Retraites en France : l’affaire n’est pas réglée

[Source : JEAN-LUC MÉLENCHON]

Jean-Luc Mélenchon est intervenu le 6 juin 2023 à l’occasion de la mobilisation contre la réforme des retraites. Il a commencé en rappelant que nous sommes à la 14e journée d’action et que celle-ci représente un signal d’une volonté partagée que l’affaire de la réforme n’est pas réglée. Il souligne que nous sommes dans une série de coups de force, alors que la retraite à 60 ans paraît être la bonne solution pour la plupart des Français, le gouvernement n’a pas permis une seule fois à une assemblée parlementaire de voter la décision de passer la retraite à 64 ans. Il affirme que les fondamentaux de la démocratie républicaine ont été remis en cause et que cela est le signe que nous ne sommes plus dans une république, qui nous appartient à tous. Il conclut en disant que la bataille n’est pas terminée et qu’elle ne finira jamais. D’une manière ou d’une autre, cette lutte trouvera un moyen de continuer.




Note sur la schizophrénie du totalitarisme

Par Joseph Stroberg

Les « validistes » seraient ceux qui s’en prennent à des personnes handicapées
(que l’on appelle au Québec des personnes « ayant des limitations », comme si cela changeait leur condition).

Le vrai totalitarisme qui est presque achevé (celui du Nouvel Ordre Mondial) ne peut se faire à moitié. Celui-ci est totalement schizophrène, écartelé entre d’une part la recherche d’égalité (avec notamment une interdiction de dévier des normes comportementales approuvées), et d’autre part la théorie du genre qui multiplie artificiellement les différences déjà existantes, et la tendance à la complexification dans tous les secteurs de la vie (au lieu de la simplification) qui annihile tout espoir d’égalité de quelque type que ce soit, chaque branche créée dans un arbre devenant automatiquement différente des autres. C’est ainsi que l’on voit la multiplication des genres, des partis politiques, des modèles de téléphones cellulaires, des plats cuisinés, des armes létales et des prétendument non létales, etc., mais dans le même temps la pensée unique et le comportement social normé imposés à tous. Multiplication des formes, mais caractère unique du comportement et de la pensée ? C’est tout simplement incompatible, impossible. Et cela finira par exploser sous la pression, ou par s’effondrer sous son propre poids.




Vers un empire mondial : l’humanité condamnée à une prison unipolaire et à un goulag numérique

[Source : Global Research]

[Source de l’illustration : Children’s Health Defense]

Les parents de l’auteur, qui ont échappé à une dictature dans les années 1950, n’auraient aujourd’hui aucun endroit où se réfugier et se cacher.

Par David Skripac

Introduction

« COVID est essentiel, car c’est ce qui convainc les gens d’accepter, de légitimer, une surveillance biométrique totale ».

Yuval Noah Harari, Forum Économique Mondial

En utilisant le faux récit du « virus COVID » comme couverture, les parasites privilégiés et assoiffés de pouvoir qui pillent les richesses du monde ont fortement accéléré leur plan de longue date visant à créer un empire mondial unique qui est entièrement sous leur commandement.

Cet empire mondial unique emploiera finalement les services de toutes les institutions transnationales de la planète afin de réglementer et de contrôler tous les aspects de la vie humaine.

Il s’agit d’un empire mondial dirigé par un club exclusif, fort de 8 000 à 10 000 membres, dont les membres ne prêtent allégeance à aucun drapeau national, qui se considèrent avec snobisme comme supérieurs à leurs compatriotes et qui sont indifférents à l’idéologie politique tant qu’ils peuvent contrôler la structure politique de l’intérieur. Ils visent à effacer toutes les frontières nationales et sont en bonne voie pour déchirer les constitutions de tous les États-nations.

Il s’agit d’un empire mondial qui, contrairement à ce qui se passait autrefois, n’a pas besoin d’armée permanente pour mener la guerre sur un champ de bataille contre un empire adverse. En effet, à l’ère de l’empire mondial unique, l’ennemi à soumettre est chacun d’entre nous.

Cette mission est accomplie grâce à une campagne de guerre de l’information sophistiquée, conçue pour surveiller et manipuler chacune de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

Il est important de noter que cette attaque offensive contre nous a pour but de supprimer et d’éradiquer la liberté dans tous les aspects de notre vie : la liberté économique, la liberté politique (en particulier la liberté de transmettre et de recevoir des informations et d’accepter ou de rejeter des informations), la liberté de mouvement physique, la liberté de décision en matière de soins de santé et, surtout, l’indépendance de penser par nous-mêmes, ce que l’on peut appeler la liberté mentale.

Avant d’exposer plus en détail cet empire mondial, j’aimerais partager avec vous, cher lecteur, une histoire concernant mes parents. Elle permet d’établir un contraste entre la version des années 1950, caractérisée par une surveillance de masse et des restrictions sévères des libertés individuelles dans certaines parties du monde, et la version des années 2020, caractérisée par la répression, dans laquelle l’ensemble de l’humanité, quel que soit l’endroit où elle vit, est régulièrement et subrepticement enfermée dans une grille de contrôle totalitaire omniprésente.

Un retour en arrière en 1955

En 1955, mes parents, Maida et Janko, ont tout risqué en quittant leur pays, la République fédérale socialiste de Yougoslavie. Ils n’ont pas pris cette décision à la légère, car cela signifiait tout perdre, peut-être même leur vie, si les autorités yougoslaves découvraient que mes parents n’avaient pas l’intention de revenir après avoir visité l’Autriche voisine pour ce qu’ils ont dit aux gardes-frontières n’être qu’une simple excursion amusante d’un week-end.

Josip Broz Tito
(sous licence du domaine public)

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie était dirigée par les communistes sous la houlette de Josip Broz Tito. Bien que le gouvernement de Tito ait tenté d’améliorer le niveau de vie du citoyen moyen, le régime autoritaire de ses apparatchiks laissait beaucoup à désirer.

Par exemple, l’un des principaux obstacles au progrès était la corruption enracinée à tous les niveaux du gouvernement yougoslave. Les membres du parti communiste bénéficiaient de privilèges et de faveurs, tandis que tous les autres devaient attendre des mois pour obtenir des produits de première nécessité, tels que des denrées alimentaires et des logements. Parmi les membres du parti, les pots-de-vin et la corruption étaient monnaie courante. La progression dans l’échelle sociale et politique était basée sur l’allégeance au parti et sur les connaissances, et non sur le mérite.

Un autre inconvénient majeur du règne de Tito était la réduction des libertés individuelles. Mes parents ont été les premiers témoins de l’érosion de leurs droits fondamentaux — leur droit de se réunir, leur droit de s’exprimer librement, leur droit de voyager et leur droit de posséder une entreprise. Si quelqu’un s’élevait courageusement, en public ou en privé, contre ces injustices, l’État surveillait et traquait ses moindres faits et gestes. Il pouvait même être surveillé par un voisin curieux, qui pouvait très bien travailler comme mouchard pour le gouvernement.

Le réseau de surveillance de la société yougoslave et les restrictions imposées aux libertés civiles se sont aggravés à mesure que le fossé entre Belgrade et Moscou s’est creusé à la fin des années 1940 et au début des années 1950. À partir de 1948, les Soviétiques ont activement tenté de s’immiscer dans les affaires politiques intérieures de la Yougoslavie. Ils cherchent même à renverser le gouvernement yougoslave, car Moscou désapprouve le désir de Tito de suivre une voie indépendante, distincte du bloc de l’Est dominé par les Soviétiques.

En juin 1948, par exemple, les Soviétiques se sont adressés au peuple yougoslave en l’appelant à renverser son gouvernement. Pourtant, malgré l’ombre de Moscou qui imprègne tous les niveaux des affaires politiques internes de la Yougoslavie, les communistes de Tito parviennent à conserver le pouvoir. L’URSS et ses alliés d’Europe de l’Est refusent cependant de battre en retraite. Ils menacent toujours d’envahir le pays sous n’importe quel prétexte.

À la demande de Staline, les Soviétiques ont tenté d’assassiner Tito à plusieurs reprises. Pendant ce temps, des voisins autrefois amicaux comme la Hongrie et la Roumanie, désormais sous l’emprise de l’URSS, bloquent les frontières de la Yougoslavie et tirent sur les gardes-frontières yougoslaves, les tuant parfois.

C’est dans ce contexte que mes parents ont pris la décision fatidique de quitter leur pays. Depuis des années, ils entendaient parler de la « Terre promise » : le continent nord-américain. Un pays où l’économie d’après-guerre était en plein essor. Une terre aux possibilités infinies et aux opportunités innombrables. Une terre où, si l’on est prêt à travailler dur, tout est possible. Il était temps pour eux de partir.

Heureusement, ma mère était restée en contact avec Franc Kopitar, un ami proche de sa famille depuis l’enfance. Après avoir servi dans les rangs des partisans de Tito (son nom de code de partisan était Silvo) pendant la Seconde Guerre mondiale, Franc avait rejoint l’agence publique yougoslave de tourisme et de transport Putnik. (L’agence a ensuite été rebaptisée Kompas, nom qu’elle porte encore aujourd’hui).

Bien que Franc soit un patriote, prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour défendre sa nation contre une force militaire envahissante, il se méfie profondément des communistes. C’est pourquoi il était prêt à aider secrètement mes parents à échapper à la poigne de fer de Tito et à chercher une vie meilleure.

En 1955, grâce à ses relations au sein du gouvernement, Franc a pu obtenir le visa et les documents de voyage nécessaires pour permettre à mes parents de se rendre à Graz, en Autriche, avec un « laissez-passer temporaire pour le week-end ». Les documents étaient authentiques : ils portaient les cachets d’autorisation requis et d’autres marques susceptibles d’induire les autorités en erreur en leur faisant croire que mes parents reviendraient après leur séjour d’un week-end dans l’Autriche voisine.

Franc avait demandé à mes parents de meubler entièrement leur appartement avec des meubles nouvellement achetés avant leur départ. Il savait que cela permettrait d’induire en erreur toute personne susceptible de s’intéresser aux projets de voyage de mes parents. Après tout, pourquoi quelqu’un dépenserait-il tous ses maigres revenus pour acheter des meubles neufs pour son appartement s’il prévoyait de quitter définitivement le pays ?

Après avoir mis en place le décor trompeur de chambres décorées et mis en œuvre leur plan trompeur, mes parents, désormais pratiquement sans le sou, ont emballé tout ce qu’ils chérissaient dans deux petites valises et se sont mis en route pour la gare de Ljubljana par un froid après-midi de janvier 1955.

Remplis d’espoir et d’inquiétude, ils montent à bord du train qui les mènera à la frontière entre la Yougoslavie et l’Autriche. Ne sachant pas comment cette journée mémorable allait se terminer, trois questions pesaient lourdement sur leur esprit :

Qui et quoi les attend à la frontière ?

Si leurs papiers n’étaient pas en règle, allaient-ils être emmenés en prison et interrogés pendant des jours ?

Pire encore, si leurs papiers n’étaient pas en règle ou si leur attitude semblait suspecte, ils seraient tirés du train et escortés jusqu’à une forêt voisine, pour ne plus jamais être revus. Ils savent qu’une telle fin tragique a frappé de nombreuses âmes malheureuses qui ont tenté d’échapper au règne de Tito.

Le train atteint la frontière autrichienne à la tombée de la nuit. (À l’époque, l’Autriche était divisée en quatre zones d’occupation alliées : britannique, américaine, française et soviétique). Avant qu’il ne soit autorisé à passer dans la zone d’occupation britannique, les autorités militaires yougoslaves sont montées à bord à la recherche de toute personne ayant l’air un tant soit peu suspecte ou soupçonnée de voyager sans autorisation.

Franc avait demandé à mes parents de regarder les soldats droit dans les yeux et de sourire lorsqu’on leur demandait de présenter leurs documents pour inspection. Il était impératif d’établir un contact visuel. Si vous semblez éviter le regard direct des autorités ou si vous avez l’air nerveux, on vous ordonne immédiatement de débarquer.

Mais établir un contact visuel était plus facile à dire qu’à faire. Mes parents ont regardé, impuissants, un passager interrogé avant eux être sorti de leur wagon et traîné dans la forêt adjacente. Quelques secondes plus tard, ils ont entendu l’écho de coups de feu.

Des années plus tard, mes parents m’ont dit que c’était l’un des moments les plus difficiles qu’ils aient jamais eu à endurer. Ils se souvenaient avoir ressenti une peur et une crainte morbides en se forçant à rester assis calmement et à ne pas transpirer, alors que leurs entrailles se transformaient en gelée.

À leur grand soulagement, lorsque leurs documents ont été examinés, tout était en ordre. Rien dans leurs papiers, leur visage ou leurs actions ne trahissait leur secret. Ils sont donc autorisés à rester dans le train et à se rendre en Autriche.

Arrivés à la gare de Graz, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils doivent faire ou de l’endroit où ils doivent se rendre. Ils sont restés sur le quai jusqu’à ce qu’un homme vêtu d’un trench-coat gris s’approche et leur demande, dans un croate parfait (mais avec un accent britannique) : « Êtes-vous en visite ou en train de vous évader ? »

Après avoir entendu leur réponse, l’homme les a escortés jusqu’à un centre de traitement, où ils ont reçu de la nourriture et de l’eau de la part de l’organisation humanitaire catholique Caritas Internationalis. De là, ils ont été transportés en bus, avec d’autres réfugiés, vers un camp de personnes déplacées (DP Camp Nr. 1001) situé à Wels, en Autriche, dans la zone d’occupation américaine.

Là, mes parents ont été interrogés et traités par des fonctionnaires américains, avant d’être conduits à leurs logements, étroits, mais heureusement propres, dans ce camp surpeuplé.

Bien que le camp soit rempli de réfugiés venus de toute l’Europe de l’Est, tout le monde s’est efforcé de s’entendre. Mes parents ont rencontré des gens merveilleux de toutes les nationalités voisines — hongroise, ukrainienne, slovène, serbe, croate et bosniaque — et de toutes les couches de la société pendant leur séjour au camp. Le soir, tout le monde jouait aux cartes et partageait des histoires, toujours pleines d’intrigues et souvent pathétiques, sur leur voyage éprouvant depuis l’Europe de l’Est.

Après avoir passé trois mois au camp DP, mes parents ont été invités à s’installer dans la maison d’une merveilleuse famille autrichienne dans le cadre du programme de parrainage des réfugiés du gouvernement autrichien, coordonné par le Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ce programme avait pour but d’aider les réfugiés à apprendre la langue allemande tout en leur offrant un métier afin qu’ils puissent mieux s’assimiler et contribuer à la société autrichienne. (En moyenne, environ dix pour cent de tous les réfugiés finissent par rester définitivement en Autriche, tandis que les autres partent à l’étranger).

Bien qu’ils aient tissé des liens d’amitié durables au cours de leurs seize mois d’hébergement dans la famille autrichienne, ils ont néanmoins pris la décision audacieuse de traverser l’Atlantique Nord jusqu’au port de Montréal, au Canada, en 1957.

Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

Avance jusqu’en 2023

Ces derniers temps, je me suis posé la question : si mes parents vivaient aujourd’hui dans la région connue sous le nom d’ex-Yougoslavie et s’ils cherchaient à s’installer dans un pays qui leur promettrait d’améliorer leur sort, où iraient-ils ?

S’ils cherchaient un endroit où les droits inhérents et inaliénables des citoyens sont respectés par le gouvernement, pourraient-ils trouver un tel endroit sur n’importe quel continent ?

Se rendraient-ils encore au Canada, pays du Commonwealth ?

S’aventureraient-ils jusqu’aux deux pays les plus méridionaux du Commonwealth, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ?

Fuiraient-ils vers les États-Unis, ostensiblement libres ? Ou vers un pays de l’Union européenne contrôlé par les États-Unis ?

Pourquoi ne pas s’installer dans l’un des pays du BRIC, par exemple le Brésil, la Russie ou l’Inde ? (Non, ils ne seraient probablement pas tentés par la Chine !)

Une façon de répondre à ces questions est d’examiner les conditions politiques et économiques actuelles dans les pays susmentionnés et de déterminer le « facteur liberté » — ou son absence — dans chacun d’entre eux.

En passant d’un pays à l’autre, nous examinerons les actions de leurs gouvernements au cours des trois dernières années et nous tirerons une conclusion au nom de mes parents.

Commençons par le pays qu’ils ont adopté et dans lequel je suis né et j’ai grandi : le Canada.

Un regard sur le Canada en 2023

Lorsque mes parents ont immigré au Canada en 1957, c’était en effet une terre d’opportunités et d’abondance. Il était possible pour une famille de classe moyenne, à revenu unique, avec deux enfants, de posséder une maison, deux véhicules et peut-être un chalet d’été.

Mes parents n’avaient qu’un niveau d’études de sixième année, mais ils étaient prêts à travailler dur. En l’espace de deux ans, ils ont gagné et économisé suffisamment pour créer leur propre entreprise, un salon de beauté. En 1963, ils ont pu acheter leur première maison individuelle pour 10 000 dollars, avec un acompte de 5 000 dollars. Cinq ans plus tard, ils ont réussi à rembourser l’hypothèque grâce à leurs modestes revenus. Avec le recul, je trouve leur détermination et leur sens de l’épargne incroyables !

Maintenant, imaginez ce que serait le même scénario aujourd’hui. En janvier 2023, le prix de vente moyen d’une maison individuelle au Canada était de 612 204 $. Si nous faisons comme mes parents, en versant la moitié du prix, nous devrons débourser la somme astronomique de 306 000 $ à l’avance, puis rembourser les 306 000 $ restants au cours des cinq prochaines années.

Cela représente environ 61 200 dollars de paiements hypothécaires annuels, sans compter les intérêts. Si l’on tient compte du coût de la nourriture, des vêtements et du carburant — soit 40 000 dollars de plus par an pour une famille moyenne de quatre personnes —, il faudrait gagner environ 100 000 dollars par an, plus 100 000 dollars environ pour couvrir les impôts fonciers et les impôts sur le revenu, ainsi que les intérêts hypothécaires.

Ainsi, nous devrions gagner environ 200 000 dollars de revenus annuels avant impôts pour mener un style de vie relativement modéré, payer notre hypothèque, nos impôts et les coûts de base de la vie — tout cela pour réaliser ce que mes parents ont pu faire au début des années 1960 avec un revenu à l’époque beaucoup plus modeste. Un tel scénario, semble-t-il, possible, ne serait-ce que de loin, aujourd’hui ? Je ne le crois pas.

La vérité, c’est qu’au Canada, comme dans la plupart des pays du monde, le coût de la vie est monté en flèche. La vaste classe moyenne qui existait au Canada et dans la plupart des pays occidentaux entre les années 1950 et 1980, trois décennies au cours desquelles le travailleur moyen pouvait être propriétaire de son logement, est en train de disparaître.

L’inflation rapide a rongé le pouvoir d’achat des dollars canadiens et américains, alors même que les coûts du logement ont grimpé, grimpé et grimpé encore. Pire encore, la hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation, des biens ménagers et des soins de santé a contribué à la spirale inflationniste, qui aggrave une baisse déjà importante des salaires réels.

Sur la scène politique, la conduite actuelle du gouvernement canadien est pratiquement méconnaissable par rapport à celle du gouvernement qui l’a précédé dans les années 1950. Le régime actuel du Canada, comme la plupart des soi-disant « démocraties libérales occidentales », a fait preuve de mépris pour la vérité et la liberté individuelle depuis que la pseudo-pandémie a été lâchée sur le monde en mars 2020.

Comme la plupart des pays, les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada ont mis en œuvre des mesures COVID répréhensibles — enfermement, éloignement physique, masquage, quarantaine, codes QR et mandats de thérapie génique expérimentale à l’ARNm — pour lutter contre le prétendu « virus mortel COVID ».

LIBERTÉ — MERCI, LES CAMIONNEURS
(Source: David Skripac)

Lorsque des Canadiens de tous horizons se sont révoltés pacifiquement contre l’atteinte à leurs droits inaliénables et constitutionnels en formant le Convoi pour la liberté des camionneurs et en y participant, le régime a pris des mesures de représailles. Plein de dépit, le voyou Trudeau a trouvé un moyen extrême de priver les manifestants de leur droit de se réunir pacifiquement. Le 14 février 2022, il a invoqué la loi sur les situations d’urgence, une première dans l’histoire du Canada.

L’invocation de la loi sur les situations d’urgence a permis à la police d’Ottawa et à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de démanteler par la force la manifestation pacifique de plusieurs milliers de personnes qui s’est déroulée pendant quatre semaines dans la capitale nationale. Malgré leur ordre, leur respect et leur non-violence, ces citoyens non armés ont été battus par des agents brutaux armés de fusils. Deux manifestants âgés ont été piétinés par des chevaux de police, et des journalistes ont été aspergés de gaz poivré et ont reçu des coups de feu.

Sous le prétexte de la loi sur l’état d’urgence, le gouvernement fédéral est allé jusqu’à geler les comptes bancaires de certains Canadiens qui avaient organisé ou soutenu financièrement le convoi.

Puis, le 27 avril 2023, plus d’un an après la dispersion de la manifestation, le projet de loi C-11, officiellement connu sous le nom de Loi sur la diffusion en ligne, est devenu une loi. Les lâches sénateurs canadiens ont voté en sa faveur malgré l’échec de tous les amendements qu’ils avaient précédemment recommandés. La nouvelle loi mettra en œuvre une législation radicale de censure d’Internet qui réduira au silence les Canadiens ordinaires sur les plateformes de médias sociaux.

En résumé, le Canada a complètement perdu son sens de l’humanité. La compassion et la gentillesse pour lesquelles les Canadiens sont connus dans le monde entier existent toujours, mais elles sont supprimées et enterrées sous une montagne de mensonges propagés par le gouvernement et ses manipulateurs, qui font partie intégrante de la dictature mondiale susmentionnée.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans le Canada d’aujourd’hui.

Nous allons maintenant jeter un coup d’œil à trois autres pays du Commonwealth des Nations.

Un regard sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni en 2023

Les dirigeants des cinquante-cinq autres nations du Commonwealth n’ont pas trouvé d’excuse pour suivre le blocage des comptes bancaires du Canada, mais certains d’entre eux ont adopté des mesures particulièrement sauvages pour éradiquer une nouvelle maladie présumée appelée COVID-19.

Le gouvernement australien a non seulement imposé des couvre-feux, le port de masques, l’éloignement physique et l’arrêt de l’économie par le biais de confinements, mais il a également ordonné à l’armée de patrouiller dans les rues de la ville pendant ces confinements. Dans les Territoires du Nord, les soldats ont évacué de force les habitants soupçonnés d’être atteints de la redoutable maladie et les ont transportés dans des camps de quarantaine.

Dans deux grandes villes australiennes, les marionnettes politiques contrôlées par les oligarques mondiaux n’ont peut-être pas gelé les comptes bancaires des manifestants du confinement, mais elles ont ordonné à des policiers en tenue antiémeute d’assister aux manifestations à Melbourne et à Sydney, où ils ont tiré des balles en caoutchouc sur des fuyards non armés et ont aspergé de gaz poivré le visage d’une femme de 70 ans qui était tombée et gisait sans défense dans la rue.

De même, la Nouvelle-Zélande s’est transformée en un véritable État policier, imposant des détentions à domicile et des zones de quarantaine à l’échelle de la ville. Quiconque est surpris à enfreindre les ordres draconiens du gouvernement risque d’être arrêté, voire condamné à une peine de prison. En mars 2023, par exemple, le pasteur Billy Te Kahika et son collègue Vincent Eastwood ont été condamnés respectivement à quatre mois et trois mois d’emprisonnement pour avoir organisé et participé illégalement à une manifestation devant TVNZ.

En plus de mettre en œuvre des mesures COVID impitoyables similaires à celles de l’Australie, le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a arbitrairement imposé la « vaccination » aux fonctionnaires de la santé publique, aux pharmaciens, aux barbiers, aux enseignants et aux employés des services d’aide à la communauté. (Plus d’informations sur Ardern plus bas).

Le gouvernement britannique, sans être aussi sévère que ses homologues australiens ou kiwis, s’est néanmoins comporté de manière répressive et répréhensible dans ses efforts anti-COVID. La police a reçu l’ordre de limiter les rassemblements à six personnes dans les pubs, les restaurants, les cinémas et les espaces extérieurs.

Comme ses partenaires du Commonwealth, la Grande-Bretagne n’a pas hésité à utiliser des tactiques douteuses pour manipuler une partie de sa population. Sa « nudge unit » [unité de soutien], créée par le Cabinet Office en 2010, applique les principes de la science du comportement, c’est-à-dire la pression de la propagande, pour orienter les politiques publiques dans tous les domaines, du paiement des impôts à l’isolation des maisons. Pendant la plandémie, cette « nudge unit » non responsable et non éthique a effrayé le public, lui a fait honte et l’a pris comme bouc émissaire pour l’inciter à prendre la piqûre COVID.

Il ne faut pas oublier que le Royaume-Uni abrite l’un des plus grands technocrates du monde, le roi Charles III, qui vient d’être couronné. En janvier 2020, le prince Charles est retourné à Davos pour la première fois depuis trente ans afin de prendre la parole lors d’une réunion annuelle du Forum Économique Mondial (FÉM), qui célébrait alors son 50e anniversaire. Et quel sujet ce pseudo-environnementaliste a-t-il abordé ? Bien sûr, sa passion pour l’adoption de la décarbonisation et d’autres initiatives de développement durable, dont il devait savoir qu’elles étaient conçues pour appauvrir davantage les pauvres et enrichir davantage Son Altesse Royale et ses copains avares dans le monde entier.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les pays du Commonwealth des Nations d’aujourd’hui.

Nous nous arrêtons ici pour nous interroger : qui sont les acteurs qui lisent leurs répliques à partir du même scénario mondial et qui jouent un rôle identique en tant qu’agents d’exécution du gouvernement mondial émergent ?

Au Canada, les acteurs les plus notables sont le Premier ministre Justin Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland. Tous deux sont des laquais de Klaus Schwab et des diplômés de son académie Young Global Leaders (YGL), l’organe d’endoctrinement du Forum Économique Mondial (FÉM).

Parmi les autres personnages de ce drame en cours — les diplômés des YGL — figurent l’ancienne Première ministre dictatoriale néo-zélandaise devenue étudiante à Harvard, le président français Emmanuel Macron, tout aussi despotique, le Premier ministre russe — président depuis 1999 — Vladimir Poutine, et les tyrans de la technologie Bill Gates et Mark Zuckerberg. Selon une source, il y aurait environ 3 800 YGLs, et ce n’est pas fini.

[NDLR Concernant la rumeur selon laquelle Poutine serait aussi un YGL, voir :
https://www.guyboulianne.info/2023/01/29/un-nouveau-travail-de-demystification-vladimir-poutine-est-il-bien-un-young-global-leader-du-forum-economique-mondial-de-klaus-schwab/]

La principale raison d’être des YGLs, semble-t-il, est de mener à bien les initiatives du FÉM en matière de Grande Réinitialisation et de Quatrième Révolution Industrielle. L’agenda du FÉM est soutenu par le groupe secret de Bilderberg, par les dépopulationnistes malthusiens du Club de Rome eugénique et, surtout, par l’organisation mondiale qui a donné naissance au FÉM : les Nations unies.

Par le biais de son Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de son sinistre Agenda 2030 — ce dernier étant assorti d’objectifs de développement durable (ODD) admirables, mais en réalité emprisonnants —, l’ONU a mis en place un système destiné à soumettre l’ensemble de la population de la planète en transformant chaque être humain en serf féodal, en esclave technocratique et en transhumain mangeur d’insectes et de viande synthétique — ou de terre végétale !

À l’heure où j’écris ces lignes, les 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 sont en train d’être mis en place dans le monde entier grâce à la grande remise à zéro du FÉM et à sa quatrième révolution industrielle transhumaniste.

Et, à l’heure où j’écris ces lignes, la mise en place de ces ODD est encouragée par de nombreuses banques centrales, notamment la Banque d’Angleterre, la Banque du Canada, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque populaire de Chine (BPC), la Banque centrale de la Fédération de Russie (BCR) et la Réserve fédérale américaine (la Fed). Ces banques centrales et celles d’autres pays coordonnent leurs efforts avec ce que l’auteur de Tragedy and Hope, Carroll Quigley, appelle le « sommet » du réseau des banques centrales, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée à Bâle, en Suisse.

Les banquiers centraux ont l’intention de mettre en place, dans tous les pays du monde, le mécanisme de contrôle social le plus étendu et le plus oppressif jamais conçu : la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) (au début, chaque pays aura sa propre CBDC, mais il est logique qu’à terme elles soient fusionnées en une seule monnaie numérique mondiale).

La mise en œuvre des CBDC, combinée au déploiement d’un système d’identification numérique, pays par pays, sonnera le glas de la liberté humaine. Les banques centrales vendront les CBDC et les cartes d’identité numériques au public non averti comme une garantie de protection de l’anonymat et des données de l’utilisateur. Toutefois, ce discours ne sera qu’une tromperie destinée à masquer les intentions malveillantes et la tendance dictatoriale de cette monumentale grille de contrôle.

Sur les 208 nations dotées d’une banque centrale, 119 développent actuellement leur propre forme de monnaie numérique.

Cela nous amène aux États-Unis d’Amérique, à leur Banque fédérale de réserve qui voit tout, qui sait tout, qui contrôle tout, et à leurs autres formes d’emprisonnement et d’esclavage.

Un regard sur les États-Unis en 2023

Outre le déploiement prévu de la CBDC émise par la Réserve fédérale, un mouvement se dessine en faveur du lancement d’une identité numérique à l’échelle nationale aux États-Unis.

Les sénateurs américains Kyrsten Sinema (Arizona) et Cynthia Lummis (Wyoming) ont présenté le projet de loi 884 du Sénat, également connu sous le nom de « Improving Digital Identity Act of 2023 » (loi sur l’amélioration de l’identité numérique de 2023). Si ce projet de loi est adopté par les deux chambres et promulgué, tous les Américains devront posséder une pièce d’identité numérique valide s’ils veulent se connecter à Internet, ouvrir et gérer un compte bancaire, obtenir un passeport et accéder aux soins médicaux. En fait, il s’agit d’imiter le système de notation sociale que le gouvernement chinois utilise pour suivre et contrôler ses citoyens. C’est ce même système que le FÉM est si désireux de déployer dans le reste du monde.

Le SB 884 est la preuve la plus récente, la plus évidente et la plus inquiétante du partenariat public-privé que le gouvernement américain entretient avec Big Tech. Il montre l’intention du gouvernement, contrôlé par les entreprises, hautement centralisé et soucieux de la sécurité, de surveiller les mouvements de l’ensemble de la population américaine.

[NDLR À propos du partenariat public-privé, voir Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Bien entendu, le panoptique créé par la loi sur l’amélioration de l’identité numérique permettra aux agences fédérales et étatiques américaines non seulement de surveiller les actions de chacun, mais aussi de bloquer, de réduire au silence et de mettre à l’écart les dissidents qui ne sont pas d’accord avec le discours officiel. Tous les niveaux de gouvernement pourront ouvertement, activement et légalement censurer les citoyens et ignorer leurs droits tels qu’ils sont codifiés par les constitutions des États-Unis et de ses 50 États.

C’est exactement ce que Google et son YouTube, Meta et son Facebook, Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux ont fait à leurs utilisateurs dans leurs tentatives de réduire au silence quiconque présente des faits gênants sur la COVID ou tout autre programme politiquement sensible.

Pour ceux d’entre vous qui pensent que l’État de Floride est un brillant exemple de préservation de la liberté et des droits de l’homme, détrompez-vous. Le gouverneur Ron DeSantis vient de mettre sur la touche le projet de loi 222 du Sénat de Floride, le projet de loi sur la protection de la liberté médicale. Ce projet de loi aurait mis fin à toute discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées, à tous les mandats de vaccination existants et futurs, et à tous les passeports de vaccination existants et futurs pour tous les Floridiens, quels que soient les vaccins imposés par le gouvernement fédéral ou par les eugénistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) — qui, comme le FME, est alliée à l’ONU.

À la place, le gouverneur DeSantis promeut le SB 252, qui mettrait fin aux obligations vaccinales et aux passeports uniquement pour les « vaccins COVID-19 » existants. Avec le SB 252, les citoyens de Floride ne seraient pas protégés contre les futures « pandémies », les futures obligations vaccinales ou les futures obligations de passeport vaccinal.

Par conséquent, à l’avenir, lorsque le directeur (lire : le dictateur) de l’OMS déclarera une nouvelle pandémie en vertu des vagues exigences stipulées dans le nouveau « traité mondial sur les pandémies » à venir — sans même une once de preuve de l’existence d’une maladie contagieuse — les Floridiens devront abandonner leur autonomie corporelle à une toute nouvelle série de mandats draconiens.

À certains égards, les États-Unis sont les pires au monde lorsqu’il s’agit de priver les citoyens du droit de prendre leurs propres décisions en matière de soins de santé et de sauvegarder leur souveraineté mentale et physique. En effet, en plus de travailler depuis plusieurs années en étroite collaboration avec les idéologues transhumanistes de l’OMS, de la Fondation Rockefeller, du FÉM et d’autres agences des Nations unies, le gouvernement fédéral américain a été à l’épicentre du développement, des essais et du déploiement des « contre-mesures » expérimentales de la thérapie génique à base d’ARNm. Cette recherche et les produits qui en résultent ont eu des effets néfastes sur la vie non seulement des Américains, mais aussi des populations du monde entier.

Avec le recul, nous nous souvenons qu’au début de l’année 2020, le gouvernement américain, dans le cadre de l’opération Warp Speed (OWS), a travaillé main dans la main avec le ministère de la Défense (DoD) et sa branche « US Army Contracting Command », ainsi qu’avec le Conseil de sécurité nationale (NSC) et la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), afin d’attribuer des contrats de développement clinique et de fabrication à des sociétés de biotechnologie et de biotechnologie, pour attribuer des contrats de développement clinique et de fabrication à chacun des fabricants de « vaccins » — Pfizer, Moderna, Astrazeneca, Novavax, GlaxsoSmithKline (GSK) et Jansen — avant même le déploiement des dangereuses thérapies géniques expérimentales COVID-19 dans les 50 États américains et dans le reste du monde.

Le ministère de la Défense est allé jusqu’à concevoir, superviser et organiser les essais cliniques très sensibles de ces produits expérimentaux. Ces mesures sont généralement prises par les fabricants de vaccins eux-mêmes. Elles prennent traditionnellement des années et des années, alors que les essais du COVID-19 ont apparemment été menés en quelques semaines.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les États-Unis d’Amérique d’aujourd’hui.

Mais que se passerait-il si mes parents décidaient de s’installer dans l’Allemagne d’aujourd’hui ou dans la partie allemande de la Suisse ?

Ou s’ils avaient choisi de rejoindre les manifestants anti-Macron en France au lieu de partir, comme ils l’ont fait, du port du Havre sur un bateau à destination du port de Montréal ?

Ou s’ils s’étaient sentis concernés par les agriculteurs persécutés aux Pays-Bas et avaient choisi de lutter aux côtés de ces derniers ?

Ou s’ils choisissaient de rester dans l’Autriche des années 2020 ?

Trouveraient-ils un semblant de liberté dans les pays de l’Union européenne ?

Un regard sur l’UE en 2023

La réponse est simple : Non ! L’UE est un échec économique, politique et social prémédité.

En fait, l’UE a été imaginée non pas par les citoyens d’une quelconque nation européenne, mais par la Central Intelligence Agency (CIA) et le Club de Rome de David Rockefeller. La raison pour laquelle ils ont créé l’UE était douloureusement évidente : il est plus facile pour les agences de renseignement et les eugénistes avoués de contrôler une entité plus grande, dépendante, compromise et impuissante que de contrôler de nombreux États-nations souverains, plus petits et toujours indépendants.

Les dirigeants — si on peut les appeler ainsi — des nations européennes sont des marionnettes de l’UE. En tant que tels, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour désindustrialiser et détruire leurs économies respectives. Comme je viens de le dire, des gouvernements nationaux et régionaux affaiblis sont beaucoup plus faciles à intégrer dans un empire mondial que des gouvernements forts et indépendants. Les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Autriche, de l’Espagne, etc. doivent le savoir, ce qui signifie qu’ils sont corrompus jusqu’à la moelle.

En voici un exemple frappant. Les soi-disant chefs d’État européens insistent sur le fait qu’ils protègent la souveraineté et la sécurité nationales de leur propre pays en imposant des sanctions économiques à la Russie, à la demande de Washington. Ils prétendent que ces sanctions sont destinées à blesser le grand méchant ours qui a osé attaquer l’Ukraine contrôlée par l’OTAN.

Mais ce n’est pas vrai. Les sanctions sont en fait en train de décimer leurs propres économies et leurs propres peuples. Les pénuries d’énergie, la hausse des prix des marchandises, les pénuries alimentaires et la hausse des taux d’intérêt dans toute l’Europe sont autant de résultats voulus de ces sanctions. Je le répète : les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Autriche, de l’Espagne, etc. doivent le savoir, ce qui signifie qu’ils ont été corrompus jusqu’à la moelle.

Ils prétendent également que la structure du gouvernement central de l’UE à Bruxelles est une « démocratie représentative ». Non, ce n’est pas le cas. C’est loin d’être le cas. Au cœur de cette structure se trouve la Commission européenne (CE), l’organe exécutif de l’UE, composée de fonctionnaires non élus. L’actuelle présidente de la CE, Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, définit la politique de l’ensemble de l’UE à huis clos. Une fois que la Commission européenne a formulé une nouvelle politique, ce n’est qu’une question de temps avant que les bureaucrates du Parlement européen ne l’approuvent.

Le secret, la non-transparence et l’absence de responsabilité sont les maîtres mots. La CE est une farce et un échec sur toute la ligne.

De même, la prétendue indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) est un leurre. Bien que son site Internet indique que la BCE n’est pas « autorisée à demander ou à recevoir des instructions des institutions ou organes de l’UE, d’un gouvernement d’un État membre ou de tout autre organisme », la BCE est fortement influencée par la banque qui l’a créée en 1999 : la BRI.

Et, comme la BRI, les opérations quotidiennes de la BCE sont tenues secrètes. Elle ne publie jamais de communiqué de presse après une réunion de politique monétaire de son conseil des gouverneurs, malgré les résolutions répétées du Parlement européen l’exigeant.

En outre, sa structure, son mode de fonctionnement et son manque de responsabilité reflètent ceux de la BRI. En bref, il est difficile d’imaginer une institution plus antidémocratique que la BCE. Pourtant, c’est à cette banque que les pays de la zone euro sont invités à faire aveuglément confiance lorsqu’il s’agit de formuler leur politique monétaire. C’est tout simplement ahurissant !

Avec une telle structure autocratique déjà en place, il a été très facile pour les membres de la CE de se rallier à la thèse de la « pandémie » en concluant des accords en coulisses avec les laboratoires pharmaceutiques pour acheter des millions de doses du « vaccin » COVID-19 et en recommandant à tous les États membres de mettre en œuvre les mesures criminelles prévues par le COVID-19.

De même, il a été facile de persuader les États membres de l’UE de rester silencieux après que Washington, la véritable puissance derrière l’OTAN, a commis un acte de guerre flagrant contre eux en détruisant le gazoduc Nord Stream 2.

Nous avons parlé précédemment de quelques diplômés de l’académie YGL de Klaus Schwab, en mentionnant le nom d’un ancien élève européen, le Français Macron. Parmi les autres Young Global Leaders qui ont gravi les échelons politiques en Europe, citons l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et l’actuel chancelier allemand Olaf Scholz. Ils ne sont pas en reste : La présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, qui siège au conseil d’administration du FÉM.

Il n’est pas surprenant que les États membres de l’UE suivent l’exemple des États-Unis en mettant en place un système d’identification numérique basé sur le modèle chinois d’asservissement et d’emprisonnement.

L’image provient de @Ver365_UK/Twitter

La Croatie (qui faisait autrefois partie de la Yougoslavie), d’où est originaire mon père, Janko, prévoit d’être le premier membre de l’UE à déployer le système d’identification numérique pour les voyageurs qui prennent l’avion entre Zagreb et Helsinki cet été. Le « projet pilote » fait appel à la société Verify 365, basée au Royaume-Uni, pour fusionner l’identité électronique des passagers avec le nouveau système de portefeuille numérique MyID. Comme toujours, le système est présenté au public comme « un moyen sûr, sécurisé et pratique de prouver qui vous êtes ».

Heureusement, certains citoyens des pays de l’UE s’élèvent pour défier l’oligarchie au pouvoir. Aux Pays-Bas, par exemple, des milliers d’agriculteurs néerlandais se sont révoltés contre le projet insensé de leur gouvernement de réduire les émissions d’azote en fermant définitivement plus de 11 000 exploitations. Les agriculteurs ont créé leur propre mouvement politique, le Mouvement des agriculteurs et des citoyens — ou BoerburgerBeweging (BBB) — qui a récemment triomphé lors d’élections régionales après des mois de manifestations généralisées de tracteurs.

Il y a aussi les millions de citoyens mécontents qui descendent régulièrement dans les rues de Paris et d’autres grandes villes françaises pour protester contre diverses « réformes » économiques et politiques. Leur plainte initiale concernant la hausse des taxes sur les carburants (vous vous souvenez du mouvement des gilets jaunes en 2019 ?) s’est transformée en une révolte contre la décision du « monarque » Macron de faire passer l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. L’invocation par Macron de l’article 49.3 — pour la 11e fois au cours de son « règne » — lui a permis de contourner l’Assemblée nationale (la chambre basse du Parlement français). Le 1er mai, les manifestations contre cette injustice perçue ont dégénéré.

Certes, ces manifestations massives et la victoire encourageante du BBB sont des étapes positives. Cependant, aucune libération majeure des Européens vis-à-vis de leurs propres gouvernements n’aura lieu tant que l’ensemble de l’édifice de l’UE n’aura pas été démantelé. Ce n’est qu’alors que les peuples de chaque nation européenne seront véritablement libérés des chaînes de l’establishment de Washington qui dicte tous les aspects — militaires, économiques et autres — de leur vie.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les pays de l’Union européenne d’aujourd’hui.

En toute justice, nous devons souligner que les mécanismes de contrôle et de surveillance totalitaires, tels que les cartes d’identité numériques et les CBDC, ne sont pas l’apanage des pays occidentaux. Si nous nous aventurons dans les pays de l’Est, nous rencontrerons exactement la même grille de contrôle en cours d’élaboration, avec les mêmes acteurs mondialistes et impérialistes à la barre, qui veillent tous à ce que l’Est, comme l’Ouest, reste sous leur domination.

Un groupe de nations qui n’est ni géographiquement à l’Est ni à l’Ouest, mais qui a formé un bloc pour contrer la domination des États-Unis et de leurs alliés, est ce que l’ancien économiste en chef de Goldman Sachs, Jim O’Neill, a appelé les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Je m’interroge : mes parents trouveraient-ils un havre de liberté dans l’un des pays des BRICS ? Nous le saurons bientôt.

Un regard sur les BRICS en 2023

D’innombrables experts et journalistes des médias alternatifs ont estimé que les nations BRICS — en particulier la Russie, la Chine et l’Inde — menaient la charge dans une croisade antimondialiste, anti-gouvernance mondiale et anti-empire mondial unique.

Au contraire, rien n’est plus faux.

Voici quelques preuves de leur incompréhension de la réalité géopolitique :

  • – Tous les pays des BRICS sont fermement engagés dans la Quatrième révolution industrielle du FÉM et dans l’Agenda 2030 de l’ONU — notamment ses ODD [Objectifs de Développement Durable].
  • – Les banques centrales du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud vont toutes de l’avant avec des plans visant à déployer leurs CBDC programmables dès que possible. Parmi ces cinq banques centrales, la Banque populaire de Chine (PBoC) et la Banque de réserve de l’Inde (RBI) envisagent de fixer des dates d’expiration pour leurs CBDC.
  • – Les BRICS ne contestent pas l’hégémonie économique de l’Occident. Leurs initiatives financières sont profondément liées à la Banque mondiale et au FMI. Par conséquent, ils doivent être considérés comme étroitement liés à l’establishment de Washington, et non comme entrant en conflit avec lui (malgré les apparences contraires).

En ce qui concerne le COVID-19, le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine ont été les premiers à mettre en place un État de surveillance de la biosécurité.

En effet, depuis que l’alerte à la plandémie a été annoncée au début de 2020, le Kremlin a été complice, tout comme l’Occident, de la mise en œuvre de mesures anti-humaines et anti-santé néfastes sous la direction de la tyrannie sanitaire de l’OMS.

Image tirée d’InfoBrics

Par exemple, le président Poutine et son ministre de la Santé (et membre du conseil exécutif de l’OMS) Mikhail Albertovič Murashko ont promu la vaccination de masse. Leur injection Sputnik V est pratiquement identique à celle du géant pharmaceutique britannico-suédois AstraZeneca. En fait, le Fonds russe d’investissement direct (RDIF) — le fonds du Kremlin qui finance Spoutnik V — a signé un mémorandum de coopération avec AstraZeneca en décembre 2020.

En outre, la Russie a introduit des mandats de vaccination pour certaines régions du pays et des vaccins obligatoires pour les militaires.

La Russie n’ayant pas d’équivalent du système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) du CDC américain, il est difficile de savoir exactement combien de Russes sont blessés ou assassinés par leur vaccin expérimental Sputnik V. Néanmoins, grâce au ministère argentin de la Santé, nous savons que, sur les trois « vaccins » adoptés par le gouvernement argentin — Spoutnik V, AstraZeneca et Sinopharm (Chine) —, l’injection de Spoutnik V a été la première à provoquer des réactions indésirables, devançant de loin les deux autres.

Les médecins russes sont bien conscients des risques sanitaires associés à Sputnik V, mais ils sont qualifiés de « terroristes » et menacés par l’État d’amendes excessives et de peines de prison s’ils expriment leurs inquiétudes. Effrayés par les conséquences, la plupart d’entre eux s’autocensurent.

Si vous pensez que la surveillance biométrique est l’apanage de la Chine et de l’Occident, vous vous trompez. Herman Gref, PDG de la banque russe Sberbank et membre du conseil d’administration du FÉM (avec Ursula von der Leyden, rappelons-le), s’est associé au titan russe des télécommunications Rostelecom pour former Digital Identification Technologies JV, qui créera un système biométrique unifié pour l’ensemble de la Russie.

Bientôt, les pauvres gens de Russie, victimes de la propagande et ponctionnés, ne pourront plus accéder à aucun service gouvernemental s’ils ne fournissent pas leurs données biométriques, ce qui rendra inutile l’utilisation de codes QR.

Faut-il s’étonner que Poutine et ses fonctionnaires ne restreignent pas plus les libertés individuelles que les tyrans occidentaux ? Pourquoi le serions-nous ? Qu’est-ce qui empêcherait Poutine de suivre les traces de ses prédécesseurs ? Rien à ma connaissance, à moins que le peuple russe ne commence à se mobiliser et à protester massivement, comme l’ont fait ses frères et sœurs français à Paris.

Pensez-y : lorsque Mikhaïl Gorbatchev présidait l’ancienne Union soviétique, il était un membre avoué du Club de Rome, un mouvement mondialiste et eugéniste. Il s’est également associé au mondialiste-eugéniste canadien Maurice Strong pour mettre en place le projet de développement durable mondial de la Charte de la Terre, en liaison avec l’Agenda 21. Gorbatchev et Strong ont tous deux été des figures de proue des premières mesures prises par les Nations unies en faveur de la gouvernance mondiale.

Ce n’est pas parce que l’Union soviétique s’est éteinte et que Gorbatchev et Strong ne sont plus parmi nous qu’il faut supposer que le dirigeant russe depuis vingt-quatre ans ne poursuit pas les mêmes objectifs mondialistes. En effet, Poutine n’est pas du genre à laisser les autres dirigeants du monde accaparer les feux de la rampe, s’emparer de toutes les billes ou devenir dangereusement plus grand et plus fort que lui.

À vrai dire, la Russie et la Chine, membres du bloc BRICS, ne sont qu’une autre version de la même grille de contrôle totalitaire mise en place par les technocrates occidentaux. Ni l’un ni l’autre n’offrent à leurs populations la moindre issue, le moindre salut face aux méfaits des produits biologiques, de la biométrie et de la biosécurité.

En fait, la Chine a été le banc d’essai de tous les mécanismes totalitaires qui ont été ou seront lâchés sur le reste du monde. Pendant la pseudo-pandémie, la Chine a lancé une série de mesures vicieuses COVID-19 — confinements inhumains, codes QR obligatoires, surveillance biométrique omniprésente, vaccination obligatoire de masse, règles de masquage forcées et appliquées, et tests constants. En bref, la Chine est une véritable dictature scientifique, une technocratie.

Et qu’en est-il des trois autres nations BRICS : Brésil, Inde et Afrique du Sud ?

En plus d’être à bord du wagon du FÉM, du wagon de l’OMS, du wagon du CDBC, du wagon de la Banque mondiale et du FMI, et donc de tout le wagon hégémonique occidental, ces trois pays ont-ils mis en place des politiciens, des politiques ou des programmes orientés vers la liberté qui donneraient à mes parents l’envie de s’y réfugier ?

Tout d’abord, le Brésil. Le plus grand pays d’Amérique du Sud est désormais sous la coupe de la cabale mondialiste depuis l’élection de Luiz Inácio Lulada Silva (communément appelé « Lula »), le 39e président du Brésil. Contrairement à son prédécesseur, Jair Bolsonaro, qui a refusé de signer un traité international sur les pandémies et s’est opposé à certains aspects du plan de lutte contre les maladies infectieuses, Lula adhère pleinement à l’agenda monolithique et dominateur de l’OMS, de la GAVI et du FÉM.

C’est ainsi qu’il faut comprendre : en février 2023, Lula a déclaré que pour que les familles restent éligibles au fameux programme Bolsa Family (BFP), un programme social destiné aux familles les plus pauvres, elles doivent faire vacciner leurs enfants, en particulier avec la thérapie génique expérimentale COVID-19. Dans le cas contraire, elles perdent les avantages qui leur sont accordés dans le cadre du BFP.

Ensuite, l’Inde. Contrairement à ce qu’affirment les médias grand public et alternatifs, la Fondation Gates n’a jamais été « expulsée » de l’Inde. En fait, c’est le contraire qui est vrai. En 2006, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates, en collaboration avec l’ancien Premier ministre indien Manmohan, a lancé la Public Health Foundation of India (PHFI).

Au fil des ans, la PHFI a reçu des fonds de sociétés pharmaceutiques (GSK, Pfizer, Johnson & Johnson), de « philanthropes » (les suspects habituels : Bill et Melinda Gates et les Rockefeller) et d’ONG (la Banque mondiale et l’USAID). Lorsque l’OMS a déclaré la « pandémie » au début de l’année 2020, les membres de l’IFSP étaient parfaitement préparés à créer, conseiller et diriger la task force nationale COVID du gouvernement indien. Il n’est donc pas exagéré de conclure que l’IFSP a joué un rôle central dans l’orientation de toutes les mesures COVID-19 et des politiques liées à l’injection de COVID-19 en Inde.

Enfin, l’Afrique du Sud. En étroite collaboration avec les médias serviles du pays, le gouvernement sud-africain, dirigé par le président Cyril Ramaphosa, a imposé l’un des confinements les plus longs et les plus sévères du continent. L’impact de la fermeture des petites entreprises sur une population qui dépend en grande partie de salaires hebdomadaires de subsistance a été catastrophique. L’État n’ayant pas versé de subventions aux pauvres et aux travailleurs indépendants pendant plus d’un an, près d’un quart des petites entreprises ont fait faillite et le chômage a grimpé en flèche.

Brian Pottinger, qui écrit pour UnHerd, décrit les conséquences pour les personnes courageuses qui ont osé défier les restrictions insensées du gouvernement sud-africain :

Toute une partie de la population a été criminalisée : au cours des quatre premiers mois de l’épidémie, 230 000 citoyens, soit 0,4 % de la population, ont été accusés d’avoir enfreint les règlements relatifs aux catastrophes pour avoir enfreint les restrictions, 311 d’entre eux étant des policiers. Toutes les accusations ont été abandonnées par la suite : le système de justice pénale ne pouvait tout simplement pas faire face.

Il est donc impossible de justifier que le modèle économique des BRICS soit considéré comme une alternative à la mondialisation de l’Occident, alors qu’il s’agit en réalité d’une autre forme de mondialisation, d’une approche différente de la mondialisation.

Comme le modèle occidental, le modèle des BRICS est structurellement inflationniste. Comme le modèle occidental, le modèle des BRICS n’est pas basé sur le libre marché, mais plutôt sur la politique industrielle. Enfin, le modèle des BRICS fait partie intégrante, tout comme le modèle occidental, du nouvel ordre mondial international. Il s’agit du même plan dysfonctionnel, mais sous des appellations différentes.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans aucun des pays BRICS d’aujourd’hui.

Il est vrai que des rivalités entre grandes puissances se déroulent sur la scène mondiale. Pour le commun des mortels, il peut sembler que nous vivons dans un monde multipolaire, où les nations affaiblies de l’Ouest — dirigées par l’empire américain en déclin — d’un côté de la ligne de partage, luttent pour conserver leur suprématie sur les nations énergiques de l’Est — dirigées par la Russie et la Chine — de l’autre côté de la ligne de partage.

« Mais les exemples de multipolarité abondent », insistez-vous.

Je comprends : il y a le conflit en Ukraine, où des innocents des deux côtés souffrent et meurent inutilement.

Je comprends : les tensions se développent au large des côtes chinoises, où l’empire américain tente en vain d’empêcher l’inévitable prise de contrôle de Taïwan par la Chine.

Je comprends : Ce même empire américain, qui se meurt lentement, tente fébrilement d’empêcher l’intégration économique entre l’Europe et la Russie en faisant exploser le gazoduc Nord Stream 2, permettant ainsi à Washington de maintenir son emprise temporaire sur cette région jusqu’à ce que son effondrement économique inéluctable soit achevé.

