Un nouveau paradigme médical

[Source : quantiquemedia.com]

La médecine d’aujourd’hui se préoccupe d’éventuels dépistages précoces et dépense des millions d’euros pour éventuellement trouver un traitement pour tous les cancers ; pourtant, des millions de personnes meurent encore des cancers. Est-ce la bonne voie ? Ne devrions-nous pas plutôt nous préoccuper de comprendre pourquoi un cancer se déclenche ? Comment notre mode de vie est concerné ? Quel est le rôle de la génétique ? Pourquoi le cancer touche-t-il telles personnes et pas telles personnes ? Si une substance est cancérigène pourquoi ne tue-t-elle pas toutes les personnes en contact avec elle ? On comprend bien que le cancer est relié à l’histoire personnelle de l’individu. Elle touche tous les niveaux de son être : physiques, physiologiques et spirituelles. La médecine d’aujourd’hui ne peut répondre à cette nouvelle approche. Le Docteur Saputo nous proposera un nouveau modèle de médecine de santé. Il nous expliquera sa façon de travailler. On peut parler ici de nouveau paradigme médical.

[NDLR L’enregistrement date de plusieurs années, mais la problématique soulevée reste d’actualité.]


Note de Joseph Stroberg

La médecine allopathique, comme beaucoup d’autres réalisations humaines depuis plus de deux siècles, repose sur l’approche matérialiste et existentialiste selon laquelle la conscience naît seulement de la matière et s’éteint à la mort physique de l’individu. Ce dernier tend alors à vouloir jouir au plus vite et au maximum de ce qu’il appelle la vie, ceci sans considération des conséquences pour lui-même ni pour les autres et la planète. La conséquence logique est le chaos et la corruption dans tous les domaines de la société[1], la peur de la mort et la manipulation qu’elle permet[2], l’accaparement des ressources par les plus psychopathes[3] et le totalitarisme[4].

Cette médecine « moderne » ou conventionnelle repose bien sûr sur des fondements inversés par rapport à une vision traditionnelle multimillénaire selon laquelle la vie matérielle est subordonnée à celle de l’Esprit éternel et la conscience est immortelle, survivant à la mort charnelle. Elle confond donc le plus souvent, pour ne pas dire toujours, les causes et les conséquences. Elle vise en particulier à guérir les maladies en s’attaquant aux symptômes plutôt qu’à ses causes fondamentales qu’elle cherche par ailleurs rarement. Elle prend des « exosomes » et autres éléments cellulaires naturels ou résultants d’agressions diverses pour des « virus » pathogènes, alors que selon une vision innovante appuyée sur des faits et des expériences scientifiques rigoureuses, ils sont soit des auxiliaires avertissant d’un danger[5], soit des déchets génétiques (d’ADN endommagé ou d’ARN ayant terminé son travail) expulsés des cellules[6]. Elle croit que les bactéries sont des microbes nuisibles, malgré leur existence par milliards dans notre corps, en nombre même plus grand que celui de nos cellules, et que leur fonction observée est celle de minuscule usine chimique utilisant certaines substances dont elles se nourrissent pour les transformer en d’autres produits, dont nous et d’autres êtres vivants peuvent se nourrir à leur tour ou avoir l’utilité. Dans notre corps, elles permettent notamment d’assimiler des nutriments au niveau des parois intestinales et d’accomplir d’autres fonctions, comme le nettoyage de certains déchets ou de cellules mortes.[7]

Le nouveau paradigme médical existe déjà au moins partiellement au travers de différentes approches médicales assez récentes, comme celle de la médecine fonctionnelle (qui s’efforce de travailler sur les causes « racines » des maladies), de la médecine « holistique » (qui considère l’individu dans son intégralité, à savoir son corps, ses émotions, son mental, mais aussi son esprit), ou même de la naturopathie selon laquelle il y a au moins quatre piliers pour une bonne santé : environnement sain, nourriture saine, exercices physiques suffisants (mais modérés) et absence de stress.

Ce paradigme trouve cependant ses racines dans des pratiques beaucoup plus anciennes aussi bien que dans l’approche de Béchamp par opposition à celle de Pasteur[8]. Les maladies y sont alors vues comme le résultat d’un déséquilibre localisé ou général, sur un plan ou un autre de la vie individuelle comme collective. Et un tel déséquilibre peut être causé d’un côté par une déficience, un manque en certains « nutriments » (au sens général ou symbolique du terme, car il peut aussi bien s’agir de nourriture émotionnelle, mentale, psychique ou même spirituelle). Et d’un autre côté, il peut être causé par un excès de nutriments (toujours au sens général ou symbolique), de substances (celles-ci pouvant plus ou moins rapidement devenir toxiques) ou d’autres agents tels que des champs électriques, des champs magnétiques ou des ondes électromagnétiques, surtout sous des formes auxquelles le corps n’est pas habitué ou préparé. Quant aux apparentes épidémies et contagions, elles sont le plus souvent tout simplement le résultat d’une exposition simultanée aux mêmes facteurs nocifs ou aux mêmes déficiences nutritives, se traduisant en symptômes plus ou moins violents d’abord et plus rapidement chez les individus les plus fragiles et à la plus faible vitalité, puis en dernier chez ceux qui disposent d’un plus grand potentiel vital et d’un meilleur équilibre général. Ceux-ci peuvent même alors ne ressentir aucun symptôme.

Les maladies hivernales proviennent d’un manque d’exposition au Soleil et d’une trop vive ou trop longue exposition au froid, facteurs qui fragilisent l’organisme et le rendent donc plus propice à subir plus facilement les autres causes de déséquilibre.

Certaines maladies peuvent néanmoins se communiquer par contagion, par le biais des biophoton[9] (et non pas par de prétendus « virus » pathogènes ni par des bactéries), lorsqu’il existe un état propice entre plusieurs individus, et pas nécessairement par proximité physique (puisque les biophotons s’affranchissent des distances). La peur peut être un facteur facilitateur. Une forme de complicité énergétique (vitale, émotionnelle ou mentale, par exemple) également.





Le sénateur Australien Gérard RENNICK explose le narratif COVID en 11 minutes

[Source : LeLibrePenseur.org]






Aide médicale à mourir : est-ce encore un soin ?

Par Docteur Chantal Brichet-Nivoit

Réflexions à la suite de deux journées organisées conjointement par
l’université Paris Cité, l’IIREB, le Centre de Recherche en droit public, la SFFEM,
À l’Université Paris Cité, site Saint-Germain, 45 rue des Saints-Pères,
Les 24 et 25 octobre 2022

Le sujet traité est si délicat, si sensible, que j’ai questionné bon nombre de personnes avant de jeter sur ce papier mes propres pensées. Vous lirez aussi ce que d’autres auteurs ont dit à propos de la souffrance, de la représentation que l’être humain se fait de la mort, et des moyens qu’il a inventés pour en supporter la réalité, notamment au travers des religions. Bien peu d’individus arrivent à voir la mort comme une nécessité écologique et à ne point s’en inquiéter. La sagesse arrivant chez quelques-uns avec l’âge, « la soif de vivre (à ce moment-là) devient moins grande », nous disait Emmanuel Hirsch. La mort est scandale lorsqu’elle arrive trop tôt. Elle est naturelle dans le grand âge. Au-delà de la mort, et même des douleurs de la maladie qui y conduit, ce sont les souffrances morales qui empoignent la plupart de nos contemporains. En effet :

« Les pires souffrances de l’homme sont celles qu’il redoute, car le grand obstacle c’est toujours la représentation et non la réalité »

Etty Hillesom, dans « une vie bouleversée ».

La mort rend anxieux beaucoup d’entre nous ; elle affole, elle tourmente, car elle est inconnue de tous les vivants. La mort angoisse certains, elle est plongeon dans cette éternité redoutée. C’est la plus grande crainte de l’homme. Si cette peur frôle la terreur, cela se nomme thanatophobie. Dans ce monde, à une époque où chacun veut décider du moment où un évènement arrivera, comme une naissance, ne pas pouvoir être maître du jour et de l’heure de sa mort déplaît à une grande partie de la population ; avoir la maîtrise sur tout, durant toute son existence, est le rêve fou de nos concitoyens. Par ailleurs :

« La pire des souffrances, c’est celle qu’on ne peut pas partager »

 Emmanuel Carrère.

La mort arrivant à n’importe quel moment, il peut arriver qu’on se retrouve seul à cet instant où l’on bascule dans l’inconnu. Prévoir sa mort en faisant agir un autre pour « passer de vie à trépas » permet d’avertir ses proches et d’être entouré. C’est une illusion et un leurre que de penser qu’ainsi tout ira mieux, car le mourant qu’on assassine reste seul pour le grand passage. Et sur cet acte qui va devenir médical, de tuer un patient sur sa demande, une amie répond ainsi à ma question est-ce encore un soin ? : « effectivement, tuer n’est pas prendre soin de son patient ». Et ajoute « notre société fait tout pour ignorer la mort ; il en est de même de la vieillesse ».

Maintenant, voyons comment les médecins vivront cette action d’injecter un produit létal à leurs patients. Leur part d’humanité réelle ne sera-t-elle jamais interpellée ? Leur conscience ne viendra-t-elle pas leur dire l’abomination d’un tel geste, lorsque, justement, ce sera leur tour d’être sur un lit de mort ? Dans la thèse de William Dalbin et Mathieu Guymard, Nancy 2020, on peut y lire page 29 :

« Que penser de la responsabilité du médecin à qui incombe d’une part un rôle de prévention du suicide et d’autre part une institutionnalisation éventuelle d’un “suicide assisté” ? »

Ce dont je m’aperçois, c’est que bien peu savent ce que le poète libanais Khalil Gibran connaissait, à savoir que « les souffrances ont donné vie aux plus grandes âmes, les personnages les plus éminents portent en eux des cicatrices » ; de même, Marcel Proust avait observé que « pour apaiser la souffrance, il faut d’abord la vivre jusqu’au bout » et Arthur Koestler nous apprend que « la souffrance a ses limites, pas la peur ». Or la patience est une vertu qui se perd ; elle nous apprend pourtant la sagesse. De même, Confucius avait observé que :

« Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve ».

Pour continuer de citer les grands esprits, j’écrirais une phrase de Stefan Zweig :

« Toute souffrance est lâche, elle recule devant la puissance du vouloir-vivre qui est ancré plus fortement dans notre chair que la passion de la mort ne l’est dans notre esprit »

dans « 24 heures de la vie d’une femme » :
(Pauvre Zweig qui a basculé à la fin de sa vie dans « la passion de la mort ».)

Je n’ai pas posé comme préalable la distinction entre douleur qui est d’origine physique et peut généralement être apaisée, et souffrance psychique qui, théoriquement, devrait l’être aussi par le monde « psy » qui en a fait sa vocation. Si vous demandez à un ancien dépressif qui a eu aussi à se faire soigner, par exemple, d’un cancer, vous pouvez être sûr qu’il vous répondra que la souffrance mentale est la pire chose qui puisse arriver à l’homme. Baudelaire disait : « sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi tranquille », comme si par ses pensées il pouvait l’atténuer. Mais la souffrance morale est tourment qui nous prend, nous emporte et nous rend autre : nous ne sommes plus alors qu’un nœud d’idées morbides vues comme infinies. Quant à Voltaire, il jugeait « la douleur… aussi nécessaire que la mort ».

Pour finir sur ce chapitre, c’est à un confrère que je laisserai la parole, que je connais puisqu’il a jugé « très bien » mon premier article qui était sur « la personne de confiance » : Martin Winckler exilé au Canada qui déclare qu’« en chacun de nous sommeille un bourreau. Le tien, es-tu sûr qu’il dort ? » Si la loi nous donne le droit, à nous médecins, de devenir des meurtriers, allons-nous profiter de celle-ci pour assouvir une vilaine soif de pouvoir, dont celui d’éliminer le vieillard qui nous rappelle que nous sommes mortels ? Je pense nécessaire de rappeler qu’en temps de guerre, le militaire sait qu’il peut donner la mort, mais aussi la recevoir. Que risque-t-on face à un mourant ? De recevoir notre reflet futur qui nous affole. En gommant la mort, sera-t-on protégé de celle-ci pour autant ? Bien sûr que non.

J’ai fait appel à diverses personnes pour rédiger cet article ; elles m’ont envoyé des coupures de journaux, dont une de La Vie d’octobre 2022, N° 13, où il est écrit :

« Il est tellement plus facile de permettre à ceux dont on rend les conditions de vie trop difficiles, en EHPAD notamment, de quitter le terrain et pour moins cher »

Au Canada le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l’euthanasie pour des raisons économiques, plutôt que d’investir dans les soins palliatifs. Le Dr Stéphanie Kafie déclare que :

« De nombreuses demandes d’AMM étaient en fait une demande de soins palliatifs de bonne qualité et lorsqu’on lui prodiguait ces soins, le patient changeait d’avis ».

Certains ont fait le lien avec l’avortement qui élimine l’enfant à naître. C’est aux deux extrémités de la vie qu’on supprime celle-ci. Notre société vit une révolution dans ses mœurs, définie ainsi par René Guénon :

« Ceux qui ont voulu renverser tous les dogmes ont créé à leur usage, nous ne dirons pas un dogme nouveau, mais une caricature de dogme, qu’ils sont parvenus à imposer à la généralité du monde occidental ; ainsi ont été établies, sous prétexte d’“affranchissement de la pensée” les croyances les plus chimériques qu’on ait jamais vues en aucun temps ».

Et plus conclure, je citerai une phrase de l’Ecclésiaste que citait souvent mon père : « Vanité des vanités, tout est vanité ».

Allons-nous prendre « un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables, et beaucoup de poison enfin, pour mourir agréablement », disait Nietzsche, dans « ainsi parlait Zarathoustra » ? Les risques de dérapage d’une loi au départ bien encadrée peuvent arriver. Le livre d’Edward W. Keyserlingk (1979) est, à cet égard, intéressant. Intitulé « le caractère sacré de la vie ou la qualité de la vie du point de vue de l’éthique, de la médecine et du droit : étude écrite pour la commission de réforme du droit au Canada ».

On peut y lire cette observation :

« Sous le régime nazi, l’euthanasie et les expériences réalisées ont commencé avec des intentions » humaines », et n’ont pas, à leur début, revêtues un aspect raciste. Graduellement, cependant, pas après pas, l’euthanasie volontaire pour les malades en phase terminale s’est transformée en une euthanasie involontaire imposée à toute personne jugée inutile à la société ou aux ennemis de l’État, y compris les retardés mentaux et en particulier les Juifs ».

Précédent historique à ne pas oublier.

Vous voudrez bien m’excuser pour mon style, lourd et pesant, car il m’a été pénible et difficile d’écrire sur ce sujet. Cela bouleverse toute ma conception du soin, du dévouement, du respect de la vie. Je souhaite que jamais le droit d’être objecteur de conscience ne cesse. Dans la « revue canadienne de bioéthique Vol2, N° 2 » (diffusion numérique le 13/06/22), Louise Bernier note ceci :

« Il semble que la mise en œuvre des droits reconnus par les législateurs et les tribunaux en contexte d’avortement et d’aide médicale à mourir connaît, en pratique, un problème d’effectuation ».

Ira-t-on jusqu’à réquisitionner des praticiens pour cette besogne de bourreau ? J’espère que, si la loi passe, elle ne conduise pas à l’euthanasie non désirée, et surtout pas à l’eugénisme.

À l’opposé, lorsque le sujet dont je traite est gai, les mots sautillent, se réjouissent, et forment une ronde ; ils coulent de source et me font du bien. Car j’ai besoin de joie pour créer de la beauté et de la légèreté. Hélas l’actualité est triste, en ce 25 novembre, journée consacrée aux violences faites aux femmes, où l’on m’annonce que la député et médecin Martine Wonner est interdite d’exercer injustement pour un an, et la mort du poète Christian Bobin. Lequel a écrit ceci : « lorsque les mots ne franchissent pas les lèvres, ils s’en vont hurler au fond de l’âme » et créent des drames ; des maladies et des tragédies si nul n’est à côté pour les écouter, les recueillir, et les redire. On meurt plus de solitude et de manque de sollicitude, que de toute autre chose.

Pour finir, je laisserai la parole à Lucien Bonnafé qui disait :

« On juge du degré de civilisation d’une société à la manière dont elle traite ses marges, ses fous et ses déviants ».

La vieillesse n’est-elle pas à une extrémité de la vie, à sa marge ? La santé étant désormais promue comme une quasi-obligation, les malades ne sont-ils pas « à la marge » de la société ?

Docteur Chantal Brichet-Nivoit
Médaillée du Prix Robert Debré
Santé publique-Éducation
Membre de Mensa-France
Correspondantede l’Académie Internationale d’Éthique Médecine et Politique Publique


La loi sur l’aide médicale à mourir risque de passer en France.

Hier, un débat auquel j’assistais, avait lieu avec des représentants de chaque religion, y compris un Lama bouddhiste, rue Saint Guillaume à Sciences Po.
Alain Claeys, qui fut à l’origine de la loi Claeys Léonetti, était là ; j’ai un peu discuté avec lui.
Il m’a dit qu’il fallait faire évoluer la loi qu’il avait pourtant voulue. Ceci parce que dans 20 départements il n’existe pas d’unité de soins palliatifs « et ce n’est pas qu’une question d’argent ».

Je n’ai pas été étonnée de la réponse que m’a faite le Dr Véronique Fournier, qui a dit qu’une sorte de devoir de tuer devrait parfois exister parce que nous médecins, devions, selon elle, avant tout soulager. Mais elle nous a surtout parlé de l’arrêt des soins lorsqu’ils ne sont plus qu’un acharnement thérapeutique.

En réalité, nous devons « d’abord ne pas nuire », alors, est-ce que tuer s’accorde avec « ne pas nuire » ?
L’étymologie du mot revient à dire que nuire, c’est causer un dommage, ici, irréversible. 

C’est l’Imam qui a le mieux résumé la situation en évoquant « l’interdit (fondamental) de donner la mort » ajoutant que « si la loi AMM passe (on ouvre) une brèche dans cette digue (protectrice) ». Puis il précisa que :

« La personne qui se dit libre est (en fait) sous l’emprise de la société ».

Mgr de Romanet déclara :

« La mort, c’est une affaire spirituelle et non médicale »,

puis :

« L’homme est tourmenté par la déchéance de son corps ».

Le pasteur a dit :

« On n’aime pas, dans notre société de la vitesse, une fin de vie qui traîne ».

La conclusion a été que la première raison de ce désir d’être exécuté en fin de vie est la solitude et l’isolement, ainsi que le sentiment d’être « un poids » pour la société et/ou les siens. La peur joue un rôle central dans cette société déchristianisée.

Pour ma part, je pense que les prières sont apaisantes, par le rythme régulier qui en émane. « C’est comme la cohérence cardiaque », m’a dit une infirmière. Pour une mort douce, je pense qu’il faut être en accord avec l’univers, apaisé, sans crainte.

Car la douleur physique peut être éliminée, ne reste alors que la souffrance mentale ou plutôt existentielle, induite par la peur de l’inconnu, ce « passage » sur une autre rive, ou « vers le Ciel » dans les religions qui ont été, pour la plupart, établies afin d’apaiser les humains craintifs (et vivre ensemble en paix) grâce aux prières, tel le chapelet commun aux catholiques, musulmans, et bouddhistes.

Ce petit mouvement des doigts rappelle les frissons de joie, le cœur qui bat, le bruissement des feuilles dans les bois, la mer ondulante, le clapotis des lacs, le vent qui fait claquer les voiles, la ronde des enfants, la danse qui émeut, l’archer sur le violon, le cliquetis du tricot, et tant d’autres choses vivantes et vibrantes.

Le grand Rabbin Haïm Korsia insista sur l’importance de tenir la main du mourant. 

Ma mère qui n’a plus réussi à tricoter un jour, car elle devenait trop malvoyante, a souhaité alors la mort, car le tricot est un puissant anxiolytique. Comme le chapelet.

Elle a eu la chance de mourir dans son sommeil, selon son souhait, comme ma grand-mère.

La vie s’arrête lorsque tout mouvement cesse. C’est le mouvement de l’air sur les cordes vocales qui fait crier le nouveau-né. Et on sait alors qu’il est vivant. Alors, si je peux vous donner un conseil, c’est de bouger jusqu’à la fin de vos jours, ne serait-ce que vos doigts, comme moi, qui les agite sur mon clavier, avec bonheur. Je m’émerveille de les voir trouver tout seuls la place des lettres sans besoin de regarder autre chose que l’écran ; mes mains connaissent ce que mon esprit ignore. Ce sont ces gestes du quotidien, semi-automatiques, qui semblent préserver de l’Alzheimer, et la passivité devant les écrans, de TV notamment, qui y conduit sans doute.

Léonard de Vinci ne disait-il pas que « le mouvement est le principe de toute vie » ? 
Le proverbe 31 au verset 13 dit en parlant d’une femme admirable :
« elle travaille de ses mains avec ardeur ». et verset 19 « ses mains s’activent ».
Autrefois les femmes avaient toujours « un ouvrage » à portée de main.

Et il y a un proverbe pour dire que « la paresse est mère de tous les vices ».

Quel que soit notre âge, nous pouvons nous rendre utile à la société. 

Docteur Chantal Brichet-Nivoit




La rage de démembrer envoûte les marionnettes officielles de la Secte

Par Lucien SA Oulahbib

Comment les arrêter ? Des créatures grimaçantes, seringue à la main, courent, masquées, à votre gauche en agitant des chiffres biaisés (quel est le statut d’injecté ou non des personnes testées « positives », malades, mortes… ?) et des créatures hilares, hagardes, ciseau à censure à la main, ou avec couteau ou machette courent enturbannés (de façon invisible aussi) à votre droite…

Aiguille scientiste, muselière hygiéniste, ciseau à censure et couteau djihadiste s’entrelacent ainsi et forment drapeau,

celui de la Secte SHAA qui a donc ainsi et bel et bien ses assassins, ses docteurs Mengele et Moreau, et aussi ses défenseurs aux griffes (de luxe) acérées, appelés « journalistes », doublés, adoubés par des « vérificateurs » (y compris des centrales nucléaires…), nettoyeurs et orcs enveloppant façon Matrix l’ensemble de cette meute de drones cyberhumains en action…

Prenez d’abord comme exemples récents la pseudo loi sur « l’immigration » qui refuse de lier salaire et motivation pour les emplois en « tension », ou encore les recommandations de plus en plus pressantes sur la fausse protection injectable (alors que la grippe frappe bien plus fort ces semaines). Et que penser ensuite de la gabegie énergétique alimentée par des ensorceleuses et autres jeteurs de sorts qui continuent à nier l’abandon cynique du nucléaire (voir le dernier aveu de Dominique Voynet) au profit de l’éolien et solaire (même couplé au gaz devenu rarissime par ailleurs…), alors que cela ne marche tout simplement pas, et ce plus encore en hiver et avec un prix exorbitant montrant la soumission de la France à l’Allemagne en échange de son droit à s’endetter et à enrichir les marionnettes au pouvoir ?

Prenez maintenant tout cela ensemble, touillez, et vous assistez bel et bien à une avalanche, permanente, de non-sens, un démembrement effroyable et furieux, un déchaînement au cœur des neurones avec amoncellement de « vagues » (virus froid et crimes) sans vague à l’âme, celle-ci n’existant plus, vendue au diable par les Dorian Gray qui nous « gouvernent » (qui gèrent, mal en plus, ce démembrement).

« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? », ami vois-tu à nouveau ce vol qui reprend, certains corbeaux parlant de « main qui ne tremblera pas » à l’instar de celle du bourreau au moment de couper les têtes de pourtant innocents ?…

La muselière sanitaire ne sert à rien (même en salle d’opération tant les virus sont microscopiques), tant pis (Poutou « plus antilibéral que moi tu meurs » ne le sait même pas…), mais, politiquement, elle sert beaucoup (la preuve avec Poutou, voire Zemmour qui a défendu tout cela également — on l’a vu avec la muselière tout en défendant la piquouse). Et cette cécité sanitaire s’avère bien être un indicateur de soumission, d’adoration même. Les plus âgés votent Macron. Les moins âgés habitant en « métropole » aussi (ces centres de commandement multiforme : politique économique et culturelle), mais votent bien sûr Nupes d’abord. Puis tous, macronistes et mélenchonistes, les deux M, s’allieront toujours le temps d’un vote au second tour puisqu’ils ont objectivement le même agenda : démembrement de la France, de sa laïcité, de sa culture, de ses acquis civilisationnels, et de sa base ethnique…

Et puis, et « en même temps », maintenant que les animaux sont de plus en plus interdits dans les autres cirques, il s’avère que, comme dans la Planète des singes — les humains, surtout les blancs, étant assignés à les remplacer (déjà dans les télé-réalités) —, ces députés font aussi parties de ces nouveaux animaux fabriqués par ce Moyen-âge cybernétique : ils animent ainsi le cirque de la détestation simulée à l’Assemblée, quitte par exemple à sacrifier les soignants suspendus, comme se justifient les marionnettes de la Nupes — pour ne pas « mêler » leurs votes avec ceux de « l’extrême droite », pérorent-elles (le RN n’étant pourtant pas interdit et ayant même des députés (marionnettes))… 

Aussi, et au final, dans ce laboratoire géant qu’est devenue la Terre avec ses salles d’expérimentations spécialisées en Chine, en Europe, en France, « on » somme donc les rats humains, députés, académiciens, journalistes, intellectuels, artistes compris, à (se faire) « injecter » en permanence (mentalement, corporellement…) les « bons » comportements. Peu importe les effets indésirables (physiques et mentaux…). Ceci permet de « décaler » jusqu’à plus soif les choses du quotidien, ou (sur)vivre, sur mode SDF, chez soi, Les misérables en temps réel, Cosette, la petite fille aux allumettes comme horizon et non plus Barbie ou « Blanche » Neige…

Et il faut continuer à bombarder, et en permanence, tous ces rats humains avec les ondes du « dire-tout-et-son-contraire », continuer donc à mentir sur la crise énergétique et dénoncer ceux qui propageraient la « peur » comme le fait Emmanuel Macron, ne plus jamais parler de Minsk 2 et dénoncer Poutine, marteler que Fessenheim était trop « vieille » (alors qu’elle venait d’être remise à neuf, adoubée par l’Autorité nucléaire), et pourtant en appeler à la culpabilité, attaquer sans cesse Raoult et menacer maintenant de se « suicider » si on « les » embête encore, clament certains vérificateurs/nettoyeurs, inquiets et énervés de voir leur fromage de délation frelatée être de plus en plus dénoncé…

Mais « dénoncé » pour quoi faire au fond ? Dénoncer ce que tout le monde sait déjà ?… Ce que tout le monde (ou presque) accepte ?… Le tout dans un silence assourdissant ?… L’hypnose et l’envoûtement continuent… De plus belle. La preuve ? Même des organes de presse prétendus « alternatifs » n’invitent que ceux qui ne sont pas étiquetés « extrême-droite » par les médias de grand chemin…




Chine — Machine arrière sur la politique sanitaire pour éviter la révolution ?

[Source : Le Grenier de l’éco] (Il y a neuf jours)

« Dans cette vidéo je vous parle de ce qu’il se passe en Chine à savoir les plus grosses protestations depuis les affrontements de la place Tian’amen et le bain de sang répressif qui avait suivi. Potentiellement, ce qui se passe en Chine peut déstabiliser le pouvoir en place, car là, la population ne comprend plus pourquoi elle est à ce point maltraitée par ses propres dirigeants. »

Charles Sannat


[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Finalement contrairement à ce que titrait le Canard Enchaîné avec cet humour légendaire du palmipède, sur Xi Jinping qui ne ferait jamais « ma Chine arrière » et bien si !

Le président chinois est sans doute moins prétentieux que le grand timonier français et dispose finalement d’un sens de la survie.

C’est heureux pour le peuple chinois qui n’en pouvait plus des délires du 0 Covid.

La Chine annonce un assouplissement général des règles sanitaires contre le Covid-19 d’après le journal le Monde !

« La Chine abandonne son approche stricte de lutte contre le coronavirus après des manifestations historiques de colère à travers le pays. Alors que le quotidien de centaines de millions de Chinois continue d’être marqué par les contraintes sanitaires, la Chine a annoncé mercredi 7 décembre un assouplissement général des règles sanitaires contre le Covid, autorisant certains cas positifs à effectuer leur quarantaine à domicile.

Selon les nouvelles consignes « les personnes infectées asymptomatiques et les cas légers qui peuvent être isolés à domicile le seront de manière générale ». C’est un changement radical par rapport à la norme en vigueur depuis presque trois ans, qui exigeait que tout cas positif soit emmené dans un centre de quarantaine. Il ne sera plus nécessaire d’afficher un code de santé vert sur son téléphone pour accéder à la majorité des bâtiments publics.

Par ailleurs, le pays va « réduire davantage la portée des tests à l’acide nucléique et en réduire la fréquence », alors qu’il demandait jusque-là aux habitants de se tester plusieurs fois par semaine pour pouvoir accéder à tout lieu public. L’annonce de mercredi comprend aussi la limitation de l’ampleur du confinement aux étages d’appartements touchés et aux immeubles individuels, plutôt qu’à des quartiers.

Autre nouveauté : il sera désormais possible de voyager d’une province chinoise à l’autre sans avoir à présenter un test PCR négatif de moins de quarante-huit heures, et aucun test ne sera non plus exigé à l’arrivée. »

Il y a pourtant de plus en plus de cas de Covid en Chine… et ils ne manqueront pas de croître puisque nous en sommes déjà chez nous à la 9ème vague, alors les Chinois ont du retard de variants à rattraper !

Il suffira au gouvernement de Pékin de ne plus compter les cas et tout se passera bien.

Avec la coupe du monde retransmise en Chine où le parti faisait rajouter des masques informatiquement sur chaque visage, cela ne passait plus et la population en Chine comprenait bien que le monde entier vit désormais non masqué. La bonne nouvelle c’est que même en Chine la liberté avance. En Iran aussi.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici




Japon — Le Pr Fukushima fustige les responsables de la gestion de la crise sanitaire

[Source : LLP]

Ce n’est certainement pas une critique gratuite mais il est intéressant de constater ici à quel point ce soignant japonais, le Pr Fukushima, crie, il gueule pour se faire entendre face à un ministère de la santé totalement incompétent et inactif car la situation sanitaire est dramatique dans son pays suite aux vaccinations massives d’ARN messager anti Covid-19. Nous avons clairement l’impression qu’en France, même les soignants les plus éveillés, ne se rendent pas compte de l’extrême gravité de la situation.

Ce que l’on peut retenir de cette vidéo c’est le fait que le Professeur Fukushima demande à ses interlocuteurs de se baser systématiquement sur les faits réels, l’état clinique, la situation des malades et certainement pas sur tous les documents officiels falsifiés, trafiqués depuis le début de la crise sanitaire.




Gisèle Picard, 83 ans, ex-prisonnière politique

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Infirmière au Japon durant la guerre du Vietnam, prisonnière politique durant la tyrannie covidienne, Gisèle Picard, 83 ans, est bien connue des militants anti-mesures. Complice de François Amalega dans les manifestations contre le couvre-feu, Gisèle a préféré passer une nuit en prison pour défendre ses convictions, même si les policiers lui ont donné le choix d’aller à l’hôtel :

« Je leur ai demandé s’ils payaient ma nuit. Ils m’ont dit non, alors je leur ai dit emmenez-moi en prison ! »

[Voir aussi :
Dissidence au Québec — François Amalega, héros de la résistance
Le Guerrier Pacifique, François Amalega, préfère mourir que de se soumettre à un gouvernement tyrannique qui émet des décrets liberticides]

Apportez-lui votre support moral lors de son procès le 8 décembre au 25 Lafayette à Longueuil à 9h30.

[Sous forme audio :]

Un gros merci à ceux qui appuient mon travail en le partageant ou en faisant un don!

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Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique

[Source : fr.sott.net]

Par Laura Knight-Jadczyk

Nouvelle lumière sur la Peste Noire – La connexion cosmique par le dendrochronologue(([1] La dendrochronologie est une méthode scientifique de datation fondée sur le comptage et l’analyse morphologique des anneaux de croissance des arbres. cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dendrochronologie )) Mike Baillie de la Queen’s University de Belfast en Irlande.

Je viens de finir de lire ce livre et tout ce que je peux dire est : Wow ! C’est un livre intense ! Pas un livre long, d’ailleurs – juste 208 pages y compris les annexes. Il est concentré et économique sans mots inutiles ou vains radotages. Chaque exemple et diversion temporaire sont cruciaux pour l’argument central qui est – accrochez-vous – Mike Baillie (oui, un vrai scientifique et pas un charlatan), dit que la Peste Noire, une des pandémies les plus mortelles dans l’histoire humaine, qui est supposée avoir tué peut-être deux tiers de toute la population de l’Europe, sans parler des millions de personnes sur toute la planète, n’était probablement pas une peste bubonique mais plutôt une mort due à une(des) comète(s) !

[Voir aussi :
L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]

Oh oui ! C’est étonnant, n’est-ce pas ?

Le triomphe de la mort, Pieter Bruegel l’Ancien, 1562

Peut-être pas. Baillie a des preuves scientifiques pour soutenir sa théorie et ses preuves soutiennent réellement – et est supportée par – ce que les gens de l’époque disaient : tremblements de terre, comètes, pluies de mort et de feu, atmosphère polluée, et mort à une échelle qui est presque inimaginable. La plupart des gens aujourd’hui ne sont pas réellement conscients de ce qui est arrivé il y a juste 660 ans. (Hummm… l’esprit curieux se demande immédiatement ce qui pourrait arriver quand nous ajoutons 666 ?! Ce pourrait être 2012…)

La Chine, où la Peste Noire est prétendue avoir pris son origine, a perdu la moitié de sa population (passant d’environ 123 millions à environ 65 millions).

Une recherche récente sur les nombreuses traces de morts européennes suggère également un chiffre de 45 à 50% de la population européenne totale qui est morte au cours d’une période de quatre années, bien que les chiffres fluctuent selon les endroits (ce qui est un problème comme nous le verrons).

Dans l’Europe méditerranéenne et en Italie, le Sud de la France et l’Espagne, où la peste dura environ quatre années consécutives, ce fut probablement plus proche de 70 à 75% de la population totale. (Aux États-Unis aujourd’hui, cela serait équivalent à réduire la population des 300 millions actuels à 75 millions en moins de quatre années. Cela se résumerait aussi à devoir enterrer ou se débarrasser d’environ 225 millions de cadavres !)

En Allemagne et en Angleterre, cela fut probablement plus proche de 20%. On croit que l’Allemagne du Nord-Est, la Bohème, la Pologne et la Hongrie ont dû moins souffrir pour quelque raison (et il y a quelques théories qui ne sont pas entièrement satisfaisantes).

Il n’y a pas d’estimations disponibles pour la Russie ou les Balkans, il semble donc qu’ils ont dû peu souffrir, s’ils ont souffert. L’Afrique a perdu approximativement 1/8e de sa population (d’environ 80 millions à 70 millions). (Ces chiffres soulignent réellement un des problèmes que Baillie soulève : la variabilité des taux de décès selon les endroits.)

Quel que soit le taux de décès à un endroit donné, la conclusion est que la Peste Noire a produit le plus grand nombre de morts que toute autre pandémie connue dans l’histoire enregistrée et, comme Baillie le fait remarquer, personne ne sait réellement ce que c’était ! Oh, bien sûr, pendant très longtemps tout le monde « savait » que c’était la peste bubonique, donc pourquoi Baillie remet en question ce fait bien établi ? Il n’est pas le seul.

En 1984, Graham Twigg a publié The Black Death: A Biological Reappraisal(([2] La Peste Noire : une réévaluation biologique (NdT) )), où il prétendait que le climat et l’écologie de l’Europe et particulièrement l’Angleterre rendaient cela presque impossible aux rats et aux puces d’avoir transmis la peste bubonique et qu’il aurait été presque impossible au Yersinia pestis d’avoir été l’agent causal de la peste, sans parler de sa diffusion explosive à travers l’Europe au cours du 14e siècle. Twigg démolit également la théorie commune d’une diffusion entièrement pneumonique. Il propose, en se basant sur l’examen des indices et des symptômes, que la Peste Noire peut avoir été en réalité une épidémie d’anthrax pulmonaire causée par le Bacillus anthracis.

Un autre scientifique peu favorable au modèle standard est Gunnar Karlsson qui a fait remarquer en 2000 que la Peste Noire a tué entre la moitié et les deux tiers de la population de l’Islande, bien qu’il n’y avait pas de rats en Islande à cette époque. (The History of Iceland de Gunnar Karlsson)

Baillie résume le problème comme suit :

On pensait que la Peste Noire de 1347 était la troisième grande explosion de la peste bubonique ; un fléau traditionnellement répandu par les rats et les puces. Les exemples antérieurs étaient la peste d’Athènes en 430 av. J.-C. et la peste à l’époque de Justinien qui arriva à Constantinople en 542 de notre ère. La peste d’Athènes fut décrite par Thucydide, et la peste de Justinien fut décrite par Procope, entre autres. […]

La peste est supposée avoir pris son origine en Asie Centrale ou quelque part en Afrique, où la peste est endémique chez certaines populations nomades. On suppose qu’un stimulus environnemental a poussé des rongeurs infectés à quitter leur habitat normal et infecter des populations de rats, et finalement des populations humaines, dans des zones où il n’y avait pas d’immunité naturelle. On pense que le mécanisme de transfert a consisté en des puces infectées qui quittaient le corps de rats morts et allaient sur des hôtes humains qui étaient à leur tour infectés par les puces qui se nourrissaient. On pense que les routes commerciales ont apporté la maladie vers la région de la Mer Noire et de là, en Méditerranée à la fin de 1347. Elle fut ensuite introduite en Europe par l’Italie du Nord et le Sud de la France. Elle commença immédiatement à tuer les gens en grande quantité à une vitesse d’environ 1,5 km par jour. Entre janvier et l’été ou l’automne 1348, elle s’était répandue aussi loin que les îles britanniques, et en 1350 en Scandinavie et finalement même l’Islande. La diffusion semble s’être localisée à travers la France, à travers la Belgique et l’Allemagne et ensuite en Europe Centrale du sud. La première vague s’éteignit d’elle-même en 1351, bien qu’il y eut une seconde vague en 1361.

On croit généralement que la peste toucha une population déjà affaiblie en Europe. […]

Fondamentalement, le problème concerne ces rats et ces puces. Pour que la sagesse conventionnelle puisse fonctionner, il faut qu’il y ait des hordes de rats infectés et ils doivent se déplacer à une vitesse alarmante – vous devriez presque imaginer des rats infectés se déplaçant rapidement (surtout vers le nord) libérant au moment de leur mort des tas de puces infectées. Les défauts de ce scénario sont légions. Par exemple, il n’y a pas de descriptions de rats morts étendus partout (ce point est expliqué en suggérant que soit les rats étaient dans les habitations, soit les gens étaient si accoutumés aux rats morts qu’ils ne prenaient pas la peine de les mentionner ; cependant s’ils vivaient dans les habitations, comment voyageaient-ils si rapidement ?) Cela ne semble pas important que vous soyez un berger de la campagne ou un ecclésiastique ou un habitant des villes, tous furent infectés. Pourtant étrangement avec cette maladie très infectieuse certaines villes furent épargnées. En outre, ces rats doivent avoir été heureux de se déplacer vers des zones septentrionales même si la peste bubonique est une maladie qui exige des températures relativement chaudes. Puis, quand il y a des barrières d’eau, ces rats montaient à bord de navires pour maintenir le mouvement.

Benedictow, un avocat du scénario des rats et des puces cité par Baillie, nous parle de ces créatures étonnantes :

Le génie stratégique de la Peste Noire fit encore un coup de maître qui accrut grandement le rythme de sa conquête de la péninsule ibérique. Peu après ses multiples invasions d’importants centres urbains le long de la côte du royaume d’Aragon, il réalisa un saut métastatique remarquable et arriva triomphalement dans la ville de St Jacques de Compostelle à l’extrême opposé, le coin le plus au nord-ouest de la péninsule ibérique. (Benedictow, O.J. 20042004 The Black Death 1346-1353: The Complete History. The Boydell press, Woodbridge.)

En 2001, les épidémiologistes Susan Scott et Christopher Duncan de l’université de Liverpool ont proposé la théorie disant que la Peste Noire pourrait avoir été causée par un virus du type Ébola, non une bactérie. Leurs recherches et découvertes sont documentées exhaustivement dans Biology of Plagues. Plus récemment, les chercheurs ont publié des modèles informatiques montrant comment la Peste Noire avait rendu 10% des Européens résistants au VIH… (Return of the Black Death: The World’s Greatest Serial Killer(([3] Retour de la Peste Noire : Le plus grand tueur en série au monde (NdT) )) de Susan Scott, Christopher Duncan et Biology of Plagues: Evidence from Historical Populations(([4] Biologie des pestes : preuves données par les populations historiques (NdT) )) de Susan Scott, Christopher J. Duncan)

Dans la même veine, l’historien Norman F. Cantor, dans son livre sorti en 2001 In the Wake of the Plague(([5] Sur les traces de la Peste (NdT) )), suggère que la Peste Noire pourrait avoir été une combinaison de pandémies comprenant une forme d’anthrax et une maladie du bétail. Il cite beaucoup de formes de preuves comprenant : des symptômes de maladie rapportés en désaccord avec les effets connus de la peste bubonique ou pneumonique, la découverte de spores d’anthrax dans une fosse de pestiférés en Écosse, et le fait qu’on savait que de la viande de bétail infecté avait été vendue dans beaucoup d’endroits ruraux anglais avant le début de la peste.

Samuel K. Cohn, cité de nombreuses fois par Baillie rejetait aussi la théorie (et c’est tout ce que c’est, et une théorie faible sur ce point !) disant que la Peste Noire était une peste bubonique. Dans l’Encyclopedia of Population, il désigne cinq faiblesses majeures dans cette théorie :

  • Vitesses de transmission très différentes – on a rapporté que la Peste Noire s’est répandue de 385 km en 91 jours en 664, comparés aux 12-15 km par an pour la peste bubonique moderne, qui bénéficie de l’aide des trains et des voitures.
  • Difficultés avec la tentative d’expliquer l’extension rapide de la Peste Noire en prétendant qu’elle fut diffusée sous la rare forme pneumonique de cette maladie – en fait, cette forme a tué moins de 0,3% de la population infectée dans sa pire explosion en Manchourie en 1911.
  • Saisonnalité différente – la peste moderne ne peut être maintenue qu’à des températures allant de 10 à 26°C et requiert de l’humidité, tandis que la Peste Noire s’est produite même en Norvège au milieu de l’hiver et en Méditerranée au milieu d’étés chauds et secs.
  • Taux de mortalité très différents – à plusieurs endroits (y compris Florence en 1348) plus de 75% de la population semble avoir péri ; au contraire, la plus haute mortalité pour la peste bubonique moderne, fut de 3% à Mumbai en 1903.
  • Les cycles et tendances de l’infection étaient très différents entre les maladies – les hommes ne développent pas une résistance à la maladie moderne, mais la résistance à la Peste Noire s’est accrue rapidement, pour qu’en fin de compte, elle devienne essentiellement une maladie infantile.

Cohn fait aussi remarquer que bien que l’identification de cette maladie comme donnant des bubons repose sur le compte rendu de Boccace et d’autres, ils décrivent des bubons, abcès, éruptions cutanées et furoncles sur tout le corps, tandis que la maladie moderne a rarement plus d’un bubon, le plus souvent dans l’aine, et n’est pas caractérisée par des abcès, éruptions cutanées et furoncles qui sont ce que Boccace a décrit !

Le point essentiel de l’argument de Cohn est que, quelle que soit la cause de la Peste Noire, ce n’était pas une peste bubonique. (Voir aussi : Samuel K. Cohn 2002, « The Black Death: End of the Paradigm. »(([6] La Peste Noire : Fin du paradigme (NdT) )) et The Black Death and the Transformation of the West(([7] La Peste Noire et la transformation de l’Occident (NdT) )) (European History Series) par David Herlihy et Samuel K., Jr. Cohn)

Quand on commence à creuser le sujet, nous trouvons qu’il y a eu une étude qui prétendait que des tissus de gencive d’un cimetière de pestiférés du 14e siècle à Montpellier se révéla positif pour des molécules associées au Y. pestis (peste bubonique). Des découvertes similaires furent rapportées dans une étude de 2007, mais d’autres études n’ont pas corroboré ces résultats. En fait, en septembre 2003, une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford ont testé 121 dents de soixante-six squelettes trouvés dans des charniers du 14e siècle. Les restes ne montrèrent aucune trace génétique de Y. Pestis, et les chercheurs soupçonnent que l’étude de Montpellier était erronée.

Ce que ces études ne soulèvent pas, est le problème que les moyens d’infection ou de transmission ont varié sauvagement, depuis le contact entre humains comme en Islande (rare pour la peste et le Bacilus anthracis cutané) jusqu’à l’infection en l’absence d’humains vivants ou récemment décédés, comme en Sicile (ce qui va à l’encontre de la plupart des virus)

À tous ces problèmes avec la théorie de la Peste bubonique cités ci-dessus, nous devons ajouter ce que les auteurs contemporains ont enregistré. Philip Ziegler a rassemblé beaucoup de ces articles dans son livre The Black Death, bien qu’il les écarte comme une « métaphore ». Nous en regarderons quelques-uns dans un moment.

Mike Baillie n’a pas commencé à écrire un livre sur les impacts cométaires impliqués dans les grandes pandémies du passé ; il avait juste noté certains modèles étranges d’anneaux de croissance des arbres qui se trouvaient coïncider avec cette catastrophe historique et pensait que, peut-être, il y eut une sorte de dépression environnementale qui affaiblit la population humaine, rendant l’humanité susceptible à une mort par bactérie ou virus sur une grande échelle. Mais, ce qu’il trouva fut un fil pendant qui, une fois qu’il commença à tirer dessus, défit la « sagesse acceptée » sur la Peste Noire et l’envoya sur une recherche qui mena à des conclusions complètement étonnantes.

Comme mentionné, le premier indice fut les anneaux de croissance des arbres – c’est naturel, puisque Baillie est un dendrochronologue. Il compara ces anneaux de croissance des arbres pour dater les échantillons de carottes de glace qui avaient été analysés et découvrit une chose étrange : de l’ammonium. Il se trouve qu’il y a quatre occasions durant les 1500 dernières années où les scientifiques peuvent avec confiance relier des couches d’ammonium datées dans la glace du Groenland à des interactions atmosphériques de haute énergie avec des objets venant de l’espace. 539, 626, 1014, et 1908 – l’événement de la Tunguska. En bref, il y a un lien entre l’ammonium dans les carottes de glace et le bombardement extraterrestre de la surface de la Terre.

Notez maintenant que la déclaration ci-dessus est qu’il y a quatre événements qui peuvent être absolument reliés avec des interactions à haute énergie ; Baillie présente la recherche dans ce livre en montrant que la même signature exacte est présente à l’époque de la Peste Noire à la fois dans les anneaux de croissance des arbres et les carottes de glace, ET à d’autres époques de soi-disant « peste et pandémie. »

Il se trouve que le signal d’ammonium dans les carottes de glace est directement relié à un tremblement de terre qui s’est produit le 13 janvier 1348 – et Baillie découvre qu’il y a eu un auteur du 14e siècle qui a écrit que la peste était une « corruption de l’atmosphère » qui venait de ce tremblement de terre !

Comment un fléau pourrait-il venir d’un tremblement de terre ?

Baillie fait remarquer que nous ne savons pas toujours si les tremblements de terre sont causés par des mouvements tectoniques ; ils pourraient être causés par des explosions cométaires dans l’atmosphère ou même des impacts sur la surface de la terre.

Dans Rain of Iron and Ice(([8] Pluie de fer et de feu (NdT) )) de John Lewis, professeur de Sciences Planétaires au Lunar & Planetary Laboratory, co-directeur de la NASA/University of Arizona Space Engineering Research Center, et membre de l’ Arizona State Space Commission, nous dit que la Terre est régulièrement touchée par des objets extraterrestres et beaucoup de ces corps explosent dans l’atmosphère comme dans le cas de la Tunguska, ne laissant pas de cratères ou d’indices durables d’un corps de l’espace.

