La révolte française

[Source : AVATAR Media]

[Voir aussi :
Changer le Système ?]

LIVRES DE BONNAL CHEZ AVATAR EDITION

LIVRES DE N. BONNAL CHEZ D’AUTRES ÉDITEURS

LIVRES DE TETYANA POPOVA-BONNAL

SITE DE NICOLAS BONNAL

https://nicolasbonnal.wordpress.com/




L’OMS s’apprête-t-elle à prendre définitivement le contrôle sur les États pour la politique de santé ?

[Source : Virginie Joron]

Conférence sur le Traité de l’OMS sur les pandémies organisée par les députés européens Francesca DONATO, Stasys JAKELIŪNAS, Virginie JORON, Mislav KOLAKUŠIĆ, Sylvia LIMMER, Ivan Vilibor SINČIĆ et Cristian TERHEŞ avec la participation des experts de CHD Europe, Silvia BEHRENDT, David BELL, Philipp KRUSE et Wolfgang WODARG.




Pierre Jovanovic : « Les guerres sont toujours une histoire de dettes »

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Pierre Jovanovic, auteur du blog « La revue de presse internationale », écrivain et journaliste, livre sa version des événements d’actualité et de la crise financière.

https://www.jovanovic.com/blog.htm

00:42 Conflit en Ukraine
01:30 Les guerres sont toujours histoires de dettes
02:19 La chute de l’Ukraine déclenchera la faillite du système bancaire
02:50 Le Crédit Suisse
03:25 Les Suisses ont saisi les biens russes
04:25 La dette des USA et 2 solutions: déclencher la guerre et l’hyperinflation
05:05 L’attaque russe a été provoquée
05:48 Fuites du Pentagone
06:33 Les américains espionnent tout le monde
07:09 Washington Post
07:38 Assange aurait du être protégé
08:17 Journalisme en Allemagne
10:10 Goldman Sachs
11:00 Endettement de la France
13:20 Endettement de la Russie
14:00 Attaques financières contre la Russie
15:00 La crise bancaire est plus importante en 2023 qu’en 2008
16:00 Les taux négatifs ont détruit le système bancaire
16:30 Chypres et oligarchie russe
17:18 Système bancaire libanais
18:00 Nazisme en Croatie
19:00 Censure
20:13 TV Liberté censurée sur Youtube
20:35 Twitter files
21:48 Zelensky
22:27 Banque Centrale d’Ukraine
23:39 2008: Corruption à Kiev
24:50 Valeurs occidentales ne sont pas partagées
26:00 Conceptions différentes de la démocratie
27:10 Système financier face à la chute de l’URSSR
29:00 Les américains veulent tout
30:00 Le même plan de démantèlement de la Russie que celui-là de la Yougoslavie
30:57 CIA
32:05 OTAN n’est pas prêt à affronter la Russie
32:50 La Russie peut vivre en autarcie
33:20 Réserves russes en or
34:26 Côté spirituel du conflit en Ukraine
35:17 Russie orthodoxe
37:14 L’homme ne peut pas vivre sans spiritualité
37:32 Apparition de la Vierge
39:27 Relations Russie-France
40:02 La II Guerre Mondiale a été remportée par les russes
40:25 Fillon était prorusse
40:45 La Banque Centrale en Ukraine
42:04 La monnaie ukrainienne a perdu 40% vers 2010
42:30 Corruption en Ukraine
42:50 On fait la guerre à la Russie
43:24 La famille Biden est accusée du trafic d’humains
45:20 Echange de livres




Le gouvernement américain, « intermédiaire d’une vaste opération de trafic d’enfants »

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

« Aujourd’hui, des enfants travailleront de nuit dans des abattoirs, des usines et des restaurants pour payer leurs dettes aux trafiquants. Aujourd’hui des enfants seront vendus à des fins sexuelles », a déclaré sans détour la lanceuse d’alerte Tara Lee Rodas, bénévole pour le département de la Santé et des Services humanitaires (Department of Health and Human Services (HHS)), le 26 avril 2023 lors des audiences intitulées « La crise frontalière de Biden : l’exploitation des enfants étrangers non accompagnés ».

« Que cela soit intentionnel ou non, on pourrait dire que le gouvernement américain est devenu l’intermédiaire dans une vaste opération de trafic d’enfants, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, menée par de mauvais acteurs cherchant à profiter de la vie des enfants […] Ce fut une terrible révélation de réaliser que nous n’offrions pas aux enfants le rêve américain, mais plutôt l’esclavage moderne, avec de grands patrons malfaisants. »

Mme Rodas s’exprimait devant le Sous-comité (bipartisan) de l’intégrité, de la sécurité et de l’application de la loi en matière d’immigration.

Vous trouverez son témoignage choc ci-dessous.

Les audiences complètes sont ici : The Biden Border Crisis: Exploitation of Unaccompanied Alien Children

Merci à tous ceux qui appuient mon travail en faisant un don ou en partageant !
Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse : tribunal)
Stripe : https://buy.stripe.com/8wMbKy3i26CM6cw7ss
Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque

Témoignage intégral de Tara Lee Rodas



[Transcription]

« Bon après-midi président McClintock, haute dignitaire Jayapal et membres distingués du comité. C’est un honneur pour moi d’être ici. Je vous remercie de l’invitation à venir témoigner. Mon but est d’inspirer l’action pour protéger la vie des enfants migrants, incluant les 85 000 enfants disparus, un nombre stupéfiant.

Aujourd’hui, des enfants travailleront de nuit dans des abattoirs, des usines et des restaurants pour payer leurs dettes aux contrebandiers et aux trafiquants. Aujourd’hui, des enfants seront vendus à des fins sexuelles. Aujourd’hui des enfants appelleront des lignes directes pour rapporter qu’ils sont abusés, négligés et trafiqués, et nous ne savons pas s’ils recevront l’aide dont ils ont besoin. Depuis près d’une décennie, des enfants non accompagnés souffrent dans l’ombre.

Je dois avouer que je ne savais rien de leur souffrance avant 2021, lorsque je me suis portée volontaire pour aider l’administration Biden avec la crise à la frontière sud. Dans le cadre de l’opération Artemis, j’ai été déployée au site d’urgence Fairplex à Pomona en Californie pour aider le bureau de relocalisation des réfugiés du HHS (Office of Refugee Resettlement (ORR)) à réunir les enfants avec des parrains et marraines aux États-Unis (sponsors).

Je croyais que j’allais aider à placer des enfants dans des foyers aimants. J’ai plutôt découvert que les enfants font l’objet d’un trafic, à travers un réseau sophistiqué qui commence par le recrutement dans le pays d’origine, passe par le trafic aux frontières des États-Unis et se termine lorsque l’ORR livre un enfant à un parrain ou une marraine, dont certains sont des criminels, des trafiquants et des membres d’organisations criminelles transnationales. D’autres voient les enfants comme des marchandises et des actifs à utiliser pour gagner des revenus. C’est pourquoi nous assistons à une explosion de trafic de main-d’œuvre.

Que cela soit intentionnel ou non, on pourrait dire que le gouvernement américain est devenu l’intermédiaire dans une vaste opération de trafic d’enfants d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, menée par de mauvais acteurs cherchant à profiter de la vie des enfants. Mon intérêt personnel est la sécurité des enfants. Je ne vois pas cette situation comme une question politique, mais comme une question humanitaire. Je vous assure que mes raisons sont les meilleures : je veux que les enfants soient protégés. Je vais donc vous raconter ce dont j’ai été personnellement témoin au Fairplex de Pomona.

J’ai vu des enfants autochtones du Guatemala, vulnérables, qui parlent des dialectes mayas et ne parlent pas l’espagnol. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas demander de l’aide en anglais, ils ne peuvent pas demander de l’aide en espagnol non plus et ils deviennent captifs de leurs parrains et marraines.

Je me suis assise avec des gestionnaires de dossiers, qui pleuraient en me racontant l’horreur que les enfants ont vécue au cours de leur voyage jusque dans ce pays. J’ai vu des bâtiments résidentiels où l’on avait laissé 20, 30, 40 mineurs non accompagnés. J’ai vu des gens tenter de parrainer simultanément des enfants dans de multiples sites de l’ORR. J’ai vu des gens utiliser différentes adresses pour tenter de parrainer des enfants et j’ai vu de nombreux cas d’enfants en état de servitude pour dettes. Et les enfants savaient qu’ils devaient rester avec les parrains ou marraines jusqu’à ce que leurs dettes soient payées.

Le fait de réaliser que nous n’offrions pas aux enfants le rêve américain, mais plutôt l’esclavage moderne, avec de grands patrons malfaisants, fut une révélation terrible. Une révélation terrible.

Ces enfants sont une population de victimes captives, sans accès aux forces de l’ordre ni aucune connaissance de leurs droits. Ils sont abusés, négligés et victimes d’extorsion, et c’est pourquoi j’ai sonné l’alarme en 2021. J’ai été directement témoin des horreurs du trafic et de l’exploitation d’enfants. Ma vie ne sera plus jamais la même après ce que j’ai vu. Cependant, je garde espoir parce que je compte sur vous et j’espère que vous allez agir pour mettre fin à cette crise et protéger la vie de la plupart de ces enfants vulnérables. On m’a demandé : que peut-on faire, que suggérez-vous ? D’abord je crois que la priorité numéro un du HHS est la supervision. Ils doivent s’engager à superviser, à être transparents et à rendre des comptes.

Si je pouvais agiter une baguette magique, je crois que ce problème pourrait être réglé rapidement par des experts dans la communauté intergouvernementale. Il y a un centre d’excellence en analyse de pandémie, le PACE, comme on l’appelle. Si des analystes de données pouvaient avoir accès à ces données, je crois que nous pourrions secourir des enfants et poursuivre des criminels, si le PACE avait accès à ces données. Elles montrent où sont les enfants et qui en est responsable.

Je crois également que nous devons changer la culture où la rapidité passe avant la sécurité. La rapidité est une mauvaise mesure de performance lorsque nous avons affaire à des enfants. Nous devons revoir le processus de validation des parrains et marraines. Nous devons également avoir des gestionnaires de dossiers avec de l’expérience comme enquêteur et analyste de données, des examinateurs de fraude certifiés. Et je crois que nous devons réimaginer un système dans lequel le parrain ou la marraine est la partie responsable et ceux-ci devraient être tenus de rendre des comptes à l’ORR.

Finalement, cessez de faire subir des représailles aux lanceurs d’alerte, cessez de riposter contre les gens qui tentent de dire la vérité pour sauver les enfants. Comme le disent les écritures, un sage écoute les conseils alors qu’un fou poursuit sa folie. Le HHS a besoin d’être sage pour prendre soin de ces enfants. »

Vidéo originale : HHS Whistleblower Claims US Government Is “Middleman” In Child Trafficking Operation




L’implosion doit (impérativement) se faire en silence

Par Lucien SA Oulahbib

Vouloir briser le silence s’avère de plus en plus gênant pour la Secte néonazie SHAA, aussi tente-t-elle de continuer à détruire comme si de rien n’était, tel que « couper une tête de chou », remarquait Hegel (dans sa « Phénoménologie de l’esprit » à propos de la Terreur de 1792). L’implosion (ou « anthropocide » dirait Radio-Québec), préparée en amont par la lutte (de moins en moins subreptice) contre « l’anthropocentrisme », avançaient déjà dans les années 1960 les philosophes néo-léninistes queer comme Derrida (voir Éthique et épistémologie du nihilisme — Les meurtriers du sens), doit (sollen) se faire sans « bruit » significatif opposé, d’où la nécessité d’en estomper les turbulences…

[Estomper les turbulences :] d’une part en munissant ses mitrailleuses médiatiques de silencieux de plus en plus performants, taxant d’« extrême » ou d’ » ultra droite » tout ce qui bouge de travers ; d’autre part en allant plus en amont pour assécher, oblitérer les trompes de l’information, ligaturant maintenant les médias « mainstream », même les « réactionnaires ». Ainsi le journaliste vedette de Fox New a sauté, et Twitter se trouve dans le collimateur des néonazis de la Commission de l’USE (Union States of Europa), conglomérat d’États-esclaves (comme on dit sur Stratpol). Les médias français ont eux implosé depuis longtemps hormis quelques feuilles de chou dont certains miliciens de la Secte aimeraient aussi voir la tête être (mal) coupée… Cela fait plus mal en effet…

Car pour la Secte, « on » le sait, les individus ne sont que des intersections de lignes de produits derrière une apparence Potemkine, déambulant encore ici et là en attendant que la réalité virtuelle et l’industrie médicamenteuse aient pleinement déployé leur capacité multiforme. Celle-ci doit aboutir vers la consommation permanente d’organes artificiels divers, jusqu’à l’utérus et au pénis pour certaines franges de cyborgs avant-gardistes qui cherchent maintenant à recruter, y compris dans les maternelles suivant les directives de l’OMS, cette officine SHAA par excellence.

En attendant, la nouvelle « peur » millénariste de la-fin-du-monde-pour-bientôt pousse à casser la population en deux : d’un côté les soumis sous réalité virtuelle, en voie de plastification, incapables de s’acheter une voiture électrique valable (à moins d’importer les chinoises et les turques…) et de l’autre les commettants se chargeant des intérêts de la Secte au sein des Mégapoles qui ont de plus en plus besoin de « migrants » pour les métiers que les soumis autochtones sous perfusion assistée (euthanasie sociale soft) n’en peuvent mais.

D’où la nécessité de pourchasser tous ceux qui veulent l’ouvrir, ne serait-ce qu’en disant simplement que les pays n’ont pas à se substituer à l’ONU pour gérer les flux migratoires produits par une corruption, une globalisation et une bureaucratisation de la Solidarité de plus en plus mises au service de la Secte SHAA. D’où la difficulté cependant de bien observer leurs linéaments s’entrecroisant.

Car il est exact d’indiquer que l’excès de transferts sociaux liés à des cotisations élevées (absorbées surtout par une bureaucratie galopante : plus de 30 % en France dans les hôpitaux) force les restaurateurs, routiers, promoteurs, par exemple, à chercher d’embaucher surtout au SMIC, qui est cependant une somme guère suffisante pour vivre en centre-ville, d’où le pacquage à plusieurs dizaines de km, supportables par des migrants, ou alors, pour les autochtones, soutenables sous sédatif sérialisé (via les smartphones qui s’occupent de la monade programmée façon film Her) ; l’on peut aussi devenir employés de maison ou néo-pets animaux domestiques, néo-esclaves sexuels des harems en vogue (dont les « trouples »), nouvelle traite humaine « soft » qui renouvelle au fond celle qui a toujours existé particulièrement en creux telle la lumpen-intelligentsia urbaine des demi-mondains et autre « misère des courtisan(e)s » visibles à Babylone ou dans la Rome antique…

Cette régression civilisationnelle, sans précédent cependant (puisque le socialisme de l’État Providence devait en finir avec tout ça) est de plus en plus effectuée par des pseudo-progressistes qui confondent exprès progrès social et implants de prothèses sociétales (en attendant les cérébrales) ou ces « ingénieurs » sociaux se décarcassant pour que l’on fasse là où l’on dit — ils sont au service de la Secte, tout en faisant croire le contraire (ainsi Goldstein dans 1984), mais avec la main sur ce qui leur reste encore de « cœur », leurs yeux devenus caméras à mitrailler « extrême droite » à la moindre question, au moindre doute ; ils sont recrutés aux enchères de la Secte filtrant les « in » et « out » de sa Matrice.

In ou Out, telle est la question (éternelle…). En attendant un « 18 juin » réel




Professeur Peter Gotzsche sur la corruption systémique dans le secteur de la Santé

[Photo : Peter Gotzsche (Nordic Cochrane Centre)]





Présentation du « Temps des peurs » de Michel Maffesoli

[Source : Jean-Dominique Michel]

Pandémie, crise climatique, inflation… Les élites au pouvoir, arc-boutées sur les anciennes valeurs, ne cessent d’instrumentaliser les dangers et les menaces afin de contraindre les comportements individuels et de restreindre les relations sociales. Jouant sur la peur archétypale, la caste dominante multiplie les procédés de contrôle et d’asservissement : injonctions autoritaristes, surveillances croissantes, théâtralisations caricaturales… Tous les moyens sont bons pour aboutir à la soumission généralisée et à l’anéantissement de la pensée. Mais les divers mouvements de rébellion du peuple, qui refuse cette idéologie mortifère, viennent mettre à mal la logique de domination et conduisent à un retour de la Tradition. Un essai capital pour comprendre les clefs de la renaissance postmoderne en cours. Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur d’une œuvre fondamentale. Il a récemment publié, aux Éditions du Cerf, L’Ère des soulèvements et Logique de l’assentiment.

https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/19961/Le-temps-des-peurs



La Hongrie accuse l’Europe d’avoir appauvri les Européens

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

Un autre vent de révolte souffle en Europe et plus précisément en Hongrie où le gouvernement dirigé par Viktor Orban déclare la guerre à l’Union Européenne en l’accusant d’avoir rendu les Européens plus pauvres par ses sanctions infligées à la Russie.

Rien ne marche plus au sein de l’Union Européenne. En effet, 24 heures après la victoire historique des droites italiennes dirigées par Giorgia Meloni, c’est au tour d’un autre pays d’Europe de déclarer la guerre à l’UE, l’accusant d’avoir rendu les populations européennes de plus en plus pauvres à travers ses sanctions infligées à la Russie.

Ce pays n’est autre que la Hongrie qui, depuis l’invasion militaire russe en Ukraine, n’a jamais été favorable aux sanctions infligées à Moscou. Et le bras se poursuit. Car, à en croire le média hongrois DailyNewsHungary.com, un éminent député membre du parti de Viktor Orban a tenu des propos durs envers l’Europe lors d’une interview accordée à une radio hongroise. L’homme en question n’est autre que Mate Kocsis, chef du groupe parlementaire du parti Fidesz.

Sur les sanctions infligées à la Russie, il n’a pas mâché ses mots. « Les élites de Bruxelles n’ont pas réalisé que les sanctions ont rendu la Russie plus riche et l’Europe plus pauvre », s’insurge-t-il. Le leader du groupe parlementaire du parti au pouvoir se plaint de la forte inflation que subit son pays depuis quelques mois.

Les nouvelles venant de la Hongrie sont d’autant plus dures pour l’Europe que Viktor Orban assume pleinement et ouvertement son opposition à la décision de punir la Russie. Ainsi, dans une déclaration prononcée ce lundi relayée par l’agence de presse Reuters, il a fait savoir que les sanctions contre la Russie se sont retournées contre l’Europe.

« On peut clairement dire, en se basant sur les conséquences de ces sanctions, que les peuples européens sont de plus en plus pauvres et que la Russie ne s’est pas effondrée. Cette arme s’est retournée (contre l’Europe, NDLR). Avec ces sanctions, l’Europe s’est tiré une balle dans le pied », a-t-il martelé.

Sur la question des visas attribués aux citoyens russes, la Hongrie assure qu’elle continuera de laisser les touristes et hommes d’affaires russes entrer sur son sol sans aucun problème. Une décision qui va à l’encontre de celle prise par certains pays de l’Est qui ont fermé leurs portes aux citoyens russes. Parmi eux, figure la Lettonie.




Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste

[Sources : Crick Nerwald, nom666 et lumieresurgaia.com]

Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Serge Monast fut également proche des défenseurs du crédit social (Parti Crédit social du Canada).

Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il est particulièrement inspiré par les travaux de William Guy Carr.

Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses enquêtes.

En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus.


Serge Monast
Serge Monast

Serge Monast, journaliste d’enquêtes et membre de l’Agence Internationale de Presse Libre – International Free Press Agency – est mort le 5 décembre 1996 d’une « crise cardiaque », dans les bras de son épouse (russe). Victime d’armes psychotroniques ?

Serge Monast se disait traqué par les forces policières et militaires nord-américaines pour avoir trempé dans des dossiers interdits qu’il avait décidé de publier à son corps défendent. Pour Serge, l’histoire aurait mal tournée.

[Voir aussi :
« CIA, Vaccins, Médecine militaire expérimentale et Cristaux liquides » par Serge Monast
Ce que nous vivons était décrit par le journaliste Serge Monast en 1994]

Par Serge Monast

PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.)

FICTION OU RÉALITÉ ? Qui peut dire ? Quoi qu’il en soit, selon certaines informations obtenues en provenance de France, mais surtout, à la révision des événements survenus depuis les vingt-cinq dernières années, il apparaît que le scénario décrit dans ce « Document » nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraissait des plus incompréhensibles à plus d’un.

Nous livrons en entier ce « Document » avec, en plus, une analyse des nouvelles conditions économiques actuelles qui, en elles-mêmes, semblent plus que confirmer l’authenticité de ce dernier.

Fin juin 1967 : À Montréal, c’est l’Expo 67 ; à Ottawa, ce sont les derniers préparatifs du « Centenaire de la Confédération » ; aux États-Unis, c’est la contestation à la Guerre du Vietnam et, à travers le pays, le « Flower Power ». Nous sommes près des événements de Mai 68 en France, de l’explosion du Nationalisme au Québec, du Festival Woodstock aux États-Unis… mais en même temps, cette fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du Plan de la « Chute des Nations » par les hautes instances de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne à Toronto (Canada).

Cette réunion secrète, hautement « Confidentielle », est organisée par les « 6.6.6. » (c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes), c’est-à-dire ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole fait partie), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont fait partie le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « Stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « Commerce mondial » ; sur la possession de l’Arme énergétique (porte ouverte sur le XXIe siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire (lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « Vitamines » et des « Vaccins »).

Leur « plan » se résume à trois orientations majeures : « L’économique, le Politique et le Social pour les années 70 et 80. S’il réussit, il doit irrémédiablement déboucher sur la prise du « Pouvoir mondial » par la mise en place du « Nouvel Ordre Mondial » ; le même dont le Président américain George Bush fera tant la promotion au début des années 90.

Titre du Document des 6.6.6. : « PANEM ET CIRCENSES » :

(Du pain et des Jeux du Cirque)

But du Projet mondialiste : Le « Génocide du Vital au Profit du Rentable Occulte ».

Moyens de Financement du Projet : Entre autres :

  • – se servir de l’Aide Humanitaire,
  • – de l’Aide Alimentaire internationale,
  • – afin de financer les « Multinationales » des 6.6.6.

LE DOCUMENT :

Toutes les périodes historiques ayant mené à la décadence des civilisations étaient toutes marquées, sans exception, par « L’Esprit d’Errance des Hommes ». Aujourd’hui, nous devons faire en sorte que cet « Esprit » se traduise par une « Société Mondiale du Loisir » sous toutes ses formes. Ce « Loisir » doit se composer du [Sexe], des [Drogues], du [Sport], des [Voyages/l’Exotisme], et des [Loisirs] en général, mais accessibles à toutes les couches de la Société. L’Homme doit arriver à croire qu’il est « Moderne », et que sa modernité est composée de sa capacité, et de sa possibilité de pouvoir jouir largement, et maintenant de tout ce qui l’entoure.

Pour parvenir à cet objectif, il est impératif de pouvoir infiltrer les Médias (Radio, Télévision, Journaux), les milieux de la « Mode » et la « Culture » (les milieux de la Nouvelle Musique) par lesquels nous influencerons, à coup sûr, toutes les couches des Sociétés occidentales. Ainsi en tenant sous la coupe des « Sens » la jeunesse (les adultes de demain), nous aurons par conséquent la voie libre pour infiltrer, et transformer en profondeur, sans être inquiétés, le Politique, le Système légal et l’Éducation ; ce qui nous permettra de modifier en profondeur le cours, l’orientation future des Sociétés visées par notre « Plan ».

Les populations, nous le savons, n’ont pas de mémoire historique. Ils répètent inlassablement les erreurs du passé sans se rendre compte que ces mêmes erreurs avaient conduit leurs pères, avant eux, aux mêmes déchéances qu’ils vivront en pire avant la fin de ce siècle. Voyez, par exemple, ce que leurs grands-pères ont vécu au début de ce siècle grâce au travail acharné de nos prédécesseurs. Après avoir connu, sans limites, la libération des mœurs, l’abolition de la morale (en d’autres mots, l’errance de l’esprit), ils expérimentèrent la « Crise économique », puis la « Guerre ». Aujourd’hui leurs petits-enfants et leurs enfants se dirigent droit vers un aboutissement semblable, pire encore, car cette fois-ci, il nous permettra enfin de mettre sur pied notre « Nouvel Ordre Mondial » sans qu’aucun d’entre eux ne soit à même de s’en rendre compte, trop préoccupés qu’ils seront tous à satisfaire exagérément leurs besoins sensuels les plus primaires.

Une « Norme » générale plus qu’importante, et qui a déjà fait ses preuves au début de ce présent siècle dans la construction, et la mise en place du [Système communiste] par les regrettés Hauts Officiers de nos loges, est la rentabilité de « l’Exception ». En principe, nous le savons, l’Exception prouve la Règle générale qui lui est contraire. Mais dans notre vocabulaire, l’Exception c’est ce qui doit être imposé à tous. Nous devons faire en sorte de faire des « Exceptions » dans différentes sphères de la Société, comme devant être de nouvelles « Règles » générales applicables à tous, un objectif premier de toutes les futures contestations sociales menées par la Jeunesse des Nations.

Ainsi l’Exception deviendra le détonateur par lequel toute la société historique s’effondrera sur elle-même dans un essoufflement et une confusion sans précédent.

