 nm = 1 millionième de millimètre.

« D’autres paramètres tels que la forme, le volume et la rugosité des pores doivent également être pris en compte. Idéalement, la récapitulation de la matrice extra-cellulaire devrait se faire à l’échelle des composants structurels mêmes de le matrice extra-cellulaire (c’est-à-dire à une échelle de 50 à 500 nm de diamètre) tandis que la porosité de l’échafaudage devrait être à l’échelle du micromètre pour permettre l’invasion et la migration des cellules. Ce principe général a été difficile à imiter. Toutefois, des techniques sophistiquées permettant de fabriquer de grands échafaudages d’hydrogel dotés de ces propriétés commencent à faire leur apparition (voir plus loin). Enfin, étant donné qu’un tissu créé pour la consommation n’a pas besoin d’être fonctionnel à l’intérieur d’un corps, un échafaudage conçu pour être moins densément peuplé et organisé par ses propriétés sensorielles en aval peut être plus facile à réaliser. Une fois peuplée, la structure pourrait être comprimée au moment de la récolte ou structurée davantage en un produit final ». [51]

La question se pose, ensuite, de savoir si le passage suivant fait référence à des hydrogels à base de graphène, sous quelque forme… qui serait “biodégradable” sous quelque mode.

« Des considérations de conception minutieuses ont été faites en ingénierie tissulaire pour utiliser des matériaux non immunogènes, biodégradables avec des sous-produits biologiquement inertes (car ils sont destinés à être insérés dans le corps à des fins de médecine régénérative (Bajaj et al., 2014). De même, un échafaudage qui se biodégrade en sous-produits inertes serait souhaitable pour la viande cultivée, non seulement pour éviter que des matériaux non comestibles soient incorporés dans un produit final, mais aussi en permettant aux cellules de remplacer l’échafaudage d’hydrogel par leur propre matrice extra-cellulaire native. En effet, les hydrogels sont généralement des substrats statiques qui, à eux seuls, ne parviennent pas à reproduire dynamiquement les interactions spatio-temporelles entre une cellule et la matrice extra-cellulaire. Une méthode pour surmonter ce problème consiste à incorporer des liaisons transversales dégradables par protéolyse (Khetan et al., 2013 ; Patterson et Hubbell, 2010), qui permettent à des enzymes naturellement sécrétées, telles que les métalloprotéinases matricielles, de dégrader le substrat de l’hydrogel – ce qui permet la migration des cellules et l’établissement de la réciprocité dynamique décrite précédemment. Une série d’autres méthodes, telles que les polymères photodégradables (Kloxin et al., 2009) et les produits chimiques uniques permettant une réticulation médiée par la lumière (Guvendiren et Burdick, 2012), ont également été développées par les bio-ingénieurs, permettant une récapitulation plus précise de la dynamique cellule/matrice extra-cellulaire. ». [51]

Dans les viandes cellulaires commercialisées : des nano-fibres, à base de graphène et de chitosane, qui ne révèlent JAMAIS leur identité

L’une des compilations du Good Food Institute présente, environ, 230 entreprises, de par le monde, impliquées dans la production de fausses viandes et de faux poissons ou autres produits marins – à savoir impliquées directement ou indirectement. [43] [64] 

De nouveau, pour toutes ces viandes cellulaires commercialisées, il est plus que vraisemblable que des dérivés du graphène se cachent dans des nano-fibres qui ne révèlent pas leur identité réelle. 

En fait, le Good Food Institute présente deux compilations qui correspondent à deux niveaux de produits commercialisés dans le secteur des fausses viandes et, plus généralement, dans le secteur de l’agriculture dite cellulaire – et même dans le secteur de l’industrie à protéine d’insectes en ce qui concerne l’un des niveaux. 

La première compilation se nomme “Entreprises axées sur la viande et les fruits de mer cultivés” et elle en décline 153 différentes. Ces sociétés, “en aval”, sont impliquées directement, dans les raffineries produisant les substances terminales, à savoir celles qui sont proposées au grand public: fausse viande, faux lait humain, faux oeuf, faux cuir, fausse soie, faux THC, fausse artémisine, etc, etc.

La seconde compilation se nomme “Entreprises ayant des initiatives dans le domaine de la viande cultivée et des fruits de mer”. Cette dénomination concerne les entreprises qui sont impliquées, “en amont”, dans la production de divers éléments “cellulaires” au bénéfice des ingénieries tissulaires des secteurs alimentaires ou  hospitaliers: cellules embryonniques humaines, architectures/échafaudages, cellules-souche pluripotentes, fibroblastes primaires, neurones, cellules gliales, transferrine, lactoferrine, insuline, protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2), etc, etc.

Donc, aujourd’hui, si l’on veut connaître les éléments authentiques composant les faux produits de l’agriculture cellulaire, il est nécessaire d’enquêter auprès des firmes industrielles, en amont, qui déclinent, sur leur site web, la liste de ce qu’ils proposent, commercialement parlant, à toutes les sociétés industrielles, en aval, dont la fonction est de produire des aliments “alternatifs” en cuves métalliques. 

En effet, les sociétés produisant de faux aliments possèdent des blogs mirobolants avec des discours de propagande sanglotante (durable, circulaire, eco-friendly, sans souffrances animales, etc, etc); des attaques, à peine déguisées, à l’encontre de l’agriculture/élevage; et, même, des photographies de leurs raffineries industrielles, de leurs cuves métalliques – comme si c’était orgasmant d’un point de vue gastronomique  et sensoriel…

Mais, jamais, JAMAIS, avec la liste des ingrédients.

La liste authentique des ingrédients, de la viande cellulaire, est laissée à l’imagination, fertile et fébrile, de tous les nigauds, et autres bobos, qui la consomment en se pâmant et en glapissant qu’ils ont atteint le nirvana de la gastronomie universelle. A quand un Guide Michelin, “Woke”, des grands crus, et autres cuvées légendaires, de fausses viandes en cuves métalliques? 

Qui plus est, le Forum Economique Mondial, souhaite-t-il éliminer, après l’élevage, toutes les vignes du monde – au prétexte d’éliminer le dioxyde de carbone? A quand les vins cellulaires, cultivés dans des cuves métalliques, à partir de levures chimériques? 

Dans le cadre de ce dossier, par trop volumineux, déjà, je ne vais pas m’attarder à étudier les produits cellulaires – et autres prétentions cellulaires – de l’industrie du même nom. Je vais me contenter d’en évoquer quelques unes.

En effet, lorsque l’on a compris l’arnaque intrinsèque, que constitue la viande cellulaire, il est aisé de la repérer car elle est reproductible, et reproduite, par toutes les entreprises du secteur: il s’agit d’une alimentation totalement chimérique, et synthétique (avec mêmes des dérivés de Graphène) enrobée de discours propagandistes fondés sur du fake – au même titre que la fake viande.

J’ai même abandonné de tenter de décrypter les brevets, de toutes ces start-ups, car ils sont libellés de telle sorte à laisser entendre que d’autres éléments peuvent s’ajouter à la liste qu’ils incluent dans leur requête d’exclusivité – grâce à la formule magique  “sans s’y limiter”.

L’une de ces start-up, la première sur une liste, dénommée “3D Bio Tissues”, et issue de l’université Newcastle, [40] présente “son ambition de produire des tissus bio-équivalents pour l’agriculture clinique et cellulaire” en précisant qu’elle « applique de nouveaux processus de fabrication bio-inspirés pour générer des structures complexes ». Ce qu’elle propose: “une modélisation tissulaire en tant que plateforme d’ingénierie interne qui adopte une approche ascendante et bio-inspirée de l’ingénierie tissulaire pour créer des tissus structurés, fonctional et scalables” – à savoir pour des applications médicales ou pour l’agriculture cellulaire, selon ses déclarations. [56] Son co-fondateur, Che John Connon, est un spécialiste des hydrogels. 

Nous sommes au coeur de la nov-langue, tout aussi creuse que ses concepteurs. Il est à noter l’usage récurent du préfixe “bio”: “tissus bio-équivalents”, “approche bio-inspirée”, “bio-impression”, “bio-réacteur”, “bio-fermenteur”, “bio-imagerie”, “bio-compatible”, “bio-matériau”,“bio-résidu”, “bio-composite”, “bio-polymère”, “bio-dégradable”.

Quant à l’expression “agriculture clinique”, est-ce l’erreur d’un stagiaire? Ou s’agit-il, peut-être, d’un aveu de diagnostic quant à l’impact, d’une telle alimentation cellulaire, sur l’organisme humain?

Une autre de ces start-up, dénommée “BioLead” vend des produits cellulaires pour l’agriculture cellulaire, pour les applications médicales, pour les bio-technologies, pour l’immunothérapie et les recherches cellulaires. [44] 

Ils proposent, par exemple, pour le secteur de la viande cellulaire, toute une gamme de substances insolites [45]: transferrine; lactoferrine; insuline; protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); activine A recombinante rat, souris, humain; facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; albumine; facteur de croissance épidermique; facteur de croissance humain insulino-like 1. 

Comme médium de culture cellulaire pour viande, poisson, oeufs, ils proposent les références DMEM, DMEM/F12, L15. Par exemple, DMEM signifie Dulbecco’s Modified Eagle Medium. Les cellules cultivées avec succès, dans ce DMEM, comprennent les fibroblastes primaires, les neurones, les cellules gliales, les cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine et les cellules musculaires lisses.

Il est à noter que certaines sociétés de production de viande cellulaire travaillent à partir d’un échafaudage à base de protéines de soja. Question: s’agit-il, seulement, de protéines de soja?

En effet, l’étude, de 2018, intitulée “Polyphenol-induced cellulose nanofibrils anchored graphene oxide as nanohybrids for strong yet tough soy protein nanocomposites” porte sur la confection de “nano-fibrilles de cellulose induites par des polyphénols et ancrées dans de l’oxyde de graphène comme nano-hybrides pour des nano-composites à base de protéines de soja à la fois solides et résistants.” [36] 

On ne peut clore un tel dossier sans évoquer, en passant, les viandes en 3D qui sont produites – comme des fusils-mitrailleurs, de par le monde – avec des “encres”, ad hoc, et qualifiées, même, de “bio-encres”.

Doit-on présumer qu’elles sont qualifiées de “bios” parce qu’elles participent à des processus alimentaires, prétendument, donc de vie … au contraire de la pléthore d’armes légères et lourdes confectionnables, aujourd’hui, avec une bonne imprimante en 3D – et les substances adéquates… que l’on pourrait qualifier de “nécro-encres”, de par leur fonction.

Le Good Food Institute présente, ainsi, dans ses articles très techniques, un exposé concernant la fabrication des viandes cellulaires, en 3D, qui sont confectionnées grâce au recours à des “bio-encres” pour la “bio-impression”. [51]

« La bio-impression 3D est une technique de fabrication dans laquelle des solutions pré-polymères ou des solutions pré-polymères contenant des cellules (c’est-à-dire une bio-encre) sont déposées sur un substrat couche par couche sous la direction d’un processus de conception assistée par ordinateur. Ces fichiers résultent, généralement, de données de bio-imagerie réelles – telles que des scans de tissus par résonance magnétique et par tomographie  assistée par ordinateur – mais ils peuvent, également, être générés par l’utilisateur pour former des types de géométrie illimités. Des stratégies d’imagerie similaires peuvent être réalisées pour reproduire des morceaux de viande spécifiques. Il existe plusieurs types de bio-impression ».

Une étude, de mai 2021, par exemple, intitulée “Graphene Oxide-Embedded Extracellular Matrix-Derived Hydrogel as a Multiresponsive Platform for 3D Bioprinting Applications” se rapporte à l’utilisation de“bio-encres” à partir d’hydrogels confectionnés avec de l’oxyde de graphène ou de l’oxyde de graphène réduit – pour l’ingénierie tissulaire. [47]

Il existe deux types de “bio-encres”: avec ou sans échafaudage. Une “bio-encre” à base d’échafaudage est, par essence, un hydrogel qui est imprimé avec des cellules. Et ces hydrogels sont, bien souvent, confectionnés à base de graphène.

Par exemple, la société Allevi 3D propose, pour l’ingénierie cellulaire – et, donc, potentiellement pour la production de viandes en 3D – un “bio-matériau”, flexible, conducteur et  “bio-compatible” qui est composé à plus de 90% de Graphène… afin d’élaborer des muscles, des tissus cardiaques, des nerfs, etc… [57] 

Que cachent les nano-fibres des viandes cellulaires commercialisées, par exemple, par Gelatex et Matrix Meats?

En juillet 2022, la société Estonienne, Gelatex Technologies a annoncé développer une nouvelle technologie, révolutionnaire, d’échafaudage de viande cellulaire. [4]

Gelatex a annoncé la possibilité de produire suffisamment d’échafaudages pour soutenir la production annuelle de 300 tonnes de viande cultivée. La technologie de l’entreprise aurait, déjà, permis de réduire le coût des échafaudages de 100 000 euros à 1 000 euros par kilogramme. Les projections futures pourraient aboutir à des coûts d’échafaudage inférieurs à 20 € par kilogramme de viande cultivée, d’ici une décennie. 

Le directeur de Gelatex, Martens, a déclaré que les plus grandes unités d’électrospinning (technologie actuellement utilisée) disponibles sur le marché peuvent produire 360g/h – l’unité semi-industrielle de Gelatex, elle, peut déjà produire jusqu’à 5kg/h. Une telle capacité de production représente suffisamment de nanofibres pour la production de 1300 kg de viande en une seule journée de travail de huit heures. Grâce à ce débit de production beaucoup plus élevé et à une consommation d’électricité réduite de 28%, M. Martens estime que le coût des nanofibres peut être réduit jusqu’à 90%.

Le fondement de cette technologie est l’électrospinning qui selon la définition technique « est un procédé de mise en œuvre des polymères qui, sous l’action d’un champ électrique intense (de l’ordre de 1 kV/cm), permet l’élaboration de membranes nanofibreuses (diamètre de fibres de l’ordre de 50 nm à 1 μm) à partir de solutions de polymères ou de polymères à l’état fondu ». Voir le dossier de l’ICPPES: Electrospinning et Nanofabrication pour la Santé et l’Energie.  [35]

En 2019/2020, Gelatex Technologies, a déposé deux brevets – US20210155764A1 [3] et EP3839120A3 [2] – qui porte sur un matériau constitué de nano fibres, non tissées, à base de gélatine. Ces deux brevets ont été publiés en septembre 2021 mais sont en attente d’acceptation. 

Selon l’intitulé du brevet : 

« Le procédé comprend la production de nanofibres de gélatine ; la production d’un matériau nanofibreux en utilisant les nanofibres de gélatine produites ; et le traitement du matériau nanofibreux par un agent de réticulation pour former des liaisons d’adhésion dans le matériau nanofibreux et pour obtenir le matériau non tissé nanofibreux. »

Selon la description du brevet : 

« De plus, en option, la solution de traitement comprend une charge. Les exemples de charge comprennent, sans s’y limiter, des particules de silice hydrophiles ou hydrophobes, de la terre de diatomée, du carbonate de calcium, du noir de carbone, de la montmorillonite ou d’autres argiles. La concentration de la charge dans la solution de traitement peut aller jusqu’à 75%. »

Il est bien précisé “sans s’y limiter”.

Il est vrai qu’il n’y est nullement précisé que ce matériau de charge, de remplissage, puisse être du graphène ou des nano-tubes de carbone. Cependant, l’un des requérants de ce brevet, au bénéfice de sa société Gelatex Technologie, est Uno Mäeorg – qui est affilié à l’université de Tartu en Estonie. Uno Mäeorg est un spécialiste du graphène. 

J’ai carrément demandé, par e-mail, aux deux propriétaires de Gelatex Technologie, Märt-Erik Martens et Mari-Ann Meigo Fonseca, s’il était avéré que leurs échafaudages de nano-fibres étaient à base de graphène – d’autant plus de par la présence de Uno Mäeorg – mais ils ne m’ont pas encore répondu. En effet, si cela est avéré, c’est à l’insu des consommateurs végan de fausses viandes.

En effet, il est l’auteur, ou le co-auteur, d’une pléthore d’études portant sur le carbone, les nano-particules de graphène, ou autres nano-particules, les nano-tubes de carbone, les aérogels, etc. 

Par exemple, l’étude, de 2018, intitulée “Effect of contact material and ambient humidity on the performance of MWCNT/PDMS multimodal deformation sensors”, qui porte sur des senseurs confectionnés à partir de nano-tubes de carbone à multiples parois, une forme de graphène, comme remplisseurs conducteurs. [1]

Il n’est donc pas nécessaire de déployer d’immenses efforts d’imagination pour concevoir que le graphène, sous toutes ses formes, constitue le matériau de base des nano-fibres de Gelatex, en Estonie, pour sa production annuelle de 300 tonnes de viande cellulaire. 

Il est plus que vraisemblable qu’il en soit de même pour les hydrogels de Matrix Metas aux USA et ce n’est, sans doute, pas une coïncidence que le Food Navigator, US, leur ait consacré un article dans la même foulée: “From mush to meat? Talking edible scaffolfing with Gelatex and Matrix F. T.” [74]

En effet, Eric Jenkusky, le directeur de la société Matrix Meats, (Matrix F. T), lors d’un interview, en août 2021 [24], a déclaré que la technologie de confection de nano-fibres, que sa société utilise pour la confection de viande cellulaire, datait d’une quinzaine d’années et qu’il la licenciait de la société Nanofiber Solutions – qui est dédiée à la dite médecine régénérative à partir de polymères. 

Cela fait, au moins, une bonne douzaine d’années que le graphène est, abondamment, utilisé dans tous les secteurs médicaux de l’ingénierie tissulaire – mais je n’ai pas enquêté sur l’ancienneté d’autres types de nano-fibres utilisées avec les mêmes objectifs. 

Eric Jenkusky évoque des nano-fibres à base de polycaprolactone…  sans en dire beaucoup plus – car, comme pour Gelatex Technologies, il s’agit de “secrets professionnels” fondés sur la technologie de l’électrospinning.

Matrix Meats prétend être en relations de développement actif avec 14 compagnies, de 7 pays, dans le secteur de la viande cellulaire.

Or, il existe de nombreuses études et expérimentations portant sur les composites à base de polycaprolactone, de chitosane… et de graphène. Ainsi, par exemple, cette étude, de février 2022, intitulée “The effect of polycaprolactone/graphene oxide electrospun scaffolds on the neurogenic behavior of adipose stem cells”. [25] 

Selon cette étude, la présence d’oxyde de graphène, dans l’échafaudage en polycaprolactone, augmente l’attachement des cellules, leur prolifération, leur infiltration dans l’échafaudage et leur différenciation neuronale.

Ou cette étude, d’octobre 2022, intitulée “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds” [72] qui précise que :

« L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane/polycaprolactone. » [72]

Du Graphène dans les viandes animales

Depuis que la Quinta Columna, le professeur Pablo Campra – ainsi que de nombreux autres chercheurs de par le monde – ont informé les Peuples de la présence de graphène, et de nano-technologies, dans les injections CoqueVide/19, des dizaines de milliers de personnes ont entrepris d’analyser microscopiquement une pléthore de substances alimentaires ou médicinales… [34] ou tout simplement d’utiliser des aimants afin de vérifier s’il y existait un phénomène de magnétisation [32]

De nombreux témoignages ont, ainsi, émergé, sur le web, de viandes emballées totalement magnétisées. 

Tout autant que de nombreux témoignages de graphénisation de remèdes, de cosmétiques, d’aliments, etc…

Je rappelle, une nouvelle fois, que des solutions aqueuses, et autres sérums physiologiques, à l’oxyde de graphène, ont été commercialisées depuis 2015, au moins, par des grosses sociétés industrielles Chinoises. Voir mon essai d’août 2021, “Une Pandémie d’Oxyde de Graphène”. [48]

1. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par des vaccins pour les animaux – par exemple, les vaccins dits à “l’ARNm”, le messager fourre-tout – qui ont été tout autant graphénisés que les vaccins humains… et qui ne contiennent, sans doute, pas plus d’ARN que n’en contiennent les injections CoqueVide.  

Les vaccins humains ont été graphénisés depuis 2019, au moins, mais ils ont été nano-particulés, métalliquement, depuis 2015, au moins. Voir le scandale du VaccineGate en Italie en 2016. [55]

D’ailleurs, dès 2015, en Allemagne, et aux USA, la Mafia Pharmacratique expérimentait, sur des humains, avec des injections ARNm à l’encontre des fabulés virus H10N8 et H7N9. [31] Le saviez-vous?

Il existe, par exemple, depuis quelques années, un vaccin pour porc, à “l’ARNm”, anti-grippal (H3N2 cluster IV), en deux doses, [30] ainsi qu’une vaccin anti-grippe, à “l’ARNm”, pour les volailles. [42] Pour ces deux injections, la firme Harris Vaccines donne les précautions, très explicites, suivantes [49]:

« Ne pas vacciner dans les 21 jours précédant l’abattage. Congeler à -80°C pour une conservation à long terme. Utiliser dans les 7 jours si le produit est conservé à 4°C. Utiliser tout le contenu lors de la première ouverture/perforation. En cas de réactions anaphylactiques, administrer de l’épinéphrine ».

Comme nous avons pu le constater, avec toutes les autres injections anti-CoqueVide, de la Mafia Pharmacratique, les extrêmes basses températures de conservation sont requises afin que le graphène ne commence pas à floculer sous l’effet de la chaleur ambiante. 

Question: que se passe-t-il si la viande est vendue dès la vaccination? Des paysans Espagnols ont, par exemple, mis en ligne une vidéo d’un poulet, prêt à la vente, dont le corps continuait de pulser sous l’effet d’une énergie inconnue. Serait-ce celle de l’oxyde de graphène activé par une source d’énergie proche?

En parlant d’énergie inconnue, avez-vous vu des vidéos filmant des injectés CoqueVide réagir, au point d’injection, à un senseur électrique? En voici une: [58].

2. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par les emballages… car, aujourd’hui, de nombreux emballages contiennent de l’oxyde de graphène au prétexte de protéger les aliments qu’ils contiennent à l’encontre de bactéries, de champignons, etc. Nonobstant, les témoignages de magnétisation de viandes prennent bien soin, également, de les désemballer afin de mettre en exergue ce phénomène “contre-Nature”. 

Au sujet des emballages graphénisés, voir mes divers posts: [37]  [38]  [39].

3. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par l’injection d’une substance structurante, à savoir un polymère à base d’oxyde de graphène – afin d’améliorer la texture, et la présentation commerciale, sur les étals des super-marchés, de viandes (aux hormones de croissance) non structurées et trop molles, en raison des conditions épouvantables de l’élevage hyper-industriallisé, et hyper-pharmaceutique.

A savoir, une injection opérée dans l’objectif de conférer un peu plus d’échafaudage cellulaire –  comme pour la structuration des soupes cellulaires que j’ai évoquée –  afin que la viande cultivée puisse acquérir une structure en 3D.

4. Finalement, ce phénomène pourrait être induit par la présence, de plus en plus fréquente, de “films comestibles”, souvent invisibles, qui recouvrent les viandes, ou d’autres produits, afin de leur conférer des capacités bactéricides, etc – ou d’organiser la transmission d’informations de par leur capacité “smart”.

C’est un dossier à élucider à part, et je vais l’aborder dans la prochaine section, car ces “films comestibles” sont souvent gavés de graphène… afin de gaver les populations d’un vecteur nano-métallique qui puisse les raccorder au réseau – à leur insu et contre leur accord.

Franchement, pourquoi les industriels de la viande animale n’auraient-ils pas recours, libéralement, au graphène  alors qu’ils le font pour les “viandes cellulaires”? 

Du Graphène dans les films comestibles des viandes animales

Pourquoi intégrer du Graphène dans les films comestibles des viandes animales – ou d’autres substances alimentaires? Pour des raisons, prétendument, sanitaires. L’étude ci-dessous mentionnée, de septembre 2020, [70] en présente un bref résumé.

« Aujourd’hui, en plus des emballages biodégradables souhaitables, la recherche mondiale s’intéresse au développement d’emballages alimentaires actifs pour prolonger la durée de conservation, améliorer la sécurité et maintenir les propriétés organoleptiques. Les bio-composites, avec des dérivés de graphène, peuvent présenter une activité antioxydante, antimicrobienne et antifongique, comme l’ont étudié de manière approfondie Carvalho et al. La capacité de piégeage des radicaux d’oxyde de graphène réduit peut apporter une activité antioxydante aux biocomposites. Les films à base de Chitosane, avec 20-33% en poids d’oxyde de graphène réduit, ont montré une augmentation de l’inhibition dans la gamme de 54% à 82% après 8 heures d’incubation et cette activité peut éviter l’oxydation des aliments emballés. 

Les propriétés antimicrobiennes et antifongiques des nano-structures à base de graphène sont fondées sur leur capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire et un stress oxydatif qui compromettent la prolifération et la sporulation bactériennes. Les biocomposites avec des dérivés de graphène ont révélé des propriétés antibactériennes in vitro contre un large spectre de micro-organismes pathogènes (tels que Enterococcus faecalis, Staphylococcus epidermidis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Staphylococcus haemolyticus, et Bacillus subtilis). La modification de surface des dérivés du graphène avec des huiles essentielles ou d’autres composés métallique – tels que des nano-particules d’argent, d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane – a été adoptée comme stratégie pour améliorer le potentiel antimicrobien inhérent de ces nano-structures.  Récemment, un film, composé de nano-tubes de carbone/acide polylactique/cinnamaldéhyde, a révélé un grand potentiel d’application comme film d’emballage alimentaire antibactérien actif à libération contrôlée avec un effet actif prouvé jusqu’à 21 jours. Des activités antifongiques de biocomposites contenant des nano-structures de carbone contre Aspergillus niger, Cryptococcus neoformans, Candida tropicalis, Candida albicans, Botrytis cinereas, et Rhizopus spp. ont également été décrites. » 

La première question que tout être sensible devrait se poser est la suivante. Si les dérivés du graphène possède une telle capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire, et un stress oxydatif, par exemple chez des bactéries se développant sur de la viande, pourquoi en serait-il autrement en ce qui concerne les éléments de l’organisme humain – les cellules, les bactéries et les virus?

Les mises en gras sont de mon fait afin de mettre en exergue que tout est fondé sur les dérivés de graphène… et sur le Chitosane qui est, rappelons-le, dérivé de la Chitine. Voici quelques autres études portant sur les diverses formes de graphène utilisées dans les films alimentaires – comestibles ou non.

