La guerre en Ukraine :
Vers l’effondrement de la réputation occidentale

Par Oleg Nesterenko1

Après le monde bipolaire, existant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à l’implosion de l’Union Soviétique en décembre 1991, l’actuel conflit sur le territoire de l’Ukraine est le point de gravité dans le processus de transition entre deux grandes époques de l’histoire contemporaine : l’ancienne — unipolaire — qui a perduré durant les 30 dernières années et la nouvelle — multipolaire — post-hégémonique, qui est née fin février 2022.

N’étant guère adepte des théories communistes, je ne peux, toutefois, ne pas constater que les évènements d’aujourd’hui ne sont que l’adaptation moderne, le reflet dans le miroir du vieux principe des révolutions exprimé par Vladimir Lénine déjà en 1913 dans son ouvrage « Le premier mai du prolétariat révolutionnaire » : les classes inférieures ne veulent plus vivre à l’ancienne, tandis que les classes supérieures ne peuvent plus gouverner à l’ancienne. Soit, l’impossibilité pour la classe dirigeante de maintenir sa domination en forme inchangée. Aujourd’hui, les « classes supérieures » sont le monde occidental gravitant autour des États-Unis d’Amérique et les « classes inférieures » — le reste de l’humanité.

Une fois de plus, l’histoire n’apprend rien aux « élites » politiques et les époques se remplacent de la même manière que cela fait un siècle : dans la violence.

Les discours sur la défense de la liberté, de la démocratie et des nobles valeurs et, donc, occidentales que l’Ukraine représente et défend ne sont que les narratifs « atlantistes » développés via l’appareil de la propagande des médias mainstream, afin de justifier auprès des masses électorales préformatées les initiatives controversées entreprises par les représentants du pouvoir actuel du bloc de l’occident collectif américano-centrique. Des narratifs très éloignées de la tragique réalité du pouvoir ukrainienne.

Sans entrer dans le détail des intérêts profonds des États-Unis d’Amérique dans le cadre de la guerre en Ukraine qui s’y déroule depuis 2014, des intérêts directement basés sur la stratégie globale de la défense des éléments existentiels pour l’état américain (voir mon analyse « la guerre en Ukraine : la Genèse »), il est à noter que l’arrivée à leurs objectifs préétablis se traduisait par l’affaiblissement politico-économique significatif de la Russie d’une part, en tant qu’un des acteurs majeurs vis-à-vis du système de pétrodollars et, d’autre part, en tant que partenaire stratégique de la Chine tant dans le domaine économique, dont les deux pays ont une véritable complémentarité, tant dans le domaine politico-diplomatique et militaro-technologique.

Le piège anglo-saxon

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés devant un dilemme existentiel : d’une part, le scénario positif pour Washington dans l’issue de cette guerre devient chaque jour de plus en plus irréalisable ; d’autre part, les Américains ne peuvent pas se permettre de ne pas importer dans la confrontation en cours.

La victoire est un élément vital vis-à-vis de la réputation mondiale en tant que première puissance politico-militaire opérationnelle tant des États-Unis, tant de leurs partenaires européens — un élément vital vis-à-vis du futur de la civilisation occidentale.

Ce qui n’était guère un élément existentiel au début du conflit — en est devenu un dès l’engagement ouvert et radical de l’intégralité du bloc occidental dans les hostilités. Aucun retour en arrière n’est possible.

Vu la spécificité de la situation politique interne aux États-Unis, conditionnée par les dernières défaites militaires en Syrie et en Afghanistan, ils ne leur étaient pas possible d’entrer en guerre seuls ou qu’en tandem avec le monde anglo-saxon. Le monde anglo-saxon, dont nul besoin n’était de convaincre le Royaume-Uni de prendre part au conflit, vu le processus engagé par la Chine et la Russie de l’effondrement des réseaux néocoloniaux, notamment britanniques, sur le continent noir et qui mènera, à terme, à de très graves répercussions vis-à-vis du système financier de la City de Londres — centre traditionnel du brassage des gigantesques revenus de l’exploitation des matières premières de l’Afrique.

Un travail en profondeur, très certainement, a été réalisé auprès de Bruxelles. L’Union Européenne et ses pays membres sont tombés dans le piège américano-britannique qui a fait stimuler les ego des élites politiques du vieux continent vis-à-vis de la grandeur et de la domination du passé qui est en déclin constant avec l’émergence de nouveaux centres de gravité idéologiques en Chine et en Russie. La grandeur et la domination leur ont été proposées de retrouver en entrant en guerre, estimée gagnée d’avance, contre les nouveaux challengers.

De la « guerre-éclair » vers la guerre d’usure

Initialement, au déclenchement de la nouvelle phase de guerre, il était prévu que les sanctions contre la Fédération de Russie d’une amplitude sans précédent dans l’histoire contemporaine, mises en œuvre par l’occident collectif sous le patronat de Washington et soutenues sous la pression politico-économique par une partie du monde non occidental dès les premiers jours de la guerre, auraient dû ébranler l’économie russe en quelques mois et la mettre sur le chemin précalculé de l’effondrement inévitable, et faire de la Russie un État paria. Un État paria non pas pour une période de quelques mois ou années, mais pour toute une époque future.

Toutefois, dès le déclenchement des sanctions, des signes inquiétants de la résistance inattendue de l’économie russe sont apparus, parallèlement au refus des acteurs majeurs non occidentaux de condamner l’initiative de Moscou sur le territoire de l’Ukraine, malgré la coercition « atlantiste » hors du commun.

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés dans l’incapacité de fédérer autour d’eux le monde non occidental dans leur projet antirusse. Le plan primaire qui a dû fonctionner contre la Russie à court terme, en quelques semaines, voire des mois, a totalement échoué.

L’effondrement de l’économie russe qui n’a pas eu lieu, étant l’une des raisons clés de la guerre en Ukraine, afin, notamment, qu’au moment de la phase majeure de la future confrontation des États-Unis face à la Chine la Russie ne puisse se permettre le soutien significatif de son partenaire stratégique asiatique sous la menace de nouvelles sanctions que le pays avec une économie censée être anéantie ne serait en mesure de s’accorder — il était nécessaire de modifier la stratégie.

L’action américaine a été donc fondamentalement revue à la base et s’est tournée vers la stratégie de l’usure à long terme. Stratégie qui ne pouvait fonctionner sans l’élément initialement imprévu : le financement d’une ampleur sans précédent du pouvoir ukrainien. Une ligne de crédit inédite dans l’histoire contemporaine a été ouverte à cet effet au bénéfice de Kiev.

Le projet des négociations face à la Russie à genoux

Certains experts du camp « atlantiste », en répétant en écho les slogans adressés par la propagande de Kiev à leurs masses, prônent pour objectif indispensable le retour de l’Ukraine à ses frontières de 1991 en le présentant comme étant parfaitement réalisable. C’est à dire, la reprise à la Russie et l’instauration du pouvoir de Kiev sur les villes, telles que Donetsk et Lougansk à Donbass et Simferopol avec Sébastopol en Crimée. Sébastopol, dont la principale raison de la récupération de la Crimée par la Russie était le danger imminent, à la suite du coup d’état de 2014 à Kiev, de la perte de la base navale russe située dans la ville et sa reprise opérationnelle par les forces navales de l’OTAN.

Les personnes qui envisagent sérieusement un tel scénario ne sont que la caricature grotesque et l’insulte au qualificatif d’expert. Point nécessaire de détailler leur position et de rappeler que la probabilité de la reprise par l’Ukraine, par exemple, du port militaire russe de Sébastopol est infiniment plus faible que l’utilisation massive des armes nucléaires dans le conflit en cours. Cela étant, l’utilisation de la composante nucléaire de la défense russe dans la confrontation est actuellement proche de zéro.

Aujourd’hui, l’objectif du bras armé de l’occidental collectif : importer un maximum d’éléments sur le terrain et, ensuite, de négocier en position de force face à la Russie, censée être ébranlée.

Une forme d’amateurisme déconcertant et la méconnaissance du raisonnement quasi génétique du peuple russe ne permettent pas de faire comprendre aux auteurs de cette stratégie que la négociation clé à partir de la position de faiblesse, quand bien même elle aurait lieu, sur les éléments vitaux pour la Fédération de Russie est totalement inconcevable pour cette dernière et n’aura jamais lieu.

Si par la suite d’une série d’évènements la Russie était, hypothétiquement, mise ponctuellement en position de faiblesse, ce n’est pas une négociation tant espérée, plus que naïvement, par l’Occident collectif face à la Russie affaiblie qui aurait lieu, mais un recul suivi d’une reconsolidation et remobilisation des moyens à disposition de la Fédération de Russie pour le retour sur ses positions de domination de la situation. 

À souligner que dans les circonstances économico-militaires de ce jour, d’une part, des pays de l’OTAN et, d’autre part, de la Russie, la probabilité de réalisation du scénario occidental dans les années à venir est mathématiquement proche de zéro. 

Il est intéressant de noter qu’il existe un certain nombre d’analystes américains de grande renommée, dont un ancien patron du département de planification de la politique extérieure du Département d’État, qui considère que non seulement une grande défaite dans l’actuelle offensive ukrainienne, tant promue auprès des masses occidentales, afin de continuer à maintenir le tonus nécessaire pour la continuation du financement du conflit, serait catastrophique, mais également une hypothétique grande victoire de l’armée ukrainienne dans cette entreprise ne serait pas moins catastrophique que la défaite.

Ce type d’analyse n’est guère le signe de la schizophrénie ou du dédoublement de la personnalité, mais bien d’une profonde et lucide compréhension des processus en cours : la réaction de la Russie suivra et sera proportionnelle à la nécessité de l’anéantissement d’une nouvelle menace grave.

Néanmoins, je ne peux que rassurer les analystes en question : en prenant en considération les éléments stratégiques des dispositions des forces en confrontation à ce jour, il n’y a pratiquement aucun risque que l’actuelle initiative de Kiev poussée par ses créditeurs obtienne un succès. Et la probabilité qu’elle ait un succès majeur et à long terme, au point de faire reconsidérer en profondeur la stratégie de Moscou vis-à-vis de l’Ukraine est, tout simplement, inexistante.

Le franchissement des tabous

Aujourd’hui, la compréhension de la réalité sur le terrain des opérations qui diffère grandement du plan de guerre initialement prévu, mène le bloc occidental vers une forme de panique opérationnelle qui se traduit dans l’accroissement chaotique des aides militaires supplémentaires totalement imprévues pour l’agent exécutant dans la confrontation sur le terrain — l’armée ukrainienne.

Cet accroissement chaotique se reflète dans le franchissement des tabous établis par les responsables occidentaux eux-mêmes, comme la livraison à l’Ukraine des obus d’uranium appauvri, des chars occidentaux et les futures livraisons des avions de combat américains (et, ensuite, européens ?) en réduisant, proportionnellement, la marge de manœuvre avant le déclenchement des hostilités directes entre l’armée russe et celle de l’OTAN.

Notamment, la spécificité de l’exploitation des avions de combat F-16 qui seront prochainement fournis à l’Ukraine est telle qu’il est totalement impossible de la réaliser intégralement, d’une manière autonome, sur le territoire de l’Ukraine. Et selon le rôle proportionnel des bases aériennes situées, notamment, en Pologne et en Roumanie, dans l’exploitation de l’aviation en question — l’état-major russe prendra la décision de les bombarder ou pas. Si le ravitaillement des F-16 en munitions a lieu en dehors de l’Ukraine — les frappes russes des lieux en question seront pratiquement inévitables, car, selon les lois de guerre, les pays visés seront considérés en tant que belligérants, participants directs aux combats.

Le drone militaire américain abattu par l’aviation de guerre russe au-dessus de la mer Noire n’est qu’un modeste prélude à la confrontation militaire de grande ampleur qui peut encore avoir lieu entre la Russie et l’alliance atlantique et peut, selon la doctrine militaire russe en vigueur, aboutir à l’utilisation des armes nucléaires tactiques et stratégiques contre les objectifs ennemis.

Les réalités du potentiel des Russes

Du côté de Moscou, l’obtention de la satisfaction à l’issue du conflit en Ukraine est également un élément existentiel pour la Fédération de Russie.

Une hypothétique défaite est totalement inconcevable pour le Kremlin, de même que pour le peuple russe, car elle mènerait directement à l’effondrement et interne et externe du pays. De ce fait, l’occident commet une grave erreur de calcul en estimant que même une réussite hypothétique de l’offensive ukrainienne pourrait changer le cours de la guerre et mènerait vers la victoire du pouvoir en place à Kiev.

L’unique réalité : cela ne fera qu’augmenter la croissance des forces militaires actives russes sur le front et ne fera que prolonger la durée de la guerre. L’issue fatale pour les intérêts visés par Kiev est une constante inébranlable.

Le retour de territoires des régions du Donetsk et de Lougansk, leurs capitales incluses, sous le contrôle du pouvoir de Kiev peut frôler uniquement les esprits errant dans les domaines de la fantaisie. De même, parler du retour de la péninsule de Crimée au sein de l’état ukrainien n’est qu’un signe d’un simple manque d’intelligence et d’une coupure profonde de la réalité.

Pourquoi ?

Si, hypothétiquement, la situation sur le terrain des opérations militaires se dégradait au point de représenter un danger réel de perte des territoires du Donbass et de la Crimée admis au sein de la Fédération de Russie — ce qui n’a jamais été le cas, pas un seul jour depuis 2015 — la Russie procéderait à l’implication de l’intégralité de ses capacités militaires et atteindrait ses objectifs dans n’importe quel cas de figure.

La réalité très soigneusement cachée par les pouvoirs occidentaux à leur public est sans équivoque : durant la Seconde Guerre mondiale, la Russie a engagé 60 % de son PIB pour importer face à l’Allemagne nazie. Aujourd’hui, sans rappeler le fait que l’économie russe se porte incomparablement mieux par rapport à ce qui était prévu même dans les prévisions les plus pessimistes du camp atlantique, que la Russie est tout, sauf isolée du reste du monde ; que l’industrie de l’armement russe a démultiplié sa production par 2,7 en un an — je tiens à rappeler une autre réalité qui est la réponse à l’intégralité des questions et des doutes qui peuvent en exister sur le sujet : à ce jour, la Fédération de Russie n’a engagé que 3 % du PIB dans l’effort de guerre face à l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Je vous laisse imaginer l’ampleur et la vitesse du désastre pour le camp occidental si la Russie décidait d’engager non pas 60 %, mais 6 %, au lieu de 3 % de son PIB pour en découdre.

La raison de la non-augmentation supplémentaire de la part du PIB vis-à-vis du conflit en Ukraine est très simple : les calculs démontrent qu’il n’est nul besoin de le faire pour arriver à des objectifs préétablis.

De même, en cas d’une nécessité absolue, cela sera non pas des centaines de milliers, mais des millions de soldats supplémentaires au front — ce qui n’est pas une mission impossible avec une population supérieure à 146 millions d’habitants. Et ce n’est pas la fabrication de centaines, mais de milliers de chars et avions de combat de la dernière génération par an qui peut, industriellement, être mise en place dans des délais relativement restreints.

Si la Russie avait des hypothétiques pertes stratégiques sur les champs de bataille — ce n’est pas le recul et la capitulation russe tant attendus qui auraient lieu — seuls les esprits dérangés et totalement ignorants de la mentalité du peuple russe peuvent envisager un tel scénario — mais uniquement l’escalade de la confrontation et l’augmentation significative à l’effort de guerre qui auraient lieu.

Il est déplorable de constater que les décideurs actuellement au pouvoir en Occident n’ont pas été aptes à apprendre l’élément majeur les concernant dans la grande leçon de l’histoire et sous-estiment très grandement les capacités sans égal du peuple russe de se mobiliser pour vaincre l’ennemi, dès que le seuil du danger existentiel pour le pays est atteint.

La Russie est très loin d’un tel seuil et je ne peux qu’espérer pour le bien être des pays occidentaux qu’il ne sera jamais atteint.

Risque civilisationnel

Après les siècles du rayonnement et de l’exposition au monde non occidental du modèle de la réussite exemplaire de la société occidentale, nous sommes arrivés au point de l’exposition d’une tout autre nature : celle de la dégénérescence et de la destruction à vitesse grandissante des valeurs et des principes sociétaux qui ont forgé la civilisation occidentale depuis les deux derniers millénaires.

Les hommes et femmes politiques qui ont pris aujourd’hui le pouvoir sur la majeure partie du vieux continent ne sont pas dans la capacité de comprendre que le rejet de plus en plus grandissant du modèle occidental par le reste du monde, dont la guerre en Ukraine n’a fait qu’accentuer le processus et n’a fait que tomber les masques, a, pour son fondement, le refus de la nouvelle idéologie sociétale occidentale axée sur le néolibéralisme et la domination des intérêts des diverses minorités sur ceux de la majorité — ce qui est, en soit, le projet de « l’anti-société ».

Ce qui a séduit hier ne séduit guère aujourd’hui.

La quasi-intégralité des chefs d’États européens à ce jour ne sont que des traîtres à leurs nations et dont une de leurs rares grandes qualités en commun est celle de creuser d’une manière exponentielle les dettes des pays qu’ils représentent et d’imposer au centre des intérêts majeurs des nations ceux des minorités destructrices qui privent de plus en plus la majorité de leurs droits et libertés, et qui se montrent, en même temps, de plus en plus mécontentes et insatiables.

Dès février 2022, observant la flagrance des doubles standards appliqués par la communauté occidentale, observant la confiscation totalement illégale selon le droit international, le vol des réserves financières russes — les pays du monde non occidental s’éloignent d’une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu’ils peuvent être les prochaines victimes.

L’effondrement de la réputation de l’Occident en tant que terre du droit a eu lieu.

Après ce premier effondrement, l’effondrement de la réputation politico-militaire de l’occident collectif vis-à-vis de l’opinion du reste du monde est inévitable.

Plus aucun engagement occidental garanti par sa force militaire ne sera crédible. Les prolongations répétées des investissements massifs dans la guerre sur le territoire de l’Ukraine ne sont dues qu’à la tentative de nuancer les dommages majeurs que l’image de la puissance et de la crédibilité militaire « atlantiste » subiront. L’ampleur sans précédent des investissements est directement proportionnelle à la compréhension de l’ampleur du désastre réputationnel qui suivra.

La motivation du camp occidental est d’autant plus soutenue que derrière la réputation globale c’est la réputation et l’avenir politique purement personnel des dirigeants impliqués qui sont en jeu. 

Néanmoins, si pour les États-Unis d’Amérique, pris à part, les intérêts en jeu sont très au-delà de l’élément unique de leur réputation — la guerre en Ukraine n’est que la démonstration d’une étape intermédiaire de la lutte des États-Unis pour sa survie dans son état actuel qui est inconcevable sans la sauvegarde et l’élargissement des monopoles et la sauvegarde de la domination unipolaire politico-militaire ou, plus précisément, militaro-monétaire à l’échelle mondiale — pour les pays de l’Union Européenne, toutefois, la poursuite de leur participation dans le conflit russo-ukrainien n’est qu’une question de « sauvegarde de la face » qui peut encore être nuancée.

Ainsi, pour les États membres de l’UE, il existe une voie alternative, une voie de la sortie de crise profonde de leur engagement contre la Fédération de Russie : le changement des gouvernances suivi d’un rebond significatif des souverainetés nationales, dont les indicateurs d’aujourd’hui sont au plus bas depuis 1944, ainsi que le retour vers la politique de la protection des valeurs sociétales traditionnelles qui ont fait leurs preuves et qui sont les seules à être constructives et viables à long terme et sont les seules à ne pas être rejetées par le reste de l’humanité.

Le changement des gouvernances au niveau des états souverains avec l’arrêt par les futurs leaders politiques du maintien de l’assistance militaro-financière du régime de Kiev, couplé d’une nette désolidarisation de la politique menée par les prédécesseurs, aujourd’hui au pouvoir, qui absorberont ainsi en grande partie le désastre réputationnel.

Ceci est l’unique voie non désastreuse de la sortie de crise que l’Europe vit aujourd’hui, mais qui parait, néanmoins, très hautement improbable quant à sa réalisation dans les temps qui couvrent le conflit en Ukraine. Car, à l’heure d’aujourd’hui, il n’existe en Europe aucune force politique prête à s’engager en contre-courant au risque garanti de perte de la masse électorale, trop embrigadée et formatée par les outils de manipulation de masses, tels que le filtrage et la distorsion de la réalité dans le cadre de la guerre de la propagande « atlantiste » et de la désinformation menée par les médias mainstreams.

Le choix du futur

Aujourd’hui, les états du monde sont mis devant le choix stratégique. Le choix qui les laissera soit en position qui est la leur depuis des décennies, soit qui modifiera leur perception et leur rôle sur la scène internationale : rester dans le sillage et sous la domination directe ou indirecte de la puissance militaro-monétaire américaine, épaulée par le vieux continent, ou de changer le vecteur de leur politique étrangère et de rejoindre l’alliance multipolaire qui est, dorénavant, incarnée par les membres du BRICS qui, depuis sa création en 2006, s’est démontrée comme une structure viable de la coopération économique seine, construite sur les principes fondamentaux de la non-ingérence, de l’égalité des droits et du bénéfice mutuel.

Contrairement à des narratifs propagés pas les mass-medias américano-centrique, la nouvelle formule des relations initiée par la Fédération de Russie séduit de plus en plus de pays qui constatent la défaillance du système de la coopération économique axée sur le modèle occidental vis-à-vis de leurs intérêts nationaux.

L’organisation BRICS, constituée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, représente plus de 40 % de la population de la Terre et plus de ¼ de son PIB et de sa surface, a reçu en juin et en novembre 2022 les candidatures officielles à l’adhésion de la part de trois nouveaux pays, dont deux sont des géants énergétiques : l’Algérie, l’Argentine et l’Iran.

Beaucoup d’autres états ont exprimé leur intérêt à entrer dans le BRICS : les Émirats Arabes Unis, la Turquie, l’Indonésie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Mexique, la Thaïlande, le Nigéria, le Cambodge, la Malaisie, le Sénégal, l’Ouzbékistan, les Fidji, l’Éthiopie et même un pays-membre de l’EU – la Grèce. L’Égypte et le Bangladesh sont les candidats officiels à l’adhésion dès ce mi-juin 2023.

Cela étant, il est à noter que BRICS n’est nullement un club aux portes largement ouvertes à tous. La nouvelle structure n’a aucune attention de répéter les graves erreurs d’autres unions, notamment, de l’Union Européenne qui a fait entrer dans ses rangs ceux qu’on peut qualifier de « n’importe qui », dont les agents d’influence directs des États-Unis qui ont fait anéantir la possibilité du développement politico-économique de l’Union d’une manière autonome de la supervision nord-américaine. Comme exemple, la candidature de la Corée du Sud — pays totalement vassalisé par l’Occident — fait partie de celles qui ont été rejetées à la suite de son incompatibilité avec les intérêts et les principes du BRICS.

Malgré les évidences, dont l’un des éléments fondamentaux est l’intérêt mondial sans précédent vers la structure du BRICS face au G7 et même au G20, le pouvoir « atlantiste » continue à répéter ses mantras fantaisistes sur l’isolement de la Fédération de Russie et sa mise en état de paria, au lieu de refléter l’évidence qu’il essaie frénétiquement de cacher à leur électorat.

Le choix des Français

Non seulement faire valoir les intérêts stratégiques de la France sous le fonctionnement actuel de l’Europe à 27, dont les intérêts de plusieurs États membres sont pratiquement à l’opposé de ceux des Français, est une totale utopie, mais le retour même à l’Europe des Six de 1973 n’est guère une solution salvatrice, comme elle est, parfois, présentée par certains analystes.

Car, depuis les 40 dernières années, l’Allemagne a subi de profondes mutations au sein de ses doctrines et stratégies du développement à long terme qui, sur plusieurs éléments clés, vont directement à l’encontre des intérêts politico-économiques et militaro-industriels de la France.

Dans ce contexte, si la France, en ce qui la concerne, ne prend pas le chemin nettement souverainiste dans la protection de ses intérêts nationaux vis-à-vis de sa participation dans des blocs internationaux américano-centriques, dont le réel rôle de Paris n’est plus qu’auxiliaire ; si les élites politiques actuelles n’apprennent pas à développer leurs capacités de vision à long terme — il n’existe strictement aucun projet national digne de ce nom avec une vision ne serait-ce que sur les 15 années à venir — le processus de désagrégation de l’image de la France en tant que puissance ne va que s’amplifier et ses capacités de projection à l’international ne continueront que de se restreindre, ce qui, à terme, mènera inévitablement vers la marginalisation du peuple français vis-à-vis des processus qui construisent le monde de demain.





2024 sera pire que 1984 de George Orwell

[Source : planetes360.fr]

Par Michael

La Technologie extrêmement avancée a le potentiel d’être utilisée pour IMPOSER une tyrannie à l’échelle mondiale… Les mondialistes nous IMPOSENT un agenda futuriste EFFROYABLE ! Voici 8 faits de contrôle TOTAL de nos vies !!!

[Voir aussi :
« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore]


L’avenir est juste devant nous, et si vous aimez être dominé par des maniaques du contrôle, vous allez adorer. « L’identification numérique » est l’un des principaux domaines sur lesquels les mondialistes se concentrent actuellement, et comme vous le verrez ci-dessous, les changements radicaux qui sont maintenant proposés sont extrêmement effrayants. Mais la plupart des Américains n’ont aucune idée de ce qui se passe réellement. Au lieu de cela, beaucoup d’entre eux sont obsédés par les drames relativement dénués de sens que nos médias mainstream ne cessent de présenter au public. Pendant ce temps, les mondialistes atteignent leurs objectifs à la vitesse de l’éclair, et il n’y a pratiquement aucune résistance. Voici 8 signes que le programme futuriste des maniaques du contrôle des mondialistes progresse rapidement…

# 1 À partir de septembre, l’UE « obligera » tous les États membres à offrir un « portefeuille d’identité numérique » à tous leurs citoyens et entreprises…

L’Union européenne rendra obligatoire l’identité numérique dans le cadre de l’eIDAS 2.0, qui entrera en vigueur en septembre 2023 et garantira que tous les États membres offrent un portefeuille d’identité numérique (DIW) aux citoyens et aux entreprises. Selon la Commission européenne, « Au moins 80 % des citoyens devraient pouvoir utiliser une solution d’identification numérique pour accéder aux principaux services publics d’ici 2030″.

# 2 Un système d’ » empreintes digitales numériques » pour les Américains est soudainement devenu une des priorités essentielles de Barack Obama…

L’ancien président Barack Obama a suggéré dans une nouvelle interview le développement des « empreintes digitales numériques » pour lutter contre la désinformation et faire la distinction entre les informations vraies et trompeuses pour les consommateurs.

Obama s’est assis avec son ancien conseiller principal de la Maison-Blanche, David Axelrod, pour une conversation sur le podcast de ce dernier, « The Ax Files », sur CNN Audio. Au cours de l’interview, Axelrod a noté qu’il avait vu « de la désinformation, de la désinformation et des deepfakes » ciblant Obama.

# 3 Une note d’orientation de l’ONU que vous pouvez trouver ici propose un système mondial d’identification numérique lié à nos comptes bancaires

Les identifiants numériques liés aux comptes bancaires ou d’argent mobile peuvent améliorer la fourniture de la couverture de protection sociale et servir à mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent aider à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale.

