Bientôt un compte carbone individuel pour traquer ses émissions de CO2 ?

Les pays, les régions, les départements, les villes, les entreprises se sont fixé des quotas d’émission de CO2 à ne pas dépasser. De nombreux experts, spécialistes de l’énergie, écologistes, hommes politiques pensent désormais que les individus devaient prendre leur part dans le combat que la société est en train de mener contre le réchauffement climatique et ont pensé à la création d’un compte carbone individuel. Décryptage.




Soupçonné de racisme, il est privé de sa maison connectée par les nouvelles technologies

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

C’est une histoire surréaliste, ou plutôt dystopique, qui nous est racontée. Aux États-Unis, suite à un simple malentendu en son absence, le propriétaire d’une maison connectée a été suspecté de propos racistes par Amazon. Suite à cela, le propriétaire de cette maison s’est vu privé de l’usage de sa maison connectée et de tous ses matériels connectés pendant près d’une semaine, le temps de prouver que l’accusation était fausse. Que se serait-il passé si Amazon avait estimé que l’accusation était fondée ?

Cette affaire démontre le pouvoir de plus en plus totalitaire accordé aux multinationales qui contrôlent les nouvelles technologies et ont désormais les moyens de vous surveiller en permanence.






Les bizarreries de Marburg

[Source : neosante.eu]

[Illustration : PHOTO THOMAS W. GEISBERT, UNIVERSITÉ DU TEXAS, VIA ARCHIVES DU NEW YORK TIMES]

Par Yves Rasir

Les paris sont ouverts : Marburg ou grippe aviaire ? Dans ma lettre du 29 mars, je pariais que la seconde serait le prochain épouvantail brandi par les plandémistes pour faire avancer l’agenda mondialiste de contrôle numérique sous prétexte sanitaire. Je misais sur la maladie des volatiles, car la perspective d’un double jackpot — les vaccins pour animaux et pour humains sont déjà prêts — doit certainement faire frétiller les cercles pharmafieux et les politiciens qui leur servent d’hommes (ou de femmes) de main. Mais réflexion faite, je me demande si le virus de Marburg ne va pas dribbler celui prétendument transmis par les oiseaux. Pour terrifier les foules et imposer de nouvelles injections expérimentales assorties d’un pass vaccinal, le premier ferait finalement mieux l’affaire.

Un épouvantail de rêve

Du nom de la ville allemande où il a été identifié en 1967, le Marburg est en effet un spectre idéal pour semer la panique et justifier une nouvelle vague d’hystérie totalitaire. D’abord, c’est un virus filiforme de la même famille qu’Ebola et qui est supposé causer les mêmes symptômes impressionnants : forte fièvre, troubles neurologiques violents et multiples hémorragies internes souvent mortelles. Les malades finissent par se vider de leur sang via tous leurs orifices, et notamment les yeux, ce qui a le don d’épouvanter le personnel soignant. Étant donné que la fausse pandémie covid n’a pas pris en Afrique, le Marburg est un bon candidat pour corriger ça et pour inclure le continent noir dans le programme vaccino-terroriste. Comme par hasard, la Tanzanie est l’un des trois pays, avec le Ghana et la Guinée équatoriale, où le virus serait réapparu en 2023 et aurait fait quelques victimes. Or l’on se souviendra que l’ancien président tanzanien avait ridiculisé l’affolement covidiste en faisant tester des chèvres et des papayes et en dévoilant que leurs tests PCR étaient positifs. Son mystérieux décès et son remplacement par une ministre inféodée à l’OMS a permis de briser net cet embryon de sédition africaine. C’est aussi en Tanzanie qu’ont démarré les essais cliniques de l’un des 28 (!) vaccins postulant à homologation contre la pandémie pressentie. En Occident, l’épouvantail viral pourrait également convenir puisque la mini-épidémie de Marburg avait quand même tué 7 des 33 Allemands touchés et que le scénario d’un accident de labo a été évoqué à l’époque et est toujours évoqué dans la complosphère. Pour embarquer celle-ci dans le narratif virophobe, le cousin germain d’Ebola est parfait puisqu’une théorie circule aussi sur internet selon laquelle il est une arme biologique fabriquée au départ par des chercheurs soviétiques, lesquels auraient manipulé et croisé le virus avec celui de la variole. Pour faire bonne mesure, il existe également la thèse que les fièvres hémorragiques seraient issues de recherches américaines initiées à Fort Detrick et poursuivies en Sierra Leone, épicentre de la première « pandémie » ébolesque. Bref, c’est le scénario idéal pour décupler la hantise des « gains de fonction » et entretenir la paranoïa pasteurienne envers les « ennemis invisibles », qu’ils soient naturels ou militarisés.

Une hécatombe qui pose question

Et si on allait voir ce qui s’est réellement passé à Marburg en 1967 ? Selon le récit communément admis, l’épidémie a démarré avec l’arrivée d’une centaine de singes verts en provenance d’Ouganda. La moitié des primates était déjà morte ou mourante à l’atterrissage à Francfort, puis les chercheurs et ouvriers allemands auraient été contaminés en manipulant les tissus simiens infectés. C’est notamment la narration adoptée par l’immunologiste Norbert Gualde dans son ouvrage « Comprendre les épidémies ». Dans son livre « Virus », l’écrivain scientifique Richard Preston raconte pourtant autre chose : les singes étaient en bonne santé lorsqu’ils sont montés dans l’avion. L’auteur américain a certes quelque peu romancé son enquête, mais il a retrouvé le vétérinaire ougandais chargé d’inspecter les animaux expédiés. L’homme avait l’habitude de procéder à cet examen — plus de 13 000 singes étaient exportés chaque année de ce pays pour les besoins de l’industrie pharmaceutique occidentale — et il n’a rien remarqué de spécial concernant cette cargaison. Il a tamponné les papiers et donné son feu vert au décollage. Et quoi, les mammifères auraient eu le mal de l’air ou auraient mal digéré le plateau-repas ? Un virus implacable aurait réussi à décimer les cages en quelques heures de vol ? C’est ce que suggère Preston, mais que contredit la suite des événements. En Allemagne, personne ne semble s’être inquiété de cette hécatombe inédite. Comme d’habitude et sans protection particulière, les tortionnaires de labo ont utilisé les cadavres et tué les survivants pour prélever leurs précieuses cellules rénales.

Bouteille à encre vaccinale

Car c’est évidemment dans le cadre du développement de vaccins, en l’occurrence contre la polio, que les laboratoires Behring assassinaient les malheureux vervets et recyclaient leurs reins. Dans ce temple de la vaccinologie, il va de soi que les travailleurs étaient eux-mêmes « protégés » contre les fléaux viraux exotiques. Combien de valences et combien de doses ? L’info est impossible à retrouver. En revanche, Preston détaille le « menu » vaccinal reçu par les chercheurs recrutés aux États-Unis pour étudier Ebola au début des années 80 : ils étaient vaccinés contre la fièvre jaune, la fièvre Q, la virus de la vallée du Rift, les virus de l’encéphalite du Venezuela, de l’encéphalite équine de l’Est et de l’Ouest, la tularémie, l’anthrax, le botulisme et la rage, excusez du peu ! Quinze ans avant cette orgie de vaccins, dont Preston mentionne qu’elle a rendu sévèrement malade une vétérinaire de l’armée américaine « contaminée » par Ebola sans y être exposée, on peut imaginer que les collègues allemands recevaient moins d’injections à visée immunisante. Le délire viroparano n’avait pas encore totalement ravagé les cerveaux. Mais il est très probable que les laborantins teutons devaient déjà se prémunir contre toute une série de pathologies virales ou bactériennes. Or à l’époque, on employait déjà l’aluminium comme adjuvant immunostimulant et on ne lésinait pas sur le mercure comme conservateur des mixtures. L’empoisonnement chimique était probablement accompagné d’une agression génique puisque de l’ADN de singe vert se retrouvait dans les fioles. Selon la loi du karma, les tourmenteurs de singes auraient ainsi « payé » par où ils péchaient. C’est en tout cas l’hypothèse que je vous soumets.

Une étrange coïncidence

Ma supposition n’est pas si insensée qu’elle y paraît au vu de l’incroyable « hasard » que j’ai récemment découvert : le site de production de Behring a été racheté en 2020 par BioNtech, cette « start-up » allemande elle-même rachetée par Pfizer pour mettre au point des vaccins à ARN messager, dont bien sûr celui contre le covid. Selon cet article de Daily Sceptic, c’est également à Marburg que Novartis, maison-mère de Behring, produisait ses vaccins contre la grippe, dont elle est le leader mondial. Pour acquérir les installations et le personnel, Pfizer/BioNtech a déboursé la bagatelle de 375 millions d’euros. Pourquoi, je vous le demande, dépenser une somme pareille si ce n’est pas pour récupérer un certain « savoir-faire » ? Au lieu de se lancer dans la course, la multinationale Novartis a d’ailleurs bizarrement coopéré avec sa concurrente Pfizer. Plus intrigant encore, les bâtiments de Marburg n’ont pas seulement été le théâtre de la première flambée filovirale de type Ebola. Bien avant ça, ils étaient occupés par la célèbre compagnie chimique IG Farben, qui y a fabriqué les vaccins expérimentaux testés sur les détenus du camp de Buchenwald pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? Comme si ça ne suffisait pas, le journal Epoch Times a récemment divulgué que de l’ADN de singe vert aurait été trouvé dans les vaccins covid Pfizer et Moderna. C’est ce qu’a affirmé le microbiologiste américain Kevin McKernan, ancien chercheur sur le génome humain au MIT, lors d’une réunion à la FDA, l’agence américaine du médicament. D’après Mc Kernan, le matériel génique provient du virus simien SV40, lequel est soupçonné de provoquer le cancer chez l’homme. Et si c’était vrai ? Sans adhérer à la théorie du germe pathogène et cancérigène, on peut concevoir que l’introduction de gènes de singe par effraction dans un corps humain ne lui fait pas du bien. Surtout si le produit charrie son lot d’adjuvants et de conservateurs chimiques, de nanoparticules lipidiques, d’ARN synthétique et d’autres saloperies encore. Pour mémoire, le SV40 avait déjà été accusé d’avoir déclenché, ou à tout le moins contribué à l’épidémie de sida via sa présence dans le vaccin polio inoculé au Congo belge. Selon la littérature médicale, les co-infections avec le HIV sont d’ailleurs très fréquentes. Ce postulat étiologique n’a évidemment pas mes faveurs, mais force est de constater qu’il y a toujours des cocktails vaccinaux et du matériel génétique de singe vert impliqués dans les maladies infectieuses « émergentes ». Les bizarreries de Marburg mériteraient assurément une investigation approfondie.




Notre époque pressentie par Barjavel en 1947




Selon le Dr P. Marik, l’objectif de Big Pharma est de nous rendre aussi dépendants que possible des médicaments

[Source : Etresouverain via PG]

Le Dr Paul Marik affirme que la médecine est contrôlée par l’industrie pharmaceutique et les grandes entreprises dont le but n’est pas de promouvoir la santé, mais de vendre des médicaments coûteux et de nous rendre dépendants d’eux jusqu’à notre mort. Presque tous les membres du Congrès ont été soudoyés par Big Pharma. Des maladies comme le diabète et le cancer peuvent être guéries.

[À partir de 0:46]






Pourquoi l’académie de médecine proclame-t-elle des positions contraires à la science sur les vaccins Covid ?

Par Gérard Delépine

Les communiqués successifs de l’Académie de Médecine sur les « vaccins Covid » sont particulièrement étonnants, car ils sont constamment contraires à l’éthique et à la science.

Que se passe -t-il dans cette vénérable assemblée pour qu’elle se transforme ainsi en représentante de commerce de Pfizer et de l’État ?

L’académie a violé l’éthique médicale et la convention d’Oviedo en demandant une « obligation vaccinale » pour un médicament expérimental

Dans son communiqué du 25 mai 2021, 12 l’académie a préconisé « de rendre le vaccin (Covid) obligatoire ». Pourtant il ne s’agissait pas de vaccin ni selon la définition de Pasteur et ni de celle de l’Académie Française : « microbe atténué ou même virulent ou produit microbien qui, injecté à l’homme ou à un animal, le prémunit contre la maladie que ce microbe pourrait provoquer », car ils ne contiennent aucun produit microbien.

Les premiers pseudo vaccins sont en fait des médicaments à ARN messager.

De plus en 2021 ces traitements étaient expérimentaux, car leurs essais phase 3 n’étaient ni terminés ni publiés, comme ils le sont d’ailleurs encore en juin 2023.3

Or l’éthique médicale rappelée par l’association médicale internationale, le procès de Nuremberg et la convention d’Oviedo signée par la France interdisent formellement toute obligation d’un traitement expérimental.

Les médecins académiciens ne pouvaient ignorer le caractère expérimental du traitement (facile à vérifier sur le site officiel américain « clinicaltrials.gov ») ni cette interdiction éthique formelle reconnue internationalement. Comment ont-ils pu violer ainsi l’éthique médicale ?

L’académie a demandé une « obligation » pour un médicament inefficace

Chacun connaît dans son entourage proche plusieurs personnes contaminées par le Covid alors qu’elles étaient à jour de leurs injections dont certaines en sont mortes. Les académiciens aussi vraisemblablement.

Mais dans son communiqué du 25 mai 2021, l’académie a prétendu que ces médicaments auraient « un taux d’efficacité de 90 à 95 % contre les formes graves de Covid-19 » reprenant ainsi, sans la moindre modération, les communiqués publicitaires de Pfizer. Or les données publiées de l’OMS sur Israël prouvaient déjà sans ambiguïté que les injections Pfizer étaient incapables de prévenir ni les contaminations :

Ni les formes graves qui conduisent à la mort

Alors comment les académiciens pouvaient-ils être aussi mal informés ?

Et pourquoi ont-ils prétendu que des taux de vaccinés de « 90 % de la population adulte ou 80 % de la population totale » seraient le « seul moyen d’atteindre une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie » alors que ces taux se sont révélés totalement incapables de le faire dans les pays qui les ont atteints ? Alors, qu’au contraire, les pays très peu vaccinés adeptes des traitements précoces ont bien mieux supporté l’épidémie.

Pour reprendre les termes du communiqué de l’académie : « l’obligation vaccinale qu’elle prônait n’était pas un gros mot » mais une colossale erreur contraire à l’éthique et aux données de la science. Comment peut-on faire confiance à une institution capable d’une telle bévue dans laquelle elle se complaît encore en 2023 ?

L’académie a suggéré des atteintes inusitées aux libertés fondamentales

Dans ce même communiqué, elle reconnaissait « une telle obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive ». Elle recommandait d’abord de l’imposer à « toute une série de catégories, à commencer par les professions essentielles (enseignants, professions de santé, police et fonction publique en général, services d’approvisionnement en alimentation, eau, énergie, argent liquide et matériel informatique) », puis aux «activités professionnelles comportant un contact avec le public (commerces, restauration, hôtellerie, établissements culturels et sportifs) », avant d’interdire « les activités comportant déplacements ou rassemblements les voyages internationaux, cures thermales, événements associatifs » et la reprise des études aux non-vaccinés « avant la rentrée universitaire 2021 ».

Les masques comme le pass vaccinal que l’Académie nationale de médecine avait « recommandé de mettre en œuvre sans tarder » se sont révélés totalement inefficaces contrairement à ce qu’elle avait affirmé.

Ce n’était pas le rôle d’une académie d’un pays démocratique de soutenir un tel ensemble de mesures tellement contraires aux libertés fondamentales. Mais l’académie l’a fait !

Le ministre Olivier Veran, qui les a mises en œuvre, vient d’être condamné le 13 juin 2023 pour abus de pouvoir par le Conseil d’État. Celui-ci a estimé qu’il est allé au-delà de ses prérogatives lorsqu’il a organisé le contrôle de l’obligation vaccinale des professionnels de santé libéraux, car il ne pouvait pas suspendre les remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien non vacciné, ni interdire à ces professionnels de se faire remplacer pendant leur suspension, ou encore les contraindre à fermer leur officine.

On pourrait croire qu’en 2020 nos académiciens, souvent très âgés, étaient terrorisés et qu’ils espéraient ainsi protéger leurs vies, mais pourquoi persistent-ils toujours dans le déni de réalité trois ans plus tard alors que l’échec complet des injections est maintenant évident et que l’obligation vaccinale Covid pour les soignants est abandonnée par tous les pays du monde qui l’avaient instaurée ?

En juin 2023, l’académie persiste dans ses erreurs et continue de désinformer. Le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 19 juin 2023 reprend les mensonges précédents et en rajoute !

Il prétend entre autres que :

« Le contexte endémo-sporadique actuel de la Covid-19 justifie le maintien d’une surveillance vigilante afin de restaurer l’obligation vaccinale par décret en cas de résurgence épidémique. »

Les académiciens paraissent ignorer que la poussée Omicron a octroyé à la population mondiale une immunité collective suffisante pour vaincre l’épidémie que la pseudo vaccination avait été incapable d’assurer comme le montrent les dernières données de l’OMS.

Le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 19 juin 2023 prétend encore contre toute évidence : « la période a été marquée par l’efficacité remarquable de la vaccination contre la Covid-19 », alors que les faits constatés montrent qu’il s’agit du plus sévère échec connu de la vaccination depuis qu’elle existe. L’épidémie paraît même avoir été favorisée par les injections, les pays les plus vaccinés, dont la France, ayant comptabilisé le plus grand nombre d’infectés par million d’habitants !

Comment la majorité jusqu’ici silencieuse des académiciens peut-elle laisser une minorité de membres trop liés aux firmes pharmaceutiques nier les faits constatés et se contenter de répéter le crédo de Pfizer au risque de totalement décrédibiliser leur institution ?

De plus, en continuant de recommander des traitements inefficaces qui entraînent parfois des complications graves (myocardites, mort subite, insuffisance rénale, etc.) l’Académie s’expose à d’éventuelles poursuites judiciaires pour désinformation mettant en danger de la vie d’autrui.

De la cécité à la propagande marchande vaccinale des certains académiciens… Jusqu’où ira la régression de l’Académie ?





Attali prophète ?

Ou très bien renseigné sur le plan mondialiste ?

Source : https://vk.com/video597468040_456252109
via Profession Gendarme

[Source : Divulgation.fr]






Michèle Rivasi interroge sur la mondialisation du certificat numérique européen




Des nihilistes contre la liberté d’expression

Les nihilistes Angot Attali Badinter Bruckner Bronner (etc.) contre la liberté d’expression

Par Lucien SA Oulahbib


Les masques tombent : des nihilistes, lyssenkistes, globalistes, néoléninistes viennent de signer une ignoble pétition contre la nomination d’un patriote français à la tête du JDD, pas ultra pour un sou, et juste désireux que la France ne devienne pas un terrain vague (d’où la condamnation de son ancien journal pour délit d’opinion) ; mais c’en est bien trop pour tous ces redresseurs de torses sommant la réalité de ne pas être ce qu’elle est (ce qu’il faut certes vérifier) mais seulement ce qu’ils disent (tout va bien, madame La Marquise… Ou tout ira mal si vous ne suivez pas mes injonctions et autres injections…).

C’est une véritable honte. Tous ces pourfendeurs de la liberté même de s’exprimer sont si lâches qu’ils insultent indirectement Voltaire et tant d’autres (Locke). Comment osent-ils parler « d’extrême droite » tout en pratiquant ce que celle-ci serait censée faire ou l’interdiction de diffuser de débattre ?… Les dénonciateurs énoncent par ce geste ce qu’ils sont : des censeurs (bonsoir !…).

Tous ces gens, à la pensée médiocre en réalité (au sens littéral de ne pas casser une patte à une mouche) malgré leur style ampoulé, tous ces Homais du Politiquement Correct à la française avouent qu’ils sont sortis et de la démocratie (depuis longtemps), et de la République au sens de la Politeia ou le fait d’être ensemble et pas seulement cohabiter. Des Français veulent rester français, voilà le drame pour eux voilà ce qu’ils appellent l’extrême droite…

L’implosion donc de la « gauche divine ». Ici gît ce que fut la pensée critique… Mais une autre pensée se lève, heureusement… D’où cette volonté farouche des ennemis de la liberté à la voir émerger.





S.O.S. Chaînes Infos

[Source : AVATAR Media et Nicolas Bonnal]

[Voir aussi :
L’effet CNN
et
L’implosion du Titan et le complot de la catastrophe du Titanic]




Cette période de démondialisation est temporaire : la « monnaie mondiale » arrive

[Source : aubedigitale.com]

Par Kane McGukin

Où allons-nous ? Difficile à dire, mais une chose est certaine. C’est un avenir qui semble bien différent du passé que nous avons connu.

C’est l’un des fondements dont Ray Dalio parle de temps à autre. Les gens et les sociétés ont tendance à s’habituer à la situation actuelle. Ils se laissent emporter par les bonnes et les mauvaises choses et s’attendent à ce qu’elles se poursuivent à l’infini, et c’est précisément à ce moment-là que survient le changement. Au moment où tout le monde s’attend à ce que l’ambiance actuelle se poursuive, elle bascule. Dans son article intitulé « Les changements de paradigme », il examine plus en détail certaines des ramifications de ce phénomène.

Depuis le début des années 1900, nous avons connu la mondialisation. Elle rapproche lentement les gens et les pays et les connecte, même au milieu des guerres et des périodes de protectionnisme. Nous avons mondialisé les personnes au début du XXe siècle, mais après les guerres (Première et Seconde Guerre mondiale), il était courant que les gens voyagent à l’échelle internationale, mais que les affaires restent essentiellement locales. Ce n’est que dans les années 80 et 90 que les entreprises ont vraiment commencé à se mondialiser, une fois que l’infrastructure numérique a été mise en place. Pendant la période intermédiaire, je ne peux qu’imaginer que l’on a eu l’impression d’assister à une démondialisation, comme on l’entend dire aujourd’hui. Et à certains égards, c’est vrai. Nous constatons que les gens recommencent à se localiser. Les confinements ont contraint les individus à rester sur place. Les chaînes d’approvisionnement se sont rompues et les pays ont commencé à reconsidérer la question de l’externalisation. Ils ont tous commencé à se retrancher et à ramener le travail à l’intérieur de leurs frontières afin de créer des protections et d’éviter les faiblesses évidentes.

Toutefois, je pense que cette période de démondialisation est temporaire. Elle ne sert qu’à ajouter une troisième jambe au tabouret, l’argent mondial.

C’est pour que nous puissions comprendre comment travailler dans un monde où les gens, les entreprises et l’argent sont globaux. C’est une période où nous pouvons définir de nouvelles règles nécessaires pour gérer un monde qui a besoin de beaucoup plus de liquidités, de nouveaux actifs financiers et de réseaux comme le Bitcoin, qui fonctionnent tous sur l’Internet. Comme dans les années 1940, je suppose que des consortiums se réunissent en secret pour réécrire et fixer de nouvelles règles. Des réunions du type Bretton Woods 2.0, où les parties en présence définissent la manière dont les capitaux circuleront et les pays qui seront les opérateurs de ce nouveau monde.

Pour la première fois dans l’histoire, les personnes, les entreprises et l’argent seront véritablement mondiaux par nature. Ils se déplaceront facilement d’une juridiction à l’autre. Ils circuleront comme de l’eau, sans que rien ne les arrête. Les signes sont là.

La bataille pour le futur

Ce n’est pas seulement le Bitcoin qui se bat contre les banques pour le pouvoir sur le réseau financier. Ce sont les utilisateurs qui se battent contre les plateformes en nuage. Ils se retirent pour exploiter leurs propres nœuds et protocoles de messagerie. Les Subreddits se retournent contre Reddit. Tout cela à cause d’une monnaie non mondiale brisée. En outre, de nombreux autres points de centralisation semblent s’effondrer. En ligne et hors ligne, dans nos mondes physiques et numériques. Pourquoi ? Parce que nous avons atteint ce point.

Il y a quelques années, nous approchions du sommet. Tout était rose et l’on pensait que la fête continuerait. Les choses ne pouvaient que s’améliorer. Nous étions au sommet du monde et personne ne pouvait imaginer que les choses n’allaient pas s’améliorer. Comme l’a souligné Ray, c’est à ce moment-là que les choses changent. C’est à ce moment-là que se produisent les changements de paradigme. Quand on s’y attend le moins. Lorsque la ou les prochaines décennies sont radicalement différentes des précédentes. Diaboliquement différente.

Dans le commerce de détail, c’est l’essor de l’artisanat. Le passage de la grande distribution à la petite entreprise familiale ou au restaurant sans chaîne. Aujourd’hui, près d’une décennie plus tard, ce mouvement est omniprésent. Les développeurs créent des protocoles de messagerie pour redonner des libertés à l’utilisateur final par rapport aux entreprises. Les nœuds conservent les fichiers, gèrent l’argent et les flux de données. Les gens prennent position. Petit à petit, nous cherchons à contrôler et à posséder les choses qui nous reviennent de droit, mais qui ont été stockées et exploitées par des propriétaires indélicats, des rentiers.

Un changement de paradigme est et a été à l’ordre du jour. Un changement de paradigme qui ressemblera à une démondialisation jusqu’à ce que le problème de l’argent soit résolu. Ensuite, nous reviendrons à la mondialisation, qui ressemblera probablement à l’époque où les avions et les navires commerciaux transportaient les gens en masse à travers les océans. Ou lorsque l’internet a permis aux plans d’affaires, aux accords et aux usines d’expédier des produits à l’échelle mondiale.

Cela créera un nouveau monde. Un monde plus connecté. Un monde plus global qui offre plus d’opportunités [NDLR plus d’opportunités de contrôler les masses et de les asservir ?].

Traduction de Bomb Thrower par Aube Digitale




La liberté comme manifestation d’une mission supérieure

Un texte de notre ami Iurie Rosca sur notre condition apocalyptique de bestiau vacciné et numérisé et abruti et affamé : La liberté comme manifestation d’une mission supérieure (préface de l’édition roumaine en cours de parution du livre de Youssef Hindi « COVIDISME et MESSIANISME. Tyrannie sanitaire, crise religieuse et sacrifice »)

Nicolas Bonnal

Par Iurie Roșca

Youssef Hindi est l’un des auteurs français les plus importants qui forme le noyau dur de la nouvelle génération de penseurs dans la famille de la résistance intellectuelle au mondialisme. Son œuvre — assez vaste pour un si jeune âge — montre une érudition, une connaissance profonde de l’histoire, des religions et de la géopolitique, ainsi qu’une grande acuité dans l’analyse des phénomènes économiques ou sociaux. Ses livres, ses articles et ses conférences publiques sont le résultat d’une opposition radicale au système politico-économique et idéologique-médiatique dominant. Toute manifestation publique de Youssef Hindi est un plaidoyer brillant contre cette religion laïque aux multiples facettes et qui est devenue obligatoire pour l’Occident collectif mondialisé ; l’idéologie axiomatique de l’universalisme occidentaliste.

Youssef Hindi attaque avec des arguments irréfutables tous les mythes fondateurs de l’Occident qui sont a sombré dans la modernité et le progressisme nihiliste : la Renaissance et la Réforme, le siècle des Lumières, la Révolution française, le triomphe du paradigme libéral et la religion des droits de l’homme, et bien d’autres émanations du messianisme corrosif, sous sa forme religieuse ou sécularisée.

Il y a en France, une tradition de remise en question du « politiquement correct » et de la « pensée unique », mais le mérite indiscutable de Youssef Hindi réside dans une vision profondément religieuse du sens de l’histoire, et une analyse théologico-politique de tous les phénomènes historiques, politiques, sociaux, sociétaux et idéologiques qui sont traités dans ses œuvres. Contrairement à la grande majorité des dissidents de l’espace occidental et principalement de la France, qui avancent une grille de lecture de la réalité à partir d’une perspective matérialiste, économiste et anthropocentrique, Youssef Hindi a une perspective métaphysique. Étant lui-même un croyant, ce qui est déjà une rara avis [NDLR latin : « oiseau rare »] dans la France d’aujourd’hui, sa perception des phénomènes majeurs dans le monde est transmise au lecteur avec une force argumentative singulière.

