Comment notre conscience est utilisée pour créer la réalité

[Source : Jeanne traduction]



Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wVS87dxAmxw


En complément, sur l’empathie :

[Source : Antoine Peytavin Coaching]

Seul un super empathe peut détruire un Pervers Narcissique


La loi naturelle ou règle d’or:

La loi la plus importante de l’univers (elle a été gardée secrète)

[Source : Jeanne traduction]



[Voir aussi :
La clef de la libération]




De grosses banques américaines liées au trafic d’enfants

[Source : Anaïs Tea]






Les abolitionnistes de frontières sont des nihilistes néonazis

Par Lucien SA Oulahbib

Pour injecter mortellement votre chien dites qu’il a la rage. Pour masquer votre nihilisme et votre adoration paganisée du chaos en défendant mordicus l’abolition des frontières au profit (voilé) du Reich Global, dites que « les racistes de l’extrême droite instrumentalisent l’immigration ». Vous aurez alors toute l’attention de la propagande nihiliste néonazie au pouvoir visant à détruire nations et individualités en ce sens où ce néonazisme en absorbant le léninisme et le néoléninisme (le queerisme déconstructiviste des feus soixante-huitards) est devenu non plus « national » mais « international », celui du socialisme étatiste sans frontiéristes dirigé par une technocratie globaliste nihiliste sans foi ni loi (tout en affichant un visage d’ange, celui de « la Bête de l’événement ») à la solde d’une Secte richissime et activiste (Soros, Gates, et consorts…). Celle-ci a mis sur pied une machine de guerre pire que l’Inquisition (qui était modératrice en réalité, tant les dénonciations pullulaient…), celle d’une traque implacable et tragique contre les nouveaux hérétiques (nommés « complotistes », parce qu’ils la dénoncent justement). Elle cherche ainsi à épurer le « sang impur » en vue de rebâtir enfin une nouvelle stratification pyramidale planétaire (les « rien » et « sans dents » en bas et les « éveillés » en haut), tout en le niant bien sûr farouchement avec des mines de vierge effarouchée : ainsi en France telle animatrice sur France-Inter ou telle dirigeante de la NUPES ; aux USA telle dirigeante démocrate niant les dernières révélations du rapport Durham lui-même édulcoré par ailleurs

Cette propagande nihiliste néonazie va par exemple monter en épingle, d’un côté, telle mise en exergue d’un assassinat crapuleux, celui de la très jeune Lola en France, effectuée pourtant par une personne non française et illégalement installée en France qui avait de ce fait bel et bien eu une injonction, formelle, de quitter le territoire, tandis que, de l’autre côté, cette propagande, putride, mettra en avant tel incendie comme l’habitation d’un maire qui voulait se substituer à l’ONU en installant sans en demander la permission aux habitants un centre de migrants alors que ces deux faits, l’incendie et l’installation, ont des causes distinctes, quand bien même existerait-il une corrélation que l’enquête n’a cependant pas encore établie d’ailleurs…

Or, en amalgamant, d’entrée de jeu, de manière vulgaire même, la stupeur horrifiée envers un assassinat tellement sordide, et l’incendie en effet inqualifiable d’un élu comme « preuves » ultimes de la « montée de l’extrême droite » cela revient seulement à détourner l’attention pour mieux noyer le fait que la meurtrière de Lola (assassinée avec préméditation) n’avait rien à faire en France depuis longtemps d’une part, et que l’incendie en question, d’autre part, n’enlève rien au fait que certains militent bel et bien pour une abolition des frontières, ce qui est également criminel même insidieusement opéré.

Ce qui fait que ce sont des créatures obscènes en ce sens où elles mettent en scène ce qui n’a pas lieu d’être, détruisant la scène constitutionnelle de la souveraineté nationale française garantie pourtant par les articles, irréfragables, du Bloc de constitutionnalité, en niant de fait l’existence de frontières et de lois sommant au départ lorsqu’il y a lieu, noyant ainsi le poisson en tentant de faire croire qu’au fond l’assassinat de Lola et l’installation forcée de centres à migration (véritables têtes de pont sans frontiéristes) seraient principalement des « inventions de l’extrême droite »…

« Cachez ce sein que je ne saurais voir ». Le meurtre odieux et sordide de Lola violée et découpée ne serait plus qu’un fait divers (ou d’été) et l’installation de centres à migrants ferait seulement preuve de générosité envers une population ayant été « dominée » autrefois, d’où la nécessité d’une repentance… permanente, alors que tout ceci est faux après plus de soixante ans de décolonisation. Il suffit d’ailleurs de comparer deux pays ayant eu des conditions bien difficiles au départ (et pour une part liée à des déchirures internes multiformes et toujours vivaces), la Corée du Sud et l’Algérie, pour bien comprendre que d’autres facteurs sont bien plus en jeu que « la » seule colonisation quant au développement de l’une et la régression avancée de l’autre…

Toute cette propagande, déjà nihiliste à la base (avec le queerisme comme seul mode d’accès à tout désir possible) s’avère être à la solde des affairistes de la Secte globaliste néonazie (SHAA) avides d’une main-d’œuvre bon marché et sexuellement exploitable (jeunes éphèbes et autres nymphes colorés) sans parler de la prostitution et du trafic d’organes, alors que cette question migratoire EST une affaire d’abord mondiale qui ne peut donc être traitée qu’au niveau des institutions onusiennes et même pas au sein de l’UE…

D’où la confirmation de plus en plus affirmée, démontrée par les faits, qu’il ne sert somme toute à rien de se mettre sur une position défensive avec un ton quelque peu justificatif et teinté d’agressivité blessée comme le font certains dont Éric Zemmour (récemment sur RTL le 21/05/23) alors qu’il s’agit surtout, d’abord, de souligner que la France ne peut pas résoudre la question à elle seule de « la misère du monde » et qu’il faut donc instamment, quitte à opérer la politique dite de « la chaise vide », sommer TOUTES les instances mondiales de prendre en charge cette question, jusqu’à exclure de l’ONU les États qui refuseraient d’opérer les réformes adéquates permettant que leur population reste dans le pays pour le développer au lieu de s’enfuir ainsi…

Et la fuite en avant visant à les « aider » en permanence, tout en effaçant leurs dettes au fur et à mesure ne sert à rien sinon à reculer comme mieux sauter, à l’instar de cette monumentale dette publique et privée qui un jour ou l’autre va exploser, au fur et à mesure que nous allons entrer dans la quatrième guerre mondiale (la 3e ayant été la guerre froide). Celle-ci a d’ailleurs déjà entamé son amorce avec l’injonction sanitaire, puis les préliminaires de la guerre contre ces anti-queeristes que sont devenus les Russes et derrière eux le reste du monde, avec en arrière fond l’injonction climatique visant à forcer les individus à ne plus être aussi autonomes, aussi mobiles, à les drainer peu à peu et de plus en plus vers le seul monde de la virtualité (déjà par la drogue des séries déconstructivistes), tandis que l’élite de la Secte peut vaquer avec morgue à ses occupations globales, le tout « au nom » de la « Transition » (ou le triomphe sur le tard de Trotski avec son « Programme de Transition »).

Le plus regrettable dans cette histoire de plus en plus sordide est que les réels défenseurs de la souveraineté nationale à la française (la Nation comme communauté de sol et non pas seulement de sang) sont bien loin de s’unir, au-delà de leur singularité, pour empêcher que puisse continuer à nuire ainsi cette absolue infamie de type hygiéniste, eugéniste, racialiste, affairiste ou le réel néonazisme en marche (décrit également par Arièle Bilheran) qui n’a plus rien à voir avec le pseudo néonazisme des adorateurs actuels du feu palefrenier wagnérien paganisé qui ne savent quoi faire d’ailleurs de l’épée de Charlemagne tant il n’a pas compris ce qu’elle signifie.

Seulement, face à cela, seule la division prévaut, et aussi l’opportunisme confondant surface médiatique et profondeur analytique, et qui découvre ici et là le nihilisme, là-bas l’affairisme (appelé faussement « néo-libéralisme » alors que la financiarisation a toujours été présente, lire le 18 Brumaire… de Marx), plus loin le scientisme hygiéniste, et le tout appelé pompeusement « wokisme » alors que cela fait depuis des décennies qu’une poignée de penseurs (dont je suis) tentent (vainement) d’alerter sur les racines idéologiques multiformes de ce « tout » et son instrumentalisation accélérée par la technostructure standardisée et élevée désormais en secte globale ayant comme visée la reconstitution d’une ligue dissoute, celle du retour vers la barbarie assumée ou la servitude comme structure sociale, colonne vertébrale, quand bien même l’adhésion à son émergence serait-elle « volontaire », effaçant ainsi des siècles d’humanisme, comme le désirait Foucault, leur maître en queerisme, lorsqu’il disait dans les Mots et les choses que le visage de l’Homme s’effacera sur le sable de l’Histoire comme s’il n’avait jamais existé (admirez d’ailleurs la tentative de voiler cet aveu)

Mais celui-ci sera défendu par un Finkielkraut, une Hélène Banoun, un Vincent Pavan (du CSI) sans se rendre compte des conséquences pour la « cause » qu’ils mettent en avant, alourdissant encore plus, s’il en est, la division (mais un pas positif a été franchi à Saintes récemment lors d’une réunion importante des dénonciateurs de la Secte qui ont pu s’expliquer longuement sur son injonction hygiéniste)…




Covid : Radio-Canada aurait censuré des journalistes

[Source : libre-media.com]

[Illustration : La nouvelle Maison de Radio-Canada, à Montréal. Photo: Simon-Marc Charron/page Facebook du diffuseur public.]

Par Laurie Smith

Une ex-journaliste de Radio-Canada a déclaré devant la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne que le diffuseur public avait interdit à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin.

Ce 18 mai se poursuivaient à Ottawa les audiences de la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne consacrée à faire la lumière sur la gestion de la pandémie.

Dans ce cadre, Marianne Klowak, une ex-journaliste de la CBC basée au Manitoba et à l’emploi de ce média depuis 34 ans, a déclaré que le réseau d’État avait failli à sa mission en interdisant à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin, mais aussi sur l’opposition d’une partie de la population aux mesures sanitaires contraignantes et obligatoires.

« Les règles avaient changé du jour au lendemain »

« Je sais qu’en tant que radiodiffuseur public, vous vous attendez à ce que nous vous disions la vérité, et c’est ce que nous avons cessé de faire », a souligné Mme Klowak durant son témoignage devant les commissaires de la National Citizen’s Inquiry, une « initiative dirigée et financée par les citoyens et totalement indépendante du gouvernement ».

Information biaisée

« Il s’agit d’un certain nombre d’articles que j’ai présentés et qui ont été bloqués, mais il m’a semblé, en tant que journaliste en poste depuis 34 ans, que les règles avaient changé du jour au lendemain. Et cela s’est produit si rapidement que j’en ai été étourdie », a poursuivi celle qui a quitté la CBC en décembre 2021.

À lire aussi : Wokisme et censure: les universités auront-elles le courage d’agir?

Selon elle, le diffuseur public l’a empêchée de rédiger plusieurs articles sur la pandémie, mais surtout sur sa gestion par les gouvernements, articles qu’elle avait présentés à ses rédacteurs en chef avant de voir son travail censuré.

Marianne Klowak estime que la CBC a trahi la confiance du public canadien en privilégiant systématiquement les experts favorables aux mesures sanitaires, tout en qualifiant de «dangereux et de diffuseurs de fausses informations» ceux qui mettaient en doute l’efficacité et le bienfait de ces mesures et de la vaccination de masse.




Michael Yeadon : « Ne vous soumettez pas ! »

[Source : Ciel Voilé]

[Voir aussi :
Le Dr Michael Yeadon sur la crise Covid : Le message le plus important que j’aie jamais écrit
Après des révélations militaires sur les effets du vaccin anti-Covid sur la fécondité, l’ancien vice-président de Pfizer, Michael Yeadon, demande des excuses aux médias pour leurs « mensonges »
L’ancien vice-président de Pfizer, Dr Michael Yeadon estime que les vaccins à ARNm COVID causeront des réactions indésirables graves. MàJ : vidéo
Le Dr Mike Yeadon conclut : « Il n’y a pas de virus respiratoires ! »
Dépeuplement ? Les docteurs Wodarg et Yeadon demandent l’ARRÊT immédiat de toutes les études vaccinales anti-Covid-19 qu’ils considèrent dangereuses
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Une journaliste vedette de Fox News dévoile ce que des sites « complotistes » avaient révélé depuis des mois : le document Rockefeller sur un scénario pandémie publié en 2010
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?
Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Un Plan Pour Le Monde
Les sept facteurs contribuant à l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
DU GRAND RÉVEIL
L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Réenchanter le monde]






Le retour de flamme végétalien : La vérité derrière l’agenda antimatière animale

[Source : Cogiito vie Sott.net]

Par Jan Wellmann

D’ici à une dizaine d’années, notre table ne contiendra plus d’aliments à haute densité, naturels et d’origine animale. Un examen plus approfondi de l’ordre du jour explique pourquoi il est nécessaire de commencer à planifier l’autosuffisance.

Dites-moi ce que vous mangez

« Dites-moi ce que vous mangez, et je vous dirai qui vous êtes », écrivait le gastronome français Jean Anthelme Brillat-Savarin dans son livre Physiologie du goût paru en 1825. 1

Friedrich Nietzsche s’est rallié à cette idée dans Ecce Homo près d’un siècle plus tard. Nietzsche a essayé le végétarisme, mais a conclu que la modération et l’équilibre en toutes choses étaient préférables, tout comme Brillat-Savarin, qui mettait également l’accent sur le plaisir et la qualité de la nourriture.

Un siècle plus tard, il est à nouveau temps de se rappeler que oui, en effet, « nous sommes ce que nous mangeons », car les ingénieurs sociaux visent à éliminer les aliments à haute densité d’origine animale – tels que la viande, les produits laitiers et les œufs – et à les remplacer par des aliments de synthèse d’origine végétale.

Par « plantes », nous n’entendons pas les êtres vivants qui poussent dans la nature, mais des variantes obtenues en laboratoire et fabriquées en usine.

Elles représentent l’un des nutriments les plus nocifs et les plus répandus, car elles endommagent le tractus gastro-intestinal, sapent l’équilibre microbien et perforent la muqueuse intestinale, pierres angulaires de nos systèmes digestif, immunitaire et endocrinien. 2

Que nous aimions ou non l’idée de nutriments à faible densité, manipulés génétiquement et fabriqués chimiquement n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est d’optimiser l’impact en CO2 de nos futures calories sans détruire la planète.

Cette histoire émotionnelle, psychologiquement calibrée, est composée à 50 % de cosmétiques et à 50 % de conneries.

Le véritable objectif est le contrôle

Comme Henry Kissinger, grand précepteur de Klaus Schwab et porte-parole du clan du gouvernement mondial, aurait dit : « Qui contrôle l’approvisionnement en nourriture contrôle les gens ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. » 3.

Il n’est pas nécessaire d’être un adepte de la théorie du complot pour se rendre compte que ces tangentes sont aujourd’hui pleinement engagées. Nous nous dirigeons vers un système d’enclos humain. Une fois à l’intérieur, la sortie sera difficile.

Nous nous concentrerons sur l’aspect alimentaire ci-dessous parce qu’il aura l’impact le plus immédiat et le plus profond sur ce que l’espèce humaine deviendra demain. Si nous ne parvenons pas à arrêter le vecteur actuel, nous serons confrontés à une population catastrophiquement plus malade et plus faible, qui dépendra des produits pharmaceutiques, des stimulants et d’une nounou pilotée par l’IA.

Une grande partie de la population a déjà subi un lavage de cerveau pour croire que la prochaine version sans viande du régime alimentaire américain standard (SAD) sera bénéfique pour les humains et la planète.

Une fois que l’on vous aura expliqué les avantages des hamburgers synthétiques végétaliens, une simple image d’un dîner au steak pourra activer les mots « cholestérol », « soins intensifs » et « défibrillateur » dans votre subconscient, ainsi qu’une animation GIF de vous, en train de vous tordre sur un canapé de télévision à cause d’une attaque coronarienne.

Vous verrez peut-être aussi des vaches dans des pâturages pastel péter des nuages de méthane, responsables de l’engloutissement de Bangkok, de la Nouvelle-Orléans, de Miami et de Venise sous la montée des eaux. N’oubliez pas les calottes glaciaires qui fondent, les ours polaires qui se noient, leurs petits qui meurent de faim et vos rêves de visiter Rome, en Italie, qui s’évaporent parce que le sud de l’Europe est en train de devenir une partie du Sahara.

Des choses terribles se produisent lorsque vous n’avez pas le courage moral de refuser un steak.

Il faut des décennies de récits élaborés pour en arriver à ce niveau d’abrutissement. Il faut un siècle d’opérations psychologiques pour faire avaler le discours anti-viande comme s’il s’agissait d’une série d’arguments scientifiques.

Malheureusement, ce n’est ni la première ni la dernière fois que nous nous faisons avoir.

Un précurseur historique : L’escroquerie sur le cholestérol

L’élimination progressive de la viande éclipsera probablement les dommages causés par l’élimination progressive des graisses saturées, qui a commencé avec l’engouement des années 1980 pour les aliments pauvres en graisses, alias le mythe des graisses saturées qui bouchent les artères.

Ce qui s’est passé en quelques décennies est historique, comme en témoigne l’explosion des taux d’obésité dans les pays industrialisés.

La campagne de désinformation sur les aliments pauvres en graisses a utilisé le cholestérol comme bouc émissaire. Manger des graisses entraîne un excès de cholestérol et donc des maladies cardiaques. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agit d’une fabrication de bout en bout.

Selon les dernières recherches évaluées par des pairs,

« un régime alimentaire composé d’un pourcentage élevé de graisses naturelles, d’une quantité modérée de protéines et d’une faible proportion d’hydrates de carbone nous aidera à perdre du poids, à prévenir les maladies, à satisfaire notre appétit, à réduire les fringales et à promouvoir la longévité  » 4.

La consommation de bonnes graisses (huile de coco, huile d’olive, graisses de viande biologique, avocat, huiles de poisson, etc.) est un moyen fiable d’obtenir des calories à haute densité tout en perdant du poids sainement, sans affecter notre taux de cholestérol.

D’ailleurs, la science non corrompue sait depuis longtemps que le cholestérol est indispensable à la vie. « C’est un élément essentiel de la construction des hormones, une partie cruciale du système immunitaire et un élément central de l’appareil de réparation des tissus de l’organisme. Sans cholestérol, il n’y aurait pas de renouvellement cellulaire et pas de vie », écrit le Dr Jeffry Gerber dans Eat Rich Live Long.

En cas de stress et d’inflammation dans l’organisme, comme c’est le cas pour la plupart des gens de nos jours, votre survie dépend de l’augmentation du taux de cholestérol, car il aide à guérir et à réparer les cellules endommagées. À moins que vous ne preniez un Lipitor, bien sûr, et que vous empêchiez le corps de se guérir lui-même.

En raison du marché de plusieurs milliards de dollars que représentent les pilules hypocholestérolémiantes, Big Pharma, aidée par Big Media et Big Healthcare, a d’abord diabolisé le cholestérol, puis manipulé le seuil de diagnostic de l' »hypercholestérolémie » jusqu’à ce que la quasi-totalité des êtres humains de la planète satisfassent aux critères pour prendre une statine.

En 2011, Pfizer gagnait 11 milliards de dollars rien que sur le Lipitor. En 2021, les ventes cumulées de Lipitor sur l’ensemble de sa durée de vie s’élevaient à plus de 163 milliards de dollars. 5 6 7 8

C’est une belle performance pour une pilule aux effets secondaires graves (perte rapide de mémoire, troubles de l’équilibre, douleurs musculaires aiguës) et à l’impact quasi nul sur la longévité ou le bien-être. 9 10

La grande conférence sur le cholestérol restera dans les annales et ne sera probablement surpassée que par l’héritage des injections de MRNA 11, mais il s’agit là d’une autre histoire (en cours de développement).

Nous entrons à présent dans le niveau suivant de dommages potentiels pour l’humanité. Comme nous le verrons à partir de données nutritionnelles objectives, l’absence de viande sera un accélérateur pour la santé physique et mentale collective déjà défaillante. Ou disons simplement « santé », puisque « mental » et « physique » sont tous deux des aspects de la santé métabolique, qui dépendent de notre niveau de nutrition et de notre mode de vie. 12 13

La nouvelle réalité nutritionnelle ne fera rien non plus pour lutter contre le changement climatique tout en compromettant la gestion efficace des terres au point de provoquer l’autosabotage de la planète.

Les arguments contre la viande

Les principaux arguments contre la viande – selon le récit des ingénieurs – sont les suivants :

  • 1) Éthique : l’industrie moderne de la viande est diabolique.
  • 2) Efficacité : la production de viande est inefficace et ne peut nourrir la population mondiale.
  • 3) Santé : La viande est mauvaise pour la santé et est liée au cancer, aux maladies coronariennes, etc.
  • 4) CO2 : La production de viande est à l’origine du changement climatique.
  • 5) De meilleures alternatives : Les nouvelles alternatives à la viande synthétique sont plus saines, plus rentables et plus respectueuses de l’environnement.
  • 6) Spirituel / religieux : pourquoi les humains devraient-ils avoir le droit de tuer et de manger d’autres formes de vie ?

Il y en a probablement d’autres, mais abordons-les d’abord.

« L’industrie de la viande est maléfique et écologiquement inefficace

Oui, c’est vrai. L’industrie de la viande transformée est l’un des grands maux de notre époque. Au cours du siècle dernier, nous avons normalisé la souffrance animale en gros en échange de tranches de protéines emballées sous vide et de bénéfices pour les entreprises. Nous pouvons sentir le cauchemar dans le produit final si notre conscience est encore attachée à nos papilles gustatives. Nous ne recevons pas seulement un morceau de cadavre marqué par une vie de torture, mais aussi un cocktail cancérigène de produits chimiques destinés à conserver l’animal suffisamment longtemps pour qu’il puisse être vendu et digéré (tableau 1).

C’est pourquoi les végétaliens disposent d’un argument aussi puissant et convaincant.

« S’il vous plaît, arrêtez cette folie ! C’est le crime du siècle ! » Et ils ont raison. L’offense est si grave que les sociétés extraterrestres futures nous brûleront probablement (comme dans le film Mars Attacks de Tim Burton) en raison de ce que nous avons fait subir aux animaux aux 20e et 21e siècles.

Cependant, l’argument de l’holocauste ne tient pas compte du fait que nous pourrions également travailler avec des animaux sans les soumettre à un holocauste. Nous pourrions remplacer les camps de concentration par des environnements respectueux des animaux et de l’environnement, où les animaux paissent en liberté, fertilisent le sol naturellement sans dérivés pétroliers et prospèrent sans cocktail d’hormones parce qu’ils sont libres et satisfaits. 14

Cette stratégie brillante, conçue par la nature, peut être imitée par l’agriculture régénératrice avec la diversité des cultures, le bétail en pâturage libre et la fertilisation naturelle en laissant les animaux et la végétation se mélanger. 15

L’abattoir moderne est un exemple de ce qui se passe lorsque nous remettons en question la nature et que nous accusons la viande de tous les maux – y compris la contamination (méthane, oxyde nitreux) et les maladies animales (nécessitant des antibiotiques et des hormones) – alors que les problèmes ne concernent que la méthode d’exécution.