Les fondements de la « Société occidentale », dans leur essence, proviennent en droite ligne, de l’héritage judéo-chrétien. C’est précisément ce même héritage qui fit de la « Famille », le « Noeud », la « Pierre angulaire » de tout l’édifice social actuel. Nos prédécesseurs qui avaient financé les écrivains révolutionnaires de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle avaient compris l’importance de fractionner, puis de faire éclater ce « Noyau vital » s’ils voulaient, en Russie, parvenir à mettre en place le nouveau « Système communiste » d’alors. Et c’est précisément ce qu’ils firent en faisant minutieusement produire par les philosophes et les écrivains non conformistes de l’époque : « Un Manifeste à la gloire de l’Etat-Dieu » ; celui-ci ayant la primauté absolue sur l’individu, sur la « Famille ».

Pour aboutir avec certitude à la construction d’un Gouvernement Mondial, [Un Nouvel Ordre Mondial Communautaire] où tous les individus, sans exception, seront soumis à « l’État Mondial » de « l’Ordre Nouveau », nous devons, en premier lieu, faire disparaître la « Famille » (ce qui entraînera, du même coup, la disparition des enseignements religieux ancestraux), et en deuxième lieu, niveler tous les individus en faisant disparaître les « Classes sociales », en particulier, les « Classes moyennes ». Mais nous devons procéder de manière à ce que tous ces changements apparaissent comme étant issus de la volonté populaire ; qu’ils aient l’apparence de la « Démocratie ».

En nous servant de cas isolés, mais en les amplifiant à l’extrême avec l’aide de contestations étudiantes noyautées par nous, de journalistes favorables à notre cause et de politiciens achetés, nous parviendrons à faire mettre en place de nouveaux Organismes ayant toutes les apparences de la « Modernité », tel un « Bureau de la Protection de l’Enfance » protégé par une « Charte des Droits et Libertés ».

Pour la réussite de notre “Plan mondial : [Le Plan Rouge]”, il nous faut faire implanter dans toutes les Sociétés occidentales des années 70’, des « Bureaux pour la Protection de l’Enfance » dont les fonctionnaires (de jeunes intellectuels sans expérience, fraîchement sortis d’Universités où sont mis en évidence nos principes mondialistes), feront respecter à la lettre, sans discernement, la « Charte des Droits de l’Enfant ». Qui osera s’opposer à cela sans en même temps être identifié aux barbaries du Moyen Âge ?

Cette « Charte » laborieusement mise au point dans nos « Loges » nous permettra enfin de réduire à néant toute autorité parentale en faisant éclater la famille en individus farouchement opposés les uns aux autres pour la protection de leurs intérêts personnels. Elle encouragera les enfants à dénoncer des parents trop autoritaires parce que trop traditionnels, trop religieux. Elle contribuera ainsi à soumettre les parents à une « Psychose collective de la peur » ; ce qui provoquera inéluctablement, d’une manière générale dans la société, un relâchement de l’autorité parentale. Ainsi nous aurons réussi, dans un premier temps, à produire une société semblable à celle de la Russie des années 50’ où les enfants dénonçaient à l’État leurs parents, et cela sans que personne ne s’en aperçoive.

En transférant ainsi à l’État le « Rôle parental », il nous sera plus facile, par la suite, d’accaparer, une par une, toutes les responsabilités qui avaient été, jusqu’à date, du ressort exclusif des parents. C’est ainsi que nous pourrons faire considérer par tous comme étant un abus contre l’enfant, l’enseignement religieux traditionnel d’origine judéo-chrétienne.

Dans un même temps, mais à un autre niveau, nous ferons inscrire dans les plus hautes Lois des Nations, que toutes les Religions, les Cultes et les Pratiques religieuses de tous genres, y compris la « Sorcellerie et la Magie » doivent toutes être respectées au même titre les unes que les autres.

Ce sera par la suite d’une aisance déconcertante que de transférer ce rôle de l’État par rapport à l’enfant aux plus hautes instances internationales, telles les Nations Unies.

Comprenons bien ceci : “Notre but n’est pas de protéger les enfants ou qui que ce soit d’autre, mais bien de provoquer l’éclatement, puis la chute des Nations qui sont un obstacle majeur à la mise en place de notre « Nouvel Ordre Mondial ». C’est la raison pour laquelle les « Bureaux de Protection de l’Enfance » doivent être investis d’une autorité légale absolue. Ils doivent être en mesure, comme bon leur semblera, mais toujours sous le prétexte de la protection de l’enfant, de pouvoir retirer ces derniers de leurs milieux familiaux originels, et les placer dans des milieux familiaux étrangers ou des Centres gouvernementaux déjà acquis à nos principes mondialistes et a-religieux. Par conséquent, sera ainsi achevée la brisure définitive de la « Cellule familiale occidentale ». Car sans la protection et la surveillance de leurs parents originaux, ces enfants pourront ainsi être définitivement handicapés dans leur développement psychologique et moral, et représenter, par voie de conséquence naturelle, des proies facilement adaptables à nos visées mondialistes.

Pour la réussite assurée d’une telle entreprise, il est primordial que les fonctionnaires travaillant dans ces « Bureaux » au service de l’État, soient jeunes, sans expérience passée, imbus de théories que nous savons vides et sans efficacité, et surtout, soient obsédés par l’esprit missionnaire de grands protecteurs de l’enfance menacée. Car pour eux, tous les parents doivent représenter des criminels en puissance, des dangers potentiels au bien-être de l’enfant ici considéré comme étant un « Dieu ».

Un « Bureau de la Protection de l’Enfance » et une « Charte des Droits de l’Enfant » n’ont aucune raison d’être sans enfants menacés. De plus, les exceptions et les exemples historiques utilisés pour leur mise en place finiraient, tôt ou tard, par disparaître s’ils n’étaient pas constamment alimentés par de nouveaux cas se produisant sur une base continue. En ce sens, nous devons infiltrer le « Système d’éducation » des Nations pour y faire disparaître, sous le couvercle de la « Modernité » et de « l’Évolution », l’enseignement de la Religion, de l’Histoire, de la Bienséance tout en diluant, en même temps, sous une avalanche d’expérimentations nouvelles dans le milieu de l’Éducation, celui de la langue et des mathématiques. De cette manière, en enlevant aux jeunes générations, toute base et toute frontière morales, toute connaissance du passé (donc toute fierté nationale), donc tout respect d’autrui, tout pouvoir par la connaissance du langage et des sciences (donc sur la réalité), nous contribuerons à fabriquer une jeunesse largement disposée à toutes les formes de délinquance. Dans ce nouvel univers morcelé par la peur des parents, et leur abandon de toute responsabilité face à leurs enfants, nous aurons la voie libre pour former, à notre manière et selon nos objectifs premiers, une jeunesse où l’arrogance, le mépris, l’humiliation d’autrui seront considérés comme étant les nouvelles bases de « l’Affirmation de Soi » et de la « Liberté ». Mais nous savons, à même l’expérience du passé, qu’une jeunesse semblable est d’ores et déjà condamnée à son autodestruction, car celle-ci est foncièrement « Individualiste », donc « Anarchiste » par définition. En ce sens, elle ne peut aucunement représenter une base solide pour la continuité de quelque société que ce soit, et encore moins une valeur sûre pour la prise en charge de ses vieillards.

Dans la même foulée, il est aussi impératif de faire créer une « Charte des Droits et Libertés individuelles », et des « Bureaux de Protection du Citoyen » en faisant miroiter aux masses, que ces innovations font partie intégrante de la « Modernité » des « Sociétés Nouvelles » du XXe siècle. De la même manière, et en même temps, mais à un autre niveau, faire voter de nouvelles Lois pour le « Respect et la Liberté individuelles ». Comme dans le cas de la « Famille », mais sur le plan de la « Société », ces Lois entreront en conflit avec les Droits de la Collectivité, menant ainsi les sociétés visées, droit à leur autodestruction. Car ici, l’inversion est totale : “Ce n’est plus la société (le droit de la majorité) qui doit être protégée contre des individus pouvant la menacer, mais bien plutôt (le Droit de l’Individu) qui se doit d’être protégé contre les menaces possibles de la majorité”. Voilà le but que nous nous sommes fixé.

Pour achever l’éclatement de la famille, du système d’éducation, donc de la Société en général, il est primordial d’encourager la « Liberté sexuelle » à tous les échelons de la Société occidentale. Il faut réduire l’individu, donc les masses, à l’obsession de satisfaire leurs instincts primaires par tous les moyens possibles. Nous savons que cette étape représente le point culminant par lequel toute Société finira par s’effondrer sur elle-même. N’en a-t-il pas été ainsi de l’Empire romain à son apogée, et de toutes civilisations semblables à travers l’histoire ?

Par des hommes de Science et des laboratoires financés par nos Loges, nous avons réussi à faire mettre au point un procédé chimique qui révolutionnera toutes les Sociétés occidentales, et reléguera aux oubliettes pour toujours, les principes moraux et religieux judéo-chrétiens. Ce procédé, sous forme de pilule, ouvrira la voie toute grande à la « Liberté sexuelle » sans conséquences, et poussera les « Femmes » des Nations à vouloir briser avec ce qui sera alors perçu comme étant le joug du passé (l’esclavage des femmes soumises à l’homme et à la famille traditionnelle judéo-chrétienne). Jadis « Centre et pivot de la cellule familiale », la femme moderne, maintenant en tant qu’individu indépendant, voudra briser avec son rôle traditionnel, se détacher de la famille, et mener sa vie selon ses aspirations personnelles. Rien de plus naturel, nous le savons, mais là où nous interviendrons fortement, ce sera d’infiltrer tous les nouveaux « Mouvements de contestation féminins » en poussant leur logique jusqu’à ses extrêmes limites de conséquence. Et ces limites se trouvent déjà inscrites dans l’éclatement définitif de la famille traditionnelle et de la Société Judéo-Chrétienne.

Cette « Libération Sexuelle » sera le moyen ultime par lequel il nous sera possible de faire disparaître de la « Conscience populaire » toute référence au « Bien et au Mal ». L’effondrement de cette barrière religieuse et morale nous permettra d’achever le processus de la fausse « Libération de l’Homme de son Passé », mais qui, en réalité, est une forme d’esclavage qui sera profitable à nos « Plans Mondialistes ».

Cette porte ouverte pour l’encouragement à la « Liberté sexuelle », au « Divorce », à « l’Avortement » sur demande, à la reconnaissance légale des diverses formes d’homosexualité nous aidera à modifier en profondeur les bases historiques du « Droit légal » des Sociétés. Elle sera un atout majeur pour pousser l’ensemble des individus à un relâchement général des mœurs ; pour diviser les individus les uns par rapport aux autres, selon leur instinct et leurs intérêts propres ; pour détruire l’avenir de la jeunesse en la poussant aux expériences néfastes de la sexualité hâtive et de l’avortement ; et pour briser moralement les générations futures en les poussant à l’alcoolisme, aux drogues diverses (dont nos Officiers supérieurs des Loges internationales se chargeront d’en prendre le contrôle au niveau mondial), et au suicide (celui-ci considéré par une jeunesse désabusée et abandonnée à elle-même, comme étant une fin chevaleresque).

Décevons la jeunesse des Nations en lui montant ses parents comme étant irresponsables, irréligieux, immoraux ; ne cherchant, en définitive, que le plaisir, l’évasion et la satisfaction effrénée de leurs instincts au prix du mensonge, de l’hypocrisie et de la trahison. Faisons du divorce et de l’avortement une nouvelle coutume sociale acceptée par tous. Poussons-la ainsi à la criminalité sous toutes ses formes, et à se réfugier en groupes distincts, hors d’atteinte du milieu familial qu’elle percevra, inévitablement, comme étant une menace pour sa propre survie. Le tissu social étant ainsi bouleversé à jamais, il nous sera dès lors possible d’agir sur le Politique et l’Économique des Nations afin de les soumettre à notre merci ; pour en venir à accepter de force, nos Plans d’un Nouvel Ordre Mondial. Car, il faut bien se l’avouer, les Nations, dépourvues qu’elles seront alors de pouvoir compter sur une jeunesse forte, sur une Société où les individus, regroupés autour d’un idéal commun, renforcé par des remparts moraux indéfectibles, auraient pu lui apporter son soutien historique, ne pourront qu’abdiquer à notre volonté mondiale. Ainsi pourrons-nous alors inaugurer ce qui fut tant annoncé par nos créations passées : « Le système communiste qui prophétisait une révolution mondiale mise en branle par tous les rejetés de la terre », et le « Nazisme par lequel nous avions annoncé un Nouvel Ordre Mondial pour 1000 ans ». Voilà notre but ultime ; le travail récompensé de tous les valeureux morts au labeur pour son accomplissement depuis des siècles. Disons-le haut et fort : « Tous les Frères des Loges passées, morts dans l’anonymat pour la réalisation de cet Idéal qu’il nous est maintenant possible de toucher du bout des doigts ».

Il est bien reconnu par tous que l’Homme, une fois après avoir assuré ses besoins primaires (nourriture, habillement et gîte), est beaucoup plus enclin à être moins vigilant. Permettons-lui d’endormir sa conscience tout en orientant à notre guise son esprit en lui créant, de pure pièce, des conditions économiques favorables. Donc, pendant cette période des années 70 où nos Agents s’infiltreront partout dans les différentes sphères de la Société pour faire accepter nos nouvelles normes dans l’Éducation, le Droit légal, le Social et le Politique, nous veillerons à répandre autour de lui un climat économique de confiance. Du Travail pour tous, l’ouverture du Crédit pour tous, des Loisirs pour tous seront nos tandems pour la création illusoire d’une nouvelle classe sociale : « la Classe moyenne ». Car une fois nos objectifs atteints, cette « Classe » du milieu, située entre les pauvres séculaires, et nous les riches, nous la ferons disparaître en lui coupant définitivement tout moyen de survie.

En ce sens, nous ferons des États-nations, les nouveaux « Parents » des individus. À travers ce climat de confiance où nos « Agents internationaux » auront fait le nécessaire pour écarter tout spectre de guerre mondiale, nous encouragerons la « Centralisation » à outrance pour l’État. De cette manière, les individus pourront acquérir l’impression d’une liberté totale à explorer pendant que le fardeau légendaire des responsabilités personnelles sera transféré à l’État. C’est ainsi qu’il nous sera possible de faire augmenter d’une manière vertigineuse le fardeau de l’État en multipliant sans limites aucune la masse des fonctionnaires-intellectuels. Assurés pour des années à l’avance d’une sécurité matérielle, ceux-ci seront par conséquent, de parfaits exécutants du « Pouvoir gouvernemental » ; en d’autres mots, de notre « Pouvoir ».

Créer ainsi une masse impressionnante de fonctionnaires qui, à elle seule, formera (un Gouvernement dans le gouvernement), quel que soit le parti politique qui sera alors au pouvoir. Cette machine anonyme pourra nous servir un jour de levier, lorsque le moment sera venu, pour accélérer l’effondrement économique des États-nations ; car ceux-ci ne pourront pas indéfiniment supporter une telle masse salariale sans devoir s’endetter au-delà de leurs moyens. D’un autre côté, cette même machine qui donnera une image froide et insensible de l’appareil gouvernemental ; cette machine complexe et combien inutile dans beaucoup de ses fonctions nous servira de paravent et de protection contre les populations. Car qui osera s’aventurer à travers les dédales d’un tel labyrinthe en vue de faire valoir ses doléances personnelles ?

Toujours pendant cette période d’étourdissement général, nous en profiterons aussi pour acheter ou éliminer, selon les nécessités du moment, tous les dirigeants d’entreprises, les responsables des grands Organismes d’État, les Centres de Recherche scientifique dont l’action et l’efficacité risqueraient de donner trop de pouvoir aux États-nations. Il ne faut absolument pas que l’État devienne une force indépendante en elle-même qui risquerait de nous échapper, et de mettre en danger nos « Plans » ancestraux.

Nous veillerons aussi à avoir une mainmise absolue sur toutes les structures supranationales des Nations. Ces Organismes internationaux doivent être placés sous notre juridiction absolue.

Dans le même sens, et pour garantir la rentabilité de notre influence auprès des populations, nous devrons contrôler tous les Médias d’Information. Nos Banques verront donc à ne financer que ceux qui nous sont favorables tandis qu’elles superviseront la fermeture des plus récalcitrants. Cela devrait en principe passer presque inaperçu dans les populations, absorbées qu’elles seront par leur besoin de faire plus d’argent, et de se divertir.

Nous devrons nous occuper à finaliser, dès maintenant, la phase de dérégionalisation des régions rurales amorcée au début de la « Crise économique » de 1929. Surpeupler les villes était notre tandem de la « Révolution industrielle ». Les propriétaires ruraux, par leur indépendance économique, leur capacité à produire la base de l’alimentation des États, sont une menace pour nous, et nos Plans futurs. Entassés dans les villes, ils seront plus dépendants de nos industries pour survivre. Nous ne pouvons nous permettre l’existence de groupes indépendants de notre « Pouvoir ». Donc, éliminons les propriétaires terriens en faisant d’eux des esclaves obéissants des Industries étant sous notre contrôle. Quant aux autres, permettons-leur de s’organiser en Coopératives agricoles que nos Agents infiltreront pour mieux les orienter selon nos priorités futures.

À travers l’État, attachons-nous à bien mettre en évidence le « Respect » obligatoire de la diversité des « Cultures », des « Peuples », des « Religions », des « Ethnies » qui sont autant de moyens, pour nous, pour faire passer la « Liberté individuelle » avant la notion « d’Unité nationale » ; ce qui nous permettra de mieux diviser les populations des États-nations, et ainsi les affaiblir dans leur autorité, et dans leur capacité de manœuvrer. Poussé à ces extrêmes limites, mais sur le plan international, ce concept, dans le futur, poussera les ethnies des différentes Nations à se regrouper pour revendiquer, individuellement, chacune leur propre part du « Pouvoir » ; ce qui achèvera de ruiner les Nations, et les fera éclater dans des guerres interminables.

Lorsque les États-nations seront ainsi affaiblis par autant de luttes intestines, toutes fondées sur la reconnaissance des « Droits des Minorités » à leur Indépendance ; que les nationalistes divisés en différentes factions culturelles et religieuses s’opposeront aveuglément dans des luttes sans issue ; que la jeunesse aura totalement perdu contact avec ses racines ; alors nous pourrons nous servir des Nations Unies pour commencer à imposer notre Nouvel Ordre Mondial.

D’ailleurs, à ce stade-là, les « Idéaux humanitaires, sociaux et historiques » des États-nations auront depuis longtemps éclaté sous la pression des divisions intérieures.

Fin du Document des 6.6.6. daté de fin juin 1967.

Dix-huit ans plus tard, soit (6.6.6.) dans le temps, se tint une autre Réunion d’importance au Canada. Le Groupe des 6.6.6. se réunit encore une fois à Toronto, à la fin de juin 1985, mais cette fois-ci afin de finaliser les dernières étapes devant déboucher, et sur la chute des États-nations, et sur la prise du Pouvoir international par les Nations Unies.

DOCUMENT : « L’AURORE ROUGE »

Titre du document des 6.6.6. : L’AURORE ROUGE.

But du Projet mondialiste : ÉTABLISSEMENT DE L’OCCULTE MONDIAL

Moyens de Financement du Projet : Contrôle du F.M.I., du G.A.T.T., de la Commission de Bruxelles, de l’OTAN, de l’O.N.U. et d’autres Organismes internationaux.

Les dernières dix-huit années furent très profitables pour l’avancement de nos projets mondiaux. Je peux vous dire, Frères, que nous touchons maintenant presque au but. La chute des États-nations n’est plus qu’une question de temps, assez court, dois-je vous avouer en toute confiance.

Grâce à nos Agents d’infiltration et à nos moyens financiers colossaux, des progrès sans précédent ont maintenant été accomplis dans tous les domaines de la Science et de la Technologie dont nous contrôlons financièrement les plus grandes corporations. Depuis les réunions secrètes avec M. de Rotchild dans les années 56, et qui avaient pour but de mettre au point le développement, et l’implantation mondiale des « Ordinateurs », il nous est maintenant possible d’entrevoir la mise en place d’un genre « d’Autoroute internationale » où toutes ces machines seraient reliées entre elles. Car, comme vous le savez déjà, le contrôle direct et individuel des populations de la planète serait à tout le moins totalement impossible sans l’usage des Ordinateurs, et leur rattachement électronique les uns par rapport aux autres en un vaste « Réseau Mondial ». Ces machines d’ailleurs ont l’avantage de pouvoir remplacer des millions d’individus. De plus, elles ne possèdent ni conscience, ni morale aucune ; ce qui est indispensable pour la réussite d’un projet comme le nôtre. Surtout, ces machines accomplissent, sans discuter, tout ce qui leur est dicté. Elles sont des esclaves parfaits dont ont tant rêvé nos prédécesseurs, mais sans qu’ils aient été à même de se douter qu’un jour, il nous serait possible d’accomplir un tel prodige. Ces machines sans patrie, sans couleur, sans religion, sans appartenance politique, sont l’ultime accomplissement et outil de notre Nouvel Ordre Mondial. Elles en sont la « Pierre angulaire » !

L’organisation de ces machines en un vaste « Réseau mondial » dont nous contrôlerons les leviers supérieurs nous servira à immobiliser les populations. Comment ?

Comme vous le savez, la structure de base de notre Nouvel Ordre Mondial est composée, dans son essence, d’une multitude de « Réseaux » divers couvrant chacun toutes les sphères de l’activité humaine sur toute l’étendue de la planète. Jusqu’à ce jour, tous ces « Réseaux » étaient reliés entre eux par une base idéologique commune : celle de l’Homme comme étant le « Centre » et « l’Ultime Accomplissement » de l’Univers. Ainsi, grâce à tous ces « Réseaux » unis par le lien de la « Nouvelle Religion de l’Homme pour l’Homme », nous avons pu facilement infiltrer tous les secteurs humains dans tous les pays occidentaux, et en modifier la base « Judéo-Chrétienne ». Le résultat est qu’aujourd’hui, cet Homme, qu’il fasse partie du Politique, de l’économique, du Social, de l’Éducation, du Scientifique ou du Religieux, a déjà, depuis notre dernière Réunion de fin juin 67, abandonné son héritage passé pour le remplacer par notre idéal d’une Religion mondiale basée uniquement sur l’Homme. Coupé ainsi qu’il est dorénavant de ses racines historiques, cet Homme n’attend plus, en définitive, que lui soit proposée une nouvelle idéologie. Celle-ci, bien entendu, est la nôtre ; celle du « Village Communautaire Global » dont il sera le « Centre ». Et c’est précisément ce que nous lui apporterons en l’encourageant à faire partie, « Corps et Âme », de ce « Réseau Électronique Mondial » où les frontières des États-nations auront été à tout jamais abolies, anéanties jusqu’à leurs racines les plus profondes.

Pendant que cet homme égaré sera absorbé par son enthousiasme aveugle à faire partie de sa nouvelle « Communauté mondiale » en faisant partie de ce vaste « Réseau d’Ordinateurs », pour notre compte, nous verrons, à partir des leviers supérieurs qui lui seront cachés, à le ficher, à l’identifier, à le comptabiliser, et à le rentabiliser selon nos propres objectifs. Car à l’intérieur de cette « Nouvelle Société Globale », aucun individu ayant un potentiel de « Rentabilité » pour nous, ne pourra nous échapper. L’apport constant de la « Technologie électronique » devra nous assurer de tous les moyens pour ficher, identifier, et contrôler tous les individus des populations de l’Occident. Quant à ceux qui ne représenteront aucune « Rentabilité exploitable » par nous, nous verrons à ce qu’ils s’éliminent d’eux-mêmes à travers toutes les guerres intestines locales que nous aurons pris soin de faire éclater ici et là en nous ayant servi, et de la « Chute de l’Économie » des États-nations, et des « Oppositions et des Revendications » des divers groupes composant ces mêmes États.

Voici donc la manière détaillée par laquelle nous procéderons d’ici 1998 pour paver la route à la naissance de notre « Gouvernement mondial ».

1 — Décupler la « Société des Loisirs » qui nous a été si profitable à date. En nous servant de l’invention du « Vidéo » que nous avons financé, et des jeux qui lui sont rattachés, finissons de pervertir la morale de la jeunesse. Offrons-lui la possibilité de satisfaire maintenant tous ses instincts. Un être possédé par ses sens, et esclave de ceux-ci, nous le savons, n’a ni idéal ni force intérieure pour défendre quoi que ce soit. Il est un « Individualiste » par nature, et représente un candidat parfait que nous pouvons modeler aisément selon nos désirs et nos priorités. D’ailleurs, rappelez-vous avec quelle facilité nos prédécesseurs ont pu orienter toute la jeunesse allemande au début du siècle en se servant du désabusement de cette dernière !

2 — Encourager la « Contestation étudiante » pour toutes les causes rattachées à « l’Écologie ». La protection obligatoire de cette dernière sera un atout majeur le jour où nous aurons poussé les États-nations à échanger leur « Dette intérieure » contre la perte de 33 % de tous leurs territoires demeurés à l’état sauvage.

3 — Comblons le vide intérieur de cette jeunesse en l’initiant, dès son tout jeune âge, à l’univers des Ordinateurs. Utilisons, pour cela, son système d’éducation. Un esclave au service d’un autre esclave que nous contrôlons.