Mais qu’il n’y ait pas d’indices durables ne signifie pas qu’il n’y a pas d’effet significatif sur la planète et/ou ses habitants ! Ces impacts ou explosions atmosphériques peuvent produire des tremblements de terre ou des tsunamis sans témoins conscients de la cause. Après tout, la surface de la Terre est composée de 75% d’eau et tout témoin assistant à la cause serait grillé et n’en parlerait jamais, donc nous n’avons aucun moyen de savoir si tous les tremblements de terre sur notre planète sont de nature tectonique ou non.

Lewis fait remarquer :

Au cours d’une année ordinaire, il y a une explosion atmosphérique d’une puissance de 100 kilotonnes ou plus. La grande majorité se produit dans des zones reculées, ou si haut dans l’atmosphère, qu’elles ne sont pas observées. Même si elles sont observées, les témoins ne peuvent voir qu’un flash de lumière au loin, ou entendre le ‘grondement du tonnerre au loin’ venant des océans. Ainsi même ceux qui sont observés sont souvent non reconnus (Lewis, Rain of Iron and Ice)

Comme Baillie le fait remarquer, Lewis parle d’une année « typique » et il est évident, à partir d’autres études, que les années ne sont pas toutes égales – certaines sont moins typiques que d’autres ! Baillie cite Lewis :

Comme Lewis le fait remarquer, nous savons à partir de nombreux groupes de preuves ce que la fréquence d’impact devrait être au cours du temps. Le fait que des impacts ne soient pas dans les archives historiques [ou non admis ou discutés par les historiens ou les archéologues] ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu. Après tout, il y a ces champs de cratères bien-attestés qui furent formés au cours des derniers millénaires en Estonie, Pologne, Allemagne et Italie – qui ne furent pas enregistrés historiquement ; leur existence fut déduite de trous dans le sol. Nous savons donc que le mécanisme d’enregistrement est défectueux ! Ce qu’on doit ajouter…est une pièce clé de la pensée intuitive. Voici une citation de Scénario D de Lewis :

(Dans ce scénario) En 1946 une boule de feu d’achondrite de 25 000 tonnes explose à 4 heures du matin (heure locale) à une altitude de 11 km au-dessus de Fergana en Ouzbékistan. Le souffle d’une mégatonne endommage les bâtiments sur une zone de plusieurs kilomètres de diamètre, brûlant la zone avec une chaleur intense et déclenchant des milliers d’incendies. Les incendies brûlent et sont hors contrôle, tuant 4 146 personnes. Plus de 20 000 résidents sont réveillés par le flash d’une lumière brillante et la chaleur pour trouver leur ville en flammes. Plusieurs tonnes de fragments de météorite sont mélangées avec les débris de 2 000 bâtiments brûlés et effondrés, où on ne peut les distinguer des fragments éraflés et noircis de brique et de pierre.

L’argument ici est qu’il n’y a presque aucun de moyen pour dire si oui ou non un désastre/catastrophe est un impact ou au contraire un violent tremblement de terre. Le résultat est que les siècles peuvent s’écouler, avec de nombreux impacts cométaires se produisant tout le temps, et personne ne soupçonne les vrais dangers de l’espace ! Comme Baillie le fait remarquer : il y a beaucoup de tremblements de terre enregistrés dans l’histoire, mais AUCUN impact ! Et pourtant, il y a des preuves que des impacts se SONT produits – sur le sol, et dans les carottes de glace. Et il y a Tunguska.

Les rapports de l’événement de la Tunguska nous disent que le sol trembla autour de la zone d’impact/explosion dans un rayon d’environ 900 km. Au moment d’un impact plus grand, le tremblement de terre serait proportionnellement plus sévère. Les survivants d’un tel événement qui sont suffisamment loin pour survivre, n’auraient aperçu qu’un flash, ressenti un tremblement et entendu un fort grondement. S’ils étaient trop loin pour voir le flash, ou à l’intérieur d’un bâtiment, ils ne rapporteraient qu’un tremblement de terre.

En bref, ce que le travail de Lewis apporte sur la table est l’idée que certains tremblements de terre historiques bien connus pourraient très bien avoir été des impacts. Baillie mentionne qu’une éventualité évidente est le grand tremblement de terre d’Antioche en 526 ap. J.-C. qui fut décrit par Jean Malalas :

[…] ceux happés par la terre sous les bâtiments furent incinérés et des étincelles de feu apparurent dans l’air et brûlèrent tout ceux qu’elles frappaient comme l’éclair. La surface de la Terre bouillait et les fondations des bâtiments furent frappées par des éclairs envoyés par les tremblements de terre et furent réduits en cendres par le feu…ce fut une merveille immense et incroyable avec le feu qui crachait la pluie, la pluie qui tombait de fours gigantesques, les flammes qui se dissolvait en averses… le résultat fut que Antioche devint désolée… dans cette terreur, jusqu’à 250 000 personnes périrent. (Jeffreys, E., Jeffreys, M. and Scott, R. 1986, The Chronicle of John Malalas, Byzantina Australiensia, Australian Assoc. Byzantine Studies 4, Melbourne.)

Baillie fait aussi remarquer qu’une série de ce type d’impacts/explosions en altitude expliquerait plus adéquatement le problème très ancien de la fin de l’Age de Bronze dans l’Est de la Méditerranée au 12e siècle av. J.-C. À cette époque, beaucoup – d’innombrables – sites majeurs furent détruits et totalement brûlés et tout cela a été mis sur le dos de ces « Peuples de la Mer » surnaturels. Si c’était le cas, si c’étaient des invasions et des conquêtes, il devrait au moins y avoir quelque évidence de cela, comme des guerriers tués ou des signes de guerre… mais pour l’essentiel, ce n’est pas le cas. On n’a presque pas retrouvé de corps, et pas d’objets précieux sauf ceux cachés au loin comme si quelqu’un s’attendait à revenir pour eux, ou n’eut pas le temps de les retrouver. Les gens qui s’enfuirent (les événements extraterrestres ont souvent des activités et des avertissements précurseurs parce qu’une comète peut être observée en approche pendant un certain temps) furent probablement également tués au cours de leur fuite et le résultat fut un total abandon et une totale destruction des villes en question.

Et le début du Moyen Age.

Donc, la possibilité que de nombreuses destructions du passé pourraient être reliées à des impacts n’a jamais été prise au sérieux ou testée et cela pourrait être une erreur périlleuse. La question que Baillie pose, mais à laquelle il ne répond jamais, est : Quelle est la cause qui a empêché les gens de demander pourquoi il y a une peur des comètes traditionnelle et profondément enracinée dans la psyché de l’humanité ? Il fait remarquer que, oui, il y a des gens en dehors de l’université dominante qui posent de telles questions. Mais pourquoi, contre tout sens commun, le sujet est-il si largement et systématiquement ignoré, marginalisé et ridiculisé ?

La chose étrange est que, même si Baillie fait remarquer que de nombreux scientifiques de haut niveau et agences de gouvernement prennent ces choses au sérieux (Lewis, par exemple), c’est toujours ignoré, marginalisé et ridiculisé aux yeux du grand public via les médias dominants ! Baillie écrit :

Au cas où les lecteurs penseraient que c’est simplement de la rhétorique, c’est un endroit aussi bien qu’un autre pour mentionner un événement prochain. Le 13 avril 2029, un astéroïde appelé Apophis passera près de la Terre à une distance inférieure à 50 000 km. Si vous êtes vivant à ce moment-là, et que le temps n’est pas nuageux, vous serez capable de le voir passer à l’œil nu. Apophis fait plus de 300 m de diamètre. Si, quand il passera près de la Terre, il passe dans une certaine fenêtre étroite dans l’espace, alors, en 2036 il reviendra et percutera la Terre ( cette fenêtre étroite est un point où la gravité de la Terre infléchirait l’orbite d’Apophis juste assez pour assurer un impact en 2036). Si Apophis percute la Terre, l’impact sera dans la classe des 3 000 mégatonnes. Il est tout à fait raisonnable d’affirmer qu’un tel impact, n’importe où sur la planète, effondrerait notre civilisation actuelle et enverrait les survivants, métaphoriquement parlant, au Moyen Age (on pense que dans le cas d’un tel événement, les institutions globalisées comme les marchés de la finance et des assurances s’effondreraient, écroulant tout le système monétaire interconnecté, les systèmes du commerce et des transports.) Les impacts venant de l’espace ne sont pas de la fiction, et il semble hautement probable qu’un grand nombre a eu lieu au cours des quelques millénaires précédents (par dessus tous les petits exemples de formation de cratères déjà mentionnés). C’est juste que, pour quelque raison, la plupart des gens qui étudient le passé ont choisi d’éviter ou ignorer la question.

Avec la science, Baillie cite des preuves contemporaines – une partie de ces preuves a été reléguée dans les « mythes » – sur tout le globe qui indiquent que la Terre fut en effet soumise à un bombardement de l’espace au cours du 14e siècle et que cela peut très bien avoir été non seulement la cause du tremblement de terre du 25 janvier 1348, mais aussi la cause de la Peste Noire. Baillie cite une grande sélection de textes de comptes rendus dont l’ouvrage de Ziegler cité ci-dessus :

Sécheresses, inondations, tremblements de terre, sauterelles, tonnerre souterrain, tempêtes sans précédent, éclairs, rideaux de feu, grêlons de taille extraordinaire, feu du ciel, fumée puante, atmosphère polluée, une vaste pluie de feu, masses de fumée.

Selon Baillie, Ziegler dédaigne totalement des rapports d’une comète noire observée avant l’arrivée de l’épidémie mais enregistre : brumes et nuages lourds, chutes d’étoiles, souffles d’air chaud, une colonne de feu, une boule de feu, un violent tremblement de terre, en Italie un crescendo de calamités comprenant des tremblements de terre, à la suite de quoi, la peste arriva.

Il se trouve que dans les années 1340, il y a eu une véritable explosion de tremblements de terre. Dans le livre de Rosemary Horrox, The Black Death, cité par Baillie, nous trouvons qu’un auteur contemporain à Padoue a annoncé que non seulement il y a eu un grand tremblement de terre le 25 janvier 1348, mais c’était à la 23e heure.

Dans la trente et unième année de l’empereur Louis, vers la fête de la Conversion de St Paul (25 janvier), il y a eu un tremblement de terre dans toute la Carinthie et Carniola qui fut si sévère que tout le monde craignait pour sa vie. Il y eut des chocs répétés, et une nuit la Terre trembla 20 fois. Seize villes furent détruites et leurs habitants tués… Trente six forteresses de montagne et leurs habitants furent détruits et on a calculé que plus de 40 000 hommes furent engloutis ou ensevelis.

(L’auteur continue à dire qu’elle a reçu l’information d’une lettre de la maison de Friesach adressée au prieur de la province d’Allemagne) :

Il dit dans la même lettre que cette année-là [1348] du feu tombant du ciel consuma le pays des Turcs pendant 16 jours ; que pendant quelques jours il plut des crapauds et des serpents, qui tuèrent beaucoup d’hommes : qu’une pestilence s’est renforcée dans beaucoup de parties du monde.

Du livre de Samuel Cohn :

… un dragon à Jérusalem comme celui de Saint Georges qui dévora tout ce qui croisait son chemin… une ville de 40 000 habitants … totalement démolie par la chute du ciel d’une grande quantité de vers, gros comme le poing avec huit pattes, qui tuèrent tout le monde par leur puanteur et leurs vapeurs empoisonnées.

Une histoire du frère dominicain Bartolomeo, toujours selon le livre de Cohn :

…de massives pluies de vers et de serpents dans certaines parties de la Chine, qui dévorèrent de grands nombres de gens. Également dans ces endroits, le feu pleuvait du ciel sous forme de neige (cendre), qui brûla les montagnes, le pays, les hommes. Et de ce feu monta une fumée pestilentielle qui tua tous ceux qui la sentaient en moins de vingt-quatre heures, comme ceux qui ne virent que le poison de cette fumée pestilentielle.

Cohn écrit aussi :

Ces histoires n’étaient pas non plus uniquement des potins de marchands naïfs et de moines peut-être fous… [même] … l’ami proche de Pétrarque, Louis Sanctus, avant de commencer son reportage méticuleux du fléau … prétendait qu’au mois de septembre des déluges de grenouilles et de serpents dans toute l’Inde avait présagé la venue en Europe en janvier des trois galères génoises pestilentielles … [même] … le chroniqueur anglais Henry Knighton … [rapporta comment] … à Naples toute la ville fut détruite par un tremblement de terre et la tempête. De nombreux chroniqueurs ont rapporté des tremblements de terre dans le monde entier, qui préfiguraient le fléau sans précédent. La plupart ont réduit l’événement aux Vêpres du 25 janvier 1348. […]

De ces tremblements de terre qui « ont détruit de nombreuses cités, villes, églises, monastères, tours, avec leurs habitants et bêtes de somme, le pire fut Villach au Sud de l’Autriche. Les chroniqueurs en Italie, Allemagne, Autriche, Slavonie et Pologne ont dit qu’elle fut totalement submergée par le tremblement de terre avec 10% de survivants.

Selon Horrox, un texte continental daté du dimanche 27 avril 1348 déclare :

Ils disent qu’au cours des trois mois du 25 janvier [1348] au jour présent, un total de 62 000 corps furent enterrés à Avignon.

Un traité allemand découvert par Horrox dit :

Tant que la mortalité provient de causes naturelles, sa cause immédiate était une exhalaison de la terre polluée et empoisonnée qui infecta l’air dans diverses parties du monde… Je dis que ce fut la vapeur et l’air pollué qui ont été exhalés – ou pour ainsi dire purgés – dans le tremblement de terre qui s’est produit le jour de St Paul [en 1348], avec l’air pollué exhalé dans d’autres tremblements de terre et éruptions, ce qui a infecté l’air au-dessus de la terre et a tué les gens dans diverses parties du monde.

Comme le note Baillie, si ce tremblement de terre souvent cité était, en réalité, le résultat d’impacts cométaires, alors l’air pollué pourrait provenir d’une ou deux causes : des transformations chimiques à haute énergie dans l’atmosphère ou bien des émanations de gaz de la terre elle-même.

Selon Cohn, l’historien allemand Hecker nous informe :

Sur l’île de Chypre, la peste de l’Est avait déjà éclatée ; quand un tremblement de terre secoua les fondations de l’île et fut accompagné par un ouragan si effrayant, que les habitants … s’enfuirent d’épouvante… La mer déborda… Avant le tremblement de terre, un vent pestiféré répandit une odeur si empoisonnée que beaucoup de personnes, subjuguées par elle, s’écroulèrent soudainement et rendirent l’âme dans des agonies terribles… et comme à ce moment des faits naturels étaient transformés en miracles, on annonça qu’un météore ardent qui descendait sur la Terre loin à l’Est, avait tout détruit dans un rayon de plus de cent lieues, infectant l’air partout.

Jon Arrizabalaga compila une sélection d’écrits pour essayer de comprendre ce que les gens instruits disaient à propos de la Peste Noire pendant qu’elle arrivait. Concernant les termes utilisés par les docteurs et autres personnes médicales en 1348 pour décrire le fléau, il écrit :

Un… Jacme d’Agramont, en parlait en termes d’une « épidémie ou pestilence et mortalités des gens » qui menaça Lérida depuis « certaines parties et régions voisines de nous » … Agramont ne dit rien concernant le terme épidémie, mais il développa de manière considérable ce qu’il entendait par pestilence. Il donna à ce dernier terme une étymologie très particulière, en accord avec une sorte de connaissance établie par Isidore de Séville (570-636) dans son Etymologiae, qui devint largement acceptée dans toute l’Europe durant le Moyen Age. Il partagea le terme pestilence en trois syllabes, chacune ayant un sens particulier : pes = tempesta : ‘tempête’ ; te = temps, lencia = clardat : ‘clarté, lumière’ ; en conséquence il conclut, la pestilence était ‘le temps de tempête causé par la lumière des étoiles.’

Il se trouve que Isidore de Séville vivait peu de temps après une autre période de bombardement cométaire sur l’Europe qui est aussi évident dans les études des anneaux de croissance des arbres et les carottes de glace. Le 17 août 1999, le Knight Ridder Washington Bureau publia un article de Robert S. Boyd intitulé : Comets may have caused Earth’s great empires to fall(([9] Les comètes peuvent être la cause de la chute des grands empires de la terre (NdT) )) qui comprenait ce qui suit :

L’analyse des anneaux de croissance des arbres montre qu’en 540 ap. J.-C., dans différentes parties du monde, le climat a changé. Les températures sont descendues suffisamment bas pour entraver la croissance des arbres aussi largement dispersés que l’Europe du Nord, la Sibérie, l’Ouest de l’Amérique du Nord et le Sud de l’Amérique du Sud.

Une recherche d’archives historiques et d’histoires mythologiques désigne du doigt un châtiment du ciel désastreux au cours de la même période, prétend t’on. Il y avait une référence à « une comète en Gaule si vaste que tout le ciel semblait en feu » en 540-541.

Selon la légende, le roi Arthur est mort vers cette époque, et les mythes celtiques associés à Arthur suggéraient des Dieux du ciel brillants et des éclairs de feu.

Dans les années 530, une pluie de météores inhabituelle fut enregistrée à la fois par des observateurs méditerranéens et chinois. Les météores sont provoqués par la fine poussière des comètes qui brûle dans l’atmosphère. En outre, une équipe d’astronomes de l’Observatoire d’Armagh en Irlande du Nord a publié une recherche en 1990 qui disait que la Terre aurait été soumise à un risque de bombardement cométaire entre les années 400 et 600 ap. J.-C. […]

La famine a fait suite aux récoltes défectueuses, et sur ses talons la peste bubonique qui balaya l’Europe au milieu du 6e siècle. […]

À cette époque, l’empereur romain Justinien essayait de régénérer l’empire romain décadent. Mais le plan échoua en 540 et fut suivi par le Moyen Age et la montée de l’Islam.

Il y a un large corpus de textes de cette période qui désigne uniformément une « atmosphère polluée, » « respirez l’air et vous mourrez », et en quelque sorte, l’océan était impliqué aussi bien que les tremblements de terre, les comètes et les boules de feu dans le ciel. Un rapport de la Faculté de Médecine de Paris préparé en octobre 1348 et cité par Baillie dit :

Une autre cause possible de corruption, qui doit être gardée à l’esprit, est l’échappement de la pourriture piégée dans le centre de la terre comme résultat des tremblements de terre – quelque chose qui s’est en effet produit récemment.

En bref, les Français étaient au courant d’une série de tremblements de terre à cette époque qui pouvaient avoir été causés par des impacts cométaires. Un rapport de cette période dit qu’un tremblement de terre dura six jours et un autre prétend que la période fut de dix jours. De tels événements pourraient aussi produire des exhalaisons de toutes sortes de produits chimiques désagréables qui pourraient tuer. Considérez ce qui suit :

L’explosion de gaz du lac Nyos au Cameroun en 1986

[…] Bien qu’une exhalaison soudaine de CO2 se soit produite au Lac Monoun en 1984, tuant 37 résidents locaux, une menace similaire du Lac Noyos ne fut pas anticipée. Cependant, le 21 août 1986, une éruption limnique se produisit au lac Nyos qui déclencha la libération brutale d’environ 1,6 million de tonnes de CO2. Le gaz dévala deux vallées avoisinantes, déplaçant tout l’air et asphyxiant 1 800 personnes jusqu’à 20 km du lac, la plupart des villageois, de même que 3 500 têtes de bétail. Environ 4 000 habitants s’enfuirent de la région, et beaucoup d’entre eux développèrent des problèmes respiratoires, des brûlures et des paralysies à cause des gaz.

On ne sait pas ce qui a déclenché l’exhalaison catastrophique. La plupart des géologues soupçonnent un glissement de terrain, mais certains croient qu’une petite éruption volcanique peut s’être produite au fond du lac. […]

On croit que jusqu’à un kilomètre cube de gaz a été libéré. Parce que le CO2 est plus dense que l’air, le gaz s’écoula du flanc de la montagne où se trouve le lac Nyos et dans deux vallées avoisinantes sur une couche de dix mètres d’épaisseur, déplaçant l’air et asphyxiant tous les hommes et animaux avant de pouvoir se dissiper. Les eaux du lac normalement bleues virèrent à un rouge sombre après l’exhalaison, à cause de l’eau profonde riche en fer montant à la surface et s’oxydant à l’air. Le niveau du lac chuta d’un mètre environ, représentant le volume de gaz libéré. L’exhalaison provoqua probablement aussi un débordement des eaux du lac. Des arbres près du lac furent abattus.

Hummm… on se demande si des événements similaires peuvent être déclenchés par des impacts cométaires et si l’exhalaison des océans peut être aussi dangereuse et mortelle ? On se demande aussi, considérant le fait que des arbres furent abattus, » si cette exhalaison pouvait ne pas avoir été un événement d’impact ?

Baillie nous emmène dans la science avec des chiffres et des graphes difficiles et nous montre comment ces choses furent dites simplement par ceux qui vécurent la Peste Noire, mais pour quelque raison, les historiens modernes pensent tous que ces remarques sur les pluies de feu, la mort et l’air qui pouvaient tuer n’étaient que des métaphores pour une maladie horrible. En final, c’est la science qui doit gagner parce que des travailleurs indépendants étudiant les comètes, les tsunamis, le dioxyde de carbone, les carottes de glace et les anneaux de croissance des arbres observent tous dans leurs données quelque chose de très étrange qui se produisit globalement vers l’époque où la Peste Noire a décimé la population humaine de la Terre.

Baillie note dans ses remarques de conclusion, dignes d’être répétées ici :

Il est de plus en plus évident que le monde est divisé intellectuellement en deux. Il y a ceux qui étudient le passé, dans les domaines de l’histoire et de l’archéologie, et ne voient pas de preuves que les humains ont jamais été affectés par des impacts de l’espace. Diamétralement opposés à cette position, il y a ceux qui étudient les objets qui passent près, et quelquefois percutent, cette planète. Certains membres sérieux de ce dernier groupe n’ont aucun doute qu’il doit y avoir eu de nombreux impacts dévastateurs au cours des derniers cinq millénaires ; la période de la civilisation humaine.

Et pourtant, personne n’en parle.

Il y a réellement des données suffisantes présentées dans le livre de Baillie pour soutenir la théorie que la Peste Noire était due à un impact par des débris de comète – similaires aux impacts sur Jupiter par les fragments de la comète Shoemaker-Levy en 1994. Quant à savoir comment ces morts sont survenues exactement, il y a nombre de possibilités : tremblements de terre, inondations (tsunamis), pluies de feu, produits chimiques libérés par les explosions à haute énergie dans l’atmosphère, y compris cyanure d’ammonium et d’hydrogène, et peut-être même des agents pathogènes nés de la comète. Si cela est arrivé aussi souvent que Baillie le suggère, cela peut arriver à nouveau. Et si, comme nous le suspectons, la Terre est inscrite pour un bombardement dans un avenir pas trop éloigné, il semble qu’il y a plus de façons de mourir dans un tel événement que d’être seulement frappé par un fragment de comète.

© Jason Engle
La Peste Noire : Les légendes de dragons crachant le feu peuvent avoir pris naissance dans les désastres cométaires
New Light on the Black Death: The Cosmic Connection par le dendrochronologue Mike Baillie de la Queen’s University de Belfast en Irlande, publié par Tempus, 2006.

Le Dr Mike Baillie est professeur émérite en paléoécologie à l’École d’Archéologie et de Paléoécologie à la Queen’s University de Belfast en Irlande du Nord.

Baillie est un expert dominant en dendrochronologie ou datation au moyen des anneaux de croissance des arbres. Dans les années 1980, il a contribué à construire une chronologie année par année de la croissance des anneaux des arbres atteignant 7 400 ans dans le passé.

Traduction française depuis l’article source : Henri R.

[À propos de l’auteur]

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Laura Knight-Jadczyk 

Floridienne de septième génération, historienne/mystique, auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un chat.

Notes




Propagande Covid délirante pour des masques inefficaces

Par Dr Gérard Delépine

Depuis quelques jours le gouvernement et les médias tentent de raviver la peur à l’aide d’une épidémie de tests et de réimposer le port de masques alors que l’expérience des 30 mois d’épidémie a prouvé :

  • 1°) Que chez les asymptomatiques les tests ne servent à rien ;
  • 2°) Que le port généralisé du masque n’empêche pas les contaminations.

Rappelons que l’évolution d’une épidémie se mesure seulement aux nombres de malades et de morts et que les masques sont incapables de limiter la progression des épidémies virales.

Il n’y a plus d’épidémie Covid menaçante en France

Pour surveiller objectivement l’évolution d’une épidémie, il faut se fier uniquement au nombre de malades (personnes qui souffrent de symptômes) et au nombre de décès quotidiens occasionnés par la maladie.

Dans le monde, l’épidémie covid est en voie d’extinction : le premier décembre 2022 d’après l’OMS moins de 800 décès lui ont été attribués (0,4 % de la mortalité toutes causes confondues) :

Le ministre tente d’effrayer la population en agitant l’augmentation des cas, personnes asymptomatiques qui ont eu le malheur de faire un test PCR revenu positif. Mais un test positif ne signifie pas que l’on est malade du covid, ni porteur de virus, ni contaminant12.

Chez les asymptomatiques, les tests PCR réalisés avec plus de 30 séquences d’amplification sont des faux positifs dans 97 % des cas34.

Le réseau sentinelle5 estime l’incidence des malades covid à 57 cas pour 100 000 très loin des seuils d’alerte6 alors qu’elle dépasse les 300/100000 pour la grippe actuellement en poussée épidémique saisonnière.

De même, la mortalité covid pourtant largement surestimée diminue depuis plus de 6 mois et atteint à peine le quinzième de ce qu’elle était en mars 2020 :

Le 2 12 2022 le directeur de l’OMS a déclaré7 « L’OMS estime qu’au moins 90 % de la population mondiale présente actuellement une certaine forme d’immunité face au virus SARS-CoV-2 ». 

Ne craignez pas l’épidémie de tests PCR faux positifs que nos gouvernants et les médias agitent ! En France comme partout dans le monde la maladie ne tue presque plus.

Le masque est incapable d’empêcher les contaminations virales8 9

Le Dr Colin Axon, membre du conseil scientifique britannique (Scientific Advisory Group for Emergencies ou SAGE)10 a jugé les masques comme des « couvertures de confort » qui ne font pas grand-chose pour freiner la propagation du covid, rappelant que la taille du virus COVID-19 est 5 000 fois plus petite que les trous des masques et précisant :

« Les petites tailles ne sont pas faciles à comprendre, mais une analogie imparfaite serait d’imaginer des billes tirées sur des échafaudages de constructeurs, certaines pourraient toucher un poteau et rebondir, mais la plupart passeraient évidemment au travers ».11

Le port généralisé du masque ne protège donc pas de la contamination virale. L’analyse des 3365 articles de la littérature internationale référencés sur PubMed le 1/12/2022 sous la dénomination « facial mask for Covid » confirme ce fait : aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque en population générale protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui et beaucoup démontrent le contraire12.

L’exemple du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui a souffert d’une forte poussée de covid-1913, malgré l’emploi systématique des équipements de protection dont les masques, est révélateur.

L’exemple du Meir Medical Center 14 est encore plus frappant, car, outre le port de masques, 92 % des contaminés avaient reçu deux doses de Pfizer. De même le port du masque chez 30 074 athlètes du Visconsin15 s’est révélé inefficace.

Dans le comté texan de Brexar16 :

« Il n’y a pas eu de réduction de la mortalité quotidienne par population, des lits d’hôpital, des lits de soins intensifs ou de l’occupation des ventilateurs des patients positifs au COVID-19 attribuable à la mise en œuvre d’une obligation de port de masques ».

L’étude de Zacharias Fögen, comparant au Kansas (États-Unis) les 17 districts qui imposaient le port du masque aux non masqués (88) entre le 1er août et le 15 octobre 2020, conclut :

« Les résultats de cette étude suggèrent fortement que le port du masque a en réalité augmenté le nombre de décès de 50 % par comparaison avec les comtés qui n’ont pas adopté cette mesure. »

et envisage le mécanisme par lequel le port du masque agit. 17

Initialement l’OMS avait recommandé de ne pas porter de masques dans la vie courante en raison d’un manque de preuves sur son efficacité, conclusion tirée de 10 études randomisées sur la transmission de la grippe et d’autres coronavirus humains dans la communauté18 19 20 21 22.

La révision de ses recommandations s’est appuyée sur une revue de simples études observationnelles qui concluaient au conditionnel : « l’utilisation d’un masque facial pourrait entraîner une réduction importante du risque d’infection (faible certitude) ». En recommandant le masque, l’OMS reconnaissait d’ailleurs :

« À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée de masques par des personnes en bonne santé dans le cadre de la communauté n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes de haute qualité ».

Les nouvelles directives OMS précisent comment laver et entretenir un masque en tissu et énumèrent les précautions d’usage à prendre pour éviter de s’infecter en ajustant son masque, en l’enlevant ou en le mettant à plusieurs reprises, sans se laver les mains entre chacun de ces gestes. De plus, l’OMS prévenait :

« Le masque peut créer un faux sentiment de sécurité amenant à négliger des mesures telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique ».

Le port du masque se justifie lorsqu’on est malade (qu’on tousse ou qu’on crache) et pour les personnes au contact de personnes malades, c’est pour le moins plus agréable. Mais, même dans ces conditions particulières à haut risque, il n’existe pas d’étude clinique publiée qui démontre qu’il diminue réellement le risque de contamination23.

La seule étude prospective randomisée évaluant l’utilité du port du masque généralisé contre le covid, Danmasq1924 25, pourtant réalisée par des partisans du port du masque, ne retrouve aucune baisse significative de risque de contamination entre les porteurs de masque et ceux qui n’en portent pas : le masque ne protège pas celui qui le porte.

Le Dr Fauci, interrogé sous serment le 23 novembre 2020, n’a pu présenter aucune étude qui plaiderait pour l’utilité des masques26. Le procureur général du Missouri, Éric Schmitt, présent lors de la déposition dans le Maryland, a confirmé sur les médias sociaux que le Dr Fauci « ne pouvait pas citer une seule étude » pour étayer son affirmation selon laquelle les masques étaient efficaces contre le Covid-19.

Les articles qui défendent l’obligation généralisée du port de masque se basent sur non pas sur des études cliniques en population réelle, mais sur des simulations discutables (hypothèses très incertaines), des expériences sur des hamsters, sur l’extrapolation d’études de concentration virale réalisées en réanimation ou en laboratoire, et sur l’avis d’experts « qui croient » en l’efficacité sans en apporter aucune preuve scientifique concrète.

Un des arguments classiques des partisans du masque est que les populations asiatiques, habituées au masque, seraient moins menacées de poussées de contaminations virales que les Européens.

Pourtant la comparaison des nombres quotidiens de nouvelles contaminations Omicron par million d’habitants en Suède (non masquée) et à Hong Kong (championne du port du masque interdit seulement lors des manifestations27) montre que le masquage généralisé de la population asiatique n’est pas efficace, voire contre-productif, car le taux journalier de nouvelles contaminations est deux fois plus élevé à Hong Kong qu’en Suède !

Même constatation lorsqu’on compare la Biélorussie et la Corée du Sud :

Comment des professionnels de santé peuvent-ils encore croire honnêtement en l’efficacité de l’obligation généralisée du port du masque alors qu’il n’en existe aucune démonstration scientifique, et que de nombreux faits avérés, militent pour son inefficacité ?

En réalité le masque, parfaitement incapable de limiter les contaminations covid, ne constitue qu’une muselière symbolique des pouvoirs désireux de contrôler leur population28.

Si les obligations de port du masque ont été si largement imposées par les politiciens, c’est que le masque représente une forme visible du théâtre d’hygiène, qu’il véhicule un sentiment intuitif de sécurité et transfère la responsabilité du contrôle de la pandémie sur la population.

La surpopulation des unités de soins intensifs peut être ainsi imputée au mauvais comportement des « anti-masques », plutôt qu’à l’allocation insuffisante et mal ciblée des ressources par les gouvernements et les bureaucrates des hôpitaux. Lorsque les cas et les décès augmentent, c’est la faute des citoyens, pas des dirigeants.

Que ceux qui ont peur et croient qu’un masque peut les protéger veuillent en porter est compréhensible et doit être respecté, mais il n’existe aucune raison scientifique d’imposer aux autres un grigri inefficace dont les effets secondaires sont nombreux et particulièrement nocifs chez les enfants innocents du covid.

Le port généralisé du masque est source de nombreuses complications29

Au 5 décembre 2022, la base de données PubMed recense 1118 articles décrivant des complications du port de masques faciaux. Même les défenseurs du port du masque reconnaissent certains de ses inconvénients : inconfort fréquent, dégradation de la peau du visage, difficulté accrue à communiquer clairement, et une empathie réduite des prestataires de soins par ceux dont ils s’occupent.

Une rapide revue des articles publiés30 31 32 33 34 35 met en évidence les cas de dermatite professionnelle secondaire aux équipements de protection faciale. Le port quotidien de masques était significativement associé à une dermatite de contact d’apparition récente. La dermatite de contact irritante (DCI) est la dermatose liée au masque la plus fréquente.

Elle atteint principalement les joues et l’arête nasale et s’observe surtout après port prolongé du masque (>6 heures). Sa sévérité dépend de la chronicité de l’exposition. Les personnes atteintes de dermatite atopique, qui ont déjà une barrière cutanée défectueuse, sont particulièrement à risque de développer une DCI. La symptomatologie varie d’une plaque discrète, sèche et squameuse à un œdème et des vésicules, des érosions et une ulcération. Les démangeaisons étaient le symptôme le plus fréquent, affectant principalement les joues. La dermatose la plus fréquente était la dermatite de contact d’apparition récente (33,94 %), suivie de l’acné d’apparition récente (16,97 %) et de l’aggravation d’une acné préexistante (16,97 %).

Plus de la moitié des patients ayant des problèmes de peau préexistants ont vu leur maladie s’aggraver lorsqu’ils portaient des masques. Une plus longue durée de port et l’utilisation de masques en coton ont augmenté les poussées d’acné. Les travailleurs de la santé avaient une incidence plus élevée de maladies de la peau.

En dépit de certains articles mensongers qui prétendent que le port du masque ne diminuerait pas la saturation en oxygène, la littérature internationale des grandes revues médicales établit formellement que le port prolongé du masque entraîne une augmentation de la résistance nasale et une hypoxie chez les personnels soignants, souvent associée à des maux de tête.

Beder et coll.36 ont observé chez les chirurgiens masqués pratiquant de longues interventions une diminution de la saturation en oxygène et une légère augmentation de la fréquence du pouls par rapport aux valeurs préopératoires chez les chirurgiens, la diminution étant plus importante chez les chirurgiens de plus de 35 ans. Kisielinski K et ses coauteurs37 montrent que les masques N95 sont plus mal tolérés que les masques chirurgicaux et évaluent la fréquence des symptômes : syndrome d’épuisement, chute et fatigue, cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de diminution de la saturation en oxygène (67 %), augmentation de celle en gaz carbonique (82 %), maux de tête (60 %), troubles respiratoires et échauffement (88 %), mais aussi chaleur et humidité (100 %) sous les masques.

L’utilisation du masque N95 pendant plus de 4 heures par les soignants aggrave des maux de tête antérieurs. Une durée plus courte du port du masque facial peut en réduire la fréquence et la gravité. Ils concluent que le port prolongé du masque par la population générale peut entraîner des effets et des conséquences pertinents dans de nombreux domaines médicaux en particulier chez les personnes fragiles (asthmatiques, insuffisants respiratoires chroniques…).

Les complications physiologiques, psychologiques et sociales associées au port du masque sont nombreuses. La perception des émotions est réduite par la présence d’un masque pour toutes les expressions à l’exception de la colère. La capacité du personnel de santé à communiquer avec succès avec les patients et avec les collègues est compromise ce qui peut nuire à l’efficience, à l’efficacité, à l’équité et, plus particulièrement, à la sécurité de l’intervention thérapeutique.

Les enfants en sont particulièrement victimes38 39.

Chez les plus petits, le contact avec la mère et tous les intervenants (crèche, etc.), l’apprentissage de la reconnaissance des émotions et de la parole est particulièrement menacé. Dans les classes primaires, les professeurs ont plus de mal à se faire comprendre de leurs élèves qui ne peuvent plus se référer aux mimiques de l’enseignant.

Il provoque également une prosopagnosie (la non-reconnaissance des visages) et une difficulté à reconnaître les émotions d’autrui. En secondaire, l’apprentissage oral des langues étrangères est saboté : comment expliquer la position de la langue et de la bouche pour reproduire l’accent juste ?

Les enseignants doivent parler plus fort, ce qui les fatigue inutilement, et ils peuvent difficilement évaluer ce que les élèves comprennent. Les orthophonistes sont débordés40.

La brimade inutile du masque a suscité le mouvement « Saturnay burning » (« brûlez les masques ») qui a enflammé l’Idaho41.

Les adolescents souffrent des mêmes difficultés en cours, mais la gêne à l’expression des sentiments est encore plus pénible à l’âge où ils nouent leurs amitiés et leurs relations amoureuses.

Les troubles psychologiques et psychiatriques sont favorisés par le port du masque, facteur de stress et de morosité..

Depuis l’instauration des prétendues mesures sanitaires, les psychiatres avaient précocement mis en garde sur les effets pervers de l’enfermement et du port de masque.

Ces inquiétudes étaient d’autant plus pertinentes que la diminution générale des lits hospitaliers en 20 ans a particulièrement touché la psychiatrie : fermeture de nombreux lits de psychiatrie générale à l’hôpital (atteignant 60 % entre 1976 et 2016 selon l’IGAS) et fuite des psychiatres de l’hôpital public (30 % des postes de titulaires sont vacants).

Les dépressions et les urgences psychiatriques ont explosé partout où les dirigeants ont créé la panique et imposé des mesures contraignantes. Les enfants ont été particulièrement touchés et les urgences pédopsychiatriques ont été dépassées à Paris tant à l’hôpital Robert Debré (demandes d’admission accrues de 20 %.) qu’à la Pitié-Salpêtrière et dans bien d’autres structures en Province. D’après santé publique France, 3 millions de nos compatriotes souffrent de troubles psychiques sévères.

Les masques usagés constituent aussi un fléau pour la planète et les animaux42 43

Les masques à usage unique sont jetés sur les trottoirs, dans les rivières et sur les plages de tous les pays où ils ont été rendus obligatoires dans les espaces publics. Fabriqués à base de polyester et polypropylène, ils peuvent mettre plusieurs centaines d’années avant de se décomposer et menacent l’environnement et les animaux.

Avoir imposé une telle mesure si totalement inutile, si inconfortable, si toxique en particulier pour les jeunes est une véritable barbarie. Et s’être inspiré pour notre stratégie Covid de celle de la Chine est malheureusement révélateur des valeurs démocratiques de nos dirigeants.

Vive nos libertés. À bas les masques !





L’anthropologue Jean-Dominique Michel parle du totalitarisme et de l’influence de Bill Gates sur les États

[Source : Le Courrier des Stratèges]

Interview de Jean-Dominique Michel sur la folie covidienne… L’occasion d’évoquer de nombreux sujets, comme le rôle de Bill Gates ou de la Chine dans la définition de la politique occidentale.




Dis Papy, ça sert à quoi les vaccins depuis 1885 ?

[Source : aimsib.org via RI]

Nous accueillons aujourd’hui avec une grande joie Gérard Mannig, informaticien en retraite, citoyen éveillé et suspicieux de la qualité du niveau des prises en charge sanitaires dans nos pays démocratiques. La vaccination par exemple, ses gardiens du temple, ses grands argentiers et ses coupables accointances, il les observe et les critique depuis longtemps, peut-être pas depuis 1885(([1] Le vaccin contre la rage date de 1885)) mais certains auteurs, les Papys de ses Papys, s’y étaient déjà attelés avant lui. Où l’on apprendra au passage pour quelles raisons les médecins sont si régulièrement complètement nuls en vaccinologie et pourquoi ils préfèrent « faire confiance dans leurs institutions » ainsi que dans « la grande sagesse de leur Conseil de l’Ordre ». Bonne lecture… 

 La rédaction de l’AIMSIB

[Voir aussi le dossier Vaccins et virus, dont :
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Citations médicales sur les vaccinations
Sous le signe de Baal : Eustace Mullins et le culte noir des vaccins
L’inquiétante histoire des vaccins
Enquête Choc — Les vaccins ont-ils vraiment sauvé l’humanité ?
Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans
Alfred Russel Wallace : Quarante-cinq ans de statistiques d’enregistrement, prouvant que la vaccination est à la fois inutile et dangereuse
Alerte Vaccins]

Par Gérard Mannig

 Introduction

Le Dr Vincent RELIQUET vient récemment de nous montrer(([2] https://www.aimsib.org/2022/10/30/la-covidomuraille-se-lezarde/)) que l’éveil les masses commence à poindre à l’horizon. Si les éléments qu’il donne à notre lecture sont des réalités objectives, il en est d’autres, tout aussi objectives, qui ne vont pas dans le même sens, hélas. Ainsi, certains sites véhiculent — pardon : ont véhiculé — des commentaires négationnistes. Par exemple : le jour d’après. L’image ci-dessous, si elle date un peu, en est une preuve.

J’ai ici commis l’imprudence de rappeler une (autre) réalité objective sur ce site — et objet de ce billet — mais… c’était sans compter sur la grande faucheuse qui a fait disparaître ladite contribution(([3] https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/processes/lejourdapres/f/16/proposals/7946)) dans les 10 jours qui auront suivi. En grattant un peu, toutes mes contributions ont d’ailleurs été supprimées, ce qui m’avait fait me tourner vers d’autres cieux. Le fauteur de trouble n’aura lui-même sévi que quelque 30 jours, d’avril à mai 2020.

Ce site, pourtant, indique à qui veut le savoir qu’il est créé par des : « parlementaires de différentes sensibilités politiques, [et] appelons les forces vives de notre pays et les citoyennes et citoyens à préparer, tous ensemble, le jour d’après. ». Le « tous ensemble » implique, de facto, la collaboration de toutes les bonnes volontés. Si tous les hommes sont égaux, certains sont tout de même plus égaux que d’autres…

À y regarder de plus près, « Atelier 17 : Quel système de santé pour le Jour d’après ? Pour une organisation tournée vers la qualité et la pertinence des soins »(([4] https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/processes/ateliers/f/14/meetings/38)) est co-piloté par un certain André GRIMALDI, du Conseil « Scientifique » DELFRAISSY. Nous comprenons mieux le parti pris pro-vaccinal.

Une mouche dans le lait, aussi, avec Patrick BRUEL qui, non content de s’être illustré à l’automne dernier(([5] https://www.bfmtv.com/people/en-plein-concert-patrick-bruel-s-agace-contre-les-personnes-non-vaccinees_AN-202111280126.html)), a récidivé récemment. La vieillesse est un naufrage. Passons.

Rapport de juin 2007 du Sénat : « Les vaccins en France : quels enjeux pour l’industrie pharmaceutique et la recherche ? »

Depuis la pseudo-pandémie, l’habituel clivage plus que séculaire entre les pro et les anti-vaccins est reparti de plus belle. Bizarrement, les pro avaient perdu d’entrée de jeu. Non pas que leur argumentation était fausse — la littérature anti-vaccinale en est une preuve visible, rien que par son abondance — mais parce que le débat avait trouvé son épilogue en juin 2007 de la façon la plus officielle qui soit. Oui : vous avez bien lu, le débat est clos.

Ne recherchez pas, hélas, dans les « merdias » une quelconque trace du fameux rapport du Sénat : AUCUN n’en a parlé. Pas surprenant le moins du monde. Seuls quelques médias alternatifs (et encore, peu nombreux) en ont fait état. Ce texte fait évidemment autorité, de par la nature seule de son dépositaire : le Sénat. Et aucun démenti ou même correctif n’y a été apporté depuis 14 années.

Que serait donc ce rapport, compte rendu d’une table ronde organisée(([6] Cette réunion était organisée par L’Observatoire Parlementaire d’Évaluation des Politiques de Santé (OPEPS) )) il y dix-sept années (on excusera le retard à l’allumage des merdias) autour d’une préoccupation très humaniste : « Les vaccins en France : quels enjeux pour l’industrie pharmaceutique et la recherche ? ». Fallait-il s‘attendre à un panégyrique des vaccins établi par une docte assemblée ?

Tout le porte à croire, rien qu’à lire la distribution :
– Dr Fabian WILD, Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) Unité 404 Immunité et Vaccination,
– M. Fabrice MEILLIER, chargé de mission des affaires réglementaires du LEEM (Les entreprises du médicament),
– M. Hervé RAOUL, directeur,
– MM. François-Loïc COSSER, directeur d’unité, et Vincent LOTTEAU, chargé des aspects immunitaires et vaccinaux, à l’INSERM, Laboratoire P4
– M. Jean MÉRIEUX,
– M. François GUILLEMIN, directeur général de Lyonbiopôle,
– M. Bertrand ALEXANDRE, directeur de la BU Vaccins de Glaxo Smith Kline (GSK) France, président du Comité vaccins du LEEM,
– M. Alain SABOURAUD, pharmacien responsable de Sanofi Pasteur,
– M. Éric LECOCQ, directeur général France de Sanofi Pasteur MSD,

et M. Vianney MOREAU, directeur des opérations Novartis Vaccines.

Quant aux opposants, ils ont naturellement brillé par leur interdiction de séjour. Le parti pris — encore —était donc franc. À la décharge des organisateurs, le titre écartait définitivement toute volonté de débattre sur le fond. Clairement. Ils s’intéressent aux histoires de gros sous. Fin de l’histoire.

À sa lecture, on peut lire, cependant, deux informations qui confirment ce que tous les anti-vaccinalistes disent depuis 137 années(([7] Le vaccin contre la rage date de 1885)) :

Cette image étant un rien floue et comme nous voulons être parfaitement clairs, détaillons :

ou, plus probant encore, en allant bien sûr sur la page du Sénat concernée(([8] https://www.senat.fr/rap/r06-476/r06-476_mono.html)) :

Nous observons également que le rapporteur de séance(([9] Cette réunion était organisée par L’Observatoire Parlementaire d’Évaluation des Politiques de Santé (OPEPS) )) avoue benoîtement : « Le président [Jean-Michel DUBERNARD, député], a conclu en estimant que les autorités publiques devraient avoir une vision complète du paysage industriel ainsi que des rapprochements possibles entre recherche publique et recherche privée. ». Ce qui revient à dire, ipso facto, que les pouvoirs publics NE disposent PAS de cette visibilité. Ici, aucun vagissement de complotiste(([10] Le comploteur alimente le complot. Le complotiste DÉNONCE le complot ! Où est le problème en étant complotiste ?)) dans notre analyse : c’est écrit noir sur blanc et nullement sorti du contexte !

Vous avez désormais la preuve manifeste que toutes ces têtes pensantes savent pertinemment à quoi s’en tenir.

Vous rendez-vous compte de l’ignominie des politiques qui, de génération en génération, siècle après siècle, ont continué à faire distiller ces poisons ? Vous rendez-vous compte de la responsabilité des merdias qui ont non seulement tu ce rapport mais complaisamment continué à distiller leur propagande ?

Vous rendez-vous compte, pour employer un langage juridique :
— de l’extrême culpabilité des premiers, que Virginie de ARAUJO-RECCHIA nous rappelle dans son Rapport Dictature 2020(([11] https://www.breizh-info.com/wp-content/uploads/2020/rapport-dictature-2020.pdf)) ? Le lecteur intéressé est vivement engagé à lire l’intégralité du rapport dictature 2020 précité. Le langage employé est clairement juridique.
— de la complicité « par fourniture de moyens » des seconds ?
— de la complicité de l’ensemble du Corps Médical ? Sauf, et nous tenons à le rappeler, les valeureux dissidents dont la carrière a bien évidemment été coupée net et de ceux, toujours en exercice, qui refusent le vaccin avec l’énergie du désespoir
— de celle — et nous y tenons tout autant — de la magistrature qui, pourtant statutairement contrainte de dénoncer des infractions, délits et crimes n’a même pas remué une oreille ?