« Au cours du siècle dernier, l’agriculture a déclaré la guerre à la terre à l’aide de combustibles fossiles, mécaniquement (labourage du sol), chimiquement (herbicides et pesticides) et biologiquement (technologie des OGM). En séparant l’élevage des cultures, nous avons dissocié les cycles bio et géochimiques du carbone, de l’eau, de l’azote, du phosphore et du soufre, et augmenté les émissions de méthane et d’oxyde nitreux, ainsi que l’eutrophisation et la contamination des sources d’eau »

écrivent les auteurs d’une étude approfondie sur les systèmes alimentaires durables. 16

La réaction instinctive à ces arguments est généralement d’ordre strictement émotionnel.

« On ne peut pas nourrir des milliards de personnes avec de la viande de pâturage ! La vérité est que le système actuel – des monocultures induites chimiquement qui produisent en série des terres arides et séparent les animaux de la nature – est l’équation insoutenable.

Les ambassadeurs pro-vegan oublient que la plupart des terres agricoles ne peuvent de toute façon pas être exploitées pour les cultures – en raison d’un terrain inadapté, d’un sol pauvre, d’un manque d’eau, etc. Les deux tiers des deux milliards d’hectares de prairies (par opposition aux terres agricoles) dans le monde ne peuvent pas être utilisés comme terres cultivables, ce qui les rend idéaux pour faire paître du bétail heureux. 17 18 19

Prenons l’exemple d’Alan Savory, un expert en gestion des terres qui a étudié les troupeaux dans son pays natal, le Zimbabwe. Lorsque les animaux sont laissés en liberté de manière à laisser suffisamment de temps de repos au sol pour qu’il se rétablisse (comme le veut la nature), la magie opère, avec un triple avantage :

Le troupeau vit en bonne santé et en liberté.

Le troupeau contribue à revitaliser les terres arides au point de transformer des zones désertifiées en terres fertiles (c’est la seule technique connue qui y parvienne aujourd’hui avec succès).

Le troupeau produit une viande exceptionnellement riche en nutriments, sans hormones, sans antibiotiques et sans produits chimiques.

Le discours TED d’Alan sur la méthode du pâturage planifié holistique vaut la peine d’être écouté. Vous vous demanderez pourquoi cette méthode n’a pas encore été largement adoptée dans d’autres parties du monde. C’est la réponse à l’un des problèmes les plus urgents de notre planète : les terres arides.20 21

Les terres arides représentent près de 30 à 41 % de la surface terrestre mondiale et abritent aujourd’hui une personne sur trois. La dégradation de la qualité des terres dans les régions arides est responsable d’une réduction du produit intérieur national pouvant aller jusqu’à 8 % par an.

« Nous pouvons éviter le sort commun des sociétés anciennes tant que nous ne répétons pas leur grande folie de dépouiller la couche arable fertile à un rythme insoutenable. Malheureusement, c’est exactement ce que nous sommes en train de faire, mais cette fois à l’échelle mondiale »

écrit David Montgomery dans son livre Dirt, The Erosion of Civilizations (La saleté, l’érosion des civilisations).

Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de cette histoire ?

La réponse est que les ingénieurs sociaux devraient renoncer à argumenter contre la possibilité d’une production de viande éthique.

Le discours végan met de côté le fait que nous pouvons travailler avec les animaux sur un pied d’égalité. Il veut que nous nous concentrions sur un crime éthique parce que c’est la campagne de recrutement parfaite pour les mouvements anti-viande.

L’effort de recrutement éthique fonctionne, mais, étonnamment, il n’a pas produit suffisamment de fantassins pour une révolution. Bien que le récit des deux dernières décennies ait considérablement augmenté le nombre de végétaliens, celui-ci reste inférieur à 3 % de la population des États-Unis et de l’Union européenne 22, 23, 24.

C’est pourquoi les ingénieurs sociaux ont depuis longtemps compris qu’ils devaient pimenter l’histoire au-delà de l’éthique.

La viande doit également être mauvaise pour l’homme et la planète.

« La viande est mauvaise pour l’homme »

Même si tous les aliments « d’origine végétale » étaient en fait naturels, fabriqués à partir de légumes, de fruits et de graines propres, un régime purement végétalien ne suffirait pas à maintenir la plupart des gens en bonne santé.

« J’écris ce livre comme une mise en garde. Un régime végétarien – en particulier une version pauvre en graisses, et plus particulièrement un régime végétalien – n’est pas suffisant pour assurer l’entretien et la réparation à long terme du corps humain. Pour dire les choses crûment, il vous portera préjudice. J’en sais quelque chose.

Deux ans après être devenue végétalienne, ma santé s’est détériorée, et ce de manière catastrophique. J’ai développé une maladie dégénérative des articulations dont je souffrirai toute ma vie. Cela a commencé au printemps par une douleur étrange et sourde à un endroit dont je ne savais pas qu’il pouvait être sensible. À la fin de l’été, j’avais l’impression d’avoir des éclats d’obus dans la colonne vertébrale »,

écrit Lierre Keith dans son livre The Vegetarian Myth :

Food, Justice, and Sustainability (Le mythe végétarien : alimentation, justice et durabilité). Lierre est une ancienne végétalienne qui a consacré sa vie à comprendre la science de la nutrition (citation complète).25

Au début, les végétaliens éveillés – souvent des jeunes filles – qui abandonnent la viande pour des raisons éthiques se sentent plus forts, plus légers, plus éveillés et plus énergiques – ils se sentent plus sûrs d’eux. Au fil des ans, les problèmes chroniques s’accumulent lentement. Tout comme les grenouilles dans l’eau frémissante ne remarquent pas l’augmentation de la température, les végétaliens ne remarquent pas la perte progressive d’énergie, la fatigue et l’apparition de problèmes chroniques. Ils doivent se heurter à un mur, souvent après la deuxième décennie, avant de se rendre compte que quelque chose ne va vraiment pas.

Nous avons souvent besoin d’un voyage en ambulance pour nous permettre de changer notre façon de penser. C’est ce que j’ai fait. Et même les soins intensifs ne suffisent généralement pas à faire redémarrer le cerveau. Nous devons également être exposés à des données correctes et non corrompues. Ces deux facteurs coïncident rarement.

J’ai découvert le côté négatif du véganisme grâce à des études métabolomiques du sang qui examinent la production cellulaire d’ATP, le fameux cycle citrique, à l’aide d’analyses moléculaires du sang. Bien que je mangeais déjà de la viande, mes valeurs sanguines m’indiquaient qu’il fallait que je consomme davantage de viande pour améliorer mon équilibre en acides aminés. L’expert en métabolomique m’a dit que mon profil nutritionnel était celui d’un homme des cavernes. Mon nouveau régime riche en viande et en graisses a changé la donne. Après des années de fatigue, je me suis épanoui. J’ai décidé de faire profiter d’autres personnes des scanners métabolomiques pour les aider à identifier leur profil nutritionnel unique et à être en meilleure santé. Un historique de plus de 15 000 scanners métabolomiques m’a appris que l’incidence des problèmes chroniques était nettement plus élevée chez les femmes de la quarantaine et de la cinquantaine qui suivaient un régime végétalien depuis au moins 15 à 20 ans 26.

Plus tard, j’ai commencé à travailler avec des scanners biophysiques 27 28 qui ne prennent que 12 minutes pour mesurer le niveau énergétique du corps humain et j’ai remarqué un thème commun dans plus d’un millier de mesures. Les femmes qui ont évité la viande pendant plus de dix ans présentaient davantage de problèmes chroniques, une baisse d’énergie, une plus grande incidence de dépression, des problèmes intestinaux et un système immunitaire plus faible.

Convaincre un végétalien de changer de tact est délicat, car les arguments – notamment éthiques et spirituels – sont profondément ancrés dans le récit émotionnel. Sur la poignée – une douzaine – de personnes que j’ai eu l’honneur de convaincre de compléter leur alimentation avec de la viande biologique

– « au moins un tout petit peu de bœuf biologique ou de foie de poulet deux fois par semaine » – 95 % ont changé d’avis au bout de quelques semaines et sont restés fidèles aux produits d’origine animale.

« Modération et équilibre », vous vous souvenez ?

Il est important de souligner que le régime alimentaire est toujours très individuel. Tout le monde n’a pas besoin de viande comme les autres. Mais on peut affirmer que presque tout le monde a besoin de produits d’origine animale dans son alimentation. La raison en est simple. La viande peut fournir certains nutriments essentiels qu’aucun produit végétalien ne peut fournir avec la même efficacité métabolique.

Bien que l’Académie de nutrition et de diététique (AND) soit citée comme ayant déclaré que « toutes les grandes sociétés de diététique ont publié des articles affirmant qu’un régime végétalien est nutritionnellement adéquat à tous les stades de la santé humaine », cette déclaration est accompagnée d’une liste de tous les nutriments qui doivent être obtenus par l’enrichissement et les suppléments, ce qui revient à admettre qu’un régime végétalien n’est pas, en soi, sûr ou complet », écrit Jayne Buxton dans The Great Plant-Based Con (La grande arnaque des plantes).

« Les nutriments que l’on ne trouve que dans les aliments d’origine animale comprennent les vitamines A, B12, D3 et K2 préformées (sous-type MK4), le fer héminique, la taurine, la carnosine, la créatine, l’ALC, l’EPA et le DHA. Le zinc, l’iode, la méthionine, la leucine, la choline et la glycine sont des nutriments dont la teneur est faible dans les plantes. En outre, les plantes présentent souvent différentes formes d’un même nutriment qui sont moins biodisponibles et sont métabolisées différemment  » 29.

Jetons un coup d’œil rapide au Top 5.

La vitamine A est essentielle à l’assimilation des protéines et du calcium, à la croissance osseuse, à la vue, au fonctionnement du système immunitaire, à la fonction thyroïdienne et à la production d’hormones sexuelles et de stress. Les régimes végétariens et végétaliens souffrent d’une carence quasi-totale en vitamine A.30

La vitamine D favorise la solidité des os, la santé du système immunitaire, la réduction des inflammations, le métabolisme des minéraux, l’absorption du calcium, le tonus musculaire, le métabolisme sain du glucose, la fonction cellulaire et la longévité. L’organisme a naturellement besoin de D3, qu’il fabrique lorsqu’il est exposé au soleil. Néanmoins, l’organisme a besoin d’aliments d’origine animale (y compris les crustacés, les huiles de foie de poisson, les jaunes d’œuf, les abats, la graisse de beurre et la graisse d’oiseaux et de porcs) car la D2 provenant des plantes est largement inférieure et la D3 provenant des aliments d’origine animale est beaucoup plus biodisponible et puissante. 31

La vitamine B12 joue un rôle dans la synthèse de l’ADN, la formation de la myéline, la production de globules rouges et le maintien du système nerveux central. Il n’existe pas de sources végétales fiables de B12, c’est pourquoi les végétariens et les végétaliens présentent des niveaux élevés de carence en B12. Les symptômes comprennent la fatigue, la dépression, l’anxiété, une mauvaise mémoire, des problèmes d’équilibre, une détérioration de la vision, une confusion mentale ou une perte de mémoire, et la dépression. 32 33

Des données similaires s’appliquent aux acides gras oméga 3, qui sont essentiels pour les membranes cellulaires. Il n’est pas facile d’obtenir des oméga-3 à partir de graines de lin ou de chia. Le poisson gras ou la viande nourrie à l’herbe seraient une bien meilleure alternative pour préserver la santé cellulaire.

Qu’en est-il des minéraux ? Il est extrêmement difficile d’obtenir les 17 minéraux essentiels exclusivement à partir de sources végétales. Si nous devions éviter les aliments d’origine animale, nous devrions consommer des quantités insoutenables d’équivalents végétaux pour atteindre des niveaux minimaux acceptables. 34 35

La liste est encore longue.

Il est bon de se rappeler l’histoire des tribus indigènes. Avant que le colonialisme occidental ne les atteigne, elles prospéraient grâce à des régimes riches en graisses et centrés sur la viande, sans souffrir de maladies chroniques.

Deux médecins missionnaires arrivés au Kenya dans les années 1920 ont écrit que « l’hypertension et le diabète étaient absents… la population indigène était aussi mince que les anciens Égyptiens ».

Il a fallu quarante ans de régimes britanniques à forte teneur en glucides pour transformer les Kényans minces en Africains obèses souffrant d’une multitude de problèmes de santé, à commencer par les caries dentaires, puis « la goutte, l’obésité, le diabète et l’hypertension, qui finissent par les englober tous », ont observé les missionnaires 36.

L’Inde a également été transformée en « capitale mondiale du diabète » grâce aux habitudes alimentaires introduites par les Britanniques. Les régimes alimentaires occidentaux ont littéralement anéanti les Inuits en parfaite santé, les Amérindiens, les Zoulous, les Indiens du Natal, les cultures polynésiennes, les Indiens Yanomamo et Xingu du Brésil, et tous ceux qui ont été acculturés de gré ou de force à notre mode de vie.

« La viande rouge provoque le cancer

Qu’en est-il de toutes les études « interminables » qui « prouvent » que les mangeurs de viande sont plus malades et plus enclins aux maladies chroniques ? Qu’en est-il de la corrélation entre la viande rouge et le cancer ?

C’est un peu comme l’angle « 99 % des scientifiques sont d’accord… » utilisé dans tant de contes de fées aujourd’hui, de l’ARNM au changement climatique. Lorsque l’on soulève le rideau, on découvre une autre réalité. Souvent, les rares scientifiques qui ne sont pas d’accord avec le « consensus » sont des scientifiques indépendants et intègres, qui ne sont pas influencés par les salaires des entreprises ou les subventions de recherche.

C’est ce qu’on appelle le syndrome de Copernic.

Les deux études établissant un lien entre le cancer et la consommation de viande rouge, par exemple, comparent les consommateurs de viande transformée (voir le tableau 1 ci-dessous pour la liste des produits chimiques et cancérigènes contenus dans la viande transformée moderne) à des végétariens, sans tenir compte des différences de mode de vie (les mangeurs de viande sont aussi plus souvent des fumeurs et des buveurs), ni d’autres variables. En bref, les recherches sont « cuisinées » pour donner une mauvaise image de la viande. Ces études erronées sont ensuite propagées par l’OMS et citées par les médias grand public comme si elles représentaient des vérités axiomatiques. 37

TABLEAU 1 – ADDITIFS DANS LA VIANDE TRANSFORMÉE

Les bisphénols, tels que le BPA, peuvent agir comme l’hormone œstrogène, interférer avec la puberté et la fertilité, augmenter la masse graisseuse et causer des problèmes avec les systèmes immunitaire et nerveux.
Les nitrates/nitrites sont utilisés pour prolonger la durée de conservation, préserver les aliments et rehausser la couleur des viandes salées. Lorsqu’ils sont chauffés ou mélangés à l’acide gastrique, les nitrites peuvent produire des nitrosamines, liées à un risque accru de cancer du côlon et du pancréas.

Le tert-butyl hydroquinone (TBHQ), un conservateur présent dans de nombreux aliments transformés, peut nuire au système immunitaire.

Les substances per- et poly-fluoroalkyles (PFAS) sont un groupe de produits chimiques qui peuvent s’accumuler dans l’organisme et qui ont été associés à des problèmes de santé tels que des perturbations hormonales, des problèmes du système immunitaire et des cancers.

Le glutamate monosodique (MSG), auquel certaines personnes peuvent être sensibles ou allergiques, provoque des symptômes tels que des maux de tête, des nausées et des douleurs thoraciques.

Les sulfites, qui sont utilisés comme conservateurs et peuvent déclencher de l’asthme.

Les phosphates sont parfois ajoutés aux viandes transformées et, lorsqu’ils sont consommés en quantités excessives, ils peuvent augmenter le risque de maladie cardiaque.

Les hormones peuvent être utilisées dans la production animale pour favoriser la croissance et potentiellement perturber l’équilibre hormonal chez l’homme.

Il ne fait aucun doute que la consommation de ces produits chimiques, même sans viande rouge, vous rendra probablement malade.

« Les études épidémiologiques qui établissent des associations inverses entre la consommation de viande rouge et la santé ne font pas de distinction entre la viande provenant d’animaux nourris avec des aliments riches en céréales dans des parcs d’engraissement et celle provenant d’animaux qui se nourrissent de mélanges de plantes riches en phytochimie. Elles n’abordent pas non plus la question de savoir comment les herbes, les épices, les légumes et les fruits consommés au cours d’un repas avec de la viande peuvent améliorer la santé », écrit Fred Provenza dans Frontiers in Nutrition.38

Il est difficile de trouver une seule étude prouvant que les viandes biologiques ont un effet négatif sur la santé.

« Les avantages pour l’homme de la consommation de viande riche en phytochimie/biochimie s’accumulent au fur et à mesure que le bétail assimile certains phytochimiques et en convertit d’autres en métabolites qui deviennent des muscles et des graisses, lesquels deviennent les phytochimiques/biochimiques qui promeuvent la santé. Ce phénomène est similaire, mais distinct, des avantages obtenus par la consommation d’herbes, d’épices, de légumes et de fruits riches en phytochimie. Cet ensemble élargi de composés – phytochimiques et métabolites produits par les animaux à partir des plantes – devrait être pris en compte dans les tentatives de compréhension des avantages pour l’homme, tels que l’atténuation du stress oxydatif et de l’inflammation liés au cancer, aux maladies cardiovasculaires et au syndrome métabolique », poursuit Fred Provenza.

La dissonance cognitive qui accompagne la recherche de la vérité sur la viande est comparable au fait de s’accrocher à un taureau enragé avec un chapeau de cow-boy. La situation devient rapidement de plus en plus folle. Mais accrochez-vous encore un peu.

« Le changement climatique est dû aux excréments et aux bourbiers des vaches

Les vaches sont responsables de l’apocalypse à venir si l’on en croit la légende. Mais il y a un hic.

L’histoire originale de la contribution catastrophique des vaches aux niveaux de méthane provient d’une étude de l’Université d’Oxford 39 qui a été citée lors d’une émission publique au Royaume-Uni en 2020. Les médias ont détourné l’histoire pour en faire la preuve que les humains pourraient réduire leur empreinte carbone de 61 à 73 % s’ils devenaient végétaliens. Cependant, l’étude d’Oxford fait référence à l’empreinte de différents aliments, et non à celle de l’homme. La différence est de taille.

L’empreinte alimentaire d’un individu est estimée à 16 % au maximum, ce qui signifie que le maximum théorique de réduction de l’empreinte individuelle en devenant végétalien est de 16 % sur 73 %, soit environ 10 %.

Cependant, même ce maximum de 10 % est faussé, car l’ensemble de l’argumentation est déséquilibrée.

Prenons un exemple pour illustrer à quel point l’argumentation est biaisée.

Si vous enfermez un millier de lapins dans une petite cabane et qu’ils détruisent l’endroit avec leurs crottes, blâmez-vous les lapins pour avoir détruit la cabane, ou prenez-vous la responsabilité de les avoir enfermés dans la cabane en premier lieu ?

Tant que des milliards d’animaux d’élevage seront séparés du cycle de l’azote, produisant des déchets qui ne sont pas recyclés efficacement dans la nature, des dommages incalculables continueront d’être causés aux animaux et à la planète, y compris de vastes quantités de méthane inutilement libérées. 40

Si, en revanche, nous suivons le cycle naturel de la Terre et intégrons des animaux en pâturage libre dans nos futurs plans écologiques, nous bénéficierons d’un autre avantage qui inversera la tendance, à savoir la séquestration, c’est-à-dire la manière dont la gestion naturelle des terres capture le CO2. Cette séquestration peut être accélérée grâce à la sylvopasture, qui est un moyen d’intégrer des arbres dans les paysages de travail. 41 42

Les politiques de gestion des terres axées sur la séquestration ont le pouvoir d’inverser le changement climatique, la désertification et la production de méthane, mais elles sont rarement, voire jamais, abordées par les scientifiques ou les médias. Vous vous demandez pourquoi ?

Au lieu de cela, les médias grand public propagent des allégations absurdes faites dans le cadre d’opérations publicitaires telles que le documentaire Cowspiracy, qui prétend que l’agriculture animale est responsable de 51 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Bien que les producteurs aient été contraints de se rétracter par la suite, l’histoire est restée dans l’esprit du public, car elle s’inscrit dans le cadre de la narration technique.

« Les nouveaux substituts synthétiques de la viande sont meilleurs »

Les aliments transformés, pauvres en graisses et à base de plantes, ont déclenché l’épidémie d’obésité dans les années 1980, mais on veut nous faire croire que les nouveaux aliments ultra-transformés (Frankenstein) seront excellents pour nous.

L’industrie de la fausse viande progresse déjà à pas de géant. Selon Bloomberg, le marché de la viande d’origine végétale pourrait atteindre 450 milliards de dollars d’ici à 2040 et croître d’au moins 70 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie 43 44.

Les UPF représentent une menace redoutable pour la santé mondiale. Le Dr Robert Lustig, endocrinologue pédiatrique, explique dans son livre 45 comment les FUP ont déjà contribué à alimenter des maladies non transmissibles telles que le diabète, les maladies cardiaques, le cancer et la démence. Selon le Dr Joan Ifland, les UPF créent également une dépendance, sont obésogènes (contribuent à l’obésité) et ont tendance à perturber le système immunitaire 46.

La plupart des personnes qui confondront probablement les régimes à base de plantes avec une alimentation saine et végétalienne s’apprêtent à faire un tour mortel avec des protéines synthétiques ultra-transformées, des additifs, des conservateurs, des stabilisateurs, des concoctions d’OGM, des émulsifiants, des huiles de graines, des sucres, des régulateurs d’acidité et des épaississants régurgités dans une matrice d’éprouvettes d’une manière qui les rendra accros pour toute la vie.

Les UPF ne vont pas seulement remplacer les produits carnés naturels, mais aussi les produits laitiers, les œufs et les céréales.

Nous sommes ce que nous mangeons.

Un jour, nous pourrons croire que les gaufrettes de silicone au goût et à l’odeur délicieux sont bonnes pour nous, accompagnées de tofu, tandis qu’un programme d’intelligence artificielle décidera de la prochaine destination de notre fauteuil roulant.

« Pourquoi les humains devraient-ils être autorisés à tuer des animaux ? »

Pour des raisons compréhensibles, cet argument éthique est celui qui fait le plus grand nombre de convertis au véganisme. Il est louable d’être choqué par les conditions de vie des animaux qui souffrent dans les abattoirs, mais accuser la consommation de viande d’être responsable du mal est une réponse artificielle et simplifiée au problème, puisque nous savons déjà à quel point le problème pourrait être résolu facilement avec des modèles d’agriculture régénératrice.

Il y a également un autre aspect que le récit principal occulte dans ce contexte : la quantité de souffrances et de meurtres d’animaux dus à l’agriculture moderne en tant que telle. La monoculture n’est pas possible sans l’abattage massif de formes de vie diversifiées.

Peu d’agriculteurs font le calcul.