4 — Sur un autre plan, établissons le « Libre-Échange international » comme étant une priorité absolue pour la survie économique des États-nations. Cette nouvelle conception économique nous aidera à accélérer le déclin des « Nationalistes » de toutes les Nations ; à les isoler en factions diverses, et au moment voulu, à les opposer farouchement les uns aux autres dans des guerres intestines qui achèveront de ruiner ces Nations.

5 — Pour nous assurer à tout prix de la réussite d’une telle entreprise, faisons en sorte que nos Agents déjà infiltrés dans les ministères des Affaires intergouvernementales et de l’Immigration des États-nations fassent modifier en profondeur les Lois de ces ministères. Ces modifications viseront essentiellement à ouvrir les portes des pays occidentaux à une immigration de plus en plus massive à l’intérieur de leurs frontières (immigrations que nous aurons d’ailleurs provoquées en ayant pris soin de faire éclater, ici et là, de nouveaux conflits locaux). Par des campagnes de Presse bien orchestrées dans l’opinion publique des États-nations ciblés, nous provoquerons chez celles-ci un afflux important de réfugiés qui aura pour effet de déstabiliser leur économie intérieure, et de faire augmenter les tensions raciales à l’intérieur de leur territoire. Nous verrons à faire en sorte que des groupes d’extrémistes étrangers fassent partie de ces afflux d’immigrants ; ce qui facilitera la déstabilisation politique, économique et sociale des Nations visées.

6 — Ce « Libre-Echange » qui, en réalité, n’en est pas un car il est déjà contrôlé par nous tout au sommet de la hiérarchie économique, noyautons-le en « Trois Commissions latérales » : [celle de l’Asie, celle de l’Amérique, celle de l’Europe]. Il nous apportera la discorde à l’intérieur des États-nations par la hausse du chômage relié aux restructurations de nos Multinationales.

7 — Transférons lentement, mais sûrement, nos multinationales dans de nouveaux pays acquis à l’idée de « l’Économie de Marché », tels les pays de l’Est de l’Europe, en Russie et en Chine par exemple. Nous nous fichons bien, pour l’instant, si leur population représente ou non un vaste bassin de nouveaux consommateurs. Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir accès, en premier lieu, à une « Main-d’œuvre-Esclave » (à bon marché et non syndiquée) que nous offrent ces pays et ceux du Tiers-monde. D’ailleurs, leurs gouvernements ne sont-ils pas mis en place par nous ? Ne font-ils pas appel à l’aide étrangère, et aux prêts de notre « Fond Monétaire International » et de notre « Banque Mondiale » ? Ces transferts offrent plusieurs avantages pour nous. Ils contribuent à entretenir ces nouvelles populations dans l’illusion d’une « Libération économique », d’une « Liberté politique » alors qu’en réalité, nous les dominerons par l’appétit du gain et un endettement dont ils ne pourront jamais s’acquitter. Quant aux populations occidentales, elles seront entretenues dans le rêve du [Bien-Être économique], car les produits importés de ces pays ne subiront aucune hausse de prix. Par contre, sans qu’elles s’en aperçoivent au début, de plus en plus d’industries seront obligées de fermer leurs portes à cause des transferts que nous aurons effectués hors des pays occidentaux. Ces fermetures augmenteront le chômage, et apporteront des pertes importantes de revenus pour les États-nations.

8 — Ainsi nous mettrons sur pied une « Économie globale » à l’échelle mondiale qui échappera totalement au contrôle des États-nations. Cette nouvelle économie sera au-dessus de tout ; aucune pression politique ou syndicale ne pourra avoir de pouvoir sur elle. Elle dictera ses propres « Politiques mondiales », et obligera à une réorganisation politique, mais selon nos priorités à l’échelle mondiale.

9 — Par cette « Économie indépendante » n’ayant de Lois que nos Lois, nous établirons une « Culture de Masse mondiale ». Par le contrôle international de la Télévision, des Médias, nous instituerons une « Nouvelle Culture », mais nivelée, uniforme pour tous, sans qu’aucune « Création » future ne nous échappe. Les artistes futurs seront à notre image ou bien ne pourront survivre. Fini donc ce temps où des « Créations culturelles indépendantes » mettaient à tout moment en péril nos projets mondialistes comme cela fut si souvent le cas dans le passé.

10 — Par cette même économie, il nous sera alors possible de nous servir des forces militaires des États-nations (telles celles des États-Unis) dans des buts humanitaires. En réalité, ces « Forces » nous serviront à soumettre des pays récalcitrants à notre volonté. Ainsi les pays du Tiers-Monde et d’autres semblables à eux ne pourront pas être en mesure d’échapper à notre volonté de nous servir de leur population comme main-d’œuvre-esclave.

11 — Pour contrôler le marché mondial, nous devrons détourner la productivité de son but premier (libérer l’homme de la dureté du travail). Nous l’orienterons en fonction de la retourner contre l’homme en asservissant ce dernier à notre système économique où il n’aura que le choix de devenir notre esclave, et même un futur criminel.

12 — Tous ces transferts à l’étranger de nos Multinationales, et la réorganisation mondiale de l’économie auront pour but, entre autres, de faire grimper le chômage dans les pays occidentaux. Cette situation sera d’autant plus réalisable parce qu’au départ, nous aurons privilégié l’importation massive des produits de base à l’intérieur des États-nations et, du même coup, nous aurons surchargé ces États par l’emploi exagéré de leur population à la production de services qu’ils ne pourront plus payer. Ces conditions extrêmes multiplieront par millions les masses d’assistés sociaux de tous genres, d’illettrés, de sans-abri.

13 — Par des pertes de millions d’emplois dans le secteur primaire ; à même les évasions déguisées de capitaux étrangers hors des États-nations, il nous sera ainsi possible de mettre en danger de mort l’harmonie sociale par le spectre de la guerre civile.

14 — Ces manipulations internationales des gouvernements et des populations des États-nations nous fourniront le prétexte d’utiliser notre F.M.I. pour pousser les gouvernements occidentaux à mettre en place des « Budgets d’Austérité » sous le couvercle de la réduction illusoire de leur « Dette nationale » ; de la conservation hypothétique de leur « Cote de Crédit internationale » ; de la préservation impossible de la « Paix sociale ».

15 — Par ces « Mesures budgétaires d’urgence », nous briserons ainsi le financement des États-nations pour tous leurs « Méga-Projets » qui représentent une menace directe à notre contrôle mondial de l’économie.

16 — D’ailleurs toutes ces mesures d’austérité nous permettront de briser les volontés nationales de structures modernes dans les domaines de l’Énergie, de l’Agriculture, du Transport et des Technologies nouvelles.

17 — Ces mêmes mesures nous offriront l’occasion rêvée d’instaurer notre « Idéologie de la Compétition économique ». Celle-ci se traduira, à l’intérieur des États-nations, par la réduction volontaire des salaires, les départs volontaires avec [Remises de Médailles pour Services rendus] ; ce qui nous ouvrira les portes à l’instauration partout de notre « Technologie de Contrôle ». Dans cette perspective, tous ces départs seront remplacés par des « Ordinateurs » à notre service.

18 — Ces transformations sociales nous aideront à changer en profondeur la main-d’œuvre « Policière et militaire » des États-nations. Sous le prétexte des nécessités du moment, et sans éveiller de soupçons, nous nous débarrasserons une fois pour toutes de tous les individus ayant une « Conscience judéo-chrétienne ». Cette « Restructuration des Corps policiers et militaires » nous permettra de limoger sans contestation, le personnel âgé, de même que tous les éléments ne véhiculant pas nos principes mondialistes. Ceux-ci seront remplacés par de jeunes recrues dépourvues de « Conscience et de Morale », et déjà toutes entraînées, et favorables à l’usage inconsidéré de notre « Technologie de Réseaux électroniques ».

19 — Dans un même temps, et toujours sous le prétexte de « Coupures budgétaires », nous veillerons au transfert des bases militaires des États-nations vers l’Organisation des Nations Unies.

20 — Dans cette perspective, nous travaillerons à la réorganisation du « Mandat international des Nations Unies ». De « Force de Paix » sans pouvoir décisionnel, nous l’amènerons à devenir une « Force d’Intervention » où seront fondues, en un tout homogène, les forces militaires des États-nations. Ceci nous permettra d’effectuer, sans combat, la démilitarisation de tous ces États de manière à ce qu’aucun d’entre eux, dans l’avenir, ne soit suffisamment puissant (indépendant) pour remettre en question notre « Pouvoir mondial ».

21 — Pour accélérer ce processus de transfert, nous impliquerons la force actuelle des Nations Unies dans des conflits impossibles à régler. De cette manière, et avec l’aide des Médias que nous contrôlons, nous montrerons aux populations l’impuissance et l’inutilité de cette « Force » dans sa forme actuelle. La frustration aidant, et poussée à son paroxysme au moment voulu, poussera les populations des États-nations à supplier les instances internationales de former une telle « Force Multi-Nationale » au plus tôt afin de protéger à tout prix la « Paix ».

22 — L’apparition prochaine de cette volonté mondiale d’une « Force militaire multinationale » ira de pair avec l’instauration, à l’intérieur des États-nations, d’une « Force d’Intervention Multi-Juridictionnelle ». Cette combinaison des « Effectifs policiers et militaires », créée à même le prétexte de l’augmentation de l’instabilité politique et sociale grandissante à l’intérieur de ces États croulant sous le fardeau des problèmes économiques, nous permettra de mieux contrôler les populations occidentales. Ici, l’utilisation à outrance de l’identification et du fichage électronique des individus nous fournira une surveillance complète de toutes les populations visées.

23 — Cette réorganisation policière et militaire intérieure et extérieure des États-nations permettra de faire converger le tout vers l’obligation de la mise en place d’un « Centre Mondial Judiciaire ». Ce « Centre » permettra aux différents « Corps policiers des États-nations » d’avoir rapidement accès à des « Banques de Données » sur tous les individus potentiellement dangereux pour nous sur la planète. L’image d’une meilleure efficacité judiciaire, et les liens de plus en plus étroits créés et entretenus avec le « Militaire » nous aideront à mettre en valeur la nécessité d’un « Tribunal international » doublé d’un « Système judiciaire mondial » ; l’un pour les affaires civiles et criminelles individuelles, et l’autre pour les Nations.

24 — Au cours de la croissance acceptée par tous de ces nouvelles nécessités, il sera impérieux pour nous de compléter au plus tôt le contrôle mondial des armes à feu à l’intérieur des territoires des États-nations. Pour ce faire, nous accélérerons le « PLAN ALPHA » mis en œuvre au cours des années 60 par certains de nos prédécesseurs. Ce « Plan » à l’origine visait deux objectifs qui demeurent encore aujourd’hui : par l’intervention de « Tireurs fous », créer un climat d’insécurité dans les populations pour amener à un contrôle plus serré des armes à feu. Orienter les actes de violence de manière à en faire porter la responsabilité par des extrémistes religieux, ou des personnes affiliées à des allégeances religieuses de tendance « Traditionnelle », ou encore, des personnes prétendant avoir des communications privilégiées avec Dieu. Aujourd’hui, afin d’accélérer ce « Contrôle des Armes à Feu », nous pourrons utiliser la « Chute des Conditions économiques » des États-nations qui entraînera avec elle, une déstabilisation complète du Social ; donc augmentation de la violence. Je n’ai pas besoin de vous rappeler ni de vous démontrer, Frères, les fondements de ce « Contrôle » des armes à feu. Sans celui-ci, il deviendrait presque impossible pour nous de mettre à genoux les populations des États visés. Rappelez-vous avec quel succès nos prédécesseurs ont pu contrôler l’Allemagne de 1930 avec les nouvelles « Lois » mises en application à l’époque ; Lois d’ailleurs sur lesquelles sont fondées les Lois actuelles des États-nations pour ce même contrôle.

25 — Les dernières « Etapes » se rapportent à la « PHASE OMÉGA » expérimentée à partir des expérimentations effectuées au début des années 70. Elles renferment la mise en application, à l’échelle mondiale, des « Armes électromagnétiques ». Les « Changements de Climat » entraînant la destruction des récoltes ; la faillite dans ces conditions, des terres agricoles ; la dénaturation, par moyens artificiels, des produits alimentaires de consommation courante ; l’empoisonnement de la nature par une exploitation exagérée et inconsidérée, et l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture ; tout cela, Frères, mènera à la ruine assurée des industries alimentaires des États-nations. L’avenir du « Contrôle des Populations » de ces États passe obligatoirement par le contrôle absolu, par nous, de la production alimentaire à l’échelle mondiale, et par la prise de contrôle des principales « Routes Alimentaires » de la planète. Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser l’électromagnétique, entre autres, pour déstabiliser les climats des États les plus productifs sur le plan agricole. Quant à l’empoisonnement de la nature, elle sera d’autant plus accélérée que l’augmentation des populations l’y poussera sans restriction.

26 — L’utilisation de l’électromagnétique pour provoquer des « Tremblements de Terre » dans les régions industrielles les plus importantes des États-nations contribuera à accélérer la « Chute Économique » des États les plus menaçants pour nous ; de même qu’à amplifier l’obligation de la mise en place de notre Nouvel Ordre Mondial.

27 — Qui pourra nous soupçonner ? Qui pourra se douter des moyens utilisés ? Ceux qui oseront se dresser contre nous en diffusant de l’information quant à l’existence et au contenu de notre « Conspiration » deviendront suspects aux yeux des autorités de leur Nation et de leur population. Grâce à la désinformation, au mensonge, à l’hypocrisie et à l’individualisme que nous avons créé au sein des peuples des États-nations, l’Homme est devenu un Ennemi pour l’Homme. Ainsi ces « Individus indépendants » qui sont des plus dangereux pour nous justement à cause de leur « Liberté », seront considérés par leurs semblables comme étant des ennemis et non des libérateurs. L’esclavage des enfants, le pillage des richesses du Tiers-Monde, le chômage, la propagande pour la libération de la drogue, l’abrutissement de la jeunesse des Nations, l’idéologie du « Respect de la Liberté individuelle » diffusée au sein des Églises judéo-chrétiennes et à l’intérieur des États-nations, l’obscurantisme considéré comme une base de la fierté, les conflits interethniques, et notre dernière réalisation : « les Restrictions budgétaires » ; tout cela nous permet enfin de voir l’accomplissement ancestral de notre « Rêve » : celui de l’instauration de notre « NOUVEL ORDRE MONDIAL ».]

Fin du Document de Fin juin 1985.

CONCLUSION…

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ? Ce serait comme de demander si « Le Meilleur des Mondes » est lui aussi un mythe ou une réalité même s’il s’agit d’un roman. Pourtant, son auteur a lui aussi eu accès à des « Documents » d’époque pour le créer. Son auteur savait bien que la révélation, la diffusion des informations qu’il possédait, mais sous une autre forme que celle du roman, aurait éveillé chez les populations, beaucoup plus de méfiance que d’acceptation. Et combien d’autres auteurs ont dû, eux aussi, user du même stratagème pour avertir leurs contemporains, et les générations futures ?

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

L’urgence de la situation actuelle, celle engendrée par le début des « Restrictions budgétaires » qui marque le commencement de la fin, la réalisation proche du « Nouvel Ordre Mondial Occulte », ne permettait pas la rédaction d’un roman (ce qui aurait pris trop de temps dans le contexte présent).

Mais l’impact provoqué quant à la révélation de ces « Documents » est tout de même important, car, leur publication, aura pour effet de placer sur la défensive ceux qui en sont à l’origine.

Ce qui est souhaité, ici, c’est qu’au-delà de la désinformation véhiculée, et entretenue par des politiciens sans scrupules, et par des gens apeurés face à la possibilité de perdre des intérêts personnels, chaque lecteur puisse réfléchir, se regrouper avec d’autres, semblables à lui, et prendre maintenant des moyens pour survivre face à ce qui vient.

Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations.

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

À vous de répondre…

À vous de voir, dans les événements récemment passés et futurs, si ces « Documents » appartiennent au domaine de la fiction ou de la réalité.

À vous de réaliser que la peur n’a d’autre objet que de vous paralyser, et de vous placer à la merci de ceux qui ne veulent que vous contrôler pour mieux vous asservir selon leurs intérêts qui, en fin de compte, ne sont pas les vôtres.

Alors, le «  PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6. ) » , mythe ou réalité ?






Lia Thomas, nageur transgenre, accuse ses anciennes coéquipières de transphobie sous couvert de féminisme

[Source : lemediaen442.fr]

L’ancien nageur de Pennsylvanie, Lia Thomas, un homme trans vivant en tant que femme, a vivement critiqué les femmes qu’il accuse d’utiliser le féminisme pour promouvoir la transphobie. Rappelons que Lia a des capacités physiques qui lui permettent de pulvériser tous les records en section féminine. À l’époque, Lia se nommait Will Thomas et était un nageur de niveau moyen qui n’avait jamais affolé les chronos lors des compétitions universitaires.


S’adressant à son collègue nageur transgenre Schuyler Bailar, Lia Thomas a déclaré que certaines de ses coéquipières étaient profondément transphobes puisqu’elles ont demandé à la NCAA (National Collegiate Athletic Association) de l’empêcher de concourir aux côtés des femmes.

Elles disent : « Oh, nous respectons Lia en tant que femme, en tant que femme transgenre, nous respectons son identité, nous ne pensons simplement pas que ce soit juste. On ne peut pas vraiment avoir ce genre de demi-soutien », a déclaré Thomas dans le podcast de Schuyler Bailar. « Elles utilisent le féminisme pour promouvoir des croyances transphobes. Je pense que beaucoup de gens dans ce camp ont un préjugé implicite contre les personnes transgenres, mais elles ne veulent pas le manifester ou l’exprimer pleinement. », a ajouté Thomas.

Lia Thomas ne reconnaît pas que ses capacités physiques avantageuses puissent être un problème. Selon le nageur transgenre, ce sont les femmes qui seraient transphobes.

Des propos qui ont agacé Riley Gaines, la nageuse du Kentucky, qui a fait match nul avec l’athlète transgenre Lia Thomas lors de l’épreuve du 200 mètres nage libre féminin aux championnats NCAA, elle a répondu à Lia Thomas en l’invectivant d’égoïste.

« Sous couvert d’équité sportive ? Essaies-tu de dire que tu aurais pu remporter un titre national contre les hommes ? Cela ne vous brise-t-il pas le cœur de voir des femmes perdre ces opportunités ? Le projet de loi proposé par l’administration Biden nie la science, la vérité et le bon sens », a tweeté Gaines. « Cette prise de position est égoïste et montre un mépris total pour les femmes. Lia Thomas n’est pas une femme courageuse qui a GAGNÉ un titre national. C’est un tricheur arrogant qui a VOLÉ un titre national à une femme travailleuse et méritante. », a-t-elle ajouté.






Immigration : ce sujet « clivant » sur lequel 82 % des Français sont d’accord

[Source : bvoltaire.fr]

Par Arnaud Florac

Ils ont tout tenté, parce que quand les Français ne comprennent pas, c’est qu’on leur a mal expliqué. Les Français ont le droit de vote, mais ce sont des imbéciles. Allez comprendre la logique démocratique du gouvernement. Malgré la pédagogie, un sondage CSA pour CNews confirme ce que l’on sait depuis bien longtemps déjà : 82 % des sondés sont en faveur d’une loi sur l’immigration qui faciliterait les expulsions. Ce n’est pas rien, mais on s’en fiche pas mal, en Macronie. Ainsi, Gérald Darmanin, qui avait annoncé le 4 août 2022 sur Twitter, sa détermination face à un sujet aussi crucial, vient-il de reculer. Trop clivant : pensez donc, 82 % seulement, ce n’est pas assez.

Finalement, on ne sait pas trop à quoi servent les sondages. Plus des trois quarts de la population sont contre la réforme des retraites, mais le gouvernement l’a fait adopter aux forceps en méprisant l’avis de la population. Plus des trois quarts de la population sont contre l’immigration incontrôlée, mais on ne touchera pas au sujet. Au fond, on se demande bien à quoi sert de demander leur avis aux gens, puisque, de toute façon, ça n’intéresse pas le pouvoir.

À rebours de ce que semble penser Gérald Darmanin, dont le reste de crédibilité vient de s’effondrer, les gens ne sont pas des imbéciles. Ils ont des yeux pour voir le Grand Remplacement, des oreilles pour entendre ce que nos hôtes pensent de nous. Ils ont des enfants qui se font agresser et des amis dont la maison est squattée. Ils font leurs courses dans des quartiers presque entièrement africanisés et, malgré la présence constante de la propagande télévisuelle dans leur maison, à la manière du télécran d’Orwell qu’il est interdit d’éteindre, ils ont bien conscience que l’invasion progressive de leur pays n’est pas tout à fait la chance qu’on leur avait promise. Les neurochirurgiens du Wakanda tardent à débarquer sur nos côtes. Les amoureux de Hugo, dont parlait Yann Moix chez Ruquier il y a quelques années, ne sont finalement pas légion à bord des Zodiac™ méditerranéens. Alors, forcément, parce que le réel est fasciste, ils en ont marre qu’on leur raconte des craques. C’est plutôt normal, et même assez estimable.

Il n’y aura, évidemment, pas de loi sur l’immigration (sans même oser parler de loi « contre » l’immigration). Toute opposition à la suppression programmée de la France se heurtera aux discours des belles âmes : pays des Lumières contre discours de haine, passions tristes contre générosité et bienveillance. Marine Le Pen fait 42 % au second tour avec un discours ferme sur le sujet, mais on peut sans complexe mépriser tous ces sales nazis. Seraient-ils 82 % que cela ne changerait rien ; on en a la preuve avec ce sondage. Même s’il ne restait que quelques centaines de hauts fonctionnaires hors-sol pour dire que l’immigration est une richesse, ce seraient eux qui auraient raison.

Combien de temps le peuple supportera-t-il de se laisser ainsi ignorer et mépriser ? Combien de temps pourra-t-on cracher sur la France et torturer les Français impunément ? À vue humaine, ça semble mal barré. N’ayons cependant pas d’amertume : si nous avions été français en 1427, quand la moitié du pays était sous domination anglaise, quand le petit roi de Bourges, terré dans des palais miniatures au milieu d’une cour de pacotille, hésitait à reprendre le pouvoir, nous n’aurions pas eu beaucoup de raisons d’espérer. Deux ans plus tard, Jeanne d’Arc reprenait Orléans et faisait sacrer Charles VII à Reims. La France est le pays qui se réveille à minuit moins deux avant l’apocalypse. C’est, historiquement, comme cela que nous avons survécu. Prenons donc patience et courage, face aux renoncements toujours plus odieux d’un pouvoir qui n’en fait qu’à sa tête. Gardons l’espérance — même si l’heure tourne. 82 % de lucidité, ce n’est déjà pas si mal. Politiquement, on vient d’apprendre que ce n’était rien.






Étienne Chouard : « Une bonne constitution devrait empêcher l’accaparement des médias par les plus riches »

[Source : FranceSoir]

DEBRIEFING – Retraites, monnaie, finance, indépendance des pouvoirs et de la presse : Étienne Chouard revient dans cet entretien sur les sujets et les enjeux profonds qui agitent la France.

La question de la liberté d’expression est abordée : comment lui permettre de survivre ? Les médias, hélas, ne semblent plus garantir son exercice : “au lieu de médiatiser, ils censurent et ne font passer que la propagande du pouvoir”, selon le professeur d’économie et de droit à la retraite.

Chouard évoque par ailleurs la charte de Munich et le devenir du métier de journaliste. Peut-on imaginer la mise au point d’une “protection constitutionnelle” pour ce dernier, “d’origine citoyenne” ?

L’objectif serait de permettre aux journalistes d’exercer leurs enquêtes et autres fonctions en toute sérénité et de se tenir à l’écart de l’influence ou de la domination des intérêts financiers et politiques.



“Maximiser la vertu et minimiser le vice”, qui “existent en tout individu”, est toujours possible, selon Chouard. Est-ce là un espoir réduit à peau de chagrin de nos jours, en ce qui concerne les dérives inquiétantes de la sphère médiatique (invisibilisation de certaines thématiques, censures…) ?

Afin de garder l’espoir d’une évolution favorable à l’avenir, l’auteur de « Écrire nous-mêmes la constitution » (aux éditions Talma) cite Étienne de la Boétie : “Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libre.”

  • Ce nouveau débriefing avec Étienne Chouard ouvre une série de plusieurs entretiens à venir en sa compagnie.

Les temps forts de l’entretien : 








Message important de Tucker Carlson après son départ de Fox News






Opioïdes : la France vraiment à l’abri ? Pas si sûr…

[Publication initiale : https://www.sante-sans-filtre.com]

L’hécatombe est dramatique : depuis 1999, un demi-million d’Américains sont morts à cause des opioïdes, des médicaments antidouleurs particulièrement addictifs. Jusqu’à quand la France sera-t-elle épargnée ? Avec 12 millions de consommateurs, le risque d’une crise n’est pas loin. Décryptage des ingrédients du scandale par Nicole Delépine…

Par Nicole Delépine






Baby crash : demain, un monde sans bébés ?

[Publication initiale :
https://www.sante-sans-filtre.com]

Par Nicole Delépine

Médecin hospitalier, pédiatre et oncologue, Nicole Delépine se bat, depuis 40 ans, pour une meilleure prise en charge des malades à l’hôpital. Reconnue au niveau international pour sa connaissance du cancer, elle a notamment dénoncé les paradoxes du Gardasil, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Elle vient de publier Les Enfants sacrifiés du Covid (Fauves).