PIRE : elle a toujours condamné les voix dissidentes et rejeté d’un revers de main (les exceptions sont ici rarissimes) toutes les actions en justice où les plaignants ont été victimes des vaccins. Ces exclusions vont même souvent jusqu’à y opposer une fin de non recevabilité au simple dépôt de plainte.

Vous rendez-vous compte de la non moins extrême culpabilité des décérébrés qui, ne connaissant strictement rien au dossier vaccin, s’emploient néanmoins à en louer les avantages imaginaires et à vilipender les non-vaccinés ? Nous avons ici une pensée (pas émue du tout) pour les Patrick BRUEL — précité —, Christophe BARBIER, Emmanuel LECHYPRE. Que ceux qui n’ont pas été cités veuillent bien nous pardonner.

Vous rendez-vous compte de ce que VOUS faites quand vous faites vacciner vos enfants ?

On comprend mieux l’ampleur de l’éventail d’accusés visés par la démarche initiée par l’avocat germano-américain Reiner FÜELLMICH(([12] https://odysee.com/@La_v%C3%A9rit%C3%A9_excite_la_col%C3%A8re:2/z_Reiner-Fuellmich-fait-une-mise-au-point:4)). Également : « Plainte pour crime contre l’humanité contre les dirigeants français : le compte y est-il bien ? [MAJ du 2 août 2021] » pour complétion de ce musée des horreurs.

De là à reconsidérer les circonstances des décès de certains membres de votre famille, il n’y a qu’un pas. Personnellement, nous l’avons franchi.

On nous l’avait pourtant dit… depuis 1885 !

Du coup, le primum non nocere cher aux mandarins en prend un sacré coup. L’aphorisme est pourtant régulièrement utilisé pour fustiger un médecin qui aura prescrit des traitements non approuvés par la faculté.

  • « Par la loi du 16 août 1940 qui institua l’Ordre des médecins pour une période limitée, le gouvernement de Vichy mit en place une médecine d’État qui asservit la médecine à la « dictature » de cet Ordre. Mais en France, tout le monde sait que le provisoire mène au définitif. Et, depuis l’ordonnance du 24 septembre 1945 qui leur conféra un droit exorbitant, ce sont les conseils de Ordre qui, selon leur bon plaisir, jugent sans appel et décident d’interdire à tel médecin l’exercice de sa fonction. Seules les dictatures connaissent ces tribunaux d’exception où les plaignants s’érigent en juges et où l’accusé est condamné d’avance. Autrefois, avant l’Ordre, donc au temps du désordre, le serment d’Hippocrate donnait au médecin le droit et le devoir d’exercer la médecine selon sa conscience.(…) Quand, par ailleurs, les tribunaux acquittent les médecins qui soignent avec des remèdes qui guérissent mais n’entrent pas dans le cadre des remèdes officiels, l’Ordre conserve le pouvoir régalien de les condamner. »(([13] La dictature médico-scientifique par Sylvie Simon, ISBN 978-2850187209))
    (les enrichissements de caractères sont nôtres)

  • « Rien n’a donc vraiment changé depuis 1940 et les réquisitoires des procureurs de notre époque ressemblent étrangement à ceux de leurs aînés, chaque fois qu’un médecin comparaît devant un tribunal pour avoir soigné ses patients avec des molécules « non agréées » par la Faculté et, par conséquent, considérées comme nocives, même si les preuves de leur efficacité sont patentes. Ces réquisitoires ressassent la même litanie :

Cette mise en œuvre permanente du célèbre : « Faites ce que je dis. Ne faites pas ce que je fais ! » finira immanquablement par générer un retour de flamme pour ces Torquemada médicaux. Tous, bien entendu.

Et la spiritualité dans tout ça ?

La médecine de demain

Nombreuses sont les personnes qui s’interrogent sur ce que va devenir la médecine de demain. Les spéculations vont bon train et les théories avancées sont toutes aussi séduisantes les unes que les autres. Nous renvoyons le lecteur vers elles.

[Voir aussi :
Les Racines de nos Maladies
L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910
Prendre sa santé en main
Vos pensées contrôlent votre ADN !
Communication entre organismes vivants par biophotons
Sensibilité de l’eau morphogénique aux ondes électromagnétiques
RÉALITÉ PARALLÈLE-REPROGRAMMER VOTRE VIE
Le Dr Bruce Lipton présente le pouvoir de la Conscience sur la Santé. Si les gens savaient ça, Big Pharma n’existerait plus
Modifier notre ADN via notre conscience !]

Un volet, cependant, n’est pris en compte par aucun (ou presque) de ces acteurs. Celui de la spiritualité. On observera qu’il est bien dit : SPIRITUALITÉ et non RELIGION. Ceux d’entre vous — vous-même ? — chez qui ce thème présente quelque importance ont dû, depuis le début de la pseudo-pandémie, suivre certains sites ici ou là. De la même manière, si vous avez une préférence pour la science pure et dure, vous avez dû avoir vent de certaines théories professées par des scientifiques patentés comme Philippe GUILLEMANT(([15] http://www.guillemant.net/)), physicien. L’homme a écrit quelques ouvrages comme :
– Le grand virage de l’humanité(([16] Le grand virage de l’humanité https://www.lalibrairie.com/livres/le-grand-virage-de-l-humanite_0-7278003_9782813224866.html?ctx=92ff319d5c7432f6235af31b18cfc323))
– Se souvenir du futur (illustré) : guider son avenir par les synchronicités(([17] https://www.lalibrairie.com/livres/se-souvenir-du-futur–illustre—guider-son-avenir-par-les-synchronicites_0-8305398_9782813226525.html?ctx=92ff319d5c7432f6235af31b18cfc323))

et participé à quelques reportages vidéo comme (mais non exclusivement) :
[vidéo 42:50] Le physicien Philippe GUILLEMANT nous explique tout sur la spiritualité(([18] https://www.youtube.com/watch?v=Fm3rTtBs8B4))
[Vidéo 1:21:31] « Cette crise peut changer l’histoire de l’humanité », selon Philippe GUILLEMANT(([19] https://www.youmaker.com/video/84b8dc15-bb1e-4b1d-8253-45c5d20214f0))
[Vidéo 23:32] Créer son futur grâce au pouvoir de la pensée, avec Philippe GUILLEMANT(([20] https://www.youtube.com/watch?v=_k3l7fa8Zlc))
[Vidéo 15:18] Comment Philippe GUILLEMANT voit le futur de l’humanité(([21] https://www.youtube.com/watch?v=Nz2tuGzxRi0))

sans parler des interviews :
2020.12.01 – « La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire », par Philippe GUILLEMANT(([22] https://www.nexus.fr/actualite/billet-dhumeur/finalite-vaccination-guillemant/))
2020.08.04 – Le « Port du masque » par le physicien Philippe GUILLEMANT(([23] https://www.nexus.fr/actualite/billet-dhumeur/masque-philippe-guillemant/))

Ces quelques points de chute donnent, à leur seule évocation, matière à réflexion. Ainsi, la physique mène à la spiritualité ! Eh oui, car la synchronicité(([24] https://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicit%C3%A9)), chère à JUNG, est ici clairement abordée par un non-psychanalyste. De la même manière, créer son futur grâce au pouvoir de la pensée (sic) est un concept commun à toutes les religions, du moins monothéistes. Voici la chose désormais professée par un scientifique et, quelque part, gravée dans le marbre. Il se passe vraiment quelque chose à l’aube de la cinquième dimension(([25] https://ducielalaterre.org/ce-qui-doit-etre-sera/fr/)) comme nous l’allons voir.

Le billet du Dr RELIQUET avait introduit cette notion de virage dans les attitudes : nous pensons que Philippe GUILLEMANT en est un magnifique exemple dans le monde scientifique.

De retour aux sites axés spiritualité, je n’en citerai qu’un : Du Ciel à la Terre(([26] https://ducielalaterre.org/tout-est-en-marche-car-tout-va-changer/fr/)). Les messages qui nous sont délivrés (depuis 1983) par un médium se sont précipités depuis mars 2020 pour des raisons plus qu’évidentes. Je ne retiendrai donc que le volet médical qui nous intéresse. Depuis donc quasiment 3 années, des considérations sur la médecine nous sont faites. Nous vous en livrons quelques unes, brut de fonderie, en guise de matière à réflexion. Les enrichissements de caractère sont nôtres :

  • « Il arrivera un moment, Enfants de la Terre, où il n’y aura pas ou très peu de médecins ; nous ne vous donnons pas les raisons. Le corps médical a failli, par peur, par conviction, il a failli également par l’attrait de l’argent. Tous les médecins, tout le personnel hospitalier, qui ont subi volontairement ou involontairement une immense nuisance dans leurs corps, ne seront plus capables d’accomplir ce qu’ils ont choisi sur ce monde : l’aide aux autres. Parallèlement à cela (parce qu’il n’y a pas de vide, le vide n’existe pas), beaucoup d’êtres se révèleront avec d’autres capacités, des capacités de soin, des capacités d’aide à tous les niveaux. Il en sera de même pour l’éducation, il en sera malheureusement de même pour plusieurs corps de métiers ! ».(([27] https://ducielalaterre.org/vous-vivez-des-moments-extraordinaires-dans-le-difficile-comme-dans-le-merveilleux/fr/))

  • « Au lieu de vous appesantir sur tout ce qui ne va pas, essayez de voir tout ce qui est beau dans votre société ! Il y a énormément de choses très positives, et la plus belle des choses est l’éveil des consciences. Vous pouvez voir cet éveil des consciences au travers des scientifiques, au travers du personnel soignant, des médecins, etc., vous pouvez le voir à tous les niveaux. »(([28] https://ducielalaterre.org/une-immense-preparation/fr/))

  • « Sont endormis les médecins ou ceux qui font partie des professions médicales, ceux qui sont dans l’éducation, les politiques, les philosophes, tous ceux qui ont un tant soit peu la responsabilité de la gestion du monde (nous ne parlons pas que de votre petite France, nous parlons de la généralité du monde). » (…) De grands professeurs, de grands médecins, etc. donnent l’alerte, mais une partie de l’humanité ne veut pas les entendre parce que cela ne correspond pas à son niveau de conscience. Elle préfère entendre ce qui correspond à ce qu’elle est ! »(([29] https://ducielalaterre.org/des-surprises-agreables/fr/))

  • « Bien évidemment, pour l’instant, vous avez peut-être encore besoin d’aller dans les hôpitaux pour des opérations ou autres, mais il arrivera un moment où il devra y avoir une restructuration, et la médecine de demain ne sera plus du tout celle d’aujourd’hui. Il pourra y avoir des réparations du corps physique, certes ! Cependant elles seront holistiques, et beaucoup plus dans la relation d’Amour entre ceux qui soignent et ceux qui sont soignés ; ce sera une connexion entre le soignant et le soigné, avec beaucoup plus d’Amour et de fraternité. »(([30] https://ducielalaterre.org/une-autre-facon-de-concevoir-la-vie/fr/))

Gérard MANNIG
Décembre 2022

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1415697b/f3.item.zoom
1948

Notes et sources :




La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?

[Source : h16free.com]

[NDLR À propos de la question soulevée dans le titre, voir aussi :
Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…

Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.

Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe, et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?

Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place, et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financés par l’institut de Fauci lui-même.

[NDLR Concernant l’hypothèse du virus manipulé en laboratoire, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux US, et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.

Pratique.

On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisée par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi, encore plus fermement, sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les “Twitter Files” qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.

Ces “Twitter Files” – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti Démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune “désinformation” ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.

Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.

Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.

La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.

À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.

Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.

[NDLR Concernant l’hypothèse d’une nouvelle maladie baptisée Covid-19 soit due à un supposé nouveau « virus » (lui-même trafiqué ou non), voir aussi :
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Coronavirus — La stratégie utilisée : celle du cheval de Troie
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G]

On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !

« FASCISME
Vous pensez vraiment que ce sera si évident ? »



Jean-Loup Izambert interviewé sur « Covid-19, le bilan en 40 questions »

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier – Covid-19, le bilan en 40 questions

Par Hervé

On s’était quitté avec un précédent livre, Le virus et le président, et nos 2 auteurs ont remis le couvert sur le même sujet de la crise sanitaire dite de la Covid-19. Comme indiqué en couverture, il s’agit d’un retour sur 2 ans d’infos et d’intox.

Covid-19, le bilan en 40 questions

Les 40 questions sont organisées par thèmes, virus, masques, tests, vaccin. Les auteurs nous font part de leur voyage dans cette pandémie, leurs rencontres, les sources, leurs réflexions sur tous ces sujets.

On a donc une forme d’état des lieux, de quoi s’armer moralement, intellectuellement pour la suite si nos dirigeants souhaitent encore poursuivre les hostilités.

On a par exemple assisté au début de cette pandémie à une utilisation très fallacieuse des statistiques pour noyer la capacité des gens à se représenter la crise dans le temps. Le travail de ce livre est aussi de montrer que le temps joue pour la vérité car les études indépendantes, citées  régulièrement, commencent à sortir et alimentent progressivement une opposition structurée à la pensée unique sur la crise sanitaire.

La blitzkrieg et la guerre de mouvement des 1ers mois laisse place à une guerre de tranchée plus à notre avantage. Cette impressionnante collecte de faits et de témoignages nous le démontre. Le rapport de force s’équilibre.


Interview des auteurs

Bonjour Messieurs, quel a été l’accueil du 1er livre Le virus et le président ? Était-ce un livre pour la dissidence ou a-t-il trouvé sa place auprès d’un lectorat plus large ?

Jean-Loup Izambert : Le virus et le président, réalisé dans l’enquête et l’écriture avec l’écrivain essayiste Claude Janvier, a pu gagner un lectorat plus large grâce au soutien de nombreux sites Internet, de blogs et de médias de la presse libre. Commercialisé en décembre 2020, il était vendu à plus de 5 200 exemplaires à la fin du mois de décembre 2021. Depuis il continue à se vendre et nous devrions approcher les 8 à 10 000 exemplaires à la fin 2022. Le scandale Ivermectine, seule enquête journalistique complète de langue française sur le médicament interdit qui soigne de la Covid-19, a notamment été médiatisé par la revue Nexus dont le journaliste Philippe Donnaes a rendu compte à ses lecteurs sur huit pages(([1] Interview covid-19, Ivermectine présumé inefficace ? Nexus, n°139, mars-avril 2022 )).

En plus de sites Internet de médias libres comme Kairos (www.kairospresse.be) en Belgique ou le Centre de recherche sur la mondialisation au Canada (www.mondialisation.ca), des revues professionnelles comme le British Ivermectin Recommendation Development – BIRD – (www.bird-group.org), groupe de scientifiques de plusieurs pays basé en Angleterre, les publications de la Ligue nationale pour la liberté de vaccination (LNPLV) ou la revue mensuelle suisse Santé Libre ont également relayé la parution de mon enquête et son contenu. De même, Covid-19 – Le bilan en 40 questions, le troisième ouvrage de notre trilogie, reçoit un très bon accueil. Nous sommes sollicités par des sites Internet, associations et librairies pour des interventions et conférences-débats. Les trois ouvrages de cette trilogie sont appréciés par les lecteurs puisqu’ils sont tous cotés entre quatre et cinq étoiles sur les principaux sites de vente par correspondance. Ce sont de bonnes ventes quand on sait qu’en France la vente moyenne par titre se situe à 4 090 exemplaires toutes catégories confondues avec les ventes les plus importantes réalisées en bandes dessinées, fiction jeunesse et littérature.

De plus ce résultat est obtenu sans qu’un seul média d’information politique et générale ait relayé ces parutions. Les obstacles à franchir pour l’édition de quatorze enquêtes d’investigation que j’ai publiées depuis 1998 comme celles réalisées avec mon complice Claude Janvier et mes cinquante années de journalisme sont des atouts précieux pour placer le livre au cœur du débat social. Nous comptons bien amplifier encore cette dynamique avec les prochains livres auxquels nous travaillons.

Parmi toutes ces références au fil du livre, les multinationales de la santé semblent être devenues des pieuvres aux capacités de corruptions sans limites. Peut-on imaginer un jour s’en débarrasser ?

Jean-Loup Izambert : La question posée pour les sociétés transnationales de la santé vaut pour celles d’autres secteurs d’activité comme la finance, l’agro-alimentaire, l’énergie ou la santé publique. Il s’agit de mettre l’activité de ces sociétés transnationales au service de l’intérêt général – entreprise, salariés, environnement de l’entreprise – et non au seul profit de leurs gros actionnaires. Par exemple, il est parfaitement anormal que le groupe pharmaceutique Sanofi qui a perçu 1,5 milliard d’euros de fonds publics en dix ans au titre du crédit d’impôt recherche ait supprimé sur la même période près de la moitié des effectifs de chercheurs qui sont passés de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020. Il est également anormal que, quelques semaines après avoir distribué quatre milliards d’euros de dividendes aux actionnaires, les dirigeants de ce même groupe du CAC 40 annonce, le 26 juin 2020, une nouvelle suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France.

Ceux-ci, dont le groupe bénéficie du soutien de la puissance publique, ont même engagé un plan « d’économie » de deux milliards d’euros notamment par l’arrêt de la recherche sur le diabète et le cardiovasculaire ! C’est le choix du « tout actionnaire » anglo-saxon contre l’entreprise pérenne au service de l’intérêt général. Face à cette entreprise de liquidation nationale, qui vaut pour de nombreux autres secteurs économiques, que faire ? Comme a pu le dire Hervé Sérieyx, ancien dirigeant de grands groupes, haut fonctionnaire et auteur de nombreux ouvrages sur l’organisation d’entreprise, « par simple souci d’efficacité économique, il s’agit de passer du « personnel-instrument » au service de l’organisation à « l’organisation-instrument » au service des personnes »(([2] Alerte sur notre contrat social, par Hervé Sérieyx, éd. Eyrolles )). Voilà qui pose la question de la propriété sociale des entreprises qui est intimement liée à celles de la formation, des connaissances, de la culture et de l’engagement de ceux qui en font la richesse. C’est la raison pour laquelle le révolutionnaire russe Lénine appelait les étudiants et travailleurs à « apprendre, encore apprendre toujours apprendre » et qu’il estimait que « le régime des coopérateurs civilisés est le régime socialiste. »

L’État n’a pas à régler autoritairement cette question par décret. Par contre, il lui appartient de créer les conditions législatives permettant la gestion démocratique des entreprises dans un intérêt général. Libre après aux salariés de ces groupes comme Sanofi de demander la nationalisation de l’entreprise en débattant et proposant les principes de leur restructuration ou pas. Sans cette initiative de base l’activité de l’entreprise continuera dans la logique capitaliste purement financière
d’accumulation du capital au seul profit de ses gros propriétaires privés, principalement étrangers, et ses salariés resteront cantonnés au rôle de quémandeurs épisodiques d’emplois et d’augmentations salariales. Bien évidemment, ces dispositions législatives ne peuvent voir le jour qu’avec des élus du peuple ayant pour priorité la souveraineté économique du pays au profit de l’intérêt général et non avec des politiciens qui jouent à cache-misère avec le pouvoir en étant surtout préoccupés d’intérêts claniques ou de faire carrière dans les institutions de l’Union européenne. Il ne s’agit pas de remplacer des énarques de droite par des énarques de gauche et inversement pour perpétuer la même gestion selon les mêmes critères uniquement financiers avec les mêmes structures hiérarchiques lourdes. Seul un puissant mouvement populaire conscient des mesures à mettre en œuvre – mesures d’urgence, à moyen et long termes – pour rompre avec le capitalisme permettra de changer l’ordre des choses.

On trouve au fil des pages beaucoup de références ou entités extra ou supra-nationales qui montent en puissance crises après crises. Est ce une accélération du projet globaliste ou sa désintégration à moyen terme comme le parasite qui meure d’avoir tué son hôte ?

J-L.I. : C’est une accélération car l’hégémonie étasunienne et son monde unipolaire, l’U.S. Imperium, est en train de s’écrouler. C’est la raison pour laquelle l’arrogance des dirigeants impérialistes de Washington et des atlantistes de l’Union européenne se manifeste désormais par une guerre totale contre les peuples qui s’opposent à leur diktat financier, économique et culturel. Au fil des décennies la concentration du Capital s’est accompagnée du renforcement du rôle de l’État, non comme serviteur du bien commun mais comme protecteur autoritaire de l’enrichissement et des privilèges des grands propriétaires privés des moyens de financement, de production et d’échange. L’économie du « cœur de système », celle des États-Unis, implose et est devenue complètement fictive. Leurs dirigeants ne peuvent plus rembourser leur dette totale abyssale qui n’est pas, contrairement à ce qu’écrivent certains journalistes, de 30 000 milliards de dollars mais se situait à hauteur de 93 100 milliards de dollars au début du mois de novembre 2022 !(([3] Dette des Etats-Unis au mois de novembre 2022. La dette US totale ne se limite pas à la dette fédérale. Elle comprend aussi les dettes des ménages, des entreprises, des 50 États de l’union, des institutions locales et des institutions financières. L’évolution de la dette U.S. est consultable sur le site internet qui lui est dédié : www.usdebtclock.org. ))

Pour sauver les meubles, à chaque législature le Congrès augmente le plafond de la dette afin de pouvoir au moins payer les fonctionnaires. Mais augmenter le plafond de la dette ne l’empêche pas de continuer de s’alourdir et faire tourner la « planche à billets verts » favorise la dépréciation continue du dollar. Dans le même temps la Fédération de Russie dédollarise son économie et de grands pays comme la République populaire de Chine font de même. L’École de Guerre Économique de Paris constatait à la fin de l’année 2021 que si 90% des transactions l’étaient en dollars en 2015 elles ne l’étaient plus qu’à hauteur de 51% en 2019 puis à 46% début 2020(([4] La dédollarisation des économies, fin de l’ère de puissance des économies ? par Guillaume-Henri Hurel, Ecole de guerre économique (www.ege.fr) 6 septembre 2021 )). De grandes économies comme celles de l’Inde, du Brésil, de l’Afrique du Sud, de la République islamique d’Iran et d’autres ont rejoint ce mouvement d’émancipation financière.

Et, en 2021, selon un rapport du Fonds Monétaire International (FMI), la part du dollar U.S. dans les réserves des banques centrales a chuté de 70% à 59%. C’est son plus bas niveau depuis 25 ans, au profit d’autres devises tel que l’euro mais surtout du rouble, le renminbi (yuan) et l’or. Actuellement cette tendance se poursuit, le dollar flambe et les États-Unis sont entrés dans un état de survie artificielle. La situation commencera à devenir intéressante quand leur président devra remplir une brouette de dollars pour s’acheter un big mac. Bien sûr la désintégration du système ne se fera pas d’elle-même et tout dépend de la volonté des peuples de mettre en chantier un nouveau système d’organisation politique et de gestion de la société au profit de leurs populations. C’est ce que font, pas à pas, les pays membres de l’Organisation de la coopération de Shanghai avec d’autres organisations.

Les dirigeants occidentaux ont perdu leur atout maître semble-t-il, cette sidération qui bloquait les capacités de réflexion. Qu’en est-il des gens du quotidien ? Indifférence, colère, acceptation ? Où en est-on des phases du deuil de la narrative officielle ?

J-L.I. : Ainsi que nous le rapportons dans notre enquête Covid-19 – Le bilan en 40 questions, nous avons constaté en allant au devant des gens pendant près de deux années que depuis le début de l’année 2020 la manière de penser a beaucoup évolué. Il y eut dans un premier temps cette surinformation composée de désinformation et de fausses informations diffusées par de nombreux politiciens, fonctionnaires et la plupart des médias d’information politique et générale. Vers la fin de l’année 2021, malgré cette pression le discours d’une majorité des personnes rencontrées, de toutes catégories professionnelles et dans différentes régions, a changé. La méfiance vis-à-vis du discours officiel est manifeste et s’est renforcée au fil des mois. Nous rappelons à ce sujet que selon le rapport annuel 2020 du Reuters Institute Digital News qui analyse les relations des populations avec leurs différents médias, sur 40 pays, la France se classe à la 39e place ! «La confiance dans l’information en France est parmi les plus faibles (23 %) en Europe », soit le plus bas niveau de confiance des pays occidentaux ont constaté les enquêteurs.

Cette méfiance s’est accompagnée d’une volonté de chercher des réponses aux questions posées par la situation et surtout de savoir comment défendre ses droits face aux mesures gouvernementales, votées la plupart du temps par des minorités de députés. C’est la raison pour laquelle Covid-19 – Le bilan en 40 questions se distingue des quelques 400 livres parus sur ce sujet. Nous ne nous contentons pas de donner la parole à des chercheurs, des médecins, des analystes, des journalistes d’investigation mais donnons des contacts, faisons intervenir des avocats, des dirigeants d’associations qui conseillent les lecteurs pour les aider à faire respecter leurs droits. Les actions du mouvement associatif, de médecins comme ceux de « Touche pas à mon doc » (www.tpmd.fr), d’avocats mais aussi de citoyens venus d’horizons très divers – bonSens.org, Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante, Ligue nationale pour la liberté de vaccination, Réaction 19, etc. – pour agir sur les mêmes objectifs ont favorisé cette prise de conscience.

Nous rencontrons des situations catastrophiques causées par les mesures gouvernementales mais aussi d’autres, formidables, où les gens se groupent pour s’opposer avec détermination aux décisions du pouvoir. Par exemple, les salariés et les dirigeants de l’entreprise Paccard, les célèbres fondeurs de cloches de Haute-Savoie, rencontrés lors d’une conférence-débat dans leur entreprise, ont fait front commun pour refuser les mesures gouvernementales, y compris en s’opposant aux interventions répétées de la gendarmerie. C’est un bel exemple de solidarité et de résistance. Il y en a ainsi de très nombreux autres à travers tout le pays dont peu de médias informent les lecteurs. De la presse que nous analysons régulièrement, il appert que le mensuel Initiative Communiste du PRCF (www.initiative-communiste.fr), qui a présenté notre travail, est le seul journal qui rend compte chaque mois de ces luttes sur plusieurs pages. C’est un média précieux pour ceux qui, comme nous, souhaitent interpeller les gens, porter le débat, susciter la réflexion et appeler à l’action.

Pour revenir à l’actualité, l’opération spéciale russe semble avoir complètement dérouté ou pris de cours les dirigeants globalistes qui poussaient derrière l’opération Covid-19, le passe sanitaire, la censure. Comment analysez-vous la situation géopolitique actuelle dans l’optique des mesures sanitaires actuelles et à venir ?

J-L.I. : L’hyper concentration du capital dans les sociétés capitalistes s’est accompagnée d’une aggravation de la crise, non plus conjoncturelle mais structurelle. C’est-à-dire qu’elle touche indéfiniment tous les aspects de la société : politique, finance, économie, social, culturel, moral. Pour perdurer l’impérialisme en crise n’a plus que la guerre totale dans tous ses états : guerres politique, diplomatique, économique, financière, culturelle, médiatique et au final militaire. Telle est la Troisième Guerre mondiale qui est en cours, tantôt insidieusement, tantôt très brutalement qui a déjà détruit des pays entiers et fait des millions de morts et de personnes déplacées. C’est la fin du monde unipolaire et le conflit ouvert en Ukraine au cœur de l’Europe par les centres impérialistes politiques et économico-financiers va changer la carte du monde.

Le danger réside dans la volonté hégémonique des impérialistes de Washington qui savent que leur système est en déclin continu. Mentalement et par nécessité de survie ils refusent cette réalité et s’imaginent encore pouvoir régenter le monde comme ils pillèrent la Banque Nationale d’Haïti en décembre 1914 pour imposer leur dictature à « la perle des Antilles ». Sauf que la Fédération de Russie ou la République populaire de Chine et leurs alliés à travers le monde ne sont pas de pauvres Haïtiens sans défense. Aussi, pour éviter un affrontement direct avec la Russie qui serait catastrophique pour l’humanité, ils jettent les peuples les uns contre les autres et s’aventurent dans une guerre pour diviser l’Europe sans voir que Kiev va devenir leur nouveau Kaboul. Aussi les mesures sanitaires actuelles ou à venir ne sont que prétexte pour contrôler le peuple sans aucune justification scientifique.

On parle moins de la guerre des vaccins, tout juste des confinements en Chine. Où en est la pandémie de part le monde ?

J-L.I. : L’épidémie fut grandement exagérée par les politiciens et les médias occidentaux. Elle s’est éteinte naturellement dans la plupart des pays. Je répondrai précisément à votre question en argumentant sur cinq points :

Où en est la pandémie au plan mondial ?

Selon les statistiques officielles transmises par les États, de 2020 à octobre 2022, 6,59 millions de personnes seraient décédées de la Covid-19 pour 635 millions de cas déclarés avec 12,9 milliards de doses de vaccins injectées dans une population d’environ 8 milliards d’habitants.

Que valent ces chiffres ?

Ils ne veulent pas dire grand-chose en dehors du fait que le nombre de décès dus à la Covid-19 a été grandement exagéré. Le nombre de cas déclarés est produit par l’utilisation du test RT-PCR. Or, où qu’il soit pratiqué, ce test ne peut pas dire si vous êtes infecté ou pas et encore moins si vous êtes contagieux ou pas ! La plupart des résultats de ces tests sont faux. Des scientifiques expliquent pourquoi dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions.

Y a-t-il eu réellement 6,59 millions de personnes décédées de la covid-19 ?

Concernant le nombre de décès, toutes les personnes déjà malades pour lesquelles il y
avait un soupçon d’infection par le SRAS-Cov-2 avec un faux résultat de test RT-PCR ont été automatiquement déclarées décédées « de » la covid-19. Cela a pour conséquence de produire de fausses statistiques en amplifiant grandement le nombre de morts attribués à la covid-19. Cherchez à qui profite le crime… Il y a une différence entre décéder « de » la covid-19 ou « avec ». En effet, en 2 ans 10 mois d’épidémie, 6,59 millions d’individus très âgés et souvent déjà malades ont été déclarés décédés « de » la Covid-19. Or, les données publiées par différents pays montrent toutes que 88% des décès déclarés « de » la covid-19 auraient pu être attribués à une comorbidité et 12 % à la seule Covid-19. Cela veut dire qu’en 2 ans et 10 mois 1 million de décès environ peuvent être attribués de manière presque certaine à la Covid-19.(([5] Source : Rapport mensuel de situation Covid planétaire du 29 octobre 2022, 0h00GMT, tableaux et analyses commentés par le général Dominique Delawarde ))

Ce million de décès fait-il de la Covid-19 une maladie très dangereuse ?

En aucun cas. A titre de comparaison : Près de 10 millions de décès dus aux cancers(([6] Cancer, OMS (www.who.int), 10 février 2022 )), 8,9 millions de décès dus aux maladies cardiaques, 2,6 millions dus aux infections des voies respiratoires basses, 2 millions de nouveaux-nés décédés suite à des affections néonatales, 1,5 million suite à des maladies diarrhéiques(([7] OMS, Les 10 principales causes de mortalité, 9 décembre 2020 )). Et « chaque jour 25 000 personnes meurent de faim », rappelle John Holmes, sous-Secrétaire aux affaires humanitaires des Nations Unies(([8] Chaque jour 25 000 personnes meurent de faim, par John Holmes www.un.org )). L’édition 2022 du rapport de l’ONU sur « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » rapporte que « 828 millions de personnes souffraient de la faim en 2021 – soit 46 millions de plus qu’un an auparavant et 150 millions de plus qu’en 2019. » Quelle campagne de presse dans les médias occidentaux sur les quelque 2,3 milliards de personnes (29,3% de la population mondiale) qui sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave(([9] ONU, Rapport L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2022, ONU (www.who.int), 6 juillet 2022 )) ? Et pour dénoncer les responsables des « plus de 13 millions de décès dans le monde chaque année [qui] sont dus à des causes environnementales évitables »(([10] Des milliards de personnes respirent toujours un air pollué : nouvelles données de l’OMS, OMS (www.who.int), 4 avril 2022 )) ? En réalité le nombre de décès réellement attribués à la Covid-19 est inférieur  à celui de la grippe saisonnière en temps normal sur deux années au niveau mondial : environ 1,2 million de décès en moyenne sur deux années(([11] Source : Organisation mondiale de la santé )).

Les vaccins à ARN messager ont-ils permis de stopper l’épidémie ?

En aucune manière. On constate que les pays d’Europe et d’Amérique du Nord, les plus vaccinés avec les produits à ARNm, sont ceux qui ont le plus de difficultés à sortir de l’épidémie. Ces produits expérimentaux ont été présentés par les politiciens de Washington, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques et de l’Union européenne comme la solution contre la maladie Covid-19. Ils ont été achetés avec des fonds publics à hauteur de dizaines de milliards d’euros sur la base de contrats quasi-secrets et sans aucun débat parlementaire. En, réalité ces produits s’avèrent très dangereux. Les chiffres sur les effets secondaires commencent à être rendus publics, documentés, et de plus en plus de voix s’élèvent contre cette tromperie qui apparaîtra comme le plus grand scandale sanitaire que le monde ait connu. Rien qu’en France, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) recense depuis le début de la campagne d’injections 2 600 effets secondaires graves par semaine dont 25 à 28% sont très graves. Et, il faut savoir, ainsi que l’expliquent des chercheurs dans Covid-19 – Le bilan en 40 questions, que ce nombre ne représente que de 1 à 5% du nombre réel de ces effets secondaires ! En Allemagne, la société d’assurance maladie BKK ProVita (BKK) estime que, selon les données des patients, les effets secondaires de la vaccination sont au moins dix fois plus fréquents que ceux rapportés par l’Institut Paul Ehrlich, l’agence fédérale allemande de la santé qui surveille la sécurité des vaccins et des biomédicaments : 244 576 cas d’effets secondaires pour la seule année 2021(([12] BKK tire la sonnette d’alarme – Les effets secondaires de la vaccination totalement sous-estimés, Nordkurier, 23 février 2022 )) !

Selon une intervention d’Andreas Schöfbeck, membre du conseil d’administration du BKK, si les chiffres sont extrapolés sur un an pour l’ensemble des 83 millions d’Allemands, ce sont 2,5 à 3 millions de personnes qui ont reçu en Allemagne un traitement médical pour les effets indésirables secondaires d’un vaccin à ARNm.
Avec près de 347 millions de tests positifs non fiables mais déclarés en dix mois de l’année 2022 dans une population mondiale de 8 milliards d’habitants qui avait déjà reçu 9,2 milliards de doses de vaccins en 2021, il appert que la contamination n’a jamais été réduite par ces produits à ARNm. Bien au contraire, on observe qu’elle a été 4 fois plus importante en 2022 sur des populations vaccinées qu’en 2020 sans vaccin ! Le slogan «Tous vaccinés, tous protégés» répété par les politiciens, responsables d’administrations, dirigeants de sociétés transnationales pharmaceutiques occidentales et des médias était donc mensonger. La grande majorité des contaminations et des décès de l’année 2022 l’a été dans des pays très vaccinés d’Europe et d’Amérique du Nord. L’Europe occidentale est d’ailleurs restée l’épicentre de l’épidémie depuis plus d’un an, sans discontinuer. Cela prouve que la stratégie du tout vaccinal n’a pas fonctionné. De plus en plus de français qui commencent enfin à comprendre qu’ils ont été trompés et entrent dans un cycle sans fin de vaccinations sans aucun bénéfice pour leur santé renoncent aujourd’hui à la 3ème ou à la 4ème dose de rappel. L’épidémie est donc terminée et les vaccins à ARNm s’avèrent être ni efficaces ni sûrs et en plus dangereux. Il n’y a que la direction de l’Organisation mondiale de la santé et les dirigeants de l’Union européenne, notamment les français, pour fermer les yeux.

Page 222, Il y a un passage fort intéressant sur la vaccination et l’armée française. Après les échos autour de l’armée américaine, ça tombe très mal pour les armées de l’OTAN avec les tensions à l’Est. Qu’en est il de la troupe derrière la censure médiatique ? Est-ce un potentiel cygne noir ?

J-L.I. : Lorsque nous avons rédigé notre enquête le mouvement en faveur des infirmières et des sapeurs-pompiers qui ont été exclus de leur métier du jour au lendemain, privés de salaire et de droits, car ils refusaient de se faire injecter un produit expérimental, n’avait pas encore l’ampleur qu’il prend aujourd’hui. De même, pour les médecins poursuivis par leur Conseil de l’ordre et qui sont suspendus ou radiés car ils ont sauvé des vies avec l’Ivermectine ! Il existe une banque mondiale de données sur l’Ivermectine (www.ivmmeta.com) gratuitement accessible qui indique qu’au mois d’octobre 2022, 98 études ont été réalisées par 1014 chercheurs à travers le monde sur 134 223 patients. Toutes les conclusions de ces recherches sont concordantes sur la sûreté et l’efficacité de ce médicament. De plus, une quarantaine d’État ont éradiqué la maladie Covid-19 en ne suivant pas la recommandation de l’OMS publiée dans un rapport falsifié mais en se référant aux études scientifiques. La situation est identique pour les militaires qui ont été exclus de l’armée pour les mêmes raisons ainsi qu’en témoigne courageusement un officier dont nous rapportons les explications. Enfin, nous trouvons scandaleux qu’une majorité de partis politiques et de syndicats n’ait pu initier une démarche commune pour la réintégration immédiate de ces citoyens – médecins, infirmiers, sapeurs-pompiers, militaires, gendarmes, etc. – qui consacrent leur vie à sauver celle des autres 24 heures sur 24 dans des conditions de plus en plus difficiles. Ceux qui soutiennent les mesures gouvernementales ou se défilent n’en sortiront pas grandis. Les députés communistes ont déposé une proposition de loi le 25 juillet dernier demandant l’abrogation des dispositions de la loi n° 2021‑1040 du 5 août 2021 relatives à l’obligation vaccinale et la réintégration immédiate des agents du service public suspendus en conservant l’état d’avancement qui était le leur au moment de leur suspension. Qui en parle ?

Quels sont vos réflexions plus personnelles sur le sens que l’on peut attribuer à ces 2 dernières années ?

J-L.I. : La tentative de contrôler le marché des vaccins, de renforcer les mesures de surveillance, de privatiser des secteurs entiers de l’Administration, de ficher et contrôler les citoyens et d’attaquer la Fédération de Russie par Ukraine interposée ont les mêmes commanditaires : des grands propriétaires privés anglo-saxons de la finance et de l’économie. Ces événements caractérisés par leur agressivité et leur mépris des peuples traduisent leur fébrilité devant la fin de règne de leur système hégémonique. Celui-ci est en situation d’affrontement avec l’évolution scientifique, technique, sociale de la société. Alors que le Capital se concentre et que leurs centres de décisions accompagnent inévitablement cette tendance, la société aspire au contraire a des avancées démocratiques pour gérer ses affaires, s’émanciper, vivre mieux. Les impérialistes s’accrochent à leur hégémonie en déclin comme l’ancienne noblesse à ses privilèges avant la Révolution de 1789 ou la bourgeoisie russe avant celle d’octobre 1917.

Les risques d’un nouveau conflit majeur n’ont jamais été aussi grands depuis la Seconde Guerre mondiale car ceux-ci sont aujourd’hui associés à la dégradation du fonctionnement des organisations internationales, à la substitution du droit international à de prétendues règles décidées unilatéralement par les dirigeants de Washington, et à l’érosion des principes de sécurité collective. La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin et le monde unipolaire appartient déjà au passé. Mais, cela ne veut pas dire que ce système va s’écrouler tout seul. Aujourd’hui, la plupart des nations ne sont plus disposées à supporter l’U.S. Imperium. Les forces de la rupture et de la construction doivent éclairer sur les changements nécessaires et les moyens d’y parvenir. Les chemins empruntés par les peuples pour changer l’ordre des choses sont différents et varient selon leur culture et leur Histoire. Dans ce contexte, il est remarquable de voir des pays comme la Fédération de Russie, la République de l’Inde, la République islamique d’Iran, le Brésil, la République populaire de Chine, et bien d’autres, à l’Histoire, à la culture et aux systèmes politiques très différents, travailler ensemble pour réaliser, dans tous les secteurs, des coopérations mutuellement avantageuses pour le progrès et la paix de leurs peuples. Les avancées politiques, économiques, sociales, culturelles créées par l’Organisation de coopération de Shanghai – OCS – (www.eng.sectsco.org) sont aussi d’une importance capitale par ce qu’elles nous enseignent et nous suggèrent pour l’action.

Voilà ce que ne supportent pas les dirigeants de l’U.S. Imperium à la vieille mentalité colonialiste dont « l’American way of life » s’enterre dans la crise et la guerre. Les autres organisations plurinationales qui gravitent autour de l’OCS renforcent cette dynamique initiée à partir de 1996 par la plate-forme informelle dite « Shanghai Cinq ». En moins d’une trentaine d’années que de chemin parcouru dont témoignent les grands projets positifs réalisés et ceux aujourd’hui en chantier ! Vous avez deux mondes : l’ancien, le bloc occidental, négatif, qui enfonce les peuples dans la guerre et la récession, où les gens ont de plus en plus de difficultés à se soigner, s’éduquer, travailler, se loger, se chauffer, où la population en voie de précarisation augmente tandis que des richesses monumentales s’accumulent entre les mains d’une minorité de possédants. A l’opposé le monde de l’OCS, positif, va de succès en succès, pas à pas, dans le respect de la souveraineté de chaque peuple. Par exemple, la Fédération de Russie poursuit son développement malgré les sanctions occidentales. Elle est devenue le pays le plus autarcique du monde qui produit presque tout ce dont elle a besoin, possède des ressources qu’elle négocie avec ceux qui la respectent, dispose d’énormes réserves financières, développe son système de santé publique, construit des centaines de milliers de logements.

De même, la République populaire de Chine qui tout en ayant éradiqué l’extrême pauvreté et la pauvreté – près de 850 millions de personnes lors des sept dernières décennies – (www.french.china.org.cn), améliore continuellement la situation de toute la population. Le salaire moyen y est en constante augmentation tandis que les impôts et taxes diminuent(([13] Conférence de presse de Liu Kun, ministre chinois des Finances, 22 février 2022 )) et les entreprises privées doivent consacrer l’essentiel de leurs ressources à leur développement et à leur environnement. Avec son partenaire russe, la Chine construit, avec d’autres pays, des ponts entre les peuples pour renforcer la paix et développer des coopérations dans tous les domaines. Avec l’agonie de l’U.S. Imperium, ce monde positif qui émerge et se renforce est, à mon avis, l’événement essentiel de ces dernières années car il réunit des acteurs de convictions politiques, philosophiques, religieuses très différentes sur des projets communs tournés vers l’avenir et la paix.

Quels sont vos projets ?

J-L.I. : Nous allons publier au premier trimestre 2023 une nouvelle enquête sur un drame qui concerne tous les français sous le titre L’abandon français chez IS Edition. Nous montrons à partir du vécu quotidien des gens comment la pensée unique s’installe dans la société de manière perverse et influe sur notre comportement en nous inculquant les normes anglo-saxonnes. La France est un pays au riche patrimoine matériel et immatériel qui fit hier son rayonnement mais depuis les années soixante-dix tout part à vau l’eau. Aujourd’hui notre existence même comme Français est menacée. Il nous semble nécessaire de rappeler pourquoi, par qui et d’appeler à l’action pour reprendre « les atouts France ». Nous travaillons également sur un autre ouvrage qui traitera de la fin de règne de l’hégémonie étasunienne et du monde nouveau qui émerge avec l’OCS. Claude Janvier, qui anime l’émission Libre parole sur TV ADP (www.tvadp.fr), a également un autre ouvrage en cours.

De mon côté, j’ai plusieurs autres ouvrages en chantier. L’un d’entre eux mettra en cause les dirigeants de l’OMS avec l’Union européenne, dont des dirigeants français, dans une vaste affaire qui a eu pour conséquence le mort de milliers de personnes rien qu’en France. Une autre de mes enquêtes révélera dans une succession de chapitres plus ou moins longs et piquants les dessous de la construction de l’Union européenne, son bilan et le côté très « maison close » de la Commission européenne. Il est important de rappeler à la veille des élections des députés « européens » de 2024 que ceux-ci ne servent à rien si non à cautionner la division de l’Europe qui s’étend du détroit de Béring à la mer d’Irlande et à faire du versant ouest européen un protectorat de Washington meurtri par la crise et ses guerres. Également, mettre en lumière une autre possibilité de construction européenne débarrassée de l’actuelle structure pyramidale centralisée, de ses technocrates « hors sol » et des lobbies anglo-saxons ne devrait pas manquer de susciter l’intérêt des lecteurs.

Notes




Mme V. De Marval de l’AFP, les tests PCR faux positifs sont légion !

Par Dr Gérard Delépine

Dans une tribune trompeuse de l’AFP1 Mme V. De Marval prétend que « la spécificité des tests PCR rendrait rarissimes les résultats faux positifs ».

Certes on ne peut pas reprocher à cette personne, probablement non-médecin, de ne pas savoir ce qu’est un faux positif, mais il est dommage que cette « fast checkeuse » embauchée par l’AFP claironne de manière si péremptoire une telle désinformation. Si elle avait effectué un travail de journaliste et consulté la littérature internationale au lieu de répéter de simples avis de fabricants de tests ou de virologues liés à l’industrie des vaccins, elle aurait certainement été plus prudente.

Car la littérature internationale (consultable par tous et gratuitement sur Pubmed) et les avis récents de l’OMS confirment que les tests PCR faux positifs sont très fréquents.

Qu’entend-on par « test PCR faux positif » ?

On définit comme faux positif un test positif alors que la personne testée ne porte pas le virus, et ne peut donc ni donner des cultures virales actives ni excréter le virus, donc ni contaminer personne ni devenir malade dans les jours qui suivent.

Dans le cas où le résultat est utilisé pour avertir du danger de contamination (détection des personnes contaminantes), un faux positif est une fausse alarme2 dont les conséquences sont lourdes tant pour la personne testée (mise en quarantaine ou en arrêt de travail) que pour le fonctionnement de la société (privée inutilement d’une personne active) et les proches inutilement inquiétés.

Or de nombreux articles signalent la fréquence des faux positifs :

« Jusqu’à 54 % des patients COVID-19 peuvent avoir une RT-PCR initiale faussement négative »3 dès 2020.

Un trop grand nombre de séquences d’amplification crée des faux positifs

Une étude parue en 20204 a montré que la prédiction de l’infectiosité, affirmée par la capacité à récupérer le virus en culture selon le postulat de Koch, est considérablement altérée lorsque les valeurs du seuil de cycle (Ct) sont supérieures à 24.

AVIS DE L’OMS

« L’OMS rappelle d’ailleurs5 dans son document d’orientation sur les tests diagnostiques pour le dépistage du SARS-CoV-2 que « les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence. La valeur de cycle seuil (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnelle à la charge virale du patient. Lorsque les résultats du test ne correspondent pas au tableau clinique, il convient de prélever un nouvel échantillon et de répéter le test en utilisant une méthode d’amplification des acides nucléiques identique ou différente… »

L’étude de 3790 tests positifs chez des asymptomatiques6 a montré qu’un test positif obtenu avec le nombre trop élevé de cycles d’amplification, supérieur à 30 (comme cela est habituellement pratiqué en France) est faux dans 97 % des cas. Cette étude de Jafar and co de juin 2021 aurait dû clore le débat…

ÉTUDE DE WUHAN SUR DIX MILLIONS DE TESTÉS

Le dépistage réalisé autour de Wuhan (10 millions de testés)7 a démontré que les tests de dépistage chez les asymptomatiques étaient médicalement inutiles : 300 personnes asymptomatiques ont été testées PCR positives. Leurs cultures de virus, systématiques, ont toutes été négatives ; aucun de ces cas n’a été malade et aucun n’a contaminé quiconque. La Chine n’inclut d’ailleurs pas les cas asymptomatiques dans son décompte des infections confirmées. Tous ces articles ont été largement diffusés de par le monde et la France n’en tient toujours aucun compte. Pourquoi ?

LA FDA VIA LES CDC ORGANISMES OFFICIELS DES USA DEMANDE DE RENONCER AUX TESTS À PARTIR DE DÉCEMBRE 2021

Nous sommes fin 2022 !

Le CDC lui-même a déclaré en juillet 2021 que les tests PCR classiques ne devaient plus être utilisés au-delà du 31/12/2021.