« Pour cultiver 214 acres de fruits à noyaux et d’avocats sur cette ferme, je dois tuer au moins trente-cinq à quarante mille spermophiles par an, des milliers d’écureuils terrestres, des milliers d’abeilles, des milliers de papillons, des milliers de colibris, ces trois derniers éléments étant complètement accidentels, les deux autres étant des prédateurs ou des parasites que je tuerais intentionnellement », calcule l’agriculteur californien John Chester 47.

La culture de 400 tonnes de pois dans une seule ferme entraîne la mort de 1 500 animaux par an, des cerfs aux canards.

Un milliard de souris sont tuées en Australie pour protéger la viande. Quarante mille canards sont tués pour protéger la production de riz. Un producteur de pommes moyen tue 120 opossums en un an pour protéger son verger.

En 2013, les riziculteurs de Nouvelle-Galles du Sud ont tué 200 000 canards indigènes. Le ministère américain de l’Agriculture estime à 1,3 million le nombre d’animaux indigènes tués chaque année pour protéger l’agriculture non animale. Au total, au moins vingt-cinq fois plus d’animaux sensibles sont tués par kilo de protéines utilisables par rapport à la production de viande.48

Cependant, le calcul n’est pas pertinent ici. Il existe un argument plus profond, lié à la nature de la vie, que nous devrions prendre en considération.

Toute forme de vie dépend de la consommation d’autres formes de vie. Même les légumes sont des mangeurs de viande si vous observez une carcasse laissée dans la forêt ou le pâturage, alors que le cycle de la vie et de l’énergie poursuit son destin inévitable de transmutation éternelle d’une forme à l’autre.

Lierre Keith raconte l’histoire d’un pommier situé près des tombes de Roger Williams, le fondateur de Rhode Island.

« On a découvert que les racines de l’arbre avaient poussé dans les tombes et pris la forme de squelettes humains, alors que les tombes avaient été vidées de toute particule de poussière humaine. Il ne restait plus aucune trace de quoi que ce soit.

Le pommier a mangé un humain. Le pommier est-il mauvais ?

« L’un des principaux problèmes de la mythologie est de réconcilier l’esprit avec cette condition préalable brutale de toute vie, qui vit en tuant et en mangeant des vies. Vous ne vous faites pas d’illusions en ne mangeant que des légumes, car eux aussi sont vivants. L’essence de la vie est donc de se manger elle-même ! La vie vit de vies, et la réconciliation de l’esprit et de la sensibilité humaine avec ce fait fondamental ». écrit Joseph Campbell, l’avant-dernière autorité en matière de civilisations anciennes.

Même si nous nous en tenons aux principes les plus purs de la nature, où nous protégeons les animaux, la planète et les intérêts humains avec un équilibre égal, nous continuerons à nous manger les uns les autres.

Sans aucun doute, nous devrons le faire en étant plus gentils les uns envers les autres.

Épilogue : Raccourcir le « consensus scientifique »

Comme nous l’avons déjà appris, toute affirmation s’appuyant sur le « consensus scientifique » doit être considérée comme digne d’une enquête si elle est utilisée pour justifier l’agenda de l’ingénieur.

Si un opposant, tel qu’un « négateur du climat », est démoli par les médias ou par son entourage professionnel, nous devrions examiner de plus près ses modèles de données.

Il y a quelques années, j’étais convaincu de l’élévation du niveau de la mer, de l’effondrement des icebergs et de la sixième extinction. Aujourd’hui, je pense que nous devrions nous pencher sur la partie « anthropique » du « consensus ».49

Si une histoire correspond à l’avenir envisagé pour la nutrition, nous devrions sortir nos loupes et creuser avec un dévouement infernal.

La recherche de la vérité est un facteur déterminant pour l’avenir de notre espèce. Rien n’est plus important que de préserver notre santé et notre énergie. Pour cela, nous devons à nouveau nous intégrer à la nature, manger de manière saine, naturelle et équilibrée, et nous occuper de choses qui nous passionnent.


Source : https://greenmedinfo.com/blog/vegan-backfire-truth-behind-antimeat-agenda

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Références




La prochaine grande nouveauté

[Source : lesakerfrancophone.fr]

« Les psychopathes et les narcissiques ne sont pas des “malades mentaux”, ce sont juste des gens horribles, et ils empirent avec l’âge, au lieu de s’améliorer »

Aimee Terese sur Twitter

Par James Howard Kunstler – Le 8 mai 2023 – Source Clusterfuck Nation

Maintenant que le charme de la folie transsexuelle s’est dissipé – l’idée que la détresse émotionnelle d’une personne peut être guérie en s’identifiant au sexe opposé – nous attendons le prochain stratagème du plan de jeu transhumaniste pour déstabiliser le projet humain sur terre. Les personnes de couleur, les personnes brunes, les autochtones, les insulaires du Pacifique, les gays, les lesbiennes, les personnes de forte corpulence, les personnes ayant un handicap différent, toutes les femmes (bien sûr), ont pris leur tour dans l’ordre de passage au bâton des groupes minoritaires opprimés intersectionnels, et chacun d’entre eux est reparti avec un trophée de participation. Qui reste-t-il maintenant ?

Les morts ! Leurs besoins n’ont pas été suffisamment pris en compte. L’inclusion n’est pas venue à eux… pour l’instant. Ils sont systématiquement tenus à l’écart de toutes les activités et cérémonies en cours. Ils sont ségrégués dans des ghettos d’herbe et de granit. Le système juridique les stigmatise. D’un point de vue numérique, si l’on considère l’ensemble de l’histoire de l’humanité, ils constituent de loin le groupe démographique le plus important. Pourtant, ils sont régulièrement ignorés, négligés, méprisés. Si quelqu’un mérite d’être réveillé du sommeil de l’oppression, c’est bien eux.

Ne désespérez pas, un grand toilettage est en cours. La prochaine nouveauté sera la transition de la plupart d’entre nous vers la mort. Pensez-vous que ce soit un hasard si Hollywood a produit des films de zombies à la pelle ces dernières années ? De toute évidence, de plus en plus d’Américains s’identifient aux morts-vivants. (Et, à en juger par le comportement de nos concitoyens, beaucoup d’entre eux ont été dévorés). Même nos entreprises et nos banques ont l’air d’être des morts-vivants.

Notre projet en Ukraine a été une aide précieuse pour préparer les gens à devenir des morts. Mais cette expérience est presque terminée. C’est pourquoi nous devons rechercher un projet global beaucoup plus important pour faire apprécier à l’humanité les satisfactions de la mort. Une guerre avec la Chine serait l’occasion idéale de se préparer. Ils sont quatre fois plus nombreux que nous. Ils ont mis au point des missiles hypersoniques capables d’emporter des charges nucléaires n’importe où dans notre pays, avec la possibilité de vitrifier des millions d’Américains en un clin d’œil. Et lorsqu’ils auront terminé, ils pourront envoyer une armée ici pour tuer les survivants chanceux dans les champs de soja et les rangées de maïs.

C’est peut-être en prévision de ce tournant étrange que l’Amérique a élu (à ce qu’on dit) un président en pleine transition vers la mort. “Joe Biden” est célébré pour être resté le plus souvent invisible, pour avoir parlé, sous terre, une langue morte qui ressemble à l’anglais vernaculaire américain du XXe siècle, pour avoir oscillé d’un côté et de l’autre, à la manière d’un zombie, en quittant la scène lors d’apparitions publiques fugaces, et pour avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de responsables chinois qui soutiennent le programme de transition de l’Amérique. Mieux encore, le président sympathise et s’identifie personnellement avec les morts, encourage davantage d’Américains à devenir morts, offre des incitations financières aux hôpitaux qui accélèrent la mort et met à disposition des produits pharmaceutiques – légaux et illégaux – pour induire des transitions efficaces vers la béatitude du non-être.

En fait, il semble qu’il y ait aujourd’hui une ruée vers la transition, le rythme étant donné par les athlètes professionnels âgés de 20 à 30 ans qui s’effondrent en plein match sur les terrains de football, par les acteurs de cinéma qui se convertissent sous l’œil des caméras, par les présentateurs de journaux télévisés qui quittent le micro les yeux se fermant comme des stores de fenêtre au vu et au su de tous, et par d’autres célébrités qui trouvent leurs proches tout simplement morts en se réveillant le matin. Ce sont les avatars de la nouvelle tendance. Le passage de la vie à la mort est tellement sacré que l’on n’en parle qu’à voix basse, comme dans une église ou un sépulcre. Les médecins qui entrent en scène sont hypnotisés au point de garder le silence, trop émerveillés pour parler de ce qui a provoqué la transition fatidique – ils n’y sont certainement pas pour rien.

Le peuple va, la nation aussi. Les États-Unis passent d’un système dynamique de liberté économique, d’effort et de droit à une dystopie entropique de chaos, de corruption et d’inertie. Comme dans un pays de morts-vivants, rien ne fonctionne : les appels téléphoniques sont coupés, la banque ne vous donne plus d’argent, vos tâches professionnelles ont été supprimées, votre magasin d’alimentation a fermé, il n’y a plus de pièces détachées pour vos objets cassés, vos vols sont annulés, vos archives Facebook ont été effacées, votre opinion n’est pas souhaitée, votre vote n’a plus de sens, vos enfants n’ont plus besoin de votre permission pour faire quoi que ce soit et, dernière insulte, un martini coûte maintenant quinze dollars.

La mort est partout en Amérique, elle plane sur tout ce que nous faisons. Ne la combattez pas, célébrez-la ! Encouragez-la partout où vous allez, parmi tous ceux que vous fréquentez ! Accueillez-la en vous débarrassant de tous les désagréments de votre existence et en vous élevant vers votre plate-forme bénie dans l’Elysium gnostique parfait promis par les théurges Wokistes. Devenez le mort que vous souhaitez être !

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Des personnalités connues ont refusé l’injection

[Source : Ciel Voilé]






Décadence de l’art

[Source : Esprits Français – NTD]

Stéphane Cairn, auteur & compositeur & interprète est l’invité de Ying Huang :

« La chanson, que je n’ose même pas appeler un texte en fait, c’est indigent, c’est creux, c’est une vacuité totale, ça se vide de sens, ça se vide de toute substantifique moelle, de quintessence, ça n’a plus d’épaisseur, de densité, il n’y a plus rien. »

[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Éric Zemmour et la destruction de la culture française (par Malraux) sous de Gaulle
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
Le couple Macron continue de massacrer le palais de l’Élysée]




Le Dr Gérard Delépine rappelle les effets nocifs des mesures covidiennes et le manque de résistance des médecins




Infertilité : un agenda diabolique — un film d’Andrew Wakefield et Robert F. Kennedy

[Source : kla.tv]

« Diriger la procréation avec sagesse — pour améliorer l’adaptabilité et la diversité », tel est [était. Voir Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial et Les Georgia Guidestones explosées] le deuxième commandement des Georgia Guidestones depuis 1980, juste après le premier qui vise à réduire la population mondiale. Mais qui s’arroge le droit de décider de l’une des décisions les plus fondamentales des jeunes femmes, celle d’avoir un enfant ? Le documentaire suivant, « Infertilité : un agenda diabolique », une coproduction du cinéaste Andrew Wakefield, de Robert F. Kennedy et de Children’s Health Defense, donne un aperçu effrayant du travail de l’Organisation Mondiale de la Santé. Pendant 20 ans, des recherches ont été menées sur un vaccin qui, en supprimant l’hormone de grossesse, devait entraîner des fausses couches. L’administration du vaccin a eu lieu au Kenya dans le cadre d’une vaccination contre le tétanos, à laquelle a été ajoutée la substance active nuisible à la grossesse. Ce n’est que grâce à l’engagement inlassable de médecins courageux que ce crime a été mis à la lumière.

Regardez et écoutez maintenant directement de la part des personnes concernées des faits et des preuves évidentes de l’approche criminelle de l’OMS. Étant donné que sa politique internationale de santé est jusqu’à présent dirigée par des donateurs privés comme Bill Gates — un partisan de l’eugénisme et du contrôle de la population — le temps est venu de changer cette mauvaise pratique.

C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir contribuer à la diffusion de ce documentaire dans le monde entier.

de jmr/nm

Sources/Liens :




La Marche de la Fierté Française a été interdite

[Source : Esprits Français – NTD]

Le 12 mai 2023, la veille de l’événement, la préfecture a averti Place d’Armes de l’interdiction de La Marche de la Fierté Française, qui devait réunir entre 5000 et 10 000 personnes le 13 mai à Paris pour témoigner le déclassement général de la France.

[Voir :
Marche de la Fierté Française]


Le drapeau français bientôt interdit sur les manifestations !
Je me demande si le policier a agi de lui-même ou s’il a obéi à des ordres ?
J’ai été scandalisé par l’interdiction de la marche de la Fierté Française et d’autres manifestations ; au dernier moment, la veille du 13 mai, pour ne laisser aucune possibilité de recours.
Manifestement nous dérivons rapidement vers une dictature.

Jacques Amiot

[Source : place-armes.fr]

Drapeau français censuré

lorsqu’il y a dans une manifestation des drapeaux palestiniens, algériens ou marocains, pensez-vous qu’un policier oserait dire à la personne qui le tient : cachez votre drapeau ? En France aujourd’hui c’est le drapeau français qu’il faut cacher !

Regardez la vidéo ci-dessous en mettant le son :

[Extrait de la première vidéo]



Macron : 50 nuances de pipeau en 1 an

[Source : BLAST]




Révélations explosives sur le FBI : Non seulement le FBI a inventé une fausse « collusion » entre Trump et la Russie, mais il a étouffé 4 enquêtes criminelles sur les Clinton. Silence total des médias français qui n’ont cessés de salir Trump !

[Source : europe-israel.org]

[Voir aussi :
Le rapport Durham sur la supposée collusion Trump-Russie a été publié]

Le rapport très attendu du conseiller spécial John Durham sur les origines de l’enquête du FBI sur la campagne Trump en 2016 a révélé que les hauts dirigeants du Bureau ont mis fin à quatre enquêtes criminelles sur Hillary et Bill Clinton.

En 2014, le FBI a enquêté sur les affirmations d’une source confidentielle « bien placée » selon lesquelles un gouvernement étranger non nommé avait l’intention de « contribuer à la campagne présidentielle anticipée d’Hillary Clinton, afin de gagner de l’influence auprès d’elle si elle remportait la présidence », indique le rapport.

Le bureau local chargé d’enquêter sur ces allégations a « presque immédiatement » demandé un mandat en vertu de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA), mais ce mandat est resté « dans les limbes » pendant environ quatre mois, principalement en raison de la campagne présidentielle de Mme Clinton, qui était alors attendue.

Comme indiqué dans le rapport de Durham :

Selon un autre agent, la demande s’est attardée parce que « tout le monde était ‘super plus prudent’ » et « effrayé par le grand nom [Clinton] » impliqué. « [L]es gens étaient assez « tippy-toeing » autour de HRC parce qu’il y avait une chance qu’elle soit le prochain président. »

Le rapport de Durham a également révélé que trois bureaux locaux distincts du FBI à Washington, DC, Little Rock, Arkansas, et New York City, New York, ont ouvert des enquêtes sur « une activité criminelle possible impliquant la Fondation Clinton » moins d’un an avant l’élection présidentielle de novembre 2016.

L’une de ces enquêtes a été déclenchée par le livre de Peter Schweizer, collaborateur de Breitbart News, Clinton Cash, qui a révélé le réseau mondial de trafic d’influence de la Fondation Clinton.

Comme l’indique le rapport de Durham :

À partir de janvier 2016, trois bureaux locaux du FBI, le New York Field Office ( » NYFO* « ), le Washington Field Office ( » WFO* « ) et le Little Rock Field Office ( » LRFO** « ), ont ouvert des enquêtes sur d’éventuelles activités criminelles impliquant la Fondation Clinton. La communication d’ouverture de l’IRFO faisait référence à un produit de renseignement et à un rapport financier corroborant qu’une « industrie commerciale particulière a probablement engagé un fonctionnaire fédéral dans un système de flux d’avantages, à savoir que d’importantes contributions monétaires ont été versées à une organisation à but non lucratif, sous le contrôle direct et indirect du fonctionnaire fédéral, en échange d’une action et/ou d’une influence favorable du gouvernement ». L’enquête de la WFO a été ouverte en tant qu’enquête préliminaire, car l’agent chargé du dossier souhaitait déterminer s’il pouvait obtenir des informations supplémentaires pour corroborer les allégations d’un livre récemment publié, Clinton Cash, de Peter Schweizer, avant de chercher à convertir l’affaire en enquête complète. En outre, les enquêtes du LRFO et du NYFO comprenaient des prédictions basées sur des rapports de sources qui identifiaient les gouvernements étrangers qui avaient fait, ou proposé de faire, des contributions à la Fondation en échange d’un traitement favorable ou préférentiel de la part de Clinton.

S’adressant au DailyMail, M. Schweizer a déclaré avoir reçu « un appel de quelqu’un du bureau du FBI de New York après la sortie du livre ».

« Il y a eu un article du New York Times sur Uranium One. Il confirmait en quelque sorte ce que nous avions dans le livre. Je pense que c’est ce qui a déclenché l’intérêt », a déclaré M. Schweizer. « Dans le cas de la Fondation Clinton, il y a eu transfert d’importantes sommes d’argent, des positions politiques ont été affectées et des preuves certifiables ont été apportées.

« Je ne suis pas juriste, je ne peux donc pas dire ce qui était illégal. Mais il y avait bel et bien quelque chose, avec tous les discours, les dons et les effets politiques, et personne ne l’a jamais vraiment contesté », a-t-il ajouté.

En fin de compte, la direction du FBI a organisé une réunion conjointe avec les trois bureaux locaux, le siège du FBI et les bureaux des procureurs des États-Unis concernés. La première réunion conjointe a eu lieu le 1er février 2016. Cependant, le chef de la section de l’intégrité publique du ministère de la Justice, Ray Hulser, a déclaré que le briefing du FBI lors de cette réunion était « mal présenté » et qu’il n’y avait « pas assez de prédictions pour au moins l’une des enquêtes ».

Une deuxième réunion conjointe a eu lieu le 22 février 2016, présidée par l’ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe.

M. McCabe « a d’abord ordonné aux bureaux locaux de clore leurs dossiers », mais il a ensuite accepté de « reconsidérer la décision finale concernant ces dossiers », indique le rapport de M. Durham.

Paul Abbate, qui était à l’époque directeur adjoint du bureau local du FBI à Washington, a décrit le comportement de M. McCabe lors de la réunion conjointe comme étant « négatif », « agacé » et « en colère ».

Comme le précise le rapport :

Selon Abbate, McCabe a déclaré « ils [le département] disent qu’il n’y a rien ici » et « pourquoi faisons-nous cela ? ». À la fin de la réunion, Campbell a indiqué que l’approbation du directeur adjoint serait requise pour toute mesure d’enquête manifeste.

Le rapport de Durham révèle également que l’ancien directeur du FBI, James Comey, a exigé, par le biais d’un intermédiaire, que le bureau local de New York « cesse et abandonne » son enquête sur la Fondation Clinton.

En début de semaine, M. McCabe a affirmé que le rapport Durham n’avait « jamais fait l’objet d’une enquête légitime ».

« Nous savions depuis le début exactement ce que John Durham allait conclure, et c’est ce que nous avons vu aujourd’hui. Nous savions depuis le début qu’il ne s’agissait pas d’une enquête légitime », a déclaré M. McCabe. « Il s’agissait d’une opération politique visant à infliger une sorte de châtiment aux ennemis présumés de Donald Trump et au FBI.

Le rapport de Durham a mis en évidence les différentes approches du FBI concernant leurs enquêtes sur Clinton et l’ancien président Donald Trump.

« L’utilisation de briefings défensifs en 2015 contraste avec le fait que le FBI n’a pas fourni de briefing défensif à la campagne Trump environ un an plus tard, lorsque l’Australie a partagé les informations de Papadopoulos », indique le rapport.

Le représentant républicain de Floride Matt Gaetz, qui siège à la sous-commission « Armement du gouvernement fédéral » de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a déclaré au DailyMail que le rapport de M. Durham méritait « une exposition et un examen supplémentaires ».

« Les Clinton avaient une équipe de personnes au FBI qui s’interposaient pour eux afin d’éviter toute culpabilité criminelle », a déclaré M. Gaetz à l’hebdomadaire. « Ces questions méritent absolument d’être exposées et examinées de manière plus approfondie.

L’ancien député Jason Chaffetz (R-UT) a déclaré que les enquêtes du FBI sur les Clinton « ont été stoppées par les hauts responsables qui avaient un désir politique évident de voir Donald Trump perdre et Hillary Clinton gagner. »

« C’est vraiment dégoûtant. Ces enquêtes doivent absolument être réexaminées », a-t-il déclaré au DailyMail. « Il n’y a aucune raison pour que le Congrès n’organise pas une série d’auditions avec les agents de terrain qui poursuivaient la Fondation Clinton, ainsi que des entretiens publics avec eux.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info. Traduit et adapté depuis un article de Breitbart


Le rapport Durham dit que la CIA a informé le vice-président Biden, en 2016, que la collusion de Trump avec la Russie était bidon

Le rapport final du conseiller spécial John Durham aura peut-être des conséquences au-delà des défaillances du FBI qu’il a exposées dans le cadre de la fausse accusation de collusion de Trump avec la Russie, aujourd’hui discréditée.

Voici des extraits de l’article paru sur Just the News.

Le président Joe Biden, qui doit faire face à une campagne de réélection ; le Congrès, qui doit décider s’il faut mettre fin à l’espionnage sans mandat ; et des alliés des États-Unis, souvent sollicités pour aider les services de renseignement américains, sont tous confrontés à des questions qui « donnent à réfléchir » à la suite des révélations fracassantes du rapport.

Les conclusions principales de Durham ne seront guère une surprise pour les lecteurs de Dreuz qui ont suivi cette scandaleuse saga, d’où tous les protagonistes sont sortis sans une égratignure, parce qu’ils sont Démocrates, dont protégés par le Deep State, et que les Républicains sont trop mous pour passer à l’offensive.

  1. Le FBI ne disposait d’aucune preuve ni d’aucun renseignement justifiant l’ouverture d’une enquête sur Donald Trump en tant que candidat du GOP à la présidence en 2016,
  2. Le FBI a piétiné ses propres règles faites pour protéger les libertés civiles.
  3. Il a fermé les yeux lorsque des lumières rouges clignotantes indiquaient que les allégations de collusion avec la Russie n’étaient rien d’autre qu’un sale coup politique d’Hillary Clinton et de ses partisans.

Mais la question de savoir ce qu’il faut faire de ces faits et comment imposer des conséquences aux mauvais comportements mis en évidence dans le rapport de 306 pages est loin d’être réglée : preuve est faite que la gauche possède aujourd’hui un passe-droit quasi total.

Le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jim Jordan, a entamé le processus de correction de ces questions en convoquant Durham pour témoigner devant sa commission la semaine prochaine. Il a suggéré que son collègue pourrait utiliser le pouvoir de la bourse pour punir les acteurs qui ont permis à l’enquête sur la collusion avec la Russie de perdurer pendant trois ans en l’absence de toute justification ou de toute preuve. On peut supposer sans prendre de gros risques qu’il n’en fera rien : les Républicains menacent beaucoup, mais ne passent pas souvent à l’acte.