Cependant, malgré le vernis de multipolarité, il existe — comme je l’ai mentionné au début de cet article — un empire mondial unique opérant à un niveau supérieur. Ou, pourrait-on dire, au niveau de l’État profond. L’empire unipolaire existe en dehors du champ de perception général de la majorité de la population mondiale. Il transcende non seulement la division Est-Ouest, mais aussi tous les autres clivages entre les nations. Nous allons maintenant voir comment il en est ainsi.

L’empire mondial : une prison unipolaire, un goulag numérique

Au sommet de l’empire mondial se trouve « la banque centrale de toutes les banques centrales », la Banque des règlements internationaux (BRI), très secrète et qui n’a aucun compte à rendre. Sa mission est de diriger et de coordonner les politiques monétaires et fiscales de toutes les banques centrales du monde. C’est ainsi que la BRI contrôle directement la masse monétaire mondiale et indirectement le commerce et les économies nationales.

En occupant une position aussi influente et éminente, la BRI constitue le sommet d’une structure pyramidale qui consiste en une hiérarchie d’organisations et d’institutions en forme d’échelle constituant l’empire mondial. Toutes sont dirigées par ce que j’appelle la classe des parasites.

Source: Iain Davis

Selon le tableau du Partenariat public-privé mondial (G3P) créé par le chercheur et journaliste britannique Iain Davis, la structure de l’empire mondial est conçue de manière à ce que la chaîne de commandement aille de la BRI aux banques centrales du monde entier et de celles-ci aux…
… décideurs politiques des groupes de réflexion. Ceux-ci comprennent divers fonds et fondations Rockefeller, ainsi que le Club de Rome fondé par Rockefeller, la Commission trilatérale fondée par Rockefeller et le Conseil des relations étrangères (CFR) fondé par Rockefeller. Certains de ces groupes de réflexion n’ont pas d’origine Rockefeller, notamment l’équivalent britannique du CFR, le Royal Institute for International Affairs (RIIA), et l’eugéniste pur et dur Chatham House, fondé par le diplomate britannique Lionel Curtis au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Les groupes de réflexion travaillent en partenariat avec la BRI et les banques centrales pour définir les objectifs de la politique internationale publique-privée. Une fois que ces objectifs généraux sont formulés, ils sont transmis aux…
… distributeurs de politiques, tels que les Nations unies fondées par Rockefeller, l’OMS et le GIEC, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, d’ostensibles philanthropes (on pense notamment à la Fondation Bill et Melinda Gates), des entreprises mondiales et des ONG.

Comme leur nom l’indique, les distributeurs sont chargés de diffuser les politiques à grande échelle, aux quatre coins du monde. Ils veillent à ce que les politiques se retrouvent également entre les mains des fonctionnaires de l’échelon inférieur, que l’on appelle…
… les responsables de l’application des politiques. Ils comprennent les différentes branches de l’armée, le pouvoir judiciaire, les forces de police et de sécurité, ainsi que tout autre organe d’application de la loi mis en place à tous les niveaux du gouvernement (national, provincial, étatique, local).

Ces organes gouvernementaux chargés de l’application de la loi travaillent en collaboration avec des autorités « scientifiques » sélectionnées, telles que…
… les National Institutes of Health (NIH), la Food and Drug Administration (FDA), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) et le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) du Royaume-Uni.

Toutes ces agences et autorités doivent justifier les politiques qu’elles sont tenues de mettre en œuvre. Elles rédigent souvent des règles, des règlements, des ordonnances et des codes pour ces politiques, qu’elles transmettent ensuite aux organisations situées au plus bas de l’échelle. Iain Davis les appelle…
… les « propagandistes politiques » — ou, en termes polis, les gestionnaires de la perception. Ces groupes de médias et de relations publiques, composés des médias traditionnels (journaux, magazines, chaînes de télévision et stations de radio de l’establishment), des plateformes de médias sociaux (Facebook, YouTube, Twitter) et des vérificateurs de faits (Full Fact, PolitiFact, Snopes, AP Fact Check, Poynter, etc.), travaillent aux côtés de guerriers hybrides (77 th Brigade et HutEighteen, par exemple) et de militants contre la haine. Ces derniers comprennent le Southern Poverty Law Center (SPLC), basé aux États-Unis, et le Center for Countering Digital Hate (CCDH), basé au Royaume-Uni.

Le travail des propagandistes consiste à persuader le public — les milliards de personnes ordinaires qui se trouvent sous la pyramide en forme d’échelle — d’accepter sans réfléchir les mensonges qu’on lui sert et d’acquiescer automatiquement aux politiques répressives.

En résumé, l’humanité n’a jamais été confrontée, au cours de son histoire, à un système de gouvernance totalitaire et technocratique aussi omniprésent.

Le but de cet empire despotique est de réduire, voire de supprimer, les libertés fondamentales des humains, de voler nos richesses, de saper nos forces physiques, morales, émotionnelles et spirituelles, de nous séparer de nos amis et de nos familles, et donc de nous contrôler de la tête aux pieds, d’ici à là et partout, de jour comme de nuit.

Dans l’ombre, la BRI et les banques centrales provoquent déjà l’effondrement de quelques grandes banques (Signature, Silicon Valley, First Republic). À partir de maintenant, le nombre de faillites bancaires ne fera qu’augmenter. Bientôt, les plus grandes banques (JPMorgan Chase & Co.) commenceront à engloutir non seulement leurs concurrents de taille moyenne et grande, mais aussi les petites banques régionales et locales.

Une fois que les banques centrales auront complètement mis en œuvre leur système monétaire et financier numérique contrôlé par l’IA, nous serons tous otages de leur empire mondial, condamnés à leur prison unipolaire, confinés dans leur goulag numérique.

L’empire américain en difficulté continuera d’exister pour le moment. Mais c’est uniquement parce que la classe des parasites qui se nourrit des richesses de l’Amérique depuis des siècles a toujours besoin de l’armée américaine pour exécuter ses ordres — son sale boulot — à l’étranger. Une fois que l’empire américain contrôlé par les entreprises aura atteint son but économique et militaire et ne sera plus un hôte viable, ces mêmes parasites avides organiseront un festin pour mettre fin à tous les festins, dans le but de vider jusqu’à la dernière goutte cette nation jadis forte et fière de l’être. Aucun empire n’a résisté aux générations de suceurs de sang.

Poutine, lui aussi, est dispensable et jetable aux yeux des parasites mondialistes. Il ne peut pas s’attirer leurs faveurs simplement en jouant le jeu de leur agenda, même s’il se perçoit comme l’un d’entre eux. Si la Russie ne fait pas attention, elle sera démembrée, morceau par morceau. Ses ressources précieuses seront arrachées et vendues. Elle sera transformée en une terre de fiefs en guerre. Les parasites sont des mangeurs de chances égales.

Même les gens ordinaires comme vous et moi ne sont pas à l’abri de la classe parasitaire, qui s’attache et absorbe tous ceux qui sont prêts à devenir ses hôtes. Quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, nous vivons tous, à des degrés divers, à portée des tentacules de l’empire mondial des parasites.

Cela nous ramène à la question que j’ai posée au début de cet article : si mes parents étaient restés dans leur lieu de naissance, la région connue aujourd’hui sous le nom d’ex-Yougoslavie, pendant les 58 dernières années et si seulement maintenant, en 2023, ils décidaient qu’ils en avaient assez de la suppression de leurs droits par l’État technocratique, où iraient-ils pour trouver la liberté ?

Mon père, âgé de 96 ans, a répondu à cette question lorsque je la lui ai posée récemment. « Sachant ce qu’est le monde aujourd’hui, a-t-il répondu, je n’irais probablement nulle part. Certes, la Biélorussie est la référence en matière de non-respect du COVID, mais je resterais probablement dans mon pays d’origine, la Croatie. Je rejoindrais un réseau de personnes partageant les mêmes idées — quelqu’un comme le journaliste Andrija Klarić du podcast Slobodni — afin qu’ensemble nous puissions trouver des solutions à ce cauchemar. »

Cet article est écrit en mémoire de ma mère, Maida, et en hommage à son ami d’enfance Franc, qui les a sauvés, elle et son mari, Janko, d’une vie de répression en Yougoslavie et d’une possible mort par peloton d’exécution lors de leur fuite.

Elle rend également hommage à mon père, Janko, qui m’a persuadée d’ouvrir les yeux sur les réalités laides, quoique cachées, du monde. Avec persévérance et patience, il a martelé dans ma tête d’adolescent que tout n’est pas ce qu’il semble être. Il m’a dit de toujours tout remettre en question, d’obtenir autant de points de vue différents que possible sur n’importe quel sujet et, surtout, de « suivre la piste de l’argent, car il ne ment jamais ».

Ils voudraient que je dénonce et rejette l’empire mondial et son programme néfaste. Ils accueilleraient un monde véritablement multipolaire. Un monde dans lequel « nous, le peuple », vivons en paix, respectons le droit divin de chacun à la liberté, à la vie privée et à la souveraineté individuelle, et travaillons ensemble de manière à bénéficier à l’ensemble de l’humanité et à bénir notre belle terre abondante.


À propos de l’auteur

David Skripac est titulaire d’une licence de technologie en ingénierie aérospatiale. Il a servi comme capitaine dans les Forces canadiennes pendant neuf ans. Au cours de ses deux périodes de service dans l’armée de l’air, il a beaucoup volé en ex-Yougoslavie ainsi qu’en Somalie, au Rwanda, en Éthiopie et à Djibouti.

Il est l’auteur du livre électronique Our Species Is Being Genetically Modified [Notre espèce est génétiquement modifiée] et contribue régulièrement à Global Research.


The original source of this article is Global Research
Copyright © David Skripac, Global Research, 2023




Piégés par leur propre intelligence : comment les individus instruits deviennent vulnérables à la manipulation ?

[Source : lemediaen442.fr]

La psychologue Yoanna Micoud aborde un sujet délicat : la relation entre l’instruction et la susceptibilité à la propagande. Selon elle, il est important de distinguer entre l’intelligence et l’instruction, car l’intelligence se décline en plusieurs formes, y compris l’intelligence émotionnelle.

Yoanna Micoud soulève le paradoxe de personnes très instruites et intelligentes qui se retrouvent piégées dans ces mécanismes toxiques. Selon elle, ces personnes ont peut-être acquis une grande quantité d’informations et de connaissances, mais elles ont peut-être perdu le contact avec leur système émotionnel et leur intuition, qui sont des formes d’intelligence plus profondes.

« Dans la société actuelle, une tendance malheureuse persiste, selon laquelle les personnes instruites sont considérées comme plus intelligentes. »

La psychologue recommande de ne pas apprendre à nos enfants à obéir aveuglément, mais plutôt à écouter leur propre intuition tout en respectant les limites raisonnables.

LES INVISIBLES



Femmes libérées, vraiment ?

[Source : Chaîne officielle TVL]

À l’heure où presque toutes les femmes se disent féministes, « Femmes, réveillez-vous ! » vient briser un tabou : le féminisme ment aux femmes. Dans cet ouvrage, Anne Trewby et Iseult Turan, présidente et porte-parole du mouvement Les Antigones, expliquent que sous couvert de libération de la femme, ce sont en fait toujours plus de contrôle social, de contraintes et de pressions qui se sont abattus sur les femmes et les familles. Un petit ouvrage percutant pour, comme le dit le sous-titre, en finir avec les mensonges du féminisme.

https://www.decitre.fr/livres/femmes-reveillez-vous-9782493898593.html



Les Français continuent à manifester contre la réforme des retraites




« Sans le coup d’État de 2014, l’Ukraine vivrait en paix »

[Source : eclaireur.substack.com]

Interview d’Oleg Nesterenko, président du CCIE http://c-cie.eu,
accordé à la publication « L’Eclaireur des Alpes ».

Partie 1/3

Source : https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine

L’Eclaireur — Par-delà la responsabilité de Vladimir Poutine dans le déclenchement de la guerre, quelles sont les raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, et quelles en sont les causes profondes ?

Oleg Nesterenko — En parlant des raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, les causes profondes et les éléments déclencheurs sont souvent confondus, surtout dans la presse occidentale. Les éléments déclencheurs, on les prend pour les causes. Quant aux causes, on n’en parle même pas ou on raconte un peu n’importe quoi. Il est important de les distinguer les unes des autres.

Il y a deux principaux éléments déclencheurs interdépendants. Le premier, c’est le coup d’État à Kiev en 2014. Sans ce renversement anticonstitutionnel du pouvoir, l’Ukraine vivrait aujourd’hui en paix. Sans ce coup d’État, dont on a des preuves tangibles que les États-Unis d’Amérique étaient derrière avec l’aide de leurs suppléants européens, il n’y aurait pas la guerre que nous vivons actuellement. Il est important de souligner qu’avant cet événement de 2014, ni la Crimée, ni la région du Donetsk, ni la région du Lougansk n’avaient la moindre intention de se séparer de l’Ukraine. En Crimée, je n’ai jamais entendu personne, ni parmi les simples habitants, ni parmi les hauts responsables dans les cercles fermés, parler de la possibilité ou nécessité de se séparer de l’Ukraine et de rejoindre la Russie. Il n’y avait aucune raison de le faire.  

Et même plus tard, dans le cadre des accords de Minsk, l’idée de la séparation de l’Ukraine des régions de Lougansk et du Donetsk n’était nullement prévue, ni même soulevée. C’est le supplément de l’autonomie vis-à-vis du pouvoir central de Kiev qui était le sujet de l’accord, en commençant par l’autonomie linguistique : le droit des habitants de l’est de l’Ukraine de parler et d’utiliser leur langue natale, langue qu’ils souhaitent et non pas celle imposée par le nouveau pouvoir portant une légitimité plus que discutable.

« Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par ce qui s’est passé à Odessa »

Le second point déclencheur de la guerre en Ukraine, c’est le massacre d’Odessa de 2014 dont en France on ne parle pas beaucoup. La propagande locale cherche à occulter ce fait major. Il est beaucoup trop gênant.

Quand le coup d’État a eu lieu à Kiev et que les ultranationalistes, soutenus directement par les États-Unis, sont arrivés au pouvoir, les parties de l’Ukraine qui sont russophones et traditionnellement pro-russes — les régions du Donbass, la Crimée, l’Odessa, Nikolaïev, Kharkov russophones — se sont soulevées.

Et quand les extrémistes sont venus à Odessa pour réprimer les manifestations parfaitement pacifiques des habitants, ils sont venus armés pour tuer. Officiellement, il y a eu 48 morts. Réellement — certainement davantage. Et cela n’était pas des morts abstraits, victimes d’un accident quelconque. Ce sont les habitants d’Odessa qui ont été massacrés par des ultranationalistes et néonazis venus des régions de l’ouest de l’Ukraine traditionnellement russophobe. Et ces habitants ont été massacrés avec une énorme sauvagerie (violés et, ensuite, étranglés, brûlés vifs…) pour leur refus d’accepter le nouveau pouvoir qui n’a jamais été élu par personne. Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par cette tuerie, davantage même que par les événements à Kiev, car, cette fois-ci, cela s’est passé chez eux et pouvait se reproduire à n’importe quel moment. J’étais en Crimée en 2014 et je me souviens parfaitement des habitants disant « c’est totalement exclu que ces dégénérés viennent chez nous ».

Bien que la quasi-intégralité des auteurs du massacre d’Odessa soit parfaitement connue — il y a une grande quantité de témoignages, des photos et des vidéos avec les visages non dissimulés des participants à la tuerie — pas un seul n’a pas été ni arrêté, ni même inquiété par le nouveau pouvoir ukrainien. Ceci est le début, le fondement de la nouvelle « démocratie » ukrainienne tant admirée par des masses crédules et manipulées en Occident.

Ainsi, après les proclamations d’indépendance des régions de la Crimée et du Donbass vis-à-vis de l’Ukraine qui ont été faciles à réaliser, vu qu’au moins les trois quarts des populations concernées étaient farouchement opposés au nouveau pouvoir qui s’est fait installer à Kiev — les événements à Odessa n’ont fait que reconfirmer le bien-fondé de la séparation. 

L’Eclaireur — Comment expliquer l’immixtion des États-Unis et de l’Union européenne dans des affaires qui auraient pu rester somme toutes régionales ?

Oleg Nesterenko — Parce que les vraies causes profondes de ce conflit sont toutes autres. Ces vraies raisons, il faut aller les chercher du côté des États-Unis. Il faut même oublier l’Ukraine parce qu’en fait, elle n’y est pas pour grand-chose. Ce ne sont pas les Ukrainiens qui ont décidé ou décident de quoi que ce soit. Ils sont juste des exécutants et des victimes dans un grand jeu qui les dépasse grandement.

Avant de parler des vraies causes profondes de ce conflit et du rôle sous-jacent de l’occident collectif, il est important de dire quelques mots sur le rôle de la base navale russe en Crimée, à Sébastopol. Le rôle non pas dans le cadre des événements du février 2022, mais de mars 2014.

On a beaucoup parlé de Moscou qui avait l’intention de protéger les populations russes et pro-russes. C’est vrai. C’est une raison humaine. Mais, géopolitiquement, la raison clé de la reprise de la Crimée était la base navale de Sébastopol. La base navale de Sébastopol est un élément stratégique pour la défense de la Fédération de Russie. Celui qui contrôle la base navale de Sébastopol contrôle la mer Noire. C’est aussi simple que cela. Pour le Kremlin, il était donc inconcevable que les Russes qui s’y trouvent depuis toujours, et non pas que depuis 1991, soient chassés et qu’à leur place il y ait des navires de l’OTAN et que les États-Unis s’y installent. Car c’était bien le projet occidental.

L’Eclaireur — Ce port représente-t-il une quelconque stratégie pour l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — La base navale de Sébastopol n’a aucune valeur stratégique, voire existentielle pour l’Ukraine. L’Ukraine n’a jamais été et ne le sera jamais une puissance navale. Les forces navales ukrainiennes aujourd’hui sont, tout simplement, inexistantes. Sans parler [du fait] que la présence des Russes n’était pas gratuite. La Russie payait chaque année la location du port. C’était donc plutôt bénéfique pour Kiev de louer la base aux Russes. En revanche, pour l’OTAN, c’est un point plus que stratégique. La prise du port de Sébastopol aurait vraiment été une grande victoire géopolitique. Pour Moscou, c’était donc un élément existentiel de ne jamais permettre l’accès à des forces ennemies à la base de Sébastopol.

Après l’entrée en 1952 de la Turquie dans l’OTAN et, ensuite, l’absorption de la Roumanie et de la Bulgarie en 2004, la géostratégie de l’alliance atlantique était et est toujours d’absorber l’Ukraine et la Géorgie en claustrant les forces navales russes dans le port de Novorossiysk — seule base navale restante en eaux profondes, et, ainsi, faisant de la mer Noire la mer interne de l’OTAN.

Malgré les mensonges répétés au fil des années, c’est exactement cela qui a été projeté et dont l’unique cible était bien la Russie. Et ceci même depuis les années 1990 quand les relations Russie-occident étaient à leur plus haut niveau depuis 1944 ; à l’époque, le pouvoir de Moscou était encore très ouvert et trop naïf vis-à-vis des intentions de l’occident collectif américano-centrique.

L’Eclaireur — L’Ukraine ne serait donc qu’un pion et l’Europe une sorte d’échiquier ?

Oleg Nesterenko — Malheureusement, c’est exactement le cas. Et les responsables à Kiev sont parfaitement au courant de la situation. Je ne crois pas une seule seconde que Zelensky et son entourage ne soient pas conscients du rôle réel qui est le leur. 

Pour revenir aux raisons profondes de la guerre en Ukraine, il n’y a pas une, mais trois raisons clés. C’est, d’une part, la volonté de continuation de la domination mondiale par le système monétaire américain, donc le dollar. La guerre en Ukraine, c’est, avant tout, la guerre de la monnaie américaine (à suivre dans notre second volet).

La deuxième raison, c’est la réduction maximale des relations économiques entre la Russie et l’Union Européenne. Ce n’est pas la Russie, mais l’Union Européenne qui est le concurrent majeur des États-Unis sur le marché mondial. Diminuer la compétitivité des européens en les privant d’un des éléments majeurs de la régulation du coût de revient de leur production industrielle qui est l’énergie russe bon marché était l’un des éléments clés de la politique étrangère américaine.  

La troisième raison, c’est la volonté de l’affaiblissement significatif de la Russie et donc de ses capacités d’intervention vis-à-vis du futur conflit majeur qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine et dont la Russie est « la base arrière » énergétique et alimentaire de cette dernière. Quand la phase active des hostilités sino-américaines verra le jour, sans la Russie derrière, l’économie de la Chine sera condamnée.

L’Eclaireur — Comment expliquer que les Américains n’aient pas essayé (s’ils n’ont pas essayé) de déstabiliser la Russie en interne comme ils l’ont fait en Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Ce mode opératoire fait partie de leur doctrine. En Ukraine ils ont réussi, mais il ne faut pas oublier qu’auparavant, ils ont déjà fait exactement la même chose en Géorgie, en 2003, où ils ont parfaitement réussi le coup, et ont essayé de reproduire le même scénario et en Biélorussie et au Kazakhstan, entre autres. Cela n’a pas marché en grande partie grâce aux soutiens de la Russie aux pays visés.

Bien évidement qu’ils ont essayé de déstabiliser la Russie de l’intérieur. Et, de leur point de vue, ils ont parfaitement raison de le faire, car la seule et unique possibilité de faire effondrer la Russie, c’est de l’intérieur. Non seulement ils l’ont essayé, mais ils continuent d’essayer. Sauf que le mode opératoire de l’adversaire est parfaitement connu et les structures de la sécurité interne du pays sont bien adaptées pour lutter contre la menace.

La Russie n’est pas la Géorgie, et encore moins l’Ukraine, compte tenu de sa puissance et de ses structures politiques très largement soutenues par la population. La Russie est beaucoup plus stable.

L’Eclaireur — La Russie n’a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?

Oleg Nesterenko — Rappelez-vous les expertises, sérieuses, qui ont été faites sur la capacité de l’Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. À l’époque, juste avant le déclenchement, il était estimé que l’Ukraine ne pouvait tenir qu’un temps très limité face à la Russie.

Contrairement aux informations développées dans les mass medias occidentaux et malgré les événements que l’on observe sur le terrain depuis plus d’un an, j’aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l’Ukraine ne pourrait résister qu’un temps limité n’ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions. 

Mes paroles peuvent paraitre étonnantes vis-à-vis de ce qu’on observe depuis plus d’un an. Pourtant il n’y a pas à s’étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu’elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d’une table de négociations pour convenir d’une forme de reddition ? Ça n’arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d’une table de négociation étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.

« L’Ukraine s’est vue ouvrir une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à ne pas conclure de cessez-le feu avec la Russie et fournir la chair à canon. »

À Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d’éléments clés de l’accord sur l’arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l’accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociations, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu’une seule chose — que cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d’elle. C’est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c’est pareil.

Si l’Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l’accord de paix, c’est tout simplement qu’elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les évènements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l’Ukraine a reçu une proposition pour l’ouverture d’une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à s’interdire de conclure un accord d’arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main d’œuvre » combattante. C’était ça l’accord.

Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l’Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n’en parle pas beaucoup — car c’est une vérité trop gênante — mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires de l’Ukraine, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s’ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l’héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattant en un temps très réduit si les frontières n’étaient pas interdites de passage. Entre parenthèses, il faut savoir que pour quitter l’Ukraine depuis la fermeture des frontières et encore aujourd’hui, il faut débourser un pot de vin aux fonctionnaires de la douane ukrainienne qui va de 7 à 10 000 dollars américains. C’est pour dire que pratiquement aucun riche ukrainien ne combat pas en Ukraine. Mourir aujourd’hui en Ukraine — c’est le sort des pauvres. Cette information provient directement de nombreuses personnes qui l’ont payé pour quitter le pays et que je connais personnellement.

L’Eclaireur — Les réfugiés ukrainiens ont en Europe bénéficié d’un statut très protecteur, comparé notamment aux Syriens ou aux Afghans. Mais selon vous, c’est usurpé ?

Oleg Nesterenko — C’est bien le cas. D’une part, le bloc « atlantiste » est directement responsable de l’exode des populations syriennes et afghanes — il faudrait un article à part pour énumérer les actions de « bienfaisance » commises par ce bloc contre ces pays et leurs désastreuses conséquences. Et je ne parle pas uniquement, par exemple, de l’acte d’agression de la Syrie lequel est juridiquement considéré en tant que crime d’agression, selon les points a, b, c et d du paragraphe 2 de l’article 8bis du Statut de Rome de la CPI tant chérie et mise en avant ces temps-ci par ceux qui la financent. Il faut remonter bien plus loin, notamment aux origines de la création de divers courants et structures, dont l’État islamique. Si nous sommes dans la logique de l’accueil des réfugiés venus de tous les horizons, alors, c’est bien ces deux populations qui ont le plus de légitimité pour en bénéficier, sans compter les Libyens, dont les sous-traitants des États-Unis ont anéanti l’avenir de leur pays.

« Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène »

D’autre part, concernant les réfugiés ukrainiens, notamment en France, il y a ce que l’on connaît d’eux via les mass medias et il y a la réalité qui diffère grandement de la propagande. Les médias occidentaux présentent les Ukrainiens en tant qu’un groupe d’individus qui ont fui la guerre. C’est le narratif que l’on connaît. La réalité n’y correspond pas du tout.

Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène. Il y a une très nette séparation entre les réfugiés venus de l’est et ceux venus de l’ouest du pays. Ceux de l’ouest du pays, territoires traditionnellement nationalistes, ont fui l’Ukraine, tandis que leur région ne se trouvait sous aucune réelle menace. Ils ne risquaient rien, ni au début de la guerre, ni aujourd’hui. Dès le second mois du conflit, il était déjà clair que la Russie n’était nullement intéressée par cette zone. L’ouest de l’Ukraine, ce n’est ni la Syrie, ni l’Irak. La réelle motivation du départ d’habitants de cette zone vers l’Europe n’est nullement humanitaire, mais économique. 

Il faut savoir que depuis la chute de l’Union soviétique, les régions de l’ouest de l’Ukraine ont toujours vécu dans une grande pauvreté, à la limite de la misère : pratiquement toutes les richesses du pays sont concentrées à Kiev et à l’est de l’Ukraine. De 1991 au 2022, des millions d’Ukrainiens, majoritairement des régions mentionnées, sont partis travailler à l’étranger. Il y a deux destinations pour ces travailleurs : la Russie et l’Union européenne. Vous l’ignorez certainement, mais même aujourd’hui il y a plus d’un million de travailleurs ukrainiens sur le sol russe. Et je ne vous parle que du chiffre officiel de ceux qui dispose d’un permis de travail officiel. Avec le marché du travail au noir on estime qu’il y a plus de 3 millions de citoyens ukrainiens travaillant en Russie. Le nombre traditionnellement très élevé de travailleurs illégaux ukrainiens est dû à la politique de tolérance à leur égard qui a toujours eu lieu en Russie : ils ne risquent pas grande chose étant arrêté.

D’autres sont partis travailler au noir dans l’Union européenne. Quand vous avez une personne d’un village qui part travailler vers l’Europe, à terme, c’est parfois la majorité de la population du village en âge de travailler qui suit son chemin, les uns après les autres. Dans sa majorité écrasante, les hommes travaillent dans le bâtiment et les femmes qui accompagnent leurs maris — en tant que femmes de ménage. Les hommes font surtout des « rotations », car la plupart du temps, leurs familles restent au pays. Et on parle ainsi de millions de personnes. Si parmi vos lecteurs, un grand nombre n’a jamais entendu parler de cela, sachez qu’en Ukraine il n’y pas une seule personne adulte dans tout le pays pour qui mes propos ne sont une banalité.

Avec le déclenchement de la guerre, un grand nombre de familles sont parties rejoindre leurs maris travaillant au noir dans l’Union européenne. Beaucoup d’autres ont vu une opportunité pour partir et changer de vie. En partant, beaucoup ont fait louer leurs biens immobiliers à des réfugiés de l’est du pays qui ne sont traditionnellement pas attirés par les richesses de l’Europe et préfèrent rester en Ukraine. Il y a un véritable scandale en Ukraine, dont vous n’allez jamais bien évidemment entendre parler, sur ses profiteurs de guerre qui n’ont jamais été en danger et qui sont partis toucher des allocations en Europe en louant à des prix exorbitants leurs biens à de vrais réfugiés, vu la demande qui a explosé et qui a fait démultiplier les prix dans le locatif. Ce ne sont nullement des cas isolés, mais une très grande pratique dans l’intégralité des régions de l’ouest du pays. Au point qu’aujourd’hui il y est impossible de trouver le moindre bien à louer qui ne soit au prix, tout au moins multiplié par deux, et même par cinq par endroit, par rapport à celui pratiqué avant la guerre.

En tout cas, ceux qui sont originaires de l’ouest de l’Ukraine et qui ne sont pas dans l’Union européenne pour des raisons économiques sont déjà repartis chez eux depuis un moment. Je suis formel.

En revanche, ceux qui sont originaires de l’est du pays, territoires traditionnellement pro-russes, ont fui un danger on ne peut plus réel. Parmi eux, ceux qui sont partis vers l’Europe sont ceux qui n’ont pas eu de moyens financiers pour rester à l’ouest de l’Ukraine qui est une zone d’une parfaite sécurité, mais où ils se font dépouiller par des locaux qui, par ailleurs, les détestent presque autant que les Russes. Et ce que les Européens ignorent, c’est que parmi ces vrais réfugiés beaucoup sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime de Kiev et tout ce qu’il représente. S’ils ne sont pas partis vers la Russie, ce n’est dû qu’au fait qu’il n’était pas possible de traverser la ligne de front. Ils n’avaient qu’une possibilité de fuir : vers l’ouest.

En France, vous avez une part relativement importante de réfugiés ukrainiens qui sont parfaitement pro-russes, mais qui se taisent, car ils savent qu’il ne faut surtout pas que l’accueillant intoxiqué par sa propagande apprenne la vérité les concernant et les rejette pour des raisons politiques. Ce sont surtout des personnes âgées de plus de 45 ans, ceux qui ont reçu une éducation encore sous l’URSS. Ce ne sont nullement des nostalgiques du passé soviétique, loin de là. Ce sont juste ceux qui savent exactement ce qu’est la Russie et le monde russe, car ils y ont vécu.

L’Eclaireur — On a une idée du nombre d’Ukrainiens qui ont fui l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Je ne dispose pas de chiffres précis, mais on parle de millions qui sont partis vers l’Europe, dont plus de 100 000 vers la France. Il faut se rappeler que les frontières ont été fermées dès le mois de mars 2022, sans quoi la quasi-intégralité de la population masculine âgée de 18 à 60 ans aurait fui le pays et il ne resterait plus personne à envoyer à l’abattoir. Mais le pays qui a accueilli le plus de réfugiés, c’est bien la Russie. Il y a plus de 3,2 millions de personnes. Et parler des départs des habitants ukrainiens vers la Russie d’une manière forcée n’est que signe d’imbécillité et de déconnexion totale de la réalité.

Partie 2/3 : « La guerre en Ukraine, c’est la guerre du dollar »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/la-guerre-en-ukraine-cest-la-guerre

L’Eclaireur — Alors que la question se pose de la fin de la suprématie du dollar, vous dites que la guerre en Ukraine est non seulement la guerre du dollar américain, mais qu’elle n’est pas la première…

Oleg Nesterenko — Je vois que vous faites allusion à mon analyse sur les guerres du dollar, publiée cela fait quelque temps… En effet, ce n’est pas la première, ni même la deuxième, mais la troisième guerre du dollar. La première, c’était la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. La deuxième, celle de la guerre contre la Libye de Kadhafi. Et la troisième, donc, contre Moscou sur le territoire de l’Ukraine, menée sur le territoire d’un État tiers tout simplement parce qu’on ne peut pas mener la guerre contre les Russes directement chez eux. Et ce n’est que la guerre hybride et par procuration qui peut avoir lieu face à la Russie.

S’agissant des deux premières guerres du dollar, il faut d’abord comprendre que des pays comme l’Irak et la Libye sont, avant tout, des grandes puissances énergétiques. Des puissances qui ont osé mettre la monnaie américaine en danger. En 2003, Saddam Hussein avait mis sa menace à exécution : celle de cesser de vendre les hydrocarbures et le gaz en dollar américain. Saddam Hussein était le premier à soulever la question de la légitimité du dollar, du pétrodollar et, surtout, à agir d’une manière très significative contre ce dernier. Il a alors signé son arrêt de mort.

En février 2003, Saddam Hussein a vendu 3 milliards de barils de pétrole brut pour un montant supérieur à 25 milliards d’euros. Cette vente a eu lieu bien en euros et non pas en dollars américains. Un mois plus tard, les États-Unis envahissaient l’Irak. On ne connaît pas les chiffres exacts, mais on estime le nombre de victimes à un million, dont une sur deux était mineure. Sans parler des centaines de milliers de morts supplémentaires dans les années qui ont suivi à la suite de la destruction totale de l’infrastructure sociale et économique du pays. D’ailleurs les Américains eux-mêmes, leurs analystes dignes de ce nom, le reconnaissent.

En 2009, en Libye, c’est aussi une guerre du dollar qui a eu lieu. Président de l’Union africaine à cette époque, Mouammar Kadhafi a proposé à tout le continent africain une véritable révolution monétaire : se soustraire de la domination du dollar américain et créer une union monétaire panafricaine. Avec elle, les exportations du pétrole et d’autres ressources naturelles du continent noir auraient été payées non pas en dollar ou pétrodollar, mais dans une nouvelle monnaie qu’il appellerait le dinar-or. Lui aussi a signé son arrêt de mort.

Si de telles déclarations avaient été faites non pas par l’Irak ou la Libye, richissimes en pétrole et le gaz, mais, par exemple, par le Burkina Faso qui est riche en or, mais dépourvu des réserves prouvées en hydrocarbures — il n’y aurait eu aucune guerre. L’Irak de Saddam Hussein et la Libye de Kadhafi, étant des puissances énergétiques dotées de réserves gigantesques étaient un danger existentiel pour l’économie américaine. Les deux leaders avaient annoncé ouvertement et officiellement qu’ils voulaient se débarrasser du dollar américain. Ce sont aussi deux pays avec lesquels les États-Unis n’avaient pas à craindre de conséquences néfastes dans le cas d’une agression. Il fallait donc les anéantir. Et cela a été fait sans tarder.

Avec Moscou, ce n’était pas possible. La Russie, ce n’est ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Libye. Avec la Russie, les États-Unis ne pouvaient agir qu’indirectement.

L’Eclaireur — Mais qu’est-ce que la guerre entre l’Ukraine et Moscou a à voir avec le dollar américain ? 

Oleg Nesterenko — Moscou a réellement menacé le statut du dollar américain sur la scène internationale, et, donc, toute l’économie américaine derrière. Dès l’arrivée de Poutine au pouvoir, bien avant 2021 et même avant le coup d’état anti-russe en Ukraine en 2014, la Russie, qui est une puissance énergétique de premier plan, a entamé le processus de liquidation des bons du Trésor américain (détenus par l’État russe, NDLR), bons libellés en dollar.

En cinq ans, de 2010 à 2015, la Russie a divisé par deux le nombre de bons du Trésor américain qu’elle détenait. Alors que jusque-là, elle faisait partie des plus gros détenteurs au monde, elle n’en possède quasiment plus aujourd’hui.

En parallèle, la Fédération de Russie a également commencé à se séparer progressivement du système des pétrodollars en concluant des accords commerciaux payables en monnaie nationale, à commencer par la Chine. Des quantités gigantesques de produits énergétiques ont commencé à être payées en yuan chinois et en rouble russe.

C’étaient les débuts des débuts de la nouvelle guerre qui a commencé à être préparée et qu’on connaît depuis février 2022.

« La valeur du dollar n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis »

En parallèle, il existe un accord non officiel entre la Russie et la Chine d’une synchronisation des actions contre les États-Unis. La Chine se débarrasse ainsi également et progressivement du débiteur américain. En 2015, la Chine détenait pour plus de 1270 milliards en bons du Trésor américain ; aujourd’hui c’est dans les 950 milliards — le niveau le plus bas depuis plus de 10 ans.

C’est la Chine qui est désignée comme l’adversaire numéro 1 des États-Unis, mais c’est bien la Fédération de Russie qui a déclenché le processus de la libération du monde du système des pétrodollars.

Avec le déclenchement en février 2022 de ce que j’appelle la phase active de la guerre qui dure depuis bientôt 10 ans, la Russie et la Chine, en tandem, cette fois de manière officielle puisque les masques sont tombés, incite les banques centrales de par le monde à repenser le bien-fondé de leurs investissements dans des obligations du Trésor américain et, donc, dans l’économie et le bien être des Américains.

Le dollar américain, c’est une monnaie de singe. Il n’y a rien derrière. Rien de tangible. La valeur d’aujourd’hui du dollar américain n’a strictement rien à voir, pour sa majeure partie émise, avec de réels actifs qui devraient l’assurer. Sa valeur n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis. La domination qui supprime tous les mécontents.

L’Eclaireur — Avec la dédollarisation, l’euro, que personne n’a, semble-t-il, poussé aurait-elle pu être une alternative au dollar ? 

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas sous-estimer le poids et le rôle potentiel de l’euro. Par le passé, Saddam Hussein, par exemple, a voulu vendre son pétrole non pas en dollar, mais en euro. Et c’est, d’ailleurs, la raison principale de la guerre d’Irak et de l’assassinat de Saddam. L’euro peut, ou plutôt pourrait, jouer un rôle plus important qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais, je ne crois absolument pas que cela aura lieu. Le potentiel ne sera pas réalisé. Tout simplement parce que la politique européenne est profondément soumise à la volonté américaine.

Les États-Unis ne permettront jamais que la monnaie du vassal leur fasse de l’ombre. Et avec le niveau de la médiocrité des hauts responsables ou, plutôt, il faut dire des irresponsables de l’Europe et de la majorité des chefs d’État qui la compose aujourd’hui, les Américains et leur monnaie n’ont vraiment rien à craindre du côté de l’euro. Les initiatives des leaders européens sont tellement, la plupart du temps, anti-européennes et antinationales que ceux-ci ressemblent davantage à des consuls honoraires des États-Unis sur le vieux continent qu’à autre chose.

Et comme si cela n’était pas déjà suffisant, pratiquement demain — en 2025 — la présidence du Conseil de l’Union européenne sera tenue par les Polonais. La Pologne est un agent direct, pratiquement le salarié des États-Unis au sein de l’UE. Les Polonais prendront la tête de l’UE juste après la Hongrie et feront le nécessaire pour anéantir les moindres acquis souverainistes des rebelles hongrois. Deux ans avant que cet événement déplorable ait lieu, ils ont d’ores et déjà annoncé que leur principale priorité sera le renforcement de la « collaboration » de l’UE avec les États-Unis. Dans les années qui vont suivre, les restes très modestes de l’autonomie européenne, militaire et économique, vont être encore davantage réduits et ne seront que symboliques.

« Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration »

Ce n’est pas pour rien qu’aucune puissance au monde, y compris les États-Unis et encore davantage la Russie et la Chine, ne reconnaisse l’UE en tant qu’interlocuteur sérieux et ne privilégie de traiter qu’au niveau des états membres séparément. Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration.

Mais je ne crois pas, néanmoins, au pire scénario pour la monnaie européenne — sa disparition. Car le bateau de l’euro est déjà parti beaucoup trop loin en mer et ne dispose plus de carburant pour revenir en arrière sans faire couler les économies des pays membres. Mais, cela étant, je suis plus qu’un eurosceptique. Non pas que je suis contre la réunion des pays occidentaux autour d’un centre européen — loin de là : l’histoire de l’humanité démontre que tout va vers la réunion des forces similaires qui ont la même vision des choses, des valeurs et des objectifs similaires.

C’est juste que le projet en sa version optimiste, l’image idéale — c’est une chose ; la réalité — s’en est une autre. En observant la « dégénérescence » ces dernières décennies et surtout depuis 2004, du beau projet européen initial, il n’est plus possible d’ignorer que l’Union européenne n’est devenue qu’une sorte d’hydre dysfonctionnelle, dont chaque tête a ses propres idées. Il est plaisant de constater que la Russie à elle seule a réussi à faire se resserrer ces têtes. C’est la peur, la haine et les phobies qui les ont rapprochés davantage que tout le reste du projet européen.

L’Eclaireur — Comment se porte l’économie russe au regard des sanctions mises en œuvre par les Occidentaux ?

Oleg Nesterenko — À court et à moyen terme, les retombées des sanctions occidentales contre l’économie russe sont relativement faibles. Du point de vue du niveau de vie de la large majorité de la population, l’effet de ces sanctions est tout simplement inexistantes. Cela étant, il ne faut pas être naïf : à long terme, bien évidemment, il y aura certains domaines d’activité qui souffriront jusqu’à un certain degré. Degré qui dépendra d’un grand nombre de variables.

En parlant des conséquences des sanctions occidentales contre la Russie, il ne faut pas perdre de vue le sens même du déclenchement desdites sanctions. Dans chaque business plan, il y a la présence obligatoire et fondamentale des notions de l’investissement et du retour sur investissement dans des limites temporelles prédéfinies d’une manière précise. La première bonne question à se poser est : est-ce que les sanctions sont parvenues à leurs objectifs fixés dans le temps et les ampleurs précalculées ?

Les faits sont connus, bien qu’ils soient soigneusement minimisés et déformés par ses auteurs, afin de se sauver la face : les objectifs visés par les sanctions déclenchées étaient l’effondrement de l’économie de la Fédération de la Russie qui aurait dû menerde facto, à la capitulation de la Russie dans le cadre du conflit en Ukraine. Le résultat de cette entreprise est un échec total. Il n’y a eu aucun effondrement. Il n’y a aucun effondrement aujourd’hui et il n’y aura aucun effondrement demain. En parler n’est que pures spéculations fantaisistes coupées de la réalité.

Les sanctions qui avaient les plus grandes chances de réussite ont été mises en place au tout début de la confrontation. Surtout celles de la seconde et de la troisième vague qui ont visé les fondements mêmes de l’infrastructure du système financier de la Russie, les capacités des acteurs publics et privés de lever des capitaux auprès des marchés financiers mondiaux, ainsi que la déconnexion de centaines de banques russes du système Swift, dont des banques « systémiques ».

Ces sanctions faisaient partie du business plan initial et ont été jugées pleinement suffisantes pour arriver à des objectifs préétablis de l’effondrement de l’économie russe dans des délais limités, inférieurs à douze mois. Toutes les autres vagues de sanctions, qui ont eu lieu par la suite et qui auront encore lieu à l’avenir, sont sans aucune mesure aussi dangereuses pour la stabilité économique et financière de la Russie et ne sont que des gesticulations assez chaotiques dues à l’effondrement du projet initial occidental.

« Les sanctions n’ont aucune chance d’arrêter la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine »

Les retombées de ces actions sont-elles néfastes pour le pays à long terme ? La réponse est non. Je rappelle que ce n’est pas depuis 2022, mais depuis 2014 que la Russie fait l’objet d’importantes sanctions de la part du camp occidental. On ne parle plus du tout de ces sanctions « originelles » dans la propagande « atlantiste » ; et pour cause. Non seulement, l’économie russe n’a été nullement ébranlée malgré les jubilations de Barak Obama — « l’économie russe est en morceaux ! » au moment d’une importante, mais ponctuelle, chute du cours de la monnaie russe — mais en plus, les sanctions ont joué le rôle de catalyseur et ont grandement renforcé la souveraineté de l’économie nationale. 

Nul besoin de commenter les propos de Bruno le Maire du 1er mars 2022 sur l’anéantissement imminant de l’économie russe https://www.youtube.com/watch?v=Ntzacqlm-Ac, qui sont encore plus ridicules que ceux d’Obama et qui ne font que démontrer, une fois de plus, l’amateurisme flagrant de ce monsieur occupant un poste qui ne coïncide pas avec ses aptitudes et compétences professionnelles.

La nature a horreur du vide. Si dans les pays à capacités réduites de la coopération à l’international les embargos peuvent maintenir le vide sectoriel artificiellement créé, cela ne fonctionne pas vis-à-vis des grandes puissances dont les économies ne peuvent jamais être tenues dans l’isolement à long terme. Des alternatives au niveau national et international sont toujours mises en place.

Ainsi, les restrictions des importations alimentaires en provenance de pays qui ont soutenu les sanctions contre la Russie se sont traduites par la croissance et la consolidation, et de manière très significative, du secteur agroalimentaire. En seulement quelques années de sanctions, la Russie est passée de grand importateur de produits agroalimentaires à exportateur. D’autres secteurs sont en train de devenir autosuffisants et, au terme des hostilités russo-occidentales, deviendront quasi-impénétrables pour les acteurs économiques européens.    

Les entreprises des secteurs de l’énergie et de la défense contournent aisément les sanctions en refusant tout simplement d’utiliser le dollar américain dans leurs transactions internationales au profit de la devise russe et celle du pays partenaire. Ceci en accélérant par la même occasion le processus de la dédollarisation du monde, cette monnaie qui est devenue hautement toxique.

Dans le secteur financier, anticipant dès 2015 le risque d’être coupé un jour du système international de messagerie bancaire Swift contrôlé par l’Occident, la banque centrale de la Fédération de Russie a créé son propre système de transmission interbancaire, le système SPFS, ainsi que son propre système de paiement pour cartes bancaires, le système MIR. Les deux systèmes sont utilisables à l’international et sont déjà liés au système bancaire chinois Chinese Union Pay. D’autres pays vont rejoindre SPFS. Le grand outil de menaces et de chantage permanent du camp américano-centrique vis-à-vis du reste du monde d’être coupé de leur SWIFT n’est plus considéré comme une fatalité et un danger existentiel.

Parallèlement, aujourd’hui nous discutons très sérieusement non seulement de la création d’une nouvelle monnaie commune à des pays du Brics, mais également de la monnaie numérique : le rouble numérique. La monnaie sera un excellent moyen supplémentaire de se débarrasser de la contrainte des sanctions illégales, car elle pourra être utilisée sans faire appel aux services des banques qui elles-mêmes peuvent craindre de faire l’objet d’hostilités occidentales.

L’Eclaireur — Selon vous, l’Occident a donc plus à craindre, et notamment du retour de bâton de ses sanctions ?

Oleg Nesterenko — Les relations économiques russo-allemandes détruites, les retombées sur l’économie allemande par exemple seront dramatiques. L’industrie allemande, dont une belle partie est énergivore, est déjà en grande difficulté vu que ses coûts de production ont tout simplement explosé et que ses concurrents directs, non européens, en commençant par les Américains, n’ont pas les problèmes que les Allemands viennent de se créer. 

Dans l’Union Européenne qui est, en fait, la seconde grande cible collatérale des sanctions anti-russes américaines, la plupart des projets de coopération intracommunautaire dans les domaines scientifiques, technologiques et énergétiques sont déjà revus à la baisse. À moyen terme, les pertes totales de l’ensemble des pays de l’UE dues aux sanctions contre Moscou sont estimées à plusieurs centaines de milliards d’euros.

Quand j’ai parlé des restrictions des importations alimentaires en provenance des pays hostiles vers la Russie, il ne faut pas oublier que les agriculteurs européens y perdent des milliards d’euros chaque année et perdront, à terme, encore des dizaines de milliards, car le marché russe est fermé pour eux à très long terme. Et même dans un avenir éloigné, quand les restrictions russes seront levées, les parts du marché qu’ils pourront reprendre seront dérisoires par rapport à celles qu’ils ont eues par le passé.

Côté tourisme, en Europe, c’est surtout la France qui paie la facture. Il n’y a plus de tourisme entre la Russie et la France. Si vous consultez les professionnels du secteur de l’hôtellerie-tourisme du sud de la France, pour eux c’est désastreux, de même que pour le secteur de l’immobilier. Depuis 30 ans, le client russe était majeur en termes de chiffre d’affaires. Les mass medias cachent très soigneusement cette réalité.

Pour le secteur des énergies, ce n’est même pas la peine d’en parler. On connaît tous l’ampleur de la catastrophe. Catastrophe qui est tant bien que mal dissimulée par de gigantesques compensations de l’État faites en creusant davantage la dette publique déjà démesurée et qui ne sera certainement pas remboursée. 

« En économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas ».

À partir d’aujourd’hui, ce sont les États-Unis qui non seulement feront la régulation du coût de revient des industries énergivores, mais également prendront la décision du prix d’une baguette à la boulangerie ou de la facture de chauffage pour les ménages. Et ceux qui pensent que les Américains feront des cadeaux à leurs concurrents vassalisés que sont les Européens, qu’ils laissent tomber leur mauvaise habitude de rêver, cela ne leur réussit pas…

D’une manière générale, tous ceux qui ont suivi le projet américain subissent et subiront des conséquences négatives sur leurs économies, des conséquences bien plus néfastes que celles que la Russie connaîtra dans les années à venir. Car en économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas.

Pour que la situation change, notamment en France, la politique étrangère française doit changer de manière radicale. Mais avec la propagande relayée d’une manière très poussée par les médias mainstream et le conditionnement de l’électorat français, il est clair que même les futures élections de 2027 n’ont aucune chance de faire venir qui que ce soit au pouvoir qui permettrait une significative amélioration des relations avec la Russie.

L’Eclaireur — Pour vous, les trains de sanctions (le 11e actuellement) n’ont plus aucune efficacité ?

Oleg Nesterenko — Toute la gamme des sanctions sérieuses contrôlables par le camp atlantiste est déjà épuisée.

Parfois, au niveau des restrictions, l’occident tombe dans le ridicule le plus grotesque. Par exemple, l’une des sanctions mises en place était l’interdiction aux chats domestiques de participer à une compétition internationale en Europe. Je me suis déjà posé la question : pourquoi les oiseaux migrateurs n’ont pas encore été sanctionnés ? Si les Polonais ne le font pas encore, ils devraient commencer à les abattre à l’entrée de leur espace aérien…

L’une des principales sanctions mises en place est celle contre le pétrole russe. Quel est le résultat ? La Russie a vendu au premier trimestre 2023 encore plus du pétrole qu’avant même le début de la guerre en Ukraine.

L’embargo sur l’or russe ne fonctionne pas non plus. Et, cette fois-ci, je le regrette même… Car demain l’or jouera un rôle bien plus important dans l’économie mondiale qu’aujourd’hui. À la place du gouvernement russe, j’aurais grandement restreint les exportations d’or russe et depuis un moment. Il faut savoir que si les réserves nationales en or aux États-Unis et en Allemagne n’ont pratiquement pas bougé en volume depuis l’an 2000 — et en France elles ont même grandement diminué — en Russie, elles ont été multipliées par six sur la même période. Mais il est important de les augmenter davantage.

Côté sanctions sérieuses, il ne reste que celles qui passent par le chantage et les menaces des partenaires de la Russie. Mais vu qu’il s’agit à chaque fois d’éléments stratégiques, voire vitaux pour les pays visés, les chances de réussite sont proches de zéro.   

Aujourd’hui, on parle de sanctions contre l’énergie nucléaire, contre l’atome russe. Ces projets sont totalement irréalistes. Ce que veulent les responsables, ou plutôt les irresponsables de la politique européenne, ne marchera jamais. Les bureaucrates de Bruxelles exigent de la Hongrie, qui dépend grandement de l’atome russe, de l’abandonner. Or, pratiquement la moitié de l’énergie du pays vient d’installations nucléaires construites par les Russes. Et aujourd’hui, de nouvelles installations nucléaires sont en train d’y être construites afin d’accroître l’indépendance énergétique des Hongrois. Quand j’entends Von der Leyen demander à Orban de faire une croix dessus… Les pertes pour le peuple hongrois seraient gigantesques. En s’inclinant devant Bruxelles, ils reviendront trente ans en arrière. Et c’est de la pure fantaisie d’imaginer que le gouvernement hongrois fera preuve d’une telle folie.

Josep Borrell (le chef de la diplomatie européenne, NDLR) a également évoqué les sanctions contre l’Inde et les produits pétroliers russes raffinés dans le pays. La mise en place de telles sanctions serait une pure folie et coûterait très cher à l’Europe, car l’Inde dispose d’un grand nombre de leviers de représailles contre l’économie européenne.

Partie 3/3 : « En France, la liberté d’expression n’est qu’un récit pré-formaté et pré-conditionné »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/en-france-la-liberte-dexpression

L’Eclaireur Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ?

Oleg Nesterenko — Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre…Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-medias et la propagande « atlantiste » dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses.

Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ?

Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre de Tchétchénie était menée sur un territoire minuscule et contre des forces qui étaient incomparablement plus petites et incomparablement moins armées que celles de l’armée ukrainienne dopée par l’Occident collectif durant plus de sept ans avant même la riposte russe de février 2022. Et on trouve encore des plaisantins qui parlent du projet de guerre en deux semaines. Non, la Russie n’a jamais eu l’idée de se prendre pour Israël face à l’Égypte dans la guerre du Sinaï…

Quelques mots sur la guerre en Tchétchénie qui est également méconnue ou, plus exactement, mise sous le tapis en Occident. C’était une opération antiterroriste, car en face c’étaient réellement des terroristes islamistes, porteurs d’idéologies qui n’ont rien à voir et qu’il ne faut pas confondre avec l’islam traditionnel qui régule d’une manière parfaitement saine la vie dans les pays musulmans de par le monde, y compris en Russie où la communauté musulmane est très importante. 

Beaucoup ignorent que près d’un tiers des citoyens de la Fédération de Russie sont des musulmans. Et ce sont des musulmans non pas venus d’ailleurs, mais des musulmans dont la terre de la Russie est la terre natale et historique pour leurs diverses ethnies. 

En ce qui concerne les islamistes indépendantistes tchétchènes, très largement influencés par des mouvances radicales de l’étranger, ils ont entamé dès 1991 la création de l’État islamique tchétchène d’Itchkéria (la République tchétchène d’Itchkéria) : avec l’instauration de la charia dès 1995, les lapidations, les décapitations publiques et autres éléments fort sympathiques d’un califat digne de ce nom. À noter que ces islamistes radicaux ont été directement et officiellement soutenus, une fois de plus, par la communauté occidentale bienveillante, dont la France, parallèlement à la reconnaissance de leur État islamique tchétchène par deux anciens grands amis sponsorisés par l’Occident : l’Afghanistan des talibans et la Géorgie de Zviad Gamsakhourdia.