Marocain d’origine, l’écrivain, historien des religions et géopolitologue a baigné dans la culture française dès son enfance. Il sait s’adresser au lecteur avec un référentiel traditionnel, mais parfaitement adapté aux réalités de la France d’aujourd’hui. Le musulman Youssef Hindi parle le même langage que les catholiques, à l’instar du politologue et l’écrivain Pierre Hillard, dont le travail mérite d’être connu du lecteur roumain. On pourrait dire que son plaidoyer rejoint parfaitement la vision du célèbre sociologue et écrivain Alain Soral.

Lorsque Soral a lancé le mouvement « Égalité et Réconciliation », il est parti de la nécessité d’une coopération étroite entre les Français de souche, de la tradition catholique, et les Français issus de l’immigration, notamment musulmane. Dans le même temps, le concept de Soral vise à unir la « droite des valeurs » et la « gauche du travail », c’est-à-dire établir la jonction entre les valeurs culturelles et civilisationnelles de droite et les valeurs socio-économiques traditionnellement défendues par la gauche. Face à l’ennemi commun, les deux communautés doivent former une alliance pour résister et finalement rejeter la domination d’une clique judéo-protestante du grand capital qui a subordonné l’État, et qui enfonce les peuples du monde dans la paupérisation et l’extinction.

Contrairement à d’autres auteurs, Youssef Hindi ne tombe pas dans le piège d’un économisme vulgaire et ne cherche pas d’explications exclusivement matérialistes de la concentration du capital et du pouvoir politique mondial par les forces occultes derrière les acteurs politiques décoratifs à la tête des États et organismes internationaux. Il démontre de manière convaincante la motivation profondément religieuse et éminemment maléfique de ces centres de pouvoir, obsédés par l’établissement du Nouvel Ordre Mondial sous le règne d’un Gouvernement Mondial.

En ce sens, le présent livre, publié originellement en langue française en 2021, est une réaction au déclenchement de l’opération spéciale d’envergure mondiale « Covid-19 ». Youssef Hindi remonte aux origines ancestrales de ce type de manifestation religieuse fondée sur le sacrifice humain. D’ailleurs, la qualité morale et la profondeur intellectuelle de tous les auteurs et des personnalités publiques peuvent être vérifiées en fonction de leur réaction ou de leur absence à la fausse pandémie initiée en 2020 et au Grand Reset lancé immédiatement après le début de cette opération covidienne.

Notre auteur nous présente la dimension vraiment apocalyptique du scénario derrière le discours officiel de l’idéologie du covidisme, déchiffrant la motivation cabaliste-talmudiste des auteurs de ce génocide par injection de la population mondiale. La tyrannie de l’État qui a accompagné cette fausse pandémie, l’imposition de mesures liberticides, l’absence de légalité, la destruction délibérée de l’économie, l’appauvrissement méthodique de la population, aggravée par l’injection forcée de produit expérimental et dangereux, provoquant la mort subite, les fausses couches de masse et la modification génétique de l’homme qui ne sont là qu’une partie des effets sinistres de cette opération.

J’aimerais ici sortir un peu du travail de notre auteur et souligner un aspect fondamental pour comprendre la situation géopolitique réelle à l’échelle mondiale. Personnellement, j’ai défini la nouvelle situation internationale qui a été créée avec le début de la plandémie COVID-19 par la formule « fin de la géopolitique classique ». La nouvelle réalité géopolitique semble avoir dépassé la formule de Carl Schmitt du conflit insurmontable entre la thalassocratie (la puissance de la mer) et la télurocratie (la puissance de la terre) ; la première étant incarnée par les Anglo-saxons, l’Occident ou atlantistes, et la seconde étant attribuée à la Russie de Poutine et à l’hypothétique alliance russo-chinoise agrégeant d’autres puissances continentales qui forment l’Eurasie. Cette perspective nous présente également le conglomérat éphémère et éclectique BRICS comme une alternative réelle à l’hégémonisme anglo -américano-israélien.

Récapitulons. Les États-Unis sous le mandat de Donald Trump (présenté par les naïfs comme une alternative à « l’État profond », ignorant son affiliation à la secte hassidique Chabad-Lubavitch) ont imposé les mesures les plus draconiennes de tyrannie sanitaire. Sous le mandat de Poutine, la Russie a suivi docilement et avec zèle les mêmes politiques génocidaires imposées par les mondialistes satanistes à travers l’OMS. Le chinois Xi Jinping (considéré par les naïfs comme une alternative à l’empire sioniste-protestant thalassocratique des États-Unis) a appliqué une terreur généralisée sur sa propre population, en étroite collaboration avec les centres du pouvoir mondialiste. Aucun pays du groupe des États prétendument rebelles à l’axe Washington- Bruxelles-Tel-Aviv, surnommé BRICS, ne s’est opposé au terrorisme médical et au vaccinisme sataniste imposés sous prétexte du faux virus de la COVID-19, qui est en fait une arme biologique de destruction massive.

[Voir aussi :
Vers un empire mondial : l’humanité condamnée à une prison unipolaire et à un goulag numérique]

La leçon fondamentale du covidisme devrait donc être d’abandonner les illusions de multipolarité et d’accepter une réalité géopolitique frappante d’unipolarité avec un sens vraiment démoniaque et apocalyptique. Cela est d’autant plus vrai que dans le cas de notre auteur nous avons une personne profondément religieuse et en même temps un expert dans l’histoire des religions juive, chrétienne et musulmane.

« Les signes des temps » (René Guénon) que Youssef Hindi décrypte sont vraiment sombres, et l’ombre de la mort plane sur toute l’humanité. Et puisque nous sommes humains, il ne nous est pas donné de savoir si nous sommes témoins « de la fin du monde » ou « de la fin de ce monde » (pour revenir à la cyclicité hindoue si chère à René Guénon), notre auteur reste fidèle à la vérité et à la justice et à sa vocation d’exposer les manifestations démoniaques du monde d’aujourd’hui. Si Dieu nous permet de voir la fin de ce cycle historique et même un nouveau commencement, ce sera celui qui mettra à la place d’honneur la contribution d’intellectuels comme notre auteur à la sortie du GOULAG libéral contemporain. Mais même si nous vivons les derniers accords de l’histoire humaine, Youssef Hindi n’abandonne pas sa mission, affirmant sa liberté en usant de son don de diagnostiquer profondément l’état du monde actuel.

Iurie Roșca

P.S.: Nous vous rappelons que le premier livre de Youssef Hindi publié en roumain sous les auspices de l’Université populaire de Chisinau est « La mystique de la laïcité » (2018).




L’implosion du Titan et le complot de la catastrophe du Titanic

[Source : epochtimes.fr]

[Illustration : Le submersible Cyclops 1 d’Ocean Gate exposé au Musée de l’histoire et de l’industrie de Seattle (MOHAI) (CC BY-SA 4.0)]

Par Aurelien Girard

Le Titanic n’a jamais coulé. Le secret en était bien gardé, car il s’agissait d’une juteuse arnaque aux assurances, durant laquelle un autre navire, l’Olympic, a remplacé le géant des mers au fond de l’Atlantique Nord. À l’époque, les propriétaires des deux navires, soutenus par le banquier JP Morgan qui voulait éliminer quelques rivaux, ont substitué le Titanic flambant neuf par l’Olympic, navire plus vieux et endommagé et ont délibérément provoqué la collision avec un iceberg. Les passagers du sous-marin Titan, disparu lors d’une plongée autour de l’épave, pourraient avoir fait les frais de s’être approchés un peu trop près de la vérité.

Vous venez de lire le résumé d’une des plus grandes « trends », les tendances du réseau social TikTok, avec près de 5 millions de vues et un positionnement tout en haut de la liste des recommandations du réseau chinois. Pourquoi pas, direz-vous, puisque les complots et les arnaques à l’assurance existent depuis fort longtemps. Pourquoi pas, en effet, jusqu’à ce que cinq toutes petites minutes permettent de trouver les analyses d’historiens — non financés par JP Morgan — qui ouvrent une grosse voie d’eau dans cette accusation. Cinq minutes que les utilisateurs de TikTok auront mobilisées uniquement pour relayer l’information et lui permettre de s’amplifier, plutôt que pour la vérifier.

Cette même semaine dernière, le Pr Didier Raoult est reparti à l’offensive contre tous ceux qui l’accusent d’avoir mené des essais cliniques sauvages ; il affirme que le pouvoir tente d’étouffer sa découverte, car elle gêne le Big Pharma. Oui, persiste-t-il, il a sauvé de la mort des milliers de personnes grâce à l’hydroxychloroquine. Mais, indique-t-il aux centaines de milliers de personnes qui le suivent sur Twitter, gouvernement comme industriels se sont ligués pour le détruire, défendre leurs intérêts et vendre des vaccins peu efficaces et parfois dangereux. Pourquoi pas, là encore… les données scientifiques sur les vaccins anti-Covid — de même que l’expérience de terrain des vaccinés, ne parlent pas en leur faveur. On peut aujourd’hui encore débattre, pourquoi pas. Jusqu’à ce qu’une recherche un peu plus approfondie montre que Didier Raoult a falsifié une partie de ses résultats pour les faire aller dans le sens de son intérêt. Les journalistes ou scientifiques qui le disent sont systématiquement accusés d’être vendus au système : « Un coup de canif dans le serment d’Hypocrate. » (sic) dit doctement @libertés_ ; « Les procès arrivent », entonnent d’autres en se ralliant derrière le hashtag #Nuremberg2 à destination des « crasseux propagandistes au service de la doxa » (@StephanCaraibes)

Dernière actualité, le brutal revirement du groupe Wagner en Russie, samedi 24 juin, anime les débats des nouveaux spécialistes en géopolitique : la tentative supposée de coup d’État était une habile diversion de Vladimir Poutine qui, en conduisant à un déplacement des troupes de Wagner vers la Biélorussie, leur aurait permis de se rapprocher de Kiev. Ou bien, à Moscou, un génie du mal dans l’ombre pourrait avoir placé ses pions pour discréditer à la fois le chef de Wagner et le président Poutine afin de préparer une transition politique ; à moins, comme l’indique un autre membre populaire de Twitter, que ce ne soit un nouvel exemple du « complot sioniste » qui depuis si longtemps sait qu’il faut diviser pour mieux régner, complot déjoué par Poutine. Dans une guerre comme en politique, les tactiques diverses existent, pourquoi pas, donc. Le banquier juif a, par contre, bon dos dès que quelque chose va mal quelque part, traînant derrière lui un cortège bariolé composé de la CIA, des Fortune 500, de Rockefeller et du fonds d’investissement BlackRock, pour n’en citer que quelques-uns.

Partout, la vitesse de l’information fait exploser les cerveaux contraints à des paris non mesurés sur le vrai et le faux, paris généralement posés sans la moindre compréhension réelle des sujets. Quel meilleur chemin vers le totalitarisme qu’une période où il suffit d’exploiter les leviers de la bêtise humaine et de la plausibilité partielle pour créer des réactions en chaîne ? Si les théories du complot sont une réaction biologique au sentiment d’une omniprésente manipulation par les puissants, elles font de leurs consommateurs des sortes de zombies prêts à tout croire, plus manipulables encore. La solution pour tous serait peut-être une assez longue détox digitale, le temps par exemple de lire Montaigne et de développer comme lui un scepticisme bienveillant. Les grands esprits du passé nous ont laissé assez de leçons à cueillir pour ne plus être emportés au moindre coup de vent.




Pour une défense internationaliste et anti-impérialiste de la langue française et de la francophonie internationale

Une déclaration commune du Parti Communiste du Québec et du Pôle de Renaissance Communiste en France

[Source : initiative-communiste.fr]

[Note de Joseph relative à l’illustration tirée du site du PCQ : peut-on réellement revendiquer la liberté tout en portant un masque signe d’asservissement ?]

Face à la politique anti-culturelle destructrice du tout-globish porté par l’Axe euro-atlantiste,

POUR UNE DÉFENSE INTERNATIONALISTE ET ANTI-IMPÉRIALISTE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LA FRANCOPHONIE INTERNATIONALE,
UNE DÉCLARATION COMMUNE DU PARTI COMMUNISTE DU QUÉBEC et du PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN France – 24 juin/14 juillet 2023
https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=8366


À la suite de plusieurs rencontres bilatérales qui se sont tenues dans un climat fraternel de compréhension mutuelle, le P.C.Q. et le P.R.C.F. ont rédigé la Déclaration conjointe qu’ils décident de publier l’un et l’autre lors deux journées importantes. Le 24 juin d’abord, fête nationale du Québec et jour du 189e anniversaire du banquet historique de Montréal, prélude à la lutte des Patriotes de 1837-1838 ; lors de ce banquet, le premier toast fut porté aux convives par le leader patriote Ludger Duvernay, qui disait : « Au peuple, source primitive de toute autorité légitime ! ».

Le 14 juillet ensuite, jour de la fête nationale de la République française, 234e anniversaire de la Prise de la Bastille et 88e anniversaire du rassemblement fondateur du Front populaire antifasciste. Ce mois de juillet 2023 aura une saveur d’autant plus particulière qu’il marquera la 230e année de l’entrée de Robespierre au sein du Comité de salut public.

VIVE L’AMITIÉ ENTRE LE PCQ ET LE PRCF ! VIVE LE COMMUNISME ET L’INTERNATIONALISME PROLÉTARIEN !


REFUSER ENSEMBLE UNE POLITIQUE LINGUISTIQUE ET CULTURELLE IMPÉRIALISTE, CAPITALISTE ET HÉGÉMONISTE, QUI CONSTITUE UNE MENACE À LA DIVERSITÉ LINGUISTIQUE MONDIALE EN GÉNÉRAL, ET A LA LANGUE FRANÇAISE ET A LA FRANCOPHONIE EN PARTICULIER

Déclaration conjointe du Parti Communiste du Québec et du Pôle de Renaissance Communiste en France — 24 juin 2023/14 juillet 2023

Au Québec et en France comme à l’échelle des cinq continents où le français constitue la langue maternelle des citoyens (c’est-à-dire dans nombre de pays d’Afrique, en Belgique francophone, en Suisse romande, dans le Val d’Aoste…), ou demeure du moins une de leurs langues de travail ou de référence, une politique linguistique impérialiste promouvant méthodiquement l’anglo-américain aux dépens du français et du fait francophone international est agressivement menée. Cette politique linguistique et culturelle hégémoniste est arrogamment portée depuis des décennies par les États impérialistes anglo-saxons, USA et Royaume-Uni en tête.

Sur le Vieux Continent, cette stratégie politico-culturelle tendant à écarter le français et d’autres langues nationales en vue de leur substituer méthodiquement le « tout-anglais » de l’euro-mondialisation néolibérale, est cyniquement relayée par l’Union européenne, qui est de plus en plus ouvertement soumise à l’OTAN et à sa ligne de maintien à tout prix de l’hégémonie planétaire de Washington. Cette orientation linguistique délétère vise aussi du reste l’usage de l’allemand en Allemagne et en Autriche, de l’italien en Italie et au Tessin, du polonais en Pologne, etc. Son but est d’instaurer à marche forcée, avec le soutien plus ou moins déclaré et complice des oligarchies financières mondiales, d’une large partie du grand patronat et de nombre de médias à leur solde, une langue unique mondiale du travail et des échanges.

Sa généralisation et son officialisation, éventuellement couplée au basculement en cours des forces productives au « tout-numérique » et à l’extension immodérée de l’intelligence artificielle, seraient ravageuses, non seulement pour la culture, la souveraineté et l’existence nationale de nombre de peuples et de pays, non seulement pour la diversité et pour le pluralisme linguistiques indispensables au dynamisme culturel de l’humanité, mais pour l’ensemble des acquis sociaux et salariaux des travailleurs salariés ou non (artisans, pêcheurs, petits commerçants, petits et moyens paysans et éleveurs…) de tous les pays. En effet, ces derniers seraient (et sont déjà pour une part) contraints de travailler exclusivement dans la langue de l’impérialisme américain, quant à celles et ceux qui la parleraient peu ou avec difficulté, ou qui la prononceraient avec un accent par trop perceptible (les non « English Mother Tongue »), ils seraient de fait mis à l’écart ou déclassés : en un mot, discriminés.

À cela s’ajoute, au Québec comme dans les régions du Canada où subsistent des minorités francophones, une politique discriminatoire de longue durée contre les minorités francophones malmenées, affaiblies, quand ce n’est pas tout simplement anglicisées pour une bonne part, conséquence de plusieurs décennies de lois iniques, humiliantes, qui rendaient illégal l’enseignement du français : ce fut le cas, par exemple, au Manitoba en 1916… et ce n’est qu’en 1976 que fut rétabli le statut de l’enseignement du français dans cette province, alors qu’une grande partie des Franco-Manitobains étaient passés entre-temps à l’anglais. Le même scénario, à quelques variantes près, se produisit ailleurs, notamment pour le peuple acadien dans les Provinces de l’Atlantique, les Franco-Ontariens, les Fransaskois, etc.

De tout cela, il reste encore des séquelles irréversibles quand ce n’est pas la perte de la langue. Et il en est de même aux États-Unis, notamment dans l’État de la Louisiane où des milliers d’Acadiens furent déportés dès 1755 lors du Grand dérangement, de ces États du Midwest américain et de la Nouvelle-Angleterre où des millions d’immigrants économiques canadiens-français (comme on disait à l’époque) se sont établis dès le XIXe siècle. Tous ces Franco-Américains ont pour une très grande majorité perdu leur langue, y compris dans plusieurs cas leurs patronymes qui ont été anglicisés (les Boisvert devenant des Greenwood, les Lebrun des Brown et ainsi de suite).

La volonté ancienne des élites anglophones du Canada, soutenus par leurs valets canadiens-français partisans du « bonententisme » ou tout simplement collaborateurs, avec l’assentiment tacite et le soutien redoutable de Washington et de Londres, de déchoir le français et d’imposer leur langue (celle des maîtres), ont contribué à tenir en lisière le français, à minorer le Québec, à neutraliser toutes les tentatives québécoises de défendre efficacement le français, à maintenir ou alourdir insidieusement des formes d’oppression nationale et linguistiques. Cela ressemble d’une certaine façon au chauvinisme grand-russe que décriait Lénine en son temps. L’objectif étant, on l’aura compris aisément, d’en arriver à terme à l’assimilation pure et simple des ci-devant francophones en phagocytant culturellement et économiquement le Québec. D’autant que sur le plan international, ce dernier fait en effet figure d’obstacle tenace à la liquidation du français et de la Francophonie internationale et que sa simple existence fait échec, en pleine Amérique du Nord, à la mise en place d’un Grand Marché Transatlantique linguistiquement « dé-segmenté » se prêtant mieux encore qu’aujourd’hui à la « mise en concurrence libre et non faussée » des Traités libre-échangistes transatlantiques…

En France même, les présidents euro-formatés qui se sont succédé depuis le départ de Jacques Chirac, ont tous contribué à l’affaiblissement structurel du français. Ils ont tous insidieusement promu le basculement du pays au tout-globish en ignorant l’article II-a de la Constitution française qui dispose que « la langue de la République est le français » et en fermant les yeux sur la loi qui stipule que« le français est la langue du travail, des échanges et de l’enseignement ». Ces atteintes à l’officialité du français culminent avec Emmanuel Macron qui, en parfaite collusion avec le Premier Ministre canadien Justin Trudeau, bloque tout effort pour faire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F.) un espace de résistance mondial à l’uniformisation linguistique.

Ajoutons qu’il est difficile de voir une forme d’émancipation anti-impérialiste dans la décision quasi simultanée prise par plusieurs gouvernements du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne de déclasser scolairement le français, héritier, certes, d’un colonialisme (fort heureusement déclinant et en crise), au profit d’un anglo-américain porté par un Empire mondial belliciste et avide d’expansion tous azimuts. Au bout du compte, cette politique revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul en ciblant, non sans raison, l’impérialisme déclinant pour mieux adouber l’impérialisme planétairement hégémonique.

QUELQUES OBSTACLES IDÉOLOGIQUES À SURMONTER ENSEMBLE

De manière encore plus préoccupante, un certain gauchisme culturel de nature pseudo-internationaliste limite ou paralyse, inégalement selon les pays, la résistance des masses populaires et du mouvement ouvrier à l’alignement linguistique continental et mondial des peuples, certaines forces ayant intégré l’idée fausse que toute défense des caractéristiques nationales d’un peuple serait assimilable à une forme de chauvinisme xénophobe. Certes le colonialisme français a pu naguère utiliser le français pour nier l’identité des peuples colonisés ou pour refouler les langues indigènes — ce que n’a nullement fait, soit dit en passant, l’URSS qui appliqua la ligne linguistique léniniste dans ses quinze Républiques constitutives en donnant un alphabet et une littérature à de nombreuses langues parlées sur le territoire de l’Union. Au Canada, le français a pu servir, comme l’anglais, à refouler les langues amérindiennes préexistantes et il en a été de même en Afrique « française ».

Il va de soi que, en tant qu’internationalistes, le PCQ et le PRCF se prononcent pour que toutes ces langues disposent de moyens étatiques importants pour retrouver leur dignité et leur dynamisme. Mais la dénonciation du colonialisme hérité du passé et se survivant au présent sous la forme de la « Françafrique » néocoloniale (dont le recul au Mali ou au Burkina Faso est une excellente chose), ne doit pas servir de prétexte pour justifier, ou pour accompagner en silence l’entreprise culturelle néocoloniale d’envergure planétaire qui vise à soumettre désormais toutes les nations, toutes les langues et toutes les cultures existantes à une seule d’entre elles, celle qui émane de l’espace impérialiste-hégémonique anglo-saxon, et dont la domination en marche cherche encore à s’étendre et à s’intensifier au moyen d’une dé-segmentation sauvage et débridée de l’espace linguistique.

En effet, une telle dé-segmentation affranchie de tout contrôle populaire et de tout mandat démocratique conféré par les peuples n’aurait d’autre but que d’aggraver comme jamais la domination culturelle, commerciale, politique, voire militaire du capitalisme, de l’impérialisme et de l’hégémonisme : en un mot, la résistance au colonialisme d’hier ne peut servir à justifier la collaboration tacite, par omission, de certaines forces prétendument progressistes à l’hégémonisme planétaire d’aujourd’hui et de demain.

Plus généralement, il ne faut pas davantage confondre le patriotisme populaire et démocratique avec le nationalisme xénophobe, qu’il ne convient d’identifier le cosmopolitisme capitaliste des chasseurs de profit avec la solidarité internationale des peuples et des travailleurs en lutte ! C’est pourquoi nous, communistes français et québécois, appelons ensemble à une offensive linguistique de nature anti-impérialiste, anticapitaliste et anti-hégémoniste. C’est d’autant plus nécessaire que des forces de droite, voire d’extrême-droite comme l’est en France le Rassemblement lepéniste, exploitent et dévoient les justes aspirations des peuples à défendre leur souveraineté et à parler fièrement leur propre langue maternelle pour, en réalité, encourager le racisme et la xénophobie, diviser la classe travailleuse sur des critères « ethniques », tout en maintenant la France dans le carcan des institutions mortifères de la mondialisation capitaliste et euro-atlantiste !

En outre, certains milieux politiques et syndicaux qui se réclament de la gauche sous-estiment les enjeux culturels du combat de classe et persistent, malgré la réfutation léniniste bien connue de l’« économisme » menchévique et social-démocrate, à cantonner la bataille sociopolitique sur le seul terrain économique et social, en un mot, sur le terrain syndical. C’est ignorer l’appel de Lénine à investir l’ensemble des terrains sociétaux en mettant la classe ouvrière et son parti communiste au premier rang des luttes démocratiques et culturelles, dont font partie la défense de la langue nationale et, plus largement, celle de la souveraineté nationale. Comme l’a en effet écrit Antonio Gramsci, le grand dirigeant communiste et antifasciste italien qui était par ailleurs linguiste de formation :

« À chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre groupes dirigeant et masse national-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle. »

Ce serait donc une faute opportuniste que d’abandonner à la partie « nationale » de la bourgeoisie d’un pays donné le rôle dirigeant dans la lutte culturelle, politique et linguistique, et c’est cette erreur que n’a nullement commise le Parti Communiste Français quand, par exemple, en pleine occupation allemande, il publiait sous la direction d’Elsa Triolet et de Louis Aragon la revue clandestine « Les Lettres françaises ».

DES AXES SOCIOPOLITIQUES POUR UNE POSSIBLE CONTRE-OFFENSIVE CULTURELLE COMMUNE

Plus que jamais, il faut donc lier les enjeux culturels et sociétaux de l’affrontement de classes avec les dimensions socio-économiques de la lutte. C’est du même mouvement que, dans leur course obsédante au profit maximal, le capital oligarchique s’en prend aux conquêtes sociales des travailleurs, aux services publics, à l’emploi industriel, halieutique et agricole national, et qu’il démolit aussi l’ensemble des repères linguistiques, historiques et culturels des peuples, car un peuple privé de sa langue et de sa mémoire n’est plus qu’une multitude avilie, sans défense et privée de dignité. C’est donc ensemble que notre classe, celle des travailleurs salariés, doit défendre l’ensemble de ses acquis, non pas pour rester figée sur eux, mais pour les étendre, tout en défendant, à l’échelle mondiale, l’idée généreuse de nations souveraines, égales et fraternelles partageant leur diversité culturelle pour construire une nouvelle société débarrassée de l’exploitation capitaliste et de l’oppression impérialiste : une société socialiste en marche vers le communisme.

C’est également ensemble, et si possible sur le plan international, comme cette première déclaration émanant d’organisations communistes francophones s’y emploie modestement, qu’il faut réfléchir à une nouvelle conception de la Francophonie, une conception franchement anticolonialiste, anti-impérialiste et faisant droit comme jamais au partage fraternel et à égalité de ce bien commun des peuples de la Francophonie qu’est la langue française, que ces peuples vivent en Afrique, en Amérique, en Europe ou en Océanie. Comment, par exemple, promouvoir ensemble la chanson, la poésie, la littérature, la philosophie, le théâtre, le cinéma, la science, la technique, etc. d’expression française en lien fécond avec les luttes sociales, culturelles, féministes, environnementales et civiques de nos peuples respectifs ?

C’est dans cet esprit qu’il importe de travailler dans les syndicats ouvriers, enseignants, étudiants, paysans, pour que grandisse la conscience sociolinguistique et socioculturelle offensive qui permettra aux travailleurs et à leurs organisations de classe de prendre la tête, sans pour autant s’isoler d’autres secteurs non oligarchiques défenseurs de la culture nationale et de la langue française, de la bataille culturelle contre le basculement à la langue unique imposée par l’impérialisme étasunien en mal d’hégémonie panaméricaine, paneuropéenne, panafricaine et si possible mondiale.

Cela implique aussi de tendre la main, dans un esprit de lutte et de résistance fraternelle commune, aux peuples autochtones opprimés, là où il en existe, afin de rendre toute leur place à leurs langues et à leur culture d’origine, mais aussi aux travailleurs issus de l’immigration : il faut forcer le pays capitaliste d’accueil qui veut les (sur-)exploiter, à enseigner dans ses écoles, non seulement l’anglais ou d’autres langues européennes comme c’est déjà le cas, mais les principales langues de l’immigration également.