Plusieurs acteurs clés seraient également confrontés à de nouvelles questions concernant leur propre comportement s’ils n’étaient pas Démocrates.

1Le président actuel – déjà confronté à une affaire louche, à savoir que ses alliés de la communauté du renseignement ont fabriqué un faux narratif pour l’élection de 2020 en présentant faussement l’ordinateur portable de Hunter Biden comme une désinformation russe – faux narratif que Biden a utilisé lors d’un débat présidentiel – est mentionné dans le rapport Durham comme ayant été informé à l’été 2016 d’un plan de la campagne Clinton visant à fabriquer le scandale de la Russie contre Trump.

Biden était présent lors d’une réunion d’information organisée le 3 août 2016 au cours de laquelle le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, a rencontré des représentants de l’administration Obama pour les informer que des efforts étaient déployés pour faire croire que la Russie s’ingérait dans les élections, Brennan savait que l’histoire était bidon.

Plus précisément, les notes manuscrites déclassifiées du directeur Brennan indiquent qu’il a informé les participants à la réunion de « l’approbation par Hillary Clinton, le 26 juillet, d’une proposition de l’un de ses conseillers [de campagne] visant à vilipender Donald Trump en créant le scandale d’une ingérence des services de sécurité russes », a écrit M. Durham dans le rapport.

2Les alliés – qui considèrent généralement les États-Unis comme le chef de file en matière d’enquêtes honnêtes et de renseignements précis – prendront certainement une pause en lisant que les Etats-Unis du président Obama se sont comportés comme une République bananière. La réaction de la Grande-Bretagne, qui s’est exprimée à grand renfort de jurons, lorsqu’elle s’est rendu compte qu’elle avait été entraînée dans une enquête de contre-espionnage sans aucun fondement est un douloureux exemple.

Le rapport décrit les interactions entre l’attaché juridique du FBI à Londres et les responsables des services de renseignement au sujet du mauvais accueil réservé à l’enquête par les services de renseignement britanniques. L’attaché de Londres a exprimé son incrédulité face à la « minceur » des preuves à l’appui de l’affaire, et a déclaré aux fonctionnaires que le personnel britannique était « ouvertement sceptique ». Il a averti que les plans du FBI pour une opération « n’avaient pas de sens ».

Après que des responsables du renseignement américain ont montré à des agents britanniques l’enregistrement d’un conseiller de Trump, l’attaché a décrit la réaction britannique comme n’étant « pas positive en raison de l’absence de toute preuve ». Lors d’une interaction ultérieure, l’attaché a déclaré que les Britanniques en avaient « assez ».

3L’ancien enquêteur de la Chambre des représentants, Kash Patel, a indiqué, lors d’une apparition lundi dans l’émission de télévision « Just the News, Noise Noise », que les révélations sur les protestations et moqueries de l’étranger à l’égard de l’enquête allaient saper les États-Unis en tant que modèle sur lequel fonder un système de justice impartial.

« Cette révélation », a-t-il déclaré, « continue d’éroder notre système judiciaire et de créer un système de justice à deux vitesses. Les gens ne peuvent plus regarder l’Amérique et se demander comment mettre en place un système de justice unique et uniforme ».

4Le Congrès doit également décider si le FBI – qui a violé ses propres règles et permis la poursuite d’une enquête en l’absence de toute preuve d’actes répréhensibles – doit se voir confier pour plusieurs années encore les formidables outils de renseignement dont il a abusé dans le cadre de la fausse collusion avec la Russie, notamment la demande, qu’ils ont obtenue, de surveillance sans mandat au titre des mandats FISA (cour secrète qui autorise la mise sous écoute et sous surveillance d’Américains dans le cas de menace intérieure), qui doivent être renouvelés cette année.

Un homme de longue date du FBI, Kevin Brock, directeur adjoint du renseignement à la retraite, a déclaré lundi soir à l’émission de télévision « Just the News, No Noise » que la confiance du bureau était certainement diminuée.

« Le FBI a été essentiellement détourné par une poignée de cadres supérieurs qui avaient un but, qui n’aimaient pas Donald Trump, et qui ont utilisé les pouvoirs impressionnants du FBI pour lancer une enquête au mépris de toutes les directives et restrictions légales qui empêcheraient l’utilisation abusive du FBI », a noté M. Brock.

« Ils ont ouvert un dossier sans précaution adéquate, les précautions qui sont vitales pour protéger chaque Américain d’un FBI qui mènerait une enquête parce qu’il n’aime pas la couleur de vos chaussures », a-t-il ajouté.

Le rapport Durham est sans équivoque quant aux fautes commises par le FBI

Ni les forces de l’ordre américaines ni la communauté du renseignement ne disposaient de preuves réelles de collusion, et ce depuis le début de l’enquête baptisée « ouragan Crossfire », écrit Durham dans son rapport de 300 pages envoyé au Congrès, et pourtant, ils ont continué leur « enquête » pendant trois ans.

Ceci est en phase avec tous les articles publiés sur Dreuz sur le sujet entre 2016 et 2019. Tous les médias français ont diffusé des thèses conspirationnistes, tandis que Dreuz rapportait des faits réels. Et c’est Dreuz qu’on accuse d’être complotiste.

  • Durham a reproché au ministère et au FBI de ne pas avoir respecté leurs propres normes.
  • Il les accuse d’avoir permis la poursuite d’une enquête, y compris la surveillance d’un citoyen américain, sans le moindre fondement, et ce en vertu de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Act ou FISA).

« Sur la base de l’examen de Crossfire Hurricane et des activités de renseignement connexes, nous avons conclu que le ministère et le FBI n’ont pas respecté leur importante mission de stricte fidélité à la loi dans le cadre de certains événements et activités décrits dans le présent rapport », écrit Durham.

« Le personnel du FBI a également ignoré à plusieurs reprises des règles importantes lorsqu’il a continué à demander le renouvellement de cette surveillance FISA tout en reconnaissant – à l’époque et a posteriori – qu’il ne croyait pas sincèrement qu’il y avait des raisons de penser que la cible [Donald Trump] était sciemment engagée dans des activités de renseignement clandestines pour le compte d’une puissance étrangère ».

Le FBI a reconnu les manquements du passé, affirmant que les conclusions de Durham justifiaient les changements apportés par l’actuel directeur Christopher Wray après avoir succédé au directeur James Comey, qui a été limogé. Sauf que la reconnaissance de manquements et la promesse d’y remédier est le nom de code pour s’en tirer à bon compte et continuer comme si de rien n’était.

« La conduite en 2016 et 2017 que le conseiller spécial Durham a examinée était la raison pour laquelle la direction actuelle du FBI a déjà mis en œuvre des dizaines de mesures correctives, qui sont maintenant en place depuis un certain temps. Si ces réformes avaient été mises en place en 2016, les faux pas identifiés dans le rapport auraient pu être évités », a déclaré le FBI.

« Ce rapport renforce l’importance de veiller à ce que le FBI continue à faire son travail avec la rigueur, l’objectivité et le professionnalisme que le peuple américain mérite et attend à juste titre ».

J’espère que vous ne croyez pas un mot de ce communiqué. Le FBI a continué jusqu’à présent à politiser sa puissante capacité policière.

M. Durham a notamment reproché au FBI de s’être appuyé sur des preuves issues de la campagne de la candidate Démocrate à l’élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton, y compris le dossier Steele, aujourd’hui discrédité, estimant que les dirigeants n’avaient pas la méfiance nécessaire à l’égard d’allégations motivées par des considérations politiques. Là, Durham se trompe totalement : les dirigeants savaient exactement ce qu’ils faisaient.

« Notre enquête a également révélé que les cadres supérieurs du FBI ont fait preuve d’un sérieux manque de rigueur analytique à l’égard des informations qu’ils recevaient, en particulier celles provenant de personnes et d’entités affiliées à des partis politiques », a-t-il écrit. « Ces informations ont en partie déclenché et soutenu Crossfire Hurricane et ont contribué à l’enquête du conseiller spécial Mueller.

 »En particulier, ils se sont beaucoup appuyés sur des pistes d’enquête fournies ou financées (directement ou indirectement) par les opposants politiques de Trump. Le ministère n’a pas examiné ou remis en question de manière adéquate ces documents et les motivations de ceux qui les ont fournis, même lorsque, à peu près au même moment, le directeur du FBI et d’autres personnes ont appris l’existence de renseignements importants et potentiellement contraires. »

Justice à deux vitesses : aucune enquête contre Clinton

Le procureur spécial a souligné ce qu’il a décrit comme un double système de justice, notant que le FBI n’a jamais ouvert d’enquête de contre-espionnage sur la campagne de Mme Clinton, bien qu’il ait reçu des informations selon lesquelles elle avait autorisé un sale coup visant à dépeindre M. Trump comme un laquais du président russe Vladimir Poutine afin d’influencer le résultat de l’élection.

« Les actions du FBI concernant d’autres renseignements hautement significatifs qu’il a reçus d’une source étrangère fiable indiquaient un plan de campagne de Clinton visant à vilipender Trump en le liant à Vladimir Poutine, afin de détourner l’attention de ses propres problèmes liés à son utilisation d’un serveur de messagerie privé », a conclu le rapport.

« Contrairement à l’ouverture par le FBI d’une enquête complète sur des membres inconnus de la campagne Trump, sur la base d’informations non corroborées, le FBI n’a jamais ouvert d’enquête, émis des ordres, employé du personnel d’analyse, ou fourni des analyses en rapport avec les informations sur l’affaire distincte concernant le plan de la campagne Clinton.

Cette absence d’action s’est produite en dépit du fait que l’importance des renseignements sur les plans de Clinton était telle qu’elle a incité le directeur de la CIA à informer le Président, le vice-président, le procureur général, le directeur du FBI et d’autres hauts responsables du gouvernement de leur contenu dans les jours qui ont suivi leur réception », a également écrit Durham.

« Les renseignements étaient suffisamment important pour que la CIA envoie un mémorandum écrit officiel au directeur Comey [du FBI] et au directeur adjoint de la division du contre-espionnage du FBI, Peter Strzok [qui a participé à la fausse enquête contre Trump, que la publication de ses SMS a montré qu’il avait une haine extrême pour Trump], pour qu’ils l’examinent et agissent en conséquence.

Fausse enquête anti-Trump du FBI sous le nez du chef du contre-espionnage

M. Durham a présenté des preuves significatives selon lesquelles M. Strzok, qui a dirigé l’équipe Crossfire Hurricane, mais a été renvoyé du FBI, a travaillé avec l’avocate du FBI Lisa Page, avec laquelle il avait une liaison, pour contourner le chef du contre-espionnage du FBI, Bill Priestap, son patron, afin de poursuivre l’enquête en obtenant l’approbation du directeur adjoint du FBI de l’époque, Andrew McCabe, qui a lui aussi été renvoyé par la suite. Renvoyés, mais jamais sanctionnés, précisons-le.

Le rapport cite Priestap qui a identifié « des cas où Strzok a partagé des informations directement avec McCabe avant que Priestap ne puisse fournir les informations à McCabe lui-même ». Priestap a déclaré que ces actions le rendaient « fou ». Il a également déclaré au Bureau que Strzok était le pire délinquant à cet égard et que ces événements se produisaient principalement lorsqu’il (Priestap) voulait aller dans une direction et qu’ils (Page et Strzok) n’étaient pas d’accord et le contournaient donc ».

Le rapport a également révélé que l’agent qui a été contacté pour la première fois le 5 juillet 2016 par l’ex-agent du MI6 Christopher Steele, l’auteur du tristement célèbre dossier financé par la campagne d’Hillary Clinton, savait que la campagne de Clinton était liée à son travail, y compris la mention « HC » dans ses notes. Cet agent a déclaré que sa première réaction aux allégations de Steele concernant la collusion entre Trump et la Russie était « incrédule » et que Steele était « politiquement motivé », mais qu’il avait tout de même transmis les allégations au FBI.

« Nonobstant son scepticisme à l’égard du rapport, l’agent a estimé que les allégations étaient quelque chose qu’il ne pouvait pas ignorer arbitrairement », indique le rapport.

Conclusions

  • Première conclusion : Dreuz a été dans le mille tout au long de ce scandale. Tous les articles que Dreuz a publié sont confirmés et corroborés par ce dossier Durham.
  • A contrario, les médias français, tous les médias français, ont diffusé les thèses conspirationnistes de la collusion de Trump avec la Russie, sans vérification, sans recul, sans enquête, sans analyse, ils se sont contentés de reprendre les propos complotistes du Washington Post et du New York Times. Et si vous consultez les organes de fact checking, c’est Dreuz qui est accusé.
  • L’autre conclusion est que cette affaire étant plus grave que le Watergate – puisque le FBI et l’administration Obama sont impliqués, contrairement au scandale qui impliquait Nixon – il est maintenant établi qu’un scandale de cette envergure n’existe que si les médias décident que c’est un scandale. S’ils veulent l’étouffer, le minimiser ou l’occulter, ils en ont le pouvoir. Un terrible pouvoir.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


Ce que vaut réellement le rapport Durham

Bravo au Washington Times pour son article du 16 mai suggérant l’annulation des prix Pulitzer décernés au New York Times et au Washington Post pour avoir publié des reportages concernant la prétendue collusion de Donald Trump avec la Russie. Voici la description des reportages nationaux qui ont reçu des prix Pulitzer en 2018, par les responsables de Pulitzer :

Aux équipes du New York Times et du Washington Post

Pour une couverture profondément sourcée, rapportée sans relâche dans l’intérêt public qui a considérablement fait progresser la compréhension de la nation de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016 et de ses liens avec la campagne Trump, l’équipe de transition du président élu et son éventuelle administration. (L’article du New York Times, soumis dans cette catégorie, a été retenu par le conseil d’administration et s’est vu décerner le prix conjointement).

« Une couverture sourcée et implacable dans l’intérêt du public » ?

C’est du délire.

Comparez cette fabrication de Pulitzer à un bref extrait du Rapport Durham, cité par The Hill :

« Les faits objectifs montrent que la gestion par le FBI d’aspects importants de l’affaire Crossfire Hurricane a été gravement déficiente », écrit M. Durham, qui affirme que le bureau s’est appuyé sur des « renseignements bruts, non analysés et non corroborés.

L’avocat spécial, John Durham a conclu que le FBI « s’est appuyé sur des renseignements bruts, non analysés et non corroborés ». Le Washington Post et le New York Times osent-ils prétendre qu’ils sont allés au-delà de l’empressement du FBI à discréditer la campagne présidentielle de Trump en 2016 pour des raisons politiques ?

Il est intéressant de noter que le compte rendu du Rapport Durham publié dans le Times du 16 mai omet le terme « non corroboré », lancé par l’avocat spécial comme une lance dans le cœur du FBI – et de ceux qui ont avalé avec empressement le mensonge désormais connu sous le nom de « canular russe ».

Compte tenu de la définition de « non corroboré », je ne doute pas que le Times a évité ces termes comme un vampire évite la lumière du soleil : « non confirmé ou étayé par d’autres preuves ou informations ». C’est le verdict du Rapport Durham concernant l’aide apportée par le FBI à la campagne d’Hillary Clinton. Vraisemblablement, ce verdict s’applique aux prix Pulitzer bidons remis au Times et au Washington Post pour leur service dans la tentative de démolir la présidence de Donald Trump.

N’oublions pas que le FBI aurait offert un million de dollars à Christopher Steele s’il pouvait corroborer son dossier sur M. Trump, dossier financé par Hillary Clinton. M. Steele n’a pas saisi sa chance d’obtenir un million de dollars.

À la mi-octobre 2016, le FBI aurait dû savoir que l’opération Crossfire Hurricane – l’opération visant à écraser Trump – était une opération de désinformation démocrate. Mais ils n’ont pas voulu laisser passer la chance d’aider Hillary à devenir présidente.

La vérité c’est que l’opération Crossfire Hurricane était un exemple de projection politique au énième degré – les méchants n’étant pas les Russes, mais les zélateurs gauchistes du renseignement américain.

Le Times affirme que John Durham n’a pas réussi à faire des « révélations fracassantes ».

Mais comment les auteurs du « canular russe » peuvent-ils répondre de manière convaincante à des questions fondées sur les conclusions du Rapport ?

Comment, pour donner un exemple, le déshonoré Adam Schiff peut-il défendre son affirmation sur la collusion russe telle qu’elle a été rapportée par Politico il y a quatre ans, à savoir que les preuves étaient « visibles pour tous » ?

Autre exemple, comment Nicholas Kristof peut-il aujourd’hui corroborer sa chronique de décembre 2016 dans laquelle il ridiculise le Président élu Donald Trump, le surnommant « le caniche des Russes » ?

Il ne le peut pas, bien sûr, sauf à continuer à porter un faux témoignage.

Mais c’est là le véritable enjeu du Rapport Durham, en l’absence de « révélations fracassantes ». Le Rapport Durham est un livre blanc destiné au peuple américain, qui présente les preuves que la cabale visant à saper et à détruire Donald J. Trump est formée par une bande de menteurs déterminés à transformer le pays à leur propre image.

Il appartient maintenant aux Républicains de la Chambre des représentants d’utiliser le rapport du conseiller spécial John Durham comme guide de travail pour chasser ces coquins de ce qu’ils prétendent être leur habitat naturel : Washington, D.C.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker




Où va la France ?

La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales » juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu.

Des policiers armés gardent le Conseil constitutionnel, peu avant sa décision de rejeter un référendum sur la réforme des retraites. Paris, 3 mai 2023 — © YOAN VALAT/keystone-sda.ch

Par Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (Genève), chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain »

Où va la France ? se demande la Suisse. La mauvaise réponse serait de s’arrêter à la raillerie culturaliste des Gaulois éternels mécontents. La crise est politique. Emmanuel Macron se réclame de l’« extrême centre » qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens. Il est le dernier avatar en date de ce que l’historien Pierre Serna nomme le « poison français » : la propension au réformisme étatique et anti-démocratique par la voie de l’exercice caméral et centralisé du pouvoir.

Le conflit des retraites est le symptôme de l’épuisement de ce gouvernement de l’extrême centre. Depuis trente ans, les avertissements n’ont pas manqué, que les majorités successives ont balayés d’un revers de main en criant aux corporatismes, à la paresse, à l’infantilisme du peuple. Administrée de manière autoritaire et souvent grotesque, la pandémie de Covid-19 a servi de crash test auquel n’ont pas résisté les services publics dont s’enorgueillissait le pays et qui lui fournissaient, au-delà de leurs prestations, une part de ses repères.

Lire aussi : La déprime française se radicalise

Emmanuel Macron, tout à son style « jupitérien », aggrave l’aporie dans laquelle est tombée la France. Il n’a jamais rien eu de « nouveau », et sa posture d’homme « providentiel » est une figure éculée du répertoire bonapartiste. Il n’imagine pas autre chose que le modèle néolibéral dont il est le pur produit, quitte à le combiner avec une conception ringarde du roman national, quelque part entre le culte de Jeanne d’Arc et la fantaisie réactionnaire du Puy-du-Fou. Son exercice du pouvoir est celui d’un enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, plutôt incompétent, notamment sur le plan diplomatique, dont les caprices ont force de loi au mépris de la Loi ou des réalités internationales.

Ce pourrait être drôle si ce n’était pas dangereux. L’interdiction de l’« usage de dispositifs sonores portatifs » pour éviter les casserolades des opposants, le bouclage policier des lieux où se rend le chef de l’État, le lancement de campagnes de rectification idéologique contre le « wokisme », la « théorie du genre », l’« islamo-gauchisme », l’« écoterrorisme » ou l’« ultra-gauche » sont autant de petits indices, parmi beaucoup d’autres, qui ne trompent pas le spécialiste des régimes autoritaires que je suis. La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales ».

Un arsenal répressif à disposition des pouvoirs suivants

D’aucuns crieront à l’exagération polémique. Je leur demande d’y regarder à deux fois en ayant à l’esprit, d’une part, l’érosion des libertés publiques, au nom de la lutte contre le terrorisme et l’immigration, depuis au moins trois décennies, d’autre part, les dangers que revêtent de ce point de vue les innovations technologiques en matière de contrôle politique et l’imminence de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national auquel les gouvernements précédents auront fourbi un arsenal répressif rendant superflues de nouvelles lois liberticides.

Il n’est pas question, ici, de « bonnes » ou de « mauvaises » intentions de la part du chef de l’État, mais d’une logique de situation à laquelle il se prête et qu’il favorise sans nécessairement la comprendre. Macron n’est ni Poutine ni Modi. Mais il prépare l’avènement de leur clone hexagonal. Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban : appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir.

Sur fond d’évidement des partis de gouvernement, un « flibustier » — pour reprendre le qualificatif de Marx à propos du futur Napoléon III — s’est emparé du butin électoral à la faveur de la sortie de route de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls. Il a cru « astucieux », pour continuer à citer Marx, de détruire « en même temps » la gauche et la droite pour s’installer dans le confort d’un face-à-face avec Marine Le Pen. Mais Emmanuel Macron n’a été élu et réélu que grâce au concours des voix de la gauche, soucieuse de conjurer la victoire du Rassemblement national. Son programme, libéral et pro-européen, n’a jamais correspondu aux préférences idéologiques que du quart du corps électoral, hormis même la part croissante des non-inscrits et des abstentionnistes qui sape la légitimité des institutions.

Un président aveugle et méprisant

Nonobstant cette évidence, Emmanuel Macron, ignorant de par son éducation et son itinéraire professionnel les réalités du pays profond, primo-élu à la magistrature suprême sans jamais avoir exercé le moindre mandat local ou national, a entendu faire prévaloir la combinaison schmittienne d’un « État fort » et d’une « économie saine » en promulguant ses réformes néolibérales par voie d’ordonnances, en court-circuitant les corps intermédiaires et ce qu’il nomme l’« État profond » de la fonction publique, en s’en remettant à des cabinets privés de conseil ou à des conseils a-constitutionnels tels que le Conseil de défense, en réduisant la France au statut de « start-up nation » et en la gérant comme un patron méprisant ses employés, « Gaulois réfractaires ».

Une chronique : Les casseroles de Macron, un totem de plus dans la cocotte-minute

Le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui voulait apaiser la France provoqua le plus grave mouvement social depuis Mai 68, celui des Gilets jaunes dont le spectre continue de hanter la Macronie. La main sur le cœur, Emmanuel Macron assura, au début de la pandémie de Covid-19, avoir compris que tout ne pouvait être remis aux lois du marché. À plusieurs reprises, il promit avoir changé pour désamorcer l’indignation que provoquait sa morgue. De nouvelles petites phrases assassines prouvèrent aussitôt qu’il en était incapable. Il maintint son cap néolibéral et fit alliance avec Nicolas Sarkozy en 2022 pour imposer une réforme financière de la retraite en dépit de l’opposition persistante de l’opinion et de l’ensemble des forces syndicales, non sans faire fi de leurs contre-propositions.

Face au nouveau mouvement social massif qui s’est ensuivi, Emmanuel Macron s’est enfermé dans le déni et le sarcasme. Il argue de la légitimité démocratique en répétant que la réforme figurait dans son programme et qu’elle a été adoptée selon une voie institutionnelle validée par le Conseil constitutionnel.