En fait, non pas depuis hier, mais depuis 1944, et, surtout dans les trente dernières années, l’Occident « atlantiste » s’est montré prêt à soutenir le diable en personne, dès lors qu’il était soit russophobe et soit prêt à combattre la Russie. Le plus drôle c’est qu’en l’affirmant, je n’exagère que très légèrement.

L’Eclaireur — Revenons à la guerre en Ukraine… Cette guerre était-elle inéluctable ?

Oleg Nesterenko — La Russie ne pouvait pas ne pas entrer en guerre. Si elle ne l’avait pas fait, l’Ukraine serait devenue à moyen terme un territoire de l’OTAN. Je ne vous parle même pas des massacres vis-à-vis des populations du Donbass. Ceux qui vous diront que les ultranationalistes Ukrainiens n’auraient pas fait un massacre de masse mille fois supérieur à celui d’Odessa en 2014, s’ils avaient pris le contrôle des villes de Donetsk et de Lougansk, n’ont pas la moindre idée de quoi ils parlent. 

La purge totale de tout ce qui est russe ou pro-russe faisait et fait toujours partie des plans de Kiev. Et quand vous avez les trois quarts de la population de ces régions qui ne sont pas juste des anti-nationalistes ukrainiens, mais qui ont la détestation profonde du régime de Kiev et de tout ce qu’il représente — et je sais de quoi je parle — je vous laisse imaginer l’ampleur des massacres qui se seraient produits si la Russie les avait abandonnés à leur sort.

Tous les Ukrainiens ne sont nullement des ultranationalistes ou des néonazis, mais leur part en Ukraine est assez importante et est incomparablement plus importante que celle des ultranationalistes ou des néonazis en France. Par ailleurs, il y a une énorme différence entre êtes extrémiste marginal ou extrémiste ayant accédé au pouvoir d’un pays.

« En interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde »

Le risque de l’escalade incontrôlée est grand si l’Ukraine intègre l’OTAN. Si Kiev lançait d’une manière unilatérale les hostilités pour prendre la Crimée, sans par exemple l’aval de Paris — et Kiev a parfaitement l’intention de le faire — la Russie déclarera la guerre à l’Ukraine. Elle déclarera la guerre à un pays de l’OTAN. Et, dans le cadre de l’article 5 de l’OTAN, Paris serait obligé, à moins de quitter immédiatement l’organisation, de faire la guerre à Moscou d’une manière ouverte et non pas par procuration comme elle le fait aujourd’hui.  Si cela arrivait, il serait quasiment impossible que la Russie ne procède pas par une ou plusieurs frappes ciblées avec des armes nucléaires tactiques. Ceci est clairement inscrit dans la doctrine militaire russe, il n’y a pas d’interprétation à faire. Et si à cette frappe nucléaire tactique il y a la moindre riposte de la part de l’OTAN, l’humanité connaîtra l’Apocalypse.

Pour ceux qui ne comprennent pas l’évidence : si la Russie n’était pas entrée en guerre en février 2022, après la purge du Donbass par Kiev, le prochain pas serait obligatoirement et inévitablement son entrée dans l’OTAN. Et, étant très encouragé par l’inaction de Moscou qui se serait limité à des déclarations de protestation — l’invasion de la Crimée, constitutionnellement territoire de la Fédération de Russie, avec la frappe nucléaire russe qui la suivra serait des événements aussi certains que deux plus deux égale quatre.

Je suis particulièrement étonné que les prétendus experts qui polluent les plateaux télé et dont la majorité souffre d’une forme grave de myopie analytique, soient dans l’incapacité de comprendre un fait pourtant clair : en interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde. Je vais même dire une chose qui révoltera les soupirants atlantistes : la guerre en cours EST en train de sauver le monde. 

La question à poser n’est pas si la frappe nucléaire aurait lieu, mais qui sera la cible en premier pour calmer tous les autres qui se reposent sur la programmation neurolinguistique sur le bluff russe. Le « bluff » dont tout le monde en Europe a encore parlé le jour avant l’entrée de la Russie en guerre et qui, apparemment, n’a toujours rien appris à personne du côté de l’OTAN.

« Ce projet de “blitzkrieg” contre Moscou est devenu une guerre d’usure »

En ce qui concerne l’Occident collectif regroupé autour des États-Unis, aucun indice, économique ou militaire, ne montre que son implication dans cette guerre était prévue pour durer. Initialement, il était prévu de mettre la Russie en position d’agresseur puis d’y ajouter le paquet de sanctions qu’on connaît. Et, à l’époque, pratiquement tous les analystes « atlantistes » ont considéré que ces sanctions seraient suffisantes pour faire écrouler l’économie russe et mettre la Russie dans l’incapacité de continuer la confrontation.

L’idée était donc de lui imposer des conditions économiques insupportables, de faire se soulever les populations russes contre le pouvoir et ainsi faire effondrer la Russie. Résultat ? Les relations entre la Russie et l’Union européenne, dont l’industrie était viable et parfaitement concurrentielle vis-à-vis des États-Unis en grande partie grâce aux livraisons de l’énergie russe à de très bons prix, négociés et assurés par des contrats à long terme, ont été détruites. Et détruites à très long terme. Là, après tant d’années du travail de sabotage des relations Russo-européens, c’est une très grande victoire pour les États-Unis.

L’idée était également de mettre la Russie à genoux pour que, lors de la future guerre qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine, la Russie ne puisse se permettre le soutien considérable de la Chine sur les plans énergétique et alimentaire notamment.

Cela n’a pas fonctionné. La Russie s’est montrée beaucoup plus résistante, économiquement parlant, ce qui personnellement ne m’étonne pas, connaissant un peu le système monétaire, les actions régulatrices de la banque centrale russe et les réserves dont la Russie dispose.

Ce projet de « blitzkrieg » contre Moscou est devenu une guerre d’usure. Moscou a obligé les États-Unis et l’Occident collectif à faire une chose qui n’était pas prévue. Tous les problèmes qu’on constate aujourd’hui aux États-Unis et dans l’Union européenne liés à la guerre en Ukraine (les livraisons d’armes, les complications économiques, etc.) n’étaient pas prévus. Ils pensaient se serrer la ceinture pour quelques mois. Cela s’est passé autrement. Et ce sont les populations qui payent et qui vont payer encore très longtemps la facture.

L’Eclaireur — Reste-t-il une place pour la médiation après l’échec d’Israël et de la Turquie ? La Chine ?

Oleg Nesterenko — Quand on parle de médiation, Chine ou qui que ce soit, il n’y a aucun poids réel derrière. C’est juste un rempart entre deux parties, entre la Russie et l’Ukraine, mais un rempart qui n’est pas capable d’influencer qui que ce soit. Et même l’Ukraine n’a rien à faire dans de telles négociations. Une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis. Toutes les autres parties qui ont joué et qui joueront le rôle de médiateur ou de participants ne sont que des figurants.

Quand Emmanuel Macron, celui qui livre les armes et munitions qui tuent les Russes, parle de l’idée de se mettre en position de médiateur, j’ai du mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête pour imaginer que Moscou acceptera ne serait-ce qu’un instant la folle idée de lui donner le moindre rôle dans les futurs pourparlers à ce personnage.

En disant qu’une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis, il faut souligner que si par le passé, par exemple lors de la crise cubaine, de la guerre en Corée, de la guerre au Vietnam, les États-Unis ont toujours eu une volonté de trouver des accords ou des consensus, l’administration à Washington a ces dernières années connu une certaine forme de dégénérescence politique. On constate qu’elle n’essaie même pas d’arriver au début d’un moindre accord. Et c’est une tendance très dangereuse. Si ceux qui ont fait installer Joe Biden au pouvoir et qui tirent les ficelles restent au pouvoir après novembre 2024, le futur du monde à moyen terme, je le vois très en noir.

C’est donc une question de volonté, pas de médiation. Pour Moscou, il y a une volonté, même si au début du conflit la Russie avait l’intention de changer le régime ukrainien. Mais, en constatant qu’une certaine partie des Ukrainiens veulent rester sous le régime actuel, qu’ils y restent…

Par contre, les territoires qui ont été toujours profondément pro-russes et dont la majorité des habitants ne veulent pas et n’ont jamais voulu vivre sous le nouveau régime ultranationaliste russophobe de Kiev — malgré les arguties proférées par les médias mainstream — ces territoires ne seront jamais laissés à l’Ukraine. De même, aucun arrêt des opérations militaires n’aura lieu du côté russe sans un engagement officiel de l’Ukraine de ne jamais entrer dans l’OTAN, car une telle action signifiera une future guerre nucléaire quasi inévitable pour des raisons que j’ai déjà évoquées.

L’Eclaireur — Cette guerre est aussi une guerre de l’information, ce qui est somme toute normal de la part des États, pas des médias dont le rôle serait, si ce n’est de faire la part des choses, de présenter les deux faces… Or on voit que l’information, si elle n’est pas fausse, est très sélectionnée dans les mass medias en France… Même chose en Russie ?

Oleg Nesterenko — Ici, on parle beaucoup de la liberté de parole. Je l’observe depuis vingt-cinq ans et je peux vous affirmer que la liberté de parole en France n’existe pas. Enfin, tout le monde a la possibilité de dire vraiment tout et n’importe quoi. Mais ce n’est pas cela la véritable liberté de parole. Il y a une vraie liberté de parole que si elle est fondée sur une vraie liberté de pensée. 

La différence entre la Russie et la France c’est qu’en France les « victimes » ne savent pas qu’elles sont des victimes. Elles pensent qu’elles bénéficient de la liberté de parole, qu’elles sont au courant de tout puisque tout le monde parle plutôt librement de tout. C’est complètement faux. Le danger existentiel à la liberté de pensée et à la liberté de parole qui en découle est, justement, dans la croyance ancrée du sujet en sa liberté. 

Le système de la gouvernance occidentale est passé maître dans le domaine de la chirurgie esthétique profonde sur l’esprit des masses sans laisser la moindre cicatrice qui puisse trahir le laborieux travail du conditionnement informationnel réalisé au quotidien sur les cerveaux des victimes. La « libre » expression des sujets opérés qui en découle n’est que le récit préformaté et préconditionné, le comportement individuel et collectif étant aligné sur les besoins des gouvernants.    

Il ne faut pas oublier que les médias français sont grandement financés par l’appareil d’État. J’ai rencontré des responsables de médias en tête-à-tête qui m’ont dit ne pouvoir en aucun cas se permettre de dire tout ce qu’ils veulent, surtout en matière de politique étrangère gouvernementale, sans risquer de perdre les subventions qu’ils reçoivent de l’État. C’est aussi simple que cela.

Sans parler [du fait] que la majorité écrasante des médias qui parlent des sujets internationaux n’ont strictement aucune réelle idée de ce dont ils parlent, car ils n’ont aucun de leurs correspondants sur place. Et ceux qui vont place savent déjà ce qu’ils vont raconter avant même d’y aller. 

Pour remplir leurs pages, les autres ne font qu’acheter les informations à des structures comme l’Agence France Presse, un organisme financé par l’État à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an, soit un tiers de son chiffre d’affaires. L’AFP qui n’est qu’un centre de relais de la propagande étatique. À combien s’élèvera sa dotation d’État s’ils osent un jour ignorer la volonté de l’Élysée sur des informations traitant de politique étrangère ?

Joseph Goebbels, le patron de la propagande du 3e Reich, disait : « le mensonge dit une fois reste un mensonge ; le mensonge dit dix fois reste un mensonge ; le mensonge dit mille fois devient une vérité ».

« Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir ».

Comme je l’ai toujours dit à mes étudiants par le passé : pour avoir ne serait-ce que le début de l’aperçu de la vérité, vous devez consulter, au moins, trois sources d’information « amies », trois sources « ennemies » et trois sources neutres.

La liberté de pensée n’existe pas en Occident, car les mêmes informations répétées en écho sont prises pour de la vérité. Si l’oppression dans les dictatures se fait « à la hache », et c’est donc visible, gros comme une maison, en Occident, elle se fait « au scalpel », car il est important de faire croire aux électeurs à l’illusion qu’ils disposent de la liberté de parole basée sur la liberté de pensée. Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir.

Quand, dans quelques mois ou quelques années, il s’avérera que les informations diffusées par les médias ont été de purs mensonges, cela n’aura plus aucune importance : le projet sera déjà réalisé et classé.

En Russie, du fait que du temps de l’Union soviétique un seul organe décidait qui va dire quoi, les Russes sont naturellement méfiants vis-à-vis des flux d’informations. Ils savent très bien que ce qu’ils entendent sur les chaînes ou ce qu’ils lisent dans les journaux subventionnés par l’État n’est que la version officielle et qu’elle est toujours à nuancer. Et, surtout, les Russes ont une véritable alternative dans leurs sources. Concernant la guerre en Ukraine, les Russes, par exemple, ont une parfaite liberté et possibilité de consulter les informations ukrainiennes, car une partie relativement importante de leurs médias sont en langue russe. Les Russes ont donc accès aux informations des deux côtés des barricades. 

En Russie, peu de monde consulte la presse occidentale à cause de la barrière de la langue, mais le choix entre les médias d’État, les médias alternatifs, les médias de l’opposition et les médias ukrainiens est très important. Ainsi, le Russe moyen dispose d’un choix d’information plus important que le Français moyen. Et quand les Russes prennent des positions arrêtées, c’est bien en parfaite connaissance de cause.

L’Eclaireur — Parce qu’il n’y aurait pas de lavage de cerveau en Russie ?

Oleg Nesterenko — En e qui concerne la Russie — on vient de faire le tour de la réalité. Sans reparler du lavage de cerveau institutionnalisé en France, dont l’unique information relayée par les mass-medias est celle imposée par le camp « macroniste », si vous voulez parler du lavage de cerveau — il faut se tourner vers l’Ukraine. Je vous donne un exemple tangible sur l’Ukraine. Quand j’ai parlé des réfugiés de l’est de l’Ukraine, âgés de plus de 45 ans et qui sont en grande partie pro-russes, il faut bien dire que c’est tout à fait différent pour les moins de 30 ans. 

Depuis la disparition de l’Union soviétique, il y a un gigantesque lavage de cerveau institutionnalisé de la part de l’État ukrainien. Et ce lavage de cerveau s’est accéléré d’une manière exponentielle dès 2014. À l’école ukrainienne, tous les manuels ne sont pas juste patriotiques, mais bien ultranationalistes. Comme le disait bien Romain Gary : « le patriotisme, c’est l’amour des siens ; le nationalisme, c’est la haine des autres ». Si vous prenez un manuel de l’histoire ukrainienne, je vous assure que vous allez avoir les cheveux qui se dressent sur la tête — si vous êtes une personne raisonnable — car vous allez y trouver, par exemple, que les légions de la Waffen-SS sont des héros et que les Français sont, en fait, les descendants des Ukrainiens. Que si les Français de l’Antiquité s’appelaient les Gallois, c’est parce qu’ils sont originaires de la région de l’ouest de l’Ukraine qui s’appelle la Galicie. Non, ce n’est pas le délire d’un malade mental échappé d’un asile. C’est l’extrait d’un manuel officiel de l’histoire de l’Ukraine imprimé par le ministère de l’Éducation nationale de l’Ukraine. C’est exactement cela l’éducation nationale ukrainienne, surtout depuis 2014.

Je vous donne également l’exemple d’une famille de réfugiés d’Odessa, dont la mère âgée de moins de 50 ans est une amie et que je fais loger dans un de mes appartements près de Paris. Si elle et son mari, qui est resté bloqué en Ukraine, sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime criminel de Kiev, leurs deux enfants âgés de 18 et 23 ans sont des russophobes et admirateurs des mouvances ultranationalistes ukrainiens. Et ils vivent dans la même pièce. Ayant des rapports tout à fait sains au sein de leur famille, les enfants sont, néanmoins, en totale opposition politique avec leurs parents. Et ces derniers me disent qu’il n’y a strictement rien à faire : l’école ukro-nationaliste a lavé les cerveaux de leurs enfants du matin au soir durant leurs dix années d’études. C’est devenu une maladie incurable.    

L’Eclaireur — Va-t-on vers une recomposition de l’ordre mondial que l’on voyait jusque-là dominé par les États-Unis ? De nouveaux équilibres sont-ils en train de se mettre en place ?

Oleg Nesterenko — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tentatives de résolution des conflits majeurs passent toujours par les Nations Unies, par le Conseil de sécurité. Jusqu’à présent, cela a plutôt marché. Mais aujourd’hui, il y a une très profonde recomposition de l’échiquier politique international et les institutions internationales qui ont été viables et fiables ne le sont plus.

Il est peu probable que, dans les années à venir, ces institutions auront leur mot à dire, surtout d’une manière décisive. Quant à la recomposition de blocs, elle est assez relative. Le bloc occidental restera le bloc occidental. Personne ne va y rentrer et je ne vois pas, à moyen terme au moins, quelqu’un en sortir. Les pays non occidentaux qui sont aujourd’hui sollicités par l’Occident collectif pour qu’ils prennent des positions hostiles à la Russie et, parallèlement, contre la Chine, comprennent parfaitement qu’ils ne font pas partie du camp occidental et ne sont que des outils.

Au début du conflit, face à la pression, le président pakistanais a répondu plus que clairement : « Nous ne sommes pas vos esclaves ! ». Il a dit à vive voix ce que les autres pensent, mais ne disent pas.

Les pays non occidentaux qui signent le projet américain ne le font que sous pression, parce qu’il y a toujours des intérêts derrière. Il y a notamment les prêts étatiques des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident. Beaucoup de pays en voie de développement ne peuvent pas se permettre le luxe d’aller à contre-courant de la volonté des puissances occidentales.

Depuis février 2022 et la levée des masques des acteurs majeurs sur la scène politique internationale, le processus de recomposition de l’ordre mondials’accélère. Ce processus ne date nullement d’hier. Néanmoins, il y a une nette accélération avant tout non pas culturelle ou religieuse, mais idéologique, du monde occidental vis-à-vis du monde non occidental. 

La Russie a proposé une réelle alternative aux représentants du monde non occidental et cette alternative n’est pas basée sur l’entrée dans un nouveau bloc, mais sur les relations bilatérales, multilatérales et sur le principe de la non-ingérence. Si les experts occidentaux ont envie de me contredire, je les invite d’abord à fermer leurs bouches et ouvrir leurs oreilles — ce qu’ils ont souvent du mal à faire — et écouter attentivement les réactions du monde non occidental. Écouter, même si, traditionnellement, ils considèrent les habitants de ce qu’ils appellent avec mépris le « tiers monde », comme plus bêtes qu’eux. Ainsi, ils apprendront beaucoup de choses sur le sujet.

L’Eclaireur — La Russie au Soudan fait partie de cette stratégie de consolidation de ce camp non occidental ?

Oleg Nesterenko — Le Soudan est une question à part. Dans ce pays, la Russie a le projet d’une nouvelle base navale militaire russe qui sera la première, en dehors de la Russie, à ouvrir depuis la disparition de l’Union soviétique.

Les négociations entre Moscou et Khartoum ne datent pas d’hier. En 2017, l’ancien président soudanais, Omar el-Bechir, avait demandé la protection de la Russie contre les États-Unis. Il avait également demandé un partenariat militaire qui incluait la création d’une base navale.

On parle beaucoup du bellicisme du Kremlin, le méchant face aux gentils. J’aimerais un peu éclairer avec des faits ceux qui sont endoctrinés par la propagande atlantiste, même si je reste néanmoins très sceptique quant au résultat, car je dois reconnaître l’efficacité du lavage de cerveau par les mass medias occidentaux qui sont passés maîtres dans ce domaine.

Avant le déclenchement de la phase active des hostilités américaines contre la Russie qui dure depuis plus de dix ans, Moscou avait une politique plus que pacifiste. En 2002, la Russie a fermé sa base militaire à Cuba. La même année, elle a fermé sa base navale au Vietnam. Les bases militaires russes en Géorgie ont été fermées. La présence militaire au Kosovo, comme en Azerbaïdjan, a été supprimée. Jusqu’au déclenchement des hostilités par les Occidentaux contre la Syrie, la présence russe sur la base navale syrienne de Tartous, qui existe depuis les années 70, était vraiment symbolique. 

Le traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE), signé en 1990 à Paris, a été respecté par la Russie malgré les graves violations par l’OTAN. Et ce n’est qu’en 2007, quand il n’a été plus possible de tolérer les agissements illégaux de l’OTAN que la Russie a gelé sa participation, sans pour autant le quitter. Drôle de stratégie pour quelqu’un qui ne rêve que d’envahir les autres.

À souligner que ce n’est pas une Russie abstraite qui a supprimé toute cette présence militaire en dehors de ses frontières, mais vous savez qui ? Le grand méchant Poutine en personne.

Les prétendus experts du camp « atlantiste » peuvent raconter autant de balivernes qu’ils veulent à leur public naïf et crédule, les faits sont têtus. Jusqu’au moment où Poutine a compris que l’Occident américano-centrique n’a strictement aucune autre intention vis-à-vis de la Russie que de l’affaiblir au maximum, il était très ouvert et plus qu’amical envers ce dernier.   

Ce n’est qu’en constatant que malgré ses efforts tout au long des années pour développer des liens de bonne entente et de collaboration constructive, que l’Occident devenait de plus en plus agressif — une désillusion suivie d’une profonde réévaluation des rapports a eu lieu chez le chef de l’état russe.

La base navale au Vietnam a été rouverte. La base navale délabrée en Syrie a été élargie, renforcée et modernisée avec plus de 500 millions de dollars d’investissement. Très récemment, le 10 mai dernier, la Russie a quitté le FCE, dont elle avait gelé sa participation depuis 2007. Cette fois, elle le quitte définitivement, car le bénéfice du doute n’est plus possible quant à l’arrêt de sa violation par l’OTAN, violation qui perdure depuis plus de vingt ans.

Et le projet de la nouvelle base des forces navales russes à Khartoum au Soudan a vu le jour.

L’Eclaireur — Comme la base navale de Sébastopol, le Soudan est un point stratégique ?

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas oublier que la mer Rouge est déjà contrôlée par l’Occident. Il y a les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Ainsi que le Japon. Et la Chine a également depuis 2017 une base militaire navale à Djibouti. Cette présence occidentale est logique au titre de la sécurisation de la zone de la mer Rouge, du Golfe d’Aden et du contrôle d’accès à l’océan Indien, vu les flux commerciaux et militaires qui y transitent. 

Les intérêts économiques de la Russie dans la région sont importants. Les Russes n’oublient pas non plus que les Américains ont également une base militaire à Diego Garcia dans l’océan Indien. Alors, l’intérêt stratégique de leur présence militaire au Soudan est parfaitement légitime.

Le projet au Soudan fait partie de la nouvelle doctrine militaire qui élargit la présence navale russe de par le monde depuis le début de la guerre en Ukraine. 

Comme je le disais, les premiers accords russo-soudanais datent de 2017. Ensuite, avec le renversement en 2019 d’Omar el Bachir, avec l’aide bienveillante de nos amis américains, ils risquaient d’être annulés. Depuis, un nouveau gouvernement a été nommé, et, malgré les pressions très importantes des États-Unis, l’accord russo-soudanais a été reconfirmé. Ce gouvernement provisoire a été renversé à son tour. Mais cela n’a pas changé grand-chose. L’accord n’a non seulement pas été annulé, mais, après une renégociation, définitivement confirmé et officialisé. 

Au Soudan, la Russie a toujours eu pour principe, d’une part, de construire des relations positives et constructives avec tous les acteurs majeurs de la politique soudanaise et non seulement avec la personne du chef de l’État et, d’autre part, de ne pas s’ingérer dans la politique intérieure du pays. Aujourd’hui, nous avons deux acteurs majeurs de la politique soudanaise qui sont en confrontation : le général Fattah al-Burhan face au général Hamdan Dogolo. Mais, malgré tout ce qui se passe sur le terrain, je ne considère pas que le projet de base navale russe soit en grand danger. Car il est trop bénéfique pour le Soudan, peu importe qui sera au gouvernail du pays demain.

Un tel projet ne pourrait être annulé que par une meilleure et sérieuse contre-proposition. Or, les Américains n’ont jamais rien proposé à Khartoum hormis leurs menaces traditionnelles de punir le pays pour leur partenariat avec les Russes. 

Dans tous les cas de figure, selon le droit international, un accord doit être ratifié pour entrer en vigueur. Si l’accord sur la base navale a été officialisé en janvier 2023 après des années de négociations, la ratification ne peut avoir lieu qu’à l’installation d’un gouvernement civil et d’un organe législatif, ce qui n’est pas envisageable à court terme. Néanmoins, selon les informations dont je dispose, le projet n’est nullement caduc et verra le jour quand la situation politique soudanaise se stabilisera.




Le Club de Rome : Comment l’hystérie climatique est utilisée pour créer une gouvernance mondiale

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Brandon Smith – Le 19 mai 2023 – Source Alt-Market

Au début des années 1970, les États-Unis et une grande partie du monde occidental étaient plongés dans une crise économique stagflationniste. Nixon a complètement retiré le dollar de l’étalon-or en 1971 avec l’aide de la Réserve fédérale (ou peut-être sous la direction de la Fed), ce qui a finalement intensifié les pressions inflationnistes. Le boom de l’après-guerre en Europe s’est brutalement arrêté, tandis que les prix des biens (et du pétrole/essence) aux États-Unis ont grimpé en flèche jusqu’en 1981-1982, lorsque la Réserve fédérale a augmenté les taux d’intérêt jusqu’à environ 20% et a délibérément provoqué une récession.

Il est intéressant de noter que le FMI a créé le système des DTS en 1969, juste avant la suppression de l’étalon-or (ces mêmes DTS que le FMI s’apprête à utiliser comme fondement d’un mécanisme mondial de monnaie numérique). Quant au Forum économique mondial, il a été fondé en 1971.

Cette période est souvent dépeinte dans les films comme une ère heureuse de disco, de drogues, de hippies et de rock n’ roll, mais la réalité est que le début des années 1970 a marqué le début de la fin pour l’Occident – c’est le moment où nos fondations économiques ont été sabotées et où l’aisance de la classe moyenne a été lentement, mais sûrement, volée par l’inflation.

Au milieu de ce “malaise” économique, que Jimmy Carter qualifiera plus tard de “crise de confiance”, les Nations unies et les tables rondes globalistes associées travaillaient d’arrache-pied à l’élaboration d’un plan visant à convaincre la population d’adhérer à la centralisation du pouvoir à l’échelle mondiale. Leurs objectifs étaient plutôt directs. Ils voulaient

  • Une justification pour le contrôle gouvernemental de la population humaine.
  • Le pouvoir de limiter l’industrie.
  • Le pouvoir de contrôler la production d’énergie et de dicter les sources d’énergie.
  • Le pouvoir de contrôler ou de limiter la production alimentaire et l’agriculture.
  • La capacité de microgérer la vie des individus au nom d’un “bien commun” défini ultérieurement.
  • Une société socialisée dans laquelle le droit individuel à la propriété est abandonné.
  • Un système économique mondial unique qu’ils géreraient.
  • Un système monétaire unique.
  • Un gouvernement mondial unique gérant une poignée de régions distinctes.

L’une des citations les plus révélatrices de l’ordre du jour est celle de Strobe Talbot, secrétaire d’État adjoint de l’administration Clinton, qui a déclaré dans Time Magazine que :

Au cours du prochain siècle, les nations telles que nous les connaissons seront obsolètes ; tous les États reconnaîtront une autorité mondiale unique… La souveraineté nationale n’était pas une si bonne idée après tout.

Pour comprendre le fonctionnement de cet agenda, je vous propose une citation de Richard Gardner, membre du Council on Foreign Relations, dans un article paru dans le Foreign Affairs Magazine en 1974 et intitulé The Hard Road To World Order (La voie difficile vers l’ordre global) :

En bref, la “maison de l’ordre global” devra être construite de bas en haut plutôt que de haut en bas. Cela ressemblera à une grande “confusion bourdonnante”, pour reprendre la célèbre description de la réalité par William James, mais un contournement de la souveraineté nationale, en l’érodant morceau par morceau, permettra d’accomplir bien plus que l’assaut frontal à l’ancienne.

En d’autres termes, les globalistes savaient que la progressivité serait le seul moyen de parvenir à une structure de pouvoir global unique qui gouverne OUVERTEMENT, plutôt que de dissimuler le pouvoir des élitistes derrière des organisations clandestines et des politiciens fantoches. Ils veulent un empire mondial dans lequel ils deviendront les “rois philosophes” oints décrits dans la République de Platon. Leur ego narcissique ne peut s’empêcher d’aspirer à l’adoration des masses qu’ils détestent secrètement.

Mais même en procédant par étapes, ils savent que le public finira par comprendre le plan et cherchera à résister à l’érosion de nos libertés. Établir un empire est une chose, le conserver en est une autre. Comment les globalistes pourraient-ils sortir de leur placard autoritaire, éliminer les libertés individuelles et gouverner le monde sans une rébellion qui finirait par les détruire ?

Le seul moyen pour qu’un tel plan fonctionne est que les gens, les paysans de cet empire, embrasse leur propre esclavage. Le public devrait être amené à considérer l’esclavage comme une question de devoir solennel et de survie, non seulement pour eux-mêmes, mais pour l’espèce tout entière. Ainsi, si quelqu’un se rebelle, il sera considéré comme un monstre par la ruche. Il mettrait en danger l’ensemble de la collectivité en défiant la structure du pouvoir.

Ainsi, les globalistes gagnent. Pas seulement pour aujourd’hui, mais pour toujours, car il n’y aurait plus personne pour s’opposer à eux.

Nous avons eu un avant-goût de cette forme de guerre psychologique lors de la peur de la pandémie, au cours de laquelle on nous a dit qu’un virus avec un taux de létalité de 0,23 % suffisait à effacer la majorité de nos droits humains. Heureusement, un groupe suffisamment important de personnes s’est levé et a lutté contre les obligations et les passeports sanitaires. Cela dit, les globalistes ont l’intention d’exploiter un programme beaucoup plus vaste, axé sur le “bien commun”, à savoir la soi-disant “crise climatique”.

Pour être clair, il n’y a AUCUNE preuve d’une crise climatique causée par les émissions de carbone ou de gaz à effet de serre produites par l’homme. Aucun événement météorologique ne sort de l’ordinaire par rapport à la chronologie historique du climat de la Terre. Aucune preuve ne vient étayer les théories relatives au “point de basculement” des températures. En outre, la température de la Terre a augmenté de moins de 1°C en 100 ans. Les relevés de température officiels ne remontent qu’aux années 1880, et c’est cette période étroite que les climatologues financés par les Nations unies et les gouvernements utilisent comme point de référence pour leurs affirmations.

J’explique pourquoi il s’agit d’une science frauduleuse dans mon article intitulé La peur des cuisinières à gaz est une fraude créée par les partisans autoritaires du changement climatique. Le fait est que l’ONU a encouragé l’hystérie autour d’un faux scénario climatique apocalyptique, tout comme le WEF et l’OMS ont encouragé l’hystérie et la peur autour d’une non-menace comme la crise Covid. Tout a commencé au début des années 1970 avec un groupe lié à l’ONU, le Club de Rome.

Les globalistes ont comploté pour utiliser l’environnement comme prétexte à la centralisation depuis au moins 1972, date à laquelle le Club de Rome a publié un traité intitulé “The Limits Of Growth” (“Les limites de la croissance”). En finançant une étude limitée de l’industrie et des ressources dans le cadre d’un projet conjoint avec le MIT, les conclusions semblaient avoir été écrites bien à l’avance : la fin de la planète était proche à moins que les nations et les individus ne sacrifient leur souveraineté. Cela arrangeait bien les globalistes qui finançaient l’étude…

Vingt ans plus tard, ils publieront un livre intitulé La première révolution mondiale. Dans ce document, ils discutent spécifiquement de l’utilisation du réchauffement climatique comme moyen de mettre en place une gouvernance supranationale :

En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pourrions nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres problèmes similaires feraient l’affaire. Dans leur globalité et leurs interactions, ces phénomènes constituent en effet une menace commune à laquelle il faut faire face tous ensemble. Mais en désignant ces dangers comme l’ennemi, nous tombons dans le piège contre lequel nous avons déjà mis en garde nos lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont dus à l’intervention de l’homme dans les processus naturels, et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même.

En faisant de l’existence même de l’humanité la grande menace, les globalistes entendent fédérer le public autour de l’idée qu’il faut se maîtriser. En d’autres termes, le public devrait sacrifier ses libertés et se soumettre au contrôle, convaincu que l’espèce humaine est trop dangereuse pour qu’on lui accorde la liberté.

L’émission d’information suivante, diffusée par l’Australian Public Broadcasting Service, a été diffusée en 1973, peu de temps après la création du Club de Rome. Elle est étonnamment directe quant aux objectifs de l’organisation :

Que pouvons-nous déduire de cette émission et de son message ? Les globalistes veulent avant tout obtenir deux résultats spécifiques : la fin de la souveraineté nationale et la fin de la propriété privée par le biais d’un minimalisme encouragé par la société. Ce sont exactement les mêmes objectifs que ceux définis par le Club de Rome dans les années 1970 qui guident aujourd’hui les politiques de l’ONU et du Forum économique mondial. Le concept d’“économie de partage” que Klaus Schwab et le WEF promeuvent souvent avec fierté n’a pas été imaginé par eux, mais par le Club de Rome il y a 50 ans.

C’est une prophétie qui s’accomplit d’elle-même : Ils passent un demi-siècle à inventer une crise, à susciter la terreur du public, puis à proposer les solutions qu’ils voulaient imposer il y a des décennies.

En fin de compte, l’agenda climatique n’a rien à voir avec l’environnementalisme et tout à voir avec l’économie. Le plan a été lancé au milieu d’une crise stagflationniste bien réelle, à un moment où la classe moyenne avait le plus peur de l’avenir et où les prix augmentaient rapidement. Cette crise n’était pas due à la rareté des ressources, mais à la mauvaise gestion du système financier. Ce n’est pas une coïncidence si le point culminant du programme de lutte contre le réchauffement climatique a lieu aujourd’hui, au moment même où une nouvelle stagflation s’annonce.

Le Club de Rome n’est plus qu’une coquille vide remplie de hippies stupides, probablement parce que l’ONU et d’autres groupes de réflexion globalistes ont repris le rôle que le groupe jouait auparavant. Cependant, l’ombre du Club originel est toujours présente et sa stratégie d’alarmisme climatique est actuellement utilisée pour justifier la suppression croissante de l’énergie et de l’agriculture par les gouvernements.

Si le public ne les arrête pas, les contraintes totalitaires en matière de carbone deviendront la norme. La prochaine génération, qui vivra dans une pauvreté artificielle, apprendra dès sa plus tendre enfance que les globalistes ont “sauvé le monde” d’une calamité qui n’a jamais existé. On leur dira que l’asservissement de l’humanité est une chose dont il faut être fier, un cadeau qui maintient l’espèce en vie, et que quiconque remet en question cet esclavage est un méchant égoïste qui veut la destruction de la planète.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Pourquoi je refuse les mois, semaines et jours thématiques et m’en tiens aux jours fériés traditionnels

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Depuis quelques années, il semble qu’il y ait une accumulation de mois, de semaines et de jours thématiques. Ne passe pas une semaine sans qu’on nous rappelle « C’est le jour de-ci », « c’est la semaine de ça » ou « Ah, c’est bientôt le mois de ça ». Des sujets les plus sérieux aux plus triviaux, il y a une telle accumulation que toutes ces thématiques en viennent parfois à se chevaucher dans un rythme incohérent.

Lancez-moi des tomates, mais j’ai toujours été extrêmement irrité par ces jours, ces mois et ces semaines thématiques : je ne reconnais que les jours fériés officiels. Tout le reste, je suis désolé, mais je ne suis pas du tout obligé de consacrer — même mentalement — une séquence de temps pour une cause particulière. D’autant plus qu’il y a prolifération et, de plus en plus, une injonction morale à s’y soumettre.

Le principe de jours fastes et néfastes est essentiel pour le bon fonctionnement d’une société : les peuples ont besoin de jours destinés au labeur, et d’autres aux célébrations/commémorations. Les deux types de temporalités devraient être le plus étanches possibles. Or consacrer une semaine entière ou pire, un mois entier à une cause, par-dessus les jours de labeur et même par-dessus les jours fériés est à mon avis un accaparement illégitime de la temporalité sociale… On va même jusqu’à forcer des employés à faire un acte (porter du linge de couleurs particulières, etc.) pendant leur labeur, ce qui est le comble de cette injonction dégradante à la soumission au dogme du moment.

D’autant plus que la fixation temporelle de certaines causes, justement, leur donne un aspect cultuel proche de la religion… Sans qu’on puisse s’y opposer. À la limite, les jours fériés religieux, se faisant en dehors des heures de travail, permettaient aux gens d’y participer ou pas… Ce n’est pas possible avec le mois de l’histoire des noirs ou celui de la fierté gaie : tout le monde est obligé d’embarquer et les entreprises sont les premières à alimenter le phénomène.

Et c’est sans parler qu’il n’y a aucune distinction claire entre les semaines/mois thématiques légitimes et celles qui ne sont qu’une idée corporative sortie de nulle part. Aujourd’hui, par exemple, c’était le deuxième jour du mois de la fierté — qui se déroule en juin, moins de deux semaines après le jour de la fierté, le 17 mai — mais c’était aussi le jour du beigne, alors Crispy Cream en donnait des gratuits. Il y a quelques mois, je suis tombé sur une publication au sujet de la « semaine nationale des dépanneurs » et on y encourageait les gens à remercier leurs commis de dépanneurs pour l’occasion…

… Non. Absolument pas. Je ne commencerai pas à agir en fonction d’un calendrier bourré des centaines de thématiques déterminées par des conseils d’administration venant de nulle part. Baissez mon crédit social ou ma cote ESG, rien à foutre de vos semaines de ci et de ça.

Vous croyez que j’exagère ? Voyons donc quelles sont toutes les thématiques attribuées au mois de juin, à ses semaines et à ses jours.

D’abord, le mois se décline dans les thématiques suivantes :

Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer et au cerveau
Mois de sensibilisation au syndrome des anticorps antiphospholipides (SAP)
Mois de l’appréciation du livre audio
Mois de la sensibilisation à l’immunothérapie du cancer
Mois des survivants du cancer
Mois du patrimoine caribéen-américain
Mois de la sensibilisation à l’enfance
Mois des grands espaces
Mois de sensibilisation à la violence armée
Mois de la sensibilisation à la migraine hémiplégique
Mois du patrimoine immigré
Mois de la sensibilisation à la migraine et aux céphalées
Mois national de sensibilisation à la santé masculine
Mois national des pollinisateurs
Mois national des roses
Mois national des zoos et aquariums
Mois de la fierté
Mois de la sensibilisation au PTSD

Simplement en combinant les thématiques du mois de juin, on pourrait probablement résoudre l’ensemble des problèmes mondiaux… Mais il faut maintenant aller voir ses semaines thématiques, puisqu’encore une fois, toutes les semaines de ce mois sont consacrées à plusieurs thématiques de manière simultanée :

Semaine 1
Semaine verte | Semik
Semaine nationale du yaourt glacé
Semaine nationale de la pêche et de la navigation de plaisance
Semaine nationale du jardinage
Semaine nationale des bénévoles
Semaine du Negroni

Semaine 2
Semaine du scoutisme
Semaine internationale de la santé masculine
Semaine du drapeau national
Semaine nationale de la petite ligue de baseball
Semaine des travailleurs du secteur des déchets et du recyclage

Semaine 3
Semaine nationale de sensibilisation à la chèvre laitière
Semaine nationale du tennis
Semaine mondiale sans viande

Semaine 4
Semaine nationale du camping
Semaine nationale du pique-nique® (dernière semaine complète)
Semaine nationale de sensibilisation à la sécurité contre la foudre

Maintenant, nous arrivons à la liste la plus longue, puisque tous les jours du mois peuvent célébrer plusieurs thématiques différentes :

1er juin : Journée nationale de l’olive, Journée du dinosaure, Journée du gâteau aux noisettes, Journée d’Oscar le râleur, Journée nationale de l’alcool de contrebande.
2 juin : Journée du Rocky Road, Journée nationale des beignets, Journée des départs anticipés du bureau, Journée de la citoyenneté amérindienne
3 juin : Journée nationale des sentiers, Journée mondiale de la bicyclette, Journée mondiale du cidre, Journée nationale de l’œuf
4 juin : Journée nationale du fromage, Journée du chat, Journée internationale du Corgi, Journée des survivants du cancer
5 juin : Journée de la Constitution (Danemark), Journée mondiale de l’environnement
6 juin : Journée nationale du cinéma en plein air, Jour J
7 juin : Journée mondiale de la course à pied, Journée nationale des glaces au chocolat, Journée du magnétoscope
8 juin : Journée mondiale des océans, Journée nationale des meilleurs amis
9 juin : Journée nationale Donald Duck, Journée nationale de la tarte aux fraises et à la rhubarbe
10 juin : Journée nationale du pâté impérial, Journée des herbes et des épices, Journée du thé glacé, Journée nationale du rosé
11 juin : Journée du maïs en épi, Journée de la beauté de la vie
12 juin : Journée nationale du jerky, Journée nationale de l’amour, Journée des biscuits au beurre de cacahuètes, Journée des roses rouges
13 juin : Journée nationale de la machine à coudre, Journée nationale du désherbage du jardin
14 juin : Journée du drapeau, Journée internationale du bain, Journée nationale du Nouveau-Mexique, Journée mondiale du don de sang
15 juin : Journée de la photographie de la nature, Journée nationale des infirmières auxiliaires de carrière
16 juin : Journée nationale du caramel
17 juin : Journée nationale des légumes, Journée du strudel aux pommes, Journée mondiale de l’éboueur
18 juin : Fête des Pères, Journée nationale du luxe, Journée internationale du sushi, Journée internationale du pique-nique
19 juin : Journée nationale de l’horlogerie, Journée nationale du martini.
20 juin : Journée mondiale des réfugiés, Journée du chien le plus laid, Journée nationale de l’aigle américain, Journée de la randonnée avec un geek
21 juin : Journée internationale du yoga, solstice d’été, Journée mondiale de la musique
22 juin : Journée nationale de l’anneau d’oignon, Journée nationale du baiser, Journée nationale de l’éclair au chocolat
23 juin : Journée nationale du rose, Journée de la machine à écrire, Journée du chien au travail
24 juin : Saint-Jean, Journée nationale des pralines
25 juin : Journée nationale du poisson-chat, Journée Bourdain, Journée mondiale des Beatles
26 juin : Journée nationale du pudding au chocolat, Journée nationale du pudding au chocolat
27 juin : Journée nationale des lunettes de soleil, Journée du bingo, Journée du gâteau à la crème glacée, Journée de la fleur d’oranger, Journée Helen Keller
28 juin : Journée du Tau, Journée nationale Paul Bunyan, Journée du parchemin
29 juin : Journée nationale de l’appareil photo, Journée nationale du gaufrier, Journée du croustillant au beurre d’amande, Journée nationale du travail à domicile
30 juin : Journée nationale de la corvette, Journée internationale de l’astéroïde.

Comme on dit, trop, c’est comme pas assez. Nous n’avons simplement pas assez de jours dans l’année pour tout célébrer, alors dédier des mois entiers à quelque chose alors que nous n’en avons que douze tient carrément de l’arrogance. Ce n’est pas nécessairement que je m’oppose aux diverses causes présentées, ni même à l’organisation d’évènements à certains moments de l’année, mais je refuse catégoriquement d’attribuer aux mois, aux semaines ou aux jours une signification symbolique particulière (en dehors du calendrier traditionnel).

Vous vous adonnez à faire votre évènement un certain jour ou tout au long d’une semaine ou d’un mois ; ce n’est pas le mois, la semaine ou le jour qui, en eux-mêmes, sont dédiés à cette thématique, c’est simplement que vous organisez vos évènements thématiques à ce moment-là.

Vous ne volerez pas la temporalité traditionnelle pour imposer vos thématiques sur la société. À part Noël, le jour de l’an, Pâques, la Saint-Jean-Baptiste, l’Action de grâce, le jour du souvenir et peut-être quelques fêtes plus ludiques comme la Saint-Valentin, l’Halloween, les fêtes des mères et des pères, etc. Le reste du temps, je n’attribuerai jamais d’importance à quelconque thématique. Notre calendrier est déjà assez chargé, et quand l’on sait la signification des célébrations chrétiennes, ça devrait nous emplir d’assez d’empathie et de bonté pour le reste de l’année et dans tous les sujets. Pas obligé de la décliner en dix mille causes larmoyantes à longueur d’année.




France — Le Linky est-il obligatoire ?

[Source : Nexus]

Des militants anti-Linky ont appelé au boycott de Nexus. La raison ? Dans le dernier magazine Nexus n° 146 de mai-juin 2023, un des articles du dossier sur le portefeuille d’identité numérique européen qualifie le compteur Linky d’« a priori obligatoire ». Qu’en est-il vraiment ? Qu’en dit la loi… et ses interprétations 

◆ A priori… a posteriori

« S’il est a priori obligatoire… » en parlant du compteur controversé, voici la phrase qui a fait bondir tous ceux qui se battent depuis des années contre l’installation à marche forcée des compteurs électriques Linky. Certains n’ont pas hésité à appeler au boycott du magazine, quand d’autres l’accusent de « répéter le narratif globaliste »…

En premier lieu, nous aimerions rappeler que Nexus est un des seuls médias à s’être autant engagé contre le déploiement de ce compteur accusé d’engendrer des troubles chez les personnes électrohypersensibles, et soupçonné de pouvoir récolter des données de consommation portant atteinte à la vie privée.

De nombreux articles ont ainsi été publiés à ce sujet. Exemples iciici et .

Il n’empêche, la formulation choisie par l’auteure, « a priori », a fait l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux, les opposants du Linky insistant : « Le compteur Linky n’est pas obligatoire ! »

C’est bien l’expression « a priori » qui a été mal comprise. Celle-ci signifie, parmi plusieurs sens, « avant tout examen approfondi ; de prime abord » (Larousse). Ainsi, quand l’auteure de l’article sur le portefeuille d’identité numérique européen écrit que « [le Linky] est a priori obligatoire », cela doit se comprendre de la manière suivante : étant donné l’énergie et les moyens déployés par Enedis et l’État pour installer ce compteur partout, étant donné le fait que ce déploiement est encadré par des directives et des décrets à valeur d’application, et étant donné le fait qu’aucune loi ne vient dire expressément le contraire, on eût pu penser que l’installation du Linky fût obligatoire a priori.

A posteriori cependant, l’expérience et l’examen approfondi de la question nous imposent la conclusion suivante : la loi prévoit bien une obligation d’installation pour Enedis à hauteur de 80 % du parc national de compteurs électriques, mais pas d’obligation d’acceptation d’installation pour l’usager.

Nous ajoutons également que le sujet est complexe et qu’il a donné du fil à retordre à nos journalistes : le service presse d’Enedis a notamment fait preuve d’une exceptionnelle pugnacité pour défendre la position de l’entreprise.

◆ De l’obligation pour Enedis

Enedis (ex-ERDF, entreprise chargée de la gestion et de l’aménagement du réseau électrique en France) s’était engagée à remplacer au moins 80 % des compteurs électriques par des compteurs communicants en 2020, mission régentée par la directive européenne de 2009, mise à jour par celle de 2019.

Cette directive européenne est transposée en droit français dans la loi sur la transition énergétique d’août 2015, et le décret de codification réglementaire de décembre 2015, qui en découle. Tous ces textes composent le Code de l’énergie.

À l’article R341-8 dudit code, l’objectif d’Enedis est fixé de la manière suivante :

« D’ici au 31 décembre 2020, 80 % au moins des dispositifs de comptage des installations d’utilisateurs raccordées en basse tension (BT) pour des puissances inférieures ou égales à 36 kilovoltampères sont rendus conformes aux prescriptions de l’arrêté prévu à l’article R341-6, dans la perspective d’atteindre un objectif de 100 % d’ici 2024. »

Cette obligation des 80 % de couverture est assortie de sanctions administratives prévues dans l’article L142-32 en cas de manquement à l’atteinte de son objectif.

Sur son site internet, Enedis persiste à agiter l’obligation d’installation et argue que de ce fait aucun « droit au refus » n’est permis.

◆ Une installation à marche forcée

Mais le déploiement des compteurs communicants Linky a fait face à une résistance inattendue et a mis à mal l’espoir d’Enedis d’équiper 100 % des foyers français en compteurs Linky en 2024.

En 2023, l’objectif légal est cependant atteint avec 92 % des foyers français équipés du compteur Linky ; ce grâce à l’insistance très incitative d’Enedis.

Car l’entreprise, en effet, n’a pas hésité à déployer les grands moyens, allant jusqu’à harceler les usagers à leur domicile, pour qu’ils acceptent l’installation du nouveau compteur, quand celui-ci n’était pas installé en leur absence sans aucune demande d’autorisation préalable.

Face à ceux qui, disposant d’un compteur situé à l’extérieur de leur hébergement, le barricadaient pour empêcher les techniciens d’Enedis d’y accéder, l’entreprise envoyait des lettres dans lesquelles elle annonçait « se réserver le droit d’engager une procédure judiciaire » contre ces usagers récalcitrants au nouveau compteur.

Mais alors que l’avertissement devait être transformé dans les quinze jours en une poursuite officielle, il n’en a rien été, et ce pour une raison simple : si dans le cadre de sa mission de service public, Enedis a l’obligation d’installer ces compteurs (à hauteur d’au moins 80 % du parc national, objectif d’ores et déjà atteint), il n’existe aucune obligation pour les usagers d’accepter l’installation.

Au sujet de ces lettres d’avertissement, Nexus a posé la question à Enedis :

« Quelles suites y ont été données ? Quelles mesures pénales prévues par la loi sanctionnent-elles le refus d’installation ? »

Enedis botte en touche :

« L’installation du compteur Linky se déroule dans de bonnes conditions dans la très grande majorité des cas » et « Enedis privilégie constamment le dialogue avec tous ses clients et est à l’écoute des clients qui refusent la pose du compteur Linky. »

◆ Pour l’usager : pas de sanction, pas d’obligation

Il n’y a pas d’obligation pour l’usager d’accepter l’installation du compteur Linky, c’est ce que conclut l’affaire traitée devant la cour d’appel de Bordeaux en novembre 2020.

« Ainsi, contrairement à ce qu’affirme la société Enedis, aucun texte légal ou réglementaire, européen ou national n’impose à Enedis, société commerciale privée, concessionnaire du service public, d’installer au domicile des particuliers des compteurs Linky, qui entrent certes dans la catégorie des compteurs intelligents ou communicants, c’est-à-dire pouvant être actionnés et interrogés à distance, mais n’en sont en réalité qu’un modèle, utilisant la technologie CPL sur le réseau à basse tension comme premier niveau de communication, un deuxième niveau étant assuré par le réseau de téléphonie mobile GPRS ou Edge. »

S’agit-il pour autant d’un vide juridique ? Contacté par Nexus, Me Arnaud Durand, avocat au barreau de Paris ayant défendu les plaignants opposés au compteur Linky dans cette affaire, précise :

« Il n’y a aucun vide juridique. […] En droit, l’existence d’une obligation ne se conçoit qu’à travers l’existence d’une sanction. C’est simple : pas de sanction, pas d’obligation. Quant à l’obligation invoquée par Enedis, à son propre encontre, elle ne lui permet aucunement de déroger aux droits des consommateurs qu’Enedis est tenue de respecter, y compris lorsque l’objectif est d’installer des compteurs communicants. […] Au final Enedis n’est parvenue qu’à échafauder une apparence d’obligation, afin d’intimider le plus grand nombre. Mais en droit, il n’en est rien. »

Ainsi, étant donné le fait qu’aucune sanction n’existe (si l’on exclut les tentatives forcenées d’Enedis pour extorquer le consentement à l’installation de ces compteurs), rien n’interdit au consommateur de refuser l’installation.

◆ Le casse-tête des jurisprudences

En 2016, Philippe Monloubou, alors président du directoire d’ERDF (ancêtre d’Enedis) avoue cependant devant l’Assemblée nationale (à 0 min 15 s) :

« Non, il n’y aura pas de client exclu du dispositif Linky, sauf ceux qui ne voudront pas ouvrir leur porte, parce que, nous, on n’a pas vocation, on n’est pas habilités à forcer la porte des clients pour ceux qui in fine ne voudraient pas nous ouvrir ou qui résisteraient. »

https://www.youtube.com/embed/VXtPsC4ZKH0

Ainsi, aucune poursuite n’a jamais été engagée par Enedis contre ceux qui barricadaient leur ancien compteur, faute de base juridique suffisamment solide.

À l’inverse, plusieurs procédures ont été lancées à l’encontre d’Enedis par des usagers espérant contraindre l’entreprise à retirer ses compteurs. Sur toutes les affaires jugées, la plupart sont favorables à Enedis, et une seule a effectivement abouti au retrait du compteur, pour cause d’électrosensibilité.

Le reste du temps, l’entreprise n’a le plus souvent été condamnée qu’à poser des filtres anti-ondes chez les personnes souffrant d’électrohypersensibilité, ou à modifier ses installations en cas de risques pour la sécurité incendie. Nexus a également déjà publié sur cette affaire récente où Enedis a été condamnée à modifier l’installation d’un compteur chez une cliente pour non-respect des normes de sécurité. Enedis a fait appel.