En conclusion, souvenons-nous que, pour nous marxistes— léninistes, la libre fusion des nations au sein d’une humanité communiste future, riche de sa diversité, ne signifiera en rien l’écrasement des nations petites et moyennes, et avec elles celui de leurs langues et cultures. Elle signifiera moins encore le triomphe d’une super-nation d’autant plus oppressive qu’elle aurait réduit toutes les autres, par les armes, et/ou, plus hypocritement, par ce que ses admirateurs nomment le « soft power », à l’impuissance et à l’état définitif de subalternes. Non sans ouvrir la voie, de manière compensatoire, à de terribles contre-attaques xénophobes, racistes et fascisantes, car il n’est jamais anodin de priver les peuples de leur langue, c’est-à-dire de leur libre accès à la parole collective… Bref, pour pasticher l’écrivain italien Umberto Eco, la langue du monde à venir ne saurait être le tout-globish du Grand Marché capitaliste imposé par la guerre, par le conditionnement scolaire et/ou par le harcèlement médiatique incessant, mais la traduction. Ce qui passera notamment par la capacité de chaque humain à parler plusieurs langues sans sacrifier la sienne, à cent lieues de toute langue unique imposée, fût-ce, bien évidemment, le tout-français !




Le coup d’État aux USA

[Source : Ciel Voilé]




[Voir aussi :]




La CGT ou comment ce faux syndicat des travailleurs est-il devenu (lui aussi) trieur de Juifs…

Par Lucien SA Oulahbib

En régime communiste il n’y a pas de syndicats indépendants, mais des relais de surveillance qui jetaient au gnouf les travailleurs récalcitrants avant de les zigouiller s’ils jouaient à la forte tête. Cela n’a pas changé : un de ses représentants actuels (mais au sourire d’ange) juge en effet qu’un « bon » juif lorsqu’il n’est pas de gauche est un juif qui devrait prendre la direction d’Auschwitz ou de Dachau (et non pas de Limoges), on se perd alors en conjectures. La secrétaire générale de la CGT ose ensuite parler de « Vichy » ce qui n’a rien à voir, surtout juridiquement parlant : l’amalgameur cheminot de son état aura cependant beau dire que sa langue aura fourché comme le lui conseille sa Kapo il n’en reste pas moins qu’il n’a pas parlé de Vichy… Du moins selon des témoins dont des « policiers » (achetés eux aussi par Poutine ou l’ex-patron de Wagner ?)…

Mais oui, opérons un peu l’amalgame nous aussi puisque la CGT désormais le permet : au moindre écart d’un « migrant » sur une mémé, traitons-le de fomenteur potentiel de futurs attentats style du 11 septembre ou du Bataclan. Sommons-le de se repentir un genou à terre de la traite arabo-musulmane qui a été mille fois pire que la traite transatlantique. Qu’il s’excuse de la conquête de l’Inde qui a été l’un des plus grands massacres jamais connus (sauf peut-être celui de Trajan contre les Juifs). Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère….

Par contre, si vous critiquez le nihilisme de la CGT défendant l’abolition des frontières (de fait), alors vous êtes vichyste, car les immigrés clandestins sont des juifs qui s’ignorent, mais oui. Même les LGBT clavier azerty aussi se prennent pour des juifs puisqu’ils disent que l’« extrême droite » est leur « pire » ennemi. Les pauvres. Encore des doctes oubliant, oups (non : « GAV »), les pendus homosexuels de Ryad et de Téhéran…

Aussi la madame secrétaire générale de la CGT ira mentir vite vite vite et effrontément en plus, confondant Vichy et Auschwitz. Pas grave, cela passera bien sûr BFM, mais moins sur CNEWS. Voilà pourquoi elle la boycotte, la p’tite dame. Eh oui, car les journalistes de cette antenne sont encore dignes de ce nom alors que les autres acceptent, eux, l’amalgame. Mais oui, Vichy=Auschwitz. Vous ne le saviez pas ? Tout en taisant bien sûr en plus les actions de tous ces nervis se réclamant de l’antifascisme alors qu’ils en adoptent de plus en plus les méthodes — cherchez l’erreur. Mais il faut bien « écraser dans l’œuf la bête immonde » alors qu’ils en sont sortis, ils en sortent. Cela se voit, cela s’est vu, lorsque Duclos alla quémander la reparution de son torchon en flattant lui aussi sur le « bon » juif :

« (…) Pour réussir sa mission, Denise Ginollin a rédigé sous la dictée de Maurice Tréand un argumentaire. Dans ce texte on peut notamment lire :

« 2) Sommes communistes avons appliqué ligne PC sous Dal [Daladier] Ray [Reynaud] juif Mandel
Juif M [Mandel] après Dal [Daladier] nous a emprisonnés. Fusillé des ouvriers qui sabotaient défense nat[nationale]
Sommes PC français pas eu peur
3) pas cédé face dictature juif M [Mandel] et du défenseur des intérêts capitalistes anglais Raynaud [Reynaud]
4) […]
avons été d’accord avec pacte GS [pacte germano-soviétique]
notre lutte contre Bonnet, Dal [Daladier], Ray [Reynaud], Man [Mandel], cela a facilité votre victoire
notre défense du pacte
cela vous a avantagé
pour l’URSS nous avons bien travaillé par conséquent par ricochet pour vous. »(…) »

(1) Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, Juin 40, la négociation secrète, 2006 pp. 10-11.

Rira bien qui pourra rire…




Deux France

La première est la normale et la seconde est l’anormale

[Source : observatoiredumensonge.com]

Par Mathilde Revenu

Désolée, mais pour ma part, je ne vois que deux France !
La première est la normale et la seconde est l’anormale, celle malheureusement dans laquelle nous vivons actuellement, régie par les anti-Français, le Wokisme, l’idéologie à deux balles de la bien-pensance, de gauche et qui ne cherche qu’à détruire ou « déconstruire » la première.

Dans la France normale où il faisait bon vivre, les gens étaient sereins, agréables, et même accueillants.
Les enfants pouvaient jouer dans la rue, les femmes se promener sans crainte d’être insultées ou agressées pour leur tenue. Il n’y avait pas de signes ostensibles religieux ni de haine raciale contre les Français.

Dans la France anormale, il faut combattre le racisme… des blancs uniquement, cela ne fonctionne pas dans l’autre sens.

Donc, tout va bien, tout va mieux en Macronie, puisque l’on peut se réunir et commémorer ! Quant au bilan, finalement, il n’est pas si dramatique… Encore un pas vers ce gouffre promis par la gauche et associés, et l’on nous dira que tout va mieux !!!
Surtout rien sur la réalité, c’est qu’il ne faut pas choquer les gogos et autres bobos dans leur digestion et leur sieste réparatrices…

Mais ce qui m’étonne le plus, c’est le silence des politiques face à tout ce que nous subissons depuis l’arrivée de Macron !

Le monde continue de danser sur un volcan en éruption sans même se soucier de ce qui va advenir !!!
Rien ne semble devoir arrêter cette spirale infernale :
– les guerres un peu partout dans le monde,
– les problèmes posés par les migrants qui déferlent sur l’Europe,
– l’insécurité qui a explosé,
– le terrorisme islamique partout,
– l’économie en faillite,
– le pouvoir d’achat qui s’est écroulé…

Il est clair que le pouvoir se moque bien du citoyen, relégué au mieux au grenier et au pire à la cave de la maison France.
Pendant que le gouvernement navigue à vue dans la tempête qu’il a lui-même créée, la France heurte tous les récifs, les uns après les autres.
Le naufrage est total.
Cependant, les médias subventionnés et aux ordres continuent de travestir la réalité, c’est qu’il ne faut pas affoler la ménagère de cinquante ans, idole des panels et du marketing.
Donc, Macron, l’illusionniste et télévangéliste continue d’occuper la scène médiatique, d’évoquer les millions par centaines qu’il se propose de distribuer ici et là, mais rarement où il le faudrait.
Pour certaines offres mirifiques, personne cependant n’en voit la couleur.
Par contre, les promesses des deux campagnes ne sont pas tenues.

Nous ne pourrons pas vivre ni cohabiter dans :

Deux France




La Russie remporte l’oscar du meilleur coup d’État. Prigojine remporte le prix du meilleur acteur

[Source : reseauinternational.net]

Par Larry Johnson

Et si le « coup d’État » de Prigojine était Maskirovka ? Je veux explorer cette possibilité. Plus tôt dans la journée (samedi sur la côte est des États-Unis), j’esquissais un article au titre accrocheur : « Prigojine — putsch ou stratagème ? » Eh bien, cette belle idée s’est envolée comme le barrage de Kakhovka lorsque le récit du projet de Prigojine de marcher sur Moscou et d’étrangler personnellement le ministre russe de la Défense Choïgou a fait un magnifique salto arrière, à la Nadia Comăneci. Prigojine a ordonné à « ses » troupes de retourner à leurs bases, après avoir conclu un accord avec le président de la Biélorussie, Alexander Loukachenko, pour s’exiler et n’encourir aucune sanction judiciaire. QUOI ????? Pas d’effusion de sang ? Pas de kilomètres de chars en flammes ? Et pas de cravate Mussolini pour Vladimir Poutine ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

On pouvait sentir la déception et la frustration émanant de l’establishment de Washington. L’équivalent politique d’une éjaculation précoce. Hier soir (vendredi), on pouvait entendre les bouchons de champagne et le pop-corn sauter alors que les médias et les responsables des services de renseignement se regroupaient autour des écrans d’ordinateur pour attendre les images d’un Poutine désemparé courant à poil loin du Kremlin. Biden et son équipe me font penser à Vil Coyote par le désespoir qu’ils éprouvent en regardant leurs plans farfelus pour attraper Poutine s’effondrer et s’envoler.

Bien que je ne puisse pas écarter fermement la possibilité que Prigojine ait tenté ce coup d’État de son propre chef (ou avec l’encouragement d’un soutien extérieur), je tiens à présenter le scénario de Maskirovka.

Commençons par les faits :

1— Le groupe Wagner a été créé par des services de renseignement russes et financé par le gouvernement russe. De nombreux Occidentaux croient à tort que Prigojine a les poches pleines, qu’il paie les factures de Wagner et que, bien qu’il n’ait AUCUNE expérience militaire, il est le commandant de l’organisation. Comme disent les Russes, NIET !

2— Les États-Unis et le reste de l’OTAN considèrent la Russie comme une dictature. Depuis des mois, Prigojine profère des menaces contre l’armée russe et, indirectement, contre Poutine, mais il n’a fait l’objet d’aucune arrestation ou sanction. Cela signifie-t-il que, finalement, la Russie n’est pas une dictature ?

3— Prigojine a ostensiblement lancé le coup d’État, selon ses propres dires vendredi, parce que le ministère de la défense russe a frappé avec des missiles, des obus et des roquettes un campement de troupes wagnériennes qui s’entraînaient à la guerre. Mais la prétendue vidéo de l’incident ne montre aucune victime. Aujourd’hui, Prigojine est revenu sur ses propos et insiste sur le fait qu’il ne faisait que protester contre la décision du ministère de la Défense d’intégrer le groupe Wagner dans l’armée russe.

4— Le gouvernement russe a attendu environ 12 heures avant d’envoyer des forces de police/militaires au siège du groupe Wagner à Saint-Pétersbourg. Peu de sens de l’urgence.

5— Prigojine aurait ordonné à une colonne de troupes Wagner d’aller de Rostov-sur-le-Don à Moscou pour détrôner Choïgou et peut-être le général Gerasimov. Regardez la carte. Cela représente une distance de près de 1200 kilomètres. Comment cette colonne de camions et de chars était-elle censée se ravitailler et couvrir cette distance en moins de 20 heures ?

Que pensez-vous de l’explication suivante ? Toute l’histoire du coup d’État a été conçue pour permettre le déplacement des forces militaires russes vers les régions situées au nord et à l’ouest de Voronej sans alerter les planificateurs de l’OTAN. La Russie ne faisait que déplacer des forces pour arrêter les auteurs du coup d’État et non pour constituer des forces en vue d’un nouvel axe offensif.

Il semble que les racines de l’histoire selon laquelle Prigojine allait trahir la Russie remontent à 2022. Quelqu’un ayant des liens avec les services de renseignement occidentaux était en relation avec Prigojine et a commencé à le sonder sur la possibilité de collaborer avec l’Occident. Prigojine a informé ses chefs des services de renseignements russes de ce projet et les Russes ont décidé de monter une opération qui présenterait Prigojine comme un patriote mécontent, en colère contre l’incompétence des dirigeants russes. Les Russes ont alimenté cette idée en laissant Prigojine lancer des attaques verbales vicieuses contre Choïgou et Gerasimov et, si l’on en croit les fuites de la discorde de Jack Teixeira, il a même transmis des informations sur l’emplacement des troupes russes à son contact.

Voici la partie intéressante de cette hypothèse : qui a pris la décision de lancer Prigojine ? On peut avancer de manière crédible que les responsables occidentaux de Prigojine ont décidé que ce jour était le vendredi et lui ont donné l’ordre de passer à l’action. Mais je pense qu’il s’agit d’une mise en scène du Kremlin. Poutine et ses chefs des renseignements savaient ce que l’Occident essayait de fomenter en Russie et se rendaient compte que l’Ukraine et l’OTAN étaient sous le choc de leur contre-offensive maladroite et des pertes massives en hommes et en matériel qu’elle a entraînées. Pourquoi ne pas utiliser la tentative de coup d’État comme une bonne couverture pour le déplacement massif de troupes tout au long de la ligne entre Moscou et Rostov-sur-le-Don ?

Il s’agit d’un moyen de déplacer les troupes russes vers des zones situées au nord de Belgorod sans attirer l’attention des plates-formes ISR de l’OTAN. Il s’agit de rapprocher les troupes de la frontière, puis de les disperser. Cela signifie que la Russie a trouvé un moyen de renforcer ses troupes sur un nouvel axe d’attaque potentiel qui constituera un cauchemar pour les planificateurs de l’OTAN.

Vous pouvez aussi imaginer le coup d’État comme un lapin courant à travers un champ ouvert. Les prédateurs affamés qui se cachent dans la forêt pourraient être tentés de s’exposer pour attraper le lapin. Certaines des réactions en Russie à la nouvelle du coup d’État présumé ont-elles aidé les services de contre-espionnage russes à identifier des personnes occupant des postes d’autorité en Russie qui, jusqu’à présent, soutenaient discrètement l’Ukraine ? Peut-être.

Je voudrais également évoquer une possibilité hilarante. Prigojine a-t-il escroqué des millions de dollars à ses intermédiaires occidentaux ? Evgueni a un passé criminel et est connu pour avoir les doigts collants. S’est-il inspiré de son passé criminel pour escroquer les Britanniques ou les Américains ? Cela pourrait être une histoire extraordinaire.

Quoi qu’il en soit, après moins de 24 heures de drame, nous nous retrouvons avec la voix triste, mais magnifique de Peggy Lee chantant « Is That All There Is » ?

Source : A son of the New American Revolution
Traduction AvicRéseau International




Ce pays européen qui a choisi de fermer toutes ses maisons de retraite

[Source : objeko.com]

[Illustration : © Radio-Canada/Ivanoh Demers]

Par Franck Drouhin

Pour réduire les coûts liés au vieillissement de la population, ce pays européen a fermé ses maisons de retraite. Dix ans plus tard, cette décision a été efficace malgré quelques difficultés.

Maisons de retraite : dans une Europe vieillissante où la proportion de personnes âgées ne cesse d’augmenter, la dépendance des personnes âgées est un véritable enjeu de santé publique. En 2022,

le scandale Orpéa, qui a révélé des abus dans les maisons de retraite, a secoué l’ensemble du secteur des maisons de retraite, qu’elles soient privées ou publiques, en France. La question se pose : sommes-nous encore capables de prendre soin de nos aînés ?

Aux Pays-Bas, les maisons de retraite traditionnelles ont toutes fermé leurs portes depuis 2015. Le gouvernement néerlandais préfère investir massivement (deux fois plus que la France) dans l’autonomie des personnes âgées et leur capacité à rester à domicile. « Dans ce pays où 3,5 millions de personnes ont plus de 65 ans, soit 20 % de la population, les coûts liés au vieillissement démographique commençaient à devenir incontrôlables », explique Challenges.

Il y a dix ans, les Pays-Bas ont adopté une politique d’investissement massif dans les soins à domicile. Grâce à cette politique, les maisons de retraite, qui étaient mal soutenues par l’État, ont progressivement fermé jusqu’à disparaître définitivement en 2015, bien que certaines soient encore actives pour les patients en fin de vie.

Ce choix a profité aux deux parties, car le gouvernement néerlandais a réussi à contrôler les énormes coûts des maisons de retraite et les personnes âgées sont de plus en plus capables de vivre à domicile.

Moins de maisons de retraite, plus de soins à domicile

L’État prend en charge à 100 % les soins à domicile des personnes âgées qui en ont besoin, pour compenser la fin des maisons de retraite traditionnelles. Les Pays-Bas financent également des activités pour occuper les personnes âgées au lieu de les entasser devant la télévision dans des EHPAD surpeuplés.

Ce modèle original a cependant un coût : les Pays-Bas dépensent environ deux fois plus d’argent que la France sur le budget de l’autonomie.

Bien que les Néerlandais apprécient largement ce modèle, il présente également des défis. Dans un EHPAD, où tous les soins sont au même endroit, il n’est pas nécessaire de recruter autant de professionnels.

Mais aux Pays-Bas, les organismes qui gèrent la prise en charge des personnes âgées doivent recruter plus de personnel pour permettre à ce système de perdurer. Dans un pays souvent confronté à des pénuries de main-d’œuvre, le défi d’un pays sans maison de retraite s’annonce difficile à relever.




La Russie au bord de la guerre civile ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Le discours de Poutine à la suite de la tentative de coup d’État

[Source : medias-presse.info]

[Illustration : Vladimir Poutine s’est adressé au peuple russe après la mutinerie du chef de Wagner]

Voici l’intégralité du discours prononcé par Vladimir Poutine ce samedi, 24 juin, 2023 :

Je lance un appel aux citoyens de Russie, au personnel des forces armées, aux forces de l’ordre et aux services spéciaux, aux soldats et aux commandants qui se battent actuellement sur leurs positions de combat, repoussant les attaques de l’ennemi et le faisant héroïquement – je sais, j’ai encore parlé à tous les commandants ce soir. Je m’adresse également à ceux qui ont été entraînés dans cette aventure criminelle et poussés sur la voie du crime le plus grave, la mutinerie armée, par la tromperie ou la menace.

La Russie mène aujourd’hui une bataille difficile pour son avenir, repoussant l’agression des néo-nazis et de leurs maîtres. La quasi-totalité de la machine militaire, économique et d’information de l’Occident est dirigée contre nous. Nous nous battons pour la vie et la sécurité de notre peuple, pour notre souveraineté et notre indépendance. Pour le droit d’être et de rester la Russie, un État à l’histoire millénaire.
Cette bataille, où se joue le destin de notre peuple, exige l’unité de toutes les forces, l’unité, la consolidation et la responsabilité. Tout ce qui nous affaiblit, toute forme de discorde, que nos ennemis extérieurs peuvent utiliser et utilisent pour nous miner de l’intérieur, doit être mise de côté.

C’est pourquoi les actions qui divisent notre unité sont, par essence, une apostasie de notre peuple, de nos compagnons d’armes qui se battent actuellement sur la ligne de front. C’est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple.
C’est exactement le coup qui a été porté à la Russie en 1917, lorsque le pays a combattu pendant la Première Guerre mondiale. Mais la victoire lui a été volée. Les intrigues, les querelles, la politique politicienne dans le dos de l’armée et du peuple ont provoqué le plus grand choc, la destruction de l’armée et la désintégration de l’État, la perte de vastes territoires. Le résultat fut la tragédie de la guerre civile.

Les Russes ont tué les Russes, les frères ont tué leurs frères, tandis que les gains des mercenaires ont été récoltés par toutes sortes d’aventuriers politiques et de puissances étrangères qui divisaient le pays et le déchiraient.

Nous ne permettrons pas que cela se reproduise. Nous protégerons notre peuple et notre État de toute menace. Y compris la trahison interne.
Et ce à quoi nous avons été confrontés est précisément une trahison. Des ambitions démesurées et des intérêts particuliers ont conduit à la trahison. La trahison de leur pays, de leur peuple et de la cause pour laquelle les combattants et les commandants de Wagner se sont battus et sont morts aux côtés de nos autres unités. Les héros qui ont libéré Soledar et Artemovsk, les villes et les villages du Donbass, ont combattu et donné leur vie pour la Novorossiya, pour l’unité du monde russe. Leur nom et leur gloire ont également été trahis par ceux qui tentent d’organiser la rébellion, poussant le pays vers l’anarchie et le fratricide. Vers la défaite, finalement, et la capitulation.

Je le répète, toute agitation interne est une menace mortelle pour notre statut d’État, pour nous en tant que nation. C’est un coup porté à la Russie, à notre peuple. Et nos actions pour défendre la patrie contre une telle menace seront difficiles. Tous ceux qui ont délibérément choisi la voie de la trahison, qui ont préparé une insurrection armée, qui ont choisi la voie du chantage et des méthodes terroristes, subiront un châtiment inévitable, répondront à la fois devant la loi et devant notre peuple.

Les forces armées et d’autres organismes gouvernementaux ont reçu les ordres nécessaires et des mesures antiterroristes supplémentaires sont mises en place à Moscou, dans la région de Moscou et dans un certain nombre d’autres régions. Des efforts déterminés seront également déployés pour stabiliser la situation à Rostov-sur-le-Don. Elle reste complexe, le travail des autorités civiles et militaires étant effectivement bloqué.

En tant que président de la Russie et commandant en chef, en tant que citoyen de la Russie, je ferai tout mon possible pour défendre le pays, pour protéger l’ordre constitutionnel, la vie, la sécurité et la liberté de ses citoyens.

Ceux qui ont organisé et préparé le soulèvement militaire, qui ont levé les armes contre leurs compagnons d’armes, ont trahi la Russie. Ils devront en répondre. Et j’exhorte ceux qui sont entraînés dans ce crime à ne pas commettre l’erreur unique, fatale et tragique, à faire le seul bon choix : cesser de participer à des actions criminelles.

Je suis convaincu que nous préserverons et défendrons ce qui nous est cher et sacré, et qu’ensemble avec notre patrie, nous surmonterons toutes les épreuves, nous deviendrons encore plus forts.




Oui, le monde vous appartient, apparemment, peut-être…

[Source : plumenclume.com]

Par Israël Shamir

Le mystère de la guerre d’Ukraine échappe encore à son Jules César. Pourtant, de plus en plus de détails cruciaux passent les barrages. Poutine montre ses cartes, Loukachenko divulgue des documents, Zelensky baratine et raconte… Quand la guerre a éclaté, les États-Unis venaient de finaliser leur grand exploit : la consolidation de leur pouvoir sur l’ensemble du monde civilisé. Personne dans l’histoire ne pourrait prétendre à une telle prouesse ; ni l’Empire romain d’autrefois, ni l’Empire britannique, ni Hitler ni Staline ; mais les Yanks ont réussi. Leurs agents choisis et leurs mandataires dirigeaient tous les États importants : l’Angleterre et la France, l’Allemagne et le Japon étaient tous gouvernés par des agents américains. L’Allemagne et le Japon peuvent encore être occupés par l’armée américaine, mais même si la France n’a pas de troupes américaines, elle est toujours dirigée par un agent américain. Le mandataire américain de la Suède a récemment accepté d’abandonner sa précieuse et profitable neutralité. La Finlande a renoncé à l’approvisionnement inépuisable en gaz et en bois bon marché de la Russie pour devenir un pion, au cœur de la nature sauvage du Grand Nord. Ces agents américains allaient pouvoir infliger d’horribles souffrances à leurs sujets ; ils allaient détruire des industries, amener la famine et des épidémies sur leurs nations, juste pour suivre la baguette magique entre les mains de Washington. Aucun pays n’est loin d’une base militaire américaine : oui, ils contrôlent le monde.

La Russie et la Chine ont également été soumises : elles conservent des vestiges d’indépendance, mais acceptent les ordres américains. Le communisme russe qui a préservé l’immense État russe à travers les guerres mondiales est finalement tombé, et les régimes néolibéraux qui ont suivi ont vendu ou démoli tout ce qui restait debout. Les Russes ont ignoré leur propre sécurité parce qu’on leur avait promis que l’OTAN ne s’étendrait jamais vers l’Est dans les anciens États soviétiques, mais cette promesse n’a pas été honorée. Les États-Unis ont ouvertement renié leurs promesses, ne permettant même pas à la Russie de se plaindre. Poutine, qui prend relativement bien soin de son peuple et reste populaire auprès d’eux, a exigé que l’OTAN se retire aux frontières de l’accord de 1997. Ils ont refusé net d’en discuter ; mais Poutine hésitait toujours à affronter la suprématie mondiale des États-Unis.

La Chine a été soumise par le commerce, car on l’a laissée fabriquer et vendre des marchandises bon marché, se débarrassant ainsi de sa propre pauvreté. Le président Xi a de fait obéi aux souhaits des États-Unis, mais maintient toujours plus ou moins au moins l’illusion de l’indépendance.

La grande planète Terre appartient pratiquement aux États-Unis. Avec des centaines de bases militaires, le dollar comme monnaie universelle, que voulez-vous de plus ? Le monde vous appartient ! Les Américains pouvaient enfin se détendre et s’offrir la belle vie. Mais ils ont toujours été trop cupides et l’hubris les a menés à sacrifier leurs propres biens. En s’attaquant à la Russie, ils pourraient bien mettre fin à leur hégémonie.

Ils ont décidé de donner une leçon au Poutine russe. Pour ce faire, ils ont utilisé le modèle Tempête du désert qu’ils avaient mis en œuvre en 1992 contre Saddam Hussein en Irak. Comme vous vous en souvenez peut-être, l’ambassadeur américain avait dit à Saddam que les États-Unis ne s’opposeraient pas à ce qu’il s’empare du Koweït, une petite, mais riche principauté qui faisait partie de l’Irak jusqu’à ce que les Britanniques l’en séparent. Saddam a donc fait exactement cela, avant de découvrir qu’il était qualifié de nouveau Hitler. Les États-Unis avaient attaqué l’Irak dans ce qu’on a appelé l’opération Tempête du désert ; dans la foulée ils ont tué quelque 40 000 soldats et causé la mort de 200 000 civils irakiens. Au cours des dix années suivantes, les États-Unis ont saigné l’Irak avec des sanctions, l’ont envahi à plusieurs reprises et ont finalement pendu Saddam. De la même manière, ils ont convaincu M. Poutine que les États-Unis n’interféreraient pas en Ukraine. C’était un piège, et il est tombé dedans.

La situation en Ukraine était préoccupante depuis un certain temps et était déjà explosive. Le régime actuel de Kiev a été établi après le coup d’État de 2014, qui a été orchestré par Victoria Nuland et son minyan [cénacle juif] de néocons. Le régime a été généreusement soutenu par les États-Unis tant qu’il est resté violemment anti-russe. Ils ont commencé par bombarder la région ukrainienne orientale à prédominance ethnique russe du Donbass. Bien que le régime de Kiev ait signé les accords de Minsk promettant un certain degré d’autonomie au Donbass, il les a piétinés et a admis plus tard avoir conclu ces accords juste pour avoir plus de temps pour se préparer à la guerre avec la Russie. Mais Poutine est un homme pacifique et il ne voulait pas envoyer son armée se battre. L’armée russe a été réduite pendant son règne ; des systèmes d’armes coûteux ont été détruits ou remisés. Poutine a réduit l’armée à une armée professionnelle plutôt petite, prête pour des conflits mineurs à la périphérie, s’appuyant sur les armes nucléaires dont il a hérité de l’URSS, conçues pour s’ajuster à des scénarios apocalyptiques. Tout le reste — relevant des confrontations conventionnelles qui ont dominé le 20e siècle — a été négligé. Enfin, toujours convaincu que les États-Unis n’interféreraient pas, Poutine est entré en Ukraine pour imposer la paix.