Une réalité parallèle

Sauf que :

  • 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite ;
  • 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel ;
  • 3) le projet portait sur les « principes fondamentaux de la Sécurité sociale », lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de « financement de la Sécurité sociale » (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ;
  • 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ;
  • 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’État de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ;
  • 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale.

Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies.

Face à ces accusations, Emmanuel Macron s’enfonce dans une réalité parallèle et radicalise son discours politique. À peine réélu grâce aux voix de la gauche, dont celles de La France insoumise, il place celle-ci hors de l’« arc républicain » dont il s’arroge le monopole de la délimitation. Il voit la main de l’« ultragauche » dans la contestation de sa réforme. Il justifie les violences policières par la nécessité de lutter contre celles de certains manifestants.

Sauf que, à nouveau :

  • 1) le refus, récurrent depuis l’apport des suffrages de la gauche à Jacques Chirac en 2002 et le contournement parlementaire du non au référendum de 2005, de prendre en considération le vote des électeurs quand celui-ci déplaît ou provient d’une autre famille politique que la sienne discrédite la démocratie représentative, nourrit un abstentionnisme délétère et pousse à l’action directe pour faire valoir ses vues, non sans succès pour ce qui fut des Gilets jaunes et des jeunes émeutiers nationalistes corses auxquels il fut accordé ce qui avait été refusé aux syndicats et aux élus ;
  • 2) le non-respect des décisions de justice par l’État lorsque des intérêts agro-industriels sont en jeu amène les écologistes à occuper les sites des projets litigieux, au risque d’affrontements ;
  • 3) la stigmatisation d’une ultragauche dont l’importance reste à démontrer va de pair avec le silence du gouvernement à propos des voies de fait de l’ultradroite identitariste et des agriculteurs productivistes qui multiplient les agressions contre les écologistes.

« Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police »

Ce n’est pas être un « amish » et vouloir retourner « à la bougie » que de s’interroger sur la 5G ou sur l’inconsistance du gouvernement quand il défend à grand renfort de grenades les méga-bassines alors que se tarissent les nappes phréatiques du pays. Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police. Ce n’est pas être un gauchiste que de diagnostiquer la surexploitation croissante des travailleurs au fil de la précarisation des emplois et au nom de logiques financières, de repérer le siphonnage du bien public au profit d’intérêts privés, ou de déplorer le « pognon de dingue » distribué aux entreprises et aux contribuables les plus riches. Point besoin non plus d’être grand clerc pour comprendre que la Macronie n’aime pas les pauvres. Elle n’a plus d’autre réponse que la criminalisation des protestations. Elle souhaite maintenant dissoudre la nébuleuse des Soulèvements de la terre que parrainent l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Baptiste Morizot, le romancier Alain Damasio ! Quand Gérald Darmanin entend le mot culture il sort son LBD.

Dans cette fuite en avant, un pas décisif a été franchi lorsque le gouvernement s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme. Ce faisant, la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’« arc républicain ». Cette association, née, faut-il le rappeler, de l’affaire Dreyfus, est indissociable de l’idée républicaine. Seul le régime de Pétain avait osé l’attaquer. Sur la planète, ce sont bien les Poutine et les Orban, les Erdogan et les Modi, les Kaïs Saïed ou les Xi Jinping qui tiennent de tels propos. Oui, la France bascule.




Covid-19, rhume, vaccins, soignants : François Braun AVOUE TOUT !

[Source : Juste Milieu.]

[Vidéo Source :]




La justice américaine révèle comment les autorités ont acheté le soutien de l’association des gynécologues obstétriciens pour injecter les femmes enceintes

[Source : pgibertie.com]

Par Maggie Thorp JD et Jim Thorp MD

Le Département américain de la santé et des services sociaux (HHS) a mené une campagne marketing digne du lancement d’une lessive pour promouvoir des produits expérimentaux, mieux elle a acheté les décideurs. C’est ce que révèlent les documents exigés par la justice américaine dans le cadre de la loi sur l’accès à l’information (FOIA).

Le 1er avril 2021, le HHS a officiellement annoncé le lancement d’une propagande des « vaccins » COVID-19 appelée COVID-19 Community Corpsune vaste entreprise de marketing.

Dans le cadre du COVID-19 Community Corps, le HHS a accordé des milliards de dollars fédéraux pour cibler ce que le HHS appelait des « dirigeants communautaires de confiance », la recherche montre que, lorsqu’ils prennent la décision de se faire vacciner, les gens veulent entendre des personnes en qui ils ont confiance, tels que les professionnels de la santé, leur propre famille et leurs amis, avec de nombreuses autres organisations médicales à but non lucratif influentes, l’ACOG a participé à la campagne en tant que membre fondateur de COVID-19 Community Corps 9 — recevant finalement des millions de dollars en subventions HHS/CDC 10 et approuvant plus tard imprudemment la vaccination COVID-19 pendant la grossesse, même si le clinique les essais n’ont pas inclus les femmes enceintes.

Le Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG). Fondée en 1951, l’ACOG se présente comme la « première organisation de membres professionnels pour les obstétriciens et les gynécologues » et est la principale organisation représentant les médecins et les spécialistes en soins obstétricaux. 2 L’ACOG est implantée sur deux continents — elle compte plus de 60 000 membres et est composée de 12 districts géographiques composés de 98 sections couvrant l’Amérique du Nord, du Sud et Centrale.

Les études de marché ont eu un impact sur chaque élément de la campagne depuis le début — de la stratégie globale à la publicité payante précoce, aux publications sur les réseaux sociaux et à d’autres stratégies de communication de masse. Le besoin d’interactions interpersonnelles avec les médecins, les ministres, la famille et les membres de la communauté était clair dès l’étude de marché initiale menée à l’automne 2020.

Dans certains cas, comme le rapporte ABC News sur une page désormais supprimée d’Internet, des organisations gouvernementales ont recruté et payé des personnes influentes pour donner leur avis sur la sécurité et/ou l’efficacité des « vaccins » — comme s’il s’agissait de leurs propres opinions indépendantes.

Des études de marketing ont montré que les femmes prendraient 90 % de toutes les décisions de santé concernant leur ménage. 28 Convaincre les femmes de se faire vacciner contre la COVID-19 était presque une garantie qu’elles deviendraient des messagères du « vaccin » pro-COVID-19 au sein de leur propre famille.

Le 1er février 2021, l’ACOG a reçu la première des trois subventions « d’accord de coopération » HHS/CDC accordées pendant la pandémie : 11 millions.

Comme le nom des subventions l’indique — les documents obtenus dans une demande de loi sur la liberté d’information (FOIA) montrent que la réception par l’ACOG de l’argent de la subvention COVID-19 était conditionnée à la pleine conformité de l’ACOG aux directives du CDC sur l’infection et le contrôle du COVID-19.

Et le 23 avril 2021, les directives du CDC sur la « vaccination » COVID-19 pour les femmes enceintes ont été rendues parfaitement claires. Ce jour-là, la directrice du CDC, le Dr Rochelle Walensky, a annoncé lors d’un briefing sur le COVID-19 à la Maison-Blanche que le CDC recommandait désormais à toutes les femmes enceintes de recevoir le « vaccin » COVID-19.

Le 30 juillet 2021, l’ACOG, avec la Society for Maternal Fetal Medicine (SMFM), a commencé imprudemment à approuver la vaccination COVID-19 pendant la grossesse, même si les essais cliniques n’ont pas inclus les femmes enceintes.

L’annonce de l’ACOG du 30 juillet 2021 recommandant fortement la « vaccination » contre le COVID-19 pendant la grossesse était une volte-face brutale par rapport à la position précédente sur la question.

Les archives du site Web montrent que de décembre 2020 au 21 juillet 2021, la recommandation officielle de l’ACOG était de laisser aux femmes enceintes la liberté de choisir, déclarant tout au long du premier semestre 2021 : « Dans l’intérêt de l’autonomie des patients, l’ACOG recommande que les femmes enceintes soient libres de prendre leur propre décision concernant la vaccination contre le COVID-19.

En échange d’argent, l’ACOG a abdiqué sa propre responsabilité médicale, abusant de la confiance des patients vulnérables, pour devenir le porte-parole d’un gouvernement fédéral qui pouvait tirer un profit financier des produits pharmaceutiques prescrits (le gouvernement américain a gagné au moins 400 millions de dollars grâce au vaccin Moderna seul).

Les documents FOIA révèlent l’existence des programmes de subventions suivants entre le CDC et l’ACOG :

  • « Engager les prestataires de soins de santé des femmes pour des conversations efficaces sur le vaccin COVID-19 » 40
  • « Améliorer la capacité des obstétriciens et gynécologues à soutenir la vaccination contre la COVID-19, la santé mentale et le soutien social » 41
  • Un outil de demande de ressources d’urgence ERR », réalisé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 30 avril 2021 (avant que l’ACOG ne commence à recommander le vaccin COVID-19 pour les femmes enceintes), dans lequel « l’ACOG utilisera le niveau de financement de 300 000 $ pour soutenir ses efforts de réponse à la COVID-19, ciblant les obstétriciens, les autres praticiens de la santé des femmes et les patientes qu’ils desservent. 42
  • Une subvention dans laquelle le géant des communications APCO Worldwide, un fournisseur mondial de communications de santé publique, 43 « soutiendra trois initiatives clés dans le cadre du COVID-19 », notamment

    • Soutenez l’ACOG dans le développement d’une boîte à outils de communication sur les médias sociaux et gagnés sur la COVID-19. 44
    • Organiser une « formation virtuelle pour les membres » pour promouvoir la boîte à outils de communication COVID-19, notamment en organisant une session de formation virtuelle en direct d’une heure et demie pour les membres de l’ACOG afin qu’elle « soit enregistrée afin qu’elle puisse être amplifiée et utilisée par d’autres membres ». 45
    • En partenariat avec l’ACOG, aidez à la production et au lancement d’une série de podcasts COVID-19, en partageant des informations sur la dernière recommandation COVID-19 pour les membres de l’ACOG. 46

  • Une subvention dans laquelle l’ACOG, d’ici le 29 septembre 2023

    • « développer une trousse d’outils COVID-19 pour les gestionnaires de district » et
    • « lancer une campagne payante sur les réseaux sociaux ciblant les zones à faible taux de vaccination et à forte hésitation à la vaccination. » 47

  • Un outil de demande de ressources d’urgence ERR », créé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 11 mars 2022, qui « poursuivra et élargira le travail effectué au cours des années 1 et 2 de cette collaboration. Au cours de la troisième année, l’ACOG se concentrera sur le développement, la maintenance et la promotion d’outils pour lutter contre la désinformation sur le COVID-19, qui est apparu comme un obstacle important à l’adoption de la vaccination pendant la grossesse. L’ACOG évaluera également lesquels de ses districts et sections ont le plus besoin d’éducation et de sensibilisation supplémentaires et concentrera ses efforts sur ces communautés. 48
  • Un ERR — outil de demande de ressources d’urgence, créé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 11 mars 2022, pour un deuxième projet PILOT impliquant à la fois l’ American Academy of Pediatrics et l’ACOG, qui note, « les activités liées à l’ACOG entre les deux projets sont complémentaires et non redondants. 49

Même avec les expurgations importantes, les documents FOIA ont révélé des informations surprenantes. Selon les termes et conditions des accords de coopération, l’ACOG doit se conformer pleinement à toutes les directives existantes et futures du HHS concernant le contrôle et la propagation du COVID-19. 50

https://www.americaoutloud.com/foia-reveals-troubling-relationship-between-hhs-cdc-the-american-college-of-obstetricians-and-gynecologists/


Références :




Éric Zemmour et la destruction de la culture française (par Malraux) sous de Gaulle

[Photo : De Gaulle et Malraux]

Par Nicolas Bonnal

Dans sa Mélancolie française, Zemmour a entre autres très bien parlé du caractère méphitique de la politique culturelle de Malraux. Et cela donne, sur fond d’étatisme culturel-financier et de messianisme à deux balles (France, lumière du monde, terre de la liberté, etc.) :

« En 1959, le général de Gaulle offrit à son “génial ami”, André Malraux, un ministère de la Culture à sa mesure, sur les décombres du modeste secrétariat aux Beaux-Arts de la IVe République. Dans l’esprit de Malraux, la France devait renouer avec son rôle de phare révolutionnaire mondial, conquis en 1789 et perdu en 1917 ; devant en abandonner les aspects politiques et sociaux à l’Union soviétique et aux pays pauvres du tiers-monde, elle consacrerait toute son énergie et tout son talent à propager la révolution mondiale par l’art. »

Un peu ironique, Éric ? Voyez donc :

« Nouveau Monsieur Jourdain, Malraux faisait du “soft power” sans le savoir. »

Et de rappeler le rôle jusqu’alors prestigieux de ce pays (l’ancienne France donc) jusqu’alors sans « ministère de la culture » :

« La France ne manquait pas d’atouts. Dans la première moitié du XXe siècle encore, Paris demeurait la capitale mondiale de la peinture moderne ; le cinéma français fut le seul (avec l’allemand) à résister au rouleau compresseur d’Hollywood, et les grands écrivains américains venaient en France humer l’air vivifiant de la première puissance littéraire. “Il n’y a qu’une seule littérature au monde, la française”, plastronnait alors Céline. Dans les années 1960 encore, la chanson française — Aznavour, Brel, Brassens, Ferré, Barbara, Bécaud, etc. — s’avérait la seule à tenir la dragée haute à la déferlante anglo-saxonne partout irrésistible par l’alliage rare de talents exceptionnels et de puissance commerciale et financière. »

Les ennuis commencent sous De Gaulle donc :

« De Gaulle ne pouvait qu’être séduit ; il laissa la bride sur le cou à son glorieux ministre. Pourtant, le Général, par prudence de politique sans doute, sens du compromis avec les scories de l’époque, “car aucune politique ne se fait en dehors des réalités”, amitié peut-être aussi, ne creusa jamais le malentendu qui s’instaura dès l’origine entre les deux hommes. »

Puis Zemmour souligne le hiatus entre les deux immenses esprits visionnaires :

« De Gaulle était, dans ses goûts artistiques, un “ancien” ; il écrivait comme Chateaubriand, goûtait la prose classique d’un Mauriac bien davantage que celle torrentielle de son ministre de la Culture ; il préférait Poussin à Picasso, Bach à Stockhausen. La France était pour lui l’héritière de l’Italie de la Renaissance, et de la conception grecque de la beauté. Malraux, lui, était un “moderne” ; hormis quelques génies exceptionnels (Vermeer, Goya, Rembrandt), il rejetait en vrac l’héritage classique de la Renaissance, et lui préférait ce qu’il appelait “le grand style de l’humanité”, qu’il retrouvait en Afrique, en Asie, au Japon, en Amérique précolombienne. Il jetait pardessus bord la conception gréco-latine de la beauté et de la représentation, “l’irréel”, disait-il avec condescendance, et remerciait le ciel, et Picasso et Braque, de nous avoir enfin ramenés au “style sévère” des grottes de Lascaux ou de l’île de Pâques. La révolution de l’art que porterait la France serait donc moderniste ou ne serait pas. »

Elle est même archaïque et îlienne, sa conception de la culture des arts premiers ! Malraux (que plus personne ne lit) saccagera donc le « jardin à la française » et va piéger la France sans le vouloir :

« Loin de créer un “contre-modèle” solide et convaincant au marché capitaliste de l’entertainment, comme les gaullistes et les marxistes français l’espérèrent de Malraux ministre et de ses successeurs socialistes, la politique culturelle inaugurée par l’auteur des Voix du silence parvenu au pouvoir, en d’autres termes la démocratisation du grand art du modernisme, s’est révélée, au cours de son demi-siècle d’exercice, un accélérateur de cela même qu’elle se proposait d’écarter des frontières françaises : l’afflux d’une culture de masse mondialisée et nivelée par le bas et le torrent des images publicitaires et commerciales déracinant tout ce qui pouvait subsister en France, dans l’après-guerre 1940-1945, de vraie culture commune enracinée comme une seconde nature par des siècles de civilisation. […] »

On se rapproche de la phrase : « il n’y a pas de culture française » de Macron. C’est vrai au moins depuis le Général et son ministre vociférant. Zemmour cite Fumaroli, auteur de l’État culturel :

« Pour Fumaroli, l’Amérique ne pouvait pas perdre ce duel autour de l’“art moderne”, qu’elle incarnait presque d’évidence, par sa puissance industrielle, ses gratte-ciel, son vitalisme économique et scientifique. La France de Malraux, au lieu de rester sur ses terres d’excellence de l’art classique, des mots et de la raison (héritées de Rome), vint jouer sur le terrain de l’adversaire, des images et des noces ambiguës de la modernité avec l’irrationnel primitif, même rebaptisé “premier”. L’échec était assuré. »

Entre cette culture déracinée, les villes nouvelles, les banlieues, les autoroutes et les stations-service, le métro-boulot-dodo et la télé pour tous, on se demande ce qui pouvait rester de français à la fin de la décennie gaullienne : les Shadocks peut-être ?

Nicolas Bonnal

PS :

Rappel de Michel Debré :

« une impulsion a été donnée pour permettre à Malraux de créer des maisons de la culture, moyennant quoi toutes les maisons de la culture, ou à peu près, sont des foyers d’agitation révolutionnaire (Entretiens, p. 145) ».


https://www.babelio.com/livres/Zemmour-Melancolie-francaise/167956




Projet totalitaire et psychose collective

[Source : Anthropo-logiques]






L’empire américain de la dette est sur le point de s’effondrer

[Source : reseauinternational.net]

Le nouveau livre du professeur Michael Hudson, « L’effondrement de l’Antiquité : la Grèce et Rome comme tournant oligarchique de la civilisation » (The Collapse of Antiquity : Greece and Rome as Civilization’s Oligarchic Turning Point) est un événement majeur en cette Année du Vivre Dangereusement où, pour paraphraser Gramsci, l’ancien ordre géopolitique et géoéconomique est en train de mourir et le nouveau est en train de naître à une vitesse fulgurante.

La thèse principale du professeur Hudson est absolument dévastatrice : il s’attache à prouver que les pratiques économiques et financières de la Grèce et de la Rome antiques – les piliers de la civilisation occidentale – ont préparé le terrain pour ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux : un empire réduit à une économie de rente, qui s’effondre de l’intérieur.

Et cela nous amène au dénominateur commun de tous les systèmes financiers occidentaux : tout tourne autour de la dette, qui s’accroît inévitablement par le biais des intérêts composés.

C’est là que le bât blesse : avant la Grèce et Rome, nous avions près de 3000 ans de civilisations en Asie occidentale qui faisaient exactement le contraire.

Ces royaumes savaient tous qu’il était important d’annuler les dettes. Dans le cas contraire, leurs sujets tombaient en esclavage, perdaient leurs terres au profit d’un groupe de créanciers saisissants, et ces derniers tentaient généralement de renverser le pouvoir en place.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Aristote a résumé la situation de manière succincte :

« Sous la démocratie, les créanciers commencent à faire des prêts et les débiteurs ne peuvent pas payer et les créanciers obtiennent de plus en plus d’argent, et ils finissent par transformer une démocratie en oligarchie, puis l’oligarchie se rend héréditaire, et vous avez une aristocratie. »

Le professeur Hudson explique avec précision ce qui se passe lorsque les créanciers prennent le pouvoir et « réduisent tout le reste de l’économie en esclavage » : c’est ce que l’on appelle aujourd’hui « l’austérité » ou la « déflation par la dette. »

Ainsi :

« Ce qui se passe aujourd’hui dans la crise bancaire, c’est que les dettes augmentent plus vite que l’économie ne peut les payer. Ainsi, lorsque les taux d’intérêt ont finalement commencé à être relevés par la Réserve fédérale, cela a provoqué une crise pour les banques. »

Le professeur Hudson propose également une formulation élargie :

« L’émergence d’oligarchies financières et foncières a rendu permanent le péonage par la dette et l’esclavage, soutenus par une philosophie juridique et sociale favorable au créancier qui distingue la civilisation occidentale de ce qui l’a précédée. Aujourd’hui, on l’appellerait le néolibéralisme. »

Il explique ensuite, dans les moindres détails, comment cet état de fait s’est consolidé dans l’Antiquité au cours de plus de cinq siècles. On y entend les échos contemporains de la « répression violente des révoltes populaires » et de « l’assassinat ciblé de dirigeants » cherchant à annuler les dettes et à « redistribuer les terres aux petits exploitants qui les ont perdues au profit des grands propriétaires terriens. »

Le verdict est sans pitié :

« Ce qui a appauvri la population de l’Empire romain a légué au monde moderne un « ensemble de principes juridiques basés sur les créanciers ». »

Oligarchies prédatrices et « despotisme oriental »

Le professeur Hudson développe une critique dévastatrice de la « philosophie darwiniste sociale du déterminisme économique » : une « perspective d’autosatisfaction » a conduit à ce que « les institutions actuelles d’individualisme et de sécurité du crédit et des contrats de propriété (favorisant les créances des créanciers sur les débiteurs, et les droits des propriétaires sur ceux des locataires) remontent à l’antiquité classique comme des « développements évolutionnaires positifs, éloignant la civilisation du « despotisme oriental ». »

Tout cela n’est qu’un mythe. La réalité était tout autre, les oligarchies extrêmement prédatrices de Rome menant « cinq siècles de guerre pour priver les populations de liberté, bloquant l’opposition populaire aux lois sévères en faveur des créanciers et à l’accaparement des terres en domaines latifundiaires. »

Rome s’est donc comportée comme un « État en faillite », avec « des généraux, des gouverneurs, des collecteurs d’impôts, des prêteurs et des mendiants » qui soutiraient de l’argent et de l’or « sous forme de butin militaire, de tribut et d’usure à l’Asie mineure, à la Grèce et à l’Égypte ». Pourtant, cette approche romaine des terres incultes a été abondamment décrite dans l’Occident moderne comme apportant aux barbares une mission civilisatrice à la française – tout en portant le proverbial fardeau de l’homme blanc.