“Edible Films on Meat and Meat Products”. Novembre 2021. [52] Cette étude présente, dans le détail, les divers polysaccharides – tels que le chitosan, la pectine, les gommes, l’amidon, la cellulose, l’alginate, le carraghénane et les furcellaran – qui sont utilisés dans les films comestibles.

Dans la section du furcellaran, cette étude précise ce qui suit:

« Les films de furcellaran présentent un aspect transparent légèrement jaunâtre. Dans de nombreuses applications, les films transparents sont préférés car ils peuvent mettre en valeur le produit emballé et influencer l’intention d’achat du consommateur. L’incorporation d’extrait de thé vert, de yerba mate et de nano-particules d’oxyde de zinc, a rendu la couleur jaune plus intense. Les films de furcellaran avec des nano-charges – points quantiques de carbone, nano-particules d’oxyde de graphène et nano-particules de maghémite – ont indiqué un effet inhibiteur contre la croissance de Salmonella enterica, principalement parce que la matrice polymère contient des groupes sulfate réactifs. Les nano-composites de points quantiques de carbone ont montré un effet inhibiteur sur la croissance de Staphylococcus aureus (Gram positif) et Escherichia coli (Gram négatif). Le furcellaran peut être l’un des composants de base dans la production de films “intelligents” tels que des matériaux d’emballage ayant des propriétés actives et/ou intelligentes. » [52]

Dans la section du chitosan, cette étude précise ce qui suit :

« Le chitosan est un polysaccharide cationique de haut poids moléculaire qui présente une grande capacité de formation de films et des activités antimicrobiennes. Le film de chitosan a été utilisé comme matériau d’emballage pour la conservation de différents aliments, en particulier lorsqu’il est associé à d’autres matériaux filmogènes. L’enrobage des aliments avec des films de chitosan permet d’abaisser la pression partielle d’oxygène dans l’emballage, de maintenir la température avec un transfert d’humidité entre l’aliment et son environnement, de contrôler la respiration et de décliner la déshydratation. En outre, le chitosan est utilisé pour la désacidification, la fixation de la texture, l’amélioration de l’effet émulsifiant, la saveur naturelle et la stabilisation de la couleur des aliments. Les films à base de chitosan sont clairs, flexibles et résistants, ils résistent bien aux graisses, aux huiles et à l’oxygène, mais sont très sensibles à l’humidité »[52]

“Graphene Derivatives in Biopolymer-Based Composites for Food Packaging Applications”. Septembre 2020. [70] Cette étude est extrêmement précise, et technique, eu égard aux différents types de polymères qui sont utilisés pour la préservation des viandes:  argile, cellulose, chitosane, pullulan, gélatine… et, surtout, les “bio-composites”, ou “bio-polymères”, à base de dérivés du graphène comme matériaux d’emballage alimentaire.

La plus grande partie de cette étude est consacrée aux dérivés du graphène. Il est à noter que le facteur de comestibilité est mentionnée, à quelques reprises, pour certains de ces polymères… mais il ne l’est pas pour les dérivés du graphène.

En fait, il ne l’est pas dans cette étude mais, ainsi que mentionnée précédemment, il l’est dans l’étude portant sur le furcellaran fonctionnalisé avec des points quantiques de carbone ou de l’oxyde de graphène.

“Green Coating Polymers in Meat Preservation”. Novembre 2021. [59] Cette étude porte sur le recours à des polymères verts comestibles pour la préservation de la viande. Les polymères verts sont définis comme des polymères biodégradables provenant de ressources de la biomasse ou de voies synthétiques et d’origine microbienne qui sont formés de structures mono ou multicouches.

Ce peut être des polymères “verts”… produits par voies synthétiques. 

“Graphene Oxide Bionanocomposite Coatings with High Oxygen Barrier Properties”. 2016. [60] Cette étude présente le développement de films bio-nano-composites sur du poly(éthylène téréphtalate) possédant des propriétés exceptionnelles de barrière à l’oxygène. Le pullulan et l’oxyde de graphène ont été utilisés comme phase polymère principale et comme bloc de nano-construction, respectivement. 

D’autres nano-particules sont utilisées dans des films comestibles recouvrant la viande: des nano-particules d’argent [69] ou des nano-tubes de dioxyde de titane [61]

Il existe, même, une étude intitulée “Controlled release and antibacterial properties of PEO/casein nanofibers loaded with Thymol/β-cyclodextrin inclusion complexes in beef preservation”, [62] qui porte sur la fabrication de nano-fibres, composées de caséine  et d’oxyde d’éthylène, chargées de β-cyclodextrine et de thymol avec pour objectif, prétendu, de conserver plus longtemps la viande de boeuf. Il n’est pas précisé si ce film de nano-fibres est comestible ou non. 

Annexe 1. Du Graphène dans les Ingénieries tissulaires humaines

Depuis une quinzaine d’années, le graphène, sous toutes ses formes, est omniprésent dans les technologies médicales dont l’objectif est de créer des tissus musculaires, des tissus osseux, etc – chez l’Humain – dans le cadre d’une médecine que les scientifiques déments n’hésitent pas, même, à qualifier de “médecine régénératrice”. 

Pourquoi, donc, le graphène ne serait-il pas, de même, prévalent dans tous les processus technologiques consistant à créer des échafaudages cellulaires dans la fabrication de fausses viandes? A savoir, au même titre que la chitine et le chitosane. 

Le site PubMed, du ministère de la santé US, lorsqu’interrogé avec les termes “Graphene / Tissue / Engineering”, présente plus de 1500 entrées. 

L’étude récente, “Graphene Oxide–Protein-Based Scaffolds for Tissue Engineering: Recent Advances and Applications”, de mars 2022, présente un bon résumé quant à la nature de ces échafaudages cellulaires. [6]

« Le microenvironnement physiologique natif pouvant être adapté localement pour le processus de régénération. pour le processus de régénération, de nombreux biomatériaux ont été étudiés pour permettre l’infiltration, la division et la différenciation des cellules implantées. Les échafaudages sont nécessaires pour imiter le microenvironnement cellulaire du tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules. Les échafaudages doivent imiter le microenvironnement cellulaire d’un tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules, de fournir une morphologie physiologique appropriée et de permettre la co-culture de diverses cellules. D’un point de vue mécanique, les échafaudages fournissent stabilité mécanique et de forme au tissu réparé. D’un point de vue biologique, les échafaudages sont des architectures qui soutiennent le développement de la matrice extracellulaire (MEC) et l’établissement des cellules. En outre, la perméabilité du tissu reconstruit est un élément clé pour permettre le transfert des nutriments des milieux de culture. pour permettre le transfert des nutriments depuis les milieux de culture et favorise l’élimination des produits secondaires nocifs du matériau sans nuire à la santé. secondaires nocifs du matériau sans affecter négativement les conditions de culture. En outre, le nouvel échafaudage doit être stable pendant un certain temps pour permettre au tissu endommagé de se réparer ou de retrouver sa capacité à se développer. endommagé de se réparer ou de retrouver la capacité d’être restauré. La biodégradabilité en fonction du temps est un autre aspect important à prendre en compte pour les échafaudages tissulaires afin de permettre la prise en charge des cellules pour favoriser le processus de guérison. 

Ces dernières années, des polymères synthétiques et naturels ont été utilisés pour l’ingénierie tissulaire, et il a été prouvé que les caractéristiques des échafaudages dépendent de la structure et de la concentration du polymère, de la taille des pores, de la flexibilité, de la rigidité, etc. Les polymères synthétiques tels que l’acide polylactique, l’alcool polyvinylique, le poly (lactique-co-glycolique) et le poly ε-caprolactone ont été utilisés pour la préparation d’échafaudages 3D en raison de leur porosité, de leurs performances mécaniques et de leur temps de dégradation facilement ajustables. Grâce à leur biocompatibilité supérieure, les polymères naturels tels que la gélatine, le collagène, le chitosane, l’alginate, l’élastine et la fibrine ont attiré l’attention des chercheurs pour la préparation d’échafaudages 3D qui reproduisent fidèlement la vascularisation des tissus natifs et les interconnexions des canaux qui permettent la perfusion des nutriments et la diffusion de l’oxygène pendant la régénération.»

L’étude encore plus récente, “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds”, d’octobre 2022, [72] affirme que : 

« L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane /polycaprolactone…. Les échafaudages d’ingénierie tissulaire préparés avec des matériaux à base de graphène présentent une bonne biocompatibilité, d’excellentes propriétés mécaniques et une forte orientation des cellules, ce qui permet d’induire pleinement la prolifération et la différenciation des cellules d’ensemencement. Cette revue décrit brièvement les matériaux de base pour la préparation des échafaudages d’ingénierie tissulaire, et se concentre sur la préparation, la performance et l’application des matériaux à base de graphène dans l’ingénierie tissulaire, fournissant une compréhension suffisante du graphène appliqué à la médecine régénérative. »

En effet, il est important de souligner que les dérivés du graphène sont utilisés, très souvent, conjointement au chitosane, dérivé de la chitine, dans la fabrication d’échafaudages cellulaires permettant de créer de nouveaux tissus dans le corps humain: l’ingénierie tissulaire chimérique à base d’hydrogels. Il existe une foultitude d’études publiées à cet égard – à savoir plus d’une centaine – depuis l’année 2011. [7]  [8]  [9]  [10]  [11]  [12]

C’est ce que j’ai voulu mettre en exergue dans mes deux derniers volumineux dossiers: les Autorités vont tenter de Graphéniser et de Chitiniser au maximum les Peuples – tout autant que les viandes cellulaires… qui sont supposées remplacer les vraies viandes à terme. 

Le site de PubMed en décline, déjà 23, pour l’année 2022. En voilà quelques-unes:

“Synthesis and Characterization of Chitosan-Containing ZnS/ZrO2/Graphene Oxide Nanocomposites and Their Application in Wound Dressing”. Cette étude porte sur la confection d’un polymère nano-composé d’oxyde de graphène, de chitosane, de sulfure de zinc et de dioxyde de zirconium afin de créer des échafaudages pour des nano-films permettant de réparer, plus rapidement, les lésions cutanées. [68]

“Fabrication of Conductive Tissue Engineering Nanocomposite Films Based on Chitosan and Surfactant-Stabilized Graphene Dispersions”. Septembre 2022. Cette étude porte sur la fabrication de films en nanocomposites de chitosane et de graphène, avec une biomécanique, une électroconductivité, et une biocompatibilité modulables, en ayant recours au polyvidone et au polymere Pluronic F108 comme stabilisateurs d’émulsion pour l’ingénierie tissulaire conductrice. [14]

“Study on Long-Term Tracing of Fibroblasts on Three-Dimensional Tissue Engineering Scaffolds Based on Graphene Quantum Dots”. Septembre 2022. Cette étude porte sur l’utilisation de points quantiques d’oxyde de graphène, de points quantiques d’amino-graphène et de points quantiques de graphène carboxyl pour tracer les  fibroblastes de la peau humaine. [15]

“Effect of carbon based fillers on xylan/chitosan/nano-HAp composite matrix for bone tissue engineering application”. Février 2022. Cette étude porte sur l’analyse de l’effet des charges dérivées du carbone (oxyde de graphène ou oxyde de graphène réduit) sur le potentiel microstructurel, mécanique et ostéoinductif de la matrice composite xylan/chitosan/HAp (hydrocarbures aromatiques polycycliques) pour une application d’ingénierie du tissu osseux. [16]

“Evaluating the effect of graphene oxide PEGylation on the properties of chitosan-graphene oxide nanocomposite scaffold”. Mai 2022. Cette étude porte sur la fonctionnalisation de l’oxyde de graphène avec du polyéthylène glycol (PEG) pour comprendre l’effet de l’oxyde de graphène recouvert de PEG sur les propriétés de l’échafaudage nanocomposite à base de chitosane. [17]

“Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?” Novembre 2022

“Récapitulatif de mes divers Vecteurs de Transmission sur la Toile… au plaisir de la Générosité et du Mutualisme”

Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Novembre 2022

Réseau de nano-communications intra-corporel : récapitulatif des 49 dossiers de Mik Andersen” 

“Récapitulatif de mes 25 articles corrélés aux dossiers de Mik Andersen”

“Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté”. Octobre 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Octobre 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Juin 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Mai 2022”

“Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 10. 2022: Orchestration de la Famine Pandémique”La Grippe Aviaire H5N1 est-elle la prochaine fausse Pandémie orchestrée par les  Globalistes Vaccinalistes et Eugénistes? Ou serait-ce, plutôt, un mutant H5N1 au parfum de CoqueVide mutin? Avril 2022

“Récapitulatif des preuves irréfutables – en photographies et vidéos – de la présence de graphène et de nano/micro-technologies dans les injections CoqueVide”.  Avril 2022

“Récapitulatif des articles, études et vidéos, prouvant l’inexistence du Sars-CoV-2”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Avril 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Mars 2022”

“Auto-Assemblage de Cristaux d’ADN. Mik Andersen”. Février 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Février 2022”

“Présentation des analyses microscopiques des vaccins CoqueVide Pfizer en Nouvelle Zélande”

“Le Graphène dans l’Atmosphère” Janvier 2022

“Le Graphène dans l’Agriculture” Janvier 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Janvier 2022”

“Los Cantos de Xochi. Au sujet du 666, du Carbone, du Graphène et de la Bête” Janvier 2022

“Dossier d’accompagnement technique des articles du blog C0r0n@ 2 Inspect”. Décembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Le Nom du Graphène Tout Irradiant!” Décembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Décembre 2021”

“Los Cantos de Xochi. L’Enfant-Vaudou sur l’Autel Vaccinal de la PharMacronie” Décembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Novembre 2021”

“La Fraude du Covid 19 et la Guerre à l’encontre de l’Humanité” Novembre 2021

“VaccineGate. Présentation et Traduction par feu Serge Rader”

“Des encres à base de graphène comme bio-senseurs dans les vêtements, dans les chaussures… et dans les tatoos!” Novembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Rudy Reichstadt: le Guru Conspirationniste de la Meute Médiatique” Novembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Sexe, Vaccins and Rock the Dolls! Le Sperme au Parfum de Graphène: un Terminator de la Fertilité Féminine?” Novembre 2021

“La Couronne Nécro-Moléculaire de Graphène” Octobre 2021

“Toxicité des nano-particules de Graphène pour le système de reproduction des insectes, des poissons et des mammifères” Octobre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Octobre 2021”

“Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène”. Septembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Le Sacrement de la Vaccination et le Culte Covidien de l’Enfant-Vaudou” Septembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Septembre 2021”

“Une Pandémie d’Oxyde de Graphène?” Août 2021

“Los Cantos de Xochi: Nous Sommes en Guerre de Guérison à l’encontre d’un Virus bien Visible”  Août 2021

“L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles”.

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 09” “L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles”. Mai 2020

“Los Cantos de Xochi: Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses. 02” Mars 2020

“Los Cantos de Xochi: Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses. 01” Mars 2020

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 08” Psychose Pulmonaire sur Mode de Coronavirus au Parfum Chimérique de Chauve-Souris avec un Zeste de VIH… et une Pincée d’Ebola? Mars 2020

“Protocoles de Plantes Médicinales pour les Grippes et autres pathologies respiratoires” Février 2020

“Zéolithes Médicinales pour se Décontaminer et se Déhalluciner le Mental” Janvier 2020

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 07” Un Holocauste Vaccinal d’Amplitude Planétaire. Décembre 2019

“Los Cantos de Xochi. En Guise de Déguisements Sémantiques et Mantiques” Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 06” 2020-2055: un Nouveau Cycle de Pandémies Planétaires? Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. Un Temple de la Sorcellerie sur les Cendres de la Cathédrale Consumée?” Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 05” Greta Thunberg en Croisade de Gogos Climatiques. Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 04” 2019: Début du Nouveau Cycle de Famines Planétaires? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 03” 2020-2055: un Nouveau Cycle de Famines Planétaires? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 02” Lorsque Greta, le Gratin des Pantins Climatiques, Surfe sur le Sacrifice des Enfants… Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 01” La Chimérisation d’Insectes Mâles Exterminateurs : un Prétexte pour le Grand Remplacement? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. Au Festival des Quenelles de l’Humour: Macron dégage!!!”  31 décembre 2018

“Los Cantos de Xochi: Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale!” 20 mars 2018

Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée?” Décembre 2017

La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture ?” Août 2016




Les publicités mensongères doivent être poursuivies, particulièrement celles pour les faux-vaccins !

Par le Dr Gérard Delépine

Les gouvernants des pays occidentaux, le président des USA et la Commission européenne ont accordé aux fabricants de vaccins une large impunité pour les éventuelles complications liées à leurs injections expérimentales. Chacun devrait se demander sur quels fondements.

Après la révélation de tant d’effets secondaires — dont certains graves et parfois mortels (plus de 70 000 décès reconnus par les agences officielles américaine (VAERS), anglosaxonne (MHRA) et européenne (eudragivilance pour l’UE) — cela conduit de nombreux groupes de médecins et de citoyens à demander un arrêt pur et simple de ces injections. La vaccination H1N1 avait été stoppée après 53 décès comme celui de la grippe aviaire. Alors des millions de complications et des milliers de décès recensés devraient pour le moins conduire à cet arrêt des injections. On ne peut même plus parler ici de principe de précaution tant il est enterré.

Les fabricants ont obtenu la clause d’impunité sur la « qualité » des produits tant aux USA qu’en UE. Alors que faire ? Ils sont protégés d’avoir fabriqué des médicaments dangereux, mais pas de la publicité mensongère si largement déployée à leurs sujets. C’est ce que pointe le gouverneur de Floride.

PLAINTE EN JUSTICE POUR FAUSSE DÉCLARATION

Lors d’une réunion privée du Parti républicain de Floride1, le gouverneur Ron De Santis a annoncé que son administration prévoyait de tenir les fabricants de vaccins pour responsables d’avoir fait de fausses déclarations concernant les vaccins à ARNm COVID-19 et qu’il les traduirait en justice.2

Selon « Florida’s Voice », le chirurgien général Ladapo, responsable sanitaire de l’état, a conforté ces déclarations en rappelant une étude réalisée en octobre 2022 qui conclut que les pseudo vaccins COVID-19 sont « beaucoup moins sûrs que les autres vaccins » et que « les jeunes adultes n’ont pas besoin de se faire vacciner ».

En France, nous avons subi la même propagande mensongère de Pfizer, de Moderna, Astrazeneca, et du gouvernement par des publicités répétitives sur les écrans de TV (au nom du ministère de la Santé et payées par nos impôts !) par des éditorialistes, des journalistes, des pseudo-experts « médecins » ou « scientifiques », tant sur l’efficacité alléguée que sur l’absence de risques des injections. Pourquoi ne pourrions-nous pas suivre pas l’exemple de la Floride ?

Il faut que cesse la fausse information sur tous sujets à la télévision, sur les fausses pandémies, comme sur le changement climatique, l’efficacité des éoliennes et la guerre en Ukraine. L’éthique rappelée par la charte du journalisme devrait revenir à l’ordre du jour avec la vérification des informations et non la multiplication d’embauches de « fact-checkers » qui ont menti encore plus que les journalistes ordinaires.

En France la loi ne parle pas de publicité mensongère, mais « de pratiques commerciales trompeuses ».

Les « pratiques commerciales trompeuses » sont définies par les articles L121-2 à L121-5 du Code de la consommation comme des informations fausses ou de nature à induire le consommateur en erreur, en omettant une information importante ou en la communiquant de façon ambiguë.3

Ou bien lorsque la publicité fait exprès de ne pas présenter une information pour induire le consommateur en erreur et est susceptible d’avoir des conséquences sur le comportement du consommateur.

Une pratique commerciale peut être déloyale pour une catégorie de personnes et pas pour une autre. C’est le cas si le public visé est vulnérable en raison de son âge, de sa crédulité ou d’une infirmité mentale par exemple.

L’association Réaction19 avec maître Carlo Brusa a d’ailleurs protesté contre la publicité généralisée « tous vaccinés, tous protégés » par le dépôt d’une plainte en avril 2022.4

La propagande qui nous a été imposée en faveur des pseudovaccins a comporté des pratiques commerciales trompeuses, qui se poursuivent encore largement, de la bouche même du nouveau ministre de la Santé ou de la présidente du COVARS qui a remplacé le conseil scientifique au moment où le PR Delfraissy commençait à lâcher quelques vérités à la télévision.

EXEMPLES DES PLUS GROS MENSONGES À PROPOS DU PSEUDOVACCIN

Comment les firmes ont-elles pu prétendre dans leurs communiqués de presse que « l’efficacité de leurs injections dépasse les 90 % », en se basant uniquement sur un taux d’anticorps à deux mois et non pas sur la protection observée qu’elle procurerait aux vaccinés contre la maladie ?

Nous avons tous autour de nous de très nombreux exemples de personnes complètement vaccinées qui ont souffert de covid et même de récidives de covid. Les données publiées par l’OMS montrent d’ailleurs qu’au niveau mondial, la généralisation des pseudo vaccins (13 milliards de doses injectées au 7 12 2022) a été suivie d’une accélération par 3,5 du rythme mensuel des contaminations !

Le slogan « tous vaccinés tous protégés » répété partout et même affiché sur les panneaux des autoroutes est totalement mensonger. La démonstration du caractère trompeur de cette annonce en a été faite dès juillet 2021 par l’exemple du porte-avions HMS Queen Elizabeth. Mais la publicité mensongère s’est poursuivie.

Une forme plus pernicieuse de ce mensonge a été diffusée à l’aide d’une simulation biaisée5 manifestement commandée par le gouvernement canadien prétendant que « les vaccinés pourraient être contaminés par les non-vaccinés » ! Alors qu’un vrai vaccin protège le vacciné de la maladie quel que soient ses contacts et, qu’en cas d’inefficacité, l’injection des non-vaccinés ne peut pas protéger les vaccinés !

D’après les courbes tracées par l’Université John Hopkins illustrant les données publiées par l’OMS, l’incapacité des vaccins à protéger la population est évidente en France, comme dans le reste du monde. Malgré un taux d’injection de plus de 80 %, plus de la moitié des Français ont été infectés alors que les Africains très peu injectés (<10 %) ont été beaucoup moins atteints.

Cette incapacité des pseudo vaccins à empêcher les transmissions et donc à protéger autrui a d’ailleurs été reconnue par le ministère dans son mémoire de défense lors du procès intenté par un octogénaire vacciné qui voulait échapper aux restrictions sanitaires6 :

« Le vaccin… n’empêche pas d’être porteur du virus et de le transmettre aux tiers ».

Lorsque les slogans précédents ont été totalement démentis par les faits avérés, la propagande mondiale a prétendu que les injections protégeraient des formes graves7 8 en s’appuyant sur des articles biaisés des promoteurs des injections comme les CDC ou d’Epipharm, d’autant plus suspects que la CADA a récemment répondu qu’aucun groupe défini par son statut vaccinal n’avait été étudié dans notre pays.

Les données officielles de l’OMS montrent d’ailleurs que les pseudo vaccins ne protègent pas des formes graves ni de la mort attribuée au covid, puisque les pays les plus vaccinés souffrent d’une mortalité 10 à 100 fois plus élevée que celle observée dans les pays les moins vaccinés.

LE NOMBRE DES EFFETS TOXIQUES DU PSEUDOVAX EST CONSIDÉRABLEMENT PLUS ÉLEVÉ QUE L’ENSEMBLE DE TOUS CEUX LIÉS AUX AUTRES VACCINS

L’un des autres mensonges plus couramment diffusés concerne la tolérance des pseudo vaccins présentés comme sûrs et largement éprouvés, alors qu’ils sont issus d’une technologie jusqu’ici non utilisée en infectiologie, que leurs essais phase 3 ne sont pas terminés et que les signalements tant auprès du VAERS (service américain de recensement des complications post vaccinale) que d’Eudravigilance ( organisme européen de pharmacovigilance) dépassent dès maintenant ce qui a été enregistré dans les décennies précédentes pour tous les autres (vrais) vaccins réunis.

Globalement, effets toxiques des pseudovax anticovid comparés à l’ensemble de ceux des vaccins administrés en UE de 2010 à NOV. 2022 :

Et aux USA depuis 1990 :

Et que dire de la plaquette publicitaire de la célèbre APHP remise aux femmes enceintes ?

Cette plaquette délivrée par l’APHP dans les maternités des hôpitaux parisiens aux femmes enceintes promeut l’injection génique expérimentale via des affirmations mensongères sur les effets indésirables des vaccins ARN sur elles et sur les fœtus volontairement minimisés, pour les inciter à se faire vacciner pendant leur grossesse.

Dans la plaquette on peut lire : « un peu de fièvre, maux de tête, et quelques réactions allergiques, mais symptômes rares et bénins et aucun effet sur le développement du fœtus » (Exit les thromboses à répétition, les nombreuses fausses couches, les morts in utero, les mort-nés, les malformations, l’empoisonnement du lait maternel passés sous silence et pourtant révélés dans les rapports grossesse de l’ANSM)9 10

ACTEURS ET VICTIMES DE LA PROPAGANDE

Quant aux artistes connus qui ont voulu faire la promotion du pseudovaccin, rendant obligatoire l’injection pour autoriser les fans à assister à leur concert, certains en paient le prix fort.

Justin Bieber11 et Céline Dion12, Bruce Willis qui proclamaient leur foi dans les pseudo vaccins Covid et dont les carrières ont dû être interrompues après leur vaccination, vont-ils suivre l’exemple de Ron De Santis et poursuivre Pfizer pour fausses déclarations concernant les vaccins à ARNm COVID-19  ?

L’avenir nous le dira.





Bilan carbone et avenir radieux




« Présence » de l’Algérie au Forum africain tenu à Dakhla occupée : Karim Amellal serait l’instigateur de l’escroquerie diplomatique

[Source : algerie54.dz]

Par Mehdi Messaoudi

Dans un récent article publié par Algérie 54 en date du 7 décembre 2022, intitulé « L’Algérie victime d’une escroquerie diplomatique à Dakhla occupée », nous avons attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’usurpation de qualité d’un prétendu représentant de l’Algérie à une rencontre tenue à Dakhla, ville sahraouie occupée par le Maroc, qualifié par ce dernier de « reconnaissance » algérienne du « plan d’autonomie du Maroc sur les territoires sahraouis » rejeté par la RASD et la communauté internationale favorables à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Peuple sahraoui.