La triste expérience du 22 juin 1941 l’avait marqué. C’était le jour où l’Allemagne avait envahi la Russie malgré le traité de paix conclu entre les deux pays. Staline avait appris de ses espions que l’attaque était imminente, mais il n’y croyait pas ; il était sûr que ce n’était qu’une rumeur ennemie. La première frappe des panzers allemands a atteint les murs de Moscou six mois plus tard. Poutine ne voulait pas faire aux Ukrainiens le même cadeau que Staline à Hitler. Frapper en premier ! — telle est la devise de Poutine.

En quelques jours, l’armée russe était déjà aux portes de Kiev. Ce fut rapide, bref et décisif. Aussitôt, à Istanbul, les représentants de la Russie et de l’Ukraine mirent au point un accord diplomatique. L’accord fut rendu possible grâce aux bons offices de l’oligarque juif russe Roman Abramovich, le propriétaire du club Chelsea, qui voulait éviter les sanctions. M. Oleg Tsarev, qui suivait de près ces événements (il était candidat à la présidence de l’Ukraine en 2014), a déclaré que M. Abramovich avait soudoyé les dirigeants ukrainiens afin qu’ils acceptent rapidement d’accord. L’accord n’était pas mauvais pour l’Ukraine : ils devaient réduire leur armée, accepter la neutralité permanente et accepter que le Donbass soit rendu à la Russie. C’était raisonnable, compte tenu des huit années pendant lesquelles le Donbass avait été bombardé par l’armée ukrainienne. Mais cela ne devait pas se faire : M. Johnson, le Premier ministre britannique, est arrivé à Kiev et a surenchéri sur M. Abramovich. L’Ukraine a accepté plus de guerres. C’était une décision populaire en Ukraine : le peuple voulait la guerre.

Quelques jours avant la guerre, le sujet avait été abordé dans le talk-show ukrainien populaire de M. Savik Shuster. Étonnamment, près de 90 % du public avait voté pour la guerre, plutôt que pour le respect des accords de Minsk. Les États-Unis ont également insisté sur la guerre. Ils sentaient que Poutine était pris dans leur piège. Pendant ce temps, l’armée russe avait déjà commencé à se retirer de Kiev et de la région de Kharkov. Les généraux russes ont ramené leurs armes lourdes sur le territoire russe et se sont rapidement retirés. Le retrait était tactique — l’armée russe en Ukraine était très petite, juste suffisante pour un raid éclair, mais non pour une occupation prolongée. Mais c’était quand même un exercice humiliant.

Pire, les États-Unis et leurs alliés ukrainiens ont mis en scène une copie de Timisoara dans la petite ville de Bucha, avec des cadavres sortis des tombes et de la morgue, pour imputer aux soldats russes des atrocités. Timisoara, c’est cette ville minière roumaine où un massacre similaire avait été organisé par la CIA en 1989 afin de déposer et d’exécuter rapidement le dirigeant de l’époque, M. Nicolae Ceausescu.

Pour mener une guerre plus longue, la Russie devait trouver plus de soldats, et la mobilisation a donc commencé. Beaucoup de jeunes hommes pro-occidentaux (et moins jeunes) avaient quitté la Russie, principalement vers les anciennes républiques soviétiques de Géorgie, du Kazakhstan, etc., et vers Israël où les visas d’entrée ne sont pas requis pour les Russes. Certains pro-occidentaux ont fait une tentative pour s’installer en Europe, en aspirant au statut de réfugié (ils ont été encouragés et instruits par les émigrés des vagues précédentes). Toute cette génération avait grandi après la chute de l’Union soviétique et avait été élevée dans l’idée que l’Occident était merveilleux. La Russie est la seule république ex-soviétique qui n’a pas connu de poussée nationaliste ; tous les autres États soviétiques ont été inspirés par leurs propres nostalgies de nationalisme ou même (dans le cas de l’Ukraine) influencés par les néonazis. Alors que les Ukrainiens et les Géorgiens apprennent à l’école qu’ils sont les meilleurs, on apprend aux Russes qu’ils ne sont pas particulièrement merveilleux. Même le patriotisme ordinaire peut difficilement être déniché en Russie. Leur amour est tourné vers l’Occident ; l’histoire d’amour des médias avec l’Amérique est une tendance universelle, et cela a également fonctionné pour la Russie.

Le nationalisme russe avait été éradiqué presque complètement en URSS, bien que les nationalistes aient eu un ou deux grands magazines dans les derniers jours de l’Union soviétique. Dans les années 1970, les nationalistes russes ont tenté de se faire entendre, mais ils ont ensuite été accusés d’antisémitisme et se sont tenus cois (le poète Stanislav Kunyaev raconte ce dernier combat). Même sous Poutine, les nationalistes continuent d’être découragés, bien que les Juifs (qui étaient partis en masse pour Israël) aient été en partie remplacés par des Arméniens. Seules les dernières années du règne de Staline ont été passablement bonnes pour les nationalistes russes. C’est pourquoi il n’y a pas eu de réponse positive à la mobilisation. Les personnalités pro-occidentales ont réussi à s’approprier pratiquement toutes les ressources culturelles, et pour un créateur, il n’y avait pas le choix : s’il voulait être publié, s’il voulait percer dans le cinéma, il devait être pro-occidental. La guerre d’Ukraine a été une bonne chose de ce point de vue. Au moins un certain patriotisme russe est redevenu légitime, bien que ce ne soit toujours pas l’humeur dominante. Les États-Unis ont imposé des sanctions anti-russes à tous leurs alliés, n’autorisant que les importations que les États-Unis souhaitaient pour leurs propres besoins. Même le tribunal de La Haye a fait l’objet de sanctions américaines (les États-Unis ont menacé d’occuper La Haye si ses juges osaient enquêter sur les massacres au Vietnam et en Afghanistan par les forces américaines). Ils ont porté plainte contre le président Poutine pour l’accusation totalement fictive d’enlèvement d’enfants ukrainiens (environ 150 enfants ukrainiens ont été déplacés du champ de bataille vers des colonies de vacances d’été, tandis que deux fois plus d’enfants ont été enlevés par l’UE à leurs parents). Bien qu’injuste, l’accusation même a eu un impact positif sur M. Poutine : à partir de ce moment-là, il a compris que s’il échouait, il pouvait s’attendre au sort de Saddam Hussein ; ergo il ne peut pas échouer.

La guerre s’est transformée en une bataille de tranchées à l’ancienne et de lourdes fortifications. La seule bataille importante (après Marioupol) a été la bataille pour Bakhmut, une petite commune provinciale. On se souviendra à jamais d’un homme auparavant peu connu, Yevgeny Prigojine. On l’appelait « le chef de Poutine » pour une drôle de raison : il possédait autrefois une entreprise de restauration qui nourrissait des écoliers à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Mais en 2015, il est devenu le directeur et le commandant d’une compagnie de mercenaires, le groupe Wagner, et ses soldats ont eu un grand impact en Syrie puis en Afrique. Ce sont ses soldats qui ont pris Bakhmout après « le hachoir », comme ils appelaient cette opération. Des milliers de soldats ukrainiens y ont été tués. Prigojine est également un maître des relations publiques. Il critique impitoyablement le MoD (ministère de la Défense), l’état-major, les généraux et le ministre de la Défense. Il les a accusés d’un manque de patriotisme, de se soucier peu des soldats russes. La seule exception qu’il ait faite, c’était pour ses vieilles connaissances de la campagne syrienne, le général « Armageddon » Sourovikine et le général trois étoiles Michael Mizintsev qui a commandé les troupes lors de la réduction de Marioupol. Fils d’un paysan de Vologda, Mizintsev était l’officier russe le plus haut gradé actuellement sur le champ de bataille et il était vice-ministre de la Défense. Après le hachoir de Bakhmout, Mizintsev a pris sa retraite de son poste au MoD, et il est devenu le commandant en second du groupe Wagner.

Pourquoi M. Poutine a-t-il autorisé une critique aussi impitoyable de son ministère de la Défense ? Apparemment, il voulait avoir un équilibre. Il se souvient que l’armée irakienne a été vaincue par les États-Unis avec l’aide de généraux irakiens qui avaient accepté des pots-de-vin américains et qui ont trahi leur pays et leur chef. Le groupe Wagner était une assurance contre une démarche similaire des généraux russes.

Le groupe Wagner est une bonne armée, pleine de soldats et d’officiers prêts à se battre. Au début, il avait le problème d’être à court de munitions, mais il semble que cela ait été résolu. L’URSS a laissé un riche héritage d’armes et de munitions ; bien que sa production ait été quelque peu affaiblie, ils l’ont récemment améliorée. Après le règne désastreux de Gorbatchev-Eltsine, les choses ont dû être reconnectées, et la guerre d’Ukraine a donné à M. Poutine une chance de forcer les connexions. Oui, il vaut toujours mieux éviter complètement la guerre, mais Poutine presse les citrons de l’OTAN et en fait de la limonade russe. Oui, les Russes étaient assez naïfs pour croire que les États-Unis pourraient les aider au lieu de les combattre. Ils étaient aussi bêtes que ça ? Mais cela a commencé il y a longtemps, ce fantasme russe d’un Occident libre et magnifique comme un paradis terrestre et un modèle de perfection démocratique. Poutine avait également accepté ce paradigme pendant de nombreuses années. Donc la guerre a été bonne dans la mesure où elle a permis à la Russie de se réactiver, tout comme son armée, et son patriotisme.

Après le hachoir de Bakhmout, l’armée russe s’est assise et a attendu l’offensive ukrainienne. Cela a commencé il y a deux semaines, et pourtant il n’y a toujours pas de grande victoire. Mais qui sait ? Il n’est pas impossible que les Ukrainiens obtiennent quelque chose, tant que les Russes refusent la mobilisation et renâclent à mettre leur économie sur le pied de guerre. Il semble que M. Poutine ait finalement accepté que la guerre de l’OTAN ne se terminera pas de sitôt. Il pense maintenant à des stratégies à beaucoup plus long terme, car c’est aussi une période de grand réalignement du monde. L’Europe pourrait prospérer avec des ressources russes bon marché ; la Russie pourrait prospérer en leur en vendant. Mais tant que les États européens seront dotés d’agents américains, ce ne sera pas le cas.

Récemment, un expert très pro-occidental nommé Sergei Karaganov a publié un article appelant à une frappe nucléaire tactique contre l’OTAN. D’autre part, un stratège russe, un patriote et même stalinien, M. Chichkine, a persuadé son auditoire d’éviter cela, car la guerre tactique doit se transformer en guerre nucléaire stratégique. Cette discussion est toujours en cours. Mais il semble que les grandes figures américaines et européennes n’aient plus peur de la guerre nucléaire, pas après le COVID-19, et surtout pas après la hausse choquante du coût de la vie (grâce à l’agenda vert et à la destruction de l’agriculture européenne). Qui voudrait vivre sa vie dans ces conditions ? À moins que le pouvoir des oligarques mondiaux ne soit brisé, nous sommes tous tentés de nous préparer à l’Armageddon, sans regret.

Enfin, mon savant ami, le professeur Z, croit qu’une fois tous les mille ans, l’Humanité est détruite par une race de maîtres de l’espace et qu’ils renaissent pour s’occuper de la planète. Maintenant, les extraterrestres apparaissent même sur les pages du NYT. C’est probablement le bon moment pour nous d’être anéantis, et merci à Greta Thunberg, Bill Gates, Antonio Fauci et autres pour tout ça.

https://www.unz.com/ishamir/the-world-is-yours/

Du même auteur :

https://plumenclume.com/2023/03/13/apres-un-an-de-guerre-otan-russie-par-israel-shamir-24-fevrier-2023/




Objectif euromondialiste : destruction du Travail à l’horizon 2030

[Source : E&R via SOTT]

Beaucoup de Français n’ont pas encore pris conscience du plan d’ensemble qui s’abat depuis 3 ans sur le pays entier et qui va s’abattre sur leur propre personne sur les 7 prochaines années : le Great Reset, l’horizon 2030 promis par le mondialiste Klaus Schwab, signifie la destruction progressive du travail indépendant, du CDI, de l’industrie, et derrière, de la production nationale au profit d’une économie tertiaire numérisée qui rend la masse des travailleurs corvéable à merci, soit le retour au XIXe siècle de Marx. La crise énergétique a déjà mis à genoux des milliers de TPE.

Quand ils voient un petit commerce ou un artisan qui ferme, un agriculteur se pendre ou un marin-pêcheur pointer à Pôle emploi — rebaptisé France Travail par une inversion orwellienne de toute beauté —, beaucoup de Français ne voient pas le plan d’ensemble, la tendance statistique lourde. C’est l’histoire de la grenouille au fond de son trou qui prend le disque de ciel qu’elle voit pour le ciel tout entier.

Or, ce ciel entier est bien noir aujourd’hui, pour les Gaulois : Macron, qui veut renquiller un 3e mandat — la Banque cherche à imposer son employé zélé 5 ans de plus sur le trône —, avance à marche forcée vers ce fameux horizon, où l’on ne possédera plus rien, où l’on sera des nomades au sens attalien, où tout sera ubérisé, l’éducation comme la santé, c’est-à-dire désocialisé. On voit les germes de ce plan chaque jour, avec une insécurité grandissante à tous les niveaux, pas la peine de revenir sur la destruction programmée des services publics et le chaos qui en résulte.

Certes, un revenu universel (RU) sera octroyé aux (nouveaux) pauvres désœuvrés, mais il permettra tout juste de survivre, sous une surveillance administrative et policière de tous les instants : les JO 2024 dans un Paris en état de guerre serviront de laboratoire. Quel bénéficiaire du RU (fils du RSA) osera s’opposer à un Système qui le nourrit avec pitié et le flique avec dureté ?

Les naïfs demanderont pourquoi une économie choisit de se saborder. C’est l’oligarchie qui la sacrifie, pour dégager des superprofits là où c’est possible, rapide et facile : la France à la découpe, c’est le projet de Macron depuis 2014, le moment où le duo Minc-Attali l’a mis en selle. En d’autres termes, la production carbonée à l’ancienne, avec ses machines et ses hommes, ses usines et ses investissements, c’est du passé. Le profit contemporain, c’est celui de la finance, qui gagne de l’argent avec l’argent, et qui n’a plus besoin de l’emploi humain. D’où la neutralisation des lois du travail sous la houlette de Bornstein. Le XXe siècle a été celui de la disparition du métier ; le XXIe sera celui de la disparition de l’emploi, qui était déjà une dégradation du métier.

« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux… L’une après l’autre, toutes ces choses sont devenues gratuites… lorsque l’intelligence artificielle et les robots ont assumé une grande partie de notre travail… »

Il ne restera plus que la classe dominante, une classe de servants technologiques du Système, les gardiens armés de l’ensemble, et une foule hétéroclite d’assistés, d’esclaves, de margoulins, d’artistes et de dingos (le surplus non productif sera un jour déporté sur Mars ou éliminé par des pandémies ciblées). On peut penser que les drogues de synthèse seront en vente libre, ça fait partie du projet d’anesthésie des masses et de leur colère potentielle. On approche de la dystopie hollywoodienne de bas étage.

Les trois piliers de notre société — et de notre civilisation — étaient le travail, la famille et la patrie. Tous ont été rongés par le travail de sape des forces occultes qui se cachent de moins en moins. Le travail disparaît, suite à la mondialisation, au choc robotique et à l’extension de l’IA ; la famille éclate sous les coups de boutoir du féminisme, de la liberté sexuelle (qui remplace la liberté d’expression) et de la dés-éducation ; enfin, la patrie est fondue dans un ensemble plus grand – L’Europe — mais aussi plus flou aux frontières ouvertes à la misère humaine. Les euromondialistes parlent d’un milliard de migrants climatiques. L’Europe des peuples est devenue l’otage des disciples de Schwab et Attali, tout est cohérent, la boucle est bouclée, le piège parfait.

Macron ne fait qu’appliquer à marche forcée la méthode Thatcher des années 80, remplacer l’appareil productif avec son emploi salarié de masse par une économie de services comprenant finance, banques et assurances. La révolte des Gilets jaunes — cette classe productive de base — a été matée dans le sang, comme celle des mineurs en Angleterre. Le président français ne fait qu’obéir à ses maîtres, Schwab et Rothschild.

Le discours de l’employée étasunienne Leyen au forum de Davos 2023 ne laisse plus de place au doute : le changement sera brutal.

La transition vers une industrie neutre en carbone entraîne déjà d’énormes transformations sur le plan industriel, économique et géopolitique — de loin les plus rapides et les plus marquées que nous ayons connues de notre vivant. Elle transforme la nature du travail et la configuration de notre industrie. […]

C’est maintenant que s’écrit l’histoire de l’économie des technologies propres. Durant toutes ces années où je suis venue à Davos, j’ai souvent entendu dire que nous sommes à l’aube d’une de ces périodes de destruction créatrice dont parlait 

l’économiste Joseph Schumpeter. Il pensait que l’innovation et la technologie remplacent l’ancien, entraînant l’abandon à la fois de l’industrie précédente et des emplois qui y étaient liés. Cette dynamique s’applique, de bien des manières, à la révolution des technologies propres de demain.






Oui, De Fontenay a raison : une femme à pénis est « contre-nature »

Par Lucien SA Oulahbib

Ce n’est pas l’homosexualité qui l’est (c’est une donnée de base), mais le fait de considérer qu’une femme (ou un homme) serait, en soi, une chose fabriquée « augmentée » voilà la réelle « contre-nature » ; aussi le fait d’attaquer Geneviève de Fontenay pour « homophobie » est un non-sens puisqu’elle veut préserver la biodiversité humaine en considérant qu’il ne faut pas mélanger sexe et orientation : on peut être femme et lesbienne, mais on ne peut pas être homme et décider d’être femme en s’augmentant de seins ou en cachant, transformant son organe ; à moins, et ce comme le propose de Fontenay, en participant à un autre concours, celui de Trans-France par exemple, mais par contre non même pas « Madame France » comme elle le propose pourtant si gentiment…

Il faut en fait sinon arrêter (ce qui semble pour l’instant difficile tant le Pouvoir veut en être le Souteneur) du moins déjà dénoncer, voire perturber par des actions de Salut Public, ce totalitarisme désuet qui fait que même des lesbiennes refusant des « femmes à pénis » se font attaquer à Bruxelles et ailleurs par les mêmes nervis qui sévissent partout, jusqu’à même défendre des djihadistes palestinistes au nom d’une « intersectionnalité » qui n’existe en réalité que dans leur intellect, kleenex, y déblatérant via les médias de grand chemin à leur disposition la démagogie néo-léniniste putride en mal de recyclage apocalyptique et devenu aujourd’hui le bras armé de la Secte SHAA qui veut sévir jusque dans nos sillons à même nos cellules avec leurs injections expérimentales présentes et à venir….

Nous sommes de plus en plus face à un vrai lavage de cerveau un bourrage de crâne inédit qui veut à nouveau nous faire prendre des vessies pour des lanternes, mais cette fois au cœur de l’intime en nous sommant de croire que des hommes en talons aiguilles seraient non seulement des femmes, mais les seules vraies femmes, le « vrai » impliquant pourtant à la fois l’exactitude biopsychologique qui ne réduit pas une femme à ses organes extérieurs puisque toute une disposition en interne la constitue différemment à un homme, et à la fois le vrai souligne le sens, la raison. Ceci fait qu’il ne s’agit pas seulement de biochimie, mais d’organisation spécifique se socialisant (Nuttin, 1980, p.166) en vue d’une mise en forme au sein d’un visage civilisationnel donné. C’est ce que ne peuvent guère comprendre les férus du scientisme, de ce mécanisme désuet propre au 18ème siècle nous réduisant à un buvard, un mélange qu’il suffirait d’imbiber de malaxer pour en faire la malléabilité nécessaire à des « liaisons dangereuses » fantasmées.

Ce sont en effet des « apprentis sorciers » stipulant qu’il suffirait de vouloir pour pouvoir, être « attiré » y compris par un enfant ferait alors office de « besoin » pour l’insérer dans son « champ » Borg, ou la malignité élevée au rang d’une éthique inversée et portée par toute une génération élevée cultivée et moissonnée dans cette optique.

C’est ce qu’il faudrait aujourd’hui limiter pour ne plus être ainsi défiguré.




Vers une tyrannie virtuelle gérée par l’intelligence artificielle ?

[Voir aussi sur ozlecarolo.com]

Par Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

À l’heure où les débats sur les dangers de l’intelligence artificielle battent leur plein et que des désaveux de la part de leurs pionniers (ex. ceux de Geoffrey Hinton) se dévoilent, il est crucial de prendre conscience de leur utilisation en cours et en voie de perfectionnement à des fins de persécution électromagnétique et de contrôle mental.

Nous voyons se multiplier des articles vantant les capacités de ces IA à « lire dans les pensées », faire de la télépathie, taper sur un clavier virtuel et mouvoir des objets voire des drones. À ce stade, les articles scientifiques parlent d’interface cerveau-machine, mais la réalité est que cela peut déjà se faire à distance sans électrodes grâce à des procédés qui utilisent des champs magnétiques et qui sont synchronisés à notre empreinte et signal électrique cérébraux.

Interface cerveau-ordinateur

Lecture de la pensée

Dans cet article de Venture Beat (portail d’innovations technologiques) de 2021, il est révélé qu’il est possible de mesurer l’état émotionnel d’un individu en l’irradiant et en mesurant le signal retour, la réalité est que l’entièreté du contenu de l’esprit et donc les pensées peuvent être interprétées. J’avais fait état précédemment du brevet déclassifié US3951134A qui permet surveiller et d’affecter à distance (sans électrodes) l’activité cérébrale à l’aide de rayonnement électromagnétique, le brevet datant de 1974, qui sait où en sont actuellement les technologies de contrôle mental ?

Le scientifique américain ayant travaillé avec la NASA Richard LIGHTHOUSE affirme que les métaux lourds (mercure, aluminium…) qui nous ont été inoculés depuis l’enfance dopent le signal électrique émis par le cerveau et fait de nous des « antennes ». La DARPA (Agence Américaine de Projets de Recherche Avancée) envisage d’utiliser des nanoparticules pour lire cette activité cérébrale, sachant que les injections covid contiennent des nanoparticules de graphène et d’autres dispositifs ayant une adresse MAC, il est tout à fait plausible que la visée de cette campagne massive soit la fusion des individus avec les dernières technologies de surveillance et de contrôle mental.

D’autres articles scientifiques évoquent cette fusion des cerveaux humains dans un « cloud » à l’avenir où les pensées et connaissances de chacun seront connectées et centralisées à l’aide de nanotechnologies, ce qui mènerait à une méga-intelligence artificielle ou « borg ». Ceci et tout ce qui est cité précédemment sont en fait une programmation prédictive (démonstration anticipée pour préparer à la mise en place en gagnant le consentement inconsciemment) pour un monde dystopique où l’humanité sera assimilée et gérée par la technologie.

Et si ce cloud était déjà en place ?

Les réponses à ces questions viennent de la communauté des individus ciblés (en anglais « Targeted individuals » — T.I.) qui ont été choisis au hasard dans la population souvent pour leur profil intellectuel et leurs dénonciations sur internet. Ils témoignent être harcelés par une technologie invisible qui scrute leurs pensées et les persécute instantanément par agressions électromagnétiques. Leurs rêves sont également piratés par cette technologie, à ce sujet le physicien japonais Michio Kaku avait révélé en 2014 que l’on pouvait les enregistrer. Les individus ciblés se plaignent d’intrusion dans leur esprit, de manipulation de leur comportement (anxiété, voix implantées dans la tête, cauchemars, psychoses…) et de torture (douleurs, brûlures, problèmes cardiaques, privation de sommeil, fatigue, acouphènes, migraines…). Dans une certaine mesure il est également d’infliger un « cybermeurtre » par irradiation lente « Slow Kill » ou en provoquant un AVC, crise cardiaque ou cancer. Leur nombre étant estimé à 6 millions dans le monde, il est évident que les services de renseignement et les agents des complexes militaro-industriels ont accès à des systèmes autonomes et des IA pour la surveillance et la persécution h24 7 j/7 des cibles (guerre de 5e génération).

Dans cette vidéo, le journaliste américain Stew Peters interviewe la vétérane de l’armée US Amy Holem qui révèle l’utilisation à armes à énergie dirigée (à micro-ondes) placées dans les antennes relais, satellites et drones pour attaquer des lanceurs d’alerte.

Le Sentient World Simulation, un cloud militaire ?

Depuis 2007, les agences de la défense US ont mis en place un univers virtuel parallèle appelé simulation du monde conscient (anglais : Sentient World Simulation — SWS) où chaque être humain d’à l’époque 62 états ont été modélisés en un avatar et surveillés par une IA qui détecte l’activité cérébrale des cibles en temps réel pour des motifs de prédictibilité d’un futur proche en cas de catastrophes. La vidéo ci-bas explique son fonctionnement et son objectif.

L’ingénieur en informatique et individu ciblé français Frédéric LAROCHE affirme que les épandages de chemtrails servent à modéliser l’environnement en 3D à l’aide de nanoparticules. Le but de cette simulation est de détecter les comportements « déviants » par rapport à sa propre déviance et de les « corriger » avec l’arsenal de neuro-armes et du renseignement renégat (voir article sur le harcèlement criminel en réseau — gang stalking) pour assurer le contrôle mental total de la population qui pensera et agira comme un individu unique sous un esprit de ruche (anglais : Hive Mind). Nous arrivons ainsi à uncerveau global (anglais : Global Brain)où chaque individu aurait le même rôle qu’un neurone.

Conclusion

À la lueur de ces informations, il devient clair que George Orwell avait vu juste dans son roman 1984 sur l’instauration d’une « police de la pensée » envahissant à un niveau jamais atteint et que dorénavant les citoyens ayant des pensées, croyances et convictions « non-orthodoxes » seront susceptibles d’être inculpés de « crime de pensée ». La psychiatrie sera un fer de lance de la ré-éducation des individus non conformes qui les décrédibilisera et maquillera les pathologies infligées par les neuro-armes psychotroniques et à énergie dirigée en maladies mentales comme de la fibromyalgie, de l’électrohypersensibilité ou des cénesthésies.

Le but de cet article n’est pas susciter la peur, mais d’informer afin d’exiger la fin de la militarisation interminable et illégale des neurotechnologies. La triste expérience des individus ciblés aura été une phase de test pour les élites sans scrupules dans leur plan de domination sans limites, ils sont maintenant dénonciateurs et précurseurs de la lutte contre la tyrannie technotronique rêvée par Klaus Schwab et consorts. Les avancées classifiées et déclassifiées en la matière ont provoqué la crainte de nombreux observateurs avertis y voyant les potentielles violations de l’espace mental des citoyens du monde et appelant à l’implémentation d’une « neuro-éthique ». Le Chili est devenu un pionnier fin 2021 en matière de « neuro-droits » pour protéger l’intégrité mentale, le libre arbitre et la non-discrimination dans l’accès des citoyens aux neurotechnologies pour prévenir leur « piratage » comme s’en vante Yuval Noah Harari, conseiller du WEF.

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU — Journaliste Citoyen et Individu Ciblé




Libérez-Vous !

[Source : liberez-vous.weebly.com]

Nul esclave ne l’est davantage que celui
qui se croit libre sans l’être.