Le professeur Hudson montre comment les économies grecque et romaine ont en fait « abouti à l’austérité et se sont effondrées après avoir privatisé le crédit et la terre aux mains d’oligarchies de rentiers ». Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

Le nœud central de son argumentation se trouve sans doute ici :

« Le droit romain des contrats a établi le principe fondamental de la philosophie juridique occidentale qui donne aux créances des créanciers la priorité sur les biens des débiteurs – euphémisé aujourd’hui sous le nom de « sécurité des droits de propriété ». Les dépenses publiques en matière de protection sociale étaient réduites au minimum – ce que l’idéologie politique d’aujourd’hui appelle « laisser faire le marché ». Ce marché a maintenu les citoyens de Rome et de son empire dans une situation de dépendance à l’égard de riches mécènes et prêteurs pour leurs besoins de base – et pour le pain et le cirque, à l’égard de l’assistance publique et des jeux payés par les candidats politiques, qui ont souvent eux-mêmes emprunté à de riches oligarques pour financer leur campagne. »

Toute ressemblance avec le système actuel dirigé par l’hégémon n’est pas une simple coïncidence. Hudson :

« Ces idées, politiques et principes pro-rentiers sont ceux que suit le monde occidentalisé d’aujourd’hui. C’est ce qui rend l’histoire romaine si pertinente pour les économies d’aujourd’hui qui souffrent de tensions économiques et politiques similaires. »

Le professeur Hudson nous rappelle que les propres historiens de Rome – Tite-Live, Salluste, Appien, Plutarque, Denys d’Halicarnasse, entre autres – « soulignaient la soumission des citoyens à la servitude pour dettes ». Même l’oracle de Delphes en Grèce, ainsi que des poètes et des philosophes, ont mis en garde contre l’avidité des créanciers. Socrate et les stoïciens ont mis en garde contre le fait que « l’addiction à la richesse et l’amour de l’argent constituaient la principale menace pour l’harmonie sociale et, partant, pour la société. »

Et cela nous amène à la façon dont cette critique a été complètement expurgée de l’historiographie occidentale. « Très peu de classicistes », note Hudson, suivent les historiens de Rome qui décrivent comment ces luttes pour l’endettement et l’accaparement des terres ont été « principalement responsables du déclin et de la chute de la République. »

Hudson rappelle également que les barbares ont toujours été à la porte de l’Empire : Rome, en fait, a été « affaiblie de l’intérieur », par « siècle après siècle d’excès oligarchiques. »

Telle est donc la leçon que nous devrions tous tirer de la Grèce et de Rome : les oligarchies de créanciers « cherchent à monopoliser les revenus et les terres de manière prédatrice et à mettre un terme à la prospérité et à la croissance ». Plutarque était déjà dans le coup :

« La cupidité des créanciers ne leur apporte ni jouissance ni profit, et ruine ceux qu’ils lèsent. Ils ne cultivent pas les champs qu’ils prennent à leurs débiteurs, et ils n’habitent pas leurs maisons après les avoir expulsés. »

Attention à la pléonexie

Il serait impossible d’examiner à fond tant les offrandes précieuses comme le jade enrichissent sans cesse le récit principal. Voici quelques pépites (et il y en aura d’autres) : Le professeur Hudson m’a dit : « Je travaille actuellement sur la suite, qui reprendra avec les Croisades. »

Le professeur Hudson nous rappelle que les questions monétaires, les dettes et les intérêts sont arrivés dans la région égéenne et méditerranéenne depuis l’Asie occidentale, par l’intermédiaire de commerçants venus de Syrie et du Levant, vers le VIIIe siècle avant J.-C. Mais :

« Sans tradition d’annulation des dettes et de redistribution des terres pour limiter la recherche de richesse personnelle, les chefs grecs et italiens, les seigneurs de la guerre et ce que certains classicistes ont appelé les mafiosi (soit dit en passant, les érudits d’Europe du Nord, pas les Italiens) ont imposé la propriété foncière absente sur la main-d’œuvre dépendante. »

Cette polarisation économique n’a cessé de s’aggraver. Solon a bien annulé les dettes d’Athènes à la fin du VIe siècle, mais il n’y a pas eu de redistribution des terres. Les réserves monétaires d’Athènes provenaient principalement des mines d’argent, qui ont permis de construire la marine qui a vaincu les Perses à Salamine. Périclès a peut-être stimulé la démocratie, mais la défaite mouvementée face à Sparte lors de la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) a ouvert les portes à une oligarchie lourdement endettée.

Tous ceux d’entre nous qui ont étudié Platon et Aristote à l’université se souviennent peut-être de la manière dont ils ont présenté le problème dans le contexte de la pléonexie (« addiction à la richesse ») – qui conduit inévitablement à des pratiques prédatrices et « socialement préjudiciables ». Dans la République de Platon, Socrate propose que seuls des gestionnaires non riches soient nommés pour gouverner la société, afin qu’ils ne soient pas les otages de l’orgueil démesuré et de la cupidité.

Le problème de Rome est qu’aucun récit écrit n’a survécu. Les récits classiques n’ont été rédigés qu’après l’effondrement de la République. La deuxième guerre punique contre Carthage (218-201 av. J.-C.) est particulièrement intrigante, compte tenu de ses connotations pentagonales contemporaines : Le professeur Hudson nous rappelle comment les entrepreneurs militaires se sont livrés à des fraudes à grande échelle et ont farouchement empêché le Sénat de les poursuivre.

Le professeur Hudson montre comment cette situation « est également devenue l’occasion de doter les familles les plus riches de terres publiques lorsque l’État romain a traité leurs dons ostensiblement patriotiques de bijoux et d’argent pour contribuer à l’effort de guerre comme des dettes publiques rétroactives sujettes à remboursement. »

Après la victoire de Rome sur Carthage, les riches voulaient récupérer leur argent. Mais le seul bien laissé à l’État était une terre en Campanie, au sud de Rome. Les riches familles ont fait pression sur le Sénat et se sont emparées de tout le territoire.

Avec César, c’était la dernière chance pour les classes populaires d’obtenir un accord équitable. Dans la première moitié du Ier siècle avant J.-C., il a parrainé une loi sur les faillites, qui prévoyait l’annulation des dettes. Mais il n’y a pas eu d’annulation généralisée des dettes. Le fait que César soit si modéré n’a pas empêché les oligarques du Sénat de le frapper, « craignant qu’il n’utilise sa popularité pour « briguer la royauté » » et qu’il n’entreprenne des réformes bien plus populaires.

Après le triomphe d’Octave et sa désignation par le Sénat comme Princeps et Auguste en 27 avant J.-C., le Sénat n’était plus qu’une élite cérémonielle. Le professeur Hudson résume la situation en une phrase :

« L’Empire occidental s’est effondré lorsqu’il n’y a plus eu de terres à prendre ni de lingots à piller. Une fois de plus, il ne faut pas hésiter à faire le parallèle avec la situation actuelle de l’hégémon. »

Il est temps d’« élever tous les travailleurs »

Dans l’un de nos échanges de courriels extrêmement intéressants, le professeur Hudson a fait remarquer qu’il avait « immédiatement pensé » à un parallèle avec 1848. J’ai écrit dans le journal économique russe Vedomosti :

« Après tout, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une révolution bourgeoise limitée. Elle était dirigée contre la classe des propriétaires terriens rentiers et les banquiers, mais elle était encore loin d’être favorable aux travailleurs. Le grand acte révolutionnaire du capitalisme industriel a en effet été de libérer les économies de l’héritage féodal des propriétaires terriens absentéistes et des banques prédatrices, mais il est retombé lui aussi lorsque les classes rentières ont fait leur retour dans le cadre du capitalisme financier. »

Et cela nous amène à ce qu’il considère comme « le grand test pour la scission d’aujourd’hui » :

« Il s’agit de savoir si les pays doivent simplement se libérer du contrôle des États-Unis et de l’OTAN sur leurs ressources naturelles et leurs infrastructures, ce qui peut se faire en taxant la rente des ressources naturelles (et donc en taxant la fuite des capitaux des investisseurs étrangers qui ont privatisé leurs ressources naturelles). Le grand test sera de savoir si les pays de la nouvelle majorité mondiale chercheront à élever tous les travailleurs, comme le socialisme chinois vise à le faire. »

Il n’est pas étonnant que le « socialisme aux caractéristiques chinoises » effraie l’oligarchie créancière hégémonique au point de risquer une guerre chaude. Ce qui est certain, c’est que le chemin vers la Souveraineté, à travers le Sud mondial, devra être révolutionnaire :

« L’indépendance à l’égard du contrôle américain repose sur les réformes westphaliennes de 1648, à savoir la doctrine de non-ingérence dans les affaires des autres États. Un impôt sur les loyers est un élément clé de l’indépendance – les réformes fiscales de 1848. Quand le 1917 moderne aura-t-il lieu ? »

Laissons Platon et Aristote s’exprimer : le plus tôt possible.

Pepe Escobar

Source : Sputnik News

Traduction Réseau International




Urgence climatique ?

[Source : reinfoquebec.ca]

Par Patrick Vesin et Christian Leray

La question de l’évolution du climat n’est pas nouvelle. Déjà en 1990, elle faisait partie des préoccupations importantes. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Changement climatique : état des lieux

En 2007 était annoncée la publication du quatrième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) intitulé « Changements Climatiques 2007 ». Trois rapports l’avaient précédé en 1990, 1995 et 2001. Ce quatrième rapport, présentant un résumé de recherches des six années précédentes, était destiné spécifiquement aux décideurs, et contenait les résultats des travaux de plus de 450 grands auteurs, 800 contributeurs et 2 500 scientifiques originaires de plus de 130 pays.

Dans ce rapport, il est écrit : « Les activités humaines sont à l’origine de l’émission des gaz à effet de serre. La concentration de tous ces gaz s’est fortement accrue pendant l’ère industrielle et elle est entièrement imputable aux activités humaines. ». On y indique en particulier que le niveau de la mer monte, que la quantité de neige et de glace est en train de diminuer et qu’il est très improbable que le réchauffement du XXe siècle puisse s’expliquer par des causes naturelles.

[Voir aussi :
dossier Climat]

Récemment les Nations Unies ont approuvé le sixième rapport du GIEC. « Au début de la réunion, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé les délégués à fournir des “faits bruts et concrets” pour affirmer clairement qu’il reste peu de temps pour que le monde limite le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle. »

En fait la peur a été installée auprès de la population, à savoir que ce sont les dernières chances de l’humanité. Des études montrent par exemple que 60 % des jeunes se disent « très inquiets » des changements climatiques. Ils jugent même leur futur « effrayant », au point où 40 % d’entre eux déclarent qu’ils « ne veulent pas d’enfant par peur du dérèglement climatique ».

Quand on constate l’ampleur des recherches, il ne viendrait certainement pas à l’idée de la population en général de contester ces rapports. Et il serait donc légitime de dire : le sujet est clos et urgent. La population est très inquiète : passons à l’action afin de protéger les générations futures.

Quelques questions

Cependant, pour un esprit critique, Il y a tout de même lieu de se questionner.

1— D’abord sur les affirmations de l’ancien vice-président américain Al Gore, prix Nobel de la paix sur le sujet du réchauffement climatique, qui avait affirmé en 2009 qu’à brève échéance (2013) l’Arctique serait libre de glace en été.

Plus globalement, cette Une de La Presse (mais on peut en trouver facilement des dizaines d’autres) montre que derrière leur catastrophisme, aucune des prédictions apocalyptiques annoncées ne s’est réalisée. Peut-on alors continuer de les croire ?

2— Ce catastrophisme doit nous mener à nous interroger sur ce que publient les médias subventionnés en ce qui concerne le climat. On ne parle que d’urgence et de réchauffement climatique et on nous affirme que les spécialistes dans le domaine sont d’accord. Ce qui devrait déjà nous donner la puce à l’oreille : un consensus en science, cela n’existe pas !

3— Le propre de la science est de débattre, de remettre en question. Cependant, force est de constater que les débats publics sur la question se font rares. En fait, c’est même à se demander s’ils existent, tellement il semble que seuls les tenants d’un réchauffement climatique dû à l’activité humaine ont le droit à la parole. L’invisibilisation des chercheurs en désaccord empêche tout débat de fond, censure la pensée et interdit le raisonnement.

4— Dès que l’on s’interroge sur le sujet, l’expression théorie du complot réapparaît, expression qu’on appelait auparavant esprit critique, considéré comme salutaire pour une démocratie.

5— À cet égard, il est important de se rappeler la parole du sociologue Edgar Morin : « Toute contestation d’une affirmation officielle ou d’une croyance largement répandue peut être désormais considérée comme complotiste. »

6— Dans les faits, tous les experts dans le domaine ne sont pas d’accord avec cette affirmation du réchauffement climatique. Mais comme on l’a vu, ceux qui remettent en doute le discours officiel sont invisibilisés. Et encore seraient-ils sans doute beaucoup plus nombreux s’il n’y avait pas des menaces sur leurs carrières ou leurs financements s’ils osent s’exprimer.

On remarque aussi que de nombreux « experts » du GIEC ne sont pas des scientifiques. Par exemple, son président, Hoesung Lee, est un économiste… tout comme le 3e auteur du dernier rapport de l’organisme, M. Dipak Dasgupta. Cela est un peu gênant.

Que penser alors quand le climatologue français Marcel Leroux affirme de son côté qu’il y a en fait des régions qui se réchauffent et d’autres qui se refroidissent et qu’on ne sait pas si la terre se réchauffe ?

Toujours selon lui, dire que le changement climatique est dû à l’effet de serre est une nouveauté ! Les causes sont déjà connues : les paramètres de Milanković (paramètres astronomiques qui engendrent des variations cycliques du climat terrestre), les variations de l’activité solaire (qui auraient pour conséquence « un réchauffement global de notre système solaire »), le géomagnétisme, le rayonnement cosmique, le volcanisme. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau qui agit à 95 % sur ce qu’on appelle l’effet de serre et non le gaz carbonique.

Source : https://pgibertie.com/2023/05/09/pour-le-dernier-prix-nobel-de-physique-2022-john-clauser-il-ny-a-pas-de-crise-climatique-les-temperatures-mondiales-sont-a-leur-niveau-de-1998/

Ce que l’on constate dans les faits, c’est que contrairement à une opinion pourtant largement répandue, c’est la hausse des températures, due aux cycles de Milanković, qui provoque l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (cela est dû au fait que « si l’océan se réchauffe, il dégage du CO2 et augmente donc la concentration atmosphérique. C’est l’application de la Loi de Henry sur la solubilité des gaz dans l’eau ») et non l’inverse (Caillon & al, 2003). Comment alors le taux de CO2, qui suit la hausse des températures, pourrait-il expliquer la hausse des températures ?

Selon certains scientifiques, il n’y a pas d’urgence climatique

Tout cela conduit le dernier prix Nobel de Physique (2022), John Clauser, à déclarer qu’« il n’y a pas de crise climatique ». D’après lui, les températures mondiales sont à leur niveau de 1998.

Cela est confirmé par des scientifiques qui ont analysé des carottes de glace en Antarctique et qui montrent qu’il faisait par exemple plus chaud en l’an 1 000 qu’aujourd’hui. Ils notent que les températures les plus basses au cours des 8 000 dernières années ont eu lieu vers 1875… date à laquelle ont débuté les relevés météo et de température, ce qui explique que la hausse nous semble anormale.

Source : https://odysee.com/@vcuendet:1/Carottes-de-glace-et-climat:c?r=GfgcXMkyNuAXMxwiKBa54SiaXQBebDMP

Prises dans un contexte historique s’étalant sur les 800 000 dernières années, les températures actuelles sont certes élevées mais s’inscrivent dans des cycles « normaux » d’élévation puis de baisse des températures. Alors peut-être la hausse actuelle est-elle accélérée par l’activité humaine. Mais doit-on pour autant paniquer ?

Ainsi, Steven Koonin, l’ancien conseiller climat du président Obama, affirme qu’il faudrait stopper l’hystérie autour de la « crise climatique » et de tout ce qui va avec : nouvelles taxes, nouveaux impôts, nouvelles réglementations.

De son côté, tout en ne niant pas les problèmes écologiques, l’ancien PDG de Greenpeace, Patrick Albert Moore, avoue que le changement climatique sert à effrayer les gens et à les contrôler.

Et ce sont plus de mille experts qui ont publié un rapport et qui affirment qu’il n’y a pas d’urgence climatique, que ce soit d’origine humaine ou autre ! Les conclusions du rapport vont à l’encontre des efforts déployés pour se débarrasser des combustibles fossiles, déployer le plus rapidement possible des véhicules électriques et dépenser des milliards de dollars dans des projets d’énergie verte à court terme, etc.

À ce sujet, il est fascinant de constater à quel point le mirage de la « transition écologique » est un dogme… qui n’a pas de sens. Ainsi, Aurore Stéphant, ingénieure géologue minière, explique que tous les minerais de la terre seront largement insuffisants pour permettre cette transition.

Même les médias subventionnés québécois commencent à se poser des questions. Le journal Les Affaires constate ainsi l’impossibilité des objectifs fixés. Il affirme :

Dans votre Plan pour une économie verte (PEV) 2030, votre gouvernement établit un objectif de 1,6 million de véhicules électriques sur les routes du Québec d’ici 2030. Sachant qu’en juillet 2022, ce nombre était d’environ 150 000, cela signifie 1,45 million de nouveaux véhicules électriques au cours des sept prochaines années.

Une batterie de voiture électrique contient, en moyenne, 7 kg de lithium. L’atteinte de cet objectif du PEV nécessiterait donc plus de 10 000 tonnes de lithium. Or, la production mondiale totale de lithium, au cours des dernières années, varie entre 80 000 et 100 000 tonnes par année.

Conclusion : urgence climatique ou contrôle social ?

Il y a de quoi en perdre son latin, à savoir ne plus rien comprendre, y perdre la tête, ne plus savoir que faire ou que dire.

Devant des opinions si opposées, qui dit vrai ?

Si on choisit l’option qu’il n’y a pas d’urgence climatique (voire que la transition écologique est une utopie irréalisable), on se fait traiter de climatosceptique et de négationniste.

Si on choisit l’option de l’urgence climatique, on cède à la peur.

Ce qui est certain est qu’on a laissé beaucoup de place à l’urgence climatique dans les publications gouvernementales, les médias subventionnés, écrits ou audiovisuels.

Ceux qui pensent qu’il n’y a pas d’urgence, même s’ils sont des experts dans ce domaine, ont de la difficulté à s’y faire entendre quand ils ne sont pas censurés.

Dans un article récent du journal Le Devoir, n’y voit-on pas écrit : « C’est le 3 mai qu’est soulignée cette année la Journée mondiale de la liberté de la presse. C’est un rappel que la liberté d’expression et de la presse est la clef de voûte de tous les droits de la personne. »

Il serait peut-être le temps de faire ce que l’on dit ! Car les conséquences sur nos libertés risquent d’être majeures. En effet, les populations apeurées pourraient, comme lors de la COVID-19, accepter des décisions radicales, comme, par exemple, des « confinements climatiques ». Une méthode qui semble privilégiée est les « villes 15 minutes », dans lesquelles, en principe, tout se trouvera à moins de 15 minutes de marche… avec de grandes limitations quant à l’utilisation de son auto, limitations qui seront scrutées grâce à une myriade de caméras biométriques. Un projet pilote va être mené prochainement à Oxford. La Ville de Montréal affirme « adhérer au concept ». Et c’est peut-être le cas de votre ville… sans que vous ne le sachiez.

D’autres mesures, comme un « passeport carbone », sont envisagées. Passeport qui sera probablement couplé à votre identité numérique et votre compte en banque : dépassez votre bilan carbone du mois et vous pourriez ne plus pouvoir faire d’achats, ne plus pouvoir acheter un billet d’avion, de l’essence… ou des fruits au prétexte qu’ils ne sont pas produits localement. Les achats effectués à plus de 15 minutes de marche de votre domicile pourraient aussi être rendus impossibles. Etc.

Tout cela amène à s’interroger sur cet intérêt soudain pour le changement climatique (depuis la « fin » de la COVID-19)… alors que nous faisons face à d’autres immenses défis environnementaux, comme les plastiques, notamment dans les océans, mais aussi tous les produits chimiques persistants comme le mercure (tellement présent dans les océans qu’il devient dangereux de consommer du poisson), les PFAS et bien d’autres.

Finalement, l’enjeu du « changement climatique » est-il vraiment climatique… ou politique ? Au prétexte d’une prétendue « crise climatique », nous apprêtons-nous à entrer dans une société de contrôle ?

Nous donnerons le mot de la fin à Ivan Rioufol, grand intellectuel français :

La leçon à en tirer, c’est qu’un peuple soumis à une politique de la peur — que ce soit la peur climatique, la peur du populisme, la peur de la guerre ou encore d’un virus — peut renoncer à toutes ses libertés essentielles.




Le grand rattrapage

[Source : mondialisation.ca]

Chelsea Clinton s’associe à l’OMS et à la Fondation Gates pour le plus grand effort de vaccination des enfants jamais entrepris

Par Michael Nevradakis (dans The Defender)

L’initiative « Le grand rattrapage », décrite par l’Organisation mondiale de la santé comme un « effort mondial ciblé visant à relancer la vaccination chez les enfants à la suite du déclin provoqué par la pandémie de COVID-19 », durera 18 mois.

Prévenant que le monde est moins bien préparé à la prochaine pandémie qu’il ne l’était avant la propagation de la COVID-19, Chelsea Clinton — par l’intermédiaire de la Clinton Health Access Initiative (CHAI) — ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UNICEF et la Fondation Bill et Melinda Gates ont lancé une initiative intitulée « Le grand rattrapage » [The Big Catch-up].

« Le grand rattrapage » durera 18 mois et, selon Mme Clinton, vise à devenir « le plus grand effort de vaccination des enfants jamais entrepris », a rapporté Fortune.

Mme Clinton, qui est vice-présidente de la CHAI, a présenté la semaine dernière cette initiative lors de la conférence Brainstorm Health de Fortune à Marina del Rey, en Californie.

Un jour plus tôt, sous les auspices de la Semaine mondiale de la vaccination, l’OMS a présenté « Le grand rattrapage », le décrivant comme un « effort mondial ciblé pour relancer la vaccination chez les enfants après les baisses provoquées par la pandémie de COVID-19 ».

Selon l’OMS :

« Cet effort vise à inverser le déclin de la vaccination des enfants enregistré dans plus de 100 pays depuis la pandémie, en raison de la surcharge des services de santé, de la fermeture des cliniques et de la perturbation des importations et des exportations de flacons, de seringues et d’autres fournitures médicales. »

Pendant la pandémie, les bouclages ont entraîné une restriction des déplacements, ce qui a limité l’accès aux soins de santé et à d’autres services, et dans de nombreux cas, les familles ont souffert de difficultés financières, a déclaré l’OMS.

« Les défis actuels tels que les conflits, les crises climatiques et l’hésitation à vacciner ont également contribué à la baisse des taux de couverture », selon l’OMS, qui a déclaré que la nouvelle initiative constituera « un effort prolongé pour relever les niveaux de vaccination chez les enfants au moins jusqu’aux niveaux prépandémiques et s’efforcera de les dépasser ».

Rien qu’en 2021, plus de 25 millions d’enfants ont manqué au moins une vaccination, ce qui a entraîné « des flambées de maladies évitables, notamment la rougeole, la diphtérie, la poliomyélite et la fièvre jaune », selon l’OMS.

« Le grand rattrapage » se concentrera sur les 20 pays — tous situés en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et en Amérique du Sud — où vivent les trois quarts des enfants qui n’auront pas été vaccinés en 2021.

Selon Fortune, citant des données des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), moins de 70 % des enfants américains de moins de 2 ans étaient considérés comme « complètement vaccinés » — c’est-à-dire qu’ils avaient reçu une série complète de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, la rougeole et d’autres maladies courantes avant l’ère des vaccins — au cours de la période 2020-2021.

Les données des CDC montrent également que seuls 10 % des enfants âgés de 6 mois à 4 ans avaient reçu au moins une dose du vaccin contre la COVID-19 au 31 décembre 2022.

Lors de sa présentation à la conférence Brainstorm Health de Fortune, Mme Clinton a qualifié de « malheureuse » l’augmentation de « l’hésitation face aux vaccins » et le rejet croissant des vaccins, ajoutant qu’elle avait « tempéré » ses propos.

« Personne ne devrait mourir de la polio, de la rougeole ou de la pneumonie, y compris dans notre pays, où nous avons également besoin que les gens vaccinent leurs enfants », a-t-elle ajouté.