Comme nous l’avons déjà souligné l’escroc diplomatique « représentant » de l’Algérie au Forum Africain de l’intelligence économique n’est autre que le fantoche du Makhzen Kader Abderrahim, chercheur à l’IRIS, spécialiste du Maghreb et maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Géopolitique de l’Algérie. Et paradoxalement, un féroce hostile à la politique algérienne qui représenta le pays qu’il n’a jamais épargné d’hostilités et de haine, comme l’attestent ses sorties propagandistes sur les plateaux de France24 et TV5.

Sur ce registre, il est important de souligner que l’instigateur de cette opération destinée à ternir l’image de l’Algérie n’est autre que le ministre délégué de la Méditerranée, nommé par le président français Emmanuel Macron, en l’occurrence Karim Amellal

Karim Amellal, sous-produit du CRIF

Karim Amellal, le protégé d’Emmanuel Macron et de la journaliste activiste Meriem Amellal-Lalmas, de France 24 et anciennement de I24, s’est fait connaître par sa participation active à la loi Avia, destinée à mettre hors circuit tout média ou site opposé à la politique française et israélienne.

Karim Amellal, fondateur du site Chouf Chouf, hostile à l’Algérie, est l’un des anciens journalistes propagandistes macroniens, ayant travaillé pour la promulgation de la loi Avia, portant le nom de son initiatrice, accompagnée dans son élaboration par Gil Taieb, vice-président du CRIF, promoteur du sionisme en France. Selon Gil Taieb du CRIF, Karim Amellal, Laetitia Avia et lui-même avaient remis le mois de septembre de l’année 2018 à l’ancien premier ministre français Édouard Philippe le rapport sur la haine contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet.

Le naufragé projet UMP de Sarkozy, ressuscité par Macron via son supplétif Amellal

L’Union Pour la Méditerranée, lancée en grande pompe en juillet 2008, par l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans la foulée du processus de Barcelone 1995, destinée à intégrer Israël dans un mécanisme de normalisation avec ce régime, a signé sa mort avec l’invasion de la Libye en 2011, l’assassinat de son leader Mouammar El Gueddafi, et l’agression sur la Syrie dans le cadre du plan d’exportation de la démocratie et du Regime Change. Il a fallu attendre quelques années encore avec l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir à l’Élysée, pour relancer le projet, mais d’une manière différente, via les créneaux culturel, sportif et de l’économie des connaissances en particulier les Startups. L’adoption de la loi Avia puis la loi sur le séparatisme ouvrirent la voie à l’intronisation de Karim Amellal pour piloter le projet via les pays opposés à toute normalisation avec Israël en particulier l’Algérie, sous l’impulsion du puissant CRIF.

D’ailleurs ce n’est pas un hasard, si Karim Amellal est invité en décembre 2020 par la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen dirigée par Sami Agli. (https://algerie54.dz/2020/12/19/ongiste/)
Dans le même sillage, il faut souligner l’activisme implicite de Karim Amellal, lors de la tenue des derniers Jeux Méditerranéens d’Oran, soutenu par des supplétifs néocolonisés locaux, et à l’occasion de la dernière visite du président français Emmanuel Macron à Oran avec les tentatives inespérées de promouvoir la culture des LGBT, via le musée dédié à Yves-Saint-Laurent symbole de la colonisation française de l’Algérie.

Quel rôle joue l’ambassadeur Gouyette ?

Faisant l’objet d’une pétition des internautes en décembre 2020, l’ambassadeur de France à Alger François Gouyette coordonnerait avec Amellal la mise en œuvre de certaines actions « suspectes » à l’adresse de la jeunesse algérienne à des objectifs inavoués. Les visites récurrentes du diplomate français à l’intérieur du pays, à l’instar de sa dernière visite effectuée à l’université Mouloud Maameri à Tizi Ouzou, ouvrent la voie à toutes les spéculations.

Il convient de rappeler que le diplomate français avait joué un rôle très actif en Libye lors de l’invasion de l’OTAN en 2011 et l’assassinat de Mouammar El Gueddafi.

Amellal, à la solde de l’organisation terroriste du MAK

Le protégé du président français Emmanuel Macron n’a jamais caché son soutien pour l’organisation terroriste du MAK et son maître chanteur Ferhat M’henni, comme nous l’avons déjà souligné dans un article publié en août 2022

Il convient de rappeler que suite à l’inscription de l’organisation du MAK comme organisation, terroriste, suite à son implication dans les incendies criminels ayant ravagé plusieurs wilayas du pays dans le cadre du complot mené contre l’Algérie, Karim Amellal n’a pas tardé à s’attaquer publiquement aux autorités algériennes.

Durant cette période le site électronique « Seven info » citant des sources concordantes, révélait que l’ambassadeur de France à Alger, en l’occurrence François Gouyette, aurait actionné ses réseaux pour permettre à l’activiste Karim Amellal de passer à l’antenne de la radio nationale, si ce n’était l’intervention de certains patriotes qui veillaient au grain.

https://algerie54.dz/2022/12/10/diplomatie-escroquerie-2/

M.M




La 4e Dimension — L’HOMME OBSOLÈTE

[Source : NEWDIMENSION]

Rodney Woomsworth est un bibliothécaire qui « ne sert plus à rien » dans un État totalitariste futuriste dans lequel les livres et la religion sont jugés inutiles et pernicieux pour la société. Déclaré coupable d’obsolescence, il choisit, ayant le choix des modalités de son exécution, d’être tué dans son appartement par l’explosion d’une bombe à minuit précise…





Sobriété, écologie, inclusion… Et si les monastères avaient mille ans d’avance ?

[Source : fr.aleteia.org]

Par Agnès Pinard Legry

Recherche d’authenticité, gage de qualité, circuits courts, conviction religieuse… Les produits monastiques séduisent un large public. S’ils existent depuis plusieurs siècles, ils répondent plus que jamais aux aspirations actuelles et aux nouveaux modes de consommation comme en témoigne L’Artisanat monastique qui commercialise quelque 4.500 produits monastiques. Une économie multiséculaire, certes, mais qui n’en laisse pas moins toute sa place à l’innovation.

Et si, derrière les épais murs des monastères, se trouvaient bel et bien le monde de demain ? On y trouve bien sûr l’annonce du Royaume et la promesse de la résurrection. Mais aussi, de manière très pragmatique, un modèle économique qui répond aux exigences d’aujourd’hui. Sobriété, écologie, inclusion… Et si les moines et moniales des centaines de monastères qui maillent la France avaient mille ans d’avance ?

Il y a d’abord la finalité. L’économie monastique n’est pas centrée sur elle-même : elle doit permettre aux moines et moniales de vivre correctement, mais aussi de venir en aide à ceux qui les sollicitent. Les moines d’aujourd’hui travaillent pour permettre à leur communauté de vivre selon les principes de la sobriété heureuse et, si possible, de gagner du superflu pour le distribuer aux plus nécessiteux. Notre-Dame d’Aiguebelle, Saint Pierre de Chartreuse, les clarisses de Troyes, l’abbaye de Boulaur… Les moines et moniales qui y vivent et prient y travaillent aussi pour subvenir aux besoins de leurs communautés et agir auprès des plus démunis. Une vie qui s’articule bien souvent autour de la fameuse règle de saint Benoît, « ora et labora » (“prie et travaille”). Saint Benoît de Nursie a en effet proposé que ses moines vivent en communauté, alliant la prière et la lecture au travail manuel. « Cette introduction du travail manuel, imprégné de sens spirituel, était révolutionnaire », reconnaît le pape François dans son encyclique Laudato Si’.

« On a appris à chercher la maturation et la sanctification dans la compénétration du recueillement et du travail. Cette manière de vivre le travail nous rend plus attentifs et plus respectueux de l’environnement, elle imprègne de saine sobriété notre relation au monde. »

Un travail qui respecte la Création

Mais attention, un travail qui se doit d’être effectué dans le respect le plus total de la terre, de la Création. À l’abbaye cistercienne de Boulaur, dans le Gers, les sœurs produisent ainsi de la farine de sarrasin. Elles cultivent le sarrasin sur leurs terres, et moulent la farine dans leur propre moulin. Un travail pour lequel elles ont obtenu le label BIO. Mais pour les sœurs de Boulaur, cela va plus loin qu’un label. Elles viennent de s’embarquer dans la création d’un lieu de vie et de partage : un écotone. Elles souhaitent ainsi développer une « zone de rencontre entre l’écosystème de la vie monastique » et celui du monde extérieur. Miser sur le bio, c’est également ce qu’ont fait les cisterciennes de Rieunette, dans l’Aude, en développant toute une gamme de cosmétiques bio réalisés à partir des plantes de leur jardin. Et pour ne rien gâcher, les contenants de ces cosmétiques sont tous en verre recyclable..! 

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Les religieuses de Rieunette, dans l’Aude.
Marie Dumain

Le travail monastique, c’est aussi la réalisation de produits qui ont du sens et sont en phase avec les tendances actuelles. Une récente étude réalisée par YouGov montre par exemple que 81% des Français ont entendu parler de la tendance « zéro déchet » et 91% considèrent qu’il est important de les réduire. Alors si les religieux ne sont « dans le monde mais pas du monde », cela ne les empêche pas d’avoir un temps d’avance et d’innover. Les clarisses de Marseille ont ainsi embrayé en proposant des lingettes démaquillantes lavables en remplacement des traditionnels cotons jetables. Et, pour rester tendance, ces délicates lingettes comptent une face en gaze de coton colorée et une autre en éponge de bambou pour les peaux sensibles. Une excellente alternative écologique ! et d’autres monastères n’ont pas attendu la tendance « zéro déchet » pour proposer, par exemple, des cosmétiques solides : c’est le cas par exemple de Notre-Dame de Ganagobie, monastère situé dans les Alpes de Haute Provence, qui propose depuis les années 1990 une incroyable gamme de savons solides, baumes et produits cosmétiques réalisés dans le plus grand respect de la nature et pour le plus grand bonheur des aspirants « zéro déchet ». 

4.500 produits référencés par l’Artisanat monastique

Des produits de qualité diffusés dans toute la France grâce à L’Artisanat monastique, un réseau de sept boutiques (Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille, Rennes et Toulouse) et d’un site en ligne qui commercialise quelque 4.500 produits monastiques. En achetant et revendant les produits des monastères au juste prix, cette entreprise permet aux moines et moniales de continuer à vivre de leur travail. L’Artisanat monastique poursuit plus largement une triple mission : accompagner des communautés dans la création de leurs gammes de produits pour répondre au besoin du marché, former des moines et moniales dans les activités professionnelles qu’ils ont choisies et financer du matériel de production et d’outillage professionnel.

Enfin, à l’heure où « l’inclusion » dans la société et dans le monde professionnel est devenu un terme dans l’air du temps (et heureusement !), il est bon de rappeler que les religieux n’ont pas attendu 2022 pour vivre et travailler avec des personnes porteuses de handicap. Les petites sœurs de l’Agneau confectionnent une délicieuse tisane digestive aux trois menthes. Le supplément de ces tisanes ? Elles ont été réalisées par des religieuses porteuses de trisomie 21, l’institut des Petites sœurs Disciples de l’Agneau, à vocation contemplative, offrant aussi à des jeunes filles trisomiques la possibilité de réaliser leur vocation religieuse.

Si le respect de la nature, l’offre de produits « zéro déchet » et bio ou encore l’inclusion au travail sont des piliers de l’économie monastique et correspondent à des tendances actuelles, l’engouement pour le « made in abbaye » s’explique aussi, tout simplement, par une recherche d’authenticité. Car oui, les produits monastiques ont un supplément de sens. « Le moine est un personnage consensuel profondément moderne et le monde monastique à des choses à nous apprendre quant à notre rapport au travail, à l’environnement », assure ce jeune cadre parisien amateur de produits d’abbaye.

« En consommer et plus largement réfléchir au travail monastique, c’est se rappeler de la richesse gastronomique, culturelle et spirituelle de notre pays mais aussi – et peut-être surtout – que la sobriété peut être bien, belle et bonne. »

En savoir plus

Créée en 1951, l’association à but non lucratif  « Aide au Travail des Cloîtres » (ATC) et son bras commercial sous la marque « Artisanat Monastique » contribuent à distribuer quelque 4.500 produits de plus de 150 communautés religieuses en France et en Europe. La majorité des administrateurs de l’ATC sont des religieux, moines et moniales, et de ce fait l’Artisanat Monastique est considéré comme une œuvre d’Église. Cette appartenance au monde monastique distingue L’Artisanat monastique des autres distributeurs de produits monastiques à but lucratif.

En partenariat avec

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Aide médicale à mourir : est-ce encore un soin ?

Par Docteur Chantal Brichet-Nivoit

Réflexions à la suite de deux journées organisées conjointement par
l’université Paris Cité, l’IIREB, le Centre de Recherche en droit public, la SFFEM,
À l’Université Paris Cité, site Saint-Germain, 45 rue des Saints-Pères,
Les 24 et 25 octobre 2022

Le sujet traité est si délicat, si sensible, que j’ai questionné bon nombre de personnes avant de jeter sur ce papier mes propres pensées. Vous lirez aussi ce que d’autres auteurs ont dit à propos de la souffrance, de la représentation que l’être humain se fait de la mort, et des moyens qu’il a inventés pour en supporter la réalité, notamment au travers des religions. Bien peu d’individus arrivent à voir la mort comme une nécessité écologique et à ne point s’en inquiéter. La sagesse arrivant chez quelques-uns avec l’âge, « la soif de vivre (à ce moment-là) devient moins grande », nous disait Emmanuel Hirsch. La mort est scandale lorsqu’elle arrive trop tôt. Elle est naturelle dans le grand âge. Au-delà de la mort, et même des douleurs de la maladie qui y conduit, ce sont les souffrances morales qui empoignent la plupart de nos contemporains. En effet :

« Les pires souffrances de l’homme sont celles qu’il redoute, car le grand obstacle c’est toujours la représentation et non la réalité »

Etty Hillesom, dans « une vie bouleversée ».

La mort rend anxieux beaucoup d’entre nous ; elle affole, elle tourmente, car elle est inconnue de tous les vivants. La mort angoisse certains, elle est plongeon dans cette éternité redoutée. C’est la plus grande crainte de l’homme. Si cette peur frôle la terreur, cela se nomme thanatophobie. Dans ce monde, à une époque où chacun veut décider du moment où un évènement arrivera, comme une naissance, ne pas pouvoir être maître du jour et de l’heure de sa mort déplaît à une grande partie de la population ; avoir la maîtrise sur tout, durant toute son existence, est le rêve fou de nos concitoyens. Par ailleurs :

« La pire des souffrances, c’est celle qu’on ne peut pas partager »

 Emmanuel Carrère.

La mort arrivant à n’importe quel moment, il peut arriver qu’on se retrouve seul à cet instant où l’on bascule dans l’inconnu. Prévoir sa mort en faisant agir un autre pour « passer de vie à trépas » permet d’avertir ses proches et d’être entouré. C’est une illusion et un leurre que de penser qu’ainsi tout ira mieux, car le mourant qu’on assassine reste seul pour le grand passage. Et sur cet acte qui va devenir médical, de tuer un patient sur sa demande, une amie répond ainsi à ma question est-ce encore un soin ? : « effectivement, tuer n’est pas prendre soin de son patient ». Et ajoute « notre société fait tout pour ignorer la mort ; il en est de même de la vieillesse ».

Maintenant, voyons comment les médecins vivront cette action d’injecter un produit létal à leurs patients. Leur part d’humanité réelle ne sera-t-elle jamais interpellée ? Leur conscience ne viendra-t-elle pas leur dire l’abomination d’un tel geste, lorsque, justement, ce sera leur tour d’être sur un lit de mort ? Dans la thèse de William Dalbin et Mathieu Guymard, Nancy 2020, on peut y lire page 29 :

« Que penser de la responsabilité du médecin à qui incombe d’une part un rôle de prévention du suicide et d’autre part une institutionnalisation éventuelle d’un “suicide assisté” ? »

Ce dont je m’aperçois, c’est que bien peu savent ce que le poète libanais Khalil Gibran connaissait, à savoir que « les souffrances ont donné vie aux plus grandes âmes, les personnages les plus éminents portent en eux des cicatrices » ; de même, Marcel Proust avait observé que « pour apaiser la souffrance, il faut d’abord la vivre jusqu’au bout » et Arthur Koestler nous apprend que « la souffrance a ses limites, pas la peur ». Or la patience est une vertu qui se perd ; elle nous apprend pourtant la sagesse. De même, Confucius avait observé que :

« Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve ».

Pour continuer de citer les grands esprits, j’écrirais une phrase de Stefan Zweig :

« Toute souffrance est lâche, elle recule devant la puissance du vouloir-vivre qui est ancré plus fortement dans notre chair que la passion de la mort ne l’est dans notre esprit »

dans « 24 heures de la vie d’une femme » :
(Pauvre Zweig qui a basculé à la fin de sa vie dans « la passion de la mort ».)

Je n’ai pas posé comme préalable la distinction entre douleur qui est d’origine physique et peut généralement être apaisée, et souffrance psychique qui, théoriquement, devrait l’être aussi par le monde « psy » qui en a fait sa vocation. Si vous demandez à un ancien dépressif qui a eu aussi à se faire soigner, par exemple, d’un cancer, vous pouvez être sûr qu’il vous répondra que la souffrance mentale est la pire chose qui puisse arriver à l’homme. Baudelaire disait : « sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi tranquille », comme si par ses pensées il pouvait l’atténuer. Mais la souffrance morale est tourment qui nous prend, nous emporte et nous rend autre : nous ne sommes plus alors qu’un nœud d’idées morbides vues comme infinies. Quant à Voltaire, il jugeait « la douleur… aussi nécessaire que la mort ».

Pour finir sur ce chapitre, c’est à un confrère que je laisserai la parole, que je connais puisqu’il a jugé « très bien » mon premier article qui était sur « la personne de confiance » : Martin Winckler exilé au Canada qui déclare qu’« en chacun de nous sommeille un bourreau. Le tien, es-tu sûr qu’il dort ? » Si la loi nous donne le droit, à nous médecins, de devenir des meurtriers, allons-nous profiter de celle-ci pour assouvir une vilaine soif de pouvoir, dont celui d’éliminer le vieillard qui nous rappelle que nous sommes mortels ? Je pense nécessaire de rappeler qu’en temps de guerre, le militaire sait qu’il peut donner la mort, mais aussi la recevoir. Que risque-t-on face à un mourant ? De recevoir notre reflet futur qui nous affole. En gommant la mort, sera-t-on protégé de celle-ci pour autant ? Bien sûr que non.

J’ai fait appel à diverses personnes pour rédiger cet article ; elles m’ont envoyé des coupures de journaux, dont une de La Vie d’octobre 2022, N° 13, où il est écrit :

« Il est tellement plus facile de permettre à ceux dont on rend les conditions de vie trop difficiles, en EHPAD notamment, de quitter le terrain et pour moins cher »

Au Canada le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l’euthanasie pour des raisons économiques, plutôt que d’investir dans les soins palliatifs. Le Dr Stéphanie Kafie déclare que :

« De nombreuses demandes d’AMM étaient en fait une demande de soins palliatifs de bonne qualité et lorsqu’on lui prodiguait ces soins, le patient changeait d’avis ».

Certains ont fait le lien avec l’avortement qui élimine l’enfant à naître. C’est aux deux extrémités de la vie qu’on supprime celle-ci. Notre société vit une révolution dans ses mœurs, définie ainsi par René Guénon :

« Ceux qui ont voulu renverser tous les dogmes ont créé à leur usage, nous ne dirons pas un dogme nouveau, mais une caricature de dogme, qu’ils sont parvenus à imposer à la généralité du monde occidental ; ainsi ont été établies, sous prétexte d’“affranchissement de la pensée” les croyances les plus chimériques qu’on ait jamais vues en aucun temps ».

Et plus conclure, je citerai une phrase de l’Ecclésiaste que citait souvent mon père : « Vanité des vanités, tout est vanité ».

Allons-nous prendre « un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables, et beaucoup de poison enfin, pour mourir agréablement », disait Nietzsche, dans « ainsi parlait Zarathoustra » ? Les risques de dérapage d’une loi au départ bien encadrée peuvent arriver. Le livre d’Edward W. Keyserlingk (1979) est, à cet égard, intéressant. Intitulé « le caractère sacré de la vie ou la qualité de la vie du point de vue de l’éthique, de la médecine et du droit : étude écrite pour la commission de réforme du droit au Canada ».

On peut y lire cette observation :

« Sous le régime nazi, l’euthanasie et les expériences réalisées ont commencé avec des intentions » humaines », et n’ont pas, à leur début, revêtues un aspect raciste. Graduellement, cependant, pas après pas, l’euthanasie volontaire pour les malades en phase terminale s’est transformée en une euthanasie involontaire imposée à toute personne jugée inutile à la société ou aux ennemis de l’État, y compris les retardés mentaux et en particulier les Juifs ».

Précédent historique à ne pas oublier.

Vous voudrez bien m’excuser pour mon style, lourd et pesant, car il m’a été pénible et difficile d’écrire sur ce sujet. Cela bouleverse toute ma conception du soin, du dévouement, du respect de la vie. Je souhaite que jamais le droit d’être objecteur de conscience ne cesse. Dans la « revue canadienne de bioéthique Vol2, N° 2 » (diffusion numérique le 13/06/22), Louise Bernier note ceci :

« Il semble que la mise en œuvre des droits reconnus par les législateurs et les tribunaux en contexte d’avortement et d’aide médicale à mourir connaît, en pratique, un problème d’effectuation ».

Ira-t-on jusqu’à réquisitionner des praticiens pour cette besogne de bourreau ? J’espère que, si la loi passe, elle ne conduise pas à l’euthanasie non désirée, et surtout pas à l’eugénisme.

À l’opposé, lorsque le sujet dont je traite est gai, les mots sautillent, se réjouissent, et forment une ronde ; ils coulent de source et me font du bien. Car j’ai besoin de joie pour créer de la beauté et de la légèreté. Hélas l’actualité est triste, en ce 25 novembre, journée consacrée aux violences faites aux femmes, où l’on m’annonce que la député et médecin Martine Wonner est interdite d’exercer injustement pour un an, et la mort du poète Christian Bobin. Lequel a écrit ceci : « lorsque les mots ne franchissent pas les lèvres, ils s’en vont hurler au fond de l’âme » et créent des drames ; des maladies et des tragédies si nul n’est à côté pour les écouter, les recueillir, et les redire. On meurt plus de solitude et de manque de sollicitude, que de toute autre chose.

Pour finir, je laisserai la parole à Lucien Bonnafé qui disait :

« On juge du degré de civilisation d’une société à la manière dont elle traite ses marges, ses fous et ses déviants ».

La vieillesse n’est-elle pas à une extrémité de la vie, à sa marge ? La santé étant désormais promue comme une quasi-obligation, les malades ne sont-ils pas « à la marge » de la société ?

Docteur Chantal Brichet-Nivoit
Médaillée du Prix Robert Debré
Santé publique-Éducation
Membre de Mensa-France
Correspondantede l’Académie Internationale d’Éthique Médecine et Politique Publique


La loi sur l’aide médicale à mourir risque de passer en France.

Hier, un débat auquel j’assistais, avait lieu avec des représentants de chaque religion, y compris un Lama bouddhiste, rue Saint Guillaume à Sciences Po.
Alain Claeys, qui fut à l’origine de la loi Claeys Léonetti, était là ; j’ai un peu discuté avec lui.
Il m’a dit qu’il fallait faire évoluer la loi qu’il avait pourtant voulue. Ceci parce que dans 20 départements il n’existe pas d’unité de soins palliatifs « et ce n’est pas qu’une question d’argent ».

Je n’ai pas été étonnée de la réponse que m’a faite le Dr Véronique Fournier, qui a dit qu’une sorte de devoir de tuer devrait parfois exister parce que nous médecins, devions, selon elle, avant tout soulager. Mais elle nous a surtout parlé de l’arrêt des soins lorsqu’ils ne sont plus qu’un acharnement thérapeutique.

En réalité, nous devons « d’abord ne pas nuire », alors, est-ce que tuer s’accorde avec « ne pas nuire » ?
L’étymologie du mot revient à dire que nuire, c’est causer un dommage, ici, irréversible. 

C’est l’Imam qui a le mieux résumé la situation en évoquant « l’interdit (fondamental) de donner la mort » ajoutant que « si la loi AMM passe (on ouvre) une brèche dans cette digue (protectrice) ». Puis il précisa que :

« La personne qui se dit libre est (en fait) sous l’emprise de la société ».

Mgr de Romanet déclara :

« La mort, c’est une affaire spirituelle et non médicale »,

puis :

« L’homme est tourmenté par la déchéance de son corps ».

Le pasteur a dit :

« On n’aime pas, dans notre société de la vitesse, une fin de vie qui traîne ».

La conclusion a été que la première raison de ce désir d’être exécuté en fin de vie est la solitude et l’isolement, ainsi que le sentiment d’être « un poids » pour la société et/ou les siens. La peur joue un rôle central dans cette société déchristianisée.

Pour ma part, je pense que les prières sont apaisantes, par le rythme régulier qui en émane. « C’est comme la cohérence cardiaque », m’a dit une infirmière. Pour une mort douce, je pense qu’il faut être en accord avec l’univers, apaisé, sans crainte.

Car la douleur physique peut être éliminée, ne reste alors que la souffrance mentale ou plutôt existentielle, induite par la peur de l’inconnu, ce « passage » sur une autre rive, ou « vers le Ciel » dans les religions qui ont été, pour la plupart, établies afin d’apaiser les humains craintifs (et vivre ensemble en paix) grâce aux prières, tel le chapelet commun aux catholiques, musulmans, et bouddhistes.

Ce petit mouvement des doigts rappelle les frissons de joie, le cœur qui bat, le bruissement des feuilles dans les bois, la mer ondulante, le clapotis des lacs, le vent qui fait claquer les voiles, la ronde des enfants, la danse qui émeut, l’archer sur le violon, le cliquetis du tricot, et tant d’autres choses vivantes et vibrantes.

Le grand Rabbin Haïm Korsia insista sur l’importance de tenir la main du mourant. 

Ma mère qui n’a plus réussi à tricoter un jour, car elle devenait trop malvoyante, a souhaité alors la mort, car le tricot est un puissant anxiolytique. Comme le chapelet.

Elle a eu la chance de mourir dans son sommeil, selon son souhait, comme ma grand-mère.