« Après le 31 décembre 2021, le CDC retirera la demande d’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (EUA) auprès de la Food and Drug Administration (FDA) du kit de diagnostic RT-PCR en temps réel du nouveau coronavirus (2019-nCoV), le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement. Le CDC fournit cet avis préalable afin que les laboratoires cliniques disposent de suffisamment de temps pour sélectionner et mettre en œuvre l’une des nombreuses alternatives autorisées par la FDA ».89

La cour d’appel de Lisbonne avait d’ailleurs rappelé dès 2020 dans un jugement10 qui fait jurisprudence dans ce pays que « le diagnostic de Covid ne pouvait en aucun cas être affirmé sur la positivité d’un test PCR, mais devait être établi par un médecin après examen clinique éventuellement complété par des examens complémentaires » ordonnant la libération immédiate de touristes allemands mis en quarantaine sur un la foi d’un test PCR faussement positif.11

En l’absence de symptômes les tests PCR sont trompeurs et rendent donc les dépistages généralisés inefficaces, trompeurs, voire nuisibles. Ils ne servent qu’à créer et à entretenir la peur d’une épidémie fantôme dans la population et leur instrumentalisation a causé d’énormes dommages à la société (tant économiques que psychologiques en particulier).

Quand la maladie est rare, les faux positifs sont légion

Or quand ce que l’on recherche est rare, et que le test utilisé n’est pas parfaitement spécifique, il est généralement beaucoup plus probable qu’un cas déclaré positif soit en réalité un faux positif.

En médecine, plus une maladie est rare, plus le risque de surdiagnostic est élevé. Ainsi, si l’on teste 1000 personnes au hasard avec un test produisant 5 % de faux positifs, on annonce à 50 personnes que le test est positif. Si la maladie ne touche que 1 personne sur 1 000 dans la population générale, on peut montrer par le théorème de Bayes que la personne n’a en moyenne que 2 % de chances d’être effectivement atteinte (donc on l’annonce à 51 personnes dont une seule est atteinte).

Dans l’avis précédemment cité, l’OMS a attiré l’attention sur la fréquence des faux positifs lorsque la prévalence de la maladie est faible.

« L’OMS rappelle aux utilisateurs de DIV que la prévalence d’une maladie altère la valeur prédictive des résultats de test ; à mesure que la prévalence diminue, le risque de faux positifs augmente12. Cela signifie que la probabilité qu’une personne ayant obtenu un résultat positif (SARS-CoV-2 détecté) soit réellement infectée par le SARS-CoV-2 diminue à mesure que la prévalence diminue, quelle que soit la spécificité déclarée du test. »

Cet appel à la prudence est rappelé dans beaucoup des 783 articles référencés par Pubmed le 3/12/2022 en réponse à la recherche « false positive covid test » dont nous citerons quelques conclusions :

« Les tests disponibles doivent être interprétés à la lumière de l’incidence de fond de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les communautés dans lesquelles ils sont utilisés, afin de minimiser le nombre de faux cas positifs. »13

« On ne sait pas s’ils sont contagieux, car un test positif de transcriptase inverse – réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR) n’indique pas nécessairement la présence de virus réplicatif et transmissible »14.

« La validité incertaine des tests de réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse combinée à une population à faible prévalence prédispose à des résultats faussement positifs »15.

Or dans le monde l’épidémie s’éteint, représentant au 1/12/22 moins de 0,05 % de la mortalité globale (800 morts de covid sur les 1,8 million de décès mondiaux quotidiens).

Fin novembre 2022, l’incidence du Covid19 en France était faible : le réseau sentinelle officiel l’estimait la semaine dernière (2022s47) à 57 cas pour 100 000 habitants. Pour une spécificité de 97 % dépister par tests PCR 100 000 habitants aboutirait à annoncer à 3057 personnes qu’elles sont positives (3000 tests faussement positifs et 57 malades) avec des conséquences directes pour 88 % des testés et indirectes pour le reste de la population à laquelle la propagande annoncerait une incidence de 3057 pour 100 000.

Les faux positifs sont responsables de dommages individuels et sociétaux importants16

Pour l’individu

Complications sanitaires lors de tests effectués avant des procédures ou des chirurgies électives : annulation ou report inutile du traitement ou lors d’admissions urgentes à l’hôpital 17: exposition potentielle à une infection suivant une mauvaise voie en milieu hospitalier en tant que patient hospitalisé. Mais aussi : pertes financières liées à la mise autoritaire en quarantaine ou à l’auto-isolement, aux pertes de revenus et aux voyages annulés, ou dommages psychologiques dus à un diagnostic erroné ou à la peur d’infecter les autres, à l’isolement ou à la stigmatisation.

Pour la société 

Gaspillage de l’argent public et des ressources humaines employées pour les tests et la traçabilité, coût des remplacements en milieu de travail, pertes commerciales diverses,

Mauvaise performance épidémiologique : surestimation de l’incidence de la COVID-19 et de l’étendue de l’infection asymptomatique ainsi que le souligne Kumleben 18

« Donner de fausses assurances sur lesquelles des décisions personnelles ou sociétales pourraient être fondées pourrait être préjudiciable pour les individus, saper la confiance du public et favoriser de nouvelles épidémies. » 19 « Nous démontrons la valeur de la déclaration de la probabilité de résultats faux positifs, de la probabilité de résultats faux négatifs et des coûts pour les patients et les soins de santé. »

Performances de diagnostic trompeuses, pouvant conduire à des décisions d’achat ou d’investissement erronées si un nouveau test montre des performances élevées en identifiant des échantillons de référence négatifs comme positifs (c’est-à-dire, s’agit-il d’un faux positif ou le test montre-t-il une sensibilité plus élevée que les autres tests de comparaison utilisés pour établir la négativité de l’échantillon d’essai ?)

Mauvaise orientation des politiques concernant les confinements, les diverses restrictions d’activité et les fermetures d’écoles avec leurs conséquences délétères.

Augmentation de la dépression et de la violence domestique (par exemple, en raison du confinement, de l’isolement et de la perte de revenus après un test positif).

Non Mme de Marval, et l’AFP, les résultats faux positifs ne sont pas rarissimes, mais au contraire de plus en plus nombreux et ont causé des dommages sanitaires et économiques considérables aux individus et à la société.

Avant d’affirmer une telle contre-vérité, vous auriez dû faire un travail de journaliste défini par Charte mondiale d’éthique des journalistes20 : enquêter à charge et à décharge, consulter la littérature internationale et interroger ceux qui ont publié des articles démentant vos croyances dans des revues à comité de lecture.

À quelles fins de tels mensonges ?





RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




France — Enseignants suspendus pour ne pas avoir imposé le port du masque aux élèves






Merci Dr Blachier. Blachier vs Wonner : victoire par KO du Dr Blachier !

(Du second degré ? Mais, non, mais non !)

À Martine.

1

Une fois n’est pas coutume j’ai regardé TPMP présenté par Cyril Hanouna.
Vous pourriez penser « Tiens, il n’y avait rien sur France Culture ? ».

Je vous le dis tout net, là n’est pas la raison, même si l’hypothèse était d’une grande logique.
Hier sonnait le retour de qui ? Du grand docteur Blachier !

Vous comprenez maintenant pourquoi entre un dîner avec belle-maman, un rendez-vous chez le dentiste ou une visite à l’hospice pour voir mon ami Carlo, j’ai choisi de regarder C8.

Il faut dire que ce grand spécialiste nous manquait, lui qui était présent toute la journée sur les chaînes d’information durant la Grande Guerre, je parle bien sûr de la Première Guerre mondiale.
Mais pas n’importe laquelle, de la première guerre mondiale contre le Covid !

Tel un général, il venait nous abreuver de stratégies de lutte, de conseil de défense, de fronts à occuper, d’ennemis, de confinements, de masques, de gestes barrière et bien entendu de vaccination ou de rappels, mais aussi de pertes parmi les troupes.

Cet homme était dévoué corps et âme au point qu’il était parfois possible de le voir au même instant et en direct sur deux chaînes d’info.
À sa décharge, il n’était pas possible de lui reprocher de délaisser des patients qu’il n’a jamais eus.

Pour celles, ceux et celleux2 qui me suivent, j’ai déjà écrit un texte sur ce grand homme3 que je vous invite à lire ou à relire.

Et oui, le docteur Blachier a préféré une carrière à l’abri des patients afin de se consacrer pleinement à des tâches plus grandioses et plus nobles que de soigner le rhume d’une chieuse de 9 ans voulant manquer l’école, amenée par une mère hypocondriaque.

Point inédit dans l’histoire de la science, il ne s’est jamais trompé durant la crise Covid !
A-t-il déjà commis des erreurs durant sa vie, la question peut se poser.

Toujours en est il que de mauvaises langues au cerveau plus étroit que celui d’Homo Floresiensis, faisaient courir le bruit que celui-ci avait passé son temps à se tromper dans ses prédictions plus ou moins apocalyptiques ou rassuristes selon les phases de la lune.

Nul doute que le Dr Blachier était un disciple du grand professeur Ferguson qui a toujours prédit une fin du monde qui ne s’est pas produite… grâce à lui.
Homme d’exception s’il en est, à qui l’on a malhonnêtement reproché4 de ne pas respecter le confinement qu’il avait fait imposer.

Revenons à Martine Wonner.
Je parlerai de cette odieuse personne plus tard, mais je me demande, sans en avoir les preuves, si cette Mme Wonner dont il est question dans ce texte n’avait pas critiqué aussi le Dr Blachier sur ce sujet.

Je ne le redirai qu’une seule fois, mais :

Si les prédictions de M. Blachier ne se sont (quasi ?) jamais révélées exactes,
c’est justement la preuve de l’exactitude de ses modèles prédictifs.

Étant conscient de la présence, parmi mes lecteurs, de complotistes qui ne pigent rien, je vais prendre la peine d’essayer de leur faire comprendre l’impossible.
Accrochez-vous comme vous pouvez !

Si le Dr Blachier n’avait pas fait de prédictions,
alors les autorités sanitaires n’auraient pas pris les décisions qui s’imposaient.
Décisions qui de fait ont provoqué un décrochage dans le continuum espace-temps,
faisant que les prédictions ne se sont pas réalisées.

Pour être plus clair :

Si les prévisions eussent été différentes, la réalité eût aussi été différente.

C’est donc la preuve de l’absolue exactitude de l’ensemble de ses prédictions, preuve du génie de l’homme et de son équipe.

S’il était nécessaire de vous convaincre, voici un nouvel exemple.

Le 6 avril 2020, il déclarait :

 « Tant que le premier pic n’est pas passé, le confinement est obligatoire5 »

Puis le 15 mai 2021 :

« Aujourd’hui, on a un niveau de décrue de l’épidémie qui est à peu près le même que celui que l’on avait eu lors du deuxième confinement, ce qui prouve bien que le confinement était une solution par excès », a-t-il poursuivi.
Pour cela, il ne « faudrait même plus le réclamer » en cas de nouvelle hausse des contaminations6. »

Certains pourraient s’étonner que le confinement dût être obligatoire en 2020 alors même qu’il était devenu inefficace, en tous les cas pas plus efficace que son absence, en 2021.
La raison en est pourtant simple.
Pour celles et ceux et celleux qui manquent d’attention, je vous précise que le premier confinement était en 2020 alors que le 2e était quand ? En 2021.
Vous voyez bien que ce n’est pas la même année !

Ces précisions ayant pour objet de vous rappeler les compétences hors du commun du personnage.

Avec le retour de la 9e vague, il était logique d’inviter à nouveau ce spécialiste, d’autant plus pour contrer Mme Wonner suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.

Petite parenthèse sur l’Ordre.

Il faut raison garder et cesser de rappeler à tout va que le conseil de l’Ordre a été créé sous Vichy.
Ce n’est qu’un malheureux hasard de calendrier.

Le mythe voudrait qu’il ait été créé afin de pouvoir recenser et exclure les médecins juifs.

La réalité est toute autre comme nous le rappelle le site du syndicat « les généralistes » :

« Xénophobie et antisémitisme étant intimement liés, la législation de Vichy a tôt fait d’exclure de la profession les médecins français de “race juive”, toujours dans une relative indifférence de leurs confrères : le 3 octobre 1940, la loi portant statut des Juifs leur ferme l’accès à la fonction publique et à l’enseignement ; rares sont les “grands patrons”, tel Robert Debré, qui bénéficient de dérogations. Le 2 juin 1941, le second statut des Juifs verrouille l’accès aux professions libérales conduisant dans chaque département à la mise en place d’un numerus clausus de 2 % de médecins juifs sur l’effectif total de la profession. Charge à l’Ordre de les recenser et de juger de ceux qui, parmi les médecins, remplissant les conditions dérogatoires (avoir rendu à l’état français des services exceptionnels ou être issu d’une famille établie en France depuis au moins cinq générations) pourront continuer à exercer ou non et le cas échéant, de dénoncer les contrevenants à l’autorité administrative7. »

C’est là que l’on voit le chemin parcouru par notre « civilisation ».
Qui au 21e siècle pourrait imaginer des médecins ou des pharmaciens dénoncer des confrères ?

Je poursuis par le livre « L’éviction des médecins juifs dans la France de Vichy » de Henri Nahum :

« La perte des illusions est évidente dans la correspondance échangée entre le Dr André Meyer et son ami et collègue d’internat, Bernard Ménétrel, devenu médecin personnel et secrétaire particulier du Chef de l’État. Au début André Meyer demande surtout à Ménétrel d’intervenir pour qu’il soit autorisé à se présenter au concours de médecin des hôpitaux ; il ne comprend pas pourquoi il est l’objet de mesures discriminatoires : sa famille est française depuis de nombreuses générations, il est lui-même de religion catholique, en outre il a toujours été « d’idées nationalistes » et regrette de ne pouvoir participer à « l’effort de relèvement du pays » ; il ne comprend pas pourquoi il a été convoqué par la police et a subi un long interrogatoire ; il ne doute pas que son ami Ménétrel fera cesser ces vexations.
Une circulaire du 16 juillet 1941 du directeur général de…. Quelques mois plus tard, le ton a changé. “Tout le monde se demande, écrit-il, pourquoi nous avons encore un gouvernement si celui-ci ne peut même pas préserver des plus odieux sévices des gens comme nous, purs Français, fiers de l’être et dignes en tous points de l’être, n’ayant jamais commis aucune faute, quelle qu’elle soit […] Que vais-je devenir ? Que vont devenir ma femme et mes enfants8. »

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est odieux de suspendre des médecins intègres qui plus est reconnus par leur communauté.
Médecins qui ne font que soigner et n’ont commis aucune faute.
Imaginez les suspendre sous prétexte qu’ils ne répondent pas à une loi discriminatoire édictée par un gouvernement dictatorial !

Dieu nous en préserve, ces pratiques barbares remontent à des temps révolus.

Ce qui me permet de conclure qu’il faut cesser de blâmer cet ordre.

Revenons donc à cette Mme Wonner, même si je m’en passerais bien volontiers.

J’ignore les raisons, mais il se trouve que M. Hanouna a invité Mme Wonner.
Rappelons que Mme Wonner, ex-médecin non vacciné et ex-député a été récemment suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.
Je m’étonne de la clémence de la sanction qui a été prononcée.

Sanction ayant pour but de bien faire comprendre aux autres médecins
qui auraient la folie de désobéir le sort qui les attendrait.

De quoi s’est rendue coupable cette dame qui, rappelons-le, n’est toujours pas vaccinée à l’aune de la 9e vague ?

D’avoir critiqué la politique sanitaire !

Quand je vous dis que tout fout’le camp en France.

De plus, Mme Wonner avance des arguments totalement dénués de sens et frôlant la psychiatrie pour se justifier.

J’ai toujours parlé en tant que député, la preuve en est je n’étais pas en exercice, car suspendue.

Ce n’est pas tout, et de rajouter :

La constitution garantit la libre parole des députés ou des sénateurs (pour ne citer qu’eux).

J’ai déjà entendu des personnes de mauvaise foi, mais là cela dépasse l’entendement.

Depuis quand la constitution devrait être respectée à la lettre, depuis quand devrait-elle être garante de la démocratie et de nos institutions ?

Tout le monde sait que c’est une sorte de « guide de bonne pratique », un fil conducteur, un « état d’esprit ».
Guide que l’on peut suivre plus ou moins, mais certainement pas des lois gravées dans le marbre !

Imaginez-vous des lois qui s’appliqueraient à l’ensemble des individus sans distinction de couleur de peau, de race, de religion, de santé, de conditions sociales, etc. ?

Bien heureusement, il y a la théorie et les faits.

Liberté d’expression :

Pour exemple :

Le Conseil constitutionnel a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés9. »

Nous voyons bien que c’est purement théorique, bien heureusement !
La protection de la démocratie, ce que certains appellent abusivement « censure », est indispensable avec tous les complotistes qui nous entourent.

Il en va de la survie de notre idéal républicain.

L’eurodéputé Yannick Jadot10 est sans doute celui dont l’analyse pertinente résume pour le mieux la situation.
Il déclare à propos du controversé milliardaire Elon Musk qui a racheté Twitter, et annoncé mettre fin à toute censure d’expression qui ne tombaient pas sous le coup de la loi, y compris rétablir le compte d’un ancien Président des USA :

« Twitter tue la démocratie, tue la politique, avec Twitter à la fin c’est Trump qui gagne. »
« Ça veut détruire la pensée complexe, ça veut détruire au fond tout ce qui fait une démocratie. »

C’est là que l’on comprend pourquoi nous sommes des gueux tandis qu’il est député.
Seule une intelligence supérieure est en capacité d’appréhender la complexité du problème.

Je dirais pour le paraphraser :

C’est par la judiciarisation de la liberté d’expression et de la censure de tout ce qui est contraire à la doxa ou issu du Ministère de la Vérité, que nous pourrons échapper à la pensée unique et ainsi sauver le pluralisme et notre démocratie.

Nous voyons bien que les propos critiques de l’ex-député Wonner en direction du gouvernement et de la politique sanitaire menaçaient de fait la démocratie et qu’il fallait la faire taire.

Pour en revenir à l’émission, la coupable Wonner a bien tenté de défendre l’indéfendable.

Bien heureusement M. Hanouna avait eu l’intelligence d’inviter l’éminent Dr Blachier afin de rétablir la Vérité (du jour).

TPMP veut bien autoriser la présence de « malades » sur son plateau, mais prend toujours soin d’inviter une autorité au-dessus de tout soupçon (ou conflits d’intérêts) afin de rétablir la Vérité.

Ceci permettant au public abruti par nature de ne pas prêter foi aux délires déversés par des complotistes.

Probité, moralité et indépendance

À ce titre, le Dr Blachier dont l’entreprise propose à ses clients des modèles mathématiques prédictifs n’a de fait aucun conflit d’intérêts durant la pandémie Covid.
C’est ce qui lui permet de pouvoir s’exprimer en toute indépendance.

Même si, selon ses déclarations11, son entreprise a augmenté son chiffre d’affaires durant la période Covid, sa médiatisation aurait été de nature à lui faire perdre des clients.
De plus « le spécialiste Martin Blachier révèle avoir refusé de l’argent du gouvernement12… »

On n’en voit pas tous les jours des hommes comme le Dr Blachier
qui refusent un marché juteux pour garder sa liberté et on indépendance !

Je ne pourrais pas en dire autant de cette Mme Wonner.
Une femme qui brave son gouvernement, se fait virer de son parti, devient paria, n’est pas réélue, refuse de se faire un faux passe vaccinal comme nombre de ses confrères, ne peut plus exercer son métier de psychiatre, ni même à titre bénévole, et j’en passe… Et qui de plus poursuit son « combat ».
Convenez que c’est louche, non ?

Comment pouvez-vous croire qu’il puisse exister des personnes
comme Mme Wonner qui mettraient en péril leur assise dans la société,
leur réputation, leur confort financier,
voir même leur existence pour défendre les valeurs
auxquelles elle serait viscéralement attachée et les droits de l’homme ?

Réveillez-vous, il doit y avoir anguille sous roche !

L’homme qui ne se trompe jamais !

Je vous rappelle que Martin, quant à lui dit toujours la Vérité et ne se trompe jamais.
En fait ce n’est jamais lui qui commet des erreurs.
C’est juste la Vérité qui évolue au fil du temps en fonction de paramètres que des esprits simples comme les nôtres ne sont pas en capacité d’appréhender et de comprendre.

Il a parfaitement mis le doigt sur la culpabilité évidente de Mme Wonner.
Cette dame ne se cache même pas et revendique ses crimes avec une quasi-délectation.
Elle semble tellement déconnectée du réel qu’elle semble y voir une lettre de noblesse.

Responsabilité aggravée de Mme Wonner

Je n’ai pas la retranscription exacte de l’émission, mais le sens est respecté :

Mme Wonner, vous avez par vos propos dissuadé des personnes fragiles de se vacciner.

Sous-entendu que ces personnes sont peut-être mortes aujourd’hui.
On s’approche presque du meurtre avec préméditation.

Notez que le Dr Blachier, avec sa gentillesse légendaire, sa modestie et son besoin de ne heurter personne, ne l’a pas accusée frontalement de crime contre des petits vieux, quand bien même ce ne serait que vérité.

Le docteur Blachier a ajouté que :

Le produit est indispensable afin de se protéger des formes graves du Covid.

Il semblerait que la notion de protection d’autrui et de transmission soit passée aux oubliettes.

Le sujet de la transmission et de la protection est pour autant assez complexe, car dans la même interview13, celui-ci précisait en avril 2021 :

Le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain. »

Et de rajouter :

« Quand vous êtes vaccinés, vous avez une protection proche de 100 %.
Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres.
Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt. »

Notez qu’il répétait encore avec justesse cette vérité scientifique incontestable que je vous traduis :

Le masque ne filtre les virus que dans un sens, celui qui le porte peut attraper le Covid, tandis qu’il ne peut pas le donner.

Une vérité répétée est une vérité répétée !

À titre personnel je trouve dommage que l’on ne fût pas obligé de porter deux masques, un dans un sens et l’autre retourné afin que le porteur du masque soit aussi protégé.
Mais bon, je ne suis pas spécialiste comme le dirait si justement le Dr Blachier, je n’ai ni ses diplômes ni son expérience de terrain dans le domaine des virus et encore moins le chiffre d’affaires de son entreprise.

Le docteur Blachier a posé LA question à Mme Wonner lui demandant si elle préconisait une énième dose de rappel d’injection.

Celle-ci, avec sa mauvaise foi habituelle, a botté en touche voulant retourner la charge de l’accusation :

De quelles études disposez-vous prouvant que le vaccin est ou était efficace pour les personnes de plus de 60 ans ?

Un sous-entendu un peu bizarre laissant entendre que :

Pour préconiser une thérapeutique, il faudrait disposer tout du moins de preuves, au moins d’indices concordants sur son efficacité et son innocuité.

Ceci est globalement assez stupide comme nous le savons tous.

Preuve d’efficacité des vaccins

Je vous rappelle que l’étude de Pfizer BioNTech ayant permis l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché ne portait ni sur les enfants, ni sur les femmes enceintes, ni sur les personnes âgées, ni sur la transmission, etc.
Ce qui n’a empêché en rien une vaccination de masse de ces profils.
Rappelons aussi que l’autorisation a été basée sur les seules affirmations de Pfizer indépendamment de toutes études indépendantes, mais aussi qu’elle n’eut pas été autorisée s’il y avait eu des traitements efficaces.

Si vous êtes un lecteur naïf qui n’a pas regardé l’émission, vous pourriez imaginer que le Dr Blachier a été en mesure de citer des dizaines d’études prouvant que la vaccination permettait de réduire les formes graves chez les plus de 60 ans.

Une évidence me direz-vous et d’autant plus qu’il l’affirme.
Hop, l’affaire est dans le sac, terminée la Martine, fin de l’émission !

Vaccinez-vous, il est prouvé que c’est efficace !

Ici encore je vois bien que vous n’êtes pas médecin en santé publique comme le Dr Blachier.
Il ne s’est pas abaissé à fournir la liste des études demandées, ce qui aurait mis fin immédiatement à toute polémique.

Au lieu de tomber dans la facilité, celui-ci n’a pas hésité à sortir l’argument imparable :

Quelle est votre légitimité ?” (pour oser critiquer et demander)

Pour le paraphraser :

Vous m’avez dit que vous êtes psychanalyste, vous n’avez donc pas la légitimité et la compétence pour poser la question.

Ce à quoi Mme Wonner a tenté une pirouette bien pitoyable en disant qu’elle était médecin psychiatre avec un bac+12, sous-entendu qu’elle aurait une forme de compétence ou une légitimité à poser des questions, réponse pour le point curieuse.

Mme Wonner n’ayant pas la légitimité de poser la question sur l’efficacité du vaccin,
nous avons donc bien la preuve que le vaccin protège des formes graves
grâce à la démonstration magistrale de Martin Blachier.

Dernier point intéressant, et là, je ne remercierai jamais assez M. Hanouna.

Notons qu’il est quand même bizarre de s’interroger sur leur efficacité alors même qu’une cinquième dose est indispensable pour se protéger “efficacement”.
Ce seul fait devrait être de nature suffisante pour ne pas douter de la pertinence de l’injection.
Vous imaginez bien que si cela ne fonctionnait pas, on ne préconiserait pas des doses supplémentaires.

La complotiste a non seulement voulu discréditer ces vaccins “sûrs et efficaces” en voulant faire part d’effets secondaires dont certains seraient graves.

Le Dr Blachier n’a jamais douté de leur innocuité, la preuve en est qu’il a toujours refusé d’injecter ses enfants14.
Le 15 mai 2021, il déclarait à ce sujet :

Tant qu’on n’a pas vacciné tous les adultes, on ne va pas vacciner tous les enfants”’, le 26 avril son tweet disait. « La vaccination des enfants, c’est une hérésie ! Ce qu’il faut, c’est vacciner 100 % de la population vulnérable. »

Du fait que la quasi-intégralité des vieux a reçu au moins une dose selon le gouvernement, j’imagine qu’il a dû les vacciner depuis.

Mythe des effets secondaires

Les effets secondaires des injections expérimentales sont bien entendu un non-sujet.
Ici encore, le Dr Blachier nous a rappelé avec l’intelligence, le brio et l’honnêteté intellectuelle qu’on lui connaît, que :

Mme Wonner n’a pas les diplômes, l’expérience, la compétence, pour lire un document officiel de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

D’autre part Mme Wonner a affirmé que moins de 10 % (je n’ai plus son chiffre exact en tête) des effets indésirables étaient signalés.
Les mêmes maux engendrant les mêmes problèmes, elle n’a pas plus la compétence pour lire les études :

« La notification spontanée est une méthode passive, fondamentale pour générer des alertes, mais trop peu exhaustive (1 à 10 % des effets indésirables graves sont notifiés) rendant nécessaires des études pharmacoépidémiologiques qui visent à confirmer ou infirmer les alertes identifiées par notification spontanée15. »

Ni les affirmations sur le site du LEEM16

« On sait par ailleurs que seuls 5 à 10 % des effets indésirables sont déclarés seulement ce qui laisse beaucoup d’ombre sur la connaissance réelle des médicaments. »

Bien heureusement, Cyril Hanouna a mis fin aux propos complotistes de Mme Wonner qui n’avaient aucune valeur, comme cela a été répété, pour lire des documents officiels sur les effets secondaires.
Ainsi les millions de téléspectateurs de cette émission n’auront pas eu à subir de désinformation issue des autorités sanitaires et pourront continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Pour résumer

L’émission a été sauvée par la présence, la compétence et les arguments imparables de ce grand spécialiste.
Je n’ai aucune peine à comprendre pourquoi il a pu squatter les plateaux télé depuis des mois.
Grâce à lui les Français ont eu plein accès à la Vérité.

Non seulement il affirme, mais, qui plus est, nous cite systématiquement les sources qui lui permettent de tenir son discours au même titre que tous les médecins médiatiques qui nous livrent la Vérité sur les plateaux télé.

Ce n’est hélas pas le cas de ce pauvre Dr Wonner qui s’obstine à vouloir comprendre et diffuser des études ou des documents officiels alors même qu’elle n’a pas, comme le dit si bien M. Blachier, les compétences ni pour les lire, ni les comprendre.

Bien heureusement, les médias mainstream bloquent quasi intégralement le discours de personnes comme le Dr Wonner pour ne laisser s’exprimer que celles et ceux qui savent et à qui l’on ne demande JAMAIS les sources pour leurs affirmations choc.

La protection des Français est essentielle. Je me réjouis par ailleurs de la suppression du statut d’organe de presse17 pour le torchon complotiste « France-soir ».

« Soutenez la science, soutenez Martin Blachier et ses collègues,
soutenez les autorités sanitaires,
soutenez le gouvernement et surtout soutenez notre Président aimant18 ! »

Il en va de la sécurité sanitaire, des droits de l’homme et de la démocratie.

Merci
Alain Tortosa19
2 décembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221203-blachiervsWonner-wonnerko.pdf





REVUE DE PRESSE DU 3 DÉCEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
On saura si les vaccins sont dangereux en 2025 !

En attendant, il y aura d’autres effets indésirables, même si la propagande fait de moins en moins recette et si l’obligation vaccinale pour les soignants devient une exception française.

Les lignes bougent, lentement mais sûrement, avec cette confirmation de la Cour d’appel de Paris de la réintégration d’une soignante suspendue, ou au Royaume-Uni la culpabilité du PDG de Pfizer établie à propos de déclarations infondées, tandis que des recherches établissent le lien de causalité entre injections et encéphalites, ou qu’une autopsie révèle que la Spike responsable d’une mort subite est vaccinale et non virale, et qu’on commence à comprendre pourquoi certains vaccinés n’ont pas d’effets secondaires. Et sur les réseaux, un fact-checker disparaît et FranceSoir perd son accréditation.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La proposition de loi pour la réintégration des personnels suspendus est… suspendue !

https://t.palace.legal/nl3/tSYEQ2KlYvkwX-t9YcEt5Q

Grâce à l’obstruction du gouvernement dont un certain Olivier V…

Fact and Furious, une officine de la harcelosphère mise KO

https://www.francesoir.fr/societe/onde-de-choc-au-sein-des-reseaux-du-fact-checking-que-se-derriere-disparition-fact-and-furious

« Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée ».

Censure et répression des scientifiques et médecins pendant la crise sanitaire

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/censure-et-repression-des-scientifiques-et-medecins-heterodoxes-durant-la-crise-sanitaire/

« Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique. »

La corruption détruit la science, la médecine et la politique

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

ÉTRANGER

EUROPE — Les révélations choc de Michèle Rivasi députée européenne sur le mari d’Ursula..

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/politique/les-revelations-choc-d-une-eurodeputee-sur-le-mari-de-la-presidente-de-la-commission-europeenne

« Comment on peut justifier que le mari de notre présidente de la Commission européenne, qui a démissionné de ce consortium en Italie, mais qui reste quand même aussi directeur en Allemagne et ailleurs, peut toucher des fonds européens ? Comment vous l’interprétez ? Est-ce que c’est des conflits d’intérêts ? Est-ce que c’est du favoritisme ? Est-ce que c’est aussi, peut-être, c’est des hypothèses, une capture d’argent européen ? »

ALLEMAGNE — Fin de l’obligation vaccinale pour les soignants en 2023

https://www.francesoir.fr/societe-sante/allemagne-l-obligation-vaccinale-supprimee-pour-les-soignants-en-2023#.Y30VtlcUwtg.twitter

La réglementation « ne mérite plus d’être poursuivie » et « n’est plus guère justifiable sur le plan médical ».

CHINE — Protestations contre la politique du « zéro covid »

https://www.francesoir.fr/politique-monde/xi-jinping-demission-les-protestations-se-multiplient-en-chine-contre-le-regime

« Ce n’est pas une vie normale, nous en avons assez. Nos vies n’étaient pas comme ça avant ! »

Et

À ZHENGZHOU, confinement de six millions de personnes

https://www.francesoir.fr/monde/en-chine-debut-du-confinement-autour-d-iphone-city

« Vendredi, le nombre de cas en Chine a atteint 33 000, un record depuis le début de l’épidémie même si le chiffre reste très modeste dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants et que l’immense majorité des cas sont asymptomatiques. »

ET

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/28/en-chine-la-contestation-contre-le-zero-covid-prend-de-lampleur/

GRECE — L’obligation vaccinale inconstitutionnelle

https://www.francesoir.fr/politique-monde/conseil-detat-grec-declare-inconstitutionnel-maintien-obligation-vaccinale-soignants

Fin de 15 mois de suspension sans salaire.

USA — La FDA reconnaît qu’il faut attendre 2025 pour connaître la dangerosité des vaccins !!

« le Washington Post avoue que la pandémie ne concerne que les vaccinés.
MORT SUBITEMENT : les chiffres officiels montrent qu’au moins trois quarts de million de personnes sont “mortes subitement” dans seulement 20 % de tous les pays en 2022. Les rapports officiels du gouvernement prouvent que la vaccination par le COVID est à blâmer. »

JUSTICE

La Cour d’appel de Paris ordonne la réintégration d’une soignante suspendue

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/02/urgent-la-cour-dappel-de-paris-ordonne-la-reintegration-dune-soignante-suspendue-avec-paiement-des-salaires-dus/

« La Cour d’Appel de Paris a en effet confirmé une décision de réintégration d’un soignant suspendu avec paiement rétroactif des salaires rendue par un juge départiteur. Les motifs de la décision sont par ailleurs particulièrement clairs et tranchants, puisqu’ils indiquent que la suspension n’est pas conforme au Code du Travail ».

Sanction ordinale envers Martine WONNER concernant ses propos comme parlementaire

Bientôt le Dr LORIDAN devant le Conseil de l’Ordre

https://www.aimsib.org/2022/11/27/lordre-des-medecins-va-juger-le-docteur-loridan-parce-quil-a-entierement-raison-sur-les-masques/

Ses différentes interventions s’appuient sur des travaux scientifiques existant depuis 1975 !

Plainte contre Patrick BOUET, ex-président du CNOM, président du CNOM en 2020

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/son-medecin-voulait-lui-prescrire-de-l-hydroxychloroquine-pascale-muller

Pascale MULLER dont le frère est mort du Covid, faute de soins adaptés lance un appel pour que d’autres se joignent à la plainte contre Patrick Bouet comme partie civile mise en ligne sur le site Internet de BonSens.org.

ROYAUME UNI Le PDG de Pfizer déclaré coupable de tromperie

https://www.anguillesousroche.com/actualite/le-pdg-de-pfizer-qui-a-declare-que-la-desinformation-en-ligne-etait-criminelle-est-reconnu-coupable-de-declarations-trompeuses-sur-les-vaccins/

« Une commission d’appel a confirmé que le Dr Bourla avait induit le public en erreur, qu’il avait fait des déclarations déséquilibrées et qu’il avait fait des déclarations non fondées. »

SUISSE — Plainte contre Swissmedic (autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.)

« pour graves manquements ayant entraîné des dommages pour les individus et la société. La plainte s’appuie sur des analyses et expertises, avec la preuve des manquements juridiques.
Le vaccin ne présente aucun avantage, mais un potentiel de nuisance.
Les risques connus des vaccins doivent entraîner l’arrêt immédiat.
L
es décideurs doivent être tenus responsables des dommages causés ».

COVID

Mortalité selon le statut vaccinal

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mortalite-selon-le-statut-vaccinal-la-reponse-hallucinante-de-la-cada

« le ministère de la Santé ne veut pas savoir » !!

TRAITEMENT et STRATÉGIE

Politique sanitaire française, un bilan catastrophique

https://www.docdroid.net/Y8GC8WE/expose-g-bilan-catastrophique-de-la-politique-pdf#page=15

Dr Gérard Delépine, sans aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.

INJECTIONS

Bientôt des vaccins contagieux ?

Effets ingérables et vaccination sans consentement.

Refuser l’injection des petits et des femmes enceintes

« IMPARDONNABLE — 125 enfants morts, 1 000 handicapés et 50 000 lésés à cause de la vaccination Covid-19 aux USA au 3 juin 2022 ».

EFFETS INDÉSIRABLES

Myocardites post-vaccinales, 800 cent fois plus que l’incidence habituelle !

https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/ESC-2022/Incidence-non-negligeable-myocardites-apres-3-dose-vaccin-ARN-messager-anti-COVID-19

Et contrairement à ce qui est rapporté habituellement, cette étude montre une prévalence chez les femmes.

Autopsie d’une mort subite

https://www.covid-factuel.fr/2022/12/02/covid-et-arn-messager-autopsie-dune-mort-subite/

« Si l’on veut cesser le doute, si l’on veut savoir pourquoi ces morts subites, si l’on veut démontrer que les vaccins ne sont pas en cause, si l’on veut rassurer les familles, il faut systématiquement faire des autopsies au lieu de les fuir. La vérité doit être un droit, surtout quand il s’agit de notre vie ou de notre mort. »

Une étude de l’hôpital de Dresde prouve le lien de causalité entre vaccins et encéphalites

C’est le premier rapport à démontrer la présence de la protéine spike dans l’encéphale et les lésions encéphalitiques et à l’attribuer à la vaccination plutôt qu’à l’infection.

Aggravation des cancers après injections

Lettre d’un professeur d’oncologie au rédacteur en chef du British medical journal.

Et

« L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels. »

Pourquoi tous les vaccinés n’ont pas d’effets secondaires ?

En raison du très mauvais processus de fabrication, les contenus de début et de fin de chaîne ne sont pas les mêmes !!

Surmortalité en Espagne

https://www.francesoir.fr/societe-sante/hausse-des-deces-en-espagne

« Toute la lumière devra être faite sur cet excès de mortalité pour en déterminer les causes. »

Cause de la surmortalité des jeunes en Europe

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/hause-mortalite-jeunes-europe-que-peut-etre-la-cause

Des hausses de mortalité anormales partout en Europe, pour toutes les tranches d’âge exactement au moment des campagnes vaccinales.

Surmortalité au Japon

« “La moitié des décès à la suite de la vaccination sont dus à des lésions cardiovasculaires et cardiaques”/“Vous ignorez la science, la médecine et laissez les soins s’effondrer ! C’est un désastre…”
“Vous dépensez des milliards pour le vaccin et forcez les gens à se l’injecter”

“(Vos scientifiques) ne sont pas des scientifiques, mais des fossoyeurs de la science qui s’arrangent avec la vérité, avec un mépris total pour la science et la médecine !” ».

RÉSISTANCES

France-Soir — l’agrément n’est pas renouvelé, le journal fait appel

https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert

Selon la Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir présenterait un « un défaut d’intérêt général » et les contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».

ET

CSI n° 80 du 24 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/CNcoLqZp [Vidéo supprimée. Voici une reprise trouvée sur Odysee :]



Invité : Patrice TARAVEL ancien ingénieur au CNRS et informaticien.
Sujet : Surmortalité en Europe durant les années Covid, les données.

CSI du 1er décembre 2022

https://crowdbunker.com/v/3hkcdpJE

Invité : Hélène BANOUN ancienne Chargée de recherches INSERM et pharmacienne Sujet : État des connaissances sur la pharmacocinétique des vaccins ARNm.



Un livre, un film

https://nice-provence.info/2022/11/28/frejus-soignants-suspendus-venez-temoigner/

Le livre « on achève bien les soignants », le film « soignants suspendus ».




Les champs électromagnétiques de radiofréquence peuvent affecter la santé cardiaque

[Source : maisonsaine.ca]

Par Environmental Working Group
(Uloma Uche, Ph.D., Tasha Stoiber, Ph.D. Olga Naidenko, Ph.D.
Publié sur le site de l’Environmental Working Group le 22 novembre 2022)

Des études animales et humaines montrent
que l’exposition chronique aux rayonnements
de radiofréquence augmente le risque de maladie cardiovasculaire,
en particulier chez les être plus sensibles,
comme les foetus et les enfants.

Le rayonnement électromagnétique dans la gamme des radiofréquences émis par les téléphones cellulaires, les tablettes et autres appareils de communication sans fil est absorbé par le corps humain et peut affecter la santé cardiaque, selon une nouvelle analyse de l’Environmental Working Group (EWG).

Des études scientifiques chez l’humain et l’animal montrent que le système cardiovasculaire est sensible aux rayonnements de radiofréquence. L’organisme en développement, du stade fœtal au début de la vie, est particulièrement vulnérable à ces expositions et à leurs effets néfastes potentiels.

Dans les études animales, l’exposition aux radiofréquences a été associée à des modifications structurelles et biochimiques du cœur. Ces modifications comprennent l’irrégularité et la dégénérescence des fibres du muscle cardiaque, la congestion des vaisseaux sanguins dans le muscle cardiaque, l’augmentation du poids du cœur et des changements dans les niveaux de substances métaboliques clés importantes pour la fonction cardiaque. Des exemples de ces effets néfastes identifiés chez les animaux de laboratoire sont énumérés dans le tableau 1.

Dans deux études animales à long terme, l’une menée par le National Toxicology Program (NTP) américain et l’autre par l’Institut Ramazzini, en Italie, des tumeurs cardiaques ont été observées chez des animaux de laboratoire exposés aux rayonnements de radiofréquences. Dans l’étude du NTP, une cardiomyopathie ventriculaire, un type de maladie dégénérative du cœur, a été observée chez des rats de laboratoire après une période relativement courte de 19 semaines d’exposition aux radiofréquences.

Des études menées sur des personnes suggèrent que les rayonnements de radiofréquence peuvent accroître le risque de maladies cardiovasculaires en augmentant la pression artérielle, le cholestérol total et le cholestérol à lipoprotéines de basse densité. Des modifications de la fréquence cardiaque et une altération de la réponse du système nerveux sympathique et parasympathique ont également été signalées après une exposition aux radiofréquences. Le tableau 2 présente des exemples de ces résultats issus de la recherche épidémiologique sur l’homme, dont certains en milieu professionnel.

Le mécanisme des effets des rayonnements de radiofréquence sur le système cardiovasculaire n’est pas encore clair. Des études suggèrent que les rayonnements de radiofréquence augmentent la production d’espèces réactives de l’oxygène, qui peuvent à leur tour favoriser la peroxydation des lipides et entraîner des dommages oxydatifs. Les expositions aux rayonnements radiofréquences peuvent également entraîner des modifications de la perméabilité et de la fonction de la membrane cellulaire, ainsi que des modifications des enzymes intracellulaires et des lésions de l’ADN.

Tableau 1. Effets nocifs sur le système cardiovasculaire documentés dans les recherches sur les animaux de laboratoire exposés aux rayonnements de radiofréquence :

Effets cardiovasculaires Preuves d’études animales
Risque accru de tumeurs cardiaques Chez les rats, l’exposition aux radiofréquences a été associée à un risque accru de tumeurs cardiaques malignes.1, 2
Risque accru de cardiomyopathie L’exposition aux radiofréquences chez les rats a été associée à un risque accru de cardiomyopathie2.
Modifications de la fréquence cardiaque Modifications de la fréquence cardiaque associées à l’exposition aux rayonnements de radiofréquence chez les lapins3 et les rats.4
Modifications structurelles du cœur Des modifications de la structure cardiaque et un risque accru de mortalité ont été associés à l’exposition aux radiofréquences chez les embryons de poulet5. L’exposition prénatale de rats aux radiofréquences a été associée à des changements structurels et à la mort cellulaire dans le tissu cardiaque6. Des dommages structurels et la mort des cellules du myocarde ont été observés après une exposition aux radiofréquences chez le rat.7, 8
Modifications des lipides dans le tissu cardiaque  Des niveaux plus élevés de lipides ont été observés dans les tissus myocardiques d’embryons de poulet exposés à des rayonnements de radiofréquence pendant l’incubation.5
Risque accru de stress oxydatif dans le tissu cardiaque L’exposition des rats aux radiofréquences a été associée à une augmentation des taux de malondialdéhyde et d’oxyde nitrique, marqueurs de la peroxydation lipidique et du stress oxydatif, ainsi qu’à une diminution des taux de superoxyde dismutase, de catalase et de glutathion peroxydase9. L’exposition prénatale de rats aux rayonnements de radiofréquence a été associée à des niveaux plus élevés de malondialdéhyde, de superoxyde dismutase et de catalase et à un niveau plus faible de glutathion6. L’exposition des rats aux radiations radiofréquences a été associée à une diminution des niveaux de malondialdéhyde, un marqueur du stress oxydatif, et à une diminution des activités enzymatiques de la xanthine oxydase et de l’adénosine désaminase dans les tissus cardiaques10.
Modifications de la pression artérielle et de la variabilité de la fréquence cardiaque L’exposition aux rayonnements de radiofréquence chez les rats a été associée à une augmentation de la pression artérielle systolique, diastolique et moyenne, à une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque, à une augmentation du cholestérol total et à une augmentation des niveaux d’oxyde nitrique dans le cœur4.
Modifications du métabolisme énergétique cardiaque Diminution de l’activité de l’adénosine triphosphate dans les tissus myocardiques, diminution des niveaux d’enzymes de stress antioxydant et augmentation des niveaux de malondialdéhyde observés chez les rats exposés aux radiations de radiofréquence.7
Modifications de la fonction cardiaque L’exposition aux radiofréquences chez les souris de laboratoire a été associée à une augmentation de la créatine phosphokinase, un marqueur de la fonction cardiaque, et à une diminution du cholestérol à lipoprotéines de haute densité11.
Modifications du poids cardiaque Chez les rats, l’exposition aux radiofréquences a été associée à une augmentation du poids du cœur entier ainsi qu’à une augmentation de la pression artérielle systolique12.

Tableau 2. Résultats des études épidémiologiques sur les personnes exposées aux radiofréquences dans un cadre professionnel ou de recherche :

Effets cardiovasculaires Preuves tirées d’études humaines
Facteurs de risque cardiovasculaire accrus L’exposition aux rayonnements de radiofréquence chez les opérateurs de stations de radiodiffusion et de télévision a été associée à une augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique, du cholestérol total et des cholestérols à lipoprotéines de basse densité. L’exposition aux rayonnements de radiofréquences a été associée à un plus grand risque de devenir hypertendu et dyslipidémique chez ces travailleurs13.
Modifications de la fréquence cardiaque L’exposition professionnelle aux champs électromagnétiques de radiofréquence a été associée à une fréquence cardiaque plus faible chez les opérateurs de scelleuses de plastique par radiofréquence par rapport aux témoins.14 L’exposition professionnelle aux rayonnements de radiofréquence chez les travailleurs des stations de radio est associée à des modifications des rythmes diurnes de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.15 Changements de la variabilité de la fréquence cardiaque signalés chez des volontaires sains exposés aux radiations de radiofréquence des téléphones portables.16,17,18

Références

1 Falcioni, L., L. Bua, E. Tibaldi, M. Lauriola, L. De Angelis, F. Gnudi, D. Mandrioli, M. Manservigi, F. Manservisi, and I. Manzoli, Report of final results regarding brain and heart tumors in Sprague-Dawley rats exposed from prenatal life until natural death to mobile phone radiofrequency field representative of a 1.8 GHz GSM base station environmental emission. Environmental Research, 2018. 165: p. 496-503. DOI: 10.1016/j.envres.2018.01.037.

2 National Toxicology Program, 595: NTP Technical Report on the Toxicology and Carcinogenesis Studies in Hsd: Sprague Dawley SD Rats Exposed to Whole-Body Radio Frequency Radiation at a Frequency (900 MHz) and Modulations (GSM and CDMA) Used by Cell Phones. National Toxicology Program, US Department of Health and Human Services, 2018.

3 Misek, J., M. Veternik, I. Tonhajzerova, V. Jakusova, L. Janousek, and J. Jakus, Radiofrequency electromagnetic field affects heart rate variability in rabbits. Physiological Research, 2020. 69(4): p. 633.

4 Usman, J.D., M.U. Isyaku, and A.A. Fasanmade, Evaluation of heart rate variability, blood pressure and lipid profile alterations from dual transceiver mobile phone radiation exposure. Journal of Basic and Clinical Physiology and Pharmacology, 2021. 32(5): p. 951-957.

5 Ye, W., F. Wang, W. Zhang, N. Fang, W. Zhao, and J. Wang, Effect of mobile phone radiation on cardiovascular development of chick embryo. Anatomia, Histologia, Embryologia, 2016. 45(3): p. 197-208.

6 Türedi, S., H. Hancı, Z. Topal, D. Ünal, T. Mercantepe, I. Bozkurt, H. Kaya, and E. Odacı, The effects of prenatal exposure to a 900-MHz electromagnetic field on the 21-day-old male rat heart. Electromagnetic Biology and Medicine, 2015. 34(4): p. 390-397.