La plupart du temps cependant, Enedis a plutôt tendance à gagner ses procès. Cette affaire, jugée à Paris en cour d’appel en mai 2022, appuie le caractère réglementaire de la mission d’Enedis en tant que concessionnaire de service public :

« La société Enedis, en tant que gestionnaire du réseau public d’électricité, a l’obligation, dans le cadre de sa mission de service public, d’installer ces équipements de comptage, de les entretenir et de les renouveler. Ces compteurs électriques constituent des ouvrages des réseaux publics de distribution d’électricité relevant de la propriété des collectivités territoriales et n’appartiennent donc pas aux usagers de sorte que l’obligation de déployer ces compteurs communicants s’impose à la société Enedis […] »

De plus, Enedis rajoute dans son argumentaire que les compteurs électriques ne sont pas la propriétés des usagers, mais des collectivités territoriales (les communes en l’occurrence) et qu’il s’agit d’une infrastructure du réseau électrique au même titre que les câbles et les poteaux. Argument qui n’a « aucun intérêt juridique » selon Arnaud Durand :

« Si SFR installe une antenne relais sur le mur de votre maison, est-ce que le fait que vous ne soyez pas propriétaire de l’antenne relais a la moindre importance ? Non, la question de l’obligation (ou de l’interdiction) ne suit pas le régime de la propriété. »

Les appelants ont été condamnés à payer 1 500 euros à Enedis. Cependant, le procès a tout de même constaté qu’au regard du Code de l’énergie, il était possible de s’opposer au relevé des consommations personnelles d’électricité en temps réel par l’entreprise :

« L’usager peut donc s’opposer à l’enregistrement de la courbe de charge et au traitement des données détaillées, sans qu’il puisse en être déduit, comme le font les appelants, un droit à s’opposer à l’installation du compteur Linky. »

De même, en mai 2022, le tribunal judiciaire de Mâcon a débouté 104 opposants à l’installation du compteur Linky qui réclamaient un « droit au refus ». Ils ont été condamnés à verser 5 000 euros à Enedis pour le remboursement des frais de justice.

◆ Vers une obligation de fait ?

Changement de tactique pour Enedis : la facturation incitative, telle que préconisée par la Commission de régulation de l’énergie.

Fin 2022, l’entreprise applique une nouvelle règle pour les clients non équipés du compteur Linky (qui transmet automatiquement les données de consommation au fournisseur) : les récalcitrants devront faire eux-mêmes un relevé annuel sous peine de devoir s’acquitter d’une surfacturation, qu’Arnaud Durand appelle « une amende privée » et contre laquelle il déclare être actuellement en procès.

Voici ce à quoi s’attendre prochainement, et nos quelques conseils pour continuer à résister :

  • 2022-2024: pas de surfacturation si l’on fait soi-même son relevé une fois l’an. Sinon, un surcoût de 4,16€/mois (50€/an) est prévu. Aussi, pour éviter les mauvaises surprises de facturation, refusez toujours l’option du prélèvement automatique et acquittez-vous de vos factures d’électricité par chèque ou virement à effectuer vous-même.
  • À partir de 2025: une surfacturation de 61€/an (5,33 €/mois) pour le «service» proposé par Enedis correspondant à l’intervention d’un technicien qui viendra réaliser le relevé de consommation à la place de l’usager.
  • Jusqu’au 1eraoût 2023, si l’on veut changer son compteur Linky pour un ancien compteur, il est théoriquement possible d’acheter un compteur CBE (compteur électronique non communicant) sur Internet. Cependant, pour que ce compteur donne droit à un accès au réseau électrique, il faut qu’il soit installé et scellé par un technicien d’Enedis et assorti d’un boîtier communicant à l’extérieur du domicile. Autant dire que c’est un véritable parcours du combattant pour obtenir ce service particulier. Car si cette prestation (raccorder un compteur CBE au réseau Enedis et ouvrir un contrat d’électricité) apparaissait toujours au catalogue des prestations d’Enedis (option n°2 à la page 30), l’entreprise ne semble pas prompte à honorer ce service, son attaché de presse insistant: «Il n’est pas possible d’installer un compteur d’ancienne génération.» Cette option restait valable, selon Enedis, pendant la période de transition où les compteurs Linky n’étaient pas encore disponibles partout. «Dans les zones encore non équipées de compteurs Linky et de concentrateurs associés, les compteurs électroniques d’ancienne génération pouvaient rester nécessaires pour certains clients ayant notamment souscrit l’offre Tempo. »

Cette option disparaîtra de la version du prochain catalogue mis à jour le 1er août 2023.

  • Pour tout déménagement, changement de fournisseur, de contrat, ou de puissance électrique, ou simplement en cas de panne du compteur, un compteur Linky sera automatiquement proposé. Et les recours semblent particulièrement difficiles. Enedis pourrait vous faire du chantage : acceptez le Linky ou passez-vous d’électricité ! Chantage probablement illicite puisqu’en droit, l’électricité est un bien de première nécessité : aux termes de l’article 121-1 du Code de l’énergie, est reconnu « le droit de tous à l’électricité, un bien de première nécessité […] ».

Seuls ceux qui ont refusé l’installation du Linky à leur domicile de prime abord et ne comptent exercer un quelconque changement à leur offre d’électricité semblent exempts de toute « obligation d’installation ». Pour combien de temps?

◆ Quid du site poal.fr ?

Dans notre article sur le portefeuille d’identité numérique (magazine Nexus n°146 de mai-juin 2023), un deuxième point a fait grincer des dents : nous incitions nos lecteurs à refuser catégoriquement le compteur Linky et les dirigions vers le site de la Plateforme Opérationnelle Anti-Linky (POAL), pour la simple raison que le site semble plutôt ergonomique et qu’il propose de nombreuses informations fouillées.

Cependant, nous avons été alertés par un lecteur : un des fondateurs du site est également le président d’une entreprise vendant des filtres anti-ondes CPL (les ondes nocives émises par les compteurs Linky). Ainsi, sans présumer ni de la qualité du site ni de l’efficacité, ou non, de ces filtres, il s’agit d’un conflit d’intérêts manifeste, puisque les activités militantes du site poal.fr ont parfois servi à faire la promotion de ces filtres, comme c’est le cas ici.

Ainsi, si vous souhaitez vous informer auprès de sites internet bien fichus pour pouvoir être correctement orientés dans votre lutte contre le compteur vert fluo, nous vous conseillons plutôt les sites suivants :




Roland-Garros : « Le Kosovo c’est la Serbie ». Novak Djokovic, l’irréductible sportif non-aligné

[Source : breizh-info.com]

Par Audrey D’Aguanno

Juste après sa victoire au premier tournoi du Roland Garros, le champion a écrit un message sur l’écran géant du court : « Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Arrêtez la violence ! », en référence au regain de tensions au nord du Kosovo entre population serbe, institutions kosovar-albanaises et forces de l’OTAN.

Un message jugé « non-approprié » par Amélie Oudéa-Castéra. La ministre des sports a dénoncé un « message politique militant ». Tout comme l’était l’obligation faite aux joueurs d’équipes de foot de porter des maillots de soutien à la mouvance LGBT, et leur sanction en cas de refus. La politique dans le sport, semble elle aussi obéir au deux poids, deux mesures.

Quant à Novak Djokovic, il n’entend pas se soumettre à l’idéologie dominante. Il  s’en est expliqué en conférence de presse :

« Je ne suis pas un politicien, je n’ai aucune intention d’entrer dans des débats politiques. En tant que Serbe, cela me fait très mal ce qu’il se passe au Kosovo, nos gens sont expulsés des municipalités. Je me sens responsable en tant que personnalité publique et fils d’un homme né au Kosovo, je ressens le besoin de montrer mon soutien à toute la Serbie. Le moins que je puisse faire c’est ça. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve au peuple serbe et au Kosovo, mais il est absolument nécessaire de montrer son soutien ».

Quant à sa situation personnelle, il ajoute :

« Je ne sais pas ce qu’il va se passer, s’ils vont me punir, je sais qu’il y a eu des polémiques de la part de journalistes internationaux. Je n’ai aucun regret, je répéterai la même chose encore et encore. Je suis contre les guerres et tout conflit. Cette situation avec le Kosovo a créé un précédent selon la charte des Nations Unies et le droit en général, je suis vraiment désolé que nous soyons dans cette la situation. Le Kosovo est notre foyer, notre bastion, notre plus grande bataille s’y est déroulée, les monastères les plus importants s’y trouvent. »

Depuis l’auto-proclamation d’indépendance du Kosovo en 2008 de la part de la population d’ethnie albanaise, il n’a cessé de manifester publiquement son désaccord, ainsi que son soutien à la minorité serbe sur place continuellement vexée et menacée. Il arbore souvent des maillots de corps ou le drapeau « Kosovo est Serbie », et il brandit ses trois doigts quand il gagne un tournoi comme signe d’appartenance à sa patrie (ce salut est une usance serbe depuis le Moyen Âge, les trois doigts levés représentant la trinité chrétienne… et marque une opposition avec les Albanais du Kosovo en majorité musulmans).

Encore une fois, « Djoko », fait office d’homme libre. Rappelons que son entêtement à ne pas se soumettre à la vaccination anti-Covid19 obligatoire dans certains pays pour participer à de grands tournois, lui en avait valu l’exclusion (US Open), et même plusieurs jours de rétention (Open d’Australie) ce qui aurait pu remettre en cause sa réputation de N. 1 mondial du tennis.

Mais à ce que l’on peut constater, pour Djokovic il y a des choses supérieures à la carrière professionnelle, des positions qui valent la peine d’être défendues, quoi qu’il en coûte.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




La guerre totale contre Dieu

[Source : nicolasbonnal.wordpress.com]

« Guerre totale contre Dieu. Comment répondrons-nous ? Par l’alliance avec Dieu. » Texte écrit et envoyé par un lecteur, Maître Iurie Roșca (intellectuel chrétien et homme politique moldave) : « Toute la dynamique de la vie internationale des dernières décennies porte la marque frappante de Satan… La guerre totale menée actuellement contre l’humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître. C’est maintenant à notre tour de le faire. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. S’il n’est pas trop tard. Christ nous attend. Viendrons-nous à lui ou peut-être est-il déjà en route vers nous? »

Nicolas Bonnal

Par Iurie Roșca

Toute la dynamique de la vie internationale des dernières décennies porte la marque frappante de Satan. Le processus radicalement dirigé contre l’homme — le mondialisme — ne peut être compris dans toute sa profondeur et sa complexité que d’un point de vue religieux.

L’assaut final des forces lucifériennes contre l’humanité a pris une ampleur sans précédent maintenant pour deux raisons principales.

La première. Le bannissement de Dieu de l’esprit collectif des masses a triomphé (Le fait que certains d’entre nous fréquentent encore des lieux de culte ne nous dispense pas de la pénétration dévastatrice d’une vision profondément matérialiste dans nos esprits, nous poussant dans un état de schizophrénie).

Deuxième. Les acquis de la techno-science, induits par les forces infernales de certains « scientifiques » diabolisés, permettent l’exercice d’un contrôle total sur les masses mondiales par un très petit groupe de personnes.

L’action subversive du serpent biblique contre l’homme ne s’est pas arrêtée un instant depuis la tentation d’Ève au Paradis jusqu’à aujourd’hui. En Occident, cela s’est manifesté à travers la Réforme, la Renaissance, le Siècle des Lumières, la Révolution française. Ainsi l’effondrement de la Modernité a tracé une ligne de dégradation continue de l’Humanité. Scientisme, Technolâtrie, Progressisme, Transformisme, Anthropocentrisme ne sont que quelques noms de cette maladie spirituelle mortelle.

Et si l’on croyait que l’Homme, la nature et la société pouvaient être refaçonnés à l’infini, nous sommes aujourd’hui arrivés au stade terminal de la diabolisation du monde. Elle se manifeste par la désagrégation définitive de l’harmonie et de l’équilibre dans le monde. L’agression contre l’Humanité, lancée avec une force dévastatrice, prend des formes telles que la liquidation de la famille, l’anéantissement de la maternité, le meurtre rituel des bébés à naître, le féminisme, la théorie du genre, la légalisation de la sodomie, la pédocriminalité, la sexualisation des enfants.

L’enchaînement des procédés de déshumanisation du monde et d’assassinats des masses anesthésiées par la télévision, Internet et la culture de masse inclut nécessairement le mythe du vaccinisme et le mythe du climatisme.

Les messagers du monde infernal, regroupés dans des organisations de type occulte ou visible, prêchent la fin de l’homme normal par la fusion du biologique et du technologique dans le corps humain. L’homme augmenté, imprégné de nanoparticules et de puces, est la « nouvelle normalité » vers laquelle les satanistes nous poussent. Gestion de la perception, modélisation du comportement, contrôle de l’esprit, modification de la mémoire, numérisation complète de la société et de l’homme — c’est déjà la réalité cauchemardesque dans laquelle nous sommes poussés.

L’accélération vertigineuse des rythmes d’atteinte de la phase terminale de l’humanité a acquis deux noms complémentaires, présentés comme des réalisations supérieures destinées à fonder une ère de béatitude généralisée : Technocratie et Transhumanisme.

La rapidité avec laquelle le programme diabolique des mondialistes est mis en œuvre est si rapide, et les conséquences de ces actions si désastreuses, que l’établissement du Nouvel Ordre Mondial devient une réalité quotidienne.

L’impasse dans laquelle est arrivée l’humanité face à ces dangers mortels est due à l’aveuglement spirituel induit par les milieux maçonniques d’abord en Europe occidentale, et aujourd’hui dans le monde entier contaminé par la maladie mortelle de l’occidentalisation.

Des militants politiques, des activistes civiques, des auteurs de livres, des chercheurs honnêtes, des journalistes indépendants cherchent à former une Résistance face à ce tsunami mondialiste, critiquant le Système de l’intérieur sans se rendre compte de la stérilité de leur propre effort. La matrice dans laquelle nous sommes plongés depuis des centaines d’années n’a été rien de plus que la phase de préparation de l’assaut final contre l’humanité, qui se déroule avec une force volcanique. On pourrait appeler ce piège intellectuel « matérialisme » ou « libéralisme » et on ne se tromperait pas.

Mais le nom correct pour l’état du monde aujourd’hui est le rejet de Dieu. Le diable savait comment travailler discrètement pour renverser la vision religieuse du monde. Aujourd’hui, l’homme considère son manque de foi comme une question de choix personnel. Il n’assume pas le rôle déshonorant d’un objet de manipulation par des forces extérieures à son propre esprit, de nature spirituelle.

D’où tous les échecs de l’analyse, aussi fine et savante soit-elle, des cimes intellectuelles qui cherchent à conceptualiser les réalités d’aujourd’hui et surtout à proposer des solutions pour éviter une fin fatale à l’humanité. Nos exercices intellectuels puérils sur la restauration de l’État de droit, de la souveraineté populaire, de la démocratie, des droits de l’homme, etc. c’est une occasion d’amusement spécial pour le diable. Il a su nous échapper des regards, nous faire croire à notre propre autonomie.

Restant captif du paradigme matérialiste qui induit l’autosuffisance humaine, sans référence à Dieu comme créateur du monde et à Satan comme son destructeur, notre lutte pour la survie est vouée à l’échec. Nous ne pouvons pas nous sauver de la catastrophe terminale qui roule sur nous à une vitesse croissante soit par la culture, soit par la science, soit par les méthodes de lutte politique offertes par l’État libéral.

La chance de survie du monde dans les conditions de cette agression d’une immense puissance destructrice ne réside pas seulement dans l’effort de réinformation, dans le courage civique et dans le démasquage des plans de l’élite mondialiste.

La force dévastatrice de cette agression ne réside pas seulement dans la concentration des ressources économiques, politiques, technologiques et militaires qui leur permettent d’avoir une domination totale sur le monde. Elle a un pacte avec le diable. Autrement dit, nos forces sont inégales. Ils se sont alliés à l’esprit des ténèbres, et nous restons seuls, c’est-à-dire une proie sûre pour eux.

Par conséquent, pour avoir une chance de survie, puis de victoire, nous avons également besoin d’une alliance qui nous rendra plus forts face aux ennemis de l’humanité. Et cela ne peut être qu’avec Dieu. Seul le créateur du monde et de l’homme est plus puissant que sa créature, le premier révolutionnaire qui est Lucifer.

Notre Dieu, notre sauveur, le Dieu tout-puissant nous attend. Il nous regarde avec pitié comme des orphelins sans défense devant une meute de loups.

La guerre totale menée actuellement contre l’Humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître. C’est maintenant à notre tour de le faire. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. S’il n’est pas trop tard.

Christ nous attend. Viendrons-nous à lui ou peut-être est-il déjà en route vers nous ? »

Iurie Roșca

03.06.2023

https://en.wikipedia.org/wiki/Iurie_Ro%C8%99ca

https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D0%BE%D1%88%D0%BA%D0%B0,%D0%AE%D1%80%D0%B8%D0%B9%D0%98%D0%B2%D0%B0%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B8%D1%87




La Fête des Mères

Par Gérard Le Maître

Quoi de plus beau que cette Fête des Mères, tradition des familles où tout le monde se rassemble autour d’un bon repas et offre des cadeaux à ces mamans à qui nous devons tout ?

ORIGINE DE LA FÊTE des MÈRES

Les premières traces de célébration en l’honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa (ou Cybèle), la mère des dieux et notamment celle de Zeus. Ce culte est célébré aux Ides de mars dans toute l’Asie Mineure. Des fêtes religieuses romaines célèbrent les matrones le 1er mars lors des Matronalia (« matronales »), et Cybèle lors des Hilaria

Toutes ces célébrations ont lieu au printemps, mois de la fertilité…(([1] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_M%C3%A8res))

Et en France : FÊTE DES MÈRES ORIGINE EN FRANCE

Mais avant celà : après une première tentative en 1920 qui donne aux municipalités la responsabilité de célébrer éventuellement les mères et les pères de familles nombreuses, ce n’est que le 20 avril 1926 que la fête des Mères obtient sa véritable reconnaissance officielle. Le gouvernement d’Aristide Briand la qualifie encore de « Journée des mères de Familles nombreuses ». Cette première cérémonie officielle nationale est marquée par la remise solennelle des médailles de la Famille Française accordées aux Mères de Familles nombreuses afin de leur témoigner toute la reconnaissance de La Nation, hostile au malthusianisme ambiant de la fin du xixe siècle en France et au retard de la natalité française par rapport à celle de l’ennemi du moment — l’Allemagne impériale qui a annexé l’Alsace-Lorraine depuis 1871 —, des associations « populationnistes » et des mouvements natalistes conjuguent leurs efforts pour enrayer la baisse continue de la natalité en France depuis 1866. À cette fin, le mouvement de l’Alliance nationale pour l’accroissement de la population de la France, créé en 1896 par le médecin, démographe et statisticien Jacques Bertillon (1851-1922), développe une efficace propagande nataliste auprès des dirigeants et des mouvements politiques conservateurs. Grâce à leur influence et à leur présence dans les sphères dirigeantes, ils font prospérer leurs idéaux natalistes et envisagent la création d’une journée officielle pour honorer publiquement les pères et mères de familles nombreuses. Les associations de pères de familles nombreuses se multiplient. Le 23 mai 1896, Émile Zola publie un plaidoyer pro domo dans Le Figaro sous le titre « Dépopulation » puis expose ses thèses natalistes au fil du roman Fécondité que le journal L’Aurore feuilletonne de mai à octobre 1899, apologie du bonheur du couple Froment chargé de douze enfants. Progressivement l’idée fait son chemin. Philippe Pétain reprend cette célébration pour lui donner plus de reconnaissance. Sous son impulsion, elle devient, selon Pascal Riché, une « célébration quasi -liturgique, la mère étant mise sur un piédestal » par le régime de Vichy, et tous les Français sont incités à célébrer la maternité.

En 1942, le maréchal Pétain s’adresse à la radio aux femmes en ces termes :

« Vous seules, savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne »…(([2] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_M%C3%A8res))

Prévisible : la « cancel culture » s’en prend aussi à la fête des Mères !

« La fête des Mères et la fête des Pères deviennent “la fête (gay-mondialiste) des gens qu’on aime” »

Rien ne nous sera épargné par les tarés qui ont pris le pouvoir en France et dans le monde !

Après le mot « Noël » devenu un gros mot, pour ceux qui ne le tolèrent qu’accolé au mot « prime » de la CAF, l’interdiction des crèches du même nom, la volonté affichée de supprimer les saints du calendrier chrétien, et de remplacer certains de nos jours fériés par ceux d’autres qui, tels les « coucous », s’y entendent pour pousser les occupants hors du nid qu’ils investissent, imposant par la force et la terreur leurs propres us et coutumes, seuls valables à leurs yeux…

« Ces fêtes ne sont pas inscrites au programme » (de l’école de l’Éducation Nationale socialiste).

Tout est à craindre des détraqués aux manettes, voulant attirer tout le monde dans leurs délires de nouvelle société, où tout le normal d’avant serait détruit… remplacé par leurs nouvelles normes !(([3] https://ripostelaique.com/previsible-la-cancel-culture-sen-prend-aussi-a-la-fete-des-meres.html))

« La fête des Mères et la fête des Pères deviennent “la fête (gay-mondialiste) des gens qu’on aime” » afin de ne pas gêner la propagande homosexuelle, bi-, trans- du lobby LGBT en faveur  des couples homosexuels.

C’est une nouvelle attaque contre la famille, le totalitarisme de la minorité (homosexuelle GOF-LGBT).(([4] https://ripostelaique.com/de-fete-meres.html))

Bonne Fête
à Toutes les Mamans,
Grand-Mamans,
Arrières Grand-Mamans…




Naulleau, Raoult… Victimes françaises de la Secte

Par Lucien SA Oulahbib

Ce qui caractérise semble-t-il une secte bien plus qu’une caste ou une mafia consiste à imposer un discours de telle sorte qu’il devienne le seul disponible alors que les deux dernières n’en ont cure à partir du moment où les « affaires » roulent. C’est ce qui aussi différencie la tyrannie ou une dictature d’un totalitarisme : ce dernier veut que tout le monde intériorise jusqu’aux mots convenables à employer, y compris intimement, tandis que les deux premières peuvent le tolérer à partir du moment cependant où cela se dit en privé et ne suscite pas de révoltes.

Nous sommes juste au milieu, pour l’instant : la secte informelle des anti-démocrates agit ; elle peut ainsi faire taire, chasser en meute, harceler, tuer socialement, mais n’a pas encore le moyen de déporter réellement comme au temps des régimes totalitaires soutenus d’ailleurs par certains de ses membres, mais restant toujours impunis. Deux poids, deux mesures…

Nous sommes, de « fait » (pas encore en « droit ») sous tyrannie et dictature, mais de façon informelle, en ce sens où la mise à mort reste encore médiatique et sociale, pas encore physique (sauf par suicide, chute de tension à force d’être torturé moralement tel Allègre, Bérégovoy aussi), car le visage légal de la secte actuelle au pouvoir n’en a pas besoin pour régner sans vergogne.

Néanmoins, il peut en sous-main téléguider quelques chiens de garde qui de toute façon n’ont jamais su ce que le mot démocratie veut dire, puisqu’ils sont issus d’un courant qui s’en est toujours moqué. Ils y accolent par exemple le terme de « bourgeoise » pour signifier que nous ne vivons pas la « vraie » démocratie, sans que l’on sache cependant ce que cela peut recouvrir sinon peut-être la « démocratie » des Soviets ou de la République espagnole dans lesquels pourtant tout opposant à la « ligne » était marginalisé, puis exclu avant d’être abattu comme « contre-révolutionnaire », aujourd’hui taxé d’extrême droite. Ceci est un comble alors que ce qui caractérisait, du moins autrefois, celle-ci était précisément le refus de la démocratie en tant que telle, un refus aujourd’hui brandi pourtant par tous ces gens qui s’en prennent à tous ceux qui leur font de l’ombre en réalité…

Car ce n’est en effet même pas une « lutte contre l’extrême droite », une « lutte des classes » à l’ancienne, mais bien l’éternelle lutte des places, comme l’avait bien analysé Claude Lefort dans La Complication : les avides aux visages d’ange, mais au ton accusateur, se rangent ainsi du côté des partisans léninistes qui ont accédé à, grignoté peu à peu, la chose publique depuis la scission de 1920 en France (avec l’accélération de la Libération en 1945) parce qu’il y avait ces places à prendre dans les « appareils idéologiques d’État » dont la culture, l’enseignement, les médias, etc..

Mais aujourd’hui, la prégnance de ce courant léniniste sectaire n’est plus de mise, tant son projet politique est devenu périmé, hors cependant surenchère hygiéniste (industrialisation des anticorps, des sexes, des naissances, transformation des humains en OGM) et nihiliste (abolition des frontières, droits sociaux ouverts au monde entier, la France se substituant à l’ONU).

Le sachant, perdant de plus en plus par exemple toute emprise sur l’opinion, tandis que leurs outils de pouvoir (films, médias, livres…) sont surtout tenus à bout de bras par les finances publiques (qui soutiennent également par ailleurs tout un service public de l’information et de la culture ayant certes encore une audience, mais de moins en mois et surtout faute de mieux), tous les sbires de cette secte, tous ces chiens de garde qui poussent leur avidité jusqu’à squatter des logements sociaux alors qu’ils n’en ont pas le « droit », font de plus en plus feu de tout bois, crachent leur venin, montrent leurs crocs cocaïnés et sous opiacés pour éliminer sans fard la concurrence. Celle-ci par contre gagne des parts de marché dans l’opinion, ce qui les enrage, d’où la réaction de tous ces fauves blessés mortellement et hurlant à qui mieux mieux qu’il faut en finir avec le débat, la liberté d’expression jusqu’à vouloir supprimer Twitter, etc..

La bave fielleuse, fiévreuse, coule ainsi de leurs babines tordues en plus par l’envie tant ils ne sont plus que des déchets de l’Histoire dont la Roue si bien décrite par Soljenitsyne est en train de broyer, le tout sous nos yeux hilares (et tristes : la Roue est sans pitié), mais leurs moignons de pensées peuvent impulser (sans IA façon Laurent Alexandre) des « bras longs » qui peuvent alors écrire des tribunes contre Raoult, voire porter plainte contre lui (alors qu’il utilisait des médicaments connus et non pas « sauvages » à la différence de l’injection émulsifiant quelques anticorps, trois petits tours et puis s’en vont), tandis que leurs mains façon zombie iront expulser Naulleau d’un jury de festival (alors qu’il avait pourtant bien défendu l’injection) tout en forçant un Ruffin à admettre que le sexe fait bien désormais partie de l’ingénierie industrielle de troisième type, ou pousser enfin un Houellebecq à admettre que l’islam, mais oui, n’est pas aussi une doctrine politique incitant à la conquête de tous ceux qui n’en accepte pas la » paix », celle du couteau quotidien « donné » en guise de pain, nouveau credo…

Reste à conclure peut-être ceci : le « débat d’idées » n’a en effet plus lieu d’être avec ces ennemis de la liberté… Mais comme il ne s’agit pas de faire comme eux, il faudrait plutôt inciter, par le boycott et les protestations diverses, à ce que tout ce qui relève du financement public soit subordonné à une réelle politique de quotas, dans les rédactions, les jurys, les commissions diverses filtrant l’affectation…

Il s’agit là d’un nécessaire sursaut, a minima, celui du Salut Public pour démocratie en danger… Mais l’on peut toujours rêver… Pastille bleue ou rouge ?…




Occident : Quand la médiacratie légitime l’assassinat politique

[Source : reseauinternational.net]

par Djamel Labidi

Ces derniers jours de mai, les principaux médias d’Occident font la propagande intense du projet d’assassinat de Poutine.

Le prétexte en est l’annonce de ce projet, au grand jour, sans aucun état d’âme, par les services secrets ukrainiens. Dans une interview au journal allemand Die Welt, le 25 mai, le directeur adjoint des services du renseignement militaire de Kiev (le GUR), Vadym Skibitsky, déclare que la mort du président russe est actuellement la « priorité absolue » de ses services. Et comme pour être sûr d’être compris il répète la même chose, le même jour à Kiev, au journal espagnol La Repubblica.

Cette interview est l’occasion, ou plutôt le prétexte, car ce n’est pas la première fois que ce thème est médiatisé, de reprendre en boucle l’information sur tous les médias occidentaux. La propagande occidentale ne se contente pas de reprendre l’information, elle la diffuse à grande échelle, elle renchérît sur ce projet criminel, elle le légitime. Plus grave, elle le banalise. « Poutine ne serait-il pas le responsable de cette guerre ? N’est-il pas un dictateur ? ». « C’est connu, disent-ils, la mort d’un dictateur change tout, car son pouvoir est absolu et celui sur cette guerre aussi ». « Poutine n’est-il pas d’ailleurs inculpé de crime contre l’humanité et donc un terroriste ? » Il y a deux thèses de justification qui sont proposées sur les plateaux TV de propagande où experts de tous ordres rivalisent d’imagination : l’une que Poutine est un terroriste, et donc que son exécution est une question de légitime défense, l’autre que sa mort amènerait la fin de la guerre, épargnerait des innocents et que donc son assassinat serait… moral (sic !).

Je n’invente rien. Tels sont les arguments développés sur les médias. Sur l’un des plateaux, celui de LCI, un représentant reconnu de l’élite de la pensée officielle française, Dominique Moisi, conseiller spécial de l’Institut Montaigne, vient expliquer, d’un ton doucereux, et dans le plus pur style du jésuitisme, que les deux thèses sont « complémentaires », et « non contradictoires », et que c’est une « question de droit dans les deux cas ».

« La meilleure solution »

L’apogée c’est lorsque Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, temple de la culture française, vient conforter cette thèse et nous expliquer que c’est « la meilleure solution » pour tout le monde, y compris pour la Russie.

Il n’est plus question du droit international qui fait que l’assassinat d’un chef d’État est contraire au principe de souveraineté des États et au droit des relations internationales. Il n’est plus question de la base fondamentale de tout droit qui dicte que personne n’a le droit de se faire justice soi-même. L’Occident proclame la loi de Lynch et s’en justifie.

On pourrait dire qu’il ne s’agit là que d’écarts de langage, de dépassements dus à l’exacerbation du conflit en Ukraine et à la haine qui en découle. On serait alors rassurés. Mais non, ce n’est pas, hélas, le cas : l’assassinat politique fait partie depuis longtemps de la panoplie des méthodes de la domination occidentale. Le fait que des médias occidentaux défendent désormais au grand jour le bienfait de telles méthodes est encore plus inquiétant. Les médias veulent de plus en plus influencer la décision politique à travers une armée d’éditorialistes, d’experts et de spécialistes en tout genre, aux titres ronflants et à la compétence bien discutable. On a vu émerger une sorte de médiacratie. Si elle s’empare de ce projet d’assassinat de Poutine, c’est tout, sauf anodin. L’assassinat de bien des personnalités politiques par les puissances occidentales a toujours été précédé d’une campagne déchaînée de leur diabolisation. Sur un plateau de LCI, le 29 mai, un général français, le Général Bernard Norlain, ancien commandant de la force aérienne de combat, expose, avec un cynisme tranquille, que l’OTAN avait adopté ce qu’elle avait appelé « la stratégie décapitante », pour l’assassinat de chefs « d’États voyous ».

Saddam Hussein, chef d’État de l’Irak, a été assassiné par les États-Unis par procuration après un simulacre de procès. Les États-Unis ont poussé le cynisme et le déni de la dignité et de la fierté arabes jusqu’à le faire exécuter le jour de la plus grande fête musulmane, l’Aid El Kebir. Gueddafi [Kadhafi] a été lui aussi assassiné par procuration, plus exactement lynché par les coalisés, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Les jours précédant sa mort, les puissances de l’OTAN avaient bombardé ses résidences pour tenter de le tuer et elles avaient abouti à cette « victoire » de la tuerie des petits enfants de Mouammar Geddafi. Que de souvenirs douloureux, lancinants, insupportables que ceux de la longue litanie des crimes des puissances occidentales.

Fidel Castro, de l’aveu même de la CIA, a fait l’objet de multiples tentatives d’assassinat des services secrets des États-Unis. Lumumba aussi avait été lynché par procuration, et jusqu’à présent la République démocratique du Congo n’a pu se relever de cet assassinat originel. Che Guevara a été assassiné, lui aussi encore par procuration, sur ordre venu de la CIA.

Ces crimes d’État, ce viol du droit international concernent aussi des personnalités. Il n’y a pas longtemps, en 2020, le général iranien Quassem Soleimani était assassiné par drone américain. La liste est aussi longue des responsables politiques palestiniens assassinés par Israël dont l’Occident vante l’efficacité des méthodes.

Les intellectuels aussi ne sont pas épargnés. En Russie, des intellectuels nationalistes sont assassinés par des attentats terroristes. Ils n’ont fait qu’écrire ou parler. Sur les plateaux de la propagande occidentale, des commentateurs ricanent et imaginent le même sort pour d’autres propagandistes célèbres des plateaux russes. Ils disent que « la peur va changer de camp ». Songent-ils un instant, dans leur délire, qu’ils pourraient à leur tour devenir des « cibles légitimes » car eux aussi sont des propagandistes ? Quel est ce chaos qu’ils nous promettent, les yeux bandés par la haine ?

L’Occident est malade

L’Occident est malade, complètement malade de la peur de perdre son hégémonie séculaire.

Quand il le faut, il n’a cure du droit. « La fin justifie les moyens », tel est au fond son dernier mot, sa devise, et en définitive sa morale réelle, son principe de gestion des crises.

Et voilà qu’aujourd’hui, c’est désormais le président de la République de la Fédération de Russie qui est déclaré cible d’un projet d’assassinat politique. J’écris à dessein ce long titre de Vladimir Poutine pour qu’on prenne conscience de l’énormité de la chose. Pour tenter de voiler l’horreur du projet aux yeux de l’opinion publique, on emploiera à dessein en Occident les termes de « dictateur », de « régime de Poutine », d’« État mafieux », pour éviter de parler de République. Cela permet d’échapper, du moins idéologiquement, aux exigences du droit des relations internationales, qui prescrivent qu’on ne peut porter atteinte à un chef d’État en exercice car il représente la souveraineté nationale.

En relayant ainsi le projet monstrueux de Kiev d’assassinat du président Poutine, en le « comprenant », en le justifiant, en le légitimant, les médias occidentaux qui se livrent à cette propagande se rendent complices de ce projet, ainsi que les gouvernements occidentaux qui laissent faire, et même aussi la justice qui dans les pays occidentaux ne sanctionne pas ces appels déguisés au meurtre politique. Tout cela ne peut même pas être justifié, si tant est que cela puisse l’être, par un état de guerre de ces pays occidentaux avec la Russie, puisque ceux-ci déclarent qu’ils ne sont pas cobelligérants. On se trouve devant un viol flagrant du droit international qui devrait inquiéter la Cour pénale internationale. Mais ne serait-ce pas une illusion quand on connaît son « deux poids, deux mesures » ? Et la production d’un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine par la CPI ne serait-elle pas déjà un élément du complot, un blanc-seing accordé d’avance à de futurs assassins.

Je relis cet article, et je m’aperçois qu’il est un réquisitoire contre l’Occident. Que les hommes et les femmes de bonne volonté d’Occident me pardonnent. Mais peut-on faire autrement ? Qu’on me cite un chef d’État, un seul, qui aurait été assassiné par la Russie ou la Chine, ou tout autre État non occidental ? Quand donc l’Occident sera-t-il enfin une civilisation, à côté des autres civilisations, et non plus un nom synonyme de joug et d’oppression ?




Reiner Fuellmich : Aux côtés des Māori de Nouvelle-Zélande qui n’ont jamais renoncé à leur indépendance

[Source : truthcomestolight.com]

Par Reiner Fuellmich
source : Reiner Fuellmich Telegram channel
23 avril 2024




Transcription traduite :

J’ai une annonce importante à faire.

Je suis un être humain libre, indépendant, libre de penser et libre d’agir. Je décide seul de ce que je veux et de ce que je ne veux pas. Et je veux une vraie justice.

Les Māori de Nouvelle-Zélande sont eux aussi des êtres humains libres et indépendants.

Contrairement à tous les autres êtres humains, ils n’ont jamais perdu ou cédé leur indépendance.

Celle-ci est inscrite dans leur déclaration d’indépendance, « He Whakaputangaa », rédigée en 1835.

Leur tradition tout aussi indépendante, vieille de plusieurs centaines d’années, s’appelle Tikanga. Il est destiné à rétablir la paix pour les Māori et pour le monde entier.

Les Māori nous rappellent qui nous sommes : des personnes libres et indépendantes qui font leurs propres choix et qui ne laissent personne leur dire ce qu’elles doivent faire ou ne pas faire.

Mon ami et collègue Dexter Ryneveldt et moi-même, au nom du groupe international d’avocats, avons discuté pendant de nombreuses semaines avec des représentants du gouvernement Māori et d’autres personnes qui soutiendront cette initiative.

Nous rétablirons tous la paix pour les Māori et pour le monde. Car c’est la raison d’être explicite de la tradition tikanga, précisément pour ce moment.

Je suis Reiner Fuellmich et je suis aux côtés des Māori parce que nous aimons la vie.


Informations générales sur le peuple maori, extraites du site web Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni :

Sur le gouvernement Māori :

1. Qu’est-ce que le gouvernement Māori et quel est son rôle ?

Le gouvernement Māori est l’organe administratif de Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni. Le gouvernement Māori aide à mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre du Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni national, ou d’un hapu wakaminenga.

2. Qu’est-ce qu’un Wakaminenga ?

Il s’agit d’une confédération ou d’une assemblée générale des tribus unies qui se réunissent pour prendre des décisions et élaborer des lois conformément à leur constitution nationale « He Wakaputanga o Tino Rangatiratanga o Nu Tireni 1835 » (Déclaration d’indépendance o Nu Tireni 1835).

3. Sous quelle juridiction le gouvernement maori opère-t-il ?

Le gouvernement maori relève de la « Native Māori Jurisdiction » (juridiction indigène maorie). Il s’agit de la juridiction de la première nation de Nu Tireni (Nouvelle-Zélande). Elle est également reconnue dans le droit impérial britannique antérieur et postérieur au traité.

4. Que sont les Māori ?

Les Māori sont le peuple indigène de Nu Tireni. Les Māori sont également le peuple des Premières Nations.

5. Pourquoi les Māori ont-ils droit à leur propre gouvernement ?

Les Maoris avaient leur propre gouvernement avant la signature de Te Tiriti o Waitangi. Le gouvernement Māori a été reconnu pour la première fois en 1805 et avant. Il est également reconnu dans le droit impérial britannique antérieur et postérieur au traité.


Message du gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni

Le gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni est l’organe directeur de la nation souveraine d’Aotearoa Nu Tireni, qui existait avant 1840 et continue d’exister conformément à la déclaration d’indépendance de 1835 (He Wakaputanga).

Basé sur quatre [4] piliers :

  • l’autodétermination
  • la souveraineté
  • L’élaboration de lois pour le commerce et la justice
  • Garantie par la Couronne britannique de protection et d’accès au Commonwealth en échange d’une coopération mutuellement acceptable sur un pied d’égalité.

La Nation Souveraine d’Aotearoa Nu Tireni accueille tous les hommes et femmes vivants d’Aotearoa Nu Tireni pour s’unir sous sa protection et son adhésion bienveillante à tous les droits de l’homme tels que décrits dans le Code de Nuremberg et la Déclaration de l’UNESCO sur la bioéthique et les droits de l’homme, y compris la liberté de choisir, d’être pleinement informé et de rechercher le bien-être et le bonheur. Nous rejetons toute forme de coercition et de manipulation.

Ensemble, unis en tant qu’hommes et femmes vivants et souverains d’Aotearoa Nu Tireni, nous rejetons les règles et le contrôle du gouvernement totalitaire actuel de la Nouvelle-Zélande, une société cotée à la Bourse de New York.

Cette société ne représente pas les aspirations et les valeurs des hommes et des femmes vivants de ce pays. Ignorer nos voix est une tentative insidieuse d’imposer une « nouvelle » normalité sans notre consentement.

Par conséquent, nous choisissons librement d’abandonner la société NZ susmentionnée et d’apporter notre soutien total à la nation souveraine d’Aotearoa Nu Tireni, à ses représentants et à son gouvernement élu, le gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni.

Lire la suite… [en anglais]

La Déclaration d’indépendance de la Nouvelle-Zélande, signée par un certain nombre de chefs Māori en 1835, a proclamé l’indépendance souveraine de la Nouvelle-Zélande avant la signature du traité de Waitangi en 1840 :



France — L’expropriation des propriétés foncières est dans les cartons du gouvernement depuis au moins 2017

[NDLR Ceci respecte les recommandations du « Guide » de la mondialisation — « Führer », en Allemand — Klaus Schwab.
Voir aussi :
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Les Français dépossédés de leurs biens immobiliers ? Finie la propriété privée ?]

[À partir de 2:40 :]

Source : Draw my economy

[Source : Sud Radio]



Barbouzeries, incarcérations abusives, inéligibilité : le Système au bord de la rupture ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Plus Jamais, épisode 5 : « Ne cédez jamais, n’abandonnez jamais »

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Les ramifications internationales du nazisme, les stratégies de censure, l’utilisation des techniques de contrôle mental (par la CIA)… Comprendre, c’est déjà en sortir !

[Voir aussi :
« Plus jamais Ça ! » — épisodes 1 à 3
et
Plus Jamais, Épisode 4. « Cette fois, nous sommes tous Juifs » !]

Par Senta Depuydt

Mise à jour 3 juin 2023 : Ce n’était pas Himmler, mais Rudolf Hess qui a été expertisé par le prof. Ewen Cameron lors du procès de Nuremberg.

Ce dernier épisode de la série nous réserve encore quelques témoignages particulièrement importants et illustre la poursuite des acteurs et des idéologies liées au nazisme dans le monde de l’après-guerre.

Uwe Alschner, historien allemand

La Commission du Président dirigée par Elie Wiesel invitait à détecter les analogies avec l’Holocauste, pas à les censurer

Je suis conscient qu’il est très, très délicat pour les Allemands de faire référence à l’Holocauste. Nous sommes formés à honorer le caractère unique de cet événement et ses victimes, mais pas à établir des comparaisons, ce qui est bien sûr anhistorique, antidémocratique et même injuste pour ceux qui ont souffert et qui ont été victimes de l’Holocauste.

À Bruxelles, en début d’année (2022), une grande manifestation a été dispersée prématurément par la police. C’était très, très troublant aussi parce que c’était le jour où vous, Vera Sharav, avez parlé d’analogies, de similitudes que vous avez vues. Ce que vous faites est absolument conforme à ce que la Commission d’Elie Wiesel avait recommandé : qu’il y ait des personnes d’autorité morale pour alerter le public sur les dangers possibles, qui pourraient conduire à un nouvel Holocauste ou même à des parties de celui-ci. C’est donc un point qui est très, très explicite dans ce rapport :

Non seulement le paysage moral de la réalité humaine a été modifié par l’Holocauste, mais l’accélération de la technologie et l’énergie nucléaire menacent désormais l’existence humaine elle-même. En mettant l’accent sur les dangers inhérents aux fins et aux moyens d’une société technologique et bureaucratique, l’étude de l’Holocauste et de ses implications peut encourager un renouveau de l’engagement en faveur de la raison et de l’humanité.

En 1979, on a pris conscience que notre société, avec tous ses progrès technologiques réalisés au fil des siècles, et surtout au cours des deux dernières décennies, représentait une menace existentielle pour l’humanité.

En tant qu’historien, je trouve très inquiétant que les personnes qui font allusion à des analogies et à des similitudes entre hier et aujourd’hui soient immédiatement accusées d’être antisémites, fascistes, néonazies ou autres.

Dans le rapport de la commission Elie Wiesel au Président Jimmy Carter, à la deuxième page de la lettre d’introduction, on peut lire :

« La leçon la plus importante à tirer de l’époque de l’Holocauste est qu’Auschwitz a été possible parce que l’ennemi du peuple juif et de l’humanité — et c’est toujours le même ennemi —a réussi à diviser, à séparer, à scinder la société humaine, nation contre nation, Chrétien contre Juif, jeune contre vieux.

Il est clair que pour Elie Wiesel, quand il parle de « l’ennemi du peuple juif et de l’humanité », il veut dire que les Allemands n’étaient pas les seuls à avoir participé à l’Holocauste. Uwe Alschner insiste sur l’importance de cette citation qui sera ensuite explicitée dans le rapport :

Cela faisait partie d’une idéologie établie de longue date dans laquelle l’eugénisme jouait un rôle. Aujourd’hui, le transhumanisme est un concept plus récent, mais qui est clairement enraciné dans l’idée de l’eugénisme.

David Veale, petit-fils d’anciens scientifiques nazis récupérés par les USA.

Témoignage assez rare que celui d’un descendant de nazis « exfiltrés » :

Le mal est fait par des personnes normales

Mes deux grands-parents sont arrivés avec le projet Paperclip (ndlr: un projet secret de la CIA chapeauté par Rockefeller et Nixon qui a permis à des milliers de scientifiques et d’officiels nazis de poursuivre leur carrière aux États-Unis).

Ils sont d’abord allés à la base aérienne de Wright-Patterson dans l’Ohio, puis à Los Angeles. Mon grand-père travaillait pour Aerospace Corporation, qui est un partenaire de l’armée de l’air. Il a été amené dans ce pays parce qu’il était l’un des scientifiques qui travaillaient pour Wernher Von Braun sur les turbines des engins militaires. C’est là qu’il a rencontré ma grand-mère. Elle était l’une des secrétaires. Elle travaillait pour Wernher Von Braun et enregistrait une grande partie des mesures de leurs tests mécaniques.

Je me souviens que ma sœur et moi avons posé des questions à ma grand-mère. Mon grand-père ne parlait pas beaucoup. Il était très, très silencieux. Quoi qu’il en soit, nous avons demandé à ma grand-mère : « Qu’avez-vous vu ? As-tu connu des juifs qui sont allés dans les camps de concentration ? » Elle a répondu : « Oh, eh bien ». Elle n’était manifestement pas à l’aise pour répondre à la question. Et elle dit : « Eh bien, on nous a dit ou montré qu’ils étaient juste séparés. » Je ne sais pas si c’est ainsi que cela a été présenté à la population. C’est ce qu’elle a dit. Je soupçonne qu’elle en savait plus, à la fin, mais je ne sais pas si elle savait tout cela au début au départ. Elle est née en 25, elle était donc encore assez jeune lorsque la guerre a commencé.

Ils faisaient partie de la machine nazie, mais ils étaient aussi mes grands-parents. La demande d’accès à l’information que ma sœur a soumise au FBI suggère que mon grand-père n’était pas le stéréotype du nazi, fortement raciste et nationaliste. Et il est certain que certaines personnes arrivées aux États-Unis avaient suffisamment de valeur pour ce pays pour ne pas se soucier de leur histoire. J’aime donc à penser que mon grand-père était l’un des meilleurs éléments de ce groupe.

Mais en même temps, il faisait certainement partie de la machine nazie. Il faut comprendre que le mal n’est pas tel qu’il est dépeint à la télévision ou même dans les journaux télévisés, où l’on montre des caricatures. Tous les gens de droite ne sont pas membres du Ku Klux Klan et tous les gens de gauche ne sont pas incapables de déterminer leur propre sexe.

Mon grand-père, qui travaillait au développement des V-2, a manifestement été responsable de la mort d’un grand nombre de personnes. On pourrait dire la même chose de ma grand-mère. Mais je pense qu’il est important de comprendre que le mal n’est pas le fait de personnes aux idées et à la personnalité diaboliques. Il est le fait de personnes tout à fait normales.

La CIA a récupéré et développé les méthodes de contrôle mental des nazis (programme MK-Ultra)

David Veale rappelle que la CIA a étudié les nazis et leur capacité à contrôler les populations, à influencer leur comportement :

Je pense que la CIA s’en est servie pour ses expériences MK-Ultra.

Nous connaissons tous au moins deux grands sujets de ces expériences, à savoir « Unabomber » Ted Kaczynski et Charles Manson. Ils été soumis à ces expériences de lavage de cerveau et de programmation mentale pour contrôler les gens.

Notre gouvernement a certainement un intérêt direct dans ce domaine, et les nazis étaient très avancés sur ce sujet.

Note :

L’un des pires tortionnaires des méthodes MK-Ultra était le psychiatre Dr Ewen Cameron qui opérait à l’université Mac Gill au Canada. Il est consternant d’apprendre qu’il avait fait l’expertise psychiatrique des officiels nazis tels que Rudolph Hess au procès de Nuremberg. Plutôt que de s’inspirer des principes de libre consentement énoncés dans le Code d’éthique qui suivit, il reprit leurs travaux de contrôle et de reprogrammation mentale dans ses « traitements » psychiatriques, avec les financements de la CIA. Le programme MK-Ultra a utilisé des méthodes de torture par chocs électriques, traumatisme sexuel, administration de LSD et d’autres drogues, rayons, conditionnement du cerveau, etc.et a impliqué plus de 40 universités, des hôpitaux et des prisons. 

Ces « traitements » qui ont tué et abîmé des milliers de personnes ont dominé la « science » des années 50 et 60. En 1961, Cameron était même devenu président de la société mondiale de psychiatrie. Malheureusement, ils existent toujours de manière officieuse et ils servent même d’inspiration à l’échelle du conditionnement de la population globale. 

Pour plus d’information sur les expériences de la CIA, voir par exemple le documentaire « Les cobayes de la CIA » d’Olivier Pighetti. 

David Veale n’est pas dupe. Pour lui, « de nombreuses personnes ont compris que le mal était utile, s’il pouvait servir des intérêts privés », en particulier aux États-Unis.

Je crois en la santé publique. Je pense qu’il est important de contrôler les maladies. Il n’y a rien de mal à cela. Les gens ne se rendent pas compte qu’on se sert d’eux pour leur imposer quelque chose. Lorsque quelqu’un dit qu’il fait le bien, la plupart des gens supposent qu’il fait effectivement le bien et que tout ce qui s’ensuit est fait dans ce but. Mais ce n’est pas le cas.

L’Allemagne et le monde de l’après-guerre ont réaffecté d’anciens dirigeants nazis à des postes clés, par l’intermédiaire des services secrets.

Uwe Alschner rappelle également le lien entre l’État profond’ et les nazis, en exposant des faits encore peu connus de l’histoire :

Après la guerre, la communauté du renseignement a été mise en place et dirigée par Allen Dulles. Aujourd’hui, l’on voit que la directrice de la CIA, Avril Haines, est également impliquée dans l’événement 201. Il est légitime de se demander :

« Qu’est-ce que la CIA, le service de renseignement des États-Unis, a à voir avec l’urgence en matière de santé publique ? Pourquoi est-elle impliquée ? »

Eh bien, cela a du sens, quand on voit que les services de renseignement sont en fait étroitement liés à ces intérêts financiers, qui restent dans l’ombre, dont les noms ne sont pas mentionnés. Nous entendons les noms de Bill Gates et de George Soros, mais il ne s’agit que de personnes de façade. Par conséquent, les énormes institutions financières qui sont derrière tout cela ont un intérêt dans la manière dont une urgence de santé publique a été déclenchée afin de subvertir la démocratie, d’encourager et de promouvoir les tendances oligarchiques et fascistes des entreprises.

C’est une façon de tromper le public. Les opérations psychologiques, le contrôle mental et la propagande sont le fonds de commerce des agences de renseignement.

Durant la guerre, l’agence de renseignement des nazis était dirigée par Reinhard Gehlen, un général de la Wehrmacht, qui devint plus tard chef du Bundesnachrichtendienst, le service de renseignement fédéral allemand.

Il a été capturé par les troupes américaines, alors qu’en fait, avec ses hommes, il s’était retiré dans une vallée des Alpes en attendant d’être exfiltré. On dit qu’il avait avec lui de très nombreuses caisses de documents, des documents compromettants, non seulement sur les Soviétiques, mais aussi sur les relations avec l’Ouest, avec les Américains. Un officier de marine, du nom de Richard Nixon, avait participé à la prise en otage de Gehlen…

Il existe donc au moins des preuves indirectes qui justifient une observation plus approfondie des raisons pour lesquelles Richard Nixon a été choisi par la suite pour devenir un homme politique américain de premier plan (président des USA),, parce qu’il pourrait avoir eu connaissance d’informations incriminant quelqu’un d’aussi haut placé qu’Allen Dulles.

Avec l’avocat nazi Hans GlobkeGehlen était le co-auteur des politiques qui ont conduit aux lois raciales de Nuremberg.

Eh bien, après la guerre, Globke est devenu le chef de cabinet du chancelier allemand Konrad Adenauer et Gehlen est devenu le chef des services de renseignement allemands. Les deux hommes se réunissaient régulièrement pour discuter de qui devait accéder à quel poste dans l’administration. Ils étaient donc triés sur le volet par d’anciens nazis, sous le contrôle et en coopération avec les services de renseignement américains. Tout cela bien sûr au service des intérêts de ceux qui se cachent aujourd’hui derrière les mesures Covid.

Fascistes américains (du haut) :
#1 David Rockefeller
#2 Prescott Bush,
#3 Averell Harriman,
#4 Clint Murchison Sr.,
#5 H. L. Hunt,
#6 E. Roland Harriman,
#7 Edmund Leopold de Rothschild,
#8 Montagu Norman, 1st Baron Norman,
#9 Allen Welsh Dulles,
#10 Henry Ford.

Les organisations internationales, les Nations unies, mais aussi l’Organisation mondiale de la santé, ont été créées dans les années 1940, après la guerre. Dès le départ, elles ont voulu, ou du moins ont pu mener des politiques mondiales centralisées. De riches investisseurs et de riches industriels demandent un partenariat public-privé avec ces institutions, dont ils tirent ensuite profit. Mais c’est aussi pour mettre en œuvre d’autres formes de leur programme, l’eugénisme, le transhumanisme et essentiellement le non-humain.

Hannah Arendt, lorsqu’elle s’est exprimée dans les années 1960, a déclaré que ce n’était pas tant le fait qu’Hitler soit arrivé au pouvoir qui était choquant. Ce qui était choquant à l’époque, c’était le degré d’adhésion des intellectuels. Nous voyons la même chose aujourd’hui, la suppression, le dépouillement des droits humains fondamentaux des individus, mais aussi de groupes entiers. Il s’agit donc d’un phénomène tout à fait similaire à ce qui s’est passé dans les années 1930.

Et de conclure :

Il faut avoir ce contexte en tête quand nous sommes face à des injections hautement toxiques administrées au grand public, sans tenir compte des effets secondaires, de la mort, du mal qui est fait.

Il est temps d’appeler à l’arrêt, d’appeler à une enquête, de résister, de désobéir civilement, d’être pacifique, mais de ne pas obéir. Nous avons une tâche à accomplir, c’est certain. Nous devons faire face. C’est un moment vraiment décisif.