Alors que 30 % des Françaises en âge de procréer ne souhaitent pas avoir d’enfants pour « sauver la planète bleue », l’avenir de l’humanité ne serait-il pas déjà compromis par la baisse de la fertilité qui s’observe depuis plusieurs décennies ? Ajoutez à cela les effets des injections géniques anti-Covid 19, et vous pouvez sérieusement douter des statistiques annonçant 10 milliards d’êtres humains en 2050 !

La baisse de la concentration de spermatozoïdes chez l’humain est connue depuis de nombreuses années et la synthèse récente de la revue de référence Human Reproduction Update montreune chute encore plus vertigineuse depuis une quarantaine d’années1. Surtout, elle souligne le déclin rapide de la fertilité masculine. Cette publication, de grande ampleur, est fondée sur des centaines d’études publiées sur le sujet et rassemble les données couvrant la période 1973-2018 disponibles dans plus d’une cinquantaine de pays.

Ainsi, en 45 ans, la concentration moyenne de gamètes dans le sperme de la population masculine générale est passée de 101 millions par millilitre (M/ml) à 49 M/ml, soit moitié moins ! En outre, comme le rappelle l’urologue française Valentine Frydman, « 20 % de l’infertilité est d’origine masculine stricte ». Pas étonnant, rien qu’avecce premier constat, que la fécondité chute partout dans le monde.

En France, près de 3,3 millions de personnes, soit environ 1 couple sur 6, sont directement touchées par un problème d’infertilité. Un phénomène qui ne cesse d’augmenter depuis une vingtaine d’années selon les professionnels du secteur, comme le Pr Jean-Marc Ayoubi2.

Le canari dans la mine

Ce déclin rapide de la fertilité masculine ne concerne pas seulement les pays du Nord, mais le monde entier. Le pire, c’est que, loin de ralentir pour se stabiliser, le phénomène est en forte accélération.

« En incluant toutes les données postérieures à 1973, le taux moyen de la chute est de 1,16 % par an au niveau mondial. Ce rythme a plus que doublé depuis le début du XXIsiècle, passant à un déclin de 2,64 % par an sur la période 2000 -2018. » Une accélération qualifiée d’« alarmante » par les auteurs de cette étude. « Nos résultats sont comme le canari dans la mine, déclare M. Levine. Nous avons entre les mains un problème grave qui, s’il n’est pas maîtrisé, pourrait menacer la survie de l’humanité. » Ces tendances concernent également les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud3, pays qui n’avaient jamais connu un tel phénomène jusqu’alors.

Avant 2020, d’autres causes

Face à des changements inédits, comme la féminisation du sexe des poissons, de nombreuses études ont occupé des unités de recherche dans le monde.

Les experts évoquent, pêle-mêle, de possibles facteurs : d’abord les causes individuelles liées au mode de vie (tabagisme, sédentarité, alimentation, surconsommation médicamenteuse, etc.), mais aussi les causes globales, notamment environnementales (pesticides et produits de synthèse, pollution, etc.).

Tous les perturbateurs endocriniens4, 5 contenus dans le moindre de nos cosmétiques ou aliments industriels sont des molécules qui agissent directement sur notre système hormonal et qui peuvent engendrer, du fait de leur accumulation (le fameux « effet cocktail »), divers dysfonctionnements : insuffisance ovarienne, spermatogenèse défectueuse, fausses couches, grossesses pathologiques…

La donne change avec le Covid

L’arrivée du Covid a rebattu un peu les cartes. Si les premières mesures coercitives ont conduit certains à évoquer un probable baby-boom dans les neuf mois suivants, sous l’effet de la consolation de la couette, manifestement, il n’en fut rien.

La dépression collective induite par la succession de peurs inoculées, répétées comme un mantra par le pouvoir chaque heure de la journée, n’y est sûrement pas étrangère. La terreur d’une guerre nucléaire potentielle, d’un réchauffement climatique culpabilisant (dont le rôle humain reste à démontrer), les pénuries bien organisées (pas d’huile ni de moutarde en France et les rayons pleins en Italie), l’explosion du prix de l’essence, la menace de coupures d’électricité : bref le pouvoir passe son temps à nous menacer du pire… Ajoutez à cela la dépendance aux écrans, qui remplacent de plus en plus les relations humaines. Et vous comprenez assez aisément pourquoi le baby-boom tant annoncé n’a pas eu lieu.

La vaccination a-t-elle accéléré le déclin ?

En France, l’Insee confirme l’effondrement de la natalité depuis le début de la pseudo-vaccination.

« En 2022, la natalité connaît un décrochage historique, avec des chiffres jamais connus jusqu’ici. Cette tendance, qui a commencé à s’affirmer en juin 2022, c’est-à-dire 9 mois après l’atteinte de taux de vaccination de 85 % dans la population, s’est aggravée depuis le mois d’août, c’est-à-dire après la troisième dose. Pour l’instant, l’Insee ne donne aucune explication à cette baisse inquiétante pour l’avenir démographique du pays6. »

Les naissances repartaient en effet à la baisse dès mars 2022, avec un peu moins de naissances entre mars et juillet 2022 qu’entre mars et juillet 2020. En août 2022, il y a eu en revanche un peu plus de naissances qu’en août 2020. Mais en septembre 2022, les naissances repartent à la baisse, avec 4 % de bébés en moins qu’en septembre 2020, quand l’évolution des naissances n’était pas encore affectée par la pandémie de Covid-19.

La baisse s’intensifie en octobre, avec 6 % de bébés en moins qu’en octobre 2020. Près de 2 300 enfants sont nés chaque jour en France en septembre 2017. Ils n’étaient plus que 2 100 en 2020, quelques mois après le tout début de l’épidémie de Covid. Ils n’ont été que 2 000 en septembre 2022, 9 mois après le passage à la 3e dose… Le phénomène est très inquiétant…

Ailleurs dans le monde, même refrain ?

L’Australie a elle aussi enregistré une baisse de 63 % des naissances après l’introduction des « vaccins » covidés78. D’octobre à novembre 2021, le nombre de naissances a diminué de 21 % par rapport à la moyenne sur une période de 10 ans. Le mois suivant, de novembre à décembre, le nombre de naissances a diminué de 63 %.

« Décembre tombait environ neuf mois après le lancement des vaccins Covid », note D. James de Life-SiteNews à propos de cette période charnière qu’est la grossesse.

Le Dr L. McLindon, spécialiste de la fertilité, affirme avoir observé une augmentation massive des fausses couches chez ses propres patientes après l’introduction des vaccins. Avant l’opération Warp Speed9, le taux de fausses couches chez les patientes de McLindon était de 12 à 15 %. Aujourd’hui, parmi ses patientes vaccinées, il a atteint 74 %.

Taïwan a également connu une chute similaire de 23 % des naissances après le lancement de l’opération Warp Speed.

Aux États-Unis, ces 3 phénomènes inédits

Selon Brighteon.TV, les chercheurs N. Wolf et coll. ont identifié une longue liste de résultats négatifs associés aux vaccins, au-delà même du simple échec de la reproduction.

Ils incluent des problèmes de fertilité masculine affectant le sperme et la fonction prostatique, et de fertilité féminine. La Food and Drug Administration a même été informée à ce sujet dès le 1er avril 2021, sans aucune réaction. Des échographies ont révélé une inflammation et des calcifications anormales chez les fœtus environ huit semaines après l’injection, de même que des anomalies du pénis reconnues par Pfizer dans ses documents internes. Un taux actuel de 87,5 % de fausses couches a été révélé sur le VAERS10. La FOIA (agence américaine pour la liberté d’information11) révèle que Pfizer et les agences de régulation ont caché (ou en tout cas largement minoré) les dangers réels de l’injection contre le Covid pendant la grossesse, alors qu’ils avaient conscience que cela augmentait le risque de malformations congénitales et d’infertilité.

Cette fraude et cette tromperie auraient causé au moins 4 113 décès fœtaux dus à la vaccination contre le Covid-19 rien qu’aux États-Unis contre 2 239 décès fœtaux signalés au VAERS au cours des 30 années précédant les injections contre le Covid-19…12 Rappelons que le VAERS ne représente que 1, 2 ou 3 % des cas réels — en raison des non ou sous-déclarations. Si l’on multiplie le chiffre officiel par 40, qui est le facteur de sous-déclaration le plus souvent utilisé, il s’agirait probablement de 140 000 morts fœtales13.

Quant à l’allaitement des bébés par des mères vaccinées, il pourrait également aggraver le risque de mortalité périnatale. « De faibles niveaux transitoires d’ARNm du vaccin ont été détectés dans le sérum des mères vaccinées avec un transfert occasionnel dans leur lait maternel14. » Or, depuis au moins 2015, la FDA sait que les produits géniques sont excrétés15.

Pfizer et les agences savaient également que l’étude limitée sur les animaux montrait un risque important pour le fœtus en développement, mais ils ont activement choisi de supprimer cette information des documents publics.

Cette information a été révélée grâce à une demande d’accès à l’information américaine (FOI) adressée au Government Department of Health par la Therapeutic Goods Administration (TGA) du gouvernement australien.

Alors corrélation, causalité ou simple coïncidence ?

Bien sûr, les premières interprétations furent traitées de « complotistes » — comme si on pouvait légitimement faire confiance aveuglément à ces castes corrompues. Une analyse plus fine des données semble malheureusement conforter l’idée du rôle causal des injections géniques dans la baisse de la natalité des pays injectés et singulièrement en Suisse.

« Tout d’abord, on observe que la forte baisse du nombre de naissances vivantes intervient précisément neuf mois après l’ouverture de la vaccination à toutes les personnes âgées de 20 à 49 ans. » Ensuite, en comparant entre les régions, « on constate qu’il y a une corrélation entre le recul des naissances et la couverture vaccinale. En Suisse orientale (couverture vaccinale : 49,7 %), les naissances ont reculé de 8,6 % contre 18 % à Zurich (couverture vaccinale : 63,9 %)16. »

Un avocat suisse demande d’ailleurs la suspension définitive de cette injection génique au regard des dégâts notoires chez les enfants17.

Et maintenant ?

Le rôle de la pseudo-vaccination anti-Covid dans la baisse de la natalité et la mortalité néonatale semble statistiquement démontré à travers cette analyse qui ne saurait être exhaustive pour les besoins d’un court article. Toutefois, une analyse des données sur les taux de natalité dans les pays européens montre une baisse significative (pouvant atteindre 19 %) des naissances vivantes chez les 18-49 ans neuf mois après le début des vaccinations Covid, tout particulièrement dans les pays à taux de vaccination élevés.

En tant que pédiatre, permettez-moi d’être particulièrement inquiète. Il faut stopper toutes ces injections au plus vite, non seulement celles contre le Covid, mais aussi celles contre la rougeole, la grippe ou le cancer qui seraient basées sur la technologie ARNm.







L’ex-ministre François Léotard et le monde occulte, caché, souterrain…

[Source : MPI]

François Léotard, ex-ministre de la Défense, frère de l’acteur Philippe Léotard, est décédé le 25 avril 2023. Reconverti en romancier, il avait été l’invité de RMC en 2015. Au cours de l’entretien, il avait évoqué le rôle d’agents très spéciaux, à l’existence non-officielle, chargés d’éliminer les gêneurs. Faux accidents, faux suicides…






L’Éducation nationale fabrique des consommateurs

[Source : Livre Noir]

Essayiste, spécialiste de l’éducation et auteur de « La fabrique du crétin », Jean-Paul Brighelli revient sur la faillite de l’Éducation nationale en France et propose quelques pistes.

[Voir aussi :
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
et
La fabrique des zombies]






L’éducation sexuelle selon l’OMS : danger. Entretien avec Ariane Bilheran

[Source : Karl Zéro Absolu]

Retrouvez la version complète de l’entretien sur https://www.karlzero.tv.

Les « droits sexuels » des enfants, idéologie délirante et dangereuse, est aujourd’hui portée par différentes instances internationales, OMS et ONU en tête. La philosophe et psychologue Ariane Bilheran analyse les dérives de cette idéologie pédophile en France et démontre, dans la lignée de ses travaux approfondis sur la psychologie du pouvoir, combien la perversion est toujours l’associée de la paranoïa dans l’avènement du totalitarisme. Elle décrypte pour nous les mécanismes pervers qui contribuent à la mise en œuvre de ce « nouvel ordre mondial » par la transgression sexuelle des enfants et adolescents :

« Lorsque les fous sont au pouvoir, ils imposent leur délire, dans une contagion qu’il s’agit d’identifier pour s’en prémunir. Ils détruisent les enfants et persécutent les sains d’esprit. »






Le FEM veut contrôler l’Internet et les réseaux sociaux pour « lutter contre la désinformation »

[Source : favoris-alcyonpleiades]








Affaire Ursula von der Leyen : quand les médias français méprisent le devoir d’informer

[Source : FranceSoir]

Par Chloé Lommisan

JUSTICE – Après une plainte pénale déposée en Belgique contre la présidente de la Commission européenne, l’affaire dite des SMS prend une nouvelle tournure. Le juge chargé de l’instruction devra maintenant avoir accès aux messages échangés en catimini entre Ursula von der Leyen et Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Du fait d’une suspicion de négociation “hors cadre” d’un méga-contrat d’achat de vaccins, ne pas livrer ces SMS considérés comme des documents administratifs constituerait une infraction pénale. Dans le cas de leur destruction, la présidente von der Leyen, en tant que dépositaire de l’autorité publique, devra s’expliquer devant la justice. Le rebond de cette affaire, qui pourrait révéler l’existence “d’un pacte de corruption”, selon l’avocate française Diane Protat, n’est aucunement évoqué dans la presse française, à de rares exceptions près dont France-Soir et l’Humanité. Mais où est passé le devoir d’informer ? 

Certes, les contrats sur les vaccins négociés par SMS interposés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Albert Bourla, président du géant pharmaceutique Pfizer, ont fait couler beaucoup d’encre.  

Plusieurs articles se sont préoccupés de détailler les méandres administratifs du dossier, lorsque des députés européens ont invité, à deux reprises et sans succès, le PDG de Pfizer à venir s’expliquer devant le parlement européen. 

Conflits d’intérêt ? Corruption ?

Depuis octobre 2022, une enquête est en cours au sein même des instances européennes. Par la suite, en décembre, l’association BonSens a initié une procédure devant la Cour de l’État de New York afin d’obtenir la publication des fameux SMS, qui alimentent de lourds soupçons de conflits d’intérêts, voire de corruption à l’encontre de la présidente de la Commission européenne. 

En effet, aucun document officiel ne relate exactement les conditions officielles de la négociation du gigantesque troisième contrat d’achat de vaccins Pfizer, portant sur 1,8 milliard de doses, pour un montant supérieur à 70 milliards d’euros.

Si cette démarche n’a pas été beaucoup relayée par la presse, le 25 janvier 2023, le New York Times  (NYT) attaquait en justice à son tour la Commission européenne, dans un objectif comparable.  

Le 5 avril 2023, le lobbyiste Frédéric Baldan a déposé une nouvelle plainte, cette fois au pénal en Belgique, devant le juge d’instruction Frenay à Liège. Sa plainte concerne directement la question du troisième contrat d’achat de vaccins et le fait que, de façon manifeste, sa négociation a été menée en dehors du cadre habituel de négociation de ce type de contrat, en court-circuitant un comité de pilotage chargé d’évaluer les offres. Or, Ursula von der Leyen ne dispose d’aucun mandat qui l’autorise à intervenir dans ce type de marché.  

Le droit belge bénéficie d’une particularité. Un dépositaire de l’autorité publique qui porte atteinte à un droit garanti par la constitution de façon arbitraire risque une peine de prison (article 151 du code pénal). En l’occurrence, le droit de laisser tout citoyen accéder à des documents administratifs. 

Une plainte avec constitution de partie civile automatique (contrairement à la France, la décision d’une saisie du parquet par le juge n’est pas à attendre) est par conséquent enregistrée pour usurpation de fonctions, usurpation de titre, destruction de documents publics, prise illégale d’intérêts et corruption.  

Cette affaire est un véritable séisme sur la scène politique européenne, déjà impactée par des soupçons de corruption à l’encontre de la commissaire européenne chargée de la santé, Stella Kyriakidou et le scandale du QatarGate

Gabegie

Alors que les instances européennes n’ont pas voulu permettre aux citoyens de faire la lumière sur les conditions d’achat dispendieuses de vaccins, une solution judiciaire pourrait donc avoir été trouvée à l’échelle d’un Etat et de sa juridiction, en l’occurrence la Belgique.  

Par ailleurs, une dizaine d’États européens, dont la Pologne et la Bulgarie, se questionnent désormais sur le prix d’achat des doses et s’inquiètent quant à l’obligation de devoir recommander des produits qui, au-delà de leur efficacité réelle ou non, ne servent plus à rien alors que le phénomène épidémique de la Covid-19 est terminé. 

En France, 46 millions de doses restent sur les bras de l’administration de santé et vont être gaspillées. Ce sont plus de 30 millions de doses en Italie et plus de 10 millions en Belgique. Une vraie gabegie. Comment soutenir – ou avoir pu soutenir l’idée – de devoir alors racheter des doses supplémentaires sous peine d’être poursuivi pour non-respect d’un contrat commercial… que personne ne peut consulter ? Ou, pire, qui tiendrait d’un accord aussi secret que complice conclu au détour d’un envoi de SMS ? 

Cette situation, tout à l’avantage de l’industrie pharmaceutique, et principalement de Pfizer qui a fait la razzia sur plus des trois quarts des contrats de vente, fait dire à la députée européenne Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Michèle Rivasi :

“On dirait que ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui ont tenu la plume au niveau de la Commission européenne”. 

La députée a pu s’exprimer et détailler l’affaire chez nos confrères de l’Humanité, qui mène notamment l’enquête sur leur chaîne YouTube depuis plusieurs semaines. Valeurs actuelles a abordé le sujet, dans une chronique de Patricia de Sagazan. Le site d’actualités européennes Euractiv a traité l’information. Sud-Radio a couvert cette actualité grâce à André Bercoff, en laissant la parole à Maître Protat et Frédéric Baldan. 

Et c’est à peu près tout, à l’exception de France-Soir, bien évidemment, qui suit ce feuilleton judiciaire depuis le début.

Un silence désastreux pour la démocratie

Un feuilleton qui pourrait devenir un scandale judiciaire et politique majeur. En effet, la présidente de la Commission européenne, qui a déjà un passé agité avec la justice allemande lorsqu’elle était ministre de la Défense, a montré de nombreux signes d’amitié troublants envers Albert Bourla.  

La nature des SMS échangés doit être exposée au public de façon à ne pas discréditer davantage les institutions européennes, court-circuitées par la seule volonté de von der Leyen à traiter unilatéralement cette affaire. Des institutions européennes qui souffrent manifestement d’un point faible structurel inquiétant, celui d’être trop exposées à la puissance des lobbys industriels et financiers. 

Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, les médias français montrent une désarmante inactivité sur ces dossiers. La déontologie relative à la charte de Munich, qui doit garantir aux citoyens une information objective et factuelle quant aux périls qui menacent la chose publique et l’intérêt commun, est oubliée. 

Ce silence est grave pour la démocratie et la stabilité de la sphère politique en Europe. Alors que la défiance des citoyens envers les médias ne cesse d’augmenter en France, cette situation fâcheuse nuit aussi à l’image de la France, sans réaction face aux manquements des institutions supranationales qui la régissent désormais en grande partie.







Pourquoi cet étalage de blancs-becs en Occident ?

[Source : EPR]

Les individus à la tête des principaux pays occidentaux ont tous en commun d’être totalement dépourvus d’expérience. Cette aberration n’est pas le fruit du hasard, elle résulte de la volonté d’oligarques qui placent leurs pions aux endroits stratégiques. En faisant élire, par des stratégies de manipulation d’opinion, des jeunes gens sans expérience, ils s’assurent la docilité d’obligés qui conduiront des politiques favorables à leurs intérêts.

François Asselineau analyse cette situation et dénonce les motivations des responsables de ce jeu de dupes dans lequel les peuples sont les grands perdants.






Lancement du processus de déploiement de l’euro numérique






Guy Mettan : « La guerre OTAN-Russie avait déjà commencé en 2007 »

[Source : ledialogue.fr via arretsurinfo.ch]

Par Alexandre Del Valle

Guy Mettan est un journaliste, un essayiste et une personnalité politique suisse, actuellement député et ancien président du Club Suisse de la Presse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de géopolitiques, dont le remarqué « Russie-Occident, une guerre de mille ans »*.

Alexandre Del Valle : On vous présente souvent en Suisse comme trop proche de la Russie dont vous avez la nationalité, mais vous revenez juste des États-Unis, où vous semblez aussi compter des amis. Ceux-ci sont-ils parmi les démocrates ou les républicains ; comprennent-ils vos positions en faveur d’une paix Russie Occident ? Y a-t-il plus d’Américains que l’on croit qui sont critiques avec la politique guerrière des États-Unis et de l’OTAN ?

Guy Mettan : Je ne choisis pas mes amis en fonction de leurs idées politiques et, comme démocrate, j’estime qu’ils ont le droit d’avoir d’autres opinions que les miennes. Je précise également que j’ai obtenu la nationalité russe suite à l’adoption de ma fille Oxana et grâce à un oukase du président Yeltsine, à une époque où l’on ne savait même pas qui était Poutine.

Cela dit, je n’étais pas retourné aux États-Unis depuis 12 ans et au Canada depuis 25 ans et j’ai eu la satisfaction de constater que, dès qu’on sort des cercles de l’establishment new-yorkais, washingtonien ou californien, la diversité de pensée et la liberté d’expression y sont plus vigoureuses qu’en Europe, où il est désormais interdit d’exprimer une critique du bellicisme atlantiste sans se faire taxer de fasciste, de populiste ou de suppôt de Poutine. Aux États-Unis, cette vigueur critique se retrouve aussi bien dans la gauche radicale et chez certains sites de journalistes d’investigation tels que Consortium News, Grayzone, Common Dreams, Counterpunch ou chez des journalistes indépendants comme Glenn Greenwald, Matt Taibi et Aaron Mate, que dans la droite républicaine et sur Fox News, avec Tucker Carlson en particulier.

J’ai aussi eu le plaisir de faire les neuf heures de trajet entre Boston et Montréal avec mon ami Richard Sakwa, professeur honoraire à l’Université de Kent, qui est l’un des meilleurs spécialistes vivants du conflit Russie-Occident depuis la disparition de Stephen J. Cohen, ancien professeur à Columbia, que je connaissais bien. Nous avons eu tout le temps de refaire le monde en traversant les forêts enneigées du Vermont à bord de notre bus Greyhound.

Vous dénoncez la Russophobie de l’Occident, mais en même temps comment ne pas dénoncer l’agression russe de l’Ukraine souveraine ? Cette russophobie est-elle antérieure à la crise ukrainienne ? Avant même la révolution orange de 2005 ?

Vaste question. J’ai effectivement publié une vaste généalogie de la russophobie occidentale (Russie-Occident, une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne), dont l’édition remise à jour vient de paraître à TheBooksEdition.com. Ce livre permet de comprendre les racines profondes de la guerre d’Ukraine et montre comment l’Occident moderne, avec Louis XV et Napoléon d’abord, puis avec la Grande-Bretagne impériale, l’Allemagne wilhelminienne puis nazie, et enfin avec les États-Unis depuis 1945, ont érigé la Russie en ennemi viscéral chaque fois que celle-ci s’opposait à leurs rêves de domination mondiale. Le conflit actuel n’est qu’un nouvel avatar de cette lutte séculaire, qui fait écho aux invasions polonaise (en 1610), napoléonienne (en 1812), franco-britannique (en 1853), allemande, alliée et hitlérienne (1914, 1919 et 1941) et enfin américaine (avec la déstabilisation de la Géorgie et de l’Ukraine par le biais de révolutions orange financées de l’extérieur en 2004, 2005 et 2014).

Il ne s’agit pas ici d’exonérer la Russie de quoi que ce soit. Celle-ci devra assumer sa responsabilité devant l’opinion publique mondiale et devant l’histoire. Mais il n’est plus possible d’ignorer que l’OTAN, guidée par le trio Etats-Unis-Royaume-Uni-Pologne, a tout fait pour que ce conflit éclate en élargissant l’Alliance à l’Est au mépris des promesses faites à Gorbatchev en 1991, en bafouant les accords de Minsk dont l’application aurait permis d’éviter cette guerre et en méprisant les propositions russes faites à Genève lors du sommet Biden-Poutine de juin 2021 et en décembre de la même année par le Kremlin.

Vous intervenez souvent en conférence et dans des médias, que pensez-vous du degré de désinformation qui règne non seulement en Russie, ce qui est d’ailleurs systématiquement relevé, mais aussi en Occident ? Les choses se sont-elles aggravées depuis des années, selon vous qui êtes journaliste et ancien président du Club suisse de la presse ?

On sait qu’en temps de guerre il n’y a que les cimetières, les fabricants d’armes et la propagande qui s’épanouissent, de part et d’autre de la ligne de front. Les Russes n’échappent pas à cette loi. Mais nous devrions balayer devant notre porte avant de juger les autres. Comment peut-on prétendre respecter la liberté de la presse quand on interdit les médias russes dans l’Union européenne, en transgressant toutes les règles ? De quoi a-t-on peur ? Que leurs mensonges supposés sonnent plus vrais que les nôtres ?