7 Zhu, W., Y. Cui, X. Feng, Y. Li, W. Zhang, J. Xu, H. Wang, and S. Lv, The apoptotic effect and the plausible mechanism of microwave radiation on rat myocardial cells. Canadian Journal of Physiology and Pharmacology, 2016. 94(08): p. 849-857.

8 Hanafy, L.K., S.H. Karam, and A. Saleh, The adverse effects of mobile phone radiation on some visceral organs. Research Journal of Medicine and Medical Sciences, 2010. 5(1): p. 95-99.

9 Ozguner, F., A. Altinbas, M. Ozaydin, A. Dogan, H. Vural, A.N. Kisioglu, G. Cesur, and N.G. Yildirim, Mobile phone-induced myocardial oxidative stress: protection by a novel antioxidant agent caffeic acid phenethyl ester. Toxicology and Industrial Health, 2005. 21(7-8): p. 223-230.

10 Devrim, E., İ.B. Ergüder, B. Kılıçoğlu, E. Yaykaşlı, R. Çetin, and İ. Durak, Effects of electromagnetic radiation use on oxidant/antioxidant status and DNA turn-over enzyme activities in erythrocytes and heart, kidney, liver, and ovary tissues from rats: possible protective role of vitamin C. Toxicology Mechanisms and Methods, 2008. 18(9): p. 679-683.

11 Aberumand, M., E. Mansouri, F. Pourmotahari, M. Mirlohi, and Z. Abdoli, Biochemical and histological effects of mobile phone radiation on enzymes and tissues of mice. Research Journal of Pharmaceutical, Biological and Chemical Sciences, 2016. 7(5): p. 1962-1971.

12 Mohamed, F.A., A.A. Ahmed, B.M. El-Kafoury, and N.N. Lasheen, Study of the cardiovascular effects of exposure to electromagnetic field. Life Science Journal, 2011. 8(1): p. 260-274.

13 Vangelova, K., C. Deyanov, and M. Israel, Cardiovascular risk in operators under radiofrequency electromagnetic radiation. International Journal of Hygiene and Environmental Health, 2006. 209(2): p. 133-138.

14 Wilén, J., R. Hörnsten, M. Sandström, P. Bjerle, U. Wiklund, O. Stensson, E. Lyskov, and K.H. Mild, Electromagnetic field exposure and health among RF plastic sealer operators. Bioelectromagnetics, 2004. 25(1): p. 5-15.

15 Szmigielski, S., Bortkiewicz, A., Gadzicka, E., Zmyslony, M., and R. Kubacki,  Alteration of diurnal rhythms of blood pressure and heart rate to workers exposed to radiofrequency electromagnetic fields. Blood Press Monit. 1998. 3(6): p. 323–30.

16 Wallace, .J, Andrianome, S., Ghosn, R., Blanchard, E.S., Telliez, F., and B. Selmaoui, Heart rate variability in healthy young adults exposed to global system for mobile communication (GSM) 900-MHz radiofrequency signal from mobile phones. Environ Research, 2020. 191: p. 110097.

17 Ekici, B., A. Tanındı, G. Ekici, and E. Diker, The effects of the duration of mobile phone use on heart rate variability parameters in healthy subjects. Anatolian Journal of Cardiology, 2016. 16(11): p. 833.

18 Andrzejak, R., R. Poreba, M. Poreba, A. Derkacz, R. Skalik, P. Gac, B. Beck, A. Steinmetz-Beck, and W. Pilecki, The influence of the call with a mobile phone on heart rate variability parameters in healthy volunteers. Industrial Health, 2008. 46(4): p. 409-417.




Refuser la marche forcée pour injecter petits et femmes enceintes par un médicament génique expérimental

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

En Californie, l’échec du gouvernement et des associations provax à faire vacciner les enfants malgré toutes leurs pressions et leur propagande nous réjouit. Le mythe covid commence à ne plus fonctionner, même dans les pires États comme la Californie ou New York qui réintègre et indemnise les suspendus, soignants et autres.

« Contrairement aux prévisions de Rochelle Walensky, directrice du centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), il semblerait que la vaccination des enfants suscite peu d’engouement. À ce jour, près de 70 % des enfants américains âgés de 5 à 11 ans ne sont toujours pas vaccinés. En Californie, l’Association médicale de Californie, l’Académie américaine de pédiatrie, l’Académie californienne des médecins de famille et la Coalition californienne pour l’immunisation ont demandé à tous les prestataires de services pédiatriques de recommander la vaccination contre le Covid-19 et la grippe pour protéger les enfants. Pourtant jusqu’à ce jour, aucun variant agressif pour les enfants n’est apparu. Aussi est-on en droit de s’interroger sur les raisons réelles de cette propagande pour la vaccination, qui soulève de nombreuses questions. »1

Des chiffres d’origine incertaine sans mise en perspective pour effrayer les parents : « Selon l’Association médicale de Californie et ses partenaires, même si les cas de Covid-19 grave sont rares chez les enfants, la maladie a causé 122 000 hospitalisations et 1500 décès aux États-Unis. On aimerait connaître la source de ces données, car parmi les 0-17 ans, malgré de fortes incertitudes2 au 1/12/2022, le CDC recensait moins de 1000 décès attribués au covid3.

Pour illustrer le faible risque vital que courent les enfants le Dr Daniel Rauch, chef du service pédiatrique au Tufts Children’s Hospital de Boston prend en exemple la coupe du monde :

« Pensez-y en termes de stades de football : sur 100 000 enfants, l’un d’eux ne s’en sortira pas avec COVID. Tous les autres qui sont entrés vont sortir. »

De plus, on aimerait aussi vérifier les dossiers médicaux pour voir si ces petits sont morts malades du covid ou le plus souvent morts d’une autre cause avec seulement avec un test PCR positif comme la Société française de pédiatrie a pu le démontrer en France :

« Pour 21 décès avec une investigation qui a pu être menée à son terme, il a été retrouvé pour 17 enfants des comorbidités très sévères »… “dans certains cas, l’infection était de découverte fortuite et le décès était en lien avec un accident ou une autre pathologie ».

Enfin, ce chiffre étonnamment élevé de 50 morts d’enfants par mois brandi par l’association médicale de Californie doit être comparé aux autres causes de décès d’enfants aux USA : par arme à feu : 358 par mois4, par accident de la route : 325 par mois. La troisième cause de décès est la mort par surdose et empoisonnement et en 2021, le National Cancer Institute estime que 15 590 enfants et adolescents âgés de 0 à 19 ans ont souffert de cancer et que 1800 en sont morts,5 permettant de chiffrer à 150 le nombre mensuel moyen de décès d’enfants par cancer.

Chacun avertit, mais il y a encore trop de sourds et aveugles au danger encouru par l’Humanité.

👉IMPARDONNABLE – 125 enfants morts, 1 000 handicapés et 50 000 lésés à cause de la vaccination Covid-19 aux USA au 3 juin 2022

« Les derniers chiffres publiés par les Centres américains de contrôle des maladies révèlent que 50 000 enfants ont été affectés par la vaccination contre le Covid-19 aux États-Unis. Malheureusement, 1 112 de ces enfants ont souffert d’une complication mettant leur vie en danger ou d’un handicap permanent, tandis que 125 autres enfants ont malheureusement perdu la vie. »6

LES PARENTS OUVRENT LES YEUX 7 ET LES MENSONGES ACCUMULÉS SUR L’INJECTION COVID JETTENT LE TROUBLE SUR LES AUTRES VACCINS

16/11/2022

Dr McCullough (https://t.me/ChrisInfosTrumpAndCo/9495) explique à Robert Kennedy Jr (https://t.me/ChrisInfosTrumpAndCo/6891) que les parents sont beaucoup plus réticents à faire des vaccins depuis le “désastre de l’injection Covid19” :

« On a ouvert la boîte de Pandore et les gens examinent tous les vaccins avec attention. Et nous comprenons le sens d’essais de contrôle appropriés. Nous voyons maintenant des vaccins administrés pour des maladies facilement traitables comme la coqueluche ou la diphtérie et nous assistons maintenant à une attaque incroyable ! Nous voyons maintenant des enfants recevoir plus de 17 injections. Quand j’étais petit, il n’y en avait que 3 ! Et il y a probablement eu une attribution inappropriée du succès de ces vaccins.

Ainsi, même certains des premiers succès jamais revendiqués par les vaccins sont probablement davantage attribuables à l’assainissement ou à d’autres formes de soins médicaux.

Donc, ce qui se passe maintenant, c’est qu’ils avaient l’habitude de recenser un taux de réticence à la vaccination ce qu’on appelle : ‘l’hésitation aux vaccins’ aux États-Unis. Ce taux était d’environ 2,5 % de la population avant. Actuellement, du fait des mensonges permanents constatés par la population, la confiance en la parole de l’état a fortement chuté et l’hésitation aux vaccins dépasse les 25 %.

J’ai fait une excellente interview avec le Dr Sherri Tenpenny (https://www.tenpennyimc.com/sherri-tenpenny-bio) récemment.

Moi je suis un médecin entièrement vacciné et elle est un médecin entièrement non vacciné, elle n’a jamais pris un seul vaccin de sa vie !

Nous avions donc deux perspectives différentes, mais ce sur quoi nous nous sommes mis d’accord, c’est que les vaccins, comme toute thérapie médicale, méritent une réévaluation dans le temps.

Rien n’a de permanence, rien n’a de talisman, rien n’a une existence basée sur la foi. Tout a un état dans le temps. Les médicaments que nous utilisons maintenant ne sont pas les mêmes que ceux que nous utilisions l’année dernière. Et si les médicaments sont retirés, les vaccins devraient être retirés. Tout doit faire l’objet d’une évaluation critique.

Et la catastrophe du vaccin Covid-19 a ouvert la boîte de Pandore et maintenant, selon des estimations récentes, environ 30 % des parents sont maintenant très préoccupés par l’ensemble du calendrier vaccinal. »8

MORTINAISSANCES AVOUÉES EN AUSTRALIE

Voici un graphique intéressant sur les mortinaissances australiennes. Pourquoi y aurait-il un bond aussi astronomique des mortinaissances à partir de 2021-2022 ?

AUX USA, FAUSSES COUCHES ET MORTALITÉ PÉRINATALE IMPORTANTES

Même si VAERS est connu pour avoir supprimé de grandes quantités de données rapportées, celle-ci affiche encore suffisamment de chiffres pour susciter de sérieuses inquiétudes.9

VAERS COVID Vaccine Reproductive Health Related Reports

LA DUPERIE COMMENCE À ÊTRE RÉVÉLÉE : SCOOP !

Les remarques du Dr Bourla sur le vaccin des enfants étaient « honteusement trompeuses » et « de nature extrêmement promotionnelle » 10

ET LA MORTALITÉ GLOBALE AUGMENTE

🔵🌍Nos enfants meurent du vaccin covid
Les données recueillies dans 24 pays montrent le dépassement de surmortalité.
Dépassement du pic hebdomadaire des enfants de 0 à 14 ans :
215 morts en 2020
Autorisation vaccinale des enfants de 12 à 5 ans de l’EMA.
481 morts
2022 : Vaccinations et rappels des enfants
+ de 807 morts
C’est un record absolu.
Pour les enfants de 0 à 14 ans, la probabilité de mourir du covid est très proche de zéro.11

EUDRAVIGILANCE POUR UE

EudraVigilance data updates

Data status 19/11/2022

– EMA data update (Cf. z. data status 11/14/2022):
→ 2,120,667 cases (+13,852)
→ 26,870 deaths (+32)
→ 610,753 serious adverse events (+3,248).

– Affected children:
→ 40,567 cases (+242)
→ 243 deaths (+0)
→ 14,501 serious adverse events (+56)

Et si vous souhaitez écouter une vidéo sur les problèmes des fœtus :

Et globalement en UE effets toxiques des pseudovax anticovid comparés à ceux des effets des vaccins administrés en UE de 2010 à 2022 NOV :

Au niveau mondial, les données de mortalité de l’OMS montrent que l’épidémie est en voie d’extinction :

NE VACCINEZ NI LES ENFANTS,
NI LES FEMMES ENCEINTES,
NI TOUTE PERSONNE JEUNE OU VIEILLE QUE VOUS AIMEZ !





Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Les démembristes et leurs alliés djihadistes contre la Nation

Par Lucien SA Oulahbib

Les démembristes se présentent comme « scientifiques » et même « démocrates » prétendant « déconstruire » les préjugés, les narratifs afin de « lutter contre les discriminations », tous les « négationnismes » (santé, race, genre, climat, islam, aujourd’hui) et autres « conspirationnismes », « complotismes », etc.. Et, pour ce faire, ils ont l’aval de grandes instances qui légitiment (agences de presse, académies, agences gouvernementales, internationales, intellectuels organiques). Alors qu’en réalité, tout ce que ces démembristes racontent s’avère non seulement faux, et l’erreur est humaine, mais mensongers, ce qui est bien plus grave en termes de préméditation qu’il n’est guère besoin de relier à telle ou telle officine tant cela ne tient déjà pas debout devant les faits qu’ils s’empressent d’effacer avec de pseudo « vérificateurs » dont l’inanité est aujourd’hui prise sur le fait.

Rappelez-vous par exemple cette histoire prétendant, du moins au temps où ils étaient encore comptés, que la plus grande présence d’injectés à l’hôpital était uniquement due au fait qu’il y en avait bien plus en soi que de non-injectés, alors qu’au tout départ cela signifiait surtout que cela ne marchait pas, d’où leur présence, souvent répétée, à l’hôpital. De plus, ils n’ont pas eu le droit d’être soignés autrement, même si, dans le monde entier maintenant, remontent les preuves de l’efficacité des traitements précoces qui ont été interdits parce que leur emploi aurait empêché la commercialisation d’une injection qui non seulement s’avère donc inefficace (il faut ainsi la reprendre plusieurs fois pour de nouveau avoir un « flash » d’anticorps puis cela retombe), mais cette injonction devient de plus en plus dangereuse en particulier pour les moins de cinquante ans. Une somme sur toutes ces questions (outre le dernier livre de Christian Perronne) vient d’être publiée en la matière : Ne leur pardonnez pas ! Ils savaient très bien ce qu’ils font.

Observez également comment le démembrement du réseau des centrales nucléaires est au cœur en réalité de ladite « affaire Alstom » puisqu’il s’agissait de se débarrasser de la moitié du parc nucléaire (le fameux 50/50), d’où d’un côté la non-nécessité d’une maintenance optimum sur celles qui devaient disparaître comme l’a expliqué l’ex-PDG d’EDF (récemment débarqué pour l’avoir rappelé), d’où encore l’état actuel du parc, et, de l’autre côté, et ce par déduction, le caractère alors non indispensable du pôle turbines d’Alstom, ce qui permettait ainsi de le démembrer tout à fait tranquillement (et plus-value « privée ») dans le cadre global de cette dite « transition » vers les dites « énergies renouvelables » (et la loi de 2015 entérinant dans son article L100-4 alinéa 5, la réduction du nucléaire n’a toujours pas été abrogée) alors que l’entreprise américaine réactivant sa filière nucléaire en avait, elle, besoin.

Certes, aujourd’hui, devant le fiasco de ces énergies renouvelables, surtout si elles ne sont pas couplées au gaz de plus en plus raréfié par décision unilatérale et sabordage des gazoducs (afin d’éviter l’essor d’une puissance énergétique germano-russo-française), il a été décidé de racheter en pleine campagne électorale et à prix exorbitant ces turbines, mais comme la loi n’a pas été abrogée, et comme la France vient d’être condamnée à payer une amende de 500 millions pour retard dans la construction de « renouvelables » et non pas de nucléaires, il est à parier que le démembrement n’a pas encore dit son dernier mot

Observez ensuite comment les démembristes de la Nation et du Genre (sexuel et humain) continuent à travailler main dans la main avec ces djihadistes qui durcissent leur position sur le port des vêtements affiliés et aussi sur la diabolisation d’Israël présenté comme tueur d’enfants nécessitant les boycotts divers et les attaques incessantes dans les quartiers pour en faire de plus en plus des endroits « judenrein ». L’intérêt des premiers est de se servir des seconds pour justifier le démembrement des frontières et des coutumes libératrices issues des années 60 posant qu’une femme n’a pas à justifier son désir d’être seyante, et donc de le cacher. L’intérêt des seconds est de se servir des premiers comme on l’a vu en Iran et en Algérie dans les années 1980-1990 pour prendre pied dans les institutions au nom de la liberté d’expression, et de la refuser y compris pour leurs propres dissidents au nom de leur propre loi fondamentale jugée supérieure pour beaucoup à la Constitution nationale. Le fait par exemple qu’un supporter dit « marocain » ait osé monter à l’étage d’un supporter belge pour lui arracher son drapeau (alors que le Maroc avait gagné…) EST le symbole par excellence de ce mépris du vainqueur sur le vaincu, le « cri de triomphe » (chers à Conrad Lorenz et Pierre Janet) s’accompagnant de destructions cathartiques.

On pourrait ajouter enfin que nombre d’endroits deviennent même « autochtonerein » (les autochtones, mais aussi les immigrés ayant choisi de vivre dans la culture française faisant leurs valises pour éviter le cercueil des attaques permanentes au couteau), le tout donc dans le cadre de ce néonazisme ambiant qui applique à la lettre la manipulation génitale avec la pression « trans » empêchant aujourd’hui ne serait-ce que d’en discuter, la manipulation hygiéniste par l’injection de substances aux effets inconnus sinon par les effets secondaires désormais innombrables (puisque seulement 10 % sont saisissables), enfin la manipulation sectaire se déployant désormais partout, jusqu’au climat confondu avec la nécessaire lutte contre la pollution, les gaspillages énergétiques et la prolifération des déchets, alors que les observations, et non pas les estimations, montrent d’une part que le réchauffement s’avère bénéfique pour la végétation, et la vie humaine en général (« la » bio-diversité comme concept complexe en réalité) et que d’autre part par exemple la « banquise arctique se reconstitue » montrant par là comme l’avait déjà formulé le regretté Marcel Leroux que le climat change toujours et que parler de « changement climatique » est un pléonasme.

Au final, il semble bien que le terme de démembriste convient bien mieux pour qualifier tous ceux qui veulent démembrer le corps, la culture, l’économie, la politique, en un mot la Nation et l’universalité qui la génère en ce sens où il existe des conditions objectives permettant de la développer, un fond commun que la diversité humaine et ethnique peut s’approprier pour créer un mieux être à la fois individuel et collectif le tout de façon cependant singulière ou la néo-modernité.




La corruption détruit la science, la médecine, le journalisme, la politique et menace la démocratie

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle une personne employée par un organisme public ou privé possède, à titre privé, des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont elle s’acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées par cet organisme ».

(Service central de prévention de la corruption, Rapport 2004)

Depuis trente ans la mondialisation a permis l’émergence de très grandes entreprises mondiales qui utilisent leur puissance financière considérable pour créer des liens financiers et extra financiers avec les scientifiques, les fonctionnaires et les politiques pour favoriser leurs intérêts. Cette corruption croissante atteint un tel degré, et dans tant de domaines qu’elle menace la science, la médecine, l’information et la possibilité de s’exprimer et ainsi la démocratie.

Dans cette tribune, nous décrirons quelques dégâts de la corruption sur la science et la médecine, car la liste en est longue…

La corruption de la science menace les progrès de la connaissance

Les liens d’intérêts financiers entre les chercheurs, médecins et industrie sont extrêmement fréquents dans la recherche biomédicale. Les essais cliniques sont majoritairement initiés et financés par l’industrie et consistent principalement en des études pilotes privilégiant l’innovation plutôt que les études comparatives des médicaments nouveaux aux médicaments anciens qui ont prouvé leur efficacité1.

Il existe une hiérarchie des rétributions selon l’utilité des intervenants : quelques centaines d’euros pour un médecin, quelques milliers pour un investigateur qui inclue des malades dans un essai thérapeutique, quelques dizaines ou centaines de milliers pour le promoteur d’un essai important ou un leader d’opinion.

En France, un médecin peut être à la fois : chef de service hospitalier, professeur des universités et donc enseignant, consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique, membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament, interviewé par les médias sur les avantages et inconvénients d’un médicament en oubliant de préciser ses liens avec la firme qui le commercialise (acte contraire à la loi transparence-santé de 2011, mais que le conseil de l’ordre des médecins, qui en est légalement, chargé ne poursuit que très exceptionnellement.)2

Ce cumul des fonctions, caricature des conflits d’intérêts est extrêmement rentable. Des sommes de 10 000 euros par mois ne sont pas exceptionnelles et l’Inspection Générale des Affaires Sociales a révélé qu’un leader d’opinion peut toucher plus de 600 000 euros pour un seul contrat de consultant, bien plus que son traitement annuel d’hospitalo-universitaire pendant 5 ans !

Selon les recherches effectuées par l’AFP sur Euros for Docs, près de 195 000 euros ont été déclarés par des industriels à la Pr Karine Lacombe, ce qu’elle a généralement omis de mentionner lors de ses prises de parole concernant les médicaments sur les plateaux TV alors que la loi transparence santé l’exige.

France Soir a établi un top 13 des « revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique » à des médecins3 en vue :

Pr François Raffi4 de Nantes aurait touché 541 729 €, dont 52 812 € de Gilead.

Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291 741 €, dont 48 006 € de Gilead et 64 493 € d’Abbvie.

Le Pr Jean Michel Molina co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses, journal officiel de la SPILF, sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. 184 034 €, dont 26 950 € de Gilead et 22 864 € d’Abbvie.

Le Pr Gilbert Deray, néphrologue très présent sur les plateaux télé 160.649 €.

Le Pr Jean-Paul Stahl, de Grenoble. 100 358 €, dont 4 552 € d’Abbvie. À noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI et que Jean-Paul Stahl, rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses a comparé le Plaquénil au papier toilette.

Le Pr Christian Chidiac, président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine aurait touché 90 741 €, dont 16 563 € de Gilead.

Le Pr Bruno Hoen, de l’Institut Pasteur : 82 610 €, dont 52 012 € de Gilead. Qui a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

Le Pr Pierre Tattevin, de Rennes, président de la SPILF : 79 956 €, dont 15 028 € de Gilead. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68 435 €, dont 4 776 € de Gilead et 9 642 € d’Abbvie. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63 873 €, dont 15 054 € de Gilead.

Pour la seule année 2018, Transparence CHU a montré5 que la base Transparence Santé liste plus de 2,5 millions de déclarations des entreprises représentant près de 1,36 milliard d’euros qui irriguent le système de santé français.

Aux USA, les sommes sont plus importantes et la psychiatrie est l’une des spécialités les plus corrompues. Ainsi entre 2000 et 2007, le Dr Biederman, psychiatre, a reçu au moins 1,6 million de dollars pour promouvoir l’utilisation de médicaments antipsychotiques pour les enfants, pour lesquels ils n’avaient pas été approuvés.

Deux de ses collègues ont reçu des montants similaires. Le Dr Alan F. Schatzberg, président du département de psychiatrie de Stanford et président de l’American Psychiatric Association contrôlait plus de 6 millions de dollars d’actions dans Corcept Therapeutics, une société qu’il a cofondée et qui teste la mifépristone comme traitement de la dépression psychotique, tout en étant le chercheur principal bénéficiaire d’une subvention de l’Institut national de la santé mentale qui comprenait des recherches sur la mifépristone pour cette utilisation et co-auteur de trois articles sur le sujet vantant les mérites de médicament abortif (RU-486).

Marianne a révélé6 que lors de la crise covid :

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

De tous les membres du Conseil scientifique, c’est Yazdan Yazdanpanah, qui a touché 134 684 euros, suivi de Denis Malvy et Bruno Lina7.

Pour le médecin très lié aux labos les avantages ne s’arrêtent pas à l’argent, aux flatteries et aux beaux voyages et hôtels payés. Il bénéficie aussi habituellement d’une amplification de sa renommée par le réseau de communication rodé des labos, d’une aide à sa carrière académique, et d’une capacité accrue à obtenir des fonds de recherche. Les firmes assurent aux « leaders d’opinion » qu’elles choisissent, la reconnaissance professionnelle grâce à leur puissante logistique événementielle (congrès, symposiums, colloques, agences de presse), l’appartenance à un groupe « reconnu », l’acceptation des communications en congrès et des articles dans les grandes revues…

Ces conflits d’intérêts non financiers, plus difficilement mesurables, sont tout aussi responsables que les conflits financiers, en termes de dommages systémiques qu’ils causent à la science et ne paraissent pas correctement pris en compte en tant que risques dans le cadre de la recherche universitaire.

Les chercheurs ayant des liens d’intérêts avec l’entreprise qui fabrique le produit étudié sont plus susceptibles d’arriver à des conclusions positives, que ce soit par le financement préférentiel des projets susceptibles de réussir, par la conceptionbiaisée de l’étude, par la minoration ou la suppression de résultats négatifs, ou d’une interprétation tendancieuse des résultats. La signature initiale d’un contrat limitant la liberté de publier du contractant en est le moyen le plus caché et le plus efficace du contrôle de la firme sur le consultant.

Toutes les études comparant les résultats présentés par des auteurs liés aux firmes et ceux publiés par des auteurs indépendants démontrent que les premiers favorisent les produits ou appareils que produisent leurs sponsors. Le phénomène bien connu pour le tabac8, affecte tous les domaines de la médecine : traitement des cancers9, du glaucome10, le bronzage11, du diabète12, de l’hypertension, de l’hypercholestérolémie, des coronaropathies…, tous ceux où un candidat traitement pourrait ouvrir un marché prometteur.

Ces liens d’intérêts expliquent pourquoi la majorité des résultats de recherche publiés sont faux13 exagèrent l’utilité des nouveaux médicaments et dissimulent leurs toxicités.

Des auteurs du réseau Cochrane14 ont analysé des essais cliniques inclus dans des méta-analyses et prouvé que les essais cliniques financés par les firmes sont cinq fois plus favorables aux médicaments testés que ceux financés par des organismes indépendants des firmes.

Voir aussi le livre du Professeur Goetsche, un des fondateurs du réseau Cochrane :

Et celui du PR Even :

Les sociétés savantes corrompues par l’industrie lui servent de porte-parole, voire de bras armé.

Aujourd’hui, beaucoup de sociétés autrefois savantes ne vivent plus des cotisations de leurs membres, mais essentiellement de la générosité des entreprises de leur spécialité. Les sommes allouées peuvent être considérables.

Aux États-Unis, la transparence plus grande permet de mieux les connaître15 16. Ainsi l’American Society of Clinical Oncology a bénéficié de 54 millions de dollars et l’American College of Cardiology, 21 millions de dollars. Des paiements importants, regroupant des frais de conseil, des rémunérations pour prise de parole, des redevances d’hospitalité ont également été versés aux dirigeants de la North American Spine Society pour 9,5 millions de dollars et de l’Orthopedic Trauma Association pour 4,7 millions.

En France le site transparence santé gouv, de consultation très difficile, ne permet pas d’obtenir le montant précis des sommes allouées aux sociétés savantes, car leur montant est le plus souvent affublé de la mention « non renseigné ».

L’exemple de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), qui a porté plainte contre le professeur Raoult est démonstratif.

D’après son site cette société regrouperait 500 membres actifs dont le montant de la cotisation s’élève à 100 euros soit 50 000 euros annuels de ressources indépendantes des firmes. Elle en reçoit plus de 20 fois plus de l’industrie (Dont 800 000 euros de Gilead d’après M Wonner17 et plus 100 000 annuels de Pfizer).

L’application du proverbe « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es » permet de supposer que cette société aurait agi contre Didier Raoult comme le bras armé de ses sponsors et en l’occurrence de Gilead fabricant du Remdesivir. Car Gilead voulait empêcher l’utilisation de tout traitement ancien et bon marché tel que la chloroquine pour imposer son poulain Remdesivir qui lui a rapporté près de 2 milliards de dollars lors du seul 3trimestre 2021, alors qu’il est fortement déconseillé par l’OMS et que son l’utilisation sans consentement éclairé fait actuellement l’objet de plusieurs plaintes pénales aux USA.18

La plupart des autres sociétés savantes françaises dont nous avons analysé le financement se sont révélées extrêmement dépendantes de l’industrie qui représente leur principale source de financement. Lorsqu’elles traitent d’un produit rentable pour leurs partenaires industriels, les recommandations thérapeutiques qu’elles émettent reproduisent trop souvent la propagande des services de communication de ceux-ci sans grand égard pour les données scientifiques réelles.

La corruption des revues scientifiques et des médias les transforme en outils de propagande

Depuis l’arrivée d’Internet, les revues médicales jadis prestigieuses ont perdu un grand nombre d’abonnés et sont également devenues extrêmement dépendantes de l’industrie pharmaceutique qui les maintient en vie par les publicités de médicaments et des numéros spéciaux qu’elle leur commande pour vanter leurs produits.

Marcia Angell, l’ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, a fait publiquement part de son écœurement19 :

« Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »

Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet, a déclaré :

« Un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses. »

Dr John Ioannidis avait précédemment regretté20 :

« Quelque chose est pourri dans l’état de la recherche biomédicale. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine le savent à un certain niveau. Nous applaudissons les présentations de nos collègues lors de conférences, en espérant qu’ils nous feront preuve de la même courtoisie, mais nous savons dans notre cœur que la majorité, voire la grande majorité de nos affirmations en matière de recherche sont fausses. »

En Allemagne, la corruption des revues financées par l’industrie a été démontrée par Annette Becker, de l’université de Marburg en Allemagne, et ses collaborateurs après analyse des recommandations de prescription faites par onze revues allemandes dédiées à la Formation Médicale Continue. Les auteurs concluent que les recommandations visant à l’utilisation ou non d’un médicament dépendent de la source de financement des revues.

En France, en 2004 les firmes dépensaient en promotion 25 000 euros par an et par médecin d’après le rapport de l’IGAS. Elles consacraient plus d’un milliard d’euros par an aux visites médicales et 120 millions aux congrès.

Une étude du LEM21 estime qu’un euro supplémentaire investi dans la promotion des ventes auprès de l’ensemble des médecins libéraux d’une région pourrait rapporter un peu plus de 5,15 euros de ventes. L’effet est plus marqué pour les généralistes (1 euro supplémentaire rapportant 6,41 euros).

En outre, les laboratoires qui accordent les paiements les plus élevés (supérieurs au troisième quartile des paiements dans une région), augmentent significativement les montants de leurs ventes : +8 % des ventes grâce à la promotion auprès des salariés, +22 % grâce à celle auprès des spécialistes libéraux, par rapport à des laboratoires qui effectueraient une promotion de faible ampleur.

Pierre Frouard co-auteur d’une étude de l’Université Rennes 1 sur les prescriptions des médecins et leurs liens avec l’industrie rappelle que :

« Si ça n’était pas efficace, les firmes ne mettraient pas autant d’argent dans le lobbying ».

La formation continue des médecins, rendue obligatoire par la loi, est presque uniquement prise en charge par l’industrie pharmaceutique. Les médecins qui participent à ces sessions n’ont pas la possibilité d’entendre tous les points de vue, lors d’une formation supposée être libre de l’influence de l’industrie22. Ces formations réalisées, ou au moins sponsorisées par un laboratoire donnent droit à des points pour valider la formation continue obligatoire. Se faire acheter est devenu une obligation légale !

La corruption des agences sanitaires et des ministères menace la sécurité sanitaire de la population

L’ancien directeur de directeur de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits alimentaires en Chine, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre, a été exécuté le 10 juillet 2007 pour corruption. Il avait été reconnu coupable d’avoir touché 6,4 millions de yuans (620 000 euros) de pots-de-vin d’entreprises pharmaceutiques.

En 1991, Le Président de SmithKline Beecham, fabricant du vaccin anti-hépatite B, a avoué avoir donné à Francesco de Lorenzo, ministre italien de la Santé, 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a été condamné à plusieurs années de prison ferme. Paolo Cirino Pomicino, ancien ministre du Budget, et le Pr Duilio Poggiolini, membre influent des instances européennes du Médicament, ont été également condamnés dans des affaires similaires.

En 2011 un rapport de l’IGAS concluait :

« L’Afssaps, agence de sécurité sanitaire, se trouve à l’heure actuelle structurellement et culturellement dans une situation de conflit d’intérêt. ». 

Malgré quelques minimes efforts récents des agences pour améliorer leur transparence ou lutter contre les conflits d’intérêts, ceux-ci règnent toujours en maîtres. 

Les procédures d’AMM23 facilitent les manipulations. Dans les pays démocratiques, les débats en justice sont publics et contradictoires. « À charge et à décharge ».

À l’inverse, les jugements actuels d’AMM sont secrets (ni le dossier d’AMM ni les débats ne sont publiés) et instruits uniquement par une partie (le laboratoire) dont personne ne remet les dires en doute. Dans tous les pays démocratiques, les juges sont payés par l’état et ne doivent en aucun cas avoir de lien quelconque avec l’une de parties qui se présentent devant eux « on ne peut pas être juge et partie ».

Dans la commission d’AMM, presque aucun expert n’est indépendant des laboratoires. Beaucoup en vivent et parfois très largement. Comment s’étonner alors de la facilité avec laquelle les médicaments soumis à la commission d’AMM sont déclarés « novateurs », « avec une balance efficacité/risque très positive » dont récemment les pseudo vaccins anti-covid pourtant manifestement incapables de prévenir d’attraper et de transmettre la maladie ni d’éviter les formes graves, comme le montre l’évolution de la mortalité covid publiée par l’OMS.

L’indépendance est également exceptionnelle dans la commission de fixation des prix et dans celle fixant le taux de remboursement.

Il en est de même pour la plupart de membres chargés de la pharmacovigilance dont la société scientifique est largement sponsorisée par l’industrie. Ces conflits d’intérêts expliquent en très grande partie les « incompréhensibles » défaillances du système de pharmacovigilance relevées par l’IGAS dans le scandale du Médiator.

L’AFSSAPS, agence chargée de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) aux médicaments et l’agence européenne (l’EMA) sont financées dans leur quasi-totalité par les firmes pharmaceutiques. Ceci est dénoncé par la commission d’enquête du Sénat sur le médicament, comme par la Cour des Comptes, qui use de la litote : « le mode de financement retenu n’est pas de nature à assurer l’indépendance de l’agence ».

Bernard Bégaud constate :

« C’est compliqué de considérer de façon très neutre une molécule alors que fondamentalement le choix aura une incidence (…) pas neutre sur quelqu’un qui, quelque part est un ami »

et conclut :

« il ne devrait pas du tout être possible, quand on a travaillé dans un labo, d’aller dans une administration publique tout particulièrement dans une agence d’évaluation. »

Quand la science, certains médecins, les revues médicales, les agences sanitaires et l’OMS sont corrompus, c’est la santé de l’humanité toute entière qui est menacée.





La radiotélévision suisse RTS parle pour la première fois des dommages causés par les vaccins ?!

[Source : Kla.tv]

Le lundi 14 novembre 2022, a eu lieu en Suisse une conférence de presse qui devait être le point de départ d’un bilan de ce qui s’est passé lors de la crise du Covid.
L’avocat Philipp Kruse a annoncé que lui et ses collaborateurs juridiques avaient déposé le 14 juillet 2022 une plainte pénale de 300 pages contre Swissmedic, l’autorité suisse d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques, et contre cinq médecins vaccinateurs. Cette plainte pénale a été présentée au public lors de la conférence de presse. A cette occasion, des victimes de la vaccination ont fait part de leurs souffrances et des experts internationaux ont évoqué les problèmes et questions en suspens concernant la « vaccination ».

Le soir du 14 novembre, même la radiotélévision suisse RTS a rendu compte de la conférence de presse de manière étonnamment objective dans l’édition principale du journal télévisé. Les personnes concernées et les avocats qui les représentaient ont pu s’exprimer en détail à la télévision suisse, sans que rien ne soit immédiatement objecté à leurs déclarations.
Thi Mai-Trang Jost est une victime de la vaccination et elle est représentée par la plainte pénale. Elle est aujourd’hui en fauteuil roulant et se plaint de fortes conséquences qu’elle attribue à la « vaccination » : « Avant, j’étais vivante, je pouvais marcher, peindre. Aujourd’hui, j’ai besoin d’aide. » Elle ne peut plus marcher ni se tenir debout correctement, ses articulations sont enflées et tout son corps lui fait mal. Elle souhaite maintenant sensibiliser le public aux effets secondaires des vaccins et le réveiller.
Concernant la plainte pénale, Mme Jost déclare que son objectif est que Swissmedic assume sa responsabilité. Elle reproche à l’autorité d’avoir sciemment mis des personnes dans cette situation.

Au journal télévisé, on pose alors à Daniel Theis, rédacteur scientifique de la RTS, la question légitime de savoir ce que la vaccination a apporté et si les avantages justifient les effets secondaires. Il a répondu que les données avaient montré que la vaccination Covid était la solution pour sortir de la crise, mais qu’il manquait des données pour tirer d’autres conclusions, notamment sur l’utilité des rappels pour les plus jeunes. Au vu des centaines de milliers de déclarations de dommages liés à la vaccination dans le monde, cette réponse semble quelque peu étrange.
On peut également se demander pourquoi la RTS n’a pas posé bien plus tôt de telles questions critiques au Conseil fédéral suisse et à ses offices compétents, ainsi qu’à la Task Force Covid-19. Au lieu de cela, la RTS a toujours été, avec la plupart des médias de masse, le porte-parole de la politique du Covid avec ses mesures disproportionnées et sa propagande en faveur de la vaccination. On attend avec impatience de voir comment le paysage médiatique va évoluer et se résoudre à s’excuser auprès de la population pour les dommages causés.

Le lien suivant vous permet de visionner la conférence de presse d’environ deux heures dans son intégralité
https://www.youtube.com/watch?v=AJCGCe8bkis

Et le lien suivant permet de télécharger la plainte pénale complète et d’autres documents à ce sujet :
https://plaintecorona.ch/ [dont https://plaintecorona.ch/plainte-penale/]

de brm.

Sources / Liens :

Dokumente rund um die Strafanzeige gegen Swissmedic
https://coronaanzeige.ch/strafanzeige/

Medienkonferenz: Strafanzeige gegen Swissmedic
https://www.youtube.com/watch?v=AJCGCe8bkis

Tagesschau des Schweizer Fernsehens SRF vom 14.11.2022
https://www.srf.ch/news/schweiz/folgen-der-covid-impfung-darum-geht-es-bei-der-strafanzeige-gegen-swissmedic

Schweizer Hausarzt: „Das hat es in der Geschichte der Medizin noch nie gegeben“
https://www.jungfrauzeitung.ch/artikel/204606/

Rechtsanwalt Kruse fordert Strafverfahren gegen Swissmedic
https://transition-news.org/medienkonferenz-in-zurich-prasentation-der-strafanzeige-gegen-swissmedic

Brisant: Das Schweizer Fernsehen berichtet erstmals offen über Impfschäden!
https://www.legitim.ch/post/brisant-das-schweizer-fernsehen-berichtet-erstmals-offen-%C3%BCber-impfsch%C3%A4den

Swissmedic könnte ein Fall für die Staatsanwaltschaft werden
https://transition-news.org/david-steigt-gegen-goliath-in-den-ring-16105




Le prix élevé de l’énergie pourrait tuer plus d’Européens que les combats en Ukraine

[Source : investigaction.net]

Par MARC VANDEPITTE

C’est gênant : les sanctions économiques résultant de l’invasion de l’Ukraine touchent davantage l’Europe que la Russie. Or, une étude récente de The Economist montre qu’en raison du prix élevé de l’énergie, le nombre de décès supplémentaires en Europe au cours de l’hiver prochain pourrait dépasser le nombre de soldats tués au combat jusqu’à présent en Ukraine. De quoi réfléchir.


Avant la guerre, la Russie fournissait environ 40 % de la consommation totale de gaz de l’Union européenne. En réaction à la guerre et pour réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe, l’Ukraine et la Pologne ont coupé certains pipelines acheminant du gaz de la Russie vers l’Europe occidentale.

Les pays, tels que la Finlandela Bulgarie et la Pologne, qui n’étaient pas disposés à payer leur gaz en roubles ont été déconnectés par la Russie. En outre, les opérations nécessaires pour maintenir l’important gazoduc Nord Stream I à pleine capacité ont également été compromises.

La forte réduction de l’offre de gaz, qui ne peut pour l’instant être entièrement compensée par d’autres importations, a fait grimper en flèche les prix du gaz et, indirectement, ceux de l’électricité en Europe.

Entre-temps, en raison de l’automne très doux et du fait que l’Europe a stocké de grandes quantités de gaz, les prix du marché ont chuté par rapport au pic de l’été. Malgré tout, le prix moyen du gaz aujourd’hui est presque deux fois et demie supérieur à celui de la période 2000-2019. Pour l’électricité, c’est presque le double.

Et maintenant, l’hiver arrive à grands pas. C’est un phénomène bien connu : à cause du froid, plus de personnes meurent en hiver qu’en été. En Europe et aux États-Unis, cela représente environ 20 % de plus en moyenne.

Dans le passé, les prix de l’énergie n’avaient pas ou peu d’impact sur cette surmortalité, car les fluctuations étaient très faibles. Mais aujourd’hui, les augmentations de coûts sont remarquablement importantes, si bien que l’on s’attend à un impact beaucoup plus grand.

Pour calculer cet impact, The Economist a développé un modèle statistique. Outre le prix de l’énergie, trois autres facteurs sont à l’origine du nombre de décès supplémentaires : le plus important est la rigueur de l’hiver, à laquelle s’ajoutent la gravité de la saison de la grippe (qui est en partie déterminée par le froid) et, enfin, l’allocation que les gouvernements accordent aux familles pour absorber la hausse des prix.

Les prix élevés de l’énergie peuvent exacerber l’effet des basses températures sur les décès s’ils découragent les gens d’utiliser le chauffage et augmentent ainsi leur exposition au froid. Dans une large mesure, il en va de même pour le soutien apporté par les gouvernements aux ménages pour faire face au choc énergétique.

Selon l’étude de The Economist, la « conclusion difficile » est que l’impact « se révélera très puissant » et que le nombre de morts « pourrait être supérieur au nombre de soldats morts au combat jusqu’à présent en Ukraine. »

Si les prix de l’énergie restent à leur niveau actuel, environ 147.000 personnes de plus mourraient en Europe par rapport à un hiver où les prix seraient « normaux ». Cette projection vaut pour des températures hivernales normales. Avec des températures plus douces, en supposant l’hiver le plus chaud des 20 dernières années pour chaque pays, ce chiffre de surmortalité supplémentaire tombe à 79.000. Avec un hiver rigoureux, soit l’hiver le plus froid enregistré depuis 2000 pour chaque pays, le chiffre passe à 185.000 décès.

On estime qu’environ 25.000 à 30.000 militaires sont morts dans la guerre des deux côtés et que 6.500 autres civils ukrainiens sont morts. Au total, c’est donc moins que dans le meilleur scénario du modèle de The Economist.

L’hebdomadaire note que l’effet peut varier considérablement d’un pays à l’autre. Dans les pays qui ont fixé des plafonds sur les prix maximums ou une facture maximum, il n’y aura pratiquement pas de décès supplémentaires. Le taux de mortalité pourra même baisser. C’est le cas de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne et de l’Autriche, entre autres.

Des décès beaucoup plus importants sont prévus dans les pays où le soutien gouvernemental est (pour l’instant) faible, comme l’Italie, l’Estonie et la Finlande. The Economist ne mentionne pas explicitement la Belgique. En matière de soutien gouvernemental, notre pays se situe quelque part entre les deux extrêmes.

À long terme, les sanctions contre Poutine affaibliront très certainement l’économie russe. Mais jusqu’à présent, ce n’est pas du tout le cas. Les recettes attendues des exportations énergétiques russes cette année seront supérieures d’un tiers à celles de l’année dernière.

Ce sont principalement les pays européens qui se tirent une balle dans le pied avec ces sanctions. Des données récentes montrent que le taux d’activité (indicateur d’activité courante) de la Russie est plus élevé que dans les autres grands pays européens.

En raison des prix élevés de l’énergie, de nombreuses entreprises pourraient être amenées à fermer leurs portes ou à se délocaliser vers d’autres régions où les coûts énergétiques sont moins élevés. En outre, pour lutter contre l’inflation, elle-même principalement due aux prix élevés de l’énergie, nous nous dirigeons presque certainement vers une véritable récession en Europe.

Ainsi, outre l’autoflagellation économique, le bilan des vies humaines en Europe sera particulièrement lourd. Il est maintenant temps de réfléchir sérieusement au sens, ou plutôt au non-sens, des sanctions économiques.

Source originale: De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par GL pour Investig’Action




Flambée de cancers sous pseudovax : conseils aux naïfs tentés par un nième booster

Par Dr Nicole Delépine

Si répéter est la base de l’enseignement, il est bien une technique que possèdent les gouvernants du Nouvel Ordre Mondial (et donc les nôtres), celui de ressasser encore et encore une propagande contraire aux faits avérés pour conduire les administrés à obéir et à se faire injecter ce poison inefficace et dangereux alors qu’elle est démentie par des milliers d’articles internationaux.

Il convient de répéter aux menteurs compulsifs (et grassement payés ?) des plateaux télé :

Non, le masque ne protège pas de ce virus contrairement aux dires et supplications de la ministre.1

Non, le pseudovax n’est pas un vaccin, malgré les changements de définition du Petit Robert et cette injection encore expérimentale en AMM provisoire ne protège ni des contaminations ni des formes graves sinon il n’y aurait pas plus de décès2 liés, reconnus par les agences de santé internationales, chez les vax que chez les non-vax. Les appels internationaux à stopper le désastre sont nombreux.3

REFUSEZ LE BOOSTER À CEUX QUE VOUS AIMEZ

Si vous aimez vos proches injectés (par confiance mal placée aux médias menteurs, ou par nécessité vitale pour vivre), protégez-les du booster proposé, car les effets s’accumulent avec les doses successives, et surtout le contenu de ces nouveaux pseudovax paraît de plus en plus riche en substances toxiques. Les premières doses contenaient beaucoup de placebos, mais les suivantes sont de plus en plus riches en ARNm et en graphène, dont une multiplication des complications que chacun peut constater dans son entourage s’il ne se voile pas la face.

Comme clinicienne, je veux attirer votre attention sur les flambées de cancer qui désolent les cancérologues pourtant taiseux.

En octobre dernier 2022, une étude suédoise a révélé que la protéine de pointe associée à la maladie COVID-19 et ses vaccins expérimentaux pénètre dans le noyau des cellules et interfère de manière significative avec les fonctions de réparation des dommages à l’ADN, compromettant l’immunité adaptative d’une personne et encourageant peut-être la formation de cellules cancéreuses.

En mars 2021, le Dr Ryan Cole a signalé une « hausse » massive de diverses maladies auto-immunes et cancers chez les patients vaccinés contre la COVID.

« Depuis le 1er janvier 2021, en laboratoire, je constate une multiplication par 20 des cancers de l’endomètre par rapport à ce que je vois sur une base annuelle ». En ce qui concerne l’immunité adaptative globale, Cole décrit : « Après le vaccin, ce que nous voyons est une baisse de vos cellules T tueuses » qui « gardent tous les autres virus sous contrôle », laissant le patient vulnérable à une variété de maladies.

En janvier 2022 trois militaires décorés de haut rang, médecins et responsables de la santé publique aux USA, ont déclaré sous serment qu’à la suite de l’adoption du vaccin COVID dans l’armée américaine ils avaient constaté une augmentation des cancers de 296 %.4

Un post d’alexandra pour sensibiliser les humains au risque de cancer après injection anticovid5

« Je remarque que l’humain comprend mieux sur l’animal que sur lui-même. Alors je vous raconte l’histoire de Kimani, le petit gorille, né dans un zoo à Calgary. Il est né le 9 mars 2016 d’une mère Kioja, âgée de 15 ans (primipare) et d’un père illustre Kakinga, connu comme le “gentle giant” (le gentil géant), mort à 37 ans d’une déchirure dans l’aorte. Bénéficiant du nec plus ultra du traitement de l’humanité, le jeune Kimani âgé de 6 ans a été injecté début avril 2022 avec les premières doses anti-COVID19 disponibles au zoo. En moins de 2 mois, l’état de santé de Kimani s’est profondément dégradé. Il est dans un état critique, et seuls les soins palliatifs sont désormais envisagés. Il a été diagnostiqué d’un cancer du foie… Cancer pédiatrique du foie ». 6

Ces cancers foudroyants que médecins et vétérinaires n’essaient même pas de traiter, nous les appelons entre cancérologues les TURBO CANCERS. Merci d’en parler autour de vous, car il nous faut trouver un moyen pour les prendre en charge, mais aussi pour en limiter l’incidence, ce qui revient probablement à la sagesse de la déclaration du médecin en chef Dr @LeibowitzRaya : NE PLUS SE FAIRE INJECTER

Les témoignages se multiplient par mail, téléphone, rencontre. Tel un voisin bien portant de 83 ans injecté qui meurt en deux mois d’un cancer du pancréas, cancer au premier rang des récits pris au hasard, peut-être parce que ce cancer est particulièrement difficile à traiter et rapidement mortel.