Scott Schara, père de Grace, jeune trisomique « assassinée sur ordonnance » sous prétexte de traitement Covid.

Les meurtres sur ordonnance enrichissent les médecins et les hôpitaux

L’histoire de Grace, la fille adorée de Scott Schara est aussi poignante que choquante. Hospitalisée « par précaution » avec quelques légers symptômes, Grâce est soumise à des traitements inutiles et dangereux, jusqu’à être simplement « liquidée » par l’injection d’un cocktail mortel (proche du Rivotril), sous l’œil impuissant de ses parents.

Son père raconte cette incroyable tragédie : comment l’hôpital a falsifié les données médicales de sa fille trisomique et feint d’avoir l’accord de la famille pour l’euthanasier’ de force.

Je suis juste le père qui apprend cela en temps réel et qui vient de s’éveiller… et une fois que vous êtes éveillé, vous ne pouvez pas arrêter de partager ces informations.

Les chiffres sont stupéfiants. Le gouvernement a déjà versé aux hôpitaux, sous la forme de primes de traitement du COVID, y compris les primes de décès, quatre mille milliards (trillons) de dollars. Nous sommes le seul pays où plus d’un million de décès sont imputables au COVID… Et nous sommes le seul pays où le Remdesivir est le traitement recommandé.

La chose la plus importante qui m’a choqué est la corruption de notre gouvernement. Ils sont tellement corrompus. Il n’y a pas une seule chose qu’ils disent à laquelle on puisse se fier.

Avital Livy initiatrice du « Projet des Témoins » en Israël

Avital a entrepris de recueillir les témoignages des victimes de la vaccination Covid et de réaliser deux documentaires, expliquant les symptômes vécus et les diagnostics qui ont suivi, pour briser le tabou des médias et du gouvernement sur la question.

En Israël, il reste pratiquement inconcevable de mettre en question la politique sanitaire du gouvernement :

Pour les Israéliens, tout d’abord, les gens oublient que nous avons tous été dans l’armée, entre 18 et 20 ans. Je pense donc que l’on s’habitue à suivre les ordres. Deuxièmement, en raison de notre histoire, nous avons l’impression que notre pays, notre État, notre gouvernement nous protègent du monde entier qui veut nous tuer. Ils sont comme notre père et notre mère. Ils ne nous feront pas de mal. Nous leur faisons confiance. Nous donnons notre vie à ce pays. S’ils disent que c’est bon, que c’est sans danger, que nous nous aiderons les uns les autres en nous faisant vacciner, nous le ferons. Les personnes les plus intellectuelles, les plus éduquées sont celles qui suivent le récit.

Sur les 120 membres du Parlement, le Parlement israélien, il n’y en a plus qu’une, une femme arabe, qui a commencé à dire qu’il fallait vérifier le lien entre tous les cas d’arrêts cardiaques chez les jeunes et les injections. Elle est la seule à parler.

Je n’ai plus confiance dans le parlement, dans notre gouvernement. Ils ont eu leur chance. C’est à nous, le peuple, de prendre les choses en main.

Pour compléter ses révélations angoissantes, elle a aussi choisi de partager les différents types de traitement qui ont permis aux malades du Covid ou aux victimes des injections d’aller mieux.

Je veux donner un message d’espoir à tout le monde. Les personnes non vaccinées ont été terrorisées pendant deux ans. La vérité est en train d’éclater et nous allons vers un monde meilleur. Aux personnes vaccinées, je veux dire : il existe des traitements. N’ayez pas peur. Ne perdez pas espoir. Traitez-vous, traitez votre corps.

La première étape du traitement consiste à comprendre ce qui se passe.

J’envoie donc l’amour et la bonne santé à tout le monde. Nous sommes la majorité. La vérité éclatera et nous gagnerons.

Il y a encore beaucoup d’autres témoignages dans ce dernier épisode qui valent la peine d’être écoutés : des commentaires de Vera Sharav, de Macha Orel, initiatrice d’un mouvement de soutien au Dr Bhakdi, ou ceux du musicien Karsten Troyke.

Mais, l’on ne saurait passer sous silence, les mots de la fin, ceux du Dr Vladimir « Zev » Zelenko à qui Vera Sharav dédicace cette série documentaire :

C’est une course entre l’asservissement et l’expansion de la conscience humaine globale. Parce que nous sommes beaucoup, beaucoup plus nombreux que ces sociopathes. Ils sont solides comme Goliath. Ils ont beaucoup de ressources. Mais le mouvement en faveur de la liberté commune des êtres humains pourrait être imparable une fois que nous aurons franchi un certain seuil.

Je prêche la désobéissance civile non violente et le rejet absolu de toutes les obligations. Pas de pampers sur la figure. Ne vivez pas dans la peur. Ne vous isolez pas. N’acceptez pas le poison de la mort. Et résistez.

Mettez vos enfants à l’abri du danger en les retirant du système scolaire public et en vous regroupant avec des parents partageant les mêmes idées. Créez un d’enseignement à domicile ou dans votre paroisse, où l’on pourra leur enseigner le raisonnement déductif, la pensée analytique, et leur donner une bonne base morale.

Il y a eu de nombreux exemples pendant la Seconde Guerre mondiale, où un nazi armé d’une mitrailleuse et d’un berger allemand pouvait conduire un millier de Juifs selon son gré. Il leur aurait pourtant suffi de se retourner et de lui sauter dessus. Les premiers seraient peut-être morts, mais pas les suivants. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Parce qu’ils sont démoralisés, parce qu’ils ont perdu, déshumanisé ; ils ont perdu la foi en eux-mêmes. Ils ont perdu leur humanité.

Nous devons donc nous souvenir et enseigner aux gens, leur rappeler leur souveraineté, leur valeur inestimable, qu’ils sont importants. À mon avis, ils sont faits à l’image de Dieu. La vie est sacrée, ils ont des droits humains, et il n’est pas du ressort d’un sociopathe de décider combien d’entre nous vivent sur la planète, combien de temps nous vivons, et qui doit être libre.

Nous allons gagner. La seule variable est le nombre de morts. J’espère que nous pourrons l’atténuer en accélérant l’éveil des consciences. Et nous nous rapprochons de ce seuil, où l’éveil va s’autoentretenir. Nous devons simplement continuer à pousser dans la bonne direction.

Je ne sais pas si je survivrai pour le voir. Mais ce qui est important, ce n’est pas un individu en particulier. Ce qui compte, c’est la capacité de l’âme humaine à s’épanouir et à atteindre son plein potentiel, sans que des forces maléfiques et tyranniques essaient de l’asservir.

C’est une colline sur laquelle il vaut la peine de mourir. Je vois le carnage et je vois la misère, mais j’ai le sentiment, personnellement, que je suis dans le juste — je fais ce pour quoi il semble que j’ai été créé.

Ce n’est qu’un sentiment interne. Je ne peux pas le prouver, mais j’ai l’impression qu’aider les gens à redécouvrir leur valeur humaine, lutter contre la déshumanisation et encourager les gens à se battre pour leur propre souveraineté et leur propre liberté, c’est la bonne chose à faire.

Retrouvez toute la série sur :

La lettre de Senta : sentadepuydt.substack.com

Sur le site www.plusjamais.eu

Crowdbunker : @Plusjamais






Pourquoi des sociétés dites savantes accusent-elles à nouveau le Pr Raoult d’avoir traité ses malades et guéri la grande majorité d’entre eux ?

Par le Dr Gérard Delépine

Lors d’une tribune dans le Monde, une quinzaine de sociétés autoproclamées savantes (sur 4000 en France environ) attaquent une nouvelle fois le Professeur Didier Raoult pour l’usage de la chloroquine dans le Covid — alors que l’épidémie est terminée, affirmation y compris par l’OMS — . Elles ne regardent toujours pas les résultats avérés et publiés de longue date, de ce traitement précoce dans les pays qui l’ont adopté et « oublient » de mentionner leurs liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques. Elles continuent à piétiner le serment d’Hippocrate en niant le devoir du médecin qui est de soigner.

Elles prétendent qu’il aurait pratiqué « le plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour », critiquant en particulier l’usage de la chloroquine « malgré la démonstration formelle de son inefficacité » et qu’il aurait ainsi « nuit aux malades et à la réputation de la recherche française ». Est-ce l’ignorance, la bêtise, la corruption et/ou la crainte de poursuites judiciaires, devant la mise à jour des effets indésirables et parfois mortels des injections qu’ils ont imposées par la manipulation sous prétexte d’absence de traitement, qui motivent leur démarche ?

Le but de cet article est de rappeler les résultats du traitement Raoult dans le monde réel, de préciser ce qu’est un essai thérapeutique, de souligner que le devoir du médecin est de traiter les malades et que le comportement récurrent de ces sociétés, vraisemblablement dicté par leurs liens d’intérêts et la peur qui monte devant l’évidence de la maltraitance par refus de soin et persuasion de la nécessité de l’injection, a gravement porté atteinte à la confiance des Français envers les médecins et la science.

En 2023, nier l’efficacité du protocole Raoult est antiscientifique

La science progresse par le doute fertile. Lorsque des faits avérés démentent une théorie scientifique du moment, celle-ci doit être abandonnée. Une société qui se prétend scientifique ne peut pas méconnaître les résultats avérés dans le monde réel. C’est pourtant ce qu’accrédite encore la croyance aveugle exprimée sans modération des signataires de la tribune du Monde en « l’inefficacité du traitement Raoult ». Ils paraissent ne pas avoir pris connaissance des données publiées par l’OMS mises en graphique par l’Université John Hopkins que nous leur rappelons ici (et publiées de longue date), ni de l’expérience clinique de nombreux de leurs confrères cliniciens dans le monde.

Trois pays (Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal) ont officiellement utilisé ce protocole de soins. Dans ces pays l’épidémie n’a touché qu’une fraction infime de leurs populations (100 à 200 fois moins qu’en France !).

De même, malgré la faiblesse de leur système de soins, leur manque de médecins et de médicaments, leur mortalité Covid par million d’habitants est 15 à 84 fois inférieure à celle de la France.

La plus faible proportion de personnes de plus de 60 ans des populations des pays subsahariens explique une partie de leurs meilleurs pronostics, mais, après correction des variations démographiques, la mortalité constatée de ces pays adeptes du traitement précoce du Pr Raoult reste 15 fois moindre que celle de la France. Proportion que confirme d’ailleurs l’Algérie où le pourcentage de plus de 65 ans est comparable à celui de la France, mais avec seulement 153 décès covid par million d’habitants contre 2530 en France.

Ces données officielles de l’OMS confirment donc totalement l’étude rétrospective des 30 000 dossiers médicaux de l’IHU de Marseille.

Comment des sociétés qui se prétendent savantes peuvent-elles ignorer ces chiffres de l’OMS tant sur les contaminations que sur la mortalité par million d’habitants ? Comment peuvent-elles nier ce qu’a affirmé dès le 30 mai 2020 Abderrahmane Benbouzid, ministre algérien de la Santé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités » ?

Lorsqu’on considère les mortalités covid dans nos deux pays, on est horrifié et scandalisé par le sort imposé en France aux personnes âgées : privées de traitement précoce, séparées de leurs familles puis pour certaines assassinées au Rivotril.

En mai 2020, certains membres de ces sociétés pouvaient à la rigueur, être trompés par l’article frauduleux du Lancet Gate ou par des études biaisées qui inondaient les médias, mais 3 ans plus tard les données officielles publiées par de nombreuses agences sanitaires et par l’OMS ne permettent plus de nier l’efficacité spectaculaire du traitement précoce du PR Raoult.

Il faut être ignorant, aveugle ou de mauvaise foi pour continuer à le prétendre comme ils le font.

Ce que rapporte le professeur Raoult n’est pas un essai thérapeutique.

Un essai thérapeutique a pour but d’affirmer l’efficacité ou la supériorité d’un traitement. Pour être démonstratif, il doit comparer de manière prospective un groupe de malades traités à un groupe sans traitement actif (ne recevant qu’un placebo = groupe témoin). Pour s’assurer de l’absence de différence de facteurs pronostiques entre ces groupes, la répartition des malades doit être décidée par tirage au sort (= randomisation) ; pour éviter que le jugement des examinateurs soit perturbé par leurs préjugés, les critères retenus (end point) doivent être aussi objectifs que possible et évalués à l’aveugle (sans que les examinateurs ne sachent à quel groupe appartient le cas évalué).

Aucun de ces critères n’existe dans le rapport du Pr Raoult ; il ne s’agit pas d’une étude prospective, il n’y a pas d’élaboration et de suivi d’un groupe témoin, pas de tirage au sort, ni de jugement à l’aveugle, mais seulement l’analyse des résultats d’un protocole de soins comme doit le faire tout médecin rigoureux qui surveille ses malades.

Comment les signataires de ces sociétés savantes peuvent-ils ignorer ce qu’est un essai thérapeutique ?

Et que penser de la déclaration de Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, menaçant de « toutes les mesures nécessaires envers l’ensemble des signataires » de l’étude, évoquant « une provocation » avec des malades « traités en dehors de tout cadre d’expérimentation clinique et d’utilisation des médicaments, puisqu’utilisés hors autorisation de mise sur le marché » ? Ignore-t-elle que les prescriptions hors AMM sont légales et courantes en particulier en pédiatrie, ainsi que l’a rappelé l’OMS en 2020 ? Jérôme Salomon, l’ancien directeur général de la Santé avait d’ailleurs rappelé que la prescription de l’hydroxychloroquine était autorisée hors AMM.

L’éthique médicale interdisait au Pr Raoult de faire un essai sur le covid

Le devoir premier d’un médecin consiste à soigner ses malades au mieux de ses connaissances scientifiques et de son expérience. Lorsqu’il est persuadé de l’efficacité d’un traitement, il doit l’administrer à ses malades sans les inclure dans un essai qui priverait la moitié de ses malades du traitement efficace. Si ce traitement n’a pas encore été validé, il doit les surveiller de près ce qui a été fait par l’équipe de l’IUT de Marseille..

Seuls des médecins qui doutent d’un traitement peuvent éthiquement organiser un essai pour l’évaluer. Mais s’ils veulent le réaliser honnêtement ils doivent respecter scrupuleusement les indications (traitement précoce) et les doses utilisées par son promoteur ce qui n’a pas été fait dans les études des organismes officiels. Ils ont inclus des malades trop tard (afin de nier l’efficacité du traitement ?) et parfois administré des doses beaucoup trop fortes (pour faire apparaître une toxicité ?).

Et pourquoi ces sociétés n’ont-elles pas dénoncé l’absence d’essai rigoureux, le caractère dangereux et/ou l’inefficacité du Remdesevir, du Paxlovid, du Molnupiravir ou des pseudo vaccins covid ?

Ce n’est pas le Pr Raoult, mais certains membres de ces sociétés (les plus liés à Big Pharma) qui ont trahi la science par leurs mensonges permanents sur les plateaux télé et dans les médias et qui sont responsables de la perte de confiance de la population en celle-ci.

Mais pourquoi tant de mensonges et de haine ?

On ne peut pas imaginer que les signataires de la tribune du Monde ignorent ces faits établis. On doit donc s’interroger sur leurs motivations pour raviver une polémique qui ne peut à terme que les desservir.

Essayent-ils de faire oublier qu’ils ont été responsables de la promotion de médicaments inefficaces, parfois dangereux et toujours très coûteux et les propagandistes des pseudo vaccins inefficaces et parfois mortifères en particulier chez les enfants qui n’en avaient absolument pas besoin ?

La publication des résultats obtenus par l’IHU expose cruellement le scandale sanitaire qu’a constitué l’abandon des patients et l’interdiction faite aux médecins de les traiter que ces signataires ont contribué à orchestrer.


https://www.r7media.fr/2023/06/lettre-ouverte-pour-defendre-le.html

Lettre ouverte pour défendre le professeur Didier Raoult




Godard filmait déjà en 1965 la déchéance française

Extraits de Nicolas Bonnal

(…) un froncé [NDLR Jeu de mots avec Français] sur trois vit (vivrait) avec cent euros à partir du 10 du mois. Et il est parfaitement content et soumis car jamais pouvoir ubuesque ne fut si peu contesté en France. (…) Découvrez la géniale Miss 19 de Godard. Tout est au cinéma. Les carottes furent cuites sous le gaullisme (pensez à Gabin).

Nicolas Bonnal

Modeste S. écrit :  pendant que les Blancs acceptent avec enthousiasme de disparaître « pour sauver la Planète », le reste de la fameuse planète ne croit pas un instant à la fin des énergies fossiles et autres fables délirantes générées par la descente d’organes progressistes de Davos. Et se reconnaît donc le droit de vivre.

Une anxiété financière majeure. Selon une enquête de l’Ifop pour le site MonPetitForfait en date du 25 mai dernier et rendue publique cette semaine, un tiers des Français ne dispose plus que de 100 euros le 10 du mois au titre du reste à vivre.

« Au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31 % des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert », précise l’enquête.

Ces résultats ont été obtenus grâce à un échantillon national représentatif de 1500 Français, mettant en lumière les conséquences réelles, relevant donc non pas de l’irrationnel, mais bel et bien de l’ampleur des dégradations dues à l’inflation sur le niveau de vie des citoyens, qu’elles soient physiques mais aussi psychiques.

Des dépenses rognées sur tout

Et pour cause, les sacrifices en matière de consommation n’ont jamais été aussi importants d’après l’enquête. Ils sont particulièrement conséquents chez les Français les plus modestes, sachant que ceux qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières ces douze derniers mois ont doublé en une quinzaine d’années, passant de 29 % en 2007 à 58 % en 2023.

Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’un Français sur deux (soit 51 %) en viendrait même à « sauter des repas » régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. Cela représente une hausse de 7 points depuis 2022, toujours selon l’enquête.

Jean Gabin sort de prison et ne retrouve rien. Il cherche la rue Théophile Gautier avec sa petite maison : sa ville (Sarcelles) a été effacée et remplacée par l’urbaniste catho-gaulliste Delouvrier. On est dans Mélodie en sous-sol, au tout début du film, vers 1963. Revoir aussi le Chat, toujours avec Gabin (1971). Le Grand Remplacement est donc ancien et on peut remercier le Général et sa modernisation de la France (Audiard en parle dans un documentaire). Godard (Alphaville) et Tati (Play-time) ont montré aussi dans quel monde de déracinés et de pauvres d’esprit nous entrions. Grâce à Macron nous allons maintenant être effacés, avec rien à manger. Mais comme dit Marine, ne touchons pas aux institutions de la cinquième république. Le gaullisme, ce fut aussi la télévision : qui la tient contrôle ton esprit (voir la Grande lessive avec Bourvil). Après, un peuple et un pays ne sont plus qu’un terrain vague.

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[…]

Des conséquences sur la santé mentale

[…]

En effet, cette face cachée est pourtant palpable comme l’indique l’enquête, notamment pour les Français qui ont de grosses difficultés financières, touchés par les troubles anxiodépressifs les plus répandus tels que l’anxiété́ (54 %) ou la dépression (31 %).

Lire l’article entier sur cnews.fr

https://www.cnews.fr/france/2023-06-01/inflation-1-francais-sur-3-vit-avec-100-euros-partir-du-10-du-mois-selon-une-etude




Sortir la France du Nouvel Ordre Mondial

[Source : profession-gendarme.com]

Par Virginie Dornier

Dossier de présentation

[Illustration : Land Art « LIBERTE » — Franck Bonneau — Land Art & Co]

Ce Dossier est la présentation de l’ensemble du travail d’enquête réparti sur 7 Tomes où chacun d’entre eux vise à mettre en lumière la gouvernance de la franc-maçonnerie exercée insidieusement par l’ensemble des présidents de la Ve République (Constitution, Lois, symboles nationaux…). Il donne également diverses représentations anatomiques du cartel du Nouvel Ordre Mondial en se basant sur de nombreuses déclinaisons allant des mythes les plus connus à des organismes biologiques et parasitaires tels que le Mérule ou le Blob. Ce dernier, dont les diverses recherches scientifiques, l’engouement médiatique qui en fait la promotion notamment auprès du jeune public (vente libre) couplé avec les différentes données liées aux conséquences des injections nous interpellent.

[Note de Joseph : on connaît d’autant mieux un individu que l’on plonge dans son univers. Celui des élites mondialistes est largement imprégné d’occultisme et d’ésotérisme (kabbale, hermétisme, gnose, alchimie, astrologie, cartomancie, géomancie, divination, numérologie, symbolisme, sorcellerie, thaumaturgie, etc.]

Article 2

Version en vigueur depuis le 05 août 1995
Modifié par Loi constitutionnelle n° 95-880 du 4 août 1995 — art. 8

La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout, qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain vous me frappez d’un son mélodieux,
Si le terme est impropre, ou le tour vicieux ;
Mon esprit n’admet pour un pompeux barbarisme,
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse ;
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu
Que d’un art délicat les pièces assorties
N’y forment qu’un seul tout de diverses parties ;
Que jamais du sujet le discours s’écartant
N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique.
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer ;
Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères,
Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ;
Mais sachez de l’ami discerner le flatteur :
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous loue.
Un flatteur aussitôt cherche à se récrier :
Chaque vers qu’il entend le fait extasier.
Tout est charmant, divin : aucun mot ne le blesse ;
Il trépigne de joie, il pleure de tendresse ;
Il vous comble partout d’éloges fastueux : impétueux.
La vérité n’a point cet air
Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible,
Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible :
Il ne pardonne point les endroits négligés,
Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés,
Il réprime des mots l’ambitieuse emphase ;
Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase.
Votre construction semble un peu s’obscurcir ;
Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir.
C’est ainsi que vous parle un ami véritable.

Boileau, Art poétique, Chant I, v. 147-207

SOMMAIRE

  • NOTE AUX LECTEURS
  • REMERCIEMENTS
  • AVERTISSEMENT AUX DÉTRACTEURS
  • GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

    • AVANT-PROPOS
    • COMMENT S’ARTICULE LE DOSSIER

      • Dossier de Présentation
      • Dossier 1
      • Dossier 2
      • Dossier 3
      • Dossier 4
      • Dossier 5
      • Dossier 6
      • Dossier 7
      • Dossier « annexes »

    • Les références
    • Bibliographie

  • MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

    • INTRODUCTION
    • QUELQUES REPÈRES
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL, LEUR ATTRAIT POUR LA NUMÉROLOGIE
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LEURS DIFFÉRENTES RÉFÉRENCES

  • L’ANATOMIE DU N.OM : DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE (VISION

    • INTERNATIONALE)
    • LE N.OM : LÉVIATHAN OU BÊTE DE L’APOCALYPSE
    • LE N.OM : UN SYSTÈME « FLUIDE »
    • LE N.OM : MONSTRE À 7 TÊTES

      • a) Les 7 Merveilles du Monde du N.OM
      • b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne

    • LE N.OM : MONSTRE À 10 CORNES

      • a) Les 10 empires économiques mondiaux
      • b) Les 10 secteurs économiques mondiaux
      • c) Les diadèmes ou couronnes

    • CONCLUSION

  • SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VE RÉPUBLIQUE)

    • INTRODUCTION

      • a) La boîte de Pandore
      • b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne
      • c) La prostituée biblique : la France sur le trottoir depuis 1958

  • LE NOM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

    • QUELQUES INFORMATIONS SUR LA SERPULA LACRYMANS OU MÉRULES

      • a) Phase 1 : « infestation exogène »
      • b) Phase 2 : « cycle de réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule
      • c) Phase3 : Expansion du NOM selon exogène du NO.OM selon le principe de la Mérule

    • LE BLOB

      • a) Sommaire du Vikidia
      • b) Définition
      • c) Reproduction et cycle de vie
      • d) Sommaire du Vikidia

    • CONCLUSION
    • SYNTHÈSE

Note aux lecteurs

Vous venez de recevoir « Les dossiers » en version papier, par clé USB ou en dématérialisée. Avant toute chose, il est important de vous en expliquer la Genèse et son articulation puisque nous avons choisi de ne pas traiter le sujet crise sanitaire et le mandat actuel directement.

Pour bien comprendre la démarche, il faut expliquer qui nous sommes, pourquoi nous avons mis du temps à rédiger nos dossiers qui n’ont absolument rien à voir avec ce que nous avions envisagé initialement.

Nous sommes deux anciens salariés de l’industrie pharmaceutique. Me concernant, j’ai travaillé 17 ans dans le secteur du médicament. J’ai eu la chance de commencer ma carrière — avant l’an 2000, détail important — comme administrative au siège de ce qui était le premier groupe français de prestation de services. « Etait », puisque le consortium a fait les frais du système mondialiste et a littéralement « servi d’exemple » à l’ensemble des prestataires du secteur. Justement au moment où en coulisses les pouvoirs publics, les laboratoires, mais surtout le système dit globaliste et mondialiste mettaient en place l’ensemble des paramètres pour nous amener à la situation sanitaire et accessoirement politique actuelle. Tout ce qui est relatif au secteur de la Santé est traité dans le dossier conjoint.

Sur les conseils de ma hiérarchie et de mon mari, j’ai obtenu le Diplôme Universitaire de Visiteur Médical après un passage à la faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry. J’ai poursuivi ma carrière tant que déléguée médicale ville, d’abord prestataire multi produits (c’est-à-dire que dans mon portefeuille produits pour le compte de plusieurs laboratoires) puis j’ai fini par être intégrée dans un laboratoire français. Ce qui m’a valu une fin de carrière brutale et compliquée puisque j’ai directement fait les frais de la franc-maçonnerie. Je n’en dirai pas plus, à une exception près : mon expérience m’aidera tout au long de mon enquête. J’ai également une certification propre aux métiers de la recherche clinique qui m’aurait permis d’exercer le métier d’attachée de recherche clinique.

Bien que sortie du circuit depuis 2011, j’ai toujours gardé un œil sur le secteur. Partagée entre l’envie de « reprendre la sacoche » et la route pour exercer mon métier, tel que ma première entreprise le véhiculait (avec éthique et déontologie), et la défiance à l’encontre d’un milieu en totale mutation spécifiquement depuis les années 2000. Finalement, je n’ai pas réintégré l’industrie pharmaceutique, pour diverses raisons. Cependant j’ai toujours maintenu un intérêt certain pour ce secteur en continuant à me tenir informée et parfois même en envisageant un retour sur le terrain.

Depuis mars 2020, je n’ai jamais autant renoué avec la pharmacie ; mais pour la dénoncer. Quant à mon mari, il est de nous deux le plus expérimenté, et de très loin un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée.

Ce que je peux en dire d’un point de vue professionnel : 30 ans d’expérience en santé, trois ans d’études en médecine puis la rencontre avec l’industrie pharmaceutique. Une carrière exclusivement dédiée à l’information médicale. Ancien cadre sénior terrain pour un block Buster de l’industrie. Un homme pour qui l’éthique, la déontologie, la médecine faisaient sens. Un professionnel respecté par nos homologues et en qui les prescripteurs généralistes et spécialistes plaçaient leur confiance puisqu’il « parlait le même langage » : le patient avant tout.

Un homme qui a su se remettre en question et quitter le secteur du médicament pour le matériel médical et a eu le courage de faire valoir son droit de retrait dans son entreprise en refusant de se plier au dictat de l’état (pass et injection). Alerter sa hiérarchie en interne lui a valu la perte de son emploi. Il est de nous deux le plus expérimenté, un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée. Aucun regret, assurément.

Nous avons décidé de dédier nos compétences, nos connaissances du secteur de l’industrie pharmaceutique « de l’intérieur » et une bonne partie de notre temps pour dénoncer l’infamie que nous subissons sans exception.

Pour ma part, cela fait bientôt 24 mois. Étant désormais thérapeute en auto entreprise, autant dire que j’ai totalement remisé mon activité, y compris les emplois d’appoint que j’ai exercé le temps de remplir mon agenda.

L’ironie est bien entendu que les ¾ de nos proches sont parmi les plus radicaux. Masques, gel hydroalcoolique, poly injectés et injecteurs. Dialogue impossible, même — voir surtout — chez les soignants en exercice ou retraités qui ont perdu pied qu’ils soient de notre famille, ou d’anciens prescripteurs avec lesquels nous avons travaillé et qui pour certains étaient devenus nos amis.

Forts de ce constat, nous avons alors décidé d’enquêter et d’alerter avec une approche différente. Je me suis centrée sur ma commune et mon département. Recueillant les données de la préfecture, de l’ARS, communiquant sur les réseaux sociaux et surtout en allant directement confronter les représentants de l’état, en l’occurrence la mairie.

J’ai fini par porter plainte de façon nominative contre la maire de ma commune et certains adjoints ainsi que la police municipale. Plainte enregistrée et validée en trois semaines par le tribunal d’instance puisque mes arguments sont factuels.et locaux. Ayant déjà eu recours à la justice lorsque j’ai porté plainte contre mon dernier employeur, et compte tenu des éléments que j’ai mis à disposition du juge, c’est donc en qualité de Lanceuse d’alerte conformément à la Loi n° 2016-1691 du 09/12/2016 dite Sapin 2 ainsi que la Directive (EU) 2019/1937 du Parlement Européen et du Conseil du 23/10/2019 ma plainte a été enregistrée et que cela est mentionné dans le cadre des auditions avec la gendarmerie. Je vous donnerai plus de détails dans une partie du dossier.

Mais ce qui nous a motivés à enquêter et est à l’origine de cette compilation d’éléments à charge, ce sont les enfants. Et plus particulièrement le fait qu’il y ait eu une translation de nos compétences professionnelles dans le milieu scolaire. Translation non seulement de nos compétences auprès d’un public mineur qui deviennent des prospecteurs auprès de

leur famille et entourage, mais également incitation à l’exercice de la formation médicale qui est destinée aux adultes enseignants et encadrants. La formation médicale étant du ressort de professionnels laboratoires (médecins ou pharmaciens par exemple) qui forment les équipes terrain. Le tout validé par l’ensemble des acteurs concernés : ministères, les entreprises du médicament (LEEM) qui auraient dû réagir et empêcher cela.

Ce fut le point de non-retour pour nous, et nous sommes partis en quête d’informations complémentaires à toutes celles déjà conséquentes réunies par l’ensemble des alerteurs, connus ou non. Professionnels de la santé ou non, avec une audience ou non.

Notre unique volonté, apporter une nouvelle approche, un autre « angle d’attaque » qui permettra de créer des passerelles entre toutes les informations déjà partagées.

Remerciements

Je remercie chaleureusement les personnes qui nous ont soutenus. Franck Bonneau, qui nous a généreusement autorisés à utiliser l’une de ses créations pour illustrer les dossiers. Un grand merci à Mariannick et son fils Frédéric qui font partie de notre famille depuis 9 ans désormais ainsi qu’à ma belle-mère qui a toujours cru en nous. Merci à Lucie, Marie-Lou, Laurent, Sissi et tant d’autres qui nous ont encouragés pendant des semaines qui se sont transformées en mois.

Je remercie également, et vous comprendrez pourquoi dans la partie « Reine Blanche de l’échiquier », les gendarmes de ma commune ainsi que le Juge du Tribunal d’Instance qui a validé ma plainte à l’encontre de l’équipe municipale et la police municipale.

Nous remercions et saluons grandement l’ensemble des alerteurs qui ont su créer un élan de Résistance. Par leur engagement, leur ingéniosité, leur générosité, ces hommes et ces femmes nous ont maintenus hors de l’eau et continuent de le faire. Ils ont fait un travail colossal qui vous a apporté les éléments factuels sur la situation actuelle. J’ai eu le privilège d’échanger avec certains d’entre eux, et je salue leur courage, car pour ma part je n’aurai jamais pu. Je pense notamment à toutes les chaînes résistantes.

À titre personnel, je remercie — contre attente — toutes les personnes de mon entourage (famille, amis, collègues) qui à l’inverse nous auront tournés le dos parfois de façon extrêmement violente, tant dans les mots que dans les actes. Ainsi « dégagée » de tout affect, j’ai pu me concentrer exclusivement à l’enquête et la rédaction de ce dossier, puisque je le rappelle ici les ¾ de nos proches suivent la narrative et sont poly injectés. C’est là que « majeurs et vaccinés » prend hélas tout son sens… Nous sommes parents.

Enfin, j’ai une pensée particulière pour le Professeur Luc Montagnier et tous ceux qui nous ont quittés parfois prématurément (y compris parmi nos collègues à l’international).

Avertissement aux détracteurs

Dans ces travaux je vais aborder des sujets tabous, notamment la religion au sens large et pas seulement. Si d’aventure quelques « esprits » mal tournés avaient pour velléité de nous accoler des étiquettes telles que : racistes, antisémites, antimusulmans, antichrétiens, antihomo ou tout autre non-arguments, je préfère les prévenir :

• Pour les esprits mal tournés qui imagineraient que les trois hexagones qui ponctuent l’ensemble des dossiers soient en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique et que par conséquent je serai une opposante contrôlée : j’ai simplement choisi l’hexagone pour rappeler la forme de la France. Il ne s’agit en aucun cas d’une référence de près ou de loin avec les « 3 points » maçonniques avec lesquels j’ai eu maille à partir.

• « Racisme » : non recevable. Notre famille est Black-Blanc-Beur (Noirs, Blancs, métis, quarterons).

• « Antireligieux (juifs, chrétiens, musulmans…) » : non recevable. Notre famille est pluricultuelle : juifs, catholiques, musulmans, témoins de Jéhova, Bouddhistes, Athées… Et la plupart de nos amis médecins sont juifs. L’antisémitisme est non compatible avec le métier que nous exercions et les secteurs que nous prospections. CQFD. En revanche, toutes les informations liées aux religions sont argumentées et illustrées.

• « Homophobes ou apparentés » : non recevable, toujours pour les mêmes raisons.

• « Anti médecin/pharmacien » : non recevable pour toujours les mêmes raisons. Premièrement, des « blouses blanches » dans notre famille il y en a… beaucoup (en activité ou retraités) des aides-soignants aux médecins spécialistes. Deuxièmement, ni mon mari ni moi ne « crachons dans la soupe ». Nous défendons la pratique de la médecine et la pharmacie propre contre le système mérulaire.

Dans notre famille, jamais une croyance religieuse, la couleur de peau, ni même les « couleurs » politiques ou le statut social n’ont été des problèmes. Et si toutefois nous sommes en désaccord avec certains proches (famille, amis, ex-collègues) ce n’est pas pour ces « non arguments », mais bel et bien pour et à cause de « la crise sanitaire » qui aura emporté dans une psychose généralisée certains proches.

Quoi que me concernant, je le reconnais, être praticienne en hypnose et médium de surcroît, et ne pas avoir réintégré l’industrie pharmaceutique ou un schéma professionnel normatif en a dérangé quelques-uns parmi ces mêmes proches aujourd’hui poly injectés. Ajoutez à cela le fait qu’avec Jean-Pierre, mon binôme de mari, nous soyons Lanceurs d’alerte… C’est leur problème, pas le nôtre.

La vérité est non négociable. L’incorruptibilité aussi. Nous avons été formés au respect de l’éthique et de la déontologie, nous entendons bien continuer ainsi. Notre seul objectif : que nos travaux, nous le souhaitons de tout cœur, apportent des points d’appui pour les professionnels du droit, des gardiens de la paix, des enseignants, des professionnels de la Santé, des politiques non corrompus et à vous tous… y compris ceux qui sont encore dans le déni.

GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

Avant-propos

Ce dossier dans son ensemble a pour but d’apporter un autre regard sur la situation que nous subissons. Il est le fruit de nombreuses recherches et enquêtes transversales puisqu’il n’aborde pas directement la crise sanitaire ni même le quinquennat qui s’achève.

L’objectif était de trouver des arguments et des « faisceaux d’indices » mettant en lumière l’orchestration de l’ensemble des acteurs et spécifiquement ceux de la Ve République pour dilapider la France et créer un terreau propice à la mise en place d’une gouvernance mondiale scientiste. Débusquer des informations complémentaires qui pourraient aider non seulement les personnes conscientes de la prise de pouvoir tyrannique, mais aussi, et peut être même surtout les personnes qui refusent tout dialogue concernant l’actualité.

L’élaboration du dossier n’a pas été chose facile dans le sens où nous avons dû à maintes reprises en repenser le fond et surtout la forme. Il fallait trouver une articulation logique pour ordonner l’ensemble des informations que nous avons recueillies et, autant faire se peut, aborder les événements actuels d’une manière différente et cohérente.

À mesure que nos recherches progressaient, il a fallu nous adapter d’autant plus que sont abordés des sujets peu connus, voir totalement abstraits pour nombre de personnes et même tabous. Considérez chaque partie qui constitue l’ensemble de nos travaux comme des pièces d’un puzzle. Affirmer que la franc-maçonnerie et apparentés sont les réels dirigeants de la France est une chose. Trouver les faisceaux d’indices pour le démontrer en est une autre. Toutes nos investigations n’ont visé qu’à démontrer cela et pour ce faire, rien de mieux que de partir de leurs croyances, symbolisme et culte.

Comment s’articule le Dossier ?

Il s’agit d’un Dossier « à tiroirs ». D’un côté, vous avez le fruit des enquêtes menées par mon mari : « Santé Publique, Bien commun, nanomédecine ; La servitude érigée en raison d’état ». Son travail est exclusivement basé sur la Santé. Il a exhumé des Avis, des textes, des lois, une chronologie et mis en lumière l’ensemble du système mafieux où Politique et laboratoires pharmaceutiques œuvrent de concert pour mettre en place le Nouvel Ordre Mondial. Si l’approche plus vaste mettant en évidence les pratiques occultes de la franc-maçonnerie et autres sociétés hermétiques, rites sacrificiels politiques ne vous est pas familière, je vous encourage vivement à commencer par cet opus.

De mon côté, je me suis concentrée sur le système parasitaire de type Serpula Lacrymans — ou mérule — pour cerner initialement « l’Organisation » et l’orchestration de la crise sanitaire. La plus grande difficulté a été de trouver un titre pour le dossier. Nous l’avions intitulé ce « Projet FFMOS » pour Fédération Française Métropolitaine et Outremer Souveraine. Somme toute, nous n’étions pas convaincus et surtout nous ne voulions pas être confondus avec d’autres mouvements plus politisés alors que notre objectif est tout sauf de cet ordre.

Et puis, au fil de nos enquêtes, ce qui est ressorti c’est la perte ou plutôt le vol et l’inversion de valeurs communes à tous et toutes quel que soit l’époque où le lieu de vie. Depuis nos plus lointains ancêtres jusqu’à notre époque et pour les siècles à venir sur tous les continents. Des valeurs qui devraient être non négociables que sont la Dignité, l’Équité, l’Universalité et la Solidarité. Il s’avère que l’acronyme donne DéUS.

Après, FFMOS « trop politisé » et DéUS « trop religieux », ou « sortir de la matrice » trop filmographie ; j’ai opté pour les valeurs. Après tout, le camp d’en face utilise et nous fait utiliser à mauvais escient les mots Liberté, Égalité, Fraternité ; nous faisant croire en des principes et valeurs humainement recevables alors qu’il n’en est rien.

Je ne pensais pas que ce dossier serait aussi vaste et conséquent. À maintes reprises j’ai dû en modifier son « squelette », pour finalement aboutir à la version finale. Notez que, vous aurez beaucoup de sujets divers voir de prime abord « non congruents ». J’ai dû chercher un maximum de faits, de faisceaux d’indices qui attestent de la mainmise des sociétés occultes sur notre pays depuis des décennies et même des siècles.

Mon approche est donc pluridisciplinaire. Je m’appuie avant toute chose sur « leurs croyances, leurs rites » en cherchant des preuves matérielles qui attestent de la véracité de l’enquête. C’est triste à admettre, mais nous sommes immergés dans un système occulte. L’affirmer est une chose, le démontrer c’est indispensable, je le répète, mais c’est indispensable. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à apporter un maximum d’illustrations (schémas, photos, dates, références politiques, historiques, religieuses et évidemment des éléments scientifiques puisque nous avons par recoupement défini une chronologie pour les années à venir).

Ont été traduit et décrypté un nombre conséquent de textes : des passages de la Bible, des discours et allocutions de politiques, des peintures maçonniques et autres symboles. J’ai dû également étudier de près certaines lois (loi 1901 et loi 1905) et bien sûr notre Constitution. Mais pas que.

Ce dossier a pour vocation de vous démontrer que c’est l’ensemble des politiques de la Ve République qui est à dénoncer ; pas uniquement « cette présidence ». Si des plus anciens il ne reste plus grand monde, nous avons encore suffisamment d’acteurs majeurs en exercice ou sortis du circuit pour les traduire en justice. En réalité, vous le constaterez c’est bien plus vaste, cependant il me fallait faire des choix.

Ne soyez pas étonnés si je n’aborde que très peu le Sarscov2 ou la « crise sanitaire ». Mon enquête étant axée sur ce qui a mené notre situation actuelle, je ne traite de ce sujet — y compris le gouvernement actuel — que sur la base d’un système plus vaste.

Ne soyez pas non plus offusqués si je dénonce l’ensemble des religions en m’appuyant sur des comparaisons factuelles comme notamment « le Nouvel Ordre du Monde » de la Genèse versus le « Nouvel Ordre Mondial » actuel puisqu’en réalité les élites n’en sont pas à leur premier coup d’essai.

Tout étant intriqué, la difficulté a été pour moi de donner une couleur, un thème spécifique à chaque partie du dossier, le challenge étant d’aborder le modus operandi des sociétés hermétiques en restant centrée sur le factuel, le démontrable et ainsi éviter de ne définir que l’aspect rituel, l’occultisme qui pour nombre de personnes s’apparente à des fantasmes.

Ainsi, chaque chapitre — devenu dossier à part entière — aborde un sujet particulier. Ils sont autonomes et peuvent se lire indépendamment. Cependant, il existe une certaine logique dans l’organisation et la mise en place des informations. Logique résumée en pages suivantes.

Dossier de présentation :

Celui que vous avez entre les mains vous donne la physionomie, l’anatomie du « Nouvel Ordre Mondial 2 .0 ». Il ne s’agit pas ici de reprendre les études faites et partagées par des experts, mais de vous présenter les mondialistes sous un prisme différent.

Si historiquement, il est coutumier de les comparer à une pieuvre, je me suis vite rendu compte que cela n’était pas exactement le reflet de la réalité. Trop restrictif. Et surtout, la « base 8 » n’est pas suffisamment et directement présente pour être significative et le reflet de la réalité. Néanmoins, cette base 8 existe et est non négligeable (les octets en informatique en sont un exemple) et vous verrez dans le déroulé du dossier ce qui se cache derrière ce chiffre « concrètement ».

J’ai donc été amenée à rapprocher le système mondialiste d’organismes vivants bien différents d’octopussy. Une fois que l’on connaît le système parasitaire comparable, il est plus facile ensuite d’aborder son mécanisme d’action.

Parallèlement, conformément au fil rouge décrit précédemment, je me suis penchée sur des analogies plus mythiques, voir mystiques et religieux et qui reprennent les rituels et le culte commun à l’ensemble des mondialistes.

Dossier 1 :

Aborde le système parasitaire ou mérulaire franco-français. Pour ce faire, j’ai défini les contours historiques et politiques en axant sur le système félon et spécifiquement en montrant le mécanisme « unicellulaire » de la Ve République. Dans ce dossier je tire des liens entre le rôle de chaque président de notre République actuelle, et chaque phase du mérule.

Mais, j’y développe également des similitudes avec un passage biblique : l’Apocalypse de Jean, non pas de façon théologique, mais clairement géopolitique. C’est troublant et pertinent. L’ensemble des gouvernements qui se sont succédé depuis Pompidou jusqu’à nos jours sera remis en exergue afin de commencer à démontrer « le système mondialiste » et la préparation minutieuse de l’ensemble des présidences pour démanteler notre pays.

Dossier 2 :

Une fois le cycle du mérule intégré, j’ai pris le pli de placer la chronologie des événements marquants en France et à l’international selon un principe de comptage des mondialistes (francs-maçons et apparentés). Il s’agit d’un découpage en 7 ans. Ces 7 années étant elles-mêmes scindées en 2 phases. Ce dossier est répétitif dans la présentation, puisque je le débute le 1er janvier 2000 jusqu’au 31 décembre 2021. Cependant, il a le mérite de rafraîchir la mémoire et de m’avoir permis d’y incorporer des informations « à charge », toujours en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique : des liens avec les attentats en France et à l’étranger, les implications réelles des politiques français dans les actes terroristes notamment l’intrication avec le Mali bien d’autres informations somme toutes que nous avons choisi pour mettre en avant les rites maçonniques couverts par des événements officiels tels que des inaugurations ; mais qui sont en réalité des actes cultuels et des mystifications à la vue de tous.

Dossier 3 :

Dans la continuité des dossiers précédents, sont amenés des éléments et informations complémentaires qui devraient donner des sueurs froides aux mondialistes français « tout corps d’état ». Parmi les éléments, par exemple, je vous donne des informations qui attestent du fait que le Consortium République Française a été cédé à l’OMS en mars 2020 et est devenue un Dominion de l’Organisation Mondiale de la Santé. Que le VRP première classe n’est nul autre que Jean Yves le Drian qui en échange de ses bons et loyaux services à obtenu le fief Bretagne. Mais aussi que la gestion de la crise sanitaire a été calquée sur le « Plan France Ebola » commandé par Emmanuel Walls à Jean-François Delfraissy en 2014, alors qu’il existe un autre plan d’action visant à prendre en charge des épidémies de type coronavirus ou d’autres catastrophes sorti la même année. D’autres informations « à charge » sont présentes dans ce dossier, comme le rôle des « immortels », à savoir l’Académie de la Morale et de la Politique et bien d’autres choses encore. Je mettrai en lumière ces autres « acteurs » — bien discrets — qui ont largement contribués à la mise en place d’un régime autoritaire de type Dominat Romain, cette Académie de la morale et de la politique » qui a travaillé durant l’année 2020, à la demande d’Emmanuel Macron, sur un seul thème : « le pouvoir ». Enfin je vous donnerai également des pistes pour identifier, trouver et apporter des éléments à charges.

Il s’agit ici de la partie la plus chronologique quant à la mise en place de la politique d’Emmanuel Macron, version coulisses. Celle qui devrait donner des pistes de recherches complémentaires pour les professionnels du droit, mais aussi les acteurs politiques qui s’opposent au « gouvernement de façade » actuel et à toutes personnes qui ont besoin d’arguments tangibles pour démontrer l’orchestration des décisions.

Je vous donnerai et partagerai également d’autres informations concrètes et retours d’expériences sur le terrain comme, par exemple, le fait que ma plainte auprès du tribunal d’instance n’ait pas été déboutée.

Dossier 4 :

Il traite de l’un des idéaux maçonniques : la ruche et le système pyramidal qui en découle et réciproquement. Dans ce dossier je vous apporte des éléments de compréhension sur le principe de l’Eusocialité (mode sociétal des insectes de type hyménoptère comme les abeilles, les fourmis et a fortiori les « guêpes maçonnes »). Pour mener à bien cette partie, j’ai dû remonter plus loin dans notre Histoire, au siècle des Lumières, puis revenir à notre actualité et le modelage social ou sociétal auquel depuis des siècles les francs-maçons se sont attelés pour préparer le Nouvel Ordre Mondial.

Dossier 5 :

En écho aux propos tenus par Emmanuel Macron, ce dossier ou chapitre aborde le Système Jupitérien. Cette partie est complexe. Y sont abordées des informations mythologiques et mythiques, historiques, et politiques (entre autres). Et vous verrez que la Loi 1905 de séparation de l’église et du pouvoir politique a largement été remaniée, y compris depuis l’investiture d’Emmanuel Macron.

Dossier 6 :

Ce chapitre quant à lui est centré sur la parèdre (jumelle et épouse) de Jupiter selon la mythologie grecque. Le thème est simple : rechercher les symboles cachés francs-maçons et significations réelles de nos emblèmes nationaux. Sujet passionnant puisque je décrypte le Grand Sceau de France, l’hymne national — entre autres — mais depuis les coulisses. Et l’envers de décors et révoltant.

Dossier 7 :

Il s’agit essentiellement de mettre en avant la signification de certains symboles franc-maçonniques et/ou religieux. Mais aussi de donner des informations vérifiables évidemment sur certaines réalités telles que : ce qui se cache dans les textes dits sacrés.

Je préfère vous avertir, dans ce dernier dossier, très conséquent tant sur les thèmes que les nombres d’éléments traités, j’y aborde des sujets difficiles. À la fois par le biais des liens philosophiques, religieux, scientifiques.

Je vous décrypte en partie seulement la réalité de certaines peintures maçonniques, le sens des piliers Boaz et Jaquin (mais pas la version édulcorée et rabatteuse en vue de se faire une virginité et recruter des apprentis), j’y ajoute même des perspectives scientistes sur l’une des volontés cachées des injections biochimiques avec bien entendu des démonstrations.

Dossier « annexes » :

Nous avons complété nos enquêtes avec un dossier annexe. Étant donné le nombre de ressources que nous avons eu à traiter, vous apporter des éléments autrement qu’en citant les références nous a semblé opportun. En effet, il faut comprendre que par références nous parlons de plusieurs centaines, de diverses natures et sous divers formats.

Les références

Vous constaterez que les dossiers sont riches d’illustrations. J’ai opté pour ce format pour appuyer les informations que partagés. Elles sont de natures très variées (photos, schémas, tableaux…), mais permettent une meilleure compréhension, surtout lorsque des sujets touchant au symbolisme, à l’ésotérisme (ou occultisme) des mondialistes sont mis en avant.

Cela explique le volume de l’ensemble de l’enquête.

Il y a également de nombreux apartés étymologiques puisque l’une des « armes » de manipulation massive utilisées par les mondialistes est justement l’écart-type entre leur manière de communiquer et l’appauvrissement de connaissances en vocabulaire de plus en plus généralisé. Vous constaterez qu’ils manipulent les mots avec autant d’aisance que des chercheurs les tubes à essai.

Quant aux références — proprement dites — il m’a été compliqué de les inscrire de façon académique et conventionnelle. Comme c’est le cas pour le Dossier conjoint. La plupart figurent en fin de pages, mais il faut bien comprendre que pour un seul sujet donné, il a été nécessaire de chercher parfois sur diverses ressources, divers articles de journaux (français et étrangers).

Prenons l’exemple de la Constitution de la Ve République : pour l’aborder, il aura fallu travailler sur la version initiale de 1958, en faire une analyse point à point (article/alinéa), en traduire la signification « au réel » dans le contexte de l’époque tant sur l’intrinsèque (la France géopolitique avec ses territoires et ses colonies) que sur l’extrinsèque (relations internationales). D’emblée il en ressort de VRAIES ANOMALIES.

Ensuite, comme pour les lois, chaque articulation du squelette de la Constitution a été prise individuellement pour comparer les modifications (ajout/retrait) par alinéa, en prenant soin d’en préciser le contexte politique (quel président, quel gouvernement, et que penser des modifications).

Conjointement, on a pris en compte des attributs importants qui représentent la France comme le grand Sceau de France et les remarques faites par des spécialistes tels que le Président des Sceaux (à ne pas confondre avec le Garde des Sceaux), là encore : ANOMALIE.

Sans compter les comparaisons entre les différentes autres Constitutions qui ont précédé, et les différentes ressources ayant permis de comprendre le scénario écrit de toute pièce par le cartel français maçonnique.

On peut dès lors comprendre qu’inscrire l’ensemble des ressources en références a été matériellement impossible, autant mettre l’ensemble de la toile, livres d’histoire, archives INA et vos bibliothèques communales. Multiplié par l’intégralité des sujets abordés, bien entendu.

Cependant, ajouter une bibliographie permet de donner du corps, c’est la raison pour laquelle elle a été inscrite ici dans le déroulé du « Tome 0 » puisqu’elle est commune a tous les dossiers. La liste n’est qu’indicative, comme pour le reste des ressources sur lequel on a travaillé.

Bibliographie

• « Trésors d’Égypte. Les merveilles du Musée égyptien du Caire » (sous la direction de Francesco Tiradritti, photographies de Araldo de Luca. Édition Gründ).

• « La vie quotidienne de Mayas et des Aztèques » (Eric Taladoire. Édition Hachette).

• « Secret maçonnique ou vérité catholique » (Serge Abad-Gallardo. Édition Artège).

• « Traité de la couleur thérapie pratique » (Pierre Van Obberghen. Guy Trédaniel éditeur).

• « Mayas, Incas, Aztèques… L’histoire des empires précolombiens. Les dernières découvertes » (Géohistoire — hors-série).

• « Créatures et autres monstres… Une histoire des peurs ancestrales » (Toutes les mythologies/ n° 7 Sept.Oct.Nov. 2021).

• « De la démocratie en Amérique. Tome II, partie IV » (Toqueville.Edition Flammarion).

• « La Bible de Jérusalem » (Édition Cerf)

• « La République » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Le Banquet » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Discours de la méthode » (Descartes. Edition Garnier Flammarion)

• « De la démocratie en Amérique Tome II » (Tocqueville. Edition Garnier Flammarion).

• L’ensemble des Constitutions depuis la Révolution française,

• Loi 1901

• Loi 1905 de séparation de l’église et de l’état.

• Le Livre Blanc de la Sécurité intérieure et son annexe (Préfacés par Gérard Darmanin).

• Dossier Ebola France (Commandé par Manuel Walls à Jean-François Delfraissy).

• Dispositif ORSAN.

• Atlas 2000 (Édition Nathan, 1990 versus 2021)

• 20 ans d’archives professionnelles (comme la revue spécialisée « Visite actuelle », les cours de faculté de pharmacie),

• « Anat, Physio, Bio » (Arne Schäffler, Sabine Schmidt. Édition Maloine).

• « Visiteur médical, un vrai métier » (Karen Weic-Ennedam. Édition Heures de France)

• « Le métier de médecin » (Georges Tchobroutsky et Oliver Wong. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

• « L’industrie pharmaceutique » (Jean-Paul Juès. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

Divers ouvrages en apiculture, des références en égyptologie (newsletter Academia.EU), en histoire gréco-romaine, en mythologies diverses, en symbolisme, en pharmacie et médecine également, en peinture, sculpture, ainsi que de nombreuses ressources étrangères et les ouvrages traitant d’occultisme et de franc-maçonnerie….