À mes yeux, l’unilatéralisme de nos médias, leur absence absolue d’esprit critique et leur capitulation sans condition devant le bellicisme otanien signent l’arrêt de mort du journalisme libre et indépendant. Quand j’ai commencé dans le métier, je révérais la BBC, le New York Times et le Washington Post, où j’avais des amis, le Spiegel, le Monde dont l’ancien rédacteur en chef André Laurens m’avait prêté sa machine à écrire… Aujourd’hui, ces médias se sont honteusement alignés sur la machine de guerre atlantiste. Les chaînes radio et TV tant publiques que privées font encore pire.

Pendant quelques années, on avait pu espérer que les réseaux sociaux sauveraient la liberté de pensée et d’expression. Mais leur remise à l’ordre avec le triste épisode du Russiagate, totalement inventé pour nuire à Trump avant d’être mis en pièce par la Columbia Review of Journalism, a conduit au rétablissement effectif de la censure sur les grands réseaux. Ces dernières années, ceux-ci ont engagé des centaines d’anciens collaborateurs des services de renseignement pour faire la police. Les liens entre les plateformes privées et les organes de sécurité de l’État sont donc très étroits et assurent l’efficacité de la propagande en Occident. Il ne reste plus que des plateformes alternatives comme Rumble ou Substack pour assurer la liberté d’expression.

Face à la grossière propagande russe qui rappelle celle du stalinisme sur l’antifascisme et qui consiste à dénoncer constamment la « nazification » de l’armée et même du pouvoir ukrainien alors même que Zelenski (orthodoxe chrétien) est fils de juifs, maintenez-vous que des groupes nazis sont toujours présents au sein de l’armée et que Stepan Bandera et Roman Shukhevych, massacreurs de Juifs alliés des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, sont toujours des héros officiels de Pravi Sektor, Azov et qu’ils sont honorés par des rues et des monuments officiels en Ukraine ?

Précisons que Zelenski est d’ascendance juive, mais n’est pas juif au sens strict du terme puisque sa mère n’est pas juive. Cette judaïté retrouvée a été mise en avant pour tenter d’obtenir le soutien de la puissante communauté juive américaine et de l’opinion israélienne. Mais celles-ci ne sont pas dupes, ce qui explique le flop de Zelenski lors de son discours à la Knesset et le flop de la visite de militants Azov à Massada l’an dernier.

Rappelons aussi que chaque année, jusqu’en janvier 2022, l’ambassade israélienne à Kiev et la presse israélienne s’indignaient que des bataillons Azov et des milliers de militants de Pravy Sektor défilent dans les rues des villes ukrainiennes en arborant des saluts et des insignes nazis. De même, le fait qu’une avenue Stepan Bandera, bourreau de dizaines de milliers de juifs ukrainiens entre 1941 et 1944, débouche sur le monument de Babi Yar, où 50 000 juifs ont été massacrés par les SS assistés de nationalistes ukrainiens, n’indiffère que les ignorants.

En insistant sur la « dénazification » de l’Ukraine, les Russes instrumentalisent certainement la Shoah et l’antifascisme en leur faveur, mais ils ont mis le doigt sur une réalité que ni la presse ni les dirigeants occidentaux ne veulent reconnaître. Même s’il est vrai que les extrémistes ukrainiens à tendance néonazie ne représentent qu’une minorité, il s’agit hélas d’une minorité très active et très puissante au sein de l’appareil d’État et de l’armée, même si elle est beaucoup moins visible aujourd’hui.

A-t-on des noms de dirigeants et autres membres du gouvernement Zelenski ou gouverneurs, maires ou généraux ukrainiens devenus « respectables » pour rassurer les Occidentaux et Israël, mais issus des partis politiques nazis qui maintenant, contrairement à 2014-15, n’ont plus d’élus officiels au Parlement ? Les néonazis les plus puissants se sont-ils « relookés » ou « recyclés » ?

Au début de la guerre, les réseaux sociaux ont montré d’innombrables photos d’unités et de groupes de gens arborant des insignes ou faisant des saluts nazis. On a aussi pu voir nombre d’exactions et de crimes commis par ces unités, tels que des massacres de prisonniers russes ou des flagellations de gens suspectés de russophilie. Par peur du scandale et de donner raison à Poutine, toutes ces images et ces vidéos ont été purgées, si bien qu’elles ont quasiment disparu des écrans. De même, les porte-parole les plus visibles de cette mouvance — pensons notamment à l’unité Safari, repérée à Butcha entre le départ des Russes et la révélation des atrocités, aux Andryi Biletski, ancien député d’extrême droite, Dmytro Yarosh, nommé conseiller spécial du chef de l’armée ukrainienne peu avant la guerre, Oleksander Poklad surnommé l’étrangleur, au commandant Dmytro Kotuybaylo ou encore à Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy s’est fait une gloire de défiler — se sont faits très discrets ou ont été mis à l’écart afin de ne pas nuire à la crédibilité de la propagande occidentale et à l’effort de guerre otanien. Enfin le déroulement de la guerre a aussi éclairci les rangs nationalistes lors des batailles de Kharkiv et de Marioupol.

Les médias occidentaux relaient souvent la propagande ukrainienne de guerre (certes compréhensible pour susciter l’aide de la communauté internationale). Celle-ci est-elle finalement contre-productive ou nuisible à la paix ou au contraire efficace pour encourager les Ukrainiens moralement et faire adhérer les Occidentaux à aider militairement les Ukrainiens et consentir aux sacrifices économiques ?

Il est certain que l’attitude va-t-en-guerre des médias occidentaux, qui fustigent tout appel à la négociation comme une trahison de la « démocratie » ukrainienne et des « valeurs occidentales » n’aide en rien à un retour à la paix, ou à une simple trêve. Depuis le début de la guerre, et encore davantage depuis les événements de Butcha, tout a été fait pour diaboliser la Russie et transformer les Russes en monstres assoiffés de sang et en criminels de guerre pathologiques, de façon à rendre impossible tout recours à la diplomatie et au dialogue, sous le prétexte « qu’on ne peut pas parler avec des criminels ».

Le mandat d’arrêt lancé par la CPI contre Poutine est l’aboutissement de cette logique, qui vise à instrumentaliser la justice pour imposer la poursuite de la guerre par tous les moyens, quel que soit le nombre de victimes provoqué par ce jusqu’au-boutisme juridique. Or que signifie la justice quand elle est menée dans le but de prolonger délibérément la guerre ? Quand on sait que la CPI est présidée par un Polonais et que le procureur est un Britannique, soit deux représentants des nations les plus antirusses qui soient, et que les millions qui ont servi à financer l’instruction contre Poutine proviennent de pays de l’OTAN (voir les articles de Janet H. Anderson sur Justiceinfo.net et de Max Blumenthal sur Grayzone), on peut sérieusement se poser la question de l’indépendance de cette Cour. Surtout quand on constate qu’elle a été incapable d’instruire l’affaire des crimes de guerre commis par ces mêmes Alliés en Irak, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens.

Il ne faut pas s’étonner si, dans ces conditions, les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine restent sceptiques tandis que les opinions publiques occidentales sont chauffées à blanc par la propagande active des experts, universitaires, journalistes et autres formateurs d’opinion tout en étant désamorcées d’un autre côté par une censure qui élimine systématiquement les faits gênants pour le narratif dominant.

Confirmez-vous les récentes analyses du FMI jugeant la Russie économiquement bien plus résiliente que prévu ?

J’observe l’économie russe depuis trente ans. J’ai assisté à son effondrement dans les années 1990 et à sa lente reconstruction dans les années 2000. J’ai eu l’occasion de visiter d’innombrables usines et entreprises à la tête de délégations économiques et j’ai pu constater la vigueur de cette reprise, constamment sous-estimée par l’Occident, qui n’a cessé de proclamer que l’économie russe valait moins que rien, qu’elle n’était même pas au niveau de l’Espagne, etc. Les observateurs avisés, comme Jacques Sapir ou Emmanuel Todd, savent pourtant qu’elle est beaucoup plus résiliente que prévu. Le FMI a récemment revu la croissance pour 2023 à la hausse, l’estimant à 0,7 % au lieu de 0,3 %. Ce qui est une performance dans le climat de sanctions actuel. Après 2014, on avait pu constater que les sanctions, loin d’affaiblir l’économie russe, la renforçaient, comme ce fut le cas pour l’agriculture, qui a connu un boom spectaculaire, notamment pour la production de blé et de lait.

Trop longtemps, la Russie s’est reposée sur l’exportation de pétrole, de gaz et de produits miniers, qui enrichissait une classe d’oligarques qui pratiquaient l’évasion de capitaux pour s’acheter des yachts et des résidences de luxe en France, à Londres ou en Suisse. Grâce à Bruno Lemaire et à ses amis, qui ont confisqué les avoirs de ces gens et les réserves de la banque centrale de Russie, cette époque est terminée.

Dans les années qui viennent, il faut s’attendre à ce que l’industrie russe rebondisse, et pas seulement dans le secteur militaire. La guerre a brutalement rappelé à l’Occident qu’on ne produit pas de la richesse avec des avocats, des spécialistes du marketing et autres manipulateurs de symboles chers à Robert Reich, mais avec de l’économie réelle. Les ordinateurs de la Silicon Valley ont besoin d’énergie, les usines de matières premières et les hommes de nourriture. La Russie possède tout cela en abondance, avec les ingénieurs et la formation scolaire en plus.

Craignez-vous une guerre OTAN-Russie déjà en place non officiellement, mais plus frontale et une montée en intensité ?

La guerre OTAN-Russie avait déjà commencé en 2007, lorsqu’à la Conférence de Munich Vladimir Poutine avait demandé à l’OTAN de ne pas franchir la ligne rouge avec l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’Alliance et que celle-ci avait répondu en ouvrant ses portes à ces deux pays au printemps 2008 et en autorisant le président géorgien Saakhashvili à attaquer l’Ossétie du Sud le 8 août 2008. En 2014, les émeutes de Maidan, soutenues par l’Occident, John Mc Cain et Victoria Nuland en particulier, et la prise du pouvoir par des nationalistes ukrainiens qui ont aussitôt harcelé les populations russophones du pays en proscrivant leur langue, ont provoqué la sécession du Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie. On connaît la suite de l’histoire.

L’intervention militaire actuelle, comme on commence d’ailleurs à le reconnaître, s’inscrit donc dans la logique de 2014 et du bombardement continu des populations du Donbass par l’armée ukrainienne au prix des 14 000 morts reconnus par l’ONU. Pendant ces huit années, ainsi que l’ont avoué Angela Merkel et François Hollande, l’OTAN en a profité pour armer, former et entraîner l’armée ukrainienne de façon qu’elle puisse récupérer les territoires perdus par la force, ainsi que l’a décrété Zelenski dans un ukase publié en mars 2021, deux mois après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.

Vue du côté russe, l’intervention de l’OTAN dans les zones frontières de la Russie existe depuis 2008 et n’est donc en rien une surprise. La surprise est plutôt du côté occidental, dans la mesure où les opinions publiques euro-américaines ont été tenues, et continuent à être tenues, dans l’ignorance de ces ingérences avec des formules aussi alambiquées que trompeuses, telles que co-belligérance, assistance à démocratie en danger, livraisons d’armes « pour sauver des vies », etc. Pour le moment, les risques d’escalade sont maîtrisés, les Russes ne faisant que riposter à la montée en puissance de l’aide occidentale. On dénonce leur « chantage » nucléaire, mais on oublie de mentionner que les allusions de Poutine à ce sujet sont toujours des réactions à des actions occidentales (changement de doctrine d’usage de la force nucléaire américaine, déclarations de Le Drian en février 2022 ou des Britanniques en mars 2023 sur l’usage d’uranium appauvri, etc.)

Les Américains vont-ils subitement lâcher les Ukrainiens comme ils ont fait avec la Résistance afghane ou les Kurdes de Syrie dès que le vent des sondages tournera ou les élections approcheront ou sont-ils condamnés à aller jusqu’au bout pour empêcher le camp pro-russe multipolariste et « révisionniste » (au sens des RI) de défier l’ordre international occidentalo-centré, l’un des enjeux globaux de cette guerre ?

Avec les États-Unis, tout est toujours possible, le meilleur comme le pire. Comme au Vietnam ou en Afghanistan, ils pourraient tout à fait abandonner le terrain si l’intervention ne correspond plus à leurs intérêts immédiats. Mais il faut savoir que la doctrine américaine inspirée par Paul Wolfowitz en 1992, le Grand Échiquier de Brzezinski en 1997 et le rapport de la Rand Corporation en 2019 (Overextending and Unbalancing Russia), a toujours considéré la Russie comme un adversaire à abattre et l’Ukraine comme un territoire à conquérir. Ils ne vont donc pas la lâcher facilement. Les Américains, qu’ils soient démocrates (restaurer le leadership américain) ou républicains (rendre sa grandeur à l’Amérique), partagent le même but, à savoir le maintien de l’hégémonie états-unienne via le dollar et la force militaire. Ils diffèrent seulement sur l’ordre des priorités, les Républicains considérant qu’il faut d’abord s’attaquer à la menace chinoise quitte à s’allier avec Moscou tandis que les Démocrates estiment qu’il faut d’abord détruire la Russie avant de s’attaquer à la Chine.

Quelles seraient selon vous les pistes les plus réalistes de sortie de crise, de déconfliction ou simplement de désescalade afin d’arrêter le carnage en cours ?

L’Occident, en criminalisant Poutine, a gelé de facto tout recours à la diplomatie. De leur côté, les Russes, qui ont l’avantage du nombre, du temps, de l’espace et de la proximité, ne voient pas d’urgence à négocier.

À ce stade, je ne vois donc pas d’autre sortie de crise que la poursuite des opérations militaires jusqu’à épuisement des belligérants, sur le modèle d’un scénario à la coréenne. Tantôt un camp avance, tantôt il recule, sans progression décisive, jusqu’à ce qu’on décide d’arrêter les frais et de geler le conflit à la ligne de front. Quoiqu’il en soit, l’Europe restera divisée pour longtemps tandis que le basculement du monde en faveur de l’Asie et du Sud global va s’accélérer et s’intensifier.



*« Russie-Occident, une guerre de mille ans : La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne », Genève, 2015.




Manifestations suédoises à travers tout le pays contre l’OTAN

[Source : french.presstv.ir via RI]

Des milliers de personnes ont organisé des manifestations à travers toute la Suède pour exprimer leur colère contre l’OTAN qui tient actuellement un grand exercice dans le pays et pour dire non à l’adhésion de la Suède à cette « alliance de guerre ».

Tout en tenant des pancartes et des banderoles indiquant « Non à l’OTAN », « La guerre de l’OTAN fera tuer nos enfants pour un dollar », des manifestants de 17 villes ont appelé les responsables à adhérer à la politique étrangère traditionnelle du pays qui consiste à rester à l’écart des alliances militaires et maintenir la neutralité.

« L’OTAN n’est rien d’autre que la machine de guerre des États-Unis », a déclaré samedi Nellie Puig, une manifestante à Xinhua dans le centre de Stockholm.

« Ce n’est pas une alliance défensive comme ils le prétendent. C’est une organisation qui fait des corvées pour les Américains », a ajouté Puig.

À Göteborg, environ 2 500 personnes se sont rassemblées samedi 22 avril dans le centre-ville, puis ont marché vers Götaplatsen, affectant plusieurs lignes de transport public à travers la ville.

Les manifestants ont également protesté contre l’exercice militaire Aurora 23 en cours, un événement où 26 000 participants, principalement des États membres de l’OTAN, se sont réunis pour s’entraîner avec les forces armées suédoises.

L’exercice est considéré comme l’un des plus grands exercices militaires en Suède depuis des années et s’écoulera sur plusieurs semaines c’est-à-dire jusqu’au 11 mai 2023 pour renforcer la capacité à contrer toute attaque armée contre la Suède.

Les autorités ont tenté de sensibiliser les citoyens sur les inconvénients entraînés par l’exercice qui devrait perturber la circulation. Le personnel militaire sera ainsi plus présent que d’habitude dans les rues en même temps qu’il s’entraîne sur des terrains privés.

« Aurora 23 et des exercices antérieurs similaires prouvent que la Suède est de plus en plus intégrée à l’OTAN à laquelle elle vend aussi des armements », a déclaré Puig.

Un autre participant, Krister Holm, a déclaré à Xinhua : « Ce serait mieux pour le développement de la société, de la démocratie et de la culture suédoises, si nous étions neutres. L’OTAN est une alliance de guerre qui pourrait entraîner la Suède dans un conflit auquel nous ne souhaitons pas participer. »

« Être membre de l’OTAN coûtera également cher aux contribuables suédois, car le budget de la défense doublera tandis que le financement du système éducatif et des soins de santé sera réduit », a-t-il ajouté.

Holm et Puig craignent tous deux que si la Suède est acceptée comme membre de l’OTAN, des armes nucléaires puissent être stockées dans le pays.

Turquie: la Suède doit prendre des mesures concrètes pour adhérer à l’OTAN
La Turquie accuse la Suède d’héberger des membres du groupe terroriste PKK, une accusation que la Suède dément.

« La Suède a traditionnellement travaillé pour le désarmement nucléaire », a déclaré un manifestant, ajoutant qu’une fois que la Suède deviendrait membre de l’OTAN, « les politiciens devront alors [incontestablement] reconsidérer leur position ».

Le 22 mars, le Parlement suédois, Riksdagen, a voté en faveur de l’adhésion du pays à l’OTAN. La demande d’adhésion à l’OTAN que la Suède, avec la Finlande voisine, a soumise après le début de la guerre Ukraine-Russie, et qui a été approuvée par 28 des 30 membres de cette alliance.

Le 31 mars, tous les membres du bloc militaire ont ratifié la candidature de la Finlande, tandis que la Suède n’a pas encore reçu l’approbation de la Hongrie et de la Turquie, qui ont précisé qu’elles examineraient séparément la demande de Stockholm.

L’Occident espère que la Suède deviendra bientôt membre de cette organisation, et les États-Unis ont exhorté la Hongrie à obtenir l’approbation de la Suède avant juillet.






L’Union européenne, c’est la guerre, il faut en sortir via le Frexit !

Par Gérard Delépine

Lors de sa création, l’Union Européenne promettait aux peuples naïfs de chasser la guerre de notre continent, de protéger notre économie des concurrences étrangères, d’assurer notre prospérité, et de conforter nos libertés et nos démocraties.

Les cinquante dernières années montrent que ces promesses n’étaient qu’un leurre.

L’UE a poussé à la guerre contre nos amis serbes

La scission de la Yougoslavie a été le premier défi que l’UE a été incapable de résoudre équitablement. La France a été poussée par l’UE et l’OTAN à bombarder le peuple serbe, peuple ami que nous avions mené à l’indépendance en 1918 et qui ne nous menaçait d’aucune manière. Lors des bombardements de Bucarest, ses habitants ont eu le mérite de ne pas détruire le monument « à la France » érigé sur la colline de la forteresse de Bucarest, mais seulement de le recouvrir d’un drap noir. Plus de 100 de nos soldats sont morts1 dans une guerre à laquelle nous n’avions aucune raison de participer et qui a abouti à la création d’un état (le Kosovo) où la corruption, et les mafias règnent en maîtres2 sans que l’UE parvienne à améliorer les choses3. Aurions-nous participé à cette guerre qui ne nous concernait pas et dont le bilan final est désastreux si nous n’avions pas été membre de l’UE et de l’OTAN ?

L’UE c’est l’escalade vers une guerre contre la Russie

Le conflit Ukraine-Russie actuel ne devrait pas nous concerner. L’Ukraine n’est pas notre alliée et ne l’a jamais été : en 1941, les dirigeants de l’Ukraine collaboraient avec les nazis pour exterminer les juifs4 puis en 1943 et 1944 les Polonais5. Les meurtriers d’alors sont aujourd’hui toujours honorés par les dirigeants ukrainiens actuels qui ont donné les noms de Stepan Bandera et Roman Shukhevych à des rues6 7 et érigé des statues pour les glorifier8 comme l’attestent ces photographies publiées par Wikimedia Commons !

Et de nombreux Ukrainiens célèbrent encore la création de la division waffen SS ukrainienne9 !

Les dirigeants ukrainiens sont les derniers du monde à oser honorer des criminels nazis. Les aider représente une injure à la mémoire des Français résistants et juifs, assassinés par les nazis. À l’opposé, la Russie a été notre alliée durant les deux guerres mondiales, ce qui lui a coûté plusieurs dizaines de millions de morts. Elle défend les valeurs traditionnelles occidentales foulées au pied par les dirigeants de l’UE contre l’avis des peuples.

L’Ukraine n’est pas plus démocrate ni vertueuse que la Russie

Les dirigeants ukrainiens actuels n’incarnent pas la démocratie comme le prétend l’UE, à moins de qualifier « démocrates » des dirigeants qui refusent le respect des référendums et font tirer sur leurs citoyens russophones qui demandent le respect de leur langue natale et l’autonomie.

L’Ukraine est le pays de tous les trafics10 11. Elle autorise la rémunération des mères porteuses et a fait une percée sur ce marché mondial estimé à près de 5 milliards d’euros avec, en cinq ans, plus de 4000 naissances pour autrui (dont 90 % pour des étrangers). Marché que dénoncent tant le médiateur pour les droits de l’enfant en Ukraine12 que René Frydman père français de la fécondation in vitro. Dans son rapport de 2021, Transparency International a classé l’Ukraine au 122e rang mondial, sur 180, en matière de corruption. Plus de 13 milliards de dollars ont été détournés sur l’alimentation des soldats13. Tout récemment la CIA a présenté à Zelensky une liste de 35 généraux et hauts représentants du gouvernement ukrainien, liste prouvant le détournement de 400 millions de dollars sur l’aide accordée.

Comme le précise Alexandra Goujon : « Si l’Ukraine espère un jour devenir État membre de l’UE et continuer à toucher des subventions, notamment pour la reconstitution du pays après la guerre, elle doit donner des gages en matière de corruption et d’État de droit ». On en est très loin et pourtant la chef autodéclarée de l’UE accorde des privilèges à ce pays réservés aux membres.

Nous n’avons vraiment aucune raison valable pour prendre part à ce conflit

Lors du conflit Géorgie-Russie, la neutralité française lui a permis de jouer le rôle d’intermédiaire de paix et facilité un armistice salvateur.

Au lieu de rester neutre et de faciliter la paix comme nous devrions le faire,nous encourageons les Ukrainiens à se faire massacrer pour une cause perdue d’avance. En dehors des médias propagandistes, qui peut croire qu’un petit pays sans industrie lourde puisse vaincre un pays industrialisé aguerri, à la population trois fois plus nombreuse et qui dispose de l’arme nucléaire ? Livrer des armes n’aboutit qu’à faire couler inutilement le sang ukrainien et ruiner les pays de l’UE.

Dans ce conflit les seuls gagnants sont les industriels américains dont particulièrement les pétroliers. Les sanctions imposées par la Commission Européenne ont abouti à la perte des milliards que nous avions investis en Russie et des marchés qu’elle nous offrait. Elles nous obligent à acheter notre énergie à des prix exorbitants, responsables d’une inflation sans précédent récent, de la faillite de nombreuses petites et moyennes entreprises, d’innombrables suppressions d’emploi et d’un appauvrissement sévère de notre population. Sans compter que l’achat et le transport du gaz de schiste américain aggravent les pollutions que nous prétendons combattre. Les sanctions de l’UE ne punissent que les Européens et affaiblissent gravement nos industries, tandis que l’économie russe est finalement épargnée.

Les mesures antirusses de l’UE nous ruinent et nous mettent en danger de guerre nucléaire. Livrer des armes dans ce conflit lointain sans intérêt pour notre nation nous rend cobelligérant et nous entraîne dans une spirale susceptible d’aboutir à une guerre nucléaire. Est-ce là l’intérêt de la France ?

Si l’UE et l’OTAN veulent la guerre, qu’ils la fassent sans la France, si les autres peuples l’autorisent ce qui est loin d’être la réalité, comme le démontrent les manifestations antiguerre qui se multiplient de l’Italie à la Pologne ! Sortons de l’UE via Frexit ! Sortons du commandement intégré de l’OTAN !

SILVANO TROTTA OFFICIEL

Comme tous les soirs en Allemagne, dans presque TOUTES les villes, malgré le Carnaval (très important là-bas comme ici en Alsace) des manifestations ont lieu contre la guerre, contre l’OTAN, contre les US ! Dans le silence des médias mensongers. Ici Ronneburg ville de 3445 habitants !







Les ministres français poursuivis par des casseroles






Le mari d’une animatrice à la BBC décédée suite au vaxin Covid intente une action en justice

[Source : encause.fr]

[Illustration : Lisa, la femme de Gareth Eve, est décédée en mai 2021 peu après avoir reçu le vaccin Covid d’AstraZeneca.]

Par Melissa Undor

Le mari de la présentatrice de la BBC Lisa Shaw, décédée après avoir reçu sa première piqûre de Covid, a déclaré qu’il intentait une action en justice.

Lisa est décédée en mai 2021, une semaine après avoir reçu l’injection. Dans les jours qui ont précédé sa mort, l’animatrice de BBC Radio Newcastle a souffert de violents maux de tête, qui se sont révélés être une hémorragie cérébrale.