# 4 L’Organisation mondiale de la santé a adopté « le système de certification numérique COVID-19 de l’Union européenne (UE) » et prévoit de le transformer en un « système mondial »…

En juin 2023, l’OMS adoptera le système de certification numérique COVID-19 de l’Union européenne (UE) pour établir un système mondial qui contribuera à faciliter la mobilité mondiale et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies. Il s’agit du premier élément constitutif du réseau mondial de certification de la santé numérique de l’OMS (GDHCN) qui développera une large gamme de produits numériques pour offrir une meilleure santé pour tous.

« S’appuyant sur le réseau de certification numérique très performant de l’UE, l’OMS vise à offrir à tous les États membres de l’OMS l’accès à un outil de santé numérique open source, qui repose sur les principes d’équité, d’innovation, de transparence, de protection des données et de confidentialité », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Les nouveaux produits de santé numériques en cours de développement visent à aider les gens partout dans le monde à recevoir des services de santé de qualité rapidement et plus efficacement ».

# 5 Les agences fédérales aux États-Unis ont acheté d’énormes quantités d’informations sur les citoyens américains auprès de courtiers en données, et nous sommes avertis que ces informations pourraient potentiellement être utilisées pour « chantage, harcèlement, harcèlement et honte publique »…

Les agences fédérales accumulent secrètement des montagnes de données qui pourraient être utilisées pour « le chantage, le harcèlement, le harcèlement et la honte publique » des citoyens américains.

Cette allégation ne vient pas d’un fanatique des libertés civiles aux cheveux roses — c’est dans un nouveau rapport pour le maître-espion en chef du pays, Avril Haines.

# 6 Il a été révélé que le Pentagone utilisait des outils en ligne très effrayants afin de « suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même une insatisfaction à l’égard des actions de l’armée américaine et de ses dirigeants »…

Dans un rapport choquant publié par « The Intercept » le 17 juin, des détails sont apparus sur une stratégie américaine de surveillance de la sécurité nationale visant à suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même une insatisfaction face aux actions de l’armée américaine et de ses dirigeants.

Les mesures, prises par le bataillon des services de protection de l’armée, relèvent de leur mandat de protéger les hauts généraux contre « l’assassinat, l’enlèvement, les blessures ou l’embarras ».

# 7 Comme je l’ai dit hier, l’ONU a développé un système mondial de vérification des faits connu sous le nom de « iVerify » en collaboration avec de grandes entreprises technologiques et des organisations financées par Soros. Le but est de pouvoir faire la police de la « désinformation » et des « discours de haine » partout sur la planète

Les Nations Unies ont dévoilé un service de vérification des faits « automatisé » pour contrer la soi-disant désinformation et les discours de haine sur Internet dans le cadre d’un projet en partenariat avec des organisations financées par Big-Tech et Soros.

En réponse à ce qu’ils qualifient de « pollution de l’information en ligne », qu’ils qualifient de « défi mondial », le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a lancé sa plateforme « iVerify » pour contrer les allégations de désinformation et de discours de haine en ligne.

# 8 Le FMI admet publiquement qu’il est en train de construire « une plateforme CBDC mondiale » pour toutes les monnaies numériques des banques centrales nationales qui seront bientôt déployées…

Lors d’une présentation lors d’une conférence au Maroc, Kristalina Georgievahe, directrice générale du « Fonds monétaire international » (FMI), a annoncé que l’organisme mondial « travaillait dur sur le concept d’une plateforme CBDC mondiale ».

Georgieva a déclaré que les monnaies numériques des banques centrales doivent être interopérables entre les pays, notant que « si nous voulons réussir, les CBDC ne pourraient pas être des propositions nationales fragmentées ».

« Pour que les transactions soient plus efficaces et plus justes, nous avons besoin de systèmes qui connectent tous les pays », a poursuivi Georgieva, ajoutant « En d’autres termes, nous avons besoin d’interopérabilité ».

Si vous êtes capables de lire toute cette liste sans devenir extrêmement alarmés, je ne sais pas s’il y a un espoir pour vous.

Les mondialistes construisent une grille de contrôle numérique mondiale qui leur donnerait potentiellement un pouvoir sans précédent sur la vie de chaque homme, femme et enfant de la planète entière.

Dans un tel système, si vous insistez pour être un rebelle, votre accès au système numérique pourrait être complètement révoqué.
Que feriez-vous alors ?

Comment survivriez-vous si vous ne pouviez pas acheter, vendre, trouver un emploi ou ouvrir un compte bancaire ?

La technologie extrêmement avancée que nous possédons aujourd’hui nous a permis de faire beaucoup de très bonnes choses, mais elle a aussi le potentiel d’être utilisée pour imposer une tyrannie à l’échelle mondiale.

Nous devons résister à ces changements que les mondialistes tentent de nous imposer.

Malheureusement, la plupart des Américains ne parlent même pas de ces changements, et c’est parce que les médias mainstream leur disent de se concentrer sur d’autres choses.

Source : theeconomiccollapseblog




« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore

Par Kit Knightly

À la fin du mois dernier, le bureau du secrétaire général des Nations unies a publié un document d’orientation sur les objectifs pour l’avenir de l’Internet.

Faisant suite au rapport de 2021 intitulé « Notre programme commun », le nouveau rapport s’intitule « Un pacte numérique mondial ». L’objectif est de mettre en place une législation internationale visant à contrôler et à imposer l’utilisation de la technologie numérique.

Les clauses proposées promeuvent tout ce que l’on peut attendre d’elles.

Des identités numériques liées à l’accès financier :

« Les identités numériques liées à des comptes bancaires ou à des comptes d’argent mobile peuvent améliorer la couverture de la protection sociale et permettre de mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale. »

Systèmes de crédit social liés à l’environnement ou au changement climatique :

« Les capteurs et les moniteurs connectés à l’Internet des objets, les plateformes de données basées sur le cloud [nuage de données], les systèmes de suivi basés sur la blockchain et les passeports numériques des produits débloquent de nouvelles capacités pour la mesure et le suivi des impacts environnementaux et sociaux tout au long des chaînes de valeur. »

Partenariat public-privé :

« Les partenariats entre les États, le secteur privé et la société civile tirent parti de la capacité des outils numériques pour fournir des solutions de développement dans le cadre des Objectifs de développement durable. Parmi les exemples, on peut citer la Digital Public Infrastructure Alliance, la Coalition for Digital Environmental Sustainability et les partenariats public-privé pour les interventions en cas de catastrophe. »

Lutter contre les « préjudices » en ligne :

« La désinformation, les discours haineux et les activités malveillantes et criminelles dans le cyberespace augmentent les risques et les coûts pour tout le monde en ligne […] nous devons renforcer la responsabilité pour les actes nuisibles et malveillants en ligne. »

Ce sont les plus évidents, mais il y a aussi un langage plus sournois et insidieux concernant « l’équité » et « l’accès ». Le rapport s’inquiète du fait que de nombreuses personnes dans le monde (principalement dans les pays en développement) n’ont pas d’accès régulier à l’Internet.

Cette préoccupation serait plus honnêtement exprimée dans le langage du contrôle — les personnes qui ne consomment pas de médias numériques ne peuvent pas être hypnotisées, les personnes qui ne communiquent pas en ligne ne peuvent pas être censurées, et les personnes qui ne dépendent pas des services bancaires numériques ne peuvent pas être contrôlées.

En résumé, le Pacte mondial numérique est un texte législatif mondialiste qui sert l’objectif final de la politique mondialiste : le contrôle de tous les aspects de la vie, obtenu en insérant un filtre numérique entre les gens et la réalité.

Banque, communication, consommation de médias, achats. Chaque interaction que vous aurez se fera à travers une membrane numérique qui pourra à la fois surveiller vos échanges avec le monde et — si cela s’avère nécessaire — vous refuser l’accès à ce monde.

Enfin, il est intéressant de noter que le rapport n’utilise pas les mots « mondialiste » et « globalisme ». Ceux-ci n’apparaissent pas une seule fois. Les mots « passeport vaccinal » ou « certificat vaccinal » ne sont pas non plus mentionnés. Les mots « crédit social » ou « monnaie numérique de banque centrale » ne sont pas non plus mentionnés. Ils sont abordés, mais ne sont pas mentionnés.

Ils semblent éviter les mots à la mode dont ils savent qu’ils susciteront des résistances ou déclencheront des sonnettes d’alarme. Auraient-ils agi de la sorte avant que les sceptiques ne commencent à s’imposer dans la conversation sur la Covid ? Je ne le pense pas.

Vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole, bien sûr, vous pouvez lire le rapport dans son intégralité.

Il n’y a rien de surprenant là-dedans, évidemment. Mais il s’agit sans aucun doute d’un « moment de silence » et d’un lien à envoyer aux personnes qui vous considèrent toujours comme un théoricien de la conspiration.




Le « monde libre » est en fait un territoire occupé

[Source : reseauinternational.net]

Par Indrajit Samarajiva

Lorsque l’on sait que c’est depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale que l’on célèbre la Journée « Opposit Day » (journée des inversions ou des contraires), les choses commencent à prendre un peu plus de sens. En 1949, le ministère de la Guerre est devenu le ministère de la Défense et les gens ont cru à ce mensonge. À cette époque, les États-Unis occupaient l’Europe (en particulier l’Allemagne), le Japon, déclenchaient la guerre en Corée et maintenaient une garnison permanente dans le Pacifique, centrée sur l’Australie. Lorsque l’URSS a fait cela, on a parlé d’occupation, mais lorsque les États-Unis l’ont fait, ils n’ont fait que « visiter ». Mais ils ne sont jamais repartis. L’occupation demeure donc, mais elle est noyée dans un flot de mots contraires.

Aujourd’hui, ces pays sont appelés « démocraties libres » ou « le monde libre » ou souvent simplement « le monde ». C’est dire à quel point la vision de l’Empire blanc est insulaire. Ce qui, depuis l’âge de bronze, est une occupation évidente est, à notre époque effrontée, appelé « liberté ». Mais regardez où se trouvent les bases militaires. L’occupation sous un autre nom sent toujours la défaite.

Ce que la propagande privatisée de l’Occident appelle « démocraties libres » est en réalité un territoire occupé. Ne vous arrêtez pas aux mots, il vous suffit juste de regarder. Si vous avez des troupes d’un autre pays sur votre sol, vous n’êtes pas libre. Dire qu’elles sont là pour vous protéger est une réaction profondément traumatisée à ce que n’importe quel paysan honnête reconnaîtrait comme une occupation militaire.

Pour ne citer que quelques exemples, les États-Unis ont été surpris en train d’espionner les dirigeants de la France et de l’Allemagne et ils l’assument ouvertement. Ils ont fait exploser les infrastructures de gaz naturel de l’Allemagne et ils ne s’en cachent même pas. Ils peuvent ou non stationner des sous-marins nucléaires en Australie, et lorsque la question est soulevée au Parlement, le peuple australien se voit répondre qu’il n’a pas le droit de savoir. Ils ont bien sûr déjà fait un coup d’État à l’Australie et l’obligent à présent à acheter ses propres sous-marins (donnant une grosse claque à la France, parce que celle-ci les emmerde aussi). Pourquoi ? Pour protéger leur commerce avec la Chine contre la Chine. Est-ce que c’est logique ? Non, mais c’est l’Empire qui le dit.

Le traitement réservé aux Blancs par l’Empire blanc reste meilleur que celui réservé aux autres colonies. Lorsque l’Irak a voté pour que les troupes américaines quittent son territoire, on lui a dit d’aller se faire foutre. L’armée japonaise reste constitutionnellement neutralisée alors qu’elle est occupée par plusieurs divisions d’étrangers violents. Les Coréens ne peuvent pas décider de leurs relations avec leurs propres familles sans la permission de Washington.

Comme tout vassal au sein d’un empire, ces nations ont un contrôle nominal de leurs affaires, mais lorsque les choses se gâtent, elles se font bousculer. Lorsque les bannières sont appelées, elles doivent fournir des troupes à la province que l’Empire frappe, et lorsque des économies doivent être sacrifiées contre l’Empire assiégé, ce sont les vassaux qui doivent en supporter le poids. En ce moment, « pour » l’Ukraine, l’Empire blanc fait appel à un méli-mélo de chars et de matériel provenant d’Espagne, d’Allemagne, de Corée du Sud et de tous ceux qui en ont. L’Ukraine reçoit des cercueils très coûteux tandis que ces États vassaux se démilitarisent par la même occasion. Ave, ceux qui vont mourir et détruire leurs économies te saluent, comme le crient ces gladiateurs modernes de la télévision par câble.

L’Empire appelle des « sanctions » (mot blanc pour sièges) contre la Russie, mais ce sont en fait ses « alliés » vassaux et occupés qui doivent en supporter le poids. L’Allemagne se désindustrialise, le Royaume-Uni se refroidit et l’Inde rigole en revendant les ressources russes à prix d’or. Je le répète, ces pays ne sont pas libres. Sont-ils libres de décider des guerres dans lesquelles ils s’engagent ? Sont-ils libres d’agir dans leur propre intérêt économique ? Tout au long de l’histoire, les empires ont accordé une grande liberté à leurs vassaux, mais ils ont toujours dû payer un tribut en trésor, en armées et en sang. Mettez-vous à la place de votre ancêtre moyen et demandez-vous en quoi cet empire blanc est différent.

Je vais le répéter parce que cela ne semble pas pénétrer le crâne des gens. Regardez à nouveau la carte. Si vous avez des dizaines de milliers de soldats sur votre sol, vous n’êtes pas libre. Si quelqu’un espionne ouvertement vos dirigeants et fait exploser vos infrastructures, vous n’êtes pas libre. Si vous êtes entraînés dans des guerres et des sièges aléatoires qui n’ont rien à voir avec vous, vous n’êtes pas libres. Vous avez peut-être un drapeau, une monnaie et une cuisine, mais vous n’êtes pas libres. Vous vivez en territoire occupé. On parle de Liberté© et de Démocratie™, mais il ne s’agit que de titres marketing pour ce qui, pour tout observateur objectif, n’est que le plus grand empire de l’histoire, qui fait les pires choses.

En ce moment même, de pauvres Ukrainiens sont sacrifiés pour que l’Empire blanc puisse égratigner un peu son ennemi russe. En ce moment même, toute l’économie européenne est sacrifiée pour que la Russie puisse être quelque peu importunée. Pendant ce temps, les citoyens de la dernière capitale de l’Empire blanc (l’Amérique aujourd’hui, succédant au Royaume-Uni, mais ça bouge) ont vu leur espérance de vie chuter bien en dessous de celle de la Chine et même de celle du Sri Lanka, alors que leurs élites gagnent encore plus d’argent. La grande innovation de cette incarnation de l’Empire blanc a été de gagner de l’argent en perdant des guerres et en pillant son propre trésor. Et tout le monde est censé croire qu’il s’agit là de liberté. Tout le monde est censé en être fier. C’est une véritable honte. Après avoir essuyé vos larmes, regardez les choses en face.

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis n’ont pas simplement repris par pure bonté les bases et les colonies britanniques dans le monde entier. Ils ont occupé le Royaume-Uni. Ils n’ont pas aidé l’Allemagne avec bienveillance, ils ont intégré les nazis dans l’OTAN et les ont occupés. Même chose pour le Japon et la Corée, et partout où leurs bottes se trouvent encore. La Seconde Guerre mondiale a été une lutte pour le pouvoir et c’est juste le pouvoir de la propagande américaine (tous ces putains de films sur la Seconde Guerre mondiale) qui a donné l’impression que tout cela n’était que de bonnes intentions « aw shucks ». Pendant ce temps, les méchants communistes (qui ont en fait gagné la guerre en tuant le plus de nazis) occupaient le Pacte de Varsovie. Mais qu’en est-il de l’occupation parallèle de l’autre côté ? Rien à voir, c’est ça la liberté. Freedom™. Quelle farce !

Je suis sous occupation au Sri Lanka. Je le sais. Notre gouvernement a fait l’objet d’un coup d’État coloré et nous sommes dirigés par le FMI maintenant. Nous sommes occupés depuis des centaines d’années. Je le sais. Mais vous, au cœur de l’empire, vous êtes également occupés. Votez-vous pour ces guerres ? Êtes-vous fiers d’avoir des troupes étrangères sur votre sol ? Si vous êtes aux États-Unis, aimez-vous être occupés par votre propre police hautement militarisée ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous vous retrouvez à frapper des pauvres au hasard dans le monde entier, et pourquoi vous êtes inondé de haine pour des endroits dont vous n’avez jamais entendu parler et qui n’ont foutrement rien à voir avec vous ? Que croyez-vous qu’il vous arrive ? Où croyez-vous être ?

Ces soi-disant « démocraties » sont des clubs sociaux qui n’ont aucun contrôle réel sur les politiques économiques et militaires fondamentales. Elles sont entraînées dans toutes les guerres et tous les sièges, au prix de leur propre misère. Elles peuvent conserver leur culture et leurs coutumes, jusqu’à un certain point, mais elles doivent fournir des troupes étrangères et/ou payer des impôts en détenant des devises étrangères (les réserves de dollars qui financent la prodigalité de l’Amérique). C’est littéralement la même chose que ce contre quoi les riches propriétaires terriens/esclavagistes américains se sont révoltés, considérant qu’il s’agissait de la tyrannie la plus brutale. Et c’est le système qu’ils ont imposé au reste du monde (à tous ceux qui ne sont pas activement assiégés). Retirez donc ces étiquettes que l’on vous vend comme étant la liberté et la démocratie. Regardez derrière les mots et réalisez que c’est la Journée « Opposit Day » (Journée de l’Inversion) depuis 1949. Le soi-disant « monde libre » est un territoire occupé. Et vous en faites probablement partie. Le moins que vous puissiez faire est de vous approprier les quelques centimètres cubes qui se trouvent à l’intérieur de votre crâne.

Source : Indi.ca
Traduction Avic — Réseau International




Humanity 2.0 — Le Vatican au cœur du mouvement transhumaniste

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par LHK

Humanity 2.0 — Le Vatican au cœur du mouvement transhumaniste. Humanité artificielle et Code transhumain — Compilation

Père Philip Larrey, président de l’association Humanity 2.0. Cette entité créée par le pape François porte le nom du célèbre livre de Ray Kurzweil Humanity 2.0 ou The Singularity is Near est un livre de 647 pages de Raymond Kurzweil. Il s’agit d’une mise à jour de ses précédents ouvrages L’Ère des machines spirituelles (en anglais The Age of Spiritual Machines (1999) et L’Ère des machines intelligentes (en anglais The Age of Intelligent Machines). Il y décrit sa vision de la singularité technologique, à travers la combinaison de trois sciences principales : la génétique, les nanotechnologies, et la robotique (dont l’intelligence artificielle).
Théorie
Selon Kurzweil, la convergence et le développement exponentiel des nouvelles technologies conduisent à l’émergence d’un monde complètement transformé. L’homme et les réseaux technologiques s’interpénétreront et se renforceront réciproquement d’une façon qui reculera sans limites prévisibles les frontières de la vie intelligente. Il réutilise le mot « singularité », popularisé par Vernor Vinge parce que rien de ce qui était admis jusqu’alors ne demeurera valide et parce qu’en contrepartie tout ce qui était considéré comme impossible deviendra possible. Notre intelligence jusqu’alors confinée dans ses supports biologiques — le cerveau — deviendra progressivement non biologique et des milliards de fois plus puissante qu’elle n’est aujourd’hui. Dans ce monde nouveau, les distinctions entre l’humain et la machine, entre le réel et la réalité virtuelle, s’estomperont progressivement. Les personnes pourront adopter des corps différents et multiplier les versions de leurs esprits. Ce faisant, les humains pourront contrôler le vieillissement et la maladie, éliminer la pollution, résoudre les problèmes de la pauvreté et de la faim dans le monde. De plus, cette révolution immense, selon Ray Kurzweil, pourrait se produire dans les 10 à 50 prochaines années, c’est-à-dire très prochainement à l’échelle de l’histoire humaine. Wikipédia

Pape François

Humanité 2.0 : le Vatican accueille des experts pour discuter de la tendresse — 25 avril 2018

CITÉ DU VATICAN — Près de 100 financiers, philanthropes, artistes, experts en technologie, médecins, politiciens et chefs religieux ont passé plus d’une heure dans une salle de réunion du Vatican à parler de tendresse. Un projet appelé « Humanité 2.0 », soutenu par le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral, a conçu l’événement d’une journée du 20 avril pour lancer un processus de mise en relation de personnes aux ressources différentes, mais qui s’engagent toutes à améliorer la vie des autres.

Au cours de la réunion, les discussions sont passées du concept de tendresse à la manière dont la tendresse devient action et à une discussion en plusieurs sessions sur l’état préoccupant des soins médicaux maternels et prénatals et les moyens d’y remédier.

« Des mères en meilleure santé sont un investissement dans la santé et le bien-être de nos communautés et de notre monde », a déclaré Marie-Louise Coleiro, présidente de Malte, au rassemblement. Elle a particulièrement mis au défi les participants à Humanity 2.0 de réfléchir à des moyens concrets d’améliorer les soins holistiques — médicaux, psychologiques et spirituels — pour les femmes enceintes et les nouvelles mères migrantes ou réfugiées.

« Le défi est de traduire notre amour pour l’humanité en un véritable service à nos frères et sœurs », a déclaré le père jésuite Michael Czerny, sous-secrétaire du bureau du Vatican pour les migrants et les réfugiés. « Nous ne pouvons pas prétendre avoir ou promouvoir le “développement humain intégral” si nous laissons certaines personnes de côté. » 

https://www.catholicherald.com/article/global/pope-francis/humanity-2-0-vatican-hosts-experts-to-discuss-tenderness/

Une réunion au Vatican explore le défi de l’intelligence artificielle — 2021

Le Conseil pontifical pour la culture et l’ambassade d’Allemagne auprès du Saint-Siège organisent un symposium d’une journée à partir de jeudi sur « Le défi de l’intelligence artificielle pour la société humaine et l’idée de la personne humaine ».

Par le rédacteur de Vatican News

Le symposium sur l’intelligence artificielle — ou IA — organisé par le Conseil pontifical pour la culture, en coopération avec l’ambassade d’Allemagne près le Saint-Siège, s’ouvrira à Rome jeudi.

Le thème de la rencontre est « Le défi de l’intelligence artificielle pour la société humaine et l’idée de la personne humaine ». L’objectif de la réunion est de promouvoir une meilleure prise de conscience de l’impact culturel profond que l’IA est susceptible d’avoir sur la société humaine. Le symposium réunira six experts des domaines des neurosciences, de la philosophie, de la théologie catholique, du droit des droits de l’homme, de l’éthique et de l’électrotechnique.

Des experts de l’Allen Institute for Brain Science, de l’Université Goethe, du Boston College et de Google discuteront des questions concernant l’IA et si elle peut reproduire la conscience, l’IA et les défis philosophiques, et l’IA et la religion, et ce que cela signifierait par rapport à la doctrine catholique. (Suite sur site https://www.vaticannews.va/en/vatican-city/news/2021-10/vatican-symposium-challenge-artificial-intelligence-society.html)

Le Vatican se lance dans le métavers — Mai 2022

Le Saint-Siège l’a annoncé : il se lance dans les NFT et le métavers. Ainsi, Humanity 2.0, fondation chapeautée par le Vatican, vient de passer un accord avec Sensorium, société spécialisée dans la construction de métavers.

Cet accord a pour objectif de développer la toute première galerie VR et NFT hébergeant l’art, le contenu et les initiatives académiques du Vatican. Le projet sera supervisé par le Père Philip Larrey, doyen de la faculté de philosophie de l’université du Pape (université pontificale du Latran) au Vatican.

Nous sommes impatients de travailler avec Sensorium pour explorer les moyens de démocratiser l’art, en le rendant plus largement accessible aux personnes du monde entier, quelles que soient leurs limites socio-économiques et géographiques. Le partenariat avec Sensorium va encore plus loin dans cet objectif et nous dote des dernières solutions technologiques. Père Philip Larrey, président de Humanity 2.0

Le Vatican met un pied dans le web 3.0

Baptisé « Galaxy », le métavers doit être officiellement lancé avant fin 2022. Afin d’assurer une expérience au plus grand nombre, la plate-forme sera accessible via les interfaces les plus largement disponibles. « Les utilisateurs pourront se connecter à l’aide de casques VR pour avoir une véritable immersion, utiliser un PC pour accéder à une expérience de réalité augmentée ou télécharger l’application mobile pour regarder des flux, créer des PNJ uniques et communiquer avec eux », indique le communiqué de presse.
https://www.ladn.eu/actualite/vatican-musee-virtuelle-metavers-nft/

Advisory Board de Humanity 2.0 — humanity2-0.org

Fr. Philip Larrey
Fr. Philip Larrey, Chairman, Humanity 2.0
Maurice Levy, Chairman of the Supervisory Board, Publicis Groupe
Bill Hilf, chief Executive Officer, Vulcan (société américaine fondée en 1986 par Paul Allen à Seattle dans l’État de Washington aux États-Unis pour superviser son empire et ses investissements financiers…)
Tae Yoo
Tae Yoo, Former SVP, Corporate Affairs and Corporate Social Responsibility, Cisco
Carlo D'Asaro Biondo
Carlo D’Asaro Biondo, Former President EMEA Partnerships, Google
Jean Oelwang
Jean Oelwang, Founding CEO and President of Virgin Unite, Virgin
Jim Pitofsky
Jim Pitofsky, Managing Director, Strategic Alliances, John Templeton Foundation
Matthew Harvey Sanders
Matthew Harvey Sanders, Chief Executive Officer, Humanity 2.0

Humanity 2.0:
The transHuman Code and Artificial Humanity for a “Meeting of The Code of the Metaverse” — Vidéo

Traduire le Code transhumain

Avec l’essor constant de la technologie sur le lieu de travail, il n’est pas rare de se demander quand nous devrons commencer à faire de la place aux robots à la table du déjeuner. Et, bien que ce scénario puisse ressembler un peu à de la science-fiction, il n’est pas trop tôt pour que les entreprises éduquent leurs employés sur le monde de l’intelligence artificielle et sur la manière dont cela affectera leur avenir professionnel.

Dans leur nouveau livre, « The transHuman Code: How to Program Your Future », les co-auteurs Carlos Moreira et David Fergusson explorent la relation entre les humains et la technologie, introduisant un nouvel ensemble de valeurs qui placent les personnes au centre de cette dynamique délicate.

Steelcase a récemment organisé la sortie du nouveau livre de Moreira et Fergusson dans son WorkLife Center à New York. 360 a eu la chance de rencontrer Fergusson pour en savoir plus sur le code transHuman, comment les entreprises peuvent créer une approche technologique plus centrée sur l’humain et quelles entreprises ouvrent la voie.

360 : Commençons par les bases. Qu’est-ce que le code transHuman ?

David Fergusson : Le code transHuman souligne notre conviction que pour que les individus aient le meilleur avenir possible, nous devons transformer la relation entre les humains et la technologie. Il s’agit moins d’un algorithme formel et réglementé que d’une façon pour nous d’aborder l’adoption de la technologie.

Il existe deux piliers fondamentaux du Code transhumain. L’un veille à ce que les humains restent au centre de gravité, nous sommes donc la partie la plus importante de la relation entre l’humanité et la technologie. Deuxièmement, que nous utilisons la technologie pour faire progresser toute l’humanité.