La vie s’arrête lorsque tout mouvement cesse. C’est le mouvement de l’air sur les cordes vocales qui fait crier le nouveau-né. Et on sait alors qu’il est vivant. Alors, si je peux vous donner un conseil, c’est de bouger jusqu’à la fin de vos jours, ne serait-ce que vos doigts, comme moi, qui les agite sur mon clavier, avec bonheur. Je m’émerveille de les voir trouver tout seuls la place des lettres sans besoin de regarder autre chose que l’écran ; mes mains connaissent ce que mon esprit ignore. Ce sont ces gestes du quotidien, semi-automatiques, qui semblent préserver de l’Alzheimer, et la passivité devant les écrans, de TV notamment, qui y conduit sans doute.

Léonard de Vinci ne disait-il pas que « le mouvement est le principe de toute vie » ? 
Le proverbe 31 au verset 13 dit en parlant d’une femme admirable :
« elle travaille de ses mains avec ardeur ». et verset 19 « ses mains s’activent ».
Autrefois les femmes avaient toujours « un ouvrage » à portée de main.

Et il y a un proverbe pour dire que « la paresse est mère de tous les vices ».

Quel que soit notre âge, nous pouvons nous rendre utile à la société. 

Docteur Chantal Brichet-Nivoit




France — Mesures de préparation et de gestion de crise en cas de survenue d’une mesure de délestage électrique programmé

[Circulaire communiquée par courriel]

Paris, le

Monsieur le préfet de police
Mesdames et Messieurs les préfets de zones de défense et de sécurité
Mesdames et Messieurs les préfets de département (métropole, hors Corse)

Objet : Mesures de préparation et de gestion de crise en cas de survenue d’une mesure de délestage électrique programmé

Le contexte de crise énergétique que nous connaissons conduit le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour garantir les meilleures conditions pour le passage de l’hiver. Cela passe d’abord par le plan de sobriété qui a été annoncé, assorti de mesures visant à lisser les pics de consommation électrique, et soutenu par une campagne de communication grand public. Cela passe, dans le même temps, par le remplissage de nos stocks de gaz, la maximisation de la production de nos capacités renouvelables et thermiques disponibles et le suivi de la disponibilité du parc nucléaire. Cela passe enfin par la sécurisation de notre capacité d’importation. L’ensemble de ces leviers s’ajoute aux dispositifs usuels à la main du gestionnaire du réseau de transport RTE (baisse de tension, interruptibilité, EcoWatt).

Si ces leviers, mobilisés pour augmenter les marges de manœuvre du système électrique cet hiver, tant sur la production que sur la consommation, venaient à être insuffisants, un plan national de délestage électrique pourrait être mis en œuvre sur le territoire de la métropole (hors Corse). La nécessité de recourir à cette mesure reste fortement liée à l’aléa climatique. Elle vise à soulager ponctuellement le système électrique pour éviter un blackout généralisé qui aurait des conséquences beaucoup plus lourdes. L’hypothèse de devoir recourir à ces coupures partielles et programmées ne peut être à ce jour ni exclue, ni confirmée : il convient donc de s’y préparer.

Le délestage est une mesure exceptionnelle, mise en œuvre en dernier recours par les gestionnaires du réseau électrique, pour éviter un déséquilibre du système électrique national. Il prend la forme de coupures électriques programmées, avec comme objectif une durée de deux heures consécutives, affectant alternativement des portions de départements : ainsi, sur les quelques 39 millions de clients (environ 34 millions de clients résidentiels et 5 millions de non résidentiels), les éventuelles coupures programmées ne devraient pas concerner plus de 4 millions de clients simultanément, pour une durée de deux heures, à l’exclusion des sites critiques (hôpitaux, points d’importance vitale…) que vous avez protégés par arrêté préfectoral. Les périodes de délestage, si elles doivent intervenir, concerneront les pics de consommation électrique, donc les jours de semaine, et les créneaux horaires indicatifs de 8h à 13h et de 18h à 20h. L’information précisant les lieux concernés et indiquant les créneaux horaires de coupures sera disponible la veille, vers 17h. Le 18 novembre, RTE a indiqué que ses analyses pointaient le mois de janvier comme étant le plus à risque.

Les interruptions de l’alimentation électrique, quoique rares et généralement liées à des phénomènes exceptionnels, ne sont pas inconnues des Français. La durée moyenne de coupure par client est de l’ordre d’une heure par an. Elles sont cependant susceptibles d’affecter, le cas échéant, leurs activités et la vie quotidienne. C’est pourquoi elles appellent une anticipation de leurs conséquences et des mesures palliatives à mettre en œuvre pour que l’activité normale des territoires le cas échéant et tour à tour concernés en soit affectée le moins possible. Un dispositif de communication nationale, préventive et pédagogique, est prévu à destination du grand public.

Une des conséquences les plus significatives de l’interruption de la distribution électrique est qu’elle entraînera des interruptions de communications électroniques (téléphonie mobile et fixe). Dans ces périmètres, les usagers ne pourront pas joindre les services de secours (numéros d’appels d’urgence 15, 17, 18, 115, 196). Dans ces situations, l’usage du 112 sera un palliatif car il s’agit d’un numéro accessible quel que soit l’opérateur, donc avec des chances bien plus élevées que l’appel soit acheminé, dès lors que la zone d’émission serait couverte par au moins un opérateur. L’État assurera une communication spécifique pour faire connaître et inciter à l’utilisation du 112. Vous disposerez, dans vos COD, de la cartographie des zones qui ne seraient pas couvertes par le 112.

La présente circulaire a pour objet de vous apporter des précisions sur les mesures de préparation à engager au plan départemental dès à présent et la conduite à tenir pendant la période hivernale. Il vous est demandé d’associer dès l’étape de préparation l’ensemble des acteurs (services de l’Etat, acteurs économiques et associatifs…), notamment pour définir les mesures palliatives et de renforcement de la sécurité qu’il vous appartiendra de préparer et de mettre en œuvre en situation de délestage. Vous conduirez sans délai des réunions avec les élus et les collectivités territoriales. Elles permettront une parfaite appréhension des risques et enjeux ainsi qu’une approche partagée des travaux à conduire pour articuler les dispositifs à mettre en œuvre en cas de coupure, notamment avec les maires qui doivent disposer de toutes les informations leur permettant de s’y préparer.

Par ailleurs, toutes les hypothèses permettant de réduire la puissance appelée aux heures de pointe continuent à être étudiées au niveau national, et se traduiront éventuellement par des directives complémentaires.

Le dispositif que je vous demande dès à présent de mettre en œuvre s’articule en quatre phases : une phase de préparation (I), une phase de suivi renforcé (II), une phase de mobilisation opérationnelle (III), une phase de direction des opérations (IV).

I. Préventivement, une phase de préparation : la promotion des mesures de sobriété, du dispositif EcoWatt et la mise à jour des plans de continuité d’activité

1. En anticipation :
Mobilisation des acteurs :

Je vous demande de réunir sans délai les services de l’Etat et les principaux acteurs publics et privés de votre département. Il s’agit tout d’abord d’inciter les acteurs locaux à réduire leur consommation électrique, en particulier lorsqu’un signal EcoWatt orange ou rouge est émis. Cet échange doit également les amener à engager l’identification des répercussions d’éventuels délestages, et de se préparer dans le cadre de leurs plans de continuité d’activité :

• Les opérateurs locaux, administrations et entreprises doivent entreprendre au plus tôt une campagne de vérification et de tests en condition réelle de leurs moyens de redondance électrique, en particulier des groupes électrogènes.
• Les acteurs publics et privés doivent être invités à procéder à une revue, et si nécessaire une mise à jour de leurs plans de continuité d’activité. Vous porterez une attention particulière aux gestionnaires de services publics d’eau et d’assainissement, dont les systèmes doivent être optimisés pour éviter les déversements d’eaux usées dans les milieux aquatiques et pour anticiper l’impact du délestage sur leurs services.
• Comme il vous l’a été demandé, vous avez mis à jour par arrêté la liste des consommateurs prioritaires qui ne seront pas délestables. Chacun d’eux doit être informé directement et individuellement qu’il est « non délestable ». Les arrêtés que vous avez pris ne sont pas publiés et les listes ne doivent en aucun cas être divulguées car, outre les sites indispensables à la prise en charge dans les structures de soins, ils désignent des structures essentielles à la continuité de la vie de la nation. Pour tous les autres consommateurs, en cas de questionnement, et même pour ceux qui bénéficient de la proximité d’un site prioritaire qui les rend par contiguïté non délestables, vous indiquerez que le site doit se considérer comme « délestable ».

• Certains départements sont desservis par des entreprises locales de distribution d’électricité (ELD), dont les processus de délestages et outils d’information peuvent être différents de ceux décrits dans la présente circulaire. Je vous invite à prendre leur attache dès à présent pour connaître leur situation et les outils déployés.

Par ailleurs, les acteurs associatifs, réservistes et citoyens doivent être d’ores et déjà sensibilisés et associés pour être en mesure d’intervenir, à votre demande ou celle des maires, si des délestages devaient se produire.

Dispositions à prendre concernant les personnes vulnérables :

Les ARS sont en charge du recensement des patients à haut risque vital (PHRV). Vous vérifierez que ces listes ont bien été transmises aux Gestionnaires de Réseaux de Distribution (ENEDIS ou ELD) qui les auront bien prises en compte. En cas de délestage, l‘information des PHRV incombe à ENEDIS ou aux ELD, pour leur périmètre géographique de responsabilité. Les PHRV seront, donc, en premier lieu, contactées par ENEDIS (ou ELD), à partir de J-3 et jusqu’à J-2 pour s’assurer de leur information et de leur connaissance du signal EcoWatt rouge. ENEDIS tiendra informées les ARS de toute situation particulière qui nécessiterait une prise en charge adaptée. En cas de nécessité, en principe résiduelle, il vous reviendra d’assurer, sur indication de l’ARS, l’organisation des éventuels déplacements de ces personnes.

Au-delà de ces personnes à haut risque vital, je vous demande de porter, en liaison avec les maires, une attention particulière aux personnes vulnérables. En particulier, vous pourrez rappeler aux communes la nécessité de procéder à l’inscription des personnes vulnérables sur leurs registres de personnes fragiles (cf. article L121-6-1 du code de l’action sociale et des familles).

Il vous appartiendra, en liaison avec les maires, de vous assurer que ces personnes auront connaissance du signal EcoWatt rouge à J-3 et, en cas d’équipement médical, que celui-ci ait une alimentation électrique autonome suffisante pour une coupure électrique supérieure à deux heures. Dans le cas contraire, il conviendra que les services de secours procèdent à une évaluation de la nécessité de procéder à une évacuation préventive des personnes concernées vers l’établissement de santé le plus proche de leur lieu de résidence, ou un site prévu à cet effet disposant d’une alimentation électrique.

Les opérateurs téléphoniques :

Un travail important est réalisé au plan national avec les opérateurs de communication électronique, auxquels sera prescrit de mettre en place une information détaillée à destination de leurs clients sur les moyens de communication disponibles ou non en cas de délestage. Sauf exception, la téléphonie mobile et l’internet ne fonctionneront pas dans les zones privées d’électricité, et la reprise électrique peut être perturbée. Les lignes cuivre, avec prise téléphonique fonctionnelle en T, pourront être opérationnelles.

2. Dispositif de veille :

Vous disposez des données produites par le site internet EcoWatt (www.monecowatt.fr) de RTE. L’outil EcoWatt s’apparente, pour le système électrique, à un outil de prévision météo. Il présente trois niveaux de vigilance sur une carte permanente de la métropole (hors Corse) :

  • Signal vert : la consommation électrique est jugée normale ;
  • Signal orange : le système électrique est tendu. Les éco-gestes sont à privilégier ;
  • Signal rouge : le système électrique est très tendu sur certains créneaux horaires. Des coupures électriques sont inévitables si la consommation d’électricité ne diminue pas dans ces créneaux.

Le dispositif permet ainsi de connaître l’état du réseau électrique pour le jour en cours et les trois suivants et les moments où les éco-gestes auront le plus d’impact sur le système. Ces informations vous permettent également d’anticiper la montée en puissance de votre dispositif territorial.

A compter du 1er décembre 2022, la CIC assurera une veille renforcée du dispositif. Elle sera mise en alerte en fonction des données de RTE et sera activée au plus tard à J-3 en cas de signal EcoWatt rouge.

En complément des informations fournies par les centres opérationnels ministériels sur le sujet, vous transmettrez toute information utile au Centre de Veille du ministère de l’Intérieur (centredeveille@interieur.gouv.fr).

II. Une phase de suivi renforcé dès l’émission d’un signal orange ou rouge

1. Modalités de l’émission du signal

Chaque jeudi, RTE identifie, en fonction des données météorologiques, des informations sur la disponibilité des moyens de production et des interconnexions, un possible recours au délestage entre le samedi 0h00 et le vendredi de la semaine suivante jusqu’à 23h59 (à l’exception des samedi, dimanche et des jours fériés, qui ne devraient pas être concernés en raison de la baisse de l’activité). RTE communique cette information à la CIC qui est dès lors susceptible d’être activée en format crise.

A partir de J-3, et tant que RTE confirme la possibilité d’un délestage, le gestionnaire émettra publiquement un signal EcoWatt orange ou rouge sur les créneaux horaires concernés. L’émission de ce signal conduirait RTE et ENEDIS à déclencher leur plan national de délestage. Celui-ci se décompose de la manière suivante :

A J-3 : RTE émettra un signal orange ou rouge sur EcoWatt
A J-2 : RTE confirmera la prévision d’un signal rouge sur EcoWatt

L’information sera largement diffusée au plan national. Il vous est demandé de la relayer auprès des élus de vos départements, en signalant que cette alerte porte sur la probabilité d’un délestage mais, à ce stade, sans précision sur les zones géographiques concernées. Il est par ailleurs possible qu’une alerte à J-3 ne soit par la suite pas confirmée, en raison d’évolutions favorables.

La communication « grand public », sera alors principalement portée par les gestionnaires de réseau (RTE et ENEDIS), en coordination avec l’État.

L’information sur les éco-gestes, générant des économies d’énergie, est à amplifier, dès J-3, à destination de l’ensemble des acteurs et de l’ensemble de la population. Toute baisse de la consommation en jour J est susceptible de réduire la portée finale du délestage. C’est pourquoi il est essentiel de continuer à relayer les messages du Gouvernement en matière de sobriété électrique (Plan de sobriété et campagne « Chaque geste compte ») qui contribueront grandement à augmenter les marges de manœuvre du système électrique tout au long de l’hiver et de l’année 2023.

Un test national est prévu par Enedis et RTE le 9 décembre, auxquelles les préfectures seront associées sous forme d’exercice sur table.

III. La phase de mobilisation opérationnelle

A J-1 : RTE confirme définitivement le signal rouge sur Ecowatt

A 15h, RTE produira une première prévision de puissance à délester, chiffrée pour chaque « agence de conduite » régionale. Cette information sera transmise à ENEDIS, et visible sur EcoWatt. Il s’agira d’une information prévisionnelle, qui fera basculer en « rouge », indistinctement à ce stade, l’ensemble des départements de la zone géographique couverte par l’agence d’ENEDIS.

Vous pourrez donc, dès 15h, activer vos COD de sorte à ce qu’ils soient opérationnels, pour le cas où votre département serait confirmé à 17h comme partiellement délestable. De la même manière, l’activation d’une Cellule d’information du public (CIP) est recommandée, pour soulager le cas échéant les standards des préfectures qui pourraient être fortement sollicités.

Vers 17h, ENEDIS produira une première version de son plan de délestage, qui vous permettra de savoir si votre département est concerné. Le site « coupures-temporaires » d’ENEDIS (https://coupures-temporaires.enedis.fr) permettra alors d’informer le grand public sur les villes ou arrondissements concernés. La recherche d’une adresse précisera si celle-ci est concernée et indiquera l’heure précise de la coupure électrique. Le site EcoWatt renverra vers cette page d’information du site d’ENEDIS.

Dès cette confirmation, vos centres opérationnels départementaux devront être pleinement opérationnels.

La CIC sera parallèlement informée de la répartition précise des délestages et l’intégrera dans l’outil SIG SYNAPSE.

A 19h30, en cas de dégradation des prévisions sur la base d’une évaluation plus précise et actualisée, RTE procédera à une mise à jour des puissances et/ou des tranches horaires à délester. Ces éléments seront alors transmis à ENEDIS, qui fera à son tour une mise à jour de son plan initial de délestage.

A partir de 21h30, dans cette hypothèse de mise à jour du plan de délestage à la hausse, ENEDIS actualisera et diffusera les zones géographiques, la liste des communes et arrondissements concernés.

En complément, l’outil SIG SYNAPSE sera alimenté dans la soirée du J-1 par un ensemble de données, vous permettant de visualiser les zones précises qui feront l’objet d’un délestage. Les impacts sur le réseau télécom seront également visibles au travers de couches de données particulières mises à disposition. L’accès à cette cartographie devra respecter des règles de confidentialité qui vous seront précisées dans un message spécifique.

NB : RTE/ENEDIS ne modifieront pas leurs prévisions de délestages entre 21h30 et 6h du matin. Pour éviter la mise à disposition d’informations en évolution, les éventuels derniers ajustements ne seront visibles du grand public qu’à 6h du matin. Elles ne concerneraient qu’un éventuel allègement des délestages voire un évitement des coupures (en cas de prévision de délestage de faible puissance). SYNAPSE sera mis à jour après le traitement des nouvelles données au fur et à mesure de leur actualisation par ENEDIS.

IV. La phase de direction des opérations J-1, à partir de 17h

Si votre département est concerné, il vous appartiendra de centraliser les demandes d’informations et d’engager le travail sur la gestion du suivi de l’impact des coupures électriques. ENEDIS s’est engagé à assurer une présence physique dans chaque COD concerné.

Dès l’annonce d’une mesure de délestage programmée sur votre département, je vous demande de mettre en œuvre en priorité les mesures suivantes :

• Compléter l’information nationale par un dispositif adapté de communication de crise local. Dans ce cadre, une foire aux questions (FAQ) vous sera transmise pour vous permettre de répondre aux principales interrogations de nos concitoyens et de la presse. Des supports seront également mis à votre disposition pour accompagner vos efforts de pédagogie sur les réseaux sociaux notamment. Ce dispositif de communication territoriale en amont de la période de délestage est essentiel, et vous permettra de délivrer des consignes de sécurité élémentaire à destination de la population. En complément, vous déploierez votre propre dispositif de communication territoriale, adapté aux dispositions que vous mettrez en vigueur.

• Assurer l’information du conseil départemental, du conseil régional ainsi que les élus du département.

• Demander aux maires concernés d’activer une « cellule de crise » dans le cadre des PCS pour les communes qui en sont équipées, et de prévoir en mairie, ou dans des lieux prédéfinis en fonction de la taille de la commune et désignés aux populations, une présence physique en capacité de relayer l’alerte aux services de secours, de santé et de sécurité, pendant la durée du délestage et de la coupure éventuelle du réseau téléphonique.

• Les écoles se situant dans un secteur concerné par un délestage le matin n’accueilleront pas les enfants pour l’ensemble de la demi-journée. Une restauration adaptée à l’heure du déjeuner dans les écoles et établissements délestés demeure un objectif. Un travail local doit être mené avec les collectivités locales pour adapter les transports scolaires à ces situations.

• Il vous est demandé, dans les départements ou régions concernés, de mener sans délai un travail local avec les autorités organisatrices de transport, pour examiner les questions relatives aux transports guidés du quotidien. La capacité effective à faire circuler sur l’intégralité de leur parcours, pendant des horaires de délestage, des trains de banlieue, des métros ou des tramways doit être soigneusement vérifiée. Si des conditions nominales ne peuvent être garanties, leur circulation devra être arrêtée avant le début du délestage.

• Mettre en place, dans les zones délestées, une présence humaine de type « garde postée » dans l’ensemble des centres d’incendie et de secours, des brigades de gendarmerie et des postes de police afin d’être en capacité de réceptionner physiquement une demande de secours, les réseaux radio des forces de sécurité intérieure, du SAMU et des sapeurs-pompiers, exclus du délestage, permettant ensuite le déclenchement des moyens de secours.

• Mobiliser tout volontaire (associations agréées de sécurité civile, réserves communales, dispositifs de participation citoyenne) pour assurer une présence de proximité dans les communes. Mobiliser en complément l’association départementale de radioamateurs de sécurité civile.

• Les centres de réception des appels des numéros d’urgence nationaux sont résilients : les numéros d’appels d’urgence territoriaux de la gendarmerie nationale (17), de la police nationale (17), des sapeurs-pompiers (18), du SAMU (15), des urgences sociales (115) et du sauvetage maritime (196) sont en capacité de recevoir des appels, car secourus de manière autonome ou inscrits sur les listes d’usagers prioritaires. Vous veillerez à renforcer les centres opérationnels de réception des appels par des agents de liaison, afin de faciliter les échanges entre ces centres, et renforcer le nombre d’opérateurs de prise d’appels en particulier pour la plateforme départementale de réception des appels 112. Ces renforcements devront être effectués au moins 2h avant le délestage et jusqu’à minimum 2h après le délestage.

Le 112 devrait être moins impacté par les perturbations du réseau de téléphonie, en raison de son statut particulier qui lui permet d’être relayé par n’importe quel opérateur. Cependant, face aux perturbations pouvant affecter le réseau de téléphonie en zone délestée, il pourrait être impossible pour les usagers d’émettre des appels.

La cartographie fournie par les opérateurs et disponible sur SYNAPSE vous permettra d’identifier ces zones sans aucune couverture des appels urgents, y compris le 112. Dans cette configuration spécifique, il conviendra, en complément des mesures générales précédentes :

• D’encourager la population à assurer une présence aux côtés d’une personne âgée ou vulnérable, et, en cas de nécessité, rallier ou aider à rallier des points desservis par la téléphonie ou des sites d’accueil identifiés (brigades de gendarmerie, commissariat de police, centre de secours, mairies…) ;

• D’organiser la présence physique durant les périodes de délestage sur les emprises de services publics de secours et de sécurité (pompiers, police, gendarmerie, police municipale…) afin de prendre en compte une demande inopinée de secours d’urgence par un citoyen venant au contact ;

• De déployer physiquement sur le terrain des moyens permettant de maintenir une couverture radio dans les zones sans couverture (moyens satellitaires, dispositifs de l’ADRASEC, etc.).

Des fiches, détaillant, secteur par secteur (écoles, justice, transports routiers, chaîne du froid…) les mesures d’accompagnement prises au plan national et les actions nécessaires au niveau local vous seront communiquées et seront enrichies régulièrement.

V. Le dispositif de communication autour d’un éventuel plan national de délestage électrique programmé

Un dispositif de communication nationale est organisé sur la question des éventuels délestages.
Il s’articule en deux temps :

• Une communication grand public préventive et pédagogique, visant à sensibiliser en amont le grand public. Dans ce cadre, une foire aux questions vous sera transmise, permettant de répondre aux principales interrogations de nos concitoyens et de la presse. Des supports seront par ailleurs être mis à votre disposition pour accompagner vos efforts de pédagogie sur les réseaux sociaux notamment. Une communication spécifique sur le recours au numéro d’appel d’urgence 112, seul à même de capter les communications par les antennes-relais en fonctionnement, quel que soit l’opérateur, sera déployée.

• Une communication grand public en cas de délestage électrique, principalement portée par les gestionnaires de réseau (RTE et ENEDIS), en coordination avec l’Etat. En complément de ce dispositif national, vous organiserez la communication départementale à l’annonce de la période de difficultés d’approvisionnement en électricité. Ce dispositif de communication, comprenant des consignes élémentaires de sécurité, spécifiques et locales est essentiel, notamment dès le déclenchement d’un signal EcoWatt rouge, et jusqu’au seuil de déclenchement d’un éventuel délestage.

Vous rendrez compte à la CIC de la mise en œuvre de ces mesures.




Alexandre Havard : « On arrive à la fin des mensonges »

[Source : Epoch Times France]

D’origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Diplômé en droit, il a exercé le métier d’avocat avant de se consacrer au développement du système du Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

Lors de notre entretien, Alexandre Havard a évoqué les grands défis auxquels notre civilisation est confrontée, dépeignant une société peuplée d’êtres pusillanimes, esclaves de leurs désirs et de leurs passions, où la vertu, la transcendance et l’altruisme ont laissé place au relativisme, au consumérisme et à l’individualisme.

« Le principal problème est anthropologique, nous ne savons plus du tout ce qu’est l’Homme. Les principes de la nature humaine n’existent plus. C’est le subjectivisme, l’individualisme total à tous les niveaux. […] Il n’y a plus de ratio, plus de logos, plus de dialogue, plus de vérité objective. Il reste la sensiblerie, l’émotivité, la soif de pouvoir. »

« Les gens n’ont plus aucun point de référence, c’est la confusion la plus absolue. Dans l’idéologie libérale, on emploie des mots qui signifient exactement l’inverse. On vit le système orwellien. Chez Orwell, les gens ne se rendent même plus compte qu’ils sont dans un totalitarisme », ajoute-t-il.

Inspiré par la vie et les réflexions du dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne, le fondateur du système du Leadership Vertueux est revenu sur le discours prononcé par l’écrivain russe à l’université de Harvard en 1978, dans lequel il fustige le déclin du courage parmi les intellectuels occidentaux et le rejet de toute spiritualité au profit d’une conception purement légaliste de la vie.

« La civilisation occidentale fait trop confiance au droit. On pense qu’avec le droit on peut régler tous les problèmes, parce qu’on règle le problème des institutions. Mais le droit ne règle pas le problème de l’Homme. Si, dans les institutions, on a des individus qui ne respectent pas les principes de la nature humaine, on aboutit à un totalitarisme masqué beaucoup plus dangereux qu’un totalitarisme démasqué », souligne A. Havard.

« Beaucoup de gens pensent qu’ils sont superbes, remarquables, démocrates, amoureux de l’Humanité, que ce sont de grands humanistes. Et le jour où ils sont face à eux-mêmes, ils se rendent compte que c’est une mascarade, que cela n’a rien à voir avec la vérité sur eux-mêmes. […]. Ils vont passer des moments terribles car c’est le temps de la vérité », poursuit-il.

« Toute cette façade juridique que l’on appelle la démocratie va bientôt s’effondrer complètement, et on verra la réalité de nos propres yeux. Cette réalité, c’est le chaos qui règne dans le cœur des gens parce qu’ils ont cessé d’être des Hommes. »

Selon lui, les temps troublés que nous vivons aujourd’hui sont pourtant une occasion de renouer avec notre nature profonde et d’élever notre conception de la vie.