Après avoir été admise à l’hôpital, elle a embrassé une dernière fois son mari Gareth Eve et lui a dit « Je suis fatiguée » avant de mourir tragiquement.

Il s’est maintenant exprimé en admettant qu’il n’avait « pas d’autre choix » que d’intenter une action en justice, car il envisage de poursuivre les fabricants du vaccin Oxford-AstraZeneca après n’avoir pas réussi à obtenir de réponses ailleurs.

Il fait partie d’un groupe d’environ 75 plaignants, dont certains ont perdu des membres de leur famille et d’autres ont survécu avec des blessures.

S’adressant à la BBC, il a déclaré :

« Il n’est pas dans mes habitudes de me retourner et de dire que je veux poursuivre quelqu’un en justice, mais pendant presque deux ans, nous avons essayé de nous engager avec le gouvernement et les députés depuis la mort de Lisa et aucun d’entre eux ne nous a contactés ou ne s’est engagé avec nous de quelque manière que ce soit. »

« C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas d’autre choix – si le gouvernement ou AstraZeneca ne veulent pas dialoguer avec nous, que pouvons-nous faire d’autre ? »

Gareth a déclaré que tout ce qu’il voulait, c’était « une sorte de reconnaissance de ces décès ».

Il poursuit :

« Nous ne sommes pas des fous ou des théoriciens du complot, nous sommes des époux et des membres de familles qui ont perdu quelqu’un. »

« Ces choses sont arrivées à trop de gens et on nous fait sentir que c’est un sale secret, que nous parlons de quelque chose dont nous ne devrions pas parler. »

« Il est établi que le vaccin Covid d’AstaZeneca en est la cause – il ne s’agit pas de Covid, il ne s’agit pas du nombre de vies sauvées par le vaccin Covid, il s’agit de ce que ce vaccin a fait à Lisa et à d’autres familles, il ne s’agit pas de savoir s’il a été efficace ou si quelqu’un est anti-vaccin ».

Il a ajouté :

« Quel que soit l’argent, il ne ramènera pas la mère de mon fils ».

En août 2021, Karen Dilks, coroner de Newcastle, a conclu que Lisa était décédée d’une très rare « thrombocytopénie thrombotique induite par le vaccin », une maladie qui entraîne des gonflements et des hémorragies cérébrales.

Le vaccin d’AstraZeneca a été le premier à être approuvé au Royaume-Uni en décembre 2020 et a permis [soi-disant] de sauver des milliers de vies.

Un porte-parole du ministère de la santé a déclaré que tous les vaccins avaient fait l’objet d’essais rigoureux avant d’être distribués.

AstraZeneca a déclaré : « Nous ne sommes pas en mesure de commenter les affaires juridiques en cours. La sécurité des patients est notre priorité absolue et les autorités réglementaires ont des normes claires et strictes pour garantir l’utilisation la plus sûre possible de tous les médicaments, y compris les vaccins. Nous exprimons notre sympathie à tous ceux qui ont signalé des problèmes de santé ».

Le week-end dernier, le 1er avril, Gareth a tweeté : « Je t’aimerai toujours Lisa ».

Il élève désormais seul leur fils de huit ans, Zachary.

[Source anglaise : https://www.bbc.com/news/uk-england-tyne-65187992]






Ces mots qui disparaissent

Par Gérard Le Maître

Réflexion intéressante : Ces mots qui disparaissent pour changer La Société ? Nier ce qui est gênant et qu’on naffronte pas ??

Une Société qui n’ose plus affronter ses maux, ses difficultés qu’elle n’a pas su résoudre et préfère les appeler autrement par lâcheté, que par leur véritable appellation historique est une société en perdition, qui se renie, qui s’abandonne et se voile la face plutôt que d’affronter et d’appliquer les règlements, les lois qui ont été créées pour cela, nous assistons à notre propre déclin et l’acceptons…

Petit aperçu…

Il y a des mots, des expressions, qu’on n’entend plus ou qu’on emploie moins. Ils sont arrivés, exténués, à la fin du deuxième millénaire, le siècle qui vient de leur être fatal.

Conservez-les, un jour viendra peut-être où on ne les trouvera plus dans aucun dictionnaire, si ce n’est du vieux français…

Inculpation — A été expurgé du Code Pénal au profit de « mise en examen ». Cela afin d’éviter une infamante présomption de culpabilité. Être « en examen » ne présage pas du résultat de l’examen. Aujourd’hui quand quelqu’un est mis en examen, on doit toujours insister sur le fait que cela ne préjuge pas de sa culpabilité ? Comme du temps où il aurait été « inculpé ».

Instituteur — Longtemps remplacé par « Maître d’école ». Il tend à disparaître par sa dissolution dans le concept fourre-tout de l’enseignement, au bénéfice de « professeur des écoles »

Maîtresse — Ne pas assimiler à la version féminine d’instituteur ! Ce serait une « professeuse des écoles ». Les maris n’ont plus de maîtresse, mais une « amie ». Les épouses conservent parfois l’amant, mais seulement à cause de la connotation romantique : les moins romantiques n’ont qu’un ami aussi.

Morale — À force d’être inemployée a disparu. Ne demeure que « ordre moral ». Toutefois personne ne se réclame du « désordre moral ». La morale n’est plus enseignée, elle est remplacée par « éducation à la citoyenneté »

Mourant — Il n’y a plus de mourant, mais des malades en « phase terminale ». Afin d’éviter une regrettable confusion, ne dites pas à votre fils qu’il est en terminale, mais qu’il va passer son bac ! Pour désigner un mort doit-on parler d’un individu « en phase terminée » ?

Patriote — Totalement absent du vocabulaire politique et civique. Désigne un missile américain.

Patron — Nous n’en avons plus, ni même des chefs d’entreprise, mais des dirigeants d’entreprise. Le CNPF (C N du patronat français) en a pris acte en devenant le MEDEF. Seuls quelques cégétistes utilisent encore le terme de « patron » ce qui prouve bien qu’il est désormais péjoratif…

Pauvre — N’existe plus. C’est un « défavorisé », un « plus défavorisé », un « exclus », un « S.D.F. » à la rigueur un « laissé pour compte ». Dans les années 80, il subsistait uniquement dans l’appellation « nouveau pauvre » ; ce fut le chant du cygne. Les sans dents peut être..

Province — Dire « en région ». On ne dit plus du « provincial », mais du « régional ».

Race — A été abolie au profit « d’appartenance ethnique ». On peut néanmoins dire « black » en anglais et en banlieue.

Servante, bonne — Se trouve dans les romans du XIX° siècle. Aujourd’hui c’est une « employée de maison ». Quand elle s’occupe de vieux — pardon de « personne âgée » — elle devient « auxiliaire de vie ».

Séquestré — Aucun cadre, aucun chef d’entreprise n’est séquestré, il est « retenu contre son gré ».

Vandale — a laissé place à « jeunes en colère » au « paysans en colère ». L’ampleur des dégâts distingue les vandales des autres.

Vandalisme — impolitesse, injures, agressions, bris de matériel, racket sont regroupés sous le terme « incivilités ». On ne dira plus que ce sont des « sales gosses », mais qu’ils « manquent de civilité ». À noter la louable tentative de Jean-Pierre Chevènement d’introduire la bénigne expression » sauvageon ». Il dû battre en retraite devant l’insurrection des consciences.

Vol — Terme réserve aux gagne-petit et aux obscurs. Pour les politiques on parlera « d’enrichissement personnel ». Ce qui est condamné unanimement par les collègues contrairement à l’enrichissement impersonnel, qui, lui, ne bénéficie qu’au parti, mérite la compréhension, ce que les juges n’ont pas encore compris.

Voyou En voie d’extinction. On ne connaît que des individus « connus des services de polices », des « récidivistes », des multidélinquants ».






La diplomatie chinoise des « loups guerriers » est-elle un signe de la situation désespérée de ce pays ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Les médias internationaux relaient régulièrement que la Chine réalise de nombreux « succès » diplomatiques et économiques. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. Ses diplomates sont d’une vulgarité sans nom. Insultes sur Twitter, propos racistes à l’égard des pays rivaux, la rhétorique guerrière du Parti communiste chinois se radicalise constamment. Prenons en exemple l’ambassadeur du PCC en France Lu Shaye qui montre bien les dérives d’un discours autoritaire et désespéré. La Chine peut-elle dominer le monde avec un tel discours ? Analyse.

Lu Shaye est un bien curieux personnage : ce diplomate adepte du style des loups guerriers (du nom d’un blockbuster chinois qui reprend le style de Rambo) en mission pour représenter son parti à l’étranger multiplie les calomnies et les mensonges avec une impunité assez fascinante. Il a participé à la populaire chaîne YouTube Thinkerview. Plus de trois heures à manier la langue de bois, les mensonges, les demi-vérités et des menaces à peine voilées. Il est aussi régulièrement invité dans les chaînes d’information françaises à commenter l’actualité en lien avec son pays d’origine.

Dans une entrevue récente sur la chaîne LCI, il affirme que les frontières des pays issus de l’éclatement de l’ex-empire soviétique ne seraient pas issues de traités internationaux reconnus. Or, il vient ainsi de légitimer la Russie qui entend « remodeler » ces frontières selon ses envies. Que la Crimée ne serait pas « ukrainienne ». Or, en droit international, lorsqu’un État fédéré quitte pour obtenir son indépendance, il a le droit de garder les frontières qu’il avait avant.

C’est ainsi qu’à une autre question, à savoir si les Taiwanais devraient avoir le droit de décider de leur avenir, Lu Shaye affirme que c’est la « volonté du peuple chinois » de réunifier les « deux rives du détroit ». Avec la force si nécessaire, évidemment. Sans compter qu’il nie les crimes commis par son parti lors de sa très peu glorieuse histoire. Lors du grand bond en avant et la révolution culturelle. Mais tout ça nous indique probablement une chose.

La Chine va très mal. Cela pourrait penser saugrenu de l’affirmer à l’heure de la « victoire » diplomatique chinoise sur l’Occident, notamment au Moyen-Orient. Mais pourtant. De plus en plus de Chinois quittent le pays. Si nous avons beaucoup parlé du chemin Roxham ces derniers mois, les États-Unis arrêtent de plus en plus de Chinois qui tentent de traverser la frontière avec le Mexique. Alors, pourquoi des Chinois de la classe moyenne voudraient risquer leur vie pour rejoindre un pays en déclin et détesté par un Parti-État qu’on pense devenir surpuissant ?

Hong Kong s’est vidée de ses fortunes qui se sont exilées en Europe, au Canada ou aux États-Unis. Singapour n’a jamais connu une période aussi faste pour l’immobilier et l’arrivée de riches Chinois. Les touristes boudent toujours la Chine, jusqu’à récemment un des pays les plus visités du monde, pour lui préférer le Vietnam, la Thaïlande ou l’Indonésie. Et rien n’indique qu’il y aura un retour du tourisme étranger en Chine.

Il faut aussi tenir compte de l’état de l’économie chinoise. Il était déjà très difficile d’avoir une idée de la situation économique du pays. Entre les statistiques trafiquées, les fausses nouvelles, la censure. Mais depuis que le PCC a interdit de diffuser de l’information sur l’état économique et financier du pays, nous sommes dans une zone trouble. Plus grand-chose ne filtre. Par contre, ce qui est sûr, c’est que la consommation est en diminution constante et que le gouvernement ne pourra rien y changer.

Les magasins Carrefour sont l’un des symboles de l’Occident en Chine. La filiale chinoise du géant français fut cédée à 80 % à une entreprise locale. Avant la pandémie, Carrefour comptait plus de 210 magasins dans le pays. En ce moment nous serions autour de 130. Est-ce une mesure nationaliste contre un symbole étranger ? Non, car pourquoi ils tireraient dans le pied une entreprise chinoise ?

Parmi d’autres symboles de la crise qui secoue le pays, la province la plus riche du pays, le Guangdong, avec plus de 100 millions d’habitants, entend envoyer près de 300 000 diplômés à la campagne pour leur permettre de travailler. Si cela rappelle en version édulcorée de la révolution culturelle qui envoya des masses d’étudiants pour être « rééduqués » par les paysans, 300 000 diplômés c’est grosso modo le nombre de diplômés produits par les universités cantonaises chaque année. Plus de 10 millions de diplômés recherchent actuellement du travail et n’en trouvent pas.

Lu Shaye représente très bien le problème profond qui ronge le pays depuis des décennies, à savoir un gouvernement en situation de crise constante, qui doit produire des points de PIB à n’importe quel prix. Avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer. Qu’il s’agisse des réseaux de train qui ne vont nulle part, des villes construites avec des matériaux de pauvre qualité dans le désert, des îles artificielles conçues dans un dessein militaire qui s’enfoncent, et une politique étrangère de plus en plus agressive pour trouver des ressources naturelles et écouler ses produits, la Chine est plongée dans une spirale infernale qui l’oblige à trouver du travail improductif à une population qui autrement se révolterait.

Les loups guerriers, quels qu’ils soient au ministère chinois des Affaires étrangères, sont plutôt des chiens affamés qui mordent justement, car ils sont désespérés. Ils ne savent pas comment jouer dans la cour des grands avec un soft power attrayant pour les autres peuples. Personne ne rêve de la Chine mis à part quelques universitaires, journalistes et politiciens corrompus par celle-ci. On ne construit pas un projet tangible avec des insultes et des reproches. La Chine l’apprendra bien à ses dépens.






Délire covidiste (ou climatique), fluidification de la société, déconstruction de l’homme

[Source : lesakerfrancophone.fr]

« Les gens de gauche pensent que je suis une conservatrice, les conservateurs pensent que je suis de gauche, que je suis un franc-tireur ou dieu sait quoi. Je dois dire que ça m’est complètement égal. »

Hannah Arendt

Par Pierre Le Vigan

Depuis Le Grand Empêchement est intervenue l’organisation d’une panique collective à partir d’un virus transgenre (le covid devenu la covid, le virus devenu la maladie alors que le [supposé] virus ne tue que très rarement sans comorbidité), un fort peu létal et à l’origine discutée (humaine ? animale ?)1 [voire purement inexistant, la cause de la Covid étant alors à chercher ailleurs. Voir les dossiers Vaccin et virus et 5G et ondes pulsées]. S’en est suivi une folie d’enfermement à l’intérieur des populations (dit confinement), de couvre-feu, des obligations vaccinales sans cesse répétées et renforcées, et dont l’inefficacité est flagrante (le « vaccin », qui n’en est pas un, mais est un produit à ARN ou à OGM, n’empêchant ni d’être contaminé ni de contaminer les autres), ainsi qu’un fichage et flicage numérique généralisé. Cela confirme l’existence d’une nouvelle étape du libéralisme, et accélère celle-ci. Délire covidiste par la production d’un récit hallucinatoire, tétanisation par les mesures dites anti-covid généralement d’une totale irrationalité (ne pas se promener en forêt…), faux vaccins, vraie sidération du peuple, vrais profits et authentique connivence oligarchique : tout cela forme un tout.

Le libéralisme voit ses limites : il ne fait pas demi-tour, il repousse les limites

Le libéralisme est fondé sur une erreur d’analyse anthropologique. Il suppose que l’homme n’est qu’un être d’intérêt. Or, ce n’est qu’en partie le cas. Mais le libéralisme va désormais beaucoup plus loin, et il se retourne contre les libertés, ce qui explique que les vieux libéraux, contrairement aux néolibéraux (de même que l’on parle des paléo-conservateurs par opposition aux néoconservateurs) ne reconnaissent pas leur enfant. C’est pourtant le leur. Plus il y a de dépolitisation et de technicisation soi-disant « neutre », plus il y a de mesures liberticides dans nos sociétés.

Le libéralisme ultime a compris son erreur d’analyse. Il ne veut pas revenir sur son erreur, mais corriger sa méthode. Il veut plus de passage en force. Plus de violence antisociale. Et il veut la liquidation des évolutions correctrices, que ce soit la retraite des vieux travailleurs de Pétain ou le programme du Conseil National de la Résistance. Contre ce qui a pu être le meilleur de la droite et le meilleur de la gauche, le libéralisme veut imposer le pire du règne de l’argent-roi.

Voilà le constat que fait le libéralisme : l’homme résiste à l’anthropologie libérale. Le musulman consommateur de séries américaines reste musulman. L’hindouiste reste hindouiste. Le libéralisme est donc devenu constructiviste. Et même ultra-constructiviste, comme le communisme soviétique, avec plus de moyens que n’en avait Staline. Explication. Puisque l’homme n’est pas interchangeable dans une société normale, il faut le rendre interchangeable. Il faut changer ce qui est normal (la norme). Il faut déconstruire l’homme normal, c’est-à-dire différencié selon les sexes, les cultures, les héritages de civilisation, pour le rendre homogène, fluide, et en faire une farine dont on puisse faire ce qu’on veut, créant de micro-niches de consommation, mais aussi une masse manipulable qui l’on peut affoler nerveusement par le contrôle des médias, par des injonctions contradictoires, par le terrorisme mental. Une masse que l’on peut faire courir dans un sens ou dans un autre. Une « grande ferme » orwellienne des animaux humains.

Quelques décapitations aussi terribles que médiatisées nous font oublier a) que, historiquement, la guillotine était considérée comme partie intégrante des conditions de défense de la République en 1793-94 b) que nous sommes tous voués par le pouvoir profond (l’oligarchie) à être transformés en « canards sans tête » qui continuent à courir mécaniquement, objet de l’organisation du « progrès fébrile de la bêtise humaine » dont parlait déjà Karl Kraus en 1909.

Le libéralisme veut des canards sans tête

Tout ce qui est pensé échappe au rien. « Penser et être : une même chose », dit Parménide (Hermann Diels et Walther Kranz, fragm. 8, 34-6). C’est pourquoi penser le rien (comme j’ai essayé de le faire dans Achever le nihilisme, Sigest, 2020), c’est déjà nier le nihilisme. Mais le libéralisme ne veut pas que nous pensions. Il ne veut pas que nous soyons conscients du rien dans lequel il nous précipite, avec la « netflicisation » de nos imaginaires. Le libéralisme ultime veut donc nous reprogrammer. Il s’agit pour lui de déconstruire ce qui reste de l’homme normal, qui était un être de transmission, pour reconstruire un homme nouveau, transgenre bien entendu, mais aussi transnational et transreligieux.

L’identité de cet homme nouveau consistera justement à ne plus avoir d’identité, à pouvoir opter indéfiniment pour des identités nouvelles et transitoires, toujours réversibles. C’est ainsi que l’on en arrive à définir, avec Sandrine Rousseau (un nom et un prénom très français de souche pourtant) les femmes comme « personnes en capacité de porter un enfant ». On se demande : quel nom faudra-t-il donner aux femmes de plus de 49 ans ?

La fin des identités collectives et des « grands récits »

Le refuge dans des micro-identités

Alors, vivons-nous la fin des identités ? Oui et non. Oui, les identités transmissibles, culturelles tendent à être éradiquées et à être ramenées à des versions simplifiées : un islamo-mondialisme s’instaure à la place de l’islam traditionnel ou plutôt, des islams traditionnels, un occidentalo-mondialisme monte à la place de ce que l’on appelait Occident dans les années 1920 et 1930 (avec des interprétations différentes du reste). C’est sous cet angle que le grand remplacement doit être vu, et qu’il existe comme corollaire du grand effacement des mémoires et des transmissions : il s’agit de ne garder que des religions sans culture, des langues sans culture, des « peuples » muséifiés sans culture, des décors de théâtre sans culture (voir ce que sont devenues les villes « d’art et d’histoire », et écoutons ce que dit Nicolas Bonnal de Tolède). Il s’agit d’être fluide. Soluble comme du café soluble.

Le libéralisme et la fin des identités collectives

Nous ne vivons pas la fin des identités au sens où tout doit être bagué, pucé, numérisé : nous-mêmes, les animaux, le vivant, et même l’inerte. Mais nous vivons le travestissement des identités, car leur fichage les réduit à de l’identité morte. C’est le grand référencement de tout. Dans la logique du libéralisme, c’est justement parce que tout est susceptible de changer, d’être changé, ce qui n’était pas le cas au temps de Carl von Linné, que tout doit être référencé, pour que ces changements soient tous contrôlés. On identifie par une référence ce qui n’a plus d’identité indiscutable.

L’identité humaine au sens d’Aristote et de Hannah Arendt, c’est-à-dire l’homme comme animal social et politique, est donc effacée et remplacée par des identités attribuées par le libéralisme ultime, qui devient un totalitarisme extrême.La raison en est que le libéralisme veut désormais produire (ou construire) l’homme conforme à sa théorie. Or, la théorie libérale suppose l’homme interchangeable. C’est pourquoi il ne faut lui laisser comme identité que son identité numérique, permettant de le contrôler, de l’asservir, de lui donner, via par exemple le revenu universel, des droits sous contrôle, une citoyenneté « à points », en fonction de son degré d’alignement sur le modèle désormais « normal » : la fluidité identitaire dans laquelle la notion de vrai, d’authentique, de juste et d’injuste a perdu toute signification. Ce que vise le libéralisme, c’est la réversibilité de tout par la fluidité identitaire. Ce qui veut dire qu’un homme pourrait devenir une femme, un blanc devenir un noir, et réciproquement, ou n’être ni l’un ni l’autre. Fluidité identitaire et, en même temps, « dictature des identités » comme dit Alain Finkielkraut, au sens où les identités sont ramenées à « être blanc », ou « être femme », ou « être une lesbienne ». Assomption de micro-identités hystériques qui se traduit par la revendication de réunions non mixtes (sans blancs, ou sans hommes, etc.), par le wokisme, véritable religion de substitution (comme quoi nous sommes toujours dans l’âge du théologico-politique), c’est-à-dire sur-attention délirante à tout ce qui serait discrimination, y compris dans le simple fait de nommer les choses comme elles sont ou les gens tels qu’ils sont. Hypersensibilité généralisée à toutes les différences qui pourraient exclure. « La surenchère perpétuelle transforme le souci des victimes en une injonction totalitaire, une inquisition permanente », disait René Girard. Il s’agit de savoir qui est le plus à plaindre : c’est la compétition victimaire de tous contre tous.

Surenchère victimaire et suppression des différences

Pour éviter toute « discrimination » (devenu un mot-valise), se fait jour l’idée qu’il faut une égalité parfaite entre tout et tous. Alain Finkielkraut note :

« L’individu démocratique, érigeant l’égalité comme finalité de l’action politique, non seulement ne supporte plus l’inégalité, mais considère la moindre différence comme une offense. Même si l’égalité semble réalisée, l’apparence d’une inégalité injurie en quelque sorte la conscience collective. Ainsi, il n’est plus question de veiller au respect de l’égalité, mais de scruter ce qui pourrait représenter une esquisse de divergence, jugée forcément discriminante »

(Conversations Tocqueville, 17-18 septembre 2021).

Ce wokisme est dans le droit fil de la cancel culture, qui est la liquidation de tout ce qui liait la culture à des transmissions.

Les identités deviennent à la fois choisies, transitoires, transparentes (pas question de ne pas faire son « outing ») et surdéterminantes. Choisies : ce ne sont pas les plus fragiles des identités. Mais à condition de ne pas changer tout le temps de choix. À condition que ce choix soit un vrai engagement. On se construit et on se choisit : c’est exact, mais ce n’est pas à partir de rien. Le nihilisme contemporain réside en cela : dire que l’on construit à partir de rien. Alors, il y a l’hypertrophie d’identités factices. Identités réduites à celles de « racisés » dans le jargon des wokistes, tristes identités numériques pour ceux qui n’existent qu’en fonction des réseaux sociaux.

Déconstruction des identités nationales, mais assignations aux identités de genre ou de race

Prenons conscience de ce paradoxe : au moment où la notion d’identité est déconstruite, devient réversible et sans héritage et à multiples options (raciales, sexuelles, etc.), cette notion d’identité renaît sous la forme d’une assignation identitaire d’une pauvreté existentielle difficilement imaginable. Un noir est ainsi censé s’identifier à un descendant d’esclaves, en oubliant que bien des esclavagistes ont aussi été noirs. Plus encore, des réunions non « mixtes » sont censées être nécessaires pour éviter tout regard infériorisant, toute discrimination, en oubliant que même entre noirs, même entre gays, même entre lesbiennes, la crainte des différences pourra toujours trouver à s’alimenter : pourront être hiérarchisantes les différences de physique (les plus ou moins beaux, les plus ou moins gros), de mental (les plus ou moins intelligents), de milieu social (les plus ou moins aisés), etc.

Le processus de non « mixité » pour éviter les sentiments d’infériorité est donc sans fin et ne peut aboutir qu’au solipsisme, seule solution pour éviter le regard des autres. La cancel culture (culture de l’annulation de tous les héritages culturels) et le wokisme (suspicion paranoïaque visant toutes les différences susceptibles d’être des supériorités) s’apparentent donc à une « destruction de la raison » (Georg Lukacs), ou, au moins, à une « éclipse de la raison » (Max Horkheimer), en allant encore plus loin que l’irrationalisme des années 1920 et 30. C’est une intolérance à l’intelligence qui est promue et devient obligatoire, afin de tout aligner par le bas. Intolérance à l’intelligence dont le revers est une tolérance infinie à la bêtise. « La tolérance atteindra un tel niveau que l’on interdira aux personnes intelligentes d’émettre des réflexions pour ne pas offenser les imbéciles », dit Mikhaïl Boulgakov. Nous en sommes là. C’est pourquoi il est temps de redonner ses droits à la raison, rien que sa place, mais toute sa place.