Les opportunités pour la technologie sont plus grandes que jamais. Mais les menaces aussi. Nous devons maintenir la reconnaissance, la considération et l’application de ce que nous appelons le code.

360 : Que recommanderiez-vous aux chefs d’entreprise pour accompagner leurs employés dans la transformation numérique ?

DF : Unilever est un leader dans ce domaine. Ils ont reconnu très tôt qu’ils devaient développer une stratégie RH pour aider leur main-d’œuvre à se préparer à l’inévitable transformation. Ils ont établi un plan stratégique pour tous leurs employés basé sur trois piliers fondamentaux : capacité, aptitude, culture. La capacité témoigne de l’importance d’apprendre à travailler de manière nouvelle et différente. La capacité est axée sur l’apprentissage continu et tout au long de la vie. La culture est la responsabilité de l’organisation pour créer un environnement de travail où les gens croient qu’ils sont l’élément le plus important de l’équation.

Sachant que l’intelligence artificielle (IA) allait avoir un effet si dramatique sur la main-d’œuvre, ils ont créé un programme d’assistant personnel d’IA afin que les employés puissent en savoir plus sur l’IA — comment cela va transformer leur organisation et comment ils devraient se préparer pour l’avenir.

C’est un très bon exemple d’une organisation qui donne la priorité aux humains, les aide à comprendre et les aide à guider et à diriger ce que sera l’avenir de l’organisation et quel sera leur rôle au sein de celle-ci.

360 : Il y a beaucoup de technologies superposées sur le lieu de travail et cela change la façon dont les gens travaillent et les types d’emplois qu’ils feront à l’avenir. Comment les entreprises peuvent-elles aider les employés à s’adapter à l’évolution des technologies ?

DF : L’importance de regarder au-delà de l’environnement commercial actuel est primordiale. Les entreprises devraient tenir compte de l’impact de la technologie sur leur main-d’œuvre lorsqu’elles envisagent l’adoption de nouvelles technologies. La mise en place d’un système de filtrage qui donne la priorité aux individus — les responsables de l’entreprise sous la forme qu’elle existe aujourd’hui, doit être une priorité absolue. Et ensuite, informer ces personnes de ce que pourrait être l’avenir, leur fournir une plate-forme pour qu’elles soient formées aux rôles qui existeront au sein de l’organisation et continuer à évaluer le bien-être des employés constituent la base.

360 : Quelles réponses avez-vous eues à propos de cette idée d’incarner l’humain dans le développement du futur numérique ?

DF : Lorsque nous avons lancé cette initiative, nous avons réuni des universitaires, des chefs d’entreprise, des responsables financiers, des développeurs de technologies, etc. Un échantillon représentatif d’individus vraiment intéressant et une bonne représentation de ceux qui développent et permettent la technologie. Le consensus de ce groupe était qu’il s’agissait d’une conversation qui devait avoir lieu.

En fait, plusieurs d’entre eux poursuivaient déjà l’application de la technologie aux biens. Par exemple, ConsenSys Ventures avait formé une branche de capital-risque pour encourager et soutenir les nouveaux développements technologiques. Le premier critère dans leur processus d’évaluation des candidats était quelle que soit la nature des applications commerciales, quel que soit leur degré d’avancement, quel que soit leur niveau d’établissement ou même de flux de trésorerie positif, si cela ne créait pas plus de bien social, alors ils ne l’envisageraient pas. Quarante et un investissements plus tard, il y a 41 entreprises qui ont non seulement des aspirations et des intentions commerciales, mais aussi une technologie qui sera utilisée pour aider à créer plus de bien sous une forme ou une autre.

360 : À quoi ressemble l’avenir avec l’IA ?

DF : Les opportunités de l’intelligence artificielle sont tellement excitantes. Je crois que l’IA a vraiment le potentiel d’apporter une grande valeur. C’est certainement un risque pour les employeurs qui ne priorisent pas l’identification, la reconnaissance et la préparation à la transition de leur main-d’œuvre. Mais ce qui est le plus excitant, c’est la possibilité de rendre l’IA accessible à ceux qui ont été défavorisés géographiquement, financièrement et mentalement. Ainsi, le bien dépassera largement le mal. Il se passe tellement de choses formidables.

David Fergusson est directeur général exécutif et chef de groupe des fusions et acquisitions pour Generational Equity, LLC, coprésident de The M&A Advisor et administrateur de WISeKey International. Il a fondé le programme Corporate Finance Emerging Leaders, a été membre fondateur de la London’s Guild of Entrepreneurs, a reçu le M&A Leadership Award 2017 de la China Mergers & Acquisitions Association et est président de la section américaine de l’Asia M&A Association.


David Fergusson est directeur général exécutif et chef de groupe des fusions et acquisitions pour Generational Equity, LLC, coprésident de The M&A Advisor et administrateur de WISeKey International. Il a fondé le programme Corporate Finance Emerging Leaders, a été membre fondateur de la London’s Guild of Entrepreneurs, a reçu le M&A Leadership Award 2017 de la China Mergers & Acquisitions Association et est président de la section américaine de l’Asia M&A Association.

Source du texte :
https://www.steelcase.com/research/articles/topics/culture-talent/translating-transhuman-code/




Meurtres de masse en EHPAD : l’état meurtrier

[Source : Jean-Dominique Michel]




Apocalypse woke !

[Source : AVATAR Media]

Voir aussi :




Quand Hitler vaincu prédisait l’autodestruction occidentale et la fin du colonialisme

Par Nicolas Bonnal

« Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. » Et sur l’écroulement US : « Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction. » Texte repris — sans nous citer ! — par E&R (26.11.2017).


Adolf Hitler philosophe un peu tard, en 1945. C’est son testament ; il pense avoir retenu quelques leçons. On va voir que comme tous les vaincus le dictateur-monstre maudit prédisait bien les conséquences de sa guerre désespérée et perdue.

Sur la colonisation qui va se terminer partout :

« Un peuple qui veut prospérer doit rester lié à sa terre. Un homme ne doit jamais perdre contact avec le sol sur lequel il a eu le privilège de naître. Il ne doit s’en éloigner que temporairement et toujours avec l’idée d’y revenir. »

Sur le déclin des nations colonisatrices :

« L’Espagne, la France et l’Angleterre se sont anémiées, dévitalisées, vidées dans ces vaines entreprises coloniales. Les continents auxquels l’Espagne et l’Angleterre ont donné la vie, qu’elles ont créés de toutes pièces, ont acquis aujourd’hui une vie propre et résolument égoïste. Ils ont perdu jusqu’au souvenir de leurs origines, sinon en paroles. Ce sont néanmoins des mondes fabriqués, auxquels il manque une âme, une culture, une civilisation originale. De ce point de vue là, ils ne sont rien de plus que des excroissances. »

Sur la maigreur du bilan de civilisation (Gustave Le Bon disait dans sa très belle civilisation des Arabes, « les blancs » (sic) sont des colonisateurs, pas des civilisateurs) :

« Dans les continents habités ; l’échec fut encore plus marqué. Là, les blancs ne se sont imposés que par la force, et leur action sur les habitants a été quasiment nulle. Les Hindous sont restés des Hindous, les Chinois des Chinois, les Musulmans des Musulmans. Pas de transformations profondes, sur le plan religieux moins que sur les autres et en dépit de l’effort gigantesque des missions chrétiennes. »

Nietzsche disait que les peuples colonisés disparaissaient du fait de deux stupéfiants, le christianisme et l’alcoolisme. Hitler :

« Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples, le pire qu’ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l’alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes. »

Hitler entrevoit aussi l’effondrement du christianisme !

« Une seule réussite à l’actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser. Il semble même qu’ils ne se soient réveillés que pour cela ! Qu’on me dise si la colonisation a fait augmenter le nombre des chrétiens par le monde ! Où sont les conversions en masse qui font le succès de l’Islam ? Je vois, çà et là, des îlots de chrétiens, de nom plus encore que de fait. Voilà tout le succès de cette magnifique religion chrétienne, détentrice de la suprême vérité ! »

Hitler anti-colonisateur propose alors (et de quelle manière, avec les camps, la SS et la Gestapo !) une « Europe aux Européens » :

« Nous devrions imposer à l’Europe une doctrine de Monroe applicable à l’Europe : “L’Europe aux Européens !” Et cela signifierait que les Européens n’interviennent pas dans les affaires des autres continents. »

Il souligne qu’il n’est pas raciste et qu’il respecte certaines races hautement civilisées que les Anglo-saxons bombardèrent à l’opium et au nucléaire, et durant un siècle encore :

« Je n’ai jamais pensé qu’un Chinois ou un Japonais nous fussent inférieurs. Ils appartiennent à de vieilles civilisations, et j’admets même que leur passé soit supérieur au nôtre. Ils ont des raisons d’en être fiers comme nous sommes fiers de la civilisation à laquelle nous appartenons. Je pense même que plus les Chinois et les Japonais demeureront fiers de leur race, plus il me sera facile de m’entendre avec eux. »

[Note de Joseph : comme on peut le voir aussi dans la suite de l’article, Hitler n’était pas exempt de contradictions, notamment entre ses actes et ses propos, car pour ce qui est du racisme, c’est quand même lui qui a fortement encouragé l’envoi de prétendus « untermenschen » (« sous-hommes ») juifs, tziganes… en camps de concentration. Et ses capacités de jugement n’ont pas été démontrées comme excellentes, tant s’en faut, lorsque l’on considère notamment ses erreurs stratégiques contre la Russie.]

Il regrette surtout de n’avoir pas aidé l’Afrique du Nord et les peuples colonisés par la République française à se libérer :

« À aucun prix nous ne devions jouer la carte française contre les peuples qui subissaient le joug de la France. Nous devions au contraire les aider à se libérer de cette tutelle, les y pousser au besoin. Rien ne nous empêchait, en 1940, de faire ce geste dans le Proche-Orient et en Afrique du Nord. Eh bien, notre diplomatie s’est appliquée à consolider le pouvoir des Français aussi bien en Syrie qu’en Tunisie, en Algérie et au Maroc. »

Il souligne (cela fera plaisir aux gros malins qui aiment fasciser les Arabes) que les diplomates allemands se sont trompés et que les Arabes eussent alors été loyaux :

« Nos gentlemen préféraient certainement entretenir des rapports avec des Français distingués plutôt qu’avec des révolutionnaires hirsutes, avec des officiers à badine qui ne songeaient qu’à nous flouer plutôt qu’avec les Arabes — qui eussent été pour nous de loyaux partenaires. »

Il souligne un problème important, qui nuira toujours à la construction européenne comme on dit, la germanophobie française :

« La haine tenace du Français à l’égard de l’Allemand a quelque chose d’autrement profond. Il y a là pour nous une leçon à retenir… Sa déliquescence et ses crises de nerfs ont pu parfois nous porter à minimiser l’importance de ses gestes. »

Hitler rappelle que la colonisation n’était pas populaire en France (y compris et surtout chez les nationalistes) :

« Sous Louis XV aussi bien que sous Jules Ferry le peuple s’est révolté contre l’absurdité des entreprises coloniales. Je ne sache pas que Napoléon ait été impopulaire pour avoir bazardé la Louisiane. C’est inouï, en revanche, la désaffection que s’est value son incapable neveu en allant guerroyer au Mexique ! »

Il rappelle sa popularité auprès des populations colonisées :

« Tout l’Islam vibrait à l’annonce de nos victoires.
Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever.
Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser même, comme c’eût été notre intérêt et notre devoir. »

Mais les Allemands restaient empêtrés par leur alliance italienne et par Mussolini, « cette plus grande fraude de l’histoire du vingtième siècle » (A.J.P. Taylor) :

« La présence à nos côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos amis de l’Islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou non, de leurs oppresseurs. Or les Italiens, dans ces régions, sont encore plus haïs que les Français et les Anglais. Le souvenir des barbares représailles exercées contre les Senoussis y est toujours vivant. Et d’autre part la ridicule prétention du Duce d’être considéré comme le Glaive de l’Islam entretient encore le long ricanement qu’elle suscita avant la guerre. Ce titre qui convient à Mahomet et à un grand conquérant comme Omar, Mussolini se l’était fait donner par quelques pauvres bougres, qu’il avait payés ou terrorisés. »

Il souligne encore sur l’islam :

« Il y avait une grande politique à faire à l’égard de l’Islam. C’est raté ! Cette politique aurait suscité l’enthousiasme dans tout l’Islam. C’est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique. »

Hitler rappelle le racisme anti-jaune des Américains, qui vire aujourd’hui à la rage antichinoise :

« Les Américains, après leurs désillusions de 1919, étaient peu désireux d’intervenir à nouveau dans une guerre européenne. En revanche, ils étaient plus que jamais obsédés par l’idée du péril jaune… Je suis convaincu, en l’occurrence, qu’ils ont vu très loin et qu’ils ont envisagé la possibilité de faire abattre par une puissance blanche cet Empire du Soleil-Levant devenu une puissance mondiale, et depuis toujours réfractaire à leur contamination. »

Mais allons plus loin encore. Dans ce testament, Hitler s’en prend aux pays latins (qui auraient pu chiper la Méditerranée à l’Angleterre tout de même !) :

« Les pays latins cumulent la faiblesse matérielle avec la prétention la plus ridicule.
Qu’il s’agisse de l’Italie amie ou de la France ennemie, leur faiblesse à toutes deux nous aura donc été également fatale. »

Il rappelle que sa doctrine n’était pas exportable (dans ce cas, pourquoi contrôler l’Europe à coups de trique ?) :

« La doctrine nationale-socialiste, je l’ai toujours proclamé, n’est pas une doctrine d’exportation. Elle a été conçue pour le peuple allemand. »

Hitler reconnaît avoir été berné à Munich par les Anglo-saxons qui gagnaient du temps. J’ai exposé cette thèse plusieurs fois, en utilisant les travaux de Beard, Sanborn et ceux de mon ami Guido Preparata.

« Il fallait faire la guerre en 1938. C’était la dernière occasion pour nous de localiser la guerre.
Mais ils ont tout lâché. Ils ont cédé, comme des pleutres, à toutes nos exigences. Dans ces conditions-là, il était vraiment difficile de prendre l’initiative des hostilités. Nous avons manqué à Munich une occasion unique de gagner facilement et rapidement une guerre inévitable. »

Il reconnaît ici après Nietzsche (Jenseits, § 251) le génie métapolitique russe, réveillé avec Vladimir Poutine :

« Pour avoir le don de la patience, il nous faudrait aussi le temps et l’espace, et nous ne disposons ni de l’un ni de l’autre. Les Russes ont la chance d’avoir l’un et l’autre — sans compter la prédisposition à la passivité qui est la marque du tempérament slave. »

Il ajoute même (les néocons vont trépigner…) :

« La patience des Soviets s’explique par la philosophie qu’ils pratiquent, qui leur permet d’éviter les risques et d’attendre le temps qu’il faut pour réaliser leurs desseins — une année, une génération, un siècle au besoin. Le temps ne leur coûte rien. »

Il rappelle comme un fou, comme un cabri même son besoin ardent de construction européenne :

« L’Europe ne peut être construite que sur des ruines. Non sur des ruines matérielles, mais sur la ruine conjuguée des intérêts privés, des coalitions économiques, sur la ruine des idées étroites, des particularismes périmés et du stupide esprit de clocher. Il faut faire l’Europe dans l’intérêt de tous et sans ménager personne. Napoléon l’avait parfaitement compris. »

Mais si Hitler préfère les Asiatiques aux Français, pourquoi faire l’Europe alors ? Il déclare à ce propos :

« Je suis persuadé que les Japonais, les Chinois et les peuples régis par l’Islam seront toujours plus proches de nous que la France, par exemple, en dépit de la parenté du sang qui coule dans nos veines. »

Hitler affirme qu’il ne faut pas que l’Allemagne se soumette à un des deux grands. Comme on sait, Himmler envoie trois mois plus tard une lettre à de Gaulle, que le général cite au tome III de ses Mémoires. Je l’ai longuement référencée sur mon blog de sputniknews.fr.

« Je le proclame avec force : il ne faut à aucun prix que les Allemands acceptent de jouer le rôle d’un pion dans le jeu des Américains ou des Russes. »

Enfin il annonce la chute de la maison Amérique. Comme Lincoln, il entrevoit qu’elle mourra de son suicide, d’autodestruction :

« Si l’Amérique du Nord ne réussit pas à construire une doctrine un peu moins puérile que celle qui lui sert actuellement de morale passe-partout, à base de grands principes creux et de science dite chrétienne, l’on peut se demander si elle demeurera longtemps un continent à prédominance de blancs. Il serait démontré que ce colosse aux pieds d’argile était tout juste capable, après une montée en flèche, de travailler à son autodestruction. »

Hitler rappelle que les moyens qu’on utilisa contre l’Allemagne, aussi bien pendant la première que la Deuxième Guerre mondiale, furent extrêmement destructeurs :

« Il leur fallait abattre le national-socialisme à n’importe quel prix, la planète dût-elle être détruite. »

Lisez et relisez Ralph Raico ; en fascisant tout ennemi aujourd’hui, on se prépare à des catastrophes similaires ; le vieil occident hystérique use des mêmes procédés envers tout le monde…

Source

Adolf Hitler – Le testament politique

https://www.egaliteetreconciliation.fr/A-la-redecouverte-des-ecrits-anticolonialistes-et-protectionnistes-d-Adolf-Hitler-48669.html




Les verts et leurs alliés contre les libertés, la démocratie et les pauvres

Par Gérard Delépine

Sous prétexte de « sauver la planète », les propositions irrationnelles des députés et des militants verts et de leurs alliés se révèlent de plus en plus antidémocratiques, liberticides et anti-pauvres. Bizarre évolution pour un parti qui se prétend « de gauche ».

Quoi qu’on fasse, la planète survivra à l’espèce humaine !

Il est invraisemblable d’entendre répéter partout « il faut sauver la planète ». Quoi que nous fassions la planète Terre nous survivra puisque sa longévité est estimée à 5 milliards d’années, lorsque le Soleil se transformera en géante rouge. Et si la folie des hommes aboutissait à une guerre nucléaire, notre espèce pourrait disparaître, mais pas la planète.

Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, c’est l’espèce humaine menacée par les délires de quelques-uns qui utilisent d’énormes mensonges pour terroriser la population et de fallacieux prétextes pour lui faire accepter la perte de ses libertés et lui imposer une soumission à la chinoise à l’aide de pass, du fichage numérique et de la suppression de l’argent liquide. Et au passage, certains augmenteront largement leur fortune.

Le réchauffement climatique actuel reste dans les normes du passé lointain

Les climato terroristes se réfèrent aux températures des 1000 dernières années pour prétendre que le réchauffement actuel dépasse « tout ce qui a été estimé jusqu’ici ». Mais à l’échelle planétaire, il est plus adapté de s’intéresser aux estimations des 10 000 dernières années qui montrent que le climat terrestre a connu, avant toute activité humaine notable, de plus fortes températures qu’aujourd’hui !

Cette vue court-termiste des climato terroristes témoigne d’une volonté délibérée d’écarter les faits qui les gênent pour ériger en dogme l’alarmisme climatique.

Le CO2 n’est pas toxique, mais un engrais indispensable pour les plantes

Les climato terroristes érigent le CO2 en ennemi qu’on ne peut combattre qu’en empêchant les humains de vivre comme ils en ont besoin. C’est oublier qu’aucun végétal ne peut croitre sans CO2. Le gaz carbonique (CO2) est en effet indispensable à la synthèse des chlorophylles présentes chez tous les végétaux aquatiques et terrestres. Dans la masse totale des plantes, le bois est la partie qui absorbe le plus de carbone. Et si les verts voulaient faire baisser utilement le CO2, ils planteraient partout des arbres et se battraient opiniâtrement pour sauvegarder ceux qui existent, alors qu’ils font souvent le contraire dans les villes qu’ils administrent ou cogèrent.

Les partis verts s’opposent peu à la mondialisation, pourtant principal responsable de la production inutile de CO2

La mondialisation multiplie les voyages entre les pays à bas coût de main-d’œuvre et les pays riches et pousse à la délocalisation des industries vers les pays les moins regardants en normes antipollution. Les pays riches qui se présentent comme vertueux se contentent en fait d’exporter leur production de CO2 et d’autres toxiques dans les pays lointains pour le seul bénéfice des marchands internationaux !

En 2022, la flotte mondiale comptait plus de 100 000 bateaux de commerce à l’origine de plus de trois quarts des émissions de C02 liées au transport maritime qui représente actuellement 3 % du total mondial (5 fois le total de la France !), chiffre qui, d’après certaines estimations, pourrait atteindre 17 % d’ici 2050. Et une fois que les marchandises débarquent en Europe, elles sont acheminées par une foule de camions qui polluent à leur tour très largement.

Même chose pour les produits agricoles. La Commission européenne se gargarise des accords de libre-échange donnant libre accès européen aux productions agricoles d’Amérique du Sud, alors qu’elles sont la principale cause de la destruction des forêts en particulier amazoniennes.

Limiter les excès de la mondialisation en interdisant l’importation de marchandises et de produits agricoles que nous pouvons produire chez nous constitue un moyen des plus efficace pour diminuer les pollutions et freiner le défrichement des forêts, facteur des plus nocifs sur le cycle du carbone.

Mais au parlement de Bruxelles les verts et leurs alliés n’ont pas combattu comme ils l’auraient dû le faire les accords de libre-échange !

Les propositions des verts et affidés rendent le logement inaccessible aux plus démunis

La crise du logement occupe une place de plus en plus importante dans le développement de l’exclusion et des inégalités. Elle atteint des sommets, mais les médias parlent peu de la responsabilité des lois écologistes dans sa genèse et en particulier de la loi sur les passoires thermiques.

En qualifiant de plus en plus de logements de « passoires thermiques » (avec un élargissement prévu pour les biens classés G en 2025, puis F en 2028 et E en 2034) et en interdisant leur location, les lois imaginées par les verts réduisent très fortement le nombre de logements bon marché disponibles à la location.

En imposant aux nouvelles constructions des normes thermiques qui les renchérissent sensiblement et en bloquant les loyers, ils découragent les potentiels investisseurs et acheteurs privés déjà inquiets de la hausse des taux d’intérêt et de l’augmentation de la taxe locale.

La chasse aux passoires thermiques participe ainsi fortement à la crise actuelle de la construction et des locations accessibles aux plus démunis.

Le chemin de l’enfer locatif est pavé de bonnes intentions écologiques.

Les Verts préfèrent les rats aux pauvres !

Ils chassent les pauvres des villes en utilisant les « zones à faibles émissions »

Jadis les différentes classes sociales cohabitaient dans les immeubles haussmanniens : les bourgeois aisés au premier étage, les étudiants pauvres sous les toits. Progressivement la spéculation foncière a expulsé les pauvres des centres-ville vers des banlieues lointaines souvent mal desservies par les transports publics les obligeant à utiliser leur voiture pour travailler.

Les zones à faible émission, mises en place par les municipalités dirigées ou cogérées par les verts, interdisent maintenant aux pauvres qui n’ont pas les moyens d’acheter des voitures récentes, de venir en ville. Comme jadis les manants étaient chassés de Versailles !

Mais pour garder les rats en ville, ils créent une commission !

Depuis l’antiquité l’homme essaie d’éviter la prolifération de ces rongeurs destructeurs des récoltes ; les Égyptiens avaient même élevé le chat en allié du dieu Rê dans sa lutte contre le serpent Apophis, puis l’avaient déifié en Bastet avant d’édifier une ville à sa gloire : Bubastis, chef-lieu de la déesse Bastet.

Le rat représente un réservoir de germes dangereux dont celui de la peste qui constitue l’épidémie la plus meurtrière de l’histoire qui tua 30 à 50 % de la population européenne en quatre ans (1347-1352). La victoire sur la peste n’a été obtenue que par la chasse aux rats. Et les seuls endroits du monde où elle persiste encore sont ceux où les rats cohabitent étroitement avec l’homme. Ils sont, entre autres, également porteurs de la leptospirose qui menace nos égoutiers.

Mais les verts, l’association de défense des animaux Paris Animaux Zoopolis, et madame Hidalgo, pour sauver les rats de Paris les ont renommés « surmulots », et prétendent qu’ils joueraient « un rôle essentiel sur le plan sanitaire en éliminant une partie de nos déchets » (ces nouveaux éboueurs ne se mettent pas en grève !), ont créé une commission destinée à « faciliter la cohabitation » et financent des études pour « lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats ».

L’hygiène représente l’arme la plus efficace contre les maladies transmissibles ; elle a permis de vaincre la majorité des épidémies les plus graves sans antibiotiques ni vaccins (peste, choléra, typhus, typhoïde, poliomyélite, hépatite A..). L’oubli de ses bases constitue un recul sanitaire de deux siècles.

Ils veulent limiter le chauffage de nos maisons aux dépens de notre santé.

Les lois européennes imposant des intermédiaires privés dans la fourniture du gaz et de l’électricité et un modèle dément de calcul du prix de l’électricité ont entraîné un accroissement du coût de l’énergie considérablement aggravé par les sanctions contre la Russie et l’arrêt de l’importation du gaz russe au profit du gaz de schiste américain. Ces augmentations déstabilisent notre économie et ont fait réduire le chauffage dans d’innombrables habitations.

Mais le chauffage adéquat de nos maisons diminue fortement la fréquence et la gravité des infections respiratoires hivernales en particulier chez les plus jeunes et les plus âgés. Jusqu’à combien de morts cette réduction de la production de C02 sera-t-elle jugée bénéfique ?

Ils veulent limiter nos déplacements en particulier en avion

La liberté de se déplacer librement constitue l’une des libertés fondamentales. Après les confinements covid et les pass, cette liberté est maintenant menacée par le totalitarisme vert. Le transport aérien ne représente que 2 à 3 % des émissions de gaz à effet de serre causées par l’homme dans le monde. Mais Jean-Marc Jancovici veut limiter chaque personne à 4 trajets en avion sur toute une vie. « On pourrait instaurer un système où lorsqu’on est jeune, on a deux vols pour découvrir le monde et quand on est vieux, on part en vacances en Corrèze en train. ». Mais comment peut-on être à ce point opposé à nos libertés fondamentales ?

Le « Pacte vert », d’Ursula von der Leyen, du 14 juillet 2021, décidé sans consultation démocratique impose de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’au moins 55 % dès 2030 avec un taux minimum de carburants « verts » pour les avions de 70 % en 2050. Mais ces carburants de synthèse, fabriqués à partir d’hydrogène et de CO2, sont actuellement trois à quatre fois plus chers que le kérosène et leur utilisation augmentera d’autant le coût des billets d’avion, les réservant progressivement aux plus aisés. Décidément les eurocrates, tellement encensés par les verts, n’aiment pas les pauvres.

Les verts contre les libertés et la démocratie

Beaucoup d’écologistes, de socialistes et de LFI estiment que les libertés individuelles sont désuètes et sont prêts à les supprimer au moindre prétexte sanitaire ou climatologique agité par les médias.

Ils ont voté massivement pour les pass sanitaires, puis vaccinaux qui ne servaient à rien sauf à tester notre soumission comme le montrent les données de l’OMS illustrant leur inefficacité contre l’extension de l’épidémie.