Goethe

1. CONNAÎTRE SON ENNEMI

Vous êtes inquiet de tout ce qui menace votre existence et votre avenir. Mais quel est le pilier principal sur lequel s’appuie la tyrannie actuellement, sans lequel celle-ci n’aurait jamais pu voir le jour en ce XXIe siècle ? Quel est le pire danger ? L’avez-vous identifié ? Vous pouvez bien continuer à montrer du doigt les crapules, les gangsters, votre voisin ou vos élus, la liste de coupables et criminels s’allongeant de jour en jour… Mais rien de tout ce que nous subissons depuis plusieurs années n’aurait pu avoir lieu sans le pilier central qu’est la TECHNOLOGIE, notamment la technologie SANS FIL. Cessez de prétendre que vous n’avez vous-même rien à voir avec le mal qui s’est répandu autour de vous, car en vérité, vous jouez dans ce drame un rôle déterminant. Nous sommes tous des acteurs majeurs dans ce désordre local, national et mondial, c’est pourquoi je vous invite à vous livrer à une petite introspection et à la lecture approfondie des lignes qui vont suivre !

Il n’est plus d’usage de faire porter aux esclaves des fers et des colliers. Ces objets ont beaucoup évolué dans le temps et sont devenus très sophistiqués. Aucun n’est serré autour de votre cou, vous pensez donc être libre, mais sans le savoir, vous êtes un jouet et un prisonnier. Vous êtes un esclave qui s’ignore. Et même si vous êtes éveillé, vous ne savez plus ni comment, ni pourquoi il importe de vous libérer, étant donné que les derniers modèles de « colliers » modernes sont terriblement séduisants, et l’on peut même dire invisibles, puisque tous les derniers gadgets sans fil fonctionnent grâce aux champs et fréquences électromagnétiques.

Ancien collier d’esclave

Francis Lalanne, le « William Wallace » français, avait tout compris. Il a mis le « doigt dessus » en posant, avant toutes les autres, la question extrêmement judicieuse et intelligente aux parlementaires français, de savoir si les mesures de confinement, et par extension, toutes les autres restrictions, auraient pu être mises en place avant l’ère du SMARTPHONE. Vous êtes-vous posé la même question ? LA RÉPONSE, AUSSI PÉNIBLE ET DÉSAGRÉABLE À ENTENDRE SOIT-ELLE, EST POURTANT LA CLEF DE NOTRE LIBERTÉ.

2. DANS LES FERS ET DANS L’ENFER

Qui croit encore à « la Révolution » ? Mouvement de foule immense, l’Élysée pris d’assaut, et dedans… des pièces vides, les dirigeants ont fui ? La révolution extérieure est un leurre, et c’est à l’intérieur, en chacun d’entre nous qu’elle aura lieu ! Gandhi (1869-1948) nous a montré qu’il n’y a pas besoin de révolutions violentes, de bains de sang, ni de couper les têtes… Les révolutions peuvent échouer, mais l’évolution est une force incoercible, que rien ne peut arrêter. Il avait compris que le chemin vers la libération passe par le perfectionnement individuel et moral de chacun. C’est la Re – évolution, qui veut que lorsque l’on est engagé sur une mauvaise voie, on ne s’obstine pas à rouler pour aller se jeter dans le précipice, alors on fait demi-tour.

Nous sommes dans les fers, en quête de solutions, mais depuis plusieurs années, nous continuons de tourner en rond, nous ne faisons que tailler quelques branches de l’arbre, alors que nous devrions viser les racines. Tout effort demeurera vain et inutile tant que nous ne nous attaquerons pas au fond du problème. Pour cela, il faut commencer par ôter le bandeau de vos yeux… Car, oui, le vrai coupable est ce petit bout de plastique et de métal, ce gadget sans fil qui est devenu votre « ennemi intime » : il s’agit bien de votre smartphone, téléphone portable ou téléphone mobile !

L’évolution de la technologie s’est faite ainsi :
— En 1996 est apparue la technologie que l’on tient dans sa main,
À L’EXTÉRIEUR DU CORPS (le téléphone portable),
— qui a conduit à la technologie que l’on porte sur soi,
SUR LE CORPS (les smartwatches, fitbits, etc.),
— et nous en sommes à la technologie que l’on porte à l’intérieur de soi,
DANS LE CORPS (la nanotechnologie).

3. UN PLAN DIABOLIQUE

À propos de cette évolution, on peut dire « Moi, j’ai un portable, mais je ne veux pas d’autres objets connectés », ou bien « Moi, j’ai des gadgets, mais je ne veux pas de nanorobots dans mon corps », mais cela va beaucoup plus loin que ça… Cela revient à pactiser avec « le diable », du moins avec une force destructrice (nommez-la comme vous voulez), ou encore à prendre un peu d’arsenic ou de cyanure, en se disant « Tout va bien, je n’en suis pas mort, alors je continue ! »

En 1996, l’industrie des télécoms a entrepris la mise en œuvre de son plan visant à doter chaque homme, femme et enfant sur Terre d’un téléphone portable. Quelques années plus tard, et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, chaque personne sur Terre tient entre ses mains une source ouverte de rayonnements micro-ondes. Et chacun continue à faire comme si tout allait bien. La menace la plus immédiate pour la santé, la vie et la liberté provient de cet objet maléfique et mortifère auquel vous vous accrochez — malgré tant d’informations, à hauteur d’environ 28 000 études scientifiques (voir par exemple ici, ici ou ) ! Le fait de passer un appel ou d’envoyer un SMS vous expose à une radiation bien plus importante que celle émise par les antennes de téléphonie mobile ; les radiations des portables interfèrent avec votre métabolisme et sont actuellement la cause prédominante de l’obésité, du diabète, des maladies cardiaques et du cancer ; la radiation aux micro-ondes constitue un assaut plus grand et plus urgent contre la terre que la pollution chimique ou toute autre menace environnementale.

Il a souvent été dit que le contrôle des autres est « la forme la plus vile du comportement humain ». Le contrôle de l’esprit a longtemps été un objectif du monde académique, de la science et de ceux intéressés par le pouvoir sur les autres. Ces derniers ont attendu très patiemment, des années, des décennies, pour mettre en œuvre leur plan diabolique, car il importait avant tout de nous voir asservis et dépendants de cette drogue. Nous perdons notre société et nous nous perdons nous-mêmes, tout ça pour une boîte en métal et en plastique, une commodité privée devenue une nuisance publique. On nous a trompés.

Le but avoué et amplement discuté par exemple au WEF de Davos en 2020 est de nous transformer en cyborgs ou transhumains. Nous laissera-t-on le choix de refuser ? Croire que cette décision nous appartiendra serait faire preuve d’une grande naïveté, car comme pour tant d’autres choses, cette cyborgisation va nous être imposée. Le transhumanisme n’est rien d’autre que de l’anti-humanisme. Le projet transhumaniste est un projet de manipulation et de contrôle de l’homo sapiens, discuté et disséqué calmement par des hommes d’influence et des scientifiques, comme s’il s’agissait d’une simple avancée technologique ! Effacement des frontières entre les systèmes biologiques et numériques, entre les organismes vivants et non vivants, nouveaux « corps humains », nouveaux « sens de l’identité humaine », etc.

Il existe plusieurs définitions du mot « humanité ». Ici, je fais référence à la « nature humaine », avec tout ce qu’elle comporte de compréhension, de bienveillance, etc. Non pas à « tous les peuples du monde dans leur ensemble ». Quand je pense aux enfants, et aux adultes, que je les vois incapables de parler, de jouer sans pouvoir lâcher leurs appareils ou détourner les yeux de leurs écrans, ils ont déjà perdu une partie de leur « nature humaine », et dans un sens plus large, ils se sont éloignés de la Nature elle-même. L’ingénierie ou manipulation sociale est là pour assurer une transition en douceur entre les différentes étapes de la cyborgisation. Cette dernière a commencé au moment même où la technologie a été introduite hors du corps ; un « humain » collé à un appareil et dépendant constamment de celui-ci, correspond déjà à la définition de « transhumain » ou « post-humain ». Le téléphone portable a toujours été la première étape de cette cyborgisation planifiée. C’est déjà un organe auxiliaire, un appendice supplémentaire, une prothèse ! Avant, nous n’avions que quatre membres, maintenant, nous en avons cinq !
Mais que voulons-nous au juste ? Ne voulons-nous pas être des hommes et des femmes avec des droits ? Et non pas des produits du transhumanisme, cyborgs ou androïdes sans aucun droits, si ce n’est le droit de se taire et de mettre nos muselières !

4. DANS LE DICTIONNAIRE

Depuis le 14e siècle, le sens premier du mot « smart » en anglais était douloureux, intense, piquant, causant une douleur aiguë. En ce qui concerne les appareils, le mot « smart » fit pour la première fois son apparition en 1972, pendant la guerre du Vietnam, au sens de « se comporter comme s’il était guidé par l’intelligence » (pour la « smart bomb »). Dans ce contexte en effet, le mot « smart » fut utilisé en des termes militaires pour désigner des bombes et des missiles !

Un autre mot digne d’intérêt dans le dictionnaire est le mot « meurtre ». La définition de « meurtre » pose un véritable problème, car la plupart d’entre nous et notre société en général associent le meurtre à une mort rapide ou instantanée. Mais les cancers des téléphones portables, des appareils « intelligents » et sans fil ne se forment pas du jour au lendemain, et lorsqu’une personne est empoisonnée lentement au fil du temps, c’est beaucoup plus difficile à prouver devant un tribunal, les juges ayant du mal à trouver des experts pouvant apporter les preuves d’un empoisonnement à long terme…

À présent, nous nous tenons tous devant ce tribunal. Mais nous ne sommes ni des victimes ni des criminels ;
en réalité, nous sommes les deux, car nous nous suicidons à petit feu. Il s’agit d’un suicide collectif.

5. UN SIM DANS UNE PRISON

Nous sommes tous dans un camp de concentration numérique géant. Vous ne voulez plus vivre en prison ? Alors notre seule chance de liberté et de survie, la véritable solution réside dans la création d’une vague de libération des téléphones portables, mais également de tous les objets connectés sans fil. Car il en va de même pour les tablettes, les écoute-bébés, les téléphones de maison sans fil, les souris et les claviers sans fil, tout ce qui est « intelligent » ou « smart », c’est-à-dire les montres « intelligentes », les couches et les biberons « intelligents », les compteurs « intelligents », les thermostats « intelligents », les télés « intelligentes », Alexa, sans oublier les ampoules dites économiques qui émettent des ondes nocives, etc. Bref, tout émetteur/récepteur de données et d’information sans fil, le Wi-Fi, le Bluetooth, tout ce qui est sans fil doit disparaître !

Ce n’est pas pour vous et moi. Tout cela est piratable. Tout cela, c’est pour la collecte de données, la surveillance et le contrôle. Les données sont le pétrole brut d’aujourd’hui pour des milliardaires qui peuvent vous suivre sur tous vos appareils « intelligents ». Dans l’« Internet des Objets », vous n’êtes vous-même qu’un vulgaire « Objet », comme un « Sim » dans un jeu vidéo. Le consommateur est devenu celui qui est consommé, surveillé et contrôlé par l’« Intelligence Artificielle », qui n’a rien de vraiment « artificielle » ; ceci est encore une autre imposture, car au final il y a bien quelqu’un d’assis tout là-haut sur son trône, qui la maîtrise parfaitement, qui s’en sert et s’en servira contre nous.

Un homme ou une femme a droit à la vie privée, un esclave non. Mais bon sang, vous êtes soit un homme, soit une femme, vous n’êtes pas une marchandise ou un esclave ! Vous n’avez peut-être rien à cacher, mais vous êtes né avec une « bulle » de vie privée, qui ne doit jamais être échangée contre une soi-disant « sécurité » ou « sûreté ». Vos données valent une fortune ! Il faut arrêter de « donner vos données » et de les laisser être récoltées pour remplir les poches et satisfaire la soif de pouvoir de ces milliardaires !

Il est grand temps d’évoluer, et d’admettre enfin que toutes ces énergies invisibles, les ondes, les micro-ondes, les champs électromagnétiques régissent l’univers, et que dans la plus grande mesure possible, ils ont été piratés pour nous soumettre à l’esclavage.

« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergies, fréquences et vibrations. »

Nikola Tesla (1856-1943)

Les images suivantes illustrent le jeu vidéo, puis de vraies images de sources industrielles, scientifiques et militaires. La technologie de radar a bien évolué. Tous les objets connectés sont comme des « ampoules » :

Capture d’écran du jeu vidéo « LES SIMS » (1)
À quoi ressemble le monde à travers les yeux du Wifi.
Les petits rectangles en bleu sont de simples routeurs et appareils.
Radar micro-ondes
Cartographie 3D
« On peut utiliser un drone pour cartographier l’intérieur
d’un bâtiment entier en 20 à 30 secondes. »
Capture d’écran du jeu vidéo « LES SIMS » (2)
Les murs sont transparents, presque comme du verre.
Les appareils connectés agissent comme des ampoules.
« On peut facilement scanner une pièce chez quelqu’un grâce à la transmission Wi-Fi. » (Adieu la vie privée !)

6. DES MARIONNETTES ET DES MENTEURS

Mais il n’y a même pas besoin d’avoir recours à des drones, comme illustré plus haut, chaque objet connecté possédant sa propre « signature ». Chaque signature ou empreinte numérique, reliée à toutes les autres données, permet de vous analyser et de vous connaître mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et c’est ainsi que l’on devient… une marionnette !

À propos de marionnettes, savez-vous ce que Yuval Harari, l’éminence grise du WEF pense et dit de ceux qui ont un smartphone ? Voir dans l’onglet Vidéos, une interview de 2022 et la transcription, que je remets ici :

« (…) et suffisamment de puissance de calcul, nous sommes très proches du point où les ordinateurs peuvent pirater les êtres humains, peuvent comprendre mes émotions, mes goûts, mes aversions mieux que moi-même, pas parfaitement, on ne peut jamais pirater quelque chose à 100 %, on n’a pas besoin de 100 %, il faut juste connaître les gens mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Et c’est assez facile, parce que la plupart des gens ne se connaissent pas très bien eux-mêmes. [Donc dès que l’algorithme sait ce que je veux, mieux que je ne le sais…], vous êtes une marionnette, il peut vous manipuler, il peut presser vos boutons émotionnels. Et c’est ce qui se passe maintenant avec nos smartphones et tous ces algorithmes sur les médias sociaux…
— C’est pour cela que vous n’avez pas de smartphone ?
— C’est une des raisons, en fait c’est pour gérer mon temps, et vous savez, au cours des 20 dernières années, les personnes les plus intelligentes du monde et la meilleure technologie du monde ont travaillé sur le moyen de pirater les êtres humains et de les contrôler à travers les écrans et les smartphones. Je ne suis pas de taille face à eux. Si je leur donne accès [montrant son cerveau], ils gagnent. J’essaie donc de limiter leur accès de cette manière. »

Donc, si vous avez un smartphone, la marionnette, c’est vous ! Voir également des images avec citations de Yuval Harari, dont je publie la légende ici :
— « Harari voyage énormément, est sollicité par les médias du monde entier, a un agenda de Premier ministre, mais ne possède pas de smartphone : “Les gens vraiment importants n’en ont pas”, assure-t-il au Monde. » (www.levif.be)
À propos de Yuval Harari : « Il se refuse toujours à utiliser un smartphone. “Ainsi, je me sens mieux protégé”, concède-t-il. » (www.lefigaro.fr)
— Yuval Harari :
« Je n’ai pas de smartphone. Mon attention est l’une des ressources les plus importantes que j’ai, et le smartphone essaie constamment d’attirer mon attention. Il y a toujours quelque chose qui arrive. »

Les « ultra riches » et nombre de ceux travaillant dans la Silicon Valley refusent d’utiliser des portables et vivent même dans des zones sans réseau (il en existe encore). Pourquoi, à votre avis, ces appareils ne sont-ils pas assez bons pour eux ? Que savent-ils que le grand public ignore ? Si vous voulez savoir ce qui est vraiment dangereux, pour eux comme pour nous, jetez un œil à la « liste noire » des compagnies d’assurance : certaines races de chiens dangereux, des ouragans ou inondations là où de telles catastrophes sont fréquentes, etc. La Lloyd’s de Londres et d’autres compagnies d’assurance n’assurent pas les dommages causés par les téléphones portables, le Wi-Fi ou les compteurs « intelligents » de type « Linky ». Les champs électromagnétiques ou CEM sont classés comme un polluant, au même titre que le DDT, le plomb ou le benzène :

« L’exclusion des champs électromagnétiques (exclusion 32) est une exclusion d’assurance générale et est appliquée de manière standard sur l’ensemble du marché. L’objectif de l’exclusion est d’exclure la prise en charge des maladies causées par une exposition continue et à long terme aux rayonnements non ionisants, c’est-à-dire par l’utilisation de téléphones portables ».

Passons maintenant de la « tête de bois » de la marionnette, à celle en plastique, qui est celle des menteurs !
Les téléphones portables sont soumis à des tests de sécurité sur des têtes en plastique. Nous n’avons pas de tête en plastique. Je vous présente SAM pour les intimes, officiellement connu sous le nom de Specific Anthropomorphic Mannequin. SAM est un mannequin en plastique utilisé par l’industrie des télécommunications à travers le monde pour tester les effets thermiques de vos téléphones et gadgets, et non leurs effets biologiques.

Pourquoi SAM est-il un « pinocchio » ? Les directives actuelles sont basées sur l’hypothèse que si le niveau de rayonnement ne brûle pas ou ne cuit pas les tissus en 6 ou 30 minutes, alors ce niveau est considéré comme étant « sûr. » Jusqu’ici, les tests n’ont montré aucun changement thermique significatif. Par conséquent, les téléphones portables sont déclarés sans danger !

La tête (la seule partie du corps testée) de SAM est basée sur une recrue militaire masculine adulte en bonne santé de 100 kg et mesurant 1,88 m. Seulement 3 % de la population correspond à ce profil.

Comment fonctionne le test : La tête en plastique SAM est remplie d’un liquide ou d’un gel pour voir si celui-ci chauffe de un degré sur un appel de 6 minutes (parfois 30 minutes). Si la température ne s’élève pas de 1 degré, c’est considéré sans danger et l’on peut apposer une marque d’approbation. C’est un peu comme de tester la sécurité des aliments en les donnant à manger à une poupée.

SAM a des mains… beaucoup d’entre elles, avec un tas de configurations différentes pour chaque style de téléphone. Mais seul le test de la « tête » est requis, pas celui des mains, ni d’aucune autre partie ou organe du corps humain.

Ces tests sont entièrement frauduleux, et pourtant ceci est le seul moyen par lequel vos téléphones et gadgets sont testés pour la sécurité humaine ! Comment cela est-il possible ? Il faudrait de nombreuses pages pour exposer les mensonges, la corruption et conflits d’intérêts au plus haut niveau, tant au sein de l’OMS, que de l’ICNIRP, de l’IEEE, du complexe militaro-industriel et des fabricants. Pour aller plus loin : https://wearenotsam.com/studies/

« Si vous ne pouvez pas exposer les humains aux micro-ondes dans un laboratoire, dans un environnement contrôlé — si vous ne pouvez même pas le faire de manière éthique, car nous avons tellement de preuves des dommages — alors aucune de ces technologies ne devrait être déployée. Cela est illégal. »

Sharon Goldberg, M.D.

7. UN COMPORTEMENT DE BAS ÉTAGE

Aux premiers temps du smartphone, être collé à son appareil était un signe de statut social. En 2008, regarder l’écran de votre BlackBerry avait encore une signification. Cela signifiait que vous étiez important, que vous aviez des choses à faire et que vous faisiez partie de la classe avant-gardiste des utilisateurs de technologie. Aujourd’hui, être perdu dans votre écran signifie que vous ne faites pas attention et que vous n’avez rien de mieux à faire. C’est une lampe et vous êtes un papillon de nuit. Les portables ne sont plus un signe de pouvoir, mais un signe d’asservissement. Comme les machines à sous chaque fois qu’on abaisse le levier, les smartphones sont conçus pour être une source constante de nouveauté et de « récompenses variables ». Être enchaîné à votre portable est désormais un comportement de bas étage, semblable au tabagisme.

Il faut arrêter de faire pipi dans l’eau de la piscine, songeant que les autres n’en feront pas autant, car petit à petit l’eau prend une drôle de couleur… Pensez-vous que si vous ne gardez votre téléphone que pour les urgences, les antennes n’ont pas à être là ? Mais que vous l’utilisiez souvent ou non, l’infrastructure doit être là, ce qui est un parfait alibi pour les opérateurs de télécoms. Et si vous arrêtiez de leur fournir cet alibi ? Chaque centime que vous dépensez est un bulletin de vote. Chaque fois que vous payez votre facture, vous continuez à les enrichir et à les rendre plus puissants. Et il n’y a pas qu’une seule personne qui a envie, non pas de faire pipi, mais d’utiliser un téléphone portable en cas d’urgence, il y en a sept milliards !

Quelle est votre excuse ? Vous en avez besoin quand vous voyagez, ou pour vos affaires, ou pour votre mari, ou pour votre femme, vos enfants et vos amis ? Ou bien n’avez-vous qu’un ancien modèle ? Ou encore ne gardez-vous votre téléphone que pour les urgences ? Ou peut-être pensez-vous que vous êtes en sécurité tant que vous gardez le téléphone éloigné de votre tête ? Ou bien encore que votre téléphone n’irradie pas les oiseaux, ni les insectes, animaux, plantes et arbres ou vos voisins comme le font les antennes relais ? Chaque fois que vous passez un appel, l’antenne la plus proche active un signal à cause de vous et irradie tout votre voisinage rien que pour vous. Pensez au nombre d’oiseaux, d’abeilles et de papillons que vous avez tués au fil du temps. Combien d’autres encore ? Et combien de personnes et de voisins autour de vous ? Combien d’oiseaux ? Combien d’enfants ?

Dessin réalisé par un jeune de 17 ans.

8. des stupéfiants

Il y a quelques siècles, Francis Bacon, dans son « Essai sur la Mort » (1648), s’interrogeait :
— « Pourquoi un homme aimerait-il ses chaînes, fussent-elles en or ? »
Plus tard, François-Marie Arouet, alias Voltaire (1694-1778), « répondait » :
— « Il est difficile de libérer les imbéciles des chaînes qu’ils révèrent. »

Mais c’est chose d’autant plus difficile lorsque ces chaînes sont des stupéfiants et qu’ils modifient votre cerveau ! L’une des réalités les plus tragiques est que le rayonnement des micro-ondes, comme la nicotine, stimule les centres de plaisir du cerveau.

Quelques exemples d’études, mais il y en a eu d’autres :
• Dans les années 1980, des chercheurs de l’Université de Washington ont découvert que les radiofréquences activent les opioïdes endogènes, des composés générés par le cerveau se comportant comme la morphine (1).
• En 1996, les chercheurs ont découvert que les micro-ondes pulsées des téléphones ont un effet hypnotique sur le cerveau (2).
• En 1999, le journal The Guardian de Londres a cité une étude qui révélait que le rayonnement des téléphones portables stimule la production de substances chimiques semblables à la morphine dans le cerveau et que le « high » est déclenché par la libération d’endorphine lorsque le rayonnement du téléphone pénètre par l’oreille (3).
• Il faut aussi noter qu’une augmentation de l’activité endogène des opioïdes dans le cerveau, causée par les radiations des micro-ondes, est connue pour augmenter le comportement de consommation d’alcool (1).

1. « Neurological Effects of Radio Frequency Electromagnetic Radiation, » Dr. Henry Lai, op. cit.
2. « Effects of Pulsed High-frequency electromagnetic fields on Human sleep, » Mann, K, Roschke, J. Neuropsychobiology 33 (1) : 41-47, 1996.
3. « 
Mobile Phone Users ’Addicted to Radiation » 03-14-99.

Par ailleurs, chez les animaux de laboratoire, une exposition de 2 minutes à un portable endommage la barrière hématoencéphalique, et une exposition de 2 heures provoque des lésions cérébrales permanentes, même lorsque la puissance est réduite de 100 fois. Les radiations des portables interfèrent avec la conduction nerveuse et les fonctions cérébrales et sont une cause prédominante de la sclérose en plaques, du TDAH, de l’autisme, de la démence, des troubles anxieux, de la dépression et d’autres troubles neurologiques aujourd’hui.

9. POURQUOI ILS N’ONT PAS PEUR DE NOUS

Le monde est en ébullition. Des manifestations et mouvements en tout genre, dénonçant la tyrannie, s’indignant des injustices, ont eu lieu partout. Des années plus tard, après que des millions de personnes soient descendues dans les rues, masses agitées par d’inspirants orateurs, je reste consternée, songeant à la vision de tous ces gens baignant dans une mer sans fin, un océan, que dis-je, un raz-de-marée de téléphones portables ! Et je m’interroge sur ce qu’ils ont accompli.

Il y a plusieurs années, j’écrivais :

« Combien de temps allez-vous tenir debout si vous vous empoisonnez avec ces micro-ondes, étant totalement à découvert, traqués, visés et ciblés ? Combien de temps avant que vos capacités mentales ne soient réduites ? Dans quelques années, vous serez tous un peu moins intelligents et un peu moins résistants, si ce n’est pas déjà le cas… Méfiez-vous, vous devriez être mieux avisés. Vous devez savoir que les smartphones et le cancer sont les deux faces d’une même médaille, qu’il n’existe pas de niveau de radiation sans risque, que vous pouvez être manipulé, assassiné rapidement ou à petit feu à chaque instant, que la technologie 5G a été officiellement et secrètement déployée lors des confinements et qu’il est maintenant plus que jamais extrêmement dangereux d’avoir la tête ou le corps à proximité d’un téléphone portable ; il y a déjà suffisamment de CEM avec toutes les “antennes de la mort” et toutes les nouvelles petites antennes 5 G.

Vous êtes accro à votre technologie parce que c’est une drogue dure. Les tortionnaires et les dictateurs le savent, c’est pourquoi ils n’ont plus vraiment peur de nous. Et bien que vous sachiez que c’est mauvais pour vous-même, vos enfants, vos animaux domestiques et tout le monde autour de vous, vous continuez à nourrir les grandes compagnies de Télécoms ! Un jour, ils n’auront qu’à appuyer sur un bouton, et il n’y aura plus de militants ni de manifestants… Vous ne sauverez pas ce monde et vos enfants en vous comportant comme des de drogués imbéciles et des amateurs, en vivant dans un monde d’illusions et en vous tuant. »

Des années plus tard, et c’est toujours d’actualité.

Nombreux sont les militants pour la liberté ou contre la 5G, et les scientifiques qui possèdent toujours un portable ! À quoi bon protester contre un système et un produit que vous continuez à financer chaque mois afin de les utiliser ? Imaginez-vous un membre du conseil d’administration des Alcooliques Anonymes qui distribuerait du whisky avant la réunion, des gens fumant en public tout en protestant contre le cancer et le tabac, un membre de la SPA militer avec un manteau de fourrure sur le dos, ou des activistes anti-OGM achetant ces produits ?
Cela n’a aucun sens, et bien que cela ait été dit et redit, répétons-le encore une fois : Il faut être le changement que l’on souhaite voir autour de soi et dans le monde ! Et tout commence par soi-même !

10. SOUS LA PEAU

S’il ne fallait évoquer qu’un seul argument pour décider qui que ce soit à lâcher son portable ! Les informations ci-dessous sont d’une gravité extrême et sans précédent.