Lutter pour les libertés

Se libérer de la sidération totalitaire

C’est pourquoi la lutte pour les libertés supprimées par le pouvoir au nom de l’idéologie covidiste (qui est : il n’y a pas d’autre alternative face au virus, indéfiniment vigoureux et mutant, que le « vaccin » et les mesures coercitives comme le confinement, le couvre-feu, le passe, le masque, la revaccination perpétuelle) et demain au nom d’autres idéologie, comme le « réchauffisme » ou le « dérèglement » climatique (comme si la nature avait jamais obéi à un quelconque « règlement ») est la condition première de la survie mentale et morale de notre peuple.

Car il s’agit bien pour le pouvoir totalitaire du libéralisme ultime de nous précipiter dans le puits sans fond de la non-pensée, du non-esprit, de la fin de la littérature écrite, de la numérisation de tout. De nous précipiter dans le nihilisme. Car tuer l’humain n’empêche pas, bien au contraire, la marchandisation de toute la terre. C’est même ce qui la facilite. Dans le monde du libéralisme terminal, l’individu tout comme le collectif sont morts. C’est le libéralisme de la dernière marche.

La tyrannie vaccinale est au bout de tout un travail de sidération mentale, en filiation directe, mais en plus sophistiquée, d’Edward Bernays, fondateur de la propagande moderne dès 1916, sidération qui laisse chacun seul face à l’État (État à la fois tyran et nounou abusive : Big mother) et face aux GAFAM.

Faire face au désarmement de nos âmes

Bilan : après le « désenchantement du monde » (Max Weber), le désarmement de l’âme de l’homme. Allan Bloom parlait de « L’âme désarmée » dans un « essai sur le déclin de la culture générale », sous-titre qui vaut la peine d’être cité, car il indique bien comment la sidération progresse : par l’inculture, aujourd’hui par l’oubli de ce que le covid est l’un des moins graves des virus ayant existé, de ce que le climat a tout le temps changé (Emmanuel Leroy-Ladurie)2, etc.

Sous le flux de trop d’informations et de fausses informations, l’intelligence humaine est tétanisée, et les débats sereins deviennent impossibles par diabolisation des pensées dissidentes. Au bout du compte : le repli sur soi de chacun, l’enfermement dans sa bulle. « Ce ne sont pas des communautés rassemblant des individus, mais des clans composés de particules de foule. On n’y trouve pas des semblables, mais des hologrammes, pas de différences, mais des doublons, pas d’altérité, mais de la mêmeté », écrivent Ruben Rabinovitch et Renaud Large (Le Figaro, 18 septembre 2021). On ne peut mieux dire.

Refuser le règne des âmes froides, affirmer la chaleur des liens

Notre avenir vu par l’oligarchie, c’est un monde entièrement digitalisé. Des âmes froides et mortes. « La véritable fin du monde est l’anéantissement de l’esprit », disait Karl Kraus. C’est la question essentielle : si l’homme est robotisé comme nos maîtres le souhaitent, il n’y aura plus aucune lutte possible, ni contre le grand remplacement (démographique), ni contre le grand effacement (de notre histoire). Pas non plus de lutte contre la grande expropriation, celle des classes moyennes. Le libéralisme aura tout horizontalisé. Les pays bas pour tous.

Pierre Le Vigan



Derniers livres de l’auteur : Éparpillé façon puzzle (Libres, 2022), La planète des philosophes (Dualpha, 2022), Métamorphoses de la ville (La barque d’or, 2021).

Notes

1 Plus grand monde parmi les scientifiques ne défend la thèse de l’origine animale.

2 Ce qui n’exclut pas une influence humaine, mais devrait amener à être attentif à d’autres facteurs.




Sondages : Malgré une propagande incessante, le scepticisme à l’égard du changement climatique s’accroît

[Source : summit.news]

[Illustration : Alistair Berg via Getty Images]

Par Paul Joseph Watson

Deux sondages récents ont révélé qu’en dépit d’une propagande incessante en faveur de la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine, le scepticisme à l’égard du changement climatique s’accroît à l’échelle mondiale.

Une enquête menée par un groupe de l’université de Chicago a demandé aux Américains si l’homme était à l’origine de la totalité ou de la majeure partie du changement climatique.

Alors que 60 % d’entre eux étaient de cet avis il y a cinq ans, ils ne sont plus que 49 % aujourd’hui.

Un récent sondage IPSOS portant sur les deux tiers de la population mondiale a également révélé que près de quatre personnes sur dix pensent que le changement climatique est principalement dû à des causes naturelles.

« La statistique la plus surprenante de l’enquête de l’Energy Policy Institute de l’université de Chicago (EPIC) est sans doute que 70 % des Américains ne sont pas disposés à dépenser plus de 2,50 dollars par semaine pour lutter contre le changement climatique », écrit Chris Morrison.

« Près de quatre Américains sur dix ont déclaré qu’ils n’étaient pas prêts à débourser quelques centimes. Malgré des décennies de propagande verte apocalyptique visant à amener les populations à vivre dans une société collectiviste Net Zéro [ou décarbonée], il apparaît que la grande majorité des Américains n’est pas prête à débourser ne serait-ce que la petite monnaie qu’ils ont dans leur poche pour stopper le changement climatique ».

Un tel scepticisme est franchement étonnant étant donné que le « récit officiel » sur le changement climatique d’origine humaine a été amplifié avec véhémence par toutes les grandes entités gouvernementales, les entreprises, les médias et les institutions culturelles existantes.

Le fait que le « régime » s’efforce toujours de convaincre un grand nombre de personnes que le changement climatique est à la fois la faute des humains et qu’il représente une menace existentielle représente un échec massif de la rééducation et du lavage de cerveau.

Comme nous l’avons souligné hier, les géants des médias sociaux sont de plus en plus nombreux à considérer tout scepticisme à l’égard du changement climatique comme une opinion interdite.

TikTok est la dernière plateforme en date à annoncer que tout contenu remettant en cause le dogme sacré du réchauffement climatique sera « vérifié » et supprimé.






Nous sommes en 2030 : tu démarres ta voiture et voilà comment ça se passe…

Par Gérard Le Maître

Le Pass Carbone fonctionne à merveille ! Le PLAN se déroule comme prévu…

Nous sommes en 2030 : tu démarres ta voiture et voilà comment ça se passe…

Asseyez-vous confortablement, respirez un bon coup…

Mais ce n’est pas le pire :
Le pire est ici et c’est le but ultime à atteindre, c’est en bonne voie… :

CBDC (Central Bank Digital Ciurrency) : Le danger ultime.
👉 Vidéo intégrale à partager absolument avec vos familles, amis, ennemis, collègues et sur tous vos réseaux sociaux.
👉 Chacun doit savoir !

Voilà ce qui nous attend, c’est pour très bientôt… :








Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants

[Source : tribunaldelinfaux.com]

[Image : L’heure du conte avec Carla Rossi. Celle-ci affirme que les enfants l’ont fait tomber par terre et lui ont monté dessus pour expliquer la photo controversée.]

Par Julie Levesque

MERCI À TOUS CEUX QUI M’AIDENT À FAIRE CONNAÎTRE DES POINTS DE VUE OCCULTÉS PAR LES GRANDS MÉDIAS EN FAISANT UN DON OU EN PARTAGEANT!
Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse: tribunal)
Stripe : https://buy.stripe.com/8wMbKy3i26CM6cw7ss
Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque


Pour ou contre L’heure du conte avec une drag queen ?

C’est la question de l’heure sans nuances qui divise, et la nouvelle normalité veut qu’aucun débat digne de ce nom n’ait lieu.

Les défenseurs de cette activité « familiale », qui ont la faveur des grands médias, vous diront que les intentions derrière ces prestations sont nobles et inoffensives : elles visent à initier les enfants à la diversité et à l’inclusion.

L’opposition à ces performances est très souvent présentée comme anti-drag et transphobe, mais rarement pour ce qu’elle est réellement : l’expression d’un gros malaise avec l’idée que des drag queens participent à l’éducation des enfants en leur enseignant de manière ludique la théorie du genre.

Ces opposants n’ont rien contre les drag queens, du moment qu’elles s’adressent à un public adulte.

[Voir aussi :
Belgique — La propagande transgenre dès la maternelle : le cri d’alarme d’une pédopsychiatre
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
La vérité sort de la bouche des enfants
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
Le Great Reset cible les enfants. La mode trans lancée
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Bastien Lejeune : « Ce n’est pas être homophobe de refuser l’idéologie LGBT du transsexualisme ou de l’indifférenciation sexuelle »
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident
Un historien falsifie ses propres recherches sur la théorie du genre]

Même certaines drags ne comprennent pas pourquoi des parents souhaitent que leur enfant flirte avec ce milieu et s’opposent à L’heure du conte. Kitty Demure, par exemple, croit que L’heure du conte est non seulement néfaste pour les enfants, mais aussi pour la communauté gay :



Cette autre drag queen manifeste pour que les parents « gardent leurs foutus enfants » hors de sa vie et condamne les spectacles drags pour enfants, lesquels sont passés de la bibliothèque aux clubs de nuit, où l’on enseigne aux enfants à se trémousser pour de l’argent :

« Sortez vos foutus enfants de nos clubs gays […] Je ne comprends pas pourquoi moi, en tant qu’homosexuel, j’ai besoin de dire aux gens de garder leurs enfants hors de ma vie. »

Maxence Guay, un jeune trans bien de chez nous, avait pour sa part ceci à dire sur ce sujet brûlant d’actualité :



Les défenseurs de L’heure du conte ont ressorti Guilda des boules à mites pour nous rappeler qu’elle passait à la télé à heure de grande écoute, preuve qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La différence est que Guilda n’allait pas dans les garderies et s’adressait aux adultes.

Guilda était la « reine des cabarets », pas des Centres de la petite enfance :

Évidemment, ceux qui souhaitent normaliser la présence des drags auprès des enfants vous diront que ceux qui sont contre L’heure du conte sont non seulement « contre les drags », mais qu’ils en ont « peur », qu’ils sont intolérants, rétrogrades, liés à l’extrême droite religieuse et/ou, bien sûr, qu’ils sont issus de la « complosphère ».

Qui sont ces experts en radicalisation qui, sauf erreur, ne se sont jamais adressés à ceux qu’ils qualifient de radicaux? Les mêmes experts des mêmes organismes financés en février et mars 2020 par les deux paliers gouvernementaux pour discréditer les mouvements d’opposition au totalitarisme sanitaire : David Morin, cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (UNESCO-PREV) et Frédérick Nadeau du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Leur discours néomaccarthyste mérite d’être cité, tout comme les commentaires de l’auteur de l’article radio-canadien, le décrypteur Nicholas De Rosa :

David Morin

« On a vu la structuration dans les dernières années d’un écosystème de droite réactionnaire qui a réussi à capitaliser sur la période pandémique, sur les craintes des gens, sur des mesures parfois contestables de manière légitime et sur des contraintes instaurées par les gouvernements pour finalement être capables de faire passer leurs discours et d’avoir beaucoup d’écoute. Il y a ici une hybridation des idéologies. Il faut arrêter de les regarder en silo comme si on avait des mouvements clairs. Ce sont des gens qui vont basculer d’une idéologie à l’autre en fonction de l’actualité[…]

Le discours de façade [dumouvement contre les drag queens], c’est de dire : “Je ne veux pas rogner sur les droits et libertés d’une catégorie de citoyens. Je veux juste protéger les enfants.”

Mais quand on écoute bien le sous-discours, ça va souvent beaucoup plus loin que ça.On le voit vraiment aux États-Unis avec la

régression de la question du droit à l’avortement et la régression du droit des spectacles drag, même si pour l’instant, c’est juste le début. » (Soulignements ajoutés)

David Morin

Frédérick Nadeau

Pour Frédérick Nadeau, écrit le décrypteur :

« cet écosystème regroupe entre autres la droite identitaire, l’extrême droite, des militants anti-vaccins et des conservateurs qui ne sont pas extrémistes ni nécessairement radicaux, mais qui ont des tendances un peu plus religieuses. »

Nicholas De Rosa ajoute :

« L’idée non fondée que les drag queens ou des membres de la communauté LGBTQ+ veulent groomer des enfants a pris énormément d’ampleur dans la droite ultraconservatrice aux États-Unis dans la dernière année […] »

Contrairement aux « experts » cités par Nicholas De Rosa, l’auteure de ces lignes connaît bien le mouvement contestataire né en 2020 puisqu’elle a été sur le terrain durant les trois dernières années. Et les progressistes, gauchistes, ou anciens gauchistes, sont très nombreux dans ce mouvement qui est loin d’être un mouvement de droite.

Le portrait que brossent ces experts n’est que ça, un portrait, ou plutôt un collage d’idées reçues et de sentiments de supériorité morale et intellectuelle, saupoudré d’articles pseudo-scientifiques sur la psychologie des « complotistes » et leur santé mentale défaillante, résultant en une orgie d’étiquettes ressassées.

Au diable la nuance et la réflexion, les étiquettes sauvent du temps, mais surtout évitent des débats et permettent paradoxalement d’exclure des citoyens indésirables aux yeux des fascistes intellectuels au nom de l’inclusion, de la tolérance et de la diversité.

Il suffit pourtant d’explorer les origines de L’heure du conte pour en comprendre le véritable objectif, et ce de la bouche même de ceux qui en font la promotion : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants.

Pour ceux qui voudraient s’épargner l’histoire de la théorie queer, vous pouvez passer à la dernière partie de cet article en cliquant sur le lien suivant : « La naissance de L’heure du conte ».

La théorie queer

Dans l’article « The Real Story Behind Drag Queen Story Hour » (La véritable histoire der L’heure du conte avec une drag queen), publié à l’automne 2022 dans City Journal, Christopher F. Rufo retrace les origines de L’heure du conte en remontant jusqu’à la naissance de la théorie du genre.

Le portrait qu’il brosse est aussi choquant qu’éclairant et très loin de la vision Calinours promue par la députée de Québec solidaire Manon Massé, qui s’en est pris à Éric Duhaime pour sa pétition Drag Queen : Protégeons nos enfants :

« Monsieur Duhaime pousse en faisant entendre que c’est dangereux pour les enfants. Entre vous et moi, il n’y a rien de dangereux pour les enfants. Au contraire, au Québec, on est fier de notre diversité.»

Cette vision innocente et naïve de la drag queen est déconstruite par Rufo :

« La drag queen peut sembler être une figure comique, mais elle porte un message tout à fait sérieux, à savoir la déconstruction du sexe, la reconstruction de la sexualité des enfants et la subversion de la vie de famille de la classe moyenne.

L’idéologie qui anime ce mouvement est née dans les donjons sexuels de San Francisco et a été incubée dans les écoles. Elle est maintenant transmise, avec le soutien officiel de l’État, dans un certain nombre de bibliothèques publiques et d’écoles aux États-Unis. En fouillant les fondements de cette idéologie et en parcourant la littérature de ses militants, les parents et les citoyens peuvent enfin comprendre la nouvelle politique sexuelle et formuler une stratégie pour y résister. » (Soulignements ajoutés)

L’auteur commence par résumer l’histoire de la théorie queer, laquelle remonte au début des années 1980 ave la publication de « Thinking Sex: Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality » (Penser le sexe : pour une théorie radicale de la politique de la sexualité, un texte tiré du livre Marché au sexe), de Gayle S. Rubin, une activiste lesbienne.

Après une immersion dans la culture sexuelle underground des orgies et du BDSM (bondage, domination, sado-masochisme), Rubin s’est inspirée de l’œuvre du philosophe Michel Foucault pour « exposer la dynamique du pouvoir ayant façonné et réprimé l’expérience sexuelle humaine ».

Gayle S. Rubin

Selon elle, « les sociétés occidentales modernes évaluent les actes sexuels selon un système hiérarchique de valeur sexuelle ». Au sommet de la « pyramide érotique » de son époque, soit il y a 40 ans, on trouve les couples hétérosexuels mariés. Suivent les couples hétérosexuels non mariés et les autres hétéros, ensuite les couples gays dans des unions stables. Juste en haut des « castes sexuelles les plus méprisées » figurent les hommes et femmes homosexuelles aux « mœurs légères ». La base de cette « pyramide érotique » est composée de « transsexuels, de travestis, de fétichistes, de sadomasochistes, de travailleurs du sexe comme les prostitués et les mannequins de pornographie, et en bas de tous, ceux dont l’érotisme transgresse les frontières générationnelles. »

Un érotisme qui « transgresse les frontières générationnelles » n’est qu’un bel euphémisme pour « pédophilie ».

Selon l’auteur de l’article, Christopher F. Rufo, « le projet de Gayle S. Rubin et, par extension, celui de la théorie queer, consistait à questionner, déconstruire et subvertir cette hiérarchie sexuelle, et inaugurer un monde au-delà des limites ». (Soulignements ajoutés)

La thèse de la « construction sociale », affirme Rufo, constitue le « mécanisme clé » pour y parvenir.

Il écrit :

« La nouvelle érudition sur le comportement sexuel a donné au sexe une histoire et créé une alternative constructiviste à l’opinion selon laquelle le sexe est un phénomène naturel et pré-politique », écrit Rubin. « Cet ensemble de travaux repose sur l’hypothèse que la sexualité est constituée dans la société et dans l’histoire, et non pas ordonnée biologiquement. Cela ne signifie pas que les capacités biologiques ne sont pas des prérequis pour la sexualité humaine. Cela signifie que la sexualité n’est pas compréhensible en termes purement biologiques. » Autrement dit, les conceptions traditionnelles du sexe, qui considèrent ce comportement comme naturel et reflétant un ordre immuable, sont de la pure mythologie, conçue pour rationaliser et justifier les systèmes d’oppression. Pour Rubin et, plus tard, pour les théoriciens queer, le sexe et le genre étaient infiniment malléables. Il n’y avait rien de permanent au sujet de la sexualité humaine, qui était, en fait, « politique ». Grâce à une révolution des valeurs, ils croyaient que la hiérarchie sexuelle pouvait être démantelée et reconstruite à leur image. (Soulignements ajoutés)

Il cite Rubin :

« Une théorie radicale du sexe doit identifier, décrire, expliquer et dénoncer l’injustice érotique et l’oppression sexuelle. Une telle théorie a besoin d’outils conceptuels perfectionnés qui peuvent saisir le sujet et le garder en vue. Il doit construire de riches descriptions de la sexualité telle qu’elle existe dans la société et dans l’histoire. Il faut un langage critique convaincant qui puisse traduire la barbarie de la persécution sexuelle. » (Soulignements ajoutés)

Pour Rufo, la démystification des conventions sexuelles, sera suivie de la réhabilitation des groupes situés en bas de la hiérarchie, soit « les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les travailleurs du sexe ».

La conclusion logique de ce processus est, selon lui, « l’abolition des restrictions sur le comportement situé en bas de l’échelle morale – la pédophilie ».

Il semble que cette conclusion ne soit pas exagérée puisque Rubin emploie des termes euphémiques comme « boy-lover » (amoureux des garçons) et « hommes qui aiment les mineurs ». Elle critique violemment les lois contre la pornographie juvénile et promeut la légalisation et la normalisation de la pédophilie :

« Comme les communistes et les homosexuels dans les années 50, les amoureux des garçons sont tellement stigmatisés qu’il est difficile de trouver des défenseurs de leurs libertés civiles, encore moins de leur orientation érotique[…] Dans une vingtaine d’années, lorsqu’une partie de la fumée se sera dissipée, il sera beaucoup plus facile de montrer que ces hommes ont été victimes d’une chasse aux sorcières sauvage et injustifiée. » (Soulignements ajoutés)

La philosophie de Rubin repose sur celle de Michel Foucault, qui a fait partie d’un mouvement d’intellectuels français à l’époque de la libération sexuelle des années 1960-1970, lesquels souhaitaient légaliser les relations sexuelles entre les adultes et les mineurs.

Foucault a d’ailleurs été accusé de pédophilie par Guy Sorman dans Dictionnaire du Bullshit, paru en février 2021. D’autres affirment que « Michel Foucault n’était pas pédophile, mais il était séduit par les jeunes éphèbes ».

Le développement historique de l’art drag

L’histoire des drag queens aurait débuté à la fin du 19e siècle avec William Dorsey Swann, un esclave libéré qui s’habillait en femme et organisait des soirées olé olé dans sa résidence de Washington D.C. Jugé coupable d’avoir tenu une maison close en 1896, il a fait environ 10 mois de prison.

William Dorsey Swann, en robe.

Rufo voit en celui qui s’était autoproclamé « queen of drag » l’archétype parfait de la gauche : Swann s’est libéré de l’esclavage et d’une « culture sexuelle répressive, malgré les efforts de ses oppresseurs ».

Difficile de ne pas admirer un tel personnage. Des adultes consentants devraient être libres de faire ce qu’ils veulent de leur corps et d’avoir osé incarner cette liberté à une telle époque est certes louable.

« La drag est devenue explicitement politique sept décennies plus tard durant les émeutes de Stonewall en 1969, lors desquelles les clients d’un bar gay de New York ont affronté la police, donnant l’aval à une vague d’activisme gay et lesbienne », poursuit Rufo.

Émeutes de Stonewall 1969
Manifestation dans les jours suivant les émeutes.

Netflix a produit un documentaire sur l’une des figures drag ayant marqué cette époque, Marsha P. Johnson :

La révolution sexuelle a fait passer la performance drag de l’expérience sensuelle à une forme de résistance et de révolution, explique Rufo en citant un article de la revue de contre-culture Salmagundi.

Le drag est passé de la performance privée à la rue, devenant une « déclaration de rébellion publique ». Les performances qui, au départ, avaient pour but de se moquer des mœurs de la frange plus conservatrice de la société américaine ont évolué vers un besoin de choquer et de « repousser les limites » avec des costumes et des performances de plus en plus explicites et suggestives rappelant des « stars de la porno en chaleur ».

Vint la publication de Gender Trouble (Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité) de Judith Butler en 1990, qui représente un autre moment critique de l’histoire des drags. Selon Rufo, Butler a élevé « le discours entourant la sexualité queer, le faisant passer de la rhétorique directe de Gayle Rubin au domaine de l’intellectualisme largement abstrait et parfois impénétrable ».

Butler a contribué de deux manières à cette théorie, écrit Rufo. D’abord, en « saturant la théorie queer de postmodernisme », ensuite en lui « fournissant une théorie du changement social basé sur le concept de la “performativité”, offrant un terrain conceptuel plus sophistiqué que la transgression charnelle ».

Rufo résume ainsi l’argument central de la théorie de Judith Butler :

Judith Butler © Jerry Bauer, Suhrkamp/Insel

« La société occidentale a créé un régime d’“hétérosexualité obligatoire et de phallogocentrisme”, qui a cherché à renforcer une notion singulière et unitaire du “sexe”, laquelle écrase et obscurcit la véritable complexité et la variation du sexe biologique, de l’identité de genre, de l’orientation sexuelle et du désir humain. Butler soutient que même le mot “femme”, bien qu’il se rapporte à une réalité biologique, est une construction sociale qui ne peut être définie avec un sens ou une catégorisation stable. Il n’y a rien d’essentiel dans “l’homme”, “la femme” ou “ le sexe”; ils sont tous créés et recréés par la culture humaine traditionnelle contingente ou, comme le dit Butler, ils sont tous définis par leur performance, qui peut changer, se transformer et s’adapter au fil du temps et de l’espace.

La théorie de Butler sur le changement social veut qu’une fois qu’il est établi que le sexe est malléable et utilisé comme instrument de pouvoir, actuellement en faveur de la “normativité hétérosexuelle”, alors le travail social de la reconstruction peut commencer. La drag queen incarne la théorie de Butler sur la déconstruction du genre. » (Soulignements ajoutés)

La théoricienne voit dans la performance drag, « trois dimensions significatives de la corporalité : le sexe anatomique, l’identité de genre et la performance de genre. » Elle voit la réalité du genre comme étant « changeable et révisable ». Sans ce changement de notion de ce qui est « réel et possible », aucune révolution politique n’est possible, dit-elle.

Rufo écrit :

« Dans les années 2000, la performance drag avait absorbé tous ces éléments —l’origine de justice sociale de l’histoire de William Dorsey Swann, le choc-et-stupeur charnel de Gayle Rubin et le postmodernisme éthéré de Judith Butler — et les avait rassemblés sur la scène. »

Il cite ensuite la théoricienne queer Sarah Hankins, selon laquelle il y aurait trois genres de drag : standard, burlesque et genderfuck, que l’on pourrait traduire en foutoir de genres. Elle décrit l’univers des drag queens comme une « économie sociosexuelle » en parlant de son expérience dans l’auditoire de spectacles drag :

« En tant que membre de l’auditoire, j’ai toujours vu l’échange de pourboires comme un paiement pour la gratification sexuelle. Et je suis consciente qu’en brandissant des billets, je peux satisfaire mon excitation, du moins en partie : je peux rapprocher les corps des artistes et les amener à me toucher ou me laisser les toucher. »

Tant que les performances de drag ont lieu devant des adultes consentants, rares sont ceux qui s’y opposeront. Vous rappelez-vous d’une manifestation anti-drag devant le Cabaret Mado ou L’Entre-Peau dans le Village gai à Montréal? Pourquoi Mado Lamotte n’a-t-elle jamais provoqué autant d’animosité que Barbada?