Ils ont déclaré avec Michèle Rivasi que « l’Europe avait bien fait d’acheter les “vaccins” de manière groupée », alors que de lourds soupçons de corruption pèsent sur cette opération. Ils ont soutenu le rapport préliminaire intitulé « Pandémie Covid-19 : leçons apprises et recommandations pour le futur » publié le 8 février 2023 qui ne précise pas que les injections ont été incapables d’éviter d’attraper la maladie, ni de la transmettre.

ni les formes graves comme l’atteste l’augmentation de la mortalité dans les pays les plus vaccinés après les campagnes massives d’injections.

et qui mentionnent à peine l’existence de leurs complications pourtant plus nombreuses et graves qu’après toute autre vaccination de masse.

Beaucoup d’écologistes font passer le prétendu « sauvetage de la planète » avant les libertés individuelles et rêvent d’imposer de nouvelles mesures liberticides : créer un pass écologique, des couvre-feux thermiques, l’interdiction des voitures autres qu’électriques, l’interdiction de tout vol aérien non justifié, la division par un gros facteur (trois est suggéré) du streaming et des données (jeux, réseaux) en général, la limitation à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne (contre 40 kg actuellement en moyenne), la limitation de la consommation de viande, des quotas sur de nombreux de biens importés (chocolat, café notamment).

Ils sont pour la Carte d’identité numérique européenne qui permettra le fichage biométrique de toute la population et les connexions avec les fichiers bancaires, fiscaux et sanitaires réalisant le rêve de Big Brother.

Ils défendent le projet de Gouvernance mondiale ainsi que l’exprime Michèle Rivasi évoquant favorablement « Une Seule Santé », le pilier idéologique du « Traité “Pandémies » de l’OMS, soutenue par la Banque Mondiale et par des entreprises liées à Blackrock, Vanguard et BioMérieux, visant à instaurer une « meilleure gouvernance mondiale » débarrassée de la volonté des peuples considérés comme de grands enfants irresponsables. La fin de la démocratie.

Rendre insupportable la vie des Français ne diminuera guère le C02

La France compte très peu dans la production de CO2 : 0,6 % du total mondial (400 millions de tonnes/60 milliards). Mais les verts et leurs alliés ne rêvent que de nous ficher, nous surveiller constamment, de limiter nos libertés en particulier celles de nous déplacer, de nous exprimer, de nous chauffer, de payer en liquide pour ne pas dépendre totalement des banques.

Les prévisions les plus optimistes (totalement irréalisables) de l’impact des mesures qu’ils veulent nous imposer en France sont une baisse de 40 % de notre bilan carbone soit de 0,2 % de celui de la planète, permettant d’espérer, d’après leur mode de calcul une diminution de 0,001 degré de l’augmentation de température qu’ils prophétisent.

Brimer sévèrement la vie des Français comme ils veulent le faire ne changera rien à la production de CO2 tant que les principaux pays responsables (Chine, Inde, USA) ne donneront pas l’exemple. Et ni la Chine, ni l’Inde, ni la Russie ne veulent diminuer leur bilan carbone, car ils préfèrent améliorer le sort de leurs populations que de croire les mensonges du GIEC. Steven Koonin, physicien et ancien conseiller d’Obama, affirme La neutralité carbone horizon 2050 n’arrivera pas » car le monde est « plus inquiet de savoir comment obtenir de l’énergie fossile pour vivre une vie meilleure », que par « l’objectif zéro carbone »…

La suppression de la démocratie et un tsunami de mesures de privation de liberté qu’ils veulent nous imposer pour rien !

Comment peuvent-ils encore se prétendre « de gauche » et se réclamer républicains en oubliant que notre devise commence par LIBERTÉ, si bien chantée par Paul Eluard à une époque où le totalitarisme sévissait.

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard




Documentaire Final Days (Derniers jours)

S’il y a un documentaire à voir et à partager massivement, c’est celui-là. Toutes les preuves de la conspiration sont là. Personne ne pourra dire « je ne savais pas ».

Final days est doublé en français et dure un peu plus d’une heure. Mais en 1 heure de temps tout est expliqué et documenté lourdement. Consacrer 1 heure de nos vies à découvrir l’essentiel de l’opération Covid et sa finalité, ce n’est pas cher payé.

En effet, même si nous connaissons déjà beaucoup de choses sur cette conspiration criminelle, il est très important d’en comprendre les détails car le pire est à venir et c’est effrayant.

Nous allons vivre une période de terreur que l’humanité n’a jamais vécu dans toute son histoire. Et même si la peur n’évite pas le danger, nous devons absolument nous préparer mentalement à affronter ce que ces démons veulent nous imposer.

Comment imaginer que nous pourrons sauver les autres si nous sommes incapables de nous protéger et nous sauver nous-mêmes ?

Ceux qui veulent dépeupler la terre emploieront tous les moyens à commencer par les pires et les plus pervers. Un homme averti en vaut deux mais un homme informé en vaut 1000, surtout en période de grand danger.

Et si nous ne pourrons pas sauver tout le monde, essayons au moins de sauver nos proches et nous-mêmes. Et puis s’il faut mourir, mieux vaut combattre et défendre sa vie plutôt que d’aller au sacrifice comme un mouton soumis et résigné.

Frères et sœurs humains, je suis affligé de devoir écrire ces mots car même si nous devons prier pour le meilleur, nous devons être prêts à affronter le pire.

Nous ne mourrons pas tous, mais il faut pour cela comprendre la valeur sacrée de la vie et ne pas baisser les bras.

Eric Montana (https://t.me/s/ericmontanaofficiel/4917)

[Vidéo sur YouTube : NeoGabriel]

[Vidéo sur Odysee : @Lavéritépartagée]



[Voir aussi les dossier :
Vaccins et virus,
Implants numériques
et 5G et ondes pulsées, dont en particulier les articles suivants :
Les vaccins à ARNm sont une imposture. Les gens reçoivent une injection de nanotechnologie
Nanotechnologie et « vaccins »
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Le but démontré des injections antiCovid
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »
et les liens inclus.]




Les négateurs de la Démocratie toujours au service servile de la Secte

Par Lucien SA Oulahbib

Les misérables nervis qui ont matraqué, blessé, mutilé, brisé à Brest la veille du 18 juin… façon S.A NKVD et aujourd’hui police religieuse djihadiste sont protégés par la ligne milicienne des endoctrinés fanatiques faisant office de « journalistes », ou de « politiciens », plumes fielleuses et grandes gueules ignares pensant s’en sortir en noyant le saccage constitutionnel « au nom » de principes qu’ils sont les premiers à fouler, osant même énoncer des slogans qui les dénoncent pourtant eux-mêmes, triomphe de l’hyperréalisme happening : en hurlant au « fascisme », ils s’énoncent en effet eux-mêmes comme ses instruments les plus abjects, mais avec un nouveau look warholien et son quart d’heure de gloire assemblant leurs tics en toc.

Ces « gens », de la piétaille vulgaire à vomir, chair à canon de la Secte SHAA, toutes ces canailles lumpen (dont même Marx se méfiait au plus haut point) vont évidemment justifier leur mépris du Droit (apanage des « vrais » antidémocrates tels qu’eux) en repérant ici et là tel nom ayant eu telle remarque/comportement et ce, cinquante ans en arrière comme si brutalement dit, les « mains sales » imbibées de sang humain seraient seulement issues d’un seul côté du spectre politico-idéologique…

Mais « le » Pouvoir laisse faire… Car il a besoin de ces actes totalitaires pour justifier sa posture actuelle de « rempart » alors qu’il est lui-même le premier pourfendeur de ce qui se nomme encore droit, démocratie, consentement…

Aujourd’hui le débat EST donc clos. La guerre « civile » est de plus en plus désormais dans sa toute visibilité première.

Wait and see ? Non, il faut même accélérer les préparatifs de Salut Public puisque le bateau de la République (au sens grec : être ensemble…) coule façon Titanic… Le temps des dénonciations visant à ce que ces ennemis (et non plus adversaires) retrouvent « la » raison s’est écoulé : le sablier est vide. Mais personne ne veut le voir, préférant discuter du « sexe des anges »… Alors que nous descendons dans l’enfer… de la guerre, de plus en plus totale.

Point positif : voici venu le temps des Stratèges…




Groupe Bilderberg — le gouvernement secret de l’ombre ?

[Source : Kla.tv]

La conférence annuelle de Bilderberg s’est tenue du 18 au 21 mai 2023, comme toujours loin du public. A noter : des invités jusqu’alors peu connus accèdent rapidement à des postes clés après leur participation. Ce documentaire donne un aperçu approfondi des cercles du groupe Bilderberg : qui sont les têtes pensantes de ce club secret ? Que préparent-ils exactement ? Qui étaient les grands favoris de cette année ?

Transcription

Ce documentaire met en lumière les tireurs de ficelles et les plans du groupe Bilderberg. Qui sont les dirigeants et les participants de chaque pays qui se réunissent à huis clos ?

La conférence annuelle de Bilderberg s’est tenue du 18 au 21 mai. Des représentants de la haute finance, de la noblesse, des services secrets, de la politique, de l’armée, de l’économie, de l’administration et des médias se sont réunis hors de la présence du public.

La liste des participants à la conférence de cette année a été publiée au début de la conférence. On notera la participation de hauts responsables de l’UE : le vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, et la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ainsi que le commissaire européen aux affaires économiques, Paolo Gentiloni, étaient nouveaux cette année. Il est également intéressant de noter la participation renouvelée du président du groupe pharmaceutique Pfizer, Albert Bourla. Du côté allemand, les invités étaient les députés Anton Hofreiter et Norbert Röttgen ainsi que le chef de la Chancellerie fédérale, Wolfgang Schmidt. Les nouveaux participants suisses étaient le conseiller fédéral Ignazio Cassis, président de la Confédération suisse en 2022 et actuel chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), et l’actuel ministre des Affaires étrangères autrichien Alexander Schallenberg.

Schallenberg a été pendant de nombreuses années président du conseil d’administration de l’Union de Banques Suisses, aujourd’hui UBS.

Un autre invité à la conférence était le maire de la ville portuaire française du Havre, Édouard Philippe. En 2022, le magazine « Handelsblatt » a écrit à son sujet : il est considéré comme « le successeur possible de Macron ».

À la lumière de cette suggestion, l’évolution soudaine de la carrière des participants après avoir assisté à une conférence Bilderberg est très frappante :

– Angela Merkel a assisté à la réunion de Bilderberg en mai 2005 et est devenue chancelière allemande en novembre 2005.

– Jens Spahn, un secrétaire d’État plutôt inconnu au ministère des Finances, a assisté à la conférence Bilderberg en 2017 et est devenu, à la surprise générale, ministre allemand de la Santé en 2018.

– Emmanuel Macron, président en exercice de la France, a participé à la réunion Bilderberg en 2014 et occupe son poste actuel depuis 2017.

– Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, a participé aux conférences Bilderberg de 2015, 2016, 2018 et 2019 et sera présidente de la Commission européenne à partir de 2019.

La conférence Bilderberg, un tremplin pour la carrière ?

Claudia von Werlhof, sociologue et politologue allemande, a écrit sur la conférence Bilderberg :

« Ici, on est dans l’antichambre du pouvoir, du vrai pouvoir. C’est là que sont invités ceux qui sont dans le viseur de ce pouvoir. Et en tant que quoi est-il ou est-elle invité(e) ? En tant que futur représentant de ce pouvoir. […] Apparemment, les puissants ne pourraient pas être puissants s’il n’y avait pas cette sorte de “classe charnière” qui, sur ordre d’en haut, dit chaque fois ce qu’il en est et où il faut aller. »

Par « classe charnière », elle entend le groupe de personnes qui fait le lien entre les puissants et le peuple. Il s’agit de personnes qui appliquent les décisions du club Bilderberg depuis leur position ou qui sont hissées à une position afin d’y agir conformément aux décisions prises.

Comment le groupe Bilderberg a-t-il été créé, comment est-il structuré, comment fonctionne-t-il et quels sont ses objectifs ?

1. Fondation

Le groupe Bilderberg a été fondé à l’initiative de David Rockefeller (1915-2017). David Rockefeller était le président et l’actionnaire principal de la Chase Manhattan (devenue depuis JPMorgan Chase), autrefois la plus grande banque américaine au monde. Sous sa direction, la Chase Manhattan Bank est devenue un pilier central du système financier international. Toute sa vie, Rockefeller a poursuivi le projet d’un gouvernement mondial dirigé par la haute finance.

Il a écrit dans ses mémoires :

« Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, qualifiant ma famille et moi d’“internationalistes” et de conspirateurs qui ont uni leurs forces avec d’autres à travers le monde pour créer une plus forte structure économique — un monde unique, si vous voulez. Si telles sont les allégations, je plaide coupable et j’en suis fier. »

Pour atteindre cet objectif, David Rockefeller a lancé plusieurs organisations ou « think tanks » (groupes de réflexion) dont la « pensée préalable » influence la politique internationale :

Outre le groupe Bilderberg, il a ainsi fondé la Commission trilatérale avec Henry Kissinger et le stratège mondial Zbigniew Brzezinski.

La Commission trilatérale remonte à la réunion de Bilderberg de 1972, au cours de laquelle David Rockefeller a proposé sa création. De nombreux membres de Bilderberg ont également rejoint la Trilatérale.

Le plan stratégique pour la création du club Bilderberg a été élaboré au sein du CFR Council on Foreign Relations (en français : Conseil des relations étrangères). Le CFR est un groupe de réflexion privé américain, fondé en 1921 — qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre aux États-Unis. Henry Kissinger se souvient de la naissance du club Bilderberg :

« Nous nous sommes rencontrés il y a 60 ans dans le cadre d’un groupe d’étude au Council on Foreign Relations. Peu de temps après, il [David Rockefeller] a encouragé un groupe de discussion qui est devenu plus tard ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de groupe Bilderberg. »

David Rockefeller a été directeur du Council on Foreign Relations jusqu’en 1985 et ensuite, jusqu’à sa mort, président honoraire de celui-ci.

Henry Kissinger (*né en1923) a participé à la naissance du club Bilderberg. Il a toujours joui d’une position forte lors des conférences Bilderberg. Pendant de nombreuses années, il a marqué la politique étrangère américaine en tant que conseiller politique. De 1969 à 1975, il a été conseiller à la sécurité nationale sous Richard Nixon et de 1973 à 1977, secrétaire d’État américain sous Nixon et Gerald Ford. Kissinger a été l’un des plus proches alliés de David Rockefeller jusqu’à sa mort. Il est membre de longue date du CFR et a fait partie de son conseil d’administration de 1977 à 1981. À l’occasion de son centième anniversaire, Kla.TV a diffusé le documentaire « 100 ans de Henry Kissinger — stratège mondial et criminel de guerre ? »

D’autres personnes ont été impliquées dans la création du groupe Bilderberg :

– Józef Retinger (1888-1960) : Józef Hieronim Retinger, un jésuite polonais et franc-maçon du 33e degré, a été chargé par David Rockefeller d’organiser la réunion de Bilderberg en raison de ses nombreux liens avec les milieux élitistes. Retinger a constitué le groupe initial du club Bilderberg. Il a été secrétaire du club Bilderberg jusqu’à sa mort en 1960.

– Joseph E. Johnson (1906-1994) : Joseph Esrey Johnson a été président du Carnegie Endowment for International Peace, un think tank américain fondé par Andrew Carnegie, de 1950 à 1971. Il a été directeur du CFR de 1950 à 1974. Johnson a fait office de premier secrétaire américain de la conférence Bilderberg en 1954.

– Dean Rusk (1909-1994): David Dean Rusk a été secrétaire d’État des États-Unis de 1961 à 1969 sous les présidences de John F. Kennedy et de Lyndon B. Johnson. Il a été un haut fonctionnaire du gouvernement dans les années 1940 et au début des années 1950. Dean Rusk a été fiduciaire de la Rockefeller Foundation [fondation privée américaine créée par John D. Rockefeller] de 1950 à 1961. En 1952, il est devenu président de cette fondation.

– Charles D. Jackson (1902-1964) : Charles Douglas Jackson a servi comme assistant spécial du président sous Dwight Eisenhower à partir de 1953 : il était l’agent de liaison entre la CIA [service de renseignement extérieur des États-Unis] nouvellement créée et le Pentagone [ministère de la Défense des États-Unis]. En 1953 et 1954, Jackson a participé à la création du groupe Bilderberg et a assuré la participation américaine. Jackson était membre du CFR.

– Le prince Bernhard des Pays-Bas (1911-2004) : Bernhard, prince des Pays-Bas, prince de Lippe-Biesterfeld est issu de la haute noblesse. Il a épousé la princesse Juliana, héritière du trône des Pays-Bas. Le prince Bernhard entretenait de nombreuses relations avec les maisons royales européennes et des industriels de haut rang. C’est pourquoi il a été impliqué dans l’organisation du groupe Bilderberg.

Le prince Bernhard était prédestiné à donner le « visage royal » du Club Bilderberg à l’extérieur. Il a présidé le comité directeur du groupe Bilderberg jusqu’en 1976. Le comité directeur est, après le conseil consultatif, l’instance décisionnelle du club Bilderberg.

Le 29 mai 1954 a eu lieu la première réunion du groupe Bilderberg. À l’invitation du prince Bernhard des Pays-Bas, des représentants influents d’Europe et des États-Unis se sont réunis en secret à « l’Hotel de Bilderberg », près d’Arnhem, aux Pays-Bas. Lors de la première conférence de Bilderberg, les membres fondateurs ont notamment fixé l’objectif suivant :

« Comment créer et réunir en Europe et aux États-Unis une “aristocratie” [domination d’un groupe privilégié, principalement de la classe supérieure aristocratique] liée par des objectifs communs, et comment obtenir leur accord sur des questions de politique, d’économie et de stratégie, afin de dominer ensemble le monde ? »

2. Structure

Le sommet du groupe Bilderberg a longtemps été constitué par l’Advisory Group, le conseil consultatif, dont les membres étaient nommés à vie. Ce comité se réunissait également entre les conférences annuelles et décidait des personnes à inscrire sur la liste des invités. Jusqu’à sa mort en 2017, David Rockefeller, Giovanni Agnelli, Eric Roll von Ipsden et Otto Wolff von Amerongen en faisaient partie.

Aujourd’hui, le groupe Bilderberg est dirigé par ce que l’on appelle le Steering Committee, le comité directeur, composé d’environ 35 personnes. Les représentants de ce comité décident qui de leur pays est invité à la conférence annuelle de Bilderberg. Le comité directeur agit comme une sorte de gouvernement de l’ombre dans de nombreux pays à travers le monde.

Le comité directeur est actuellement présidé par Victor Halberstadt, un économiste néerlandais. Il est membre de la faculté du Forum économique mondial (FEM) et membre du conseil consultatif international du Goldman Sachs Group, une société américaine de services financiers. L’autre présidence est assurée par Marie-Josée Kravis. C’est une femme d’affaires canadienne et elle est membre du conseil consultatif international de la Federal Reserve Bank of New York et du Council on Foreign Relations. De plus, Mme Kravis est docteur honoris causa de l’Université Rockefeller.

Les personnes suivantes font par exemple partie du Comité directeur :

– d’Allemagne :

Paul M. Achleitner, ancien président du conseil d’administration de la Deutsche Bank [FINANCES].

Mathias Döpfner, président de la maison d’édition Axel Springer [MÉDIAS].

– d’Autriche :

Gerhard Zeiler, président du groupe de médias Warner Bros. Discovery International [MÉDIAS]

– du Royaume-Uni :

John Sawers, président-directeur général du cabinet de conseil Newbridge Advisory [SERVICE].

– de France :

Henri de Castries, président du think tank « Institut Montaigne » [SERVICE].

– d’Italie :

Marco Alverà, cofondateur de zhero.net, directeur général de la société Tree Energy Solutions [ÉNERGIE].

– d’Espagne :

Ana P. Botín, présidente exécutive du groupe Banco Santander [FINANCES].

– du Portugal :

José Manuel Barroso, président de Goldman Sachs International, ancien président de la Commission européenne [FINANCES].

– de la Turquie :

Ömer M. Koç, président du conglomérat industriel Koç Holding [INDUSTRIE].

– de Pologne :

Radoslaw Sikorski, membre du Parlement européen, directeur de l’Université de Harvard, ancien ministre polonais des Affaires étrangères [POLITIQUE].

– de Norvège :

Børge Brende, président du Forum économique mondial [FONDATION].

– de Suède :

Marcus Wallenberg, président de Skandinaviska Enskilda Banken [FINANCES]

– des États-Unis :

Nadia Schadlow, collaboratrice principale du groupe de réflexion « Hudson Institute » [SERVICE].

Eric E. Schmidt, ancien directeur général et président de l’entreprise technologique Google LLC [TECHNOLOGIE].

– du Canada :

Mark J. Carney, président de la société de gestion d’actifs Brookfield Asset Management [FINANCES]

Le niveau suivant est constitué par les participants aux conférences annuelles. Une conférence Bilderberg dure en général trois jours et environ 130 personnes y participent. Avant une conférence, des documents de discussion sont distribués pour permettre aux participants de se préparer à la conférence.

En examinant les participants, deux groupes se distinguent particulièrement : la haute finance et la haute noblesse européenne. La noblesse est peu visible dans la politique mondiale. Le prince Bernhard et sa fille la reine Beatrix des Pays-Bas, ainsi que la reine Sofia d’Espagne, ont assisté aux conférences Bilderberg, même si elles n’occupaient pas une position officielle comme le prince Bernhard.

À partir du moment où une personne participe à une conférence Bilderberg, elle reste liée au groupe Bilderberg. Après chaque conférence, chaque participant et tous les anciens participants reçoivent un compte rendu de la réunion. En outre, depuis 1963, ils reçoivent un document explicatif correspondant, c’est-à-dire l’agenda du club Bilderberg.

En dessous de cette émission, vous trouverez un document avec les participants aux conférences Bilderberg de 1954 à 2023. Cela vous permettra de savoir qui fait partie du groupe Bilderberg et qui met en œuvre son agenda dans votre pays.

3. Les faits concernant le groupe Bilderberg

Le groupe Bilderberg fait payer les énormes mesures de sécurité de sa conférence annuelle par les contribuables du pays hôte. Lors de la réunion de Bilderberg 2015 en Autriche, un dispositif de 2 100 policiers était prêt à intervenir. En revanche, les participants et les membres du comité directeur du pays hôte ne paient que les frais de voyage et de réunion.

Pendant la conférence Bilderberg, la règle de Chatham House s’applique depuis toujours aux participants. Elle stipule « qu’il est possible de faire un compte rendu en termes généraux, mais jamais de citer des noms ». Le site officiel des réunions de Bilderberg indique que « grâce au caractère privé de la réunion, les participants participent à titre individuel et non à titre officiel, et ne sont donc pas tenus par les conventions de leur fonction ou par des positions convenues à l’avance. »

Le mensuel COMPACT a écrit à ce sujet :

« Le véritable scandale du système Bilderberg réside dans le fait que des députés élus, des ministres et parfois même des chefs de gouvernement ou des représentants de haut niveau d’organisations internationales s’entendent, à huis clos, sans légitimité démocratique et officiellement en privé avec des représentants de l’oligarchie financière et des capitaines d’industrie et prennent éventuellement des décisions de grande portée sans avoir à en rendre compte. »

« Tout ce qui concerne… les décisions qui ont un rapport avec la politique… ne peut jamais être privé », a déclaré le sociologue allemand Hans-Jürgen Krysmanski.

Mais comment fonctionnent les « ordres » au sein du groupe Bilderberg ? Comment s’assurent-ils que les résultats d’une conférence sont mis en œuvre dans les organisations, entreprises et pays concernés ?

Le prince Bernhard l’a expliqué ainsi :

« Lorsque les représentants des dirigeants occidentaux quittent une réunion Bilderberg, ils emportent avec eux le consensus [en d’autres termes : l’agenda] du groupe. »

Même Henry Kissinger admet :

« Ainsi le consensus qui se dégage constitue la base sur laquelle la politique est menée dans le monde entier. »

« Et à partir du moment où la conférence de Bilderberg s’achève, le consensus obtenu semble “presque par hasard” être célébré de tout son cœur par la presse reconnue, alors qu’il devient en même temps la politique générale des intérêts gouvernants internationaux dans des camps apparemment différents », explique le journaliste Daniel Estulin.

La publication d’informations sur le club Bilderberg est fortement limitée. Le lieu et l’heure de la réunion ne sont indiqués sur le site officiel bilderbergmeetings.org que peu de temps avant ou pendant la réunion. Les points de l’ordre du jour ainsi que les listes des participants peuvent également y être consultés pendant ou après la conférence. Le club Bilderberg a dû accepter ces concessions grâce à des journalistes investigateurs qui ont révélé l’existence du groupe Bilderberg. En effet, pendant des décennies, l’existence du club Bilderberg ainsi que ses réunions ont été tenues secrètes, principalement par la presse mainstream.

David Rockefeller a remercié ses alliés pour ce secret lors de la conférence Bilderberg de 1991 en ces termes :

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les rédacteurs en chef ont participé à nos réunions et ont respecté l’engagement de confidentialité pendant près de 40 ans. Il ne nous aurait jamais été possible d’élaborer notre plan pour le monde si nous avions été sous les feux de la rampe pendant ces années. Mais le monde est maintenant plus mature et prêt à évoluer vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable à la souveraineté nationale des siècles passés. »

4. Les buts du groupe Bilderberg

Comme nous l’avons déjà mentionné, les activités du groupe Bilderberg visent à créer un « gouvernement mondial unique ». Le « gouvernement mondial unique » comprend entre autres les éléments suivants, dont certains ont déjà été introduits et mis en œuvre :

1. la réduction progressive des souverainetés nationales au profit d’un seul gouvernement mondial : l’installation des Nations unies (ONU) comme gouvernement mondial sous le contrôle de la haute finance.

2. une union économique internationale : toute l’économie mondiale doit être divisée en trois blocs commerciaux pour une meilleure gestion : l’Union européenne, l’Union américaine et l’Union Asie-Pacifique.

3. un système juridique uniforme : la Cour internationale de justice doit devenir l’instance juridique unique et suprême du monde.

4. la création d’une armée mondiale : l’OTAN [traité de l’Atlantique Nord, alliance de défense] deviendra l’armée mondiale de l’ONU, qui remplacera toutes les armées nationales.

5. un seul État social socialiste : le groupe Bilderberg a la vision d’un État-providence socialiste dans lequel ceux qui obéissent sont récompensés et les non-conformistes sont pris pour cible. Le système de crédit social de la Chine montre ce qu’il pourrait en être. Il n’y aura plus de classe moyenne, seulement des « dominants et des dominés ». Une société à croissance zéro est envisagée, sans prospérité ni progrès pour le peuple. « La fin de la prospérité va de pair avec la fin de l’industrialisation et l’abandon de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. L’électricité n’existera plus que pour les ordinateurs et le secteur des services », explique le journaliste Estulin.

5. Événements déclenchés par le groupe Bilderberg

Certains auteurs comme Daniel Estulin, Andreas von Rétyi ou Gerhard Wisnewski, qui ont écrit sur le groupe Bilderberg, ont mis en évidence différents événements de l’histoire mondiale récente qu’ils ont directement attribués au groupe :

– La construction de l’Union européenne a commencé au sein du groupe Bilderberg. L’historien britannique Richard Aldrich prétend que « le traité de Rome [l’acte de naissance de la Communauté européenne de 1957] trouve son origine dans les discussions qui ont eu lieu au sein du groupe Bilderberg l’année précédente ». L’ancien vice-président de la Commission européenne et président de longue date du club Bilderberg, Étienne Davignon, a admis au journal en ligne EUobserver que le club Bilderberg avait « aidé à la création de l’euro dans les années 90 ».