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture.

MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

Introduction

Dans ce chapitre, l’objectif est de définir le Nouvel Ordre mondial, mais avec une approche quelque peu différente de ce qui est couramment partagé et fait consensus. Reprendre les travaux expliquant le rôle des Khazars, de la City du Londres, du Vatican ou autres sujets d’actualité n’auraient eu aucune pertinence. Ici, il s’agit de donner une anatomie à ce système, en quelque sorte.

De plus en plus de personnes sont conscientes des influences de la franc-maçonnerie, des mondialistes, des Global Goals ou tout autre groupe tel que les nazis. Les noms associés à ces « influenceurs » sont connus internationalement, qu’ils soient en lien avec le monde des finances, de la politique, de la religion, de l’industrie ou du divertissement. Mais il fallait, pour donner un canevas au dossier, décrire une anatomie compatible avec le mode de fonctionnement de l’ensemble des différents corpus.

Le challenge a été de rapprocher l’ensemble des éléments et de trouver un ou des équivalents pouvant correspondre. Et comme expliqué en présentation, la pieuvre est par trop restrictive. Il aura fallu comprendre que ce que nous appelons aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial est un système polymorphe décrit depuis des millénaires, de façon mythique, mystique, historique et politique sur tous les continents et dans toutes les cultures.

Ce qui suit n’est qu’un aperçu de ce que peut être cette entité en commençant par une vision mythique-religieuse puisqu’il s’agit du Léviathan, pour établir des analogies plus concrètes et proches de nous dans la mesure où l’on fera des parallèles avec des organismes de type parasite.

Quelques repères

Pour commencer, il est important de rattacher les mondialistes à leur calendrier. Si les dossiers ont commencé à être rédigés et les informations compilées à partir du mois d’octobre 2021 ; pour les francs-maçons et affiliés, nous étions en 6021.

Ce décalage de 4000 ans atteste du fait que ce mouvement est bien antérieur aux dates officielles de création des loges maçonniques. Le fait est qu’il ne portait pas le même nom tout en ayant le même mode opératoire. Le fonctionnement des mondialistes contemporains étant identique à leurs prédécesseurs (c’est la seule chose immuable les concernant), pour définir des « planches anatomiques » les dépeignant, il aura fallu remonter dans le temps.

Il existe un nombre conséquent de calendriers, qu’ils soient solaires, lunaires, semi-lunaire, chaque civilisation a créé son outil de calcul des cycles du temps pour des raisons diverses et variées. Sur le même principe de l’astronomie : sur deux critères majeurs, le premier absolument « terrestre » ou exotérique et le second étant ésotérique et donc « céleste ».

Pour les premiers, il s’agissait de prévoir les cycles strictement liés à la nature pour des raisons pragmatiques et tangibles visant à ce que l’humanité devenant de plus en plus sédentaire et agricole puisse anticiper les semences et récoltes. C’est de façon schématisée le principe de l’almanach.

Les seconds quant à eux, sont destinés à des pratiques plus ésotériques. Par ésotérisme, il ne faut pas entendre « pratiques occultes », bien que pour les mondialistes ce soit l’essence de leurs rituels et cultes. Ici, il s’agit des connexions avec ce qui s’apparente à l’intangible de la façon la plus large possible. Dans ce cas, ce comptage calendaire s’apparente plus à de l’astronomie ou de l’astrologie et fait appel à des mythes et croyances propres à chaque civilisation.

Dans certaines contrées plusieurs calendriers cohabitaient comme par exemple, chez les méso-américains, comme les Aztèques et les May as. En effet, ils utilisaient deux « échelles de temps » ou calendriers. L’un rituel et religieux (le calendrier Tzolk’in est basé sur un cycle de 13 × 20 = 260 jours à caractère divinatoire et religieux du calendrier maya) et le second, civil généralement appelé « cycle long » en opposition au cycle court et au calendrier cosmique (solaire et vénusien).

Le fonctionnement concomitant de plusieurs « temporalité » est finalement le schéma qui est le nôtre : le calendrier des initiés, celui des francs-maçons par exemple et celui des sociétés civiles. Concernant les francs-maçons, leurs calendriers au nombre de 4 sont basés sur la création du monde dite symbolique ou « Anno Lucis » (traduit par le maçon en « Année de la Lumière ») à différencier de l’Anno Mundi (traduit par « année du monde »). Une année franc-maçonne Anno Lucis début le 1er mars1. On trouve l’Anno Ordinis en soustrayant 1118 de la date actuelle.

L’Anno Ordinis est utilisé par les Chevaliers Templiers du Rite d’York. Le dernier calendrier étant Anno Inventionis : l’année de la découverte directement liée au Roi Salomon. Le calendrier maçonnique utilisé par l’Arche Royale (qui regroupe les degrés 4 à 7 du Rite d’York) date de l’année où Zorobabel a fait construire le second temple de Jérusalem, en 530 avant notre ère. On trouve donc l’Anno Inventionis en ajoutant 530 ans à la date actuelle.

Le fait qu’il soit dit que les francs-maçons soient lucifériens provient très probablement de l’Anno Lucis.

Par principe, tout ce qui est partagé par les mondialistes — d’où qu’ils viennent — n’est pas à prendre au pied de la lettre. Ainsi, la version officielle accessible de tous justifiant le choix d’ajouter 4000 ans à notre calendrier civil et internationalement reconnu n’est pas satisfaisante.

Il faut chercher d’autres motivations, et voici une hypothèse qui peut tout à fait expliquer le chiffre « rond » des 4000 ans et le 1er Mars comme premier jour de l’année maçonnique. Il ne faut pas oublier que les mondialistes ont pour obligation de toujours communiquer sur leurs projets et actions, et toutes les informations sont présentes dans leur communication. Seule « coquetterie », si le fond doit être présent ; la forme est libre.

  • Si l’on part du principe qu’Anno Lucis ne veut pas dire « année de la lumière », mais « Année Lumière », dans ce cas les francs-maçons font référence à une distance astronomique et absolument pas symbolique comme ils s’entendent à le faire savoir. Il se trouve que de plus en plus régulièrement dans le milieu des astronomes, des découvertes sont faites justement à l’échelle des 4000 années-lumière.2
  • Il y a d’abord une exoplanète diamantine baptisée « 55 Cancri e »,3 car située dans l’ère du Cancer. Son nom commun est Janssen, comme le laboratoire. Il existe différentes versions concernant cette exoplanète dotée d’une sœur jumelle Galileo. Cependant, les points de convergence avec le calendrier franc-maçon sont suffisamment présents pour vous le mentionner.
  • Ensuite, depuis ces dernières années et plus particulièrement ces derniers mois, le milieu de l’astronomie communique de plus en plus souvent sur les phénomènes provenant de cette distance (pas nécessairement en lien avec la planète Janssen). Il s’agit ici de « pulsation radio »4.
  • En cherchant de façon plus large, il s’est avéré que le site de vente par correspondance « Ali express » avait comme thème justement « 4000 années-lumière »5. Ce détail pourrait sembler insignifiant ou totalement décalé. Dans ce cas, il est bon de rappeler quelques points sur Jack Ma qui fut PDG de cette entreprise. En 2001, Jack Ma6 a été nommé « Young Global Leader » par le World Economic Forum. Il a reçu la distinction de « Chevalier de la Légion d’Honneur en 2016 (remis par Laurent Fabius7). Notez que le Journal du Dimanche indiquait dans son article que Jack Ma avait également rencontré le « ministre le plus en vue du gouvernement » de l’époque : Emmanuel Macron. Fait intéressant : la disparition du PDG chinois plusieurs en 2020 (en pleine turpitude covidienne) et son retrait du monde des affaires officialisé par vidéo en 2021.
  • Retour en arrière : à cette époque en mai 2016, il est toujours ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Emmanuel Macron lance samedi 28 mai une « grande marche » des adhérents de son propre mouvement politique, « En marche ! » créé le 6 avril à Amiens (Somme)8 (7). Aujourd’hui, Emmanuel Macron est président de la République, Laurent Fabius9 est Président du Conseil constitutionnel français, en fonction depuis le 8 mars 2016 (8) et accessoirement l’un de ses fils, Victor Fabius10, est directeur associé du Cabinet Mc Kinsey. Notez tout de même que sur la biographie du fils il est notifié qu’il est « Membre du pôle d’activité Consommation et Distribution de McKinsey, Victor Fabius est le chef de file en France du pôle de compétences Marketing et Ventes. »(9)
  • Autre indicateur à prendre en compte : le premier jour de l’année maçonnique, soit le 1er Mars. Il faut relier ce mois au dieu Mars11 du panthéon romain (10). Dans la mythologie romaine, Mars est le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence, dieu de première importance dans la Rome antique en tant que père de Romulus et Rémus, fondateur et protecteur de la cité. Associé à deux autres Dieux majeurs comme Jupiter (Dieu du ciel et de la terre) et secondaire (Quirinus communément définit comme le Dieu des hommes). Ce dernier sera par la suite assimilé à Romulus l’un des jumeaux.
  • Nous avons donc pour le calendrier maçonnique le mois de mars faisant référence au dieu guerrier appartenant à la triade précapitoline, terme qui dans sa version contemporaine fait entre autres écho à des organisations criminelles (Triade de Hong Kong), mais aussi d’un point de vue strictement religieux à la Trinité et d’un point de vue géométrique au triangle. Et en l’occurrence, le triangle est l’un des symboles les plus connus de cette organisation.
    La triade capitoline formée par Jupiter-Junon (sa parèdre et jumelle) et Minerve sera détaillée ultérieurement.
  • À noter que, pour appuyer le fait que deux calendriers coexistent à notre époque sur les modèles méso-américains (l’un cultuel, le second civil), le premier jour de l’année en janvier aux temps antiques romains correspond à la vie politique de type républicaine : plus précisément au début d’exercice et nomination des magistrats. En ce temps-là, il n’était pas question de Saint-Sylvestre — fête romaine visant à chasser les mauvais esprits — ou de fête religieuse honorant le Pape Sylvestre 1er.

Il va de soi, que l’ajout de 4000 ans, un chiffre rond, a contrario du calendrier juif qui régit l’anno mundi largement expliqué par les francs-maçons eux-mêmes. Ici, n’ont été apportées que des remarques permettant d’élargir la compréhension du mécanisme des loges. Elles sont la résultante de recherches se voulant justement en dehors des sentiers battus ou consensuelles.

Cependant, l’ouverture sur des sujets connexes aura permis de trouver un nombre incalculable d’éléments congruents qui seront étayés tout au long des 7 dossiers ou tomes résumant l’ensemble des recherches.

Après une prise en main qui d’emblée montre que le monde vit sur des temporalités différentes — un monde à deux vitesses et plus — il est temps de décrire ce nouvel ordre mondial selon différents modèles ou facettes. Par commodité, l’acronyme NOM sera utilisé.

Le Nouvel Ordre Mondial, leur attrait pour la numérologie

Faire le lien entre le NOM et le symbolisme des chiffres est un passage obligé. Dès lors que l’on intègre que tous — sans exception — sont initiés aux pratiques occultes au sens le plus large qui nous soit donné de connaître. Par « sens le plus large », il faut entendre les diverses sources de connaissances et savoirs des pratiques occultes.

Là encore, il ne fait plus aucun doute qu’au fil des siècles les apports cultuels et rituels distribués sur l’ensemble des continents ont abouti à ce que l’on pourrait résumer en un patchwork d’influence… ou la « mondialisation occulte » qui n’est pas non plus exclusivement destinée à être pratiquée dans les bas-fonds des loges ou autres temples voués à leurs « divinités »

Si le chiffre 666 est celui qui est le plus médiatisé de part et d’autre de l’échiquier, le constat fait par nos enquêtes a mis à jour l’importance d’un autre chiffre, qu’il soit pris en solo ou démultiplié.

Comme énoncé précédemment, la difficulté que j’ai rencontrée pour cerner « la physionomie » du Nouvel Ordre Mondial est de ne pas rester campée sur les seules informations qui circulent, à juste titre — sur les points d’accroche des « 1 % ». Puisque nous sommes dans un monde dual, ou polarisé à la manière d’une simple pile.

Ainsi, le rôle ou la polarité du chiffre 7 n’a pas la même signification si l’on est le joueur d’échecs aux pièces blanches ou l’adversaire.

Pour les biologistes ou experts de la faune ou la flore, le 7 est présent dans de nombreux domaines : le cycle de vie ou les 7 « métiers » des insectes comme les abeilles ou guêpes qui sera repris dans un dossier dédié pour décrypter l’idéal sociétal maçonnique. La gamétogénèse ou le cycle des cellules reproductives (ovulation répartie par cycle de 7 jours), également analysés par analogie avec le mythe de la Caverne de Platon dans le dossier 7… Justement.

Pour les praticiens en numérologie, cartomancie ou toute autre approche spirituelles/ésotérique « positive », la symbolique est abordée selon un seul prisme qui confère un sens lui aussi bénéfique et divin.

Pour les croyants (juifs ou chrétiens par exemple), il leur est enseigné que le 7 est le chiffre de la perfection divine. Les références dans les textes sacrés sont pléthores.12 Le 7e jour, les 7 péchés capitaux, les 7 cavaliers de l’Apocalypse, les 7 orifices de la tête…

Certaines de ces références en lien avec les textes dits sacrés seront — elles aussi — abordées sous un prisme, un regard totalement différent, dès ce dossier puisque nous rapprocherons le nouvel ordre mondial avec le monstre mythique et ou mystique le Léviathan. Quant aux 7 cavaliers de l’Apocalypse, démonstrations à l’appui, ils seront mis en relation avec chaque président de la Ve République française.

Prenons deux exemples bien concrets à la fois anatomiques et chromatiques qui sont également présents dans les religions monothéistes actuelles ainsi que dans les cultures notamment au Congo13 :

  • Les 7 orifices de la tête
  • Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel.

Nous démontrerons qu’à l’instar d’une médaille, le chiffre 7 a son avers (de polarité positive) et son revers (ce qui nous est caché ou nous formate et induit en erreur). Il ne faut pas oublier que l’objet de ce chapitre est de définir les raisons qui poussent les mondialistes à accorder une importance particulière à ce chiffre 7. Rien que leur attrait doit susciter une interrogation de type « qu’est-ce que cela cache ? »

• Les 7 orifices de la tête :

2 yeux, 2 oreilles, 2 narines, 1 bouche. Rien de plus basique. Sauf que, si les six premiers orifices fonctionnent par paires et n’ont qu’une fonction rattachée à un sens pour faire simple. La bouche quant à elle est bien plus complexe dans son fonctionnement. Il est vrai que les narines servent à la respiration (inspire, expire et à l’olfaction) cependant les fonctions sont très proches et liées.

Alors que la bouche sert à s’abreuver et s’alimenter, à parler, également à respirer dès lors que le nez ne peut plus jouer son rôle. Jusque-là rien de nouveau. Pourtant, la bouche est le seul orifice qui voit chacune de ses fonctions doublées en quelque sorte ou polarisées.
Ainsi, pour l’alimentation liquide et solide : soit on ingère, soit on vomit.
Pour les paroles : même principe, soit on parle avec bienveillance, soit on s’exprime avec malveillance.
De la même manière, soit on embrasse, soit on mord.

Il est clair qu’ici les points abordés seront indicatifs. Il ne s’agit pas de détailler ou de faire une thèse sur le sujet. Mais cela permet d’aborder la signification du 7 d’une manière moins partiale. Ici, le 7e orifice de la tête (ou cap pour reprendre un terme désuet) voit donc chacune de ses fonctions multipliées par deux et il est certes plus agréable de recevoir des mots doux plutôt que du vomi.

• Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel :

Ici aussi, nous sommes face à concept « faux ami ». S’il est courant de lire que le prisme chromatique est composé de 6 couleurs distinctes — les trois couleurs primaires alternées avec les secondaires — parler de 7 couleurs est un raccourci à plus d’un égard.
Première erreur : ne pas prendre en considération le fait qu’il existe deux types de couleurs. La couleur lumière et la couleur objet14. L’immatériel et le matériel. L’intangible et le tangible.

Ainsi, dire que le blanc est une couleur est faux. C’est la résultante du mélange des 6 couleurs contenues dans l’arc-en-ciel et perceptibles par nous. D’autres espèces ne distinguant pas les mêmes prismes chromatiques que l’humain.
Dire que les 6 couleurs précitées donnent la couleur blanche est partiellement vrai, et donc partiellement faux. C’est le cas si l’on considère « la couleur lumière », mais il est bien de le spécifier.
Ce n’est pas le cas si l’on évoque « la couleur objet ». Généralement, on est plus proche du noir que du blanc lorsque l’on mélange les gouaches.

Si l’on reprend le sujet « chiffre 7 ». Par la démonstration très schématique des couleurs, on voit que pour un même sujet — le mélange des teintes — le résultat obtenu diffère en fonction de la source : immatériel d’un côté et matériel de l’autre. Blanc versus noir. Le principe de la polarité ou du damier de l’échiquier a fortiori maçonnique.
D’où l’importance de véritablement remonter à la source ou du moins de s’en approcher et de veiller à ce que les termes de l’énoncé soient impartiaux en quelque sorte et le plus exhaustif possible.

Le schéma suivant donne une vision du processus. Bien qu’il s’agisse ici de mélange de couleur à partir de même source, ce qu’il est intéressant de noter c’est l’aspect « addictif ou soustractif ». Par extension cela nous ramène à la symbolique du 7 selon les mondialistes. Rappelez-vous que l’objectif est de borner le système de ces derniers en donnant des arguments synthétiques justement.

Une chose est certaine, c’est que sur toute la planète le 7 suscite bien des interrogations et des croyances. À la fois craint et vénéré. Il suffit de regarder sur internet pour se rendre compte de l’envergure des informations relatives à ce chiffre.

Voici la « version officielle » maçonnique extraite du site en référence 17.

• Les francs-maçons et le chiffre 715 16 17

Voici ce que les maçons présentent à propos du symbolisme du chiffre 7 :

Le Sept

L’origine du sept remonte aux sept fonctions de Dieu émanées dans tout l’univers. Le sept le plus connu est celui des jours de la Genèse.

En Franc-Maçonnerie, il correspond au chandelier à sept branches avec l’ordre d’allumage des bougies :

Il représente ainsi la transmutation de l’homme qui part du cœur (soleil).

Cette idée est souvent retrouvée dans la théosophie chrétienne notamment dans la lignée de Jacob Boehme. Par exemple, dans la théosophia practica nous trouvons l’image suivante :

Sur cette image on constate que le feu central immergé dans le cœur de l’homme est entouré d’un serpent qui ferme et empêche la propagation de la lumière. Une fois cet obstacle franchi le feu va pouvoir se propager dans tout le corps par sept centres qui sont eux-mêmes à déboucher.

• Les 7 devoirs des francs-maçons18

  1. Combattre pour la liberté absolue de conscience
  2. N’imposer aucun livre sacré en loge
  3. Accepter le dialogue sur tous les sujets
  4. Placer le Bien de l’humain en référence de la morale
  5. Œuvrer au progrès de l’humanité
  6. Soutenir la laïcité
  7. Défendre la République

Remarque :

Si l’on considère ce chiffre 7 exclusivement selon la version altérée ou négative propre aux sociétés secrètes ou hermétiques ou simplement l’occultisme voici ce qui ressort :

Concernant le 7e devoir des FM. Il faut comprendre que République ne signifie pas Démocratie. En réalité, c’est tout le contraire, dans le sens où le modèle auquel se réfèrent les francs-maçons — et apparentés — relève du modèle antique romain fondé sur l’esclavage généralisé. Ce sujet sera détaillé dans les dossiers suivants.

La Laïcité, autre hypocrisie maçonnique. Comment une organisation qui se réfère à des cultes aux origines multiples peut-elle « soutenir la laïcité » ? De plus en décryptant la loi 1905 de séparation de l’église et de la politique, vous constaterez que la France est littéralement sous la coupe des hermétiques mondialistes.

Quant aux autres « devoirs », ils sont à mettre sur le même registre.

Tout au long des 7 dossiers — à prendre comme un pied de nez à l’égard des mondialistes — seront mis en avant les liens avec le chiffre 7. Que ce soit sur les années clés, le mois de juillet, les jours ou tout autre événement ou support.

L’intérêt porté à ce « numéro magique » nous a été soufflé en quelque sorte en écoutant un discours de Christine Lagarde tenu le 15 janvier 2014 à Washington DC au « the National Press Club ».

Dans son intervention Christine Lagarde, alors Directrice générale du Fonds monétaire international, ne s’est pas contentée de rappeler l’importance des calendriers maçonniques « anno mundis » et « anno Lucis » (dès 1 minute 40 dans les vidéos accessibles sur YouTube). Elle a littéralement donné un cours de numérologie à l’ensemble des personnes présentes ainsi que toutes celles qui regarderaient des retransmissions. Elle a décrit ce chiffre comme « magique », et donne des méthodes de calcul numérologique comme « la compression » ; c’est-à-dire réduire les numéros de telle sorte que l’on obtienne un chiffre compris entre 1 et 9.

• 12345 : 1 +2 +3 +4 +5 = 15, 15= 1 +5= 6. 6 est le résultat numérologique compressé.

Ensuite, Christine Lagarde explique que le zéro n’existe pas en numérologie en s’appuyant sur un exemple concret :

• 2014. Il ne faut tenir compte que des 2, 1 et 4 qu’elle additionne pour obtenir 7. Parenthèse, le zéro ayant été apporté par les érudits arabes, il est probable que cette pratique ésotérique soit antérieure à la création dudit zéro.

S’ensuit une succession de « dates anniversaires » qu’elle corrobore avec la numérologie.

Il faut reconnaître que cette information nous a été d’une grande aide dans nos recherches, à commencer par le tri et la priorité que l’on devait accorder à l’ensemble de nos archives, sur le choix des années à étudier, les mois de juillet, les jours 7, 14, 21, 28 entre autres puisque cela peut tout aussi bien concerner des distances, des références de tout type.

Par exemple le célébrissime James Bond, agent 007. En faisant des recherches sur le patronyme Bååt19 pour les besoins de nos enquêtes. Il se trouve que l’un des noms de famille dérivés est Bond(e). Ajoutez à cela le 007, vous obtenez des informations qui prises individuellement semblent peu importantes, mais qui mises dans un ensemble donnent un canevas plus que pertinent.

Plus proche de nous et bien moins fictif : le 14 juillet. Le jour de la fête nationale est incontestablement une date maçonnique. Le mode de calcul est quelque peu différent. Ainsi, il ne faut pas additionner les chiffres comme précédemment, mais raisonner en multiple de 7.

  • 14 donne 2X7 et mieux encore 7 +7
  • 07 donne 7.

La résultante est que le 14 juillet correspond à une suite de trois 7 ou 777

Là encore ce n’est pas à mettre sous le tapis. En effet, tout comme le 666 a une signification particulière, il en est de même pour 777.

Cette suite entre dans le giron de la Kabbale20 (Les Qliphoth — en hébreu, תופילק, parfois orthographié Klipoth ou qelipoth — qui signifient « écorces » ou « coquilles » se réfèrent aux forces du mal ou aux impuretés de la matière dans le cadre de la Création) et la kabbale hermétique21 « 777 et autres écrits kabbalistiques » d’Aleister Crowley est une collection d’articles écrits par Aleister Crowley. Il a été édité et présenté par le Dr Israel Regardie.

Ce qui ressort des articles mis en référence, c’est le côté pratique démoniaque et hermétisme lié à certains chiffres bien particuliers. Et si l’on reprend la citation d’Albert Camus, selon cette lecture, on comprend alors pourquoi le « XXIe doit être spirituel ou ne sera pas. »

• XXI donnant 21, soit 3X7 ou 777…. Comme l’année 2021 qui double la mise en quelque sorte.

Par hermétisme, il faut bien sûr faire le lien avec le lien avec Hermès le Dieu Grec des voleurs, du commerce et de la négociation)2223. La fourberie, le mensonge font également partie des qualificatifs de ce dieu, pourtant « messager des Dieux ».

Si l’on considère que les mondialistes se prennent pour des individus supérieurs ; dans ce cas les médias sont la transposition d’Hermès. On comprend mieux le mensonge. L’hermétisme définit également le secret. Enfin, et ce n’est pas des moindres, l’un des attributs de ce dieu (hormis le casque ailé d’Astérix) est un caducée.

Ce caducée est différent de celui d’Asklépios (ou Esculape)24. Asklépios25 étant l’ancêtre des médecins Asclépiades, une dynastie exerçant à Cos et Cnide, dont Hippocrate est le plus illustre membre.

Avec la crise sanitaire et l’apparition des « médecins de plateaux » accompagnés de chroniqueurs et autres « messagers des dieux », nous assistons à l’émergence d’un troisième caducée. Un hybride pourvu non pas d’un ou de deux serpents, mais plutôt de trois.

L’une des armes utilisées par les mondialistes depuis des millénaires c’est la programmation mentale, et désormais lorsque les termes « spiritualités » ou « spirituel » sont utilisés, ils suscitent des réactions antagonistes : le côté totalement perché, n’ayons pas peur des mots, et le rejet justement lié à l’image galvaudée ou véhiculée par manque de connaissance. Or la spiritualité n’a rien de tout cela.

Pour ne pas induire d’erreur d’appréciation, en lieu et place de la spiritualité ; pour celles et ceux qui se sont pas à l’aise avec ce mot et en méconnaissent le sens, il est conseillé de changer le terme par « esprit ou mental » voire « réflexion » ou « pensée ».

Si l’on reprend la citation d’Albert Camus et que l’on en change le mot clé, cela donne une approche plus proche de notre réalité et du langage courant. Dire que le XXIe Siècle sera celui de la réflexion ou ne sera vue notre actualité prend tout son sens puisque nous sommes véritablement confrontés à une « guerre » de schémas de pensées où la réflexion, ou son absence, détermine au quotidien les choix de tout à chacun.

Puisque le nouvel ordre mondial agit contre l’ensemble du vivant, humanité incluse depuis ce que l’on va appeler la nuit « de leur temps », soit au moins 6021 années ; tout ce qui est à notre disposition en matière de ressources historiques, mythologiques, religieuses… peut et doit servir à trouver des indicateurs ou indices pouvant les mettre devant des faits avérés.

Par exemple, que ce soit le XXIe Siècle — qui n’en est pas encore à son premier quart — qui connaisse de tels mouvements, de tels chaos, n’est pas un hasard. Dès lors que toute l’histoire qui nous a précédés a été orchestrée selon leurs scénarii avec en point d’orgue des rites, des fréquences, bien spécifiques ; au fil des dossiers l’importance de la numérologie pour les mondialistes et — entre autres — les francs-maçons sera une évidence.

Et si nous résistons aux divers assauts des mondialistes, il faut s’attendre à ce que 2025 soit une année particulièrement tendue puisque Christine Lagarde dans son discours de 2014, expliquait que les 25 ans de la chute du mur de Berlin était une date clé en base 7 (2 +5= 7).

Les chapitres suivants vont définir le nouvel ordre mondial selon d’autres critères, d’autres paramètres et d’autres références. Après la signification du chiffre 7, il va s’agir de définir des critères récurrents utilisés par les mondialistes, peu importe leur nom d’emprunt. Par la suite seront abordés quelques repères anatomiques et physionomiques du nouvel ordre mondial.

Partant du principe que ce cartel est millénaire (nouvel ordre mondial actuel = « nouvel ordre du monde » de la Genèse) et polymorphe ; les sources de comparaisons seront diverses et variées, alliant mythes, mythologies, histoire des civilisations… Bien entendu dans le dossier de présentation, il n’est pas question de détailler, mais de donner des points d’accroche à la manière des murs de varappe.

Le Nouvel Ordre Mondial et ses différentes références

Tel qu’énoncé précédemment, on va dresser une liste non exhaustive des éléments incontournables qu’utilise le nouvel ordre mondial. Certains sont très anciens, mais pas désuets pour autant. Bien au contraire, ils n’ont jamais autant été présents dans nos environnements… jusque dans nos placards.

Parmi les piliers des francs-maçons et consorts, l’on trouve :

  • Les mythes
  • Les panthéons des Dieux, peu importe qu’ils soient égyptiens, gréco-romains, méso-américains…
  • Les jeux de société comme, par exemple, « les échecs »
  • Le système politique romain (la République)
  • Le modèle social des ruches (ne pensez pas qu’il s’agisse des abeilles, puisqu’il s’agit en réalité des guêpes)
  • L’ésotérisme occulte et démonologie de toute sorte : tribal, religieux, païen…
  • L’alchimie occulte
  • L’ensemble des religions majeures (en grande partie leur création)
  • L’astronomie et autres arts et sciences passés sous silence
  • La philosophie, ou plutôt le sophisme et la maîtrise des discours et méthode (pour reprendre le titre d’un ouvrage de Descartes)26
  • La maîtrise des fragmentations cognitives que l’on retrouve dès l’enseignement religieux (catéchisme catholique, mais pas que), donc très ancienne et ayant évoluée au fil des temps pour aboutir au MK-Ultra, aux messages subliminaux visuels, olfactifs, auditifs, tactiles. Tout ce qui est en lien avec les sens primaires et physiques (5 sens), ainsi que les sens adjacents. On touche alors à la perte du sens de l’orientation, sens de l’humour, précognition, etc.
  • Etc.

Tous ces éléments sont détaillés de la manière la plus andragogique possible dans chaque sous-dossier qui constitue l’ensemble de l’enquête. L’objectif étant de démontrer combien le nouvel ordre mondial a imprégné chaque pan de nos vies. J’ai donc cherché à débusquer les informations qui permettent de les confronter à leur vrai dessein. Il s’en suit non pas une série d’accusations sur le modèle de Victor Hugo, mais un recueil de faisceaux d’indices qui permettent d’affirmer que les francs-maçons et analogues sont plus que présents, que la France aurait pu devenir une réelle démocratie en 1848, mais en a été empêchée de l’intérieur. Que depuis lors nous sommes effectivement dans un sous-régime rétrograde et esclavagiste de type République Romaine.

En définitive, l’intégralité des recherches vise à lever le voile de l’hypnose collective au-delà même de l’épisode Covid et de la mandature d’Emmanuel Macron.

L’ANATOMIE DU N.OM :
DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE
(VISION INTERNATIONALE)

Le N.OM : Léviathan27 28 ou Bête de l’Apocalypse

Première analogie permettant d’établir un portrait-robot du cartel mondialiste : Le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse. Partir des mythes pour définir l’anatomie du nouvel ordre mondial permet d’illustrer au réel ce qu’est cette organisation dans sa version internationale et mondiale. De la même manière que le lien entre la Ve République française et l’alter ego terrestre du serpent marin sera faite par la suite.

S’il est une représentation universelle, c’est bien celle du Mal incarné. Dans toutes les civilisations, le côté obscur est représenté sous la forme ovidienne ou reptilienne. Serpent marin, par excellence c’est le cas du Léviathan.

Léviathan : « Le Léviathan est un monstre colossal, dragon, serpent et crocodile, dont la forme n’est pas précisée ; il peut être considéré comme l’évocation d’un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d’en bousculer l’ordre et la géographie, sinon d’anéantir le monde. Sa description évoque par périphrase le redoutable crocodile du Nil qui abondait alors au pays des pharaons. »

Cette description est un extrait de la page Wikipédia mise en référence.

Bête de l’Apocalypse : selon la tradition chrétienne « La Bête de l’Apocalypse (τὸ Θηρίον (tò thēríon) en grec ancien) est une figure de l’eschatologie chrétienne qui apparaît dans le chapitre 13 de l’Apocalypse de Jean, en écho à la Vision des quatre bêtes du Livre de Daniel. »

Il existe de nombreuses interprétations concernant ce monstre allant de sa création jusqu’à sa mise à mort. Ce qui semble faire consensus c’est que :

  • La bête aurait été créée par Dieu — lequel ? Celui en qui les religions nous font croire ou celui qui considère l’humanité comme du bétail (agneaux/moutons/caprins) que les bergers (religieux) sacrifient quotidiennement (deux fois par jour : holocauste) sur les autels des temples…
  • Créature marine ayant reçu les pouvoirs de Satan ne meure [que] sous la lame de l’Archange Mickael.
  • Créature terrestre, alter ego de la première.29

Une fois les présentations faites, on va désormais ajouter une autre façon de comprendre ce que peut être dédoublée de l’Apocalypse conjointement au Léviathan qui lui aussi est affublé d’un alter terrestre : le Béhémot30.

Le principe du polymorphisme ayant été évoqué d’emblée, vont s’ajouter d’autres concepts à prendre en considération, comme :

  • la personnalité multiple ou fractionnée
  • le principe de la fractale
  • et plus que la dualité, on va introduire une notion que les chimistes et professionnels de l’industrie pharmaceutique connaissent bien puisqu’il s’agit de l’énantiomère (explicité dans le dossier 7).
  • Vision systémique, politique, etc.

Ainsi, dégagé de toute approche dogmatique et religieuse, il a été plus facile de faire nos recherches en s’appliquant à trouver des arguments probants. C’est donc en partant du descriptif mythique du monstre aquatique à 7 têtes et 10 cornes couronnées que les passerelles et translations avec le cartel mondial a été fait.

Les éléments exposés sont évidemment peu de choses, comparés à l’étendue du système, néanmoins ils peuvent donner une « assise » ou un début de représentation physique. Puisqu’il s’agit d’un « Guide » exposant le cartel version 2.0, l’illustration ci-après est la plus pertinente trouvée sur le net.

31

Illustration extraite du dessin animé Digimon.

Par ailleurs, il n’a pas été pertinent de reprendre des illustrations plus anciennes. Vu les mutations qu’à subit l’Organisation mondialiste au fil des siècles le plus simple a été d’en créer une qui reprend le descriptif au sens le plus strict.

Figure 1
Léviathan selon les écrits historiques, mythologique et religieux/
Virginie Dornier. 10/2021

Version reprenant les écrits : monstre aquatique, 7 têtes, 10 cornes couronnées. Avec un rappel sur Poséidon : trident présent également sur les symboles et iconographies liés à la psychologie (Symbole des psychologues avant modifications, mais aussi symbole Héraldiques et lié à Shiva)

Vous remarquerez ici que les 10 cornes couronnées sont placées sur le corps du Léviathan et non sur la partie antérieure (les 7 têtes).

C’est un postulat volontaire pour faciliter la compréhension du N.O.M

Les paragraphes suivants vont définir le cartel auquel nous sommes confrontés :

  • Le monde aquatique
  • Les 7 têtes et la traduction au réel.
  • Les 10 cornes au réel
  • Les diadèmes/couronnes au réel

Le NOM : un système « fluide »

Le monde marin est encore inexploré. Il fait l’objet de spéculations multiples. L’eau se trouve partout sur la planète, plus encore que les terres et continents en termes de surfaces et avec des profondeurs abyssales qui de tout temps sont synonymes de mystères. L’eau est en élément pouvant se présenter sous trois formes : gazeux, liquide, solide. Dans les airs, sur terre, sous terre, et bien sûr du ruisseau aux océans.

Par extension, le Léviathan est partout et nulle part à la fois. Indispensable pour toute forme de vie l’eau devient alors source de méfiance, voire de danger.

Au réel, le Nouvel Ordre Mondial apparaît comme un élément présent dans tous les secteurs de nos vies.
De la conception à la mort : Cycle des 3 états de l’eau. Gaz/vapeur, liquide et solide.
De l’individu à l’Humanité : de la goutte à l’océan.
Du plus abstrait des éléments ou plus concret.

Des lois aux actes du quotidien : C’est pourquoi des « idées » émanant de personnes en responsabilité accordée par le Peuple, mais totalement dédiées désormais au Nouvel Ordre Mondial rendant le quotidien de chacun invivable.

Depuis le 4 octobre 1958, les « Vassaux » félons ont prêté allégeance au N.O.M amenant le chaos, la perte de nos richesses individuelles et collectives.
Vendant au plus offrant, nos savoirs, nos héritages, nos existences… que les acquéreurs soient du Parti Communiste Chinois, de l’OMS, de l’OTAN ou tout autre « empire couronné » du Léviathan.

La fluidité du système ressemble trait pour trait aux principes de l’eau.

Sans oublier le continent qu’ils se sont créé bien qu’ils s’en défendent (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) : TerraMar Project créé par Guislaine Maxwell officiellement en 2012 (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) et dissout en 2019.

Un concept ? Un véritable continent ? Quoi qu’il en soit, Guislaine Maxwell en fait la promotion avec en première ligne la famille Gates.32 33

Loin d’être une théorie le « Terra Mar Project »34 était présenté comme une « organisation à but non lucratif » à visée écologique. Le cœur de leurs actions étant « la préservation des Océans ». En étudiant de près les divers gouvernements français de la Ve République, ainsi que les enjeux économiques, politiques et militaires rattachés au domaine maritime, il ne fait aucun doute que cette organisation est bien plus que ce qu’elle prétendait être. Et le fait qu’elle soit dissoute suite au scandale sexuel ne signifie pas pour autant que l’activité rattachée à cette organisation se soit arrêtée. C’est un avis.

• Le projet TerraMar
• TerraMar (Royaume-Uni)
Le logo du projet TerraMar
Formation septembre 2012 ; il y a 9 ans
Dissous décembre 2019 ; il y a 2 ans
Taper Environnement
Statut légal • Organisation à but non lucratif
But • charité
Lieu New York (2012-2015)
Woburn, Massachusetts (2016-2019)
Salisbury, Royaume-Uni (2013-2019)
Région desservie Global

Il est intéressant de se pencher sur le logo et la fiche d’identité consultable sur Wikipédia.

  • « Charité » ou « charité/caritative » est un moyen détourné de faire référence à l’un des 3 piliers de l’arbre de vie de la Kabbale. Celui-ci sera abordé sur différents aspects registre dans le dernier dossier. En cherchant des informations en lien avec TerraMar Project et l’arbre des Séphiroth en sont ressortis les points suivants !
  • Il est un consensus disant que le Yin37 correspond à l’aspect féminin en toute chose. De façon réductrice ce symbole asiatique, présent notamment en médecine chinoise, est associé aux émotions. Les émotions sont associées à l’eau. C’est la raison pour laquelle l’on a fait le lien entre TerraMar et le pilier yin de l’arbre kabbalistique.
  • On avait déjà évoqué le principe de la polarité. Avec ces deux illustrations complémentaires, cela est plus flagrant.
  • L’hypothèse sous-jacente est que derrière les activités « caritatives » et vertueuses de TerraMar Project (ainsi que des autres organisations mondiales) un pouvoir impérialiste cultivant le secret. Ce qui correspond en tout point à Binah, Géburah et Hod du pilier Jugement.
  • Évidemment ce principe est applicable à toutes les fondations dirigées par des mondialistes patentés comme Bill et Melinda Gates, George Soros, pour ne citer qu’eux.

Autre point intéressant : le logo de TerraMar Project. Tout comme pour Gmail, TerraMar Project reprend les codes de certains tabliers maçonniques.

Ci-après, en l’inversant versus les symboles de Poséidon et Neptune.

Il s’agit ici, d’une vue d’ensemble du cartel mondialiste selon la matrice du Léviathan ou de la Bête de l’Apocalypse. Ce secteur maritime sera argumenté dans d’autres dossiers en fonction du thème. Il n’est donc pas utile de développer plus ici, le système « fluide ».

Le NOM : monstre à 7 têtes :

Il n’est pas utile de revenir sur l’explication relative au symbolisme de ce chiffre. Cependant, et pour faire le lien avec le chapitre précédent, il est probable que pour le cartel du nouvel ordre mondial le domaine maritime soit considéré comme un territoire à part entière, objet de convoitises, et de pressions politiques diverses. Un territoire convoité et marqué par les courses impérialistes diverses selon les époques ; pour finalement aboutir à une seule entité mondiale. Ce qui ferait du monde marin et maritime le 7e Continent.

Voyons si les têtes du monstre mondialiste peuvent être identifiées autrement (polymorphe). On n’ira pas chercher du côté des sept péchés capitaux bien que la citation suivante soit plutôt appropriée.

« Ce sont l’orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, liée à la tristesse spirituelle), la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Ils sont capitaux au sens où ils sont à la tête d’autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes comme l’assassinat. » (Définition extraite de Wikipédia)

Par contre, ce qui découle de ces péchés permet de donner une orientation dans les recherches. Quoi de mieux que les « 7 merveilles du Monde » pour sceller un peu plus le pouvoir des mondialistes ?

C’est donc en toute logique que l’on a pris des informations sur ces listes des sites et leurs méthodes de sélection.

Fait étonnant, mais à la réflexion, peu surprenant : il existe depuis peu 2 listes distinctes de sites remarquables qui se font concurrence. On tentera de donner les motivations de cette coexistence, bien que le principe en soit simplissime : d’un côté, vous avez les mondialistes et leurs 7 merveilles du Monde. De l’autre leurs opposants. Nous sommes bien engagés dans une partie d’échecs.

Explication en pages suivantes.

a) Les 7 Merveilles du Monde du N.O.M :

« Les Sept Merveilles du monde moderne »38 est une liste, établie par l’American Society of Civil Engineers, consacrant les monuments du XXe siècle. Elle fait directement référence aux Sept Merveilles du monde antique39. » (Wikipédia).

À noter que peu d’informations sont présentes sur la page Wikipédia dédiée.
La liste des pays est : France, Royaume Unis, Canada, USA (Deep State), Brésil (Deep State), Paraguay, Pays-Bas, et Panama.
Ici, les 7 Merveilles du Monde Moderne — 7MMM — sont des ouvrages stratégiques, tous en lien avec les trafics de toutes natures (échanges commerciaux, trafics humains, armes, drogues). Les pays concernés sont la plaque tournante de ces trafics.

Nous attirons votre attention sur les sites classés « Merveilles de leur Monde Moderne ». Ils sont tous en lien avec le secteur maritime et fluvial (d’où le code couleur bleu). Ils sont potentiellement voués à auto –destruction/ attentat de la part du Nouvel Ordre Mondial. Notamment le Tunnel sous la Manche. Ce que l’on appelle communément des actes sous « faux drapeaux ». Pour compléter ce volet il existe une série docufiction intitulée « les 7 merveilles du monde industriel ». (Diffusée sur BBC en 2003)40.

b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne41,

« Les sept nouvelles merveilles du monde ont été désignées à la suite d’un vote organisé par la New Seven Wonders Foundation, liée à la New Open World Corporation, et dont les résultats ont été dévoilés le 7 juillet 2007 à Lisbonne. » (Notez la date : 07/07/2007).

Ici, il est important de noter que cette nouvelle liste a fait l’objet de controverses.

Au-delà de la date significative du 07/07/07, il faut rapprocher les 7 sites de la nouvelle liste des « 7 Nouvelles Merveilles du Monde Moderne » (7NMMM) du Chapitre 2 de l’Apocalypse de Jean.

En effet, chaque site de cette liste correspond à chacune des sept églises du texte biblique. Comprenez que l’étude des textes sacrés a été faite de façon géopolitique voir stratégique et non de façon théologique ou religieux au sens dogmatique.

Ainsi, l’église d’Éphèse correspond à la Jordanie, l’église de Pergame à l’Italie, l’église de Thyatire au Brésil, etc.

Pour des raisons évidentes de sécurité et de confidentialité, nous ne pourrons expliciter plus en détail les éléments. Ceci étant, ce qu’il faut comprendre c’est que l’Alliance a travaillé depuis longtemps pour faire des sept pays ici sur ce schéma des états satellites de l’alliance. Notez également que seules « les 7 têtes » du Léviathan ont été abordées tout en ne compromettant pas les aspects purement stratégiques. Mais, vous en conviendrez, en comparant avec l’actualité géopolitique, ces merveilles sont bien sympathiques.

Le NOM : monstre à 10 cornes :

Dans l’illustration du Léviathan, les Cornes couronnées ont délibérément été placées sur le corps et non la partie supérieure du Léviathan.
Ce postulat permet de bien scinder les deux organes majeurs du Nouvel Ordre Mondial.

Ainsi, de tout temps, et quelques soient les continents ou les noms attribués aux 10 cornes couronnées, le système est reproductible. Seule la translation en fonction des « progrès et avancées » technologiques en a modifié la forme, mais elles ont toujours été 10 actives simultanément.

Ce sont les EMPIRES. Ayant subi diverses mutations depuis des millénaires, passant des empires géographiques (Incas/ Sumériens/ Britannique, français…) à des formes plus diffuses comme, par exemple, l’empire cinématographique, médiatique, pharmaceutique… qui ne connaissent ni frontière, ni problème pour franchir les océans. Chaque corne en est l’une des représentations et toujours sur le même principe polymorphique. Cela signifie qu’au fil du temps les empires changent de formes.

De nos jours, on y retrouve notamment :

a) Les 10 empires économiques mondiaux qui correspondent aux pays (qui varient depuis plus de 6000 ans)

b) Les 10 secteurs économiques (évoluant en fonction des avancées technologiques et du programme des mondialistes)

En page suivante, vous trouverez quelques exemples chiffrés

a) Les 10 empires économiques mondiaux (source libanaise 2018) :

  • 10— Canada, produit intérieur brut estimé à 1763 milliards de dollars (plus de 987 000 milliards de FCFA).
  • 9 — Italie, produit intérieur brut estimé à 2048 milliards de dollars (plus de 1 146 000 milliards de FCFA).
  • 8 — Brésil, produit intérieur brut estimé à 2199 milliards de dollars (plus de 1. 231 000 milliards de FCFA).
  • 7 — Inde, produit intérieur brut estimé à 2654 milliards de dollars (plus 1. 485 000 milliards de FCFA).
  • 6 — Royaume-Uni, produit intérieur brut estimé à 2661 milliards de dollars (1. 489 000 milliards de FCFA).
  • 5 — France, produit intérieur brut estimé à 2765 milliards de dollars (1. 547 000 milliards de FCFA).
  • 4— Allemagne, produit intérieur brut estimé à 3934 milliards de dollars (2. 201 000 milliards FCFA).
  • 3— Japon, produit intérieur brut estimé à 5063 milliards de dollars (2. 833 000 milliards de FCFA).
  • 2— Chine, produit intérieur brut estimé à 13 118 milliards de dollars (7. 342 000 milliards de FCFA).
  • 1— États-Unis, produit intérieur brut estimé à 20 199 milliards de dollars (11 305 000 milliards de FCFA).

Ci-après l’illustration montre qu’en réalité l’adversaire de l’Humanité, le N.0.M ou cartel, utilise toujours une base chiffrée en lien avec les spécificités de « la Bête de l’Apocalypse » ou Léviathan.

Si pour les 7 têtes nous retrouvons les mêmes organisations : politiques, religions, pour les 10 cornes vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Source : financial Afrique. Com

Il est intéressant ici de noter les points suivants :

  • Entre 1992 et 2008, on constate des mouvements dans l’ordonnancement des pays. Si l’on reprend « la règle de calcul » mise en avant par les acteurs majeurs du N.O.M, alors l’an 2000 en est la ligne d’horizon. En retranchant 7 ans, on arrive à 1993 qui, semble-t-il, marque le début de la décroissance régulière de la France. Il serait intéressant d’avoir d’autres chiffres antérieurs afin de préciser et affiner ce propos.
  • Le « Bug de l’an 2000 » n’avait rien à voir avec un quelconque chamboulement dans les horodateurs des systèmes informatiques, mais une permutation de l’ordre « des choses ». Une inversion de polarité non pas magnétique (pôle Nord/ pôle Sud), mais des valeurs humaines, des systèmes économiques, politiques, sociétaux. En résumé : on passe à la dernière phase d’inversion.
  • Le projectif est éloquent : la France devenant 10e du classement en 2024, les pays occidentaux perdant au moins une place au classement, la Russie également le tout au profit des pays « émergeants » des pays orientaux et de l’Empire du Soleil Levant.

Vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Lorsque seront abordées les « 10 couronnes », vous verrez pourquoi aujourd’hui il semble quasiment insoluble de faire tomber le système mondialiste. Pourtant, près 6 mois après début de nos recherches et de la rédaction des dossiers, le colosse apparaît de plus en plus fragilisé. Les peuples se lèvent, la France bouge malgré un enkystement dont on a — pour partie — identifié des raisons plus que possibles. Raisons qui sont largement détaillées point par point dans les dossiers 5 et 6 et spécifiques à notre histoire. Mais si l’on devait donner une ligne directrice, elle serait la suivante : si l’on devait comparer la France « contemporaine » à un insecte pour décrire sa situation, ce serait la chenille bloquée dans sa chrysalide par des influences extérieures.

Cette mue, en comparant les diverses Constitutions, correspond à la Seconde République de 1848 sabordée de l’intérieur. Depuis, de génération en génération nous sommes dans un système matriciel visant à nous réduire en esclavage jusqu’au coup de grâce. Du moins selon le cartel maçonnique. Rendez-vous aux dossiers traitant de Jupiter et sa parèdre pour découvrir une partie de l’envers du décor.

b) Les 10 secteurs économiques mondiaux :

  1. Les startups investies dans les clean Tech, l’intelligence artificielle, la Food Tech, etc.)
  2. La santé
  3. La cybersécurité
  4. Les industries culturelles et créatives : écoles d’excellence, art, design, festivals, musique électronique, jeux vidéo, films d’animation…
  5. L’art de vivre : gastronomie, vin, mode, loisirs et tourisme
  6. L’eau, l’économie maritime et les énergies
  7. L’industrie du futur ou Tech (armement, Quantique…)
  8. Les transports et la mobilité
  9. Le secteur du luxe
  10. L’agriculture et l’agroalimentaire

Selon le descriptif fait du monstre marin, il est dit que les 10 cornes sont pourvues de couronnes. Pour compléter la présentation, il va s’agir d’en donner une interprétation permettant de visualiser le cartel différemment.

c) Les diadèmes ou couronnes.

Là aussi il faut se détacher de la symbolique collective qui veut que les couronnes soient des royautés.
En d’autres termes, il faut les appréhender non plus comme des ornementations du type couronne royale posée sur la tête de personnes de pouvoirs, mais comme la couronne en dentisterie qui recouvre la dent.

Par exemple : la Couronne qui chapeaute l’empire ou corne « Santé » est l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Ce qui vaut pour l’un des 10 secteurs ou empires actuels vaut pour l’ensemble. Ainsi, le secteur de l’alimentation est couronné par la FAO42 (Organisation Mondiale pour l’agriculture et l’alimentation) et ainsi de suite.

Comparer le cartel mondialiste avec le Léviathan n’est pas une nouveauté. En revanche, décortiquer l’anatomie de la Bête biblique en envisageant les diadèmes non plus comme des attributs royaux, mais comme une structure recouvrant chaque corne est peut-être novateur. C’est pourquoi nous mettrons une illustration dentaire pour mieux expliciter le propos.

Il est important de comprendre ici que si des personnes « tombent » dans l’un des 10 systèmes, la couronne protège l’ensemble. C’est pourquoi par exemple des scandales comme celui de la représentante australienne de l’OMS n’ébranleront pas le système. Du moins si l’on exclut l’exception française, le levier de force (ou talon d’Achille).

La couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan :
Ici l’illustration aura été adaptée au secteur qui nous préoccupe tous : la santé et la Dictature mondiale.
Notez que ceci est valable pour toute forme « d’empire » (OTAN et défense, cinéma…).

Figure 2
Couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan

Pour « couronner le tout », et apporter d’autres illustrations : dans le langage courant, il est des mots et des expressions qui apportent des compléments d’information. Si, l’accent a été mis sur la symbolique du chiffre 7 très utilisée par les mondialistes (mais également pour des « vertus » positives) ; le chiffre 5 n’est pas en reste.

Le cinq représente le côté naturel en quelque sorte. Et contrairement à ce que l’on peut lire, il est ce qui par essence définit la création. Lorsque l’on observe la nature, voici ce que l’on constate :

• En coupe sagittale, les fruits sont dotés de 5 alvéoles contenant des pépins.

• Nous sommes pourvus de 5 doigts par main et 5 orteils par pied, au cas où les scientistes nous feraient croire le contraire. Sait-on jamais.

• Deux mains apparemment identiques et pourtant non superposables ce qui est le principe des énantiomères en chimie et pharmacie. (développé dans le dossier 7). Le paradoxe étant que la main gauche — dite la main du cœur pour certains — est aussi considérée comme « la main du diable » par ces mêmes personnes.
Effectivement, l’alliance se porte à l’index gauche et il n’y a pas si longtemps les enfants gauchers devaient apprendre à écrire de la main droite pour des raisons dogmatiques… y compris dans les écoles publiques. Les années 50, ce n’est pas si lointain.

Il n’est pas question de décliner les exemples, simplement de rebondir sur quelques mots clés qu’utilisent volontiers les mondialistes, depuis toujours. Parmi ces mots, l’on trouve bien entendu la main et ses déclinaisons et le chapeau.

  • Faire main basse
  • Avoir la mainmise
  • Manipuler
  • Chapoter
  • Capoter
  • Capitole
  • Capituler…

Le sujet est tellement vaste, qu’il est difficile de faire un tri dans les informations à mettre dans le dossier. Ne soyez pas étonnés si d’aventure les exemples de toutes natures sont mis ici.
On comprend mieux l’ampleur du Nouvel Ordre Mondial/Léviathan avec ce schéma qui reprend le Global Compact (ou Pacte Mondial) des Nations Unies43. Voir illustration en page suivante.

De ce schéma très explicite, on retiendra ici :

• que les Nations Unies et particulièrement le « Global compact » correspondent à l’anatomie de la Bête de l’Apocalypse. Ce qui n’amoindrit nullement les implications de factions ou familles telles que les Rothschild puisqu’ils sont dans la boucle.
« phrases d’accroche ».

• les accroches des items « Les entreprises sont invitées à ». Si de prime abord, il est légitime de penser que cela ne concerne que les entreprises privées ; en réalité cela inclut également les pays. Du moins ceux qui sont officiellement des sociétés comme c’est le cas de la France44. Ce volet « entreprise » est développé en dossier 3.

Conclusion :

Le fait de comparer le cartel mondialiste au Léviathan ou à la Bête de l’Apocalypse n’est pas une nouveauté. D’autres l’on fait bien avant. De même pour la numérologie et l’ensemble des symboles et rituels propres aux sociétés hermétiques (alchimie, culte égyptien…).