« Tout peut arriver à n’importe quel moment et beaucoup plus rapidement qu’on ne le pense. Les choses les plus terribles peuvent nous arriver, mais il faut prendre cette réalité comme une occasion extraordinaire de grandeur, une occasion de développer les vertus et de faire un effort de transformation personnelle. C’est maintenant le moment d’agir. »

Et Alexandre Havard de conclure :

« La vie n’est pas une fin en soi. Il y a des idées, des réalités pour lesquelles ça vaut la peine de mourir. Il y a des choses qui sont au-dessus de la vie : la Vérité, le Bien, l’Amour, la Beauté. Ma vie n’a de sens que dans la mesure où elle est au service de ces choses qui sont au-dessus de moi. »

Retrouvez l’analyse intégrale d’Alexandre Havard dans la vidéo.

00:00 Introduction.
04:41 En quoi sommes-nous face à un bouleversement anthropologique ? Quels sont les principaux défis que nous sommes appelés à relever ?
10:47 Notre société est-elle toujours en quête de sens et de transcendance ?
13:57 Doit-on s’inquiéter du transhumanisme et des perspectives offertes par le développement des sciences et des techniques ?
17:08 En quoi les enseignements du passé peuvent-ils nous aider à surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés ?
21:37 Que dit le développement de la « cancel culture » de l’évolution de notre société.
35:31 Quelle est l’essence du Leadership Vertueux ? En quoi favorise-t-il l’épanouissement individuel et collectif ? 49:24 Que peuvent nous apporter les vertus théologales ?
58:54 En quoi est-il important de faire un travail sur soi avant de vouloir transformer la société ?
1:04:31 Quelles sont les vertus des périodes de crise ? Sont-elles un moment nécessaire pour que chacun révèle sa nature profonde et élève sa conception de la vie ?





La rage de démembrer envoûte les marionnettes officielles de la Secte

Par Lucien SA Oulahbib

Comment les arrêter ? Des créatures grimaçantes, seringue à la main, courent, masquées, à votre gauche en agitant des chiffres biaisés (quel est le statut d’injecté ou non des personnes testées « positives », malades, mortes… ?) et des créatures hilares, hagardes, ciseau à censure à la main, ou avec couteau ou machette courent enturbannés (de façon invisible aussi) à votre droite…

Aiguille scientiste, muselière hygiéniste, ciseau à censure et couteau djihadiste s’entrelacent ainsi et forment drapeau,

celui de la Secte SHAA qui a donc ainsi et bel et bien ses assassins, ses docteurs Mengele et Moreau, et aussi ses défenseurs aux griffes (de luxe) acérées, appelés « journalistes », doublés, adoubés par des « vérificateurs » (y compris des centrales nucléaires…), nettoyeurs et orcs enveloppant façon Matrix l’ensemble de cette meute de drones cyberhumains en action…

Prenez d’abord comme exemples récents la pseudo loi sur « l’immigration » qui refuse de lier salaire et motivation pour les emplois en « tension », ou encore les recommandations de plus en plus pressantes sur la fausse protection injectable (alors que la grippe frappe bien plus fort ces semaines). Et que penser ensuite de la gabegie énergétique alimentée par des ensorceleuses et autres jeteurs de sorts qui continuent à nier l’abandon cynique du nucléaire (voir le dernier aveu de Dominique Voynet) au profit de l’éolien et solaire (même couplé au gaz devenu rarissime par ailleurs…), alors que cela ne marche tout simplement pas, et ce plus encore en hiver et avec un prix exorbitant montrant la soumission de la France à l’Allemagne en échange de son droit à s’endetter et à enrichir les marionnettes au pouvoir ?

Prenez maintenant tout cela ensemble, touillez, et vous assistez bel et bien à une avalanche, permanente, de non-sens, un démembrement effroyable et furieux, un déchaînement au cœur des neurones avec amoncellement de « vagues » (virus froid et crimes) sans vague à l’âme, celle-ci n’existant plus, vendue au diable par les Dorian Gray qui nous « gouvernent » (qui gèrent, mal en plus, ce démembrement).

« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? », ami vois-tu à nouveau ce vol qui reprend, certains corbeaux parlant de « main qui ne tremblera pas » à l’instar de celle du bourreau au moment de couper les têtes de pourtant innocents ?…

La muselière sanitaire ne sert à rien (même en salle d’opération tant les virus sont microscopiques), tant pis (Poutou « plus antilibéral que moi tu meurs » ne le sait même pas…), mais, politiquement, elle sert beaucoup (la preuve avec Poutou, voire Zemmour qui a défendu tout cela également — on l’a vu avec la muselière tout en défendant la piquouse). Et cette cécité sanitaire s’avère bien être un indicateur de soumission, d’adoration même. Les plus âgés votent Macron. Les moins âgés habitant en « métropole » aussi (ces centres de commandement multiforme : politique économique et culturelle), mais votent bien sûr Nupes d’abord. Puis tous, macronistes et mélenchonistes, les deux M, s’allieront toujours le temps d’un vote au second tour puisqu’ils ont objectivement le même agenda : démembrement de la France, de sa laïcité, de sa culture, de ses acquis civilisationnels, et de sa base ethnique…

Et puis, et « en même temps », maintenant que les animaux sont de plus en plus interdits dans les autres cirques, il s’avère que, comme dans la Planète des singes — les humains, surtout les blancs, étant assignés à les remplacer (déjà dans les télé-réalités) —, ces députés font aussi parties de ces nouveaux animaux fabriqués par ce Moyen-âge cybernétique : ils animent ainsi le cirque de la détestation simulée à l’Assemblée, quitte par exemple à sacrifier les soignants suspendus, comme se justifient les marionnettes de la Nupes — pour ne pas « mêler » leurs votes avec ceux de « l’extrême droite », pérorent-elles (le RN n’étant pourtant pas interdit et ayant même des députés (marionnettes))… 

Aussi, et au final, dans ce laboratoire géant qu’est devenue la Terre avec ses salles d’expérimentations spécialisées en Chine, en Europe, en France, « on » somme donc les rats humains, députés, académiciens, journalistes, intellectuels, artistes compris, à (se faire) « injecter » en permanence (mentalement, corporellement…) les « bons » comportements. Peu importe les effets indésirables (physiques et mentaux…). Ceci permet de « décaler » jusqu’à plus soif les choses du quotidien, ou (sur)vivre, sur mode SDF, chez soi, Les misérables en temps réel, Cosette, la petite fille aux allumettes comme horizon et non plus Barbie ou « Blanche » Neige…

Et il faut continuer à bombarder, et en permanence, tous ces rats humains avec les ondes du « dire-tout-et-son-contraire », continuer donc à mentir sur la crise énergétique et dénoncer ceux qui propageraient la « peur » comme le fait Emmanuel Macron, ne plus jamais parler de Minsk 2 et dénoncer Poutine, marteler que Fessenheim était trop « vieille » (alors qu’elle venait d’être remise à neuf, adoubée par l’Autorité nucléaire), et pourtant en appeler à la culpabilité, attaquer sans cesse Raoult et menacer maintenant de se « suicider » si on « les » embête encore, clament certains vérificateurs/nettoyeurs, inquiets et énervés de voir leur fromage de délation frelatée être de plus en plus dénoncé…

Mais « dénoncé » pour quoi faire au fond ? Dénoncer ce que tout le monde sait déjà ?… Ce que tout le monde (ou presque) accepte ?… Le tout dans un silence assourdissant ?… L’hypnose et l’envoûtement continuent… De plus belle. La preuve ? Même des organes de presse prétendus « alternatifs » n’invitent que ceux qui ne sont pas étiquetés « extrême-droite » par les médias de grand chemin…




France — Vous comprenez pourquoi ils veulent désarmer les Français ?

[Source : Ma France]




Chine — Machine arrière sur la politique sanitaire pour éviter la révolution ?

[Source : Le Grenier de l’éco] (Il y a neuf jours)

« Dans cette vidéo je vous parle de ce qu’il se passe en Chine à savoir les plus grosses protestations depuis les affrontements de la place Tian’amen et le bain de sang répressif qui avait suivi. Potentiellement, ce qui se passe en Chine peut déstabiliser le pouvoir en place, car là, la population ne comprend plus pourquoi elle est à ce point maltraitée par ses propres dirigeants. »

Charles Sannat


[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Finalement contrairement à ce que titrait le Canard Enchaîné avec cet humour légendaire du palmipède, sur Xi Jinping qui ne ferait jamais « ma Chine arrière » et bien si !

Le président chinois est sans doute moins prétentieux que le grand timonier français et dispose finalement d’un sens de la survie.

C’est heureux pour le peuple chinois qui n’en pouvait plus des délires du 0 Covid.

La Chine annonce un assouplissement général des règles sanitaires contre le Covid-19 d’après le journal le Monde !

« La Chine abandonne son approche stricte de lutte contre le coronavirus après des manifestations historiques de colère à travers le pays. Alors que le quotidien de centaines de millions de Chinois continue d’être marqué par les contraintes sanitaires, la Chine a annoncé mercredi 7 décembre un assouplissement général des règles sanitaires contre le Covid, autorisant certains cas positifs à effectuer leur quarantaine à domicile.

Selon les nouvelles consignes « les personnes infectées asymptomatiques et les cas légers qui peuvent être isolés à domicile le seront de manière générale ». C’est un changement radical par rapport à la norme en vigueur depuis presque trois ans, qui exigeait que tout cas positif soit emmené dans un centre de quarantaine. Il ne sera plus nécessaire d’afficher un code de santé vert sur son téléphone pour accéder à la majorité des bâtiments publics.

Par ailleurs, le pays va « réduire davantage la portée des tests à l’acide nucléique et en réduire la fréquence », alors qu’il demandait jusque-là aux habitants de se tester plusieurs fois par semaine pour pouvoir accéder à tout lieu public. L’annonce de mercredi comprend aussi la limitation de l’ampleur du confinement aux étages d’appartements touchés et aux immeubles individuels, plutôt qu’à des quartiers.

Autre nouveauté : il sera désormais possible de voyager d’une province chinoise à l’autre sans avoir à présenter un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures, et aucun test ne sera non plus exigé à l’arrivée. »

Il y a pourtant de plus en plus de cas de Covid en Chine… et ils ne manqueront pas de croître puisque nous en sommes déjà chez nous à la 9ème vague, alors les Chinois ont du retard de variants à rattraper !

Il suffira au gouvernement de Pékin de ne plus compter les cas et tout se passera bien.

Avec la coupe du monde retransmise en Chine où le parti faisait rajouter des masques informatiquement sur chaque visage, cela ne passait plus et la population en Chine comprenait bien que le monde entier vit désormais non masqué. La bonne nouvelle c’est que même en Chine la liberté avance. En Iran aussi.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source Le Monde.fr ici




Japon — Le Pr Fukushima fustige les responsables de la gestion de la crise sanitaire

[Source : LLP]

Ce n’est certainement pas une critique gratuite mais il est intéressant de constater ici à quel point ce soignant japonais, le Pr Fukushima, crie, il gueule pour se faire entendre face à un ministère de la santé totalement incompétent et inactif car la situation sanitaire est dramatique dans son pays suite aux vaccinations massives d’ARN messager anti Covid-19. Nous avons clairement l’impression qu’en France, même les soignants les plus éveillés, ne se rendent pas compte de l’extrême gravité de la situation.

Ce que l’on peut retenir de cette vidéo c’est le fait que le Professeur Fukushima demande à ses interlocuteurs de se baser systématiquement sur les faits réels, l’état clinique, la situation des malades et certainement pas sur tous les documents officiels falsifiés, trafiqués depuis le début de la crise sanitaire.




Gisèle Picard, 83 ans, ex-prisonnière politique

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Infirmière au Japon durant la guerre du Vietnam, prisonnière politique durant la tyrannie covidienne, Gisèle Picard, 83 ans, est bien connue des militants anti-mesures. Complice de François Amalega dans les manifestations contre le couvre-feu, Gisèle a préféré passer une nuit en prison pour défendre ses convictions, même si les policiers lui ont donné le choix d’aller à l’hôtel :

« Je leur ai demandé s’ils payaient ma nuit. Ils m’ont dit non, alors je leur ai dit emmenez-moi en prison ! »

[Voir aussi :
Dissidence au Québec — François Amalega, héros de la résistance
Le Guerrier Pacifique, François Amalega, préfère mourir que de se soumettre à un gouvernement tyrannique qui émet des décrets liberticides]

Apportez-lui votre support moral lors de son procès le 8 décembre au 25 Lafayette à Longueuil à 9h30.

[Sous forme audio :]

Un gros merci à ceux qui appuient mon travail en le partageant ou en faisant un don!

Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse: tribunal)

Stripe : https://buy.stripe.com/8wMbKy3i26CM6cw7ss

Où me trouver :

https://linktr.ee/julielevesque




L’anthropologue Jean-Dominique Michel parle du totalitarisme et de l’influence de Bill Gates sur les États

[Source : Le Courrier des Stratèges]

Interview de Jean-Dominique Michel sur la folie covidienne… L’occasion d’évoquer de nombreux sujets, comme le rôle de Bill Gates ou de la Chine dans la définition de la politique occidentale.




Belgique — La propagande transgenre dès la maternelle : le cri d’alarme d’une pédopsychiatre

[Source : medias-presse.info]

En Belgique francophone, la nouvelle version du guide EVRAS, « guide d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle », utilisé dès les classes maternelles, suscite de nombreuses inquiétudes parmi les parents après les mises en garde de plusieurs pédopsychiatres qui estiment que certains passages sont « inadéquats », voire « dangereux » pour les jeunes enfants.

Le nouveau guide a été rédigé par l’ASBL O’YES, obsédée par les questions sexuelles, et la très maçonnique Fédération laïque des centres de planning familial.

Sophie Dechêne, pédopsychiatre spécialiste de la petite enfance, annonce d’emblée que plusieurs parties de ce manuel « répondent à des questions que les enfants ne se posent pas ».

Ainsi, lorsque ce manuel traite de l’identité sexuelle :

Dès 5 ans, prendre conscience que son identité de genre peut correspondre ou ne pas correspondre à celle assignée à la naissance. Dès 9 ans, âge où se produit la grande partie du développement pour les corps mâles et les corps femelles, la notion de transgenre apparaît. Il s’agit d’informer l’enfant sur la possibilité de prendre des hormones ou de recourir à des opérations chirurgicales.

Sophie Dechêne met en garde :

« Il y a évidemment un risque d’intrusion psychique chez l’enfant qui est potentiellement traumatique avec un risque de conséquences sur la santé mentale au long terme et même sur la vie sexuelle d’adulte ».

Le guide prévoit aussi de sensibiliser l’enfant, dès 9 ans, à la liberté de choisir son, sa ou ses partenaires. Et toujours à 9 ans, reconnaître que les partages de sextos ou de photos de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir. Se sentir ainsi libre d’en envoyer dans le consentement.

« C’est tout à fait inadmissible. Cela doit être revu et corrigé. Un enfant de 9 à 11 ans ne doit pas faire de sexto, et s’il en fait un, c’est que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie quotidienne et il faut consulter », souligne Sophie Dechêne.




La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?

[Source : h16free.com]

[NDLR À propos de la question soulevée dans le titre, voir aussi :
Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…

Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.

Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe, et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?

Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place, et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financés par l’institut de Fauci lui-même.

[NDLR Concernant l’hypothèse du virus manipulé en laboratoire, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux US, et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.

Pratique.

On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisée par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi, encore plus fermement, sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les “Twitter Files” qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.

Ces “Twitter Files” – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti Démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune “désinformation” ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.

Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.

Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.

La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.

À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.

Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.

[NDLR Concernant l’hypothèse d’une nouvelle maladie baptisée Covid-19 soit due à un supposé nouveau « virus » (lui-même trafiqué ou non), voir aussi :
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Coronavirus — La stratégie utilisée : celle du cheval de Troie
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G]

On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !

« FASCISME
Vous pensez vraiment que ce sera si évident ? »



Jean-Loup Izambert interviewé sur « Covid-19, le bilan en 40 questions »

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier – Covid-19, le bilan en 40 questions

Par Hervé

On s’était quitté avec un précédent livre, Le virus et le président, et nos 2 auteurs ont remis le couvert sur le même sujet de la crise sanitaire dite de la Covid-19. Comme indiqué en couverture, il s’agit d’un retour sur 2 ans d’infos et d’intox.

Covid-19, le bilan en 40 questions

Les 40 questions sont organisées par thèmes, virus, masques, tests, vaccin. Les auteurs nous font part de leur voyage dans cette pandémie, leurs rencontres, les sources, leurs réflexions sur tous ces sujets.

On a donc une forme d’état des lieux, de quoi s’armer moralement, intellectuellement pour la suite si nos dirigeants souhaitent encore poursuivre les hostilités.

On a par exemple assisté au début de cette pandémie à une utilisation très fallacieuse des statistiques pour noyer la capacité des gens à se représenter la crise dans le temps. Le travail de ce livre est aussi de montrer que le temps joue pour la vérité car les études indépendantes, citées  régulièrement, commencent à sortir et alimentent progressivement une opposition structurée à la pensée unique sur la crise sanitaire.

La blitzkrieg et la guerre de mouvement des 1ers mois laisse place à une guerre de tranchée plus à notre avantage. Cette impressionnante collecte de faits et de témoignages nous le démontre. Le rapport de force s’équilibre.


Interview des auteurs

Bonjour Messieurs, quel a été l’accueil du 1er livre Le virus et le président ? Était-ce un livre pour la dissidence ou a-t-il trouvé sa place auprès d’un lectorat plus large ?

Jean-Loup Izambert : Le virus et le président, réalisé dans l’enquête et l’écriture avec l’écrivain essayiste Claude Janvier, a pu gagner un lectorat plus large grâce au soutien de nombreux sites Internet, de blogs et de médias de la presse libre. Commercialisé en décembre 2020, il était vendu à plus de 5 200 exemplaires à la fin du mois de décembre 2021. Depuis il continue à se vendre et nous devrions approcher les 8 à 10 000 exemplaires à la fin 2022. Le scandale Ivermectine, seule enquête journalistique complète de langue française sur le médicament interdit qui soigne de la Covid-19, a notamment été médiatisé par la revue Nexus dont le journaliste Philippe Donnaes a rendu compte à ses lecteurs sur huit pages(([1] Interview covid-19, Ivermectine présumé inefficace ? Nexus, n°139, mars-avril 2022 )).

En plus de sites Internet de médias libres comme Kairos (www.kairospresse.be) en Belgique ou le Centre de recherche sur la mondialisation au Canada (www.mondialisation.ca), des revues professionnelles comme le British Ivermectin Recommendation Development – BIRD – (www.bird-group.org), groupe de scientifiques de plusieurs pays basé en Angleterre, les publications de la Ligue nationale pour la liberté de vaccination (LNPLV) ou la revue mensuelle suisse Santé Libre ont également relayé la parution de mon enquête et son contenu. De même, Covid-19 – Le bilan en 40 questions, le troisième ouvrage de notre trilogie, reçoit un très bon accueil. Nous sommes sollicités par des sites Internet, associations et librairies pour des interventions et conférences-débats. Les trois ouvrages de cette trilogie sont appréciés par les lecteurs puisqu’ils sont tous cotés entre quatre et cinq étoiles sur les principaux sites de vente par correspondance. Ce sont de bonnes ventes quand on sait qu’en France la vente moyenne par titre se situe à 4 090 exemplaires toutes catégories confondues avec les ventes les plus importantes réalisées en bandes dessinées, fiction jeunesse et littérature.

De plus ce résultat est obtenu sans qu’un seul média d’information politique et générale ait relayé ces parutions. Les obstacles à franchir pour l’édition de quatorze enquêtes d’investigation que j’ai publiées depuis 1998 comme celles réalisées avec mon complice Claude Janvier et mes cinquante années de journalisme sont des atouts précieux pour placer le livre au cœur du débat social. Nous comptons bien amplifier encore cette dynamique avec les prochains livres auxquels nous travaillons.

Parmi toutes ces références au fil du livre, les multinationales de la santé semblent être devenues des pieuvres aux capacités de corruptions sans limites. Peut-on imaginer un jour s’en débarrasser ?

Jean-Loup Izambert : La question posée pour les sociétés transnationales de la santé vaut pour celles d’autres secteurs d’activité comme la finance, l’agro-alimentaire, l’énergie ou la santé publique. Il s’agit de mettre l’activité de ces sociétés transnationales au service de l’intérêt général – entreprise, salariés, environnement de l’entreprise – et non au seul profit de leurs gros actionnaires. Par exemple, il est parfaitement anormal que le groupe pharmaceutique Sanofi qui a perçu 1,5 milliard d’euros de fonds publics en dix ans au titre du crédit d’impôt recherche ait supprimé sur la même période près de la moitié des effectifs de chercheurs qui sont passés de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020. Il est également anormal que, quelques semaines après avoir distribué quatre milliards d’euros de dividendes aux actionnaires, les dirigeants de ce même groupe du CAC 40 annonce, le 26 juin 2020, une nouvelle suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France.

Ceux-ci, dont le groupe bénéficie du soutien de la puissance publique, ont même engagé un plan « d’économie » de deux milliards d’euros notamment par l’arrêt de la recherche sur le diabète et le cardiovasculaire ! C’est le choix du « tout actionnaire » anglo-saxon contre l’entreprise pérenne au service de l’intérêt général. Face à cette entreprise de liquidation nationale, qui vaut pour de nombreux autres secteurs économiques, que faire ? Comme a pu le dire Hervé Sérieyx, ancien dirigeant de grands groupes, haut fonctionnaire et auteur de nombreux ouvrages sur l’organisation d’entreprise, « par simple souci d’efficacité économique, il s’agit de passer du « personnel-instrument » au service de l’organisation à « l’organisation-instrument » au service des personnes »(([2] Alerte sur notre contrat social, par Hervé Sérieyx, éd. Eyrolles )). Voilà qui pose la question de la propriété sociale des entreprises qui est intimement liée à celles de la formation, des connaissances, de la culture et de l’engagement de ceux qui en font la richesse. C’est la raison pour laquelle le révolutionnaire russe Lénine appelait les étudiants et travailleurs à « apprendre, encore apprendre toujours apprendre » et qu’il estimait que « le régime des coopérateurs civilisés est le régime socialiste. »

L’État n’a pas à régler autoritairement cette question par décret. Par contre, il lui appartient de créer les conditions législatives permettant la gestion démocratique des entreprises dans un intérêt général. Libre après aux salariés de ces groupes comme Sanofi de demander la nationalisation de l’entreprise en débattant et proposant les principes de leur restructuration ou pas. Sans cette initiative de base l’activité de l’entreprise continuera dans la logique capitaliste purement financière
d’accumulation du capital au seul profit de ses gros propriétaires privés, principalement étrangers, et ses salariés resteront cantonnés au rôle de quémandeurs épisodiques d’emplois et d’augmentations salariales. Bien évidemment, ces dispositions législatives ne peuvent voir le jour qu’avec des élus du peuple ayant pour priorité la souveraineté économique du pays au profit de l’intérêt général et non avec des politiciens qui jouent à cache-misère avec le pouvoir en étant surtout préoccupés d’intérêts claniques ou de faire carrière dans les institutions de l’Union européenne. Il ne s’agit pas de remplacer des énarques de droite par des énarques de gauche et inversement pour perpétuer la même gestion selon les mêmes critères uniquement financiers avec les mêmes structures hiérarchiques lourdes. Seul un puissant mouvement populaire conscient des mesures à mettre en œuvre – mesures d’urgence, à moyen et long termes – pour rompre avec le capitalisme permettra de changer l’ordre des choses.

On trouve au fil des pages beaucoup de références ou entités extra ou supra-nationales qui montent en puissance crises après crises. Est ce une accélération du projet globaliste ou sa désintégration à moyen terme comme le parasite qui meure d’avoir tué son hôte ?

J-L.I. : C’est une accélération car l’hégémonie étasunienne et son monde unipolaire, l’U.S. Imperium, est en train de s’écrouler. C’est la raison pour laquelle l’arrogance des dirigeants impérialistes de Washington et des atlantistes de l’Union européenne se manifeste désormais par une guerre totale contre les peuples qui s’opposent à leur diktat financier, économique et culturel. Au fil des décennies la concentration du Capital s’est accompagnée du renforcement du rôle de l’État, non comme serviteur du bien commun mais comme protecteur autoritaire de l’enrichissement et des privilèges des grands propriétaires privés des moyens de financement, de production et d’échange. L’économie du « cœur de système », celle des États-Unis, implose et est devenue complètement fictive. Leurs dirigeants ne peuvent plus rembourser leur dette totale abyssale qui n’est pas, contrairement à ce qu’écrivent certains journalistes, de 30 000 milliards de dollars mais se situait à hauteur de 93 100 milliards de dollars au début du mois de novembre 2022 !(([3] Dette des Etats-Unis au mois de novembre 2022. La dette US totale ne se limite pas à la dette fédérale. Elle comprend aussi les dettes des ménages, des entreprises, des 50 États de l’union, des institutions locales et des institutions financières. L’évolution de la dette U.S. est consultable sur le site internet qui lui est dédié : www.usdebtclock.org. ))

Pour sauver les meubles, à chaque législature le Congrès augmente le plafond de la dette afin de pouvoir au moins payer les fonctionnaires. Mais augmenter le plafond de la dette ne l’empêche pas de continuer de s’alourdir et faire tourner la « planche à billets verts » favorise la dépréciation continue du dollar. Dans le même temps la Fédération de Russie dédollarise son économie et de grands pays comme la République populaire de Chine font de même. L’École de Guerre Économique de Paris constatait à la fin de l’année 2021 que si 90% des transactions l’étaient en dollars en 2015 elles ne l’étaient plus qu’à hauteur de 51% en 2019 puis à 46% début 2020(([4] La dédollarisation des économies, fin de l’ère de puissance des économies ? par Guillaume-Henri Hurel, Ecole de guerre économique (www.ege.fr) 6 septembre 2021 )). De grandes économies comme celles de l’Inde, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de la République islamique d’Iran et d’autres ont rejoint ce mouvement d’émancipation financière.