Un des autres cancers les plus rapportés dans nos contacts récents est le lymphome chez de jeunes adultes…

Et tous ces articles qui fusent et disparaissent rapidement via la censure7.

« En tant qu’oncologue, je vois des personnes atteintes d’un cancer stable [qui a] progressé rapidement après avoir été forcées de recevoir un rappel ». Et suit une lettre du Dr Angus Dalgleish, professeur d’oncologie à l’Université St George de Londres, au Dr Kamran Abbasi, rédacteur en chef du BMJ.

Il écrit à l’appui de l’appel d’un collègue au Dr Abbasi pour que le BMJ fasse du consentement éclairé valide pour la vaccination Covid un sujet prioritaire.

« Cher Kamran Abbasi,

Covid n’a plus besoin d’un programme de vaccination étant donné que l’âge moyen de décès de Covid au Royaume-Uni est de 82 ans et de toutes les autres causes est de 81 ans et en baisse.

Le lien avec les caillots, la myocardite, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux est maintenant bien accepté, tout comme le lien avec la myélite et la neuropathie. (Nous avons prédit ces effets secondaires dans notre article de juin 2020 Sorensenet al. 2020, l’analyse de l’explosion ayant révélé 79 % d’homologies avec les épitopes humains, en particulier PF4 et la myéline.)

Cependant, il y a maintenant une autre raison d’arrêter tous les programmes de vaccination. En tant qu’oncologue praticien, je vois des personnes atteintes d’une maladie stable progresser rapidement après avoir été forcées de prendre un rappel, généralement pour pouvoir voyager.

Même au sein de mes contacts personnels, je vois une maladie à base de cellules B après les rappels. Ils décrivent être nettement malades quelques jours à quelques semaines après le rappel — une leucémie en développement, deux collègues de travail lymphome non hodgkinien et un vieil ami qui a eu l’impression d’avoir eu le Covid long depuis qu’il a reçu son rappel et qui, après avoir eu une douleur osseuse intense, a été diagnostiqué comme ayant de multiples métastases d’une maladie rare des cellules B.

J’ai suffisamment d’expérience pour savoir que ce ne sont pas les anecdotes fortuites que beaucoup suggèrent, d’autant plus que le même schéma est observé en Allemagne, en Australie et aux États-Unis.

Les rapports d’immunosuppression innée après ARNm pendant plusieurs semaines conviendraient, car tous ces patients à ce jour ont un mélanome ou des cancers à base de cellules B, qui sont très sensibles au contrôle immunitaire — et c’est avant les rapports de suppression du gène suppresseur par ARNm dans les expériences de laboratoire.

Cela doit être diffusé et débattu immédiatement ».

Angus Dalgleish Professeur d’oncologie à St George’s, Université de Londres.

Quant aux mécanismes ils sont débattus par les chercheurs8, mais l’urgence pour chacun d’entre nous est de résister à l’injection poison dont les effets toxiques ne sont plus à démontrer.

https://twitter.com/JosefSa39957439
La relation possible avec les cancers du sang et les vaccins COVID-19 et les mécanismes scientifiques avérés qui peuvent l’expliquer… Mieux que quiconque, les scientifiques qui travaillent sur l’immunologie/pathologie peuvent l’expliquer et montrer comment la hausse des cancers depuis 2021 est désormais de 9-sigma…
Le cancer est à une hausse de 9 sigma. Les chiffres sont plus que clairs à ce sujet.
Le cancer est un navire difficile à tourner, lent à se déplacer 1-sigma. C’est un virage difficile pour le cancer, ce qui signifie que quelque chose est devant nous. Et le CDC a suffisamment paniqué à ce sujet pour risquer une fraude pour le dissimuler.


L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels.

« Les dépistages différés n’ont pas produit cela. Nous voyons des cancers rares/bizarres et des augmentations hors saison. Les dépistages différés ne déclenchent pas une augmentation des cancers en une seule semaine. Il s’agit d’une intervention spécifique, intense et inédite » selon THE Random Dude ☀ @EthicalSkeptic sur twitter9

Et si vous n’y croyez toujours pas, pensez à ce voisin dont le cancer a flambé et lisez l’article suivant 10

Par exemple on comprend pourquoi les injections suivant la première sont plus toxiques :

« Lorsqu’il y a une stimulation du système immunitaire, la microglie ramifiée passe au stade de la microglie amorcée. Les pseudopodes sont rétractés et cela devient une cellule plus arrondie. À l’intérieur de la microglie amorcée, il y a une intense régulation à la hausse de la production de cytokines, de chimiokines et d’excitotoxines — mais elles ne sont pas libérées de la cellule, il peut donc y avoir une réaction immunitaire mineure, mais sinon il n’y a pas beaucoup de signes de réaction. C’est ce qui se passerait avec la première injection de cet injectable qu’ils appellent un “vaccin” », a déclaré le Dr Blaylock.

Il est important de noter que les chimiokines attirent les macrophages, ou globules blancs, vers le cerveau. Un macrophage dans le cerveau ressemble exactement à la microglie et peut également subir un amorçage.

« Avec la deuxième stimulation immunitaire, [qui serait la deuxième injection et] qui peut être des mois plus tard, cette microglie amorcée devient complètement activée. Et lorsque cela se produit, il libère tous ces composants toxiques… vous obtenez une microglie activée de manière chronique, [un] état suractivé et il y a une réaction inflammatoire 3 fois plus élevée que celle que vous obtiendriez normalement avec l’activation microgliale. »

Il insiste sur les dangers sur les fœtus et les risques prévisibles à long terme. « Chez le bébé, il y a le même processus qui se produit chez les adultes, l’amorçage et l’activation et une activation microgliale à long terme — par exemple, lors de l’examen de l’autisme adulte, après 40 ans, la microglie était toujours activée. Le Dr Blaylock a averti :

« Je pense que nous allons tout voir [comme conséquence des injections de Covid]. Nous allons assister à une augmentation considérable des troubles du spectre autistique. L’autre trouble dont on ne parle jamais est la schizophrénie. Ce que nous voyons, c’est que si nous stimulons le système immunitaire au cours du troisième trimestre, l’incidence de la schizophrénie augmente d’environ 6 fois. Mais ça n’arrive qu’à l’adolescence donc ça va être long avant qu’on le voie.

“Mais je pense que tout — les malformations augmentent déjà de 300 à 400 %, les fausses couches — nous allons voir des choses que nous n’avons jamais vues auparavant. C’est la tragédie de tout cela.

Que les organisations pédiatriques approuvent les injections de Covid est monstrueux. »

Le Dr Ryan Cole a remarqué qu’il y avait une augmentation considérable des cancers agressifs après le déploiement de l’injection de Covid. Il a également remarqué que les personnes qui avaient des cancers bien contrôlés développaient des cancers incontrôlables et mouraient très rapidement.

De longues publications abordent maintenant ce sujet. L’important en urgence est de stopper ces injections et de les éviter à vos proches en attendant une suppression mondiale.





Nouvelle vague de Covid — Et comment légitimer la suspension des personnels non vaccinés

Par Alain Tortosa

Que se passe-t-il dans les hautes sphères de la dictature ?

Depuis deux ou trois jours, les médias aux ordres ont sorti de la naphtaline les adorateurs de masques, confinements et autres gestes barrières.

Nous (certains) aurions pu croire (par erreur ?) que la plandémie Covid était derrière nous.

Tout le monde est de sortie, aussi bien des membres du gouvernement que ces « gentils médecins compétents et intègres » qui passaient plus de temps sur les plateaux qu’à soigner des malades. En même temps, au regard de leurs affirmations diverses et variées, il est évident que les malades étaient (sont) plus en sécurité que s’ils étaient à leur chevet.

Le discours est à ce point caricatural que je me suis demandé si ces « spécialistes » étaient à nouveau invités ou si les chaînes de désinformation avaient ressorti de vieux enregistrements.

Le discours demeure d’une grande banalité :

« le nombre de cas augmente, il y a en plus l’arrivée de la grippe, le fameux R0 (sorti d’un chapeau) est supérieur à un, etc. ».

Et ce sans compter la rougeole du perroquet ou le cancer de la souris qui circulent dangereusement.

Étant dans un jour faste, je suis allé jeter un œil au site santé-publique France qui nous délivre sa vérité. Pas de quoi fouetter un chat (hmm, j’imagine que cette expression est devenue illégale). Un grand classique : un peu plus de tests, donc un peu plus de positifs comme d’habitude, mais plutôt moins que la prétendue vague d’octobre.

On va tous mourir d’autant plus que l’on « dispose d’un vaccin efficace qui protège des formes graves », bref toutes les raisons de paniquer et de prendre des mesures liberticides si on les écoute.

La grande question est :

Pourquoi maintenant ?

Parmi les hypothèses les moins probables, nous avons :

  • Une tentative pour relancer le marché des injections qui s’est totalement effondré. Veran, détecteur de mensonges, a déclaré que seuls 20 % des injectés étaient à jour de leur poison. Des millions de doses partent à la poubelle et aux USA le prix de la dose de drogue est passé de 20 dollars à une centaine et elle pourrait passer à 400 si le marché ne rebondit pas.
  • Une tentative pour tester si le peuple est assez con pour replonger dans la peur. Il faut dire que les Chinois aident bien avec leurs millions de confinés. Les médias parlent de la Chine non pas pour critiquer la dictature, mais nous montrer la chance que nous avons. Si l’on compare les politiques Covid, la France avec son masque obligatoire et son obligation vaccinale est un paradis et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour s’en plaindre. L’objet serait de savoir s’ils doivent définitivement refermer la page Covid qui ne fait plus assez peur pour permettre d’accélérer la dictature.
  • La proche fin du conflit russo-américain. Ici aussi la partie d’échecs serait terminée. L’OTAN a pu constater la supériorité de la Russie aussi bien en termes de quantité d’armes que de performance. Il n’y a que LCI pour répéter 24 heures sur 24 que l’Ukraine va gagner, que Poutine est foutu et que l’armée russe est aux abois. Disons qu’il ne faut pas qu’ils se trompent d’invité. La vérité serait plus proche d’une destruction totale de l’Ukraine en 24 heures avec des armes uniquement conventionnelles si les Russes le décidaient. Le retour du Covid signerait donc la fin du pantin Zelenski et le début de négociations.
  • La dictature climatique ne serait pas encore totalement au point. Il existe bien des spécimens qui vendent leur maison au bord de mer pour aller habiter plus au nord dans des terres au climat plus continental, et ce « à cause du réchauffement climatique ». Ne riez pas c’est vrai ! Imaginez la psyché et la panique de ces personnes qui pensent moins souffrir de la canicule en s’éloignant de la mer ??!! Ceci pour dire que cela a bien pris chez certains, mais globalement, le Français qui va baisser son chauffage et faire cuire à plus basse température (comme le conseille Veran) le fera parce qu’il n’a pas les moyens de faire face à l’explosion du prix de l’énergie et à une inflation galopante provoquée artificiellement. Les journalistes arriveront peut-être à trouver un ou deux naïfs qui baissent leur chauffage pour sauver la planète et détruire Poutine, mais ils seront plutôt rares. Les Français n’étant pas encore suffisamment chauds pour accepter un passe carbone, le retour du Covid permettrait de les faire patienter avant la grande réinitialisation.

La raison la plus probable ?

Je ne suis pas dans le secret des dieux, pardon dans le secret de Lucifer, mais les soignants non vaccinés sont l’hypothèse la plus probable.

La France est désormais le seul pays d’Europe (et même du monde ?) dans lequel les personnels non vaccinés n’ont pas été réintégrés.

Quand bien même ils ne seraient qu’une dizaine… En effet, plus le temps passe et plus les politiques, journalistes ou médecins de plateaux diminuent le nombre afin de nous prouver que leur retour n’aiderait pas les services qui manquent cruellement de personnels.

Je vous rappelle qu’il n’y a pas une journée sans que des professionnels de santé ne lancent un cri d’alarme en nous indiquant que la situation est aussi inédite que dramatique.

Si nous ajoutons à cela que le fait que le vaccin n’empêche nullement la transmission, information qui est devenue un secret de polichinelle, alors la non-réintégration devient problématique.

Il n’y a qu’un journaliste mentalement déficient pour affirmer chez Pascal Praud :

« Avec mon masque et mes 5 doses efficaces, je ne voudrais pas être soigné par un non-vacciné qui pourrait me contaminer1. »

Vous touchez du doigt le génie de ces gens-là qui vantent jour après jour une injection à ce point efficace que leur vie est menacée par les non-injectés… Je chipote, ce type d’affirmations est quotidien dans les médias sans que cela ne soit de nature à questionnement ou critique.

La plus comique est toujours :

« oui, mais cela protège des formes graves. »

Le gars dont le bras commence à ressembler à une passoire à force de se faire injecter, qui est certain de ne pas faire de forme grave a peur de se retrouver à l’hôpital du fait d’un inconscient non injecté.

Il n’a pas compris la différence au Monopoly entre la case « prison » et la case « simple visite ».

« Si tu vas à l’hôpital et que tu es positif au Covid, cela ne peut qu’être dû au fait que tu es allé voir un non-vacciné, une simple visite, étant donné que tu ne peux PAS faire de forme grave ! »

C’est vrai qu’il existe aussi le mythe des vaccinés qui saturent les hôpitaux, mais ils osent moins la faire maintenant du fait que les vaccinés meurent plus du Covid que l’inverse.

Aussi bien les conscients que les pourritures savent que cette politique de refus de réintégration
ne repose sur aucun critère sanitaire.

Les personnels non vaccinés, soignants, pompiers, etc., sont le symbole
de la désobéissance et de la résistance.

Les gouvernements (et le Malin) n’ont pas peur de contagions liées à un virus,
ils ont peur de la contagion du refus de la dictature.

Les millions (chiffre camouflé au maximum) de Français qui ont résisté au passe vaccinal et à l’injection forcée seront les mêmes à refuser les injonctions dictatoriales pour prétendument sauver la planète.

Le résistant, en l’occurrence le résistant soignant ou pompier doit être cassé, détruit… Il doit servir d’exemple au même titre qu’on laissait pourrir les pendus dans la rue pour bien rappeler aux autres ce qu’il advient quand on quitte la route.

Même si notre Président a eu grand plaisir à dire et répéter qu’il voulait emmerder les Français libres, il demeure relativement difficile d’affirmer publiquement :

« Je ne les réintègre pas, afin de les faire crever, pas pour des raisons sanitaires. »

Comment maintenir cette punition d’autant plus que l’on devient l’exception mondiale ?

La solution est simple (remarquez ma capacité à remplir trois pages pour écrire ce que j’ai mis dans le titre) :

« Il serait irresponsable de réintégrer des soignants non vaccinés alors même
que nous assistons à une montée préoccupante du nombre de Covid. »

(De personnes asymptomatiques testées avec un PCR positif.)

Plus cette « vague » sera forte, et plus le gouvernement pourra s’afficher « fier » d’avoir résisté à la pression et « fier » de laisser crever des soignants pourtant si indispensables dans le pays du tiers monde qu’est devenu la France.

Merci.

Alain Tortosa2.

30 novembre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221130-covid-soignants-danger.pdf





Électrohypersensibilité : un handicap souvent mépris pour un désordre psychiatrique

[Source : maisonsaine.ca]

Par André Fauteux

En bref

  • L’EHS est reconnue comme un handicap et une maladie professionnelle.
  • Un diagnostic médical officiel de l’EHS conduirait-il à davantage ou à moins de traitements psychiatriques ?
  • Le diagnostic psychiatrique résulte d’un manque de reconnaissance médicale.
  • La Suède n’est pas un paradis pour les électrohypersensibles.
  • Absence d’accommodements malgré la reconnaissance du handicap.
  • Contexte historique (de Tesla à Schliephake et Bevington).
  • Lignes directrices EUROPAEM 2016 pour prévenir, diagnostiquer et traiter les bioeffets des CEM.
  • L’avis de l’OMS sur l’EHS n’a pas été mis à jour depuis 2005.
  • Anxiété et dépression : cause ou conséquence de l’exposition aux CEM ?
  • Biomarqueurs de Belpomme et conclusion des Académies nationales des sciences américaines sur les symptômes des diplomates.
Jean Gagnon mesurant les harmoniques entre le câble neutre (de retour) et la mise à la terre.

[Voir aussi :
Dossier 5G et ondes pulsées]

C’est l’automne 2010 et le Québécois Jean Gagnon vient d’être interné contre son gré pendant neuf jours à l’hôpital de Montmagny. « Parlez-moi de vos ondes », demande un juge qui doit décider si Gagnon sera maintenu en observation 21 jours de plus, comme l’a demandé un psychiatre qui a conclu qu’il avait « des délires psychotiques concernant des ondes maléfiques ».

Gagnon s’était présenté volontairement au service des urgences de l’hôpital pour savoir pourquoi il souffrait de douleurs aiguës à la tête et aux jambes. « J’avais l’impression que ma tête était dans un étau. Cela a commencé lorsque je faisais cuire des tomates sur les quatre ronds de ma cuisinière », a expliqué le mécanicien à la retraite dans une interview. 

Lorsque ses symptômes ont commencé, il ne savait rien des champs électromagnétiques (CEM) produits par les technologies électriques filaires et sans fil. C’est après avoir découvert et parlé de leurs effets possibles sur la santé qu’il a été traité comme un malade mental.

« Ils m’ont donné de l’Haldol, de l’Ativan et du Seroquel lorsque je suis entré dans le service psychiatrique, se souvient-il. Heureusement, c’est la seule fois où j’ai accepté de cette médication. Je n’aurais jamais pu prononcer un discours cohérent au tribunal pour assurer ma défense. Après 15 minutes d’audience, le juge a conclu que je n’avais pas de discours délirant et a ordonné ma libération sur-le-champ. J’avais vraiment peur de retourner à l’hôpital. À partir de ce moment-là, j’ai concentré toute mon énergie à comprendre la situation. Aujourd’hui, 12 ans plus tard, j’ai compris que la plus grande source de ce poison est le réseau électrique. »

Gagnon remercie notamment un scientifique de Santé Canada qui lui a recommandé de lire un rapport de la Commission canadienne des droits de la personne intitulé Le point du vue médical sur les sensibilités environnementales, rédigé par Margaret E. Sears, Ph.D., en mai 2007.

Deux médecins spécialistes de l’environnement ont confirmé plus tard que ses années d’exposition aux gaz d’échappement et aux solvants l’avaient rendu d’abord hypersensible aux produits chimiques, puis aux CEM. Son asthme professionnel déclenché par des sensibilités chimiques l’avait amené à cesser de travailler comme mécanicien et à devenir directeur du service après-vente d’une concession d’équipements électriques.

Gagnon a fini par découvrir que sa maison, sa propriété et son quartier sont fortement pollués par les CEM. « Grâce à tous ceux qui s’impliquent dans ce dossier depuis des décennies, mes connaissances ont beaucoup évolué, me permettant de mettre en évidence des sources de CEM insoupçonnées par la majorité des gens. Ces sources sont malheureusement contestées publiquement et juridiquement par les pollueurs qui les génèrent, qu’il s’agisse des fournisseurs d’électricité « sale », notamment les hautes fréquences transitoires et les harmoniques, les courants telluriques parasites et le scintillement des appareils fluorescents et autres appareils numériques, ou des fournisseurs de télécommunications sans fil. Tous refusent d’admettre et de corriger la situation. » (Voici des vidéos qui en témoignent.)

Reconnu comme un handicap et une maladie professionnelle

Et ce, malgré le fait que de plus en plus de personnes se rendent compte que leur bien-être dépend de leur exposition (ou absence d’exposition) aux CEM provenant des technologies avec et sans fil. La plupart se font dire que tout cela est dans leur tête par les professionnels de la santé et leurs connaissances. Et plusieurs ont été internés comme Gagnon par des médecins ignorant l’électrohypersensibilité (EHS) qui a été reconnue mondialement comme un handicap. En 2000, le Conseil nordique des ministres de pays comme la Norvège et la Suède a reconnu l’intolérance électromagnétique comme une maladie professionnelle. Tout en la classant dans la catégorie « Affections dont l’étiologie est attribuée à des facteurs environnementaux – mécanismes non encore compris », il a confirmé que ses « symptômes disparaissent dans des environnements non électriques ».

Jean Gagnon le confirme : « Il ne fait aucun doute qu’après avoir remplacé mon téléphone numérique (DECT) sans fil par un téléphone à fil ainsi que la lampe fluorescente compacte de ma lampe de bureau par des ampoules ordinaires, ma santé s’est améliorée. J’ai également réduit mon exposition aux téléphones portables et au Wi-Fi et j’évite les rayonnements des fours à micro-ondes. Avec quelques autres petites attentions à l’égard de l’électricité sale, ces changements bénéfiques ont réduit la fréquence et l’intensité de mes symptômes », qui comprennent également des acouphènes et des problèmes de concentration, a-t-il écrit dans un témoignage de 2013 devant le groupe d’experts de la Société royale du Canada chargé d’examiner le code de sécurité 6 de Santé Canada (recommandant des limites pour l’exposition humaine aux CEM de radiofréquence). 

En décembre 2005, un avis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) a conclu qu’il ne s’agissait pas d’un diagnostic médical officiel. Certains affirment que la reconnaissance du handicap est suffisante pour fournir des aménagements appropriés et éviter que les victimes soient internées en psychiatrie, tandis que d’autres disent que la classer comme une maladie médicale est préférable pour éviter de telles erreurs médicales. Ce débat fait particulièrement rage en Suède.

Un diagnostic médical officiel conduirait-il à davantage de traitements psychiatriques ?

Le neuroscientifique suédois Olle Johannson, qui, à la fin des années 1970, a inventé le terme « dermatite des écrans » pour expliquer les lésions cutanées dont souffrent les travailleurs électrosensibles assis quotidiennement devant des écrans d’ordinateur, a expliqué sa position dans un article de 2006 intitulé Electrohypersensitivity : State-of-the-Art of a Functional Impairment : « En Suède, les déficiences sont considérées du point de vue de l’environnement. Aucun être humain n’est en soi handicapé, ce sont plutôt des lacunes dans l’environnement qui causent la déficience (comme l’absence de rampes pour une personne en fauteuil roulant ou des pièces électrosanitisées pour une personne électrohypersensible). Cette vision de la déficience liée à l’environnement signifie en outre que, même si l’on ne dispose pas d’une explication scientifique complète de la déficience électrohypersensible, et contrairement aux désaccords au sein de la société scientifique, la personne électrohypersensible doit toujours être rencontrée de manière respectueuse et avec tout le soutien nécessaire dans le but d’éliminer la déficience. Cela implique que la personne électrohypersensible doit avoir la possibilité de vivre et de travailler dans un environnement électrosanitaire. Ce point de vue peut être pleinement motivé par rapport aux lois et règlements nationaux et internationaux actuels sur le handicap, y compris les 22 règles standard de l’ONU et le plan d’action suédois pour les personnes handicapées… »

Récemment, Johansson m’a envoyé un commentaire d’un vicaire suédois, Johann Bonander, qui a travaillé avec des associations de personnes handicapées en tant que chef de projet aux services sociaux de la Ville de Stockholm, de 1999 à 2006. M. Bonander partage l’avis de M. Johansson selon lequel le sort des personnes atteintes de l’HSEM pourrait être bien pire si cette maladie était un diagnostic médical officiel. Il a écrit : « Selon l’OMS et la conférence de Prague de 2004 (Atelier international sur l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques), le résultat sera probablement que le diagnostic médical et la perspective de la maladie que l’on visait se retrouveront dans le catalogue des diagnostics psychiatriques, c’est-à-dire que l’on dira que la personne électrohypersensible imagine ses symptômes. Olle Johansson, alors à l’Institut Karolinska de Stockholm, en Suède, a assisté à cette conférence. Il m’a raconté qu’au cours de cette conférence, certains médecins présents ont exigé que les personnes atteintes d’électrohypersensibilité soient désignées comme des patients et que plusieurs de ces médecins voulaient également désigner l’électrohypersensibilité comme un trouble psychologique/psychiatrique. Selon Olle Johansson, seules deux personnes ont protesté contre cette décision : le Dr Bruce Hocking d’Australie, et lui-même. »

Le diagnostic psychiatrique résulte d’un manque de reconnaissance médicale

Mais l’ancienne journaliste suédoise Mona Nilsson, qui préside la Fondation suédoise pour la radioprotection, accuse l’approche de Bonander et Johansson d’avoir laissé tomber la communauté EHS. « Olle Johansson dessinait une image erronée de l’EHS en Suède et de la déficience fonctionnelle lorsqu’il écrivait (dans le document Electrohypersensitivity: a functional impairment due to an inaccessible environment, publié en 2015) : « Le point de vue suédois offre aux personnes atteintes de cette déficience une protection juridique maximale. » Les seuls à bénéficier de cet argument sont les industriels qui s’opposent systématiquement à toute reconnaissance des effets sanitaires de l’exposition aux CEM, qu’il s’agisse de cancer, d’EHS ou d’autres maladies. Les personnes souffrant d’HSEM, qui devraient être appelées « maladies dues aux CEM », ne reçoivent actuellement que peu ou pas d’aide de la part des autorités suédoises pour se protéger de la cause de leur maladie, tant qu’elles n’ont pas reçu de diagnostic d’un médecin indiquant que leurs symptômes/maladies sont causés par les rayonnements micro-ondes, les champs magnétiques ou électriques. Une personne qui tombe malade à cause d’une exposition aux CEM et qui cherche de l’aide auprès d’un médecin obtient généralement un diagnostic de maladie mentale. Une personne qui tombe malade à cause d’une antenne relais située près de son domicile ne peut espérer aucune aide de la part des autorités. Elles affirment qu’on ne peut pas tomber malade à cause des radiations des antennes relais. Elles disent que la communauté médicale ne reconnaît pas cette maladie et qu’il n’existe aucune preuve scientifique permettant d’établir un lien entre une maladie quelconque et l’exposition aux CEM.

En Suède, les personnes souffrant de HSEM se voient refuser des droits fondamentaux parce qu’elles ne disposent pas d’un diagnostic médical attestant que leur mauvaise santé est causée par les CEM. Il n’y a pas de contradiction entre le diagnostic médical et la déficience fonctionnelle – au contraire, la plupart des déficiences fonctionnelles sont fondées sur un diagnostic médical, tout comme l’EHS. »

Olle Johansson a décliné notre invitation à faire des commentaires. 

La Suède n’est pas un paradis pour les électrohypersensibles

Dans une lettre que Nilsson a envoyée à ses lecteurs le 31 juillet 2021, elle a encore critiqué l’approche de Johansson :  « Olle Johansson n’a cessé pendant de nombreuses années de s’opposer à un diagnostic médical pour les symptômes et les problèmes de santé causés par les CEM. Au lieu de cela, il a affirmé que le diagnostic de « déficience fonctionnelle » est un diagnostic miracle qui résoudra tous les problèmes pour tout le monde, en particulier pour les personnes qui sont gravement malades à cause de l’exposition aux CEM toujours plus nombreux dans notre environnement. À de nombreuses reprises, il a décrit la Suède comme un paradis pour les personnes souffrant d’électrohypersensibilité (EHS), où la déficience fonctionnelle est censée être pleinement reconnue comme un diagnostic pour l’EHS. Johansson met même en garde contre le danger de la reconnaissance médicale en écrivant : « Dans le cas où les dangers des rayonnements électromagnétiques et les effets sur la santé sont remis à l’establishment médical et à Big Pharma, cela peut s’avérer être une arme de plus à utiliser contre les malades, plutôt que de soutenir leurs demandes légitimes. » C’est un pur non-sens au regard de la réalité », estime Nilsson.

Elle est plutôt d’accord avec les médecins suédois Lena Hedendahl et Lennart Hardell qui ont écrit avec leur collègue Michael Carlberg : « Il est important de travailler à l’obtention de critères de diagnostic objectifs pour la HSEM et de la faire reconnaître et accepter officiellement comme une hypersensibilité, une maladie causée par l’exposition aux CEM. Il est donc nécessaire de donner une classification internationale des maladies à la HSEM. Si et quand l’EHS sera acceptée comme un diagnostic par la société et le corps médical, des mesures pourront être prises spécialement en considération pour ce groupe de personnes atteintes d’EHS en ce qui concerne les soins de santé, le logement, l’école et le travail. »

Absence d’accommodements malgré la reconnaissance du handicap

La rédactrice médicale américaine Susan Foster, experte de longue date des bioeffets des CEM, est d’accord avec Mona Nilsson : « En Suède, la déficience fonctionnelle ne permet pas d’accorder des avantages financiers aux personnes handicapées. Ces personnes restent donc dans des conditions médicales et de logement déplorables, avec peu d’options. Aux États-Unis, nous n’avons pas encore officiellement pris en charge les personnes souffrant d’EHS/EMS, même si l’U.S. Access Board – l’agence fédérale indépendante qui donne des instructions aux autres agences fédérales sur la manière d’accueillir les personnes handicapées – classe cette constellation de symptômes neurologiques et immunologiques comme des sensibilités électromagnétiques, ou EMS, depuis 20 ans. Nous savons qu’entre 0,5 et 30 % de notre population se situe quelque part dans le spectre de l’EMS/EHS. L’incapacité d’un pays à répondre aux besoins des personnes souffrant d’un handicap qui se trouve être gênant pour l’industrie des télécommunications définit les priorités de ce pays. Cela inclut les États-Unis. Les personnes souffrant de ce handicap sont une vérité qui dérange. »

Contexte historique 

Affectant les gens à des degrés divers, l’EHS a notamment été expérimentée au début des années 1900 par l’inventeur du courant alternatif, Nikola Tesla, qui souffrait d’une « sensibilité aiguë de tous les organes des sens ». L’EHS a été décrite médicalement pour la première fois sous un autre nom en 1932 par le médecin allemand Erwin Schliephake, qui utilisait la thérapie par ondes courtes dans sa pratique médicale. « Il a publié dans un hebdomadaire médical allemand des données scientifiques sur ses patients qui présentaient des symptômes inhabituels autour des tours de radio. Il a appelé cette affection « maladie des micro-ondes » ou « maladie des ondes radio », explique l’ingénieur californien Jeromy Johnson, consultant en solutions CEM qui se remet d’une EHS. Les symptômes qu’il a observés étaient les suivants : maux de tête au point d’être intolérables; fatigue importante pendant la journée; sommeil agité la nuit; forte susceptibilité aux infections. »

Michael Bevington, enseignant britannique, n’avait jamais entendu parler de l’HSEM avant de développer « des vertiges, des nausées, des maux de tête, des palpitations cardiaques, des douleurs dans tout le corps, etc. » après l’installation d’un système Wi-Fi sur son lieu de travail. Depuis fin 2008, il est président du conseil d’administration de l’association caritative britannique Electrosensitivity UK, qui aide les personnes atteintes d’EHS et informe le public sur les risques sanitaires de l’exposition aux CEM. Dans un article publié en 2019 dans le Journal of Environment and Health Science, Bevington écrit que la prévalence de l’EHS « se situe entre environ 5,0 et 30 % de la population générale pour les cas légers, entre 1,5 et 5,0 % pour les cas modérés et < 1,5 % pour les cas graves ».

Lignes directrices EUROPAEM 2016 pour prévenir, diagnostiquer et traiter les bioeffets des CEM

En effet, dans le monde sans fil d’aujourd’hui, des millions de personnes se plaignent de l’HSEM, mais peu de médecins savent qu’en 2106, l’Académie européenne de médecine environnementale a publié les Lignes directrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liés aux CEM. Ses 15 auteurs ont déclaré : « Nous recommandons de traiter cliniquement l’EHS comme faisant partie du groupe des maladies chroniques multisystèmes, tout en reconnaissant que la cause sous-jacente reste l’environnement… La principale méthode de traitement devrait principalement se concentrer sur la prévention ou la réduction de l’exposition aux CEM, c’est-à-dire la réduction ou l’élimination de toutes les sources d’exposition élevée aux CEM à la maison et sur le lieu de travail (ainsi que) dans les écoles, les hôpitaux, les transports publics et les bibliothèques afin de permettre aux personnes souffrant d’HSEM de les utiliser sans entrave (mesure d’accessibilité). Si une exposition nuisible aux CEM est suffisamment réduite, l’organisme a une chance de se rétablir et les symptômes de l’HSEM seront réduits, voire disparaîtront. De nombreux exemples ont montré que de telles mesures peuvent s’avérer efficaces. Pour accroître l’efficacité du traitement, il convient également de s’attaquer au large éventail d’autres facteurs environnementaux qui contribuent à la charge corporelle totale. Tout ce qui favorise l’homéostasie augmentera la résilience d’une personne contre la maladie et donc contre les effets néfastes de l’exposition aux CEM. »

Ils citent notamment la revue de la littérature de Martin Pall parue en 2015 dans le Journal of Chemical Neuroanatomy et intitulée Microwave frequency electromagnetic fields (EMFs) produce widespread neuropsychiatric effects including depression. Professeur émérite de biochimie à l’Université d’État de Washington, Pall écrit : « La littérature soviétique et occidentale montre qu’une grande partie de l’impact des expositions aux micro-ondes non thermiques chez les animaux de laboratoire se produit dans le cerveau et le système nerveux périphérique, de sorte que l’histologie et la fonction du système nerveux présentent des changements divers et substantiels. Ceux-ci peuvent être générés par des rôles d’activation du canal calcique voltage-gated (VGCC), produisant une libération excessive de neurotransmetteurs/neuroendocrines ainsi qu’un stress oxydatif/nitrosatif et d’autres réponses. Des études sur le polymorphisme génétique ont montré que l’activité excessive du VGCC joue un rôle dans la production de changements neuropsychiatriques chez l’homme. »

L’avis de l’OMS sur l’EHS n’a pas été mis à jour depuis 2005

Plusieurs experts indépendants des effets biologiques de l’exposition chronique aux CEM souhaitent que l’OMS mette à jour son document d’information de 2005 et reconnaisse ce qu’elle appelle l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) comme une maladie médicale sur la base des données scientifiques les plus récentes. L’OMS a écrit dans cet avis vieux de 17 ans : « La majorité des études indiquent que les personnes souffrant d’HSEM ne peuvent pas détecter l’exposition aux CEM de manière plus précise que les personnes ne souffrant pas d’HSEM, indique le document d’information. Des études en double aveugle bien contrôlées et menées ont montré que les symptômes n’étaient pas corrélés à l’exposition aux CEM. »

L’OMS poursuit : « Il a été suggéré que les symptômes ressentis par certaines personnes souffrant d’HSEM pouvaient provenir de facteurs environnementaux sans rapport avec les CEM. Il peut s’agir, par exemple, du scintillement des lampes fluorescentes, de l’éblouissement et d’autres problèmes visuels avec les écrans plats, et d’une mauvaise conception ergonomique des postes de travail informatiques. Parmi les autres facteurs qui peuvent jouer un rôle, citons la mauvaise qualité de l’air intérieur ou le stress sur le lieu de travail ou dans l’environnement de vie. Certains éléments indiquent également que ces symptômes pourraient être dus à des troubles psychiatriques préexistants ainsi qu’à des réactions de stress dues à l’inquiétude concernant les effets des CEM sur la santé, plutôt qu’à l’exposition aux CEM elle-même. »

Anxiété et dépression : cause ou conséquence de l’exposition aux CEM ?

Cependant, un avis du gouvernement français sur l’EHS publié en 2018 était plus nuancé : « les troubles psychiatriques ne sont pas plus fréquents chez ces personnes que dans la population générale. En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour dire que – dans l’EHS, comme dans de nombreux autres troubles – il existe une composante psychologique importante. Celle-ci se caractérise par l’anxiété et/ou la dépression, qui sont plus fréquentes et plus intenses que dans les populations témoins, sans qu’il soit possible de dire actuellement si ces états sont la cause ou la conséquence de l’EHS. » 

Résultats de Belpomme et des Académies nationales des sciences

Plus récemment, en 2021, l’oncologue français Dominique Belpomme a pris la tête d’un groupe de 32 experts internationaux demandant à l’OMS de reconnaître l’EHS comme un trouble neuropathologique distinct et de l’inclure dans sa classification internationale des maladies sur la base de biomarqueurs moléculaires et de l’imagerie médicale. En 2017, le Dr Gunnar Heuser a publié ses résultats d’examens d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) chez des personnes se déclarant EHS. Des anomalies cérébrales ont été constatées chez les 10 sujets qui ont subi le scanner. « Aussi utile que ce résultat puisse être pour prouver l’existence de l’électrosensibilité, a expliqué Susan Foster, l’IRM fonctionnelle est un test qui peut accélérer les symptômes et les sensibilités EHS/EMS chez les patients, il faut donc faire preuve d’une extrême prudence si l’on envisage d’utiliser l’IRMf à des fins de diagnostic. » Des scans similaires ont contribué à convaincre les auteurs d’un rapport publié en 2020 par les Académies nationales des sciences américaines que les symptômes ressentis par les diplomates américains à Cuba étaient « très probablement causés » par des armes à micro-ondes dirigées.

En 2004, les docteurs Gunnar Heuser et Susan Foster ont mené une étude pilote de scanner cérébral SPECT sur six pompiers qui avaient été exposés à une tour cellulaire 2G devant leur poste pendant cinq ans. Des lésions cérébrales ont été constatées chez les six hommes. Quelque 23 des 25 pompiers qui se relayaient dans la caserne ont présenté des symptômes neurologiques indésirables après l’activation de la tour.

Gagnon espère que la précaution prévaudra

Jean Gagnon espère que les autorités sanitaires étudieront de plus près les dernières avancées scientifiques, comme les résumés de recherche publiés par Henry Lai, professeur émérite de bio-ingénierie à l’Université de Washington

« Personnellement, conclut Jean Gagnon, je maintiens qu’il faut informer, éduquer, refuser et dénoncer ces poisons, et éviter autant que possible de s’exposer. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide et à partager ses expériences. Il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais plutôt d’une maladie environnementale si tant est que ce soit une maladie. Pour moi, c’est avant tout une intolérance à un produit toxique. La seule solution est de s’en éloigner ou de se battre pour arrêter l’exposition et faire reconnaître le handicap ET la maladie EHS. »

Pour en savoir plus, lisez l’article de Michael Bevington intitulé Proof of EHS beyond all reasonable doubt, commentaire publié dans Rev Environ Health 2021; https://doi.org/10.1515/rev




Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale

[Source : GlobalResearch]

Par Peter Koenig

Crise de l’énergie? Crise alimentaire ? Effondrement industriel ? Perturbations des chaînes d’approvisionnement ? Communication fracturée ? Cyber-attaques? Black-out ? Hyper-inflation ? Changement climatique? Guerres, conflits civils et autres plandémies, aboutissant à la misère humaine…

Oui.

Tout est fabriqué.

Tout cela fait partie du plan visant à détruire la civilisation telle que nous la connaissons, à la remplacer par les robots et les humanoïdes de la 4e révolution industrielle – agissant sur des commandes électroniques générées par l’IA et survivant grâce aux monnaies numériques programmables des banques centrales (CBDC).

Si nous restons assis à l’écart, à regarder, au lieu de faire quelque chose pour arrêter cette folie, ce crime aux proportions bibliques, cela se produira en effet. L’humanité et ce qui reste de la Terre Mère seront prêts pour l’abîme.

Les pénuries créent de l’inflation, et si l’inflation ne se produit pas naturellement, elle est fabriquée. La propagande médiatique parlant à plein temps d’inflation donne aux conglomérats industriels et de services un laissez-passer gratuit pour augmenter les prix. Personne ne se demande si c’est justifié. Les médias disent qu’il y a de l’inflation, donc les augmentations de prix sont bien de mise.

De nombreuses crises ne se produisent même pas dans la réalité, la plupart d’entre elles juste dans les médias, par une propagande sans fin 24h/24 et 7j/7. Et par des apparitions induites par l’intelligence artificielle (IA).

Et bientôt, les monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) remplaceront nos monnaies en espèces. Les CBDC seront éventuellement programmables. Elles peuvent être activées et désactivées, et programmées pour être utilisées pour certains achats – biens ou services, que vous les vouliez et en ayez besoin ou non. Votre comportement et votre obéissance seront cruciaux. Voyez cette vidéo-éveil de 7 minutes, un excellent résumé de ce que les gouvernements à travers les CBDC pourront faire avec nous [en anglais] :

En ce moment, nous sommes préparés pour l’abîme.

Beaucoup de choses étranges se produisent en même temps. Pour la confusion. Mais aussi, pour la rapidité de mise en œuvre de l’infâme Agenda 2030 – la Grande Réinitialisation – et, bien sûr, la 4e Révolution Industrielle, censée faire des survivants humains des transhumains .

Ce n’est pas nouveau.

Des chercheurs et des analystes réputés l’ont déjà dit, nous ont avertis, nous l’humanité, de l’annihilation imminente. Il doit être répété jusqu’à ce qu’une prise de conscience soit réalisée dans la société.

Hélas, jusqu’à présent sans grande utilité. Ne pas abandonner est le mantra dominant.

Nous restons assis sur nos canapés à regarder les informations grand public – l’éternelle machine à mensonges. Nous sommes royalement distraits par la guerre en Ukraine. Les médias nous disent même jour après jour que Poutine est le méchant. Que plus d’armes doivent être fournies par les pays de l’OTAN à l’Ukraine, et qu’un soutien budgétaire plus important doit être accordé au président Zelenski. Poutine est responsable de toutes les catastrophes qui s’abattent sur nous.

L’Ukraine de Zelenski a déjà reçu l’équivalent de près de 100 milliards de dollars américains en armes et en « soutien budgétaire », principalement des États-Unis et de l’UE. Mais Zelenski n’est pas content. Il crie pour en avoir plus. Alors que Poutine est responsable de la misère sans fin.

Pensez-y.

Il ne peut y avoir de vision équilibrée. À moins que vous ne preniez votre propre vie en main et que vous commenciez votre propre réflexion et additionniez les points. Éteignez les médias grand public, la télévision, la radio, les journaux et recherchez des informations alternatives.

Le défi, c’est que nous ne voulons pas d’un point de vue équilibré. Parce que si nous le faisions, nous devrions penser par nous-mêmes. Nous pourrions nous réveiller avec une réalité inconfortable.

Nous ne voulons pas quitter le royaume de notre confort soyeux et douillet.

Se concentrer sur la guerre est une distraction de ce qui se prépare derrière des portes de fer.


Les gisements de gaz allemands et italiens sont pleins à 94 %, voire plus. C’est le cas partout en Europe. Certainement pas de crise énergétique. Et si pour une raison quelconque il devait y avoir une pénurie d’énergie, le président Poutine a souligné à plusieurs reprises que la Russie honorerait ses engagements contractuels avec l’Europe et le monde. Et il le ferait certainement – ​​si l’OTAN le lui permettait.

Pour que cela n’arrive pas, Washington a provoqué la destruction de Nord Stream 1 et 2.

La Russie a affirmé que les pipelines pourraient être réparés, mais Washington / l’OTAN ne le permettront pas. Madame von der Leyen, présidente (non élue) de la Commission européenne (CE) et son copain, le chancelier allemand Olaf Scholz – tous deux obéissants universitaires de l’Académie des jeunes leaders mondiaux (YGL) de Klaus Schwab (Forum Économique Mondial) – sont déterminés à ne pas réparer le gaz pipelines et de laisser l’Europe couler à l’eau.

Les réservoirs européens de stockage de gaz GNL (Gaz Naturel Liquéfié) sont remplis à ras bord, au-dessus de la moyenne des dix dernières années. Il n’y a plus de place pour plus d’hydrocarbures dans les gisements disponibles.

Des centaines, voire des milliers de pétroliers entièrement chargés de combustibles fossiles flottent sur les océans. Ils ne peuvent pas décharger leurs marchandises car, soit ils n’y sont pas autorisés, principalement par les autorités portuaires européennes et nord-américaines, qui obéissent aux ordres du Dark Cult, soit ils ne peuvent pas décharger, car il n’y a pas d’espace pour le stockage, soit ils – les compagnies de gaz et d’essence – ne veulent pas se décharger, à cause des prix négatifs du gaz. Voir cette carte des pétroliers en haute mer, incapables de décharger :

Les contrats à terme sur le gaz naturel sur plusieurs marchés européens ont été négatifs. La première fois dans l’histoire. Bien sûr, ce sont des prix spot. Ils peuvent fluctuer d’heure en heure, mais le simple fait qu’ils soient tombés dans la zone négative indique que les pénuries d’énergie sont manipulées.

« Le prix des contrats à terme européens de référence sur le gaz naturel a chuté de 20 % depuis jeudi dernier, et de plus de 70 % depuis qu’il a atteint un niveau record fin août 2022. Lundi [24 octobre], les prix au comptant du gaz néerlandais pour une livraison dans l’heure — qui reflètent les conditions du marché européen en temps réel – tombées en dessous de 0 €, selon les données de l’Intercontinental Exchange. »

Reportages de CNN

Voir ceci.

Les États-Unis, via le « complexe industriel numérique, financier et militaire », le culte mondialiste actuellement en place, dont le WEF occupe un siège de directeur éminent, dictent aux gouvernements, en particulier européens, qu’ils doivent rejeter les expéditions d’énergie. Cela fait baisser les prix, car la marchandise flotte en haute mer, prête à être livrée – mais ne peut pas. Cela crée une offre excédentaire. Et certainement pas d’inflation.

Ce scénario montre comment Washington cherche à « désindustrialiser » l’Europe et à affaiblir son armée, déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (RT 30 octobre 2022).

Une fausse crise énergétique doit être fabriquée. Car d’elle découlent les autres crises et calamités qui détruiront l’humanité telle que nous la connaissons. C’est une tromperie qui est un pas de géant vers la tyrannie absolue. Voir ceci.

Tout dépend de l’énergie – la production d’engrais et de nourriture, les communications, l’approvisionnement en eau, la fabrication de métaux, les chaînes d’approvisionnement et bien plus encore.

L’Europe pourrait glisser de plus en plus vite vers un oubli auto-généré. L’Europe n’a pas de matières premières à proprement parler, et la plupart des sources d’énergie de la grande Europe proviennent de la Russie, à qui il est « interdit » de livrer des combustibles fossiles à l’Europe.

Aujourd’hui, le monde dépend encore des combustibles fossiles à 84% de toutes les sources d’énergie. Peu importe que jusqu’à présent, 26 Conférences des Parties sur le climat (COP) des Nations Unies aient proclamé de réduire l’utilisation des combustibles fossiles. Ce ne sont que des paroles en l’air. Le monde industrialisé aisé achète toujours des VUS et des voitures à moteur de plus de 3 litres (1 sur 3 en Europe et en Amérique du Nord) – et les dirigeants d’entreprise voyagent dans leurs jets privés.

La COP27 aura lieu [NDT a eu lieu, en date de publication de cette traduction] du  6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le monde retient son souffle pour savoir quels nouveaux « engagements » les dirigeants politiques vont prendre.

Une crise énergétique injustifiée et orchestrée, fermant l’appareil industriel de l’Europe, est synonyme de faillites, de pertes d’emplois, de pauvreté, de famine et de misère totale. Une fois l’Europe éteinte, la relancer peut être presque impossible, ou au mieux, un processus long et douloureux.