– Les guerres de Yougoslavie de 1991 à 2001 : le groupe Bilderberg a examiné la création d’un foyer de crise en Yougoslavie, afin de démembrer la Yougoslavie et de redéfinir ensuite ses frontières. La reconstruction devait être financée aux frais des contribuables occidentaux.

– Des rapports qui ont fuité de la conférence Bilderberg de 2002 indiquent que l’attaque contre l’Irak a été retardée de l’été/automne 2002 à mars 2003 : les participants européens à la conférence Bilderberg ont exigé la présence personnelle du secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld, qui a alors changé ses plans et a participé à la conférence à Chantilly, en France. Finalement, l’attaque a été reportée, bien que la presse l’ait annoncée plus tôt.

L’agenda du groupe Bilderberg vise à faire de l’OTAN une armée mondiale. La présence de commandants en chef et de secrétaires généraux de l’OTAN aux réunions de Bilderberg n’est donc pas une surprise.

Par exemple, le commandant suprême de l’OTAN et également commandant de toutes les troupes américaines en Europe, Philip Mark Breedlove, a participé à la conférence Bilderberg de 2014. C’était après les manifestations sur le Maïdan à Kiev fin 2013 et début 2014. Au vu de la situation en Ukraine à l’époque et de la situation tendue entre l’OTAN et la Russie, la réunion Bilderberg de 2014 a donc joué un rôle important.

La 69e réunion du groupe Bilderberg, qui s’est tenue à Lisbonne en mai 2023, joue également un rôle important. L’ordre du jour comprenait entre autres les points OTAN, Russie et Ukraine. Un coup d’œil sur la liste des participants est révélateur : le général américain et commandant en chef de l’OTAN, Christopher Cavoli, était également présent, ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, était également présent.

Si on regarde l’agenda annuel et les listes des participants, on constate que le groupe Bilderberg discute de tous les événements décisifs pour le monde et en fixe l’ordre du jour !

Au vu des faits énumérés dans cette émission, nous pouvons parler du groupe Bilderberg comme d’un gouvernement secret de l’ombre. Il est considéré comme un « instrument important du Nouvel Ordre Mondial ». Par le biais de crises provoquées artificiellement, comme les guerres que nous venons d’évoquer, la population mondiale doit être guidée pas à pas vers le Nouvel Ordre Mondial. David Rockefeller l’a résumé ainsi en 1994 devant le Comité économique des Nations unies :

« Nous sommes au bord d’une transformation mondiale, tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une véritable crise universelle, et les nations accepteront le nouvel ordre mondial. »

Si on considère les dernières décennies, les élites et la haute finance ont en effet réussi à provoquer sans cesse de nouvelles crises et à les utiliser ensuite pour réaliser leurs objectifs.

La mise en place du Nouvel Ordre Mondial a fonctionné jusqu’ici parce que l’action du groupe Bilderberg est restée cachée et que les participants ont pu, sans être reconnus comme un lien entre la population et le groupe Bilderberg, mettre en œuvre l’ordre du jour.

Afin de stopper la progression de ces plans et l’action du groupe Bilderberg, il est important que les plans, les responsables et les participants soient surveillés et que la population en prenne conscience.

C’est pourquoi nous vous prions de diffuser le plus largement possible cette émission et la liste des participants mentionnée sous l’émission.

de beka

Sources/Liens :




Poutine a montré à la délégation africaine le projet d’accord signé avec l’Ukraine en mars 2022

Lors de la session avec la délégation africaine, le président russe Vladimir Poutine a montré aux dirigeants africains une copie du projet d’accord convenu entre la Russie et l’Ukraine en mars 2022.

L’accord réglemente les forces armées ukrainiennes et stipule que l’Ukraine doit adopter une neutralité diplomatique permanente

Poutine a déclaré à la délégation africaine que la Russie avait retiré ses troupes de Kiev/Kiev et de Tchernihiv conformément au traité.

Cependant, après cela, l’Ukraine « sur les ordres de Washington, a jeté ce traité dans la poubelle de l’histoire ».

À cette époque, il a été ouvertement signalé que la personne responsable de la chute des accords était le Premier ministre du Royaume-Uni de l’époque, Boris Johnson, qui a convaincu le président ukrainien Zelensky de ne pas accepter les accords et de poursuivre le combat.




La guerre pédophile

[Source de l’illustration : jeminformetv]

LA GUERRE PÉDOPHILE : Il y a un mouvement en ce moment pour désensibiliser le monde à la sexualisation des enfants. Il y a un mouvement pour normaliser, accepter, autoriser et accueillir la pédophilie. Il est enseigné dans les conférences de thérapie grand public. C’est la guerre cachée contre nos enfants.

[Voir aussi :
« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS]

Ils violent des enfants de 2 et 5 ans des centaines de fois par semaine. Chaque année, environ 2 millions d’enfants sont victimes de la traite à des fins de viol, de torture et de sacrifice.

[NDLR Ce serait même pire. Voir :
8 millions d’enfants disparaissent chaque année dans le monde pour être abusés sexuellement ou tués rituellement]

C’est une entreprise de plusieurs milliards de dollars qui a déjà dépassé le commerce illégal d’armes et de drogue, car contrairement à un sac de cocaïne qui ne peut être vendu qu’une seule fois, un enfant peut être vendu 5, 10, 20 fois par jour et plus chaque année. .

Tim Ballard, fondateur de Operation Underground Railroad, qui mène cette guerre cachée contre la traite des enfants et la pédophilie, a travaillé pour la CIA pendant un an, puis a travaillé pour la sécurité intérieure lorsqu’il a été invité à former un groupe de travail sur la traite des enfants.

Incapable d’obtenir les résultats qu’il souhaitait pour sauver les enfants, il a quitté la sécurité intérieure et a formé l’opération Underground Railroad qui a sauvé des milliers d’enfants et mis derrière les barreaux des milliers de pédophiles et prédateurs d’enfants.

The Hidden War est un documentaire en 4 parties sur la traite mondiale des enfants qui sortira bientôt dans le monde entier en 2023. Mel Gibson a réalisé le montage final du Sound of Freedom qui dépeint la vie de Tim Ballard dans ce film d’histoire vraie qui sortira le 4 juillet. Mel Gibson a également participé à la réalisation de The Hidden War.

[Voir aussi :
Le trafic sexuel mondial d’enfants rapporte des milliards de dollars]

Mais ce n’est pas seulement la guerre de Tim Ballard, c’est notre guerre, la guerre des sciences humaines, c’est la guerre finale du bien contre le mal. L’ennemi est les pédophiles d’élite qui gouvernent notre monde. C’est la guerre qui définira l’humanité et notre avenir. Nous devons organiser, nous devons exposer, nous devons arrêter, nous devons gagner cette guerre pour le bien de l’humanité et pour le bien de tous les enfants sur cette terre.




Changer le (ou de) Système ?

Dogma Édition 23 — Printemps 2023

Révolution circulaire ou spiraloïde ?

Par Dr Lucien Samir Oulahbib, Dr Isabelle Saillot

L’air du temps serait à nouveau empli de ces dilemmes dits « binaires », pour ou contre, qui ont cependant leur moment (pour ou contre le totalitarisme), d’où la difficulté : ami ou ennemi, à cet instant T, « sur ce chemin, oui, mais pas celui-ci » notait Borges dans « le jardin aux sentiers qui bifurquent » ; tels seraient les mamelles du « Pouvoir » pour certains, du moins lorsqu’il est basé sur la seule puissance : la loi du plus fort, etc.

Mais « le » pouvoir peut persister comme « système » ou « organisation » s’il est aussi agi nous disent les Anciens par de « l’autorité » et non pas par la seule « puissance » ; ou cette délicate indexation entre des signes qui (dé)limitent notre rapport aux choses et aux êtres en s’appuyant sur des référents ou mesures afin de faire au mieux ; ce qui implique que le « Pouvoir », ou l’ordre politique, est aussi agi par la nécessité d’une direction dans l’action incluant le fait que si dans la puissance la logique prime (si a alors b) par contre dans l’autorité prédomine le sens de ce lien ses limites : si alors b si et seulement si a « doit » aller vers b ; ce qui implique également que la direction dans l’action se « doit » de demander, d’abord, non seulement quoi « changer », mais que l’on sache, déjà, ce que cela signifie, et ce dans chaque ordre, car changer de chemise et changer de corps politique et changer de corps biologique ce n’est pas la même chose, contrairement à ce qui est raconté aujourd’hui… […]

CONTEN:

CHANGER LE (OU DE) SYSTÈME ?

Dr Lucien Samir Oulahbib, Dr Isabelle Saillot

CHANGER LE SYSTÈME ?

Par Joseph Stroberg

« VIGILANCE » COMPLOTISTE, NÉO-ANTIFASCISME ET PROJET DE PURIFICATION ÉTHIQUE

Par Pierre-André Taguieff

CAN « THE WHOLE WORLD » BE WRONG?

Par Lucien Oulahbib

THE SCREEN: PRODUCT OF THE HYPERREALITY MACHINE

by Dr. Oleg Maltsev

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, PACTE MÉPHISTOPHÉLIQUE DE NOTRE ESPÈCE

Par Teresita Dussart

CRÉATEUR DE PAIX

Par Jean-Pierre Lledo

PROCRASTINATION ÉNERGÉTIQUE

Par Michel Gay

THE HONEST MAN’S HEROIC MANDATE

By Marco Andreacchio

UN ASPECT DE LA PHILOSOPHIE DES RELATIONS INTERNATIONALES : LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE.

Par David Cumin

? A?KARA, SPINOZA, AND ACOSMISM

by James H. Cumming

STRATÉGIE ET IMPRÉVU (L’EXEMPLE DE LA GUERRE EN COURS ENTRE LA RUSSIE ET L’UKRAINE)

Par Abdelkader Bachta

CONSERVATION AVEC THÉRÈSE DE LISIEUX

Par Lucien Oulahbib




Selon le Premier ministre suédois, « Trois éléments sont nécessaires pour reconstruire la Suède »

«  Permettez-moi d’être clair: une immigration massive associée à une mauvaise intégration ne fonctionnent tout simplement pas. C’est pourquoi nous transformons maintenant la politique migratoire suédoise en la politique migratoire la plus stricte de l’UE.

Un « non » à l’asile signifie non, et vous devez alors quitter le pays. Cela devrait être évident, mais ce n’est pas le cas. Il est tout aussi important de rappeler qu’un « oui » signifie que vous entrez vraiment dans la société suédoise ».

« Il est grand temps pour nous de reconstruire la Suède ensemble et de vaincre l’exclusion. Cela nécessite trois choses :

  1. Une citoyenneté suédoise revalorisée.
  2. Une attention particulière à la langue suédoise.
  3. Et le respect des valeurs communes qui ont fait la force de la Suède. »

Ulf Kristersson




Les imposteurs

[Source : docteur alwest]




Charles Gave : « Joe Biden est corrompu jusqu’à l’os, on a les preuves ! »

[Source : Sud Radio]




Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

[Publié initialement sur dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Il est important de contrôler les masses rétives et de les faire plier. L’attentat de Strasbourg [et plus récemment celui d’Annecy] n’a pas failli à cet égard. Las, chat échaudé craint l’eau froide. Et le pouvoir aux abois, avec cette arme ridicule de 1892, n’a pas su exploiter le massacre pour interdire à la France de se réveiller. Le Bataclan, lui aussi coordonné dans des circonstances invraisemblables, fut mieux exploité et maintint l’État-PS et le lobby euro-atlantiste au pouvoir, mal dans les baskets des déplorables depuis l’élection du Donald. 

On va relire le sociologue israélo-britannique Zygmunt Bauman, auteur de remarquables essais sur notre postmoderne et zombi mondialisation. Il a bien compris que la clé c’est la peur et son exploitation (on est en 2002) :

« Mais l’envoi de troupes en Irak n’a fait qu’aggraver la crainte de l’insécurité, aux États-Unis et ailleurs… Comme on aurait pu s’y attendre, le sentiment de sécurité ne fut pas la seule victime collatérale de cette guerre. Les libertés personnelles et la démocratie ont vite connu le même sort. Pour citer l’avertissement prophétique d’Alexander Hamilton :

« La destruction violente des vies et des biens que cause la guerre et l’inquiétude permanente qu’entraîne un état de danger permanent obligeront les nations les plus attachées à la liberté à chercher le calme et la sécurité auprès d’institutions qui tendent à détruire leurs droits civils et politiques. Pour être plus protégées, elles finissent par accepter le risque d’être moins libres. » »

On croirait lire Thucydide. Mais ne biaisons pas. Bauman ajoute :

« La vie sociale change quand les hommes commencent à vivre derrière des murs, à engager des gardes, à conduire des véhicules blindés, à porter des matraques et des revolvers et à suivre des cours d’arts martiaux. La difficulté est la suivante : ces activités renforcent et contribuent à produire la sensation de désordre que nos actions visaient à empêcher. »

L’important dans ce ministère de la peur, comme dirait Fritz Lang, qui connut et le nazisme et le maccarthysme, est de créer une peur qui se nourrit d’elle-même. C’est le sujet du passionnant et percutant Captain America (le soldat d’hiver) produit par les Israéliens de Marvel Comics. Le pouvoir se nourrit d’attentats, car ils servent à soumettre. Debord a aussi écrit sur le sujet. Mais restons-en à Bauman :

« Il semble que nos peurs soient devenues capables de s’auto-perpétuer et de s’auto-renforcer, comme si elles avaient acquis un dynamisme propre et pouvaient continuer à croître en puisant exclusivement dans leurs propres ressources. »

La peur gagne sans rire tous les domaines, la météo, le sexe, le vêtement, la bouffe :

« Nous cherchons à dépister “les sept signes du cancer” ou “les cinq symptômes de la dépression”, nous tentons d’exorciser le spectre de la tension trop forte, du taux de cholestérol trop important, du stress ou de l’obésité. Autrement dit, nous sommes en quête de cibles de substitution sur lesquelles décharger le surplus de crainte existentielle qui n’a pas pu trouver ses débouchés naturels, et nous découvrons ces cibles de fortune en prenant de grandes précautions pour ne pas inhaler la fumée de cigarette des autres, pour ne pas ingérer d’aliments gras ou de “mauvaises” bactéries — tout en avalant goulûment les liquides qui se vantent de contenir “les bonnes” —, pour éviter l’exposition au soleil ou les relations sexuelles non protégées… »

Bauman ici explique pourquoi on croule sous d’horribles et coûteuses voitures informelles. Cela correspond à la paranoïa du « capitalisme de catastrophe » (Ramonet) :

« L’exploitation commerciale de l’insécurité et de la peur a des retombées commerciales considérables. Selon Stephen Graham, “les publicitaires exploitent délibérément la crainte très répandue du terrorisme catastrophique pour dynamiser les ventes très lucratives de 4 x 4”. Ces monstres militaires très gourmands en carburant, que les Américains appellent SUV (sport utility vehicles), représentent déjà 45 % de l’ensemble des ventes de voitures aux États-Unis et s’intégrent dans la vie urbaine de tous les jours sous le nom de “capsules défensives”. Le 4 x 4 est un signifiant de sécurité que les publicités dépeignent, à l’instar des communautés fermées au sein desquelles on les voit souvent rouler, comme permettant d’affronter la vie urbaine, pleine de risques et d’imprévus […]. Ces véhicules semblent apaiser les craintes que ressentent les membres de la bourgeoisie lorsqu’ils se déplacent en ville (ou sont bloqués dans les embouteillages). »

Puis il revient au sujet, le terrorisme et son utilité comme ingénierie sociale :

« En octobre 2004, la BBC a diffusé une série documentaire sous le titre The Power of Nightmares : the Rise of the Politics of Fear (“Le pouvoir des cauchemars : la montée de la politique de la peur”). Adam Curtis, auteur et réalisateur de cette série, l’un des documentaristes les plus acclamés en Grande-Bretagne, y montre que, si le terrorisme international est assurément un danger réel qui se reproduit continuellement dans le no mans land mondial, une bonne partie — sinon l’essentiel — de sa menace officielle “est un fantasme qui a été exagéré et déformé par les politiciens. Cette sombre illusion s’est propagée sans jamais être contestée à travers les gouvernements du monde entier, les services de sécurité et les médias internationaux”. Il ne serait pas difficile d’identifier les raisons du succès rapide et spectaculaire de cette illusion : “À une époque où toutes les grandes idées ont perdu leur crédibilité, la peur d’un ennemi fantôme est tout ce qu’il reste aux politiciens pour conserver leur pouvoir.” »

Et comme s’il avait lu Guy Debord, Bauman rappelle les années de plomb allemandes (l’actuel fascisme humanitaire-antiraciste-féministe en Allemagne a de beaux précédents) :

« Capitaliser sur la peur est une stratégie bien établie, une tradition qui remonte aux premières années de l’assaut néolibéral contre l’État social. 

Bien avant les événements du 11 septembre, beaucoup avaient déjà succombé à cette tentation, séduits par ses redoutables avantages. Dans une étude judicieusement intitulée “Le terrorisme, ami du pouvoir de l’État”, Victor Grotowicz analyse l’utilisation des attentats de la Fraction armée rouge par la République fédérale allemande à la fin des années 1970. En 1976, seuls 7 % des citoyens allemands considéraient leur sécurité personnelle comme une question politique importante, tandis que, deux ans après, une majorité considérable d’Allemands en faisait une priorité, avant la lutte contre le chômage ou contre l’inflation. Durant ces deux années, la nation put voir à la télévision des reportages sur les exploits des forces de police et des services secrets, alors en pleine expansion, et put entendre les hommes politiques promettre des mesures toujours plus dures dans la guerre totale contre les terroristes. »

Il est important de rappeler cela, qu’il s’agisse de Sarkozy-Macron-Hollande, de Bush, May, Clinton-Obama, Merkel et du reste ; l’État fasciste-sécuritaire accompagne la dégradation-extinction de l’État de droit et de l’État social. L’État renonce à la carotte et a recours à la trique du CRS et au contrôle par des services plus ou moins secrets :

« On en venait à se demander si la fonction manifeste de ces nouvelles mesures, sévères et ostensiblement impitoyables, censées éradiquer la menace terroriste, ne dissimulait pas une fonction latente : déplacer le fondement de l’autorité de l’État d’un domaine qu’elle ne voulait ni ne pouvait maîtriser efficacement vers un autre domaine où son pouvoir et sa détermination pouvaient se manifester de façon spectaculaire, en remportant presque tous les suffrages. Le résultat le plus évident de la campagne antiterroriste fut une rapide hausse de la peur dans tous les rangs de la société. »

D’où évidemment un incessant recours à ces insaisissables émanations terroristes (dans Captain America, cela s’appelle justement Hydra). Bauman rappelle qu’on baptisa l’hydre du terrorisme mondial pour effrayer les chaumières et servir l’avènement de l’État policier universel :

« Adam Curtis, déjà cité, va encore plus loin et suggère qu’Al-Qaida existait à peine, sinon comme vague programme visant à “purifier par la violence religieuse un monde corrompu”, et ne fut créé que par l’ingéniosité des juristes ; Al-Qaida ne fut ainsi baptisée que début 2001, quand le gouvernement américain décida de poursuivre Ben Laden en son absence et dut utiliser les lois antimafia qui exigeaient l’existence d’une organisation criminelle portant un nom ».

Le terrorisme compte donc sur l’État postmoderne, dont il est le meilleur et le plus régulier allié :

« Contrairement à leurs ennemis déclarés, les terroristes ne sont pas limités par l’étendue modeste de leurs ressources. Lorsqu’ils conçoivent leur stratégie et leur tactique, ils peuvent compter au nombre de leurs atouts la réaction attendue et quasi certaine de “l’ennemi”, qui viendra considérablement amplifier l’impact des atrocités commises. Si le but des terroristes est de répandre la terreur au sein de la population ennemie, l’armée et la police ennemies veilleront à ce qu’ils y parviennent bien au-delà de ce qu’ils auraient pu accomplir par leurs propres moyens. »

Dure et rigoureuse conclusion de Bauman :

« De fait, on ne peut que reprendre l’analyse de Michael Meacher : le plus souvent, et surtout depuis le 11 septembre, nous avons l’air de “jouer le jeu de Ben Laden”. Cette attitude peut avoir des conséquences tragiques. »

On a tous vu la nullité brouillonne des forces du désordre à Strasbourg. Mais ce chaos fait partie de la mise en scène, et Bauman vous l’explique :

« Les forces terroristes ne souffrent guère de ce genre d’attaques ; au contraire, c’est dans la maladresse et dans la prodigalité extravagante de leur adversaire qu’elles puissent une énergie renouvelée. L’excès n’est pas seulement la marque des opérations explicitement antiterroristes ; il caractérise aussi les alertes et avertissements adressés à leurs propres populations par la coalition antiterroriste. »

Le grand vainqueur est l’État postmoderne (avec le bonapartisme la France a toujours eu de l’avance). On rappelle du reste la citation de Maurice Joly :

« Il y aura peut-être des complots vrais, je n’en réponds pas ; mais à coup sûr il y aura des complots simulés. À de certains moments, ce peut être un excellent moyen pour exciter la sympathie du peuple en faveur du prince, lorsque sa popularité décroît. »

Je reprends mon étude sur Joly :

Le pouvoir subventionne la presse et devient journaliste :

« Dans les pays parlementaires, c’est presque toujours par la presse que périssent les gouvernements, eh bien, j’entrevois la possibilité de neutraliser la presse par la presse elle-même. Puisque c’est une si grande force que le journalisme, savez-vous ce que ferait mon gouvernement ? Il se ferait journaliste, ce serait le journalisme incarné. »

Le pouvoir contrôle et soudoie tout, opposition populiste comprise :

« Comme le dieu Vishnou, ma presse aura cent bras, et ces bras donneront la main à toutes les nuances d’opinion quelconque sur la surface entière du pays. On sera de mon parti sans le savoir. Ceux qui croiront parler leur langue parleront la mienne, ceux qui croiront agiter leur parti agiteront le mien, ceux qui croiront marcher sous leur drapeau marcheront sous le mien. »

Joly avait même inventé l’expression « pensée unique ».

Gouverner par le chaos alors ? En effet et dix ans avant notre Lucien Cerise, Bauman écrit :

« La société n’est plus protégée par l’État, ou, du moins, elle ne peut plus se fier à la protection offerte ; elle est désormais exposée à la rapacité de forces qu’elle ne contrôle pas et qu’elle ne compte ni n’espère reconquérir et dompter. C’est pour cette raison, en premier lieu, que les gouvernements qui se débattent pour affronter les orages actuels passent d’une série de mesures d’urgence à une autre, d’une campagne ad hoc de gestion de la crise à une autre, en rêvant uniquement de rester au pouvoir après les prochaines élections, mais sont par ailleurs dépourvus de toute ambition à long terme, sans parler d’envisager une solution radicale aux problèmes récurrents de la nation. »

Sources principales :

Zygmunt Bauman, la Société liquide, Seuil, 2002

Maurice Joly, Entretiens, Wikisource.org

Guy Debord — Commentaires




« Si c’était permis, je vous plaquerais au sol et je vous ferais une injection tout de suite. »

[Source : off-guardian.org]

Par Edward Curtin

Je pense qu’il est généralement admis que la pratique de la médecine a radicalement changé au cours des cinquante dernières années environ. La médicalisation et la marchandisation de la vie ont « progressé » simultanément, la plupart des médecins étant devenus des serviteurs obéissants de l’État corporatif.

Mais attendez, objectera-t-on, à juste titre.

Le développement des techniques microchirurgicales a considérablement amélioré les méthodes de nombreuses opérations qui étaient auparavant très invasives et représentaient un risque important pour les personnes âgées et les malades chroniques. De nombreuses personnes ont subi des opérations du genou, de la hanche et du cœur — pour n’en citer que quelques-unes — qui auraient été problématiques, voire impossibles, dans le passé. Les remplacements de parties du corps sont désormais courants.

Bientôt, tout le monde sera à moitié mécanique et en voie de robotisation complète, avec un peu de porc et de vache pour faire bonne mesure. La question de savoir si c’est une bonne chose est discutable à bien des égards, mais les « procédures » (un mot qui semble avoir remplacé les mots « opérations » ou « chirurgies » à la sonorité plus horrible) sont clairement devenues plus efficaces et moins invasives. Ces techniques microchirurgicales ont certainement sauvé des vies et amélioré la qualité de vie de nombreuses personnes.

Voilà pour la technologie. J’ai une petite histoire médicale à raconter.

Mon meilleur ami, un homme athlétique d’environ soixante-dix ans en excellente santé et en pleine forme, a consulté un nouveau médecin dans un cabinet médical, son médecin de trente-cinq ans ayant pris sa retraite. Il s’agissait d’une visite médicale annuelle exigée par le règlement du cabinet. Il avait déjà rencontré ce médecin lors d’une brève présentation obligatoire et tout semblait aller pour le mieux.

Cette fois-ci, il a été conduit dans la salle d’examen où il s’est assis et a attendu le médecin. Une infirmière a pris sa tension artérielle et son pouls, puis est partie. Le médecin est bientôt arrivé avec un iPad et s’est assis à côté de lui. Il a affiché le dossier de l’homme à l’écran. Il a ensuite passé en revue une liste de vaccins que mon ami avait ou n’avait pas. Mon ami — appelons-le Joe — a toujours été un homme qui prenait très peu de médicaments et était rarement malade ; tout au plus prenait-il une aspirine ou quelques ibuprofènes après une séance d’entraînement vigoureuse.

« Je vois que vous avez été vacciné contre le tétanos », dit le médecin.

« Oui, après m’être coupé la main. »

« Et à votre âge, c’est bien que vous ayez été vacciné contre la pneumonie. »

« Je l’ai fait », dit Joe, « mais je le regrette un peu ».

« Oh non, à votre âge, vous risquez fort de mourir d’une pneumonie », répond le médecin. Il ajoute : « Et vous n’avez pas été vacciné contre le zona, ce que je vous recommande vivement. Il est désormais pris en charge par Medicare. Vous ne voulez pas attraper le zona ; c’est terrifiant ».

Joe n’a rien dit.

« Et vous devez vous faire vacciner contre la grippe. »

« Je n’en ai jamais eu et n’en aurai jamais », dit Joe.

« À votre âge, vous pouvez mourir de la grippe. C’est très dangereux. Je vous recommande vivement de vous faire vacciner. »

« Non merci. »

« Vous devriez vraiment le faire. »

D’une voix plus forte, le médecin ajoute : « Et je vois que vous n’avez pas reçu de vaccins Covid. Vous risquez vraiment votre vie en ne le faisant pas. Vous devez les faire. »

Joe a alors succinctement expliqué ses connaissances approfondies sur la Covid, les « vaccins », leur manque de tests, la technique de l’ARNm, les décès et les blessures, etc. — toutes les raisons pour lesquelles il s’y opposait.

Le médecin s’est agité. Il a répliqué en expliquant qu’il était allé à Yale et avait étudié le processus de l’ARNm sous la direction des docteurs F. Teufelmeister et A. E. Newman, et qu’il savait que les vaccins étaient très sûrs et efficaces, bla-bla-bla.

Joe lui répond : « Le fait que vous soyez allé à Yale n’a pas d’importance. Je ne suis absolument pas d’accord. »

Le médecin s’emporte et s’exclame : « Si c’était permis, je vous plaquerais au sol et je vous ferais une injection tout de suite. »

« C’est vrai ? » dit Joe, incrédule.