Probablement parce que Mado, drôlement sympathique et championne des blagues à caractère sexuel ne s’est jamais imposée auprès des enfants.

En 35 ans de carrière, Mado n’a jamais provoqué de controverse et comme le soulignait l’année dernière Radio-Canada, Mado a, « par sa créativité et sa douce folie, été un agent qui a contribué à l’acceptation de l’existence des communautés LBGTQ2S+ au Québec et au Canada ».

L’objectif drag

Pour revenir à l’article de Rufo, il résume ainsi « l’objectif drag » : « oblitérer les conceptions stables du genre par la performance et réhabiliter le bas de la hiérarchie sexuelle par l’élévation du marginal ».

Ici, Rufo parle de la théorie et d’une certaine forme de militantisme drag, non pas de l’objectif de toutes les performances drag.

Si son affirmation a le défaut de manquer de clarté et de nuances, il est difficile de ne pas lui donner raison sur la question de l’élévation du marginal.

N’est-ce pas exactement ce à quoi nous assistons depuis quelques années, l’élévation du marginal dans tout ce qui a trait au genre et à la sexualité? Le gavage médiatique, politique et commercial des personnes à l’identité de genre marginale va bien au-delà de l’acceptation sociale, de la tolérance et de l’inclusivité, et laisse transpirer un effort concerté de normaliser la marginalité sexuelle.

Les « drag shows » pour enfants sont non seulement de plus en plus nombreux aux États-Unis, en Australie et au Canada, mais ils sont de plus en plus osés.

Aux États-Unis, il n’est pas rare de voir des événements de drag queens « pour la famille » où les enfants sont invités à donner des pourboires à des drags presque nues qui font des danses lascives.

Dans cette vidéo on peut voir un spectacle drag de Noël « pour la famille » au contenu très sexuel et l’événement Drag the Kids to Pride, dans un bar, où l’on peut lire sur le mur : « It’s not gonna lick itself » (Ça ne se léchera pas tout seul) :



Une des drags interviewée croit et « espère » que ce genre d’événement aura pour effet que plus d’enfants seront portés « à faire du drag », car ça donne un gros « boost » de confiance en soi.

Les personnes qui trouvent immoral d’exposer des enfants à ce genre de performances sont de tous les horizons politiques, de toutes les classes sociales et de toutes les orientations sexuelles, n’en déplaise aux « experts » radio-canadiens.

La théoricienne Sarah Hankins, citée par Rufo, écrit au sujet de ces performances salaces :

« L’acte de payer une femme dominante/dominatrice, un homme qui supplie, un esclave mal rémunéré ou un garçon permet au membre de l’auditoire d’incarner temporairement une ou plusieurs des positions sociales “mauvaises/contre nature”, par exemple le pédophile, le prédateur pédophile gay renfermé, la femme cougar prédatrice, le sugar daddy ou la mama, même le jeune ou l’enfant sexualisé lui-même».

La performance genderfuck se servirait selon elle « “des clichés du primitivisme et de la dégénérescence comme outils de protestation et de libération” dans le but de renverser les tabous contre “la pédophilie, la nécrophilie, le fétichisme des objets érotiques et le sexe humain-animal” ». (Soulignements ajoutés)

« Ces performances, écrit Rufo, constituent la finalité, l’aboutissement de plus d’un siècle de travail, des boules de soie et de satin en passant par la politique hypercérébrale de déconstruction, jusqu’à l’anéantissement des notions traditionnelles du sexe. »

Au début des années 2000, une autre frange drag, représentée par Ru Paul, a troqué l‘idéologie pour le « bon vieux fun glamour américain », rendant le phénomène mainstream en l’intégrant aux « médias de masse et à la culture de consommation », ajoute Rufo.

Certains y ont vu l’opportunité de « transformer les performances drag en événements familiaux pouvant transmettre une version simplifiée de la théorie queer aux enfants ».

Et c’est ici que nous entrons dans le vif du sujet de l’heure : L’heure du conte avec une drag queen.

La naissance de L’heure du conte

Drag Queen Story Hour (L’heure du conte avec une drag queen) est une organisation non gouvernementale fondée en 2015 par Michelle Tea « pour promouvoir des performances drag “pour la famille” » (family-friendly). Il existe aujourd’hui 40 branches à travers les États-Unis.

Harris Kornstein, nom de scène Lil Miss Hot Mess, a été l’une des premières drag queens à présenter L’heure du conte dans les bibliothèques publiques aux États-Unis. Il a publié deux livres pour enfants ainsi que co-écrit l’article, « Drag pedagogy: The playful practice of queer imagination in early childhood » (La pédagogie drag : la pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance) avec Harper Keenan, un homme transgenre et théoricien queer.

Lil Miss Hot Mess lors du L’heure du conte,
racontant l’histoire du mariage gay entre deux vers de terre, Worm Loves Worm.

Kornstein et Keenan écrivent dans ce manifeste que « l’école sert à redresser l’enfant pour qu’il corresponde en quelque sorte aux paramètres actuels de [la] vision [normative du citoyen idéal selon l’État] », ce qui n’est pas faux.

Rufo écrit :

« Pour perturber cette dynamique, les auteurs proposent une nouvelle méthode d’enseignement, la “pédagogie drag”, comme moyen de stimuler l’“imagination queer”, enseigner aux enfants “comment vivre de manière queer ” et “apporter des façons queer de savoir et d’être dans l’éducation des jeunes enfants”. Comme l’expliquent Kornstein et Keenan, il s’agit d’un projet intellectuel et politique exigeant des drag queens et des activistes qu’ils travaillent à saper les notions traditionnelles de la sexualité, en remplaçant la famille biologique par la famille idéologique, et en éveillant des désirs sexuels transgressifs chez les jeunes enfants. “En s’appuyant en partie sur la théorie queer et les études trans, les pédagogies queer et trans cherchent activement à déstabiliser la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice”, écrivent-ils. “Il s’agit d’une orientation fondamentalement différente des mouvements vers l’inclusion ou l’assimilation des personnes LGBT dans les structures existantes de l’école et de la société”. » (Soulignements ajoutés)

Donc.

À ceux qui prétendent, comme Manon Massé, qu’il est uniquement question d’inclusion et d’acceptation, les principaux promoteurs de la pédagogie drag le disent eux-mêmes : les pédagogies queer et trans ont une « orientation fondamentalement différente des mouvements voués à l’inclusion » des communautés LGBTQIA2S+ et visent plutôt à « déstabiliser activement la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice ».

Les parents ont-ils raison de s’inquiéter que des drag queens enseignent à leurs enfants « comment vivre de manière queer » ?

Certains n’y verront pas de problèmes, d’autres oui, car l’idéal recherché va bien au-delà de l’inclusion et de la tolérance.

L’heure du conte à Hamilton en Ontario, dans une brasserie.

Dans leur article sur la pédagogie drag, Kornstein et Keenan citent à ce sujet un passage du livre du théoricien queer José Esteban Muñoz, Cruiser l’utopie :

« La queerness n’est pas encore là. La queerness est une idéalité. Autrement dit, nous ne sommes pas encore queer. Il se peut que nous n’atteignions jamais la queerness, mais nous la sentons comme la chaude lumière d’un horizon empreint de puissance. Nous n’avons jamais été queer, pourtant la queerness existe pour nous comme une idéalité que nous pouvons distiller à partir du passé et utiliser pour imaginer un futur. Le futur est le domaine de la queerness. » (Soulignements ajoutés)

Cette utopie, cet avenir queer, L’heure du conte participe à le construire en lisant aux enfants des livres qui, d’après Keenan et Hornstein, « comprennent souvent des personnages queer et/ou trans, des thèmes de transgression des genres ou des récits sur le fait de ne pas se sentir à sa place et de trouver sa voix ».

Il est même parfois question de tabous :

« Certains transposent le penchant drag pour les tabous dans les idées qu’ont les enfants sur des sujets bêtes, comme faire des dégâts ou apprendre à être propre ».

Les pédagogues drag l’écrivent noir sur blanc :

« Pour nous, la pédagogie drag consiste moins à imiter les comportements particuliers des drag queens qu’à s’interroger sur les façons d’être queer/trans qui vont au-delà du présent. »

Ils affirment ouvertement que ce qui se passe en surface est moins important que ce que l’on peut lire « entre les lignes ».

Comme dans cette publication du chapitre britannique Drag Queen Story Hour, « L’amour n’a pas d’âge? »

C’est justement entre les lignes que se trouvent les véritables objectifs de la pédagogie drag, incluant L’heure du conte.

Rufo l’explique dans le passage suivant :

« Pour les pédagogues drag, le parcours de vie traditionnel — grandir, se marier, travailler 40 heures par semaine et élever une famille — est une norme bourgeoise oppressive qu’il faut déconstruire et renverser. Alors que les drag queens prennent la parole dans leurs costumes sexuellement suggestifs, Kornstein et Keenan soutiennent que leur tâche consiste à perturber le “binaire entre la femme et la virilité”, à semer dans la salle des “thèmes transgressifs de genre” et à briser l’“avenir reproductif” de la “famille nucléaire” et du “mariage sexuellement monogame”, tous considérés comme des mécanismes d’oppression capitaliste et hétérosexuelle. Les livres sélectionnés dans de nombreuses représentations de L’heure du conte avec une drag queenCinderelliot, If You’re a Drag Queen et You Know It, The Gender Wheel, Bye Bye, Binaryet They, She, He, Easy as ABCfont la promotion de ce récit fondamental. Bien que les événements de L’heure du conte soient souvent considérés comme “pour la famille”, Kornstein et Keenan expliquent qu’il s’agit d’une forme de code: “Il se peut que L’heure du conte soit ‘pour la famille’, en ce sens qu’il est accessible et invitant pour les familles avec enfants, mais il s’agit moins d’une force d’assainissement que d’une introduction préparatoire à d’autres modes d’affiliation. Ici, L’heure du conte est ‘pour la famille’ au sens de ‘famille’ en tant que code queer de la vieille école pour identifier d’autres queers dans la rue et communiquer avec eux.” Autrement dit, le but n’est pas de renforcer la famille biologique, mais de faciliter la transition de l’enfant vers la famille idéologique. » (Soulignements ajoutés)

Le but de la pédagogie drag consiste, selon Rufo, à « reformuler la relation des enfants avec le sexe, la sexualité et l’érotisme ».

Il cite une autre pédagogue queer, Hannah Dyer, qui, selon lui, « expose le concept même d’“innocence de l’enfance” comme une illusion hétéropatriarcale oppressive ».

« Le but est donc, dit-elle, de renverser le système de l’hétéronormativité, qui comprend l’innocence de l’enfant, et de restructurer la sexualité de l’enfant à partir de ses fondements. Et les performances drag fournissent une méthode visuelle, symbolique et érotique pour y parvenir. »

Pour des raisons évidentes de mise en marché, L’heure du conte est présentée comme une façon ludique d’encourager l’inclusion et l’acceptation et non d’interroger l’enfant sur « les façons d’être queer/trans » et d’offrir « une relation queer avec les enfants, qui rompt avec l’avenir reproductif de la classe normative et de la famille nucléaire ».

Kornstein et Keenan révèlent eux-mêmes dans leur article que le double jeu est nécessaire pour atteindre les véritables objectifs recherchés par L’heure du conte :

« Bien que L’heure du conte avec une drag queen se positionne publiquement comme visant à “aider les enfants à développer l’empathie, à en apprendre davantage sur la diversité et la différence entre les sexes, et à exploiter leur créativité”, nous soutenons que ses contributions peuvent aller au-delà de la morale et des modèles[…] En tant qu’organisation, L’heure du conte avec une drag queen peut être incitée à réciter des formules portant sur l’harmonisation avec les normes des programmes d’études et l’apprentissage socioaffectif afin d’être lisible au sein des établissements publics d’enseignement et des organisations philanthropiques. Au bout du compte, le drag ne prend pas ces objectifs utilitaires trop au sérieux (mais il est très bon pour avoir le physique de l’emploi lorsque cela est nécessaire). » (Soulignements ajoutés)

Le but affiché, l’inclusion et l’apprentissage de la diversité, est donc une façade, un travestissement.

Rufo résume bien ce modus operandi :

« En d’autres termes, en tant que mouvement, L’heure du conte avec une drag queen a appris la danse de l’exploitation d’une organisation militante à flux de trésorerie positif, obtenant des contrats gouvernementaux et l’accès aux auditoires, tout en fournissant une défense rhétorique plausible contre les parents qui pourraient remettre en question la sagesse des hommes adultes qui créent “des sites de plaisir queer ” avec leurs enfants. »

Si le mouvement a opté pour les bibliothèques publiques, c’est que ces dernières sont « légalement tenues de fournir un accès égal aux organisations, sans égards à l’affiliation politique ou à l’idéologie ».

Alors, à quand L’heure du conte avec un « complotiste » dans les bibliothèques du Québec? Peut-être qu’un titre travesti du genre « Le conte plotiste » serait plus attrayant pour notre société à la dérive?

Parlant de dérive, Christian Rufo termine son article en montrant des exemples du phénomène « drag pour la famille » en affirmant que « les idéologies contiennent toujours leurs propres germes de destruction ».

Des activistes de L’heure du conte et des spectacles drags ont par ailleurs été arrêtés récemment pour possession de pornographie juvénile et relations avec des mineurs, alors que d’autres sont des délinquants pédosexuels avec des casiers criminels.

À ceux qui crieront à l’exception et aux pommes pourries, Rufo rétorque :

« Le projet philosophique et politique de cette théorie a toujours été de détrôner la culture hétérosexuelle traditionnelle et d’élever ce que Rubin appelait la “caste sexuelle” au bas de la hiérarchie, c’est-à-dire les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les prostituées, les vedettes de la pornographie et les pédophiles. L’heure du conte avec une drag queen peut tenter d’assainir les habitudes et de vérifier les antécédents criminels de ses artistes, la sous-culture de la théorie queer attirera toujours des hommes qui veulent suivre l’idéologie jusqu’à sa finalité.

Lorsque les parents, les électeurs et les dirigeants politiques comprendront la véritable nature de L’heure du conte et l’idéologie sous-jacente, ils travailleront rapidement pour rétablir les limites qui ont été temporairement — et de façon irresponsable — abandonnées. Ils traceront une ligne de démarcation claire entre la sexualité des adultes et l’innocence des enfants, et renverront les perversions du “genderfuck”, du “primitivisme” et de la “dégénérescence” à leur place, soit dans la marginalité. »

Il ne s’agit pas ici de rejeter les drags et les trans, mais plutôt de reconnaître que l’on ne peut pas forcer la normalisation des phénomènes marginaux, surtout pas auprès des enfants.

Si l’opposition à L’heure du conte avec une drag queen traduisait réellement le rejet des communautés LGBTQIA2S+, il y aurait eu de nombreuses manifestations contre la parade gay qui se tient chaque année. Or, cette parade laisse généralement indifférents ceux qui ressentent un profond malaise avec L’heure du conte ou s’y opposent.

Dans son entrevue à Tout le monde en parle, la drag Barbada prônait l’écoute et la compréhension de l’autre.

Malheureusement, au Québec, il y a des groupes que l’élite politico-médiatique ne veut pas entendre ni comprendre. Ceux-ci sont exclus du débat public, ne sont pas tolérés et sont stigmatisés.

Tout cela au nom de la tolérance et de l’inclusivité.






« Complotisme » et « écoterrorisme » : deux enfumages de la technocratie dirigeante

[Source : piecesetmaindoeuvre.com]

[Illustration : Des activistes de Sea Shepherd abordent un baleinier japonais, en février 2012. (Sipa)]

« Complotistes » (alias « conspirationnistes »), et « écoterroristes » figurent parmi les pires méchants de l’heure, en compagnie des « populistes », des « radicalisés », et de toute la séquelle des « phobes » — des « transphobes » aux « islamophobes »1.

Vous pouvez vérifier sur Gougueule : « Complotisme », 16 pages de références.

« Écoterrorisme », également 16 pages (« Afin d’afficher les résultats les plus pertinents, nous avons omis quelques entrées qui sont très similaires aux 157 entrées actuelles »). 16 pages,157 entrées, à multiplier par des dizaines de livres et des milliers d’unités de bruit médiatique.

« Un mensonge répété mille fois se transforme en vérité »

(punchline attribuée à Joseph Goebbels, le communicant d’Hitler).

Le renouveau de cette « menace complotiste » (après le 11 septembre, l’assassinat de Kennedy, etc.), est évidemment concomitant de l’épidémie de Covid-19, quand partout dans le monde de simples Terriens (et même des scientifiques), s’avisèrent :

  • de discuter l’explication officielle de l’origine du virus (chauve-souris + pangolin + marché populaire de Wuhan) ;
  • de critiquer les mesures dictatoriales prises pour le combattre (conseil de défense, assignation de populations à résidence, interdiction de soins des médecins généralistes, obligation vaccinale, etc.) ;
  • voire, de dénoncer l’emballement techno-totalitaire qui s’engouffrait dans l’occasion (télétravail, télé-enseignement, QR-codes…).

Les curieux peuvent lire Le règne machinal (la crise sanitaire et au-delà)2, une enquête qui a dit sur le vif ce qu’il y avait à dire là-dessus, à telle enseigne que paraissent avec plus ou moins de retard des hommages plus ou moins appuyés, du copiage littéral au pastiche sournois. Ainsi va le ruissellement des idées.

Que toute critique véridique de la technocratie dirigeante soit disqualifiée comme « complotiste » par ses agents (Rudy Reichstadt, Tristan Mendès-France, Antoine Bristielle), et ses agences (« les décodeurs » du Monde, « le vrai du faux » de France-info, Conspiracy Watch) ; que ces idéologues à gages et à subventions s’obsèdent de sectes délirantes et/ou judéophobes afin de dissimuler et de discréditer la critique radicale, voilà un lieu commun par lequel nous sommes passés en 2007 dans « L’invention de la “théorie du complot” », premier chapitre de Terreur et Possession. Enquête sur la police des populations à l’ère technologique3. Livre toujours en librairie.
Chapitre toujours en ligne.
Avec la citation culte de Michel Destot, alors ingénieur-maire de Grenoble :

« Faire croire que l’on imposerait un “nanomonde” totalitaire à la population sans débat préalable relève non seulement de la propagande mensongère, mais aussi d’une forme de paranoïa politique bien connue, qui s’appuie sur la théorie du complot, la haine des élites, des élus, des responsables4. »

Le peu de débats qu’il y eut sur l’avènement de ce nanomonde, ou monde-machine, c’est celui que nous avons imposé par nos enquêtes et nos actions depuis l’automne 2000, avec des brûlots tels que Le Laboratoire grenoblois (mars 2002)5, ou Nanotechnologies/Maxiservitude (janvier 2003)6 — d’abord diffusés en tracts et toujours en ligne. Ces brûlots ont servi de texte aux quelques actions menées avec l’aide rechignée et sporadique de quelques jeunes gens qui nous trouvaient bien catastrophistes, ou citoyennistes, ou… etc. Bref, bien rétifs aux diktats du milieu ; mais surtout trop (re) connus pour ce tas de mots par nous édifié et jeté à la face du technogratin, dans toutes les réunions officielles et publiques où nous intervenions, seuls contre la salle. Tu te souviens, Pimprenelle ?

Nous n’avons cessé que lorsque nos esclandres sont devenus une routine attendue et excitante pour les spectateurs qui se poussaient du coude (– Y’a PMO, il va se passer quelque chose !), cependant que nos anarchistes et révolutionnaires de camarades se tassaient et se taisaient dans leurs fauteuils. S’ils nous avaient accompagnés, bien sûr.

Quant aux effets concrets et conclusions de ce débat — ou des opérations de communication qui en furent le contrefeu et la contrefaçon officielle — chacun peut voir par lui-même, vingt ans après, si le progrès du monde-machine en fut retardé d’un instant7. Cependant que les candidats à la cogestion « citoyenne » et « alternative » d’Internet, du nucléaire et de la technopolice (de l’organisation technologique de la cité), continuent de réclamer sempiternellement à l’État ce qu’ils n’ont jamais été capables d’imposer : un vrai débat.

Mais que pourrait être ce « vrai débat » sinon un référendum posé en termes clairs (« Êtes-vous pour ou contre le développement d’une industrie nucléaire ? » — ou de « l’organisation informatique de la société ? », ou de « l’organisation scientifique du monde ? ») — et précédé d’une campagne à égalité de moyens entre opposants et partisans.

Où l’on verrait peut-être « la population » répondre par un oui franc et massif à un projet de « nanomonde totalitaire », conforme aux objectifs, aux intérêts et aux plans de la technocratie dirigeante, qui n’a jamais eu besoin de « comploter » pour les imposer, mais seulement de faire des commissions, des programmes, des budgets et des lois, au vu et au su de tous ceux qui se donnaient la peine de lire les rapports officiels ou les comptes-rendus du Monde. La « théorie du complot », c’est — une fois pour toutes — celle que les idéologues policiers de la technocratie ont inventée, afin d’en accuser la critique radicale, écologiste et anti-industrielle.

Nous voici donc, nous Pièces et main d’œuvre, et tous ceux qui partagent nos idées issues de l’enquête critique8, désignés comme « complotistes », et par suite comme « écoterroristes » potentiels par ceux qui détiennent le monopole légal de la parole autorisée et du « faux sans réplique » (oui, Debord. Commentaires sur la société du spectacle, 1988). Le monopole légal des fake news pour reprendre leur vocabulaire. Car le mauvais n’est pas la confection et la propagation de faussetés, mais l’usurpation en la matière des prérogatives du sociologue Gérald Bronner ou des spécialistes de l’Association française pour l’information scientifique (Afis)9.

Si le « complotiste » pense mal, l’« écoterroriste » agit mal. A fortiori s’ils sont réunis dans la même personne qui, s’étant persuadée de la nuisance radicale du smartphone, s’en va incendier une antenne de téléphonie mobile.

Ce n’est pas non plus d’aujourd’hui qu’un ministre de l’intérieur et son chœur de haut-parleurs éructent à tous les échos cette accusation d’« écoterrorisme » contre des manifestants décidés à occuper le site d’une future centrale nucléaire (Malville, 31 juillet 1977), ou d’un futur pillage d’eau. Ici, l’accusation s’inverse d’elle-même et joue comme un aveu. On ne voit guère de pires « écoterroristes » que ceux qui assèchent la terre et y répandent la radioactivité.

Il est donc logique que dans le monde réellement renversé, les machinistes fassent pendre les briseurs de machines, comme en Angleterre lors du mouvement luddite (1811-1812)10 ; que les nucléaristes dénoncent les écosaboteurs Françoise d’Eaubonne et Gérard Hof, après l’attentat contre la centrale de Fessenheim, le 3 mai 197511 ; que les technologistes et les industrialistes invectivent les membres du Gang de la clé à molette (Edward Abbey, 1975)12, tous ces adeptes de l’action directe et de la légitime défense qui firent sauter tant de machines et de locaux dans le sillage du mouvement antinucléaire13 ; avant que les activistes d’Earth First, aux États-Unis, ne passent à leur tour à l’écosabotage (1980), suscitant la traque et de grandiloquentes alarmes du FBI.

C’est de quoi nous avons traité en janvier 2009 dans À la recherche du nouvel ennemi14, quand huit ans après la World War on Terrorism, « les attentats à l’anthrax » commis par un scientifique de Fort Detrick et les alertes au « bioterrorisme », en France même, on vit l’écrivassier Jean-Christophe Rufin (Le Parfum d’Adam), et la journaliste du Monde Isabelle Mandraud, construire la figure de « l’écoterroriste » à l’aide de « récits bien documentés15 ».

C’est que « les ingénieurs de la survie » comme dit Charbonneau (Le feu vert, 1980), les technocrates du Green New Deal et de « la transition écologiste », ne peuvent tolérer d’opposition effective au redéveloppement du nucléaire, ni au rationnement des « ressources ». Chacun le sait depuis la mort de Rémi Fraisse à Sivens (26 octobre 2014), sinon depuis celle de Vital Michalon à Malville (31 juillet 1977) sous un déluge de 3000 grenades OF. Tout le monde le sait sauf les chefs, les organisateurs, toujours avides de puissance et d’exhibition. De défier l’État et son armée sur son terrain, en manœuvrant leur contre-armée sous la direction de leur contre-État, au moyen de leurs derniers joujoux de contre-technologie numérique (smartphones et messageries cryptées). Faut que ça saigne. Rien de tel qu’un martyr pour susciter l’union sacrée autour de ceux qui l’ont envoyé « au casse-pipe », comme il se dit autour de Sainte-Soline. Et d’autant mieux si le martyr était volontaire et « savait ce qu’il faisait ». La puissance et la gloire de l’Organisation, sa mainmise sur le mouvement écologiste, exigent des sacrifices humains. Mais il est vrai que ces « écologistes » — là ne sont pas « technophobes », ni anti-industriels. Ils veulent juste une autre machine.

« Eh bien, oui, je le répète à la face du monde ; toute “organisation” ne profite et ne profitera jamais qu’aux organisateurs ! Voilà ce que je veux “conter” encore avant de mourir. Tous ceux qui veulent faire de l’homme la bête d’un troupeau, sont ses assassins. »

Panaït Istrati, Vers l’autre flamme16

Pièces et main d’œuvre
Grenopolis, le 12 avril 2023