« Le grand rattrapage » vise également à promouvoir d’autres vaccins qui ne font pas partie des calendriers de vaccination des enfants.

Selon l’OMS :

« Outre le rattrapage de la vaccination des enfants, des efforts accrus sont nécessaires pour introduire le vaccin contre le papillomavirus humain (PVH) chez les adolescents afin de prévenir le cancer du col de l’utérus, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où le fardeau est le plus lourd. »

Outre l’OMS, la CHAI, l’UNICEF et la Fondation Gates, la GAVI, l’Alliance du vaccin et l’Agenda 2030 pour la vaccination sont d’autres partenaires impliqués dans « le grand rattrapage ».

Commentant l’initiative, Chris Elias, M.D., MPH, président du développement mondial de la Fondation Gates, a déclaré que « les vaccins sont un triomphe en matière de santé publique », ajoutant que « nous devons redoubler d’efforts pour que tous les enfants reçoivent les vaccins dont ils ont besoin pour vivre en meilleure santé et pour garantir que les générations futures ne seront pas victimes de maladies évitables comme la polio ».

Elias a participé en mars 2021 à une simulation d’une épidémie mondiale de variole du singe qui devait hypothétiquement se produire en mai 2022 — qui s’est avéré être le mois où une épidémie mondiale de variole du singe s’est réellement déclarée.

Parmi les autres participants à la simulation, on peut citer le Dr Margaret Hamburg, ancienne commissaire de la FDA au sein du conseil d’administration de la GAVI et George Fu Gao, PhD, ancien directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, qui est membre du comité d’experts de haut niveau One Health de l’OMS qui vise à promouvoir le concept d’« Une seule santé » [One Health] à l’échelle mondiale.

Le Dr Seth Berkley, directeur général de la GAVI, a également commenté « Le grand rattrapage » :

« Nous ne pouvons pas permettre que l’héritage de la pandémie réduise à néant le travail accompli depuis de nombreuses années pour protéger de plus en plus d’enfants contre des maladies mortelles et évitables. Les partenaires mondiaux de la santé, en collaboration avec les gouvernements et les communautés, doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger la vie de chaque enfant. »

M. Berkley, qui était auparavant affilié aux CDC et à la Fondation Rockefeller, a déjà fait l’éloge des efforts déployés pour lutter contre la « désinformation » sur l’internet et de la décision de l’OMS de prolonger l’urgence de santé publique de portée internationale COVID-19.

La Fondation Gates, la GAVI, l’UNICEF, l’OMS et la Fondation Rockefeller sont interconnectés de plusieurs manières.

La GAVI affirme qu’elle « aide à vacciner près de la moitié des enfants du monde contre des maladies infectieuses mortelles et débilitantes ». Il a été créé en 1999, la Fondation Gates étant l’un de ses cofondateurs et l’un des quatre membres permanents de son conseil d’administration. La GAVI entretient un partenariat de base avec l’OMS, l’UNICEF et la Banque mondiale.

La Fondation Gates est particulièrement active dans le domaine du paludisme. Elle accorde des subventions à des entreprises qui mènent des recherches sur des moustiques génétiquement modifiés (GM) et participe à des recherches sur un vaccin potentiel contre le paludisme utilisant des moustiques GM.

La Fondation Rockefeller est également partenaire, membre du conseil d’administration et donateur de la GAVI.

De son côté, la CHAI, fondée en 2002 et « engagée à sauver des vies et à réduire le fardeau de la maladie dans les pays à revenu faible et intermédiaire », déclare travailler « avec des partenaires pour prévenir et traiter le paludisme, la tuberculose, l’hépatite et le cancer et accélérer le déploiement de vaccins qui sauvent des vies ».

Parmi ces partenaires figure la Fondation Gates, avec laquelle elle a collaboré sur plusieurs projets depuis 2011, comme l’indique le dernier rapport annuel de la CHAI.

Quatre pages du rapport annuel 2021 de la CHAI sont exclusivement consacrées aux vaccins, décrivant la vaccination comme « un outil puissant pour sauver des vies et améliorer les résultats en matière de santé dans le monde », tout en décrivant ses activités dans plusieurs pays.

Par exemple, le rapport indique qu’« en 2021, nous avons travaillé avec le Cameroun, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigeria, la Papouasie–Nouvelle-Guinée et l’Ouganda pour améliorer la vaccination DTC3 [diphtérie, coqueluche et tétanos] ».

Mme Clinton collabore également depuis longtemps avec l’OMS et a participé activement à la promotion des vaccins avant même la pandémie de grippe aviaire de 19 ans, comme en témoigne le tweet suivant de 2018 :

C’est la Semaine mondiale de la vaccination ! Les vaccins sauvent 2 à 3 millions de vies chaque année en protégeant contre ces maladies et d’autres encore.#VaccinesWork https://t.co/JIlLo51Pgu

Chelsea Clinton (@ChelseaClinton) 23 avril 2018 :

Mme Clinton a également participé le 10 avril à un podcast intitulé « A Conversation about Vaccination with Young Advocates », aux côtés du Dr Paul A. Offit, membre du comité consultatif de la Food and Drug Administration sur les vaccins et les produits biologiques connexes, co-éditeur du manuel « Vaccines » et co-inventeur du vaccin contre le rotavirus de RotaTeq.

Dans ce podcast, Mme Clinton et M. Offit discutent des « défis à relever pour combler les lacunes en matière de vaccination des adolescents et parlent à [ed] avec des défenseurs des adolescents de leurs besoins et des défis à relever pour aider les adolescents à défendre leur santé ».

Dans d’autres cas, Mme Clinton s’est exprimée ouvertement sur la prétendue « désinformation » concernant les vaccins.

Dans un tweet daté du 9 août 2021, Mme Clinton a écrit que « les vaccins sauvent des vies » et a qualifié cette déclaration de « controversée […] à une époque où la désinformation est omniprésente ».

Les vaccins sauvent des vies. Cette affirmation ne devrait pas prêter à controverse et pourtant, à une époque où la désinformation est omniprésente, c’est le cas pour beaucoup.

J’ai hâte de m’entretenir avec le Dr @celinegounder, la sénatrice @amyklobuchar et Donna Crawford de @HealthierGen au sujet de la désinformation sur les vaccins. https://t.co/X4WsVZHDUI

Chelsea Clinton (@ChelseaClinton) 9 août 2021 :

Le 21 avril 2021, lors d’une conférence sur les vaccins organisée par Voices for Vaccines, Mme Clinton a expliqué pourquoi elle « travaillait si dur sur la santé mondiale » et « prenait position en faveur des vaccins ».

Dans ce même discours, Mme Clinton a fait référence à ce que l’on appelle la « douzaine de désinformations » qui diffusent des informations erronées sur les vaccins. Robert F. Kennedy Jr, président en congé de la Children’s Health Defense, fait partie de la douzaine de personnes nommées dans cette liste.

Michael Nevradakis, Ph. D.




Une drag queen remet les pendules à l’heure

[Source : FabRoots]






Ferage admet que le Brexit est un échec

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Modeste Schwartz

Désormais reconnu par Nigel Farage, père du Brexit, l’échec n’est plus contesté que dans certaines salles de conférence du souverainisme français, hauts-lieux de la culture du déni, entre deux génuflexions devant l’icône de Saint Jacques « Spoutnik V » Sapir. Demandons-nous pourquoi.


On pourrait discuter longuement de la justesse des perceptions (concernant les effets de l’immigration, du libre-échange européen, etc.) qui ont amené les gueux britanniques à vouloir quitter la divine UE. Le fait est qu’ils l’ont voulu. Et que le Brexit ne leur a pratiquement rien apporté de tout ce qu’ils en attendaient.

Ce que ces britanniques s’avouent ainsi par la bouche de Farage, c’est qu’en réalité, le mondialisme et l’étatisme, c’est la même chose. Quand on ne combat pas l’étatisme à l’intérieur de ses frontières, la définition de ces frontières importe, finalement, assez peu : nationales, « européennes » ou mondiales, elles seront toujours le cadre d’action permettant à un Bourla d’envoyer suffisamment de SMS à une Ursula pour vous empoisonner sur l’argent de vos propres impôts.

[Note de Joseph : cet échec du Brexit était nettement prévisible dans la mesure où les Britanniques n’en ont pas profité pour sortir carrément du Système, mais sont au contraire toujours contrôlés par les mêmes élites autoproclamées, soumis aux mêmes types de règles bureaucratiques, dépendants des bons vouloirs des milliardaires de la finance mondialiste apatride, et conditionnés par le matérialisme. Et il en serait pareillement avec un Frexit, surtout un qui voudrait s’accomplir en respectant les règles de ce même Système.
Voir aussi :
La bureaucratie contre la liberté
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Changer le Système ?]

L’illusion des « bureaucraties nationales »

Homme d’une grande franchise, Farage n’hésite pas non plus à désigner les responsables immédiats de l’échec : ces élites du Parti Conservateur, en qui on reconnaît soudain (quelle surprise !) des clones parfaits de l’élite entourant le Parti Travailliste.

Autre grand mystère du souverainisme : pourquoi la magie du suffrage universel, qui a porté E. Macron au pouvoir, devrait-elle porter de tout autres fruits quand on lui donne une forme référendaire et que les options sont « rester » (dans l’étatisme oligarchique « européen »), ou « partir » (pour revenir à l’étatisme oligarchique « national ») ? Tout le monde l’ignore. Dans le doute, on recommandera tout de même d’augmenter les doses de démocratisme : comme dans le cas du socialisme, du climatisme, du féminisme, de l’européisme et de la plupart des –ismes, quand ça a l’air de ne pas marcher, c’est qu’il faut ajouter un booster.

Ou serait-ce parce qu’aucune force en ce monde n’est en mesure de protéger les enfants contre le Père Noël ? Parce qu’un peuple infantilisé et féminisé appelle de ses vœux les Ursula, les Sunak, les Macron et les Poutine qui – syndiqués ou non par des structures de type Davos – vont invariablement les vendre sur pieds au capitalisme de connivence, parce que l’abattoir est le destin du bovin ?




Alexandre Havard : « 2 grands prophètes ont prévu le drame qui arrive »

D’origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat plusieurs années avant de se consacrer au développement du système de Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

Pour Alexandre Havard, bien que notre civilisation soit obsédée par l’idée de « Progrès », la conception que nous en avons désormais, si elle se pare de toutes les vertus, est devenue étrangère à toute notion d’élévation spirituelle.

« Certains pensent qu’un système politique peut résoudre tous les problèmes de l’humanité, ils mettent toute leur foi dans la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le fait que le mal extérieur n’est qu’une conséquence du mal intérieur, qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cela mène à l’idéologie », observe Alexandre Havard. Nous vivons dans un monde où règnent le politiquement correct, le culturellement correct, le religieusement correct, etc. ».

« D’autres pensent que le progrès technique va provoquer le progrès moral, que la technologie va sauver l’humanité, poursuit-il. Le développement technologique permet de réaliser des choses incroyables, mais si l’on refuse de comprendre qu’il existe des tendances basses dans le cœur des hommes contre lesquelles il faut lutter, ce progrès technologique peut conduire à la fin du monde. »

« L’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système. Elle a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, pour que chaque individu dépasse ses tendances misérables et devienne une personne excellente, ajoute-t-il. Le vrai Progrès c’est le développement spirituel. Il faut encourager chacun à prendre de bonnes décisions, à vouloir faire le bien, à vouloir être bon », ajoute-t-il.

Selon Alexandre Havard, nous traversons une crise du leadership, la plupart des responsables politiques au pouvoir n’étant pas de véritables leaders à même d’exalter les aspirations les plus nobles de leur peuple.

« Nos dirigeants ne sont pas des leaders, ils ne méritent pas le pouvoir, souligne-t-il. Mais on se rend bien compte que ces hommes politiques ne dirigent rien du tout. Ce sont des marionnettes élues par la finance et les médias, ceux qui dirigent sont derrière eux, ce sont des gens très influents, qui ont beaucoup d’argent, et qui ont une vision désastreuse de la personne humaine. »

« Je pense que la société va vers un chaos total provoqué par ces manipulateurs, mais qu’il y a d’autres personnes au-dessus d’eux qui veulent ce processus pour se présenter comme des “sauveurs”, poursuit Alexandre Havard. Ces “sauveurs” sont très différents, ils ont l’air bons, ils ont l’air capables, ils sont très attrayants. Ce sont les plus dangereux. Beaucoup de gens regardent les manipulateurs, mais pas ceux qui viendront après. C’est là que sera le grand combat. »

Et Alexandre Havard de conclure :

« Le drame de l’homme moderne vient du fait qu’il perd le sens de sa propre liberté. Il ne faut pas renoncer à la liberté au nom de la sécurité, du pain et des jeux. Là où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’amour, il y a des esclaves et des zombies. Ce n’est pas l’objectif de notre existence. »

[Voir aussi :
Alexandre Havard : « On arrive à la fin des mensonges »]

00:00 Introduction

01:49 Quelle est la différence entre la vocation et la mission ? Pourquoi est-il important de découvrir sa mission dans l’existence ? Comment y parvenir ?

11:08 En quoi le monde moderne fait-il l’expérience d’une crise de la formation et d’une crise de l’éducation ?

19:26 Qu’est-ce qui distingue le tempérament du caractère ? Pourquoi est-il fondamental de faire la différence ?

34:02 Quelle est la différence entre l’éthique des vertus et l’éthique des règles ? En quoi l’éthique des vertus favorise-t-elle davantage l’épanouissement individuel et collectif ?

40:33 En quoi la notion de progrès a-t-elle été dévoyée ? Pourquoi le perfectionnement moral d’un individu constitue-t-il le progrès véritable ?

49:48 Nos dirigeants sont-ils de véritables leaders ? Incarnent-ils la grandeur ou la pusillanimité ?

01:00:22 Comment surmonter les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ?

01:14:10 Qu’est-ce que « l’Idée russe » ? Quelles sont les particularités qui distinguent la Russie de l’Occident ?

01:22:54 En quoi la France et la Russie ont-elles une affinité historique et culturelle particulière ? La guerre en Ukraine risque-t-elle de compromettre de manière durable les rapports entre nos deux pays ?




Tuerie de masse et médicaments psychiatriques

[Source : reseauinternational.net]

Par Mike Whitney

Voici quelques courts extraits de l’excellent article de A Midwestern Doctor publié sur Substack et intitulé « Les décennies de preuves que les antidépresseurs provoquent des tueries de masse ». Je recommande vivement à toute personne intéressée par le sujet de lire l’article dans son intégralité. Tous les extraits ci-dessous sont tirés de l’article.

Dans les années 1990, les fusillades dans les écoles sont passées d’une situation très rare à un aspect fréquent de la vie américaine. Cette période coïncidant avec l’arrivée des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) sur le marché américain, de nombreux articles ont évalué le lien entre les tueries de masse et les médicaments psychiatriques. Je citerai l’un des résumés les plus complets (écrit en 2013) qui tente d’analyser toutes les fusillades de masse connues :

Eric Harris, 17 ans (d’abord sous Zoloft puis Luvox) et Dylan Klebold, 18 ans (fusillade de l’école Columbine à Littleton, Colorado), ont tué 12 élèves et un enseignant et en ont blessé 23 autres, avant de se suicider. Le dossier médical de Klebold n’a jamais été rendu public.

Jeff Weise, âgé de 16 ans, s’était vu prescrire 60 mg/jour de Prozac (trois fois la dose initiale moyenne pour les adultes !) lorsqu’il a abattu son grand-père, la petite amie de son grand-père et de nombreux camarades de classe à Red Lake, dans le Minnesota. Il s’est ensuite tiré une balle. Dix morts, 12 blessés.

Cory Baadsgaard, 16 ans, lycée de Wahluke (État de Washington), prenait du Paxil (qui lui donnait des hallucinations) lorsqu’il a pris un fusil dans son lycée et pris en otage 23 camarades de classe. Il n’a aucun souvenir de l’événement.

Christopher Pittman, 12 ans, a assassiné ses deux grands-parents alors qu’il prenait du Zoloft.

Kip Kinkel, 15 ans, (sous Prozac et Ritaline) a tiré sur ses parents pendant leur sommeil, puis est allé à l’école et a ouvert le feu, tuant deux camarades de classe et en blessant 22, peu de temps après avoir commencé un traitement au Prozac.

(Note : L’auteur donne de nombreux autres exemples que je ne citerai pas ici pour des raisons de longueur).

Dans le cas de la récente fusillade de l’école Audrey Hale, l’attention s’est surtout portée sur le fait que le tireur prenait vraisemblablement de la testostérone, car celle-ci peut déclencher l’agressivité. Bien que, comme beaucoup d’autres choses, cela puisse expliquer ce qui s’est passé, dans les rapports que j’ai trouvés où la testostérone a conduit à un comportement homicide, il fallait qu’une maladie psychiatrique préexistante (qui serait généralement traitée avec un médicament psychiatrique induisant la violence) soit également présente. Étant donné qu’un lien clair a déjà été établi avec les médicaments psychiatriques provoquant ce comportement (et d’après les antécédents du tireur, il est probable que certains lui avaient été prescrits), je suggérerais que, jusqu’à ce que davantage d’informations soient connues, le médicament psychiatrique standard contre la violence est une explication plus probable pour les récents événements tragiques. (…)

Comment ces médicaments ont-ils pu être approuvés et maintenus sur le marché ?

Dans la série précédente sur la corruption (avérée) de la réponse au COVID-19, j’ai essayé de montrer que la conduite du gouvernement fédéral était plus que flagrante et qu’il suivait un cahier des charges corrompu très similaire qui existait bien avant le COVID-19. Les vaccins et le Prozac (et leurs versions ultérieures) n’auraient jamais dû être approuvés, mais ils l’ont été grâce à un réseau de corruption incestueux et méticuleusement tissé jusqu’au plus haut niveau du gouvernement fédéral. (…)

L’objectif premier de l’industrie pharmaceutique est de créer des marchés pour des médicaments coûteux qui seront consommés indéfiniment par la majorité de la population. Les médicaments psychiatriques et les vaccins COVID-19 représentent deux des réalisations les plus lucratives de ces objectifs commerciaux. Je pense que le potentiel de profit extrême qu’ils représentent a incité et permis à leurs fabricants pharmaceutiques d’éliminer tous les obstacles réglementaires à l’adoption généralisée de ces médicaments. (…)

Avant les vaccinations Covid, les médicaments psychiatriques étaient les médicaments prescrits en masse qui présentaient le pire rapport risque-bénéfice sur le marché. (…) Il existe un large éventail de complications graves qui résultent généralement des médicaments psychiatriques. (…) L’adoption généralisée de médicaments psychotropes a déformé la cognition de la population du pays qui les utilise fréquemment (…) et a créé un large éventail de changements préjudiciables dans notre société. (…)

Dès l’arrivée du premier ISRS sur le marché en 1988, le Prozac s’est rapidement distingué comme un médicament particulièrement dangereux. Neuf ans plus tard, la FDA a reçu 39 000 rapports d’effets indésirables concernant le Prozac, un nombre bien plus élevé que pour n’importe quel autre médicament. Il s’agit notamment de centaines de suicides, de crimes violents atroces, d’hostilité et d’agression, de psychose, de confusion, de distorsion de la pensée, de convulsions, d’amnésie et de dysfonctionnement sexuel. (…)

Eric Harris et Dylan Klebold

Les homicides liés aux ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) sont fréquents, et il existe un site web qui a compilé des milliers et des milliers de cas documentés. Pour autant que je sache (…), dans tous les cas où une fusillade a eu lieu dans une école et où il a été possible de connaître les antécédents médicaux du tireur, ce dernier prenait un médicament psychiatrique connu pour provoquer ces changements de comportement. Après chaque tuerie de masse, des mèmes illustrant ce sujet circulent généralement en ligne, et les récents événements au Texas (…) ne font pas exception. (…)

Les médicaments psychiatriques posent de nombreux problèmes sérieux (…) cet article se concentrera exclusivement sur leur tendance à provoquer d’horribles crimes violents. Les entreprises pharmaceutiques et la FDA le savaient bien avant qu’ils ne soient mis sur le marché. (…)

Enfin, pour tous ceux qui lisent cet article et qui prennent actuellement un ISRS ou un ISRSN, il est extrêmement important de NE PAS arrêter brusquement leur traitement. Ces médicaments qui créent une dépendance produisent des symptômes de sevrage très forts, et il existe de nombreux cas d’événements catastrophiques qui ont suivi l’arrêt brutal d’un ISRS. Si vous souhaitez le faire, vous devez réduire progressivement la dose avec un médecin qui a de l’expérience dans ce domaine. (…)

Les réactions psychotiques violentes aux ISRS peuvent se manifester par des suicides et des homicides. De nombreux documents attestent de l’existence de suicides dus aux ISRS et, bien que la profession psychiatrique utilise encore une litanie infinie d’excuses pour nier que cela se produise, de nombreux antidépresseurs font désormais l’objet d’un avertissement dans la boîte noire de la FDA concernant l’apparition de suicides. Les effets secondaires des ISRS ont été définitivement connus dès les premiers essais cliniques (qui ont bien sûr été cachés à tout le monde) et une montagne de preuves prouvant que ce phénomène se produit régulièrement s’est accumulée depuis que ces médicaments ont été mis sur le marché. (…)

Comme nous l’avons vu avec les vaccins, pratiquement aucun coût social ne peut empêcher un produit pharmaceutique lucratif d’être mis sur le marché.

source : The Unz Review

traduction Réseau International




Pourquoi ils veulent annuler l’anniversaire de la victoire sur le nazisme

[Source : globalresearch.ca]

[Source photo : https://mitchtemppiece.blogspot.com/2016/03/the-galician-division.html]

Par Manlio Dinucci

Une grande opération politico-médiatique est en cours au niveau international pour annuler l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme. Le discours du président Poutine lors du défilé militaire du 9 mai à Moscou, à l’occasion du 78e anniversaire de la Victoire, a été présenté en Occident comme un discours discret sans révéler son véritable contenu.

En Lettonie et dans d’autres pays de l’Est, la police a identifié et même arrêté ceux qui ont rendu hommage à ceux qui ont été tués dans la guerre contre le nazisme.

En Ukraine, lors de la commémoration de l’anniversaire de la victoire sur le nazisme, une interdiction absolue et une menace d’arrestation ou pire ont été imposées.

Dans le même temps, l’action pour éradiquer tout ce qui est russe s’intensifie. Des monuments commémorant le prix payé par la Russie pour libérer l’Europe et le monde du nazisme sont détruits — en Ukraine, en Lettonie et dans d’autres pays d’Europe de l’Est : 27 millions de personnes sont mortes, dont plus de la moitié étaient des civils, ce qui correspond à 15 % de la population (contre à la perte de 0,3 % des États-Unis pendant toute la Seconde Guerre mondiale) ; environ 5 millions de personnes ont été déportées vers l’Allemagne ; plus de 1 700 villes et grandes villes, 70 000 petits villages ont été dévastés ; 30 000 usines ont été détruites.

En Lettonie, les 550 000 russophones, qui composent plus d’un quart de la population, se voient refuser le droit d’utiliser leur propre langue, leur imposant un difficile examen de letton : ceux qui ne le réussissent pas sont expulsés du pays. Cela se produit malgré le fait que la Lettonie soit membre de l’Union européenne, ce qui garantit aux minorités le droit de s’exprimer dans leur propre langue.