Voici ce que Yuval Harari a également déclaré :

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21e siècle, c’est cette capacité à pirater les êtres humains. » (1)

et :

« Le Covid-19 pourrait être un moment décisif dans l’histoire de la surveillance… transformée en une surveillance sous la peau(…) Pour un gouvernement ou une entreprise, c’est comme la chose la plus importante au monde de savoir ce que les gens ressentent réellement. Les tyrans ont fantasmé à ce sujet tout au long de l’histoire, mais ils n’ont jamais pu le faire réellement. Staline avait cette énorme police secrète et plus tard le KGB, qui suivait les gens tout le temps. Mais le KGB ne pouvait pas suivre chaque citoyen soviétique 24 heures sur 24, et même si un agent du KGB vous suivait, il ne pouvait pas savoir ce que vous ressentiez réellement. Si vous entendiez un discours de Staline à la radio, que vous souriiez et tapiez des mains, ce que vous ressentiez réellement, le KGB ne le savait pas. Mais le futur KGB pourrait savoir ce que vous ressentez réellement lorsque vous entendez un discours du “Grand Leader”. Vous pouvez sourire et taper des mains, mais si votre température corporelle, votre pression sanguine et votre rythme cardiaque indiquent que vous êtes en réalité en colère, vous ne pourrez pas le cacher à cette nouvelle police secrète biométrique. » (2)

[sources vidéo : 1, 2]

La seule façon de savoir ce qui se passe réellement « sous votre peau » est d’examiner au microscope ce qui a été injecté. Tout le reste peut relever de mensonges ou de spéculations. Voici les preuves que des formes géométriques (nanocircuits) se forment et se dissipent en présence des fréquences micro-ondes provenant d’un routeur Internet 4G, des téléphones et autres appareils sans fil :

1 — Août 2022 : Recherches et analyses de Mat Taylor, ingénieur interviewé par le journaliste Stew Peters. Sur les photos au microscope et films en accéléré, on peut voir très clairement dans une goutte de vaccin des structures rectangulaires s’assembler et grandir exponentiellement sous l’effet des micro-ondes d’un routeur Internet. À noter que les nanocircuits se résorbent et finissent par se désassembler lorsqu’il n’y a plus de fréquences micro-ondes et que le modem est éteint (lien vidéo) :

a) Une structure ressemblant à une croix gammée (nommée « Schwab ») s’est formée en moins de 3 heures. Lorsque le modem est retiré ou éteint, elle se dégrade lentement. Chaque instantané est pris à 4 minutes d’intervalle.
b) Une autre structure, à 2 minutes d’intervalle. Le modem est éteint et rallumé. Il constate que la structure grandit à nouveau, mais pas exactement sous la même forme.
c) Une structure qui s’était précédemment rétractée. Puis, il rallume le modem.
d) « Celle-ci rétrécit, grandit, rétrécit, grandit, et rétrécit encore. Je rallume le modem à 2 minutes de la vidéo, et vous pouvez la voir se réassembler. »

2 — Octobre 2022 : Recherches et analyses de Ricardo Delgado, de la Quinta Columna. Analyse d’une gouttelette de 1/2 cm2 de Pfizer sous microscope optique, nanotubes de graphène, grossissement : 300 fois. « C’est le câblage neuronal dont parlait Elon Musk. » (lien vidéo ou post de Profession Gendarme) :

a) AVANT EXPOSITION AUX MICRO-ONDES — « Ces nanoparticules flottent initialement, et lorsqu’elles sont exposées à des champs électromagnétiques [artificiels], elles se développent de manière plus complexe. »
b) APRÈS EXPOSITION AUX MICRO-ONDES — « Au départ, il n’y avait rien, ou il y en avait très peu. Mais au fur et à mesure que s’écoulait le temps d’exposition au rayonnement micro-ondes, tout ce maillage s’est formé. » ; « il va éliminer le système neuronal naturel et va le remplacer par cette ramification neuronale artificielle. »

3 — Novembre 2022 : Recherches et analyses du Dr David Nixon, médecin de famille depuis 30 ans en Australie, interviewé par le journaliste Stew Peters, dans les pas de Mat Taylor. Dr Nixon assure que les « cristaux » dans le sang de personnes injectées avec Pfizer ne se transforment seulement et uniquement qu’en présence d’une source de micro-ondes. Ces circuits et puces autoassemblés, émettent des adresses Mac lorsqu’ils sont scannés par Bluetooth. À ce stade, ce ne sont plus des nanorobots, ce sont des microbots, dit-il. Grossissement : 200 fois, Accélération vidéo : 400 fois. (lien vidéo) :

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Avec un appareil sans fil éteint.

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Après qu’un appareil sans fil ait été allumé.

PAR CONSÉQUENT, IL EST URGENT QUE LES PERSONNES INJECTÉES CESSENT IMMÉDIATEMENT L’UTILISATION DU TÉLÉPHONE PORTABLE et de tout dispositif employant une technologie sans fil ou à micro-ondes, les nanotubes de carbone et autres nanoéléments se multipliant et grandissant à leur contact. Ces personnes devraient également limiter autant que possible l’utilisation des routeurs Wi-Fi, de tout ce qui est « smart » ou « intelligent » (voir la liste dans la Section « 5. Un Sim Dans Une Prison »), qu’elles se tiennent le plus possible éloignées des antennes, des foules, des endroits et des gens connectés. La solution est . C’est soit ça, soit choisir de laisser évoluer ces « aliens » (structures étrangères) dans son corps.

11. L’ÈRE DE LA DÉCONNEXION

De nos jours, personne n’oserait entrer chez quelqu’un d’autre avec une cigarette allumée. On s’étonne de voir des gens fumer dans les vieux films et on sait que les producteurs étaient payés par les compagnies de tabac pour montrer de séduisants acteurs fumant des cigarettes. À l’avenir, nous serons choqués de voir les gens dans les films porter leur téléphone portable à leur tête. Comment les cinéastes pouvaient-ils encourager une pratique aussi dangereuse ? Tout comme les mises en garde sur les paquets de cigarettes, il y aura des messages d’avertissement sur les paquets de téléphones portables ; la vente aux jeunes sera interdite. Et personne ne songera à entrer chez quelqu’un avec un portable allumé. La pression de l’opinion publique engendrera une demande pour le développement de systèmes de télécommunication sans danger et l’on verra des cabines téléphoniques reparaître aux coins des rues. Nous veillerons à ce que personne n’emporte de portable lors de grands rassemblements tels que les évènements sportifs, concerts, foires, conventions, chorales, fêtes, etc., car un simple détecteur de CEM (champs électromagnétiques) pourra indiquer la présence de fréquences artificielles.

Nous n’avons pas de Wi-Fi… Parlez entre vous.
Faites comme si c’était 1995.

Les hôpitaux, les crèches, les écoles et les bureaux n’autoriseront plus les téléphones portables, toutes les communications informatiques seront câblées, et les employés utiliseront tous des téléphones filaires !

La connexion (sans fil) n’est plus la clé de notre survie. Elle est au contraire la clé de notre asservissement. Dans ce monde en évolution rapide de connexion artificielle, nous avons perdu le contact avec l’environnement naturel qui a défini les origines de notre espèce. Cette perte, ce vide est un immense espace que nous cherchons à combler par des distractions sans aucun sens et des addictions désastreuses. On s’est joué de nous et ce conditionnement est très profond…

Par exemple, il est intéressant de voir que la distanciation sociale était déjà là avec votre portable, et qu’une chose en a entraîné une autre. C’est de l’ingénierie sociale au plus haut niveau ! L’acceptation de mesures coercitives a été soigneusement et longtemps planifiée. Prenez la machine à remonter le temps et voyez ces quelques photos d’artistes, qui sont nécessaires pour comprendre comment vous avez été conditionné et programmé il y a bien longtemps déjà :

1 – 1962 : Une photo de Walter Molino, intitulée La vie en 2022, en première page d’une édition de 1962 de La Domenica del Corriere.
2 – 2001 : Œuvre de l’artiste Nick Rodrigues montrant que la « distanciation sociale » existait déjà auparavant : « La cabine téléphonique portable offre une image visuelle des sacrifices sociaux et des possibilités d’interaction perdues en raison de l’intérêt rapporté à nous-mêmes. Grâce à cette cabine portable de téléphone, un membre de la société peut en devenir un membre isolé. » « La pièce est une cabine téléphonique rétractable que l’on porte sur le dos et que l’on peut faire glisser sur sa tête pour s’isoler complètement de la société. Cet isolement illustre la séparation qui existe déjà dès que l’on commence à parler sur son téléphone portable. » (nickrodrigues.com)
3 — Œuvre de l’artiste Latif Fityani, des années avant l’ère des confinements et restrictions.
4 – 2020 : Pods pour Covid — des gens dans des ShieldPods et WalkingPods (utwpods.com)

12. CONCLUSION

Le plan diabolique pour nous asservir peut s’écrouler comme un château de cartes.

Le téléphone « cellul-aire » ou « insup’portable » est en train de détruire la liberté de l’humanité peu à peu.

Aucune société dystopique, tyrannique, sans argent liquide ou physique, avec porte-monnaie électroniques biométriques, passeports sanitaires, traçage, chasse à l’homme, conformité à toutes les mesures les plus insensées et inhumaines n’existera plus et elle sera impossible à mettre en place le jour où vous ne serez plus le « malheureux détenteur » d’un portable.

Car il y a encore une chose qu’ils ne savent pas faire ; personne ne peut vous contraindre, ni vous-même, ni qui que ce soit, à posséder un portable, une voiture, une télévision, une radio ou un lave-vaisselle si vous n’en voulez pas ! Et plus nous serons nombreux et nombreuses à refuser le portable et les appareils « connectés, sans fil », moins ils auront d’emprise sur nos vies, nos esprits, notre santé, nos libertés, etc.

Nous avons évolué, et très bien vécu sans cela jusqu’en 1995. Un téléphone filaire, un ordinateur et un câble Ethernet relié au modem. La solution pour se libérer soi-même est tellement simple qu’il est vraiment inutile de continuer à chercher plus loin. Mais il faut également libérer les autres, car de leur liberté dépend aussi la nôtre.

Allez-y, faites demi-tour et montrez le bon exemple autour de vous ! Vous ne pourrez jamais savoir ce que c’est tant que vous ne l’aurez pas fait. Dites-vous « je peux » et non pas « je pourrais ». Vous pouvez le faire ! Faites-le en ayant le cœur heureux, sans vous sentir coupable et sans regret. Vous devez simplement le faire — non seulement pour vous ou pour ceux qui vous entourent — mais également pour vaincre le Nouvel Ordre du « Meilleur des Mondes ». Le portable est le cheval de Troie du N.O.M. (Nouvel Ordre Mondial). Dans cette situation extrême, nous devons faire un retour sur nous-mêmes, sur nos droits et sur notre autonomie. Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses. En choisissant une autre voie, via nos choix de consommation, ce qui a toujours été le moyen le plus efficace de nous faire entendre. Actuellement, c’est vraiment la seule option qui nous reste, compte tenu de la tournure que prennent les évènements. Votre vie est en jeu et il ne s’agit plus de posséder un téléphone portable, mais d’y renoncer. Il ne s’agit pas de se raser la tête ni de vivre de pain et d’eau ! Il suffit d’un peu de volonté et peut-être de quelques semaines ou quelques mois pour surmonter bravement une éventuelle période de sevrage — si vous suivez les bons conseils et astuces que j’aborde ici. Vous finirez par vous rendre compte à quel point cela était simple. Vous allez retrouver la liberté et la paix en vous et tout autour de vous. Je le sais parce que j’ai vécu cela moi aussi, en 2012.

Si nous gardons nos téléphones, nous ne récolterons que la tyrannie, la souffrance et la maladie. Que voulez-vous avant tout, votre téléphone ou votre liberté, votre téléphone ou votre santé, votre téléphone ou votre planète ? Il y a tant à dire ! C’est pourquoi je vous invite à visiter la Galerie à la page suivante, car les images parlent souvent mieux que les mots…

Allez-y, vous verrez, ça vaut le détour !

[Voir aussi et notamment sur le même site :
https://liberez-vous.weebly.com/liberez-vous.html]




Grande-Bretagne — Le gouvernement avait une unité secrète « effrayante » pour freiner la dissidence du confinement

[Source : anguillesousroche.com]

Selon une enquête du Telegraph, les détracteurs des restrictions imposées par le Covid ont été la cible d’une équipe de contre-désinformation au sein du gouvernement. Voici comment cela commence.

Le Telegraph révèle qu’une unité gouvernementale secrète a collaboré avec des entreprises de médias sociaux pour tenter de limiter les discussions sur les politiques controversées de confinement pendant la pandémie.

L’unité de contre-désinformation (CDU) a été mise en place par les ministres pour lutter contre les prétendues « menaces » intérieures et a été utilisée pour cibler ceux qui critiquaient le confinement et remettaient en question la vaccination de masse des enfants.

Les messages des détracteurs du confinement ont été supprimés des médias sociaux. On soupçonne de plus en plus les entreprises de médias sociaux d’avoir utilisé la technologie pour empêcher la promotion, la circulation ou le partage à grande échelle des messages après qu’ils aient été signalés par la CDU ou son homologue du Cabinet Office.

Des documents révélés dans le cadre de demandes de liberté d’information et de protection des données ont montré que les activités d’éminents critiques des politiques du gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme étaient secrètement surveillées.

Le gouvernement a fait appel à une société d’intelligence artificielle (IA) pour parcourir les sites de médias sociaux. Cette société a repéré les discussions qui s’opposaient aux passeports vaccinaux.

Bon nombre des questions soulevées étaient valables à l’époque et se sont avérées fondées depuis.

La BBC a également participé à des réunions secrètes d’un forum politique gouvernemental visant à lutter contre la soi-disant désinformation.

Vendredi, des députés et des défenseurs de la liberté d’expression ont condamné ces révélations, les qualifiant de « vraiment effrayantes » et d’ » outil de censure des citoyens britanniques », à l’instar de ce que fait le Parti communiste chinois.

Une grande partie des travaux du gouvernement sur la désinformation est entourée de secret pour des raisons de « sécurité nationale ». De grandes parties de documents officiels sont encore expurgées.

En Amérique, Twitter a publié des informations similaires montrant comment le gouvernement américain a également mis en place un programme secret pour limiter les discussions sur les fermetures de Covid.

On apprend aujourd’hui que les activités du professeur Carl Heneghan, l’épidémiologiste d’Oxford qui a conseillé Boris Johnson, et du docteur Alexandre de Figueiredo, chercheur à la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), ont été surveillées par les unités de désinformation du gouvernement.

Molly Kingsley, qui a lancé une campagne pour que les écoles restent ouvertes pendant la pandémie, a également vu son activité sociale surveillée.

Outre la CDU, le gouvernement a mis en place une unité de réaction rapide (RRU) au sein du Cabinet Office, qui traquait en ligne les contenus considérés comme de la désinformation.

La CDU, qui fonctionne toujours, était intégrée au ministère de la Culture, des Médias et des Sports (DCMS).

Le département a le statut de « signaleur de confiance » auprès des entreprises de médias sociaux, notamment Facebook et Twitter, ce qui signifie que les demandes de suppression de contenu sont examinées rapidement.

Dans certains cas, des personnes dont les messages sur les médias sociaux ont été enregistrés par les unités ont ensuite fait l’objet de sanctions de la part de Twitter et de Facebook. Les ministres ont nié avoir demandé la suppression des messages du professeur Heneghan, du docteur de Figueiredo ou de Mme Kingsley.

Le gouvernement a déclaré que le CDU « s’attache à aider le gouvernement à comprendre les récits de désinformation en ligne et à comprendre les tentatives de manipulation artificielle de l’environnement d’information ».

Le gouvernement a également organisé un forum sur la politique de lutte contre la désinformation, qui a réuni des fonctionnaires du DCMS et des géants de la technologie — dont Facebook et Google — ainsi que la BBC pour discuter de la manière de limiter la diffusion de ce qui était considéré comme de la désinformation COVID-19.

Ce forum et les deux unités n’ont pas été les seuls moyens utilisés par le gouvernement pour faire pression sur les entreprises de médias sociaux pendant la pandémie.

Les Lockdown Files, publiés par le Telegraph au début de l’année, ont révélé que Matt Hancock, l’ancien ministre de la Santé, a fait pression à plusieurs reprises sur Sir Nick Clegg, l’ancien vice-premier ministre, aujourd’hui cadre chez Facebook, au sujet de la désinformation sur les vaccins.

Facebook n’a pas caché ses efforts pour lutter contre la désinformation au sujet de Covid. Pendant la pandémie, il a supprimé des messages et, rien qu’en avril 2020, il a apposé des étiquettes d’avertissement sur environ 50 millions de contenus.

La CDU a été créée en 2019 et s’est concentrée sur les élections européennes avant de s’intéresser à la pandémie.

Pendant Covid, l’unité a travaillé en étroite collaboration avec la RRU du Cabinet Office, aujourd’hui disparue, dont les responsabilités comprenaient la lutte contre les « prétendus “experts” diffusant des informations erronées dangereuses ».

L’URR a admis, dans une demande d’information obtenue par Big Brother Watch et transmise au Telegraph, qu’elle demandait que des messages sur les médias sociaux soient supprimés.

Dans le cadre de son travail, le Cabinet Office a également transmis à la CDU des rapports de « surveillance des médias ».

Des documents ont révélé que les documents signalés au CDU comprenaient des articles publiés par le Telegraph.

L’un d’entre eux était un article de Mme Kingsley publié en février 2022, dans lequel elle affirmait qu’il était « indéfendable » que la vie des enfants ne soit toujours pas revenue à la normale alors que le reste de la société l’était. Elle a exhorté les ministres à déclarer clairement que les activités extrascolaires des enfants ne devaient pas faire l’objet de restrictions supplémentaires.

L’un des tweets de Mme Kingsley datant de décembre 2020, dans lequel elle déclare qu’il serait « impardonnable de fermer les écoles », a également été transmis à la CDU.

J’ai donné une citation au Telegraph qui n’a pas été utilisée. Je me permets donc de l’inclure ici.

« Le grand danger de confier à l’État et aux entreprises financées par l’État le soin de surveiller et, dans certains cas, de supprimer la “désinformation” est que les hommes politiques et les fonctionnaires ne pourront pas résister à la tentation de classer des critiques parfaitement légitimes de leurs politiques dans ces catégories, puis d’utiliser leur statut de “signaleur de confiance” auprès des entreprises de médias sociaux pour les faire supprimer, comme cela s’est produit pendant la pandémie », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

« Ce qui était au départ un désir compréhensible de protéger le public des menaces étrangères en matière de cybersécurité s’est transformé en un outil de censure des citoyens britanniques.

Il est dans l’intérêt du gouvernement conservateur de mettre un terme à cette situation, car il y a fort à parier qu’un gouvernement travailliste utilisera ces outils à une bien plus grande échelle pour réprimer les dissidents.

La solution consiste à intégrer des protections beaucoup plus fortes de la liberté d’expression dans le projet de loi sur la sécurité en ligne, afin que les entreprises de médias sociaux puissent être poursuivies en justice pour avoir empêché l’expression de points de vue parfaitement légitimes. »

Stop Press : L’équipe d’investigation du Telegraph en dit plus sur l’unité de lutte contre la désinformation ici. Entre-temps, Fraser Nelson a écrit sur la façon dont Facebook est une loi en soi lorsqu’il s’agit de censurer un contenu qu’il juge « faux » ou « trompeur ».

Lire aussi : Le Premier ministre britannique est interrogé sur « l’enregistrement des dissidences politiques sur les médias sociaux »

Source : The Daily Sceptic — Traduit par Anguille sous roche




La Justice s’intéresse-t-elle enfin aux graves actes malveillants des gouvernants au cours de cette pseudo-pandémie ?

Par Gérard Le Maître

Un début ? La Justice semble s’intéresser enfin aux graves actes malveillants des gouvernants au cours de cette pseudo-pandémie…

C’est une première, espérons que d’autres décisions suivront…

DROIT – Le 13 juin 2023, le Conseil d’État a estimé qu’Olivier Véran est allé au-delà de ses pouvoirs lorsqu’il a organisé le contrôle de l’obligation vaccinale des professionnels de santé libéraux. L’ancien ministre de la Santé ne pouvait pas suspendre les remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien non vacciné, ni interdire à ces professionnels de se faire remplacer pendant leur suspension, ou encore les contraindre à fermer leur officine. Et pourtant, plusieurs pharmaciens ont perdu leur travail et leur clientèle à cause de ces mesures.1
(…)
Les mesures qui prévoient la suspension des remboursements des médicaments, l’interdiction de se faire remplacer ou l’obligation de fermeture des officines sont donc annulées. 

Espérons que cette décision sera suivie de beaucoup d’autres pour que les responsables soient punis à la hauteur de leurs crimes.

L’ensemble de la gestion basée sur des mensonges permanents et des prises de décisions calamiteuses des politiques et de toute la chaîne scientifique qui a suivi aveuglément et provoqué la mort de milliers de personnes qui auraient dû être soignées avec des moyens existants… mais ils les ont interdits !

Et plus grave encore une autre décision extrêmement grave signée par O.Véran MSinistre de La Santé avec l’aval de La Présidence et du Premier Ministre évidemment, a organisé la mise à mort prématurée de milliers de personnes dans les EHPAD avec le RIVOTRIL autorisé par un décret en mars 2020, c’est une hécatombe qui a suivi dans les jours suivants dans les EHPAD et à l’abri des familles tenues totalement à l’écart comme on s’en souvient…

Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

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« La surmortalité de la vague covid du printemps 2020 s’explique à 100 % par l’usage du Rivotril en soin palliatif chez les personnes âgées en EHPAD ! »

Des brigades d’intervention rapides avaient même été mises en place :

« Des brigades ont injecté du Rivotril aux personnes âgées dans les EHPAD »

Pierre Chaillot

Beaucoup de Français sont encore dans le déni et refusent toujours de croire ce qui s’est passé, pourtant ce sont des faits réels, prouvés….

C’est pourquoi La Vérité doit apparaître au grand jour et les coupables traduits devant La Cour de La République pour les politiques et en justice pour tous les autres à hauteur de leurs responsabilités dans la chaîne de cette tromperie monumentale.

LES FRANÇAIS NE DOIVENT PAS OUBLIER QUE DES CRIMES ONT ÉTÉ COMMIS PAR MILLIERS





Les juges ne sont pas au-dessus des lois, surtout celles dites « fondamentales »

Par Lucien SA Oulahbib


Daniel BENSOUSSAN-BURSZTEIN interviewant David CHEMLA à propos d’une conférence (mai 2023) ayant pour objet de « Sauver la démocratie israélienne » (rien que ça…) fait ainsi état des réflexions de deux des dix participants, Dominique Schnapper et Alain Finkielkraut :

« La sociologue Dominique Schnapper, ancienne membre du Conseil constitutionnel et actuelle présidente du MAHJ, a rappelé les fondements de la démocratie libérale basée sur la séparation des pouvoirs, ce qui ne serait plus le cas si la Knesset devait réduire les pouvoirs de la Cour suprême israélienne en changeant le mode de sélection de ses membres et en permettant au pouvoir de contourner ses décisions par le vote d’une simple majorité. Le philosophe Alain Finkielkraut a dit qu’en faisant cette réforme, le pouvoir “voulait avoir les mains libres pour multiplier les implantations et délaïciser l’État”. »

https://www.lapaixmaintenant.org/entretien-avec-david-chemla-jcall-a-propos-de-la-conference-sauver-la-democratie-en-israel/

Ces deux auteurs ne saisissent pas visiblement ce qui fonde la Politeia (République en grec ancien) qui signifie, semble-t-il, être ensemble et non pas seulement « vivre » ensemble au sens d’exister seulement, telle une pierre (la pierre existe. Elle n’est pas). Ainsi, « être ou ne pas être », telle serait donc la question « éternelle » pour certains, alors que d’autres y voient toujours une trop grande agressivité, car les premiers n’en verraient pas assez la « souffrance » afférente… Pourtant « être ensemble » indique surtout, en creux, l’espoir de faire quelque chose ensemble et non pas seulement cohabiter, ce qui implique de partager, ensemble, une amitié, un bonheur, dans une action qui fasse, que l’on se sente bien ensemble de se mouvoir ainsi, librement, dans la même atmosphère. C’est ce que soulignent aussi, semble-t-il, quelques illustres Anciens et également Modernes, mais ce au sein de limites données cependant — car autrement il n’y aurait même pas ce sentiment de liberté — permettant précisément la constitution de son « visage », de sa « forme » pour indiquer quelques notions également célèbres.

De deux choses l’une dans ce cas : soit ce visage de la liberté humaine doit s’effacer sur le sable de l’océan Histoire (au même titre que « l’Homme » disait-on naguère…) ; soit sa forme se conserve, s’affine aussi, perdure dans des particularités (nations) et des singularités (individus) données ; non pas seulement dans le Temps mais comme Temps, celui de ce « vécu », , pouvant alors être aussi ou principalement issu d’une ethnie (ainsi les Indiens d’Amazonie veulent préserver le visage de leur liberté d’être, celle de leur « identité » qui en est la forme ou le régime juridico-politique : sa Constitution…) ce qui peut également signifier de pouvoirlimiter son « ouverture » du moins si celle-ci remet par trop en cause sa constitution dans tous les sens du terme…

Pourquoi ce qui est concevable pour les Indiens d’Amazonie ne le serait pas pour toutes les autres nations ?…

Observons d’abord qu’il faille analyser l’idée d’assurer constitutionnellement ce visage de la liberté et sa forme ou « identité » aux niveaux juridiques et sociologiques. Comment ? Par un équilibre « mixte » : à la fois anthropologique et sociopolitique. Or, c’est ce qu’exprime politiquement la notion de citoyenneté : celle-ci comprend l’Ethnos, mais ne s’y réduit pas, du moins dans la mesure du possible.

Ainsi, il n’y a tout d’abord aucune raison, du moins autre qu’idéologique, de repousser arbitrairement voire de discréditer de manière a priori ce besoin naturel de délimiter territorialement les attributions de « l’être » ensemble ou Nation. Pourquoi ? Parce que pour se préserver comme cet être-là et non pas un être en général (car c’est confondre universel, particulier et singulier) il faut que cette nation en tant que ce visage de la liberté d’être puisse se conserver comme forme (ou identité) tout en « évoluant », mais ce dans certaines limites qui ne mettraient pas en danger ses acquis civilisationnels lui permettant de bien être ensemble en tant que cette nation et non une autre en général, insistons-y. Ceci implique le respect d’un certain nombre de règles « fondamentales », mais que d’aucuns peuvent certes refuser, ce qui est leur liberté (ou droit de nature) et leur « ouvre » alors également la possibilité de partir, fonder ainsi une nouvelle cité (expliquant l’essaimage grec), une nouvelle « ville » aussi, y compris loin, lorsque des communautés religieuses s’expatriaient dans le « Nouveau Monde » pas seulement pour fuir la famine, mais aussi vivre pour « être », comme elles le « veulent » ; ce qui implique d’aller fonder ailleurs leur manière de se comporter

Concrètement parlant maintenant, s’agissant des problèmes de l’heure, par exemple en Israël, mais aussi en France, et ailleurs, plusieurs choses semblent être confondues. À partir du moment où l’idée de lien entre Israël et peuple « juif » s’avère constitutif, cela signifie qu’aucune disposition juridico-politique secondaire ne peut le couper sans remettre en cause sa liberté, dénaturant par là non seulement son visage, le fait d’être cette nation et non une autre, mais aussi sa forme, son identité, le fait que cela soit le peuple et non certains de ses membres qui s’en approprient sans « limites » le pouvoir ; même pas une majorité au Parlement…

Ce qui n’a rien à voir avec la composition des cours suprêmes et autres conseils qui devrait être calibrée soit par le vote soit par un équilibre dénué de conflits d’intérêts : ainsi en France le fait que le Conseil Constitutionnel ait avalisé l’action d’un passeur de migrants au nom de la « fraternité » devrait pouvoir être remis en cause, car cela remet en cause la liberté de la France de constituer le visage de son identité comme elle le désire ; surtout à partir du moment où il s’agit d’une question qui relève surtout des relations internationales, de l’ONU plus strictement dit, et non d’une juridiction nationale qui ne peut, à elle seule, palier la « misère du monde »….