Et, en 2021, selon un rapport du Fonds Monétaire International (FMI), la part du dollar U.S. dans les réserves des banques centrales a chuté de 70% à 59%. C’est son plus bas niveau depuis 25 ans, au profit d’autres devises tel que l’euro mais surtout du rouble, le renminbi (yuan) et l’or. Actuellement cette tendance se poursuit, le dollar flambe et les États-Unis sont entrés dans un état de survie artificielle. La situation commencera à devenir intéressante quand leur président devra remplir une brouette de dollars pour s’acheter un big mac. Bien sûr la désintégration du système ne se fera pas d’elle-même et tout dépend de la volonté des peuples de mettre en chantier un nouveau système d’organisation politique et de gestion de la société au profit de leurs populations. C’est ce que font, pas à pas, les pays membres de l’Organisation de la coopération de Shanghai avec d’autres organisations.

Les dirigeants occidentaux ont perdu leur atout maître semble-t-il, cette sidération qui bloquait les capacités de réflexion. Qu’en est-il des gens du quotidien ? Indifférence, colère, acceptation ? Où en est-on des phases du deuil de la narrative officielle ?

J-L.I. : Ainsi que nous le rapportons dans notre enquête Covid-19 – Le bilan en 40 questions, nous avons constaté en allant au devant des gens pendant près de deux années que depuis le début de l’année 2020 la manière de penser a beaucoup évolué. Il y eut dans un premier temps cette surinformation composée de désinformation et de fausses informations diffusées par de nombreux politiciens, fonctionnaires et la plupart des médias d’information politique et générale. Vers la fin de l’année 2021, malgré cette pression le discours d’une majorité des personnes rencontrées, de toutes catégories professionnelles et dans différentes régions, a changé. La méfiance vis-à-vis du discours officiel est manifeste et s’est renforcée au fil des mois. Nous rappelons à ce sujet que selon le rapport annuel 2020 du Reuters Institute Digital News qui analyse les relations des populations avec leurs différents médias, sur 40 pays, la France se classe à la 39e place ! «La confiance dans l’information en France est parmi les plus faibles (23 %) en Europe », soit le plus bas niveau de confiance des pays occidentaux ont constaté les enquêteurs.

Cette méfiance s’est accompagnée d’une volonté de chercher des réponses aux questions posées par la situation et surtout de savoir comment défendre ses droits face aux mesures gouvernementales, votées la plupart du temps par des minorités de députés. C’est la raison pour laquelle Covid-19 – Le bilan en 40 questions se distingue des quelques 400 livres parus sur ce sujet. Nous ne nous contentons pas de donner la parole à des chercheurs, des médecins, des analystes, des journalistes d’investigation mais donnons des contacts, faisons intervenir des avocats, des dirigeants d’associations qui conseillent les lecteurs pour les aider à faire respecter leurs droits. Les actions du mouvement associatif, de médecins comme ceux de « Touche pas à mon doc » (www.tpmd.fr), d’avocats mais aussi de citoyens venus d’horizons très divers – bonSens.org, Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante, Ligue nationale pour la liberté de vaccination, Réaction 19, etc. – pour agir sur les mêmes objectifs ont favorisé cette prise de conscience.

Nous rencontrons des situations catastrophiques causées par les mesures gouvernementales mais aussi d’autres, formidables, où les gens se groupent pour s’opposer avec détermination aux décisions du pouvoir. Par exemple, les salariés et les dirigeants de l’entreprise Paccard, les célèbres fondeurs de cloches de Haute-Savoie, rencontrés lors d’une conférence-débat dans leur entreprise, ont fait front commun pour refuser les mesures gouvernementales, y compris en s’opposant aux interventions répétées de la gendarmerie. C’est un bel exemple de solidarité et de résistance. Il y en a ainsi de très nombreux autres à travers tout le pays dont peu de médias informent les lecteurs. De la presse que nous analysons régulièrement, il appert que le mensuel Initiative Communiste du PRCF (www.initiative-communiste.fr), qui a présenté notre travail, est le seul journal qui rend compte chaque mois de ces luttes sur plusieurs pages. C’est un média précieux pour ceux qui, comme nous, souhaitent interpeller les gens, porter le débat, susciter la réflexion et appeler à l’action.

Pour revenir à l’actualité, l’opération spéciale russe semble avoir complètement dérouté ou pris de cours les dirigeants globalistes qui poussaient derrière l’opération Covid-19, le passe sanitaire, la censure. Comment analysez-vous la situation géopolitique actuelle dans l’optique des mesures sanitaires actuelles et à venir ?

J-L.I. : L’hyper concentration du capital dans les sociétés capitalistes s’est accompagnée d’une aggravation de la crise, non plus conjoncturelle mais structurelle. C’est-à-dire qu’elle touche indéfiniment tous les aspects de la société : politique, finance, économie, social, culturel, moral. Pour perdurer l’impérialisme en crise n’a plus que la guerre totale dans tous ses états : guerres politique, diplomatique, économique, financière, culturelle, médiatique et au final militaire. Telle est la Troisième Guerre mondiale qui est en cours, tantôt insidieusement, tantôt très brutalement qui a déjà détruit des pays entiers et fait des millions de morts et de personnes déplacées. C’est la fin du monde unipolaire et le conflit ouvert en Ukraine au cœur de l’Europe par les centres impérialistes politiques et économico-financiers va changer la carte du monde.

Le danger réside dans la volonté hégémonique des impérialistes de Washington qui savent que leur système est en déclin continu. Mentalement et par nécessité de survie ils refusent cette réalité et s’imaginent encore pouvoir régenter le monde comme ils pillèrent la Banque Nationale d’Haïti en décembre 1914 pour imposer leur dictature à « la perle des Antilles ». Sauf que la Fédération de Russie ou la République populaire de Chine et leurs alliés à travers le monde ne sont pas de pauvres Haïtiens sans défense. Aussi, pour éviter un affrontement direct avec la Russie qui serait catastrophique pour l’humanité, ils jettent les peuples les uns contre les autres et s’aventurent dans une guerre pour diviser l’Europe sans voir que Kiev va devenir leur nouveau Kaboul. Aussi les mesures sanitaires actuelles ou à venir ne sont que prétexte pour contrôler le peuple sans aucune justification scientifique.

On parle moins de la guerre des vaccins, tout juste des confinements en Chine. Où en est la pandémie de part le monde ?

J-L.I. : L’épidémie fut grandement exagérée par les politiciens et les médias occidentaux. Elle s’est éteinte naturellement dans la plupart des pays. Je répondrai précisément à votre question en argumentant sur cinq points :

Où en est la pandémie au plan mondial ?

Selon les statistiques officielles transmises par les États, de 2020 à octobre 2022, 6,59 millions de personnes seraient décédées de la Covid-19 pour 635 millions de cas déclarés avec 12,9 milliards de doses de vaccins injectées dans une population d’environ 8 milliards d’habitants.

Que valent ces chiffres ?

Ils ne veulent pas dire grand-chose en dehors du fait que le nombre de décès dus à la Covid-19 a été grandement exagéré. Le nombre de cas déclarés est produit par l’utilisation du test RT-PCR. Or, où qu’il soit pratiqué, ce test ne peut pas dire si vous êtes infecté ou pas et encore moins si vous êtes contagieux ou pas ! La plupart des résultats de ces tests sont faux. Des scientifiques expliquent pourquoi dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions.

Y a-t-il eu réellement 6,59 millions de personnes décédées de la covid-19 ?

Concernant le nombre de décès, toutes les personnes déjà malades pour lesquelles il y
avait un soupçon d’infection par le SRAS-Cov-2 avec un faux résultat de test RT-PCR ont été automatiquement déclarées décédées « de » la covid-19. Cela a pour conséquence de produire de fausses statistiques en amplifiant grandement le nombre de morts attribués à la covid-19. Cherchez à qui profite le crime… Il y a une différence entre décéder « de » la covid-19 ou « avec ». En effet, en 2 ans 10 mois d’épidémie, 6,59 millions d’individus très âgés et souvent déjà malades ont été déclarés décédés « de » la Covid-19. Or, les données publiées par différents pays montrent toutes que 88% des décès déclarés « de » la covid-19 auraient pu être attribués à une comorbidité et 12 % à la seule Covid-19. Cela veut dire qu’en 2 ans et 10 mois 1 million de décès environ peuvent être attribués de manière presque certaine à la Covid-19.(([5] Source : Rapport mensuel de situation Covid planétaire du 29 octobre 2022, 0h00GMT, tableaux et analyses commentés par le général Dominique Delawarde ))

Ce million de décès fait-il de la Covid-19 une maladie très dangereuse ?

En aucun cas. A titre de comparaison : Près de 10 millions de décès dus aux cancers(([6] Cancer, OMS (www.who.int), 10 février 2022 )), 8,9 millions de décès dus aux maladies cardiaques, 2,6 millions dus aux infections des voies respiratoires basses, 2 millions de nouveaux-nés décédés suite à des affections néonatales, 1,5 million suite à des maladies diarrhéiques(([7] OMS, Les 10 principales causes de mortalité, 9 décembre 2020 )). Et « chaque jour 25 000 personnes meurent de faim », rappelle John Holmes, sous-Secrétaire aux affaires humanitaires des Nations Unies(([8] Chaque jour 25 000 personnes meurent de faim, par John Holmes www.un.org )). L’édition 2022 du rapport de l’ONU sur « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » rapporte que « 828 millions de personnes souffraient de la faim en 2021 – soit 46 millions de plus qu’un an auparavant et 150 millions de plus qu’en 2019. » Quelle campagne de presse dans les médias occidentaux sur les quelque 2,3 milliards de personnes (29,3% de la population mondiale) qui sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave(([9] ONU, Rapport L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2022, ONU (www.who.int), 6 juillet 2022 )) ? Et pour dénoncer les responsables des « plus de 13 millions de décès dans le monde chaque année [qui] sont dus à des causes environnementales évitables »(([10] Des milliards de personnes respirent toujours un air pollué : nouvelles données de l’OMS, OMS (www.who.int), 4 avril 2022 )) ? En réalité le nombre de décès réellement attribués à la Covid-19 est inférieur  à celui de la grippe saisonnière en temps normal sur deux années au niveau mondial : environ 1,2 million de décès en moyenne sur deux années(([11] Source : Organisation mondiale de la santé )).

Les vaccins à ARN messager ont-ils permis de stopper l’épidémie ?

En aucune manière. On constate que les pays d’Europe et d’Amérique du Nord, les plus vaccinés avec les produits à ARNm, sont ceux qui ont le plus de difficultés à sortir de l’épidémie. Ces produits expérimentaux ont été présentés par les politiciens de Washington, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques et de l’Union européenne comme la solution contre la maladie Covid-19. Ils ont été achetés avec des fonds publics à hauteur de dizaines de milliards d’euros sur la base de contrats quasi-secrets et sans aucun débat parlementaire. En, réalité ces produits s’avèrent très dangereux. Les chiffres sur les effets secondaires commencent à être rendus publics, documentés, et de plus en plus de voix s’élèvent contre cette tromperie qui apparaîtra comme le plus grand scandale sanitaire que le monde ait connu. Rien qu’en France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) recense depuis le début de la campagne d’injections 2 600 effets secondaires graves par semaine dont 25 à 28% sont très graves. Et, il faut savoir, ainsi que l’expliquent des chercheurs dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions, que ce nombre ne représente que de 1 à 5% du nombre réel de ces effets secondaires ! En Allemagne, la société d’assurance maladie BKK ProVita (BKK) estime que, selon les données des patients, les effets secondaires de la vaccination sont au moins dix fois plus fréquents que ceux rapportés par l’Institut Paul Ehrlich, l’agence fédérale allemande de la santé qui surveille la sécurité des vaccins et des biomédicaments : 244 576 cas d’effets secondaires pour la seule année 2021(([12] BKK tire la sonnette d’alarme – Les effets secondaires de la vaccination totalement sous-estimés, Nordkurier, 23 février 2022 )) !

Selon une intervention d’Andreas Schöfbeck, membre du conseil d’administration du BKK, si les chiffres sont extrapolés sur un an pour l’ensemble des 83 millions d’Allemands, ce sont 2,5 à 3 millions de personnes qui ont reçu en Allemagne un traitement médical pour les effets indésirables secondaires d’un vaccin à ARNm.
Avec près de 347 millions de tests positifs non fiables mais déclarés en dix mois de l’année 2022 dans une population mondiale de 8 milliards d’habitants qui avait déjà reçu 9,2 milliards de doses de vaccins en 2021, il appert que la contamination n’a jamais été réduite par ces produits à ARNm. Bien au contraire, on observe qu’elle a été 4 fois plus importante en 2022 sur des populations vaccinées qu’en 2020 sans vaccin ! Le slogan «Tous vaccinés, tous protégés» répété par les politiciens, responsables d’administrations, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques occidentales et des médias était donc mensonger. La grande majorité des contaminations et des décès de l’année 2022 l’a été dans des pays très vaccinés d’Europe et d’Amérique du Nord. L’Europe occidentale est d’ailleurs restée l’épicentre de l’épidémie depuis plus d’un an, sans discontinuer. Cela prouve que la stratégie du tout vaccinal n’a pas fonctionné. De plus en plus de français qui commencent enfin à comprendre qu’ils ont été trompés et entrent dans un cycle sans fin de vaccinations sans aucun bénéfice pour leur santé renoncent aujourd’hui à la 3ème ou à la 4ème dose de rappel. L’épidémie est donc terminée et les vaccins à ARNm s’avèrent être ni efficaces ni sûrs et en plus dangereux. Il n’y a que la direction de l’Organisation mondiale de la santé et les dirigeants de l’Union européenne, notamment les français, pour fermer les yeux.

Page 222, Il y a un passage fort intéressant sur la vaccination et l’armée française. Après les échos autour de l’armée américaine, ça tombe très mal pour les armées de l’OTAN avec les tensions à l’Est. Qu’en est il de la troupe derrière la censure médiatique ? Est-ce un potentiel cygne noir ?

J-L.I. : Lorsque nous avons rédigé notre enquête le mouvement en faveur des infirmières et des sapeurs-pompiers qui ont été exclus de leur métier du jour au lendemain, privés de salaire et de droits, car ils refusaient de se faire injecter un produit expérimental, n’avait pas encore l’ampleur qu’il prend aujourd’hui. De même, pour les médecins poursuivis par leur Conseil de l’ordre et qui sont suspendus ou radiés car ils ont sauvé des vies avec l’Ivermectine ! Il existe une banque mondiale de données sur l’Ivermectine (www.ivmmeta.com) gratuitement accessible qui indique qu’au mois d’octobre 2022, 98 études ont été réalisées par 1014 chercheurs à travers le monde sur 134 223 patients. Toutes les conclusions de ces recherches sont concordantes sur la sûreté et l’efficacité de ce médicament. De plus, une quarantaine d’État ont éradiqué la maladie Covid-19 en ne suivant pas la recommandation de l’OMS publiée dans un rapport falsifié mais en se référant aux études scientifiques. La situation est identique pour les militaires qui ont été exclus de l’armée pour les mêmes raisons ainsi qu’en témoigne courageusement un officier dont nous rapportons les explications. Enfin, nous trouvons scandaleux qu’une majorité de partis politiques et de syndicats n’ait pu initier une démarche commune pour la réintégration immédiate de ces citoyens – médecins, infirmiers, sapeurs-pompiers, militaires, gendarmes, etc. – qui consacrent leur vie à sauver celle des autres 24 heures sur 24 dans des conditions de plus en plus difficiles. Ceux qui soutiennent les mesures gouvernementales ou se défilent n’en sortiront pas grandis. Les députés communistes ont déposé une proposition de loi le 25 juillet dernier demandant l’abrogation des dispositions de la loi n° 2021‑1040 du 5 août 2021 relatives à l’obligation vaccinale et la réintégration immédiate des agents du service public suspendus en conservant l’état d’avancement qui était le leur au moment de leur suspension. Qui en parle ?

Quels sont vos réflexions plus personnelles sur le sens que l’on peut attribuer à ces 2 dernières années ?

J-L.I. : La tentative de contrôler le marché des vaccins, de renforcer les mesures de surveillance, de privatiser des secteurs entiers de l’Administration, de ficher et contrôler les citoyens et d’attaquer la Fédération de Russie par Ukraine interposée ont les mêmes commanditaires : des grands propriétaires privés anglo-saxons de la finance et de l’économie. Ces événements caractérisés par leur agressivité et leur mépris des peuples traduisent leur fébrilité devant la fin de règne de leur système hégémonique. Celui-ci est en situation d’affrontement avec l’évolution scientifique, technique, sociale de la société. Alors que le Capital se concentre et que leurs centres de décisions accompagnent inévitablement cette tendance, la société aspire au contraire a des avancées démocratiques pour gérer ses affaires, s’émanciper, vivre mieux. Les impérialistes s’accrochent à leur hégémonie en déclin comme l’ancienne noblesse à ses privilèges avant la Révolution de 1789 ou la bourgeoisie russe avant celle d’octobre 1917.

Les risques d’un nouveau conflit majeur n’ont jamais été aussi grands depuis la Seconde Guerre mondiale car ceux-ci sont aujourd’hui associés à la dégradation du fonctionnement des organisations internationales, à la substitution du droit international à de prétendues règles décidées unilatéralement par les dirigeants de Washington, et à l’érosion des principes de sécurité collective. La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin et le monde unipolaire appartient déjà au passé. Mais, cela ne veut pas dire que ce système va s’écrouler tout seul. Aujourd’hui, la plupart des nations ne sont plus disposées à supporter l’U.S. Imperium. Les forces de la rupture et de la construction doivent éclairer sur les changements nécessaires et les moyens d’y parvenir. Les chemins empruntés par les peuples pour changer l’ordre des choses sont différents et varient selon leur culture et leur Histoire. Dans ce contexte, il est remarquable de voir des pays comme la Fédération de Russie, la République de l’Inde, la République islamique d’Iran, le Brésil, la République populaire de Chine, et bien d’autres, à l’Histoire, à la culture et aux systèmes politiques très différents, travailler ensemble pour réaliser, dans tous les secteurs, des coopérations mutuellement avantageuses pour le progrès et la paix de leurs peuples. Les avancées politiques, économiques, sociales, culturelles créées par l’Organisation de coopération de Shanghai – OCS – (www.eng.sectsco.org) sont aussi d’une importance capitale par ce qu’elles nous enseignent et nous suggèrent pour l’action.

Voilà ce que ne supportent pas les dirigeants de l’U.S. Imperium à la vieille mentalité colonialiste dont « l’American way of life » s’enterre dans la crise et la guerre. Les autres organisations plurinationales qui gravitent autour de l’OCS renforcent cette dynamique initiée à partir de 1996 par la plate-forme informelle dite « Shanghai Cinq ». En moins d’une trentaine d’années que de chemin parcouru dont témoignent les grands projets positifs réalisés et ceux aujourd’hui en chantier ! Vous avez deux mondes : l’ancien, le bloc occidental, négatif, qui enfonce les peuples dans la guerre et la récession, où les gens ont de plus en plus de difficultés à se soigner, s’éduquer, travailler, se loger, se chauffer, où la population en voie de précarisation augmente tandis que des richesses monumentales s’accumulent entre les mains d’une minorité de possédants. A l’opposé le monde de l’OCS, positif, va de succès en succès, pas à pas, dans le respect de la souveraineté de chaque peuple. Par exemple, la Fédération de Russie poursuit son développement malgré les sanctions occidentales. Elle est devenue le pays le plus autarcique du monde qui produit presque tout ce dont elle a besoin, possède des ressources qu’elle négocie avec ceux qui la respectent, dispose d’énormes réserves financières, développe son système de santé publique, construit des centaines de milliers de logements.

De même, la République populaire de Chine qui tout en ayant éradiqué l’extrême pauvreté et la pauvreté – près de 850 millions de personnes lors des sept dernières décennies – (www.french.china.org.cn), améliore continuellement la situation de toute la population. Le salaire moyen y est en constante augmentation tandis que les impôts et taxes diminuent(([13] Conférence de presse de Liu Kun, ministre chinois des Finances, 22 février 2022 )) et les entreprises privées doivent consacrer l’essentiel de leurs ressources à leur développement et à leur environnement. Avec son partenaire russe, la Chine construit, avec d’autres pays, des ponts entre les peuples pour renforcer la paix et développer des coopérations dans tous les domaines. Avec l’agonie de l’U.S. Imperium, ce monde positif qui émerge et se renforce est, à mon avis, l’événement essentiel de ces dernières années car il réunit des acteurs de convictions politiques, philosophiques, religieuses très différentes sur des projets communs tournés vers l’avenir et la paix.

Quels sont vos projets ?

J-L.I. : Nous allons publier au premier trimestre 2023 une nouvelle enquête sur un drame qui concerne tous les français sous le titre L’abandon français chez IS Edition. Nous montrons à partir du vécu quotidien des gens comment la pensée unique s’installe dans la société de manière perverse et influe sur notre comportement en nous inculquant les normes anglo-saxonnes. La France est un pays au riche patrimoine matériel et immatériel qui fit hier son rayonnement mais depuis les années soixante-dix tout part à vau l’eau. Aujourd’hui notre existence même comme Français est menacée. Il nous semble nécessaire de rappeler pourquoi, par qui et d’appeler à l’action pour reprendre « les atouts France ». Nous travaillons également sur un autre ouvrage qui traitera de la fin de règne de l’hégémonie étasunienne et du monde nouveau qui émerge avec l’OCS. Claude Janvier, qui anime l’émission Libre parole sur TV ADP (www.tvadp.fr), a également un autre ouvrage en cours.

De mon côté, j’ai plusieurs autres ouvrages en chantier. L’un d’entre eux mettra en cause les dirigeants de l’OMS avec l’Union européenne, dont des dirigeants français, dans une vaste affaire qui a eu pour conséquence le mort de milliers de personnes rien qu’en France. Une autre de mes enquêtes révélera dans une succession de chapitres plus ou moins longs et piquants les dessous de la construction de l’Union européenne, son bilan et le côté très « maison close » de la Commission européenne. Il est important de rappeler à la veille des élections des députés « européens » de 2024 que ceux-ci ne servent à rien si non à cautionner la division de l’Europe qui s’étend du détroit de Béring à la mer d’Irlande et à faire du versant ouest européen un protectorat de Washington meurtri par la crise et ses guerres. Également, mettre en lumière une autre possibilité de construction européenne débarrassée de l’actuelle structure pyramidale centralisée, de ses technocrates « hors sol » et des lobbies anglo-saxons ne devrait pas manquer de susciter l’intérêt des lecteurs.

Notes




DOGMA Édition 21. Automne 2022

[Source : dogma.lu]

Par Tursunbaeva Kanykei, Dr. Isabelle Saillot et Dr. Lucien Samir Oulahbib

CONTENU :

CITOYENNETÉ VERSUS HUMANITÉ ? LE DÉMEMBREMENT DES « MŒURS »
Par Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

LE PÉRIPLE D’HANNON
Par Élodie Pérolini

LA PERFECTION DE LA TECHNIQUE, UN ITINÉRAIRE PHILOSOPHIQUE
Par Isabelle Grazioli

PHILOSOPHIE DES RELATIONS INTERNATIONALES.
LA PHILOSOPHIE DE « L’UNITÉ DU MONDE » II
Par David Cumin

RESEARCH APPROACH TO SUBCULTURE STUDIES
By Dr. Oleg Maltsev

ONG AMÉRICAINE, PROCHE DU PARTI DÉMOCRATE, IMPLIQUÉE DANS UN DOSSIER DE CRIME DE LÈSE HUMANITÉ EN AFRIQUE
Par Teresita Dussart

LA CHRONIQUE SCANDALEUSE OR SOMETHING’S ROTTEN IN THE GERMAN CULTURAL SECTOR
By Dr. Elvira Groezinger

LES AUTRES ET L’INGÉRENCE
Par Joseph Stroberg

LE NATURISME UNE VOIE VERS LA LIBERTÉ ?
Par Raphaëlle Mira

NATIONAL SUICIDE BY EDUCATION
By Philip Carl Salzman

LES PRONUCLÉAIRES SONT-ILS MASOCHISTES ?
Par Michel Gay

LE PARADOXE DE L’ÉNERGIE : AVANTAGES CERTAINS ET DANGERS ÉCOLOGIQUES DONT LE DÉGAGEMENT EST INCERTAIN
Par Abdelkader Bachta

FEMME, VIE, LIBERTÉ !
Par Jean-Pierre Lledo

LE CONDITIONNEMENT DES JEUNES COMME MARQUEUR FORT DE RÉGIME TOTALITAIRE
Par le docteur Nicole Delépine

SORTIR DE « L’EUROPE » OU DE « L’UE » ? ….
S.U.E ! AUX GLOBALISTES SECTAIRES ?
Par Lucien Samir Oulahbib

BARBARISM, OR THE TWO CORRUPTIONS OF PLEASURE
By Marco Andreacchio

FREEDOM IN A DETERMINISTIC UNIVERSE
by James H. Cumming

POISSONS DE PENSÉE LIBRE PÊCHÉS DANS L’OCÉAN MÉDIATIQUE
(Automne 2022)
Par Lucien Oulahbib




RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




France — Enseignants suspendus pour ne pas avoir imposé le port du masque aux élèves






Merci Dr Blachier. Blachier vs Wonner : victoire par KO du Dr Blachier !

(Du second degré ? Mais, non, mais non !)

À Martine.

1

Une fois n’est pas coutume j’ai regardé TPMP présenté par Cyril Hanouna.
Vous pourriez penser « Tiens, il n’y avait rien sur France Culture ? ».

Je vous le dis tout net, là n’est pas la raison, même si l’hypothèse était d’une grande logique.
Hier sonnait le retour de qui ? Du grand docteur Blachier !

Vous comprenez maintenant pourquoi entre un dîner avec belle-maman, un rendez-vous chez le dentiste ou une visite à l’hospice pour voir mon ami Carlo, j’ai choisi de regarder C8.

Il faut dire que ce grand spécialiste nous manquait, lui qui était présent toute la journée sur les chaînes d’information durant la Grande Guerre, je parle bien sûr de la Première Guerre mondiale.
Mais pas n’importe laquelle, de la première guerre mondiale contre le Covid !

Tel un général, il venait nous abreuver de stratégies de lutte, de conseil de défense, de fronts à occuper, d’ennemis, de confinements, de masques, de gestes barrière et bien entendu de vaccination ou de rappels, mais aussi de pertes parmi les troupes.

Cet homme était dévoué corps et âme au point qu’il était parfois possible de le voir au même instant et en direct sur deux chaînes d’info.
À sa décharge, il n’était pas possible de lui reprocher de délaisser des patients qu’il n’a jamais eus.