L’UE a fait plus : elle a décrété que le 9 mai était la « Journée de l’Europe ». Ursula von der Leyen est allée le célébrer à Kiev pour « démontrer que l’Union européenne se tient aux côtés de l’Ukraine qui se bat pour les idéaux de l’Europe que nous célébrons aujourd’hui ». Elle l’a dit au président Zelenski, qui vient de signer une loi pour effacer tous les symboles russes de l’Ukraine, effaçant ainsi la propre histoire de l’Ukraine.

Dans le même temps, la Cour suprême ukrainienne a jugé que les symboles de la division SS Galicia, qui s’était rendue coupable de crimes horribles, n’étaient pas nazis et pouvaient donc également être utilisés aujourd’hui dans des manifestations.

Manlio Dinucci, auteur primé, analyste géopolitique et géographe, Pise, Italie. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).




La Pulsion Génocidaire

[Source : AVATAR Media]

Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal.




L’association AMETIST pour les enfants cancéreux continue à se battre pour les soins individualisés

[Source : association.ametist.org]

Message de Line Turco la présidente et le Bureau

Le 15 mai 2023 Mme, Mademoiselle, Monsieur, chers amis, chers parents, chers adhérents,

Retrouver la liberté de soigner et d’être soigné et informé pour le traitement des cancers de l’enfant et l’adolescent.

Protéger les enfants cancéreux des campagnes de vaccination anti covid, anti papillomavirus (Gardasil) et des graves atteintes à leur développement en refusant la propagande de la dite « éducation sexuelle » qui met en danger leur avenir par effraction cérébrale et leurs capacités de résistance au cancer ou autres maladies chroniques.

Rendre aux parents leur rôle majeur de protection de leurs enfants et donc des choix thérapeutiques et éducationnels.

Depuis notre dernier courrier, les membres d’AMETIST ne sont pas restés inactifs.

Les membres  disponibles se sont réunis en direct, pour se retrouver entre humains en chair et en os. Ils ont poursuivi nos combats communs en informant directement ou par mail et/ou téléphone les parents en déshérence, ne sachant plus à qui s’adresser. Avec la disparition progressive du corps médical ouvert, ces parents « perdus » se sont multipliés.

Comme les années précédentes, nous avons dû adresser quelques patients à l’étranger pour avoir d’autres avis thérapeutiques, éviter une amputation et/ou abandon et euthanasie.

Mme Line Patras, notre présidente depuis 2019, a continué à répondre aux sollicitations des familles ainsi que notre trésorière et médecins conseillers fort scandalisés par la publicité médiatique sur le covid et sur le Gardasil après les annonces retentissantes du président de la République en mars 2023 pour vacciner toutes les [élèves de] cinquième de collège.

Le combat que mène AMETIST depuis sa création en 1990 pour la liberté de soigner en oncologie pédiatrique est malheureusement de plus en plus d’actualité dans davantage de spécialités médicales et il est impératif de l’expliquer.  Le monopole de traitement instauré par les plans cancer successifs (depuis 2003) rend encore plus difficile pour les médecins de choisir pour leur patient un traitement individualisé en fonction des données actuelles de la science et pour les malades d’obtenir un véritable choix entre les schémas qui ont fait leurs preuves dans le monde réel et les traitements expérimentaux et les nouvelles molécules hors de prix.

Les établissements et les médecins sont soumis aux ukases des agences régionales de santé dont le pouvoir s’est durci depuis 2009. Certains praticiens compétents et expérimentés se voient interdits d’opérer les enfants ou de les traiter par radiothérapie alors que c’était leur pratique quotidienne depuis de nombreuses années. S’en suivent des pertes de chances en chirurgie conservatrice, comme en chimiothérapie.

Les autorisations s’imposent à tous les établissements, publics ou privés, conventionnés ou non .Cette autorisation ne s’obtient que s’ils appliquent chez la majorité des malades les « protocoles » imposés par l’institut du cancer, des essais thérapeutiques pour l’essentiel. Les interdictions d’opérer des sarcomes hors de quelques centres agréés s’étendent aux adultes depuis quelques mois. IL N’EXISTE PLUS DE MÉDECINE LIBRE EN FRANCE.

« Quel drame de savoir que des possibilités existent et de ne pas y avoir accès alors que les résultats sont là des décennies plus tard sous forme de témoignages d’anciens patients ayant à l’époque pu échapper au chemin tracé imposé. Ils ont pu sauver leur membre et leur vie grâce à des traitements de haut niveau adaptés de très près à chacun ».

On nous impose de ne plus traiter des malades mais des maladies.

Les médecins ont de moins en moins le droit de choisir le traitement le plus efficace pour chaque malade, le conseil de l’ordre poursuivant de plus en plus ceux qui ne suivent pas rigoureusement la doxa gouvernementale. Notre combat est plus que jamais nécessaire afin que chaque médecin dans toute structure puisse avoir la liberté d’utiliser des traitements éprouvés publiés si c’est le choix éclairé des parents.

Les conséquences des injections anti-covid forcées se dévoilent dans toute leur horreur et en particulier des turbocancers, d’où de nombreux questionnements des familles.

Grâce à un gros don ciblé d’une bénévole bretonne, nous avons distribué le livre « les enfants sacrifiés du covid », Ed FauveS, de G et N Delépine, à de nombreux députés et sénateurs, et élus, par courrier en juillet 2022 et par rencontre directe avec d’autres membres de l’association dans diverses régions de France, le livre permettant d’amorcer le dialogue. Certains élus ont été à l’écoute et réceptifs à ces informations.

Sur les plans administratif et judiciaire, l’association se bat en France et en Europe pour faire valoir les droits des patients et des médecins.

Ainsi, AMETIST continue à se battre pour que les enfants soient soignés en fonction des progrès réels, prouvés de la science et protégés des agressions physiques et psychologiques imposées par la bureaucratie. Nous continuons inlassablement à informer à travers les différentes conférences et réponses individuelles par mail ou téléphone ou posées à travers les sites (https://association.ametist.org/ mail :  lt4@live.fr

Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation et/ou de votre soutien physique et/ou financier. Soutenez-nous en adhérant à l’association, en la faisant connaître, en nous donnant les moyens de faire les recours juridiques qui feront bouger les choses, et d’aider les familles dont les enfants sont touchés à trouver des solutions pour avoir droit aux traitements les meilleurs y compris à l’étranger.


Pour aider AMETIST :
https://association.ametist.org/lassociation-ametist-pour-les-enfants-cancereux-continue-a-se-battre-pour-les-soins-individualises/




Une vision russe de la vie opposée à la compétition darwinienne

[Source : reseauinternational.net]

Par Robin Monotti Graziadei

« Qui sont les plus aptes ? Ceux qui se font sans relâche la guerre ou ceux qui sont solidaires les uns les autres ? »

(Citation du Prince Pyotr Kropotkine, 1902)

Que se passerait-il avec l’histoire communément admise de l’évolution de l’Homme si, au  lieu d’un Anglais en vadrouille aux îles Galapagos, on accordait plus de crédit aux avis d’un Russe en vadrouille en Sibérie ? Tandis que la théorie de Sélection naturelle de Charles Darwin reposait sur ce que sa propre formation culturelle tendait à le faire observer aux îles Galapagos, Pyotr Kropotkine participa à des expéditions géographiques en Sibérie. Là, il réalisa qu’une vision totalemlent différente de celle de Darwin se présentait à l’observation, et était susceptible d’être reportée sur la théorie de l’évolution de l’Homme.

Dans les mots du Prince Kropotkine :

« Parmi le bétail et les chevaux semi-sauvages en Transbaïkalia, parmi les ruminants sauvages partout, les écureuils, et ainsi de suite, j’observe que lorsque les bêtes doivent faire face à la raréfaction des sources de nourriture (…) la fraction de l’espèce frappée par ladite calamité émerge de ses souffrances si affaiblie, que ces périodes de concurrence intense ne permettent aucune évolution de l’espèce concernée. »

Pour ce qui est des animaux de la même espèce, le Prince observait en 1902 :

«  Dans toutes ces scènes de la vie animale j’ai vu à l’œuvre l’Assistance et le Soutien Mutuelles à un tel degré, que j’ai commence à penser que ce facteur est d’une importance capitale pour le maintien de la vie, la préservation de chaque espèce et son évolution future. » 

Par rapport à aux théories de Darwin et de Herbert Spencer (…) le Prince écrit :

« Tous ont voulu démontrer que par son intelligence, son savoir, l’Homme parvient à mitiger la brutalité de la lutte pour la vie entre Hommes ; tous cependant acceptent que la lutte pour les moyens d’existence de chaque bête contre ses congénères, de chaque homme contre les autres Hommes, serait une « loi de la Nature ». Voilà une vue de l’esprit que je ne puis approuver, car admettre qu’au sein de chaque espèce fait rage une lutte impitoyable pour la vie, et que cette lutte serait la précondition du progrès, signifierait valider une prémisse pour laquelle manquent les preuves et pour laquelle l’observation directe ne fournit aucune confirmation. »

[Voir aussi :
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée
Âme génétique et résonance morphique]

Kropotkine donne de nombreux exemples d’entraide dans le monde animal, parmi les scarabées, les crabes, les termites, les fourmis (…). Les exemples qui sont spécifiques à son étude concernant notamment l’aigle des steppes russes :

« Une observation déterminante est celle de Syevertsoff (zoologiste – ndlr) (…) un jour il vit un aigle d’une espèce grégaire (Haliactos albicilla) monter dans les airs pendant une demi-heure et tracer de grands cercles, puis soudain pousser un cri strident. Un deuxième aigle, puis un troisième etc. répondit au cri,, jusqu’à ce qu’une dizaine se rassemblèrent pour ensuite disparaître. Syevertsoff partit à leur recherche (…) et les trouva en grappe autour de la dépouille d’un cheval. Les aigles âgés, conformément à l’étiquette, s’étaient déjà servis (…) et montaient la garde pendant que les jeunes, entourés de corbeaux, ont mangé (…) Syevertsoff a conclu que lorsque ces aigles s’associent pour chasser (…) dès que l’un découvre une proie, il prévient les autres. »

« Fait heureux, la concurrence n’est point la règle que ce soit dans le règne animal ou chez l’Homme. Dans les espèces animales, se faire concurrence n’a lieu qu’à des moments exceptionnels (…) de meilleurs conditions sont crées (…) grâce à l’aide et le soutien mutuelles on ne se fait plus concurrence. Dans la grande lutte pour la vie – pour que la vie soit vécue dans toute son intensité, toute sa plénitude et avec la moindre déperdition d’énergie – la sélection naturelle cherche sans cesse des moyens d’éviter de se faire concurrence dans toute la mesure du possible. Les fourmis se concertent au moyen de nids et de nations ; ils font des réserves, ils élèvent du ‘bétail’ (…) la sélection naturelle ‘choisit’ les espèces de fourmi qui évitent le plus habilement de se faire concurrence avec tous ses effets délétères. »

« Lorsqu’arrive l’hiver la plupart de nos oiseaux s’en vont lentement vers le Sud, se rassemblent en d’immenses volées pour de grands voyages – et évitent de se faire concurrence. Les rongeurs sont nombreux à hiberner plutôt que de se faire concurrence ; d’autres rongeurs font des stocks de nourriture et forment de véritables villages pour se protéger l’un l’autre pendant leurs travaux. Lorsque les lichens à l’intérieur des terres deviennent secs, les rennes migrent vers la mer. Les buffles traversent un continent immense à la recherche de la nourriture. Lorsque les castors deviennent trop nombreux sur un fleuve, ils forment deux factions, les vieux descendant le fleuve, les jeunes le remontant, de sorte à ne pas se concurrencer. Mais lorsque les bêtes ne peuvent ni hiberner, ni migrer, ni faire des stocks, ni cultiver leur nourriture telles les fourmis, ils font comme le mésange (….) ils s’alimentent avec des formes nouvelles de nourriture, et ce, afin de ne pas se faire concurrence. »

Comment cela se traduit-il dans la société humaine ? Seraient-ce de simples observations sur les animaux dans des situation aussi extrêmes que l’hiver sibérien ? (…) Kropotkine écrit :

« La vie en commun serait impossible sans que n’éclosent des sentiments solidaires et surtout, un sens collectif de justice qui devient à la longue la coutume. Si chacun devait pousser son avantage sans que les autres n’interviennent pour la victime, aucune société, aucune vie ne serait imaginable. »

« Tous les animaux grégaires ont un certain sens inné de justice. Quelle que soit la distance, l’hirondelle, le héron, retrouvera le même nid qu’il avait construit l’année auparavant. Si un moineau paresseux cherche à faire sien le nid que bâtit un congénère ou lui vole des brins de paille, le groupe l’en empêche ; sans cette règle, les associations de oiseaux nicheurs ne pourraient exister. Chaque groupe de pingouins dispose d’un espace de repos et de pêche qui lui est propre, tandis que les groupes ne se battent pas entre eux. »

Le Prince Kropotkine s’est déclaré publiquement en opposition aux thèses avancés par le grand-père d’Aldous Huxley, Thomas Huxley, lors des conférences de ce dernier intitulées « Evolution and Ethics » (1893). Kropotkin écrit :

« L’amour, la compassion, le sacrifice de soi, jouent un rôle certes immense dans l’évolution du sentiment moral. Mais ce n’est ni l’amour ni la compassion sur lesquelles se fonde la Société humaine : c’est la conscience – même embryonnaire, au stade d’instinct – de la solidarité. La reconnaissance inconsciente d’une force qu’emprunte chaque homme à l’exercice de l’assistance mutuelle ; le fait que le bonheur de l’un dépend du bonheur de tous ; ce sens de la justice, de l’équité, qui amène chacun à considérer que les droits du prochain ont autant de valeur que les siens. C’est sur ce fondement aussi vaste qu’indispensable que se développent les sentiments moraux plus évolués encore ».

voir aussi :
http://dwardmac.pitzer.edu/kropotkin/mutaidch1
https://www.scientificamerican.com/the-prince-of-evolution-peter-kropotkin
source : Nullus Locus Sine Genio
traduction de Mendelssohn Moses




Les sacrifices humains de l’antiquité se poursuivent-ils aujourd’hui avec les mêmes rituels ?

[Source : favoris-alcyonpleiades]

Le point de vue de David Icke, ancien journaliste de la BBC devenu maître « complotiste ».

[Voir aussi :
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les nouvelles révélations du Pentagone sur les OVNIs : 75 ans d’opérations psychologiques de type MK Ultra
L’histoire secrète de Fort Detrick, la base de la CIA pour les expériences de contrôle de l’esprit
Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial (Fritz Springmeier)
Dossier adrénochrome
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
Lumière sur les bals masqués de l’UNICEF pour « sauver » les enfants
La synagogue de Satan
La fabrication des perceptions]






L’équité et le droit des femmes doivent primer sur l’inclusivité en sport de compétition

Par Gérard Delépine

« Et si les faits disent autre chose, les faits doivent être modifiés »

Orwell dans 1984.

Halba Diouf, ici à l’entraînement. GONZALO FUENTES/REUTERS

Inclure des femmes trans dans les compétitions sportives féminines bafoue le droit des femmes et l’équité.

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes :

  • des épaules plus larges ;
  • la forme du bassin et de la mâchoire ;
  • un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 % ;
  • le développement du cœur (plus petit et plus rapide chez les femmes), en moyenne 35 % de la masse totale chez les hommes contre 28 % chez les femmes ;
  • certaines de leurs artères sont plus courtes, la qualité des ligaments — ceux des femmes permettent plus de laxité, ceux des hommes plus d’explosivité ;
  • l’ossature ;
  • la consommation d’oxygène — l’hémoglobine (qui sert à transporter l’oxygène) en proportion plus élevée chez les hommes que chez les femmes ;
  • la répartition des graisses ;
  • etc.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) l’illustre avec une différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes :

  • lancer de javelot (94 m/72 m),
  • 50 m nage libre (46/51 s),
  • sprint de 100 m (9 » 58/10 » 49),
  • lancer de poids (23,37/22,63),
  • course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec),
  • lever de poids (488 kg/332 kg),
  • marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve une masse musculaire supérieure (ainsi que les autres caractéristiques) qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en s’inscrivant comme femme-trans est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif.

Mais aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, alors qu’« elle » avait participé à la course masculine équivalente, n’aurait même pas atteint le top 10. Sa participation a privé Cristina Sanulli, arrivée seconde, du titre et d’un record féminin de course en salle.

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives de haut niveau.  

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas ce problème d’équité puisqu’évidemment leurs performances sont inférieures, mais curieusement les hommes trans ne sont guère nombreux à vouloir y participer.

Marguerite Stern1, militante féministe de longue date,2 a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de “lutte contre les discriminations”, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. »

Jadis, on a accusé les nageuses est-allemandes de dopage en se faisant mettre enceintes avant les compétitions. Elles ont été exclues pour dopage ainsi que ceux qui prenaient de la testostérone. Mais la « triche » actuelle la plus efficace n’est-elle pas de se déclarer femme trans quand on est né homme et qu’on a fait sa puberté ?

Aucune société ne peut fonctionner sans lois parmi lesquelles celles qui assurent la justice, l’égalité des droits de tous et l’équité sont indispensables à la démocratie. Aucune compétition sportive ne peut fonctionner sans règles.

Je ne suis pas transphobe et je respecte les choix sexuels des adultes consentants, tant qu’ils ne nuisent pas aux autres. Mais il n’y a aucune raison logique pour nuire à l’intérêt des femmes au profit de quelques hommes mal dans leur corps de naissance. On ne peut pas accepter que ces hommes volent le podium (les honneurs et l’argent qui en découlent) aux femmes ayant travaillé dur pour obtenir le titre. C’est d’ailleurs actuellement la position de la Fédération internationale de natation, et de la Fédération internationale d’athlétisme qui privilégient l’équité sur l’inclusivité.

Pour clore la polémique et permettre aux sportifs trans qui le désirent de se rendre plus visibles comme le veut le militantisme trans, mais en respectant l’équité, il serait certainement plus efficace de mettre en place des compétitions sportives qui leur soient spécifiquement réservées.


1 Voir aussi : Marguerite Stern : « Pourquoi les athlètes trans n’ont rien à faire dans les compétitions sportives des femmes » (lefigaro.fr)

2 Marguerite Stern, militante féministe à l’origine des collages contre les féminicides. Ancienne membre des Fémen, elle est, avec Dora Moutot, à l’origine du lancement de la plateforme « Femelliste ». Ce manifeste en ligne entend « s’opposer aux législations qui effacent le sexe au profit de la notion d’identité de genre ».




Vers un monde multipolaire

[Source : geopolitika.ru]

Discours de Konstantin Malofeev à l’occasion de la Conférence mondiale sur la multipolarité

Transcription du discours de Konstantin Malofeev, homme d’affaires russe et propriétaire de Tsargrad TV, lors de la Conférence mondiale sur la multipolarité du 29 avril 2023.

Traduction par Robert Steuckers

Le libéralisme, le libéralisme mondial, est mort. Nous assistons aujourd’hui à son agonie. Ce que Francis Fukuyama croyait récemment être la fin de l’histoire, ce qui était présenté aux peuples du monde non seulement comme la fin de l’histoire mais comme son apogée, atteignant la destination finale, une société absolue qui réalise l’idéal de la démocratie libérale occidentale, s’est transformé en une farce. On a découvert que le monde de la démocratie libérale est un monde de chaos, de violence, de ségrégation, de racisme et de haine universelle. C’est un monde gouverné par des minorités. Pour commencer, la minorité occidentale elle-même gouvernerait la majorité du monde. Un milliard d’individus dicterait sa volonté à sept milliards. C’est ainsi depuis 200 ans. Pendant 200 ans, les puissances coloniales européennes ont pratiqué la ségrégation, l’exploitation et les abus, exportant des ressources naturelles et des esclaves d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

Mais ce temps est révolu. Le temps de la domination de cette hégémonie mondialiste, qui était géographiquement située en Occident, mais qui ne pouvait toujours pas unir toutes les nations occidentales. Ce temps est révolu. Nous voyons ce système s’effondrer sous nos yeux. La vie de l’hégémon américain touche à sa fin. Il s’efface de ce monde. Il tente de mener une guerre mondiale pour préserver l’ordre mondial existant. Mais l’empire colonial britannique, prédécesseur du pseudo-empire américain, a-t-il réussi dans une telle entreprise ? La réponse est non. Les deux guerres mondiales, qui auraient dû servir à glorifier davantage l’empire britannique, ont pris fin avec la montée en puissance des États-Unis après la Première Guerre mondiale. Après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950 et 1960, l’Empire britannique s’est tout simplement éteint. Les anciennes colonies britanniques sont devenues des États indépendants.

Aujourd’hui, les États-Unis, dont l’empire colonial est constitué du monde entier, dictent leurs règles aux peuples du monde, les font payer avec leurs dollars et imposent en même temps leurs valeurs libérales antichrétiennes et contestables. C’est ce qu’ils ont appelé la Pax Americana. Mais au moment où Fukuyama annonçait la fin de l’histoire, nous disait que l’histoire atteignait son apogée, cette même Amérique abritait Samuel Huntington, qui écrivait qu’il y a un monde constitué de civilisations. Il succède ainsi non seulement à Arnold Toynbee (photo, en haut), un penseur anglais, mais aussi à Nikolai Yakovlevitch Danilevsky (photo, en bas), un précurseur qui a découvert une approche civilisationnelle de l’histoire humaine, un penseur et philosophe russe qui aurait eu 200 ans l’année dernière.

L’approche civilisationnelle implique que les différentes civilisations sont égales et se respectent mutuellement. Elle part du fait que le Créateur de l’univers, le Seigneur Dieu, a créé notre monde pour que l’humanité, issue d’un seul géniteur Adam mais ayant emprunté des chemins différents, puisse accomplir sa mission historique et découvrir son talent civilisationnel, qui se manifeste différemment, chez les différents peuples, sur les différents continents. Le monde d’aujourd’hui appelle cette approche civilisationnelle la multipolarité. Chaque civilisation est distincte. Elle a ses propres valeurs, ses propres rêves et ses propres idéaux. Et aujourd’hui, les fondations de la domination libérale mondialiste, imposée au monde par l’hégémonie américaine, se relâchent pour laisser place à de belles fleurs, les fleurs du futur 21ème siècle, qui donneront la même priorité à toutes les civilisations.

Chacune de ces civilisations, chacun de ces pôles aura son propre destin. Chacun de ces pôles aura son propre avenir. Mais il doit être fondé sur le respect mutuel. Telle est l’essence d’un monde multipolaire, pour lequel la Russie se bat aujourd’hui sur le terrain de l’Ukraine. Elle ne se bat pas contre le peuple ukrainien, ni même contre l’Ukraine, mais contre toute la minorité occidentale. Contre l’ensemble du bloc de l’OTAN. Pour que vous tous, les peuples des différents continents, puissiez retrouver votre liberté, et oublier, tourner la page de ce colonialisme occidental.




La médecine en déroute ?

[Source : Cercle Aristote]

La médecine française était considérée comme la meilleure du monde en 2001. Depuis, la situation s’est largement dégradée.