Ce qui fait que s’agissant de l’accueil de peuples étrangers, il est possible d’admettre qu’à partir du moment où cela peut mettre en danger, déjà démographiquement, l’équilibre anthropologique mixant ethnicité et acquis civilisationnels donnant à cette liberté ce visage et non un autre, leur accueil doit être pensé surtout à cette aune qui dose la forme nécessaire et suffisante ou « identité » : car cela met aussi en danger sociologiquement la structure, l’infra et la supra structure de la politeia considérée en ce sens où toute Cité ayant atteint certains acquis civilisationnels et qui se traduisent en certaines habitudes doit les défendre pour éviter ce que d’aucuns admettent maintenant comme étant la « décivilisation »…

C’est ce qui fait aussi alors que les groupes et individus au sein de cette nation, c’est-à-dire de cette liberté ce visage et non pas un visage en général dessiné indifféremment par IA, c’est-à-dire également cette forme cette identité et non pas une autre en général qui rendrait indifférent le fait que l’on en soit citoyen ou non, eh bien ces groupes et ces individus en son sein doivent l’admettre ou se démettre c’est-à-dire partir…

Les sciences politiques et sociologiques (la sociologie est une science, disait Boudon) ont dégagé que tout « groupe » en tant qu’unité d’action particulière aime se déployer comme il le désire singulièrement et ce selon son « droit de nature » (Hobbes). Sauf qu’il ne peut pas le faire tel quel lorsqu’il est au sein d’une structure antérieure qui l’englobe : cela entre en contradiction avec ce qui est devenu constitutif de cette nation, et ce non seulement au fil du temps, mais comme étant sa temporalité même, impliquant alors que ces groupes et individus doivent se faire une raison (ou « loi de nature ») à leur logique ou droit de nature. Ils doivent ainsi accepter de se dépasser (Aufhebung), soit de fusionner avec le groupe autochtone politiquement hégémonique, soit partir, du moins s’ils ne veulent pas la guerre (« père de toutes choses »).

D’où certes pour certains groupes le fait de contester cette « base », ce fondement, ce départ fondamental, constitutif permettant à ce visage d’avoir la forme qui lui sied. Ainsi les groupes dits « palestiniens »aimeront remonter jusqu’à l’arrivée des Hébreux en se réclamant de peuples cananéens — alors qu’ils se disent pourtant également « arabes », ce qui est d’ailleurs contradictoire — et de toute façon ne résout pas la question historique et constitutive (ontologique) indiquant qu’un peuple juif non seulement existe, mais affirme son être depuis des millénaires (refuse toute soumission), d’autant que « le » peuple dit « cananéen » ne semble plus avoir des représentants autochtones autres que ceux qui se réclament d’une autre temporalité tardive, celle des arabo-musulmans, dont la présence s’est cependant avérée bien plus contestable : elle se constitue déjà sur la base d’une occupation politico-religieuse à partir du 7e siècle, puis, à partir de la fin du 19e siècle ; elle semble empiriquement plutôt liée au dynamisme socio-économique croissant des membres du « Retour à Jérusalem », et ce au-delà de leur obédience politico-culturelle particulière conflictuelle (entre religieux et socialistes kibboutznik par exemple)…

Ceci implique que peu à peu ces populations prétendant en quelque sorte avoir un « visage » arabo-cananéen ne peuvent réclamer d’en imprimer la forme, la direction, l’identité, du territoire labouré, construit, défriché, aimé alors qu’il était laissé à l’abandon (il suffit de lire Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand pour le saisir). Comment cette demande est-elle d’ailleurs devenue concevable, comme si de rien n’était, comme si entre cette époque et 1947 il n’y avait pas eu des efforts considérables de faire vivre, à défaut d’être ensemble, et la nation juive et ces populations arabophones disparates. Et même après, n’est-il pas vrai que toute l’histoire d’Israël a montré tout un effort, parfois poussé jusqu’au tragique (alors qu’il n’avait eu que 20 % des territoires « promis » par la Déclaration Balfour) d’élargir sa définition juridique en considérant par exemple qu’il serait toujours possible d’être israélien, tout en étant non juif ; sans cependant pouvoir espérer en diluer ce caractère initial cependant qui en forme le visage…

D’où l’enjeu crucial qui touche certaines nations dites « aisées » avec la présence subie et l’arrivée également subie de tous ces groupes issus de l’histoire mondiale mal assumée par les nations ayant eu en charge le « transfert de puissance » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le sous-marin nommé ONU a disparu corps et biens à la recherche de ce Titanic que fut « la » Communauté internationale, cette fable qui pourtant perdure et même s’augmente ses salaires comme au sein de l’Union Européenne, tandis que les groupes et individus victimes de cette histoire mondiale avortée déploient des exigences qui s’avèrent de plus en plus disproportionnées puisqu’il s’agit pour eux d’affirmer leur liberté, d’imposer leur visage, de façon souveraine au sein des nations dites aisées, ce qui est impossible à moins d’en faire éclater « dilater » la forme, l’identité….

Certes, certains contestent cette idée de se préserver ethniquement également, de préserver son visage au lieu d’avoir celui généré (à terme) par IA. Cette demande n’a pourtant rien de « raciste », y compris au sens nazi du terme : s’agit-il en effet d’écarter tout individu de toute responsabilité qui ne pourrait pas prouver biologiquement l’appartenance « originaire » de son visage ? Vieille question que les Grecs et Romains avaient contournée en mettant comme visage, à leur tête, des chefs métèques, si et seulement si du moins ils se sentaient être grecs ou macédoniens, ou romains…

Tout dépend de quoi l’on parle : le legs civilisationnel atteint aujourd’hui par l’Humanité tout entière indique que l’idée de « discrimination » ne peut pas être déclarée « positive » si elle uniquement basée sur le sang ou la couleur de peau ; il faut qu’elle soit aussi adhésive et méritocratique, mais ce au sens où l’on se doit aussi d’épouser l’histoire de cette société dans laquelle est demandée l’hospitalité, et ce de telle sorte que l’on y œuvre selon sa compétence dont les fluctuations sont prises en charge par la forme de la Solidarité considérée.

Concernant par exemple la spécificité d’Israël et son lien constitutif avec une judéité comprise au double sens ethnique et religieux, l’individu non juif à la base doit savoir cependant que s’il désire prendre des responsabilités politiques, il se doit également, même étant non juif, de défendre son caractère juif aussi, qui est son visage, et pas seulement sa forme israélienne… C’est une contrainte constitutive (et donc constitutionnelle) à prendre ou à laisser, et c’est ce qui permet à un « visage » singulier d’émerger (la biodiversité concerne aussi les humains…), léguée par l’Histoire et aussi mise en forme par les refus successifs de prendre en compte les évolutions faisant qu’Israël détient ces traits singuliers formant visage juif, tout en admettant certes que sa forme, son identité, peut évoluer, car il n’est pas dit que les pensées, les actions, leurs délimitations doivent rester immobiles, à moins de se prendre pour celui qui EST…

Pour la France également, groupes et individus, y compris les plus autochtones, tels les Bretons, Normands, Vendéens (et pourtant…) même « les » Corses ou les habitants de Mayotte, ne peuvent pas revendiquer une fragmentation de la nation pour revenir à l’époque pré-carolingienne (comme le prônent certains avec leur « histoire mondiale de la France ») afin de retrouver une souveraineté pleine qui irait alors aux antipodes de tout ce qui s’est passé depuis (ce qui ne veut pas dire qu’il faudrait les bombarder et leur interdire leur culture en cas de demande d’autonomie comme il a été effectué dans le Donbass…). Ceci fait que devient aujourd’hui français celui qui y est né et aussi, même s’il n’est pas natif, accepte de l’être dans les faits, ce qui implique de défendre et d’affiner les acquis civilisationnels de « la » nation française, et ce à l’encontre de certains groupes pourtant « français », mais qui, à l’instar des affrontements entre catholiques et protestants, veulent affirmer aussi des habitudes qu’ils pensent « souveraines », mais dont le « visage » est aux antipodes des acquis civilisationnels communs, comme ces diktats niant cent ans de lutte féminine pour l’égalité homme/femme dont la différence constitutive est par ailleurs également attaquée par ceux-là mêmes qui préfèrent, à l’inverse, une indifférenciation des sexes et des peuples, jusqu’à vouloir les réduire à des entités interchangeables, ce qui est une approche nihiliste visant à dissoudre non seulement les formes nationales, mais le visage singulier des individus placés sous IA…

Le rôle d’une Cour Suprême ou d’un Conseil Constitutionnel dans ces conditions évolutives historiques multiformes consiste donc à préserver les acquis civilisationnels et non à les fonder, en plus arbitrairement, car la fondation est plutôt à la charge constitutive, et exclusive, du Démos, y compris celui de l’affiner ou non, et ce ni plus ni moins. En ce sens, le Droit, aussi « suprême » soit-il, ne peut pas, constitutivement, se considérer comme « supérieur » au Politique qui a pour responsabilité la Direction de la Politeia, puisque le Droit en est seulement la superstructure contractuelle en son sens uniquement notarial notifiant ce qui outrepasse les limites constitutives, ni plus ni moins ; d’autant que celles-ci ne reposent pas en l’air, mais enveloppent une forme juridico-politique particulière permettant à la singularité de ce visage de continuer à dessiner ce sourire, , et non pas un sourire en général, aussi parfait numériquement soit-il tout en haut de Times Square…

PS : Pour en parler plus à fond :

NATION — IDENTITÉ
en DANGER
CONF ZOOM – Dimanche 2 Juillet 18 h 30 (France)
le lien : https://us06web.zoom.us/j/81046899643?pwd=QWJsL2hpa1JNbFJ5N1FFOUZ6Z2cwUT09




Ce que des millions de parents ne savent pas sur ce qui se passe à l’école !

[Source : putsch.media]

Ce que des millions de parents ne savent pas sur ce qui se passe à l’école ! Eve Vanguerlant est une enseignante courageuse, agrégée en Lettres modernes qui décrypte le naufrage de l’éducation nationale dans un livre explosif ! Elle est l’invitée de Nicolas Vidal de Putsch Media pour avouer ce qu’il faut garder caché et ce qu’il ne faut surtout pas révéler aux Français. Insécurité, idéologie, violences, mensonges sur le véritable niveau scolaire, la farce du baccalauréat pour acheter la paix sociale, analphabétisme inquiétant, aveuglement de la société civile et contournement par nos élites de l’école publique ! Une analyse effrayante d’une enseignante agrégée qui prend beaucoup de risques pour dénoncer l’état de l’éducation nationale dans « Un prof ne devrait pas dire ça ! » (Éditions l’Artilleur).




Contrôle de l’obligation vaccinale chez les libéraux de santé : Olivier Véran a outrepassé ses pouvoirs

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : Le Conseil d’État a annulé une instruction interministérielle prise par Olivier Véran en octobre 2021.
 F. Froger / Z9, pour France-Soir]

DROIT — Le 13 juin 2023, le Conseil d’État a estimé qu’Olivier Véran est allé au-delà de ses pouvoirs lorsqu’il a organisé le contrôle de l’obligation vaccinale des professionnels de santé libéraux. L’ancien ministre de la Santé ne pouvait pas suspendre les remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien non vacciné, ni interdire à ces professionnels de se faire remplacer pendant leur suspension, ou encore les contraindre à fermer leur officine. Et pourtant, plusieurs pharmaciens ont perdu leur travail et leur clientèle à cause de ces mesures.

Le 14 décembre 2021, un pharmacien libéral a saisi le Conseil d’État pour annuler une instruction interministérielle prise par Olivier Véran en octobre 2021. À préciser que la question de l’indemnisation du préjudice causé par l’ancien ministre de la Santé n’est pas abordée dans ce type de recours.

Les pharmaciens non vaccinés n’avaient d’autres choix que de fermer leurs officines

Avec son instruction interministérielle, le ministre de la Solidarité et de la Santé de l’époque a inéluctablement ordonné la fermeture des officines des pharmaciens non vaccinés contre le Covid-19.

En effet, une fois l’entrée en vigueur de la loi du 5 août 2021 effective, le document prévoit que « lorsque la situation de manquement à l’obligation vaccinale a été constatée (…) le directeur général de l’ARS informe le professionnel de santé de sa suspension par courrier ». Dès lors, le pharmacien suspendu ne peut plus exercer sa fonction, même de manière indirecte. Il lui est interdit de procéder à la téléconsultation, en suivant à distance les prescriptions médicales de ses clients, ou de se faire remplacer. « Par conséquent, l’officine de pharmacie doit être fermée », préconise l’acte administratif attaqué.

Le Conseil d’État estime qu’Olivier Véran n’avait pas la compétence pour fixer « une règle nouvelle », qui allait au-delà de ce qui était prévu par la loi du 5 août 2021. Pour la plus haute juridiction administrative, une autre mesure prévue dans l’instruction dépasse le pouvoir du ministre.

La suspension des remboursements par l’assurance maladie des médicaments dispensés par un pharmacien non vacciné est illégale

« Lorsqu’un praticien (…) continue d’exercer malgré l’interdiction temporaire d’exercer, il est tenu de rembourser à l’organisme de sécurité sociale le montant de toutes les prestations qu’il a effectuées », précise le document.

En d’autres termes, un pharmacien suspendu qui aurait continué d’exercer son activité devait lui-même rembourser à la caisse d’assurance maladie les médicaments délivrés sur prescription médicale.

Pour le Conseil d’État, Olivier a encore une fois « fixé une règle nouvelle entachée d’incompétence » qui n’était pas prévue par la loi.

Les mesures qui prévoient la suspension des remboursements des médicaments, l’interdiction de se faire remplacer ou l’obligation de fermeture des officines sont donc annulées. Elles sont en principe réputées ne jamais avoir existé. Il n’est pas encore clair à ce stade si cet arrêt concerne toutes les professions de santé libérales ou seulement l’activité de pharmacien.




Quinze raisons pour lesquelles les médias ne font pas de journalisme

[Source : El Correo de la Diaspora via investigaction.net]

Pourquoi l’industrie médiatique fonctionne-t-elle comme une énorme machine de propagande au service des 1 % ? Tous les matins, les journalistes ne reçoivent pas des coups de fil des puissants de ce monde pour s’entendre dicter ce qu’ils doivent raconter au public. C’est le fonctionnement même de cette industrie qui explique la manière dont les médias nous racontent ce qui se passe dans le monde. Un fonctionnement qu’Herman et Chomsky avaient brillamment décortiqué dans Fabriquer un consentement. Dans leur sillage, Caitlin Johnstone apporte ici une excellente pierre à l’édifice de l’analyse critique des médias. (IGA)


Par Caitlin Johnstone

Si vous observez les médias occidentaux d’un œil critique, vous finirez par remarquer que leurs reportages s’alignent systématiquement sur les intérêts de l’empire centralisé des États-Unis, de la même manière que vous vous attendriez à ce qu’ils le fassent s’ils étaient des organes de propagande dirigés par le gouvernement.

Le New York Times a toujours soutenu toutes les guerres menées par les États-Unis. Les médias occidentaux se concentrent massivement sur les manifestations à l’étranger contre les gouvernements que les États-Unis n’aiment pas, tout en accordant beaucoup moins d’attention aux manifestations généralisées contre les gouvernements alignés sur les États-Unis. La seule fois où Trump a été universellement couvert d’éloges par les médias a été lorsqu’il a bombardé la Syrie, tandis que la seule fois où Biden a été universellement critiqué par les médias a été lorsqu’il s’est retiré de l’Afghanistan.

Les médias des États-Unis d’Amérique ont si bien réussi à associer Saddam Hussein aux attentats du 11 septembre dans l’esprit du public avant l’invasion de l’Irak que sept USAméricains sur dix croyaient encore qu’il était lié au 11 septembre plusieurs mois après le début de la guerre.

L’existence de cette partialité extrême est évidente et indiscutable pour quiconque y prête attention, mais le pourquoi et le comment sont plus difficiles à percevoir. L’uniformité est si complète et si cohérente que lorsque les gens commencent à remarquer ces schémas, il est courant qu’ils supposent que les médias doivent être contrôlés par une petite autorité centralisée, à l’instar des médias d’État des gouvernements plus ouvertement autoritaires. Mais si l’on cherche à comprendre pourquoi les médias agissent comme ils le font, ce n’est pas vraiment ce que l’on constate.

Il s’agit plutôt d’un réseau beaucoup plus vaste et beaucoup moins centralisé de facteurs qui font pencher la balance de la couverture médiatique à l’avantage de l’empire américain et des forces qui en bénéficient. Certains de ces facteurs sont en effet de nature conspiratrice et se produisent en secret, mais la plupart d’entre eux sont essentiellement exposés au grand jour.

Voici 15 de ces facteurs :

1. Propriété des médias

Le point d’influence le plus évident dans les médias de masse est le fait que ces organes sont généralement détenus et contrôlés par des ploutocrates dont la richesse et le pouvoir reposent sur le statu quo dont ils bénéficient.

Jeff Bezos est propriétaire du Washington Post, qu’il a acheté en 2013 à la famille Graham, elle aussi immensément riche. The New York Times est dirigé par la même famille depuis plus d’un siècle. Rupert Murdoch possède un vaste empire médiatique international dont le succès est largement dû aux agences gouvernementales US avec lesquelles il est étroitement lié.

Posséder des médias a toujours été, en soi, un investissement susceptible de générer d’immenses richesses — « c’est comme avoir une licence pour imprimer son propre argent », comme l’a dit un jour le magnat canadien de la télévision Roy Thomson.

Cela signifie-t-il que les riches propriétaires de médias se tiennent au-dessus de leurs employés et leur disent ce qu’ils doivent rapporter au jour le jour ? Non. Mais cela signifie qu’ils contrôlent qui dirigera leur média, ce qui signifie qu’ils contrôlent qui embauchera les cadres et les rédacteurs, qui contrôlent l’embauche de tous les autres employés du média.

Rupert Murdoch n’a probablement jamais annoncé dans la salle de rédaction les sujets de discussion et la propagande de guerre du jour, mais vous avez une chance inouïe de décrocher un emploi dans la presse Murdoch si vous êtes connu comme un anti-impérialiste qui brûle les drapeaux.

Ce qui nous amène à un autre point connexe :

2. « Si vous pensiez différemment, vous ne seriez pas assis là où vous êtes »

Lors d’une discussion controversée entre Noam Chomsky et le journaliste britannique Andrew Marr en 1996, Chomsky a tourné en dérision la fausse image que les journalistes traditionnels ont d’eux-mêmes en tant que « profession de croisade » qui est « contradictoire » et « se dresse contre le pouvoir », affirmant qu’il est presque impossible pour un bon journaliste de le faire de manière significative dans les médias de masse du monde occidental.

– « Comment pouvez-vous savoir que je m’autocensure ? » a objecté M. Marr.
– « Comment pouvez-vous savoir que les journalistes sont… ?

– « Je ne dis pas que vous vous autocensurez », a répondu Chomsky. « Je suis sûr que vous croyez tout ce que vous dites. Mais ce que je dis, c’est que si vous croyiez quelque chose de différent, vous ne seriez pas assis là où vous êtes ».

Dans un essai de 1997, Chomsky a ajouté que « le fait est qu’ils ne seraient pas là s’ils n’avaient pas déjà démontré que personne n’a besoin de leur dire ce qu’ils doivent écrire parce qu’ils diront de toute façon la bonne chose ».

3. Les journalistes apprennent la pensée de groupe pro-establishment sans qu’on le leur dise

Cet effet « vous ne seriez pas assis là où vous êtes assis » n’est pas seulement une théorie de travail personnelle de Chomsky ; les journalistes qui ont passé du temps dans les médias ont publiquement reconnu que c’est le cas ces dernières années, affirmant qu’ils ont appris très rapidement quels types de résultats aideront et entraveront leur progression dans la carrière sans avoir besoin d’être explicitement informés.

Lors de sa deuxième campagne présidentielle en 2019, le sénateur Bernie Sanders a rendu les médias furieux en accusant le Washington Post de partialité à son égard.

L’affirmation de Sanders était tout à fait correcte ; au cours de la période la plus chaude et la plus disputée de la primaire présidentielle de 2016, Fairness and Accuracy In Reporting a noté que le WaPo avait publié pas moins de seize articles diffamatoires sur Sanders en l’espace de seize heures. Le fait que Sanders ait souligné ce fait flagrant a déclenché une controverse émotionnelle sur la partialité des médias, qui a donné lieu à quelques témoignages de qualité de la part de personnes bien informées.

Parmi elles, l’ancienne journaliste de MSNBC Krystal Ball et l’ancien correspondant du Daily Caller à la Maison-Blanche Saagar Enjeti ont expliqué les pressions subtiles exercées sur eux pour qu’ils adhèrent à l’orthodoxie de la pensée de groupe, dans un segment de l’émission en ligne Rising, diffusée par The Hill.

« Il y a certaines pressions pour rester en bons termes avec l’establishment afin de maintenir l’accès qui est l’élément vital du journalisme politique », a déclaré M. Ball dans cette séquence.

« Qu’est-ce que je veux dire par là ? Laissez-moi vous donner un exemple de ma propre carrière, car tout ce que je dis ici s’applique franchement à moi aussi. Début 2015, sur MSNBC, j’ai fait un monologue que certains d’entre vous ont peut-être vu, suppliant Hillary Clinton de ne pas se présenter. J’ai dit que ses liens avec l’élite n’étaient pas en phase avec le parti et le pays, que si elle se présentait, elle serait probablement la candidate et perdrait ensuite. »

« Personne ne m’a censuré, j’ai été autorisé à le dire, mais par la suite, les Clinton ont appelé et se sont plaints auprès des dirigeants de MSNBC et ont menacé de ne plus me donner accès à l’émission pendant la campagne à venir. On m’a dit que je pouvais toujours dire ce que je voulais, mais que je devais obtenir l’autorisation du président de la chaîne pour tout commentaire lié à Clinton. En tant qu’être humain désireux de conserver son emploi, je suis certain que j’ai fait moins de commentaires critiques sur Clinton après cela que je ne l’aurais fait autrement. »

« C’est quelque chose que beaucoup de gens ne comprennent pas », a déclaré Enjeti.

« Ce n’est pas nécessairement que quelqu’un vous dise comment faire votre couverture, c’est que si vous faisiez votre couverture de cette manière, vous ne seriez pas embauché dans cette institution. Si vous n’entrez pas dans ce cadre, le système est conçu pour ne pas vous donner la parole. Et si vous le faisiez nécessairement, toutes les structures d’incitation autour de votre salaire, de votre promotion, de vos collègues qui vous tapent dans le dos, tout cela disparaîtrait. Il s’agit donc d’un système de renforcement, qui permet d’éviter de s’engager dans cette voie ».

« C’est vrai, et encore une fois, ce n’est pas nécessairement intentionnel », a ajouté Ball. « C’est parce que vous êtes entouré de ces gens-là, et il y a une pensée de groupe qui s’installe. Et vous êtes conscient de ce pour quoi vous allez être récompensé et de ce pour quoi vous allez être puni, ou non récompensé, comme cela joue définitivement dans l’esprit, que vous le vouliez ou non, c’est une réalité ».

Au cours de la même controverse, l’ancien producteur de MSNBC Jeff Cohen a publié un article dans Salon intitulé « Memo to mainstream journalists: Can the phony outrage; Bernie is right about bias » dans lequel il décrit la même expérience de « groupthink » :

« Cela se produit à cause de la pensée de groupe. Cela se produit parce que les rédacteurs en chef et les producteurs savent — sans qu’on le leur dise — quels sujets et quelles sources sont hors limites. Il n’est pas nécessaire de donner des ordres, par exemple, pour que les journalistes de base comprennent que les affaires du patron de l’entreprise ou des principaux annonceurs sont interdites, sauf en cas d’inculpation criminelle. »

« Aucun mémo n’est nécessaire pour parvenir à l’étroitesse de vue — en sélectionnant tous les experts habituels de tous les groupes de réflexion habituels pour dire toutes les choses habituelles. Pensez à Tom Friedman. Ou Barry McCaffrey. Ou Neera Tanden. Ou n’importe lequel des membres du club d’élite qui se sont avérés absurdement erronés à maintes reprises sur les affaires nationales ou mondiales ».

Matt Taibbi s’est également immiscé dans la controverse pour mettre en lumière l’effet de groupthink des médias, en publiant un article dans Rolling Stone sur la manière dont les journalistes en viennent à comprendre ce qui va ou ne va pas élever leur carrière dans les médias de masse :

« Les journalistes voient un bon journalisme d’investigation sur de graves problèmes structurels mourir sur pied, tandis que des montagnes de colonnes sont consacrées à des futilités comme les tweets de Trump et/ou à des intrigues partisanes simplistes. Personne n’a besoin de faire pression sur qui que ce soit. Nous savons tous ce qui mérite ou non des félicitations dans les salles de rédaction. »

Et il est probablement utile de noter ici que Taibbi ne travaille plus pour Rolling Stone.

4. Les employés des médias qui ne se conforment pas à la pensée de groupe s’épuisent et sont poussés vers la sortie

Soit les journalistes apprennent à faire le genre de reportage qui fera avancer leur carrière dans les médias de masse, soit ils n’apprennent pas et ils restent marginalisés et ignorés, soit ils s’épuisent et démissionnent.

Le journaliste de NBC William Arkin a démissionné de la chaîne en 2019, critiquant NBC dans une lettre ouverte pour être constamment « en faveur de politiques qui ne font qu’engendrer plus de conflits et plus de guerres », et se plaignant que la chaîne avait commencé à « imiter l’État de sécurité nationale lui-même ».

M. Arkin a déclaré qu’il se retrouvait souvent comme une « voix solitaire » dans l’examen minutieux des différents aspects de la machine de guerre US, précisant qu’il « s’est disputé sans fin avec MSNBC sur toutes les questions de sécurité nationale pendant des années ».

« Nous avons contribué à transformer la sécurité nationale mondiale en une sorte d’histoire politique », écrit M. Arkin. « Je trouve décourageant que nous ne parlions pas des échecs des généraux et des responsables de la sécurité nationale. Je trouve choquant que nous approuvions essentiellement la persistance de la maladresse américaine au Moyen-Orient et maintenant en Afrique par le biais de nos reportages sans intérêt ».

Parfois, la pression est beaucoup moins subtile. Chris Hedges, journaliste lauréat d’un prix Pulitzer, a quitté le New York Times après avoir reçu une réprimande écrite officielle du journal pour avoir critiqué l’invasion de l’Irak dans un discours prononcé au Rockford College, réalisant qu’il devrait cesser de parler publiquement de ce qu’il croyait ou qu’il serait licencié.

« Soit je me muselais pour être fidèle à ma carrière, soit je m’exprimais et je me rendais compte que ma relation avec mon employeur était en phase terminale », a déclaré M. Hedges en 2013. « À ce moment-là, je suis parti avant qu’ils ne se débarrassent de moi. Mais je savais que je n’allais pas pouvoir rester ».

5. Les employés des médias qui dépassent les bornes sont licenciés

Cette mesure n’a pas besoin d’être appliquée souvent, mais elle se produit suffisamment souvent pour que les personnes qui font carrière dans les médias comprennent le message, comme lorsque Phil Donahue a été renvoyé de MSNBC pour s’être opposé au bellicisme de l’administration Bush avant l’invasion de l’Irak, alors qu’il avait la meilleure audience de toute la chaîne, ou en 2018 lorsque Marc Lamont Hill, professeur à l’université de Temple, a été renvoyé de CNN pour avoir soutenu la liberté des Palestiniens lors d’un discours aux Nations unies.

6. Les employés des médias qui suivent la ligne impériale voient leur carrière progresser

Dans son livre « War Journal: My Five Years in Iraq », Richard Engel, de la NBC, écrit qu’il a fait tout ce qu’il pouvait pour aller en Irak parce qu’il savait que cela donnerait un coup de fouet à sa carrière, qualifiant sa présence sur place pendant la guerre de « coup d’éclat ».