L’examen médical annuel s’est terminé peu après.

Le médecin n’a jamais posé la main sur Joe pour l’examiner. Pas de stéthoscope, pas d’examen des oreilles, de la gorge ou du nez, pas de mains sur aucune partie de son corps — l’examen a porté exclusivement sur les vaccinations, lues sur un écran. Un examen technique à tous points de vue. Le médecin était le porte-parole de Big Pharma. Des menaces de mort dépourvues de tout contact humain, froides et stériles, et le souhait qu’il puisse plaquer Joe au sol et lui faire une injection forcée, la touche de l’esprit fasciste exprimée dans un souhait.

Lorsque Joe m’a raconté cette histoire, moi qui étudie la sociologie de la médecine, je me suis souvenu de l’histoire de l’eugénisme et de l’esprit malade des personnes qui pensent pouvoir éliminer le troupeau en raison de leur pouvoir et de leur prestige. Une histoire sordide qui se poursuit sous des euphémismes tels que la recherche génétique.

Voilà un médecin qui a osé dire ce que d’autres pensent sans doute aussi : « Si seulement je pouvais, je vous plaquerais au sol et je vous ferais une injection tout de suite. » Mais comme il ne le peut pas, l’État doit trouver d’autres moyens de coercition, comme l’obligation médicale.

Tels sont les rêves totalitaires, lorsque la mort est devenue une marchandise utilisée pour vendre les rêves de la raison, et que l’art du guérisseur, autrefois lié au travail avec la nature, est devenu un adjuvant de la propagande d’État.

Lorsque j’ai rencontré Joe au café, je lui ai apporté mon exemplaire de Medical Nemesis : The Expropriation of Health [Némésis médicale : L’expropriation de la santé] d’Ivan Illich, l’un des plus grands livres des temps modernes.

En le feuilletant, Joe est arrivé à une page où j’avais souligné ce qui suit :

La ritualisation de la crise, trait général d’une société morbide, apporte trois choses au fonctionnaire médical. Elle lui confère une licence que seuls les militaires peuvent habituellement revendiquer. Sous le stress de la crise, le professionnel qui est censé commander peut facilement présumer de son immunité par rapport aux règles ordinaires de la décence et de la justice. Celui qui se voit confier le contrôle de la mort cesse d’être un être humain ordinaire. Comme pour le directeur d’un service de triage, sa mise à mort est couverte par la politique. Plus important encore, toute sa performance se déroule dans une atmosphère de crise.

En rentrant chez moi, je me suis arrêté pour relever le courrier de ma sœur. Le bulletin de l’AARP se trouvait dans la boîte avec ses lettres. Il s’agit de l’une des deux publications de l’organisation AARP, un puissant groupe de pression et une compagnie d’assurance médicale comptant 38 millions de membres parmi les personnes âgées de 50 ans et plus. Le bulletin de l’AARP et le magazine de l’AARP sont les publications les plus diffusées aux États-Unis, avec une distribution combinée d’environ 67 millions de personnes.

L’article de couverture du bulletin de l’AARP est le suivant :

Comment rester en sécurité cet été

Météo extrême — Inquiétudes Covid — Maladies transmises par les tiques — Mauvais conducteurs — Intoxications alimentaires — Arnaques aux réparations à domicile — Factures d’électricité exorbitantes

Y a-t-il quelque chose à ne pas craindre dans cette culture morbide où les crises sont encouragées plus rapidement que les « remèdes » thérapeutiques et hygiéniques proposés pour y faire face ? Créez les maladies et tous les croque-mitaines, puis proposez des pseudo-solutions tout droit sorties du manuel du sorcier.

Créez la peur et ils viendront frapper à la porte des sorciers.

Si c’était permis, je vous soulèverais avec une simple vérité.


Edward Curtin est un écrivain indépendant dont les travaux sont largement diffusés depuis de nombreuses années. Son site web est edwardcurtin.com et son nouveau livre s’intitule Seeking Truth in a Country of Lies [À la recherche de la vérité dans un pays de mensonges].




Une association LGBT dit stop et avertit : « Nous sommes sur une route sombre menant à la pédophilie légale »

[Source : lemediaen442.fr]

L’association « Gays Against Groomers » est composée d’individus LGB et T qui estiment que la communauté est allée trop loin « L’écrasante majorité des homosexuels sont contre ce en quoi la communauté s’est transformée, et nous n’acceptons pas que ce mouvement politique avance son programme en notre nom. »

[Voir aussi : L’association « Gays Against Groomers » accuse les militants trans de « terrorisme » et de promouvoir la mutilation d’enfants]


Les membres de « Gays Against Groomers » s’opposent à l’exposition de matériaux intrinsèquement sexuels aux enfants et à la destruction de l’innocence par la communauté LGBT. Ils ne comptent pas rester silencieux et sont ici pour tenir leur communauté responsable.

Il y a des années, la Pride était un événement pour les personnes LGBT qui sortaient pour montrer au monde que nous étions des personnes normales méritant l’égalité et les droits au mariage. Nous voulions que le monde voie que les relations entre personnes de même sexe n’étaient pas une menace et ressemblaient en fait à la dynamique des relations hétérosexuelles à bien des égards. Nous avons manifesté pour nos droits et en 2004, le premier mariage gay légal aux États-Unis a été célébré à Cambridge, dans le Massachusetts. En juin 2015, la Cour suprême des États-Unis a statué à 5 contre 4 que la Constitution des États-Unis garantissait le droit aux couples de même sexe de se marier dans les 50 États américains.

Nous avions enduré une bataille longue et éprouvante, il y avait donc d’autant plus de raisons de célébrer l’anniversaire du mariage légal entre personnes de même sexe chaque mois de juin. Mais au fil des années, cette célébration est passée d’un événement d’amour et d’égalité à une exhibition choquante de sexualité débridée et de débauche en notre nom. Nous en avons eu assez du racolage prévisible des entreprises cherchant à nous exploiter pour leur profit en prétendant nous soutenir. Nous nous sommes retrouvés épuisés par les membres de notre communauté qui mettaient leur sexualité sur un piédestal comme si c’était leur seul trait de personnalité. Et surtout, nous sommes incroyablement perturbés par l’inclusion des enfants dans ces expositions sexuelles annuelles.

Gays Against Groomers est composé d’individus LGB et T qui estiment que notre communauté est allée trop loin. Nous croyons qu’il y a une différence ferme entre l’éducation et l’endoctrinement, l’inclusivité et le racolage, et la célébration de votre droit au mariage par rapport à l’exhibition de comportements dégoûtants destinés à rester dans l’intimité de votre foyer. Nous sommes des personnes LGB et T qui ne faisons pas de notre sexualité un attribut dominant, nous n’avons pas besoin que le monde nous accepte et sommes satisfaits de nos droits actuels. Nous ne suivons pas le récit dominant concernant notre communauté. À cause de cela, nous sommes quotidiennement confrontés à des attaques personnelles et à des critiques sévères, auxquelles nous avons fini par nous habituer.

Non seulement nous trouvons maintenant la Pride inutile, mais nous sommes préoccupés par l’exposition de matériaux intrinsèquement sexuels relevant du parapluie LGBT aux enfants. Dans le passé, nous avons vu des enfants être amenés à des défilés où des adultes vendaient des jouets sexuels, étaient à peine habillés et affichaient un comportement inapproprié que beaucoup de mineurs ne devraient pas être témoins. De nos jours, beaucoup croient que c’est une forme d’autonomisation et un moyen d’éduquer les enfants avec la « positivité sexuelle ». En réalité, nous assistons à la destruction de l’innocence sous nos yeux et nous ne resterons pas silencieux.

Une petite fille lors d’un défilé de la fierté caresse un homme vêtu d’un équipement fétiche de chiot tandis qu’un autre fouette un homme en secouant son cul juste devant elle :

Chaque année, la Pride semble durer un peu plus longtemps. Ce n’est plus seulement le mois de la Pride maintenant, c’est la « saison » de la Pride. Nous croyons fermement que cela est complètement inutile. Nous sommes consternés par des scènes comme des artistes à moitié nus prenant de l’argent auprès de jeunes enfants comme des strip-teaseuses ou des enfants apprenant à danser autour d’une barre pole dance ou voyant le livre « This Book is Gay » [NDLR : Ce livre gay a souvent été interdit et contesté aux États-Unis] être donné à des mineurs. Les enfants sont endoctrinés, sexualisés et même médicalisés au nom de « l’acceptation LGBTQ ». La pente glissante est devenue un phénomène très réel et nous sommes sur une route sombre menant à la pédophilie légale.

Gays Against Groomers ne laissera pas cela se produire sans combattre. Nous sommes ici pour nous opposer à tout cela et tenir notre communauté responsable. Pour que nos efforts soient efficaces, ils doivent être menés depuis l’intérieur de notre communauté. Cependant, nous sommes reconnaissants de tout soutien dans notre lutte pour protéger l’innocence des enfants. »

Traduction par Le Média en 4-4-2 de la déclaration officielle de l’association Gays Against Groomers sur la Pride.

Lien vers l’article original : Gays Against Groomers’ Official Stance on Pride




De Gaulle face au Kali-Yuga français

[Source : lesakerfrancophone.fr]

« La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire ; je ne souhaite pas que le référendum réussisse »

le Général de Gaulle face au Kali-Yuga français

Juin 2023 — Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

J’ai évoqué la chute de la France sous la présidence de de Gaulle : pour un Québec libre d’ailleurs peu suivi d’effet, il a fallu se payer l’industrialisation, la pollution, l’immigration, mai 68, la contestation sociale, le noyautage culturel marxiste (cf. Éric Zemmour sur le rôle sinistre de Malraux), le pays de Cocagne de Pierre Etaix et le Play-Time de Tati, sans oublier l’Alphaville de Godard. On y créa le froncé (([1] Jeu de mot avec « Français »)) abruti, tétanisé, hébété, qui a rompu avec tous les modèles antérieurs et était prêt pour la goberge télé et bagnole. Je vais écrire et publier un livre sur ce thème : la disparition de la France au cinéma. Car de Farrebique ou de Jean Devaivre (découvrez par exemple l’admirable Alerte au Sud sur notre chevalerie coloniale, notre épopée saharienne) aux Valseuses et à Mortelle randonnée, on s’est bien effondré.

Le pire est que le Général, porté aux nues par des politiciens d’extrême-droite (la smalah JMLP-Zemmour) qu’il aurait fait fusiller en 44, en est parfaitement conscient. On le sait, le vénérable et pathétique-amusant Debré père qui est lui-même encore plus traumatisé par ce que devient et va devenir la France au cours des années : marxisation culturelle via Malraux (voir livre p. 145), inflation et taux d’intérêt à 15 % (livre p. 151), relâchement moral et spirituel (et même militaire : on n’a pas plus d’empire comme me le rappela mon ami historien de Sparte Nicolas Richer), effondrement du christianisme, Debré et de Gaulle sont conscients de tout. L’Histoire de France est terminée et cela va se sentir.

Dans ses Entretiens avec le général, publiés par mon éditeur Albin Michel (moi mon dada c’était Mitterrand, et je ne le regrette pas, j’en reparlerai un jour de Mitterrand), Debré écrit donc (p. 57-58) :

J’évoque ces forces violentes qui désirent tant l’intégration de la France dans l’Europe, c’est-à-dire en fin de compte la fin de la France, et je crains aussi que les divisions de l’Occident et l’incapacité américaine ne conduisent notre civilisation au déclin décisif. Je parle d’abord des forces qui poussent à l’intégration européenne : tous ceux qui Sont hostiles à l’État, tous ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’une pensée et d’une action indépendantes, se précipitent vers la supranationalité parce qu’ils savent, au fond d’eux-mêmes, que la supranationalité, c’est le protectorat américain.

On a parfaitement compris donc pourquoi Asselineau et Philippot qui sautent comme des cabris au nom du Général font 1 % des voix. La masse veut la supranationalité et sans rire le protectorat américain avec ses armes qui ont cinquante ans de retard.
Dans le livre de Debré d’ailleurs le Général paraît souvent triste, distrait, impuissant (idem pour son fils avec qui j’ai eu l’honneur de discuter aux jardins du Ranelagh si chers à mon maître et ami Parvulesco) : il est en position non de gourou, mais de disciple anxieux et sans maître — comprendre ce que la France devient à cette époque, il faut l’oser en effet, pas vrai ?

Le général de Gaulle m’interrompt pour me demander si je crois possible de résister à ces forces. « Il n’y a que vous et moi qui pensons à l’Indépendance de la France. » Je lui réponds que nous devons être, en réalité, plus que deux et j’ajoute qu’il y aura tellement de déceptions à la suite de cette politique d’intégration qu’il ne faut pas douter d’être dans la vérité en expliquant qu’il faut faire l’Europe par l’association des États et non par la disparition des nations, à commencer par la disparition de la France.

Malheureusement les réponses sont et seront matérielles et matérialistes (Pompidou-Giscard — deux traîtres —, immobilier et nucléaire) :

« Que faire pour encourager ce mouvement ? » me dit-il. Je lui expose que les chemins sont clairs pour maintenir aux Français et à la France la volonté de demeurer une nation. Il faut poursuivre notre effort de modernisation industrielle. Il faut poursuivre notre volonté d’être une puissance militaire atomique et il faut aussi ne pas chercher à nous dégager de nos responsabilités africaines. Je lui expose que ses réticences à l’égard des réunions des chefs d’État africains d’expression française, réunions qui pourraient avoir lieu autour de lui, aboutissent à couper des liens qui pourraient être renforcés.

Le grand projet gaulliste est un leurre auquel Kerillis avait très bien tordu le cou.
De Gaulle échoue — mais il en ressort qu’on ne pouvait qu’échouer. Je confirme !
Sur le referendum — sa porte de sortie comme on sait — nous sommes clairement entendus :

J’expose au Général que le but de ma visite est de préciser les conditions qui peuvent permettre le succès, du référendum. Interruption du Général : « Je ne souhaite pas que le référendum réussisse. La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire et en face des appétits, des aspirations, en face du fait que toutes les sociétés se contestent elles-mêmes, rien ne peut être fait, pas plus qu’on ne pouvait faire quelque chose contre la rupture du barrage de Fréjus. Il n’y aura bientôt plus de gouvernement anglais ; le gouvernement allemand est impuissant ; le gouvernement italien sera difficile à faire ; même le président des États-Unis ne sera bientôt plus qu’un personnage pour la parade. Le monde entier est comme un fleuve qui ne veut pas rencontrer d’obstacle ni même se tenir entre des môles. Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin (p.112).

On répète parce que c’est merveilleux :

Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin.

Vive Pompidou, Beaubourg, Michel Sardou, la loi Veil et Emmanuelle.

C’est qu’il n’y a plus de religion. Debré ajoute ces lignes stupéfiantes :

Le Général redit son analyse. Ce qui paraît le frapper le plus c’est le fait que les sociétés elles-mêmes se contestent et qu’elles n’acceptent plus de règles, qu’il s’agisse de l’Église, de l’Université, et qu’il subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où le monde des affaires permet gagner de l’argent et d’avoir des revenus. Mais sinon il n’y a plus rien (p. 122).

C’est le Kali Yuga, donc on ne peut rien faire — à part se remplir les poches, en bon vaishya. On peut se demander quand même pourquoi la masse des couillons ne réagit plus. C’est ce que fait le Général :

Le Général m’interrompt pour me dire, à la suite des exemples que je lui donne : “Comment se fait-il que les chefs d’établissement ou les recteurs n’interviennent pas ?” Je rappelle au Général ce que je disais tout à l’heure. L’autorité n’existe plus de par la volonté délibérée du ministère de l’Éducation nationale et j’ajoute en outre que, pour ce qui concerne les activités socio-éducatives. Les chefs d’établissement ont des instructions formelles de ne point intervenir. Je regrette d’autant plus cette abdication et cette complicité que l’on sent les prodromes d’une réaction. Le corps enseignant, même dans ses éléments gauchisants, ne comprend plus cette anarchie et s’émeut de ses conséquences.

Et puis de Gaulle comprend ensuite que la famille disparaît, qu’elle n’est plus la structure unifiant la société chrétienne — puisqu’il n’y a plus de société chrétienne :

Le Général me dit : “Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ?
La vie familiale aujourd’hui n’est plus celle d’hier. L’évolution fait que l’État, le corps enseignant ont pris une responsabilité de plus en plus grande à l’égard des enfants. C’est là une situation à laquelle les familles se sont peut-être trop facilement habituées. Au surplus les réactions des parents se dispersent dans toute une série de directions : le programme, les examens, le comportement des professeurs, et, de ce fait, quand elles s’orientent contre certaines dégradations de l’enseignement, n’ont pas la même force (p. 174).

La famille, seul État qui crée et aime ses citoyens (Chesterton), va disparaître.

C’est là que je cesse toute critique à son encontre (ce qui m’énerve c’est son culte). Il fallait passer le témoin aux Giscard et aux soixante-huitards. La France moderniste, progressiste et républicaine voulait son Kali-Yuga.

À ce propos et grâce aux talents de Tetyana j’ai scanné la page de Daniélou sur cette question transcendantale :

C’est armé de ce bagage que j’ai commencé à reprendre contact avec l’Europe qui m’est apparue comme une région malade, atteinte d’une sorte de cancer qui fait que certaines cellules se développent de façon incontrôlée et contaminent peu à peu les autres. Ce développement a forcément une limite. L’espace vital est de plus en plus réduit pour chacun dans ces énormes termitières qui recouvrent peu à peu les campagnes et les forêts. Certains aspects de la vie prennent une place démesurée par rapport à d’autres, créant un profond déséquilibre. La recherche de la prospérité étouffe celle de la sagesse et du bonheur de vivre. Je me suis interrogé sur les raisons qui rendaient les Occidentaux modernes si agités et en somme assez rarement heureux.

Daniélou prévoit même l’autodestruction européenne que nous vivons — et qui promet d’être inévitable et épouvantable, tant la masse zombie de la société de consommation se laisse faire :

Les Aryens dont sont issus la plupart des peuples qui ont dominé l’Europe, les Achéens, les Doriens, les Celtes, les Romains, les Germains, les Russes, sont des peuples de prédateurs. Ayant récemment envahi une grande partie de la planète, peuplé les Amériques et l’Australie, imposé leurs langues à l’Afrique et parfois même à l’Asie, ils ont atteint une limite et leur force d’expansion se retourne contre eux-mêmes. Il semble peu probable qu’ils arrivent à se contrôler. C’est un vaste problème d’histoire. Lorsque l’équilibre naturel est rompu, certaines espèces animales tendent à se multiplier jusqu’au point où elles se détruisent elles-mêmes…

De Gaulle et la vocation de la France ont disparu dans les années soixante (mon enfance) comme le christianisme. On demande à Bruckberger de compléter (voyez mes textes). Il cite Lévi-Strauss dans une interview inouïe. Prince de la science humaine, le vieux savant juif devenu marginal génial répond courageusement à une stupide interview catho :

Je vous dirai que ce qui se passe dans l’Église depuis le dernier concile me trouble. Il me semble vu de l’extérieur, que l’on appauvrit ou que l’on dépouille la foi religieuse (ou son exercice) d’une très grande partie des valeurs propres à toucher la sensibilité, qui n’est pas moins importante que la raison.

LE JOURNALISTE : Par exemple ?

C. LÉVI-STRAUSS : C’est vraiment l’appauvrissement du rituel qui me frappe. Un ethnologue a toujours le plus grand respect pour le rituel. Et un respect d’autant plus grand que ce rituel plonge ses racines dans un lointain passé. Il y verra le moyen de rendre immédiatement perceptibles un certain nombre de valeurs qui toucheraient moins directement l’âme si l’on s’efforçait de les faire pénétrer par des moyens uniquement rationnels, Louis XIV dit, dans son testament, en de s’efforçant justifier e cérémonial de la Cour, des choses assez profondes : qu’on ne peut pas demander à tout le monde d’aller au fond des choses Il faut qu’il y ait des expressions sensibles qui ne passent pas le biais de la connaissance discursive.

LE JOURNALISTE : Vous pensez que l’affadissement du rituel d’un groupe social est le signe d’une crise de son système des valeurs ?

C. LÉVI-STRAUSS : J’entends bien que tout rituel doit évoluer. Une société religieusement vivante serait une société capable d’enrichir son rituel. Mais les tentatives de renouvellement du moins ce que j’en vois quand j’assiste à des messes d’enterrement ou de mariage ne paraissent pas très convaincantes.

Et le courageux Bruckberger, disciple de Bernanos, de conclure :

On ne peut dire plus clairement, ni avec plus de prudence et de gentillesse, qu’en France, la réforme liturgique issue du dernier concile est un fiasco. Un grand savant agnostique s’en dit troublé. Nos évêques, eux, n’en sont nullement troublés : même si elle devait entraîner la mort du patient, ils nous forceraient à tenir la bouche ouverte jusqu’à ce que toute la potion soit avalée. Un grand savant explique ce qu’Aristote nous avait depuis longtemps appris : il n’est rien dans l’intelligence qui ne soit d’abord tombé sous les sens et que tout ce qui touche la sensibilité, surtout si ça vient de loin, doit être modifié avec la plus grande prudence.

Flanqué de tels esprits, le Général ne pouvait qu’exhaler cette grandeur triste (pensez au mage Taliesin) que j’ai retrouvée dans les traits de son fils — honoré par une lettre de Vladimir Poutine lors de son centenaire (les démons doivent en trembler encore), quand je parlais avec lui aux jardins du Ranelagh.

À nous d’en finir maintenant avec les démons déchaînés de l’enfer et de la médiocrité.

[Note de Joseph :
Le Général était certainement bien conscient de la puissance des forces matérialistes en jeu et contre lesquelles, même à son niveau il n’a pas pu faire grand-chose. Par ailleurs, la présence d’un Malraux à ses côtés tend à démontrer qu’il ne s’est pas nécessairement entouré des meilleurs esprits, de même que Poutine peut avoir des conseillers ou des ministres enténébrés. Le Kali Yuga représente aussi l’avancée des ténèbres et il faut de puissantes lumières pour percer ces dernières. La flamme de bougies ou du mental n’y suffit pas en dehors d’un périmètre fort limité. Ce n’est probablement pas pour rien que l’Apocalypse prophétise que seul le Messie fera tomber Babylone. Même ses témoins sont ou seront vaincus. Le Christ, si je ne m’abuse, se présentait comme la Lumière du monde et il était parangon de Vérité. Lumière et Vérité sont étroitement liés. Dans un monde d’obscurité (du fait de la seule prise en compte de la Matière), nous faisons face au Mensonge, au Malin et à l’exaltation du Moi. La Lumière, la Loi (naturelle et universelle) et Lui ne sont plus que rarement reconnus.]




Nous tuer en douceur

[Source : off-guardian.org]

Par Todd Hayen

Depuis un certain temps, nous sommes exposés à une myriade de tueurs silencieux. Il s’agit des assassins subtils du corps physique et de l’esprit.

J’avais l’habitude de penser que la plupart de ces tueurs n’étaient pas intentionnels et qu’ils étaient simplement le résultat de l’ignorance ou d’une compréhension inexistante du monde non matériel de l’esprit. Je pensais également que la science était plutôt inapte à détecter les changements subtils d’émotions, comme la dépression ou le fait de « ne pas se sentir bien ». Toutes ces « mesures » étaient tout simplement trop nuancées pour être prises en compte dans leurs calculs.

Aujourd’hui, je pense qu’une grande partie de ce dont je parle est intentionnelle. Nous sommes intentionnellement éliminés ou, à tout le moins, intentionnellement rendus malades. L’humanité est délibérément assassinée.

C’est une hypothèse plutôt radicale, n’est-ce pas ? Mettons-la de côté pour l’instant si cela vous dérange. Je peux avancer de bons arguments même si vous n’êtes pas prêt à accepter cette notion extrême. Et, comme l’éminent psychiatre suisse Carl Jung le disait souvent à ses patients, « Je peux me tromper ».

Il y a beaucoup de choses évidentes dans le monde qui nous tuent en douceur… et pas toutes en douceur. La pollution en est une importante : l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons sont toxiques, et probablement plus toxiques que ce que l’on veut bien nous faire croire (c’est la partie « en douceur »). Ensuite, sur la liste des produits toxiques, il y a la plupart des aliments que nous mangeons, le plus évident étant la restauration rapide, le moins évident étant les aliments transformés, et le coupable le plus discret étant les OGM. Il existe également d’autres « tueurs évidents », mais je n’ai pas la place de les inclure tous.

Parmi les éléments moins évidents, qui peuvent poser problème à certains d’entre vous, il y a des choses comme la 5G et, en fait, toute pollution par les CEM [champs électromagnétiques], y compris les ondes radio. La plupart des médicaments sont toxiques, les médecins eux-mêmes peuvent être très toxiques et coupables de nous tuer en douceur, même si je parierais que la plupart d’entre eux le font involontairement (combien de fois avez-vous lu des statistiques selon lesquelles les « décès dus aux médecins, aux hôpitaux et aux produits pharmaceutiques » se classent parmi les cinq premières causes de mortalité dans le monde ?) Il y a tellement de choses sur cette liste qu’il faudrait des volumes pour les présenter toutes.

En fait, je ne serais pas surpris que chaque chose que nous rencontrons chaque jour soit chimiquement toxique d’une manière ou d’une autre (ce qui signifie qu’elle est responsable de la destruction des tissus de notre corps physique). C’est amusant.

Je pense que beaucoup de gens ne sont pas vraiment conscients de la plupart de ces choses, ou pensent que les dommages qu’ils peuvent infliger sont si minimes qu’ils ne représentent pas grand-chose. Comme on dit, les choses s’accumulent.

Encore une fois, il s’agit de choses dont la plupart des gens ont au moins entendu dire qu’elles pouvaient être mauvaises. La plupart d’entre eux, encore une fois, pensent probablement que les pouvoirs en place n’autoriseraient pas la diffusion de choses qui pourraient vraiment nous nuire. Je veux dire, vraiment, il y a tellement d’agences gouvernementales qui réglementent ces choses et font tout ce qu’elles peuvent pour nous empêcher de nuire. Hum ! Hum ! Vraiment ? Comme je l’ai déjà dit, si vous croyez cela, j’ai une propriété en bord de mer au Nevada que je vous vendrai à bas prix. Ou est-ce le Kansas ?

Nous avons tous vu des films comme Erin Brockovich (2000) et Dark Waters (2019) qui montrent l’héroïsme d’individus luttant contre les grands méchants pollueurs et gagnant des millions de dollars pour leurs victimes. C’est très bien, il faut leur rendre hommage. Mais les méchants de ces films sont pour la plupart quelques niveaux en dessous des vrais coupables. Bien sûr, il y a des entreprises maléfiques et des PDG qui les dirigent. Ils font en effet partie du programme. Mais là encore, je ne m’étendrai pas sur le sujet.

Certains des plus grands tueurs en douceur sont les tueurs de la santé mentale, ainsi que les médicaments qui les accompagnent. Je mettrais également dans ce groupe les CEM tueurs mentionnés plus haut, et peut-être même certains polluants qui s’attaquent à notre esprit plutôt qu’à notre corps — personne n’y prête beaucoup d’attention — ainsi qu’aux effets subtils sur la personnalité, la cognition, etc. Par exemple, la plupart des discussions sur les effets néfastes des vaccins Covid portent sur la façon dont ils nous blessent physiquement. On entend peu parler des effets qu’ils peuvent avoir sur le cerveau (autres que physiques), la personnalité ou l’esprit. Oh ! mon Dieu, non ! Rien de tout cela — ce n’est pas important.