Dernières nouvelles – les Pays-Bas lèvent leurs sanctions contre la Russie, afin de recevoir des livraisons de gaz pour atténuer les désastres économiques et humains potentiels de l’hiver prochain. Les Pays-Bas pourraient déclencher un réveil politique dans d’autres pays qui feraient de même :

Crises alimentaires

Simultanément, Monsanto, Bayer, Syngenta (ChemChina) imposent leurs aliments génétiquement modifiés (OGM = organismes génétiquement modifiés) aux gouvernements des pays en développement, dont les conditions contractuelles ne sont pas ouvertes au public. Ceci, accompagné par les conglomérats mondiaux du commerce des céréales comme Cargill, Louis Dreyfus et d’autres, mènera à la manipulation des aliments et à la tyrannie alimentaire qui en découle.

The result is targeted famine, misery and famine-induced diseases and death; a convenient instrument of population reduction. The key Gates-Rockefeller input to the Great Reset. See this for more details.

Le résultat est une famine ciblée, la misère, les maladies et les décès induits par la famine, un instrument pratique de réduction de la population. La contribution clé de Gates-Rockefeller à la grande réinitialisation. Voir ceci pour plus de détails.

Tyrannie sanitaire

Sans oublier les plandémies – Bill Gates en prédit de nombreuses très graves . Il ne le dit pas, mais si elles arrivent, elles sont fabriquées en laboratoire [Note de Joseph : ou bien plus facilement par les campagnes médiatiques et par des fréquences particulières diffusées par la 5G (voir les dossier 5G et ondes pulsées et Vaccins et virus)] et seront bien sûr suivies de campagnes vaxx forcées. Les plandémies et les vaxx mortels intimideront et décimeront davantage la population.

Les pandémies récurrentes contribueront à conférer à l’OMS le pouvoir de décider de la santé des populations mondiales, au-delà des constitutions des pays souverains. L’OMS, avec ses 194 pays membres, n’est pas une véritable agence des Nations Unies, mais étant financée par au moins 70 % de bailleurs de fonds privés (principalement des fonds fiduciaires pharmaceutiques), est au mieux une organisation de partenariat public-privé. [Note de Joseph : ce qui représente le socle du fascisme. Voir Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

En tant que tel, il [l’OMS] suit le mandat des donateurs privés, jouant un double rôle, par le biais de mandats mondiaux de vaxx qui transfèrent des milliards de dollars dans des « trésoreries à but lucratif » pharmaceutiques – et s’assurent qu’il n’y a jamais de pénurie de plandémies.

À l’heure actuelle, l’OMS est en train de débattre – principalement à huis clos – du Pacte mondial pour la santé et du soi-disant Traité sur la pandémie. Si ce traité est adopté d’une manière ou d’une autre, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, aura un pouvoir sans précédent sur toutes les questions de santé à travers le monde.

[Voir ALERTE ROUGE: Le nouveau traité pandémique de l’OMS en phase finale, annulerait la Constitution américaine et déchaînerait la dictature médicale, prévient le Dr Francis Boyle – Cogiito]

À dessein, les médias en parlent peu. Ne réveillez pas un lion endormi. Au cas où le traité passerait, les gens seraient à nouveau « stupéfaits », choqués et malheureusement abasourdis.

Si elle n’est pas arrêtée par les pays membres, et si la gestion désastreuse de Covid est une indication, l’OMS est déterminée à devenir le maître de la tyrannie sanitaire, et en tant que tel, le maître de la vie et de la mort.


Changement climatique

Parallèlement, crise après crise, vient la catastrophe climatique, ce que l’on appelle le « changement climatique » induit par l’homme.

Oui, le changement climatique est induit par l’homme, mais pas à cause de la soif extrême de notre civilisation pour les combustibles fossiles et les émissions de CO2, mais à cause d’une géo-ingénierie météorologique très sophistiquée [Voir chemtrails]. L’été extrêmement chaud et sec record de tous les temps du Nord global, les ouragans extrêmement violents et les inondations qui en résultent, y compris les pluies de mousson prolongées et désastreuses au Pakistan – peuvent être suivis d’un hiver froid du Nord potentiellement mortel.

Pour respecter le récit de la pénurie d’énergie, les températures intérieures cet hiver doivent être maintenues à environ 19 degrés Celsius – sinon… Les transgresseurs sont avertis de sanctions sévères par de nombreux gouvernements européens.

Qui contrôle le temps contrôle les gens – a déclaré le président Lyndon Johnson déjà en 1962. Un document récemment publié par le Pentagone vise 2025 pour un contrôle total du temps, dans le monde entier.

Voir ceci  et ceci et cela.

Phénomènes météorologiques violents – il existe de nombreuses preuves que nous vivons dans une géo-ingénierie militarisée, dont les effets peuvent être aussi meurtriers qu’une guerre nucléaire.


Bien que tout cela se lise et sonne comme une série de scénarios apocalyptiques, il y a une lueur d’espoir dans ce sombre nuage. L’homme est par nature inventif. En prenant conscience de ce qui se passe – à vitesse grand V depuis le début de 2020 – les hommes peuvent arrêter la destruction. Les hommes ont toujours été ingénieux, lorsqu’ils sont contraints à l’extrême pour survivre. C’est le moment.


[À propos de l’auteur]

Peter Koenig  est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur de  Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed  et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.

L’image en vedette provient de Dreamstime

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Peter Koenig, Global Research, 2022




Le « vaccin tueur » Covid. Des gens meurent dans le monde entier. C’est une opération criminelle

[Source : Mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Nous sommes accusés de « diffuser de la désinformation » concernant le vaccin Covid-19.

Les « traqueurs » médiatiques Reuters et AP vont s’employer à dénigrer les témoignages des parents qui ont perdu leurs enfants.

« Une fois que le mensonge devient la vérité, il n’y a plus de retour en arrière possible. La folie prévaut. Le monde est complètement bouleversé. »

Ne nous faisons pas d’illusions, l’injection Covid n’est pas seulement « expérimental », c’est un « vaccin tueur » de Big Pharma qui modifie le génome humain. Les preuves de la mortalité et de la morbidité résultant de l’inoculation du vaccin, qu’elles soient immédiates (données officielles) ou futures (par exemple, des caillots sanguins microscopiques non détectés) sont accablantes.

Les données officielles (mortalité et morbidité) ainsi que de nombreuses études scientifiques confirment la nature du vaccin à ARNm Covid-19 qui est imposé à l’humanité entière.

Des rapports évalués par des experts confirment les causes des décès et des « événements indésirables » (blessures) liés au vaccin, notamment les caillots sanguins, les thromboses, les myocardites et les arrêts cardiaques.

L’objectif déclaré est d’imposer la vaccination mondiale de 8 milliards de personnes dans plus de 190 pays, suivie de l’imposition d’un « passeport vaccinal » numérisé. Inutile de dire qu’il s’agit d’une opération de plusieurs milliards de dollars au profit de Big Pharma. C’est un crime contre l’humanité.

Le projet mondial de vaccin intitulé COVAX est coordonné au niveau mondial par l’OMS, GAVI, CEPI, la Fondation Bill et Melinda Gates en lien avec le Forum économique mondial (WEF), le Wellcome Trust, DARPA et Big Pharma [les grandes sociétés pharmaceutiques] qui est de plus en plus dominé par le partenariat Pfizer-GSK qui avait été établi à peine quatre mois avant le début de la crise du Covid-19, début janvier 2020.

Le « vaccin » Covid-19 a favorisé, dès le début en janvier 2021, un accroissement de la mortalité à l’échelle mondiale.

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Ce n’est pas un homicide involontaire. C’est un meurtre

Oui, c’est un vaccin meurtrier [tueur]. Ce message doit être fort et clair.

Cela se passe partout dans le monde : des enfants et des adolescents meurent.

Crimes contre l’humanité, crimes contre nos enfants.

Moins de deux mois après le lancement du « vaccin » à ARNm de Pfizer, une grande marche funèbre a été organisée pour les enfants décédés à la suite de l’administration du vaccin à Genève en Suisse (29 janvier 2021)



Myocardite, arrêt cardiaque : « Les jeunes meurent ». Mort subite à grande échelle

La Fondation pour la recherche sur la sécurité des vaccins a récemment publié « Until Proven Otherwise » (jusqu’à preuve du contraire), un court documentaire vidéo sur les conclusions concordantes de deux éminents cardiologues.


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Nos enfants sont les victimes

Partagez les vidéos suivantes qui montrent ce que les parents ont déjà vécu en perdant leurs enfants.



Sofia Benharira, 16 ans, meurt suite à la vaccination Pfizer :



Mères enceintes vaccinées contre la Covid. Fausses couches. « Précieux bébés qui ne sont plus en vie »



Nos athlètes meurent

La vidéo ci-dessous présente des reportages sur les « 1 000 athlètes qui s’effondrent, meurent, ont des problèmes cardiaques ou des caillots sanguins – mars 2021 à juin 2022 ».


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La criminalité de Pfizer ne fait aucun doute

Mais saviez-vous que Pfizer a déjà un casier judiciaire auprès du ministère de la Justice des États-Unis pour « marketing frauduleux ».

Et personne n’est au courant du casier judiciaire de Pfizer parce que les médias n’en parlent pas.



Peut-on faire confiance à un conglomérat de vaccins de Big Pharma qui, en 2009, a plaidé coupable à des accusations criminelles portées par le ministère américain de la justice (DoJ), notamment de « marketing frauduleux » et de « violation criminelle de la loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques » ?

En 2009, Pfizer a été mis en « probation » par le ministère américain de la Justice :

« Dans le cadre du règlement, Pfizer a également accepté de conclure un accord étendu sur l’intégrité de l’entreprise avec le Bureau de l’Inspecteur général du Département de la santé et des services sociaux. Cet accord prévoit la mise en place de procédures et d’examens pour éviter et détecter rapidement des comportements similaires à ceux qui ont donné lieu à cette affaire. »

Intégrité de l’entreprise ??? Où sont les procédures et les examens ?

Cette « conduite similaire » de Pfizer se répète en 2020-2022 à une échelle bien plus grande que celle de 2009.

Ce qui se déroule est le « marketing frauduleux » mondial d’un « vaccin tueur« , qui constitue un crime contre l’humanité.

Une bombe. Le Mea Culpa de Pfizer

Pfizer révèle dans un rapport secret (déclassifié dans le cadre de la liberté d’information) que son vaccin à ARNm est un « vaccin tueur ». Les preuves proviennent de la « bouche du cheval »

« En février 2021, Pfizer avait déjà reçu plus de 1 200 rapports de décès prétendument causés par le vaccin et des dizaines de milliers d’événements indésirables signalés, dont 23 cas d’avortements spontanés sur 270 grossesses et plus de 2 000 rapports de troubles cardiaques.

Gardez à l’esprit qu’il s’agit des propres données de Pfizer.

Dans une ironie tordue, les données révélées dans ce « rapport d’initié » réfutent le récit officiel sur les vaccins mis en avant par les gouvernements et l’OMS. Il confirme également l’analyse de nombreux médecins et scientifiques qui ont révélé les conséquences dévastatrices du « vaccin » de l’ARNm.

Ce qui est contenu dans le rapport « confidentiel » de Pfizer sont des preuves détaillées sur les impacts du « vaccin » sur la mortalité et la morbidité. Ces données qui émanent de la « bouche du cheval » peuvent maintenant être utilisées pour confronter ainsi que formuler des procédures juridiques contre Big Pharma, les gouvernements, l’OMS et les médias.

Pfizer était pleinement conscient que le vaccin à ARNm qu’elle commercialise dans le monde entier entraînerait une vague de mortalité et de morbidité. Cela équivaut à un crime contre l’humanité de la part de Big Pharma.

Pfizer savait dès le départ qu’il s’agissait d’un vaccin tueur.

C’est aussi un Mea Culpa et une trahison de la part de gouvernements nationaux corrompus du monde entier qui sont menacés et corrompus par Big Pharma.

Aucun nombre de tentatives a été faite par les gouvernements pour appeler au retrait du vaccin tueur.

On dit aux gens que le vaccin est destiné à sauver des vies. » 

Michel Chossudovsky

Cliquez ici pour lire le rapport « confidentiel » de Pfizer.

Les autorités sanitaires nationales affirment que le « vaccin » contre le Covid-19 sauvera des vies. C’est un mensonge

« Si vous permettez que cela aille de l’avant [vaccin], je vous garantis qu’il y aura des décès évitables d’enfants en parfaite santé et des maladies graves dix fois plus. Et sans avantage possible. Savoir ce que je sais après 40 ans de formation et de pratique en toxicologie, biochimie et pharmacologie, participer à cet abus extraordinaire d’enfants innocents sous nos soins ne peut être classé d’autre sens que le meurtre » Dr. Michael Yeadon, éminent scientifique, ancien vice-président de Pfizer

« Cette campagne de vaccination sera le plus grand scandale de l’histoire de la santé, … de plus, elle sera connue comme le plus grand crime jamais commis contre l’humanité. » 

La députée Christine Anderson, membre du Parlement européen, juillet 2022

Ce qui est présenté ci-dessus n’est que la « pointe de l’iceberg » de ce qui se passe dans le monde entier

  • NE VOUS FAITES PAS VACCINER.
  • SOYEZ SOLIDAIRES AVEC LES PERSONNES QUI ONT ÉTÉ VACCINÉES.
  • INFORMER LES GENS À TRAVERS LE PAYS SUR LES RISQUES DE L’INJECTION POUR LA SANTÉ.
  • ADOPTEZ  UNE POSITION FERME CONTRE LE PASSEPORT VACCINAL.

La légitimité des politiciens et de leurs sponsors Big Money doit être remise en question.

Nous devons agir d’une seule et même voix au niveau national et international.

Notre première tâche est de bloquer la campagne de peur

Le programme de « vaccination » contre la COVID-19 devrait être immédiatement arrêté dans le monde entier.

Veuillez partager cet article. Les moteurs de recherche ne le reprendront pas.

Pour une analyse plus détaillée et plus complète. Voir le livre récemment publié de Michel Chossudovsky sur la crise mondiale  Covid. Cliquez ici : Téléchargement GRATUIT [Version originale en anglais]


Dans cette interview de septembre, Michel Chossudovsky décrit les développements récents concernant le vaccin à ARNm Covid-19.

Vidéo : Prof. Michel Chossudovsky et Caroline Mailloux



Le vaccin est-il sans danger ?

Si vous n’êtes toujours pas convaincu des dangers du Vaxx de Big Pharma, jetez un coup d’œil à la vidéo de recherche suivante qui, selon le Dr. Gary G Kohl est :

« une vidéo incontournable, totalement fausse, basée sur la science, et alphabétisée en vaccinologie pour tous ceux qui envisagent d’obtenir un rappel (ou même une première injection) ».

Vidéo, cliquez sur le coin inférieur droit pour agrandir l’écran



Source : JRickey Productions Studio

 Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

The Covid “Killer Vaccine”. People Are Dying All Over the World. It’s A Criminal Undertaking
Prof Michel Chossudovsky, 26 novembre 2022
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




Trudeau ment sous serment et prétend qu’il n’a pas traité les personnes non vaccinées de « racistes et misogynes »

[Source : anguillesousroche.com]

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a menti sous serment en affirmant qu’il n’a pas traité les personnes non vaccinées de tous les noms, alors que des séquences vidéo prouvent le contraire.

Vendredi, Trudeau a fait son apparition publique tant attendue devant la Commission d’urgence de l’ordre public, après six semaines de témoignages théâtraux.

Interrogé, il a défendu le recours aux pouvoirs d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » qui avait bloqué la capitale du Canada au début de l’année en raison du mandat inconstitutionnel de vaccination.

Pendant l’enquête, Trudeau a menti à visage découvert sous serment en affirmant qu’il n’avait pas traité les personnes non vaccinées de racistes et de misogynes.

« Je n’ai pas traité les personnes non vaccinées de [mauvais] noms. J’ai souligné. Il y a une différence entre les personnes qui hésitent à se faire vacciner pour toutes sortes de raisons et les personnes qui diffusent délibérément des informations erronées qui mettent en danger la vie et la santé de leurs concitoyens. Et mon objectif à chaque étape du processus, et la responsabilité première d’un Premier ministre, est de garder les Canadiens en sécurité et en vie », a déclaré M. Trudeau.

Regardez la vidéo ci-dessous :

Mais la déclaration de Trudeau dans l’émission La Semaine des 4 Julie sur Noovo TV, le 16 septembre 2021, prouve le contraire.

« Oui, nous allons sortir de cette pandémie par la vaccination. Nous connaissons tous des gens qui sont un peu hésitants. Nous allons continuer à essayer de les convaincre, mais il y a aussi des gens qui sont farouchement contre la vaccination. Ce sont des extrémistes qui ne croient pas à la science, ce sont souvent des misogynes, souvent aussi des racistes. C’est un petit groupe qui se muscle, et nous devons faire un choix au niveau des dirigeants, au niveau du pays. Devons-nous tolérer ces gens ? Ou est-ce que nous disons, hé, la plupart des Québécois — 80 % — sont vaccinés. Nous voulons revenir à des choses que nous aimons faire. »

Regardez la vidéo ci-dessous :

[Note de Joseph : j’ai eu l’occasion de voir cet extrait à l’époque, au moins en reprise sur une autre chaîne canadienne (LCN ou TVA, probablement). Par ailleurs, Trudeau est connu pour avoir eu une formation en arts dramatiques et avoir été quelque temps professeur de théâtre.]




Censure et répression des scientifiques et médecins hétérodoxes durant la crise sanitaire

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

La Covid-19 a donné lieu à de nombreuses controverses. Pour contrer la menace que représentaient les médecins et les scientifiques contestant la position des autorités sanitaires gouvernementales et intergouvernementales, des partisans de l’orthodoxie ont entrepris de les censurer et de les réprimer. Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique.

Par Yaffa SHIR‑RAZ (University of Haifa, Israël), Ety ELISHA (Max Stern Yezreel Valley College, Israël), Brian MARTIN (University of Wollongong, Australie), Natti RONEL (Bar Ilan University, Israël) et Josh GUETZKOW (Hebrew University of Jerusalem, Israël).

Ce texte constitue la traduction de la plus grande partie de l’article paru dans la revue de sociologie des sciences Minerva le 1er novembre 2022 sous le titre « Censorship and Suppression of Covid‑19 Heterodoxy: Tactics and Counter‑Tactics ». Je remercie les auteurs pour leur accord. J’ai choisi de traduire cet article car, bien que ses matériaux proviennent des pays anglophones, il illustre particulièrement bien ce que nous avons vécu également en France. Tout ce qui est décrit et analysé dans cet article est directement transposable dans l’hexagone et nous serons nombreux parmi les scientifiques et les médecins à nous y reconnaître. Il s’agit de phénomènes qui ont traversé de façon largement comparable l’ensemble du monde occidental et ses zones d’influence (LM).


Par Yaffa Shir-RazEty ElishaBrian MartinNatti Ronel & Josh Guetzkow

Introduction

L’émergence du COVID-19 a donné lieu à de très nombreux différends et désaccords (Liester 2022), notamment sur l’origine du virus SRAS-CoV-2 (van Helden et al. 2021), les mesures restrictives prises par la plupart des gouvernements, telles que la « distanciation sociale », le confinement, la recherche des contacts et l’obligation de porter un masque (Biana et Joaquin 2020), l’utilisation de certains traitements de la maladie et l’exclusion d’autres (Mucchielli 2020), l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre le COVID-19, et la mise en œuvre de « pass vaccinaux » dans de nombreux pays (Palmer 2021). Harambam (2020) a qualifié ces conflits de « guerres de la vérité sur le Corona ».

Depuis le début de la pandémie, alors que les gouvernements et les autorités sanitaires ont soutenu que les politiques restrictives de confinement étaient nécessaires pour faire face à la pandémie et prévenir les décès, de nombreux scientifiques et praticiens médicaux ont remis en question l’éthique et la moralité de telles tactiques, y compris des lauréats du prix Nobel et des médecins et universitaires de premier plan (par exemple, AIER 2020 ; Abbasi 2020 ; Bavli et al. 2020 ; Brown 2020 ; Ioannidis 2020a ; Lenzer 2020 ; Levitt 2020). En outre, à partir du début de l’année 2020, un nombre croissant de scientifiques et de médecins ont soutenu que la pandémie, ainsi que les chiffres de morbidité et de mortalité, étaient gonflés et exagérés (Ioannidis 2020 ; Brown 2020) ; que les politiques et les restrictions extrêmes violaient les droits fondamentaux (Biana et Joaquin 2020 ; Stolow et al. 2020) ; et que les gouvernements utilisaient des campagnes de peur fondées sur des hypothèses spéculatives et des modèles prédictifs peu fiables (Brown 2020 ; Dodsworth 2021). Certains universitaires, médecins et avocats ont souligné les biais, la dissimulation et les distorsions d’informations vitales concernant les taux de morbidité et de mortalité du COVID-19 qui ont induit en erreur les décideurs et le public (AAPS 2021 ; Abbasi 2020 ; AIER, 2020 ; Fuellmich 2020 ; King 2020).

Il a été affirmé qu’une grande partie de la discussion autour de la pandémie COVID-19 a été politisée (Bavli et al. 2020), et que la science et les scientifiques ont été bafoués en raison d’intérêts politiques et économiques (Bavli et al. 2020 ; King 2020 ; Mucchielli 2020). Ces critiques se sont multipliées, notamment après le lancement de la campagne de vaccination. Les critiques ont porté sur la rapidité avec laquelle les vaccins à ARNm ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA, même pour les enfants ; la qualité des essais cliniques qui ont conduit à l’autorisation des vaccins (y compris les violations des protocoles de recherche et les preuves de fraude) ; le manque de transparence concernant le processus et les données qui ont conduit à l’autorisation ; l’exagérations trompeuse des estimations d’efficacité ; et la minimisation ou l’ignorance des événements indésirables (Doshi 2020, 2021 ; Fraiman et al. 2022 ; Thacker 2021).

Des critiques ont affirmé que le discours scientifique et politique entourant le Covid-19 n’a pas été mené sur un pied d’égalité en raison de la censure et de la suppression des opinions contraires à celles soutenues par les autorités sanitaires et gouvernementales (Cáceres 2022 ; Cadegiani 2022 ; Liester, 2022 ; Mucchielli 2020).  Certains gouvernements et entreprises technologiques, tels que Facebook, Google, Twitter et LinkedIn, ont pris des mesures pour censurer les points de vue contraires, arguant que les opinions remettant en cause les politiques gouvernementales sont de la désinformation dangereuse, et que la censure est donc justifiée pour protéger la santé publique (Martin 2021).

Orthodoxie et hétérodoxie

Décrire un point de vue ou une position sur le Covid-19 comme hétérodoxe implique l’existence d’une position orthodoxe, qui fait ici référence à la position dominante soutenue par la plupart des grandes agences de santé gouvernementales et intergouvernementales. Liester (2022) fournit une liste comparant ce qu’il appelle les points de vue dominants et les points de vue dissidents, qui comprend l’origine du virus (zoonose ou produit de laboratoire ?), les obligations de se masquer (cela empêche-t-il ou pas la propagation ?), le traitement précoce avec des médicaments tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine (inefficace et dangereux ou efficace et sûr ?), l’utilité de l’usage de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement, l’utilité des mesures de confinement et d’autres restrictions (efficace et bénéfique ou bien inefficace et nuisible ?), les vaccins anti-Covid (sûr et efficace ou bien non sûr et dangereux ?), et les obligations et passeports vaccinaux (nécessaire et éthique ou bien nuisible et non éthique ?). S’il est vrai qu’aucune de ces positions dominantes n’a été adoptée par tous les gouvernements du monde au même degré ou dans les moindres détails, il n’en reste pas moins qu’une position dominante ou orthodoxe sur toutes ces questions peut être identifiée pays par pays, avec de fortes similitudes au-delà des frontières nationales.

Il convient de noter que les positions orthodoxes peuvent changer. Par exemple, au milieu du printemps 2020, la discussion sur les potentielles origines de laboratoire du SRAS-CoV-2 était interdite sur certains sites de médias sociaux, comme Twitter et Facebook (Jacobs 2021). Plus récemment, la théorie de la fuite en laboratoire a gagné en légitimité, notamment à la suite d’articles parus dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Harrison et Sachs 2022), Frontiers in Virology (Ambati 2022) et Vanity Fair (Eban 2022) ainsi que d’une déclaration du directeur général de l’OMS, Ghebreyesus, qui a commenté un rapport intermédiaire du Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes, en déclarant que toutes les hypothèses doivent être prises en compte et en critiquant le rapport pour son évaluation inadéquate de l’hypothèse de la fuite en laboratoire (OMS 2022). Un autre exemple concerne la nécessité du port du masque. Des responsables américains tels que le directeur du National Institute of Allergic and Infectious Diseases (NIAID), Anthony Fauci, ont recommandé de ne pas porter de masque universel en mars 2020, avant de changer de position en avril et de le recommander (Roche 2021).

Les entreprises de technologie de l’information et leurs liens avec le pouvoir politique

Depuis le début de l’année 2020, on assiste à une recrudescence des plaintes pour censure de la part d’individus et de groupes présentant des points de vue et des informations hétérodoxes liés au Covid, avec une recrudescence des plaintes en 2021 suite au déploiement des vaccins anti-Covid. De nombreux cas concernent la censure sur les médias sociaux, notamment la suppression de comptes (« déplatforming ») ou le blocage de la visibilité du contenu d’un utilisateur sans l’en informer (« shadow banning ») (Martin 2021).

Même si des plaintes concernant la censure et la discréditation de scientifiques avaient existé avant la pandémie (Elisha et al. 2021, 2022 ; Martin 2015), une caractéristique de l’ère Covid est le rôle prépondérant joué par les entreprises de technologie de l’information telles que Facebook et Google (Martin 2021). Un exemple frappant a été le déclassement du site Web de la Déclaration de Great Barrington par Google (Myers 2020).  La Déclaration, menée par trois épidémiologistes des universités de Harvard, Stanford et Oxford, a été publiée en octobre 2020 (Kulldorff et al. 2020) et signée par de nombreux scientifiques et médecins de renom, dont le lauréat du prix Nobel Michael Levitt. La Déclaration plaidait contre les confinements pour appeler en retour à se concentrer sur la protection des groupes réellement vulnérables. Toutefois, pour réduire sa visibilité, Google a modifié son algorithme de recherche (Myers 2020). En février 2021, Facebook a supprimé une page mise en place par un groupe de scientifiques impliqués dans la déclaration (Rankovic 2021). En avril 2021, YouTube a supprimé l’enregistrement d’une audience publique officielle sur la pandémie à laquelle participaient le gouverneur de Floride Ron DeSantis et les auteurs de la déclaration de Great Barrington.  L’un d’eux, le professeur Kulldorff, qui est l’un des épidémiologistes et experts en maladies infectieuses les plus cités au monde, a lui-même été censuré par Twitter en mars 2021 (Sarkissian 2021). Bien que son tweet affirmant que tout le monde n’a pas besoin d’un vaccin anti-Covid n’ait pas été retiré, il a été averti et les utilisateurs n’ont pas pu approuver ou retweeter le message (Tucker 2021).

Les cas similaires sont nombreux. Par exemple, le site de recherche et de réseautage ResearchGate a supprimé l’article du physicien Denis Rancourt sur les masques (Rancourt 2020) et, en 2021, il l’a complètement banni (Jones 2021).  En juillet 2021, LinkedIn a suspendu le compte du Dr Robert Malone, un virologue et immunologiste de renommée internationale, une action répétée par Twitter en décembre 2021 (Pandolfo 2021). Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux exemples de censure liés à Covid.

Une autre caractéristique nouvelle de la censure liée à Covid est ses cibles. Bon nombre des médecins et des chercheurs censurés par les plus grandes entreprises technologiques mondiales ne sont pas des personnalités marginales. Comme dans les exemples ci-dessus, il s’agit de scientifiques classiques, dont beaucoup sont des experts de premier plan travaillant dans des universités et/ou des hôpitaux prestigieux, et dont certains ont écrit des livres et publié des dizaines, voire des centaines d’articles, et dont les études ont été largement citées. Certains d’entre eux sont rédacteurs de revues scientifiques/médicales et d’autres sont à la tête de services médicaux ou de cliniques.

Cette lourde censure s’est faite avec l’encouragement des gouvernements (Bose 2021 ; O’Neill 2021), qui ont coopéré avec des entreprises technologiques telles que Facebook, Twitter et Google. Par exemple, le 7 mars 2022, le chirurgien général américain Vivek Murthy a demandé aux entreprises technologiques de signaler au gouvernement fédéral les « fausses informations sur la santé » et d’intensifier leurs efforts pour les supprimer (Pavlich 2022). Par la suite, des courriels publiés dans le cadre de procédures judiciaires ont documenté la manière dont les responsables gouvernementaux ont directement coordonné avec des entreprises technologiques comme Twitter et Facebook pour censurer des médecins, des scientifiques et des journalistes (Lungariello et Chamberlain 2022 ; Ramaswamy et Rubenfeld 2022). En décembre 2021, un courriel datant de l’automne 2020 a été publié via une demande de la loi sur la liberté d’information (FOIA). Il révélait un effort en coulisses de Francis Collins, alors directeur des National Institutes of Health (NIH), à son collègue Anthony Fauci, directeur du NIAID, pour discréditer la déclaration de Great Barrington et dénigrer ses auteurs.  Dans ce courriel, M. Collins a déclaré à M. Fauci que « cette proposition des trois épidémiologistes marginaux (…) semble faire l’objet d’une grande attention », ajoutant qu’« il faut publier un démantèlement rapide et dévastateur de ses prémisses. Je ne vois rien de tel en ligne pour l’instant – est-ce en cours ? » (Wall Street Journal 2021).

Des pratiques de censure ont également été utilisées par le ministère israélien de la santé (IMOH) et les médias contre les médecins et les chercheurs dont les opinions vont à l’encontre de l’orthodoxie institutionnelle. L’un de ces exemples est celui du Conseil public israélien d’urgence pour la crise du Covid. Cette organisation, composée de médecins et de scientifiques de premier plan, a été prise pour cible par l’IMOH et les médias à de nombreuses reprises, y compris sous forme d’attaques individuelles contre des membres de l’organisation (Reisfeld 2021).

Le retour de la censure

Cette censure et cette exclusion des opinions des experts dissidents se constatent dans de nombreux autres domaines controversés de la science et de la médecine, comme le sida, les études environnementales, la fluoration et la vaccination (Delborne 2016 ; Elisha et al. 2021, 2022 ; Kuehn 2004 ; Martin 1991, 1999 ; Vernon 2017). En fait, la censure a une longue histoire, et son but est de supprimer la liberté de parole, les publications et d’autres formes d’expression d’idées et de positions perçues comme une menace pour des organismes puissants tels que les gouvernements et les grandes entreprises.

La censure d’opinions et de points de vue opposés ou alternatifs peut être préjudiciable au public (Elisha et al. 2022), en particulier lors de situations de crise et d’incertitude telles que les épidémies, car elle peut conduire à ignorer des points de vue, des informations et des preuves scientifiques importants. En outre, le déni ou la réduction au silence des opinions contraires peut susciter la méfiance du public (Gesser-Edelsburg et ShirRaz 2016 ; Wynne 2001). Des études ont indiqué que dans des situations de risque, en particulier de risque impliquant une incertitude, le public préfère une transparence totale de l’information, y compris des points de vue différents, et que le fait de la fournir ne soulève pas de réactions négatives en termes de comportement, mais contribue plutôt à réduire les sentiments négatifs et à accroître le respect du public pour l’agence d’évaluation des risques (De Vocht et al. 2014 ; Lofstedt 2006 ; Slovic 1994). Comme le prévient Wynne (2001), les tentatives de la science institutionnelle d’exagérer son contrôle intellectuel et d’utiliser les connaissances pour justifier les engagements politiques, tout en ignorant ses limites, ne font qu’aliéner le public et accroître la méfiance.

En outre, la censure peut être contre-productive, se retourner contre elle, car elle peut conduire à accorder une plus grande attention à l’information censurée, susciter de la sympathie pour ceux qui sont censurés et promouvoir la méfiance du public envers les acteurs et les agences engagés dans la censure (Jansen et Martin 2003, 2004, 2015). Ce phénomène est particulièrement évident à l’ère d’internet. Si les entreprises de technologies de l’information telles que Google et Facebook jouent un rôle de premier plan dans cette censure (Martin 2021), il s’agit pour elles d’un sérieux défi à relever pour y parvenir complètement. La visibilité des voix discordantes dans les médias et dans les résultats de recherche sur Internet peut être réduite, mais il existe trop d’options de communication alternatives pour empêcher les dissidents de communiquer leurs positions (Cialdini 2016). Par conséquent, les tentatives de faire taire et de censurer les critiques peuvent parfois se retourner contre leurs auteurs.

Compte tenu de l’ampleur de la censure signalée pendant l’ère du Covid-19, ainsi que de l’implication importante des entreprises technologiques, d’une part, et des gouvernements, d’autre part, il est important d’étudier ce phénomène. La présente étude a pour but d’explorer les perceptions subjectives de médecins et de scientifiques reconnus et compétents qui ont été victimes de censure et/ou de suppression après avoir exprimé des positions non orthodoxes concernant la gestion de la pandémie, et la façon dont ils ont réagi. Par le biais d’entretiens, nous examinons les tactiques de censure utilisées par l’establishment médical et les médias (grand public et sociaux), ainsi que les contre-tactiques employées par leurs cibles. Il s’agit donc d’une étude qualitative (Aspers 2004), qui vise à identifier les perceptions internes du point de vue de ceux qui ont vécu le phénomène en question.

Participants

Les participants à l’étude sont 13 médecins et scientifiques reconnus (12 hommes et 1 femme), originaires de différents pays du monde (Australie, Canada, République tchèque, Allemagne, Israël, Royaume-Uni et États-Unis). Parmi eux, 11 ont une formation médicale dans divers domaines (par exemple, épidémiologie, radiologie, oncologie, cardiologie, pédiatrie, gynécologie, gestion des urgences) et deux sont des chercheurs scientifiques d’autres disciplines (gestion des risques et psychologie). Tous les participants sont titulaires d’un diplôme de médecine ou d’un doctorat, et quatre sont titulaires des deux. La plupart d’entre eux sont bien connus dans leur domaine, avec une expérience de recherche avérée qui comprend de nombreuses publications universitaires.

Nous avons utilisé une méthode d’échantillonnage volontaire, c’est-à-dire un échantillonnage non probabiliste selon lequel une sélection délibérée est effectuée parmi les personnes susceptibles de nous apprendre quelque chose sur le phénomène étudié (Creswell 2012). Afin de préserver l’anonymat des répondants, les détails qui pourraient conduire à leur identification sont omis.

Outil et procédure de recherche

L’étude est basée sur des entretiens approfondis utilisant un guide d’entretien semi-directif. Les questions portaient sur la position des répondants à l’égard du Covid, les événements qu’ils ont vécus en raison de leur position, les implications de ces événements sur leur vie professionnelle et personnelle, et leurs réponses à ces événements.

Le recrutement s’est fait de plusieurs manières. Tout d’abord, grâce à une recherche sur Google, nous avons trouvé les coordonnées de médecins et de chercheurs connus pour leurs positions critiques à l’égard des mesures et des politiques de lutte contre la pandémie. Ensuite, nous avons utilisé la méthode de la « boule de neige » pour atteindre d’autres répondants. Le premier contact avec les répondants s’est fait par e-mail, dans lequel nous avons expliqué l’objectif de l’étude et demandé leur consentement pour être interviewés de manière anonyme. Les entretiens ont été menés par Skype, Zoom ou téléphone, et ont duré environ une heure et demie en moyenne. Chaque personne interrogée a été invitée à signer un formulaire de consentement éclairé. Les entretiens ont été enregistrés et transcrits.

L’analyse et le codage des données ont été basés sur l’identification des questions clés qui ont émergé des entretiens, tout en les classant et en les regroupant dans des catégories significatives. Nous avons assuré la fiabilité et la validité de l’étude en appliquant différentes méthodes. L’analyse des données a été discutée par chacun d’entre nous en tant que groupe de pairs experts, et différentes sources de données ont servi à trianguler les données (par exemple, les documents et la correspondance qui nous ont été fournis par les personnes interrogées). Les citations dans le texte sont fournies à titre d’illustration (Creswell 2012).

Réduire au silence la dissidence : tactiques de censure et d’invisibilisation

Les tactiques de censure et de discréditation décrites par nos répondants comprennent l’exclusion, l’étiquetage désobligeant, les commentaires hostiles et les déclarations menaçantes par les médias, tant grand public que sociaux ; le licenciement par les employeurs des répondants ; les enquêtes officielles ; la révocation des licences médicales ; les poursuites judiciaires ; et la rétractation des articles scientifiques après publication.

Exclusion

Les personnes interrogées ont rapporté comment, à un stade très précoce de l’épidémie, alors qu’elles commençaient tout juste à exprimer des critiques ou leur position différente, elles ont été surprises de découvrir que les grands médias, qui les avaient jusqu’alors considérées comme des personnes souhaitables à interviewer, ont cessé de les interviewer et d’accepter leurs articles d’opinion.

« Ni X ni Y [deux journaux centraux dans le pays de la personne interrogée] n’ont voulu publier mes articles.  Sans véritable explication.  Ils ont simplement cessé de recevoir des articles. C’était assez flagrant, ils ont cessé d’accepter des articles exprimant une opinion différente de celle du ministère de la santé (MOH). Le nombre de journalistes à qui l’on peut vraiment parler, qui sont prêts à écouter une autre opinion, à publier, a été fortement réduit, et la plupart des journalistes de santé d’aujourd’hui sont très partiaux envers le MOH » (#10).

Dénigrement

Les personnes interrogées ont indiqué que l’exclusion n’était que la première étape. Peu de temps après, elles ont commencé à faire l’objet de diffamation de la part des médias, et à être dénigrées en tant qu’« anti-vax », « négateurs du Covid », « diffuseurs de dis/mésinformation » et/ou « théoriciens du complot » :

« Après la publication de ce rapport (…), j’étais à la Une du Sunday Times. On disait que X [le nom du répondant], professeur à A [l’institution dans laquelle travaille ce répondant], est co-auteur du rapport anti-vax (…). On me disait que j’étais anti-vaccin » (#9). « J’ai été vilipendé (…), on m’a traité de charlatan, d’anti-vax et de négationniste du Covid, de théoricien de la conspiration » (#13).

Recruter des « tierces parties » pour aider à la discréditation

Selon nos répondants, l’une des principales tactiques utilisées par les médias pour les discréditer consiste à faire appel à des « sources tierces » apparemment indépendantes, telles que d’autres médecins, pour les affaiblir, par exemple en écrivant des articles diffamatoires :

« J’ai été choqué par ce qui est sorti le lendemain dans le Wall Street Journal (…). Nous avions donc trois des médecins les plus expérimentés avec des centaines et des centaines de publications et une crédibilité scientifique à notre actif et un grand média a permis à un jeune médecin de publier un article diffamatoire alors qu’il n’avait aucun statut académique ou antécédent » (#6).

Une autre source « tierce partie » utilisée par les médias, selon nos répondants, était les organisations de « vérification des faits » (fact-checking), une pratique qui vise ostensiblement à vérifier les informations publiées afin de promouvoir la véracité des reportages. Cependant, certains répondants ont allégué que ces groupes de « vérificateurs des faits » étaient recrutés et gérés par des entreprises ou d’autres parties prenantes afin de les discréditer et d’essayer de discréditer les informations qu’ils présentent :

« les vérificateurs de faits sont une source de désinformation, donc bien qu’ils puissent examiner quelque chose et dire ‘le Dr X a dit quelque chose’, ils font une contre-attaque. Les contre-affirmations ne sont jamais citées dans les données (…) elles remontent toutes aux fabricants de vaccins ou aux parties prenantes des vaccins » (#6). « Les vérificateurs de faits (…) ont essayé de discréditer S, mais aussi, parce que j’étais co-auteur, ils s’en sont pris à moi » (#4).

Certains répondants ont déclaré que les médias les ont persécutés au point de noircir leur nom sur leur lieu de travail, ce qui a entraîné leur licenciement, ou qu’ils ont été contraints de démissionner :

« J’ai perdu mon emploi, je travaillais depuis 20 ans à X [nom de l’institution]. Et donc, les médias ont commencé à venir à X, il y a eu un effort concerté pour ruiner ma réputation, même si, c’est incroyable, ils avaient le taux de mortalité le plus bas du monde en gros, et le médecin qui leur a apporté ça, est vilipendé et calomnié. Donc, je suis parti de mon propre chef… Ma réputation a été calomniée. Je veux témoigner sur le niveau de traitement auquel je ne m’attendais pas et ces abus » (#1).

Censure en ligne

Certains répondants ont déclaré avoir été censurés sur les réseaux de médias sociaux (par exemple, Facebook, Twitter, TikTok, YouTube, Google, LinkedIn), et ont dit que certains de leurs posts, tweets, vidéos ou même comptes ont été retirés par les réseaux.

« Mes vidéos YouTube étaient retirées. Facebook m’a mis en prison, « Facebook Jail ». Et je me suis rendu compte que j’étais dé-plateformé partout » (#1). « J’ai toujours eu des vidéos, juste mon matériel d’enseignement que je mettais sur YouTube, mais j’ai aussi commencé à mettre du matériel autour de ça, juste pour parler de certaines recherches, regarder les données sur l’efficacité des vaccins (…) et YouTube a commencé à les retirer.  Et donc maintenant je ne peux pas poster, je ne peux même pas mentionner les vaccins, parce qu’en quelques secondes, dès que j’essaie de télécharger la vidéo, YouTube dit que cette vidéo va à l’encontre de nos directives » (#3). « J’ai été banni de TikTok. D’un seul coup, j’ai été banni de façon permanente parce que j’ai vraisemblablement commis une violation de la communauté » (#2). « J’en suis à mon sixième compte twitter. Le dernier a été fermé soi-disant pour un tweet sur le laboratoire de X [le nom du laboratoire], mais il était à venir. J’ai hérissé trop de poils (#2).

Comme on peut le voir dans les exemples ci-dessus, les répondants ont indiqué que le retrait de leurs documents des réseaux sociaux s’accompagnait d’un avis affirmant qu’ils avaient violé les « règles de la communauté ». Ils ont insisté sur le fait qu’il s’agissait de documents universitaires, étayés scientifiquement :

« J’ai appris qu’une vidéo universitaire sur YouTube que j’avais réalisée au sujet de l’article publié dans la revue XXX avait été retirée par YouTube, et j’ai reçu un avis indiquant qu’elle avait enfreint les conditions de la communauté YouTube, sans jamais avoir reçu de conditions d’utilisation de YouTube qui expliqueraient quels types de conditions s’appliqueraient à une vidéo scientifique de quatre diapositives PowerPoint » (#6).

L’une des personnes interrogées a fait état d’une censure même dans Google Docs, ce qui signifie que même les communications privées sont censurées :

« Google Docs a commencé à restreindre et à censurer ma capacité à partager des documents. Ce n’est pas Twitter qui me jette comme il l’a fait. C’est une organisation qui me dit que je ne peux pas envoyer une communication privée à un collègue, à un ami ou à un membre de ma famille » (#1).

Censure et répression par l’establishment médical et universitaire

Certaines des personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes de diffamation de la part de leur propre institution, avec l’intention apparente de nuire à leur réputation et à leur carrière. Par exemple :

« dans [mon pays], nous avons environ 55 000 médecins. Mon nom est apparu sur le site officiel du ministère de la Santé, prétendant que je suis la seule personne, le seul médecin, qui propage de la désinformation » (#12). « Il y a eu un effort concerté pour ruiner ma réputation même si, c’est incroyable, ils [l’hôpital où je travaille] avaient le taux de mortalité le plus bas du monde » (#1).

Certains participants ont également déclaré avoir reçu un message clair de la part de l’institution où ils travaillaient, selon lequel ils n’étaient pas autorisés à s’identifier à l’institution lorsqu’ils donnaient une interview ou un témoignage ou qu’ils exprimaient leurs opinions – dans certains cas, il s’agissait d’une condition de renouvellement de leur contrat.

« J’ai donné le témoignage de X (un certain traitement), et c’est en quelque sorte devenu viral. Et l’hôpital n’était pas content parce que mon affiliation était apparue. Ils m’ont proposé un nouveau contrat. Ils ont dit ‘nous avons de nouvelles conditions pour vous’, parce que mon ancien contrat n’était pas restreint. Le nouveau contrat comportait sept ou huit restrictions de mes droits au premier amendement, en gros je ne pouvais pas parler à la presse, je ne pouvais pas parler en public, sauf si je disais que ce sont mes opinions et non celles de mon employeur. C’était une conversation relativement courte. J’ai dit que cela n’arriverait jamais, que je ne signerais jamais cette chose, et nous nous sommes dit au revoir » (#9).

Dans certains cas, les répondants ont rapporté qu’à la suite d’une position ou d’une critique qu’ils ont exprimée, ils ont été renvoyés de leur établissement, ou ont été informés que leur contrat ne serait pas renouvelé.

« On m’a dit que mon contrat [à la clinique médicale] n’allait pas être renouvelé. Il y a toute une série de listes de contrôle pour que le contrat ne soit pas renouvelé, il doit y avoir une procédure régulière, et la première alerte est qu’il n’y a pas eu de procédure régulière. J’ai demandé précisément s’il y avait eu un vote du conseil d’administration et la réponse a été non, et j’ai demandé pourquoi cette action a été prise, et leur réponse a été ‘aucune raison’. [Plus tard] j’ai reçu une lettre de l’Université [X] disant que j’avais été privé de mon poste de professeur, sans procédure régulière, sans sénat de la faculté, rien. Ensuite, j’ai reçu une lettre de l’Université [Y], encore une fois sans procédure régulière, sans réunion de la faculté, sans explication » (#6).

De même, les répondants ont dit avoir été sommairement congédiés ou disqualifiés de postes prestigieux, comme la participation à des comités scientifiques ou de santé de premier plan, ou la rédaction de revues médicales, sans procédure régulière ni transparence :

« Le directeur général du ministère de [X] m’a approché et m’a dit que le ministre avait conclu un accord avec le ministère de la Santé, qu’il mettait un représentant au comité du panel [de médicaments sur ordonnance], et elle a dit que tous m’avaient pointé du doigt. Puis, après une semaine, elle m’a téléphoné et m’a dit : « Écoutez, votre nom a déjà été transmis au comité du panel de médicaments à la demande du ministre, et il a été disqualifié sans équivoque parce que vous vous opposez aux vaccinations [COVID] chez les enfants ». J’ai été choqué. Jusqu’alors, les réponses que je recevais venaient d’en bas. Voici une réponse du haut de l’échelle » (n° 11). « Il y a eu toute une série de mesures prises, encore une fois sans procédure régulière et sans explication. J’ai reçu un avis de [l’association médicale] m’informant que j’étais démis d’un poste au sein d’un comité. J’ai reçu une lettre d’une revue dont j’étais le rédacteur en chef, qui m’a retiré la rédaction, encore une fois sans procédure régulière, sans appels téléphoniques, sans explication traçable. J’ai reçu une lettre des National Institutes of Health me privant d’un poste au sein d’un comité de longue date, dont je faisais partie depuis plusieurs décennies et dont on m’a retiré le poste, là encore sans appel téléphonique, sans procédure régulière, sans explication » (n° 6).

Dans un cas, le répondant avait appris que l’équivalent dans son pays des Centers for Disease Control (CDC) était intervenu et avait demandé à l’université d’« examiner son cas » :

« le président de mon université m’a invité à parler de la crise. Lors de cette réunion, j’ai été informé que [l’autorité sanitaire équivalente au CDC dans le pays des personnes interrogées] avait écrit une lettre au président, lui demandant d’examiner mon cas parce que, selon la lettre ministérielle, je rendais publiques des choses méthodologiquement discutables. Selon le président, l’université n’a jamais reçu de demandes similaires auparavant » (#12).

Certaines des personnes interrogées ont déclaré que l’établissement de santé n’avait pas seulement terni leur réputation et pris de graves mesures à leur encontre, mais qu’il avait également coopéré avec les médias et veillé à diffuser l’information sur ces mesures par leur intermédiaire :

« Vous savez, le communiqué de presse est sorti, je suis un médecin éminent aux États-Unis, donc, en fait, je crois que le système de santé a rédigé un communiqué de presse disant qu’ils me poursuivaient en justice, et donc le sujet a été abordé [pendant l’interview avec la presse], « donc vous êtes poursuivi en justice, et quelle est votre réaction ? » » (#6).