« Dans la période précédant la guerre, il était clair que l’Irak était un pays où les carrières allaient se faire », écrit Richard Engel. « Je me suis faufilé en Irak avant la guerre parce que je pensais que le conflit marquerait un tournant au Moyen-Orient, où je vivais déjà depuis sept ans. En tant que jeune pigiste, je pensais que certains reporters mourraient en couvrant la guerre d’Irak, et que d’autres se feraient un nom ».

Ces propos nous éclairent sur la façon dont les journalistes ambitieux envisagent de gravir les échelons de leur carrière et sur l’une des raisons pour lesquelles ils sont toujours aussi enthousiastes à l’idée de faire la guerre. Si vous savez qu’une guerre peut faire avancer votre carrière, vous allez espérer qu’elle se produise et faire tout ce que vous pouvez pour la faciliter. Le système tout entier est conçu pour élever les pires personnes.

Engels est aujourd’hui le correspondant en chef de NBC pour les affaires étrangères.

7. Avec les médias publics et financés par l’État, l’influence est plus manifeste

Nous avons donc parlé des pressions exercées sur les employés des médias dans les médias gérés par les ploutocrates, mais qu’en est-il des médias qui n’appartiennent pas à des ploutocrates, comme NPR et la BBC ?

La propagande prospère dans ces institutions pour des raisons plus évidentes : leur proximité avec les pouvoirs publics. Jusque dans les années 1990, la BBC laissait le MI5 contrôler ses employés en cas d’activité politique « subversive », et n’a officiellement modifié cette politique que lorsqu’elle s’est fait prendre.

Le PDG de la NPR, John Lansing, est directement issu des services de propagande officiels du gouvernement US, puisqu’il était auparavant PDG de l’Agence étasunienne pour les médias mondiaux — et il n’était pas le premier dirigeant de la NPR à avoir une longue expérience de l’appareil de propagande de l’État étasunien.

Avec des médias appartenant au gouvernement des États-Unis comme Voice of America, le contrôle est encore plus manifeste que cela. Dans un article publié en 2017 par la Columbia Journalism Review et intitulé « Spare the indignation : Voice of America n’a jamais été indépendante », Dan Robinson, vétéran de VOA, affirme que ces organes sont totalement différents des entreprises de presse normales et qu’ils sont censés faciliter les intérêts des États-Unis en matière d’information pour recevoir des fonds du gouvernement :

« J’ai passé environ 35 ans à Voice of America, où j’ai occupé des postes allant de correspondant en chef à la Maison-Blanche à chef de bureau à l’étranger et chef d’une division linguistique clé, et je peux vous dire que pendant longtemps, deux choses ont été vraies.
Premièrement, les médias financés par le gouvernement américain ont été sérieusement mal gérés, une réalité qui les a rendus mûrs pour des efforts de réforme bipartisans au Congrès, qui ont culminé fin 2016 lorsque le président Obama a signé la loi de 2017 sur l’autorisation de la défense nationale.
Deuxièmement, il existe un large consensus au Congrès et ailleurs sur le fait qu’en échange d’un financement continu, ces diffuseurs gouvernementaux doivent faire plus, dans le cadre de l’appareil de sécurité nationale, pour soutenir les efforts de lutte contre la désinformation de la Russie, d’ISIS et d’Al-Qaïda ».

8. L’accès au journalisme

Krystal Ball a abordé ce point dans son anecdote sur l’appel influent de MSNBC du camp Clinton ci-dessus. Le journalisme d’accès fait référence à la manière dont les médias et les journalistes peuvent perdre l’accès aux politiciens, aux fonctionnaires et à d’autres personnalités puissantes si ces personnalités ne les perçoivent pas comme suffisamment sympathiques.

Si une personne au pouvoir décide qu’elle n’aime pas un journaliste donné, elle peut simplement décider de donner ses interviews à quelqu’un d’autre qui est suffisamment flagorneur, ou de faire appel à quelqu’un d’autre lors de la conférence de presse, ou d’avoir des conversations officielles et officieuses avec quelqu’un qui lui fait un peu plus de courbettes.

Le fait de priver d’accès les interlocuteurs difficiles permet d’acheminer tout le matériel médiatique précieux vers les journalistes les plus obséquieux, car si vous avez trop de dignité pour poser des questions faciles et ne pas donner suite aux non-réponses ridicules des politiciens, il y a toujours quelqu’un d’autre qui le fera.

Cela crée une dynamique dans laquelle les lèche-bottes du pouvoir sont élevés au sommet des grands médias, tandis que les journalistes qui tentent de demander des comptes au pouvoir ne sont pas récompensés.

9. Les agences gouvernementales qui cherchent à promouvoir leurs intérêts en matière d’information les alimentent en « scoops »

Dans les dictatures totalitaires, l’agence d’espionnage du gouvernement dit aux médias quels articles publier, et les médias les publient sans poser de questions. Dans les démocraties libres, l’agence d’espionnage gouvernementale dit « Hoo buddy, have I got a scoop for you! » et les médias le publient sans poser de questions.

De nos jours, l’un des moyens les plus faciles d’obtenir une information importante sur la sécurité nationale ou la politique étrangère consiste à se faire confier un « scoop » par un ou plusieurs responsables gouvernementaux — sous couvert d’anonymat, bien entendu — qui se trouve être de nature à donner une bonne image du gouvernement et/ou à donner une mauvaise image de ses ennemis et/ou à susciter l’assentiment de tel ou tel ordre du jour.

Cela revient bien sûr à publier des communiqués de presse de la Maison-Blanche, du Pentagone ou du cartel du renseignement américain, puisqu’il s’agit de répéter sans esprit critique une information non vérifiée qu’un fonctionnaire vous a transmise et de la déguiser en article d’information. Mais c’est une pratique qui devient de plus en plus courante dans le « journalisme » occidental, à mesure que s’accroît la nécessité de diffuser de la propagande sur les ennemis de la guerre froide de Washington à Moscou et à Pékin.

Parmi les exemples récents et notoires de cette pratique, citons le rapport totalement discrédité du New York Times selon lequel la Russie payait des combattants liés aux talibans pour tuer les forces américaines et alliées en Afghanistan, et le rapport totalement discrédité du Guardian selon lequel Paul Manafort rendait visite à Julian Assange à l’ambassade d’Équateur.

Dans les deux cas, il s’agissait simplement de faussetés dont les médias ont été nourris par des agents des services de renseignement qui tentaient de semer un récit dans la conscience du public, et qu’ils ont ensuite répétées comme des faits sans jamais divulguer les noms de ceux qui les avaient nourris de ces fausses histoires. Autre exemple, des fonctionnaires américains ont admis l’an dernier à la chaîne NBC — toujours sous le couvert de l’anonymat — que l’administration Biden avait simplement transmis des mensonges sur la Russie aux médias afin de gagner une « guerre de l’information » contre Poutine.

Cette dynamique est similaire à celle du journalisme d’accès, en ce sens que les médias et les journalistes qui se sont révélés être des perroquets sympathiques et non critiques des récits gouvernementaux qu’ils reçoivent sont ceux qui ont le plus de chances d’être alimentés, et donc ceux qui obtiennent les « scoops ».

Nous avons eu un aperçu de ce à quoi cela ressemble de l’intérieur lorsque le directeur intérimaire de la CIA sous l’administration Obama, Mike Morell, a déclaré que lui et ses acolytes du cartel du renseignement avaient initialement prévu d’envoyer leur opération de désinformation sur l’ordinateur portable de Hunter Biden à un journaliste anonyme du Washington Post, avec lequel ils entretenaient vraisemblablement de bonnes relations de travail.

Un autre aspect de la dynamique des « scoops » des cartels du renseignement est la façon dont les fonctionnaires gouvernementaux transmettent des informations à un journaliste d’un média, puis les journalistes d’un autre média contactent ces mêmes fonctionnaires et leur demandent si l’information est vraie, puis tous les médias concernés organisent une parade publique sur Twitter pour proclamer que le rapport a été transmis à un journaliste.

10. Intérêts de classe

Plus un employé des médias se conforme à la pensée de groupe impériale, suit les règles non écrites et ne menace pas les puissants, plus il gravit les échelons de la carrière dans les médias. Plus il gravit les échelons, plus il gagne de l’argent. Une fois qu’ils se trouvent en position d’influencer un très grand nombre de personnes, ils font partie d’une classe aisée qui a tout intérêt à maintenir le statu quo politique qui lui permet de conserver sa fortune.

Cela peut prendre la forme d’une opposition à tout ce qui ressemble à du socialisme ou à des mouvements politiques susceptibles de faire payer plus d’impôts aux riches, comme nous l’avons vu dans les virulentes campagnes de dénigrement contre des personnalités progressistes telles que Bernie Sanders et Jeremy Corbyn.

Il peut également s’agir d’encourager le public à mener une guerre culturelle afin qu’il ne commence pas à mener une guerre de classe. Elle peut aussi prendre la forme d’un soutien plus général à l’empire, parce que c’est le statu quo sur lequel votre fortune est bâtie.

Cela peut aussi prendre la forme d’une plus grande sympathie pour les politiciens, les fonctionnaires, les ploutocrates et les célébrités dans leur ensemble, parce que cette classe est celle de vos amis maintenant ; c’est avec elle que vous traînez, que vous allez aux fêtes et aux mariages, avec elle que vous buvez, que vous riez, que vous faites la causette.

Les intérêts de classe influencent le comportement des journalistes de multiples façons car, comme l’ont fait remarquer Glenn Greenwald et Matt Taibbi, les journalistes des médias de masse sont de plus en plus souvent issus non pas de la classe ouvrière, mais de familles aisées, et sont diplômés d’universités d’élite onéreuses.

Le nombre de journalistes diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 58 % en 1971 à 92 % en 2013. Si vos riches parents ne paient pas pour vous, alors vous avez une dette d’études écrasante que vous devez rembourser vous-même, ce que vous ne pouvez faire dans le domaine que vous avez étudié qu’en gagnant une somme d’argent décente, ce que vous ne pouvez faire qu’en agissant en tant que propagandiste pour l’establishment impérial de la manière dont nous avons discuté.

Les universités elles-mêmes ont tendance à jouer un rôle de maintien du statu quo et de fabrication de la conformité lorsqu’elles produisent des journalistes, car les richesses n’afflueront pas dans un environnement académique offensant pour les riches. Il est peu probable que les riches fassent des dons importants à des universités qui enseignent à leurs étudiants que les intérêts financiers sont un fléau pour la nation, et ils n’enverront certainement pas leurs enfants dans ces universités.

11. Les groupes de réflexion

L’Institut Quincy a publié une nouvelle étude qui révèle que 85 % des groupes de réflexion cités par les médias dans leurs reportages sur le soutien militaire américain à l’Ukraine ont été payés par des contractants du Pentagone.

« Aux États-Unis, les groupes de réflexion sont une ressource de choix pour les médias qui recherchent des avis d’experts sur des questions urgentes de politique publique », écrit Ben Freeman de l’Institut Quincy.

« Mais les think tanks ont souvent des positions bien arrêtées ; de plus en plus de recherches ont montré que leurs bailleurs de fonds peuvent influencer leurs analyses et leurs commentaires. Cette influence peut inclure la censure — à la fois l’autocensure et la censure plus directe des travaux défavorables à un bailleur de fonds — et des accords de paiement direct pour la recherche avec les bailleurs de fonds. Il en résulte un environnement dans lequel les intérêts des bailleurs de fonds les plus généreux peuvent dominer les débats politiques des groupes de réflexion ».

Il s’agit là d’une faute professionnelle journalistique. Il n’est jamais, au grand jamais, conforme à l’éthique journalistique de citer des groupes de réflexion financés par des profiteurs de guerre sur des questions de guerre, de militarisme ou de relations étrangères, mais la presse occidentale le fait constamment, sans même divulguer cet immense conflit d’intérêts à son public.

Les journalistes occidentaux citent les groupes de réflexion financés par l’empire parce qu’ils s’alignent généralement sur les lignes approuvées par l’empire et qu’un sténographe des médias de masse sait qu’il peut faire avancer sa carrière en les poussant, et ils le font parce que cela leur donne une « source » « d’expert » d’apparence officielle à citer tout en proclamant qu’il faut envoyer des machines de guerre plus coûteuses dans telle ou telle partie du monde, ou quoi que ce soit d’autre.

Mais en réalité, il n’y a qu’une seule histoire à trouver dans ces citations :

« L’industrie de la guerre soutient plus de guerres ».

Le fait que les profiteurs de guerre soient autorisés à influencer activement les médias, la politique et les organes gouvernementaux par le biais de groupes de réflexion, de la publicité et du lobbying d’entreprise est l’une des choses les plus insensées qui se produisent dans notre société aujourd’hui. Et non seulement c’est autorisé, mais c’est rarement remis en question.

12. Le Conseil des relations étrangères

Il convient probablement de noter ici que le Council on Foreign Relations est un groupe de réflexion très influent qui compte parmi ses membres un nombre étonnant de dirigeants de médias et de journalistes influents, une dynamique qui confère aux groupes de réflexion une influence supplémentaire dans les médias.

En 1993, Richard Harwood, ancien rédacteur en chef et médiateur du Washington Post, a décrit avec approbation le CFR comme « ce qui se rapproche le plus d’un establishment dirigeant aux États-Unis ».

Harwood écrit :

« L’appartenance de ces journalistes au Conseil, quelle que soit l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, est une reconnaissance de leur rôle actif et important dans les affaires publiques et de leur ascension dans la classe dirigeante US. Ils ne se contentent pas d’analyser et d’interpréter la politique étrangère des États-Unis, ils contribuent à l’élaborer. Dans un article paru dans le Media Studies Journal, Jon Vanden Heuvel estime que leur influence est susceptible de s’accroître maintenant que la guerre froide est terminée : “En se concentrant sur des crises particulières dans le monde, les médias sont mieux à même de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent”. »

13. Publicité

En 2021, Politico a été pris en flagrant délit d’apologie du grand fabricant d’armes Lockheed Martin, alors que ce dernier parrainait une lettre d’information de Politico sur la politique étrangère. Eli Clifton, de Responsible Statecraft, a écrit à l’époque :

« La frontière est très floue entre les relations financières de Politico avec la plus grande entreprise d’armement des États-Unis, Lockheed Martin, et sa production éditoriale. Et cette ligne vient peut-être de devenir encore plus opaque. La semaine dernière, Ethan Paul, de Responsible Statecraft, a rapporté que Politico était en train de supprimer de ses archives toute référence au parrainage de longue date par Lockheed Martin de la lettre d’information populaire de la publication, Morning Defense. Alors que les preuves de la relation financière entre Lockheed et Politico ont été effacées, le célèbre média du périphérique vient de publier un remarquable article sur l’entreprise, sans mentionner la relation financière de longue date avec Politico.

Politico n’a pas répondu à la question de savoir si Lockheed était un sponsor permanent de la publication depuis le mois dernier, lorsqu’elle a supprimé les publicités du géant de la défense, ou si l’entreprise d’armement avait payé pour ce qui s’apparente largement à un publireportage.

Lee Hudson, de Politico, a visité les installations de recherche et de développement Skunk Works de Lockheed, hautement sécurisées et pour la plupart classifiées, au nord de Los Angeles, et a écrit avec enthousiasme : “Pour les journalistes spécialisés dans les technologies de défense et les intellos de l’aviation, c’est l’équivalent d’un ticket d’or pour l’usine de Willy Wonka, mais pensez à des drones supersoniques au lieu de gobelets éternels”. »

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous voyez des publicités pour Northrop Grumman pendant le Superbowl ? Pensez-vous que quelqu’un regarde cette publicité en se disant : « Vous savez quoi ? Je vais m’acheter un bombardier furtif ? » Bien sûr que non.

L’industrie de la défense fait de la publicité dans les médias en permanence et, même si elle n’est pas toujours prise en flagrant délit de manipulation des publications d’information comme Lockheed l’a fait avec Politico, il est difficile d’imaginer que son argent n’ait pas un effet dissuasif sur les reportages de politique étrangère, voire qu’il ne lui donne pas une certaine influence sur les questions éditoriales.

Comme Jeff Cohen l’a dit plus haut : les principaux annonceurs sont hors limites.

14. L’infiltration secrète

Ce n’est pas parce qu’une grande partie du comportement propagandiste des médias peut s’expliquer sans conspirations secrètes qu’il n’y a pas de conspirations secrètes. En 1977, Carl Bernstein a publié un article intitulé « The C.I.A. and the Media » (La CIA et les médias), rapportant que la CIA avait infiltré secrètement les organes de presse les plus influents d’Amérique et avait plus de 400 journalistes qu’elle considérait comme des atouts dans le cadre d’un programme connu sous le nom d’Opération « Mockingbird » (Oiseau moqueur).

On nous dit que ce type d’infiltration secrète n’existe plus aujourd’hui, mais c’est absurde. Bien sûr que c’est le cas. Les gens croient que la CIA n’a plus de comportement néfaste parce qu’ils trouvent confortable de le croire, et non pas parce qu’il existe une quelconque base probante pour cette croyance.

Les conditions qui ont donné lieu à l’opération « Mockingbird » dans les années 1970 n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. La guerre froide ? Elle a lieu aujourd’hui. La guerre chaude ? C’est la même chose aujourd’hui. Les groupes dissidents ? C’est le cas aujourd’hui. Une course effrénée pour assurer la domination et le capital des États-Unis sur la scène mondiale ? C’est ce qui se passe aujourd’hui.

La CIA n’a pas été démantelée et personne n’a été emprisonné. Tout ce qui a changé, c’est que les médias d’information ont maintenant plus d’éléments avec lesquels les agents du gouvernement peuvent jouer, comme les médias en ligne et les médias sociaux.

Et en effet, nous avons vu des preuves que cela se produit aujourd’hui. En 2014, Ken Dilanian, aujourd’hui grand reporter pour NBC, a été surpris en train de collaborer étroitement avec la CIA dans ses reportages et de lui envoyer des articles pour qu’elle les approuve et les modifie avant leur publication. Dans ses courriels avec les attachés de presse de la CIA, Dilanian se comporte comme un propagandiste de l’agence, expliquant qu’il voulait qu’un article sur les frappes de drones de la CIA soit « rassurant pour le public » et qu’il modifiait son reportage conformément aux souhaits de l’agence.

Parmi les autres actifs potentiels de la CIA figurent Anderson Cooper, de CNN, qui a effectué un stage au sein de l’agence, et Tucker Carlson, dont le passé présente un nombre très suspect de chevauchements avec la CIA.

15. L’infiltration ouverte

Enfin, il arrive que les médias agissent comme des propagandistes d’État parce qu’ils le sont réellement. À l’époque de Carl Bernstein, la CIA devait secrètement infiltrer les médias ; aujourd’hui, les médias embauchent ouvertement des membres des services de renseignement pour travailler dans leurs rangs.

Les médias emploient désormais ouvertement des vétérans des agences de renseignement comme John Brennan, James Clapper, Chuck Rosenberg, Michael Hayden, Frank Figliuzzi, Fran Townsend, Stephen Hall, Samantha Vinograd, Andrew McCabe, Josh Campbell, Asha Rangappa, Phil Mudd, James Gagliano, Jeremy Bash, Susan Hennessey, Ned Price et Rick Francona.

Les médias font également souvent appel à des « experts » pour donner leur avis sur la guerre et les armes, qui sont des employés directs du complexe militaro-industriel, sans jamais expliquer ce conflit d’intérêts massif à leur public.

L’année dernière, Lever News a publié un rapport sur la façon dont les médias ont fait venir des gestionnaires de l’empire américain qui travaillent actuellement pour des entreprises qui profitent de la guerre, dans le cadre de leur vie dans le marécage de Washington entre le secteur public et le secteur privé, et les ont présentés comme des experts impartiaux sur la guerre en Ukraine.

Comme vous pouvez le constater, les médias d’information sont soumis à des pressions sous tous les angles imaginables et à tous les niveaux pertinents, qui les poussent à fonctionner non pas comme des reporters, mais comme des propagandistes. C’est pourquoi les employés des médias occidentaux agissent comme des agents de relations publiques pour l’empire occidental et ses composantes : parce que c’est exactement ce qu’ils sont.

Source originale: Le blog de Caitlin Johstone




Rosa Koire : Agenda 21 et contrôle mondial

[Source : @anaïstea via Ciel Voilé]

L’auteure de « Derrière le masque vert », Rosa Koire, aujourd’hui décédée, résume le plan totalitaire des Nations unies pour le contrôle mondial connu sous le nom d’« Agenda 21 ».

Extrait tiré du documentaire « Unsustainable: The UN’s Agenda For World Domination »
https://youtu.be/sKf8tPdGJZU
https://t.me/wideawakemedia/3584






Pourquoi la propagande fonctionne-t-elle si bien ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Caitlin Johnstone – Le 16 juin 2023

Il est indéniable que la civilisation occidentale est saturée de propagande à usage domestique visant à manipuler la façon dont le public pense, agit, travaille, achète et vote. Des employés des médias ont témoigné du fait qu’ils subissent une pression constante pour diffuser des récits favorables au statu quo politique de l’empire américain. Les gestionnaires de l’empire ont publiquement reconnu qu’ils avaient tout intérêt à manipuler la pensée publique. L’observation à l’œil nu de la manière dont les médias soutiennent systématiquement toutes les guerres américaines, se rallient à l’objectif de politique étrangère américain du jour et font preuve d’un parti pris écrasant contre les gouvernements ciblés par l’empire, montre clairement que c’est ce qui se passe si l’on fait preuve d’un minimum d’esprit critique.

Nier que ces manipulations à grande échelle ont un effet sur vous est aussi absurde que de nier que la publicité – une industrie de près de mille milliards de dollars – a un effet sur vous. Il s’agit simplement d’un fait gênant : même si nous aimons nous considérer comme des agents souverains libres de penser et à l’abri de toute influence extérieure, l’esprit humain est tout à fait piratable. Les manipulateurs le savent, et la science de la propagande moderne, qui progresse depuis plus d’un siècle, le comprend avec une lucidité aiguë.

En martelant continuellement notre esprit de messages simples et répétés sur la nature du monde dans lequel nous vivons, les propagandistes sont en mesure d’exploiter les failles de la cognition humaine, comme l’effet de vérité illusoire, qui fait que notre esprit confond l’expérience d’avoir déjà entendu quelque chose avec l’expérience d’avoir reconnu cette chose comme vrai. [Selon l’adage bien connu de Goebbels : Un mensonge répété 100 fois devient une vérité, NdT]

Notre endoctrinement dans la vision du monde impériale dominante commence lorsque nous sommes très jeunes, en grande partie parce que l’école est liée aux mêmes structures de pouvoir dont les intérêts d’information sont servis par cette vision du monde, et parce que de puissants ploutocrates comme John D Rockefeller se sont activement insérés dans la formation des systèmes d’enseignement modernes.

Notre vision du monde est formée lorsque nous sommes jeunes dans l’intérêt de nos dirigeants, et à partir de là, des biais cognitifs prennent le relais pour protéger et renforcer cette vision du monde, la préservant généralement sous une forme plus ou moins identique pour le reste de notre vie.

C’est ce qui fait qu’il est si difficile de convaincre quelqu’un que ses croyances sur une question sont des mensonges nés de la propagande. Beaucoup de gens attribuent ce problème au fait que la pensée critique n’est pas enseignée dans les écoles, et j’ai vu certains courants de la pensée marxiste soutenir que les Occidentaux choisissent d’épouser des récits de propagande parce qu’ils savent que cela favorise leurs propres intérêts de classe. Il est sûr que ces deux facteurs entrent dans l’équation dans une certaine mesure. Mais la principale raison pour laquelle les gens ont tendance à rester attachés à leurs perspectives installées par la propagande a en fait une explication beaucoup plus simple et bien documentée.

La psychologie moderne nous apprend que les gens n’ont pas seulement tendance à s’accrocher à leur système de croyance induit par la propagande, mais aussi à n’importe quel système de croyance. La persévérance dans les croyances, comme son nom l’indique, décrit la manière dont les gens ont tendance à s’accrocher à leurs croyances même lorsqu’on leur présente des preuves qui les réfutent. La théorie veut qu’à l’époque où les humains vivaient en tribus souvent hostiles les unes aux autres, notre cohésion tribale et le fait de savoir à qui nous pouvions faire confiance comptaient plus pour notre survie que de prendre le temps de découvrir ce qui est objectivement vrai, de sorte que nous avons maintenant ces cerveaux qui ont tendance à donner la priorité à la loyauté envers nos “tribus” modernes comme notre nation, notre religion, nos factions idéologiques et nos causes préférées.

Cette tendance peut prendre la forme d’un raisonnement motivé, où nos intérêts émotionnels et nos loyautés “tribales” influencent la manière dont nous prenons en compte les nouvelles informations. Elle peut également donner lieu à un effet de retour, où le fait d’être confronté à des preuves qui entrent en conflit avec notre vision du monde non seulement ne changera pas nos croyances, mais les renforcera au contraire.

La réponse simple à la question de savoir pourquoi les gens s’accrochent à des croyances inculquées par la propagande impériale est donc que c’est ainsi que fonctionnent les esprits. Si vous parvenez à endoctriner quelqu’un avec force et constance dès son plus jeune âge, puis à lui donner une “tribu” idéologique dominante à laquelle s’identifier dans le cadre de cet endoctrinement, les failles cognitives de nos cerveaux nouvellement évolués agissent comme des sentinelles qui protègent les visions du monde que vous leur avez inculquées. C’est exactement ce que la propagande moderne et nos systèmes politiques modernes sont censés faire.

Je vois souvent des gens exprimer leur perplexité face à la façon dont les personnes les plus intelligentes qu’ils connaissent adhèrent aux récits de propagande les plus ridicules qui soient. Voici pourquoi. Une personne intelligente qui a été efficacement endoctrinée par la propagande sera tout simplement plus intelligente qu’une personne d’intelligence moyenne pour défendre ses convictions. Certains des articles de politique étrangère les plus écervelés que vous lirez proviennent de titulaires de doctorats et de diplômés de l’Ivy League, parce que leur intelligence leur permet d’avancer des arguments intelligents pour expliquer pourquoi il serait bon et intelligent que l’armée américaine fasse quelque chose de maléfique et de stupide.

https://lesakerfrancophone.fr/tu-ne-vas-pas-croire-ce-que-je-vais-te-dire
[pour la traduction française de cette vidéo].

The Oatmeal a publié une excellente bande dessinée à ce sujet (que quelqu’un a également transformée , si vous préférez). Fait important, l’auteur note à juste titre que la tendance de l’esprit à protéger avec force sa vision du monde ne signifie pas qu’il est impossible de changer ses croyances à la lumière de nouvelles preuves, mais seulement que c’est plus difficile que d’accepter des croyances qui confirment ses préjugés. Cela demande du travail, de la sincérité et de l’honnêteté, mais c’est possible. C’est une bonne nouvelle pour ceux d’entre nous qui ont intérêt à convaincre les gens d’abandonner leurs visions du monde construites par la propagande pour des visions fondées sur la réalité.

Parfois, le simple fait d’être patient avec quelqu’un, de faire preuve d’empathie, de le traiter comme nous aimerions être traités et de chercher à établir des points communs pour surmonter la psychologie primitive qui crie que nous appartenons à une tribu hostile peut accomplir beaucoup plus que d’exposer des tonnes de faits objectifs réfutant leur récit sur la Russie, la Chine, leur propre gouvernement ou quoi que ce soit d’autre.

Et surtout, nous pouvons continuer à dire la vérité, de toutes les manières nouvelles, engageantes et créatives que nous pouvons imaginer. Plus nous serons nombreux à le faire, plus il y aura d’occasions pour quelqu’un d’entrevoir quelque chose au-delà du voile de sa vision du monde installée par la propagande et des préjugés cognitifs qui la protègent. Plus nous créons de telles opportunités, plus la vérité a de chances d’être entendue.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.