Ici, l’objectif a été de trouver de quoi apporter des éléments pouvant répondre à ces questions

  • À quoi pourrait ressembler le cartel mondialiste ?
  • En quoi le cartel mondialiste peut-il être comparé à la bête de l’Apocalypse ?
  • Quels indices ou informations peut-on chercher pour les « débusquer » ?

Si la démonstration est parfois maladroite, il ne faut pas perdre de vue que je ne suis ni politologue, ni économiste, ni écrivain et surtout que je n’ai pas eu la possibilité de peaufiner le style. La priorité est de pouvoir diffuser le fruit de mes enquêtes. De proposer, de la façon la plus argumentée possible, un panel d’éléments qui posent question et méritent d’être investigués cette fois-ci par des experts et professionnels.

Pour conclure ce chapitre, voici une ultime interprétation liant numérologie, dualité, et culte égyptien. Il s’agit de Jeu d’échecs.

• Numérologie : de part et d’autre de l’échiquier, on a 17 pièces (16 sur le damier + le joueur).

• « Echec et Mat » est une déformation de noms de Divinités égyptiennes. Il existe plusieurs combinaisons possibles, mais « Seth et Maât » est la plus probable puisque Seth rappelle le chiffre 7). D’ailleurs au tennis on retrouve le même principe avec « Jeu/Set et Match » que l’on doit transposer en J45 (10e lettre de l’alphabet et 7e consonne)/Seth et Maât.

• Lettre J que l’on retrouve également sur les cartes à jouer pour le Joker ou Jack ou le Mat (Maât) dans le tarot.

• Jack ou Jacques que l’on retrouve dans la bible46 (notamment l’un des demi-frères de Jésus Christ)

SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VRÉPUBLIQUE)

Introduction

Dès le début de ce dossier ou guide ont été abordés des points qui permettait de définir le système du cartel ou consortium selon la vision internationale. Ce qui nous a amenés à faire le parallèle avec le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse.

Cependant, ce qui nous importe c’est la situation française. Il se trouve qu’à bien des égards la France (non pas le peuple) est la représentation alter de ces deux mythes.

Si l’on considère la version biblique, dans ce cas notre République serait la variation terrestre de la bête aquatique et sa morphologie (tête de lion et pattes d’ours) est expliquée dans le dossier X, tout comme l’alter du Léviathan — ou Tarasque Gasconne — le sera.

Si le système international mondialiste est polymorphe, change d’identité et de forme comme des reptiles peuvent muer ; c’est également le cas pour la France. Et pour être au plus proche de notre réalité, l’idée de comparer la République française à la prostituée biblique est également valable.

Ce qui peut différencier l’une ou l’autre des comparaisons est la période ou l’époque. Sur le principe de la géochronologie qui permet d’ordonner et classifier les étapes de vie de la terre47, l’influence du cartel sur la France pourrait ressembler à ceci :

Terre France analogie
Éonothèmes Éons Antérieure à la monarchie X
Érathèmes Ère Apparition de la Monarchie48 X
Systèmes Période De 1789 à nos jours Boîte de Pandore
Séries Époque VRépublique Tarasque
Étages Âge Dictature Sanitaire/Dominat/Mandat Emmanuel Macron Prostitué /Babylone

Ce tableau est très schématique, voire réducteur, mais il pose le décor. Sur le principe de la fractale qui reproduit un même modèle partant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, l’inverse existe. De même que la boîte de Pandore et la Tarasque pourraient être interverties. Ici, il ne s’agit pas de jouer la carte de la « quadrature du cercle », simplement de fournir des aides visuelles pour mieux appréhender l’ensemble du dossier.

a) La boîte de Pandore 49 50:

Sur le modèle des ovidiens la France a subi différentes mues. La question de savoir si elles ont été initiées pour de réelles bonnes intentions ou a contrario pour réinitialiser le système des élites ne se posera pas ici, du moins pas dans cette partie présentation.
Il est un fait entendu : la Révolution française n’est pas à l’initiative du peuple, mais a été orchestrée par les francs-maçons. Sachant que la franc-maçonnerie de cette époque n’est que la version « actualisée » de factions préexistante. Il y eut auparavant les templiers, la rose croix, les jésuites ; tout comme il y eut en des temps plus reculés d’autres influenceurs politiques, religieux, économiques qui tous puisent leur modèle 4000 ans avant notre ère.

Pointer du doigt la franc-maçonnerie demande une clarification. Lorsque l’on dénonce les actions des sociétés hermétiques, que l’on mentionne et spécifie la maçonnerie, la kabbale, les illuminati, ne sont visés QUE le haut du pavé. Le gratin, les hauts gradés, voire même au-delà : les inaccessibles.
Ceux « du bas » n’imaginent pas en entrant en loge qu’ils financent et alimentent un système mafieux.

De la même manière qu’en travaillant pour l’industrie pharmaceutique, la majorité d’entre nous ignoraient tout de l’envers du décor, de ce qui se trame en coulisse. Et c’est valable pour quasiment tous les secteurs, y compris les religions.

Pandore dépeinte comme étant la première femme de l’humanité par le poète Hésiode ouvre une jarre ou boîte contenant tous les maux et les vices de la terre qui s’en échappent… Il est dit que dans cette jarre se trouve également l’Espoir (véritable antidote). Seulement ce dernier, plus lent à se mouvoir, n’a pu empêcher les malheurs de s’abattre sur le monde et les hommes.
Transposer à l’histoire de France ; Pandore la jeune femme prend les traits de la Révolution française de 1789.
L’ouverture de la jarre ou de la boîte, nous la situons à l’époque napoléonienne et particulièrement la période des campagnes d’Égypte et Champollion. Cette période marque un tournant dans notre histoire puisque les cultes et rituels égyptiens seront implémentés dans les pratiques maçonniques d’origines indo-européennes.

À partir de ce moment, la franc-maçonnerie va durcir ses actions à l’égard du peuple, tout en étant secouée en interne par des jeux de pouvoirs et d’influence. Aujourd’hui le modèle politique français est calqué sur la République Romaine (héritage de la maçonnerie intracontinentale), en revanche les moyens utilisés pour faire appliquer et perdurer la République romaine — vantée à tort — comme vertueuse sont pour l’essentiel importés de la civilisation pharaonique.

Précision : les influences trans méditerranéennes sont antérieures à Napoléon Bonaparte puisque Paris — la capitale — doit son nom à un clan qui vouait un culte à Isis. (Parisis).
À force de lectures, l’hypothèse que les campagnes d’Égypte aient permis de réactiver des cultes et pratiques occultes perdus et plus que probable. Ce qui explique en partie, la mainmise et l’influence de la capitale, sans cesse croissante, sur le reste des territoires français (sont comptabilisées les colonies de l’époque).

Si d’aventure, certains ont cru pouvoir utiliser des pratiques et rituels occultes en se considérant plus forts et dans la maîtrise, sur le principe du Roi Salomon auquel les francs-maçons se réfèrent, il est clair que le résultat escompté est le strict opposé.
Cela nous ramène à la boîte de Pandore, car depuis lors la France n’a cessé d’être secouée par des conflits internes et externes, subi des mutations quasi génétiques dans ses us et coutumes, ses valeurs, ses mœurs.

Si toutefois le parallèle entre le vécu commun de la France et Pandore n’est pas convaincant, il existe bien d’autres confrontations possibles.
Entre autres le Conte « Aladin et la lampe merveilleuse »51. Si l’on considère que les francs-maçons et apparentés de l’époque se sont servis de pratiques occultes (et c’est le cas) à la manière d’Aladin frottant la lampe magique ; dans ce cas le génie qui en est sorti correspond aux vices de la boîte de Pandore.

Ce qui fait que la France a ouvert le bal d’une nouvelle ère : l’époque contemporaine par excellence. À force de recherches, d’enquêtes et de recoupements, notre conviction est que c’est depuis notre pays que c’est « échappé » le génie ; il est donc normal que celui-ci réintègre sa lampe au bout de 3 vœux. En l’occurrence, par vœux il faut entendre catastrophes. Et le compte y est.

Si l’on rapproche les fléaux qui se sont échappés de la jarre aux 3 vœux du génie et qu’on les transpose à l’Histoire de la France nationale et internationale :

• La 3e guerre mondiale que le médium patenté Jacques Attali ne cesse de claironner ne peut pas être déclarée. En effet, si l’on reprend l’ensemble de la géopolitique depuis la Révolution française, il se trouve que le premier conflit international partant du vieux continent européen est la guerre de 1870.52 Bien qu’à tort appelée « Guerre franco-allemande » ; le conflit en coulisse a été mondial et occulte.

Par « occulte », il faut véritablement entendre « occultisme ». Ce point est d’une importance capitale et fait le lien avec le dossier dans lequel sont décryptés les attributs officiels et surtout officieux de la France. En l’occurrence le Grand Sceau de France.

Pour faire simple, pour que les rites maçonniques soient efficaces, il fallait donner à notre pays une forme hexagonale qui reprend les célèbres sceaux attribués au roi Salomon.

• La guerre de 14-18 devient alors le second conflit international de l’ère contemporaine et par conséquent, à partir de 1939 débute l’ultime conflit mondial. N’en déplaise à certains, mais depuis 1939 le monde n’a jamais plus connu la paix et par le système des vases communicants et surtout de l’OTAN ; nous avons toujours été en guerre. Nos soldats ont toujours mené des combats. Ceux des autres nations également. Seuls la géographie et les sites des conflits ont évolué au gré des intérêts du cartel mondialiste.

• Les bonnes nouvelles — car il y en a — sont que nous sommes à l’aube de voir cette 3e guerre mondiale se terminer. Jacques Attali et son prédécesseur Aleister Crowley53 et tant d’autres prédicateurs ayant mis tellement d’énergie à nous endoctriner, nous faisant croire en une paix retrouvée alors que cela n’a jamais été le cas doivent « l’avoir mauvaise », et certains même [doivent] se retourner dans leurs tombes. Les autres tentent autant que faire se peut de maintenir la chape de plomb sur nos têtes et dans esprits.

• Quant aux autres fléaux, fonctionnant par 3 eux aussi, le principe est le même lorsque l’on considère exclusivement « l’ère moderne » depuis la Révolution française, ou le XXIe siècle. Les crises sanitaires, le cycle amorce son déclin (crise covid) ; les crises économiques qui fonctionnent par séquence de sept ; nous sommes dedans…

En revanche, si l’on a pris le pli de comparer la situation de la France au mythe de Pandore et au conte des mille et une nuits ; il faut comprendre également que la France est l’équivalent de la jarre/boîte et de la lampe. Fléaux et génie doivent donc rentrer au bercail. Ce qui signifie que notre pays sera très probablement celui qui sortira de l’emprise en dernier lieu.

b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne54 55

Dans la mythologie, dans les ouvrages religieux et plus proche de nous à travers l’ensemble de l’histoire de France nous pouvons attester du fait que celle-ci représente l’alter ego terrestre de la bête de l’Apocalypse version française et occitane. La légende la décrit comme une bête s’apparentant au dragon, au crocodile et au serpent. Une description proche donc du monstre biblique.

Cet animal chimérique est fêté en pays gascon depuis le moyen-âge. Semant la terreur dans la région — comme d’autres légendes sur le territoire — elle fut vaincue par une jeune femme. Cette allégorie est d’emblée a rapprocher d’une lame des jeux du tarot d’inspiration maçonnique : La Force.
Cette légende appuyée par la lame du tarot est à mettre en miroir avec notre actualité… qui ne fait que se répéter depuis des centaines d’années, où la bête serait la personnalisation du système mondialiste franco-français (le cartel) et la jeune femme présente sur les deux supports (la légende et le jeu de cartes divinatoire maçonnique) incarnerait la France. Mais attention, il s’agit ici du peuple français, pas de la République. Doit-on rappeler que la Ve République EST la tarasque ? Du moins c’est ainsi que nous la décrivons.

Si l’on s’appuie sur des références mythologiques ou mythiques, ce n’est pas un hasard. Elles ont traversé les époques et sont connues de tous sinon du plus grand nombre et permettent de faciliter la rédaction du dossier. Ainsi donc Pandora et la bête gasconne ne font elles qu’une. La boîte renfermant quant à elle les fléaux qui nous accablent depuis la révolution et surtout on le répète depuis la campagne d’Égypte.

Seulement, c’est avec la Ve République que cela s’est amplifié et accéléré jusqu’à son paroxysme en 2017 où d’un système félon nous sommes passés à une réelle dictature. Ce qui rapporté aux systèmes politiques de la Rome Antique revient à emporter sciemment le pays d’un « principat »56 à un « dominat »57. Autrement dit d’un système de République romaine (non démocratique, mais qui se désigne comme telle) à une tyrannie basée sur le culte de la personnalité, toujours sous la bannière de la République ce qui est le cas à l’heure actuelle.

c) La prostituée biblique : La France sur le trottoir depuis 1958

Lévitique 19:29
Concept des Versets
« Tu ne profaneras point ta fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes. »58

Et ce quinquennat, c’est tout naturellement qu’on le compare à la prostituée de la bible. Chaque notion abordée dans ce dossier de présentation fait l’objet d’approfondissements que l’on a autant que faire se peut regroupés dans des dossiers spécifiques. Les chapitres suivants abordent le mode de fonctionnement du cartel mondialiste et français selon deux modèles vivants bien réels cette fois-ci.

Dans les faits — on l’abordera dans le dossier 3 — la fille en question est la France. Et, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été livrée aux proxénètes du cartel mondialiste dès l’entrée en vigueur de la VRépublique.
Passant d’Escort girl pour clients argentés au trottoir depuis le quinquennat d’Emmanuel Macron.

LE N.OM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE
DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

Quelques informations sur la Serpula lacrymans ou Mérule :

La Serpula Lacrymans est une moisissure ou un champignon de la famille des Mérules59. Connue depuis des millénaires pour les ravages qu’elle peut provoquer, elle est même citée dans la Bible.
Ce champignon dévoreur de cellulose peut « digérer » l’intégralité d’un bâtiment selon un mode bien particulier.
La Serpula lacrymans s’implante sur des sites et structures créés par l’homme, c’est pour cela qu’elle est peu répandue en pleine nature. Il existe cependant des variétés « cousines » de cette moisissure.

Lorsque le champignon investit un lieu, il commence par s’attaquer in situ à la cellulose des structures en bois (plinthes, poutres, charpente…).
Rapporté au Nouvel Ordre Mondial cela correspond à la « l’épisode d’infestation endogène » que nous développerons ultérieurement.

Arrivée à maturation sur site, la Serpula lacrymans va développer des spores qui se propageront facilement du fait de leur légèreté. C’est l’équivalent de la « Phase 2 » ou Réplication » pour le Nouvel Ordre Mondial.

Une autre particularité de la moisissure pour se propager de proche en proche cette fois-ci est qu’elle développe des cordons mycéliens (rhizophores), sorte de filaments qui permettent au-delà de l’expansion à partir du site primaire d’infestation de transporter de l’eau.
Ce principe qu’extension par filaments est celui que nous développerons en « Phase 3 » ou expansion exogène.

À noter, la Serpula lacrymans s’attaque également à d’autres matériaux tels que ciment, plastique fragilisant encore plus les structures. Les traitements existent, notamment un champignon antagoniste Trichoderma ou va jusqu’à la destruction pure et simple du bâtiment.

Dans les paragraphes suivants, nous allons créer des passerelles entre le mode d’implantation et de développement de cette moisissure et les méthodes du Nouvel Ordre Mondial pour infester, se cloner et enfin se répandre de proche en proche jusque dans les foyers.

Nous nous appuierons sur des exemples concrets, et nous en varierons les secteurs pour vous permettre de mieux en cerner l’ampleur.

Cette carte de la métropole indique les zones à risques et les zones particulièrement sensibles voir infestées par ce champignon. Il est intéressant de voir quelles sont celles qui figurent en rouge : Paris et la pointe Bretagne. L’ironie est que cela est proche de la réalité de l’implantation du nouvel ordre mondial actuel.
En effet, si pour Paris cela ne fait aucun doute, puisqu’il s’agit de la capitale, pour la Bretagne c’est tout autant le cas. Il se trouve que c’est le fief de Jean-Yves le Drian — l’un des personnages les plus impliqués et assurément des plus compris de la Ve République qui a pour ainsi dire récupéré « en sous-marin » l’ensemble des territoires bretons en 2020 pour service rendu au Nouvel Ordre Mondial.

Si l’on se permet d’écrire ceci, c’est évidemment que l’on a trouvé des éléments plus qu’intriguant le concernant. Et lorsque l’on fait un regroupement d’informations concernant les activités et la carrière de ce ministre au gouvernement actuel, cela laisse peu de place au doute. (Voir dossier 3)

a) Phase 1 : « Infestation exogène » du N.O.M selon le principe de la Mérule

Lorsque l’ennemi de l’Humanité agit, il commence par s’implanter in vivo dans un secteur, un système politique, religieux… dans tous les secteurs en réalité.

Ce qui est valable pour chaque individu est valable pour des « organismes » bien plus étendus, puisque c’est un mode « Fractal ».

Historiquement et depuis des millénaires, ce modus operandi n’a jamais changé. Seule la forme a évolué avec son temps, mais le schéma est identique et reproductible.
C’est par exemple, pour notre histoire de France le cas de traître qui tirent les ficelles du pouvoir politique royal ou présidentiel. Les illustres et fameux « conseillers ». Mazarin, Pompidou, Attali pour ne citer qu’eux.

Des femmes également interviennent bien plus souvent qu’il n’y paraît.

Dès lors que l’EMPRISE (anagramme d’empire) opère, le Léviathan ou la mérule sont derrière. Ce qui est valable de nos jours existait donc chez peuples d’Asie (Attila et sa politique de la Terre Brûlée), en Amérique du Sud (anciennes civilisations toltèques et mayas) en Europe.

Cette EMPRISE est la Phase 1 de l’implantation du Nouvel Ordre Mondial, puisque c’est son nom désormais.

« Des spores » ou émissaires du système mondialistes vont s’implanter dans un secteur de préférence solide et porteur. Un secteur ayant pignon sur rue ou ayant l’approbation de la population, voir la confiance.

Ainsi, des grandes religions, des secteurs tels que les syndicats, les industries, la politique se voient infestés par des porteurs d’idées, de concepts du N.O.M. Ce fut probablement le cas de la franc-maçonnerie qui s’est vue elle aussi infestée et dupliquée pour donner ce système à double vitesse : celui du bas de la pyramide maçonnique et celui des hauts initiés (parfois non connus des hauts gradés eux-mêmes).

Si l’on prend l’exemple d’une entreprise florissante : elle se verra sans le savoir initialement embaucher des personnes dont l’objectif correspond au développement de type moisissure.

« Porteurs d’idées novatrices et ambitieuses », ces émissaires vont radicalement changer le sens premier de l’entreprise jusqu’à la rendre méconnaissable par les premières personnes concernées : les salariés et ceux qui sont les créateurs initiaux de ses grandes sociétés. Développement à croissance exagérée, et artificielle (avec la complicité des systèmes bancaires).

Se faisant, l’infestation se développe. En général, il faut compter des périodes de 7 ans, rarement 7 mois entre la primo-infestation et la ruine du secteur ou entreprise (notons ici que la durée des mandats présidentiels était de sept années).

C’est exactement ce qui s’est passé dans mon entreprise. Celle où j’ai débuté ma carrière dans le secteur de « industrie pharmaceutique, sans m’étendre sur le sujet. Une entreprise phare qui a intégré dans son équipe dirigeante à la maison mère un ancien Rothschild (et accessoirement ayant été membre du Savour Club60) désormais PDG d’une structure exclusivement Biotech. Une « spore » en quelque sorte n’agissant pas seul évidemment.

Une croissance anormalement rapide en 7 ans (notez la base 7) boostée par 7 banques, pour finalement aboutir à un démantèlement total du groupe et des milliers de salariés et cadres sur le carreau. Certains s’en sortiront mieux que d’autres d’autant que le dépôt de bilan et la cessation du groupe intervenaient exactement au moment où les mesures prises par Pierre Bérégovoy commençaient à être appliquées, entraînant une refonte totale du paysage de l’industrie pharmaceutique : réduction des effectifs terrain, Charte des bonnes pratiques, obligation de diplômes pour l’information médicale auprès des prescripteurs…
Avec du recul et surtout en faisant le lien avec l’ensemble des éléments récoltés, je suis convaincue que mon entreprise a servi d’exemple pour l’ensemble du secteur de la prestation.

Le fait que le groupe ait été placé en liquidation judiciaire le 17/01/2007 compte tenu de l’importance qu’accordent les francs-maçons, la kabbale et l’ensemble de ces formations hermétiques ne fait que me convaincre plus encore.

Et si l’on compare avec d’autres secteurs, comme l’informatique, l’industrie textile… c’est exactement la même chose, le même schéma. D’un autre côté, c’est le seul que le cartel reproduit depuis plus de 6000 ans.

Pour faire simple, parmi les « spores » nous retrouvons des personnes issues de la sphère Rothschild (banque et Savour — ex Savour Club — qui en cherchant plus d’informations posent plus que des interrogations sur la réalité de cette société très en lien avec la Chine depuis l’accord passé entre la France et ce pays par Monsieur Raffarin alors Premier ministre, Christine Lagarde entre autres. Ce sujet sera abordé en annexe), mais aussi des personnes désormais — en 2021 — en affaire avec Hong Kong.

b) Phase 2 : « Cycle de Réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule

Cette deuxième Phase de processus de la Serpula Lacrymans rapporté au Nouvel Ordre Mondial intervient lorsque le site d’infestation n’a plus de nourriture à apporter. Techniquement cela se résume en deux principes :

  • l’ensemble de l’édifice ou société (ou secteur public/privé) est exsangue de savoirs et compétences. Le NOM n’a plus rien à apprendre du site infesté.
  • Les spores ont proliféré et pour survivre la Serpula lacrymans va alors se répliquer ou dupliquer au moyen de ses spores initiales et de ceux qui se seront développés au sein même de la structure.

Rapporté à l’exemple vécu : cela revient à après liquidation judiciaire du groupe à voir l’ensemble des salariés disséminé. Que ce soient ceux qui étaient « du bon côté » du secteur de l’industrie pharmaceutique, mais aussi « les Spores » initiales et les jeunes pousses.

En toute logique, ces spores vont intégrer d’autres structures et procéder de la même manière. Infester le milieu en « ingérant les savoirs et compétences » intrinsèques de chaque entreprise (publique ou privée). Se les approprier pour ensuite les cloner tout en sabordant à nouveau. On constater généralement des liquidations rapides après n « sauvetage artificiel » pour les entreprises en difficulté. Ce qui est l’autre versant de l’infiltration du système mérulaire après celui de la croissance anormale (que l’on peut comparer à la fable de « la grenouille et le bœuf » de la Fontaine). Ce qui nous amène à la « phase 3 » du système d’expansion du nouvel ordre mondial selon le modèle de la serpula lacrymans.

c) Phase3 : “Expansion exogène du N.O.M selon le principe de la Mérule

Le système d’expansion de proche en proche étant de manière préférentielle celle des initiés aux arcanes du Nouvel Ordre Mondial. On parlera ici des « Spores » initiales qui elles resteront sur le même segment d’exercice, mais sur le mode « Phase 3 » du développement de la Mérule.

Ces individus, une fois le « sale boulot » effectué ne seront pas inquiétés. Au contraire, ils feront comme pour tous les autres secteurs économiques et a fortiori en politique « un crochet » dans leur carrière.

Entendez par là qu’ils trouveront un poste similaire dans des structures proches de celles qu’ils ont mises à sac. Cependant, les enjeux ne seront pas tant de viser des entreprises ayant pignon sur rue comme le consortium français. Disons plutôt que la nuance réside dans le fait que les structures « tampon » permettent de ne pas avoir de rupture sur les C.V. tout en maintenant la « philosophie » du NOM : fragiliser des entreprises, soit pour les détruire, soit pour les faire absorber par de faux concurrents… ou enfin pour permettre le clonage des structures initialement allopathiques (voir homéopathiques) en laboratoires orientés biotechnologie chapeautés par un cabinet-conseil américain l’ERDYN61 62 63

Nous mettrons l’accent sur ce cabinet-conseil ayant des succursales à Paris, Rennes et Lyon dans notre troisième partie du Guide Stratégique. Et également dans le dossier conjoint puisque dans le volet « Littératie appliquée à l’éducation nationale », le rôle de ce cabinet-conseil auprès du ministère de l’Éducation nationale est expliqué

En effet, cet élément fait partie des Biais que nous avons trouvés au cours de nos enquêtes, notamment pour ce qui concerne un sujet qui nous touche particulièrement : les jeunes et la pression mise sur eux dans le cadre du système scolaire.

Particularité de ces personnes généralement placées en haut de l’organigramme : elles ont toutes des activités annexes en lien avec des actions philanthropiques ou de promotion du « savoir-vivre à la française » qui d’une façon ou d’une autre nous ramène au groupe Rothschild. Certaines déposent même des « noms de marques » à l’INPI (sujet troublant qui si nous en avons l’occasion fera l’objet d’une annexe).

Quoi qu’il en soit, tous et toutes gravitent de près ou de loin avec la Chine et le commerce lié au secteur viticole via le Savour Club. Ce club nous interpellant lui aussi, vu les noms importants et leur influence dans le secteur des fonds de dotations comme le Thôt.64 Dont on a placé en références un document extrait du Journal Officiel (Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels 2010) Détail pour le moins intéressant : la page Wikipédia « Fond de dotation Thot » a disparu. Ce qui n’est pas dramatique puisqu’elle avait été archivée et sera mise en annexe. Sachant que les dirigeants de cette structure franco-suisse ont dirigé les regroupements de mutuelles comme MMA et ont été également occupés des postes clés au Savour Club plus d’autres informations pour le moins incontournables de nos jours, il y a fort à parier que de plus en plus d’informations vont disparaître de la toile. Il est d’autant plus intéressant d’aller y voir de plus près sur ce qu’est un fond de dotation65.

Sur le principe de la mérule, lorsque plusieurs après le début des enquêtes nous essayons de trouver des informations sur ce désormais mystérieux fond, on trouve ceci :

• L’école THOT66 pour « Transmettre un Horizon à Tous ». Par principe, tout ce qui est d’inspiration ancienne Égypte, gréco-romaine et spécifiquement les dieux, le domaine apicole, vinicole sont liés au nouvel ordre mondial. Concernant cette école, on ne saurait que trop vous conseiller d’aller sur le site et de bien regarder ce qu’il en est. En veillant à bien lire chaque page sans oublier les rubriques qui se trouvent tout en bas et qu’on ne lit jamais.

Ici a été reproduit le plus fidèlement possible le processus de la Serpula lacrymans ou Mérule rapporté à notre société au sens large. Cela implique tous les secteurs économiques, politiques, religieux en France comme à l’international. Et pour donner un autre visage à cette organisation criminelle, c’est avec le BLOB que nous terminerons de définir l’anatomie du Nouvel Ordre Mondial.

Le Blob

De tous les articles que j’ai lus sur cet organisme vivant de la famille des amibes, c’est celui du site « Vikidia »67 qui est le plus intéressant et riche d’informations. Terminer la description du nouvel ordre mondial en le comparant au Blob permet de véritablement se représenter ce cartel aussi bien sur le fond que sur la forme.

Il est plus que conseillé d’aller consulter le site mis en référence bas de page ; vous y trouverez beaucoup de schémas, des vidéos pédagogiques et si l’on remplace le terme Blob par « Nouvel Ordre Mondial », nul doute qu’il sera plus facile de cheminer tout au long de l’enquête.

Anecdote, c’est l’engouement des sites médiatiques mainstream qui a attiré notre attention. « Trop de tapage » en quelques sortes, et surtout un schéma récurrent du discours unique qui occulte totalement le fait que ce blob n’ait pas tout dit de lui. La force avec laquelle les scientifiques — notamment du CNRS — promeuvent cette « chose » ; le fait qu’elle soit commercialisée et en vente libre, et spécifiquement sous forme de « Kit laboratoires » à destination des jeunes, n’a fait que nous alerter… Une fois de plus.

Ce qui suit sont des extraits du site Vikidia, la seule modification apportée sera l’ajout des termes « Nouvel Ordre Mondial », « cartel » ou tout autre déterminant.

a) Sommaire du site Vikidia

b) Définition

‘Physarum polycephalum (Nouvel Ordre Mondial), plus communément appelé blob, est une espèce de myxomycète faisant partie de la famille des Physaraceae et du règne des Amoebozoaires (comme l’amibe). Ce curieux organisme est composé d’une seule et unique cellule géante. Bien que dépourvu de cerveau ou de système nerveux, cet organisme vivant est tout de même capable d’apprendre. Ce n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon. Il vit dans les sous-bois depuis plus d’un milliard d’années. À l’état naturel, il se nourrit de bactéries et de moisissures (champignons). En laboratoire, les scientifiques leur donnent des flocons d’avoine, mais ils se nourrissent en fait des bactéries présentes sur l’avoine. Il existe plus de 1 000 espèces différentes de blobs.’

c) Reproduction et cycle de vie

Reproduction

“Le blob (Nouvel Ordre Mondial) est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents (équivalant au principe du polymorphisme énoncé ultérieurement). Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores — individu infiltrant un système publique/privé ; une entreprise, une association, un mouvement populaire. Principe déjà évoqué par l’analogie avec la serpula larcymnans…) comme pour les champignons) partent en quête d’une cellule de type sexe différent. Avec plus de 720 possibilités, la tâche est plutôt facile. Lorsque deux cellules de sexes différents (appelés gamètes) se rencontrent, elles fusionnent pour devenir une cellule unique (œuf). Mais là, contrairement à nous, la cellule ne va pas se diviser, seul son noyau va le faire (phénomène de duplication ou clonage du nouvel ordre mondial. Par exemple, l’industrie pharmaceutique allopathique a été dupliquée ou clonée. Ils gardent “leur apparence initiale”, conservent le même nom ; la même vitrine, les mêmes axes de communication puis le remplacement se fait progressivement pour migrer vers la biotech exclusivement. C’est le cas pour tous les laboratoires y compris ceux dont on n’entend plus parler comme Servier) Le blob grandira donc au gré des divisions de ses noyaux jusqu’à atteindre des tailles record”. (C’est le principe de la phase 3 expliqué avec la mérule)

Plasmode

La principale phase du blob (du cartel) est le plasmode, ou plasmodium. Ce plasmode est constitué de réseaux de veines qui assurent la distribution des nutriments (par nutriments il faut comprendre systèmes bancaires, prosélytismes idéologiques, informations/désinformations au moyen des supports adaptés à l’époque. Manuscrits, imprimerie, télévisuelle, audiovisuelle…), et de nombreux noyaux (par exemple : si les Nations unies sont le « noyau source » ; les « nombreux noyaux » dans le descriptif correspondent à l’ONU, l’OTAN, l’OMS…) C’est au cours de cette étape que l’organisme cherche de la nourriture (nous, en individuel et/ou collectif). Le blob (Nouvel Ordre Mondial/ la franc-maçonnerie…) entoure sa nourriture (toujours nous) et sécrète des enzymes pour la digérer (guerre, épidémie, famine, Traffic en tout genre, atteintes à la dignité touchant tout le monde vivant : faune/flore/humanité…). Ce procédé est appelé phagocytose. Si les conditions environnementales entraînent la déshydratation du blob lors de l’alimentation ou de migration, il se formera alors un sclérote. Le sclérote est constitué de tissus très renforcés servant de stade de dormance, assurant ainsi la protection du blob pendant de longues années. Une fois les conditions favorables revenues, le blob réapparaît pour poursuivre sa quête de nourriture (c’est comme cela que ce cartel a traversé les temps, alternant des périodes actives et des périodes de sommeil). D’un point de vue historique, on peut rapprocher ces périodes de « dormance » — façon Hibernatus (ou cryogénie chère à Laurent Alexandre) — aux disparitions subites des civilisations majeures et de leurs cultes. Mésoaméricains/Egyptiens/Grèce antique/Sumériens… Un détail, lorsque cette « organisation » se réveille, elle reprend son cycle, mais adapté à l’époque. C’est pourquoi on passe du « nouvel ordre du monde » dans la Genèse au « Nouvel Ordre du Monde » au XXIe siècle).

Sporification

« Quand les réserves alimentaires sont épuisées et qu’il a atteint une taille suffisante, le blob (l’organisation, les 1 %) entre en phase de reproduction. Des poches contenant les spores (sporocystes) se forment dans le plasmode (voir le chapitre serpula lacrymans). Elles se forment habituellement à l’air libre pour que les spores soient dispersées par le vent (entendez par là que tout est fait à la vue de tous, comme, par exemple, l’ensemble de la politique d’Emmanuel Macron qui finit de saccager la France. Annoncé en amont par Jacques Attali qui “habitue” les gens à vivre des catastrophes. Cela concerne également les entreprises qui essaiment à tout vent…) Les spores peuvent rester viables pendant des années. Lorsque les conditions environnementales sont favorables à la croissance, les spores germent et libèrent des cellules flagellées. Les cellules fusionnent ensuite pour former un nouveau plasmode ». (C’est le cas actuellement avec le mouvement néonazi qui de groupuscules épars « insignifiants » a fusionné avec une autre cellule pour donner le gouvernement actuel en Ukraine)

Schéma décrivant le cycle de vie du blob.

Il ne s’agit pas de décliner l’ensemble de l’article ici. Simplement de vous donner un aperçu de la transposition qui peut être faite entre cet organisme particulier et les élites mondialistes.

Concernant le chapitre « La personnalité chez les blobs », il est intéressant de noter que selon les continents le mécanisme d’un organisme à un autre diffère. Par exemple, dans l’article en s’appuyant sur les travaux d’Audrey Dussutour68 et David Vogel, on apprend que certains blobs sont cannibales.
De la même manière, il apparaît que les surfaces d’infestation diffèrent selon le type d’amibes.

Les volets « Apprentissage et mémoire » et « Anticipation » ne peuvent pas être mis de côté. Sur le même principe, ils seront recopiés intégralement et des translations en lien avec le Nouvel Ordre Mondial seront ajoutées.

Apprentissage et mémoire

L’expérience de Toshiyaki69 sur l’optimisation d’un réseau.
Le blob apprend en l’absence de cerveau. Dans un article publié par l’équipe d’Audrey Dussutour dans une revue scientifique internationale. « Le segment de la mémoire du blob est la substance elle-même, résume la chercheuse. C’est un peu comme si pour apprendre ses devoirs, un élève devait les manger ». Malgré sa simplicité apparente, le blob démontre une forme d’intelligence primitive. Il est ainsi capable de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe, de former des réseaux optimisés ou d’équilibrer son régime alimentaire. Une étude réalisée par le professeur japonais Toshiyaki Nagakaki démontre que le blob est capable d’optimisation. Il disposa des flocons d’avoine sur une surface de manière à reproduire le réseau ferroviaire japonais. Il y plaça un blob et observa la façon dont celui-ci relie les différentes sources de nourriture. Le résultat fut surprenant : le blob avait créé un réseau mieux optimisé et plus efficace que le réseau japonais en seulement 24h, alors que des ingénieurs avaient passé plus de 50 ans à le concevoir ! Et même si une rame était inutilisable, il était quand même possible de relier le tout.

Anticipation

En générant de façon répétée des stimuli de chaud et de froid au blob et ce avec 60 minutes d’intervalle, des biophysiciens de l’Université d’Hokkaidō (dont le professeur Toshiyaki Nagakaki) ont découvert que le blob peut anticiper ces stimuli en y réagissant même quand ceux-ci étaient absents. Ils ont également montré que ces résultats pouvaient être obtenus en appliquant les stimuli avec un intervalle de 30 ou 90 minutes.
Ce paragraphe est intéressant si l’on considère que par anticipation et mémorisation les élites mondialistes connaissent mieux la nature humaine que nous. Ce qui permet par exemple de savoir exactement « où, quand, comment » procéder pour mener l’humanité exactement comme elles l’entendent.
En agissant sur les instincts primaires (survie), rien de plus facile en effet que de provoquer des psychoses généralisées (pandémie/guerre/écologie…). Si en plus cet organisme a développé des outils pour absorber les mémoires collectives en quelque sorte, l’exercice est enfantin.

L’expérience de Toshiyaki sur l’optimisation d’un réseau.

Parmi les éléments mis à disposition du public visé dans l’article (les 8-13 ans), il en est qui ne doivent pas être mis de côté :

  • Sont référencés plus de 1000 espèces de blobs à travers le monde.
  • Ils sont présents sur tous les continents, mais aussi dans le milieu aquatique et dans des zones où les températures sont extrêmes (déserts/glaciers).
  • Des recherches sont faites en robotique pour « coupler » ces organismes primitifs à des robots. Voir page suivante.

« À Bristol, le professeur Andrew Adamatzky7071 utilise l’activité électrique du blob pour créer de nouveaux protocoles pour les robots. En greffant un blob à un robot, celui-ci se déplace en fonction des impulsions électriques du blob. Cette découverte permettrait à l’avenir de créer des robots capables de s’adapter constamment à leur environnement et de réagir et en conséquence, à la manière du blob. »

Ci-dessus quelques couvertures d’ouvrages d’Andrew Adamastzky. Lorsque l’on s’attarde sur ses recherches, et ses centres d’intérêt, que l’on met en parallèle les produits biotechnologiques (Pfizer, Moderna…) et que l’on regroupe l’ensemble des informations, émettre l’hypothèse que des savants fous puissent inoculer des spores en plus du graphène et autres HIV, semble être une piste sérieuse à explorer.

Pourquoi cette remarque ?
Si l’on en juge les propos tenus par Laurent Alexandre72, l’avenir de ces « privilégiés » est la cryogénisation. Sa crainte : que les générateurs et sources d’énergie tombent en panne.
Ce qui reviendrait à les transformer — lui et les autres — en momie dans son sarcophage high-tech façon Toutankhamon. Pourquoi ne pas imaginer que des scientifiques planchent sur le moyen de générer de l’énergie autrement et d’éviter la panne électrique comme le mentionne Laurent Alexandre ?

À force de récolter une somme conséquente d’informations (y compris scientifiques), cette projection qui consiste à préparer nos organismes à devenir des piles Duracell n’est pas à mettre de côté. Loin s’en faut. Et opérer à un switch du fer dans l’Hème (contenu dans l’hémoglobine) par du cuivre n’a rien d’une utopie.

Étudier ce personnage qu’est Laurent Alexandre73 a permis d’ouvrir des pistes d’investigations connexes — certes glaçantes — mais très efficaces. Rendez-vous dans le dossier « Reine Blanche » pour avoir plus d’informations.

Conclusion

En rapprochant le Nouvel Ordre Mondial d’organismes vivants comme la serpula lacrymans et plus encore le blob, on peut désormais avoir une projection physique et anatomique de ce cartel millénaire.

Il faut bien comprendre que les recherches nous amènent à explorer des vecteurs d’informations réellement disparates. Ainsi, lorsque l’on a visité les sites en lien avec l’informaticien Andrew (ou Andy) Adamastzky, sont ressortis des éléments récurrents et qui posent interrogations, avec entre autres cette volonté d’attribuer des termes dont l’usage entre dans le registre des sciences du vivant à des secteurs manufacturés (architecture, urbanisme, informatique). De la même manière, et sur le même site internet, on découvre que des termes propres à des insectes de la famille des hyménoptères (abeilles, guêpes…) aux humains, voire des rapprochements mnémotechniques qui font assimiler technologie et génétique. La capture écran de ce site catalan (Iaac : Institut d’architecture avancée catalan74) donne qu’un aperçu.

Une chose est certaine, on assiste à une réelle infestation de tous les secteurs selon le principe « mérule/blob » avec en plus des hybridations illimitées : où l’on mélange règne animal ou des insectes avec l’humain (selon l’idéal maçonnique) ; ou technologie et amibes sont couplées… il n’y a plus de limites. Le monde des chimères, des hybrides de tout type.

Pour les cinéphiles et les plus anciens d’entre nous, le Blob est un film d’horreur des années 50 avec l’acteur Steve Mc Queen où il est question d’un « monstre gélatineux dévorant tout sur son passage ». Film faisant écho à un livre de science-fiction « Invasion of the Body Snatchers » (l’invasion des voleurs de corps75). Il va de soi que l’on fait le lien avec cet ouvrage, plusieurs fois adapté au cinéma, non pas pour le côté « invasion extra-terrestre, même végétale » — bien que parfois il est à se demander si nos élites vivent sur la même planète — mais sur le modèle de clonage-réplication vu également avec la serpula lacrymans. À méditer.

Synthèse

Dans ce dossier de présentation, ont été placés des éléments de natures diverses qui tous sont en lien avec les pratiques du Nouvel Ordre Mondial sans exception. On a travaillé exclusivement à débusquer « les empreintes » laissées par le cartel français, pour ensuite les regrouper par thèmes.

Le reste du document réparti en dossiers à thématique vise, non seulement à en faire la démonstration, mais aussi, et surtout : donne des faisceaux d’indices, des hypothèses de travaux complémentaires et outils pour donner à tous ceux qui le souhaitent — experts, professionnels ou simplement des personnes désireuses de changer de paradigme — des moyens, des arguments permettant de les confronter.

L’objectif étant de comprendre « comment nous en sommes arrivés là ». Si l’ensemble des fichiers apporte des décryptages et une sélection d’éléments « à charge », l’un d’entre eux — a contrario — est une succession d’informations irréfutables qui donnera l’articulation, la chronologie ou le squelette du Plan français pour céder la France aux mondialistes.

Rapporté au jeu de stratégie des Échecs, cela revient en définitive à considérer ce dossier comme la « Reine Blanche » sur le damier ou à la lame de la Force dans le jeu des Tarots de Marseille ou Besançon (qui, on le rappelle ici étaient maçonniques pour l’un et dissident pour l’autre).
Plutôt que de rester focus sur notre actualité politique, sanitaire, économique ; ce dossier tout comme celui qui analyse le secteur de la Santé traitent les informations de façon panoramique sans distinction de temporalité ni de thème. En réalité, on a enquêté de façon globale, terme emprunté aux mondialistes du cartel.

Rappel :

• Si vous ne croyez pas en l’occultisme EUX si.

• Le système du cartel millénaire est millénaire et les informations sont disséminées sur toutes sortes supports : religieux, artistiques, politiques sans distinction d’époque, de culture ou de géographie (de tout temps et sur l’ensemble des continents) d’où la variété de références et illustrations.

« À cœur vaillant, rien d’impossible ».

On a mis nos vies entre parenthèses pour mener nos recherches et tout notre cœur pour monter ces dossiers. Ne reste plus qu’à vous souhaiter le meilleur et surtout de commencer à entrevoir des pistes de solutions.

[Voir aussi :
500 millions
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]





Interviews autour du colloque sur les enfants dans la Dérive Totalitaire actuelle

[Source : infovaccin.fr]

Grâce au soutien des médias de réinformation, plusieurs des personnalités présentes et des intervenants ont donné des interviews saisissantes autour du colloque du 13 mai dernier sur les effets de la Dérive Totalitaire actuelle sur les enfants.

Nous allons enrichir cette page de ces interviews.

Merci de soutenir ces médias qui font le travail que les autres ne font pas.

Laurence Kayser

Extraordinaire interview par Epoch Times, le Docteur Kayser revient sur les aspects médicaux alarmants ce ce qui est imposé aux enfants.

Nos amis de Covidhub décortiquent cette interview ici : https://www.covidhub.ch/effondrement-natalite-pays-tres-vaccines/

Ariane Bilheran et Amandine Lafargue

Les deux psychologues de haut vol répondent clairement, humainement et utilement aux questions de Kaïros. Elles reviennent notamment sur les directives de l’OMS, et les mensonges sur le fait que les enfant auraient une sexualité, et expliquent des points cruciaux pour tout parent et tout citoyen.



Ariane Bilheran

Dans une interview relativement courte, Ariane répond aux questions de la Chaîne Humaine, notamment sur les raisons d’organiser ce colloque et sur la propagation des traumatismes et des problèmes profonds dans les dérives actuelles.

Senta Depuydt

Senta répond aux questions des Dépêches Citoyennes, tirant la sonnette d’alarme sur des points troublants, autour du totalitarisme notamment :




France — Agitation autour du professeur Raoult

Mise à jour :


[Source : Jean-Dominique Michel]




[Voir aussi :]

https://www.francesoir.fr/societe-sante/enieme-deformation-mediatique-raoult-vaccin

Énième déformation médiatique des propos du Pr Raoult, à propos de l’efficacité du vaccin anti-Covid: le point avec le Pr Parola de l’IHU-Méditerranée

POLÉMIQUE – Attendus avec la plus grande attention du grand public, les propos du Professeur Raoult sont toujours auscultés à la fois par les raoult-sceptiques et ses partisans. Les esprits de tous ont été marqués depuis le début de la pandémie avec les nombreuses publications de l’IHU-Méditerranée, qui a été à la pointe du soin et de la recherche contre la Covid-19. 

Certaines de ces publications ont fait l’objet de controverses médiatiques, notamment à propos de l’efficacité de la bithérapie (combinant hydroxychloroquine et azithromycine), proposée dès mars 2020 et prescrite au sein de l’établissement public dans le cadre d’un protocole de soins méticuleux. 

Afin de répondre aux critiques et de faire taire les fausses informations à ce sujet, l’équipe de l’IHU Méditerranée et le professeur Raoult ont décidé de faire certifier les données par huissier de leur étude phare portant sur les 30423 patients soignés à l’IHU. Ces dernières, mises à disposition du public, démontrent une indubitable efficacité du traitement. 

Cette certification est une première en science. Alors que les notions de consensus et de disputatio scientifiques sont malmenées à notre époque, notamment au sein des médias dominants ou par des experts qui peuvent entretenir des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et refusent tout débat pluriel, elle permet de répondre à des besoins essentiels en matière de transparence scientifique. 

Une transparence qui engage de facto le monde médiatique à vérifier l’information, y compris par conséquent dans le domaine de la science, qui est désormais particulièrement exposé aux raccourcis et à diverses fausses nouvelles. L’exemple du LancetGate en est l’épisode le plus représentatif

Hélas, les actes de désinformation ou de mésinformation se poursuivent. Un article de Cyprien Cini et Joanna Wadel, publié le 24 mai 2023 sur le site de RTL, titre : « Didier Raoult admet que le vaccin est efficace ». En sous-titre, on peut lire :  « Dans un entretien accordé à UPR TV, la chaîne YouTube de François Asselineau, le microbiologiste reconnaît les vertus du vaccin contre le Covid-19″.   

Selon cet article et son interprétation de propos (isolés) tenus lors d »un entretien réalisé auprès du président de l’Union Populaire Républicaine (UPR), une sorte de couperet tombe et signifierait un changement de direction à 180° réalisé par le professeur Raoult : « Après deux ans et demi, le praticien admet enfin l’efficience du vaccin. »  

“Ces déclarations”, qui sont ainsi prêtées (fallacieusement) au professeur Raoult selon les auteurs de l’article au sein de cette présentation, “sont d’autant plus improbables qu’elles contrastent drastiquement avec ses prises de position des années précédentes : ‘Parmi les vaccinés, il n’y a pas moins de morts’, affirmait-il par exemple en 2021”.

Et les journalistes de conclure, dans un jugement aussi hâtif que définitif, au virement de bord du Pr Raoult. Cette « nouvelle » n’a pas manqué d’enflammer les esprits sur les réseaux sociaux avec de nombreux commentaires fusant de part et d’autre. La partisanerie, toujours stérile, s’est immédiatement exercée autour de l’affaire.

(…)

https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccins-le-professeur-didier-raoult-reconnait-enfin-l-efficacite-des-medias-deformer

Vaccins : le professeur Didier Raoult reconnaît enfin l’efficacité des médias à déformer ses propos

POLÉMIQUE – Non, il n’a pas changé d’avis. Car cela n’est une question ni d’avis, ni d’opinion. Mais une question de science et d’observation. Dans une énième déformation de ses propos commise par la sphère médiatique mainstream (24/05), le professeur Raoult n’a ni annoncé “que le vaccin est efficace après avoir assuré qu’il ne servait à rien” (La Dépêche), ou “après l’avoir longtemps nié”.

Mea maxima culpa… ou pas

Non, il n’a jamais refusé “jusqu’alors de reconnaître tout effet positif au vaccin contre le Covid-19” (le JDD). Non, il n’a pas affirmé que “les gens qui sont vaccinés meurent moins que ceux qui ne le sont pas” (Sud Ouest). Non, il n’a pas “contredit notamment ses propos de 2021, où il expliquait qu’il n’y avait pas ‘moins de morts’ parmi les vaccinés” (Le Figaro). Non, il n’a pas fait de “mea culpa inattendu” (sic, CNews) ! 

La palme revient à la Voix du Nord qui pense expliciter le “déni sur la mortalité” (re-sic) du professeur marseillais : “C’est la première fois que Didier Raoult le dit aussi clairement et sans parler de tranches d’âge ou de public particulier.” Car c’est exactement sur ce point que les propos du professeur marseillais, ancien président de l’IHU-Méditerranée ont été dénaturés, déformés, raccourcis, coupés.  

Et bien, non, une fois de plus. La clef demeure justement liée à la question des tranches d’âges du public concerné par la vaccination anti-Covid-19. Au sein d’un entretien Débriefing accordé à France-Soir, le professeur Raoult rappelle ses positions, qui n’évoluent qu’en fonction de l’état de la science et de l’observation clinique, non à la convenance de son opinion.

(…)

Interview de didier raoult :
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/hydroxychloroquine-traitement-efficace-covid-sabote-raoult

L’hydroxychloroquine, un traitement efficace contre la Covid-19 « saboté depuis le début » : « Il faut qu’il y ait une commission parlementaire à ce sujet », entretien avec le Professeur Raoult

DEBRIEFING – Dans le cadre d’un entretien en compagnie du Professeur Raoult, l’ancien président de l’IHU-Méditerranée évoque plusieurs sujets incontournables de l’actualité scientifique et médicale : l’étude rétrospective qui confirme l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine (HCQ) chez les patients atteints de la Covid-19; la certification des données issues de cette étude, par huissier, afin de garantir leur transparence totale et leur accès libre à tous les scientifiques (via deux bases de données internationales, “l’une américaine, l’autre chinoise”); la déformation médiatique de ses propos au sujet des vaccins; la question de la surveillance de l’industrie pharmaceutique afin d’éviter ses dérives; mais aussi bien d’autres questions brûlantes…



(…)

https://www.francesoir.fr/societe-sante/reaction-pr-christian-perronne-cabale-raoult

Christian Perronne réagit à la cabale contre Didier Raoult: « Les traitements précoces fonctionnent, il faut être aveugle pour ne pas le voir »

SCIENCE/SANTÉ – Après la publication d’une étude rétrospective qui démontre l’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) en traitement précoce de la Covid-19, le professeur Raoult fait l’objet d’une nouvelle fronde. Les attaques proviennent notamment de sociétés savantes, à l’origine de tribunes, analyses et opinions, abondamment relayées par les médias mainstream sans aucune distance critique. 

Le professeur Perronne revient à chaud sur les nouvelles attaques faites contre le Pr Didier Raoult et son équipe de l’IHU-Méditerranée.



(…)




Le Grand Reset à travers les âges : Tocqueville et la destruction des Indiens d’Amérique qui précéda la nôtre

Par Nicolas Bonnal

Sur ce sujet on observe un silence prudent de nos jours. Pourtant Tocqueville s’en est mêlé ; et voici ce que l’auteur de De la démocratie en Amérique écrit à ce sujet, que l’on peut appliquer au monde entier colonisé par la sous-culture américaine imposée :

« En affaiblissant parmi les Indiens de l’Amérique du Nord le sentiment de la patrie, en dispersant leurs familles, en obscurcissant leurs traditions, en interrompant la chaîne des souvenirs, en changeant toutes leurs habitudes, et en accroissant outre mesure leurs besoins, la tyrannie américaine les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. »

Comme tous les humanistes et les gens de droite traditionnelle, comme tous les gentilshommes en fait, Tocqueville avait une très haute opinion des Indiens d’Amérique :

« La chasse et la guerre lui semblent les seuls soins dignes d’un homme. L’Indien, au fond de la misère de ses bois, nourrit donc les mêmes idées, les mêmes opinions que le noble du Moyen Âge dans son château fort, et il ne lui manque, pour achever de lui ressembler, que de devenir conquérant. »

L’aristocrate Tocqueville se sent proche des indiens ; de même le mystique suisse Frithjof Schuon qui les compare aux samouraïs (voyez mes textes sur ce prodigieux auteur).

Il cite ces lignes d’un rapport US concernant la disparition des Indiens. Les conquérants anglo-américains ont exterminé les Indiens en les privant de bisons, et cela se sait et se dit dès 1829 :

« Les troupeaux de bisons se retirent sans cesse, disent MM. Cass et Clark dans leur rapport au Congrès, 4 février 1829 ; il y a quelques années, ils s’approchaient encore du pied des Alleghanys ; dans quelques années, il sera peut-être difficile d’en voir sur les plaines immenses qui s’étendent le long des montagnes Rocheuses. On m’a assuré que cet effet de l’approche des Blancs se faisait souvent sentir à deux cents lieues de leur frontière. Leur influence s’exerce ainsi sur des tribus dont ils savent à peine le nom, et qui souffrent les maux de l’usurpation longtemps avant d’en connaître les auteurs. »

Rappelons que vers la même époque un certain William Smith Shaw dénonce les « hordes d’immigrés étrangers » (la xénophobie n’aura pas attendu son Trump).