Pour celles, ceux et celleux2 qui me suivent, j’ai déjà écrit un texte sur ce grand homme3 que je vous invite à lire ou à relire.

Et oui, le docteur Blachier a préféré une carrière à l’abri des patients afin de se consacrer pleinement à des tâches plus grandioses et plus nobles que de soigner le rhume d’une chieuse de 9 ans voulant manquer l’école, amenée par une mère hypocondriaque.

Point inédit dans l’histoire de la science, il ne s’est jamais trompé durant la crise Covid !
A-t-il déjà commis des erreurs durant sa vie, la question peut se poser.

Toujours en est il que de mauvaises langues au cerveau plus étroit que celui d’Homo Floresiensis, faisaient courir le bruit que celui-ci avait passé son temps à se tromper dans ses prédictions plus ou moins apocalyptiques ou rassuristes selon les phases de la lune.

Nul doute que le Dr Blachier était un disciple du grand professeur Ferguson qui a toujours prédit une fin du monde qui ne s’est pas produite… grâce à lui.
Homme d’exception s’il en est, à qui l’on a malhonnêtement reproché4 de ne pas respecter le confinement qu’il avait fait imposer.

Revenons à Martine Wonner.
Je parlerai de cette odieuse personne plus tard, mais je me demande, sans en avoir les preuves, si cette Mme Wonner dont il est question dans ce texte n’avait pas critiqué aussi le Dr Blachier sur ce sujet.

Je ne le redirai qu’une seule fois, mais :

Si les prédictions de M. Blachier ne se sont (quasi ?) jamais révélées exactes,
c’est justement la preuve de l’exactitude de ses modèles prédictifs.

Étant conscient de la présence, parmi mes lecteurs, de complotistes qui ne pigent rien, je vais prendre la peine d’essayer de leur faire comprendre l’impossible.
Accrochez-vous comme vous pouvez !

Si le Dr Blachier n’avait pas fait de prédictions,
alors les autorités sanitaires n’auraient pas pris les décisions qui s’imposaient.
Décisions qui de fait ont provoqué un décrochage dans le continuum espace-temps,
faisant que les prédictions ne se sont pas réalisées.

Pour être plus clair :

Si les prévisions eussent été différentes, la réalité eût aussi été différente.

C’est donc la preuve de l’absolue exactitude de l’ensemble de ses prédictions, preuve du génie de l’homme et de son équipe.

S’il était nécessaire de vous convaincre, voici un nouvel exemple.

Le 6 avril 2020, il déclarait :

 « Tant que le premier pic n’est pas passé, le confinement est obligatoire5 »

Puis le 15 mai 2021 :

« Aujourd’hui, on a un niveau de décrue de l’épidémie qui est à peu près le même que celui que l’on avait eu lors du deuxième confinement, ce qui prouve bien que le confinement était une solution par excès », a-t-il poursuivi.
Pour cela, il ne « faudrait même plus le réclamer » en cas de nouvelle hausse des contaminations6. »

Certains pourraient s’étonner que le confinement dût être obligatoire en 2020 alors même qu’il était devenu inefficace, en tous les cas pas plus efficace que son absence, en 2021.
La raison en est pourtant simple.
Pour celles et ceux et celleux qui manquent d’attention, je vous précise que le premier confinement était en 2020 alors que le 2e était quand ? En 2021.
Vous voyez bien que ce n’est pas la même année !

Ces précisions ayant pour objet de vous rappeler les compétences hors du commun du personnage.

Avec le retour de la 9e vague, il était logique d’inviter à nouveau ce spécialiste, d’autant plus pour contrer Mme Wonner suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.

Petite parenthèse sur l’Ordre.

Il faut raison garder et cesser de rappeler à tout va que le conseil de l’Ordre a été créé sous Vichy.
Ce n’est qu’un malheureux hasard de calendrier.

Le mythe voudrait qu’il ait été créé afin de pouvoir recenser et exclure les médecins juifs.

La réalité est toute autre comme nous le rappelle le site du syndicat « les généralistes » :

« Xénophobie et antisémitisme étant intimement liés, la législation de Vichy a tôt fait d’exclure de la profession les médecins français de “race juive”, toujours dans une relative indifférence de leurs confrères : le 3 octobre 1940, la loi portant statut des Juifs leur ferme l’accès à la fonction publique et à l’enseignement ; rares sont les “grands patrons”, tel Robert Debré, qui bénéficient de dérogations. Le 2 juin 1941, le second statut des Juifs verrouille l’accès aux professions libérales conduisant dans chaque département à la mise en place d’un numerus clausus de 2 % de médecins juifs sur l’effectif total de la profession. Charge à l’Ordre de les recenser et de juger de ceux qui, parmi les médecins, remplissant les conditions dérogatoires (avoir rendu à l’état français des services exceptionnels ou être issu d’une famille établie en France depuis au moins cinq générations) pourront continuer à exercer ou non et le cas échéant, de dénoncer les contrevenants à l’autorité administrative7. »

C’est là que l’on voit le chemin parcouru par notre « civilisation ».
Qui au 21e siècle pourrait imaginer des médecins ou des pharmaciens dénoncer des confrères ?

Je poursuis par le livre « L’éviction des médecins juifs dans la France de Vichy » de Henri Nahum :

« La perte des illusions est évidente dans la correspondance échangée entre le Dr André Meyer et son ami et collègue d’internat, Bernard Ménétrel, devenu médecin personnel et secrétaire particulier du Chef de l’État. Au début André Meyer demande surtout à Ménétrel d’intervenir pour qu’il soit autorisé à se présenter au concours de médecin des hôpitaux ; il ne comprend pas pourquoi il est l’objet de mesures discriminatoires : sa famille est française depuis de nombreuses générations, il est lui-même de religion catholique, en outre il a toujours été « d’idées nationalistes » et regrette de ne pouvoir participer à « l’effort de relèvement du pays » ; il ne comprend pas pourquoi il a été convoqué par la police et a subi un long interrogatoire ; il ne doute pas que son ami Ménétrel fera cesser ces vexations.
Une circulaire du 16 juillet 1941 du directeur général de…. Quelques mois plus tard, le ton a changé. “Tout le monde se demande, écrit-il, pourquoi nous avons encore un gouvernement si celui-ci ne peut même pas préserver des plus odieux sévices des gens comme nous, purs Français, fiers de l’être et dignes en tous points de l’être, n’ayant jamais commis aucune faute, quelle qu’elle soit […] Que vais-je devenir ? Que vont devenir ma femme et mes enfants8. »

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est odieux de suspendre des médecins intègres qui plus est reconnus par leur communauté.
Médecins qui ne font que soigner et n’ont commis aucune faute.
Imaginez les suspendre sous prétexte qu’ils ne répondent pas à une loi discriminatoire édictée par un gouvernement dictatorial !

Dieu nous en préserve, ces pratiques barbares remontent à des temps révolus.

Ce qui me permet de conclure qu’il faut cesser de blâmer cet ordre.

Revenons donc à cette Mme Wonner, même si je m’en passerais bien volontiers.

J’ignore les raisons, mais il se trouve que M. Hanouna a invité Mme Wonner.
Rappelons que Mme Wonner, ex-médecin non vacciné et ex-député a été récemment suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.
Je m’étonne de la clémence de la sanction qui a été prononcée.

Sanction ayant pour but de bien faire comprendre aux autres médecins
qui auraient la folie de désobéir le sort qui les attendrait.

De quoi s’est rendue coupable cette dame qui, rappelons-le, n’est toujours pas vaccinée à l’aune de la 9e vague ?

D’avoir critiqué la politique sanitaire !

Quand je vous dis que tout fout’le camp en France.

De plus, Mme Wonner avance des arguments totalement dénués de sens et frôlant la psychiatrie pour se justifier.

J’ai toujours parlé en tant que député, la preuve en est je n’étais pas en exercice, car suspendue.

Ce n’est pas tout, et de rajouter :

La constitution garantit la libre parole des députés ou des sénateurs (pour ne citer qu’eux).

J’ai déjà entendu des personnes de mauvaise foi, mais là cela dépasse l’entendement.

Depuis quand la constitution devrait être respectée à la lettre, depuis quand devrait-elle être garante de la démocratie et de nos institutions ?

Tout le monde sait que c’est une sorte de « guide de bonne pratique », un fil conducteur, un « état d’esprit ».
Guide que l’on peut suivre plus ou moins, mais certainement pas des lois gravées dans le marbre !

Imaginez-vous des lois qui s’appliqueraient à l’ensemble des individus sans distinction de couleur de peau, de race, de religion, de santé, de conditions sociales, etc. ?

Bien heureusement, il y a la théorie et les faits.

Liberté d’expression :

Pour exemple :

Le Conseil constitutionnel a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés9. »

Nous voyons bien que c’est purement théorique, bien heureusement !
La protection de la démocratie, ce que certains appellent abusivement « censure », est indispensable avec tous les complotistes qui nous entourent.

Il en va de la survie de notre idéal républicain.

L’eurodéputé Yannick Jadot10 est sans doute celui dont l’analyse pertinente résume pour le mieux la situation.
Il déclare à propos du controversé milliardaire Elon Musk qui a racheté Twitter, et annoncé mettre fin à toute censure d’expression qui ne tombaient pas sous le coup de la loi, y compris rétablir le compte d’un ancien Président des USA :

« Twitter tue la démocratie, tue la politique, avec Twitter à la fin c’est Trump qui gagne. »
« Ça veut détruire la pensée complexe, ça veut détruire au fond tout ce qui fait une démocratie. »

C’est là que l’on comprend pourquoi nous sommes des gueux tandis qu’il est député.
Seule une intelligence supérieure est en capacité d’appréhender la complexité du problème.

Je dirais pour le paraphraser :

C’est par la judiciarisation de la liberté d’expression et de la censure de tout ce qui est contraire à la doxa ou issu du Ministère de la Vérité, que nous pourrons échapper à la pensée unique et ainsi sauver le pluralisme et notre démocratie.

Nous voyons bien que les propos critiques de l’ex-député Wonner en direction du gouvernement et de la politique sanitaire menaçaient de fait la démocratie et qu’il fallait la faire taire.

Pour en revenir à l’émission, la coupable Wonner a bien tenté de défendre l’indéfendable.

Bien heureusement M. Hanouna avait eu l’intelligence d’inviter l’éminent Dr Blachier afin de rétablir la Vérité (du jour).

TPMP veut bien autoriser la présence de « malades » sur son plateau, mais prend toujours soin d’inviter une autorité au-dessus de tout soupçon (ou conflits d’intérêts) afin de rétablir la Vérité.

Ceci permettant au public abruti par nature de ne pas prêter foi aux délires déversés par des complotistes.

Probité, moralité et indépendance

À ce titre, le Dr Blachier dont l’entreprise propose à ses clients des modèles mathématiques prédictifs n’a de fait aucun conflit d’intérêts durant la pandémie Covid.
C’est ce qui lui permet de pouvoir s’exprimer en toute indépendance.

Même si, selon ses déclarations11, son entreprise a augmenté son chiffre d’affaires durant la période Covid, sa médiatisation aurait été de nature à lui faire perdre des clients.
De plus « le spécialiste Martin Blachier révèle avoir refusé de l’argent du gouvernement12… »

On n’en voit pas tous les jours des hommes comme le Dr Blachier
qui refusent un marché juteux pour garder sa liberté et on indépendance !

Je ne pourrais pas en dire autant de cette Mme Wonner.
Une femme qui brave son gouvernement, se fait virer de son parti, devient paria, n’est pas réélue, refuse de se faire un faux passe vaccinal comme nombre de ses confrères, ne peut plus exercer son métier de psychiatre, ni même à titre bénévole, et j’en passe… Et qui de plus poursuit son « combat ».
Convenez que c’est louche, non ?

Comment pouvez-vous croire qu’il puisse exister des personnes
comme Mme Wonner qui mettraient en péril leur assise dans la société,
leur réputation, leur confort financier,
voir même leur existence pour défendre les valeurs
auxquelles elle serait viscéralement attachée et les droits de l’homme ?

Réveillez-vous, il doit y avoir anguille sous roche !

L’homme qui ne se trompe jamais !

Je vous rappelle que Martin, quant à lui dit toujours la Vérité et ne se trompe jamais.
En fait ce n’est jamais lui qui commet des erreurs.
C’est juste la Vérité qui évolue au fil du temps en fonction de paramètres que des esprits simples comme les nôtres ne sont pas en capacité d’appréhender et de comprendre.

Il a parfaitement mis le doigt sur la culpabilité évidente de Mme Wonner.
Cette dame ne se cache même pas et revendique ses crimes avec une quasi-délectation.
Elle semble tellement déconnectée du réel qu’elle semble y voir une lettre de noblesse.

Responsabilité aggravée de Mme Wonner

Je n’ai pas la retranscription exacte de l’émission, mais le sens est respecté :

Mme Wonner, vous avez par vos propos dissuadé des personnes fragiles de se vacciner.

Sous-entendu que ces personnes sont peut-être mortes aujourd’hui.
On s’approche presque du meurtre avec préméditation.

Notez que le Dr Blachier, avec sa gentillesse légendaire, sa modestie et son besoin de ne heurter personne, ne l’a pas accusée frontalement de crime contre des petits vieux, quand bien même ce ne serait que vérité.

Le docteur Blachier a ajouté que :

Le produit est indispensable afin de se protéger des formes graves du Covid.

Il semblerait que la notion de protection d’autrui et de transmission soit passée aux oubliettes.

Le sujet de la transmission et de la protection est pour autant assez complexe, car dans la même interview13, celui-ci précisait en avril 2021 :

Le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain. »

Et de rajouter :

« Quand vous êtes vaccinés, vous avez une protection proche de 100 %.
Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres.
Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt. »

Notez qu’il répétait encore avec justesse cette vérité scientifique incontestable que je vous traduis :

Le masque ne filtre les virus que dans un sens, celui qui le porte peut attraper le Covid, tandis qu’il ne peut pas le donner.

Une vérité répétée est une vérité répétée !

À titre personnel je trouve dommage que l’on ne fût pas obligé de porter deux masques, un dans un sens et l’autre retourné afin que le porteur du masque soit aussi protégé.
Mais bon, je ne suis pas spécialiste comme le dirait si justement le Dr Blachier, je n’ai ni ses diplômes ni son expérience de terrain dans le domaine des virus et encore moins le chiffre d’affaires de son entreprise.

Le docteur Blachier a posé LA question à Mme Wonner lui demandant si elle préconisait une énième dose de rappel d’injection.

Celle-ci, avec sa mauvaise foi habituelle, a botté en touche voulant retourner la charge de l’accusation :

De quelles études disposez-vous prouvant que le vaccin est ou était efficace pour les personnes de plus de 60 ans ?

Un sous-entendu un peu bizarre laissant entendre que :

Pour préconiser une thérapeutique, il faudrait disposer tout du moins de preuves, au moins d’indices concordants sur son efficacité et son innocuité.

Ceci est globalement assez stupide comme nous le savons tous.

Preuve d’efficacité des vaccins

Je vous rappelle que l’étude de Pfizer BioNTech ayant permis l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché ne portait ni sur les enfants, ni sur les femmes enceintes, ni sur les personnes âgées, ni sur la transmission, etc.
Ce qui n’a empêché en rien une vaccination de masse de ces profils.
Rappelons aussi que l’autorisation a été basée sur les seules affirmations de Pfizer indépendamment de toutes études indépendantes, mais aussi qu’elle n’eut pas été autorisée s’il y avait eu des traitements efficaces.

Si vous êtes un lecteur naïf qui n’a pas regardé l’émission, vous pourriez imaginer que le Dr Blachier a été en mesure de citer des dizaines d’études prouvant que la vaccination permettait de réduire les formes graves chez les plus de 60 ans.

Une évidence me direz-vous et d’autant plus qu’il l’affirme.
Hop, l’affaire est dans le sac, terminée la Martine, fin de l’émission !

Vaccinez-vous, il est prouvé que c’est efficace !

Ici encore je vois bien que vous n’êtes pas médecin en santé publique comme le Dr Blachier.
Il ne s’est pas abaissé à fournir la liste des études demandées, ce qui aurait mis fin immédiatement à toute polémique.

Au lieu de tomber dans la facilité, celui-ci n’a pas hésité à sortir l’argument imparable :

Quelle est votre légitimité ?” (pour oser critiquer et demander)

Pour le paraphraser :

Vous m’avez dit que vous êtes psychanalyste, vous n’avez donc pas la légitimité et la compétence pour poser la question.

Ce à quoi Mme Wonner a tenté une pirouette bien pitoyable en disant qu’elle était médecin psychiatre avec un bac+12, sous-entendu qu’elle aurait une forme de compétence ou une légitimité à poser des questions, réponse pour le point curieuse.

Mme Wonner n’ayant pas la légitimité de poser la question sur l’efficacité du vaccin,
nous avons donc bien la preuve que le vaccin protège des formes graves
grâce à la démonstration magistrale de Martin Blachier.

Dernier point intéressant, et là, je ne remercierai jamais assez M. Hanouna.

Notons qu’il est quand même bizarre de s’interroger sur leur efficacité alors même qu’une cinquième dose est indispensable pour se protéger “efficacement”.
Ce seul fait devrait être de nature suffisante pour ne pas douter de la pertinence de l’injection.
Vous imaginez bien que si cela ne fonctionnait pas, on ne préconiserait pas des doses supplémentaires.

La complotiste a non seulement voulu discréditer ces vaccins “sûrs et efficaces” en voulant faire part d’effets secondaires dont certains seraient graves.

Le Dr Blachier n’a jamais douté de leur innocuité, la preuve en est qu’il a toujours refusé d’injecter ses enfants14.
Le 15 mai 2021, il déclarait à ce sujet :

Tant qu’on n’a pas vacciné tous les adultes, on ne va pas vacciner tous les enfants”’, le 26 avril son tweet disait. « La vaccination des enfants, c’est une hérésie ! Ce qu’il faut, c’est vacciner 100 % de la population vulnérable. »

Du fait que la quasi-intégralité des vieux a reçu au moins une dose selon le gouvernement, j’imagine qu’il a dû les vacciner depuis.

Mythe des effets secondaires

Les effets secondaires des injections expérimentales sont bien entendu un non-sujet.
Ici encore, le Dr Blachier nous a rappelé avec l’intelligence, le brio et l’honnêteté intellectuelle qu’on lui connaît, que :

Mme Wonner n’a pas les diplômes, l’expérience, la compétence, pour lire un document officiel de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

D’autre part Mme Wonner a affirmé que moins de 10 % (je n’ai plus son chiffre exact en tête) des effets indésirables étaient signalés.
Les mêmes maux engendrant les mêmes problèmes, elle n’a pas plus la compétence pour lire les études :

« La notification spontanée est une méthode passive, fondamentale pour générer des alertes, mais trop peu exhaustive (1 à 10 % des effets indésirables graves sont notifiés) rendant nécessaires des études pharmacoépidémiologiques qui visent à confirmer ou infirmer les alertes identifiées par notification spontanée15. »

Ni les affirmations sur le site du LEEM16

« On sait par ailleurs que seuls 5 à 10 % des effets indésirables sont déclarés seulement ce qui laisse beaucoup d’ombre sur la connaissance réelle des médicaments. »

Bien heureusement, Cyril Hanouna a mis fin aux propos complotistes de Mme Wonner qui n’avaient aucune valeur, comme cela a été répété, pour lire des documents officiels sur les effets secondaires.
Ainsi les millions de téléspectateurs de cette émission n’auront pas eu à subir de désinformation issue des autorités sanitaires et pourront continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Pour résumer

L’émission a été sauvée par la présence, la compétence et les arguments imparables de ce grand spécialiste.
Je n’ai aucune peine à comprendre pourquoi il a pu squatter les plateaux télé depuis des mois.
Grâce à lui les Français ont eu plein accès à la Vérité.

Non seulement il affirme, mais, qui plus est, nous cite systématiquement les sources qui lui permettent de tenir son discours au même titre que tous les médecins médiatiques qui nous livrent la Vérité sur les plateaux télé.

Ce n’est hélas pas le cas de ce pauvre Dr Wonner qui s’obstine à vouloir comprendre et diffuser des études ou des documents officiels alors même qu’elle n’a pas, comme le dit si bien M. Blachier, les compétences ni pour les lire, ni les comprendre.

Bien heureusement, les médias mainstream bloquent quasi intégralement le discours de personnes comme le Dr Wonner pour ne laisser s’exprimer que celles et ceux qui savent et à qui l’on ne demande JAMAIS les sources pour leurs affirmations choc.

La protection des Français est essentielle. Je me réjouis par ailleurs de la suppression du statut d’organe de presse17 pour le torchon complotiste « France-soir ».

« Soutenez la science, soutenez Martin Blachier et ses collègues,
soutenez les autorités sanitaires,
soutenez le gouvernement et surtout soutenez notre Président aimant18 ! »

Il en va de la sécurité sanitaire, des droits de l’homme et de la démocratie.

Merci
Alain Tortosa19
2 décembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221203-blachiervsWonner-wonnerko.pdf





France — HANOUNA ET LES GRANDS MÉDIAS DÉZINGUÉS EN 15 MINUTES

[Source : Le Média]




Elon Musk révèle les dessous de la censure du scandale Hunter Biden


[Source : valeursactuelles.com]

Le patron de Twitter, Elon Musk, avait promis de dévoiler des dossiers internes attestant de la suppression par le réseau social de publications sur le scandale lié à l’affaire des e-mails secrets d’Hunter Biden, le fils du président américain.

Elon Musk © zz/Wil R/STAR MAX/IPx/AP/SIPA

En octobre 2020, à l’approche de l’élection présidentielle américaine, le partage en ligne d’un article du New York Post avait été limité par Twitter. Après avoir mis la main sur l’ordinateur portable abandonné d’Hunter Biden, le journal américain dévoilait l’affaire des e-mails secrets du fils du président américain Joe Biden. Si la droite républicaine, et notamment l’ex-chef de l’État Donald Trump, avait vivement dénoncé cette censure, l’affaire avait fini par se tasser. Mais vendredi 2 décembre, le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a dévoilé ce qu’il appelle les « Twitter Files », que l’on peut traduire par « dossiers Twitter ». Il a d’abord promis sur son compte : « Ce qui s’est réellement passé avec la suppression de l’histoire de Hunter Biden par Twitter sera publié sur Twitter à 17h », heure locale. D’autres révélations devraient suivre dans les prochains jours.

« Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article »

Le propriétaire de Tesla et SpaceX a mis en lien le compte Twitter de l’auteur et journaliste politique américain Matt Taibbi. Ce dernier a ainsi publié une série de tweets dans laquelle il a partagé des e-mails demandant aux employés de Twitter de supprimer certains posts en lien avec l’article du New York Post qui a révélé l’affaire Hunter Biden. « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’il pouvait être ‘dangereux’ », a rédigé Matt Taibbi dans ses tweets. Des cadres supérieurs de l’entreprise avaient jugé sans preuve que le matériel avait été « piraté ».

Le réseau social aurait, selon le journaliste, « bloqué sa transmission par message direct ». Cet outil serait pourtant réservé « aux cas extrêmes, par exemple la pornographie infantile », a encore indiqué le journaliste. Sans citer l’ex-PDG Jack Dorsey, Matt Taibbi a assuré que cette censure aurait été ordonnée depuis les « plus hauts niveaux de l’entreprise ».

D’après les documents révélés par Elon Musk, le Comité national démocrate américain (Democratic National Committee (DNC) en anglais) aurait demandé à Twitter de supprimer ou suspendre le compte de certaines célébrités. Cela a été le cas de l’acteur anti-Biden, James Woods.

Le compte de l’ancienne porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, avait également été « suspendu pour avoir tweeté à propos de l’histoire » relatée par le New York Post. Un membre du personnel de la campagne de Donald Trump n’avait alors pas hésité à envoyer une « lettre furieuse » à Twitter, alors que le démocrate Joe Biden et le président sortant Donald Trump s’affrontaient en duel à un mois de l’élection présidentielle.

Retour sur les faits

À l’automne 2020, le New York Post avait récupéré illégalement des e-mails dans un ordinateur fourni par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, et récupéré dans un magasin de réparation du Delaware. Cet ordinateur aurait appartenu à Hunter Biden. Les journalistes du New York Post auraient mis la main sur des courriels entre le fils du président américain et un conseiller de l’entreprise gazière ukrainienne Burisma. Il est dit dans ces échanges que Hunter Biden aurait monnayé une rencontre pour son père, alors vice-président, avec un responsable de Burisma. Dans un courriel datant du 17 avril 2015, un membre de la direction du groupe ukrainien, Vadim Pojarski, aurait remercié le fils de Joe Biden pour une invitation à Washington lui « donnant l’occasion de rencontrer [son] père et de passer du temps ensemble ». Après que l’affaire a été révélée au grand jour, l’entourage de Joe Biden avait cependant affirmé que la rencontre n’avait jamais eu lieu.


[Source : pgibertie.com]

HUNTER BIDEN, toxico et pédophile, c’était bien vrai! Elon Musk fournit les preuves de la censure pour ne pas ébruiter le scandale ( censure reprise par les Média français )

Elon Musk fait publier des communications internes accablantes sur la censure politique, notamment l’affaire Hunter Biden, et en publiera encore #TwitterGate

L’histoire qui nous intéresse s’est déroulée le 14 octobre 2020 lors du scandale des révélations par le New York Post qui a publié BIDEN SECRET EMAILS, une enquête sur le contenu de l’ordinateur portable abandonné de Hunter Biden, fils de l’actuel président  des États-Unis, Joe Biden. Pour justifier la censure, il a été décrété en haut lieu que l’article sur l’ordinateur portable avait été supprimé pour violation de la politique de l’entreprise en matière de « matériel piraté ». « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour supprimer cette histoire, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’elle pouvait être “dangereuse”. Ils ont même bloqué sa transmission par message direct, un outil jusqu’ici réservé aux cas extrêmes, par exemple la pornographie enfantine. » Cette manœuvre a eu des conséquences incroyables, puisque la porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany, avait été privée de son compte pour avoir tweeté sur l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden.

Biden a pu faire croire dans un débat présidentiel que l’histoire du PC d’Hunter Biden était un complot russe mettant ainsi la faute sur Trump.

Hunter, qui visiblement a d’étranges liens avec l’Ukraine : compagnie gazière, millions de dollars…

https://nypost.com/2020/10/14/email-reveals-how-hunter-biden-introduced-ukrainian-biz-man-to-dad/

https://player.odycdn.com/api/v4/streams/free/ABC_Hunter_Biden_VOSTFR/7ddfa9e40e170dd4ecacbd840b550754502a1158/c36852

Tout ça grâce au blocage des médias et des RS sur cette affaire.