Les êtres humains sont des biosystèmes assez subtils, et il ne s’agit là que de notre partie physique. La partie mentale/émotionnelle est également très subtile, et la partie spirituelle est si subtile qu’elle est totalement ignorée. Même les deux premières, physique et mentale, sont largement ignorées. La seule partie à laquelle on accorde un peu d’attention est la partie émergée de l’iceberg. La majorité de ces systèmes se trouvent sous le niveau de la conscience brute, mais ces niveaux cachés ont plus d’influence sur le bien-être de la personne que la partie relativement petite de l’iceberg qui fait l’objet de toute l’attention.

Permettez-moi d’être un peu plus clair.

La médecine moderne est essentiellement une science des statistiques. La majorité règne ici, le milieu de la courbe en cloche [la courbe de Gauss1] est ce qui est pris en considération. Presque toutes les affirmations médicales sont exprimées en pourcentage. Quel pourcentage survivra à un cancer, à une maladie ou à une modalité de traitement ? Quel pourcentage sera encore en vie dans 5 ans, quel pourcentage souffrira d’effets secondaires, et ainsi de suite ? On accorde très peu d’attention aux valeurs aberrantes. En fait, certains effets secondaires se situent tellement en deçà d’une statistique pertinente qu’ils sont complètement ignorés ; pourtant, ces effets secondaires ignorés pourraient avoir un impact énorme sur la qualité de vie.

Voici un exemple : j’ai des dizaines de clients qui viennent me voir pour se plaindre d’une dépression. La plupart d’entre eux ne sont pas suicidaires ; ils ont simplement ce qu’ils définissent comme une vie de merde. Leur vie n’est tout simplement pas celle qu’ils avaient imaginée. Peut-être ne savent-ils même pas qu’ils sont déprimés, mais après une évaluation plus approfondie, il semble évident qu’ils ne sont tout simplement pas capables d’être pleinement heureux, motivés, curieux de la vie, ou même intéressés par la vie.

Ces patients ne présentent aucun des traumatismes typiques qui peuvent provoquer de telles plaintes. De quoi s’agit-il alors ? L’environnement (je ne parle pas du changement climatique) ? Oui. La culture ? Oui. La décadence et l’immoralité de la société ? Oui. La nourriture qu’ils mangent ? Oui. Les médicaments en vente libre qu’ils prennent ? Oui. Les médicaments sur ordonnance qu’ils prennent ? Oui, sans aucun doute.

Toutes ces choses les tuent — certaines de manière évidente, mais les vrais dangers sont les choses qui les tuent en douceur [ou « à petit feu »] — les choses dont on nous dit qu’elles ne sont pas importantes.

La médecine moderne considère qu’aucune de ces choses n’a une influence suffisamment importante sur le corps, l’esprit ou l’âme (ce à quoi aucun médecin ne prête évidemment attention) pour être dangereuse. Si, en tant qu’êtres humains, nous nous situons au-dessus d’un certain seuil de plaintes et d’affections, nous sommes considérés comme « normaux » et les plaintes et affections qui se situent en deçà de ce seuil ne sont pas statistiquement pertinentes. Mais elles s’additionnent.

Nous mourons alors plus jeunes que nous le devrions. Nous nous affaiblissons plus tôt que nous ne le devrions. Et même si notre corps peut continuer à fonctionner physiquement grâce aux miracles de la médecine moderne, nous sommes morts à l’intérieur, avec une âme empoisonnée, ainsi qu’avec un corps et un cerveau qui fonctionnent à peine, mais suffisamment pour que la plupart des gens pensent que c’est suffisant.

Vivre une vie qui a un sens et un but est en fait plus important que de vivre une vie avec un corps en pleine santé — et nous n’avons ni l’un ni l’autre dans le monde actuel. Nos âmes sont lentement tuées par une culture dépourvue de sens et axée sur le matériel, où le consumérisme est le nom du jeu de la vie. Je n’ai pas besoin d’énumérer les problèmes présents dans cette culture qui tue l’âme, mais à la tête de cette mort lente se trouve le mouvement vers le transhumanisme et la création délibérée d’un monde sans fondement moral.

Le corps physique est également tué en douceur par tous les agents toxiques susmentionnés auxquels nous sommes exposés jour après jour. La plupart d’entre eux sont lents et doux, et opèrent sans entrave sous le radar de la plupart des gens — et certainement sous le radar de ceux qui devraient surveiller de telles choses.

Est-ce intentionnel ? Sommes-nous soumis à ce lent génocide dans le cadre de l’effort eugénique mondial visant à débarrasser le monde des mangeurs inutiles ? Ou, plus horrible encore, à débarrasser le monde de tous les humains qui sont créés à l’image de Dieu, ainsi que de la nature elle-même ? Un programme qui apparaît clairement dans le tome de C.S. Lewis, That Hideous Strength [Cette force hideuse], ainsi que dans les œuvres de nombreux autres auteurs tels que George Orwell et Aldous Huxley.

Il est probable que tout ce que j’ai mentionné ici n’a pas été réalisé dans le cadre de cette funeste intention. Mais je suis prêt à parier que c’est en grande partie le cas (voir les travaux de David Icke). Il se peut que ce soit devenu la nature de la bête de créer une culture qui, dans son orgueil athée, ignore les subtilités de la vie et de l’existence.

La plupart des exemples toxiques que j’ai présentés ici sont le fruit d’une omission — par exemple, en omettant toute forme de diligence pour éviter leurs effets toxiques, ou en supprimant complètement les choses qui tombent dans les résolutions matérielles inférieures de notre expérience, les rendant statistiquement non pertinentes — si vous ne pouvez pas le voir clairement, alors ignorez-le simplement. De toute évidence, tout ce qui est « invisible », comme l’amour, la beauté, l’art, Dieu, l’unité et l’essence de la vie, est complètement et presque sauvagement ignoré. Tel est notre monde — une humanité qui se meurt tranquillement et doucement.


(1)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_gaussienne




Comment les militants trans ont infiltré la Haute Autorité de Santé

[Source : fdesouche.com]

Le Figaro




Trump était un grain de sable

[Source : infotrad.fr]

L’ancien président exécutif de l’ONU et du Club de Rome révèle comment Trump a interrompu la chronologie du plan qui aurait dû avoir lieu en 2016 sous la présidence d’Hillary Clinton

Le Général FLYNN (Michael T. Flynn) a posté cette vidéo sur Twitter demandant expressément d’écouter ce message au moins une deuxième fois pour en retenir le message.

“Écoutez très attentivement, en fait, il se peut que vous deviez écouter deux fois (c’est une courte vidéo). Voilà ce à quoi nous sommes confrontés. C’est pour de vrai, ils ne se cachent plus. Le siège est le WEF (Forum économique mondial ℹ️), il y a beaucoup de ces élites et ils croient qu’ils savent mieux que nous comment nous devrions vivre nos vies. C’est un avertissement pour tous les Américains qui pensent encore que Trump est le problème. Il s’est simplement mis en travers de leur petit plan. Réveillez-vous !”
Călin Georgescu (né en 1962) est un expert roumain de haut niveau en développement durable, reconnu dans le domaine, après 17 ans de service dans le domaine de l'environnement au sein du système des Nations unies. Georgescu a été nommé directeur exécutif de l'Institut mondial des Nations unies pour l'indice de durabilité à Genève et à Vaduz pour la période 2015-2016. Avant cela, il a été président du Centre de recherche européen du Club de Rome (2013-2015). Il est également membre du Club de Rome International en Suisse. (Source)



Zelensky « une honte pour le peuple juif » — Poutine

[Photo :
Le président russe Vladimir Poutine s’exprime lors de la session plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
Sputnik/Alexei Kudenko/Mikhail Korytov]

Le président russe a déclaré que le dirigeant ukrainien couvrait la « racaille » néonazie de Kiev.

Le président ukrainien Vladimir Zelensky fait honte à l’ensemble du peuple juif, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine, soulignant que Kiev fermait les yeux sur l’idéologie néonazie.

S’exprimant lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), le dirigeant russe a été invité à commenter les critiques formulées à l’encontre de l’objectif déclaré de la Russie de « dénazifier » l’Ukraine, les experts occidentaux estimant qu’une telle aspiration est ridicule parce que M. Zelensky est lui-même juif.

M. Poutine a répondu que ses amis de la communauté juive ne partageaient pas ce point de vue.

« Ils disent que Zelensky n’est pas juif, qu’il est une honte pour le peuple juif. Je ne plaisante pas, ce n’est pas de l’ironie », a déclaré M. Poutine. Il a souligné le fait que les autorités ukrainiennes actuelles célèbrent ouvertement les figures nazies, notamment les partisans de Stepan Bandera, un nationaliste ukrainien qui a collaboré avec le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le dirigeant russe a rappelé que sur les six millions de Juifs tués pendant l’Holocauste, 1,5 million étaient originaires d’Ukraine, les nationalistes ukrainiens étant largement impliqués dans les exécutions de masse.

Cependant, personne ne veut entendre dire que Bandera est un antisémite, car Zelensky lui-même est juif, a déclaré M. Poutine. « Mais par ses actions, il fournit une couverture à cette racaille », a déclaré le dirigeant russe.

Mardi, M. Poutine a fustigé la décision de Kiev de retirer des places publiques le dirigeant soviétique Vladimir Lénine — qui, selon lui, a fondamentalement fondé l’Ukraine — et de le remplacer par Bandera, qu’il a qualifié de « canaille et de fasciste ». À l’époque, il s’était dit « surpris » par cette décision, soulignant les racines juives de Zelensky.




La folie des grandeurs

[Source : politiquemagazine.fr]

Par Hilaire de Crémiers

C’est le régime qui la suscite. Celui qui tient le pouvoir, veut y briller comme un homme providentiel.

Vous écrivez toujours la même chose, nous dit-on. C’est évidemment parce que c’est toujours la même chose. Et qu’y peut-on ? La République française ne s’améliore pas, c’est un fait. Malgré la propagande éhontée du gouvernement et les propos rassurants du président de la République qui n’hésite pas à relever le ton jusqu’à l’exhortation et l’admonestation. Même les cérémonies funéraires en l’honneur des morts en service commandé servent à ce genre d’exercice : une explication des malheurs du temps qui ne sauraient relever de ses responsabilités !

Pourtant, les commentateurs du malaise français, indéniable et durable, et qui s’aggrave maintenant dangereusement, n’y vont plus par quatre chemins dans leurs explications qui se répètent, elles aussi, fort naturellement, et se croisent fort justement. Il suffit d’écouter — et ne serait-ce, pour prendre cet exemple, que sur l’actualité politique — un Mathieu Bock-Côté, une Charlotte d’Ornellas, une Gabrielle Cluzel, un Guillaume Bigot, un Yvan Rioufol, pour repérer de manière précise ce qui ne va plus — mais plus du tout — au royaume de France. Sans même chercher à citer ces dizaines d’autres brillants intervenants, particulièrement sur TVLibertés et sur Radio Courtoisie qui disent enfin tout haut ce qu’une bonne partie des Français pense tout bas. Car — et tout le monde le sait bien —, le contrat social du régime, renouvelé dernièrement, et qui est imposé aux Français, leur interdit de penser ce qu’ils pensent et leur commande de penser comme le régime leur signifie de penser. C’est ainsi, aussi monstrueux juridiquement que cela puisse paraître. Huxley et Orwell combinés ! Rien n’est plus évidemment contraignant aujourd’hui que cet impératif catégorique de la République. Chaque ministre y va de sa leçon et Madame Borne n’est pas en reste. Encore dernièrement. Dans sa fonction, elle désigne le Mal ; elle dit le Bien ; elle est le Bien. Comme son chef, Macron.

Interdit de pensée

Les analyses des commentateurs avertis qui dénoncent unanimement cette « bienpensance » officielle ne sont plus isolées. Loin de là ! Elles prennent leur force de tant de convergences. Elles ne changent rien au cours des choses — car ainsi va la politique démocratique ; mais elles témoignent. Et, à ce titre, depuis maintenant quelque temps, cette critique aiguisée et répétée fait peur à toutes les classes politiques et médiatiques qui vivent des illusions de leur domination et qui cherchent à justifier les principes sur lesquels repose leur pouvoir, cette autorité usurpée puisqu’elle s’érige au-dessus des contingences dont elle est issue, et qui autorise à se permettre tout, y compris le pire, pourvu qu’il aille dans le sens de leur démagogie ; en même temps qu’elle interdit formellement et métaphysiquement de penser, de parler, de s’exprimer, à ceux qui contestent un tel système. Jusqu’à interdire des réunions comme un colloque d’Action française ou vouloir supprimer un défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc — et qui n’a jamais causé aucun trouble public —, organisé par cette même Action française !

C’est ainsi que, devant ce qui s’annonce, tant d’essayistes essaient de voir clair. Christophe Guilluy avec ses Dépossédés, qui montre comment tout a été fait pour priver le peuple français de tout ce qui le constitue ; Patrick Buisson avec Décadanse après La fin d’un monde, qui relève toutes les causes — voulues — qui depuis cinquante ans détruisent systématiquement la société française ; Marcel Gauchet avec Le débat, qui porte un jugement de plus en plus sévère sur la politique macronienne et qui parle de « crise morale des institutions » ; Jérôme Fourquet avec La France sous nos yeux et L’archipel français, qui explique l’éclatement de la France et l’existence de communautarismes exacerbés et juxtaposés ; Pierre Manent avec sa Situation de la France, fort critique sur une fragmentation entretenue délibérément par des politiques aberrantes, promues par des philosophies totalitaires et exclusives, sous prétexte, ô paradoxe, de libéralisme progressiste ; Rémi Brague avec son dernier essai Sur l’islam où il énonce de simples vérités sur un sujet qu’il connaît parfaitement, mais que la pensée officielle refuse même d’entrevoir, alors qu’elle se nourrit de faux principes qu’elle applique dans l’éducation, la vie sociale, la communauté politique, si bien que rien ne résistera demain à un islam conquérant. Oui, ce sont cent auteurs de cette qualité qu’on peut aujourd’hui citer, à droite, à gauche, peu importe, même des Jacques Julliard, même des Rosanvallon, même des Peyrelevade, le vieux banquier de la gauche mitterrandienne, qui s’indignent de la situation actuelle et qui lancent de sombres pronostics sur la république macronienne. Éric Zemmour, déjà bien avant eux, avait dénoncé Le suicide français, Macron n’étant que l’aboutissement de cinquante ans de décisions politiques, économiques et financières sacrifiant la souveraineté française, l’indépendance nationale, les intérêts concrets du peuple français à la folie de pouvoirs supranationaux, considérés comme le nec plus ultra de toute conception politique ! L’évolution politique d’un Renaud Camus, homme de gauche s’il en fut et soixante-huitard, est en elle-même significative. On ne fait pas le bonheur d’un peuple contre la volonté d’un peuple, au risque d’annihiler ce peuple ou de le « remplacer ». Ça commence à se dire dans tous les milieux, y compris au centre, sauf à l’extrême-centre macronien ! Qui continue imperturbablement dans son déni de réalité.

La cause : la République

Il ne s’agit pas seulement de se contenter d’aligner des constats, ou des idées et des propositions. Il faut voir les liens de cause à effet. Cette politique dite nationale, malfaisante dans ses principes, incohérente dans ses applications, est le fruit direct du régime, pas seulement des hommes et des femmes qui nous gouvernent avec cette idée démiurgique de diriger l’ensemble de nos vies, de la naissance, possible ou non, à la mort organisée et préparée, de notre éducation, de notre instruction, de notre travail, de notre retraite, de nos droits classés, réglementés, bref tout, loi sur loi, décret sur décret, règlement sur règlement. Tout cela dans un désordre écrasant qui se veut un ordre. Ils n’ont tant de pouvoir que par la grâce de ce régime, car c’est une grâce pour ainsi dire religieuse d’adhésion au dogme fondamental de la République qui les investit de ce droit supérieur, littéralement exorbitant de tout droit et de toute norme naturelle, et qui tourne, sous couvert de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, principes abstraits, s’il en fut, et contradictoires, au totalitarisme le plus absolu, camouflé en libéralisme avancé, mais obligatoire.

S’ils sont là, ces bandes et ces clans improbables, d’aventuriers de passage, aux multiples ramifications d’affaires et aux collusions de toutes sortes — les commissions parlementaires saisies, Énergie et nucléaire, autoroutes, fonds Marianne, et autres McKinsey, n’aboutissent et n’ont jamais dans le passé abouti qu’à rien —, oui, s’ils sont là, c’est parce qu’ils correspondent aux intérêts de ce régime. Pas besoin d’être très finaud pour le saisir. Et c’est bien un régime politique — au sens étymologique du terme — qu’ils sont d’abord chargés de maintenir tout en développant son emprise, fût-ce aux dépens de la France et des Français. Leur République, d’abord. Écoutez-les tous, tant qu’ils sont ! Elle leur appartient ; elle est là pour eux comme ils sont là pour elle. C’est un pacte.

Ne pas comprendre ce lien nécessaire entre les institutions et ceux qui les tiennent et sont censés les représenter, c’est s’aveugler sur la véritable cause de nos maux. Et s’imaginer que le régime serait améliorable par de nouvelles équipes qui seraient dotées d’un sens politique supérieur, et qui s’empareraient de cet État tel qu’il fonctionne dans ses principes et sa pratique est l’illusion dans laquelle la France traîne régulièrement, en croyant qu’un coup de balai électoral suffira à régler le problème. Consultez les journaux de l’époque : on croyait la même chose en 1900 !

Le régime est constitutionnellement vicié et le système actuel en est devenu la naturelle expression. La France est mal représentée ; elle n’est même pas du tout représentée dans sa réalité ; les intérêts français ne sont pas pris en compte ; les ministères et les innombrables agences et autorités décident officiellement sur des normes qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt national. La famille française est sans cesse attaquée ; on connaît l’état de l’industrie et ce n’est pas le Choose France de Macron qui remédiera à une crise existentielle — la fabrication de batteries n’est rien en comparaison des destructions en cours —, sauf à brader la France à des intérêts étrangers, invités gracieusement à faire leurs emplettes chez nous et à toucher les subventions de l’État, puis à partir avec les technologies. L’agriculture française est abandonnée et voilà que Monsieur Moscovici, l’ancien commissaire européen, jouant de son autorité à la Cour des comptes, ne pense qu’à restreindre drastiquement l’élevage français. Tout est broyé, déstructuré. Même ce qu’on appelle les territoires. Le pouvoir législatif n’est qu’une figuration instrumentalisée par le gouvernement et les partis. Borne a, d’ailleurs, clairement signifié qu’elle préférait LFI au RN. Les LR malgré leurs propositions de lois sur l’immigration n’ont aucune illusion à se faire. Tant de querelles intestines pour aboutir à quoi ? Même la proposition de loi pour revenir sur l’âge de la retraite du groupe LIOT ne franchira pas le cap de la velléité parlementaire et ça risque de se voir dès le 8 juin.

L’exécutif est le maître du jeu ; et l’exécutif n’a plus aucun lien avec la France. Il se contente de pourchasser tout adversaire, en le qualifiant d’« ultra-droite ». Il trafique avec l’argent qu’il emprunte à coups de milliards pour dissimuler les effroyables problèmes qu’il accumule, avec l’intention de taxer ce que Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, appelle les ultra-riches, c’est-à-dire tous les braves gens.

Et, là-dessus, domine Macron. Un seul regard et vous comprenez tout de cet étrange gamin immature et forcené : il a reçu à part à son sommet de Versailles le 15 mai Elon Musk. La photo est parlante. Il est fasciné par la réussite de l’homme qui se croit fait pour dominer le monde et lui imposer sa loi dans tous les domaines, Tesla, SpaceX, implants électroniques, Twitter, etc. Tout est là. Il se rêve en Elon Musk de la politique, dans la libre affirmation d’une personnalité géniale faite pour fasciner l’univers. Et, donc, jusqu’au bout du monde. Et pourquoi pas alors un appareil d’État français pour transporter son ami Zelenski de sommet en sommet ? En se croyant ainsi l’indispensable maître de la guerre et de la paix. « Le problème avec la folie des grandeurs, c’est qu’on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie », disait le dessinateur argentin Quino qui, avec Sempé, se voulait un résistant de l’humour. Y a-t-il seulement un humour qui puisse résister à Macron ?




Attendez… vont-ils vraiment faire une Psy-Op avec les OVNIS ?

[Source : off-guardian.org]

De la Maison-Blanche aux dénonciateurs, tout le monde parle soudain d’extraterrestres… mais pourquoi ?

Par Kit Knightly

À la fin de la semaine dernière, il a été largement rapporté que le gouvernement des États-Unis avait récupéré un vaisseau spatial extraterrestre intact sur un site d’écrasement.

Cette prétendue révélation émane d’un certain David Grusch, un « ancien » agent du renseignement militaire, qui s’est transformé en « dénonciateur » et a déclaré à la presse que cet engin supposé « déformait le temps et l’espace », était « plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur » et rendait malades certains secouristes.

Aujourd’hui même, il a ajouté un élément à l’histoire, affirmant que le Vatican était au courant depuis la Seconde Guerre mondiale et qu’il avait aidé Mussolini à récupérer un OVNI abattu.

En supposant que rien de tout cela ne soit vrai, il ne s’agit pas d’un incident particulièrement remarquable en soi. Après tout, il arrive que des personnalités marginales se présentent comme « dénonciateurs » et racontent souvent des histoires ridicules sans aucune preuve à l’appui.

Ces événements peuvent se produire de manière organique ou être mis en scène par des agences de l’État, et dans tous les cas, la presse est toujours heureuse de leur donner de l’air parce que a) ils font diversion et b) ils discréditent les vraies « théories de la conspiration » par association.

Mais ce n’est pas ce qui semble se passer ici.

Pour commencer, Grusch n’a pas seulement bénéficié d’un espace dans les médias, ils lui ont accordé au moins un peu de crédit. Ils l’ont laissé parler sans se moquer de lui ni même lui poser beaucoup de questions.

Comparons la couverture médiatique d’un homme affirmant que le TARDIS [NDLR une machine à voyager dans le temps] existe littéralement à celle de médecins affirmant que les vaccins contre la Covid sont dangereux ou que les masques ne fonctionnent pas.

Les « vérificateurs de faits » de l’entreprise semblent avoir manqué une occasion, n’est-ce pas ?

Qui plus est, l’opération psychologique sur les OVNIS n’a même pas commencé avec Grusch. L’administration Biden a activement alimenté l’histoire des ovnis pendant des mois avant que Grusch ne se manifeste.

En juin 2021, les services de renseignement américains ont publié un rapport affirmant qu’ils étaient au courant de la présence d’objets volants inconnus dans l’espace aérien des États-Unis.

En janvier de cette année, le Pentagone a publié des dossiers affirmant qu’il avait connaissance de 247 « phénomènes aériens non identifiés » dans l’espace aérien américain pour la seule année 2021.

En février, Joe Biden a annoncé la création d’un nouveau groupe de travail chargé d’étudier ces OVNIS.

Ce qui est remarquable ici, c’est la façon dont la presse s’est emparée de la balle des OVNIS et l’a vraiment exploitée. Elle est omniprésente et, encore une fois, pas du genre « ha, les idiots croient aux extraterrestres ». Ils prennent le sujet au sérieux, ou du moins font semblant de le prendre au sérieux. Et, encore une fois, cette attitude est antérieure au « dénonciateur ».

En février, le Guardian a publié un article d’opinion du directeur de l’Association britannique de recherche sur les OVNIS, intitulé « La plupart des OVNIS — comme le ballon-espion chinois — peuvent être expliqués. Mais qu’en est-il des 2 % restants ? »

En avril, Live Science a posé la question suivante : « Les extraterrestres sont-ils réels ? »

Plus tard dans le mois, il a été révélé que six « lanceurs d’alerte d’OVNI » différents s’étaient déjà adressés à des membres du Congrès (Grosch était vraisemblablement l’un de ces six, les cinq autres n’ayant pas été nommés).

En mai, la revue Popular Mechanics — des « déboulonneurs » invétérés, voire éhontés, de la vérité sur le 11 septembre — a publié un article intitulé « 6 solides raisons de croire aux extraterrestres ». Plus tard dans le mois, le groupe de travail de la NASA sur les ovnis a rendu publiques ses conclusions.

Le lendemain du jour où Grusch a publié ses affirmations, un “crash d’OVNI” s’est produit à Las Vegas, au Nevada, et a fait la une des journaux internationaux.

Le lendemain, The Hill a rapporté que des sources internes affirmaient « que des informations sur les OVNIS avaient été cachées au Congrès de manière inappropriée ».

Aujourd’hui, The Independent s’efforce de répondre à la question qui devrait être sur toutes les lèvres : « Pourquoi tout le monde parle d’observations d’OVNI, alors qu’il n’y a toujours pas de preuves tangibles », tandis que Fox News diffuse des interviews de pilotes de la marine qui discutent d’« affirmations crédibles » d’observations d’OVNI et les qualifient d’« événements quotidiens ».

Même des voix issues de la sphère alternative droite/conservatrice, des personnes que l’on attendrait plutôt sceptiques, ont pris le train en marche.

Le refrain est que ces titres reflètent le fait que les États-Unis « admettent » quelque chose qu’ils ont précédemment nié, ou que ces informations sont divulguées contre la volonté du gouvernement (ou des mondialistes qui contrôlent ce gouvernement).

Cela n’a aucun sens. Les gouvernements n’« admettent » rien, pas même des réalités physiques indéniables comme la chute d’immeubles à une vitesse terminale. Ce que font les gouvernements, c’est utiliser le langage de l’« aveu » pour ensemencer des récits.

Cela n’a jamais été aussi évident qu’aujourd’hui.

Considérons que Grusch a déjà été autorisé à témoigner devant la Chambre des représentants. Un privilège qui n’a jamais été accordé à un sceptique sérieux du Covid ou à un adepte de la vérité sur le 11 septembre.

Pensez également que l’ancien avocat de M. Grusch était Charles McCullough, le tout premier inspecteur général des services de renseignement américains nommé par le Sénat de 2010 à 2017.

Il se voit offrir la plus grande tribune du pays, alors qu’il est représenté par d’« anciens » responsables des services de renseignement.

Est-ce ainsi que vous traitez un dénonciateur qui vous met dans l’embarras ou qui met en péril des plans secrets ?

Non, c’est ainsi que l’on traite un atout qui fait partie d’une histoire que l’on veut faire connaître au public.

Il est clair qu’il s’agit d’un déploiement narratif.

La vraie question est : pourquoi ?

Et, honnêtement, je n’en ai absolument aucune idée. C’est peut-être une distraction, mais c’est une carte étrange à jouer alors que nous avons déjà un « changement climatique » et une « opération militaire spéciale » en cours, sans parler des anciennes pandémies résiduelles et des nouvelles pandémies naissantes.

Non, l’argument de la distraction ne tient pas vraiment la route, mais les explications habituelles de l’argent ou du pouvoir non plus. Quelle législation les OVNIS peuvent-ils imposer ? Qui pourrait sérieusement essayer de prélever une taxe de défense contre les extraterrestres ?

Il est possible que Grusch soit un « kamikaze » du type que nous connaissons tous, qui finira par s’autodétruire et se révélera être un charlatan, avec des « révélations » selon lesquelles il est un sceptique de la Covid, un négateur du climat, un adepte de la vérité sur le 11 septembre ou un autre « théoricien de la conspiration » — faisant ainsi passer les mouvements pour la vérité pour des imbéciles et humiliant tous ceux qui l’ont soutenu ou cru.

Mais même cela est un peu exagéré pour l’instant, étant donné le nombre impressionnant d’appuis qu’il a déjà reçus de la part du grand public.

Il n’y a qu’un seul autre angle d’attaque auquel je pourrais penser, mais il est assez éloigné.

Dans le roman graphique Watchmen d’Alan Moore — avertissement spoiler, je suppose — le plan du méchant est de mettre fin à la guerre froide et de sauver l’humanité en organisant une attaque sur la Terre par une forme de vie extraterrestre pan-dimensionnelle. Sa théorie est que le fait de prouver que les extraterrestres existent et nous veulent du mal permettra d’unir le monde contre une menace commune et d’empêcher les États-Unis et l’URSS de nous envoyer tous dans l’oubli.

… étant donné le niveau actuel de folie mondialiste, peut-on totalement exclure qu’un groupe de réflexion du WEF ait testé cette idée et décidé qu’elle pourrait fonctionner ?

… cela fonctionnerait-il vraiment ?

Qui sait, le monde n’a plus de sens depuis longtemps.

Existe-t-il des formes de vie extraterrestres ? Sont-ils venus ici et ont-ils fait s’écraser leurs vaisseaux spatiaux depuis 70 ans ou plus ?

Je ne sais pas, mais j’en doute.

Mais je sais que — vrai ou faux — on n’en parlerait jamais dans les médias si cela ne servait pas à quelque chose. Et je sais que fonder vos opinions ou vos croyances sur ce que vous dit le gouvernement américain — ou tout autre gouvernement — est à la fois irrationnel et historiquement analphabète.

Les gouvernements du monde entier pourraient soudainement affirmer que les extraterrestres existent… mais ils ont tous affirmé que la pandémie existait aussi.

Jusqu’où iront-ils avec cette histoire ? Je n’en sais rien, mais je vous laisse avec ceci :

Au début du mois, le SETI a organisé un exercice consistant à imiter une transmission extraterrestre vers la Terre depuis Mars. C’est tout à fait remarquable, étant donné le pouvoir historique des exercices pour prédire l’avenir.

L’ironie suprême dans tout cela, c’est qu’à partir de maintenant, nous, les soi-disant « théoriciens de la conspiration », allons essayer de convaincre nos amis normaux que les extraterrestres n’existent pas. [NDLR Ou du moins que si l’on nous présente au cours des prochains mois ou des prochaines années un prétendu contact ou une prétendue invasion d’Aliens, il s’agira encore et seulement d’une Psy-Op ou d’un vaste canular. Cf. Le projet Blue Beam.]




L’effondrement n’est pas la véritable dystopie

[Source : unz.com]

Par Robert Stark

Jusqu’à présent, les années 2020 semblent plus chaotiques que les décennies précédentes. Sur la base de l’actualité, des données économiques et sociologiques et des cycles historiques tels que la théorie du quatrième tournant et les recherches de Peter Turchin, il semble qu’une crise historique majeure se produira au cours de cette décennie. En revanche, les années 2010 ont été très stagnantes, malgré la récession au début de la décennie et des mouvements politiques tels que Occupy Wall Street, le nationalisme et le populisme en Europe, les mouvements de Donald Trump et de Bernie Sanders, et le début du Grand Réveil. Si l’on considère spécifiquement les années, 2016 a été un tournant avec l’élection de Trump, 2017 a été quelque peu chaotique avec des conflits politiques entre antifa et l’alt-right, puis 2018 et 2019 ont semblé très stagnantes. Évidemment, 2020 a été une année chaotique avec la pandémie, ainsi que les émeutes de BLM et l’accélération de la politique woke et de la culture d’effacement, avec certains moments se sentant apocalyptiques. Toutefois, à l’exception du 6 janvier, 2021 a été une autre année de stagnation, avec l’assouplissement de la politique monétaire, le pic de la bulle de relance et l’euphorie des marchés. En 2021 également, la droite était totalement démoralisée et la culture d’effacement était devenue la nouvelle norme. Le chaos est revenu en 2022, avec le début de l’inflation et la guerre en Ukraine. Bien que cette année ait été marquée par une crise bancaire, la crainte d’un défaut de paiement des dettes, une crise de l’immigration, de nouvelles turbulences politiques telles que l’investiture de Trump et une instabilité politique accrue à l’étranger, les choses semblent à nouveau stagner dans l’ensemble, ou peut-être un peu plus calmes avant la tempête.

Les haussiers n’abandonnent tout simplement pas.
Source: Maverick of Wall Street

Il semblait initialement que le krach de la Silicon Valley Bank mettrait fin aux espoirs de reprise économique. Malgré les craintes récentes d’un défaut de paiement de la dette, les vulnérabilités majeures du système financier, la hausse des taux d’intérêt, les niveaux d’endettement sans précédent, l’inflation galopante et la pire inversion de la courbe des taux d’intérêt depuis plus de 30 ans, la propagande haussière reste très présente. On parle par exemple d’une légère récession, d’un atterrissage en douceur, d’un nouveau marché haussier, voire d’une récession évitée. L’optimisme des haussiers repose sur la combinaison de l’accord sur le plafond de la dette, des statistiques officielles du chômage qui restent basses, d’une légère baisse de l’inflation et de l’espoir d’une pause dans les hausses de taux de la Fed. Sans parler de la nouvelle menace d’un boom de l’intelligence artificielle qui sauverait l’économie et ouvrirait la voie à un nouveau marché haussier, ce qui ne fait que créer une nouvelle bulle sur les actions, en plus de la super-bulle existante. Cette propagande s’inscrit dans le droit fil de la fameuse déclaration de Janet Yellen selon laquelle nous ne connaîtrons plus jamais de crise financière de notre vivant, l’arrogance voulant que le système soit parfait pour résister à l’effondrement. Le point de vue le plus ridicule à ce jour est que l’économie se porte bien en raison des prix exorbitants des billets de concert de Taylor Swift, car il est évident que de nombreuses jeunes filles aisées utilisent la carte de crédit de leur père pour acheter des billets. Au contraire, cela ne fait que démontrer l’ampleur de la bulle de la dette et les niveaux élevés d’inégalité des revenus. L’ambiance actuelle me rappelle beaucoup l’optimisme du mois de janvier avant le krach bancaire, même si nous assisterons probablement à une répétition des cycles de proximité du krach imminent, suivis de plusieurs tentatives de reprise, avant l’inévitable grand krach.

Si les baissiers ont été justifiés par la trajectoire globale de l’économie, il est arrivé, ces dernières années, que les baissiers se trompent ou dépassent leurs prévisions quant à la gravité d’une crise imminente. Pour commencer, ils s’attendaient à ce que la crise provoque une dépression, alors qu’ils n’avaient pas prévu que les mesures de relance soutiendraient l’économie, du moins pour l’instant. On craignait également, y compris dans les grands médias, que la guerre en Ukraine ne provoque une famine mondiale, la pire de l’histoire moderne, à l’automne dernier. Toutefois, un accord a été négocié par la Turquie entre la Russie et l’Ukraine pour permettre l’acheminement en toute sécurité des céréales ukrainiennes par la mer Noire. La question est de savoir si un conflit prolongé, retardant la saison des semailles en Ukraine, entraînera une famine mondiale dans les prochaines années. On s’attendait également à ce que l’Europe connaisse une crise énergétique catastrophique l’hiver dernier, ce qui n’a pas été le cas non plus. Même la limitation de la production de pétrole par la Russie n’a pas fait grimper les prix du pétrole aussi haut que prévu. L’Europe a eu la chance d’avoir un hiver doux, d’avoir suffisamment d’essence et de gaz naturel dans ses réserves et d’avoir reçu une aide supplémentaire de l’Amérique, puisque Biden a épuisé les réserves stratégiques d’essence de l’Amérique. Dans l’ensemble, il s’agit d’une combinaison de certains problèmes de chaîne d’approvisionnement résolus à la suite de la pandémie et de la guerre, mais aussi d’une baisse de la demande mondiale et d’un simple coup de pied dans la fourmilière.

Pour que l’économie soit plus saine, il faut que les super bulles éclatent, et il en va de même pour les maux sociaux et politiques. Étant donné que la pandémie a surtout exacerbé les pires tendances des années 2010, telles que l’atomisation sociale, la crise de la santé mentale, la récession sexuelle, l’inégalité des revenus, la consolidation du pouvoir par l’establishment, la culture d’effacement, la décadence culturelle et le ras-le-bol général, la question est de savoir si un grave effondrement économique ferait disparaître les conneries de la société ou s’il ne ferait qu’aggraver ces problèmes. Un scénario d’atterrissage en douceur ou de stagnation économique exacerberait probablement les pires tendances existantes, c’est pourquoi je comprends tout à fait les catastrophistes et les accélérationnistes qui se réjouissent de l’effondrement. Cependant, les dissidents, qui sont souvent désespérés ou qui ont le sentiment que le système actuel leur est défavorable, s’imaginent que lorsque l’effondrement se produira, eux ou leur groupe d’appartenance s’en sortiront mieux ou seront libérés des systèmes d’oppression, ce qui est incroyablement naïf. Les dissidents n’ont aucun pouvoir institutionnel et cette mentalité de doomer [prophètes de malheur (ou d’apocalypse)] est très passive, répondant principalement à un besoin psychologique. Si la vie et la psyché intérieures d’une personne sont en proie au chaos, elle a tendance à vouloir voir la société froide et indifférente qui l’entoure s’effondrer également.

Les prophètes de malheur s’appuient sur le fantasme selon lequel un choc externe au système, ou un événement de type « cygne noir », entraînera l’effondrement de l’ensemble du système comme un château de cartes, mais le système s’est avéré beaucoup plus résistant que cela. La Californie montre qu’un système hégémonique libéral à parti unique peut durer beaucoup plus longtemps qu’on ne le pense, même s’il a été soutenu par les revenus de la Silicon Valley et par l’exode de la classe moyenne, qui a servi de soupape de sécurité en cas de mécontentement. Les propagandistes financiers qui parlent d’un atterrissage en douceur ont partiellement raison, dans la mesure où il s’agit d’un atterrissage en douceur ou d’une absence de récession pour ceux qui sont au sommet. En fait, l’Amérique fonctionne très bien pour ceux qui la dirigent, mais pas pour ceux qui n’ont ni pouvoir ni influence. La récession sévère qui s’annonce pourrait simplement se traduire par une augmentation de la dégradation des villes, des campements de sans-abri, de la mortalité due au désespoir et de l’inégalité des revenus, mais pas nécessairement par un effondrement du pouvoir institutionnel.

Message anonyme de 4chan datant de 2013

[Traduction automatique de l’image par Yandex :

]

Le prophète du désespoir, Michel Houellebecq, a été totalement justifié dans sa prédiction du début de la pandémie selon laquelle la vie après la pandémie serait « la même mais pire ». L’effondrement est souvent progressif et ne se produit pas du jour au lendemain. Il ne s’agit pas nécessairement d’un scénario à la Mad Max, mais plutôt d’une baisse de la qualité de vie pour la plupart des gens. Cela vaut même pour les pays du tiers monde qui se sont effondrés, comme le Sri Lanka, ou pour les niveaux d’inflation élevés que connaissent actuellement la Turquie et l’Argentine. « Le cauchemar n’est pas l’effondrement. Le cauchemar, c’est qu’ils réussissent la fin de l’histoire et que les choses empirent progressivement : plus de criminalité, plus de pauvreté, plus de dégénérescence, moins de services et une population incapable de faire autre chose que d’exiger de plus grandes doses de poison », tweete James Kirkpatrick, de l’association VDARE. En gros, un déclin progressif de la qualité de vie des gens ou un scénario de grenouille dans la casserole bouillante, où les gens s’habituent à la dégradation et n’atteignent peut-être jamais le point de rupture, mais se contentent d’ajuster leurs attentes et leurs normes. Les dissidents s’appuient sur ce fantasme du réveil et de la rébellion des masses, mais avec la baisse des salaires et l’augmentation du chômage, l’effet de levier est plus important pour les détenteurs du pouvoir et plus faible pour le peuple. L’élite politique doit tenir compte du fait qu’un certain type de krach économique signifie que les gens seront suffisamment désespérés pour travailler pour rien ou presque et renoncer à leurs libertés et à leur autonomie. La question est de savoir si les Américains, en particulier les Blancs de la classe moyenne, peuvent psychologiquement supporter le déclin et la transition vers un ordre post-américain.

Graphique de la Réserve fédérale sur l’évolution des réserves de change

Un scénario probable est celui d’un atterrissage presque en douceur de l’économie américaine, mais aux dépens du reste du monde, en abusant de la monnaie de réserve pour exporter l’inflation. Par exemple, les pays sont obligés de rattraper les hausses de taux de la Fed afin de sauver leur monnaie. Cela accélérera la crise des migrants et renforcera le ressentiment à l’égard de l’Amérique, avec le risque de représailles contre le dollar. L’Amérique entrerait en dépression si elle perdait son statut de monnaie de réserve, mais le dollar domine toujours les réserves de change, sans concurrent évident. Dans le même ordre d’idées, un boom de l’IA pourrait redresser l’économie après la récession, peut-être même une période d’expansion économique rapide, mais il exacerberait aussi l’inégalité des revenus et éroderait progressivement la valeur du travail.

Même s’il n’y aura probablement pas de défaut de paiement de la dette dans un avenir proche, le principal danger est que le Trésor soit contraint de vendre des bons et des obligations du Trésor, ce qui épuiserait les liquidités sur les marchés financiers, exacerbant ainsi la crise bancaire, pousserait l’immobilier commercial à la dérive et provoquerait une crise de solvabilité des régimes de retraite. Sans parler de l’exacerbation du piège financier dans lequel se trouve la Fed : si elle pivote ou renfloue les banques, l’inflation réapparaît, mais si les taux restent élevés, il y aura une crise de liquidité et de défaillance de la dette. Il est difficile de dire si ce sera l’événement financier qui provoquera le grand krach. Dans l’ensemble, la principale vulnérabilité de l’économie réside dans l’ampleur de l’endettement, tant public que privé, et la réponse sera probablement de gonfler le dollar pour rembourser les dettes massives.

Le krach a pris beaucoup plus de temps que prévu, c’est comme regarder de la peinture sécher, et j’en ai fini d’essayer de deviner quand ce méga krach se produira. En général, j’estime que la bulle économique est simplement davantage étayée et que l’inévitable est retardé, ce qui conduira à une crise économique bien plus grave. Cependant, que se passe-t-il si tout cela fait partie d’un déclin géré avec succès, ou d’une stabilité fabriquée, ce qui est vraiment déprimant et démoralisant ? L’Amérique est en déclin, mais il serait exagéré de parler d’effondrement. Il s’agit plutôt d’un processus pluridécennal à long terme, d’une décadence au ralenti, analogue au déclin de Rome en tant qu’empire tardif, dont la chute s’est étalée sur une très longue période. L’Amérique présente à la fois des avantages par rapport à d’autres nations et des vulnérabilités majeures.

[NDLR Ce qui a été prévu ou pressenti il y a plusieurs décennies par certains des premiers « complotistes » de l’histoire moderne est un scénario d’effondrement contrôlé.]




Pour les confus du genre




Maintenant, L’OMS veut un pass sanitaire mondial !

[Source : DME En Direct]

« Plus ça va [plus les choses avancent], et plus on a l’impression que les complotistes, c’est juste des gens qui ont vu les choses arriver six mois avant les autres. »

[NDLR Dans bien des cas, c’est même plusieurs années, voire décennies avant les autres, contre vents et marées.
Devinez pourquoi.]




Les nouveaux exemples pour les enfants

[Source : profession-gendarme.com]

Par Ronald GUILLAUMONT

Des individus nus dans un jardin avec sex-toys, devant des enfants

Après la séance avec une écharpe arc-en-ciel, l’indécence continue avec la présence d’enfants. Ce maire est tombé sur la tête ou ils sont tous comme ça chez les écolos ?

https://twitter.com/poliver69/status/1668508592394190849

La perversité n’a plus de limite !!! Après l’éducation sexuelle des plus jeunes enfants dans les livres et à l’école, voici « l’éducation en plein air »…

Je vous invite à voir cette publication sur Profession-Gendarme : NE TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS,

Vous y trouverez à la fin de cette publication ce lien : L’OMS et l’éducation sexuelle de nos enfants dans lequel vous y verrez les images proposées à vos petits.

Histoire, je l’espère, de vous choquer je place ci-dessous une image « très gentillette » par rapport à celles proposées que je vous laisse découvrir par vous-même sur le lien ci-dessus :

« Comment faire une pipe » ou plus précisément une fellation.

« Qui ne dit rien consent ! » Aussi en ne réagissant pas de manière déterminante, vous devenez « complices » de cette perversité qu’on leur inculque.

Voici à quoi conduisent les cours d’éducation sexuelle des petits enfants, les poussant à passer à l’acte :

Essonne : une enfant de 4 ans aurait été violée par deux autres petites filles de son école

Mathilde Joris 07/06/2023, 8:17



Comme le rapporte Le Parisien mardi 6 juin 2023, deux petites filles de 5 et 7 ans auraient violé une autre enfant de cette école maternelle de l’Essonne, sur le temps de midi. Les fillettes mises en cause ont reconnu les faits, en reportant la faute sur l’autre.

L’école maternelle Ferdinand-Buisson de Morsang-sur-Orge (Essonne) est sous le choc. Lundi 5 juin 2023, deux fillettes de 5 et 7 ans auraient violé une autre enfant, elle âgée de 4 ans, sur le temps de midi. Comme l’a rapporté Le Parisien mardi 6 juin 2023, les faits se seraient déroulés hors de la surveillance du personnel encadrant, sur le temps périscolaire après la restauration scolaire. Auprès d’un adulte de l’école,la victime aurait révélé avoir « mal aux fesses », ce qui l’aurait convaincu d’alerter l’infirmière scolaire pour faire des examens. L’auscultation aurait permis de déceler des rougeurs autour de l’anus. Avant d’être conduite aux urgences pédiatriques, l’élève aurait alors désigné les deux autres petites filles, qui auraient reconnu les faits face aux policiers dépêchés sur place, tout en se rejetant mutuellement la responsabilité.

Des mesures d’écoute mises en place dans l’école

Comme le complète Le Parisien, cette affaire se télescope avec une autre procédure. Âgée de 47 ans, la mère d’une des deux petites filles mises en cause a été placée en garde à vue pour avoir violemment giflé sa fille, lui causant un saignement de nez, après avoir été entendue à l’école par les fonctionnaires de police. Cette élève de la maternelle a été confiée à un foyer avec une ordonnance de placement provisoire. Pour l’heure, la justice doit suivre son cours. Si le parquet d’Évry ne s’est pas exprimé, le rectorat de Versailles et la mairie de Morsang-sur-Orge ont réagi auprès de nos confrères. Les familles ou élèves le souhaitant peuvent solliciter la cellule psychologique mise en place dès ce jeudi 8 mai 2020 dans l’établissement scolaire. De leur côté, les parents de la victime devaient rencontrer la maire Marianne Duranton (UDI) ce mercredi. « Notre rôle est d’être présents pour assurer aux parents que leur fille sera accueillie au mieux à l’école », a affirmé l’édile dans les colonnes du Parisien.

Source : Femme Actuelle


L’exhibitionnisme est considéré comme une « atteinte à la personne humaine »

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000021796946

Article 222-32

Modifié par LOI n°2021-478 du 21 avril 2021 – art. 12

L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Même en l’absence d’exposition d’une partie dénudée du corps, l’exhibition sexuelle est constituée si est imposée à la vue d’autrui, dans un lieu accessible aux regards du public, la commission explicite d’un acte sexuel, réel ou simulé.

[NDLR ici, l’homme est carrément tout nu – et devant des enfants!!!!]

Lorsque les faits sont commis au préjudice d’un mineur de quinze ans, les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende.




Virginie de Araujo-Recchia : une avocate qui se bat pour la protection des enfants

[Source : Nexus]

Interview par Marc Daoud

Avocate au Barreau de Paris, Virginie de Araujo-Recchia avait déposé de nombreuses plaintes pour « dérives sectaires » suite à l’application des mesures Covid. Aujourd’hui, elle s’implique également contre l’idéologie des droits sexuels des enfants en France. Nexus a pu l’interviewer au CSI de Saintes des 18 et 19 mai 2023.

◆ Du Covid aux droits sexuels

En partenariat avec d’autres avocats à l’international, Me Virginie de Araujo-Recchia a étudié l’impact des mesures Covid sur la santé publique et vérifié leur légalité. Par ce biais, elle a rencontré le Dr Ariane Bilheran qui, en plus du « totalitarisme », étudiait « les droits sexuels ». Elles ont pu collaborer dans un premier temps dans le cadre de la crise sur ces mesures liberticides, puis elles en sont venues à échanger sur l’influence de l’OMS et l’idéologie des droits sexuels en France.

👉 Voir l’entretien avec Virginie de Araujo-Recchia :

◆ des dérives en milieu scolaire

Maître de Araujo-Recchia explique :

« Bien que je ne sois pas spécialiste de but en blanc du sujet, j’ai décidé de m’y intéresser, notamment parce que des associations m’avaient fait part de cas graves de dérives au sein d’écoles. »

Il y a eu des interventions de thérapeutes dans différents établissements scolaires qui ont parlé aux élèves de sexualité en évoquant « des actes de copulation » de façon explicite et choquante devant des enfants parfois prépubères qui, selon des experts de l’enfance, n’ont pas la maturation psychologique pour entendre ce genre d’informations. Certains enfants ont dit vouloir se boucher les oreilles, avoir crié parce qu’ils ne voulaient « pas entendre ».

« On les a forcés et ça, ça n’est pas possible. Et tout cela vient de la propagation durapport Kinseyfinancé par la fondation Rockefeller. »

◆ qu’en dit le droit ?

Pour Virginie de Araujo-Recchia, il s’agit là de « maltraitance », « d’atteinte à leur dignité » et d’« outrage ».

« En matière pénale, on a quand même une atteinte à la moralité du mineur qui est vraiment claire et nette. »

« On ne peut pas porter atteinte aux enfants, les maltraiter, sous couvert de santé. »

« La Convention européenne des droits de l’homme — notamment sonprotocole numéro 1 additionnel— dit que l’État, dans son devoir d’éducation, ne doit pas contrevenir aux convictions religieuses et philosophiques des parents. »

« Les parents, la famille, c’est la première cellule de la société. […] Les parents sont protégés tant par le Code civil que par laConvention internationale des droits de l’enfant»

À propos du tableau « pédopornographique » visible au Palais de Tokyo à Paris depuis le 17 février 2023, exposé selon la ministre de la Culture pour dénoncer les crimes de guerre, Me de Araujo explique :

« […] C’est contraire à la loi, notamment à la liberté de la presse,articles 23 et 24, qui nous disent qu’on ne peut pas diffuser des images, des propos pédopornographiques ou qui font l’apologie d’agression sexuelle. »

« L’idée, c’est de rappeler quelles sont les règles parce qu’on a tendance à les oublier depuis plusieurs années maintenant, afin que les familles soient informées. »

◆ D’autres domaines tout aussi effarants pendant la crise Covid

En pleine crise Covid, « on a fait ça quand même en France, injecter des doses d’adultes à des enfants ». Des dizaines de milliers d’enfants ont été concernés, tout comme par le port du masque. Me de Araujo-Recchia rappelle aussi le droit aux jetons qu’avaient certains élèves pour pouvoir aller respirer un peu sans masque, sachant que le Covid « n’était pas une maladie pédiatrique ».




Jules Ferry raciste ? Vraiment ?

Misère de l’anachronisme sur le site scolaire Lumni : Jules Ferry serait « raciste »…

Par Lucien SA Oulahbib


Est raciste pourtant celui qui prétend que sa « race » est intrinsèquement (génétiquement) « supérieure » ET donc doit se protéger de tout mélange impureté éliminant tout contact avec les « races inférieures », rien de tel chez Jules Ferry, contrairement à ce qu’assène le Quiz du site scolaire Lumni, car lorsqu’il écrit, à l’époque, fin du 19e siècle ceci (Jules Ferry 28 juillet 1885) :

« Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l’histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l’esclavage dans l’Amérique centrale, ils n’accomplissaient pas leur devoir d’hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je soutiens que les nations européennes s’acquittent avec largeur, grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur de la civilisation. »

il ne s’agit pas de « droit » sur les « races inférieures », mais « vis-à-vis » d’elles, face à face en quelque sorte, au sens de les hisser au niveau « supérieur » en matière de techniques : routes, canalisations, hygiène, instruction (ce qui décupla leur démographie…). La « civilisation » à cette époque signifie partager le génie technologique français qui bat son plein, et non pas imposer une domination en soi pour réduire les « races inférieures » en esclavage comme le firent les « soldats et explorateurs espagnols » déplore Ferry (faisant un peu de l’anachronisme lui aussi, car les Mayas et les Aztèques avaient eux aussi des pratiques esclavagistes et faisaient des sacrifices humains)…

Si Ferry avait été dans cet esprit-là, il lui aurait été loisible de prôner une importation massive d’Africains dans les mines de charbon qui tournaient à fond à la fin du 19e siècle au lieu d’y voir des enfants de 8 à 12 ans… qui seraient morts de faim s’ils ne l’avaient pas fait tant l’agriculture n’avait pas besoin tant de bras à l’époque… On ne comprendrait pas également pourquoi tant d’Irlandais sont partis aux USA mourant de faim dans leur pays aux plants de pommes de terre dévorés, décimés par le doryphore…

Il faut donc savoir raison garder : « inférieur/supérieur » servaient plutôt de concepts quantitatifs logiques (« si a alors b ») et mathématiques (« N+X > N+1… ») ce qui n’avait rien de « raciste » au sens du djihadisme islamique ou de Drumont, du nazisme, et de l’actuelle « théorie critique de la race » posant en gros « le » Blanc comme unique cause du mal sur Terre et employé jusque dans les manuels et sites scolaires aujourd’hui par les néo-léninistes se recyclant au service des globalistes nihilistes (nervis de la Secte…)…

Or, ceux qui employaient les concepts de « races inférieures et supérieures » constataient surtout qu’il existe une espèce de « transfert de puissance » (ou translatio imperii) impliquant que la civilisation triomphante du moment ayant supérieurement démontré sa force se « doit » (ou raison/éthique : si a alors b, si et seulement si a doit aller vers b) de la partager, du moins du point de vue humaniste ce socle de la Modernité (que l’on peut rejeter…).

Ce qui ne veut pas dire que dans ce « transfert » il n’y ait pas des « abus » humains trop humains ; sans oublier leurs conséquences « citoyennes » mal calculées (comme aujourd’hui avec un universalisme dévoyé) et déjà vues cependant en Grèce ancienne et sous la Rome Antique : comment en effet se comporter avec le « Métèque », surtout lorsqu’il ne veut pas (plus) s’assimiler ?… Telle est LA question : être ou ne pas être (Hamlet) ou seulement exister comme consommateur sous casque azerty virtuel.

Si la pierre existe, elle n’est pas (même lorsqu’elle roule et devient Lord…)