Tocqueville décrit alors un vrai Grand Remplacement, pas celui fantasmé par certains de nos jours, et il est bouleversant :

« Quelques familles européennes, occupant des points fort éloignés, achèvent alors de chasser sans retour les animaux sauvages de tout l’espace intermédiaire qui s’étend entre elles. Les Indiens, qui avaient vécu jusque-là dans une sorte d’abondance trouvent difficilement à subsister, plus difficilement encore à se procurer les objets d’échange dont ils ont besoin. En faisant fuir leur gibier, c’est comme si on frappait de stérilité les champs de nos cultivateurs. Bientôt les moyens d’existence leur manquent presque entièrement. »

Tocqueville poursuit avec son rapport :

« MM. Clark et Cass, dans leur rapport au Congrès, le 4 février 1829, p. 23, disaient : “Le temps est déjà bien loin de nous où les Indiens pouvaient se procurer les objets nécessaires à leur nourriture et à leurs vêtements sans recourir à l’industrie des hommes civilisés. Au-delà du Mississipi, dans un pays où (on rencontre encore d’immenses troupeaux de buffles, habitent des tribus indiennes qui suivent ces animaux sauvages dans leurs migrations ; les Indiens dont nous parlons trouvent encore le moyen de vivre en se conformant à tous les usages de leurs pères ; mais les buffles reculent sans cesse. On ne peut plus atteindre maintenant qu’avec des fusils ou des pièges les bêtes sauvages d’une plus petite espèce…ˮ. Pareil en Patagonie où j’ai vécu. Les morses exterminés par les colons anglais, les indiens survivants se rabattirent sur les coquillages, puis ils disparurent. »

« C’est principalement au nord-ouest que les Indiens sont obligés de se livrer à des travaux excessifs pour nourrir leur famille. Souvent le chasseur consacre plusieurs jours de suite à poursuivre le gibier sans succès ; pendant ce temps, il faut que sa famille se nourrisse d’écorces et de racines, ou qu’elle périsse : aussi il y en a beaucoup qui meurent de faim chaque hiver. »

Prophète encore ici, Tocqueville décrit la conquête par le bruit, ce beuglant dont Saint-Exupéry parle dans Terre des Hommes. Car le bruit chasse et extermine :

« Du jour où un établissement européen se forme dans le voisinage du territoire occupé par les Indiens, le gibier prend l’alarme. Des milliers de sauvages, errant dans les forêts, sans demeures fixes, ne l’effrayaient point ; mais à l’instant où les bruits continus de l’industrie européenne se font entendre en quelque endroit, il commence à fuir et à se retirer vers l’ouest, où son instinct lui apprend qu’il rencontrera des déserts, encore sans bornes. »

Et Tocqueville de comparer les méthodes US et les méthodes espagnoles :

« Les Espagnols, à l’aide de monstruosités sans exemples, en se couvrant d’une honte ineffaçable, n’ont pu parvenir à exterminer la race indienne, ni même à l’empêcher de partager leurs droits ; les Américains des États-Unis ont atteint ce double résultat avec une merveilleuse facilité, tranquillement, légalement, philanthropiquement, sans répandre de sang, sans violer un seul des grands principes de la morale aux yeux du monde. On ne saurait détruire les hommes en respectant mieux les lois de l’humanité1. »

La guerre du droit… La destruction humanitaire de l’homme, tel est le programme des USA et de leur Europe communautaire en effet. La guerre de Sécession, qui verra Lincoln lancer les meutes des généraux Sherman et Sheridan sur les populations civiles des villes sudistes, avait une cruauté humanitaire qui elle-même n’avait rien à voir avec une abolition de l’esclavage des noirs. Thomas Di Lorenzo a rappelé que le mythifié Lincoln était raciste, et que l’esclavage ne fut aboli qu’en 1863, pour des raisons tactiques2.

Bibliographie


1 Alexis de Tocqueville (1835), De la démocratie en Amérique I (deuxième partie), chapitre X (classiques.uqac.ca)

2 Thomas J. Di Lorenzo – The real Abraham Lincoln (sur Mises.org)




Maître Guyon, avocat : « Les dés sont pipés »

[Source : Nexus]

Maître David Guyon est avocat en droit public à Montpellier. Ces deux dernières années, il a défendu les dossiers de nombreuses personnes contestant les mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire (confinements, couvre-feux, vaccination, pass sanitaire, suspension de la rémunération, indemnisation des préjudices subis en raison des mesures sanitaires).

Dans un entretien donné à Nexus lors du Conseil scientifique indépendant qui s’est déroulé à Saintes le 18 mai 2023, il revient sur la crise Covid et nous explique où en est actuellement la loi sur l’obligation vaccinale du 5 août 2021.

◆ On présentait les corps aux familles dans des cercueils… fermés !

Maître Guyon explique avoir obtenu une belle victoire : «  On a obtenu l’annulation de la « mise en bière immédiate » par le Conseil d’État qui a jugé cette mesure « disproportionnée ». Maître Guyon rappelle que lorsqu’on décédait en mars 2020, on ne savait pas si on avait le Covid. Conséquence :

« On plaçait le corps des personnes décédées dans une bâche en plastique, puis dans des cercueils fermés hermétiquement et on présentait aux familles uniquement des cercueils qui étaient fermés ! Est-ce qu’il s’agissait véritablement de la personne décédée ? On ne pouvait pas vérifier. »

◆ « Les dés sont pipés »

« Lorsque vous saisissez un juge, vous vous attendez à ce que le juge soit indépendant et impartial et qu’il applique les règles de droit. Aujourd’hui, le droit que j’enseigne à mes étudiants n’est pas le droit appliqué par nos juridictions. Parce qu’on a validé le pass sanitaire, le pass vaccinal, la suspension sans rémunération à durée illimitée, l’absence d’indemnisation pour les soignants qui ont été suspendus. Si on appliquait les règles de droit, nous ne serions pas dans une telle situation. »

◆ La suspension de la loi du 5 août et non l’abrogation

Par ailleurs, Me Guyon évoque le décret relatif à la suspension de l’obligation vaccinale paru le 14 mai 2023. Le 4 mai de cette même année, c’est l’abrogation de cette loi qui a été demandée par un groupe parlementaire et validée par le Parlement. La proposition de loi pour abroger l’obligation vaccinale est désormais en première lecture devant le Sénat.

Si aucune entente n’est trouvée entre les deux chambres, aux oubliettes l’abrogation de l’obligation vaccinale, c’est sa suspension qui perdurera :

« Si demain, la situation sanitaire se dégrade, si demain la Haute Autorité de santé prend un autre avis et recommande une nouvelle dose de vaccination », les soignants « pourraient être de nouveau suspendus sans rémunération par la simple édiction d’un nouveau décret. »

👉 Voir notre entretien de 20mn avec maître Guyon : 

https://www.youtube.com/embed/oQ3eO-T3avg

👉 Voir notre bonus avec lui sur l’obligation vaccinale :

👉 Lire notre dossier « Corruption et bureaucratie – L’effondrement du système de santé » dans notre numéro 146 actuellement en vente en kiosque et en ligne :

Entretiens par Marc Daoud et Estelle Brattesani
Montage par Armel Joubert des Ouches




Briser les murs

Par Lucien Oulahbib

Performance du 12 mai 2023 (théâtre Astrée Lyon 1) remastérisée le 30 mai, un voyage en et hors « lignes »…

Montage (vidéo, dessins) et musique de Nathan
Tableaux de Paul Rhoads
Textes (librement interprétés: avec quelques ajouts…) de Ionesco, Empédocle, Kafka, Orwell, Romains, Molière…
Extraits de l’œil brisé, Princesse Umma, Nim… Lucien Oulahbib :

https://www.google.com/search?q=l%E2%80%99%C5%93il+bris%C3%A9%2C+Princesse+Umma%2C+Nim…+Lucien+Oulahbib&sourceid=chrome&ie=UTF-8




Réchauffement climatique — Enquête sur une manipulation mondiale

[Source : polemia.com via RI]

Par Johan Hardoy

Alban d’Arguin — qui a notamment publié Éoliennes : un scandale d’État publie un nouvel essai coup de poing : Réchauffement climatique — Enquête sur une manipulation mondiale. Dans cet ouvrage, Alban d’Arguin s’efforce dans de « démonter rigoureusement, implacablement et froidement ce qui apparaît de plus en plus comme une manipulation mondiale protéiforme », à savoir la thèse largement répandue du réchauffement climatique anthropique (du fait de l’homme). Son ouvrage, hostile aux prédictions apocalyptiques annoncées par des « prophètes de malheur », aborde les faits d’un point de vue scientifique tout en s’inscrivant explicitement dans une perspective catholique.

Le climat change depuis la nuit des temps

Vers – 75 000 ans, l’éruption d’un volcan en Indonésie actuelle est à l’origine d’un hiver volcanique d’une dizaine d’années, suivi d’un fort refroidissement global durant un millénaire environ. Dans les années – 20 000, la calotte glaciaire septentrionale descend jusqu’au nord de ce qui deviendra Londres, avant de se rétracter vers – 13 000 aux environs de ce qui sera Stockholm et Helsinki. Au début de l’Holocène, vers – 9 000, le climat change brutalement à l’échelle du monde, transformant l’actuelle Angleterre en île et entraînant de multiples conséquences sur la faune et la flore.

L’itinéraire de la Terre autour du Soleil est souvent en cause dans ces bouleversements du fait des variations de l’activité magnétique solaire.

Une alternance de périodes chaudes et froides durant notre ère

Comme le précise l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, « Nous vivons dans un climat stable depuis une dizaine de milliers d’années, mais ce climat est sujet à des fluctuations ». Ces variations de faibles amplitudes connaissent des alternances où une phase de douceur climatique (qualifiée d’« optimum ») peut durer un ou plusieurs siècles.

Se succèdent ainsi un optimum entre 1 500 et 1 000 avant J.-C., un petit âge glaciaire modéré de 900 à 400 avant J.-C., un optimum de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C., un petit âge glaciaire entre 270 et 600, un petit optimum de 900 à 1300 (les températures y sont plus élevées qu’à notre époque : au Xe siècle, les Vikings découvrent un paysage couvert de pâturages au Groenland), un petit âge glaciaire entre 1300 et 1860 (surtout au XIVe siècle).

Depuis cent soixante-dix ans, le climat se réchauffe, marqué par le recul des glaciers alpins. Ce petit optimum contemporain est émaillé de périodes chaudes et froides. En France, les hivers 1879 (— 33° le 10 décembre à Langres), 1956 et 1969 sont particulièrement froids, tandis que les étés sont torrides en 1893, 1911 (38° à Bordeaux et à Lyon alors qu’il a neigé début avril à Perpignan), 1914, 1933 (plus de 40° à Poitiers), 1976 (l’armée intervient pour aider les agriculteurs), 2003 (avec son cortège de funérailles) et 2022 (ce que l’auteur ignorait au moment de la rédaction de l’ouvrage).

Climanipulation ?

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Des données controversées, voire carrément manipulées !

Un physicien américain, Richard Lindzen, dénonce l’alarmisme en matière de réchauffement climatique et critique les pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle « l’alarmisme climatique » : « Quand je parle à un auditoire de non-experts (…), quelles que soient les preuves avancées selon lesquelles il ne s’agit pas d’une catastrophe (…), on me demande comment c’est possible puisque 97 % des scientifiques sont d’accord (…), puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc. (…). J’étais moi-même plutôt surpris que l’on puisse admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes. »

Pour l’anecdote, la célèbre photo du malheureux ours blanc « dérivant » sur un « petit glaçon » de banquise relève, selon tous les spécialistes, d’un montage photographique, sans parler du fait que l’ours polaire peut nager sur de très longues distances.

Les 12 mensonges du GIEC sur le climat

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En accord avec cette conception « climatosceptique » de l’éminent physicien, Alban d’Arguin se livre à une critique argumentée des affirmations émises par le scientifique américain Robert Kandel (auteur d’un « Que sais-je » sur le « Réchauffement climatique »), dont les démonstrations s’appuient sur des courbes qui « mélangent joyeusement des “estimations” non scientifiques et dont les sources ne sont même pas établies, à des données plus récentes, supposées recueillies rigoureusement ».

La controverse se poursuit contre le professeur américain Michael Mann, qui affirme avoir illustré le lien entre les activités humaines et le climat par le biais du fameux graphique en forme de « crosse de hockey » issu du traitement de données paléoclimatiques et d’enregistrements thermométriques. Selon le Suisse Jean-Claude Pont, mathématicien et historien des sciences : « Mann s’est bel et bien livré à des manipulations que la morale statistique réprouve. » !

Par ailleurs, des falsifications scandaleuses sont avérées au sein du GIEC, qui n’est pas un groupe d’experts contrairement à ce que laisse à penser la traduction française de cet acronyme, mais un organisme supranational de nature politique qui recueille et sélectionne des contributions scientifiques. En 1995, des chercheurs ont ainsi découvert avec surprise que la rédaction finale de leur rapport indiquait que le réchauffement climatique global « constaté » par le GIEC était d’origine humaine.

En revanche, quelques années après cette manipulation, une pétition dite « Oregon Petition » recueillant 31 000 signatures de scientifiques, dont 30 % de docteurs ès sciences, contestait fermement la thèse anthropique.

C’est la faute au réchauffement !

Les politiques publiques sont de plus en plus orientées vers des dépenses considérables pour lutter contre la croissance de CO2, alors que celles-ci n’ont quasiment pas d’effets si ce n’est sur le gaspillage considérable d’argent de la collectivité.

Aucun grand chef d’entreprise ni aucun conseil d’administration ne pourraient prendre le risque d’émettre une quelconque réserve sur cette question, d’autant que les normes internationales et européennes promeuvent des indicateurs de suivi de la « décarbonisation ». En majeure partie, les efforts environnementaux des entreprises se réduisent pourtant à une série d’actions de marketing et d’images.

Critiquer publiquement ces politiques, abondamment relayées de façon anxiogène par les médias, coûte très cher. En 2015, Philippe Verdier, animateur de télévision spécialisé en météorologie et climatologie, a été mis à pied par France 2 après la parution de son livre « Climat Investigation » (Éditions Ring), qui dénonçait les liens entre scientifiques, politiques, lobbies économiques et ONG environnementales en vue de promouvoir une « machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur ».

Les incendies de forêt, par exemple, sont nécessairement présentés par les médias comme la conséquence du réchauffement climatique, en omettant le plus souvent leurs origines réelles : actes criminels, imprudences, urbanisation croissante proche des forêts, déforestation sauvage, remplacement du pin par l’eucalyptus, etc.

Les solutions de Jean-Yves Le Gallou contre la « climanipulation »

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Les buts réels de la manipulation climatique

Dès les années 1960, les médias ont diffusé largement les rapports alarmants du Club de Rome. Par la suite, l’action des ONG, dont les financements sont peu contrôlables et la réelle gouvernance opaque, a largement été favorisée par l’ONU qui leur a assuré une légitimité internationale.

Cette manipulation gigantesque trouve son origine dans une lutte mondiale pour l’approvisionnement énergétique, en lien direct avec la souveraineté des États.

La « guerre climatique » engagée sous la tutelle de l’ONU et sous l’influence américaine (hors la parenthèse Trump) a pour but de renforcer la mondialisation et l’interdépendance des États pour mieux maîtriser les échanges d’un « libre » marché planétaire. Tout en préservant les intérêts énergétiques des États-Unis, l’objectif recherché consiste notamment à désorganiser les modèles énergétiques des pays concurrents, même s’ils sont réputés alliés, afin de les rendre vulnérables.

La France, où les factures ont augmenté en moyenne de 45 % en moins de dix ans à cause des taxes prélevées pour financer les consortiums éoliens et solaires, subit une pression continue pour le démantèlement complet de son modèle énergétique. Dans cette logique, la Commission européenne cherche à ce que nous vendions nos activités hydroélectriques à des intérêts privés.

Pendant ce temps, les États-Unis exploitent tranquillement leurs ressources pétrolières et leur gaz de schiste. De son côté, Vladimir Poutine a ouvertement exprimé sa sympathie pour le réchauffement climatique, considéré comme susceptible d’entraîner des effets bénéfiques pour son pays.

Arguant de ce qui est présenté comme un danger mondial, les tenants et les dupes de cette manipulation affirment la nécessité d’une prise de décision par des cercles mondialistes et des experts. L’auteur souligne que ce qui est en jeu, « c’est la prise en mains des destinées du monde, à l’insu des peuples, par une poignée d’hommes travaillant pour une dictature mondiale qui se prétendra une démocratie universelle (…) » et qui « s’appropriera les richesses et les sources d’énergie mondiales ».

Les instances internationales soutiennent également la création du premier impôt mondial levé sous l’égide de l’ONU sous la forme d’une « taxe carbone ».

Face à la pseudo écologie hors-sol, pour une écologie enracinée et identitaire

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Une religion planétaire : l’écologisme

Après l’effondrement du communisme et le déclin de l’Église en Europe, cette pseudo-religion à vocation universelle a tout pour séduire les ex-marxistes et les nouveaux prêtres mondialistes, d’autant qu’elle croise opportunément la préoccupation légitime de la préservation de l’environnement dans les pays occidentaux.

Au-delà d’une nouvelle idéologie matérialiste, Alban d’Arguin n’hésite pas à affirmer l’existence d’un « plan mondial de subversion » dont même le pape, devenu de fait « l’aumônier des Nations Unies », est partie prenante. Le Saint-Père parle ainsi de l’obligation de recevoir les « migrants climatiques » dont le nombre, selon l’ONU, devrait s’élever à un milliard d’ici 2050 !





Les journalistes aussi peuvent être des criminels de guerre




La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : Le Forum économique mondial est l’un des promoteurs de « l’Agenda 2030 ».
 Photo de Evangeline Shaw sur unsplash.com]

Par Caroline Porteu et Xavier Azalbert pour France-Soir

TRIBUNE/OPINION — L’« Agenda 2030 » est à la fois celui des Nations Unies et celui du Forum économique mondial (World Economic Forum) à Davos. Dans un article de 2016 (Welcome To 2030: I Own Nothing, Have No Privacy And Life Has Never Been Better*), le magazine Forbes en proposait une description complète qui ne manquera pas d’attirer l’attention des lecteurs !

[Voir aussi :
But des Agendas 21 et 2030
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Les mondialistes utilisent le COVID-19 pour inaugurer l’Agenda 2030 des Nations Unies « Brave New World »* avec dix ans d’avance sur le calendrier
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Le Forum Économique mondial de Davos promeut un contrôle total de l’information mondiale par les Big Tech
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le Forum Économique Mondial nous promet l’esclavage par l’Intelligence Artificielle]

*Bienvenue en 2030 : Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été meilleure

« Bienvenue en l’an 2030. Bienvenue dans ma ville — ou devrais-je dire, “notre ville”. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun électroménager ni aucun vêtement.

Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est devenu un service. Nous avons accès au transport, à l’hébergement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. Une par une, toutes ces choses sont devenues gratuites, donc cela n’avait plus de sens pour nous de posséder beaucoup. »

Cependant la description, au demeurant fort intéressante de cet agenda, avait déjà été proposée voici une trentaine d’années par des Américains dans un document intitulé « Des armes silencieuses pour des guerres tranquilles ».

[Voir aussi :
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
500 millions (titre tiré du premier commandement des Georgia Guidstones)
Les Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?
Georgia Guidestones – Rétrospective en 5 Actes (22/03/1980 – 06/07/2022)
Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]

Quelques passages des objectifs et des stratégies sont repris ci-après pour illustrer cet article.

L’analyse proposée dans ce document aurait a priori été établie par des membres du Groupe Bilderberg et par des officiers américains ou des membres de la CIA. Toutes ces informations sont précisées dans l’introduction dont une lecture intégrale est fortement recommandée. Il a été rédigé et signé par Gregory Allan en 1996 (Tous les droits sont réservés).

[NDLR Behold A Pale Horse, publié en 1991 :
https://archive.org/details/william-cooper-behold-a-pale-horse]

Certains passages sont tellement explicites qu’ils sont repris intégralement et mis en exergue pour que le lecteur puisse les identifier :

À travers cet article, il devient possible d’identifier « pourquoi les pays de l’Union Européenne et la France en particulier sont des pays tests dans la mise en place de ce nouvel Agenda que l’on veut nous imposer ».

Indépendance liée à la structure économique des ménages

Ce texte a été préparé par des Américains pour leurs compatriotes dont la mentalité est éloignée de celle des Européens et plus particulièrement de la mentalité française.

Une illustration flagrante, en termes d’économie : les Américains sont les plus endettés au monde avec un taux d’épargne très faible. En décembre 2022, leur taux d’épargne était de 4,2 % contre 16,3 % pour la France, quatre fois moins. L’endettement peut être considéré comme un obstacle à l’exercice de la liberté — liberté d’agir et liberté de pensée. La première préoccupation des ménages devient le remboursement de leurs emprunts pour éviter la saisie de leurs biens à l’instar de ce qui s’est passé pendant la crise de 2008 (crise des subprimes) avec l’explosion de la bulle immobilière américaine.

On peut deviner que les réactions d’une population très endettée seront plus faciles à anticiper et prévoir. Ainsi les conditions sont réunies pour une mise en place plus aisée de différents éléments de contrôle économique et financier.

Ces réformes seront d’autant plus favorisées si les causes de leur mise en place sont liées à des facteurs ou phénomènes exogènes/extérieurs — comme par exemple une baisse significative du niveau de vie qui serait liée à une inflation due à des causes externes (guerre ou climat) ou une augmentation du chômage et des baisses de subvention.

N’est-ce pas très exactement ce que nous sommes en train de vivre au sein de l’Union Européenne ?

Niveaux d’instruction et d’alphabétisation intrinsèquement liés

Dans l’extrait cité plus haut, une phrase a une importance toute particulière :

« La qualité de l’éducation donnée à la classe inférieure doit être la plus pauvre, afin que le fossé d’ignorance qui isole la classe inférieure de la classe supérieure soit et reste incompréhensible pour la classe inférieure. »

L’objectif qui en découle est limpide : faire baisser le niveau de l’éducation et d’instruction au travers d’une stratégie basée sur l’attaque de la cellule familiale et le contrôle de l’éducation des jeunes.

[Voir aussi :
Enseignement : de la grande vadrouille à la grande déprime
SAUVEZ L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES EN FRANCE !
Mathématiques et Enseignement : entre état des lieux et état d’urgence
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
L’Éducation nationale fabrique des consommateurs
Le déclin de l’intelligence et l’appauvrissement du langage
Réformes de l’instruction : Macron perpétue le pacte diabolique
Pourquoi les « scientifiques » ne font pas de science ? Pourquoi l’obscurantisme est-il la règle ?
France — Le ministre de l’Éducation fait de la sexualité à l’école une de ses priorités
France : comment l’Éducation Nationale flique ses profs pour installer la cancel culture
Des machines et des profs
Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants
Quand la science devient pseudo-science
L’avis d’Hélène Carrère d’Encausse sur l’écriture inclusive
L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée
Profs, médecins : deux métiers sous influence
L’école à la maison, c’est fini
Sur la stupidité]

Le cas de la France est assez illustratif. Nul ne contestera qu’au cours des dernières années, le niveau de l’enseignement s’est appauvri de manière considérable en partie lié à la destruction de l’enseignement public.

Une étude internationale rappelait en 2020 que « les élèves français de CM1 et quatrième parmi les pires de l’UE en maths et sciences » et un article s’inquiétait en 2022 de la diminution de moitié du niveau d’orthographe des Français suite à une enquête de la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance).

De plus, très récemment, le ministre de l’Éducation nationale a décrété que l’enseignement « privé » devait également suivre cette pente très descendante, la France ayant également un problème à gérer avec le niveau des élèves issus de l’immigration récente, en particulier dans ce que l’on appelle désormais : « les territoires perdus de la République ».

La pénurie d’enseignants est devenue un mal récurrent en Europe, sans parler des conditions de salaires qui sont totalement incohérentes pour des pays qui se prétendent être une UNION économique et monétaire.

Pour l’éducation, le World Economic Forum a dû également s’inspirer de ces théories pour la mise en place de l’agenda 2030 puisqu’ils ont même créé un site spécifique dédié à l’éducation et aux écoles nécessaires : « Rencontrez les 16 écoles qui définissent l’avenir de l’éducation ».

Avec un extrait extrêmement intéressant :

« La promotion de ces compétences nécessitera une évolution vers de nouvelles approches radicales de l’apprentissage qui sont personnalisées et adaptées au rythme de chacun, accessibles et inclusives, axées sur les problèmes et collaboratives. Cet apprentissage dure toute la vie et est défini par les étudiants. »

Ce passage renvoie aux récentes déclarations du Président Macron sur la réforme de l’enseignement professionnel.

Le site du WEF va même jusqu’à proposer des écoles qui font de nouvelles formations, en particulier aux USA :

Prospect Schools (États-Unis) : ce réseau d’écoles a été conçu en mettant l’accent sur l’inclusion. Chaque classe est conçue pour être diversifiée et inclusive, assurant un équilibre entre la race et l’ethnicité des étudiants, la maîtrise de l’anglais, le sexe, l’identité de genre et l’orientation sexuelle. L’école embauche des enseignants pour refléter la diversité de leur population étudiante et les enseignants suivent régulièrement des formations sur l’égalité et l’inclusion tout au long de l’année.

De plus faire baisser le niveau d’instruction en attaquant la cellule familiale est également un objectif cité plus haut :

Qu’il s’agisse de familles monoparentales, de familles dont les deux parents travaillent, si les parents ne trouvent pas le temps de les aider, de leur faire réciter leurs leçons, ou de se faire aider, le niveau ne peut que baisser. Ce qui est parfaitement défini par le terme « orphelins du travail ».

Et c’est là où une partie de l’Europe, dont la France, diverge un peu sur la notion de structure familiale en fonction de la religion dominante. Sont visés ici bien entendu les pays latins : la France, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, pays dans lesquels la dominante catholique est incontestable, ce qui nous amène au point suivant.

Destruction des croyances, de la religion

Dans ce document intitulé « Armes silencieuses pour des Guerres Tranquilles », un paragraphe particulier attire l’attention. Celui qui s’intitule « Modèles d’habitudes » – Forces et faiblesses

Diverses méthodes y sont dénommées « méthodes d’adaptation — d’adaptabilité — comportement » : celles-là mêmes qui permettent d’échapper à la réalité. Elles se retrouvent côte à côte et mises au même niveau :

Les déclarations de Yuval Noah Harari, supposé conseiller de Klaus Schwab (leader du World Economic Forum), pour qui les religions sont des fakes news et « L’homme a acquis des pouvoirs divins pour régner sur l’humanité » prennent alors tout leur sens !

La France a (ou avait) la réputation d’être championne dans le domaine de l’esprit critique, développé depuis l’ère des lumières. La France était également la « fille aînée de l’Église » même si la mise en place de la loi de 1905 a réduit fortement l’influence du catholicisme, en particulier sur l’éducation des jeunes. Il est plus difficile d’obtenir un contrôle total des individus et de faire croire en une nouvelle religion si les dogmes de cette nouvelle religion sont en contradiction avec les dogmes de la religion préexistante.

Dans ce domaine, le catholicisme a cette particularité d’avoir des enseignants d’un niveau assez élevé et en particulier les prêtres (8 ans de séminaire) ainsi qu’une structure hiérarchique réelle très efficace. Cet aspect ne se retrouve pas dans le protestantisme ou l’Islam dont des interprétations divergentes du Coran existent.

Le dogme catholique apparaît aussi en totale opposition avec la plupart des principes de la « nouvelle religion de Davos » ainsi qu’un certain nombre de concepts issus du Wokisme comme l’identité de genre, l’homosexualité ou encore l’homme numérique, la relation à l’argent, l’usure…

Même si elle est en net déclin en France, la religion catholique devient par là même la première cible à abattre et à déconstruire.

La destruction de la cellule familiale fait partie des stratégies qui vont permettre une manipulation mentale plus efficace, en particulier sur les jeunes et les enfants, manipulation conforme aux moyens conseillés pour réaliser l’objectif de cet agenda 2030. La politique vaccinale Covid des enfants en est une illustration criante : seule l’autorité parentale d’un parent était requise pour faire vacciner un enfant alors que l’autorité parentale est normalement partagée par les deux parents. Cette destruction est également plus difficile dans les milieux catholiques pour qui la notion de famille revêt une importance considérable. Les récentes annonces de notre ministre de l’Éducation nationale sur l’enseignement privé (à majorité catholique dans notre pays) ne sont sans doute pas étrangères aux objectifs qui lui ont été fixés.

[Voir aussi :
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

La laïcité française est-elle un obstacle à l’Agenda 2030 ?

La loi de 1905 avait comme objectif de mettre définitivement fin aux guerres de religion qui ont agité notre pays pendant plusieurs siècles et également d’ouvrir l’éducation à tous et à toutes, quels que soient l’origine, le milieu social, ou le genre.

Cette loi qui actait la neutralité de l’État vis-à-vis de la religion en instaurant une séparation totale entre l’Église et l’État proclamait également la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, « La République assure la liberté de conscience ». Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions.

Elle a également eu comme conséquence d’améliorer les conditions du « vivre ensemble » des différentes communautés vivant sur le territoire en augmentant leurs interactions, ce qui a provoqué une hausse très nette des « mariages mixtes » ce qui n’était pas le cas dans d’autres pays vivant selon les conceptions anglo-saxonnes qui font que les communautés se côtoient mais ne se mélangent pas, ce qui favorise le « Diviser pour régner ».

Il y a donc deux principes qui sont totalement antagonistes avec l’esprit de l’Agenda 2030 qui n’est rien d’autre qu’une nouvelle religion : la séparation de l’Église et de l’État et la liberté de conscience.

À partir du moment où cet agenda prévoit la mise en place d’un contrôle social total sur les individus, leurs modes de vie, leur consommation, leurs opinions, une séparation des pouvoirs devient inconcevable.

De la même manière, La liberté de conscience telle qu’elle est définie à l’article 18 de la DUDH (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) définie par l’Assemblée Générale des Nations unies en 1948 est totalement incompatible avec la manipulation mentale, les critères d’obéissance absolue qui caractérisent le Nouvel Homme Numérique de Davos.

« Article 18 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Cette loi légifère « le doute » et donc autorise et encourage « l’esprit critique ». Elle est par définition totalement incompatible avec le « contrôle social » et tout agenda qui chercherait à le mettre en place se trouverait confronté à cette difficulté constitutionnelle.

Cela permet d’apporter un éclairage sur l’attention toute particulière qui a été donné à la France dans ce domaine. Et plus particulièrement sur la pugnacité à la mise en place de l’Agenda 2030 en France. Car s’il passe en France, il passera probablement partout !




Voulez-vous déclencher une révolution ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov

Je vis maintenant en Russie, un pays heureux où environ 90 % de la population soutient le président et son opération spéciale dans l’ancienne Ukraine, estime que le pays va dans la bonne direction et est généralement unie et patriotique.

C’est tout à fait différent des États-Unis, où j’ai vécu auparavant et où environ la moitié de la population déteste absolument le gouvernement, ce qui rend toute comparaison avec la Russie impossible. Qui plus est, l’autre moitié environ de la population américaine déteste absolument son pays, prenant plaisir à brûler des drapeaux et à renverser des monuments historiques. C’est un pays maniaque et bipolaire, avec un soupçon de schizophrénie.

Ce qui rend cette situation particulièrement amusante, c’est que la première moitié, qui déteste le gouvernement, comprend de nombreux soldats, policiers et barbouzes, anciens ou en activité, tandis que la seconde moitié est composée de toutes sortes d’activistes, d’anarchistes, de terroristes en puissance et de marginaux et de mécontents en général. Les deux camps ont formé des organisations comptant des centaines de milliers de membres, des maniaques potentiels brandissant des torches et des fourches, apparemment prêts à se lancer dans des vagues de meurtres et de désordre en un clin d’œil.

Alors, qu’est-ce qui permet à ce fiasco de pays de rester sous contrôle ?

Pourquoi n’a-t-il pas encore explosé ? L’infiltration, la provocation, la surveillance et de très longues peines de prison pour tous ceux qui tentent d’agir plutôt que de parler sont les clés d’un contrôle étroit. Chaque organisation regorge d’agents et d’informateurs. Toute action naissante est soutenue par des agents rompus à l’art de la provocation et du piège.

Le système est simple et élémentaire et il est beaucoup plus facile de devenir un agent que de rejoindre, par exemple, un gang ou la mafia. Les agents ont plus d’argent, plus de temps libre et peuvent en toute sécurité faire preuve de plus d’initiative que les autres. Si leurs techniques ne fonctionnent pas, les fauteurs de troubles peuvent avoir un petit accident et se retrouver sous les roues d’un camion, ou finir en prison pour une raison ou une autre (les lois sont telles qu’un Américain moyen commet plusieurs délits par jour, la plupart du temps sans le savoir).

La plupart des affaires les plus connues contre les extrémistes de droite et de gauche impliquent des personnes dont près de la moitié sont des agents. C’est parfois très comique : par exemple, sur les cinq personnes qui se trouvaient dans la voiture qui allait tenter d’enlever le gouverneur du Michigan, trois étaient des agents du FBI. Des dizaines de personnes impliquées dans l’événement du 9 janvier ne sont pas identifiées par leur nom – parce qu’il s’agit d’agents. Et il s’est avéré que le chef d’une des organisations de droite les plus vilipendées – les Proud Boys – est un agent du FBI, ce qui n’a nullement dissuadé les autorités d’accuser ces suprémacistes blancs de tous les crimes imaginables.

Lorsque l’infiltration ne semble pas valoir la peine, il y a la surveillance. Presque tous les rassemblements, quelle que soit leur taille, sont surveillés : églises, mosquées, synagogues, clubs, jusqu’aux associations de copropriétaires et aux cercles de couture et de tricot. Là où la surveillance active n’est pas jugée utile, il y a l’intelligence artificielle. Avez-vous un compte Facebook ou Twitter ? Utilisez-vous WhatsApp ? Dans ce cas, vous pouvez être sûr que toutes vos communications sont analysées par un agent automatisé à la recherche de signes d’activité subversive.

Mais supposons que vous soyez une personne très discrète et que vous ne partagiez jamais vos pensées subversives et révolutionnaires avec qui que ce soit. Dans ce cas, il existe une technique pour vous attirer : on essaiera de se lier d’amitié avec vous, de vous inviter à des réunions ou de vous impliquer dans un groupe d’autres personnes qui peuvent sembler tout à fait inoffensives et agréables pour ne pas vous effrayer. Si vous baissez votre garde et exprimez votre désapprobation à l’égard du gouvernement ou suggérez qu’il doit changer, votre nom sera inscrit sur une liste et vous serez scruté à la recherche de signes d’activité subversive, y compris vos déplacements physiques, vos transactions financières et les membres de votre famille. Si vous êtes considéré comme un sujet à risque suffisamment élevé, un agent vous approchera et vous proposera une rémunération pour votre participation à une action ou à une autre. Vous serez tenu dans l’ignorance de la nature de l’action jusqu’à votre arrestation – mais bonne chance pour prouver cela devant un tribunal !

En résumé, si vous vivez aux États-Unis, vous vivez dans un État policier très avancé et partiellement robotisé. Il ne se préoccupe pas le moins du monde de votre bien-être. Sa principale fonction est de protéger les centres de pouvoir et leurs infrastructures de la population. Comprenant parfaitement que l’État est l’ennemi du peuple – et pas seulement de son propre peuple, mais du peuple en général, il tente d’écraser l’initiative du peuple par tous les moyens possibles et, lorsque cela n’est pas possible, d’écraser le peuple lui-même.

Que faire dans cette situation ? La réponse est simple : chaque fois que quelqu’un s’approche de vous et tente de vous impliquer dans une discussion un tant soit peu subversive, il suffit de rire avec condescendance, de s’excuser et de changer de place ou, mieux encore, de s’en aller. À la question “Qu’attendez-vous ?”, vous pouvez répondre que vous attendez que tout s’effondre, mais que vous ne lèverez pas le petit doigt pour le ralentir ou l’accélérer, car ce serait contraire à l’éthique. Si quelqu’un essaie de vous impliquer dans une quelconque discussion politique, il y a toujours mon vieux mantra : “Les États-Unis ne sont pas une démocratie et l’identité du président n’a pas d’importance”. J’espère que cela vous évitera des ennuis.

Dmitry Orlov

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L’obsession suicidaire de la race blanche

Par Nicolas Bonnal

Le révérend Bruckberger et l’obsession suicidaire de la race blanche :

« Le fond de l’affaire est que la race blanche traverse une crise d’obsession suicidaire, et désormais la science lui donne la possibilité d’en finir avec elle-même, en douceur, et presque sans le vouloir, à la manière dont se commettent les suicides les plus lâches. C’est cela qu’il fallait dire. »

(Lettre à Jean-Paul II pape de l’an 2000)

Ami de Bernanos le révérend Bruckberger (sympathique défenseur du cinéma aussi et scénariste des Carmélites, plus grand film français oublié) publie chez Stock en 1979 une lettre ouverte au pape polonais dont on faisait alors grand cas. Il y avait chez Jean-Paul un aspect vedette de showbiz en effet qui en rebutait certains ; il fut immédiatement une star planétaire incontestée et jamais détrônée ; mais le bon Bruckberger, ancien résistant comme on dit et répète, voyait dans ce pape d’un pays persécuté par la Russie et par le communisme l’occasion d’une renaissance (vieille antienne dans les milieux catholiques) et d’un réveil spirituel. On sait ce que tout cela a donné.

Aujourd’hui avec Bergoglio l’Église a touché le fond et creuse encore — d’ailleurs Bruckberger tape très bien sur les jésuites comme un certain Baudrillard à la même époque (le jésuitisme ou le catholicisme comme simulacre). Le troupeau catho plus gérontocrate, écolo, résigné, woke et vacciné que jamais, n’a pas répondu aux attentes du trop isolé Mgr Vigano (parfois la résistance est tellement isolée qu’on se demande en effet si elle n’est pas contrôlée — mais pour cette seule raison) ou du bon ami de Bernanos. Ce dernier, dont j’ai tant de fois médité et cité les textes, oscillait aussi entre une tendance optimiste et une tendance réaliste (ne me dites pas qu’elle est pessimiste à l’heure de l’engloutissement de la France), qui voyait l’Église ranger sous la bannière répugnante du G20 et de sa tyrannie vaccinale et sanitaire présente et à venir (certains nous font le coup des Brics qui vont tout sauver, ben voyons). Certes on a un seul Vigano, mais c’est bien peu. Bruckberger rappelle que les évêques ont tous ou presque fichu le camp en 1940 comme en… 1789 : le catho (bourgeois qui se prend pour un chrétien) était en route.

Pas de vocation au martyre déjà donc en ces époques obscures (ô mon jardin des oliviers, ô mon gentil reniement, ô mon coq qui sifflera trois fois…) ; et de rappeler que Thomas More fut bien seul quand il plut au Barbe-Bleue anglais de fonder sa religion sur mesure. Dès 1707 ensuite Jonathan Swift se demande par quoi on va remplacer le christianisme ; j’ai bien traité le sujet tout comme j’ai expliqué que pour le grand penseur athée Feuerbach la religion est déjà remplacée par son masque en plein dix-neuvième siècle bourgeois.

Et Bernanos écrit dans son livre-hommage à Drumont :

« Les puissantes démocraties capitalistes de demain, organisées pour l’exploitation rationnelle de l’homme au profit de l’espèce, avec leur étatisme forcené, l’inextricable réseau des institutions de prévoyance et d’assurances, finiront par élever entre l’individu et l’Église une barrière administrative qu’aucun Vincent de Paul n’essaiera même plus de franchir. Dès lors, il pourra bien subsister quelque part un pape, une hiérarchie, ce qu’il faut enfin pour que la parole donnée par Dieu soit gardée jusqu’à la fin, on pourra même y joindre, à la rigueur, quelques fonctionnaires ecclésiastiques tolérés ou même entretenus par l’État, au titre d’auxiliaires du médecin psychiatre, et qui n’ambitionneront rien tant que d’être traités un jour de “cher maître” par cet imposant confrère… Seulement, la chrétienté sera morte. Peut-être n’est-elle plus déjà qu’un rêve ? »

Dans sa partie critique qui n’a pas vieilli, Bruckberger doute comme nous en l’an 1979 du clergé français et du troupeau catho qui n’a plus rien à dire ou à affirmer. Il attaque le fétichisme conciliaire (Vatican II donc pour les distraits) qui a servi à accélérer la déchristianisation du pays : revoyez le début du Gendarme à Saint-Tropez ; on va encore à la messe, on filme en noir et blanc, on porte foulard (le platok de ma femme), et ensuite on passe à la société yéyé avec la charmante Geneviève Grad. Ce film incompris est un modèle.

Bruckberger comprendrait aussi le besoin de suicide assisté que le vaccin, le Reset, la guerre et le Grand Remplacement fournissent à la vieille race blanche (voir mon livre publié en 2009). Et cela donne dans son ouvrage lumineux, à découvrir ou redécouvrir incessamment :

« Pour tout détruire invoquez allègrement le concile !… Le fond de l’affaire est que la race blanche traverse une crise d’obsession suicidaire, et désormais la science lui donne la possibilité d’en finir avec elle-même, en douceur, et presque sans le vouloir, à la manière dont se commettent les suicides les plus lâches. C’est cela qu’il fallait dire. »

(Lettre à Jean-Paul II pape de l’an 2000)

Il me semble que cette phrase explique tout ce qui nous arrive : wokisme, vaccin, guerres, chasse au carbone…

Mais Bruckberger ne cesse d’encenser la Pologne. La Pologne déniaisée et déchristianisée, enragée par la guerre et sa russophobie exterminatrice, commence à crever de sa guerre sinon 25 % d’inflation et on verra dans quelques années. Pour ce qui est de la Russie communiste on sait ce qu’il en advint. Je ne fais pas de la Russie le Katechon qu’en font certains (il y a des limites au blasphème surtout quand on est chrétien amateur), mais c’est certainement le pays le moins hostile au christianisme en ce moment. Tout cela est conforme aux prédictions de Dostoïevski (voyez mon livre Dostoïevski et la modernité occidentale, qui vient d’être traduit en roumain, comme celui sur Tolkien — le premier — avait été traduit en russe en 2002), qui voyait dans la Russie le peuple « déifère «  (peuple porteur de Dieu, voyez les Possédés p. 307). Bruckberger également cite Soljenitsyne, qui ne se rend pas compte que c’est grâce à ce dernier grand écrivain européen que l’on doit les plus belles des DERNIÈRES lignes contre le monde moderne déchristianisé. Depuis, plus personne ne râle et tout le monde nage dans le bonheur.

À quarante ans de là rien n’a changé : nous étions dans le monde obscur et luciférien décrit par le sympathique Maurice Clavel que Bruck cite aussi beaucoup. On est plus vieux, plus fatigués plus soumis et on ne croit plus au carbone. Nous sommes sur le point de disparaître et je citerai une belle phrase de mon regretté ami Volkoff :

« Votre disparition ne sera pas seulement scientifique, elle sera juste ».

J’ai dit ce que j’avais à dire. Lisez son livre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_L%C3%A9opold_Bruckberger

https://www.dedefensa.org/article/bernanos-et-drumont-face-aux-francais-modernes

http://www.dedefensa.org/article/feuerbach-et-la-copie-de-christianisme-vers-1860

https://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/les-proppheties-de-jonathan-swift-suite.html

https://livre.fnac.com/a72513/Pere-Raymond-Leopold-Bruckberger-Lettre-a-Jean-Paul-II-pape-de-l-an-2000#omnsearchpos=1




PCB : Les véritables apôtres du Christ contre les faux apôtres
du parcours synodal LGBTQ

Par le Patriarcat Catholique Byzantin

En tant que successeurs des apôtres, les évêques ont le devoir primordial de défendre les vérités de la foi et de la morale, qui donnent l’assurance du salut et nous sauvent de la mort éternelle.

Il y a quelques années, une jeune fille russe de 17 ans, morte du sida, a rédigé une lettre d’avertissement aux jeunes. Elle reprochait douloureusement à ses parents de ne pas lui avoir interdit de suivre le chemin autodestructeur de la fausse liberté, qui l’a fait sombrer dans l’immoralité et la toxicomanie. Elle a écrit :

« Quelle que soit la sévérité avec laquelle mes parents m’auraient punie, je leur baiserais à présent la main, car ils m’auraient sauvé la vie. Maintenant, il est trop tard, je meurs ».

Les évêques et leurs assistants, les prêtres, sont les parents spirituels des enfants de Dieu. Il est de leur devoir de sauvegarder les vérités de la foi et de mettre en garde le troupeau contre les hérésies et l’immoralité. La forme la plus grave d’immoralité aujourd’hui est celle des LGBTQ. Elle consiste à démoraliser les enfants dès leur plus jeune âge, et à imposer aux mineurs un changement de sexe, c’est-à-dire une mutilation irréversible de leur corps et de leur âme. Quant à l’orientation Q, elle comprend, entre autres crimes, des meurtres sexuels.

Il y a quelques années, un homme orienté Q a égorgé plus de cinquante femmes en Ukraine. Il est aujourd’hui en prison. Toutefois, le parcours synodal actuel de l’Église, comme l’a déclaré le pseudo-pape François aux médias du monde entier le 24 janvier 2023, accueillera ces personnes LGBTQ au sein de l’Église, même si elles refusent de se repentir. Elles ne doivent pas être empêchées de vivre librement selon leur orientation sexuelle, y compris l’orientation « Q ». De plus, Bergoglio a déclaré à propos des évêques qui défendent les commandements de Dieu, qu’ils doivent nécessairement se convertir pour pouvoir accueillir les personnes LGBTQ impénitentes au sein de l’Église. Enfin, après cette conversion, ils boycotteront complètement les commandements de Dieu.

Chaque évêque est pourtant tenu par l’Écriture et la Tradition de rejeter catégoriquement le faux anti-évangile LGBTQ ! Il est du devoir d’un apôtre du Christ de prêcher l’Évangile du salut à temps et à contretemps. Il a la tâche d’exhorter et de réprimander comme l’apôtre Paul, même au prix de l’emprisonnement, des chaînes ou de la mort. S’il néglige de le faire, Dieu l’avertit par l’intermédiaire du prophète Ezéchiel :

« Fils d’homme, je t’ai établi sentinelle de la maison d’Israël… Si je dis au méchant : Tu mourras, et que tu ne l’avertisses pas, et que tu ne parles pas pour le détourner de sa mauvaise voie, afin de lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te demanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant…, tu auras sauvé ton âme »

(Ez 3:17-19).

Pour avoir la puissance et la force de Dieu afin de témoigner du Christ, l’évêque, successeur des apôtres, doit avoir le même Esprit que les apôtres. Au début de la deuxième épître à Timothée, l’apôtre Paul écrit :

« Je te rappelle donc d’enflammer le don de Dieu qui est en toi par l’imposition de mes mains ».

Par l’imposition des mains des apôtres, l’onction sacerdotale et apostolique est transmise aux prêtres afin qu’ils offrent le sacrifice non sanglant du Christ et qu’ils prêchent la parole de Dieu. Certains cardinaux et évêques, c’est-à-dire les successeurs des apôtres, ont déjà reçu l’esprit du monde, ce qui les amène à prêcher l’anti-évangile LGBTQ au lieu de l’Évangile du Christ. Cela fait partie du parcours synodal.

L’étape dite continentale est actuellement en cours dans le monde entier, apportant une malédiction sur tous les continents. La question se pose : quel genre d’esprit ces apôtres LGBTQ transmettent-ils à ceux à qui ils imposent les mains ? Ce n’est certainement plus le Saint-Esprit qui agit à travers eux, puisqu’ils sont soumis à l’anathème de Dieu, c’est-à-dire à l’expulsion du Corps mystique du Christ, en raison de l’anti-évangile LGBTQ. Le Saint-Esprit a été chassé.

L’apôtre Paul, en revanche, était rempli de l’Esprit Saint, et c’était aussi un homme de prière. Il priait souvent, non seulement le jour, mais aussi la nuit (cf. 2Tim 1:3). Un apôtre du Christ doit donc être un homme de prière intérieure, sinon il sèmera de l’ivraie au lieu du bon grain. Il se taira lâchement sur l’élimination de la loi de Dieu plutôt que de la défendre. Aujourd’hui, on voit même de faux apôtres du parcours synodal prêcher, comme le dit l’apôtre Paul :

« un autre Jésus que nous n’avons pas prêché, offrant un autre esprit que vous n’avez pas reçu, ou un autre évangile que vous n’avez pas accepté. Ce sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se transforment en apôtres du Christ. Et ce n’est pas étonnant ! Car Satan lui-même se transforme en ange de lumière. Ce n’est donc pas une grande chose si ses ministres se transforment eux aussi en ministres de la Justice, dont la fin sera conforme à leurs œuvres »

(cf. 2Cor 11:4.13-15).

Ces mots s’appliquent à tous les pseudo-apôtres du parcours synodal LGBTQ.

Le parcours synodal visant à légaliser les LGBTQ au sein de l’Église a également été condamné par l’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le card. G. Müller, comme « doctrinalement incompétent et canoniquement illégitime ». De la même manière, l’évêque américain Paprocki a accusé le cardinal McElroy d’hérésie pour ses opinions et sa propagande pro-LGBTQ. Il a rendu public le fait que le cardinal s’était infligé la peine d’excommunication automatique ou latae sententiae.

L’apôtre Paul encourage Timothée :

« Garde le bon dépôt qui t’a été confié, garde-le par la puissance de l’Esprit Saint qui vit en nous »

(v.14).

Le parcours synodal non seulement ne garde pas le bon dépôt de l’Évangile, mais il l’a chassé en même temps que l’Esprit Saint et les a échangés contre un anti-Évangile et des esprits LGBTQ impurs. Mais vous, chers évêques, qui êtes fidèles à l’Évangile du Christ en tant que véritables successeurs des apôtres : gardez ce bon dépôt qui vous a été confié ! Eh bien, ce n’est pas en votre pouvoir ; vous avez besoin de l’aide de Dieu, de la puissance de l’Esprit Saint qui vit en vous. Il faut une prière intérieure quotidienne, une routine de prière, pour permettre à l’Esprit Saint d’agir à travers vous. Sinon, vous n’aurez pas la force de lutter pour le salut des âmes immortelles, « afin qu’elles passent des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu » (Actes, 26:18).

Lors de l’Assemblée continentale de Prague, l’évêque Bätzing, un apôtre pro-LGBTQ, a déclaré à propos de la foi salvatrice : « Ce n’est pas ma foi, ce n’est pas mon image du Christ… ». En tant qu’apôtre pro-LGBTQ, Bätzing a dit la vérité : il n’a pas la foi de l’apôtre Paul, il ne prêche pas le même Christ et il ne conduit donc pas les âmes au salut.

L’apôtre Paul exhorte Timothée :

« Prêchez la parole ! Soyez prêts à temps et à contretemps. Convainquez, reprenez, exhortez, en toute patience et en enseignant. Car il viendra un temps où les gens ne supporteront pas la saine doctrine, mais où, au gré de leurs désirs et par démangeaison d’oreille, ils se donneront des maîtres ».

Ce temps est déjà venu. Les protagonistes du parcours synodal ne supportent plus la saine doctrine, qu’ils soient évêques, prêtres ou laïcs. Leur désir est d’accueillir dans l’Église tous les pécheurs LGBTQ impénitents, qui dictent à l’Église comment elle doit modifier son enseignement en fonction de leurs propres désirs.

« Ils détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers des fables ». La soi-disant écoute prônée par le pseudo-pape signifie en fait que l’on détourne l’oreille de la vérité, et que l’on se tourne vers des mensonges et des fables.

Il y a eu dans l’histoire des évêques courageux qui ont eu le même esprit que l’apôtre Paul et qui ont lutté courageusement pour la pureté de la foi et de la morale. Ils sont un exemple pour nous aussi. L’un d’entre eux est saint Athanase, qui a lutté pour la pureté de l’Évangile contre l’hérésie arienne. Il a souffert en exil pendant vingt ans.

Un autre combattant de l’hérésie fut saint Jean Chrysostome, mort en 407 lors du second exil. Il témoigne :

« Je suis un évêque chargé du soin des âmes. Je ne cesserai de dire la vérité, car si je cherchais à plaire aux gens, je ne serais pas un serviteur du Christ ».

Le pape saint Martin (649-655) lutta contre l’hérésie du monothélisme. L’empereur le condamna à mort. Le pape dit devant le tribunal : « Vous pouvez me menacer et me couper en morceaux, mais je n’entrerai pas en communion avec l’Église hérétique de Constantinople ». Aujourd’hui, chaque évêque devrait dire :

« Vous pouvez me couper en morceaux, mais je n’entrerai pas en communion avec le pape hérétique qui occupe le Vatican ni avec son parcours synodal LGBTQ ! »

Les hérésies du modernisme ont été combattues par le pape saint Pie X en 1907.

Jean XXIII, qui a ouvert le Concile de Vatican II, était un adepte du modernisme et a ouvert la porte à sa pénétration au sein de l’Église. Le pape invalide François Bergoglio porte aujourd’hui ses fruits pernicieux à maturité.

L’époque actuelle exige une réforme de l’Église. Cela implique la nécessité de renouveler le zèle et la sainteté des prêtres. Le saint évêque Eusèbe de Verceil a tenté de faire la synthèse entre la vie sacerdotale et la vie monastique dès le IVsiècle. Saint Augustin a fait de même quelque temps plus tard. Comment mettre en œuvre cette idée aujourd’hui ? En formant des groupes de 4 à 6 prêtres qui se réuniraient régulièrement pour prier et étudier la parole de Dieu. Ils réserveraient tous les lundis et mardis matins à cet effet. Les réunions se tiendraient dans une maison paroissiale, où les prêtres arriveraient le dimanche soir.

L’époque actuelle exige des évêques et des prêtres saints. C’est la clé pour résoudre la crise de l’Église.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques Secrétaires

Le 8 mars 2023



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Les Français dépossédés de leurs biens immobiliers ? Finie la propriété privée ?

[Source : Putsch Media]

« Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux » présidait Klaus Schwab, le big boss du Forum de Davos et patriarche du World Economic Forum. En France, le gouvernement semble en prendre le chemin avec une volonté de déposséder les Français de leurs biens immobiliers. Demain plus de propriétaires ? La fin du droit inaliénable de la propriété privée ? Vous seriez propriétaire du bâti, mais plus du foncier ? Vous redeviendrez donc des locataires avec comme bailleur l’État ? La Macronie semble avoir un plan à ce sujet. Et cette perspective est très inquiétante ! Décryptage avec Alain Falento, conseiller économique et auteur de « Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort ! » (Ed. Riposte Laïque)