Enquêtes officielles

Certains médecins ont fait état d’enquêtes officielles lancées à leur encontre, telles que des enquêtes ou des menaces de retrait de leur licence médicale :

« ma licence a fait l’objet d’une enquête. À ce moment-là, j’avais l’impression que la commission médicale était militarisée. Ma licence a fini par faire l’objet d’une enquête. Trois fois maintenant, et à chaque fois sans aucune sanction ou réprimande ou quoi que ce soit. Mais cela montre simplement qu’il est très facile de se faire censurer ou annuler » (#2). « Suite à un post que j’ai écrit sur les événements indésirables, j’ai reçu une lettre du comité de X [nom du comité]. Ils m’ont prétendument demandé les coordonnées de ces patients (les patients dont l’interviewé a signalé les effets indésirables dans son billet), mais s’il s’agissait d’un véritable souhait de leur part, ce n’est pas ce comité, qui s’occupe en fait de Y [la définition des activités du comité] qui m’aurait demandé les coordonnées, mais un véritable fonctionnaire du ministère de la Santé. Je leur ai répondu par l’intermédiaire de A [mon avocat], une réponse plus juridique et moins médicale. Il s’agit essentiellement d’un comité sans pouvoir. Je ne pense même pas avoir le droit de leur transmettre les noms des patients » (#2).

L’un des répondants rapporte qu’un procès d’un million de dollars a été intenté contre lui :

« Et puis ma femme m’appelle et me dit que le système de santé nous poursuit pour plus d’un million de dollars, alors je viens de réunir des équipes d’avocats et de les envoyer au tribunal. L’accusation est que je viole les termes de mon accord de séparation, spécifiquement que le système de santé est impliqué dans mes présentations médiatiques, et je n’ai jamais fait aucune déclaration [de ce genre] » (#6).

Un autre répondant fait état d’une perquisition policière effectuée dans sa clinique privée, à son domicile :

« Le [conseil médical] s’est présenté à l’improviste un jour sans mandat pour fouiller ma maison, qui était répertoriée dans leurs dossiers comme étant mon bureau, afin de procéder à une inspection du bureau médical, ce qui ne nécessite pas de mandat [dans mon pays] » (#7).

Rétractation d’articles scientifiques

Certains chercheurs et médecins ont raconté comment leurs recherches avaient été rétractées par la revue après leur publication :

« Cinq jours avant la réunion pédiatrique de la FDA sur la vaccination, [la maison d’édition] retire l’article de la National Library of Medicine et dit qu’elle le rétracte. L’explication, qu’ils nous donnent quelques jours plus tard, c’est qu’ils pensent qu’ils n’ont pas invité l’article pour commencer. Et je peux vous dire, en tant qu’éditeur, que l’article a été clairement accueilli, et qu’il est passé par le processus standard d’examen par les pairs. Le seul motif pour retirer légalement un article de la National Library of Medicine est s’il est scientifiquement invalide, et ce n’était pas le cas » (#6). « Alors je l’ai soumis à X [nom de la revue] et bien, c’était un rejet de bureau. En fait, de mon point de vue, il n’y avait pas d’arguments solides. Je ne sais pas pourquoi il a été rejeté, et puis je l’ai soumis à plusieurs autres canaux, et finalement j’ai arrêté d’essayer de le publier dans la littérature scientifique. Il a été publié en tant que pré-print » (#8).

Un autre thème qui est apparu à plusieurs reprises au cours des entretiens est que les recherches critiques ont été traitées d’une manière que les personnes interrogées n’avaient jamais rencontrée auparavant dans leur carrière. Ainsi, des articles ont été rejetés par des revues (souvent à plusieurs reprises) sans examen par les pairs, le processus d’examen et de publication d’une revue a pris plusieurs mois de plus que la normale pour la revue, et même des articles ont été rejetés par des serveurs de préimpression tels que MedRXiv :

« Au début de la pandémie, nous obtenions beaucoup de publications. Cela ne remettait pas du tout en cause le récit orthodoxe. Et puis nous avons fait cette analyse sur [X] et quand cela s’est produit, oh mon Dieu, ils ont pété les plombs, nous avons été attaqués. Ce travail n’a jamais été publié. (…) Et c’est à ce moment-là que nos travaux ont commencé à être rejetés par arXiv et medRxiv… le seul endroit où nous pouvions faire publier ces travaux était sur ResearchGate » (#4).

Dans un cas, une personne interrogée a déclaré qu’elle se sentait tellement menacée par l’establishment médical qu’elle s’abstenait de mettre son nom sur les articles qu’elle avait cosignés avec d’autres chercheurs, et que ceux dont les noms apparaissent sur les articles essayaient de se cacher ou de rester sous le radar jusqu’à ce que l’article soit publié :

« Nous avons un article qui est prêt à être publié dans [une revue importante], et le groupe qui l’a publié se cache depuis un an. Maintenant, je ne peux pas être sur l’article, vous savez » (#5).

Contre-réaction : se défendre

Les personnes interrogées ont indiqué que leur première réaction aux attaques et à la censure a été le choc et la surprise. Pour la première fois de leur vie, elles se sont senties exclues de la communauté scientifique/médicale, attaquées par les médias et parfois par leurs employeurs, et/ou dénigrées comme des « théoriciens du complot » qui mettent en danger la santé publique. Pourtant, malgré la censure, les attaques personnelles et la diffamation, les licenciements, l’atteinte à la réputation et le prix économique, toutes les personnes interrogées ont néanmoins déclaré que rien de tout cela ne les dissuadait et qu’elles avaient décidé de se battre, en utilisant diverses contre-tactiques.

Premières réactions : Choc et surprise

« J’étais sans voix. Cela ne m’arrive pas à moi. Je n’imaginais pas. Toutes ces attaques étaient terriblement menaçantes pour moi. Il m’a fallu un mois pour me remettre de la compréhension que c’est le pays dans lequel nous vivons. J’étais en état de choc. J’étais surprise. Je pense que mon rythme cardiaque était de 200 par minute » (#11). « En tant que personne qui a fait partie intégrante du système [de santé] et qui connaît personnellement les détenteurs de rôles – le fossé que je ressens est très profond » (#1).

Les personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient le sentiment que les menaces, les licenciements et les attaques dont elles faisaient l’objet étaient en fait une tentative de les faire taire, simplement parce que leurs opinions ne correspondaient pas à celles dictées par les autorités :

« tout a été fait au départ pour supprimer ma voix, parce que j’étais le seul à crier » (#1).

Certains répondants ont ajouté qu’ils avaient l’impression que la censure et les attaques sans précédent qu’ils ont subies étaient particulièrement vicieuses parce que ceux qui les faisaient savaient qu’ils étaient appréciés et influents :

« ils essayaient en fait de me faire taire dans les médias. Il semble à première vue que ce procès était essentiellement une tentative de me censurer. Je suis un collaborateur fréquent de Fox News, je viens de témoigner au Sénat américain, mes conseils sont appréciés dans le monde entier, et je pense que c’était une tentative de clocher pour me censurer » (#6).

Déterminés à se battre

Nos répondants ont déclaré que la censure et la suppression qu’ils ont subies leur ont donné envie de se battre et de faire entendre leur voix davantage, au nom de la liberté d’expression et de leur souci de la santé publique.

« C’est une question intéressante de savoir ce que j’ai l’impression de payer. Parce que je pense qu’il y a des [coûts]. Le fait est que j’ai failli partir. Pourquoi suis-je resté ? Parce que je me suis rendu compte qu’il y avait un prix que je n’étais pas prêt à payer – qu’ils allaient me faire taire » (#11). « Pour moi, la question la plus importante est : pourquoi est-ce que je (continue) à faire cela ? Parce que si je ne vis pas en accord avec mes valeurs et la liberté d’expression, alors je ne vivrai pas » (n° 9).

Certains d’entre eux ont même fait remarquer que les attaques contre leur réputation les rendaient encore plus déterminés et désireux d’exposer les informations qui étaient censurées.

« En fait, cela me rend plus déterminé. Je suis un peu comme un pitbull. Alors, nous allons continuer à faire passer le message » (#2).

Certaines des personnes interrogées ont déclaré avoir décidé de prendre des mesures officielles ou juridiques contre les organisations qui les ont censurées :

« Je vais porter plainte pour rupture de contrat, puisque nous avions un contrat de publication et qu’ils l’ont signé et accepté. Ils vont être poursuivis pour interférence délictuelle car ils ont effectivement interféré avec l’activité de publication d’informations scientifiques valides. J’imagine que cela va être très préjudiciable et très médiatisé pour [l’éditeur] » (#6). « J’ai déposé une demande de liberté d’information auprès de toutes les entités qui m’ont dépouillé de divers titres et postes afin de commencer à découvrir ce qui stimule tout cela » (n° 2).

Les contre-réactions des personnes interrogées ont été exprimées de plusieurs manières : le désir de divulguer l’acte de censure et les informations censurées, qui, selon elles, sont fondées sur des preuves ; l’utilisation de canaux alternatifs afin de diffuser publiquement leurs positions et leurs points de vue sur le Covid ; la création de réseaux de soutien avec des collègues ; et le développement de systèmes alternatifs d’information médicale et sanitaire. En d’autres termes, ils ont créé une sorte de monde parallèle à l’establishment traditionnel.

Exposer la censure

Certaines personnes interrogées ont souligné qu’elles voulaient dénoncer la loi de censure elle-même. Par exemple :

« J’ai pris contact avec quelques personnes puissantes, et elles m’ont orienté vers le Media Resource Centre à Washington, qui est une organisation à but non lucratif pour lutter contre la censure. Je leur ai raconté ce qui s’était passé. Et ils ont déjà rédigé un article à ce sujet. Cet article est en train d’être publié sur différents sites. J’ai fait une interview sur One American News Network. Je l’ai en quelque sorte fait connaître au monde entier » (#1).

Utilisation de canaux alternatifs

Les répondants ont indiqué que, lorsqu’ils ont compris qu’ils étaient censurés par les grands médias, ils ont décidé d’utiliser des canaux alternatifs, tels que les plateformes de médias sociaux, pour diffuser leur position et des informations contraires et exprimer leurs opinions en public : « Heureusement, je me suis constitué un petit nombre de followers sur Twitter… 34 000 ou quelque chose comme ça, alors vous pouvez faire passer le message » (#4).

Certaines des personnes interrogées ont déclaré que pour se protéger, elles ont été contraintes d’ouvrir des comptes télégrammes « secrets » ou des comptes Twitter anonymes. Bien qu’ils expriment leur frustration, ils continuent à le faire afin de diffuser des informations. Par exemple, un participant a fait remarquer qu’il est absurde que les scientifiques doivent tenir des comptes télégrammes secrets pour que le gouvernement ne leur retire pas leur licence ou ne porte pas atteinte à leur réputation (#5).

Création de réseaux de soutien social

Certaines personnes interrogées ont révélé qu’elles avaient créé des réseaux de soutien composés de collègues scientifiques, de médecins, d’avocats et de politiciens ayant des vues et des opinions similaires. Ces réseaux ont été utilisés non seulement pour échanger des informations, mais aussi pour recevoir le soutien et l’empathie d’« étrangers » comme eux, pour se faire de nouveaux amis et créer une nouvelle communauté :

« c’est vraiment agréable de se faire un réseau entier et croissant d’amis dans la vie, qui connaissent aussi ces vérités. J’ai l’impression de créer une nouvelle communauté avec de nouveaux amis à qui je peux parler, qui comprennent le monde, qui comprennent la corruption et qui peuvent vraiment s’y retrouver dans tout ça. Donc, en même temps que je me suis réveillé avec une toute nouvelle collection de collègues et d’amis, mais beaucoup d’entre nous sont en dehors de la science » (#9). « Et puis quelques collègues se sont joints à nous. Et tout d’un coup, j’avais des poids lourds, des leaders universitaires qui défendaient mon travail » (#1).

Développer des systèmes alternatifs d’information médicale et sanitaire

Au-delà de leurs activités de diffusion d’informations et de données, certaines des personnes interrogées ont indiqué qu’elles travaillaient à l’établissement de nouvelles plates-formes et organisations alternatives dédiées au développement et à la fourniture d’informations sur la santé et les traitements médicaux – y compris de nouvelles revues et organisations à but non lucratif, au lieu de celles qui existent déjà et qui, selon elles, ont échoué et déçu. Elles l’expliquent comme un moyen de faire face à la censure et à la suppression qu’ils ont subies en raison de leurs positions opposées, ce qui leur donne un sentiment d’espoir et l’impression de construire « un nouveau monde » :

« J’ai une nouvelle chose dans la vie. N et moi, nous avons créé l’organisation X, dont la seule mission est d’essayer de comprendre et d’aider les gens à traiter le Covid. Et je pense que nous avons rendu un vrai service au monde » (#9). « On parle de plus en plus de lancer un journal. Tess Lawrie a créé le Conseil mondial de la santé. On parle de plus en plus de créer un nouveau système de santé. Par exemple, les gens veulent aller dans des hôpitaux où les médecins peuvent être des médecins et pas l’autre rôle de toutes ces réglementations et agences corrompues, alors vous savez, il y a peut-être un nouveau monde qui va se former » (#4).

Discussion

Nos résultats font écho aux arguments avancés dans des études antérieures sur la suppression de la dissidence dans des domaines controversés tels que la vaccination (Elisha et al. 2021, 2022 ; Cernic 2018 ; DeLong 2012 ; Gatto et al. 2013 ; Martin 2015 ; Vernon 2017), le sida, les études environnementales et la fluoration (par exemple, Delborne 2016 ; Kuehn 2004 ; Martin 1981, 1991, 1999). À l’instar de ces études, les résultats de notre recherche indiquent une implication significative des médias et de l’establishment médical dans la censure et la suppression des dissidents. Cependant, il existe trois différences principales.

Premièrement, lorsqu’il s’agit de connaissances liées au Covid, les tactiques de censure utilisées contre les dissidents sont extrêmes et sans précédent dans leur intensité et leur étendue, les journaux scientifiques et les institutions académiques et médicales prenant une part active et impliquée dans la censure des voix critiques. En fait, comme l’indique l’un de nos répondants, même les serveurs de préimpression et les sites de réseaux sociaux universitaires censurent les articles scientifiques qui ne s’alignent pas sur le discours dominant, et cela semble être une tendance croissante. Un exemple récent est un rapport d’étude de Verkerk et al. (2022), qui a analysé une enquête sur plus de 300 000 personnes dans 175 pays qui avaient choisi de ne pas recevoir les vaccins Covid-19, qui a été retiré de ResearchGate.net après 9 jours, citant une violation de leurs termes et conditions (Conseil mondial de la santé 2022).  En outre, ce que nos répondants décrivent va bien au-delà de la censure, et comprend un large éventail de méthodes de suppression visant à détruire leur réputation et leur carrière, uniquement parce qu’ils ont osé adopter une position différente de celle dictée par l’establishment médical.

Deuxièmement, si les études précédentes ont également fait état de cas isolés où des chercheurs et des médecins aux CV irréprochables, voire au statut d’universitaire ou de médecin de haut rang, ont été censurés s’ils osaient exprimer des opinions dissidentes, la présente étude montre que dans le cas du Covid, la censure de médecins et de chercheurs de cette stature est devenue un phénomène régulier. Les participants à notre étude, ainsi que ceux mentionnés dans l’introduction et beaucoup d’autres non inclus dans notre échantillon, ne sont pas des scientifiques marginaux. La plupart d’entre eux sont des figures de proue : des chercheurs et des médecins qui, avant l’ère Covid-19, avaient un statut respectable, avec de nombreuses publications dans la littérature scientifique, certains d’entre eux ayant des livres et des centaines de publications, certains dirigeant des départements universitaires ou médicaux, certains étant rédacteurs en chef de revues médicales, et certains ayant remporté des prix importants. Néanmoins, comme le montrent nos résultats, ils n’ont pas été protégés de la censure, ni de la campagne de suppression et de diffamation lancée contre eux. Le message est que personne n’est à l’abri de la censure et qu’aucun statut universitaire ou médical, aussi élevé soit-il, ne constitue un bouclier garanti contre elle.

La troisième différence importante relevée dans notre étude est le rôle significatif joué par les organisations médiatiques pendant la pandémie de Covid, et en particulier par les sociétés d’information technologique, dans la censure des positions contraires. D’un point de vue pratique, ceux qui détiennent le pouvoir ont une plus grande capacité et de plus grandes possibilités de contrôler la connaissance et la diffusion de l’information, et par là, de fixer et de contrôler l’agenda. Bien que nos résultats ne montrent pas la direction de la relation entre ces détenteurs d’intérêts, ils peuvent indiquer des collaborations entre l’establishment médical et ces sociétés.

Des documents récemment publiés dans le cadre d’affaires judiciaires indiquent qu’au moins une partie de cette censure est orchestrée par des représentants du gouvernement (Lungariello et Chamberlain 2022 ; Ramaswamy et Rubenfeld 2022). Nos résultats pointent aussi indirectement vers d’autres parties prenantes impliquées dans le phénomène de censure évident dans la crise actuelle, notamment les entreprises pharmaceutiques. Bien que notre étude se soit penchée sur les perceptions subjectives des personnes visées par la censure plutôt que sur l’implication des parties prenantes et d’autres parties intéressées, les rapports de nos répondants font écho aux conclusions d’autres études, menées avant l’ère Covid-19 (Ravelli 2015) et plus récemment (Mucchielli 2020), qui indiquent l’implication importante des sociétés pharmaceutiques et informatiques dans la réduction au silence des informations et des études qui peuvent leur être défavorables. Étant donné le rôle central de ces entreprises aux côtés des décideurs des autorités sanitaires et des gouvernements dans le monde, il est très préoccupant de constater que des intérêts substantiels, notamment financiers et politiques, ainsi que des intérêts liés à la réputation et à la carrière, peuvent se cacher derrière les efforts de suppression.  L’intérêt des sociétés pharmaceutiques à contrôler le discours sur le Covid-19 est évident. Par exemple, comme l’ont indiqué certains de nos participants, l’une des principales controverses non résolues concernant Covid-19 est liée au traitement précoce avec des médicaments réadaptés, et il a été affirmé que des mesures très inhabituelles ont été prises pour empêcher les médecins de les utiliser (Physicians’ Declaration 2021). Comme le note Cáceres (2022), cette prétendue fin injustifiée de ce débat initial peut avoir eu d’énormes conséquences économiques (par exemple, le feu vert donné aux vaccins et aux nouveaux médicaments dans le cadre d’une autorisation d’utilisation en urgence), financières (par exemple, des gains énormes pour les plus grandes entreprises) et politiques (par exemple, des restrictions mondiales des libertés individuelles).

Les sociétés d’information technologique ont également tout intérêt à contrôler le discours concernant la pandémie de Covid-19.  Par exemple, en juin 2021, il a été révélé que Google, qui a été accusé de faire taire la théorie de la fuite du virus SRAS-CoV-2 de l’Institut de virologie de Wuhan, a financé des recherches sur le virus menées par un scientifique lié à Wuhan, Peter Daszak, par le biais de sa branche caritative, Google.org, pendant plus de dix ans. Google a également investi un million de dollars dans une entreprise qui fait appel à des épidémiologistes et à des analyses de données massives pour prévoir et suivre les épidémies.

Le British Medical Journal a révélé que le processus de « vérification des faits » de Facebook et YouTube repose sur des partenariats avec des vérificateurs de faits tiers, réunis sous l’égide de l’International Fact-Checking Network (Clarke 2021). Cette organisation est dirigée par le Poynter Institute for Media Studies, une école de journalisme à but non lucratif dont les principaux soutiens financiers sont Google et Facebook.

En ce qui concerne les intérêts personnels des décideurs politiques, un groupe de surveillance du gouvernement américain a exigé des données clés sur l’histoire financière et professionnelle du Dr Anthony Fauci, affirmant que « Pendant la pandémie, le Dr Fauci a largement profité de son emploi fédéral, de ses redevances, de ses avantages de voyage et de ses gains d’investissement », alors que son salaire pendant ces deux années n’a pas été rendu public, ni les actions et obligations qu’il a pu acheter et vendre en 2020 ou 2021, alors qu’il influençait les politiques du Covid, ni ce qu’il a reçu – ou pas – en redevances. Comme indiqué plus haut, une demande de FOIA aux États-Unis a révélé que Francis Collins, alors à la tête du NIH, avait demandé à Fauci de discréditer la Déclaration de Great Barrington et de dénigrer ses auteurs (Wilson 2021).  Roussel et Raoult (2020) ont trouvé des conflits d’intérêts similaires parmi les médecins français qui ont pris publiquement position contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine.

La censure sape la confiance du public dans les autorités, surtout si les informations cachées et révélées par la suite auraient pu coûter des vies humaines, comme lors des pandémies qui mettent en jeu des maladies, des traitements et des vaccins (Gesser-Edelsburg et ShirRaz 2018). En outre, la censure et la manipulation de l’information sont incompatibles avec l’essence de la science, puisque la recherche scientifique exige un discours et un débat vigoureux. En effet, les chercheurs ont averti qu’au lieu d’être débattues, les controverses sur le Covid sont utilisées pour alimenter la polarisation, ce qui conduit souvent à la diabolisation et à la censure des perspectives alternatives et à l’imposition des points de vue dominants comme s’ils étaient la vérité absolue (Cáceres 2022 ; Marcon et Caulfield 2021).

Cáceres (2022) a affirmé que le fait que le débat ait été réduit au silence et que les positions alternatives aient été censurées constitue en fait un détournement de la « science normale » (Kuhn 1962), qui suppose que différentes explications et réponses aux faits d’intérêt scientifique émergent normalement et ont la possibilité d’être résolues dans le cadre d’un débat scientifique conventionnel. Selon Cáceres, un tel détournement de la praxis scientifique « normale » suggère que des influences « non scientifiques » sont à l’œuvre. Ce détournement est particulièrement préoccupant lorsque les voix réduites au silence sont celles d’un nombre croissant de scientifiques et de médecins éminents et renommés.  La volonté de censurer et de rejeter les opinions dissidentes en les qualifiant de « désinformation » présente des similitudes étroites avec le « travail sur les limites » de la science, qui consiste à maintenir le pouvoir et l’autorité de la science en délimitant certains domaines de recherche scientifique comme étant hors limites et en les discréditant comme étant essentiellement non scientifiques (Gieryn 1999 ; voir également Harambam 2014). Créer un faux consensus en censurant l’information et en empêchant les débats scientifiques peut conduire les scientifiques, et donc aussi les décideurs politiques, à se couler dans le paradigme dominant, les amenant à ignorer d’autres options plus efficaces pour faire face à la crise ou peut-être même la prévenir.  Un tel « consensus » conduit à une vision étroite du monde, qui nuit à la capacité du public à prendre des décisions éclairées et érode la confiance du public dans la science médicale et la santé publique (Cernic 2018 ; Delborne 2016 ; Martin 2014, 2015 ; Vernon 2017).

Des chercheurs ont déjà averti que la crise de COVID-19 confirme les préoccupations antérieures concernant les implications délétères de la censure (Cáceres 2022 ; Mucchielli 2020). Nous sommes d’accord avec l’affirmation de Cáceres selon laquelle la censure et le dogme sont étrangers à la vraie science et doivent être abandonnés et remplacés par une discussion ouverte et équitable.

Consulter ici la bibliographie de cet article




Inversion des valeurs et corruption juridique au cours de la crise Covid

[Source : anthropo-logiques.org]

Depuis le début de cette crise « sanitaire » qui aura vu les méthodes totalitaires chinoises être substituées aux bonnes réponses en santé publique (comme le Dr Fauci vient de l’admettre dans une déposition sous serment aux États-Unis !), l’avocate de Araujo-Recchia se bat pour faire connaître l’absolue gravité des transgressions en cours, lesquelles menacent littéralement la sécurité de l’état de droit.

Dans cette présentation, elle passe implacablement en revue les principales facettes de cette réalité que la plupart des gens (et des juristes !) préfèrent ne pas voir. Quelle absence en effet des professeurs de droit constitutionnel par exemple, mais aussi des juristes au service des gouvernements et même des cours de justice face à la redoutable gravité de cette inversion de la norme des hiérarchies juridiques !


Corruption juridique au cours de la crise Covid

Par Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate

Partie prenante à la procédure du Grand Jury du Dr Reiner Füllmich., Virginie de Araujo-Recchia a déposé de nombreuses plaintes dont une plainte pour « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ».

Liste de ses actions : https://dar-avocats.com/actualites/

[Voir aussi :
La liberté d’expression des médecins, enseignants et chercheurs est-elle protégée en temps de crise sanitaire ? Me de Araujo-Recchia répond
Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI
Lettre d’informations sur les actions juridiques menées contre les mesures sanitaires par Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris
Pass sanitaire et injection obligatoire : les conseils de « guerre » de Me de Araujo-Recchia et Me di Vizio
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Résumé de la conférence par Mme Tatiana Tislenkoff.

https://www.youtube.com/embed/JoPdWCMTpW4

Autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.

En effet, force est de constater que les grands principes juridiques applicables, en toutes circonstances, au sein/au cœur de toute société civilisée, sont désormais foulés au pied au détriment de l’intérêt des peuples et corrélativement au seul profit de la finance internationale mondialiste détenant notamment les groupes pharmaceutiques impliqués.

La fraude est commise sous l’égide de fondations, d’agences et de groupes de réflexion internationaux et au travers de la corruption des médias grand public et des plateformes numériques complices du cloisonnement de l’information et par conséquent d’un obscurantisme décomplexé.

Ainsi, une réglementation technocratique pullulante, incohérente et déracinée se substitue aux normes supérieures avec les conséquences désastreuses que nous connaissons.

Règne désormais un mépris total du droit à la vie, du principe de la dignité humaine, de la sacralité de l’esprit et du corps jusqu’à atteindre l’environnement du fœtus et le génome de l’être humain.

Ces questions nous mènent à la croisée du droit et de la philosophie.

I. Négation des lois non-écrites de la nature humaine et inversion de la hiérarchie des normes juridiques

I.1  Négation des lois non écrites

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITÉ HUMAINE

Le principe de dignité exige de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ».

La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même.

Les textes de lois ont essayé de définir cette vie digne : une vie indépendante qui permet l’autonomie de choix et la participation à la vie sociale et culturelle.

D’ailleurs, la définition de la santé en tient compte : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.»(([1] Extrait de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, adoptée en 1946 à New-York et entrée en vigueur en 1948.))

Kant distingue ce qui a un prix et ce qui a une dignité : « Dans les règne des fins tout à un prix ou une dignité. Ce qui a un prix peut-être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre, d’équivalent ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité.»(([2] Dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs de Kant.))

Par conséquent, toute violence, toute discrimination à l’encontre des personnes qui refusent de se faire injecter une substance expérimentale, surtout lorsque le produit pharmaceutique en question est inefficace et nocif, voire mortel, viole tous les principes rattachés au respect de la dignité humaine.

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITE HUMAINE A SON COROLLAIRE : LA RESISTANCE A L’OPPRESSION EN CAS D’ATTEINTE À CE MÊME PRINCIPE

Le principe de résistance à l’oppression appartient aux lois non-écrites de la nature humaine et préexiste logiquement à l’État et à sa norme fondamentale suprême.

En effet, lorsque les institutions d’un État, dont la vocation première est d’assurer la protection de l’ordre public, la sauvegarde des principes fondamentaux, de la liberté et des droits du peuple, ne font plus obstacle à la dérive des régimes totalitaires, il est du devoir de chaque individu de résister à l’oppression.

« Le moteur de la résistance ce n’est ni la foule, ni la tribune, c’est l’individu qui a le goût politique et qui juge ; c’est le citoyen qui ne se laisse pas fasciner par « l’hypnose exercée par le pouvoir » ; celui qui refuse d’être dupe ». Parce qu’il faut qu’il y ait « au début du mouvement populaire, une réaction des consciences individuelles », sinon « ce sera une émeute ou une révolte, ce ne sera pas, dans le plein sens du mot, ce refus d’accepter plus longtemps l’arbitraire des gouvernants qui caractérise la résistance à l’oppression. »

« La résistance à l’oppression n’est pas révolutionnaire. Au contraire, elle est de nature conservatrice, sa mission étant de défendre l’ordre constitutionnel établi et de contribuer au retour du statu quo ante ».

I.2. Inversion de la hiérarchie des normes juridiques

Les mesures prises par le pouvoir exécutif français ont été à l’origine d’atteintes aux droits fondamentaux et libertés publiques sans précédent.

Des lois, décrets et arrêtés préfectoraux ont prévalu sur les normes du bloc constitutionnel sans que ces textes ne soient jamais remis en cause ou invalidés tant par le Conseil constitutionnel, que par les juridictions judiciaires et administratives, alors que lesdites mesures étaient clairement disproportionnées et contraires à bon nombre de textes conventionnels et européens ainsi qu’aux normes suprême du corpus constitutionnel.

L’ÉTAT DE DROIT A CÉDÉ LA PLACE A L’ARBITRAIRE

J’ai pu relever les atteintes majeures suivantes :

  • Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
  • Violation du droit à la vie et atteinte à l’intégrité des personnes.
  • Violation de la liberté individuelle au mépris de l’Habeas Corpus qui prévoie le contrôle du juge judiciaire à bref délai lorsque les mesures privatives de liberté sont appliquées.(([3] Confinements forcés de l’ensemble de la population.))
  • Violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
  • Violation de la liberté de circuler/liberté d’aller et venir.
  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction de visiter des proches à l’hôpital, d’assister à des funérailles, de se réunir en famille.
  • Violation du droit de manifester et de se rassembler.
  • Violation du droit à l’éducation.
  • Violation de la liberté de culte.

Nous assistons à :

  • Une manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public.
  • Une gestion de crise disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en la matière.
  • Une « épidémie » de tests RT-PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade.
  • Une interdiction de traitements disponibles contre la Covid-19 en violation des droits du patient et de la liberté de prescrire.
  • Un homicide par administration de Rivotril dans les EHPAD.
  • Des crimes contre l’humanité.
  • Des actes de maltraitance et torture à l’égard des enfants.

Or, les magistrats de l’ordre administratif et les membres du Conseil constitutionnel ont utilisé le principe constitutionnel de protection de la santé pour entériner les mesures les plus iniques et les plus nocives pour la santé des français.

Pour le moment, il est devenu quasiment impossible d’échanger de manière objective devant les Cours et tribunaux français concernant les dommages causés par les mesures telles que les confinements forcés, les masques, les tests et la dangerosité des injections expérimentales.

Le principe constitutionnel de protection de la santé a été érigé en principe suprême, afin d’avaliser toutes les mesures prises par le pouvoir exécutif depuis mars 2020.

AFFAIRES DEVANT LES INSTANCES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

À compter du mois de décembre 2020, des associations m’ont accompagné dans le cadre d’une action civile collective. Malgré la production de nombreuses études scientifiques dont la crédibilité ne peut être remise en cause, le tribunal judiciaire a refusé la discussion.

Il s’avère aujourd’hui que d’autres études scientifiques sont venues depuis confirmer la nocivité de la mesure de confinement forcé et le président du Conseil scientifique l’a reconnu publiquement.

Nous avons engagé d’autres actions devant les juridictions pénales, la Cour de Justice de la République, la Cour Européenne des Droite de l’Homme, à l’encontre des membres du gouvernement, de certains parlementaires, des médias grand public, des plateformes de réseaux sociaux ainsi que des intervenants propagandistes de plateau radio et télévision, notamment sur la base des chefs d’accusation suivants :

  • Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse des français en état de sujétion psychologique résultant de techniques propres à altérer leur jugement.
  • Complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion de consentement.
  • Tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée.
  • Escroquerie et tentative d’escroquerie.
  • Complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement.
  • Participation à une association de malfaiteurs.
  • Crime contre l’humanité – génocide et complicité de génocide.

J’ai également réclamé l’expertise des solutions injectables expérimentales contre la Covid-19, étant donné de fortes suspicions relatives à la présence de nanotechnologies, d’oxyde de graphène et autres substances toxiques, ce qui n’a pas encore été traité par les magistrats en charge de ces dossiers.

En parallèle, j’ai rejoint un groupe d’avocats et juges internationaux travaillant avec mon confrère Reiner Fuellmich. Nous avons créé la Cour internationale de l’opinion publique, afin de présenter publiquement les témoignages d’experts essentiels ainsi que l’ensemble des éléments que nous présentons régulièrement devant les tribunaux nationaux et qui ne sont pas pris en compte actuellement.

II. Le cartel « Finance/Pharma/Médias »

II.1 L’Oligopole

Le rapport intitulé Génocide économique des Nations de Juliette Marin détaille la mainmise des fonds d’investissement américains sur les sociétés françaises du CAC40. Ces mêmes fonds détiennent ainsi directement et indirectement les médias dominants ainsi que les laboratoires pharmaceutiques.

Je cite :

« Selon nos informations, les dix plus grands investisseurs institutionnels contrôlent à eux seuls environ 22’000 milliards de dollars et sont également présents en Europe.

Parmi ces investisseurs, beaucoup sont à la fois grands et diversifiés, comme BlackRock ou Vanguard.(…)

Même s’ils se retrouvent rarement actionnaires majoritaires d’une seule et même société, les effets de cette situation sur la concurrence sont semblables à ceux d’une situation d’oligopole.

(…)

L’étude de l’architecture du réseau de propriétés internationales et nationales, ainsi que le calcul du contrôle exercé par chaque acteur mondial dans son ensemble nous révèle un monopole de fait sur l’économie des nations du monde entier avec un accent sur l’analyse des sociétés françaises cotées en Bourse (CAC40). Nous constatons que les sociétés transnationales formant une structure géante de nœuds papillons et qu’une grande partie du contrôle se dirige vers un petit noyau d’institutions financières très unies.

Ce noyau peut être considéré comme une « super-entité » économique qui soulève de nouveaux problèmes importants pour les chercheurs et les décideurs. »

Le rapport relève les dirigeants impliqués dans le secteur des médias et également dans le secteur des biotechnologies.

II.2. L’Organisation Mondiale de la Santé

Le rapport n°12283 intitulé « La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence » de M. Paul Flynn en date du 7 juin 2010 est édifiant :

Je cite :

« De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence du processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer eu égard aux principales décisions relatives à la pandémie. Il est à craindre que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance accordée aux conseils émis par les grands organismes de santé publique. (…)

L’Assemblée a noté que les activités de lobbying non réglementées ou occultes peuvent constituer un danger et miner les principes démocratiques et la bonne gouvernance. (…) »

Les liens capitalistiques entre les médias grand public, les géants du numérique, les géants américains de la finance et l’OMS démontrent une réelle situation de collusion.

II.3 Le World Economic Forum (WEF)/Young Global Leaders a infiltré les pouvoirs publics

Depuis plus de cinquante ans, les principaux responsables économiques et politiques de la planète se retrouvent fin janvier à Davos pour la réunion annuelle du WEF.

Pour Kees van der Pijl, le WEF succéderait à d’autres organisations qui l’ont précédé, comme la franc-maçonnerie, le réseau gravitant autour de la Round Table à l’apogée de l’Empire britannique ou les conférences Bilderberg tout au long de la guerre froide et au-delà. Mais selon lui, à la fin des années 90, le WEF constituait bel et bien « le groupe de planification transnational le plus accompli, […] une véritable Internationale du capital ».(([4] Kees van der Pijl, Transnational Classes op. cit., p. 133.))

Son fondateur Klaus Schwab est un partisan de l’eugénisme et du transhumanisme. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans son ouvrage « La quatrième révolution industrielle » paru en 2017 et publie l’ouvrage intitulé « Le Great Reset » en 2019.

Je cite :

« Le Great Reset, c’est l’appel officiel à utiliser la pandémie et les confinements pour changer les comportements sociaux et sociétaux, une occasion historique d’accélérer la quatrième révolution industrielle, celle de la digitalisation. C’est aussi un éloge de l’intervention de l’État pour imposer la transition écologique et l’économie circulaire. C’est encore une justification à la surveillance de tous les individus grâce à Internet et à la reconnaissance faciale ».(([5] Eric Verhaeghe, ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire, auteur du livre « Le Great Reset : Mythes et réalités », 2021.))

Or dans le cadre d’un article en date du 28 octobre 2021, Éric Verhaeghe fait le constat suivant :

« Entre Emmanuel Macron et Mario Draghi, nul ne sait quel est le meilleur agent du Great Reset, et il n’est pas impossible que l’un et l’autre se tirent la bourre aujourd’hui pour en être les héros. Pour tous ceux qui se demandent encore si Emmanuel Macron est de gauche ou de droite, il n’est en tout cas pas inutile de comparer son œuvre politique déployée depuis un an avec le projet du Great Reset de Klaus Schwab. Les ressemblances sont si frappantes qu’on se demande même si la France n’est pas le champ d’expérimentation d’une doctrine que nous avons commentée en son temps dans notre ouvrage consacré au sujet.

Macron met en œuvre le Great Reset depuis un an. »(([6] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/28/comment-macron-a-mis-en-place-le-great-reset-en-france/))

En effet, Klaus Schwab décrit comment son mouvement subversif a infiltré avec succès les cabinets de plusieurs gouvernements mondiaux.

« Quand je mentionne des noms comme Angela Merkel et même Vladimir Poutine, et ainsi de suite, ils ont tous été des Young Global leaders du Forum économique mondial. Mais ce dont nous sommes très fiers aujourd’hui, c’est la jeune génération comme le premier ministre Justin Trudeau, le président de l’Argentine, etc. Nous pénétrons les cabinets gouvernementaux. ».

Il ajoute que « ceci est aussi vrai en France, le président était un Young Global Leader ».(([7] https://humansbefree.com/2022/01/Klaus-schwab-brags-about-controlling-western-governments.htmlhttps://banned.video/watch?id=61f0562d17dfec17f412cd00))

II.4. Infiltration des pouvoirs publics par les consultants privés reliés au cartel

La commission d’enquête sénatoriale a publié en 2022 un rapport sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.(([8] Rapport n°578 de la Commission d’enquête sénatoriale présidée par M. Arnaud Bazin, publié le 17 mars 2022 intitulé Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques.))

Dans ce rapport, on peut lire les propos de M. Frédéric Pierru, sociologue chargé de recherche au CNRS et spécialiste du secteur de la santé dont voici un extrait(([9] Op. cit. p. 32.)):

« Ce qui m’a étonné, c’est de voir un cabinet comme McKinsey, qui ne connaît rien à la vaccination, assister un ministre, alors que des spécialistes de la question sont disponibles à l’intérieur de l’État. L’administration de santé publique est capable d’élaborer logistiquement une campagne de vaccination, et on va chercher un consultant de McKinsey. »

McKinsey couramment appelé « La Firme » est non seulement tentaculaire mais elle est également reliée aux laboratoires pharmaceutiques ainsi qu’à certaines Fondations « lucratives », ce qui expliquerait pourquoi différents États occidentaux ont adopté les mêmes mesures liberticides et criminelles lors de la crise Covid-19.

McKinsey et Boston Consulting Group semblent avoir un impact démesuré sur le secteur mondial de la santé(([11] Comment McKinsey s’est infiltré dans le monde de la santé publique mondiale, article paru dans Vox le 13 décembre 2019. https://www-vox-com.translate.goog/science-and-health/2019/12/13/21004456/bill-gates-mckinsey-global-public-health-bcg?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)). En effet, les deux entreprises ont toujours figuré parmi les cinq principaux prestataires de services professionnels de la Fondation Gates, selon les déclarations de revenus de la fondation, même après que l’organisation se soit engagée à réduire les dépenses de consultants à partir de 2015.

Comme l’a déclaré Devi Sridhar, titulaire de la chaire de santé publique mondiale à l’Université d’Edimbourg :

« Le défi est d’essayer de suivre l’argent et de comprendre les relations entre les bailleurs de fonds comme Gates, les sociétés de conseil et l’OMS. 

Comme Gates a commencé à payer régulièrement des consultants pour le compte d’institutions comme l’OMS, cela a créé une « dépendance » vis-à-vis des entreprises. Ensuite, il est devenu plus courant de faire appel à ces mêmes consultants pour la stratégie » (…)

Au total, la Fondation Gates a dépensé plus de 300 millions de dollars pour McKinsey et BCG entre 2006 et 2017 (…). C’est plus que le budget national de la santé pour tout un pays à faible revenu, comme Haïti.(…)

L’agence UNITAID a également été financée par la Fondation Gates, qui, dès le premier jour, a payé le travail de conseil de McKinsey, selon les procès-verbaux du conseil d’administration d’UNITAID de 2006 accessibles au public. (…)

Considérez le rôle de McKinsey dans l’épidémie d’opioïdes, qui a coûté la vie à près d’un million d’Américains depuis 1999. Les documents judiciaires qui ont fait surface dans le cadre d’un litige comprenait des allégations selon lesquelles McKinsey aurait conseillé deux sociétés sur la manière d’augmenter les ventes d’opioïdes sur ordonnance, du début des années 2000 jusqu’en 2014 au moins – lorsque l’épidémie de surdose était déjà bien connue. Une plainte alléguait que McKinsey avait conseillé à Johnson & Johnson de « faire prendre aux patients des doses plus élevées d’opioïdes » et d’étudier des techniques « pour garder les patients sous opioïdes plus longtemps », a rapporté le New York Times (…) »

Comme nous pouvons le constater, McKinsey et BCG travaillent étroitement avec Bill Gates, lequel affiche publiquement ses objectifs eugénistes et transhumanistes, qu’il partage avec Klaus Schwab, Henri Kissinger, Warren Buffet, tout comme les fondations Rockefeller, Rotschild, Open Society de Soros etc.

Toute cette oligarchie mondialiste considère que l’«hyper-class » doit inventer des technologies destinées à asservir les classes subalternes, réduire la population et faire scission avec cette majorité de sous-humains.(([12] Jacques Attali, Les clefs du XXIème siècle, édition avril 2000, p. 497s.))

À ce titre, un rapport(([13] https://twoplustwoequalsfournews-wordpress-com.translate.goog/2022/02/19/update-rockefeller-foundation-1968-annual-report-we-need-vaccines-to-reduce-fertility-and-address-the-population-problem/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)) de la Fondation Rockefeller datant de 1968 décrit parfaitement la peur des oligarques concernant l’accroissement de la population et les solutions envisagées, notamment par la vaccination.

Un autre rapport(([14] https://archive.org/details/scenarios-for-the-future-of-technology-and-international-development-rockefeller-foundation)) de la Fondation Rockefeller datant de mai 2010, proposait entre autres, l’utilisation des confinements forcés.

Un article(([15] https://www-rockefellerfoundation-org.translate.goog/news/mercury-project-to-boost-covid-19-vaccination-rates-and-counter-public-health-mis-and-disinformation-in-17-countries-worldwide/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc)) du 23 août 2022, publié sur le site de la Fondation Rockefeller nous apprend que :

 « Le Social Science Research Council fournit 7,2 millions de dollars à 12 équipes qui font progresser des sciences sociales et comportementales ambitieuses et appliquées pour lutter contre la menace mondiale croissante posée par les faibles taux de vaccination contre le Covid-19 ainsi que la mésinformation et la désinformation en matière de santé publique. »

Pour aller plus loin, un article résume bien l’action de la Fondation Rockefeller contre la médecine naturelle, à partir de 1910, avec le rapport Flechner(([16] https://fr.sott.net/article/40467-Toxicologie-contre-Virologie-L-Institut-Rockefeller-et-la-fraude-criminelle-de-la-polio)) et le financement des écoles de médecine occidentales. On notera que l’École de médecine de Lyon fut créée à la demande du Dr Alexis Carrel, prix Nobel de son Institut new-yorkais, eugéniste.

III. Censure des véritables experts et des lanceurs d’alerte

III.1. La dépendance des médias grand public vis-à-vis des géants financiers américains entraine une disqualification des informations qui pourraient aller à l’encontre du plan mondialiste

Voici les propos très éclairants tenus par le journaliste enquêteur Laurent Mauduit, dans un article(([17] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees?onglet=full)) datant du 13 février 2018, concernant les partenariats entre les médias grand public et les plateformes numériques dans le but de censurer l’information indépendante.

À propos du fact-checking :

« Ce type de nouvelle servitude acceptée par la presse française pose deux problèmes majeurs. Le premier est le lien de dépendance renforcé au plan financier vis-à-vis des géants américains de l’Internet dans lequel la presse française se place. Car accepter que Google et Facebook jouent ainsi un rôle majeur dans les circuits de l’information ne sera naturellement pas sans conséquence dans l’avenir :

Terrible situation de la presse française, sur laquelle une dizaine de milliardaires ont fait main basse et qui, comme cela ne suffisait pas, se jette dans les bras des oligopoles américains. (…)

En parallèle, une autre plateforme dont Google est partie prenante, et soutenue par Facebook, a également annoncé son lancement prochain : CrossCheck, au sein du projet First Draft. CrossCheck permettra au public de soumettre des questions et rassemblera les informations fournies par les seize médias français partenaires, dont à nouveau l’AFP, Le Monde, Libération, France Télévisions et France Médias Monde. (…)

Dans le cas du partenariat avec Facebook noué par ces journaux, un autre danger majeur plane : la transformation de la presse en auxiliaire ou en force supplétive des géants américains de l’Internet ; voire la constitution d’une sorte de police éditoriale, ayant un étrange pouvoir d’agrément ou de disqualification de certaines informations sensibles. ».

III.2. Le soutien des médias grand public au pouvoir politique

Les principaux détenteurs des médias grand public soutiennent le pouvoir politique pour des raisons économiques et financières.

Les médias grand public reçoivent les informations de Reuters ou de l’AFP. Cette dernière semble avoir reçu des fonds à hauteur de 45 millions de dollars de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, laquelle est au capital des sociétés pharmaceutiques Pfizer, BioNTech et Moderna.

Les géants du numérique tels que par exemple Google, Youtube, Facebook et Twitter, vérifient les faits et censurent les propos qui ne vont pas dans le sens des intérêts de leurs actionnaires, des géants financiers tels que Black Rock, Vanguard, la Fondation Bill & Melinda Gates, lesquels sont également au capital des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et BioNTech.

La Fondation Bill & Melinda Gates, qui est au capital des laboratoires Pfizer et BioNTech est désormais le plus grand contributeur de l’OMS, laquelle force les populations à participer aux essais cliniques des laboratoires pharmaceutiques cités plus haut.(([18] https://youtu.be/BrHVeHGgg2Y))

Le professeur Mark qui a enseigné les médias, culture et communication à l’Université de New York pendant des années. Au cours de son témoignage devant le Grand Jury (session n°7, ce professeur a pu confirmer ces mécanismes de censure et a détaillé les modalités de financementles mécanismes de la propagande des médias et leur responsabilité dans le cadre de cette crise.(([19] https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Mark-Crispin-Miller:d))

L’intervention de Mark Sharman, ancien directeur information Sky News, le 1er avril 2022, dans le cadre de l’émission « The Lockdown Inquiry » de la chaîne britannique GBN, corrobore les affirmations du Professeur Mark Crispin Miller.(([20] https://odysee.com/@QuadrillageTraduction:1/trim.0DE51587-9F25-44BB-9432-2C78AB0EA2C4:b))

Nous pouvons en déduire que les médias dominants et les plateformes de réseaux sociaux sont responsables :

  • de l’absence délibérée de pluralité des sources d’information et de la non application du principe du contradictoire afin de traiter de l’opportunité des mesures prises par le pouvoir exécutif et les instances internationales ;
  • de la censure, la stigmatisation, la discrimination et la disqualification soigneusement organisée à l’encontre des voix discordantes, dont les réels experts, les lanceurs d’alerte et les victimes.

Conclusion

Cet oligopole tentaculaire détient un pouvoir extraordinairement démesuré et abusif sur les nations et donc une emprise ô combien dangereuse et nocive pour les peuples.

En suivant cette idéologie mortifère, le pouvoir exécutif de chacun des États impliqués porte actuellement atteinte aux intérêts fondamentaux de leur Nation et mène le peuple au suicide collectif, ce qui nous a d’ailleurs amené à déposer une plainte contre ces dérives sectaires en France.





Marie-Estelle Dupont : « COVID19 : on a perdu la face, on a été indigne de nos enfants ! »

[Source : Les Incorrectibles]

Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute, révélation du politiquement incorrect de ces derniers mois dans les médias, est l’invitée d’Éric Morillot.