Biden a menti au peuple américain lors d’un débat sur 2020,
qualifiant le portable Hunter Biden de « matériel russe ».

« Ce n’est pas une vidéo de Hunter Biden fumant de la cocaïne.
Selon le gouvernement des États-Unis, c’est de la désinformation russe. »




REVUE DE PRESSE DU 3 DÉCEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
On saura si les vaccins sont dangereux en 2025 !

En attendant, il y aura d’autres effets indésirables, même si la propagande fait de moins en moins recette et si l’obligation vaccinale pour les soignants devient une exception française.

Les lignes bougent, lentement mais sûrement, avec cette confirmation de la Cour d’appel de Paris de la réintégration d’une soignante suspendue, ou au Royaume-Uni la culpabilité du PDG de Pfizer établie à propos de déclarations infondées, tandis que des recherches établissent le lien de causalité entre injections et encéphalites, ou qu’une autopsie révèle que la Spike responsable d’une mort subite est vaccinale et non virale, et qu’on commence à comprendre pourquoi certains vaccinés n’ont pas d’effets secondaires. Et sur les réseaux, un fact-checker disparaît et FranceSoir perd son accréditation.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La proposition de loi pour la réintégration des personnels suspendus est… suspendue !

https://t.palace.legal/nl3/tSYEQ2KlYvkwX-t9YcEt5Q

Grâce à l’obstruction du gouvernement dont un certain Olivier V…

Fact and Furious, une officine de la harcelosphère mise KO

https://www.francesoir.fr/societe/onde-de-choc-au-sein-des-reseaux-du-fact-checking-que-se-derriere-disparition-fact-and-furious

« Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée ».

Censure et répression des scientifiques et médecins pendant la crise sanitaire

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/censure-et-repression-des-scientifiques-et-medecins-heterodoxes-durant-la-crise-sanitaire/

« Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique. »

La corruption détruit la science, la médecine et la politique

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

ÉTRANGER

EUROPE — Les révélations choc de Michèle Rivasi députée européenne sur le mari d’Ursula..

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/politique/les-revelations-choc-d-une-eurodeputee-sur-le-mari-de-la-presidente-de-la-commission-europeenne

« Comment on peut justifier que le mari de notre présidente de la Commission européenne, qui a démissionné de ce consortium en Italie, mais qui reste quand même aussi directeur en Allemagne et ailleurs, peut toucher des fonds européens ? Comment vous l’interprétez ? Est-ce que c’est des conflits d’intérêts ? Est-ce que c’est du favoritisme ? Est-ce que c’est aussi, peut-être, c’est des hypothèses, une capture d’argent européen ? »

ALLEMAGNE — Fin de l’obligation vaccinale pour les soignants en 2023

https://www.francesoir.fr/societe-sante/allemagne-l-obligation-vaccinale-supprimee-pour-les-soignants-en-2023#.Y30VtlcUwtg.twitter

La réglementation « ne mérite plus d’être poursuivie » et « n’est plus guère justifiable sur le plan médical ».

CHINE — Protestations contre la politique du « zéro covid »

https://www.francesoir.fr/politique-monde/xi-jinping-demission-les-protestations-se-multiplient-en-chine-contre-le-regime

« Ce n’est pas une vie normale, nous en avons assez. Nos vies n’étaient pas comme ça avant ! »

Et

À ZHENGZHOU, confinement de six millions de personnes

https://www.francesoir.fr/monde/en-chine-debut-du-confinement-autour-d-iphone-city

« Vendredi, le nombre de cas en Chine a atteint 33 000, un record depuis le début de l’épidémie même si le chiffre reste très modeste dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants et que l’immense majorité des cas sont asymptomatiques. »

ET

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/28/en-chine-la-contestation-contre-le-zero-covid-prend-de-lampleur/

GRECE — L’obligation vaccinale inconstitutionnelle

https://www.francesoir.fr/politique-monde/conseil-detat-grec-declare-inconstitutionnel-maintien-obligation-vaccinale-soignants

Fin de 15 mois de suspension sans salaire.

USA — La FDA reconnaît qu’il faut attendre 2025 pour connaître la dangerosité des vaccins !!

« le Washington Post avoue que la pandémie ne concerne que les vaccinés.
MORT SUBITEMENT : les chiffres officiels montrent qu’au moins trois quarts de million de personnes sont “mortes subitement” dans seulement 20 % de tous les pays en 2022. Les rapports officiels du gouvernement prouvent que la vaccination par le COVID est à blâmer. »

JUSTICE

La Cour d’appel de Paris ordonne la réintégration d’une soignante suspendue

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/02/urgent-la-cour-dappel-de-paris-ordonne-la-reintegration-dune-soignante-suspendue-avec-paiement-des-salaires-dus/

« La Cour d’Appel de Paris a en effet confirmé une décision de réintégration d’un soignant suspendu avec paiement rétroactif des salaires rendue par un juge départiteur. Les motifs de la décision sont par ailleurs particulièrement clairs et tranchants, puisqu’ils indiquent que la suspension n’est pas conforme au Code du Travail ».

Sanction ordinale envers Martine WONNER concernant ses propos comme parlementaire

Bientôt le Dr LORIDAN devant le Conseil de l’Ordre

https://www.aimsib.org/2022/11/27/lordre-des-medecins-va-juger-le-docteur-loridan-parce-quil-a-entierement-raison-sur-les-masques/

Ses différentes interventions s’appuient sur des travaux scientifiques existant depuis 1975 !

Plainte contre Patrick BOUET, ex-président du CNOM, président du CNOM en 2020

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/son-medecin-voulait-lui-prescrire-de-l-hydroxychloroquine-pascale-muller

Pascale MULLER dont le frère est mort du Covid, faute de soins adaptés lance un appel pour que d’autres se joignent à la plainte contre Patrick Bouet comme partie civile mise en ligne sur le site Internet de BonSens.org.

ROYAUME UNI Le PDG de Pfizer déclaré coupable de tromperie

https://www.anguillesousroche.com/actualite/le-pdg-de-pfizer-qui-a-declare-que-la-desinformation-en-ligne-etait-criminelle-est-reconnu-coupable-de-declarations-trompeuses-sur-les-vaccins/

« Une commission d’appel a confirmé que le Dr Bourla avait induit le public en erreur, qu’il avait fait des déclarations déséquilibrées et qu’il avait fait des déclarations non fondées. »

SUISSE — Plainte contre Swissmedic (autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.)

« pour graves manquements ayant entraîné des dommages pour les individus et la société. La plainte s’appuie sur des analyses et expertises, avec la preuve des manquements juridiques.
Le vaccin ne présente aucun avantage, mais un potentiel de nuisance.
Les risques connus des vaccins doivent entraîner l’arrêt immédiat.
L
es décideurs doivent être tenus responsables des dommages causés ».

COVID

Mortalité selon le statut vaccinal

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mortalite-selon-le-statut-vaccinal-la-reponse-hallucinante-de-la-cada

« le ministère de la Santé ne veut pas savoir » !!

TRAITEMENT et STRATÉGIE

Politique sanitaire française, un bilan catastrophique

https://www.docdroid.net/Y8GC8WE/expose-g-bilan-catastrophique-de-la-politique-pdf#page=15

Dr Gérard Delépine, sans aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.

INJECTIONS

Bientôt des vaccins contagieux ?

Effets ingérables et vaccination sans consentement.

Refuser l’injection des petits et des femmes enceintes

« IMPARDONNABLE — 125 enfants morts, 1 000 handicapés et 50 000 lésés à cause de la vaccination Covid-19 aux USA au 3 juin 2022 ».

EFFETS INDÉSIRABLES

Myocardites post-vaccinales, 800 cent fois plus que l’incidence habituelle !

https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/ESC-2022/Incidence-non-negligeable-myocardites-apres-3-dose-vaccin-ARN-messager-anti-COVID-19

Et contrairement à ce qui est rapporté habituellement, cette étude montre une prévalence chez les femmes.

Autopsie d’une mort subite

https://www.covid-factuel.fr/2022/12/02/covid-et-arn-messager-autopsie-dune-mort-subite/

« Si l’on veut cesser le doute, si l’on veut savoir pourquoi ces morts subites, si l’on veut démontrer que les vaccins ne sont pas en cause, si l’on veut rassurer les familles, il faut systématiquement faire des autopsies au lieu de les fuir. La vérité doit être un droit, surtout quand il s’agit de notre vie ou de notre mort. »

Une étude de l’hôpital de Dresde prouve le lien de causalité entre vaccins et encéphalites

C’est le premier rapport à démontrer la présence de la protéine spike dans l’encéphale et les lésions encéphalitiques et à l’attribuer à la vaccination plutôt qu’à l’infection.

Aggravation des cancers après injections

Lettre d’un professeur d’oncologie au rédacteur en chef du British medical journal.

Et

« L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels. »

Pourquoi tous les vaccinés n’ont pas d’effets secondaires ?

En raison du très mauvais processus de fabrication, les contenus de début et de fin de chaîne ne sont pas les mêmes !!

Surmortalité en Espagne

https://www.francesoir.fr/societe-sante/hausse-des-deces-en-espagne

« Toute la lumière devra être faite sur cet excès de mortalité pour en déterminer les causes. »

Cause de la surmortalité des jeunes en Europe

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/hause-mortalite-jeunes-europe-que-peut-etre-la-cause

Des hausses de mortalité anormales partout en Europe, pour toutes les tranches d’âge exactement au moment des campagnes vaccinales.

Surmortalité au Japon

« “La moitié des décès à la suite de la vaccination sont dus à des lésions cardiovasculaires et cardiaques”/“Vous ignorez la science, la médecine et laissez les soins s’effondrer ! C’est un désastre…”
“Vous dépensez des milliards pour le vaccin et forcez les gens à se l’injecter”

“(Vos scientifiques) ne sont pas des scientifiques, mais des fossoyeurs de la science qui s’arrangent avec la vérité, avec un mépris total pour la science et la médecine !” ».

RÉSISTANCES

France-Soir — l’agrément n’est pas renouvelé, le journal fait appel

https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert

Selon la Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir présenterait un « un défaut d’intérêt général » et les contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».

ET

CSI n° 80 du 24 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/CNcoLqZp [Vidéo supprimée. Voici une reprise trouvée sur Odysee :]



Invité : Patrice TARAVEL ancien ingénieur au CNRS et informaticien.
Sujet : Surmortalité en Europe durant les années Covid, les données.

CSI du 1er décembre 2022

https://crowdbunker.com/v/3hkcdpJE

Invité : Hélène BANOUN ancienne Chargée de recherches INSERM et pharmacienne Sujet : État des connaissances sur la pharmacocinétique des vaccins ARNm.



Un livre, un film

https://nice-provence.info/2022/11/28/frejus-soignants-suspendus-venez-temoigner/

Le livre « on achève bien les soignants », le film « soignants suspendus ».




L’État français veut désarmer les citoyens… et ça fonctionne !

[Source : breizh-info.com]

Par Julien Dir

Ce qu’il y a de fascinant avec une partie des citoyens français, c’est leur capacité incroyable de soumission. On leur dit de porter un masque y compris en plein air ? Ils le portent. On leur demande d’être triple vaccinés alors qu’ils sont jeunes et bien portants ? Ils foncent ! On leur demande de remettre leurs armes anciennes pour destruction en Gendarmerie (sans la moindre indemnité par ailleurs ) : le chiffre de 100 000 armes rendues pourrait bientôt être dépassé.

Il est vrai que la presse mainstream, traditionnellement anti armes à feu (comme elle est anti chasse d’ailleurs), a mis le paquet en matière de communication pour servir d’agent de relais de l’État. Chaque quotidien régional a eu sa mention rappelant aux vilains citoyens possesseurs d’armes à feu non déclarées (la plupart datant des deux conflits civils [? ou mondiaux ?] du 20e siècle et trainant dans des armoires) qu’il fallait absolument les ramener en Gendarmerie sous peine d’être dans l’illégalité.

Et les médias de filmer ou de décrire ces « Bons citoyens » ramenant de vieux fusils de chasse, des pistolets du 19e siècle, ou quelques armes de guerre de collection, fiers en plus. Presque la sensation de sauver ses petits enfants de la tentation d’une fusillade à l’américaine… La légion d’honneur, qu’on vous dit !

Et sinon, combien de gendarmes mis à disposition pour récupérer tout cet armement auprès de ces citoyens traités comme de vulgaires pré-criminels ?  Ah… on nous signale dans l’oreillette que les mêmes moyens ne sont jamais mis pour aller faire la chasse aux trafiquants, aux dealers, aux vrais méchant ceux-là, dans les caves des pires cités françaises.

Car si les Gendarmeries de campagne sont, depuis une semaine, pleine d’armes à feu, les compagnies de Gendarmerie multipliant les photos des « trophées » récupérés (qui seront détruits ou « valorisés », développement durable oblige), on a pas beaucoup vu cette semaine les commissariats des banlieues lyonnaises, parisiennes, lilloises, nantaises, marseillaises, faire état de restitutions massives de kalachnikovs, d’armes automatiques, de lance-roquettes ou autres armes de guerre. Sacrée surprise non ?

À une époque où la violence explose dans nos rues, où chaque métropole se transforme en mouroir potentiel du fait d’un mauvais regard, d’une cigarette non donnée, ou d’une jupe un peu trop courte… la priorité de nos autorités…c’est de désarmer les civils – tout en compliquant de plus en plus la vie aux tireurs sportifs, aux chasseurs, aux détenteurs légaux d’armes. C’est en général ce que font les autorités de tous les pays lorsqu’elles estiment que la situation est telle qu’il faut absolument tout faire pour empêcher les citoyens ne serait-ce que de songer, demain, à assurer leur propre sécurité sachant que les forces de l’ordre n’en sont plus capables, la plupart du temps.

C’est ce que font les autorités de tous les pays lorsqu’elles envisagent de mettre en place des lois de plus en plus sécuritaires et liberticides : oh, pas liberticides pour les criminels et les délinquants, mais, comme d’habitude, pour ceux qui restent dans le droit chemin.

Viendra un jour où lorsque la presse relaiera un message du Gouvernement indiquant aux civils qu’il faut se mettre une plume dans les fesses pour marcher dans la rue, et faire la danse des canards à chaque feu rouge, ils seront des millions à le faire. Ils seront contents, et auront en plus l’impression d’accomplir un acte civique.

Que c’est dur parfois, de vivre avec des moutons visiblement à point pour l’abattoir !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine


[NDLR Rien ne permet de vérifier que le message vient d’un militaire,
mais le point de vue exposé peut mériter réflexion et rejoint celui de l’article.]



Pourquoi la Chine craint : cest un bêta-test pour le Nouvel Ordre Mondial et un modèle pour les mondialistes

[Source : businessbourse.com]

LE MONDE DYSTOPIQUE DE LA CHINE : « Oui, la Chine commence tout juste à se révolter… Mais les Chinois ont été capables d’accepter l’INTOLÉRABLE ! En Occident, nous avons été très proches des Chinois à certains moments… La Chine est tout simplement un bêta-test du NOUVEL ORDRE MONDIAL !!! »

Par Brandon Smith

Depuis plus d’une décennie, il y a eu une obsession mondialiste d’émerveillement du modèle gouvernemental chinois – Une histoire d’amour, si vous voulez. De nombreux grands partisans de la centralisation mondiale, dont Henry Kissinger et George Soros, ont fait l’éloge de la Chine dans le passé et ont laissé entendre que le pays communiste est en train de devenir un acteur majeur du Nouvel Ordre Mondial. Soros a parfaitement exprimé ce sentiment en 2009, à peu près au moment où la Chine a commencé à courtiser le FMI et à émettre des milliards de dettes du Trésor basées sur le yuan afin de rejoindre leur initiative monétaire mondiale.

Plusieurs années plus tard, la Chine a été intronisée dans le panier des droits de tirage spéciaux du FMI. Le PCC soutient désormais avec avidité la création d’un nouveau système monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

C’est une réalité sur laquelle j’écris depuis de nombreuses années : la Chine ne s’oppose PAS à la centralisation mondiale sous le contrôle des oligarques occidentaux. Tout ce qu’ils veulent, c’est une place de premier plan à la table lorsque la « Grande réinitialisation » démarre et que la centralisation totale commence. Mais les informations ci-dessus ne suggèrent pas qu’une relation économique entre la Chine et les mondialistes. L’alliance va-t-elle encore plus loin que cela ?

Récemment, Klaus Schwab du Forum économique mondial a accordé une interview à la CGTN contrôlée par le gouvernement chinois lors du sommet de l’APEC. Dans cette interview, Schwab fait l’éloge de la Chine en tant que modèle pour de nombreux autres pays. Cela pourrait choquer certaines personnes considérant que l’économie chinoise vacille, avec leurs exportations mondiales plongeant en 2022 et leur marché du logement en ruine. Cette baisse est en grande partie due à la stagflation mondiale, mais aussi à leur politique insensée de « zéro Covid » qui a maintenu la nation sous confinement pandémique pendant des années.

Vous souvenez-vous de tous ces fanatiques Covid qui encourageaient la Chine l’année dernière ? Vous souvenez-vous quand ils ont affirmé que la Chine était un exemple parfait de la raison pour laquelle les confinements sont nécessaires et la preuve qu’ils fonctionnent ? Ouais, ces gens étaient des abrutis.

L’économie chinoise est maintenant en chute libre avec sa base manufacturière sous le stress extrême des obligations vaccinales. De plus, il semblerait que la population chinoise en ait finalement marre des conditions draconiennes et commence à se révolter.

Dans la vidéo ci-dessous, des manifestations éclatent dans l’usine phare d’iPhone de Foxconn en Chine après que les employés ont quitté l’usine. Ils y avaient été détenus en quarantaine contre leur gré avec de mauvaises conditions de travail et peu de nourriture.

Le gouvernement chinois a envoyé des troupes vêtues de matières dangereuses pour réprimer la rébellion tout en piétinant les manifestants dans le sol. Prenez note et souvenez-vous de cette vidéo lorsque vous entendez parler de l’hostilité d’Apple aux politiques de liberté d’expression d’Elon Musk sur Twitter — Apple aime l’autoritarisme, comme toutes les sociétés dirigées par les mondialistes.

La Chine continue de terroriser les citoyens avec des visites de la police secrète aux dissidents vocaux et des flottes de drones planant au-dessus des rues de la ville, surveillant le trafic piétonnier et diffusant des messages de propagande. Certains drones pulvérisent même des produits chimiques inconnus sur des pâtés de maisons entiers. Entre-temps, la Chine a pleinement mis en œuvre des systèmes de passeports vaccinaux numériques liés aux lieux publics et aux magasins de détail. Vous ne pouvez pas évoluer dans une grande ville chinoise sans un passeport vaccinal à jour ou un test Covid négatif effectué toutes les deux semaines.

Tous ces événements et conditions sont souvent traités comme déconnectés ou associés par coïncidence. Personne ne pose les bonnes questions. La grande question étant POURQUOI ? Pourquoi le gouvernement chinois sabote-t-il sa propre économie avec des confinements et opprime-t-il la population au point d’une révolte ouverte (une rareté parmi le peuple chinois normalement soumis) ?
Pourquoi maintenir les confinements alors qu’il est clair pour le reste du monde que la pandémie est terminée et que les confinements et les masques n’ont jamais fonctionné ?

Je poserais aux responsables du PCC une question simple que beaucoup d’entre nous en Amérique ont également posée à notre propre gouvernement il y a plus d’un an : si les vaccins fonctionnent, pourquoi appliquer des obligations vaccinales et des confinements ? Si c’est parce que les vaccins ne fonctionnent pas, alors pourquoi essayer de forcer la population à se faire vacciner ? Au-delà de cela, si les masques et les confinements fonctionnent, alors pourquoi la Chine fait-elle face à une autre supposée vague d’infection par le Covid ?

De toute évidence, le PCC ne se soucie pas du bien-être du citoyen chinois moyen. Il n’y a aucune logique à tout ce qu’ils font, tout comme il n’y avait aucune logique à tout ce que Biden, Fauci et le CDC faisaient aux États-Unis. La différence est que les Américains ont pu forcer les mondialistes aux États-Unis à abandonner leur programme d’obligation vaccinale, probablement parce que nous sommes lourdement armés et qu’ils ont réalisé que trop d’entre nous n’étaient pas conformes. En Chine, il n’y a pas d’équivalent de la milice civile.

Le pays était une dystopie avant, maintenant c’est quelque chose de différent – C’est une expérience de tyrannie technocratique qui est poussée à l’extrême. La Chine est prête à affamer, arrêter, battre et même tuer des personnes qu’elle prétend essayer de protéger du virus.

Ce n’est pas une erreur que presque toutes les politiques mises en œuvre par la Chine sont une copie directe des politiques suggérées par le FEM [Forum Économique Mondial] et des institutions comme l’Imperial College de Londres en 2020 au début de l’épidémie. Les mondialistes ont fait valoir que « nous ne revenons pas à la normale » et que le public devrait sacrifier nombre de nos libertés pour arrêter la pandémie. En réalité, aucune de leurs politiques n’a été efficace pour arrêter la propagation, mais elles ont été très efficaces pour réprimer la population. Et dans le cas de la Chine, rien n’est jamais revenu à la normale.

La justification tacite, à mon avis, est directement liée à la relation à long terme de la Chine avec les mondialistes et à leur désir de faire partie du Nouvel Ordre Mondial, également appelé « ordre mondial multipolaire », la 4e révolution industrielle, le Grand Reset et une dizaine d’autres noms. Si vous voulez connaître la véritable vision mondialiste de l’avenir, jetez un coup d’œil à la Chine d’aujourd’hui, puis multipliez par cent la douleur et la souffrance. La Chine est un test à très grande échelle.

C’est peut-être un test pour voir quel niveau de tyrannie les gens sont prêts à endurer. Peut-être un test de la fonctionnalité de différents systèmes de surveillance et mécanismes de contrôle. Peut-être une course d’entraînement pour les inévitables émeutes et rébellions qui se produiraient dans de nombreux pays et la meilleure façon de les gérer. Les mondialistes comme Klaus Schwab ne s’intéressent pas seulement à la Chine en tant que modèle économique, il considère la Chine comme un modèle sociétal pour une grande partie de l’Occident, avec quelques ajustements ici et là.

Le problème pour l’establishment est que s’il existe des exemples visibles de liberté malgré le Covid, alors d’autres nations commenceront à remettre en question la nécessité de leurs propres confinements. Même le peuple chinois commence à riposter. Ils ne peuvent pas mettre en œuvre leur NOM [Nouvel Ordre Mondial] un pays à la fois, ils devront opprimer plusieurs pays en même temps comme ils l’ont fait au début de la stratégie vaccinale.

Comme je le dis depuis un an à certaines des personnes les plus nihilistes du mouvement pour la liberté qui pensent que tout est perdu, comprenez que vous avez de la chance de vivre aux États-Unis en ce moment et que vous devriez être reconnaissant pour les millions de conservateurs qui activement et vocalement refusé de se conformer aux obligations vaccinales. Ils ont sauvé le pays d’une plus grande tyrannie. Si les mondialistes avaient obtenu ce qu’ils voulaient vraiment, nous ressemblerions beaucoup à la Chine en ce moment.

Nous étions près de ce soleil noir et avons dansé avec le diable, mais nous ne sommes pas encore battus.

Dans l’état actuel des choses, la Chine continue de représenter un modèle de rêves autoritaires ; une étude de recherche sur la torture psychologique de masse. Loin d’être un contrepoint aux mondialistes, c’est en fait un travail globaliste en cours. Regardez attentivement ce qui s’y passe, car les maux qui y sont perpétrés finiront par être tentés ici, chez vous.

Source : [alt-market.us via] zerohedge




Comment les zombies au pouvoir assassinent la presse libre

Par Lucien SA Oulahbib

N’ayant plus rien à dire, ils défendent, bec et ongles ensanglantés, leur maigre filet de légitimité en retirant à FranceSoir une accréditation toute formelle, mais nécessaire pour couvrir divers frais. C’est un coup bas bien sûr. Une infamie, une de plus, au moment où tout le piteux discours alarmiste, hygiéniste, scientiste, belliqueux s’effondre :

  • la banquise arctique se reconstitue n’en déplaise aux partisans d’une suspension des libertés dont c’était l’un des symboles ;
  • Les traitements précoces marchent à la différence de cette injection qui n’est même plus expérimentale ayant échoué au fond ;
  • Les coupures d’électricité promises sont plus le résultat du démembrement du nucléaire que d’une gabegie momentanée ;
  • L’insécurité grandissante comme résultat d’une politique, hypocrite, du chaos au nom de l’effacement de fait de la citoyenneté ;
  • Le conflit entre Kiev et Moscou n’a pas débuté en mars 2022, mais en 2014, et ni l’UE ni l’ONU n’ont rempli leur engagement ;
  • Ce qui se passe en Chine en matière de santé a été défendu par certains en France et explique la volonté de détruire FranceSoir.

Lorsque la presse libre fait donc son travail sur au moins l’un de ces sujets elle est systématiquement attaquée par tous les vampires et zombies à la solde de la Secte des démembreurs qui tels des orcs cybernétiques attaquent, sans état d’âme d’aucune sorte, tous ceux refusant leur Nouvel Ordre masqué bien sûr avec tous ces mots ronflants qui ne veulent plus rien dire : science, démocratie, santé, développement…

En s’attaquant ainsi à la presse libre ces porte-flingues imbibés de hargne teigneuse ne dévoilent seulement qu’une bêtise crasse, mais maligne celle de brutes engagées pour réaliser les basses œuvres.

Il serait temps de non seulement leur rabattre le caquet (ils ne tiendraient pas trois secondes devant un réel débatteur), mais de les dénoncer pour ce qu’ils sont : des factieux séditieux et traîtres s’étant accaparés des rouages de l’État au service d’une puissance apatride visant à démembrer la liberté l’égalité la fraternité.

Qu’un peuple aussi spirituel que le peuple de France préfère au fond se réfugier dans l’abstention multiforme en dit long sur son démembrement avancé.

« Je n’ai rien dit…
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit, j’étais protestant…
… Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »

Pasteur Martin Niemöller
Président des Églises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l’arrivée d’Hitler puis résistant.
Déporté à Dachau de 1938 à 1945.

https://www.mesopinions.com/petition/medias/maintenir-journal-libre-francesoir-droits/193535




Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale