Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus

Par Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

INFECTION N’EST PAS CANCER

Faits avérés concernant cette vaccination

Depuis plusieurs semaines, les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias, notre ministre de la Santé et notre président pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus). Après avoir déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10 % des garçons se font vacciner », il s’être déclaré « ouvert à une vaccination obligatoire »1, et vient de déclarer des contre-vérités flagrantes dans un collège de Charente. Comment ses conseillers peuvent-ils le tromper à ce point et lui cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Pourtant la Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 20172 avait alerté :

« Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant… l’efficacité en termes de prévention des cancers ».

La consultation des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV montre que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que, parfois, paradoxalement, la vaccination anti-HPV est suivie d’une augmentation du risque de cancer invasif du col de l’utérus !3

Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n’est pas démontré

Un ami gendarme m’a rappelé que « sur les lieux d’un crime, on trouve aussi les témoins ».

Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs4 5, eux-mêmes liés entre eux dont : l’activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d’inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, l’usage prolongé des contraceptifs oraux, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq), le Sida et les autres déficits immunitaires et les infections génitales dont l’herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV, les dépressions6. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu’ils en seraient les seuls responsables.

De plus un certain nombre de cancéreuses se révèlent d’ailleurs HPV négatives7 8, ce qui contredit le discours habituel repris par l’agence officielle Santé publique France faisant de cette infection une condition indispensable au cancer.

Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin ou le bacille de Doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus peuvent infecter l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées9) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, souvent à plusieurs reprises, et se débarrasseront naturellement du HPV dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée.

Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. La multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorise la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie. L’absence de lien de causalité exclusive10 démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus11, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL et explique certainement l’échec de la prévention contre le cancer dans les pays adeptes de cette vaccination d’autant que le faux sentiment de sécurité créé par la propagande Gardasil peut inciter certaines jeunes filles à commencer plus tôt leurs expériences sexuelles et d’autres à négliger le dépistage cytologique.

En Australie, la vaccination n’a pas fait reculer l’incidence des cancers invasifs

L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants (ou corrompus ?) proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »12 13, mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée14 des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006, grâce aux dépistages par frottis cytologiques.

La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs), mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1/100 000 contre moins de 6/100000 en France peu vaccinée).

 De plus, le nombre annuel de nouveaux cancers invasifs, loin de diminuer, augmente :

Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l’aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire. Prétendre comme tant de journalistes que l’Australie serait en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n’est donc qu’un énorme mensonge auquel le président a cru et qu’il a répété !

En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n’a pas fait régresser les cancers invasifs

La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains dès 2008 pour les jeunes filles de 12 – 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 – 18 ans. Entre 2008 – 2009 et 2011 – 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.

Un article mensonger récent15 mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV : quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50 % au taux français actuel).

Depuis les campagnes de vaccination, l’évolution globale d’incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l’absence de diminution, ainsi que le constate Cancer Research UK :

« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »

De 1993 à 2006, grâce au dépistage cytologique, l’incidence standardisée avait régressé de 13/100 000 à 9/100 000, mais depuis le début de la vaccination, elle est passée de 9/100 000 en 2006 – 2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée.

Et cette estimation globale dissimule l’augmentation d’incidence dans les groupes les plus vaccinés. L’analyse par groupes d’âge objective en effet une diminution franche d’incidence chez les femmes âgées, non vaccinées.

À l’opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.

En Grande-Bretagne aussi la vaccination est donc très loin d’amorcer l’éradication du cancer que promettent les avocats du vaccin avec une augmentation d’incidence dans le groupe le plus vacciné !

En Suède, l’incidence des cancers invasifs a franchement augmenté depuis la vaccination

En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution de 66 % de l’incidence standardisée des cancers invasifs avait été observée entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000).16

La généralisation de la vaccination à l’école en 2010 a été suivie, au contraire, d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs17 de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11.5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 2021, augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité avec la vaccination18 19. L’analyse en break point (recherche du point de rupture) faite par l’agence sanitaire suédoise date l’apparition de cette augmentation en 2011, un an après la généralisation de la vaccination et plaide t pour sa responsabilité.

En Norvège, l’incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination

La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer20 montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-

2021 (2 fois plus élevée qu’en France !)

RÉSULTATS GLOBAUX DES VACCINATIONS ANTI-HPV DANS LE MONDE : EFFICACE SUR LE VIRUS, INEFFICACE SUR LA PRÉVENTION DU CANCER

Globalement, dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination anti-HPV s’est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques, mais s’est jusqu’ici révélée inefficace (avec 16 ans de recul) sur la fréquence des cancers invasifs.

En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l’Institut national du cancer (INCa) par courrier privé, et le député Gérard Bapt21 avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l’époque, ne s’attirant comme réponse qu’un « il est trop tôt pour juger ». Et pourtant ce vaccin existait déjà depuis 10 ans à l’époque. De nombreux cris d’alarme avaient été émis depuis de longues années sans effet, par exemple par le Dr de Chazournes22.

Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante, alors que la publicité mensongère s’intensifie en France et s’accompagne de déclarations gouvernementales ahurissantes, sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination (inefficacité contre le cancer et effets secondaires possibles).

En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin

En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers moindre que chez les champions de la vaccination, tendance qui s’est amorcée dès la généralisation de la vaccination selon les données de l’agence internationale de recherche sur le cancer illustrée par le graphique suivant :

En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1/100 000 et est depuis passée en dessous de 6/100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège.

Pourquoi le Président fustige-t-il le faible taux de vaccinées en France au lieu de regretter les taux de cancers invasifs élevés dans les pays adeptes des vaccinations scolaires ? Ses conseillers sont-ils incompétents ou trop liés aux laboratoires pharmaceutiques ? L’ont-ils informé sur les dégâts éventuels de cette injection ? Pourquoi le trompent-ils ?

Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays

En France, le calvaire de Marie-Océane23 24 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.

Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications et des procès aux USA25 26 27.

En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil28 29 et les premières audiences devraient se tenir en avril 2023.

Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin. 

L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.

« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».

Ne vaccinons surtout pas les garçons par le Gardasil !

Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition du CDC américain (qui reçoit des royalties sur les ventes de vaccin) et de la Haute Autorité de santé française (dont beaucoup d’experts ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique) de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an en France), ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle : les homosexuels adeptes de rapports anaux passifs30 avec de multiples partenaires (74 % des cas), et séropositifs au sida (77 % des cas)31 32 et les personnes souffrant de déficit immunitaires, ce qui ne justifie donc pas une vaccination généralisée des garçons d’autant plus que là aussi l’efficacité contre le cancer anal n’est pas du tout démontrée.

Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais une fois de plus le lien causal n’est pas démontré contrairement au fait d’être homosexuel passif et porteur du virus du sida. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.

De plus, les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute33:

« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »

En Grande-Bretagne, Cancer Research UK précise ainsi34:

« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »

On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !

Les arguments avancés par la Haute Autorité de Santé pour généraliser ce vaccin chez les garçons sont d’ailleurs révélateurs de l’absence de bénéfice médical démontré pour les garçons et de la volonté de faciliter le passage à l’homosexualité.

Initialement les recommandations visaient seulement les homosexuels mâles et les immunodéprimés35 :

« La vaccination par GARDASIL 9® (9HPV) est recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans et chez les adolescents immunodéprimés »

Mais le 16 décembre 2019, à la suite d’une saisine de la direction générale de la santé et de la Ministre chargée de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élargi ses recommandations36 à l’ensemble des mâles « pour ne pas stigmatiserdes adolescents ou des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à un âge où la préférence sexuelle n’est pas connue ou pas affirmée. »

La HAS recommande un vaccin potentiellement dangereux et totalement inutile chez les hétérosexuels pour calmer les angoisses de potentiels homosexuels mâles passifs ou garçons indécis !

En l’état actuel de la science, la prévention pratique du cancer anal repose sur l’utilisation systématique du préservatif (pour éviter la contamination par le virus du sida), la limitation de la fréquence des rapports anaux passifs et peut-être le traitement des lésions précancéreuses par radiofréquence37. La vaccination anti HPV, qui confère un faux sentiment de sécurité, risque de favoriser la survenue de la maladie, comme on l’a constaté lors des essais de vaccins contre le Sida.

Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens38

Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait même une fréquence accrue, comme le suggèrent les Suédois39. La vaccination ne diminue donc pas le coût de la prévention du cancer, mais l’augmente.

Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant, car, avec près de 500 euros le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d’efficacité les plus invraisemblables (100 % d’efficacité sur 100 % des cancers concernés) le coût/efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustée sur la qualité de vie (QALY)40, alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d’acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un bénéfice très incertain (et potentiellement négatif) pour un coût colossal, totalement disproportionné de plus en cette période de déficit budgétaire.

Comme le souligne Bijan Esfandiari, avocat spécialisé dans les litiges en matière de responsabilité du fait des produits pharmaceutiques et associé principal chez Wisner Baum à Los Angeles41 :

« le moyen le plus efficace et sans effets secondaires pour prévenir le cancer du col de l’utérus est le test de Papanicolaou42

Des études montrent que les jeunes femmes qui ont reçu du Gardasil ont un faux sentiment de sécurité et renoncent aux frottis vaginaux de routine. Les données ont également montré que, dans les pays où l’utilisation du Gardasil est élevée, les taux de cancer augmentent chez les jeunes femmes, pour un cancer qui apparaît généralement lorsque les femmes atteignent la cinquantaine et la soixantaine. Il y a quelque chose qui ne va pas ici et nos enfants ne devraient pas être soumis à une obligation de l’État qui les transforme en cobayes et les expose à un risque accru de contracter la maladie même si on leur dit que ce vaccin la prévient. »

On peut conseiller à Monsieur le Président de ne plus croire des conseillers incompétents ou corrompus qui le décrédibilisent, et de vérifier personnellement les données officielles des pays qui ont généralisé le Gardasil. Il constatera qu’il ne faut pas promouvoir cette vaccination efficace sur l’infection et les verrues, mais inefficace contre les cancers, hors de prix et dont les dangers conduisent actuellement à de nombreux procès aux USA.

Dans l’état actuel de la science,
il ne faut vacciner ni filles ni garçons avec le Gardasil !





Le secret des vaxins

[Source : Pigeon_Pige-TouT_Traduction]

[Voir aussi :
Comprendre le graphène]

Les vidéos précédentes de cette série :

10D/12 Électrodes tentaculaires (la toile se tisse en toi) (nouvelle édition)

10C/12 L’autre toi qui pousse sous ton toi (organe-sur-puce microfluidique)

10B/12 L’autre toi qui pousse sous ton toit (hydra-gel)

10A/12 L’autre toi qui pousse sous ton toit (le gland remplacement)

9b-9c/12 La conquête militaire du cerveau (J. Giordano et C. Morgan)

9a/12 Contrôlé sans fil (le pantin pantois)

8/12 Les cachotteries du graphène (l’ingrédient transparent en toute opacité)

7/12 Du Venom dans tes Veines (l’arrière goo de l’injection)

6c/12 En jouant avec la lumière, la science appâte l’obscurité (qui produit et relaie la lumière)

6b/12 En jouant avec la lumière, la science appâte l’obscurité (qui réagit à la lumière)

6a/12 Ingénierie génétique (le génie de la loupe)

5/12 Smart fibers (du PCR Pas Si SûR)

4/12 Auto-assemblage et ADN origami (un robot s’il vous pl-i-aît)

3/12 Des essaims à desseins (un pour tous et tous dans un)

2/12 Comme un poison dans l’eau (après l’injection tout baigne)

1/12 Vous n’êtes pas de taille (face au minuscule)

[Voir aussi :
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit]




Comprendre le graphène

[Source : Pigeon_Pige-TouT_Traduction]



















[Voir aussi :
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations]



[Voir aussi :
Le Dr Andreas Noack, chimiste autrichien renommé, est mort quelques heures après avoir dénoncé les risques de l’hydroxyde de graphène]




Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »

Selon la sénatrice roumaine Diana Iovanovici-Șoșoacă

[Source : profession-gendarme.com.
NDLR Traduction partiellement révisée]

[Photo : ALEXANDRU DOBRE / MEDIAFAX FOTO]

Interview

Večernje Novosti (VN) : Vous êtes le premier homme politique en Europe qui, dès le 8 février, au Parlement roumain, a déclaré les événements étranges entourant le tremblement de terre en Turquie. Veuillez répéter ces observations pour les lecteurs de Večernje Novosti.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

La sénatrice Diana Iovanovici-Șoșoacă (SDIS) : J’ai montré dans ma déclaration politique au Sénat roumain le lien de continuité entre la campagne de meurtres de masse à travers de prétendues pandémies et le besoin imminent d’injection de vaccins non testés qui tuent des gens, en fait des crimes contre l’humanité, et le déclenchement de guerres qui établiraient la terreur et une peur terrible parmi les gens, détruisant leur psychisme et leur résistance, dans le but de réduire la population mondiale, de restaurer les pôles de pouvoir et de changer les frontières, ainsi que les changements économiques dans le monde entier.

Mais tout est devenu encore pire lorsque nous avons assisté à la production de tremblements de terre sur mesure ou contrôlés, en fait une attaque contre la Turquie par les plus grands dirigeants du monde qui n’aimaient pas le fait d’être confrontés à Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Turquie.

De plus, sa position de neutralité et de médiateur dans la guerre ukraino-russe a profondément perturbé, d’autant que la Turquie est la deuxième puissance militaire au sein de l’OTAN. Sa position de bloquer l’adhésion de la Suède à l’OTAN, mais aussi son discours de Davos, notamment, ainsi que son geste de partir en pleine conférence de presse, défiant Schwab, n’est pas resté sans écho dans le monde dur et froid des dirigeants mondiaux. Mais personne ne pensait qu’il serait nécessaire que tant de gens meurent, tués d’une manière aussi ignoble, uniquement pour que les puissants du monde démontrent leur pouvoir. Et ce n’était qu’un avertissement, car ce n’était pas la région la plus peuplée de Turquie.

Il y a eu 150 répliques d’un tremblement de terre dévastateur, le deuxième plus important que le premier, sans éclosion, la zone étant artificiellement stimulée. On sait que les armes géologiques existent depuis très longtemps, mais elles ont été utilisées jusqu’ici sans faire trop de victimes, probablement pour des expérimentations.

Si nous regardons attentivement la carte des pipelines en Turquie, nous verrons que ce pays est géré par des gazoducs et des oléoducs, qui sont en fait l’un des objectifs : leur destruction.

Il est à noter que les cartes présentées sur toutes les chaînes de télévision ont montré qu’il n’y avait pas un épicentre, mais une ligne tectonique avec des milliers de tremblements de terre. Et je suis le seul politicien au monde qui a eu le courage de montrer que le président Erdogan a été puni pour son courage, sa dignité et son honneur et pour sa proximité avec la Fédération de Russie, en fait une position de neutralité et de médiation pour la paix.

De plus, le tremblement de terre avait pour but de détourner l’attention des gens de la guerre en Ukraine, où déjà des représentants de nombreux pays ont commencé à vociférer contre le despotisme et les ordres donnés par le président Zelensky, comme s’il dirigeait le monde et que quelqu’un avait l’obligation d’envoyer des armes et de participer à sa guerre où il a sacrifié son propre peuple et détruit tout son pays.

VN : D’où viennent vos informations et est-il vraiment vrai que les gazoducs et les oléoducs ont été fermés immédiatement après l’impact ?

SDIS : Au sein du parti SOS Roumanie, j’ai créé un Conseil des sages composé des meilleurs spécialistes de différents secteurs, y compris scientifique et militaire. L’analyse a été faite avec l’aide, entre autres, d’un général spécialisé dans les armes technologiques, le seul qui se trouvait au centre HAARP en Alaska : le général Emil Streinu. Je tiens à informer vos lecteurs, le peuple serbe, dont je me sens très proche, et que j’estime beaucoup pour son courage et sa verticalité, que HAARP n’est même pas le dernier système d’arme géophysique ! Entre-temps, des armes encore plus avancées de ce type sont apparues, dont je ne peux cependant pas parler, celles-ci étant strictement secrètes et non encore révélées au public.

Les gazoducs et les oléoducs ont été fermés AVANT le tremblement de terre, les Turcs ont probablement appris qu’ils allaient recevoir un coup et voulaient éviter une catastrophe encore plus grande ou peut-être que l’équipement de détection des tremblements de terre les avait avertis.

Il existe de tels systèmes et nous avons en Roumanie ceux qui annoncent les tremblements de terre en haute mer avec 50 secondes d’avance. En fait, de nombreuses voix en Turquie ont admis qu’il s’agissait d’un tremblement de terre atypique. Après que ma déclaration ait atteint tous les méridiens du monde, étant très populaire en Turquie, beaucoup de gens m’ont donné raison : c’était un tremblement de terre provoqué ! De plus, les agences de renseignement turques enquêtent sur l’implication d’un État étranger dans les tremblements de terre, et il existe également une déclaration officielle à cet effet.

VN : Quelles sont les intentions de ceux qui ont utilisé des armes géophysiques ?

SDIS : L’utilisation d’armes géophysiques est le moyen de l’État parallèle mondial pour arrêter les dirigeants qui s’opposent à leur suprématie, comme le cas du président turc Recep Tayyip Erdoğan, mais aussi les populations qui sont indépendantes et ne montrent aucune dépendance vis-à-vis de l’Occident.

Vous avez connu en Serbie la colère de l’Occident et les attaques de l’OTAN diabolique, pour vous bombarder la nuit de Pâques, avec l’inscription « Joyeuses Pâques » sur les bombes ! C’est quelque chose que vous ne devez jamais pardonner et oublier et une leçon doit être donnée à ces tueurs (moi, pour ma part, je n’oublierai pas et ne pardonnerai pas ce moment) ! Pourtant, vous continuez à mener une politique indépendante et courageuse, c’est pourquoi vous méritez toute l’admiration. Je vous ai toujours admiré pour la verticalité et la fierté de défendre vos valeurs et principes et, surtout, la souveraineté et l’indépendance de la Serbie, et je vous ai souvent loué comme exemple pour le peuple roumain. Mais si les années précédentes, la puissance mondiale utilisait des armes conventionnelles pour punir les pays libres, elle est maintenant passée à un tout autre niveau, et ces attaques ne peuvent plus être contrées. Ils peuvent, tout au plus, être vengés, avec le même type d’armes que les États ont développées, mais les citoyens n’ont pas été informés.

De plus, il est même difficile et dangereux de révéler ces armes et de les porter à l’attention du public, comme je l’ai fait par le biais de ma déclaration au Sénat roumain le 8 février. Quiconque fait la lumière sur ces sombres machinations prend un gros risque, un risque majeur (j’ai supposé la même chose que M. le général Streinu qui a dû subir trois tentatives d’assassinat l’année dernière seulement)… De plus, c’est choquant pour les gens simples qui ne sont pas informés correctement lorsqu’ils doivent faire face à une vérité irréfutable. Mais la Vérité nous rendra libres !

VN : Comment voyez-vous la guerre en Ukraine et pourquoi les élites occidentales n’entendent-elles même pas le mot trêve ou négociations ?

Les ministres de la Défense de l’Ukraine et de la Russie sont d’accord : la guerre en Ukraine est entre l’OTAN et la Russie

SDIS : cela dépend de ce que vous voyez en Occident. L’Occident européen est trompé parce qu’il est dirigé par des incapables et des incompétents, esclaves des USA et de l’OTAN, en fait avec une mentalité d’esclave, sans aucun principe, des mondialistes qui n’ont pas connu la normalité dans leur vie, des illustres faiseurs de rien payés par le travail et la sueur des Européens, alors qu’ils vivent dans les hauteurs et n’ont aucune idée de ce qui est en bas.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’Occident européen, nous parlons de l’Empire américain qui, pendant la majeure partie des 200 dernières années, n’a fait que détruire et se précipiter sur des pays indépendants et souverains et les annuler complètement : Ursula Von Der « Lier » ne pleurait pas pour les enfants en Afghanistan, en Irak, en Libye, dans le Golfe, etc. (Il n’y a que quelques petites exceptions des présidents des États-Unis qui n’ont pas eu de guerres et de crimes pendant leur mandat : par exemple, Donald Trump, s’il était maintenant le président des États-Unis, nous n’aurions pas de telles horreurs dans le monde).

En fait, personne n’a bondi pour ces gens. Ces Occidentaux, qui se croient des empires, ne souhaitent pas la paix, mais ils veulent conquérir de nouveaux territoires et ressources. En fait, ce n’est pas l’Occident, c’est l’Empire Mondial mondialiste qui veut rediviser les pays et tracer des frontières à sa guise sans tenir compte de l’histoire et des peuples, comme il essaie aussi de le faire au Kosovo ou dans notre Transylvanie. Quand l’Occident a-t-il cherché la paix ? L’Occident n’a-t-il pas attisé la première et la Seconde Guerre mondiale, et maintenant il veut nous jeter dans la troisième ?

L’Empire mondial mondialiste veut une soumission et une colonisation complètes, comme il l’a fait en Afrique, en Asie et dans les Amériques, il y a quelques centaines d’années. Celui qui s’y oppose doit être puni, et s’il ne se calme pas, voire détruit. Et l’Occident n’a jamais pu s’accrocher à la Russie et au monde slave. Ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de faire de la Russie une colonie européenne. Napoléon a essayé, Hitler a essayé, et cela signifiait leur fin.

Cette guerre est provoquée par l’Occident en encerclant et en enfermant la Russie dans un piège, l’OTAN se rapprochant des frontières russes et armant et transformant l’Ukraine en un État anti-russe. L’Occident brise des morceaux de votre pays, bloque votre commerce, vous met sur toutes sortes de listes noires, vous entoure de bases militaires, puis réagit « innocemment » : mais pourquoi vous mettez-vous en colère ? Mais vous, en Serbie, malheureusement, vous connaissez très bien ces politiques occidentales. J’ai dit à plusieurs reprises en Roumanie, dans mes déclarations publiques, que je ne peux pas oublier comment l’OTAN, qui prétend être une organisation défensive, a bombardé la Serbie lors de la Pâque orthodoxe en 1999, tuant des citoyens innocents avec des bombes sur lesquelles on pouvait lire en anglais : Happy Easter !, ce qui signifie « Joyeuses Pâques » !. Est-ce de ces personnes que nous devons attendre la paix ?

Il y a une guerre contre l’orthodoxie à cet égard, et ce n’est pas un hasard si les peuples orthodoxes sont considérés comme des ennemis par l’Occident, car ils veulent détruire la dernière Église vivante, qui a maintenu ses traditions et sa spiritualité non affectées par l’athéisme moderne !

Ce n’est pas seulement une guerre contre la Russie, mais aussi contre l’orthodoxie, la famille traditionnelle et les anciennes valeurs humaines. C’est une guerre qui se déroule à tous les niveaux. Regardez la pression qui est mise sur vous à travers le Kosovo, juste pour vous forcer à rejoindre les sanctions anti-russes.

Et de Vienne, nous recevons maintenant des messages indiquant que la Roumanie ne sera admise à Schengen que si elle reconnaît l’indépendance du Kosovo !

Et la Serbie est attaquée maintenant, comme le sont tous les pays qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, tout comme la Turquie a été attaquée ! Je vous promets que je m’opposerai en Roumanie à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, car je le sais trop bien : le Kosovo, c’est la Serbie ! Mais pour voir quel genre de chantage l’Occident pratique contre nous, les peuples orthodoxes ! En fait, c’est inciter les frères à se détester. Nous devrions être ici une oasis de fraternité, de paix et d’amour orthodoxe. Cela les dérange. En fait, le pôle balkanique doit être restauré d’urgence, à tout prix, afin de défendre nos pays, nos peuples, l’Orthodoxie, notre histoire, nos valeurs, notre mémoire et nos principes millénaires.

Les Balkans ont toujours été une force et toujours une poudrière. Pour échapper à cette force, l’Occident a détruit l’unité des Balkans et poussé les citoyens à des guerres interethniques. Divide et impera [diviser pour régner]. Reconnaître le Kosovo signifierait de sérieux problèmes pour la Roumanie, mais aussi pour l’Espagne et d’autres États qui ont des problèmes avec les zones qui deviendront indépendantes. Tous les dirigeants de ces petites régions ethniques devraient comprendre que L’UNION FAIT LE POUVOIR. Divisés, nous sommes perdus. Ensemble, nous avons un avenir !

Comment l’Occident pourrait-il rechercher la paix puisqu’il a provoqué ce conflit et qu’il le maintient par tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques et militaires ? Comment peuvent-ils mettre la main sur les terres agricoles et les immenses ressources de l’Ukraine sinon en en chassant les habitants et en jetant le pays à la faillite ? Comment l’Ukraine paiera-t-elle les prêts et le soutien de l’Occident ? Avec tout ce qu’il a et avec tout ce qu’il est ! Et, malheureusement, nous payons aussi en dommages collatéraux.

VN : Qui a besoin d’une guerre terrible ?

SDIS : Je l’ai déjà dit : L’Empire Mondial mondialiste. Tout d’abord, les grandes entreprises internationales et les fonds d’investissement, qui sont déjà maîtres de tout ce que possède l’Ukraine, y compris de ses dettes nationales. Deuxièmement, l’État parallèle mondial qui peut ainsi pousser plus loin son programme, soumettant les populations, les appauvrissant et leur interdisant les droits les plus élémentaires au nom de la guerre. Regardez la censure et les abus qui existent en Europe au nom de la guerre.

Regardez l’inflation, l’appauvrissement de la population. Tout cela pour la « noble » cause de la guerre. Tout comme elle l’était dans la plandémie (et j’appelle intentionnellement la pandémie « plandémie » parce qu’il s’agissait d’un plan similaire conçu pour la brutalisation et l’assujettissement des citoyens), la guerre sert l’État parallèle mondial à tous les niveaux : elle s’empare des ressources, elle vole les économies de la population par l’inflation, et il annule les droits des citoyens. Qu’un seul essaie de parler de paix ! Il est immédiatement mis à l’index et transformé en « ennemi du peuple ». Au contraire, ceux qui incitent à la guerre, à la destruction, à la perte de vies humaines sont des « héros ».

Et il les utilise pour faire autre chose : produire des armes. Ils se débarrassent de toutes les vieilles armes qu’ils donnent à Zelensky, et ils produisent à grande échelle de nouvelles armes de pointe, il suffit de regarder aux États-Unis combien d’argent est donné au budget de la défense et comment les Américains sont descendus dans la rue pour protester. Je veux dire, il y a tellement de pauvres, de gens finis, de sans-abri, de gens affamés là-bas, et vous, l’État américain, vous gaspillez de l’argent pour des armes ?

De plus, il utilise les États-Unis pour détruire ses concurrents : l’UE. LES ÉTATS-UNIS n’ont pas besoin de l’UE. Mais parce qu’au niveau de l’UE, nous n’avons que des dirigeants incapables et incompétents, ils ne se rendent pas compte qu’ils se sont suicidés, non seulement politiquement, mais économiquement et socialement, car l’UE se dissout d’elle-même, comme cela arrivera avec l’OTAN. Nous vivons dans un monde à l’envers, où la doctrine officielle obligatoire prétend que la paix est un mal, tandis que la guerre est un bien ! Je ne me soumets pas à ces directives et j’ai pris le risque de dire la vérité !

VN : Comment les citoyens et les politiciens roumains voient-ils la guerre. Les Roumains envisagent-ils de faire la guerre en Ukraine contre les Russes ?

SDIS : Les citoyens et les politiciens de la Roumanie sont dans des camps opposés, comme de nombreuses fois dans l’histoire. Les Roumains ne souhaitent pas la guerre, mais ne font que constater avec étonnement la manière dont l’Ukraine persécute notre minorité roumaine, ferme nos églises, persécute nos prêtres et, plus récemment, détruit notre delta du Danube. La Roumanie a accueilli les réfugiés ukrainiens à bras ouverts et a dépensé des sommes énormes pour les héberger et leur fournir des services gratuits partout, bien que beaucoup de ces réfugiés soient plus riches que les Roumains ordinaires et défient l’opinion publique dans leurs voitures de luxe, traitant les Roumains avec mépris.

Au lieu de servir leur peuple, les politiciens roumains sont les marionnettes de l’empire mondialiste mondial. Tout ce que disent Bruxelles, l’OTAN et les États-Unis est accompli par nos politiciens sans la moindre objection. Si on leur demande d’impliquer la Roumanie dans la guerre, ils exécutent immédiatement, car ils n’iront pas au front et leurs enfants ne seront pas envoyés y mourir !

Les Roumains ne veulent pas la guerre, c’est clair, et c’est le message que je reçois des centaines de milliers de Roumains qui m’écrivent et me parlent dans la rue lors de mes visites à travers le pays.

Les Roumains ne veulent pas entendre parler de guerre ou de leurs traîtres politiciens, dirigés de l’extérieur du pays par des maîtres qui sont prêts à les jeter dans la guerre. J’ai réagi durement chaque fois que les faux dirigeants roumains étaient sur le point de pousser la Roumanie dans cette voie, et jusqu’à présent j’ai réussi à éviter cette voie désastreuse, car les Roumains étaient à mes côtés et m’ont soutenu dans mes efforts.

En fait, 4 jours après le début de la guerre, nous avons initié la seule démarche globale : la neutralité pour la Roumanie, la paix de Bucarest, demandant à toutes les ambassades des États voisins et des belligérants, des pays membres de l’OTAN et de Bruxelles d’essayer de conclure la paix en la Maison du Peuple de Bucarest, le Palais du Parlement.

Étonnamment, le seul pays qui nous a reçus, moi et trois autres députés qui ont rejoint ma démarche (à comprendre : 4 sur 466 députés), c’est la Fédération de Russie. Évidemment, on nous a fait « peuple de Poutine », on nous a insultés, on m’a demandé d’être fichée pour haute trahison, j’ai été et je suis toujours interdite sur toutes les chaînes de télévision grand public en Roumanie. Le 8 mars 2022, nous avons fait descendre les Roumains dans la rue et empêché les traîtres de la direction roumaine d’envoyer des armes en Ukraine. Cela a continué et continue à ce jour, et ma réplique est que si je suis « poutiniste », parce que je veux la paix, alors, parce qu’ils veulent la guerre, ils sont hitlériens.

Mais nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, car les pressions sur la Roumanie augmentent, et avec ses dirigeants lâches actuels, le sort du pays est en jeu. Je me battrai jusqu’au bout, au prix de ma vie s’il le faut, pour que la Roumanie ne soit pas entraînée dans cette guerre ! À voir la pression qu’il y a, les deux dernières télés qui ont encore le courage de m’inviter à parler viennent d’être verbalisées à cause de ma présence dans leur studio, alors elles essaient de m’enfermer de toutes parts parce que je suis la seule politicienne roumaine qui se bat contre la guerre et veut garder son pays à l’écart du conflit.

VN : Vous étiez aussi contre la vaccination forcée. Comment voyez-vous les conséquences de la pandémie aujourd’hui ?

SDIS : La vaccination forcée ou coercitive faisait partie du plan d’assujettissement et de contrôle de la population, mais aussi d’anéantissement du débat public et de l’esprit critique et civique du peuple. Félicitations à tous ceux qui ont résisté à la pression et qui ont été un modèle de liberté pour le monde entier, comme c’est le cas de votre grand joueur de tennis Novak Djokovic, qui est un héros mondial pour son courage et un symbole de la Serbie qui a résisté à l’Occident pression. Il y avait une blague en Roumanie disant que Djokovic et moi serions cousins !

Maintenant, il est démontré que la vaccination tue et il y a de plus en plus de cas dits de « morts subites », auxquels s’ajoutent d’autres conséquences négatives que le temps confirmera. J’ai lutté contre la vaccination en Roumanie et j’ai préservé de nombreux Roumains de ce fléau, et maintenant ceux qui étaient sceptiques sur les informations dont je disposais et sur mes avertissements publics ont commencé à me rendre justice. Malheureusement, dès que la masse critique de citoyens s’est formée pour rejeter les politiques criminelles dans la plandémie, l’État parallèle mondial a poussé les choses à la guerre afin qu’ils puissent avoir un autre moyen de soumettre les gens et de leur faire oublier la pandémie.

Pour mes actions contre les restrictions, les abus et la vaccination forcée dans la pandémie, j’ai subi des répercussions inimaginables, depuis la violence physique au Parlement, dans la rue de la part de la police, avec les gardes dans les hôpitaux (parce que j’ai sauvé des gens de l’intubation forcée et grâce à de mon intervention ils sont encore vivants), jusqu’à la sanction parlementaire. Je suis le seul député du monde démocratique (si vous pouvez appeler cela une démocratie !) sanctionné pour des déclarations et des opinions politiques, avec la suppression du droit de représenter le Sénat dans les actions officielles pendant 3 mois — ce que j’ai annulé en justice. Je suis aussi le citoyen roumain le plus lourdement condamné à des amendes : 30 000 euros. Ils ont essayé de prendre ma maison, ils ont menacé mes enfants, ils ont essayé de monter un dossier criminel contre mon fils.

Également, ils ont envoyé un journaliste italien expert des troupes de l’OTAN, Goracci, pour m’inscrire dans un dossier pénal, j’ai été attaquée dans mon propre cabinet, mon mari m’a défendu des soi-disant journalistes employés par la chaîne de télévision RAI 1 et maintenant il est en procès et ils essaient de le faire condamner. Je suis sous le coup de plus de 13 affaires pénales pour avoir contrecarré la lutte contre les maladies et arrêté la vaccination.

Mon fils a été expulsé de l’équipe de football et n’a pas été autorisé à jouer dans la Coupe de Roumanie, malgré le fait qu’il soit footballeur professionnel et la liste est longue. Ma fille de 10 ans a été forcée de s’inscrire dans une école privée, parce qu’elle n’était plus acceptée dans les écoles publiques de l’État, etc.

Je ne regrette rien ! Les conséquences de la pandémie en Roumanie ne sont pas comme en Occident, parce que nous étions quelques voix qui ont réveillé les gens et ne les ont pas laissés aller dans les hôpitaux. Nous les avons convaincus de ne pas se faire vacciner, et tous ceux qui ont pris soin d’eux-mêmes à la maison ont survécu.

En Roumanie, le vrai pourcentage de vaccination est de 12,5 %. [Beaucoup de] ceux qui sont déclarés vaccinés ne le sont que sur papier. Même les médecins ne voient pas les conséquences. On ne sait pas ce que contient le vaccin, mais seulement que le grand médecin lauréat du prix Nobel Luc Montagner avait raison : les vaccinés mourront en grand nombre. Je souhaite qu’au moins les enfants vaccinés soient vaccinés avec de l’eau, pas avec ce vaccin expérimental.

Après ces années d’horreur, qui rappelaient la période nazie, nous avons des souvenirs terribles : des sacs en plastique noir dans lesquels les gens étaient jetés et ensuite mis directement dans la tombe sans service religieux, sans famille à proximité (ce qui était considéré comme un contact) et devaient rester en isolement ; des enfants qui sont morts étouffés par la muselière (parce que cet objet n’était pas un masque), qui ont développé des allergies et des maladies pulmonaires à cause de cela ; des gens tués après des jours dans les hôpitaux, intubés en vain. J’ai découvert moi-même comment ils sont tués et j’ai rempli des centaines de plaintes pénales.

Des personnes âgées condamnées à une amende pour être allées acheter du pain, des enfants détruits à cause de l’école en ligne, des enfants qui se sont suicidés à cause de l’état d’urgence obligeant les gens à rester à la maison, des personnes âgées tuées dans des maisons de retraite, des enfants vaccinés de force dans les centres de placement parce que personne ne pouvait les défendre. Toute cette expérience nazie est restée dans notre mémoire, répétant des moments terribles du passé, évidemment sous une autre forme, avec d’autres armes, non conventionnelles.

VN : Vous avez des racines serbes, qui avez-vous en Serbie et visitez-vous notre pays ?

SDIS : Je m’appelle IOVANOVICI et mon père est originaire de Macédoine, de Skopje, et ils se sont battus contre le système. Ils ont caché leurs origines pour qu’on ne puisse pas les retrouver. Je ne savais pas grand-chose d’eux, et je ne connais pas la langue. Mes parents ont divorcé quand j’avais un an. Je n’ai jamais visité ni la Macédoine ni la Serbie, même si j’aimerais beaucoup le faire. Je peux seulement dire que je vous admire de tout mon cœur pour ne pas vous être laissé piétiner, pour avoir réagi et défendu l’orthodoxie. J’aimerais que l’Église de Roumanie ait la même attitude que votre Église lorsqu’il y avait les parades de promiscuité à Belgrade. J’espère pouvoir visiter la Serbie et la Macédoine cette année.

D’ici là, j’admire votre ténacité et votre amour de la terre et des gens ! Un peuple fier comme devraient l’être tous les peuples des Balkans ! Et honnêtement, je vais vous accorder le but : reconstruisons le pôle balkanique ! Unis nous vaincrons !


La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Sén. Diana Iovanovici Sosoaca et Večernje Novosti, Global Research, 2023
Source : Global Research




Klaus Schwab parviendra-t-il à réaliser son rêve de cyberattaque complète ?

[Source : mondialisation.ca]

[NDLR La plupart des crises mondiales ou nationales, sinon toutes, qui ont eu lieu depuis au moins quelques décennies ont été précédées de scénarios et/ou d’exercices similaires à ce qui s’est ensuite réellement passé. Ceci a été particulièrement le cas pour la crise Covid avec l’Event 201. Cela sera-t-il encore le cas cette fois ?]

Le scénario de la « Cyberattaque » du FEM: une autre crise « Bien Pire que la Covid-19 », paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports

« La nouvelle normalité en pause »

Par Michel Chossudovsky

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du verrouillage du 11 mars 2020 (« confinement Coronavirus »), qui a conduit à un processus mondial de chaos économique et social. Il a également joué un rôle clé dans le lancement du vaccin contre la Covid-19.

Et maintenant, ils nous « promettent » une crise qui sera « Bien Pire que la Covid-19 ».

Au cours des trois dernières années, le déclenchement délibéré du chaos s’est inscrit dans un programme vaste et complexe : la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, le déferlement de faillites, l’effondrement du tissu économique, la pauvreté généralisée, la famine et le désespoir ; sans parler de l’hystérie pandémique qui se poursuit.

Récemment, Washington a ciblé des pays qui n’approuvent pas le Consensus de Washington, y compris les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. La nouvelle normalité de la politique étrangère américaine est de mettre en place un changement de régime et/ou le chaos économique et social.

En 2021, le FEM a fait une simulation de cyberattaques impliquant un scénario de paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports et d’Internet.

Klaus Schwab a laissé entendre en termes clairs, en se référant à un « scénario simulé », qu’une cyberattaque : « pourrait provoquer un arrêt complet de l’alimentation électrique, du transport, des services hospitaliers, de notre société dans son ensemble ».

Qu’est-ce que Schwab a en tête ? Une « cyberattaque terroriste » propice à des perturbations sans précédent ? Devons-nous prendre cela au sérieux ?

Une nouvelle campagne de peur, un avertissement d’un danger imminent ? Selon les mots de Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

« Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes. » (soulignement ajouté)

Le scénario de simulation de Cyber Polygon de 2021 avait une inclinaison géopolitique « contradictoire » évidente :

L’événement était présidé par le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, de nombreuses institutions financières, médias et entités de communication russes avaient été invitées par le FEM.

Quarante-huit pays ont participé à l’événement, il y avait 41 partenaires dont 10 venaient de Russie et du Kazakhstan : l’agence de presse TASS, NTV, Sberbank, la plus grande banque de Russie et une institution financière mondiale de premier plan, le groupe Mail.ru, le plus grand fournisseur d’accès Internet de Russie, MTS, le premier groupe de télécommunications de Russie, le département juridique d’État de la région d’Omsk, en Sibérie. De puissantes institutions financières bancaires du Kazakstan. Entre autres.

Voir aussi les hypothèses du programme de formation, qui sont fondées sur des pirates terroristes.

Amplement documenté, le Forum économique mondial (FEM) a joué un rôle déterminant dans l’approbation du programme militaire des États-Unis et de l’OTAN en ce qui concerne l’Ukraine.

Cet événement Cyber Polygon de juillet 2021 (qui s’est produit 8 mois avant la guerre en Ukraine) était-il destiné à créer des divisions politiques au sein de la Fédération de Russie en établissant des partenariats avec un certain nombre de puissants médias, de communications, institutions bancaires et financières russes, etc.

Il n’y avait pas un seul représentant de la République populaire de Chine. La simulation du Cyber Polygon (juillet 2021) était-elle destinée à favoriser la confrontation entre la Chine et la Russie ?

Quelques mois plus tard, à partir de mars 2022, la Russie a été mise sur la liste noire du FEM, les institutions russes ont été exclues de la participation à la fois au Forum économique mondial de mai 2022 et de janvier 2023 à Davos. « Le Forum économique mondial a suspendu ses relations avec la Russie, y compris des partenariats stratégiques avec des conglomérats dirigés par des oligarques. »

Michel Chossudovsky, Global Research, le 22 février 2023


Vous trouverez ci-dessous le texte de mon article publié en anglais en décembre 20219 [traduit ici en français], avec des modifications mineures.

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du confinement du 11 mars 2020, qui a provoqué un processus mondial de chaos économique et social.

Le FEM souligne maintenant : « Une cyberattaque aux caractéristiques semblables à celles de la COVID », qui promet d’être beaucoup plus dévastatrice et chaotique que la pandémie de Covid-19.

Le « Concept 2021 » du Forum économique mondial. Scénario Cyber Polygon

Le Forum économique mondial (FEM) qui a coparrainé l’Event 201, la simulation sur table de la pandémie de coronavirus avec John Hopkins et la Fondation Gates en octobre 2019, a été impliqué dans un autre exercice stratégique intitulé Concept 2021. Ce dernier est décrit comme une :

« initiative internationale de renforcement des capacités visant à accroître la cyberrésilience mondiale ».

Il ne s’agit pas d’une simulation sur table comparable à l’événement 201.

L’année dernière, cette simulation été menée à l’époque de la fermeture par vidéoconférence. Cette année, la conférence 2021 « a discuté des “risques clés de la numérisation”.

Les participants à l’exercice Cyber Polygon (2020) comprenaient des entreprises de haute technologie, dont IBM, de nombreuses banques et institutions financières, des entreprises Internet, des agences de cybersécurité, des médias d’entreprise et gouvernementaux, des groupes de réflexion, des organismes d’application de la loi, y compris Interpol avec des représentants de 48 pays.

L’exercice était un moyen essentiel pour trouver des partenaires fiables et de développer des alliances stratégiques. À cet égard, il y avait de nombreux représentants de la Russie et des pays de l’ancienne Union soviétique, y compris les principaux intérêts bancaires, les entreprises de communication et de médias russes. En tout 42 partenaires. Aucun partenaire corporatif/gouvernemental de Chine n’a participé à la simulation.

Il y avait également un programme de formation avec 200 équipes de 48 pays. Cyberattaque Avec Des Caractéristiques De Type Covid.

Simulation d’une cyberattaque. Vers un arrêt complet de l’alimentation électrique, des communications et du transport

Klaus Schwab, fondateur et directeur exécutif du FEM et architecte de la “Grande Réinitialisation” [The Great Reset], décrit le scénario de crise comme suit :

Le scénario effrayant d’une cyberattaque complète pourrait mettre un terme complet à l’approvisionnement en électricité, au transport, aux services hospitaliers, à notre société dans son ensemble. La crise COVID-19 serait considérée à cet égard comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure.” (soulignement ajouté)

Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

“Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la crise COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes.” (soulignement ajouté)

Les implications de ces “prédictions” audacieuses qui représentent les intérêts de l’établissement financier sont de très grande portée.

Ce qu’ils décrivent est un scénario de chaos économique et social impliquant la perturbation des systèmes de communication, d’Internet, des transactions financières et monétaires (y compris SWIFT), du réseau électrique, des transports mondiaux, du commerce des marchandises, etc., ainsi que des “dislocations géopolitiques” probables.

La session d’ouverture (juillet 2021) de Cyber Polygon 2021 a été dirigée (vidéo ci-dessous) par le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhail Mishustin, et le directeur général du FEM, Klaus Schwab.

Selon Mikhail Mishustin, Premier ministre de la Fédération de Russie :

“La lutte contre les cybermenaces et la sécurisation de notre avenir numérique commun font partie des priorités de chaque gouvernement et de chaque entreprise. …”

Vidéo. [en anglais] La séance d’ouverture mettant en vedette le Premier ministre de la Fédération de Russie et Klaus Schwab (juillet 2021).

Le FEM a suggéré en termes clairs qu’une autre crise économique et sociale mondiale dévastatrice est susceptible de se produire à la suite de la soi-disant pandémie de Covid-19.

Vidéo : La prochaine crise est plus grande que la Covid [en anglais]

Ce scénario est-il une répétition pour une prochaine cybercrise ?

La géopolitique de cet exercice est complexe. Alors que la Russie est régulièrement menacée par les États-Unis et l’OTAN, la Fédération de Russie est un partenaire de cette initiative du FEM, qui est largement dominée par Wall Street et l’establishment financier occidental.

Pourquoi la Chine — qui est un allié de la Russie — a-t-elle été exclue de l’exercice Cyber Polygon ?

La cyberattaque est classée comme un acte terroriste. Posez-vous la question : qui a les capacités de mener une telle attaque ?

L’établissement financier et bancaire russe a été activement impliqué dans le cyberscénario. L’exercice visait-il à créer des divisions entre la Chine et la Russie ?

Bien que l’on ne puisse pas spéculer, la question doit néanmoins être abordée.

Et qui sera blâmé si le scénario cybernétique est mis en ligne ?

Chaos économique et social conçu. Cela ne fait-il pas partie d’un projet hégémonique américain ?

Michel Chossudovsky

Article original publié en anglais :

The WEF ‘Cyber Attack’ Scenario: Another Crisis ‘Much Worse than Covid’, Paralysis of Power Supply, Communications, Transportation

Version en anglais révisée le 22 février 2023
Traduction : Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023




Santé Canada accorde le feu vert pour la vente de cocaïne

[Source : lapresse.ca]

[Illustration : PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE]

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, se dit « étonné » que Santé Canada ait accordé à une entreprise de cannabis le droit de posséder, de produire, de vendre et de distribuer de la cocaïne.

Adastra Labs indique dans un communiqué que Santé Canada lui a donné son approbation le 17 février pour une modification de sa licence de revendeur de substances contrôlées.

Selon M. Eby, « si Santé Canada a effectivement » pris cette décision, l’agence fédérale l’a fait sans engager ou aviser le gouvernement provincial.

En conférence de presse jeudi sur le financement de la prévention des surdoses et de la santé mentale, le premier ministre a déclaré que la province communiquera avec Santé Canada pour obtenir des réponses.

« Cela ne fait pas partie de notre plan provincial », a-t-il dit, faisant référence aux efforts continus pour endiguer le taux de mortalité par surdose, avec une moyenne de plus de six personnes qui meurent chaque jour en Colombie-Britannique, en 2022.

Santé Canada n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

La décriminalisation de certains produits jusqu’à 2,5 grammes, y compris la cocaïne, a commencé en Colombie-Britannique le 31 janvier, après que le gouvernement fédéral a approuvé l’exemption dans le cadre d’un plan de lutte contre la crise des surdoses qui a tué des milliers de personnes dans la province.

Plus de 11 000 personnes sont mortes en raison de surdoses de drogues illicites depuis que la Colombie-Britannique a déclaré une urgence de santé publique en 2016. Les décès ont grimpé en flèche alors que le fentanyl est devenu la principale drogue illicite.

[Lire la suite sur le site de La Presse]




Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?

C’est ce que nous rapportent les médias et Google !

Par Alain Tortosa

J’ai fait une recherche Google sur le mot « Gardasil » sur une période donnée puis j’ai analysé les résultats des cinq premières pages.

Je me suis intéressé aux publications qui critiquaient ou interrogeaient sur l’innocuité du produit.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :

  • La période1 du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2011, seuls huit (8) articles critiquent ou interrogent la sécurité du vaccin contre le papillomavirus.
  • La période2 du 1er janvier 2011 au 1er janvier 2013 commence à critiquer le produit avec treize (13) articles qui s’interrogent sur la dangerosité du vaccin Gardasil.
  • Sur la période3 du 1er janvier 2013 au 1er janvier 2015, pas moins de trente-six (36) articles s’interrogent sur la dangerosité du produit. Ce sera les deux seules années avant l’oubli progressif.
  • Sur la période4 du 1er janvier 2015 au 1er janvier 2017, le Gardasil devient « plus sûr » et moins source de questionnements de la part des médias avec treize (13) références.
  • Sur la période5 du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2019, les critiques se font bien rares avec seulement six (6) articles qui abordent le sujet.
  • Sur la période6 du 1er janvier 2019 au 1er janvier 2021, les critiques ou interrogations deviennent quasi inexistantes, deux (2) articles sur les cinq premières pages.
  • Sur la période7 du 1er janvier 2021 au 1er janvier 2023, il n’y a qu’un (1) seul article négatif. En fait je pourrais dire « zéro », car c’est un article de France-soir donc d’un organe libre qualifié de « complotiste ». Les deux dernières années ne critiquent plus, n’interrogent plus sur « l’efficacité », la dangerosité et les effets secondaires du produit.

Les conclusions sont limpides.

Sur la période du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2023 soit 14 ans, nous pouvons voir quatre phases. :

  • Années 2009 à 2012, montée en puissance des interrogations.
  • Années 2013 et 2014, apothéose des critiques.
  • Depuis 2015, diminution régulière.
  • Années 2021 et 2022 : plus la moindre critique ou interrogation, le vide absolu !

L’aboutissement étant la déclaration récente du Président de la République annonçant une campagne massive de vaccination dans les écoles avec pour finalité délirante, d’éradiquer le cancer du col de l’utérus chez les filles et les garçons.

Je ne vois que DEUX interprétations possibles :

  • Merck a changé sa formule depuis 2015 ET toutes les personnes qui étaient victimes d’effets secondaires sont guéries ou ont emménagé en Antarctique.

Ou

  • Le lobbying de Merck, sa corruption, ses intimidations ont fait leur effet. Quand bien même il n’y aurait plus de signalements d’effets secondaires graves (ce qui serait étonnant si le produit est le même) ni de nouvelles plaintes de victimes, les anciennes devraient vouloir continuer à s’exprimer, non ?

Merci à donc à Google ne nous prouver que les médias mainstream nous mentent.

Notons que Duckduckgo est tout autant dans la censure par contre Qwant l’est moins.

Mais si l’on fait une recherche en français sur le moteur russe Yandex.com sans préciser de date, 25 sites alertent ou questionnent sur le Gardasil et 14 en ne prenant que les 30 derniers jours !

Comme quoi la censure n’est pas toujours là où on l’attend.

La dangerosité du Gardasil n’a aucune raison d’avoir diminué avec le temps, d’autant plus que les années passent et que le nombre total de personnes vaccinées augmente.

Il doit donc y avoir de plus en plus de victimes qui sont muselées par les médias et par les médecins.

Il est dommage de constater une fois de plus que les médias français ne soient pas informés du fait, sans doute pensent-ils que le vaccin est miraculeusement devenu sûr et efficace ?

Business is business!

Merci

Alain Tortosa8.
3 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230302-omerta-medias-effets-secondaires-gardasil.pdf





Commentaires sur le VIH de Montagnier

[Source : http://www.virusmyth.com/aids/hiv/epreplyintervlm.htm]

Par Eleni Papadopulos-Eleopulos et coll.
Continuum Hiver 1997

Traduction et mise en page Jean Bitterlin 03 mars 2023.


Nous remercions Djamel Tahi et Huw Christie de nous avoir demandé de commenter les réponses données par le Professeur Luc Montagnier dans son interview avec Djamel Tahi. Avant de commenter, nous avons pensé qu’il serait utile de commencer par un bref rappel des méthodes utilisées pour prouver l’existence des rétrovirus, et des preuves apportées par Montagnier et coll. 1983 de l’existence du « VIH ».

Méthodes utilisées pour prouver l’existence des rétrovirus

Il est généralement admis que Peyton Rous a découvert les rétrovirus en 1911 lorsqu’il a induit une malignité chez des poulets par des injections de filtrats acellulaires obtenus à partir d’une tumeur musculaire. Des expériences similaires ont été répétées par de nombreux chercheurs et les filtrats inducteurs de tumeurs sont devenus connus sous le nom d’agents filtrables, de virus filtrables, d’agents de Rous, de virus de Rous. Cependant, Rous lui-même a exprimé des doutes quant à la nature infectieuse des agents qui provoquaient des tumeurs. En effet, Rous mettait en garde : « La première tendance sera de considérer l’agent auto-perpétuel actif dans ce sarcome de la volaille comme un minuscule organisme parasite. L’analogie avec plusieurs maladies infectieuses de l’homme et des animaux inférieurs, causées par des organismes ultramicroscopiques, vient à l’appui de cette conception des faits, et l’on s’efforce actuellement de la vérifier expérimentalement. Mais un organisme d’un autre type n’est pas exclu. Il est concevable qu’un stimulant chimique, élaboré par les cellules néoplasiques, puisse provoquer la tumeur chez un autre hôte et entraîner en conséquence une nouvelle production du même stimulant ».(1)

En 1928, A E Boycott, le président de la Société Royale de Médecine, section de pathologie, dans son discours présidentiel intitulé « La transition du vivant au mort : la nature des virus filtrables », a déclaré : « Un autre phénomène analogue nous amène, je pense, un pas plus loin. Les produits de l’autolyse des cellules mortes dans le corps, en concentration appropriée, stimulent la croissance des tissus. Il s’agit d’un magnifique mécanisme d’autorégulation dans lequel la quantité de stimulus est proportionnelle à la quantité de destruction cellulaire, et donc à la quantité de croissance cellulaire requise, et il est évidemment de la plus haute importance pour la survie — un facteur de sélection et d’évolution bien plus puissant que n’importe quelle maladie ne l’a jamais été. Comme il opère normalement dans la guérison de nos doigts coupés, le résultat final est simplement la restauration des cellules qui ont été détruites. Mais si l’on échappe à la contrainte normale exercée par les tissus voisins et que l’on utilise des cultures de tissus, les produits de l’autolyse ou du métabolisme (sous forme d’extraits de tissus, de tumeurs ou d’embryons) stimulent indéfiniment la croissance et l’on peut obtenir une quantité de tissus beaucoup plus importante que celle dont on disposait au départ. À partir de l’autolyse de ceux-ci, une plus grande quantité de substance stimulante peut être obtenue, et il ne semble y avoir aucune raison pour que ce processus de multiplication ait une limite : les tissus normaux dans l’isolement physique des cultures de tissus sont aussi immortels que les tissus malins dans leur isolement physiologique du reste du corps… Ces produits de l’autolyse… n’ont pas reçu autant d’attention qu’ils le méritent, mais ils sont probablement de constitutions relativement simples et découvrables. Pourtant, appliqués aux cellules, ils provoquent leur croissance et, ce faisant, augmentent potentiellement leur propre quantité ; c’est en grande partie ce que fait l’agent de Rous… Quant à son origine, toutes les preuves semblent concorder pour indiquer que le virus de Rous apparaît de novo dans chaque tumeur. Il n’existe aucune preuve épidémiologique que le cancer pénètre dans l’organisme de l’extérieur ; tout ce que nous savons soutient l’opinion classique selon laquelle il s’agit d’une maladie locale autochtone. Des sarcomes expérimentaux produits par l’extrait d’embryon et l’indol, l’arsenic ou le goudron ont été transmis par des filtrats. Les épithéliomas sont facilement produits chez les souris par le goudron et chez les hommes par une irritation chronique ; et si nous croyons que toutes les tumeurs malignes contiennent plus ou moins d’un agent cancérigène apparenté au virus de Rous, il s’ensuit que nous pouvons avec un degré élevé de certitude stimuler les tissus normaux à produire du virus ».(2)

Dix ans plus tôt, dans un article intitulé « The Plasmagene Theory of the Origin of Cancer » (La théorie du plasmagène dans l’origine du cancer), Darlington, discutant de l’induction du cancer par l’agent de Rous, les virus filtrables et les particules « auto-propagatrices » transmises par l’hérédité, mais situées en dehors du noyau que l’on trouve dans les plantes et « connues sous le nom de plasmagènes », écrivait : « Ces infections, on le verra, sont artificielles, ou du moins non naturelles. La distinction entre infection naturelle et artificielle est connue depuis longtemps, bien que peu considérée, dans la discussion sur les virus des plantes. Un certain nombre d’affections aberrantes peuvent être transmises de la souche au scion, et certaines sont même apparues dans un scion après qu’il ait été greffé sur une souche saine. Il s’agit de maladies artificielles ; elles ne sont pas transmises dans la nature, mais uniquement par greffage. Certaines peuvent avoir été créées par la mutation de protéines autopropulsées dans les cellules de plantes propagées sur de longues périodes par voie végétative (comme peuvent l’être les tumeurs). D’autres sont certainement apparues par la migration ou la transplantation de protéines d’un organisme à un autre. Dans les deux cas, elles ont une propriété d’infection qu’elles ne peuvent révéler que dans des circonstances artificielles… Nous commettons donc une grande erreur en les appelant virus ; ce sont des provirus… Une autre question mérite une réponse : quelle forme la protéine mutante serait-elle susceptible de prendre dans la cellule tumorale ? En raison de sa multiplication rapide, elle pourrait bien présenter un degré d’agrégation plus élevé que son progéniteur. Elle apparaîtrait alors comme une particule étrangère dans la cellule mutante. C’est ce que confirment les observations faites au microscope électronique sur deux agents tumoraux de poulet de type provirus par Claude, Porter et Pickels (1947) ».(3)

L’observation au microscope électronique de Claude et coll. est le premier rapport de particules de type viral dans une tumeur, les premières micrographies électroniques du « virus de Rous ». Peu après, de nombreux autres chercheurs ont signalé la présence de ce type de particules dans de nombreuses tumeurs et, comme l’avait prédit Boycott, dans des « tissus normaux stimulés ». En ce qui concerne la prédiction de Darlington selon laquelle ces particules peuvent être dues à « un degré plus élevé d’agrégation » du cytoplasme, il peut être intéressant de noter que :

  • (a) pour que les protéines, les acides nucléiques ou l’agrégation protéine/acide nucléique (condensation, contraction) aient lieu, l’oxydation est nécessaire ;(4)
  • (b) les tissus tumoraux sont oxydés ;(4)
  • (c) tous les agents utilisés pour « stimuler les tissus normaux » pour induire des rétrovirus sont des agents oxydants.(5-7)

Dans les années 1940, suite au développement du microscope électronique (ME) et de la technique d’ultracentrifugation dans des gradients de densité, les particules observées dans les tissus malins ont pu être isolées et donc purifiées, c’est-à-dire séparées de tout le reste. Parce que ces particules étaient observées dans les tissus malins, « on a jugé que les particules constituaient l’agent étiologique de la maladie » et, dans les années 1950, les agents filtrables de Rous ont été appelés oncovirus (onkos = tumeur). La principale caractéristique morphologique de ces particules est une gamme restreinte de diamètres et leur principale caractéristique physique est leur densité.(8) Lorsque l’ultrastructure de ces particules a été déterminée, elles ont été définies comme des particules d’un diamètre de 100-120 nm (NdT : un nanomètre est un milliardième de mètre ou un millionième de millimètre) contenant des « corps internes condensés (noyaux) » et des surfaces « constellées de projections » (pointes, boutons).(9)

Dans les années 1950, des rétrovirologues réputés, comme JW Beard, ont reconnu que les cellules, y compris les cellules non infectées, dans diverses conditions, étaient responsables de la génération d’un ensemble hétérogène de particules, dont certaines pouvaient ressembler à des oncovirus. Ce « problème de particules » a conduit à l’opinion que pour prouver l’existence d’un rétrovirus « le schéma d’approche, bien illustré par celui conçu et rigoureusement testé dans les enquêtes sur les agents viraux, est relativement simple. Il consiste en :

  • (1) l’isolement des particules d’intérêt ;
  • (2) la récupération (purification) des particules dans une préparation donnée qui sont homogènes en ce qui concerne le type de particule ;
  • (3) l’identification des particules, et
  • (4) l’analyse et la caractérisation des particules pour les propriétés physiques, chimiques ou biologiques désirées ».

Beard a également souligné que « l’identification, la caractérisation et l’analyse font l’objet de disciplines bien connues, établies par des enquêtes intensives, et les possibilités sont loin d’être épuisées. Curieusement, c’est dans ce domaine que l’on constate les lacunes les plus fréquentes. Elles sont parfois liées à l’évasion des disciplines ou à leur application à des matériaux inadaptés. Comme prévu, une grande partie de l’intérêt pour les aspects les plus fastidieux de l’isolement et de l’analyse des particules a été détournée par les procédés plus simples, et sans doute instructifs, de la microscopie électronique. Si cet instrument permet d’apprendre rapidement beaucoup de choses, il est néanmoins clair que les résultats qu’il permet d’obtenir ne pourront jamais remplacer, et risquent trop souvent d’occulter, la nécessité des analyses fondamentales critiques qui dépendent de l’accès à des matériaux homogènes » (10) (italiques de nous).

Les rétrovirologues étaient également d’accord sur le fait que « les virions du RTV (rétrovirus) ont une densité flottante caractéristique, et que la centrifugation jusqu’à l’équilibre dans des gradients de densité est la technique préférée pour la purification du RTV ». 11 Lors d’une réunion européenne sur l’utilisation de la centrifugation dans les gradients de densité, qui s’est tenue à l’Institut Pasteur en 1972 et dont Jean-Claude Chermann était le secrétaire, il a été souligné qu’une fois que les fluides de culture (surnageants) sont bandés (NdT : dans la centrifugation les composants du mélange se séparent en fonction de leur densité et on obtient des bandes), la bande de densité à laquelle les rétrovirus sont piégés (cela varie légèrement en fonction de la substance utilisée pour fabriquer les gradients), doit être soigneusement analysée. Les tests consistent en ce qui suit :

« Essais pour les virus tumoraux à ARN

Physiques

  • Microscopie électronique
  • Comptage des virus
  • Morphologie
  • Pureté

Biochimiques

  • Transcriptase inverse
  • 60-70S ARN, ARN total
  • Protéines totales
  • Analyse sur gel des protéines et des acides nucléiques du virus et de l’hôte

Immunologiques

  • Diffusion du gel
  • Fixation du complément*
  • Immunofluorescence*

Biologiques

  • Infectivité in vivo
  • Infectivité in vitro

* Infectivité avec des réactifs spécifiques pour les antigènes internes et enveloppés gs et env ». (12)

(La transcriptase inverse est une enzyme découverte pour la première fois dans les oncovirus en 1970 (13), d’où leur nom actuel de rétrovirus, et l’ARN 60-70S, l’ARN « viral ». Les rétrovirus sont parfois appelés virus tumoraux à ARN, car leur génome est constitué d’ARN et non d’ADN).

Ainsi, la méthode spécifiée à l’Institut Pasteur en 1972 n’est pas différente de celle discutée par JW Beard deux décennies plus tôt. En effet, la méthode est la logique de base appliquée à la définition d’un virus. Il est impossible de prétendre qu’une protéine ou un ARN sont rétroviraux si l’on n’a pas d’abord prouvé qu’ils sont les constituants d’une particule et que cette particule est infectieuse. Comme on le voit, la première étape est l’examen au microscope électronique pour prouver que la bande contient des particules ayant les caractéristiques morphologiques des rétrovirus et, comme l’ont souligné Françoise Barre-Sinoussi et Jean Claude Chermann lors de la réunion de Pasteur, que la bande est pure, c’est-à-dire qu’elle ne contient rien d’autre que des particules « sans différences apparentes d’aspect physique » (14).

La deuxième étape de l’analyse du matériel de 1,16 g/ml consiste à prouver que les particules sont capables de transcrire de manière inverse l’ARN en ADN. Cependant, comme Gallo lui-même l’a signalé, la découverte de particules, même celles contenant de la transcriptase inverse, est une preuve insuffisante pour prouver qu’une particule est un rétrovirus. La preuve complète dépend d’expériences visant à :

  • (a) obtenir des particules d’une culture qui sont séparées de tout le reste (isolées) et montrer que les particules contiennent des protéines et de l’ARN, mais pas d’ADN et que les protéines sont codées par l’ARN (le génome viral) ;
  • (b) montrer que lorsque les particules sont introduites dans une culture de cellules non infectées, les particules pénètrent dans les cellules, l’ARN des particules est transcrit de manière inverse en ADN qui est incorporé dans l’ADN cellulaire ;
  • (c) montrer que ces cellules produisent à leur tour des particules de type rétroviral ;
  • (d) montrer que les particules produites par ces cellules contiennent des protéines et de l’ARN qui sont identiques à ceux des particules originales introduites dans les cellules ;
  • (e) montrer que des cultures cellulaires identiques à celles dans lesquelles les particules de type rétroviral ont été introduites ne produisent pas de telles particules lorsqu’elles sont cultivées exactement dans les mêmes conditions, mais qu’au lieu des particules rétrovirales on introduit un autre matériel de culture tel que des microvésicules cellulaires.

En effet, contrairement à tout autre agent infectieux, toutes les cellules contiennent des génomes rétro viraux qui, dans des conditions appropriées, peuvent être exprimés en culture. C’est-à-dire qu’ils peuvent conduire à l’apparition de rétrovirus connus sous le nom de rétrovirus endogènes. Il s’ensuit que tant les cellules de la culture à partir de laquelle les particules originales ont été obtenues que la culture dans laquelle elles ont été introduites peuvent libérer des particules rétrovirales identiques, même si les particules qui ont été introduites n’étaient pas infectieuses. Il est donc absolument impératif de disposer de contrôles appropriés.

Ainsi, pour prouver l’existence d’un rétrovirus, il faut isoler et analyser deux fois les particules de type rétroviral. La première fois pour obtenir et analyser les constituants des particules libérées dans la première culture. La seconde fois, pour prouver que les particules libérées, le cas échéant, par la cellule dans la seconde culture, sont identiques aux particules ancestrales. La mise en garde cruciale de cette procédure est l’utilisation de techniques expérimentales pour contrôler les effets de la coculture, des agents chimiques et des nombreux autres facteurs qui peuvent eux-mêmes induire des phénomènes rétroviraux indépendamment de l’infection rétrovirale exogène. (15-17)

En conclusion, au début des années 1980, les rétrovirologues étaient d’accord pour dire que pour prouver l’existence des rétrovirus, il fallait d’abord isoler (purifier) les particules candidates et la méthode pour y parvenir était le marquage par bande en gradient de densité.

Résumé de l’article de Montagnier et de ses collègues dans Science 1983

En 1983, Luc Montagnier et ses collègues de l’Institut Pasteur ainsi que d’autres chercheurs français ont publié un article qui est considéré comme la première étude dans laquelle l’existence du « VIH » a été prouvée. L’article est intitulé « Isolement d’un rétrovirus T-lymphotrope chez un patient à risque pour le Syndrome d’Immunodéficience Acquise » (SIDA) (18) avec comme principale auteure Françoise Barre-Sinoussi et Jean Claude Chermann comme second auteur. La prétention des auteurs d’avoir isolé un rétrovirus et donc prouvé son existence était basée sur les expériences suivantes :

  1. Des lymphocytes provenant des ganglions lymphatiques de deux patients atteints de lymphadénopathies ainsi que des cellules mononucléaires du sang périphérique de ces patients « ont été placés dans un milieu de culture contenant de la phytohémagglutinine (PHA), un facteur de croissance des cellules T (TCGF) et un antisérum contre l’interféron humain a »… Dans le système de la souris, nous avions précédemment montré que l’antisérum contre l’interféron pouvait augmenter la production de rétrovirus par un facteur de 10 à 50“. Les surnageants ont été régulièrement testés pour l’activité de la transcriptase inverse (RT) en utilisant l’amorce synthétique du modèle An.dT12-18. « Après 15 jours de culture, une activité de transcriptase inverse a été détectée dans le surnageant de culture du ganglion lymphatique » d’un des patients, le premier. (Le niveau d’activité n’est pas indiqué.) « Les lymphocytes du sang périphérique cultivés de la même manière étaient systématiquement négatifs pour l’activité de la transcriptase inverse, même après 6 semaines ». Les deux cultures du second patient l’étaient aussi. Apparemment, la détection de l’activité RT (NdT : RT pour transcriptase inverse) a été considérée comme une preuve de l’infection par un rétrovirus.
  2. Des lymphocytes provenant d’un donneur de sang adulte sain ont été mis en culture (conditions de culture non précisées) et, après trois jours, la moitié de la culture a été mise en coculture avec des lymphocytes provenant de la culture du patient chez qui la RT a été détectée. (Conditions non précisées.) « Une activité de transcriptase inverse a pu être détectée dans le surnageant au jour 15 des cocultures » (le niveau d’activité n’est pas indiqué), mais pas dans la culture du donneur de sang. (Il n’est pas mentionné si les conditions de la culture du donneur de sang étaient les mêmes que celles de la coculture. Cependant, il est évident que les cellules du donneur de sang n’ont pas été mises en coculture avec des lymphocytes provenant de ganglions lymphatiques de patients qui n’étaient pas exposés au risque de SIDA, mais qui présentaient par ailleurs des anomalies cliniques et de laboratoire similaires à celles du patient numéro un. Étant donné que la coculture entraîne l’apparition de rétrovirus endogènes, il s’agit d’une omission importante dans le protocole expérimental).
  3. Des lymphocytes normaux de cordon ombilical ont été cultivés pendant trois jours (conditions de culture non indiquées), après quoi les surnageants de la coculture et le polybrène ont été ajoutés. « Après une période de latence de 7 jours, un titre relativement élevé d’activité de transcriptase inverse a été détecté ». (En fait, l’activité était relativement faible, pas plus de 8000 coups/minute. Une activité de fond aussi élevée que 4000 comptes/min a été rapportée.(19) Les « cultures identiques » auxquelles on n’a pas ajouté de surnageant sont restées négatives. (Puisqu’aucun surnageant n’a été ajouté, les cultures ne pouvaient pas être identiques. Étant donné que le surnageant de cultures non infectées ajouté à des cellules normales non infectées entraîne l’apparition de rétrovirus endogènes, il s’agit également d’une différence significative). Commentant les résultats des trois expériences, les auteurs ont écrit : « Ces deux infections successives montrent clairement que le virus peut être propagé sur des lymphocytes normaux provenant de nouveau-nés ou d’adultes ». Les données des trois expériences ont apparemment été considérées comme une preuve d’« isolement », mais « le fait que ce nouvel isolat était un rétrovirus a été confirmé par sa densité dans un gradient de saccharose, qui était de 1,16 ».
  4. Les preuves fournies par les gradients de saccharose étaient constituées de deux parties.

    • (a) le surnageant des lymphocytes du sang de cordon ombilical dans lesquels l’activité de la RT a été détectée a été mis en bande dans les gradients de densité de saccharose. L’activité RT maximale a été signalée à la bande de 1,16 g/ml
    • (b) à la culture de lymphocytes de sang de cordon dans laquelle l’activité RT a été détectée, on a ajouté de la méthionine [35S], c’est-à-dire de la méthionine radioactive, un acide aminé qui est incorporé dans les chaînes de protéines en croissance et dont la radioactivité permet de détecter ces protéines. Deux types d’expériences ont été réalisées avec cette culture, l’une avec les cellules et l’autre avec le surnageant :

      • (i) un extrait cellulaire a été lysé (cassé) et centrifugé. On a ajouté à des parties du surnageant cellulaire divers sérums (contenant des anticorps) et les protéines ont été électrophorisées (séparées à l’aide d’un champ électrique) sur un gel de polyacrylamide-SDS. On a constaté que de nombreuses protéines réagissaient, non seulement avec les sérums des deux patients atteints de lymphadénopathies multiples, mais aussi avec les sérums d’un donneur sain et d’une chèvre normale.
      • (ii) le surnageant de culture a été bandé dans un gradient de densité de saccharose. Bien qu’il ne soit pas fait mention d’études de ME (NdT : Microscopie Électronique) de la bande de 1,16 g/ml, il a été affirmé que cette bande représentait « le virus purifié et marqué du patient 1 ». La bande de 1,16 g/ml a réagi avec les sérums des deux patients ainsi que de deux donneurs de sang sains et a été traitée de la même manière que l’extrait cellulaire. Bien que dans les manuscrits publiés, il soit pratiquement impossible de distinguer les protéines réagissant avec n’importe quel sérum, même avec les sérums des deux patients, il est indiqué dans le texte que “lorsque le virus purifié et marqué [la bande de 1,16 g/ml] a été analysé [a réagi avec les sérums], trois protéines principales ont pu être observées : la protéine p25 et les protéines de poids moléculaire 80 000 et 45 000. La protéine 45K peut être due à la contamination du virus par l’actine cellulaire qui était présente dans les immunoprécipitations de tous les extraits cellulaires.” (Les études de ME de la culture des lymphocytes du sang de cordon « ont montré des particules immatures caractéristiques avec un bourgeonnement dense en forme de croissant (type C) au niveau de la membrane plasmique… Le virus est un virus tumoral à ARN de type C typique ».

INTERVIEW DE LUC MONTAGNIER
Luc Montagnier a-t-il découvert le VIH ?

Par Djamel Tahi
Continuum Hiver 1997
Article d’une interview en vidéo réalisée à l’Institut Pasteur en juillet 1997.

Commentaires par le groupe de Perth sur les réponses de Montagnier

DT : Un groupe de scientifiques australiens affirme que personne jusqu’à présent n’a isolé le virus du SIDA, le VIH. Pour eux, les règles d’isolement des rétrovirus n’ont pas été soigneusement respectées pour le VIH. Ces règles sont les suivantes : culture, purification du matériel par ultracentrifugation, photographies au microscope électronique (ME) du matériel qui présente des bandes à la densité du rétrovirus, caractérisation de ces particules, preuve de l’infectivité des particules.

LM : Non, ce n’est pas de l’isolement. Nous avons fait de l’isolement parce que nous avons « transmis » le virus, nous avons fait une culture du virus. Par exemple, Gallo a dit : “Ils n’ont pas isolé le virus… et nous (Gallo et coll.), nous l’avons fait émerger en abondance dans une lignée cellulaire immortelle”. Mais avant de le faire émerger dans des lignées cellulaires immortelles, nous l’avons fait émerger dans des cultures de lymphocytes normaux provenant d’un donneur de sang. C’est cela le principal critère. On avait quelque chose que l’on pouvait transmettre en série, que l’on pouvait maintenir. Et caractérisé comme un rétrovirus non seulement par ses propriétés visuelles, mais aussi biochimiques, l’activité RT (transcriptase inverse) qui est vraiment spécifique des rétrovirus. Nous avons également eu les réactions des anticorps contre certaines protéines, probablement les protéines internes. Je dis probablement par analogie avec la connaissance d’autres rétrovirus. On n’aurait pas pu isoler ce rétrovirus sans connaître d’autres rétrovirus, c’est évident. Mais je crois que nous avons répondu aux critères d’isolement. Complètement.

1. Si “la culture, la purification du matériel par ultracentrifugation, les photographies au microscope électronique (ME) du matériel qui présente une bande à la densité du rétrovirus, la caractérisation de ces particules, la preuve de l’infectivité des particules” n’est pas un isolement, alors pourquoi Montagnier et ses collègues ont-ils prétendu en 1983 avoir isolé le « VIH » en effectuant ou en prétendant avoir effectué toutes ces procédures sauf une (pas de photographies ME du matériel présentant une bande) ? Pourquoi, dans l’article de 1984 où ils revendiquent le premier isolement du « VIH » chez les hémophiles, ainsi que dans leurs autres études de la même année dans lesquelles ils revendiquent également l’isolement du « VIH », ont-ils effectué ou prétendu avoir effectué toutes ces étapes sauf une ? (20-21) Pourquoi dans leur étude intitulée “Caractérisation de l’ADN polymérase dépendant de l’ARN d’un nouveau rétrovirus lymphotrope T humain (virus associé aux lymphadénopathies) ‘(22) ont-ils déclaré que le virus avait été ‘purifié sur gradient de saccharose en utilisant la centrifugation isopycnique (8)’ ? La référence 8 est l’article présenté par Sinoussi et Chermann au Symposium Pasteur de 1972, où ils ont souligné l’importance de montrer que le matériel bandé ne contenait rien d’autre que des particules « sans différences apparentes d’apparence physique » (14).

2. La découverte de tout ou partie des phénomènes décrits par Montagnier ne constitue pas une preuve d’isolement. Ces phénomènes ne peuvent être considérés que comme une preuve de la détection virale et alors, si et seulement si, ils sont spécifiques aux rétrovirus. Le mot « isolement » est dérivé du latin « insulatus » qui signifie « transformé en île ». Il désigne l’action de séparer un objet de toutes les matières étrangères qui ne sont pas cet objet. Ici, l’objet d’intérêt est une particule rétrovirale. Les mots « isolement » et « passage » ont des significations différentes et distinctes. « Isolement » signifie obtenir un objet, une particule rétrovirale par exemple, séparé de tout le reste. « Passage » signifie transférer un objet (qui peut être isolé ou non) d’un endroit à un autre, par exemple d’une culture à une autre. Par conséquent, même si l’on suppose que le « quelque chose » que Montagnier et ses collègues ont fait passer d’une culture à une autre en transférant des cellules ou des surnageants de culture était un rétrovirus, et qu’il a été transmis à un nombre infini de cultures successives, cela ne constitue toujours pas une preuve d’isolement. Par exemple, si l’on dispose d’une série de bouteilles contenant de l’eau et que l’on ajoute un colorant dans la première, que l’on prélève une partie de la première et qu’on la met dans la deuxième, que l’on fait passer un échantillon de la deuxième dans la troisième et ainsi de suite, il est clair que cette procédure n’a pas permis d’isoler le colorant de l’eau. Une culture contient une myriade de choses et n’est donc pas, par définition, une preuve de l’isolement d’un objet. La seule façon d’affirmer que l’on a « fait une culture du virus » est d’avoir eu la preuve de l’existence du virus avant de faire une culture. La seule chose que Montagnier et ses collègues ont prouvée est l’émergence dans la coculture avec des « lymphocytes d’un donneur de sang » d’une activité RT. La détection d’une enzyme dans une culture, même si elle est spécifique aux rétrovirus, n’est pas une preuve d’isolement. Par exemple, la mesure d’enzymes cardiaques ou hépatiques dans des cas d’infarctus du myocarde ou d’hépatite respectivement ne peut être interprétée comme un « isolement » du cœur ou du foie. La découverte dans la culture de particules ayant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus et d’une activité de transcriptase inverse, soit dans la culture, soit dans la bande 1,16 g/ml, même si elle est « réellement spécifique des rétrovirus », ne constitue pas une preuve d’isolement rétroviral. Même si Montagnier et ses collègues savaient à l’avance que certaines des protéines présentes dans la culture ou dans la bande de 1,16 g/ml étaient rétrovirales, et que les patients avaient des anticorps rétroviraux qui réagissaient avec ces protéines, une telle réaction n’est pas une preuve de l’isolement. Les arguments fondés sur des analogies, ou même sur la connaissance d’autres rétrovirus ne peuvent être considérés comme des preuves de l’isolement. Par exemple, observer quelque chose dans l’océan qui ressemble à un poisson (même si c’est un poisson) n’équivaut pas à ce que le poisson dans votre poêle à frire soit séparé de tout ce qui se passe dans l’océan.

3. Nous sommes d’accord avec Gallo pour dire que Montagnier et coll. (NdT : et ses collègues) n’ont pas présenté de preuve de « l’isolement véritable » d’un rétrovirus, de n’importe quel rétrovirus, ancien ou nouveau, exogène ou endogène.

4. La « connaissance d’autres rétrovirus » montre que les particules présentant une activité RT et des « propriétés visuelles de rétrovirus » ne sont pas tous des virus. C’est un fait reconnu même par Gallo, bien avant l’ère du SIDA. (23) Cela montre également que la RT n’est pas « vraiment spécifique des rétrovirus ». Les cellules non infectées ainsi que les bactéries ou les virus autres que les rétrovirus possèdent la RT. Selon certains des rétrovirologues les plus connus, y compris ses découvreurs, ainsi que le lauréat du prix Nobel et directeur de l’Institut National de la Santé (NdT : en anglais le National Institute of Health ou NIH) américain, Harold Varmus, les transcriptases inverses sont présentes dans toutes les cellules, y compris les bactéries. (13,24-25) En effet, l’activité de la transcriptase inverse a été signalée dans de nombreuses lignées cellulaires à partir desquelles le « VIH » est « isolé », notamment H9 et CEM, ainsi que dans des lymphocytes normaux, même s’ils ne sont pas infectés par le « VIH ».(26-27) Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann ont eux-mêmes montré que l’activité de la transcriptase inverse n’est pas spécifique aux rétrovirus. Dans leur article de 1972, Barre-Sinoussi et Chermann écrivent : « Il y avait une activité significative dans la zone d’échantillonnage et le pic de sédimentation le plus rapide, constitué principalement de débris cellulaires. Cette activité enzymatique peut s’expliquer par la présence de quelques particules virales dans ces régions, et, comme une activité polymérase similaire a été trouvée dans des cellules normales, elle peut être principalement attribuée à l’enzyme cellulaire ». Dans cette interview, Luc Montagnier répondant à la question 14 dit : « Par exemple, un jour j’avais un pic très fin de RT, que F Barre-Sinoussi m’a donné, avec une densité un peu plus élevée, 1,19 et j’ai vérifié ! C’était un mycoplasme, pas un rétrovirus ». Comment est-il alors possible pour Montagnier de dire que la RT est spécifique des rétrovirus ? Nous sommes d’accord pour dire que l’activité RT est caractéristique des rétrovirus. Cependant, « spécificité » n’a pas le même sens que « caractéristique ». Les cheveux sont caractéristiques des êtres humains, mais tous les animaux avec des cheveux ne sont pas des humains.

5. Isoler signifie obtenir un objet séparé de tout le reste. Les rétrovirus sont des particules et aucune « analogie » ne peut prouver que l’on a isolé une particule rétrovirale. La « connaissance d’autres rétrovirus » peut être utile pour choisir la meilleure méthode pour obtenir l’isolement. La « connaissance des autres rétrovirus » montre que la meilleure méthode, mais en aucun cas la méthode parfaite, pour isoler et prouver l’existence d’un rétrovirus, est de réaliser un marquage isopycnique (densité identique de la particule et de la partie du gradient) et de réaliser tous les tests spécifiés au symposium Pasteur de 1972. La « connaissance d’autres rétrovirus » montre également qu’il n’y a rien de spécifique concernant la morphologie des particules rétrovirales, les réactions protéine-anticorps ou même le banding (NdT : de produire une bande dans le tube centrifugé) à la densité de 1,16 g/ml dans les gradients de densité de saccharose. Les particules rétrovirales se regroupent dans la bande de densité de 1,16 g/ml, mais tout ce qui se trouve à cette densité, y compris les particules ayant la morphologie des particules rétrovirales, n’est pas un rétrovirus (11-13,28). Pour s’en convaincre, il suffit de considérer le « premier » rétrovirus humain, « HL23V ».

Au milieu des années 1970, Gallo et ses collègues ont rapporté l’isolement du premier rétrovirus humain. En fait, les preuves de l’isolement du « HL23V » ont surpassé celles de Montagnier et coll. et celles de tous les autres pour le « VIH » » dans au moins trois aspects importants. Contrairement au « VIH », dans le cas du « HL23V », le groupe de Gallo :

  • (a) a rapporté la détection de l’activité RT dans des leucocytes frais, non cultivés ;
  • (b) n’a pas eu besoin de stimuler ses cultures cellulaires avec divers agents. (Montagnier et Gallo admettent tous deux qu’aucun des phénomènes qui, selon eux, prouvent l’existence du « VIH » ne peut être détecté si les cultures ne sont pas stimulées par plusieurs agents) ;
  • (c) a publié une micrographie électronique de particules de type viral groupées à une densité de saccharose de 1,16 g/ml. (23-29)

Cependant, aujourd’hui, personne, pas même Gallo, ne considère « HL23V » comme le premier rétrovirus humain ou même comme un rétrovirus. (Pour une discussion plus détaillée, voir Papadopulos-Eleopulos et coll. (30-32)). Il ne faut pas non plus oublier les connaissances supplémentaires suivantes concernant les rétrovirus :

  • (a) la leçon de l’enzyme adénosine triphosphate. Comme la RT, cette enzyme était considérée comme spécifique des rétrovirus et, au moins dans les années 1950, elle était utilisée non seulement pour leur détection et leur caractérisation, mais aussi pour leur quantification.(8-11) Pourtant, il est actuellement admis qu’il s’agit de l’une des enzymes les plus répandues.
  • (b) un pourcentage beaucoup plus élevé de sérums de malades du SIDA et de personnes à risque réagit avec les protéines des rétrovirus endogènes que les sérums de personnes saines, 70 % contre 3 %.(33)

DT : Je reviens sur les règles d’isolement des rétrovirus qui sont : culture, purification à la densité de rétrovirus, photographies ME du matériel à la densité de rétrovirus, caractérisation des particules, preuve de l’infectivité des particules. Toutes ces étapes ont-elles été réalisées pour l’isolement du VIH ? J’aimerais ajouter que, selon plusieurs références publiées citées par le groupe australien, la RT n’est pas spécifique aux rétrovirus et, de plus, votre travail de détection de la RT n’a pas été fait sur le matériel purifié ?

LM : Je crois que nous avons publié dans Science (mai 1983) un gradient qui montrait que la RT avait exactement la densité de 1,16. On avait donc un pic qui était RT. On a donc rempli ce critère de purification. Mais il est difficile de le transmettre en série parce que lorsque vous mettez le matériel en purification, dans un gradient, les rétrovirus sont très fragiles, donc ils se cassent entre eux et perdent grandement leur infectivité. Mais je pense que malgré cela, nous avons pu conserver un peu de leur infectivité. Mais ce n’était pas aussi facile que ce que l’on fait aujourd’hui, car les quantités de virus étaient tout de même très faibles. Au début, nous sommes tombés sur un virus qui ne tuait pas les cellules. Ce virus provenait d’un patient asymptomatique et a donc été classé parmi les virus non syncytia (NdT : La formation de syncytia ou de cellules géantes multinucléées est, selon la version des tenants de l’hypothèse virale, l’un des principaux effets cytopathiques induits par l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)),virus non cytopathogènes qui utilisent le corécepteur ccr5. Il s’agissait du premier virus BRU. On en avait très peu, et on ne pouvait pas le transmettre dans une lignée cellulaire immortelle. Nous avons essayé pendant quelques mois, nous n’avons pas réussi. Nous avons réussi très facilement avec la deuxième souche. Mais il y a le problème assez mystérieux de la contamination de cette seconde souche par la première. C’était le LAI.

1. Il est vrai que Montagnier et ses collègues ont trouvé un pic d’activité RT à la densité de 1,16 g/ml. Cependant, le fait de trouver ce pic ne prouve pas que la bande était constituée de particules de rétrovirus, pures ou impures. Cette preuve ne peut donc pas être considérée comme « ayant rempli ce critère de purification ».

2. Dans le même numéro de Science où Montagnier et ses collègues ont publié leur étude, Gallo a souligné que « l’enveloppe virale qui est nécessaire à l’infectivité est très fragile, elle a tendance à se détacher lorsque le virus bourgeonne des cellules infectées, rendant ainsi les particules incapables d’infecter de nouvelles cellules ». Pour cette raison, Gallo a affirmé que « le contact cellule à cellule peut être nécessaire pour l’infection rétrovirale ».(34) Actuellement, tous les experts du « VIH » s’accordent à dire que la gp120 est absolument nécessaire pour l’infectivité du « VIH ». En 1993, Montagnier lui-même a déclaré que pour que les particules du « VIH » soient infectieuses, elles doivent d’abord se lier au récepteur cellulaire CD4 et que « la gp120 est responsable de la liaison avec le récepteur CD4 ».(35-36) Cependant, à ce jour, personne n’a publié de ME de particules acellulaires ayant la dimension de particules rétrovirales et aussi de boutons (NdT : protubérances), de spikes (NdT : de pointes), c’est-à-dire de gp120, pas même Hans Gelderblom et ses collègues de l’Institut Koch de Berlin qui ont mené les études les plus détaillées de microscopie électronique des particules présentes dans des cultures/cocultures contenant des tissus dérivés de patients atteints du SIDA. Dans l’une de leurs dernières publications où cette question est abordée, ils estiment qu’immédiatement après avoir été libérées, les « particules de VIH » possèdent en moyenne 0,5 bouton par particule, mais soulignent également qu’« il était possible que des structures ressemblant à des boutons soient observées même en l’absence de gp120, c’est-à-dire des faux positifs ».(37)

Cela signifie que ni Montagnier et ses collègues, ni personne d’autre par la suite, n’ont pu infecter les cultures avec des cellules de donneurs sains, des lymphocytes de cordon ombilical ou toute autre culture avec le « VIH purifié » ou, même les fluides sans cellules (le surnageant de culture) même si le virus « purifié » ne contenait rien d’autre que des particules. En d’autres termes, il est impossible que Montagnier et ses collègues aient eu une quelconque infectivité, ne serait-ce qu’une « petite » (NdT : infectivité), avec le surnageant de culture ou le « virus étiqueté purifié ». Pour la même raison, la « deuxième souche » n’a pas pu être contaminée par « la première ». En outre, puisque Montagnier et coll. ont fourni à Gallo des surnageants exempts de cellules, il aurait été impossible que les cultures de Gallo soient contaminées par le BRU (NDT BRU étant le nom du patient, un styliste de mode parisien, duquel l’équipe de Montagnier a obtenu le rétrovirus « VIH »), le LAI (NdT : idem avec un patient nommé LAI) ou un mélange.

3. Le virus de Montagnier ne provenait pas « d’un patient asymptomatique », mais d’un patient présentant « une lymphadénopathie et une asthénie ». Ni dans leur étude, ni même aujourd’hui, après près de quinze ans de « VIH », il n’y a de preuve de l’existence d’un rétrovirus humain ayant la capacité de « tuer les cellules ». L’étude qui est actuellement la plus souvent citée comme prouvant que le « VIH » tue les cellules T4 considérées comme la « marque de fabrique » du SIDA, a été publiée en 1984 par Montagnier et ses collègues. Ils ont cultivé des cellules CD4+ (T4) provenant d’un patient hémophile qui était « porteur asymptomatique du virus », « en présence de phytohémagglutinine (PHA) suivie d’IL-2 ». Dans la culture, ils ont détecté une activité RT et des « particules virales caractérisées par un petit noyau excentrique ». Le nombre de cellules T4 (CD4+) dans la culture a été mesuré en comptant le nombre de cellules capables de se lier à un anticorps monoclonal spécifique de la protéine CD4. Le nombre de cellules capables de le faire a diminué avec le temps. En discutant de leurs résultats, ils ont écrit : « Ce phénomène intrigant peut être dû à une modulation induite par le virus au niveau de la membrane cellulaire, ou à un obstacle stérique au site de liaison de l’anticorps », c’est-à-dire que la diminution n’est pas due à la destruction des cellules. (38-39)

Compte tenu de leurs données, la conclusion selon laquelle la diminution des cellules T4 n’est pas due à la destruction des cellules n’est pas surprenante. En revanche, leur conclusion selon laquelle l’effet pourrait être induit par le « virus » est surprenante. Montagnier et ses collègues connaissaient les preuves expérimentales qui montraient que dans certaines conditions (y compris l’exposition au PHA, à l’IL-2 et à d’autres agents oxydants), une diminution des cellules T4 apparaît en l’absence du VIH. Dans ce type de culture, les cellules T perdent leur marqueur CD4 et acquièrent d’autres marqueurs, dont le CD8, alors que le nombre total de cellules T reste constant. (40-43) De plus, ils avaient la preuve que dans les « cellules infectées », ce phénomène ne peut être détecté à moins que la culture ne soit stimulée par des substances telles que la PHA ou des antigènes. (Protéines telles que les protéines « non VIH » présentes dans les cultures « infectées ». (39) Compte tenu de ce qui précède, il est encore plus surprenant que Montagnier et ses collègues n’aient pas disposé de contrôles (NdT : n’ont pas fait d’expériences de contrôle), c’est-à-dire de cultures de cellules T4 provenant de patients qui ne risquaient pas de contracter le SIDA, mais qui étaient néanmoins malades et auxquelles ils ont ajouté de la PHA et de l’IL-2. De telles expériences ont été rapportées en 1986 par Gallo et ses collègues. Ils ont présenté des données sur trois cultures cellulaires qui contenaient 34 % de cellules CD4 au départ : Une culture était « infectée » et stimulée par la PHA, une autre n’était pas infectée, mais était stimulée par la PHA et la troisième n’était ni infectée ni stimulée. Après deux jours de culture, la proportion de cellules CD4+ dans la culture stimulée -non infectée et stimulée-infectée était respectivement de 30 % et 28 %, tandis qu’après 6 jours, leur nombre était de 10 % et 3 %. Le nombre de cellules CD4+ n’a pas changé de manière significative dans la culture non infectée non stimulée. (44)

En 1991, Montagnier et ses collègues ont réalisé des expériences sur des cellules non infectées et non stimulées pour étudier l’apoptose induite par le « VIH », qui était considérée (et l’est encore par beaucoup) comme le principal mécanisme par lequel le « VIH » tue les cellules. Ils ont montré que dans les cultures de cellules CEM « infectées par le VIH » en présence d’un agent d’élimination des mycoplasmes, la mort cellulaire (apoptose) est maximale 6 à 7 jours après l’infection, « alors que la production maximale de virus a eu lieu aux jours 10 à 17 », c’est-à-dire que l’effet maximal a précédé la cause maximale. Dans les cellules CEM « infectées » de façon chronique et dans la lignée cellulaire monocytique U937, aucune apoptose n’a été détectée bien que « ces cellules produisent continuellement du virus infectieux ». Dans les lymphocytes CD4 isolés d’un donneur normal, stimulés avec du PHA et « infectés par le VIH » en présence d’IL-2, l’apoptose devient détectable 3 jours après l’infection et clairement apparente après 4 jours. « De façon intrigante, au cinquième jour », l’apoptose est devenue détectable dans les cellules « non infectées » stimulées par le PHA. Ils ont conclu : « Ces résultats démontrent que l’infection par le VIH des cellules mononucléaires du sang périphérique conduit à l’apoptose, un mécanisme qui pourrait également se produire en l’absence d’infection à cause d’un traitement mitogène de ces cellules ».(45) En conclusion, toutes les données actuellement disponibles montrent que l’« infection par le VIH » en l’absence d’agents stimulants ne diminue pas le nombre de cellules T4, ni n’induit l’apoptose, tandis que les agents stimulants (semblables à ceux auxquels sont exposés les patients à risque de développer le SIDA) le font en l’absence de « VIH ». En d’autres termes, ni le « VIH » sur lequel Montagnier et ses collègues ont « trébuché » au début, ni aucun autre « VIH » depuis lors n’a été démontré comme « tuant les cellules ».

DT : Pour quelle raison les photographies de ME que vous avez publiées proviennent-elles de la culture et non de la purification ?

LM : La production de virus était si faible qu’il était impossible de voir ce que pouvait contenir un concentré de virus à partir d’un gradient. Il n’y avait pas assez de virus pour le faire. Bien sûr, on l’a cherché, on l’a cherché dans les tissus au début, de même dans la biopsie. Nous avons vu quelques particules, mais elles n’avaient pas la morphologie typique des rétrovirus. Elles étaient très différentes. Relativement différentes. Donc avec la culture, il a fallu de nombreuses heures pour trouver les premières images. C’était un effort de Romain ! C’est facile de critiquer après coup. Ce que nous n’avions pas, et je l’ai toujours reconnu, c’est que c’était vraiment la cause du SIDA.

Les rétrovirus ne sont pas des notions ésotériques, nucléaires ou cosmologiques dont l’existence postulée ne peut être déduite que par des observations indirectes. Ce sont des particules que l’on peut voir, même si ce n’est pas à l’œil nu. Puisque Montagnier et ses collègues admettent ne pas avoir vu de particules à la bande de 1,16 g/ml ayant la morphologie d’un rétrovirus, affirmer la présence d’un rétrovirus et encore moins la présence d’un « virus purifié » est totalement infondé et défie toute croyance. La bande de 1,16 g/ml peut être comparée à un filet de pêche. La différence est que la bande piège les objets en fonction de leur densité et non de leur taille. Imaginez un pêcheur qui voit dans l’océan de nombreux objets différents, dont certains peuvent être des poissons. Il jette le filet, attend, et lorsqu’il récupère le filet, il procède à un examen approfondi de son contenu et montre qu’il contient de nombreuses créatures marines, mais rien qui ressemble à un poisson. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, il affirme avoir attrapé un poisson. En fait, il affirme que le filet ne contient rien d’autre que du poisson.

DT : Comment est-il possible, sans les images de ME de la purification, de savoir si ces particules sont virales et appartiennent à un rétrovirus, qui plus est un rétrovirus spécifique ?

LM : Eh bien il y avait les images de bourgeonnement. Nous avons publié des images de bourgeonnement qui sont caractéristiques des rétrovirus. Cela dit, sur la seule base de la morphologie, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait vraiment d’un rétrovirus. Par exemple, un spécialiste français des ME de rétrovirus m’a publiquement attaqué en disant : « Ce n’est pas un rétrovirus, c’est un arénavirus ». Parce qu’il y a d’autres familles de virus qui bourgeonnent et ont des pointes à la surface, etc.

Bien que le bourgeonnement à partir de la membrane cellulaire soit la manière dont les particules rétrovirales apparaissent, ce processus n’est pas spécifique au virus. En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’une particule bourgeonne et possède les caractéristiques morphologiques des particules rétrovirales qu’elle est un rétrovirus. Deux faits et la citation de deux des rétrovirologues les plus connus permettent d’illustrer ce fait : Des « particules bourgeonnantes ressemblant à des virus » ont été trouvées dans des « lignées de cellules T CEM, H9 et C8166 non infectées ; dans 2 lignées de cellules B transformées par l’EBV ; et dans des cultures de cellules lymphoïdes humaines primaires provenant du sang du cordon ombilical, qui ont été stimulées ou non par le PHA et cultivées avec ou sans sérum, et dans des lymphocytes du cordon ombilical directement après la séparation par Fico »(46) (les italiques sont de nous). À la suite d’une vaste étude in vivo menée par O’Hara et ses collègues de Harvard, des « particules de VIH » ont été trouvées chez 18/20 (90 %) des patients présentant une hypertrophie des ganglions lymphatiques attribuée au SIDA. Cependant, des particules identiques ont également été trouvées chez 13/15 (87 %) des patients présentant une hypertrophie des ganglions lymphatiques non attribuée au SIDA et ne présentant aucun risque de développer le SIDA. Ces données ont amené les auteurs à conclure que « la présence de telles particules n’indique pas, en soi, une infection par le VIH ». (47)

En 1986, Gallo et ses collègues, discutant du « Premier isolement du HTLV-III » (NdT : nom donné au « VIH » par l’équipe de Gallo), ont écrit : « Au moment où nous avons obtenu le LAV (NdT : Lymphadenopathy-Associated Virus — virus associé aux lymphadénopathies, également nom donné au « VIH »), plusieurs experts en morphologie virale étaient d’avis que les particules représentées sur la micrographie électronique publiée dans Science par Barre-Sinoussi et coll. étaient un arénavirus… Comme nous considérions que la simple détection de particules virales dans des cultures de patients atteints du SIDA et de l’ARC (NdT : AIDS-Related Complex, terme utilisé dans les premiers jours de « l’épidémie de SIDA » pour décrire les personnes qui n’avaient que des symptômes bénins de la maladie tels que des ganglions lymphatiques enflés) était insuffisante pour confirmer scientifiquement notre hypothèse selon laquelle de telles particules étaient impliquées dans l’étiologie de la maladie, nous avons décidé d’obtenir d’abord des réactifs spécifiques contre le nouveau virus afin de publier des résultats définitifs concernant l’étiologie du SIDA » ».(48) Selon Peter Duesberg, les « particules et protéines » du « VIH » pourraient tout à fait refléter du matériel non viral.(49)

DT : Pourquoi cette confusion ? Les images EM n’ont pas montré clairement un rétrovirus ?

LM : À cette époque, les rétrovirus les plus connus étaient ceux de type C, qui étaient très typiques. Ce rétrovirus n’était pas de type C et les lentivirus étaient peu connus. Je l’ai moi-même reconnu en regardant des photos du virus de l’anémie infectieuse des équidés à la bibliothèque, et plus tard du virus visna. Mais je le répète, il n’y avait pas que la morphologie et le bourgeonnement, il y avait la RT… c’est l’assemblage de ces propriétés qui m’a fait dire que c’était un rétrovirus.

Dans leur étude, Montagnier et ses collègues écrivent : « La microscopie électronique des lymphocytes du cordon ombilical infectés a montré des particules immatures caractéristiques avec un bourgeonnement dense en forme de croissant (type C) au niveau de la membrane plasmique… Ce virus est un virus tumoral à ARN de type C typique ». En 1984, Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann ont signalé que leur virus était « morphologiquement similaire aux particules D telles que celles trouvées dans le virus Mason-Pfizer ou le virus récemment isolé du SIDA simien ». (38) (En 1984, les chercheurs des centres de recherche sur les primates aux États-Unis ont affirmé l’existence du SIDA chez les singes et que la cause du SIDA était un rétrovirus de type D similaire au virus Mason-Pfizer, un rétrovirus de type D typique, et ont suggéré que le SIDA des singes et ces rétrovirus pourraient être utiles dans l’étude du SIDA et du « VIH » humains).

La même année, dans une autre publication, Montagnier et coll. ont affirmé que les particules « VIH » avaient « une morphologie similaire à celle du virus de l’anémie infectieuse équine (EIAV pour equine infectious anaemia virus), et des particules de type D ». Le virus EIAV et le virus visna ne sont ni des rétrovirus de type C ni des rétrovirus de type D, mais des lentivirus, c’est-à-dire des virus dont la morphologie est totalement différente et que l’on dit induire des maladies longtemps après l’infection. (Au moment où cet article a été publié, on s’est rendu compte que les patients qui avaient un test d’anticorps « VIH » positif ne développaient pas le SIDA immédiatement, c’est-à-dire qu’il y avait un délai entre le test positif et l’apparition du SIDA). Il est très étonnant que la morphologie d’un seul et même virus soit capable de changer de genre, passant d’une particule typique de type C à une particule typique de type D, puis à une sous-famille complètement différente, à savoir un lentivirus typique, apparemment à volonté. (La famille des Retroviridae est divisée en trois sous-familles, Oncovirinae, Lentivirinae et Spumavirinae. Les Oncovirinae sont à leur tour divisées en particules de type B,— C et — D. Ces résultats sont analogues à la description d’une nouvelle espèce de mammifère (homme, gorille et orang-outan).

DT : Concernant la RT, elle est détectée dans la culture. Puis il y a une purification où l’on trouve des particules rétrovirales. Mais à cette densité, il y a beaucoup d’autres éléments, dont ceux que l’on appelle « de type viral ».

LM : Exactement, exactement. Si vous voulez, ce n’est pas une propriété, mais l’assemblage des propriétés qui nous a fait dire qu’il s’agissait d’un rétrovirus de la famille des lentivirus. Prises isolément, chacune des propriétés n’est pas vraiment spécifique. C’est l’assemblage de ces propriétés. Nous avions donc : la densité, la RT, les images de bourgeonnement et l’analogie avec le virus visna. C’est cela les quatre caractéristiques.

1. En dehors des rétrovirus, d’autres particules peuvent posséder « l’assemblage de propriétés » (la densité, le RT, le bourgeonnement et l’analogie avec le virus visna). Il s’ensuit que la détection de particules possédant cet « assemblage de propriétés » n’est pas une preuve que les particules détectées sont des rétrovirus. En fait, Montagnier et ses collègues n’ont pas rapporté la détection de particules « VIH » ayant cet « assemblage de propriétés ». Puisque Montagnier et ses collègues n’ont pas pu trouver de particules ayant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus à la « densité » de 1,16 g/ml, même après « un effort romain », il s’ensuit que la preuve de l’existence du « VIH » à partir du gradient de densité n’était pas seulement non spécifique, mais inexistante. (Ce seul fait suffit à écarter toute prétention de preuve de l’existence d’un rétrovirus, peu importe ce qu’ils ont trouvé d’autre n’importe où, y compris des particules bourgeonnantes de la surface cellulaire, des particules ressemblant à des rétrovirus dans la culture, des RT à la « densité » ou des protéines à la même densité qui réagissent avec les sérums des patients).

2. Il est vrai que Montagnier et coll. ont rapporté une activité RT à la densité de 1,16 g/ml, mais puisque :

  • (a) Barre-Sinoussi et Chermann acceptent que les cellules et les fragments cellulaires ont aussi une activité RT ;
  • (b) à la bande de 1,16 g/ml aucune particule avec les caractéristiques morphologiques du rétrovirus n’a été vue ;
  • (c) à cette densité, Montagnier et coll. ont trouvé des fragments cellulaires, il s’ensuit que la preuve de l’existence du « HIV » par la détection de l’activité RT à cette densité n’était pas seulement non spécifique, mais inexistante.

Étant donné les faits que :

  • (a) il existe des différences significatives dans la nature des processus de bourgeonnement entre les particules de type C, de type D et les lentivirus50 et qu’en 1983 Montagnier et coll. ont rapporté leur rétrovirus comme étant de type C et en 1984 comme étant soit de type C soit de type D, et même plus tard cette année-là comme étant EIAV ;
  • (b) le virus visna et l’EIAV sont des lentivirus, il s’ensuit qu’au moins jusqu’au milieu de 1984, les preuves de Montagnier et coll. concernant l’existence du « VIH » (si le « VIH » est un lentivirus) à partir d’« images de bourgeonnement » et l’analogie avec l’EIAV et le virus visna n’étaient pas seulement non spécifiques, mais inexistantes.

DT : Mais comment tous ces éléments permettent-ils de prouver qu’il s’agit d’un nouveau rétrovirus ? Certains de ces éléments pourraient correspondre à d’autres choses, « de type viral »… ?

LM : Oui, et en plus nous avons des rétrovirus endogènes qui expriment parfois des particules — mais d’origine endogène, et qui n’ont donc pas de rôle pathologique, en tout cas pas dans le SIDA.

Nous sommes d’accord pour dire qu’il existe des rétrovirus endogènes (mais il est intéressant de noter que jusqu’en 1994 « il n’y a pas de rétrovirus endogènes humains connus »(51)). Ces rétrovirus endogènes ne peuvent être distingués des rétrovirus exogènes ni morphologiquement ni chimiquement. En outre, il existe des preuves qui montrent que 70 % des patients atteints du SIDA et des personnes à risque, contre 3 % des personnes qui ne sont pas à risque, ont des anticorps contre les rétrovirus endogènes.(33) Compte tenu de ces faits et des conditions de culture que Montagnier et ses collègues ainsi que tous les autres chercheurs sur le « VIH » utilisent pour détecter le « VIH », ainsi que des données actuellement disponibles sur le « VIH » et le SIDA, il est plus probable que le « VIH » (si son existence est prouvée) soit un rétrovirus endogène plutôt qu’un rétrovirus exogène.

Une partie des données relatives aux conditions de culture peut être résumée comme suit : en culture, les cellules commencent tôt ou tard à libérer des rétrovirus endogènes. L’apparition du rétrovirus endogène peut être accélérée et le rendement multiplié jusqu’à un million de fois en stimulant la culture avec des mitogènes, en pratiquant la co-culture ou en ajoutant au surnageant de culture des cultures cellulaires normales non stimulées. En effet, dès 1976, les rétrovirologues ont reconnu que « l’échec de l’isolement des virus endogènes de certaines espèces peut refléter les limites des techniques de coculture in vitro ». (52) Pour détecter l’« assemblage » des « quatre caractéristiques » du « VIH », Montagnier et coll. (comme tout le monde) ont utilisé au moins deux des techniques ci-dessus. En fait, Montagnier et Gallo admettent tous deux qu’aucune des quatre « caractéristiques » ne peut être détectée si les cultures ne sont pas stimulées. De même, une partie des données relatives au « VIH » et au SIDA peuvent être résumées comme suit :

(a) il est vrai que les rétrovirus endogènes peuvent ne pas avoir de rôle pathologique dans le SIDA, mais il est également vrai qu’à ce jour, il n’y a pas non plus de telle preuve pour le « VIH ». (53) Selon Montagnier et Gallo, la « marque » de l’immunodéficience dans le SIDA est la diminution des cellules T4, qui serait le résultat de la destruction des T4 par le « VIH ». Cependant, Montagnier et ses collègues admettent dès 1984 qu’au moins in vitro, la diminution observée des cellules T4 après une infection par le « VIH » n’est pas due à la destruction des cellules, mais à une diminution de la liaison de l’anticorps T4 (CD4) aux cellules. Deux ans plus tard, les expériences de l’équipe de Gallo ont prouvé sans l’ombre d’un doute que la diminution des cellules T4 (de la liaison de l’anticorps CD4) n’était pas due à l’infection par le « VIH », mais au PHA présent dans la préparation du « VIH ». Comme nous l’avons mentionné, au début de l’ère du SIDA, il a été largement prouvé que le traitement de cultures cellulaires avec du PHA et d’autres agents oxydants entraîne une diminution de la liaison de l’anticorps CD4 et une augmentation de la liaison de l’anticorps CD8, c’est-à-dire qu’une diminution des cellules T4 s’accompagne d’une augmentation des cellules T8, alors que le nombre total de cellules reste constant. Les malades du SIDA et les personnes appartenant aux groupes à risque du SIDA sont continuellement exposés à des agents oxydants puissants. Il est actuellement admis que, tant chez les malades du SIDA que chez les personnes à risque, la diminution des cellules T4 s’accompagne d’une augmentation des cellules T8, tandis que le nombre de cellules T4 + T8 reste constant. (53) Il est également intéressant de noter que dès 1985, Montagnier écrivait : « Ce syndrome (le SIDA) survient chez une minorité de personnes infectées, qui ont généralement en commun un passé de stimulation antigénique et de dépression immunitaire avant l’infection par le LAV »(54), c’est-à-dire que Montagnier reconnaissait que dans le groupe à risque du SIDA, le déficit immunitaire précède l’infection par le « VIH ». En 1984, Montagnier et ses collègues, dont Barre-Sinoussi et Chermann, ont déclaré que « pour obtenir des preuves définitives, il faudra disposer d’un modèle animal dans lequel ces virus [LAV, HTLV-III=HIV] pourraient induire une maladie similaire au SIDA ». À ce jour, aucun modèle de ce type n’existe. Néanmoins, lorsque le lauréat du prix Nobel Kary Mullis l’a poursuivi pour obtenir ne serait-ce qu’un seul article scientifique prouvant la théorie du VIH du SIDA, Montagnier lui a conseillé « Pourquoi ne cites-tu pas les travaux sur le SIV ? » (Simian immunodeficiency virus—Virus de l’immunodéficience simienne) ; (55)

(b) Contrairement aux rétrovirus endogènes qui se transmettent verticalement, le « VIH » se transmettrait horizontalement, notamment par les rapports sexuels. En effet, à l’heure actuelle, il est généralement admis que la grande majorité des individus ont été infectés par contact hétérosexuel. Selon Montagnier et Gallo, la première étude à avoir prouvé hors de tout doute que le « VIH » est un virus à transmission hétérosexuelle bidirectionnelle a été publiée en 1985 par Redfield et coll. Cependant, dans un livre publié en 1990 et intitulé AIDS and Sex, ses rédacteurs, Bruce Voeller, June Machover Reinisch et Michael Gottlieb, discutant de cette étude transversale, ainsi que d’autres études similaires, ont écrit : « des chercheurs du gouvernement ont publié des données indiquant que le personnel des forces armées américaines infecté par le VIH-1 avait attrapé le virus auprès de prostituées, ce qui a déclenché des appels à l’intensification des campagnes contre la prostitution. Lorsque les soldats infectés ont été interrogés par des chercheurs non militaires en qui ils avaient confiance, il est apparu que presque tous avaient été infectés par la consommation de drogues par voie intraveineuse ou par des contacts homosexuels, actes pour lesquels ils pouvaient être renvoyés des services armés, ce qui les empêchait d’être francs avec les chercheurs militaires initiaux. Dans chacune de ces études défectueuses publiées, les chercheurs, les rédacteurs en chef des revues et les pairs examinateurs n’ont pas corrigé les erreurs qui auraient dû être reconnues ».

Nancy Padian, du département d’épidémiologie et de biostatistique de l’université de Californie, et ses collègues, qui ont mené jusqu’à présent les études les plus approfondies sur la transmission hétérosexuelle, ont discuté l’étude de Redfield et coll. ainsi que d’autres études qui prétendaient prouver de telles transmissions, et ont écrit en 1991 : « Ces études peuvent ne pas avoir contrôlé de manière adéquate d’autres voies de transmission non sexuelles déroutantes, telles que les risques associés à la consommation de drogues par voie intraveineuse. À première vue, les cas qui semblent attribués à la transmission hétérosexuelle peuvent, après un entretien approfondi, être en fait liés à d’autres sources de risque… Comme les études sur les partenaires ne sont pas, par définition, des échantillons aléatoires, et que la plupart des résultats rapportés sont basés sur des analyses rétrospectives ou transversales, certaines études peuvent sur-sélectionner les couples dans lesquels les deux partenaires d’un couple sont infectés parce que ces couples peuvent être plus facilement identifiés, ce qui biaise les taux de transmission. En outre, il est souvent difficile d’établir la source de l’infection chez ces couples. Lorsque peu de données prospectives sont disponibles, l’enrôlement de couples monogames dans lesquels le statut sérologique du partenaire est inconnu, comme c’était le cas pour la plupart des couples de cette étude, est l’une des seules façons de contrôler ce biais ». (56) En effet, les études prospectives, aussi peu nombreuses soient-elles, ne permettent pas de prouver que le « VIH » est transmis sexuellement. (57-58)

Dans son étude de dix ans, sans conteste la plus longue et la meilleure étude de ce type, Padian (59) et ses collègues n’ont pas ménagé leurs efforts pour tenter de prouver que le « VIH » est transmis par voie hétérosexuelle. Son étude comportait deux parties, l’une transversale, l’autre prospective. Dans la première, sur 360 partenaires féminines de cas index masculins infectés, « l’infectivité constante par contact pour la transmission homme-femme a été estimée à 0,000 9 ». Les facteurs de risque de séroconversion étaient les suivants (i) les rapports sexuels anaux. (Montagnier lui-même a montré qu’un test d’anticorps positif redevient négatif et qu’un faible nombre de cellules T4 redevient normal en arrêtant les rapports anaux, ce qui signifie que le résultat positif n’est pas dû à un rétrovirus ;( 60) (ii) avoir des partenaires qui ont acquis cette infection par l’usage de drogues (Padian elle-même dit que cela signifie que les femmes peuvent aussi être des utilisatrices de drogues injectables) ; (iii) la présence chez la femme de MST. (les anticorps dirigés contre leurs agents causaux peuvent avoir une réaction croisée avec les protéines du « VIH » ; (31) Sur 82 partenaires masculins négatifs de cas index féminins positifs, seuls deux ont présenté une séroconversion. Ils ont estimé que la probabilité d’une transmission de femme à homme était 8 fois plus faible que celle d’un homme à femme. Padian elle-même a mis en doute la validité de ces deux cas. Pour le premier, elle a donné plusieurs raisons en 1991, lorsque ce cas a été rapporté pour la première fois. Pour le second cas, elle a mentionné le fait que « la transmission de la chlamydia a été simultanée ou proche de la transmission du VIH est frappante », c’est-à-dire que le test d’anticorps « VIH » positif est apparu au moment où il a été infecté par la chlamydia. (NdT : L’infection à Chlamydia (ou chlamydiose) est due à une bactérie appelée Chlamydia trachomatis. C’est l’une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes).

Dans l’étude prospective, qui a débuté en 1990, « nous avons suivi 175 couples sérodiscordants au fil du temps, pour un total d’environ 282 années-couple de suivi… La plus longue durée de suivi a été de 12 visites (6 ans). Nous n’avons observé aucune séroconversion après l’entrée dans l’étude… Lors du dernier suivi, les couples étaient beaucoup plus susceptibles d’être abstinents ou d’utiliser des préservatifs de façon constante… Néanmoins, seuls 75 % d’entre eux ont déclaré avoir utilisé des préservatifs de façon constante au cours des 6 mois précédant leur dernière visite de suivi ». Note : Non seulement la séroconversion n’a été rapportée que dans l’étude transversale, mais tous les cas ont été diagnostiqués avant 1990. Cependant : (i) tous les experts du « VIH » s’accordent à dire que la spécificité des kits de test utilisés à l’époque était inférieure à celle des kits utilisés aujourd’hui ; (ii) les critères de la WB (NdT : rappel — Western Blot, un des deux tests avec ELISA prétendant détecter l’infection au « VIH ») utilisés pour définir l’« infection » à l’époque ne sont pas suffisants aujourd’hui. Même si l’on accepte les données de l’étude transversale de Padian et coll., ils ont estimé que le risque pour un homme non infecté de contracter une infection par le « VIH » de sa partenaire féminine infectée par contact est de 0,000 11 (1/9000). Cela signifie qu’en moyenne, un homme ayant des rapports sexuels quotidiens avec une partenaire féminine infectée pendant seize ans (soit 6000 contacts à 365 par an), aurait une probabilité de 50 % d’être infecté. Si les rapports sexuels ont lieu en moyenne chaque semaine, il faudrait cent quinze ans pour atteindre la même probabilité. Dans ces conditions, on peut se demander comment le « VIH » pourrait devenir une épidémie à la suite d’une transmission hétérosexuelle bidirectionnelle.

DT : Mais alors, comment faire la différence ?

LM : Parce qu’on pouvait « transmettre » le virus. On a transmis l’activité RT dans de nouveaux lymphocytes. H. Nous avons eu un pic de réplication. On a gardé la trace du virus. C’est l’ensemble des propriétés qui nous a fait dire que c’était un rétrovirus. Et pourquoi nouveau ? La première question que nous a posée la Nature était : « Ne s’agit-il pas d’une contamination de laboratoire ? Ne s’agit-il pas d’un rétrovirus de souris ou d’un rétrovirus animal ? ». A cela, on pouvait répondre non ! Car nous avions montré que le patient avait des anticorps contre une protéine de son propre virus. L’assemblage est d’une logique parfaite ! Mais il est important de le prendre comme un assemblage. Si vous prenez chaque propriété séparément, elles ne sont pas spécifiques. C’est l’assemblage qui donne la spécificité.

1. Dans l’étude de Montagnier et coll. de 1983, la détection de rien d’autre qu’une activité RT dans les cultures stimulées de lymphocytes provenant d’un homosexuel masculin a été considérée comme la preuve qu’il était infecté par un rétrovirus. La mise en évidence de la même activité dans le surnageant d’une co-culture des mêmes cellules avec des lymphocytes d’un donneur de sang sain a été considérée comme la preuve du passage du rétrovirus des lymphocytes de l’homosexuel aux lymphocytes du donneur et a également été considéré comme la preuve de l’isolement du virus. Cependant, la transmission d’une activité (RT) n’est pas la même chose que la transmission d’un objet (rétrovirus).

De plus, étant donné que les lymphocytes non infectés par le « VIH » ainsi que de nombreuses bactéries et virus autres que les rétrovirus possèdent une activité de RT (l’activité de RT a été rapportée dans de nombreuses lignées cellulaires non infectées par le « VIH » utilisées pour isoler le VIH, telles que H9 et CEM, et dès 1972 dans des lymphocytes normaux stimulés par le PHA), trouver une activité de RT dans des cultures successives de lymphocytes, chacune contenant du matériel provenant de la précédente, n’est pas une preuve, même pour une activité passagère de RT. Pour illustrer ce que Montagnier et ses collègues ont fait, revenons à l’analogie du pêcheur et de son filet : supposons que le pêcheur jette son filet et attrape quelques créatures marines. Il en laisse quelques-unes dans le filet comme appât, puis le jette à nouveau. Cette fois, en plus des créatures marines, il attrape aussi des poissons. Il retire les poissons, laisse quelques créatures marines dans le filet, jette à nouveau le filet et cette fois, il attrape encore plus de poissons. Il répète la procédure plusieurs fois et à chaque fois il attrape plus de poissons. Comme Montagnier et coll. qui retirent les cellules et réutilisent les surnageants, le pêcheur retire le poisson et réutilise les créatures marines (« l’appât »). Il est clair que les poissons pris dans le filet ne sont pas les descendants de l’« appât ». Le but de l’« appât » est de créer les conditions favorables à l’apparition des poissons dans le filet. (En fait, les vrais pêcheurs passent leur vie à déterminer les bonnes conditions). Tout ce que le pêcheur « passe », c’est le moyen d’attraper le poisson, pas le poisson lui-même. De la même manière, Montagnier et coll. semblent « passer » les conditions pour générer l’activité RT, générant ainsi l’illusion de « passer » l’activité RT.

2. Avoir un pic d’activité de la RT n’est pas une preuve de la « réplication » d’un rétrovirus. Suivre la RT n’est pas la même chose que « suivre le virus ».

3. Supposons que l’on ait isolé et prouvé l’existence d’un rétrovirus dans des cultures avec des tissus provenant de l’homme. « La première question posée par » Nature est : « S’agit-il d’un rétrovirus endogène ? ». Ce n’est que lorsque l’on a la preuve qu’il ne s’agit ni d’un rétrovirus humain exogène ni d’un rétrovirus endogène que se pose la question de la « contamination du laboratoire » par des rétrovirus animaux.

4. Ce que le patient avait, c’était des anticorps qui réagissaient avec une protéine qui, dans les gradients de densité de saccharose, se regroupait à 1,16 g/ml. Étant donné qu’à cette densité, Montagnier et ses collègues n’ont pas pu trouver de particules présentant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus, la preuve que cette protéine était rétrovirale était inexistante. En fait, ils n’avaient aucune preuve que la protéine était incorporée même dans des particules non rétrovirales, quelles que soient les particules présentes à cette densité.

5. Si Montagnier et ses collègues savaient d’avance d’une certaine manière que la protéine qui se liait à 1,16 g/ml et réagissait avec le sérum de l’homosexuel était la protéine d’un rétrovirus présent dans ses lymphocytes (et non dans les lymphocytes du donneur sain ou du cordon ombilical), et en même temps que les anticorps étaient dirigés contre « son propre virus », pourquoi fallait-il faire toutes ces expériences pour prouver son existence ?

DT : Mais à la densité des rétrovirus, avez-vous observé des particules qui semblaient être des rétrovirus ? Un nouveau rétrovirus ?

LM : À la densité de 1,15, 1,16, nous avions un pic d’activité RT, qui est l’enzyme caractéristique des rétrovirus.

Même s’ils étaient en présence d’une activité RT, à la densité de 1,16 g/ml, ils n’avaient aucune preuve de l’existence de particules rétrovirales et l’activité ne pouvait donc pas être considérée comme une preuve de l’existence de telles particules.

DT : Mais cela pourrait-il être autre chose ?

LM : Non… à mon avis, c’était très clair. Ce ne pouvait pas être autre chose qu’un rétrovirus de cette façon. Parce que l’enzyme que F. Barre-Sinoussi a caractérisée biochimiquement avait besoin de magnésium, un peu comme le HTLV d’ailleurs. Elle avait besoin de la matrice, du template, de l’amorce aussi qui était tout à fait caractéristique d’une RT. Ce n’était pas ouvert à la discussion. A Cold Spring Harbour en septembre 1983, Gallo m’a demandé si j’étais sûr que c’était une RT. Je le savais, F. Barre-Sinoussi avait fait tous les contrôles pour cela. Ce n’était pas simplement une polymérase cellulaire, c’était une RT. Ça ne marchait qu’avec des amorces d’ARN, ça fabriquait de l’ADN. Ça, c’était sûr.

En 1983, Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann et leurs collègues ont prouvé l’existence de l’enzyme transcriptase inverse « en utilisant les conditions ioniques décrites pour HTLV-I », c’est-à-dire « 5 mM Mg2+ » et « poly(A).oligo-(dT)12-18 comme modèle d’amorce ». Ces conditions et cette amorce modèle peuvent être caractéristiques des rétrovirus, mais elles ne sont pas spécifiques de la RT rétrovirale, ni même de toute autre RT. Même avant l’ère du SIDA, il était connu que cette amorce, dans les conditions utilisées par Barre-Sinoussi, Montagnier et leurs collègues, peut être transcrite non seulement par la RT, mais aussi par les ADN polymérases cellulaires. Il suffit de mentionner l’étude intitulée : « Characteristics of the RNA dependent DNA polymerase [RT] of a new human T lymphotropic retrovirus (lymphadenopathy associated virus) » (Caractéristiques de l’ADN polymérase (RT) dépendant de l’ARN d’un nouveau rétrovirus lymphotrope T humain (virus associé aux lymphadénopathies) (« HIV ») dans laquelle Montagnier, Barre-Sinoussi, Chermann et leurs collègues ont « caractérisé » la RT du « HIV ». Ils y ont utilisé les mêmes conditions ioniques qu’en 1983 et trois amorces de matrice « ADN activé », poly (A).oligo-(dT)12-18 et poly Cm .oligo-dG 12-18. Ils ont rapporté que tandis que le poly Cm .oligo-dG 12-18, « une amorce modèle spécifique à la transcriptase inverse » était transcrit uniquement par les cellules « infectées par le VIH », l’« ADN activé » et le poly (A).oligo-(dT)12-18 étaient transcrits à la fois par les cellules infectées et non infectées. 22 En d’autres termes, trouver une activité RT en utilisant l’amorce modèle An.dT12-18 n’est même pas une preuve de l’existence de la RT et encore moins de l’existence d’une RT rétrovirale.

DT : Avec les autres rétrovirus que vous avez rencontrés dans votre carrière, avez-vous suivi le même processus et avez-vous rencontré les mêmes difficultés ??

LM : Je dirais que pour le VIH, c’est un processus facile. Par rapport aux obstacles que l’on rencontre pour les autres… parce que le virus n’émerge pas, ou bien parce que l’isolement est sporadique — on y arrive une fois sur cinq. Je parle de la recherche actuelle sur les autres maladies. On peut citer le virus de la sclérose en plaques du professeur Péronne. Il m’a montré son travail il y a dix ans et il lui a fallu une dizaine d’années pour trouver une séquence génétique très proche d’un virus endogène. Vous voyez… c’est très difficile. Parce qu’il ne pouvait pas « transmettre » le virus, il ne pouvait pas le faire émerger en culture. Alors que le VIH émerge comme du chiendent. La souche LAI, par exemple, émerge comme du chiendent. C’est pour cela qu’elle a contaminé les autres.

Sans commentaire.

DT : Avec quoi avez-vous cultivé les lymphocytes de votre patient ? Avec la lignée cellulaire H9 ?

LM : Non, parce que ça n’a pas du tout fonctionné avec le H9. Nous avons utilisé beaucoup de lignées cellulaires et la seule qui pouvait le produire était les Lymphocytes Tampon.

Sans commentaire.

DT : Mais en utilisant ce genre d’éléments, il est possible d’introduire d’autres choses capables d’induire une RT et des protéines, etc.

LM : Je suis tout à fait d’accord. C’est pourquoi finalement nous n’étions pas très enthousiastes à l’idée d’utiliser des lignées cellulaires immortelles. Pour cultiver le virus en masse, d’accord, mais pas pour le caractériser, parce qu’on savait qu’on allait apporter d’autres choses. Les Japonais ont découvert des lignées cellulaires MT (MT2, MT4) qui répliquent très bien le VIH et qui, en même temps, sont transformées par le HTLV. Donc, vous avez un mélange de VIH et de HTLV. C’est une vraie soupe.

Nous sommes d’accord avec Montagnier pour dire que lorsqu’on utilise des cultures de lymphocytes infectés par des rétrovirus exogènes tels que MT2, MT4 et H9 (HUT-78), qui proviennent tous de patients atteints de « leucémie à cellules T4 adultes », censée être causée par le HTLV-I, c’est « une vraie soupe ». Cependant, étant donné l’existence de rétrovirus endogènes, lorsqu’on utilise des lymphocytes d’individus normaux et des lymphocytes de cordon ombilical, le résultat est toujours « une vraie soupe ». Peut-être une soupe différente, mais néanmoins toujours « une vraie soupe ».

DT : De plus, il n’est pas impossible que les patients soient infectés par d’autres agents infectieux ?

LM : Il pourrait y avoir des mycoplasmes… il pourrait y avoir un tas de choses. Mais heureusement que nous avions l’expérience négative des virus associés aux cancers et cela nous a aidé, parce que nous avions rencontré tous ces problèmes. Par exemple, un jour j’avais un pic de RT très fin, que F. Barre-Sinoussi m’avait donné, avec une densité un peu plus élevée, 1,19. Et j’ai vérifié ! C’était un mycoplasme, pas un rétrovirus.

Nous sommes d’accord pour dire que les patients atteints du SIDA et les personnes à risque sont infectés par un « tas de choses ». De plus, les cultures avec les tissus de ces patients peuvent, en plus de ces agents, être infectées in vitro par d’autres agents, tels que les mycoplasmes.

DT : Avec le matériel purifié à la densité du rétrovirus, comment est-il possible de faire la différence entre ce qui est viral et ce qui ne l’est pas ? Parce qu’à cette densité, il y a un tas d’autres choses, y compris des particules de « type viral », des fragments cellulaires…

LM : Oui, c’est pourquoi c’est plus facile avec la culture cellulaire, car on voit les phases de la production du virus. Vous avez le bourgeonnement. Charles Dauget (un spécialiste de la ME) a plutôt regardé les cellules. Bien sûr, il a regardé le plasma, le concentré, etc. il n’a rien vu de majeur. Parce que si vous faites un concentré, il faut faire des coupes fines (pour voir un virus avec l’EM), et pour faire une coupe fine il faut avoir un concentré au moins de la taille d’une tête d’épingle. D’énormes quantités de virus sont donc nécessaires. Par contre, on fait une coupe fine de cellules très facilement et c’est dans ces coupes fines que Charles Dauget a trouvé le rétrovirus, avec différentes phases de bourgeonnement.

Il est peut-être vrai qu’il est parfois plus facile de détecter une particule présentant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus dans la culture que dans le plasma. Cependant, puisque le « concentré » viral est obtenu à partir du surnageant de culture et que, par définition, un « concentré » contient plus de particules par unité de volume que le surnageant de culture, il s’ensuit qu’il devrait être beaucoup plus facile de voir une particule dans le concentré que dans la culture. Puisque Montagnier et ses collègues n’ont « rien vu de majeur » dans le « concentré », c’est-à-dire dans la bande de 1,16 g/ml, pourquoi ont-ils déclaré dans leur article de 1983 que le « concentré » contenait non seulement des particules virales, mais aussi du virus « purifié » ? Sur la photo prise au microscope électronique que Montagnier et ses associés, dont Charles Dauget, ont publiée, on voit des bourgeons à la surface de la cellule, dont certains sont plus prononcés que d’autres. Mais qu’est-ce qui prouve que ce sont des virus ou qu’ils sont en train de devenir des virus ?

DT : Lorsque l’on regarde les photos publiées au microscope électronique, pour vous en tant que rétrovirologue, il est clair qu’il s’agit d’un rétrovirus, un nouveau rétrovirus ?

LM : Non, à ce stade, on ne peut pas le dire. Avec les premières images de bourgeonnement, ça pourrait être un virus de type C. On ne peut pas distinguer.

Nous sommes d’accord pour dire que ça pourrait être n’importe quoi d’autre.

DT : Est-ce que ça pourrait être autre chose qu’un rétrovirus ?

LM : Non… bien, après tout, oui… ça pourrait être un autre virus en herbe. Mais il y a un… nous avons un atlas. On sait un peu, par familiarité, ce qui est un rétrovirus et ce qui ne l’est pas. Avec la morphologie, on peut faire la distinction, mais il faut une certaine familiarité.

Nous convenons que la familiarité peut parfois permettre de distinguer les particules de type rétroviral des autres particules de type viral à l’aide de caractéristiques morphologiques. Cependant, il existe des particules qui ne sont PAS des virus (y compris les rétrovirus) et qui présentent des caractéristiques morphologiques identiques à celles des rétrovirus. Par conséquent, d’un point de vue morphologique, les bourgeons et les particules acellulaires ne peuvent être considérés comme des rétrovirus. En outre, les cultures de tissus provenant de patients atteints du SIDA contiennent une pléthore de particules de type viral dont le diamètre varie entre 65 et 250 nm, dont la forme est sphérique, angulaire ou en forme de goutte d’eau, dont la surface présente ou non des pointes et qui contiennent des noyaux coniques, en forme de barre, centrosymétriques et tubulaires, ainsi que des noyaux doubles et un mélange de noyaux. Comme les nombreuses particules de taxonomie variable qu’on a estimées être la particule du VIH, aucune de ces particules n’a été purifiée et caractérisée et, comme le VIH, leur origine et leur rôle doivent rester conjecturaux. (9,61-64)

DT : Pourquoi pas de purification ?

LM : Je répète que nous n’avons pas purifié. On a purifié pour caractériser la densité de la RT, qui était bien celle d’un rétrovirus. Mais on n’a pas pris le pic… ou ça n’a pas marché… parce que si on purifie, on endommage. Donc pour les particules infectieuses, il vaut mieux ne pas trop les toucher. Donc on prend simplement le surnageant de la culture de lymphocytes qui ont produit le virus et on le met en petite quantité sur de nouvelles cultures de lymphocytes. Et voilà, vous transmettez le rétrovirus en série et vous obtenez toujours les mêmes caractéristiques et vous augmentez la production à chaque fois que vous le transmettez.

1. S’ils n’ont pas purifié les particules, pourquoi ont-ils prétendu l’avoir fait et continué à le faire jusqu’à cette interview ?

2. Il est vrai qu’ils ont rapporté le pic de l’activité RT à la densité de 1,16 g/ml, c’est-à-dire à la densité dans laquelle ils ont affirmé avoir « purifié, marqué le virus ». Cependant, comment est-il possible d’affirmer que l’activité RT « était bien celle d’un rétrovirus », alors qu’ils « n’ont pas pris le pic… ou que cela n’a pas fonctionné », c’est-à-dire qu’à ce pic, ils n’ont même pas trouvé de particules ressemblant à des rétrovirus, pour ne pas dire des rétrovirus ? Pour faire passer un rétrovirus d’une culture à une autre, il faut d’abord avoir la preuve de l’existence d’un rétrovirus dans la première culture. « Faire passer » des phénomènes non spécifiques n’est pas une preuve de la transmission d’un rétrovirus. De plus, étant donné que tous les phénomènes que Montagnier et ses collègues considéraient comme des preuves de l’existence d’un rétrovirus, y compris l’activité RT et les particules de type viral, pouvaient apparaître de novo dans les cultures, en particulier dans les conditions de culture qu’ils ont utilisées, ils ne peuvent pas prétendre prouver qu’ils ont transmis quoi que ce soit. Comment Montagnier et ses collègues savaient-ils que s’ils avaient eu des contrôles appropriés, les mêmes phénomènes ne se seraient pas produits dans la culture du donneur de sang ainsi que dans les lymphocytes ombilicaux, même s’ils n’étaient pas « infectés » par le « VIH » ?

DT : L’étape de la purification n’est donc pas nécessaire ?

LM : Non, non, ce n’est pas nécessaire. Ce qui est essentiel, c’est de transmettre le virus. Le problème que Péronne avait avec le virus de la sclérose en plaques était qu’il ne pouvait pas transmettre le virus d’une culture à l’autre. C’est là le problème. Il y est parvenu un tout petit peu, pas assez pour le caractériser. Et de nos jours, caractériser signifie avant tout se situer au niveau moléculaire. Si vous voulez, la procédure va plus vite. Donc pour le faire : un ADN, cloner cet ADN, l’amplifier, le séquencer, etc. Donc vous avez l’ADN, la séquence de l’ADN qui vous dit si c’est vraiment un rétrovirus. On connaît la structure familière des rétrovirus, tous les rétrovirus ont une structure génomique familière avec tel ou tel gène qui est caractéristique.

1. Si l’étape de purification (isolement) n’est pas nécessaire, alors pourquoi Montagnier et ses collègues ont-ils prétendu avoir prouvé l’existence du « VIH » parce qu’ils l’ont « isolé », « purifié » ?

2. Puisque tout morceau d’ADN peut être cloné et amplifié, le clonage et l’amplification d’un morceau d’ADN ne fournissent aucune information quant à son origine, c’est-à-dire s’il est rétroviral ou non. Il n’est pas non plus possible, en séquençant un morceau d’ADN, de dire qu’il s’agit « véritablement d’un rétrovirus », à moins qu’il n’existe une preuve préalable que ces séquences sont présentes dans une particule rétrovirale et nulle part ailleurs. Il n’y a rien de spécifique dans la « structure des rétrovirus ». S’il existe effectivement une « séquence d’ADN » unique indiquant « qu’il s’agit véritablement d’un rétrovirus » et que « tous les rétrovirus ont une structure génomique familière avec tel ou tel gène », alors aucune preuve de ce type n’existe pour le « génome du VIH » (32). Il suffit de mentionner qu’à ce jour, deux séquences identiques du « génome du VIH » n’ont pas été publiées. Un même patient peut avoir différentes séquences de « l’ADN du VIH ». Selon des chercheurs de l’Institut Pasteur, « un patient asymptomatique peut héberger au moins 10variantes génétiquement distinctes du VIH, et pour un patient atteint du SIDA, le chiffre est de plus de 108. (65-66) Les différences génétiques peuvent atteindre 40 %. (67) (Comparez cela aux 1-2 % de différences entre les ADN des hominidés, dont certains codent pour des protéines identiques telles que les chaînes a et b de l’hémoglobine des chimpanzés et des humains). La longueur de l’« ADN du VIH » se situerait entre 9 et 15 Kb. En 1985, les chercheurs de Pasteur ont rapporté que « la structure génétique déduite est unique ; elle montre, en plus des gènes rétroviraux gag, pol et env, deux nouveaux cadres de lecture ouverts que nous appelons Q et F ». (68) En 1990, on a dit que le génome du « VIH » était constitué de dix gènes (69). En 1996, Montagnier a rapporté que le « VIH » possédait huit gènes (70) et, selon Barre-Sinoussi, (71) le « VIH » a neuf gènes.

DT : Donc, pour l’isolement des rétrovirus, l’étape de la purification n’est pas obligatoire ? On peut isoler les rétrovirus sans les purifier.

LM : Oui… on n’est pas obligé de transmettre du matériel pur. Ce serait mieux, mais il y a le problème de l’endommager et de diminuer l’infectivité du rétrovirus.

1. Pour l’isolement des rétrovirus, l’étape de purification EST obligatoire. On NE PEUT ISOLER des rétrovirus SANS PURIFICATION. Par définition, isoler signifie « mettre à part ou seul » (Concise Oxford Dictionary) et purifier signifie « débarrasser d’éléments étrangers » (Concise Oxford Dictionary). Ainsi, à moins que les contaminants ne soient retirés de l’entourage des particules de « VIH » (c’est-à-dire pour purifier le « VIH »), les particules de « VIH » ne sont PAS ISOLÉES.

2. Nous sommes d’accord pour dire que pour transmettre un rétrovirus, on n’a pas besoin de matériel pur. Cependant, pour transmettre quelque chose, il faut d’abord savoir ce que l’on transmet, c’est-à-dire avoir la preuve de son existence. Pour les rétrovirus, une telle preuve ne peut être obtenue qu’en isolant (purifiant) les particules, en déterminant leurs propriétés physiques et chimiques et en prouvant qu’elles sont infectieuses.

DT : Sans passer par cette étape de purification, n’y a-t-il pas un risque de confusion sur les protéines que l’on identifie et aussi sur la RT qui pourrait provenir d’autre chose ?

LM : Non… après tout, je le répète, si nous avons un pic de RT à la densité de 1,15, 1,16, il y a 999 chances sur 1 000 que ce soit un rétrovirus. Mais il pourrait s’agir d’un rétrovirus d’origine différente. Je répète, il y a des rétrovirus endogènes, des pseudo-particules qui peuvent être émises par les cellules, mais quand bien même, de la partie du génome qui fournit les rétrovirus. Et que l’on acquiert par hérédité, dans les cellules depuis très longtemps. Mais finalement je pense que pour la preuve — parce que les choses évoluent comme la biologie moléculaire permettant une caractérisation encore plus facile de nos jours — il faut passer très vite au clonage. Et cela a été fait très rapidement, aussi bien par Gallo que par nous-mêmes. Clonage et séquençage, et là on a la caractérisation complète. Mais je le répète, la première caractérisation est l’appartenance à la famille des lentivirus, la densité, le bourgeonnement, etc. les propriétés biologiques, l’association avec les cellules T4. Toutes ces choses font partie de la caractérisation, et c’est nous qui les avons faites.

Oui, il est impossible de déterminer l’identité des protéines y compris celle de la RT sans isolement.

1. Montagnier et ses collègues, même après un effort de romain, n’ont pas pu trouver de particules ressemblant à des rétrovirus à cette densité ; ainsi, d’après son expérience (preuve expérimentale), il y a zéro chance et PAS 999 sur 1000 que l’activité de RT à la densité de 1,15, 1,16 représente un rétrovirus dans leur cas.

2. Nous sommes d’accord qu’il pourrait s’agir d’un rétrovirus d’origine différente. L’existence de rétrovirus endogènes, ainsi que la présence chez les patients atteints du SIDA et les personnes à risque d’anticorps réagissant avec leurs antigènes, signifie que même si Montagnier et coll. avaient prouvé l’existence d’un rétrovirus, il aurait été impossible de dire que le rétrovirus provenait de l’homosexuel masculin et non des donneurs ou des lymphocytes du cordon ombilical.

3. La « biologie moléculaire », le « clonage et le séquençage » du génome du « VIH » ont été examinés en détail ailleurs. (32-49) Il suffit de mentionner ici que :

(a) la preuve de l’existence du « VIH » et de son rôle causal dans le SIDA a été revendiquée avant toute « biologie moléculaire », « clonage et séquençage » ;

(b) puisque tout morceau d’acide nucléique peut être cloné et séquencé, le clonage et le séquençage d’un morceau d’acide nucléique ne peuvent être utilisés pour prouver l’existence d’un rétrovirus ou de son génome. Au contraire, la preuve de l’existence d’acides nucléiques viraux (ARN viral et ADNc) peut être acceptée si et seulement s’il est démontré que l’ARN est une entité moléculaire unique appartenant à des particules ayant les caractéristiques morphologiques, physiques et réplicatives des particules rétrovirales. Cela ne peut se faire qu’en séparant les particules de tout le reste, en les purifiant. Au lieu de cela, Montagnier et Gallo ont utilisé « une véritable soupe » de cultures et de co-cultures (le groupe de Montagnier a même volontairement infecté les cultures avec le virus d’Epstein-Barr). Le surnageant de ces cultures a été mis en bande dans des gradients de densité de saccharose. Parmi tout l’ARN (et l’ADN) qui s’est regroupé à 1,16 g/ml, ils ont arbitrairement choisi un certain ARN en utilisant des critères totalement non rétroviraux spécifiques et l’ont appelé « ARN du VIH », sans aucune preuve que la bande contenait même des particules rétrovirales ; (32)

(c) la première étape, absolument nécessaire pour prouver que l’« ARN VIH », rétroviral ou non, provient des lymphocytes de personnes infectées par le « VIH », consiste à réaliser des expériences d’hybridation en utilisant des lymphocytes frais, non cultivés, et l’« ADN VIH » (obtenu par transcription inverse de l’« ARN VIH »), comme sonde. Il est difficile de comprendre pourquoi Montagnier et ses collègues n’ont pas rapporté de telles expériences. Le groupe de Gallo l’a fait et les résultats étaient négatifs. En 1994, Gallo a été cité dans ce magazine comme ayant déclaré : « Nous n’avons jamais trouvé l’ADN du VIH dans les cellules tumorales du SK (NdT : Sarcome de Kaposi)… En fait, nous n’avons jamais trouvé l’ADN du VIH dans les cellules T ». (72) Il n’existe actuellement aucune étude prouvant l’existence d’une seule copie du « génome complet du VIH » dans les cellules T fraîches, même d’un seul patient atteint du SIDA ou d’un patient à risque de SIDA ;

(d) Actuellement, le nombre de particules de « VIH » dans le plasma est quantifié en mesurant l’« ARN du VIH », la charge virale qui serait de « 15 x 103 à 554 x 10virions par ml ». (73) De nombreuses études prétendent prouver que la « charge virale », l’« ARN du VIH », peut être réduite à des niveaux indétectables par l’utilisation de la RT et des inhibiteurs de protéase. Cependant, étant donné que : (i) il est admis que l’« ARN du VIH » est une transcription de l’« ADN du VIH » ; (ii) par nature, ni la RT ni les inhibiteurs de protéase n’ont d’effet sur la transcription de l’ADN, ils ne font qu’inhiber l’infection de nouvelles cellules, c’est-à-dire que la diminution de l’« ARN du VIH » est une conséquence de la diminution de l’« ADN du VIH » ; on s’attendrait à ce que l’effet de ces médicaments soit déterminé en mesurant le niveau de l’« ADN du VIH ». Pourtant, pratiquement aucune étude de ce type n’a été publiée. Les très rares études qui existent montrent que ni la RT ni les inhibiteurs de protéase n’ont d’effet sur l’« ADN du VIH » (74-76), ce qui signifie qu’il n’existe aucune relation entre l’« ARN du VIH » et l’« ADN du VIH ».

4. En 1984, Montagnier et ses collègues ont rapporté que « la préincubation de lymphocytes T4+ avec trois anticorps monoclonaux différents dirigés contre la glycoprotéine T4 bloquait l’infection des cellules par le LAV », c’est-à-dire bloquait la détection de l’activité RT dans les cellules T4 « infectées » par le « VIH ». Ils ont conclu que leurs « résultats suggèrent fortement que la glycoprotéine T4 est au moins associée à tout ou partie du récepteur du LAV » (38). Cependant, le blocage d’un phénomène non spécifique du « VIH », à savoir l’activité RT, ne peut être considéré comme une preuve du blocage de l’infection par le « VIH » ou de l’association du « VIH » avec les lymphocytes T4.

DT : Mais il arrive un moment où l’on doit faire la caractérisation du virus. C’est-à-dire : quelles sont les protéines qui le composent ?

LM : C’est cela. Ainsi donc, l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse. Il est nécessaire de faire cela. Et là je dois dire que cela a partiellement échoué. J.C. Chermann était chargé de cela, au moins pour les protéines internes. Il a eu des difficultés à produire le virus et cela n’a pas fonctionné. Mais c’était une voie possible, l’autre voie était d’avoir l’acide nucléique, le clonage, etc. C’est cette méthode qui a fonctionné très rapidement. L’autre voie n’a pas fonctionné parce qu’on avait à l’époque un système de production qui n’était pas assez robuste. On n’avait pas assez de particules produites pour purifier et caractériser les protéines virales. Cela n’a pas pu se faire. On ne pouvait pas produire beaucoup de virus à l’époque parce que ce virus n’émergeait pas dans la lignée cellulaire immortelle. On pouvait le faire avec le virus LAI, mais à l’époque on ne savait pas cela.

Nous sommes d’accord pour dire que « l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse. Il est nécessaire de le faire ». À cet égard, ils n’ont pas seulement échoué partiellement, mais ils ont TOTALEMENT ÉCHOUÉ. Si « l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse », il en va de même pour l’analyse des « acides nucléiques, le clonage, etc. » Si l’on ne parvient pas à purifier le virus, on échoue :

  1. à caractériser les antigènes viraux et à obtenir un étalon-or pour la réaction antigène-anticorps, c’est-à-dire qu’on ne peut pas utiliser les tests d’anticorps pour définir l’infection par le rétrovirus ;
  2. à obtenir et caractériser les acides nucléiques rétroviraux, l’ARN (ADNc) et donc les sondes et les amorces pour les études d’hybridation et de PCR, c’est-à-dire qu’on ne peut pas utiliser les tests moléculaires pour définir l’infection rétrovirale. Le fait que ce soit le cas est accepté par Donald Francis, un chercheur qui, avec Gallo, a joué un rôle important dans l’élaboration de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un rétrovirus. En 1983, Francis, alors collaborateur en chef des activités du laboratoire de lutte contre le SIDA des Centers for Disease Control des États-Unis (NdT : le ou les célèbres CDC) et ancien chef du programme de lutte contre la variole de l’OMS, a émis l’hypothèse d’une cause virale du SIDA : « Il faut compter sur des méthodes de détection plus élaborées grâce auxquelles, par un outil spécifique, on peut « voir » un virus. Certaines substances spécifiques, comme les anticorps ou les acides nucléiques, permettront d’identifier les virus même si les cellules restent vivantes. Le problème ici est que de telles méthodes ne peuvent être développées que si nous savons ce que nous cherchons. Autrement dit, si nous recherchons un virus connu, nous pouvons vacciner un cobaye, par exemple, avec un virus pur… Mais il est évident que si nous ne savons pas quel virus nous recherchons et que nous sommes donc incapables de produire des anticorps chez les cobayes, il est difficile d’utiliser ces méthodes… nous chercherions quelque chose qui pourrait ou non exister en utilisant des techniques qui pourraient ou non fonctionner » (77) (italiques de nous).

DT : Gallo l’a-t-il fait ?

LM : Gallo ? … Je ne sais pas s’il a vraiment purifié. Je ne le crois pas. Je crois qu’il s’est lancé très rapidement dans la partie moléculaire, c’est-à-dire le clonage. Ce qu’il a fait, c’est le Western Blot. Nous avons utilisé la technique RIPA, donc ce qu’ils ont fait de nouveau, c’est qu’ils ont montré certaines protéines que l’on n’avait pas bien vues avec l’autre technique. Voici un autre aspect de la caractérisation du virus. Vous ne pouvez pas le purifier, mais si vous connaissez quelqu’un qui possède des anticorps contre les protéines du virus, vous pouvez purifier le complexe anticorps/antigène. C’est ce qu’on a fait. Et on a ainsi obtenu une bande visible, marquée par radioactivité, que l’on a appelée protéine 25, p25. Et Gallo en a vu d’autres. Il y avait la p25 qu’il a appelée p24, il y avait la p41 que nous avons vue

Il est impossible de caractériser deux inconnues virales, à savoir ses protéines et les anticorps dirigés contre elles, par la formation d’un complexe anticorps/antigène et encore moins de caractériser le « virus ». Par quel moyen Montagnier a-t-il su que quelqu’un avait des anticorps contre les protéines du virus et que les protéines avec lesquelles les anticorps réagissent étaient virales ? Il est scientifiquement impossible de savoir que quelqu’un a des anticorps contre un virus et qu’en même temps, la bande de 1,16 g/ml contient des protéines du même virus avant d’avoir prouvé son existence.

DT : Concernant les anticorps, de nombreuses études ont montré que ces anticorps réagissent avec d’autres protéines ou éléments qui ne font pas partie du VIH. Et qu’ils ne peuvent pas être suffisants pour caractériser les protéines du VIH.

LM : Non ! Parce qu’on avait des témoins. Nous avions des personnes qui n’avaient pas le SIDA et qui n’avaient pas d’anticorps contre ces protéines. Et les techniques que nous avons utilisées étaient des techniques que j’avais moi-même perfectionnées quelques années auparavant, pour détecter le gène src. Vous voyez, le gène src a aussi été détecté par immunoprécipitation. C’était la p60 (protéine 60). J’étais très adroit, et mon technicien aussi, avec la technique RIPA. Si on obtient une réaction spécifique, c’est spécifique.

1. Il est vrai que Montagnier avait des témoins, mais les témoins n’étaient pas appropriés. Montagnier et ses collègues ont fait réagir les protéines dont la concentration est de 1,16 g/ml avec les sérums de deux patients homosexuels atteints de lymphadénopathie. Les patients atteints du SIDA et les personnes à risque étaient déjà connus pour avoir une pléthore d’anticorps, tous susceptibles de présenter une réactivité croisée. Par conséquent, on aurait pu s’attendre à ce que Montagnier et coll. utilisent comme témoins des individus malades qui n’avaient pas le SIDA ou le pré-SIDA et qui n’étaient pas à risque de contracter le SIDA, mais qui avaient également une pléthore d’anticorps, tous avec un potentiel de réactivité croisée. Au lieu de cela, leurs contrôles étaient constitués de deux donneurs de sang dont l’état de bonne santé se caractérise par des niveaux d’anticorps plus faibles.

2. Montagnier et coll. n’ont pas obtenu la preuve d’une « réaction spécifique ». Les sérums des patients et des donneurs ont réagi à la fois avec le « virus purifié », c’est-à-dire la bande de 1,16 g/ml, et avec des extraits de cellules « infectées ». Dans leurs bandes publiées, avec le « virus purifié », il n’est pas possible de distinguer de protéines ne réagissant avec aucun des sérums. Dans le texte, ils déclarent : « Lorsque le virus purifié et marqué (la bande de 1,16 g/ml) du patient 1 a été analysé… trois protéines principales ont pu être observées : la protéine p25 et des protéines d’un poids moléculaire de 80 000 et 45 000. Aucune réaction de ce type n’a été signalée avec les sérums des donneurs. Dans les bandes publiées avec des extraits de « cellules infectées », il est évident que de nombreuses protéines ont réagi avec les sérums des « patients et des donneurs de sang sains ». Un an plus tard, Montagnier et ses collègues ont confirmé que « les sérums de certains patients atteints du SIDA fixaient un grand nombre de protéines cellulaires… Cette bande était apparente dans le RIPA (NdT : Radioimmunoprecipitation Assay est un tampon utilisé pour extraire les protéines des cellules entières ainsi que les fractions membranaires et nucléaires) et seuls les sérums qui précipitaient spécifiquement la p25 étaient considérés comme positifs ». En d’autres termes, pour une raison inconnue, ils ont conclu que parmi toutes les protéines réagissant, seule la p24 (leur p25) était rétrovirale et que parmi tous les anticorps, seul celui qui réagissait avec la p24 était dirigé contre le rétrovirus. Même si l’on considère que la réaction entre la p24 qui présente une bande à 1,16 g/ml et l’anticorps présent dans les sérums est spécifique, c’est-à-dire qu’elle n’est pas due à une réactivité croisée, il est impossible de tirer la conclusion que la p24 est une protéine rétrovirale et que l’anticorps est produit à la suite d’une infection par ce rétrovirus. En effet, étant donné que Montagnier et coll. n’ont même pas pu détecter des particules de type rétrovirus à 1,16 g/ml, leurs conclusions concernant la p24 et l’anticorps réagissant avec elle défient complètement le raisonnement scientifique.

DT : Mais nous savons que les patients atteints du SIDA sont infectés par une multitude d’autres agents infectieux qui sont susceptibles de…

LM : Ah oui, mais les anticorps sont très spécifiques. Ils savent distinguer une molécule sur un million. Il y a une très grande affinité. Lorsque les anticorps ont suffisamment d’affinité, vous repérez quelque chose de vraiment très spécifique. Avec les anticorps monoclonaux, vous repérez vraiment UNE protéine. Tout cela est utilisé pour la détection d’antigènes à des fins de diagnostic.

1. Aucun anticorps, pas même les anticorps monoclonaux, n’est « très spécifique » ou même spécifique. (78-84) En effet, il existe des cas où « l’antigène à réaction croisée se lie avec une plus grande affinité que l’antigène homologue lui-même… Le fait le plus évident concernant les réactions croisées des anticorps monoclonaux est qu’elles sont caractéristiques de toutes les molécules et qu’elles ne peuvent être éliminées par absorption sans supprimer toute réactivité…. Même les antigènes qui diffèrent pour la majeure partie de leur structure peuvent partager un déterminant, et un anticorps monoclonal reconnaissant ce site donnerait alors une réaction croisée de 100 %. Un exemple est la réaction des auto-anticorps dans le lupus à la fois avec l’ADN et la cardiolipine ». (80)

Toutefois, « il convient de souligner que le partage d’un « déterminant » ne signifie pas que les antigènes ont des structures chimiques identiques, mais plutôt qu’ils présentent une ressemblance chimique qui peut ne pas être bien comprise, par exemple, une répartition des charges de surface ». (80) Il est important de noter que les experts du « VIH » admettent que la « réactivité croisée » est la raison de la réactivité « indéterminée » des anticorps observée dans le Western Blot du « VIH », ainsi que, par exemple, la réactivité entre les anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine p18 du « VIH » et les cellules dendritiques dans les tissus lymphatiques de divers patients atteints d’un certain nombre de maladies non liées au SIDA (85) et les tissus normaux prélevés sur des personnes infectées par autre chose que le « VIH ». (86) Pour être convaincu que tous les « anticorps (y compris les monoclonaux) sont polyspécifiques, c’est-à-dire qu’ils sont capables de réagir avec divers antigènes dissemblables tels que : protéines, acides nucléiques et haptènes », « ils sont capables de réagir avec plus d’un antigène du soi ou du non-soi, souvent sans similitude antigénique apparente », il suffit de lire les publications scientifiques des chercheurs de l’Institut Pasteur tels que Stratis Avrameas. (83-87)

2. On ne peut pas conclure qu’une protéine qui présente une bande à 1,16 g/ml est virale simplement parce qu’elle réagit avec un anticorps présent dans le sérum du patient, même si l’on sait d’une manière ou d’une autre que les anticorps présents dans le sérum sont monoclonaux. Supposons une situation idéale où :

  • (a) tous les anticorps présents dans les sérums des patients sont monoclonaux et « très spécifiques » ;
  • (b) la bande de 1,16 g/ml contient, en plus des nombreuses microvésicules et des protéines non incorporées, des protéines incorporées d’origine cellulaire et peut-être d’origine bactérienne, fongique et virale (constituants des nombreux agents infectieux, autres que les rétrovirus, présents dans la culture et chez les patients) et, comme l’a montré une étude franco-allemande de 1997, un certain nombre de particules de type rétrovirus. Même dans cette situation idéale, il n’est PAS POSSIBLE D’AFFIRMER que simplement parce qu’une protéine comme la p24, la p41 ou d’autres se trouve dans cette bande et réagit avec les sérums, cette protéine est un constituant des particules de type rétrovirus.

3. La réalité est que :

  • (a) tous les patients atteints du SIDA et les personnes à risque ont une pléthore d’anticorps, y compris des auto-anticorps. Les auto-anticorps comprennent des anticorps anti-lymphocytaires et, comme Montagnier et ses collègues l’ont montré (88), des anticorps anti-actine et anti-myosine, c’est-à-dire des anticorps dirigés contre les deux protéines cellulaires ubiquitaires que sont l’actine et la myosine.
  • (b) tous les anticorps présents dans les sérums ont un potentiel de réactivité croisée.
  • (c) les protéines du surnageant des lymphocytes non infectés qui, dans les gradients de densité de saccharose, s’étalent à 1. (c) les protéines du surnageant de lymphocytes non infectés qui, dans les gradients de densité de saccharose, forment une bande à 1,16 g/ml, le virus fictif, comprennent des protéines ayant les mêmes poids moléculaires que les protéines du « VIH » ; (89)
  • (d) les animaux inoculés avec le virus fictif développent des anticorps qui réagissent avec les protéines du « SIV », un « rétrovirus » dont les protéines ont les mêmes poids moléculaires que les protéines du « VIH » et qui est dit être le plus proche parent du « VIH » ; (90)
  • (e) les malades du SIDA et les personnes à risque sont soumis de manière répétée à des stimuli allogènes, y compris des lymphocytes allogènes ;
  • (f) jusqu’en 1997, il n’existait aucune preuve montrant que la bande 1,16 g/ml contenait même des particules de type rétrovirus. Compte tenu de cette réalité, prétendre que le simple fait qu’une protéine présente une bande de 1,16 g/ml et réagisse avec les anticorps présents dans le sérum des patients n’est, au mieux, pas différent de ce qui suit :

    • (i) un chercheur dispose de deux bols, l’un d’eux contient un mélange d’œufs crus, certains connus et peut-être certains inconnus, et peut-être du lait provenant de plusieurs animaux. L’autre contient plusieurs acides. Là encore, certains sont connus et d’autres inconnus. Une fois le contenu des deux bols mélangé, il obtient un précipité. Il prétend que le précipité prouve l’existence dans le bol de lait provenant d’un animal précédemment inconnu et d’un acide inconnu et que la réaction est entre l’acide inconnu et une protéine du lait précédemment inconnu.
    • (ii) Cette affirmation est scientifiquement impossible puisque n’importe quelle protéine dans les œufs aurait pu réagir avec n’importe quel acide pour produire le précipité observé.

Ainsi, étant donné la réalité telle qu’elle est décrite aux points (a) à (f) ci-dessus, c’est complètement non scientifique de prétendre que la réaction entre des protéines qui forment une bande à 1,16 g/ml et réagissent avec des anticorps présents dans le sérum des patients est une preuve de l’existence du « VIH ». Prétendre que la réaction entre des protéines qui forment une bande à 1,16 g/ml (en l’absence de preuve que la bande contient même des particules de type rétrovirus) avec des anticorps présents dans le sérum indique non seulement que la bande contient des protéines rétrovirales, mais des protéines d’un nouveau rétrovirus, n’est pas différent de ce qui suit : un pêcheur qui a des créatures marines, mais pas de poisson dans un filet. Il jette quelques animaux dans le filet. Le pêcheur observe que les animaux mangent certaines protéines présentes dans le filet et affirme que ces protéines n’étaient pas seulement des protéines de poisson, mais les protéines d’un tout nouveau poisson, un poisson que personne n’a vu auparavant, un poisson doré.

DT : Pour vous, la p41 n’était pas d’origine virale et n’appartenait donc pas au VIH. Pour Gallo, c’était la protéine la plus spécifique du VIH. Pourquoi cette contradiction ?

LM : On avait tous les deux raisonnablement raison. C’est-à-dire que dans ma technique RIPA… en fait il y a des protéines cellulaires que l’on rencontre partout — il y a un « bruit de fond » non spécifique, et parmi ces protéines il y en a une qui est très abondante dans les cellules, c’est l’actine. Et cette protéine a un poids moléculaire de 43 000 kd. Donc, elle était là. J’avais donc raisonnablement raison, mais ce que Gallo a vu en revanche, c’est la gp41 du VIH, car il utilisait le Western Blot. Et ça, je l’ai reconnu.

1. Il n’est pas possible que Montagnier et Gallo aient tous deux « raisonnablement raison ». Gallo et Montagnier ont tous deux fait réagir la bande de 1,16 g/ml avec des sérums de patients. Indépendamment de la méthode utilisée pour détecter la réaction (RIPA ou WB), ou du nombre de réactions effectuées, ils auraient dû trouver les mêmes protéines réactives.

2. Dans leur étude de 1983, Montagnier et ses collègues ont trouvé trois protéines, p25, p45 et p80. En ce qui concerne la p45, ils ont écrit : « La protéine 45K peut être due à la contamination du virus par l’actine cellulaire qui était présente dans les immunoprécipités de tous les extraits cellulaires ». Dans une étude publiée en 1984, ils avaient « une p25 proéminente, une p18, une protéine de faible poids moléculaire au fond du gel (p12), et trois protéines de haut poids moléculaire (43 000, 53 000, 68 000). La bande à 43 000 peut inclure un composant d’origine cellulaire, puisqu’elle a également été trouvée dans une préparation similaire faite à partir des cellules témoins non infectées ».

3. Étant donné que les sérums des patients et des donneurs de sang sains ont réagi à plusieurs reprises avec la protéine p45/p43 provenant de cellules infectées et non infectées, on aurait pu s’attendre à ce que Gallo détecte également cette protéine. Cependant, ni Gallo ni personne d’autre depuis lors n’a signalé une telle bande, quelle que soit la méthode utilisée pour détecter la réaction antigène/anticorps. La divergence peut être résolue si l’on prend en considération le fait que la migration des protéines dans une bande électrophorétique, en plus du poids moléculaire, peut également être influencée par d’autres facteurs, par exemple la charge portée par la protéine. Ainsi, une seule et même protéine peut sembler avoir un poids moléculaire légèrement différent lorsqu’elle est détectée par RIPA ou par WB. Par exemple, on considère actuellement que la p25 détectée par Montagnier et la p24 détectée par Gallo sont toutes deux une seule et même protéine « VIH » p24.

4. Le poids moléculaire de l’actine n’est ni de 45 000 ni de 43 000, mais de 41 000. À l’heure actuelle, il existe de nombreuses preuves que la bande de 1,16 g/ml du « VIH pur » contient de l’actine cellulaire (91-94) et, comme cela a déjà été mentionné, Montagnier lui-même a montré que les sérums des malades du SIDA et des personnes à risque contiennent des anticorps qui réagissent avec l’actine. En d’autres termes, lorsque l’on fait réagir la bande de 1,16 g/ml avec des sérums de patients, indépendamment de la présence de « VIH », une bande p41 (p45/43) doit être présente et représenter l’actine cellulaire (si Montagnier croit maintenant que la p41 est une protéine du « VIH », pourquoi persiste-t-il à exclure cette bande de ses critères pour un Western Blot positif ? (95)

DT : Pour vous la p24 était la protéine la plus spécifique du VIH, pour Gallo pas du tout. On reconnaît grâce à d’autres études que les anticorps dirigés contre la p24 étaient souvent retrouvés chez des patients non infectés par le VIH, et même chez certains animaux. En fait aujourd’hui, une réaction d’anticorps contre la p24 est considérée comme non spécifique.

LM : Ce n’est pas suffisant pour diagnostiquer une infection par le VIH.

La protéine p24 n’est pas suffisante pour diagnostiquer une infection par le « VIH », car elle n’est pas spécifique. En effet, aucune autre protéine du « VIH », pas même la p41 (p45/43), n’a été signalée comme réagissant plus souvent avec les sérums d’individus sains (sans risque de SIDA). On n’a pas non plus constaté qu’un anticorps monoclonal dirigé contre l’une des autres protéines « VIH » réagissait plus souvent avec des protéines présentes dans des cultures non « infectées » ou des sérums d’individus ne présentant aucun risque de SIDA. Selon Montagnier, étant donné que :

  • (a) « ce sont des protéines cellulaires que l’on rencontre partout — il y a un bruit de fond non spécifique » ;
  • (b) une de ces protéines, ayant un poids moléculaire de 45/43, est l’actine ;
  • (c) cette protéine a réagi avec des sérums d’individus ne présentant pas de risque de SIDA ; la p45/43 représente une protéine cellulaire et non virale. Cependant, étant donné que :

    • (i) la myosine est aussi ubiquitaire que l’actine.
    • (ii) la myosine possède une chaîne légère d’un poids moléculaire de 24 000.
    • (iii) les protéines du cytosquelette (dont l’actine et la myosine sont les plus abondantes) ont été rapportées dans le « VIH pur ».(91-94) En effet, la myosine et l’actine joueraient un rôle crucial dans le bourgeonnement et la libération des particules « VIH ». (91)
    • (iv) Montagnier a montré que les patients atteints de SIDA et à risque de SIDA ont des anticorps anti-myosine.

  • Pourquoi ne pas considérer la bande p24 comme représentant la myosine ?

DT : Aucune protéine n’est suffisante ?

LM : Aucune protéine n’est suffisante de toute façon. Mais à l’époque, le problème ne s’est pas présenté comme ça. Le problème était de savoir si c’était un HTLV ou pas. Le seul rétrovirus humain connu était le HTLV. Et on a montré clairement que ce n’était pas un HTLV, que les anticorps monoclonaux de Gallo contre la p24 du HTLV ne reconnaissaient pas la p25 du VIH.

Nous sommes d’accord pour dire qu’aucune protéine n’est suffisante pour diagnostiquer une infection par le « VIH ». Le problème à l’époque, comme aujourd’hui, n’était pas de « savoir si c’était un HTLV ou pas », mais de savoir si c’était rétroviral ou pas. Tout ce qui n’est pas HTLV n’est pas rétroviral.

DT : À la densité des rétrovirus, 1,16, il y a beaucoup de particules, mais seulement 20 % d’entre elles appartiennent au VIH. Pourquoi 80 % des protéines ne sont pas virales et les autres le sont ? Comment peut-on faire la différence ?

LM : Il y a deux explications. D’une part, à cette densité vous avez ce qu’on appelle des microvésicules d’origine cellulaire, qui ont à peu près la même taille que le virus, et puis le virus lui-même, en bourgeonnant, apporte des protéines cellulaires. Donc effectivement ces protéines ne sont pas virales, elles sont d’origine cellulaire. Alors, comment faire la différence ? ! Franchement avec cette technique on ne peut pas le faire précisément. Ce qu’on peut faire, c’est purifier le virus au maximum avec des gradients successifs, et on tombe toujours sur les mêmes protéines.

1. À ce jour, il n’existe aucune preuve que l’une des protéines qui réagissent à 1,16 g/ml soit une protéine du « VIH ». La seule raison pour laquelle 20 % des protéines qui atteignent 1,16 g/ml sont considérées comme des protéines « VIH » est que cette fraction de protéines réagit à un moment ou à un autre avec différents sérums de patients atteints du SIDA.

2. Nous convenons qu’avec la technique utilisée par le groupe de Montagnier, on ne peut pas prouver quelles protéines (ou acides nucléiques) sont cellulaires et lesquelles sont virales.

3. Nous sommes d’accord. La seule façon de prouver l’existence de la protéine virale (acides nucléiques) est de « purifier le virus au maximum », c’est-à-dire d’obtenir des gradients de densité qui ne contiennent que des particules ayant les caractéristiques morphologiques du rétrovirus et rien d’autre. Cela n’a jamais été fait pour prouver l’existence des protéines et des acides nucléiques du « VIH ».

4. Si l’on « tombe toujours sur les mêmes protéines » dans les gradients successifs, cela ne prouve en rien que ces protéines sont virales et que celles qui disparaissent sont cellulaires.

DT : Les autres disparaissent ?

LM : Disons que les autres diminuent un peu. On enlève les microvésicules, mais à chaque fois on perd beaucoup de virus, donc il faut avoir beaucoup de virus au départ pour en garder un peu quand on arrive à la fin. Et puis encore une fois c’est l’analyse moléculaire, c’est la séquence de ces protéines qui va permettre de dire si elles sont d’origine virale ou pas. C’est ce qu’on a commencé pour la p25, ça a échoué… et l’autre technique c’est de faire le clonage, et donc là vous avez l’ADN et à partir de l’ADN vous avez les protéines. Vous déduisez la séquence des protéines et leur taille, et vous butez à nouveau sur ce que vous avez déjà observé avec l’immunoprécipitation ou avec l’électrophorèse sur gel. Et on sait par analogie avec les tailles des protéines d’autres rétrovirus, on peut déduire de manière assez proche ces protéines. Donc vous avez la p25 qui était proche de la p24 de HTLV, vous avez la p18… au final vous avez les autres. Par contre, celle qui était très différente était la très grande protéine, p120.

1. Quel que soit le nombre de fois que l’on répète la centrifugation pour obtenir des bandes, si l’on commence par ne pas avoir de particules de type rétrovirus, on finira par ne pas en avoir. Parfois, par des centrifugations successives, il est possible d’éliminer les composants non rétroviraux et d’obtenir une bande qui ne contient rien d’autre que des particules présentant des caractéristiques morphologiques de rétrovirus. Cependant, pour pouvoir le faire, même après la première centrifugation, il faut commencer avec une proportion relativement élevée de particules de type rétrovirus.

2. Une fois encore, l’origine des protéines ne peut être déterminée par une analyse moléculaire, c’est-à-dire par le séquençage des protéines.

3. Nous sommes d’accord sur le fait que si les protéines d’un rétrovirus sont codées par son génome, comme cela est généralement admis, il est alors possible de caractériser les protéines rétrovirales par leur génome. Cependant, pour ce faire, il faut d’abord prouver que l’ARN (ADNc) est un constituant d’une particule rétrovirale. Cela n’a pas été fait pour le génome du « VIH ». En fait, même aujourd’hui, il n’existe aucune preuve que l’ARN du « VIH » est un constituant d’une particule, quelle qu’elle soit, virale ou non virale.

4. À ce jour, il n’y a aucune preuve d’une relation entre les séquences de l’ARN (ADN) du « VIH » et les séquences des protéines « observées par immunoprécipitation ou par électrophorèse sur gel ». En fait, il n’y a même pas de relation entre la taille des protéines codées par les gènes du « VIH » et la taille des protéines « observées par immunoprécipitation ou par électrophorèse sur gel ». Par exemple, en 1987, Gallo et ses associés ont effectué une « analyse assistée par ordinateur » des « séquences d’acides aminés des complexes protéiques de l’enveloppe dérivés des séquences d’acides nucléiques de sept isolats du virus du SIDA », et ont conclu que « la gp41 devrait être, par calcul, d’environ 52 à 54 daltons ». (96)

5. L’un des nombreux aspects déroutants du « VIH » est le suivant :

  • (a) les experts du « VIH » s’accordent à dire qu’il n’y a pas deux « VIH » qui ont les mêmes séquences génomiques et que la différence peut atteindre 40 % ; (67)
  • (b) ils admettent également que la grande majorité (99,9 %) des génomes du « VIH » sont défectueux, c’est-à-dire qu’il manque soit une partie d’un gène ou de gènes, soit un ou plusieurs gènes entiers ; comment est-il alors possible :

    • (i) de mesurer la charge virale (« ADN du VIH ») et la charge virale (« ARN du VIH ») en utilisant les mêmes sondes d’hybridation et les mêmes amorces PCR ?
    • (ii) de réaliser des tests d’anticorps en utilisant des kits contenant les mêmes antigènes pour tous les différents « VIH » ?

6. En effet, l’histoire de la façon dont les chercheurs sur le « VIH » ont essayé de prouver l’existence de la p120 et comment ils se sont finalement mis d’accord sur son existence est très intéressante et instructive. (32) Cependant, étant donné que la protéine p120 est censée être présente uniquement dans les boutons, aucune particule de « VIH » acellulaire possédant des boutons n’a été signalée jusqu’à présent. Il s’ensuit que ni les particules dans le surnageant de culture ni le virus « pur » n’auront de gp120. En d’autres termes, il est impossible que les bandes RIPA ou WB contiennent une protéine « VIH » de poids moléculaire 120 000.

DT : Aujourd’hui, les problèmes concernant la production en masse du virus, la purification, les images EM à 1,16, sont-ils résolus ?

LM : Oui, bien sûr.

Aucune preuve de ce genre ne peut être trouvée dans la littérature publiée.

DT : Existe-t-il des images EM du VIH provenant de la purification ?

LM : Oui, bien sûr.

1. Avant mars 1997, aucun groupe de chercheurs sur le « VIH » n’avait publié ne serait-ce qu’une seule micrographie électronique d’une bande de matériau à la densité de 1,16 g/ml dans un gradient de densité de saccharose. Les premières micrographies électroniques de matériaux groupés dans des gradients de densité de saccharose sont apparues en 1997 dans deux publications, l’une franco-allemande et l’autre du National Cancer Institute (NCI) des États-Unis. (89) Les micrographies électroniques franco-allemandes proviennent du gradient de densité de saccharose de 1,16 g/ml, alors qu’il n’est pas possible de dire de quelle densité proviennent les données du NCI. Les données des deux études révèlent que la grande majorité du matériel est constituée de « microvésicules » cellulaires « non virales », de « faux » virus, c’est-à-dire que le matériel en bande est pratiquement entièrement cellulaire. Ces particules, comme les particules rétrovirales, contiennent des acides nucléiques en plus des protéines, mais elles ne sont pas aussi condensées.

2. Les électro microphotographies des deux études contiennent également une petite minorité de particules dont la morphologie ressemble davantage à celle des particules rétrovirales que celle des particules « factices ». Les deux groupes affirment que ces particules moins nombreuses sont des « VIH ».

3. Dans l’étude du NCI, aucune raison n’est donnée pour affirmer que ces particules sont des « VIH ». Les auteurs de l’étude franco-allemande affirment que les particules sont des « VIH » parce qu’elles ont :

  • (a) des « diamètres d’environ 110 nm » ;
  • (b) un « noyau conique dense » ;
  • (c) des « corps latéraux » ; et parce qu’aucune particule de ce type n’a été observée dans le matériau en bande provenant des cellules témoins non « infectées ».

Cependant, selon des chercheurs en rétrovirus bien connus comme Bader et Frank, un type de « particule oncovirale » peut se transformer en un autre, et des noyaux immatures en « matures », simplement en changeant les conditions extracellulaires. (11-97) Cependant, les conditions de culture dans les cellules « infectées » et non infectées n’étaient pas les mêmes. Un diamètre de 100-120 nm et des boutons de surface sont deux caractéristiques morphologiques partagées par tous les rétrovirus. Aucune des particules ne semble avoir de boutons et aucune n’a un diamètre inférieur à 120 nm. En calculant la moyenne des diamètres majeurs et mineurs des particules indiquées et censées représenter le « VIH » et en supposant que toutes les particules sont sphériques, on constate que, dans l’étude franco-allemande, les particules sont 1,14 fois plus grosses que les particules rétrovirales authentiques et que les particules du NCI sont 1,96 fois plus grosses. Ces données se traduisent par des volumes respectivement 50 % et 750 % plus importants. La densité étant le rapport entre la masse et le volume, ces particules doivent donc avoir une masse plus importante. Compte tenu du diamètre maximal des particules rétrovirales et du fait que ces particules contiennent une masse fixe d’ARN et de protéines, il semble intenable que les particules que les deux groupes (NdT : le groupe franco-allemand et le groupe du NCI) considèrent comme le « VIH » soient la même particule ou des particules rétrovirales. La seule autre explication de ces données est que les micrographies électroniques ne proviennent pas de la bande de 1,16 g/ml ou que la bande n’a pas atteint l’équilibre, auquel cas il faut redéfinir la densité de flottaison des rétrovirus.

Les particules « VIH » sont censées avoir un noyau viral de forme conique, avec des corps latéraux denses de chaque côté du noyau. Aucune caractéristique de ce type ne peut être observée dans l’EM publiée dans ces deux études. Ainsi, par définition, ces particules ne peuvent même pas être considérées comme étant de type rétrovirus.

Si l’on tient compte du fait que, dans les deux études, les cultures témoin « non infectées » étaient des cellules H9 et que Gallo affirmait déjà en 1983 que ces cellules étaient infectées par le HTLV-I, le fait que l’on n’ait pas signalé la présence de particules de type viral dans les bandes provenant de ces cultures est une énigme.

DT : Ont-elles été publiées ?

LM : Je ne pourrais pas vous le dire… nous en avons quelque part… mais ce n’est pas intéressant, pas du tout intéressant.

Les photos de 1,16 g/ml sont d’un intérêt profondément significatif. Comment savoir autrement qu’il y a là des particules de type rétrovirus, d’autant plus que même Montagnier admet que d’autres choses peuvent se retrouver dans cette bande. Pour tout scientifique qui prétend prouver l’isolement, la purification d’un rétrovirus en utilisant la bande de gradient de densité du saccharose, il est vital et absolument nécessaire d’obtenir des micrographies électroniques de la bande de 1,16 g/ml ne montrant rien d’autre que des particules de type rétrovirus.

DT : Aujourd’hui, avec la production de masse du virus, il est possible de voir une image de microscopie électronique, après purification, d’un grand nombre de virus ?

LM : Oui, oui. Absolument. On peut les voir, on voit même des bandes visibles.

Si tel est le cas, pourquoi ces données ne sont-elles pas disponibles dans la littérature scientifique ?

DT : Donc pour vous le VIH existe ?

LM : Oh, c’est clair. Je l’ai vu et je l’ai rencontré.

Dans l’un de leurs articles de 1984 (22), Montagnier et ses collègues ont écrit : « Plusieurs caractéristiques indiquent que le virus LAV ou les virus apparentés au LAV appartiennent à la famille des rétrovirus. Des particules bourgeonnantes au niveau de la membrane plasmique ont été observées en microscopie électronique. La densité du virus en gradient de saccharose est de 1,16 et une activité de transcriptase inverse dépendante du Mg2+ a été trouvée associée aux virions contenant de l’ARN ». Cependant, dans cette interview, Montagnier admet :

(a) « Nous avons publié des images de bourgeonnement qui sont caractéristiques des rétrovirus. Cela dit, sur la seule base de la morphologie, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait vraiment d’un rétrovirus… Avec les premières images de bourgeonnement, il pourrait s’agir d’un virus de type C. On ne peut pas distinguer… Non… enfin, après tout, oui… ça pourrait être un autre virus bourgeonnant ».
(b) à la densité de saccharose de 1,16 mg/ml, non seulement Montagnier et ses collègues n’ont pas vu de particule de rétrovirus, mais ils ont répété à plusieurs reprises qu’ils ne voyaient pas de particules de type rétroviral ;
(c) bien qu’à la densité de saccharose de 1,16 mg/ml ils aient détecté une transcription inverse de l’amorce An.dT12-18 en présence de Mg2+, ils n’avaient pas de particules et donc aucune preuve d’une « activité de transcriptase inverse associée à des virions contenant de l’ARN ».

De plus, dans cette étude (22), ils ont montré que les ADN polymérases bêta et gamma et des cellules non infectées transcrivent de manière inverse An.dT (12-18) en présence de Mg2+. Ainsi, les propres conditions et données de Montagnier ne prouvent pas son affirmation que ce qu’il a « vu » et « rencontré » est un rétrovirus. Si le « VIH » « existe », et qu’il est « clair » pour Montagnier qu’il l’a « vu » et « rencontré », où est sa preuve ?

Eleni Papadopulos-Eleopulos[1] Valendar F. Turner[2] John M. Papadimitriou[3] Barry Page[1] & David Causer[1]
[1] Département de Physique Médicale,
[2] Département de Médecine d’Urgence, Hôpital Royal de Perth, Perth, Australie de l’Ouest,
[3] Département de Pathologie, Université d’Australie de l’Ouest.


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Les contrats de Justin Trudeau avec le crime organisé

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Merci à tous ceux qui contribuent à faire connaître la vérité sur le crime organisé pharmaceutique en faisant un don ou en partageant !
[Voir sur le site de l’auteure, journaliste indépendante, en début d’article.]


« Les députés de l’opposition siégeant au Comité des comptes publics de la Chambre des communes veulent voir les contrats de plusieurs milliards de dollars entre le gouvernement fédéral et les fabricants de vaccins contre la COVID-19, mais les libéraux demandent que les députés signent un accord de non-divulgation avant de le faire », écrivait le Epoch Times le 20 février dernier.

On peut d’emblée se demander comment l’idée même d’un État démocratique est compatible avec celle de la signature de contrats secrets. Comment peut-on prétendre à la démocratie quand les représentants du peuple ne divulguent pas à ce dernier ce qu’ils font avec son argent ?

Cette opacité de l’État est d’autant plus révoltante dans le cas des injections expérimentales contre la covid, puisque les citoyens ont été contraints de s’y soumettre, sous peine de tout perdre, ou les ont accueillies comme le messie après avoir subi un atroce mélange de torture psychologique et de propagande omniprésente de style soviétique.

On peut même parler sans exagération de terrorisme, si l’on se fie à la définition du Robert :

« 1. Histoire. Gouvernement par la terreur.

2. Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique ; les actes de violence (attentats, destructions, prises d’otages). Actes de terrorisme.

3. Attitude d’intolérance, d’intimidation. Terrorisme intellectuel. »

De nombreux consentements ont été extorqués par le Premier ministre lui-même, comme si l’extorsion était devenue légale au Canada. Or, il s’agit d’un crime et ce crime a été commis à grande échelle.

L’article 346 du Code criminel stipule :

« 346(1) Commet une extorsion quiconque, sans justification ou excuse raisonnable et avec l’intention d’obtenir quelque chose, par menaces, accusations ou violence, induit ou tente d’induire une personne, que ce soit ou non la personne menacée ou accusée, ou celle contre qui la violence est exercée, à accomplir ou à faire accomplir quelque chose. »

Ceux qui ont résisté ont été victimes d’intolérance et d’intimidation, deux formes de violence verbale et psychologique selon le gouvernement du Québec. Ils ont été dépeints comme des malades mentaux, des illettrés d’extrême droite, de violents amoureux de la liberté, métamorphosée en valeur fasciste, ennemie du bien commun.

Les résistants sont devenus les ennemis de l’État, les ennemis du peuple, les ennemis de la vie même, si l’on en croit Marie-Ève Carignan et ses confrères, auteurs du rapport Lignes de faille publié en janvier dernier.

Le Conseil des académies canadiennes (CAC), financé par le gouvernement fédéral, a mandaté un comité d’experts pour produire ces 288 pages d’ignorance dogmatique, digne des études sur le tabac financées par les cigarettiers. Le sujet ? Les « conséquences socioéconomiques de la mésinformation en science et en santé ».

Ce rapport contient 830 fois le terme « vaccin » (incluant les mots qui commencent par les mêmes lettres), présenté comme produit sûr et efficace, alors que les injections covid ne sont ni l’un ni l’autre. Rappelons que le rapport fait 288 pages.

Rappelons également que le Lancet vient de publier une méta-analyse confirmant l’égalité, voire la supériorité de l’immunité naturelle sur les injections :

« Notre analyse des données disponibles suggère que le niveau de protection offert par une infection antérieure est au moins aussi élevé, sinon supérieur, à celui fourni par la vaccination à deux doses utilisant des vaccins de haute qualité. » (Soulignements ajoutés)

Une étude récente du Mercatus Center de l’Université George Mason conclut par ailleurs ceci sur les obligations vaccinales implantées à Boston, Chicago, Los Angeles, New Orleans, New York, Philadelphie, San Francisco, Seattle et Washington D.C. :

« Ces obligations ont imposé des restrictions sévères à de nombreux citoyens et propriétaires d’entreprise. Pourtant, nous n’avons trouvé aucune preuve que les obligations étaient efficaces pour atteindre leurs objectifs de réduction des cas et des décès liés à la COVID-19. » (Soulignements ajoutés)

Aujourd’hui, les preuves démontrant non seulement l’inefficacité, mais aussi la nocivité des injections sont abondantes et indéniables, mais elles demeurent largement ignorées par les grands médias, qui ont joué le rôle de représentants des pharmaceutiques depuis le début de la campagne de « vaccination ».

Les pharmaceutiques ont menti sur l’efficacité et l’innocuité de leurs injections, comme le démontre dans cette présentation la Dre Jessica Rose :



Ces mensonges ont permis aux pharmaceutiques de faire des profits records.

En 2022, les profits de Pfizer ont atteint 100 milliards de dollars. Les profits de Moderna ont excédé les 12 milliards de dollars en 2021 grâce à son injection Spikevax. C’était la première fois que cette jeune société engrangeait des profits de toute son existence.

Pour en revenir aux contrats de ces pharmaceutiques avec le gouvernement fédéral, le 13 février dernier, la députée du Bloc québécois, Nathalie Sinclair-Desgagné, a déposé une motion « exigeant du gouvernement qu’il permette aux membres du comité de regarder les contrats lors d’une séance à huis clos au bureau du greffier, “sous la supervision du greffier” et sans “qu’aucun appareil mobile ou électronique personnel ne soit permis dans la pièce pendant cette journée” ».

Pourquoi ne pas demander la divulgation complète des contrats au peuple qui a non seulement payé pour ces produits, mais a été contraint de se les injecter dans le corps pour pouvoir exercer ses droits fondamentaux, subitement métamorphosés en privilèges ?

Le député libéral Anthony Housefather a répliqué 3 jours plus tard en proposant « un amendement pour demander la permission des fabricants de vaccins afin de permettre aux députés de consulter les documents non expurgés seulement après avoir signé un accord de non-divulgation ». (Soulignements ajoutés)

Cette suggestion, à elle seule, montre l’influence démesurée des pharmaceutiques sur nos élus et le manque total de considération de ces derniers pour les citoyens canadiens, qu’ils ont le devoir de protéger contre ce genre d’influence.

Le crime organisé pharmaceutique

Si l’on en croit des spécialistes de la corruption en santé, le modèle d’affaires des pharmaceutiques va bien au-delà de l’influence indue sur les institutions publiques et convient parfaitement à la description du racket et du crime organisé.

Dans son livre extrêmement bien documenté, Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé (2013), Peter Gøtzsche, l’un des fondateurs de la Cochrane Library, explique que la « clé de voûte de la US Organized Crime Control Act de 1970 (Loi de contrôle du crime organisé) est la Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO) » (Loi sur les organisations corrompues et influencées par des racketteurs), une loi inexistante au Canada :

Peter Gøtzsche

« Le [racket]* consiste à commettre un certain type d’offense à plus d’une reprise. La liste des offenses qui constituent du [racket] inclut l’extorsion, la fraude, les infractions fédérales liées à la drogue, la corruption, les détournements de fonds, l’obstruction de la justice, l’obstruction de l’application de la loi, la subornation de témoins et la corruption politique. Les grosses pharmaceutiques s’adonnent si souvent à tout cela constamment qu’il ne peut y avoir aucun doute que son modèle d’affaires satisfait aux critères du crime organisé. » (Soulignements ajoutés)

Cette facette très sombre de l’industrie pharmaceutique a été complètement ignorée par les médias et les intellectuels payés pour donner une crédibilité académique à la diabolisation de quiconque critique cette industrie corrompue.

Pourtant, ce ne sont pas les preuves ni les rapports accablants sur le sujet qui manquent.

En 2013, le Journal of Law Medicine and Ethics publiait l’article « Institutional Corruption of Pharmaceuticals and the Myth of Safe and Effective Drugs » (La corruption institutionnelle des produits pharmaceutiques et le mythe des médicaments sûrs et efficaces), où l’on expose les conséquences de cette corruption pharmaceutique sur les patients :

« Une vaste gamme d’études et de poursuites judiciaires documentent déjà des stratégies par lesquelles les sociétéspharmaceutiques cachent, ignorent ou déforment des preuves au sujet de nouveaux médicaments, faussent la littérature médicale et présentent de façon inexacte des produits aux médecins prescripteurs.

Nous nous concentrons sur les conséquences pour les patients : des millions de réactions indésirables. Après avoir défini la corruption institutionnelle, nous nous concentrons sur les preuves qu’elle est à l’origine de l’épidémie de préjudices et de la rareté des bienfaits. » (Soulignements ajoutés)

lexchin-institutional-corruption-of-pharmaceuticals-and-the-myth-of-safe-and-effective-drugs

L’iatrogénèse, c’est-à-dire les effets secondaires des médicaments et les risques associés aux interventions médicales, serait d’ailleurs la 5e cause de mortalité dans le monde.

En 2019, les erreurs médicales étaient la 3e cause de décès au Canada avec 28 000 décès par an.

Marie-Ève Carignan

Mais pour Marie-Ève Carignan et ses collègues, les produits les plus néfastes sont, vous l’aurez deviné, les suppléments vitaminiques et autres produits naturels.

Dans leur rapport Ligne de faille cité plus haut, les auteurs affirment que la surveillance des médicaments au Canada fait l’objet d’une réglementation très rigoureuse. Ils affirment que « l’exactitude et la présentation des allégations de traitement, des effets indésirables et des ingrédients sont soumises à des normes strictes ». (Soulignements ajoutés)

La recherche scientifique et médicale « est soumise à une norme d’intégrité par une variété d’acteurs », ajoutent-ils.

En revanche, c’est tout le contraire selon eux en ce qui concerne les produits naturels :

« Les pratiques actuelles de surveillance au Canada ont été jugées inadéquates pour garantir l’innocuité et l’efficacité des produits de santé naturels(BVG, 2021). De plus, les étiquettes des produits de santé naturels sont souvent déficientes et trompeuses(BVG, 2021). » (Soulignements ajoutés)

Ces chercheurs sont-ils à ce point ignorants de la corruption institutionnelle et des nombreuses violations répétées de l’industrie pharmaceutique, incluant des étiquettes « souvent déficientes et trompeuses » ? Ignorent-ils les innombrables scandales pharmaceutiques passés comme celui du Vioxx et du Mediator ou le plus récent scandale des opioïdes impliquant la firme McKinsey, chouchou des libéraux de Justin Trudeau, ou sont-ils payés pour détourner le regard vers les « dangereux » produits naturels, protégeant du même coup des criminels récidivistes de haute voltige ?

Pas plus tard que le 10 février dernier, on apprenait que des médicaments contenant des pseudoéphédrines et vendus sans ordonnance comme Sudafed, Benadryl, Benylin et Sinutab faisaient l’objet d’un examen d’innocuité de l’Agence européenne du médicament :

« Le comité de sécurité de l’AEM (PRAC) a entamé un examen des médicaments contenant de la pseudoéphédrine à la suite de préoccupations concernant le risque de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR), des affections affectant les vaisseaux sanguins du cerveau[…]

Le SEPR et le SVCR peuvent impliquer une réduction de l’apport sanguin (ischémie) au cerveau et peuvent entraîner des complications majeures et potentiellement mortelles dans certains cas […] Les médicaments contenant de la pseudoéphédrine présentent un risque connu d’événements ischémiques cardiovasculaires et cérébrovasculaires (effets secondaires impliquant une ischémie cardiaque et cérébrale), y compris les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Des restrictions et des avertissements sont déjà inclus dans les informations sur le produit des médicaments afin de réduire ces risques. » (Soulignements ajoutés)

Image coiffant l’article de Metro.uk,
« Sudafed, Nurofen and Day & Night Nurse could be banned health report state ».

Prescrire.org suggère d’ailleurs d’écarter des soins les décongestionnants, car ils « exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels (poussées hypertensives, accidents vasculaires cérébraux, troubles du rythme cardiaque dont fibrillations auriculaires), des colites ischémiques et des neuropathies optiques ischémiques, effets indésirables disproportionnés pour des médicaments destinés à soulager des troubles bénins et d’évolution rapidement favorable tels que ceux du rhume ». (Soulignements ajoutés)

Il est fort à parier que le commun des mortels ignore que ces médicaments en vente libre comportent de tels dangers.

Il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres des dangers méconnus des médicaments approuvés par les autorités et soumis à « des normes strictes ». Ces décongestionnants pourraient être retirés du marché, comme bien d’autres produits l’ont été après avoir causé toutes sortes de préjudices, incluant la mort.

En 2022, une foule de médicaments en vente libre pour combattre l’acidité et contenant de la ranitidine ont été retirés du marché parce qu’ils pourraient contenir de la NDMA, un agent cancérogène.

Sanctions historiques, accords d’intégrité et récidives

En mars 2016, Public Citizen, qui se décrit comme « une organisation à but non lucratif de défense des consommateurs qui défend l’intérêt public dans les couloirs du pouvoir », publiait le rapport Twenty-Five Years of Pharmaceutical Industry Criminal and Civil Penalties : 1991 Through 2015 (Vingt-cinq ans de sanctions pénales et civiles dans l’industrie pharmaceutique : de 1991 à 2015).

Ce rapport conclut :

« De 1991 à 2015, un total de 373 règlements ont été conclus entre les deux paliers gouvernementaux (fédéral et étatiques) et les fabricants de produits pharmaceutiques, pour un total de 35,7 milliards de dollars. »

À l’époque, les pires contrevenants étaient respectivement GlaxoSmithKline, Pfizer et Johnson & Johnson. Les violations les plus fréquemment citées étaient la surfacturation des programmes de santé gouvernementaux et la promotion illégale de médicaments.

En date d’aujourd’hui, voici à quoi ressemble le bilan de Pfizer selon le site Violation Tracker :

Si la société n’est pas détentrice du record d’amendes, elle semble détenir le record de violations, soit 90, suivie de Merck (81) et de Johnson & Johnson (73).

Ce bilan catastrophique comprenant de multiples violations quant à la sécurité et à la santé (25) ainsi que des violations liées aux marchés publics (20) confirment l’analyse de Gøtzsche. Nous avons bien affaire à une forme de crime organisé.

En 2009, Pfizer est devenue tristement célèbre dans le « plus grand règlement de fraude civile de l’histoire contre une société pharmaceutique », dixit le département étasunien de la Justice.

Le 2 septembre 2009, ce dernier faisait l’annonce suivante :

Il convient de citer une bonne partie de ce communiqué pour bien saisir l’ampleur de la fraude :

« Le géant pharmaceutique américain Pfizer inc. et sa filiale Pharmacia & Upjohn Company Inc. (ci-après ensemble “Pfizer”) ont accepté de payer 2,3 milliards de dollars, le plus grand règlement de fraude en matière de soins de santé de l’histoire du ministère de la Justice, pour résoudre les problèmes criminels et de responsabilité civile découlant de la promotion illégale de certains produits pharmaceutiques, a annoncé aujourd’hui le ministère de la Justice.

Pharmacia & Upjohn Company a accepté de plaider coupable à une violation criminelle de la loi sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques pour avoir mal étiqueté Bextra avec l’intention de frauder ou d’induire en erreur. Bextra est un médicament anti-inflammatoire que Pfizer a retiré du marché en 2005[…] Pfizer a promu la vente de Bextra pour plusieurs utilisations et dosages que la FDA a spécifiquement refusé d’approuver en raison de problèmes d’innocuité. La société paiera une amende pénale de 1,195 milliard de dollars, la plus grande amende pénale jamais infligée aux États-Unis pour quelque affaire que ce soit.

En outre, Pfizer a accepté de payer 1 milliard de dollars pour résoudre les allégations en vertu de la loi civile sur les fausses déclarations selon lesquelles la société aurait illégalement promu quatre médicamentsBextra ; Geodon, un médicament antipsychotique ; Zyvox, un antibiotique ; et Lyrica, un médicament antiépileptique — et ont provoqué la soumission de fausses déclarations aux programmes gouvernementaux de soins de santé pour des utilisations qui n’étaient pas des indications médicalement acceptées et donc non couvertes par ces programmes. Le règlement civil résout également les allégations selon lesquelles

Pfizer aurait versé des pots-de-vin aux prestataires de soins de santé pour les inciter à prescrire ces médicaments, ainsi que d’autres. La part fédérale du règlement civil est de 668 514 830 $ et la part du programme étatique Medicaid est de 331 485 170 $.

Il s’agit du plus grand règlement de fraude civile de l’histoire contre une société pharmaceutique.

Dans le cadre du règlement, Pfizer a également accepté de conclure un vaste accord d’intégrité d’entreprise avec le Bureau de l’inspecteur général du ministère de la Santé et des Services sociaux. Cet accord prévoit la mise en place de procédures et d’examens pour éviter et détecter rapidement un comportement similaire à celui qui a donné lieu à cette affaire. » (Soulignements ajoutés)

Fausses déclarations sur quatre médicaments, fraude, pots-de-vin.

Rien de moins.

Malgré cela, les grands médias et les intellectuels se sont empressés de promouvoir les mérites des injections covid de Pfizer, « efficaces à 95 % », sur la simple base des affirmations de ces menteurs pathologiques et criminels, de ces fraudeurs récidivistes.

Difficile d’attribuer ce niveau d’aveuglement uniquement à l’incompétence.

Par ailleurs, Pfizer n’a aucunement respecté son accord d’intégrité puisque, depuis 2009, la société a perpétré 48 violations, dont la plupart pour fausses déclarations et violation de la protection du consommateur, les cinq dernières de ce type datant de 2022.

En février 2021, le Bureau of Investigative Journalism nous apprenait ceci :

« Pfizer a été accusée d »’« intimider » les gouvernements latino-américains dans les négociations sur le vaccin Covid et a demandé à certains pays de mettre en place des actifs souverains, tels que des bâtiments d’ambassade et des bases militaires, comme garantie contre le coût de toute future affaire judiciaire ». (Soulignements ajoutés)

En octobre 2021, Public Citizen publiait l’article « Pfizer’s Power » (Le pouvoir de Pfizer), où l’on affirme ceci :

« Les contrats offrent un rare aperçu du pouvoir qu’une société pharmaceutique a acquis pour réduire au silence les gouvernements, limiter l’offre, transférer les risques [aux gouvernements] et maximiser les profits dans la pire crise de santé publique depuis un siècle. »

Pfizer a visiblement employé des techniques dignes de la mafia, comme l’omerta.

Les institutions canadiennes protègent des criminels récidivistes

Dans son rapport final sur l’invocation des mesures d’urgence par Justin Trudeau pour mettre fin au Convoi de la liberté, on peut lire dans Le Devoir que le juge Paul Rouleau « en arrive au diagnostic que les revendications du Convoi de la liberté “ont été modelées par un paysage en ligne complètement truffé de désinformation” ».

« Selon lui, poursuit Le Devoir, tous les ordres de gouvernement devraient maintenant étudier l’impact sur la société de la désinformation présente sur les réseaux sociaux. »

S’il avait véritablement voulu protéger le public de la désinformation, le juge Rouleau aurait plutôt recommandé que l’on étudie les impacts de la mafia pharmaceutique sur la société et ses institutions.

En fermant les yeux sur la pléthore de désinformation criminelle de l’industrie pharmaceutique, à l’instar des médias, des intellectuels et des agences gouvernementales de réglementation, le juge Rouleau appose un sceau de légalité à cette forme de criminalité et suggère aux gouvernements de s’attaquer à ceux qui dénoncent ces criminels à cravate adulés par la haute société.

Il convient de lire ce que dit la Gendarmerie royale du Canada au sujet du crime organisé :

« L’article 2 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée stipule que l’expression “groupe criminel organisé” désigne un groupe structuré de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel.

La plupart des principaux groupes criminalisés internationaux sont actifs au Canada. Ces groupes sont notamment de souche asiatique, est-européenne, italienne et latino-américaine, et englobent aussi les bandes de motards criminalisés et divers groupes canadiens. »

En mentant sur les effets nocifs et l’inefficacité des injections covid, et en présentant ces produits comme l’unique solution à une crise fabriquée afin d’en tirer un avantage financier, l’industrie pharmaceutique a commis de graves infractions qui correspondent à la définition des « groupes criminels organisés ».

À la lumière de ce qui précède, force est d’admettre que les pharmaceutiques forment une catégorie de criminels qui échappe à toutes les institutions censées protéger les citoyens canadiens. Ces institutions ont plutôt fait la démonstration qu’elles protègent ces criminels récidivistes tout en criminalisant ceux qui les dénoncent.

Justin Trudeau répète sans cesse qu’il veut nous « protéger ».

Tout ce que Justin Trudeau protège, c’est le crime organisé.


Note

* Le terme « racketérisme » est employé dans la traduction originale. Toutefois, le terme exact est « racket », puisque, selon l’Office québécois de la langue française et la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada (Termium), « racketérisme » fait uniquement référence au milieu syndical :

« Pratique qui consiste, pour un fonctionnaire syndical, à profiter systématiquement de son poste en vue d’en retirer des avantages pécuniaires ou autres par voie de menace, intimidation, chantage, voire de l’usage de la violence physique auprès des employeurs ou des travailleurs. »

Sur Termium, on ajoute une observation :

« En retour d’un pot-de-vin, le racketeer offrira protection aux employeurs contre les grèves, les bris de machinerie, etc., assurera un emploi aux travailleurs, etc. »




Les plus jeunes athlètes du Canada, âgés de 6 à 13 ans, meurent subitement : les obligations de vaccination contre la COVID-19 pour les enfants qui font du sport est un crime…

[Source : mondialisation.ca]

Par Dr. William Makis

Les politiciens canadiens, les responsables de la santé publique et les dirigeants de la santé ont commis de nombreux crimes graves pendant la pandémie de COVID-19, mais l’un des plus odieux a été la vaccination obligatoire à l’ARNm COVID-19 d’enfants athlètes en bonne santé en 2021-2022 afin qu’ils puissent continuer à faire du sport. Voici quelques-uns des plus jeunes athlètes du Canada qui sont morts subitement au cours des 3 derniers mois.

Presley Clara Rose Wilchuck (13 ans) (morte le 13 janvier 2023)

Presley a joué au football à Regina, en Saskatchewan. Elle est décédée subitement le 13 janvier 2023.

Comme indiqué par le Regina Leader-Post : (cliquez ici)

« Presley a été présenté aux Regina Victorias – la première équipe entièrement féminine de Regina Minor Football. En tant que défenseur de deuxième année avec les Victorias, Presley a aidé son équipe à remporter le championnat 2022 de la Prairie Girls Football League le 27 octobre.

Lors du banquet de remise des prix des Victorias, qui s’est tenu en novembre, Presley a été nommé le joueur le plus amélioré de l’équipe. Presley faisait partie du groupe d’âge le plus jeune lorsqu’elle a rejoint les Victorias en 2021, en tant qu’étudiante de 7e année. Les joueurs les plus âgés sont en 12e année.

« Elle se rendait chez les entraîneurs et disait : « Mettez-moi dedans. Je n’ai pas peur », se souvient Rod Wilchuck.

Jeremy Riendeau (10 ans) (meurt le 3 janvier 2023)

Jeremy était un joueur de hockey à Sainte-Martine, au Québec. Il est mort subitement le 3 janvier 3023. Un journal local rapporte : « le jeune garçon était passionné par le hockey » (cliquez ici)

Slade Smith (7 ans) (mort le 29 novembre 2022)

Slade était un joueur de hockey de Calgary, en Alberta. Il est mort subitement le 29 novembre 2022. Une déclaration de la famille se lit comme suit :

« Slade est décédé subitement après seulement quatre jours de maladie et son doux petit cœur ne pouvait tout simplement pas le supporter. »

Ayla Grace Loseth (9 ans) (mort le 29 novembre 2022)

Ayla vivait à West Kelowna, en Colombie-Britannique.

« Ayla était une équestre accomplie qui aimait son poly Holly et son cheval Titanium » (cliquez ici)

Elle a développé des symptômes pseudo-grippaux le 26 novembre 2022, a été renvoyée chez elle après une urgence et est décédée trois jours plus tard des complications de l’infection Streptocoque A (cliquez ici).

La famille d’Ayla a exprimé ses inquiétudes au sujet des soins médicaux qu’elle a reçus (cliquez ici) :

« La famille a soulevé des questions sur la raison pour laquelle Ayla n’a pas pris d’antibiotiques plus tôt »

« Rien ne semblait assez urgent jusqu’à ce qu’il soit trop tard. »

Danielle Mei Cabana (6 ans) (décédée le 26 novembre 2022)

Danielle vivait à Richmond, en Colombie-Britannique. Elle était joueuse de hockey, membre de l’équipe de hockey féminin des Richmond Ravens U7. Elle est décédée subitement le 26 novembre 2022 (cliquez ici).

Richmond News a raconté ceci (cliquez ici) :

« Selon un post Instagram de papa Denis Cabana, Danielle avait attrapé la grippe en même temps que ses sœurs autour du jour du Souvenir [le 11 novembre].

Danielle a été emmenée à l’hôpital mercredi dernier lorsqu’elle semblait encore combattre la grippe après que ses sœurs se soient rétablies. Elle a rapidement été transférée aux soins intensifs où elle a reçu un diagnostic de myocardite due à la grippe.

Elle a ensuite subi deux interventions cardiaques et a commencé à respirer seule samedi dernier, mais est finalement décédée après avoir subi un « accident vasculaire cérébral sévère ».

Eric Homersham (13 ans) (mort le 9 novembre 2022)

Eric était un joueur de hockey qui vivait à Calgary, en Alberta (cliquez ici).

« athlète naturel, Eric a pratiqué plusieurs sports, mais il se concentrait sur le hockey et le golf ».

Comme l’a rapporté le Calgary Herald (cliquez ici) :

« Eric Homersham, un étudiant de 8e année au West Island College, est décédé le 9 novembre après s’être effondré lors d’un essai de basket-ball à l’école. »

« Eric, le plus jeune de trois frères et sœurs, était avec le club de hockey Wolverines du sud-est de Calgary depuis huit ans, rejoignant le programme en tant que Timbit en 2014. Il a commencé avec l’équipe de la division 1 des moins de 15 ans cette saison. »

Mon point de vue… [l’auteur est médecin]

Je crois que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 endommagent gravement le système immunitaire et le cœur des jeunes enfants. Ces dommages peuvent prendre de 6 à 12 mois pour se manifester complètement.

Il n’est pas surprenant que les autorités sanitaires canadiennes tentent de prétendre que ces morts subites des plus jeunes athlètes du Canada ne se produisent pas.

Cependant, ils ne peuvent ignorer ce grave problème qui existe depuis un certain temps [la vaccination contre la Covid-19].

Les graphiques ci-dessous montrent l’absorption de 2 doses d’ARNm à gauche et l’absorption d’ARNm de rappel à droite, en pourcentage de tous les enfants canadiens âgés de 5 à 11 ans et 12 à 17 ans.

Le gouvernement canadien a cessé de publier ces graphiques en janvier 2023.

Dr William Makis

Article original en anglais :

Canada’s Youngest Athletes, Ages 6-13 Are Dying Suddenly: COVID-19 Vaccine Mandates for Children Playing Sports Were a Crime… publié le 23 février 2023.
COVID Intel

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

Dr William Makis : Médecin canadien spécialisé en radiologie, en oncologie et en immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l’Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.

La source originale de cet article est COVID Intel
Copyright © Dr. William MakisCOVID Intel, 2023




« Fuites de laboratoire » et murs de briques

[Source : off-guardian.org]

Par Catte Black

L’histoire du « covid était une fuite de laboratoire » a toujours été un récit officiel détourné qui renforçait la réalité de la « pandémie » tout en apparaissant comme une « alternative » supprimée.

Vous savez, une de ces « alternatives supprimées » qui finissent dans le WSJ [Wall Street Journal].

Elle va maintenant être utilisée pour enterrer définitivement tout espoir que 2020-21 nous réveille à la pleine réalité moderne de la géopolitique.

Vous vous souvenez du spectacle grotesque de dirigeants mondiaux supposément opposés sur le plan idéologique, tous au même diapason, faisant la promotion d’une « pandémie » inexistante, donnant les mêmes conseils, tenant le même discours ?

Oui, ils préféreraient que vous ne vous en souveniez pas…

Vous rappelez-vous comment, tout à coup, il est devenu si évident de savoir ce qu’ils étaient tous ?

Des petits acteurs, avec leurs répliques soigneusement écrites pour eux, se précipitant pour faire ce qu’on leur demandait de faire par des forces dont nous avions jusqu’alors à peine réalisé qu’elles étaient opérationnelles ?

Ils avaient soudain l’air si petits et ridicules, n’est-ce pas, avec leurs masques et leurs costumes de danger biologique. Parlant d’une seule voix — qui n’appartenait à aucun d’entre eux.

Nous pouvions voir qu’ils n’étaient que des employés obéissant à la ligne de conduite d’une entreprise.

Chacun d’entre eux. Est et Ouest. Gauche et droite. Poutine et Biden. Trump et Xi. Toutes les différences oubliées. Toutes les rivalités mises de côté.

Juste pour vendre un mensonge.

Et tuer des gens avec des « solutions » à un problème dont ils savaient qu’il n’existait pas.

Rappelez-vous le choc de la prise de conscience — mon Dieu, ils sont littéralement tous dans le même bateau et ne prétendent même pas le contraire.

Rappelez-vous comment cela a commencé à nous réveiller — comme nous ne l’avions jamais été auparavant ?

Nous avons dû abandonner tous nos « héros » parce qu’ils nous ont tous abandonnés. Ou ont montré clairement qu’ils n’avaient jamais vraiment été avec nous.

Ils ont pris l’effrayant covid et ont fait la queue pour lire le script covid et nous ont forcés à faire face au fait qu’ils n’avaient jamais été ce que nous pensions qu’ils étaient.

Que le monde, en fait, n’a jamais été ce que nous pensions qu’il était.

Je pense que le Covid était censé lancer un tout nouveau récit géopolitique. Je pense que ce devait être la fin des « conflits » et le début du « rassemblement » du monde pour faire face à une « menace commune ».

Et je pense que, comme de bons petits acteurs, nos dirigeants mondiaux et nos médias apprivoisés ont tous reçu de nouveaux scripts et de nouvelles motivations. « OK, les gars, dans cette scène, vous n’êtes plus des ennemis. Vous voyez que les êtres humains doivent travailler ensemble pour surmonter de terribles menaces existentielles… »

Le plan consistait à mettre en place ce monde de cauchemar communautaire de la nouvelle normalité avant que nous puissions réagir — ou même avoir une idée de ce qui se passait.

C’était l’Agenda 2030 en un temps record. Six mois, pas dix ans. Une fuite en avant audacieuse au lieu de la lenteur habituelle.

C’était fou.

Et ça n’a pas marché.

Le facteur de peur n’a jamais été assez élevé. L’inexistence évidente de la « menace » est devenue trop claire trop rapidement pour un trop grand nombre [de personnes].

Il y a eu un retour de bâton. Ils ont dû s’arrêter et battre en retraite.

Et aujourd’hui, la nouvelle normalité n’est encore qu’une prison à moitié construite.

Ils y travaillent toujours, mais ils sont revenus à la lenteur et à la régularité, ainsi qu’à l’objectif 2030. Une « pénurie », un acte de censure, une minuscule nouvelle incursion législative à la fois.

En attendant, ce qu’ils attendent VRAIMENT de nous, c’est que nous arrêtions tous de penser à ce que nous venons de voir.

Ce n’est pas arrivé !

Vous n’avez pas vu des dirigeants mondiaux supposés autonomes et diamétralement opposés cesser soudainement d’être autonomes et opposés — comme par magie.

Vous ne les avez pas vus adopter des personnages totalement nouveaux sur commande et commencer docilement à vendre les mêmes mensonges sur la pandémie, et à éliminer leurs populations avec les mêmes mesures de confinement et les mêmes vaccins toxiques inutiles.

On n’a pas eu l’impression qu’ils étaient tous du même côté, qu’ils travaillaient pour les mêmes objectifs.

Vous n’avez pas eu un aperçu de ce qui se passe derrière le rideau.

Vous n’avez pas eu l’occasion de voir à quel point la politique mondiale est superficielle et performative.

La nouvelle normalité ? Je vous en prie. C’était juste l’ancienne normalité, OK ? Et franchement, nous vous serions reconnaissants d’arrêter d’utiliser cette expression.

La Grande Réinitialisation ? C’était quoi ça ? Un gros hamburger de rien du tout, c’est tout.

NON. Vous vous êtes trompé. Vous imaginez des choses. Vous êtes un théoricien de la conspiration.

La politique mondiale n’est pas performative. Les conflits ne peuvent pas tous être éteints en une seconde quand ça devient pratique de le faire. Et toute impression qu’ils le peuvent est purement accidentelle/imaginaire.

En fait, regardez là-bas — une guerre a commencé ! Et nous ne pouvons pas l’arrêter ou la prévenir !

Vous voyez, tout est bien normal.

Oh et OK — soupir… — « covid » était une fuite de laboratoire d’arme biologique…

Nous sommes forcés de l’admettre.

C’était ces fichus Russes.

Ou peut-être ces affreux amerloques.

Ou les Chinois.

Ou peut-être les Iraniens.

Ou peut-être ISIS, je suppose.

Ou Israël.

Choisis ton côté. N’importe lequel. Lequel nous importe peu.

Du moment que vous oubliez totalement la leçon la plus importante que vous n’aurez jamais à apprendre sur la nature de la géopolitique.

Parce que si tu t’en souviens, nous sommes plutôt foutus, et tu pourras te libérer.

Et ce n’est pas ce que nous voulons, n’est-ce pas ?

Quelle terrible conséquence involontaire de notre petit pari fou de covidés ce serait !

Un monde éveillé et libre ! Horrible.

Non, garçons et filles (et « autres »), ne jouez pas avec ces bêtises.

Revenez simplement à ce que vous connaissez.

L’ancien spectacle. Les chansons familières.

Gardez juste votre siège dans notre théâtre.

Vous savez que vous le voulez vraiment. C’est chaud ici. Et c’est plutôt rassurant.

Continuez à acheter notre délicieux pop-corn, continuez à regarder nos spectacles. Applaudissez les gentils que vous avez choisis, sifflez les méchants que vous avez choisis.

Tout ce qu’on vous demande, c’est de ne jamais — jamais — remarquer ce mur de briques au fond.

Ou si vous le remarquez, détournez le regard et faites semblant de ne pas le voir.

Et au fait, avez-vous déjà pensé que même si les prisons ne sont pas libres, elles sont charmantes et sûres.

Juste une pensée à vous laisser — pour référence future.




Comment le corona a tué Pasteur

[Source : neosante.eu via santeglobale.world]

Par Yves RASIR

[NDLR Les liens vers des articles sur Nouveau Monde sont ajoutés]

Il y a trois ans, le 29 janvier 2020 exactement, je publiais ma première infolettre sur ce qui ne s’appelait pas encore le covid-19. Dans ce billet, je déplorais déjà la psychose délirante qui allait entraîner, sous prétexte sanitaire, un déferlement totalitaire hallucinant. Dès ce premier édito consacré au Corona Circus (*), j’exprimais cependant ma conviction qu’à toute chose malheur est bon. Le monde allait enfin réaliser que la médecine pasteurienne fait fausse route, que sa théorie du germe ne tient pas debout et que les virus sont innocents des méfaits qu’on leur impute. Trente-six mois plus tard, force est de reconnaître que mon optimisme était quelque peu béat. Même chez les résistants à la mascarade coronavirale et au traquenard vaccinal, il y a une grande majorité de gens qui continuent de penser que les microbes sont la cause des maladies infectieuses et que celles-ci sont incontestablement contagieuses. Ce double mythe introduit par Louis Pasteur au 19e siècle n’en finit plus d’empoisonner les esprits. Ce ne sont pourtant pas les preuves de son inanité qui manquent ! Durant ces trois années, nous avons collecté quantité d’indices indiquant que le virus couronné n’était pour rien dans cette pseudo-pandémie. Le vrai coupable reste à identifier, mais il y a toute une série d’éléments permettant de disculper l’hypothétique sars-cov-2 dans la survenue de grippes légèrement atypiques et de leurs complications pneumopathiques. (…) Pour nous, le corona n’a jamais tué personne, si ce n’est le saint patron de la virophobie et sa fausse théorie.

1) L’introuvable patient zéro

Dès l’entame de l’opération plandémique, les médias aux ordres nous l’ont répété à l’envi : les autorités sanitaires de chaque pays étaient sur pied de guerre pour retrouver les « patients zéro », c’est-à-dire leurs premiers contaminés nationaux. Le but de cette traque était bien sûr de remonter la chaîne de transmission du virus afin de stopper sa progression. Les épidémiologistes se sont donc mis en chasse pour retracer les contacts des malades et coincer le gibier, à savoir les tout premiers covidés arrivés ou infectés sur le sol national. Le hic, c’est que les chasseurs sont toujours rentrés bredouilles. En Chine, ils ne sont pas arrivés à dénicher le patient zéro malgré une longue enquête concentrée autour du marché aux animaux de Wuhan, pourtant épicentre de l’épidémie. En Italie, la piste d’un migrant chinois ou d’un touriste italien débarquant de Chine a été évoquée, mais le « coupable » n’a pas été identifié. Idem en Belgique, idem en France, idem en fait partout dans le monde. Les enquêteurs n’ont jamais réussi à remonter les filières jusqu’au cas initial, car il manquait toujours des maillons dans les chaînes de transmission. Les premiers malades ne se connaissaient pas et il n’y avait pas eu de possibilité de contact entre eux. Ça la fout un peu mal pour la théorie du virus made in China se disséminant facilement avant les masques, gestes barrières et autres confinements. Une chauve-souris ou un pangolin aurait donc pris l’avion et débarqué incognito ? Les gardiens du dogme pasteurien s’en tirent en expliquant qu’une personne sans symptômes a très bien pu refiler le virus tueur à un autre porteur qui a lui-même essaimé pendant la période d’incubation. C’est pratique, l’asymptomatologie, pour voler au secours de la virologie. Mais c’est aussi se tirer une balle dans le pied comme nous allons le voir au point suivant.

2) La prolifération des asymptomatiques

Des microbes sans malade et des malades sans microbe, ce n’est pas nouveau. Pour chaque maladie dite infectieuse, il est notoire que la présence du germe n’est pas forcément pathogène et que son absence n’empêche pas toujours le stade pathologique. Par exemple, une majorité d’entre nous héberge la bactérie Helicobacter Pylori, mais une toute petite minorité va déclencher un ulcère ou un cancer de l’estomac, tandis que l’agent bactérien n’est pas toujours retrouvé chez les ulcéreux et les cancéreux gastriques. C’est déjà une fameuse faille du narratif pasteurien faisant du micro-organisme le principal fautif. Le sida est arrivé à point nommé, car on nous a alors expliqué que les assaillants pouvaient rester cachés ou s’endormir avant d’attaquer. Avec le corona, cette pirouette n’est cependant pas valable puisque l’intrus est censé entrer par le nez, progresser vers les poumons s’il surmonte l’immunité locale et déclencher presque à coup sûr une infection respiratoire, comme le virus de la grippe. Or il s’est avéré que la proportion de covid asymptomatiques était très importante. Les estimations ont varié entre 15 et 70 % au fil du temps, mais la plus sérieuse étude sur la question a évalué le pourcentage à 40,5 %. Il y a donc plus de quatre cas sur dix qui ne sont précisément que des cas, c’est-à-dire des tests PCR positifs ne reflétant même pas un nez qui coule ou une petite toux. C’est logique puisque cette technique de dépistage génère une myriade de faux positifs et qu’elle n’a pas été inventée pour poser un diagnostic. Cet instrument a cependant été employé pour accuser le virus et c’est même le seul « témoin » de l’accusation, laquelle n’a jamais dénoncé la trop grande sensibilité du test. Grâce à la PCR et à la pullulation de contaminés non malades, on a eu l’éclatante démonstration que les fondations du paradigme pasteurien sont pour le moins branlantes. La corrélation entre virus et maladie, qui n’est déjà pas un lien de causalité, est loin d’être évidente !

3) Les soignants pas plus touchés

La théorie virale est d’autant plus bancale que le personnel soignant n’a pas été décimé par le supposé fléau infectieux. Les autorités sanitaires ont prétendu le contraire, nous ont fait applaudir les héroïques médecins et infirmières « en première ligne sur le front », mais n’ont jamais apporté la preuve que leurs troupes étaient davantage concernées par l’épidémie. En Belgique comme en France, les chiffres de décès par métier ont toujours été cachés et ce n’est que par la presse ou via des mutuelles que des cas ont sporadiquement été rapportés. Rien de statistiquement anormal. Côté belge, je n’ai pour ma part identifié qu’une dizaine de soignants dont la mort a été attribuée au covid. Et j’ai fait remarquer à l’époque que quatre d’entre eux étaient d’origine africaine, ce qui n’est pas anodin puisque les Noirs et métis vivant en Occident sont à risque de carence en vitamine D au sortir de l’hiver, les peaux foncées synthétisant moins bien cette précieuse alliée de l’immunité. À défaut de « payer un lourd tribut », les héros ont-ils davantage été exposés au virus ? Même pas ! Certaines études ont bien conclu que les professionnels du soin étaient proportionnellement plus nombreux parmi les contaminés, mais ce sont des trompe-l’œil puisque les pros se sont évidemment testés plus souvent et que la méthode PCR génère plein de faux positifs. Bien plus intéressant de ce point de vue, le test sérologique n’a montré aucune différence entre les soignants et la population générale selon une étude menée en Belgique par l’Institut Sciensano. Avec ou sans blouse blanche, les Belges ont rencontré le virus dans des proportions équivalentes. L’Institut en a déduit que les toubibs et le personnel infirmier s’étaient bien protégés, mais l’on se souviendra que ces deux corporations se plaignaient du manque d’équipements avant et durant la première vague. Pour intégrer que le récit pasteurien est mensonger, il suffit de se rappeler les temps précovidiens et les épidémies de grippe annuelle. Bien que non masqués et serrant les mains de leurs patients sans arroser les leurs de gel hydroalcoolique, les médecins de terrain n’ont jamais massivement succombé à l’influenza censée se transmettre, lui aussi, par les contacts cutanés ou les microgouttelettes en suspension dans l’air. On n’a jamais vu les rangs des généralistes être décimés par la pourtant réputée contagieuse grippe saisonnière, et ce n’est pas le corona qui a changé la donne. Allô Pasteur ?

4) Les omniprésentes comorbidités

Le microbe n’est rien, le terrain est tout. Jamais cette phrase attribuée à Antoine Béchamp ou Claude Bernard et qu’aurait admise Louis Pasteur sur son lit de mort n’a été plus conforme à la réalité. Pour autant qu’il existe, le sars-cov2 a très bien révélé que son rôle était nul ou infime en regard du terrain, c’est-à-dire de la santé et de la vitalité du patient en amont de l’épisode infectieux. À Wuhan déjà et en Italie surtout, il est très vite apparu que cette grippe à corona — famille de particules impliquée, je vous le rappelle, dans 13 à 18 % des syndromes grippaux hivernaux habituels — épargnait totalement les enfants et accablait très préférentiellement les aînés porteurs de comorbidités. Selon les données italiennes observées partout ailleurs, pas moins de 94 % des « covidécédés » souffraient préalablement d’obésité, de diabète et/ou d’hypertension. Chez les 6 % restants, on pouvait encore soupçonner un cancer sous-jacent ou une autre maladie chronique non diagnostiquée. Bref, « il y avait toujours quelque chose quand on cherchait un peu », comme l’a déclaré le Dr Louis Fouché lors de sa toute première vidéo enregistrée à l’IHU de Marseille. Certes, l’anesthésiste-réanimateur s’est lui aussi farci le covid par la suite, à l’automne 2021, et « ce n’était pas rien » comme il l’a confié après sa convalescence. Comme lui, des centaines de milliers de gens pas vieux et en apparente bonne santé ont également été frappés et secoués par cette grippe à l’impact extrêmement variable : rhinite légère chez les uns et pneumonie sévère chez les autres, avec toute la palette de gravité entre ces deux pôles. Est-ce pour autant la revanche de la théorie du germe ? Pas du tout selon nous. Dans la vision qui est la nôtre, l’agent infectieux est soit endogène et produit par l’individu (théorie des microzymas), soit exogène et « téléchargé » par les patients dont l’immunité laisse à désirer. Au début, il était logique que les plus fragiles tombent les premiers. Ensuite, il n’était pas moins logique que l’infection survienne sur d’autres terrains. Comme nous l’avons maintes fois souligné, l’infectiologie classique a comme axiome que les agents infectieux les plus virulents sont aussi les moins contagieux et qu’inversement, les plus transmissibles sont aussi les plus inoffensifs. Cela s’est encore vérifié spectaculairement puisque les chiffres de mortalité se sont tassés à mesure que le covid gagnait en popularité. Autrement dit, les gens en bonne santé ont « fait » la maladie quand elle ne présentait plus guère de danger. Pourquoi l’affection en a-t-elle néanmoins affecté beaucoup ? C’est ici qu’il faut prendre en compte la médecine du Dr Hamer et bien comprendre le rôle auxiliaire des agents infectieux qui viennent participer au processus de guérison. En d’autres termes, le virus couronné s’est probablement invité chez tous ceux qui, à des degrés très divers, avaient déjà une faiblesse réclamant correction. Le surpoids, même modéré, est l’un de ces handicaps répertoriés. Les subcarences en vitamines et minéraux en sont un autre, de même que la sédentarité. Il est archiprouvé que le manque d’activité physique et le déficit micronutritionnel (en zinc et vitamine D essentiellement) sont des facteurs favorisants prépondérants de la grippe classique comme de la grippe covid. De notre point de vue, les conflits relationnels et la perte d’équilibre émotionnelle ne sont évidemment pas à négliger et ils constituent même une « comorbidité » décisive. Même s’il incarne la sérénité, Louis Fouché a quand même somatisé après avoir perdu son poste hospitalier. Bref, la théorie du terrain sort à nos yeux consolidée par ces trois années plutôt mortelles pour le modèle pasteurien.

5) Les clusters aux abonnés absents

Le grand méchant loup n’effrayant pas assez, il fallait agiter le spectre de meutes entières attaquant férocement les humains sans défense. Et comme le mot « foyer » ne permet pas de jargonner en faisant le malin à la télé, les politiciens et leurs conseillers ont sorti l’anglicisme « cluster » de leur trousse MacKinsey. Signifiant « groupe » ou « grappe », ce terme désigne les foyers épidémiques apparaissant lorsque le cruel virus se propage et contamine des individus réunis dans un même endroit. Selon le récit covidiste, tout rassemblement aurait été un terrain de jeu pour l’agent infectieux et il fallait à tout prix éviter la multiplication des clusters. Cette autre forme de modélisation mathématique s’est cependant avérée aussi foireuse que les prévisions de mortalité et les foyers de contagion n’ont pas du tout répondu aux pronostics. Certes, l’étude française Épi-Phare a mis en évidence que le lieu de travail et le foyer familial étaient le point de départ de petites flambées épidémiques. C’est facilement explicable du fait que ces deux milieux de vie sont propices aux conflits relationnels et que les personnes en présence subissent les mêmes influences environnementales. Les bars et restaurants ? Comme l’a exposé le mathématicien Vincent Pavan, le seul travail scientifique qui a servi à justifier leur fermeture était en réalité un piètre sondage truffé de manquements méthodologiques. Rien ne prouve que les bistrots et les restos soient des clusters en puissance parce qu’on y ouvre la bouche. Le plus ennuyeux pour la théorie pasteurienne, c’est que les contaminations ont complètement déserté les transports en commun. Même agglutinés dans des wagons bondés, les usagers du train ou du métro n’y auraient pas « chopé » le covid parce qu’ils étaient masqués. La bonne blague, alors que ces lieux clos sont de véritables bouillons de culture paradisiaques pour les germes de toute nature ! La preuve la plus flagrante que la hantise des clusters ne repose sur rien, c’est que les grands rassemblements de 2020, comme le salon du bâtiment en Belgique ou les fêtes de la musique en France, n’ont donné lieu à aucune vague d’infections parmi les participants. Idem en 2021 pour les raves-parties sauvages et les « boums » des jeunes Bruxellois au Bois de la Cambre. Les médias et les médecins de plateau avaient prédit le pire, mais le virus a boudé les joyeux fêtards. Cherchez l’erreur !

6) Une symptomatologie non spécifique

Un microbe pour chaque maladie, une maladie pour chaque microbe : c’est le rêve et le « business model » des plandémistes catastrophistes. Selon leur credo, chaque virus émergent va donner lieu à une pathologie particulière se distinguant par des symptômes particuliers. Avec le sars-cov2, on allait voir que le covid était du jamais vu, du parfaitement inédit ! Hélas pour les faux prophètes, les signes cliniques de la grippe classique et de la grippe covid sont tellement ressemblants qu’aujourd’hui encore, les quatre principaux (toux, fièvre, fatigue, courbatures) ne permettent pas de faire la différence. Même Bill Gates vient de reconnaître que son fléau chéri avait tout l’air d’une grippe pas bien méchante. La détresse respiratoire aiguë ? Ça peut arriver après tout refroidissement assorti de complications. La perte provisoire du goût et de l’odorat ? Elles ont sans doute été plus fréquentes, mais ce n’est pas une exclusivité covidienne. C’était aussi la première fois que des milliards de gens acceptaient de se faire farfouiller le nez avec un long coton-tige porteur de nanoparticules toxiques. Les pneumopathies atypiques ? Comme nous l’avons signalé, cette catégorie existait déjà dans la nomenclature pour désigner certaines bronchopneumonies bactériennes. Le covid a été une grande coque-vide dans laquelle on a mis toutes les autres maladies respiratoires (3 millions d’hospitalisations chaque année en France) soudainement disparues ou en nette régression. Même les non infectieuses comme l’emphysème ou le cancer du poumon ont mystérieusement reflué ! Les troubles de la coagulation et les hypoxies silencieuses ? Ils ne sont pas non plus l’apanage du covid et peuvent être imputables à diverses intoxications, notamment au cyanure ou au mercure. Bref, on ne voit toujours pas ce qui permet d’incriminer un « nouveau corona » plus dangereux que ses cousins et que l’influenza. Comme d’habitude, ce sont les surinfections bactériennes qui ont tué et non un virus plus virulent qu’un autre. La symptomatologie du covid est d’ailleurs si peu spécifique qu’il a fallu le test PCR pour décréter qu’une nouvelle maladie avait débarqué. Trois ans plus tard, les tableaux cliniques de la grippe normale et de sa rivale coronavirale demeurent tellement similaires qu’un nouveau test de dépistage vient d’être commercialisé pour les différencier. Et le fabricant promet déjà un test trivalent permettant de faire le tri entre grippe, covid et bronchiolite. Il n’y a pas aveu plus clair que les médecins pasteuriens y perdent leur latin et que les génomes viraux ne peuvent être reliés à des symptômes spéciaux. 

7) La propagation démentie par les statistiques

C’est la grenade dernièrement dégoupillée par le statisticien Pierre Chaillot : les courbes épidémiques ne confirment absolument pas la thèse d’un virus arrivant quelque part et se propageant progressivement. Et ceci est vrai pour toutes les épidémies grippales ! Pour examiner cet argument de poids, je vous renvoie au livre récemment publié par le jeune scientifique français et à l’interview qu’il a accordée au mensuel Néosanté dans son numéro de janvier. Je l’ai déjà partagé dans ma lettre du 14 décembre, mais voici un extrait particulièrement percutant de cet entretien démystifiant : « Mes rencontres avec d’autres chercheurs ont contribué à modifier mes croyances sur la genèse des épidémies. Denis Rancourt, chercheur canadien, a contribué à m’ouvrir les yeux : aucune mortalité hivernale ne s’est jamais propagée. Tous les pays de l’hémisphère nord ont des pics de mortalité simultanés. Il n’y a pas de « propagation » épidémique expliquant la mortalité, il y a une apparition, partout en même temps, de malades, suivie d’une hausse des décès. S’il y avait propagation, on observerait nécessairement sur les courbes de mortalité des décalages de plusieurs semaines à plusieurs mois entre les pics de décès de deux pays. Or les décès sont parfaitement synchronisés tous les ans, tous les hivers pour tous les pays. Différents échanges stimulants avec d’autres scientifiques, comme Eusèbe Rioché et Jacques Colin de Verdière, qui ont contribué à la rédaction du livre, m’ont conduit à abandonner des présupposés que je croyais « scientifiques ». Pierre Chaillot ne nie pas catégoriquement que des particules virales puissent se propager dans la population. Ce n’est pas son domaine de compétence et il ne prend pas parti dans ce débat. En revanche, son analyse statistique infirme totalement que « ce quelque chose » qui se propagerait a un impact sur la mortalité ou les hospitalisations. Or si la maladie et la mort ne sont pas corrélées à la circulation du virus accusé, que reste-t-il de sa culpabilité ? Et au-delà, que reste-t-il du paradigme pasteurien inculpant les microbes et oubliant le terrain ? J’ai beau chercher, je ne vois rien.

8) La saisonnalité de l’infection

Pour autant qu’il existe et qu’il soit réellement émergent, le sars-cov2 fait incontestablement partie des virus dits hivernaux. Ça ne veut pas dire que ces particules roupillent en été et se réveillent aux premiers frimas, ça signifie que leur activité et leur supposée nocivité sont fonction du climat. Souvenez-vous de la première vague : elle a déferlé en mars 2020 et refluait déjà mi-avril. La seconde vague, elle, a débuté à la rentrée et a culminé en fin de saison automnale. Il est très vite apparu que le covid était une maladie saisonnière et qu’à l’instar de la grippe annuelle, elle sévissait plus ou moins sévèrement selon qu’il faisait chaud ou froid. C’est ce que des épidémiologistes compétents comme Jean-François Toussaint ou Laurent Toubiana ont rapidement expliqué en s’attirant pourtant les foudres des télétoubibs et des modélisateurs fous comme Martin Blachier. C’est aussi ce que le statisticien Pierre Chaillot démontre imparablement dans son bouquin : les courbes épidémiques de la virose corona ont épousé très étroitement celles des températures. Comme je l’ai relaté dans ma lettre « Coup de froid pour la doxa », ce constat est accablant pour la religion covidiste et pour la doctrine pasteurienne faisant du germe le facteur pathogène principal. Attention : l’analyse de Chaillot ne montre pas que le froid mérite à son tour d’être pointé du doigt. Elle montre uniquement que l’élément causal est à chercher dans les conditions de vie, et notamment dans celles liées aux saisons. Et le jeune statisticien de mentionner une piste, celle de l’assèchement de l’air qui peut favoriser la pénétration de particules fines au fond des bronches. Ces particules ne sont pas forcément virales et peuvent aussi provenir d’une pollution de l’air ambiant, comme c’était le cas à Wuhan en 2019. En début d’été 2021, la saisonnalité du covid ne semblait plus aussi évidente, car beaucoup ont contracté la maladie en juillet. On se souviendra toutefois que le printemps avait été pourri et que l’entame des vacances n’était pas non plus des plus chaleureuses. De plus, c’est en mai-juin que la première vague d’injections expérimentales s’était abattue sur les moins de 60 ans ne voulant plus manquer leurs transhumances estivales. Simple coïncidence ? Plusieurs études scientifiques, dont celle de la microbiologiste Hélène Banoun, ont suggéré que les fraîchement vaccinés étaient contagieux en excrétant soit l’ARN messager, soit leurs protéines spike, soit encore leurs anticorps facilitateurs d’infection. Cette hypothèse du « vaccine shedding » ne fait pas consensus, mais elle apporterait une explication à ce pic de juillet 2021 qui fait figure d’exception confirmant la règle, celle-ci étant que les syndromes grippaux, covid compris, frappent très préférentiellement en automne et en hiver. Si les virus détalent dès que le mercure remonte, doit-on encore en avoir peur et les juger responsables de nos maux ? Il me semble que la question induit la réponse.

9) Notre suspect l’est plus que jamais

C’est dans notre infolettre du 25 mars 2020 que nous avons lancé ce pavé dans la mare : nous tenions un suspect ! Grâce aux recherches du « journaliste citoyen » Dominique Guillet, nous avons en effet révélé la raison très probable pour laquelle l’Italie du Nord, et la Lombardie en particulier, était sévèrement frappée par la « première vague » de covid. C’est en effet dans cette région que deux mois auparavant, les autorités avaient procédé à une grande campagne de vaccination contre la méningite. Suite à une mini-épidémie ayant fait deux morts, elles avaient décidé de vacciner gratuitement toute la population vulnérable, c’est-à-dire les personnes âgées. Voilà sans doute pourquoi les séniors de Bergame ou de Brescia tombaient comme des mouches tandis que leurs homologues de Bologne ou de Turin étaient peu frappés par le fléau prétendument importé de Chine. En Lombardie, c’est parfois d’un village à l’autre que la situation sanitaire et le taux de remplissage du cimetière variaient fortement, ce qui est incompatible avec la thèse d’un virus qui se propage, mais qui se comprend aisément si le vaccin anti-méningocoque est en cause. Pour vérifier la corrélation, il suffisait de superposer la carte des décès avec celle de la couverture vaccinale, ce qui n’a pas été fait par les épidémiologistes italiens trop occupés à traquer l’introuvable patient zéro chinois. Notre suspect était d’autant plus à soupçonner qu’à Madrid, épicentre espagnol de la flambée de covid, on avait également vacciné contre la méningite à l’automne 2019. Mais n’oublions pas non plus le vaccin antigrippal ! Dans ses numéros 100 (mai 2020), 103 (septembre 2020) et 107 (janvier 2021), la revue Néosanté a pointé les effets délétères de ces injections en exposant, nombreuses sources scientifiques à l’appui, qu’elles avaient certainement fait le lit des pneumopathies atypiques attribuées au coronavirus. Certes, aucun « grand » média ni aucun gouvernement n’ont exploré cette piste. Mais ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas sérieuse. Je pense même que c’est l’inverse et que le suspect n’a pas été inquiété en raison de son évidente culpabilité. Pour notre part, nous restons en tout cas convaincus que les campagnes vaccinales contre la méningite et contre la grippe sont liées aux ravages de l’hypothétique virus couronné. En juillet dernier, des chercheurs allemands ont encore publié une étude qui confirme nos soupçons. Elle montre clairement qu’au printemps 2020, la vaccination antigrippale était le facteur de risque numéro un face à la « pandémie ». Un risque encore plus important que la carence en vitamine D !

10) L’échec des mesures sanitaires

L’innocence de la particule baptisée sars-cov2 dans l’éclosion de la pseudo-épidémie de covid est d’autant plus patente qu’aucune mesure destinée à l’endiguer n’a été efficace. Faut-il vous égrener tous les articles et travaux scientifiques que nous avons mentionnés dans nos billets durant trois ans parce qu’ils montraient l’inefficacité de la distanciation sociale, des confinements ou du port du masque ? Concernant la muselière, il y avait à un moment donné plus de 130 études attestant de sa parfaite incapacité à museler le virus, mais nous avons arrêté de les compter. Inutile de continuer à canarder l’ambulance des croyances pasteuriennes puisqu’elle est complètement hors d’usage. Histoire de l’envoyer définitivement à la casse, citons toutefois cette récente méta-analyse de la prestigieuse Collaboration Cochrane. Selon ce réseau de chercheurs indépendants, qui a analysé 78 études de qualité, il n’y a absolument aucune preuve que les bâillons buccaux permettent et ont jamais permis d’enrayer les épidémies d’infections respiratoires. Qu’ils soient chirurgicaux ou industriels, les masques ne marchent tout simplement pas. La seule règle d’hygiène qui semble avoir un modeste effet protecteur, c’est le lavage des mains. Aucune autre « barrière » physique érigée contre les présumés assaillants viraux n’a satisfait aux essais rigoureusement contrôlés. Mais a-t-on encore besoin de tester les « stratégies non pharmaceutiques » quand nous avons eu l’éclatante démonstration de leur inutilité ? Énorme caillou dans la chaussure covido-pasteurienne, la Suède a sauvegardé la vérité en ne cédant pas à la terreur. Sans fermer ses écoles, magasins ou restaurants, et sans imposer le port du masque, ce pays a pourtant échappé aux scénarios apocalyptiques qu’on lui avait prédits. Et il s’en est plutôt bien sorti en termes de mortalité par habitant. A contrario, les pays européens et les états américains qui ont été le plus loin dans le délire liberticide ont à rougir de leurs statistiques pandémiques. La Chine ? Tout en la soupçonnant de dissimuler ses morts, les experts occidentaux nous ont expliqué que ce pays devait l’endiguement du fléau infectieux à sa stricte politique « zéro covid ». Or l’année 2022 a fait crouler ce mythe puisque les confinements impitoyables n’ont pas empêché l’envol des contaminations. L’abandon de cette politique début décembre allait-il conduire à la catastrophe ? Caramba, encore raté pour les modélisateurs : les hôpitaux et cimetières chinois ont bien été débordés de mi-décembre à mi-janvier, mais pas plus qu’ailleurs. En France ou en Angleterre, les morgues et les funérariums étaient même davantage saturés, comme l’ont rapporté plusieurs médias invoquant le grand retour de la grippe influenza. Bref, on chercherait en vain un quelconque lien entre l’action d’un coronavirus létal et les décisions adoptées pour éloigner le péril viral. Leur échec magistral signe à nos yeux la cuisante déroute du paradigme pasteurien.

11) Le plantage des vaccins

Faut-il tirer sur cette autre ambulance ? Quand ils nous ont vendu le vaccin, les labos pharmafieux et leurs délégués commerciaux politiciens avaient fait miroiter que le virus allait s’arrêter de circuler. Or il est désormais allègrement prouvé que les injections géniques n’ont pas empêché leurs bénéficiaires d’être « contaminés » par l’ennemi public ni de le « transmettre » à autrui. Vaccinés ou pas à l’ARN messager, des millions d’Occidentaux ont « fait le covid » en 2021 et 2022. En évitant les formes graves ? Si cette foutaise était vraie, on aurait dû voir un « effet vaccin » dans les chiffres de mortalité. Or comme le souligne le général Delawarde dans son dernier rapport, on ne voit aucune trace d’un « miracle vaccinal » s’étant produit dans le monde depuis l’arrivée du messie en seringue. En 2021, le nombre officiel de décès covid (3,62 millions) a même été supérieur à celui de 2020 (1,83 million). Selon Dominique Delawarde, il est manifeste que les vaccins Pfizer et Moderna ont une efficacité négative puisque sur la seule année 2022, les 30 pays de l’OTAN, très vaccinés, ont eu un taux de mortalité covid 7,4 fois supérieur à celui du reste du monde pour la même période. Tous les pays de l’OTAN, sans aucune exception, ont un taux de mortalité par millier d’habitants supérieur à la moyenne du monde non otanien. D’où vient ? C’est à tout le moins la preuve chiffrée que les vaccins expérimentaux occidentaux ont échoué à combattre la maladie ciblée. Les vaccins classiques ont-ils fait mieux ? On peut en douter puisque 90 % des Chinois ont reçu le vaccin développé en Chine et que cette couverture optimale n’a pas permis d’éviter de nouvelles flambées épidémiques. Il faudrait voir ce qu’il en est en Russie et à Cuba, deux autres pays « inventeurs » de vaccins anticovid, mais il serait de toute façon difficile de distinguer le ralentissement naturel de l’épidémie d’un éventuel impact des valences locales. En revanche, il y a un continent entier qui fait office de groupe témoin : vu que l’Afrique est très peu vaccinée et qu’elle reste très peu concernée par le covid, on peut rationnellement postuler qu’aucun vaccin n’était nécessaire pour affronter le cataclysme. En continuant à bien se porter sans se faire piquer, les Africains torpillent le dogme pasteurien selon lequel un nouveau virus couronné aurait pris la planète d’assaut en 2020.

12) L’immunité collective, on l’attend toujours

La vision pasteurienne des maladies infectieuses est d’autant plus révolue qu’un autre mythe fondateur venant de Pasteur s’est fracassé à l’occasion de la « crise sanitaire » : celui de l’immunité collective. Quand ils ont vu que cette protection de troupeau faisait défaut, les prélats de l’église vaccinaliste se sont vite rabattus sur le taux d’infections naturelles. Celui-ci grimpant en flèche « grâce » aux nouveaux variants, la collectivité serait bientôt immunisée par l’effet cumulé des campagnes vaccinales et de la propagation virale. Las, la réalité est encore venue démentir les modèles et le Graal de l’immunité grégaire n’a jamais été atteint. Tout le monde connaît quelqu’un qui, vaxxé ou pas, a contracté plusieurs fois la maladie. Et c’est bien normal puisque la notion de bouclier collectif est une fumisterie totale. Elle a été inventée en son temps pour expliquer la décélération progressive des épidémies et leur disparition, mais cette mythologie n’a jamais été scientifiquement validée. Les maladies infectieuses ont toujours disparu bien avant que le seuil théorique de contamination ou de vaccination pour les faire cesser ne soit atteint. Certes, le covid se singularise puisque ce stade est allègrement dépassé (selon les estimations, près de 90 % de la population auraient déjà rencontré le virus d’une manière ou d’une autre) et que des « vagues » continuent à déferler. Mais c’est justement une preuve supplémentaire que cette fable de l’immunité collective ne repose sur rien. Comme nous l’avons étayé dans un dossier de Néosanté (N° 126 d’octobre 2022), l’immunité est par nature individuelle, car elle dépend du terrain de chacun (physique, psychologique, génétique…) et non de celui du voisin. Les micro-organismes sont innocents des pathologies dont on les accuse, car le système immunitaire lui-même n’a rien à voir avec un dispositif militaire chargé de mener une guerre. Ça, c’est ce que Néosanté avait expliqué en octobre 202 dans un dossier sur « La symbiose ignorée » rédigé par le Dr Éric Ancelet. Depuis lors, le parapluie commun promis en vain se fait toujours attendre…

13) Les anticorps ne veulent rien dire

Dans la mythologie pasteurienne, le système immunitaire est un champ de bataille opposant perpétuellement des microbes hostiles à de vaillants défenseurs qui ne font que riposter à l’agression. Un peu comme une guerre d’Ukraine permanente avec les vils Russes dans le rôle des virus et les cellules de l’immunité dans le rôle des braves Occidentaux qui n’ont rien fait de mal et cherchent simplement à protéger leur camp de l’ennemi féroce. Lorsque ce dernier utilise de nouvelles armes, le corps humain s’adapte et mobilise des troupes appelées anticorps ou immunoglobulines. Selon la Sainte Église de Vaccinologie, il suffit de stimuler la production de ces protéines défensives en mimant une attaque pour que l’organisme soit dorénavant immunisé contre l’agresseur. Certes, depuis deux ans, le clergé pasteurien a appris à nuancer sa doctrine. Devant l’échec des vaccins rédempteurs et l’absence d’immunisation par infection, les prélats de cette religion sont bien obligés de reconnaître que le système immunitaire est plus compliqué que ça, que l’immunité humorale n’est qu’une fraction de la réponse et que les agents de l’immunité innée (macrophages, cellules NK…) ne font pas de la figuration. Il n’empêche que pour les gardiens de la Foi, le dogme des anticorps demeure coulé dans le bronze : s’ils sont présents dans le sang, c’est qu’ils ont rencontré l’assaillant et sont aptes à l’éliminer. Une importante minorité de patients infectés par le coronavirus (8 % selon certaines études) développe zéro anticorps ? On ferme les yeux. Plus de 99 % des vaccinés ont développé des anticorps, mais la plupart d’entre eux ont quand même fait la maladie ? Circulez, y’a rien à voir. Des tests sérologiques reviennent positifs alors que les testés n’ont jamais été malades ? Faisons semblant de rien. Les anticorps ne sont pas spécifiques au sars-cov2 et leur dosage n’est donc pas plus fiable qu’un dépistage PCR ? Chut, ne l’ébruitez surtout pas ! Avec le sida, ce secret est resté bien gardé. Très peu de gens savent que le test HIV peut réagir à 70 situations pathologiques autres que l’immunodéficience acquise, par exemple au palu, à la tuberculose ou.. à l’état de grossesse. Grâce au covid, on sait désormais que la séropositivité peut aussi découler d’une ancienne grippe ou d’un bête nez qui coule. La présence d’anticorps est d’autant moins significative que le procédé de détection, explique le biologiste Stefano Scoglio dans le Néosanté de février, consiste à faire réagir l’individu à une « protéine recombinante », autrement dit à un antigène trafiqué en laboratoire et qui n’existe pas dans la nature. En vérité, toute cette patascience des anticorps ne mérite qu’un sort : la poubelle.

14) La grippe n’existe pas

C’est un argument que j’ai soulevé dès ma deuxième lettre consacrée à la « pandémie » débutante : la grippe de Wuhan ne serait probablement pas plus réelle que la grippe habituelle qui, elle non plus, n’existe pas. On peut bien sûr souffrir de syndromes grippaux, c’est-à-dire d’un ensemble de symptômes classables dans un tableau clinique appelé « grippe ». Mais il est faux de croire que ce tableau signale la présence problématique de telle ou telle particule virale. Dans un article retentissant paru dans le British Medical Journal en 2013, le Dr Peter Doshi a révélé qu’aux États-Unis, 84 % des diagnostics de grippe étaient erronés puisque le virus Influenza n’était retrouvé que dans 16 % des échantillons. Pour leur étude publiée en 2017, des chercheurs néerlandais ont voulu évaluer la contribution du virus influenza et des autres pathogènes respiratoires dans les syndromes grippaux. Pour ce faire, ils ont suivi une cohorte d’adultes de plus de 60 ans pendant deux saisons hivernales. Ils ont trouvé que le virus de la grippe était responsable de seulement 18 à 34 % des épisodes fébriles accompagnés des autres symptômes caractéristiques de la maladie (céphalées, courbatures, maux de gorge, rhinite, toux et douleurs thoraciques). Certes, les scientifiques se sont empressés de pointer d’autres coupables du doigt : ils ont détecté d’autres micro-organismes réputés pathogènes (bactéries, rhinovirus, coronavirus, pneumovirus et autres « para-influenzae ») dans 60 % des cas au cours de la première saison et dans 44 % des cas la saison suivante. Mais ça ne suffit pas à dissimuler sous le tapis que la grande majorité des grippes surviennent en l’absence de leur virus attitré et qu’au moins 20 % des épisodes grippaux se déroulent SANS présence virale détectée. Au passage, vous aurez noté que le vaccin est une belle arnaque puisqu’il ne contient que le seul Influenza et que ce dernier est de toute façon très minoritaire chez les personnes grippées. A fortiori, l’immunisation artificielle NE PEUT PAS marcher quand ces dernières n’hébergent aucun agent infectieux. On comprend dès lors mieux que la réalité des « maladies virales sans virus » soit entourée d’une telle discrétion : ça fout par terre le mythe vaccinal et la légende pasteurienne du germe causal. Avec le covid, on a eu la démonstration supplémentaire que seuls les tests de dépistage rendent possible un tri entre syndromes grippaux. Dans la vie réelle, le médecin est bien incapable de distinguer une grippe d’une autre…

15) La guerre biologique, c’est de la science-fiction

Dans son discours-fleuve à la nation, Vladimir Poutine l’a encore répété hier : les laboratoires de recherche ukrainiens financés par les Américains avaient pour mission de fabriquer des armes biologiques dirigées contre la Russie. Selon les documents trouvés par l’armée russe, le projet était de rendre des virus hautement pathogènes et de les disséminer vers l’Est, par exemple via des oiseaux migrateurs. Personnellement, je pense que cette accusation est plausible et crédible. Quand il peut mettre au point un arsenal illégal, mais très létal, l’Oncle Sam ne se gêne jamais. On l’a vu notamment en Serbie et en Irak avec l’usage de bombes à uranium appauvri qui ont fait et continuent de faire des ravages dans la population civile. Il y a donc certainement des chercheurs qui cherchent obstinément à détourner la vie microcosmique pour semer la mort. Mais a-t-on la moindre preuve qu’ils aient trouvé et qu’ils soient parvenus à leurs fins ? Pas à ma connaissance. Jusqu’à démonstration du contraire, la guerre biologique est un oxymore et une fiction qui n’existe qu’au cinéma. Certes, il est possible d’empoisonner de l’eau ou de la nourriture avec des bactéries et de contaminer quelques personnes mises en contact tactile ou aérien avec des bacilles dangereux. Mais à part dans les films hollywoodiens, qui a jamais vu un microbe manipulé avec succès pour en faire une arme de destruction massive ? Dans une interview récente, le très pasteurien Christian Perronne affirme que les Japonais y sont arrivés au siècle dernier et que leurs armes bactériologiques ont fait des « millions de morts » en Chine. Ah bon ? Le professeur prend ses fantasmes biophobiques pour la réalité, car cet article très documenté raconte tout autre chose. Le Japon a bien fait des expériences cruelles sur des prisonniers chinois et tenté de provoquer des épidémies de peste ou de choléra, mais avec des résultats très limités et décevants de leur point de vue. Les virus ? N’en déplaise au général russe Igor Kirillov, convaincu que celui du covid vient des labos ukrainiens, il n’y a pas non plus d’élément probant démontrant qu’ils ont déjà servi militairement. Ni civilement, d’ailleurs. Depuis trois ans, la thèse selon laquelle le corona aurait été manufacturé dans un laboratoire de haute sécurité puis relâché accidentellement ou intentionnellement dans la nature a fait beaucoup d’adeptes. Ceux-ci croient mordicus qu’un virus inoffensif a été tripatouillé à Wuhan ou ailleurs et que les « gains de fonction » obtenus sont à l’origine de la tragédie covidienne. L’inconvénient de ce scénario, c’est que l’hypothétique virus mutant a fait chou blanc et que la tragique pandémie virale n’a jamais eu lieu. Comme il l’a raconté la semaine dernière à Luxembourg, l’épidémiologiste Laurent Toubiana a obtenu les chiffres 2020 de mortalité par cancer et maladies cardiovasculaires : ils ont également et très étrangement chuté cette année-là ! Cela confirme clairement que la coque vide-19 a été fabriquée à partir de rien, ou plutôt à partir de toutes les autres pathologies rebaptisées pour les besoins de la psychose. Perso, je ne pige pas pourquoi beaucoup de résistants s’accrochent à ce récit improuvé du virus échappé d’un labo. Ni pourquoi nombre d’entre eux souscrivent si facilement à la fiction de la « guerre biologique ». Si de telles armes étaient disponibles, m’est avis que l’empire étasunien les aurait déjà larguées sans état d’âme…

16) Le virus est seulement… informatique

Et si les virus eux-mêmes n’existaient pas ? Si vous lisez régulièrement Néosanté, vous savez que cette question insolente est posée par des scientifiques sérieux et que plusieurs d’entre eux y répondent par la négative. Le « nouveau » coronavirus a relancé la controverse et ces mêmes trublions virosceptiques (Andrew Kaufman, Stefan Lanka, Thomas Cowan, Stefano Scoglio, Sam Bailey…) proclament que l’agent infectieux n’a jamais été inculpé dans les règles de l’art, c’est-à-dire prélevé chez un malade, isolé et cultivé sans artifices puis réintroduit dans un organisme sain en réussissant à le rendre malade. Je ne suis pas qualifié pour prendre part à ce débat, mais ça ne m’empêche pas de le suivre attentivement. Or récemment, une pièce saisissante a émergé dans le dossier sous forme d’un article de The Exposé. Il s’agit en fait d’un échange de mails entre la blogueuse britannique Frances Leader et la MHRA (Medicine and Healthcare products Regulatory Agency), l’agence qui contrôle les médicaments au Royaume-Uni. Dans ces courriels datant de fin 2020, les responsables de l’agence confessent que la séquence génomique qui a servi à la mise au point du vaccin Pfizer ne provient pas d’un prélèvement chez une personne infectée, mais qu’elle a été générée par ordinateur. Autrement dit, le virus utilisé n’a pas de réalité matérielle prouvée, il émane d’un modèle informatique lui-même alimenté par une banque de gènes viraux séquencés de main d’homme. Et le vaccin non plus n’a pas été conçu sur base de particules virales trouvées chez un patient, mais obtenu par « combinaison de synthèse génique et de technologie recombinant l’ADN ». Lorsqu’elle a divulgué ces échanges, Frances Leader a été immédiatement censurée par Twitter, mais leur contenu est toujours lisible sur son blog personnel. On comprend que les censeurs ont vite réagi, car c’est de la dynamite, ces aveux de la MHRA. Au-delà de la grande coronarnaque, ils pourraient faire s’écrouler tout le château de cartes pasteurien déjà copieusement lézardé…




L’avocat Reiner Fuellmich sur la plandémie Covid et les possibilités d’actions judiciaires

[Source : AGORA TVNEWS]

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]






Incitation à la vaccination contre le papillomavirus : « C’est de la propagande politique ! »

[Source : Ligne Droite]

William, parent d’élève du collège Jean Lartaud de Jarnac, Jessica du Collectif « Parents en Colère » et Dr Gérard Delepine, Chirurgien orthopédique, oncologue et statisticien. Livre : « Médicaments anti-cancer peu efficaces souvent toxiques et hors de prix — Inventaire par pathologie des nouveaux traitements qui posent problème », 2017, Éditions Michalon et « La face cachée des Médicaments » aux éditions Michalon.






« Morts subitement » — Comment Google nous éclaire sur cette réalité ?

Par Alain Tortosa

Cela fait désormais des mois que les groupes Telegram ou Facebook dits « complotistes » relayent le décès anormal de personnes en bonne santé qui sont mortes soudainement.

Des profils souvent jeunes et sportifs, qui a priori, n’avaient aucune raison de décéder sans maladie connue.

Ce nombre est totalement extra-ordinaire et il est tout aussi extraordinaire de constater que les médias mainstream ne font jamais le lien avec les injections expérimentales appelées « vaccin » ou s’empressent de nier cette éventualité.

J’invite mes lecteurs à se régaler de tous les articles de presse qui disent à quel point le sport, la sieste, la douche, la conduite, les poux et que sais-je encore, sont désormais sources d’accidents vasculaires ou cardiaques.

Et comme ce n’est pas non plus une hécatombe, il est peut-être trop tôt pour que cette surmortalité impacte profondément les statistiques annuelles (même si cela commence à se voir).

Mais partons de l’hypothèse que cette augmentation de mortalité soit statistiquement invisible ou non pertinente.

La question qui vient à l’esprit est :

« Nous voyons de nombreuses morts subites,
mais peut-être qu’il en est de même toutes les années
et que ni nous ni les médias n’y prêtions attention les années précédentes. »

Je me suis donc demandé s’il y avait une évolution de l’utilisation sur Internet du terme « mort subitement » ces dernières années ou si c’était relativement constant.

J’ai donc fait la recherche du terme exact (présence des guillemets) « die suddenly » et « died suddenly » sur Google sur plusieurs années consécutives.

Notons que l’on ne peut pas accuser Google, champion de la censure, d’être pro-complotiste.

Si vous cherchez les mots « die suddenly » et « died suddenly ».

  • Sur la période du 1er janvier 2018 au 1er janvier 2019 vous obtenez 6 800 résultats1 vs 46 200.
  • Sur la période du 1er janvier 2019 au 1er janvier 2020 vous obtenez 6 170 résultats2 vs 52 700.
  • Sur la période du 1er janvier 2020 au 1er janvier 2021 vous obtenez 6 550 résultats3 vs 57 700.
  • Sur la période du 1er janvier 2021 au 1er janvier 2022 vous obtenez 6 700 résultats4 vs 65 700.
  • Sur la période du 1er janvier 2022 au 1er janvier 2023 vous obtenez 11 300 résultats5 vs 122 000.

Et enfin

  • Sur la période du 1er janvier 2023 au 28 février 2023 vous obtenez 5 670 résultats6 vs 87 200 sur 2 mois.

Il est plus qu’intéressant de constater que le nombre de résultats évolue relativement peu entre l’année 2018 et 2021.

Puis le nombre d’occurrences de « died suddenly » double quasiment en 2022.

Doublement est peut-être un peu exagéré.

Nous assistons sur les résultats Google à une augmentation de 69 % entre 2021 et 2022
pour « die suddenly » et de 82 % pour « died suddenly » !!!

Point encore plus interrogeant, les deux premiers mois de 2023 comportent quasi le même nombre de citations que lors des années complètes précédentes !

Les covidistes pourraient nous rétorquer que l’accroissement extraordinaire du nombre de citations serait uniquement dû à « l’hystérie des complotistes ».

Ce serait nier le fait que Google n’indexe pas ou peu ces sites qui sont renvoyés en fond de grille ou même désindexés.

J’ai donc fait une recherche identique en me limitant au site du New York Post sur « died suddenly » afin d’éliminer le facteur « complotiste » :

  • 2020 : 26 résultats.
  • 2021 : 48 résultats.
  • 2022 : 67 résultats.

Et les deux premiers mois de l’année 2023 donnent 23 résultats qui, en extrapolant, fourniraient 138 décès sur l’année 2023 soit deux fois plus que pour 2022, résultat totalement hallucinant.

Nous pouvons imaginer que les journalistes n’inventent pas ces morts subites.

Rechercher sur un seul média est forcément limité, car ces « morts soudaines » et forcément isolées sont répertoriées principalement par la presse locale.
« Un joueur de l’équipe de foot décède pendant le match » et intéressera peu des médias nationaux ou internationaux à moins que cela ne touche des personnalités.

J’ai découvert un point encore plus intéressant en interrogeant le site de CNN.
Pour ceux qui l’ignorent, CNN est une sorte de BFM américain, 100 % pro-doxa « nous allons tous mourir du Covid, vive la Sainte Ampoule ! »

  • 2020 : 41 résultats.
  • 2021 : 41 résultats.
  • 2022 : 42 résultats.

Étonnamment stable, non ?

Et que 5 pour les deux premiers mois de 2023, ce qui donnerait 30 morts subites pour l’année 2023 selon CNN, soit moins que les années précédentes !

Le phénomène de morts subites n’existe donc pas sur CNN et irait plutôt en baisse.

Spectateurs de CNN vous pouvez continuer à vous injecter la Sainte Ampoule, il ne se passe strictement rien !
Monde merveilleux, non ?

Si en revanche je me place de l’autre côté de l’échiquier avec la chaîne Fox News, beaucoup plus critique vis à vis des mesures sanitaires comme du « vaccin », les résultats parlent d’eux-mêmes :

  • 2020 : 19 résultats
  • 2021 : 20 résultats
  • 2022 : 76 résultats, plus de trois fois plus que l’année précédente !
  • Et 22 pour les deux premiers mois de 2023, ce qui donnerait presque le double pour l’année 2023.

Ici encore, il est relativement peu probable que des journalistes de Fox News inventent des morts subites.

Donc, si d’un côté on peut tenter de minimiser la réalité de l’augmentation en évoquant une utilisation du terme amplifiée par des sites Internet complotistes, le raisonnement inverse peut être proposé en affirmant que les grands sites les plus référencés relayent pas ou peu cette information.

Et comme un journal comme le NY Post, mais aussi Fox News fait aussi apparaître une très forte augmentation des décès soudains, comparables aux résultats globaux de Google, il est possible d’affirmer que le phénomène est réel.

En regardant les résultats sur Facebook où d’un côté on pourrait imaginer une plus grande présence complotiste, mais où l’on sait que ceux-ci ont une moindre visibilité du fait des algorithmes et sont aussi régulièrement censurés, les résultats sont les suivants :

Facebook « died suddenly » toujours selon Google :

  • 2020 : 1 220 résultats.
  • 2021 : 1 190 résultats.
  • 2022 : 2 400 résultats.
  • Et, encore plus intéressant, les deux premiers mois de 2023 avec 1 400, soit plus de la moitié de l’année 2022 (déjà exceptionnelle) en seulement deux mois.

La seule conclusion possible est qu’il se passe quelque chose de statistiquement représentatif
dans le domaine des « morts subites d’adultes ».

Cela se retrouve donc aussi bien sur Google dans sa globalité, que sur le NY Post ou sur Fox news et sur Facebook, mais étrangement PAS du tout sur CNN !

Le covidiste ira de son réchauffement climatique ou de la guerre en Ukraine pour les justifier.
Et nous y verrons les résultats des injections massives chez une population jeune et en bonne santé, information censurée notamment par CNN et les médias mainstream.

Information si bien corrélée par Pierre Chaillot dans son livre « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels7 » aux éditions de l’Artilleur.

Merci

Alain Tortosa8
28 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa2023028-died-suddenly-google.pdf





OMS : le nouvel ordre mondial par la santé

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Traité pandémie et règlement sanitaire international, négociations cruciales en cours

2e partie de l’article complémentaire à la conférence donnée sur le même sujet les 11 et 12 février 2023, à Luxembourg. Video et powerpoint sur Dépêches Citoyennes.

[Suite de Le Nouvel Ordre Mondial, une opportunité offerte par la crise sanitaire]

Le règlement sanitaire international et le « traité des futures pandémies »

Basés sur le narratif de l’échec de la réponse à l’urgence sanitaire et de la nécessité qui en découlerait de développer une politique unique de santé globale, deux instruments juridiques de portée internationale visent à renforcer le rôle de l’OMS par des accords contraignants qui lui donneraient un pouvoir absolu sur les états souverains.

La tentative d’instaurer un organe de gouvernance supranational par la santé est menée avec la révision du règlement sanitaire international de 2005 (RSI) et la création d’un « traité pandémies » (WHOCA+), et les deux projets avancent à grands pas.

Une première semaine de discussion vient de s’achever autour des 305 amendements proposés dans le cadre de la révision du RSI. Les quatre sessions publiques (doublées en français) et l’ensemble des documents peuvent être consultés sur le site de groupe de travail.

À présent, c’est une semaine de négociations préparatoires au traité de réponse aux pandémies (WHOCA+) qui démarre le 27 février autour d’un premier document appelé le zéro draft [premier brouillon].

Selon l’agenda décidé début février 2023, les deux initiatives devraient être soumises au vote lors de la 77e Assemblée générale de la santé, qui doit avoir lieu en mai 2024. Il faut toutefois se méfier des agendas officiels, car l’on n’est pas à l’abri d’un nouveau prétexte (une attaque « bioterroriste » de Poutine par exemple ?) qui forcerait une adoption en urgence d’un, voire même des deux textes, ou de certains points précis dans un accord provisoire, lors de la 76e assemblée fin mai 2023. C’est pourquoi il faudra être particulièrement attentif aux prochaines sessions de travail qui se dérouleront du 3 au 6 avril pour le traité, et du 17 au 21 avril pour le RSI.

La révision du Règlement sanitaire international (RSI)

D’un côté, il y a donc le Règlement sanitaire international, un instrument qui existe depuis 2005, mais dont les dispositions se bornaient à émettre des recommandations aux différents états signataires. Initiée en 2018, la révision du RSI a évidemment connu un coup d’accélérateur avec l’urgence sanitaire, au point d’être soumise à un vote anticipé, lors de la dernière assemblée mondiale de la santé en mai 2022. Mais, malgré un nouveau contexte d’urgence créé par le directeur de l’OMS avec sa déclaration d’alerte sanitaire pour la variole du singe, les modifications proposées changeaient la portée du texte de manière si radicale, que certains pays ont refusé de l’approuver.

Dans les propositions soumises au vote, les États Parties y reconnaissaient l’OMS comme l’autorité d’encadrement et de coordination lors d’une urgence sanitaire et s’engageaient à suivre les recommandations de l’OMS, en lui donnant la possibilité d’imposer : des quarantaines, des passes sanitaires, la limitation et le contrôle des déplacements ou la vaccination forcée. En outre, le texte prévoyait un renforcement accru du rôle de l’OMS et de son directeur, lui conférant par exemple le droit de décider de l’allocation des ressources aux différents états, de décréter des mesures temporaires ou d’ordonner leur prolongation après la fin de la pandémie, voire même de les prendre sur base d’une alerte « potentielle ». De manière assez choquante, l’on prévoyait aussi de supprimer le texte qui consacre la nécessité de respecter la dignité humaine et les libertés fondamentales.

Heureusement, l’opposition à ces plans de politiques était venue d’un nombre de pays africains, ainsi que du Brésil, de la Russie et de l’Iran, pays qui avaient pris la mesure des implications de « l’agenda global de la santé ». Au lendemain des négociations, un article de la presse congolaise avait clairement souligné le caractère impérialiste du règlement proposé :

Les délégués africains dans l’ensemble se sont opposés à la réforme du RSI, proposée par les États-Unis. Ils considèrent que le texte américain constituerait une atteinte à la souveraineté des États membres…

… En effet, la réforme du RSI donne des pouvoirs étendus à l’OMS. Elle autorise le déploiement d’équipes d’experts sur les sites de contamination et la création d’un nouveau comité de contrôle pour surveiller l’application des règles ou imposer un protocole sanitaire à adopter.

Selon le RSI, le refus d’obtempérer des États membres provoque des sanctions variant de la suspension du droit de vote à l’Assemblée mondiale de la santé jusqu’à la suspension du même droit à l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays ont qualifié cette réforme du RSI de « liberticide ». Les pays africains ont soulevé une objection, plaidant pour l’adoption de l’ensemble des réformes visant à améliorer le fonctionnement de l’OMS dans le cadre d’un « paquet holistique » à un stade ultérieur. Outre les pays africains, l’Iran, la Malaisie, la Russie et le Brésil ont également exprimé des réserves sur la réforme du RSI.

Au sortir de la 75e assemblée la présidente de l’International Negotiating Body, le comité qui travaille en parallèle sur le traité pandémies, avait fait un commentaire confirmant les arguments de ce rejet.

Les représentants des gouvernements ont souligné que tout accord futur sur la pandémie devrait tenir compte de l’équité, renforcer la préparation, assurer la solidarité, promouvoir une approche de l’ensemble de la société et de l’ensemble du gouvernement, et respecter la souveraineté des pays.

Mais si l’on peut se réjouir de l’échec de cette tentative en mai 2022, cela n’a pas pour autant mis fin au projet de réforme du Règlement. Un nouveau groupe de travail a immédiatement été chargé de revoir la copie en tenant compte des remarques émises par les réfractaires. Suite à la première réunion, le sommaire présenté au 14 décembre 2022 par le groupe de travail reprenait toujours les mêmes propositions liberticides.

Toutefois, suite à un lobby assez soutenu mené par de nombreux militants, politiques et groupes d’opposition issus de plusieurs états (ea. l’Australie et les États-Unis), la dernière mouture du document, publiée le 6 février 2023, a surpris, en opérant un revirement complet face aux versions précédentes.

Revirement inattendu

Le rapport final du groupe de travail, préalable à la semaine de négociations qui s’est déroulée fin février semble avoir pris en compte les arguments avancés par les parties réticentes. Notamment il se préoccupe du fait que les propositions pourraient empiéter indûment sur la souveraineté des États parties » et rendre les recommandations « contraignantes » au lieu d’être volontaires. Dans son introduction le comité mentionne clairement :

les valeurs clés partagées qui sous-tendent les modifications proposées au Règlement 
(1) équité, solidarité et coopération internationale ;
(2) confiance et transparence ;
et (3) souveraineté.

Et un bon nombre de leurs avis abondent dans ce sens.

Concernant la révision de l’article 3 qui entendait supprimer la référence à la dignité, aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, le comité a rappelé l’importance du respect des principes fondamentaux :

Le Comité recommande vivement le maintien du texte sur « le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » comme principe primordial dans le premier paragraphe, et note que les concepts de droits de l’homme, de dignité et de libertés fondamentales sont clairement définis dans le cadre des traités auxquels ont adhéré de nombreux États parties au Règlement. L’inclusion des droits de l’homme dans l’article 3 de l’actuel Règlement sanitaire international (2005) a constitué une amélioration majeure par rapport au précédent Règlement de 1969. 1 La référence au « respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés des personnes » fonctionne non seulement comme un principe primordial dans l’article 3, mais aussi comme un point de référence concret dans la mise en œuvre de tous les articles concernant l’intervention de santé publique, les mesures d’intervention, les mesures sanitaires supplémentaires et les recommandations.

Par ailleurs, il recule aussi devant l’idée de déclaration d’urgence sanitaire face à une menace « potentielle », à la concentration des pouvoirs dans la personne du directeur et à la mise en œuvre d’un certificat sanitaire universel.

Toutefois, le diable pourrait bien être dans les détails, car dans la lettre d’introduction, le comité appelle tout de même de manière répétée au « renforcement » du RSI et à des prises de décision « audacieuses ». (le terme « bold », qui suggère l’audace, la témérité, la force est répété 4 fois dans le préambule).

Peut-on parler d’une victoire ?

Évidemment, l’on ne peut que se réjouir de voir ce texte revenir aux valeurs fondamentales. Toutefois, il faut se rappeler qu’il ne s’agit que de l’avis du comité de travail et qu’au fil des négociations tout peut très bien prendre une autre direction. Ensuite, le diable peut facilement se glisser dans le détail des nouvelles formulations. L’on note déjà que le principe de souveraineté qui est repris comme une valeur fondamentale dans le préambule est vite « mis en balance » avec les impératifs de la coopération internationale dans les pages suivantes.

La souveraineté des États parties demeure un élément fondamental du Règlement. À l’instar des révisions effectuées il y a près de 20 ans, qui ont abouti au Règlement sanitaire international (2005), les modifications proposées à ce dernier nécessiteront un équilibre minutieux entre, d’une part, le droit souverain d’un État partie de prendre les mesures nécessaires pour protéger sa population contre un risque pour la santé publique, tout en reconnaissant leurs vulnérabilités et responsabilités mutuelles, et, d’autre part, l’impératif de coopération et de solidarité internationales, qui sont des facteurs clés de l’efficacité du Règlement.

Par ailleurs, bien que le nouveau texte ne semble pas plaider en faveur d’une mesure aussi directe que l’introduction d’un passe sanitaire numérique universel, elle en pose quand même les prémisses. Ainsi :

Le Comité est d’accord avec la nécessité de faire passer le Règlement de l’ère analogique à l’ère numérique, comme le mentionne le rapport du Groupe indépendant sur la préparation et la réponse aux pandémies cité précédemment, et avec le fait que la numérisation devrait être utilisée partout où cela est possible.

En somme, bien que ce revirement doive être accueilli comme une bonne nouvelle et qu’il prouve qu’un mouvement de résistance est à l’œuvre, il ne doit pas donner à penser que la partie est gagnée en ce qui concerne la révision de cet instrument international.

Le traité « pandémies »

Le 3 décembre 2020, lors d’une réunion virtuelle internationale de l’ONU, le président du Conseil européen Charles Michel, avait lancé un appel international aux noms des états de l’Union Européenne, afin d’élaborer un traité de préparation et de réponse aux futures pandémies. Cet instrument censé conférer des pouvoirs de contrôle étendus à l’OMS serait en principe aussi imposable aux 194 états participants en cas de déclaration d’urgence sanitaire.

Charles Michel, président du Conseil européen, et ancien bourgmestre de la ville de Wavre
qui abrite la plus grande usine de production de vaccins au monde (GSK),
a toujours été un fervent promoteur du secteur pharmaceutique.

L’idée a ensuite été répétée lors de réunions successives, jusqu’à la 75e assemblée de l’OMS, au mois de mai 2022, où les pays du monde se sont donc mis d’accord pour charger un International Negotiating Body, de rédiger un document préparatoire aux négociations nommé « conceptual zero draft ». Ce comité qui a mis les bouchées doubles a déjà présenté ses travaux à l’Assemblée extraordinaire qui s’est tenue à l’OMS du 5 au 7 décembre. À l’issue de cette réunion, les états membres ont bien confirmé leur volonté de démarrer les négociations lors du meeting qui se tiendra déjà le 27 février 2023.

L’instrument dont on ne sait pas encore quelle forme il prendra (traité, convention, accord international) compte en tous cas introduire plusieurs nouveautés, parmi lesquelles :

  • la création d’une administration/bureaucratie de gouvernance de l’OMS, avec un bureau central et des directions régionales, ainsi que le développement d’antennes nationales.
  • Le développement d’une architecture globale de la santé et d’un pôle d’infrastructures sanitaires
  • Le financement accru des moyens des programmes de préparation lutte contre les pandémies, par la mise en place de mécanismes structurels, en accord avec le G20 et la banque mondiale.
  • La gestion du pôle pharmaceutique de la lutte contre la pandémie, de la conception à la production et distribution des vaccins et médicaments, ce compris un droit d’allocation des ressources.
  • Le contrôle de la recherche et de la détection des « tous les agents pathogènes ayant un potentiel pandémique » en s’assurant notamment que les « normes réglementaires ne créent pas d’obstacles administratifs inutiles à la recherche » (vive les gains de fonction !).
  • La redéfinition des libertés individuelles en « obligations sociales » :
    « toute restriction est non discriminatoire, nécessaire pour atteindre l’objectif de santé publique et la moins restrictive possible pour protéger la santé des personnes ;
    (ii) toutes les protections des droits, y compris, mais sans s’y limiter, la fourniture de services de santé et de programmes de protection sociale, sont non discriminatoires et tiennent compte des besoins des personnes à haut risque et des personnes en situation vulnérable ;
    et (iii) les personnes vivant sous le coup de restrictions à la liberté de mouvement, telles que les quarantaines et les isolements, ont un accès suffisant aux médicaments, aux services de santé et aux autres besoins et droits ».
    En somme, la dictature est autorisée tant qu’elle assure un confort de vie minimum et qu’elle tant qu’on l’impose à tous, sans discrimination.

Une différence notoire entre le traité et le RSI est que les parties prenantes invitées aux négociations comptent plusieurs centaines d’acteurs non étatiques. On y trouve par exemple : le secteur Pharma, les réseaux de laboratoires, les fondations « philanthropiques » (Soros, Gates, Clinton, Aga Kan), le monde académique, bancaire, le Vatican, l’ordre des chevaliers de Malte et le domaine des transports. Seuls les parlementaires, représentants des peuples, semblent être absents.

Par ailleurs, la portée du traité semble beaucoup plus large dans son objet, puisqu’il s’agit d’y inclure le concept de « la santé globale ». Ce concept fourre-tout que nous avons déjà évoqué dans un article du 8 décembre est mis en avant par le Forum économique mondial et sa clique mondialiste afin de faire entrer n’importe quel domaine de l’existence dans le domaine de la santé. Urgence climatique, immigration, enseignement, politique des genres, démocratie, transition numérique, élevage, droit de la propriété, tout est susceptible d’entrer dans les politiques de l’urgence sanitaire et de « la santé globale ».

Une architecture globale pour la réponse aux urgences sanitaire

À la lecture des documents préparatoires aux diverses négociations en cours, l’on s’aperçoit malheureusement que tout ceci n’est qu’une partie des réformes envisagées dans l’agenda global de la santé. De vastes efforts sont déployés pour créer une synergie avec d’autres instruments, institutions et processus qui font eux aussi partie du paysage de la préparation et de la réponse aux urgences sanitaires. Il s’agit par exemple de :

Il sera intéressant de voir ce qui va filtrer des négociations menées autour du zéro draft cette semaine, mais il est désormais clair que la lutte contre cette attaque à la souveraineté des nations et aux droits des personnes exigera une vigilance constante et des efforts de longue haleine sur de nombreux fronts.

Rendez-vous prochainement dans un 3e article pour un premier bilan et des pistes d’action à mener…

[Pour soutenir Senta Depuydt,
voir sur son site]




Le factchecker NewsGuard est bien une entité de la CIA !

[Source : jovanovic.com du 26 au 28 février 2023]

Par Pierre Jovanovic

Je me souviens avoir reçu un email de NewsGuard à propos d’un tweet que j’avais fait sur Bill Gates, l’accusant d’être partie prenante dans les vaccins Covid ou quelque chose de ce genre, me demandant de m’expliquer. Ma réponse a été « Avec plaisir, je vous réponds, mais juste une chose, qui vous paye, vous ? »

Évidemment, Miss Newsguard France n’a pas répondu à cette question qui tapait dans le mille ! Mais cela m’a valu d’être dans le top 3 des comptes Twitter qui diffusent (selon eux) des fausses news !

Sauf qu’aujourd’hui on a la réponse : NewsGuard est payé par, restez assis :
– Pfizer
– Microsoft
– Le Département de la Défense US
– L’Association Américaine des Enseignants (AFT)
– l’Organisation Mondiale de la Santé (donc Bill Gates à nouveau)

Ces gens qui n’ont jamais été journalistes de leur vie ont été payés POUR SUPPRIMER tout site, journal, magazine, radio et TV qui donneraient des informations contraires à celle voulue par la CIA (le DoD dépend de la CIA) et Bill Gates lui-même !

Chers lecteurs, rien que pour cela je vous remercie pour votre fidélité !

« NewsGuard is a self-appointed misinformation watchdog. It seems to be just one more way Americans are not allowed to think for themselves! Co-CEOs Steven Brill and Gordon Crovitz claim it is the « librarian for the internet. »

Set up specifically to rate online journalistic integrity, Brill states NewsGuard provides services that « explain to people something about the reliability and trustworthiness and background of those who are feeding them the news. » Eric Effron is the organization’s Editorial Director »

[« NewsGuard est un chien de garde autoproclamé de la désinformation. Il semble que ce soit une façon de plus pour les Américains de ne pas penser par eux-mêmes ! Les co-PDG Steven Brill et Gordon Crovitz affirment qu’il s’agit du “bibliothécaire de l’Internet”.

Créé spécifiquement pour évaluer l’intégrité journalistique en ligne, Brill déclare que NewsGuard fournit des services qui “expliquent aux gens quelque chose sur la fiabilité, la crédibilité et les antécédents de ceux qui leur fournissent les nouvelles”. Eric Effron est le directeur éditorial de l’organisation. »]

En 2021, en pleine « pandémie » et « vaccination des populations », NewsGuard a été payé 749 387 dollars par ces entités pour délivrer des certificats de bon comportement avec une application à mettre dans son navigateur !!!!

Mieux : dès 2020 NewsGuard a signé un contrat avec… l’OMS, le DoD (lire ici le communiqué officiel) et l’Union Européenne !!!! « NewsGuard was also a signatory in 2021 to the Code of Practice on Disinformation for the European Commission. Commissioner statements from the May 2021 announcement are here: » le lien officiel.
[NewsGuard a également été signataire en 2021 du code de pratique sur la désinformation pour la Commission européenne. Les déclarations des commissaires lors de l’annonce de mai 2021 sont ici :]

Bref, cette entité pourrie a bien été mise en place pour faire de la censure sur LES EFFETS SECONDAIRES des vaccins, puisqu’ils étaient connus à l’avance ! Comme quoi, le programme de dépopulation est bien financé par Bill Gates et les États-Unis. Lire ici ZH pour le croire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2023




Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent

[Source : electrosensible.solutions]

Conférence de Jean-Pierre Lentin au XVIIe Festival Science frontières, du 22 au 26 janvier 2002.

Livre : Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent.

« Téléphones portables, radios-réveils, fours… les appareils émettant des ondes électromagnétiques sont désormais omniprésents dans notre vie quotidienne. Le “syndrome de la guerre du Golfe” résulte-t-il de la “soupe de micro-ondes” dans laquelle baignèrent les combattants ? Et pourquoi l’ambassade des États-Unis à Moscou a-t-elle les taux de cancer les plus élevés du monde après avoir été irradiée des années durant ? Si l’effet des ondes sur le vivant est établi, les normes admissibles sont âprement discutées. En même temps, des recherches montrent comment l’électromagnétisme peut soigner, pallier la douleur, estomper la dépression, réduire les tumeurs… Ce livre impartial dévoile avec objectivité un domaine miné par les controverses. La science du bio-électromagnétisme est en train de naître sous nos yeux. »

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]




Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit

[Source : expose-news.com]

Poornima Wagh fait partie d’un groupe de 18 scientifiques de 7 pays qui ont analysé 2 305 échantillons de « vaccins » Covid provenant de douze marques différentes. Jeudi, elle a discuté de leurs conclusions dans la troisième partie de sa série Scamdemic lors d’un podcast Global Conversations animé par Regis Tremblay.

Comme le rapporte Business Insider, le cofondateur de BioNTech, Ugur Sahin, a conçu les injections de Pfizer en janvier 2020 en quelques heures. Et la conception du vaccin de Moderna n’a également pris que deux jours.

Comment faire un vaccin pour un virus qui n’a jamais été isolé ou purifié ou même connu avant la date officielle de la pandémie en mars 2020 ? « Vous ne le faites pas », a déclaré Wagh, « tout cela a été planifié des années à l’avance ».

[Note de Joseph : de plus et jusqu’à preuve scientifique véritable du contraire, aucun virus pathogène d’aucune sorte n’a jusqu’à maintenant pu être isolé, purifié et caractérisé. Voir le dossier Vaccins et virus.]

Nous n’avons pas pu trouver de biographie de Mme Wagh en utilisant les moteurs de recherche habituels, mais elle a fourni un résumé au début de sa présentation :

Fin janvier 2021, un groupe de quatre scientifiques, dont Wagh, a relevé le défi d’analyser le contenu des « vaccins » Covid. D’autres scientifiques ont rejoint le groupe et, au 23 août 2022, ils étaient 18 dans 7 pays. Ensemble, ils ont maintenant analysé un total de 2 305 échantillons obtenus auprès de 12 marques, à savoir :

  • Pfizer/BioNTech/Cominarty,
  • Moderna,
  • Johnson & Johnson (J&J),
  • Novavax,
  • AstraZeneca,
  • Sinopharm (Chine),
  • Sinovac (Chine),
  • Covishield (AstraZeneca fabriqué en Inde),
  • Soberana 02 (Cuba),
  • Pasto Covac (Iran),
  • CanSino (Chine),
  • ZifiVax (Chine)

« Tous les membres de notre groupe ont utilisé des techniques de toxicologie pour étudier les produits biologiques et la biochimie dans les injections, comme l’ARNm, les protéines de pointe et les sous-unités, les concentrations d’acides aminés, la concentration de protéines, les émulsifiants, les lipides, les pseudovirus et les vecteurs viraux, etc.

Nous avons utilisé des formes spécialisées de microscopie en direct chaque fois que possible pour voir l’oxyde de graphène nanoparticulaire et réduit. Dans certains cas, nous avons eu recours à la microscopie électronique à balayage (MEB) pour obtenir des formes d’agrandissement plus efficaces à un grossissement de 12 000 à 15 000 fois pour plus de clarté.

Mais nous avons surtout utilisé une technique appelée microscopie Raman, qui est un microscope à laser. Très efficace pour étudier des molécules comme le graphène.

D’après nos tests sur toutes ces injections depuis février 2021, et même avant avec certains scientifiques de notre groupe, le contenu réel de toutes ces injections est identique.

Toutes les injections sont identiques, mais avec des noms de marque différents comme Pfizer, Moderna etc. avec des différences mineures dans les adjuvants et les nanoparticules lipidiques synthétiques.

Il n’y avait aucun produit biologique dans aucune des injections testées, ce qui signifie qu’aucun matériel biologique n’a été trouvé, comme de l’ARNm, des sous-unités de protéines de pointe, des vecteurs pseudovirus, etc.

Ces injections sont des COCKTAILS CHIMIQUES mortels, pas une arme biologique, mais une arme chimique. »

Le groupe a trouvé les ingrédients suivants dans tous les échantillons qu’il a analysés :

  1. Des adjuvants (conservateurs), principalement de l’hydroxyde d’aluminium, mais il y en a quelques autres.
  2. Saccharose (sucre)
  3. Chlorure de sodium (sel)
  4. Eau
  5. Nanoparticules lipidiques synthétiques telles que PEG et SM 102
  6. Hydrogel
  7. Trillions de nanoparticules d’oxyde de graphène réduit
  8. Des trillions de nanoparticules de contamination par des métaux lourds

Wagh a souligné qu’il est crucial de se rappeler que chaque injection administrée présente des niveaux de toxicité différents :

« Notre équipe a actuellement trouvé 35 variations différentes dans les niveaux de toxicité des injections, allant d’une toxicité légère à une toxicité élevée et tout ce qui se trouve entre les deux. »

Wagh a également testé un lot de 15 injections contre la grippe en 2021 et 2022 et a constaté qu’elles contenaient des ingrédients identiques à ceux des injections de Covid-19.

« Nous avons également testé quelques injections de Covid-19 pour enfants (10 flacons pour être précis). Les enfants reçoivent l’injection IDENTIQUE pour adultes. Il n’y a AUCUNE DIFFÉRENCE dans les ingrédients. Dans de rares cas, l’enfant reçoit la même dose de 0,5 ml que celle administrée à un adulte », a déclaré M. Wagh.

Hydrogel et oxyde de graphène

[Voir aussi
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
et liens inclus]

Elle a expliqué que les polymères et les hydrogels sont utilisés comme nanoantennes, car ils ont des propriétés magnétiques. « Ils ont également la capacité de s’autocristalliser en nanostructures en quelque sorte ».

L’oxyde de graphène réduit est un composé stable qui ne se désintègre pas en particules plus petites dans l’organisme. Il est hautement magnétique, thermodynamique et possède une charge piézo-électrique positive, a déclaré Wagh.

« L’oxyde de graphène réduit, en raison de sa charge magnétique et électrique positive, court-circuite littéralement l’intérieur du corps humain, provoquant une inflammation et une dégénérescence massives des tissus… C’est pourquoi nous constatons une augmentation considérable des myocardites, péricardites, accidents vasculaires cérébraux, caillots, crises cardiaques et crises d’épilepsie chez les personnes vaccinées. L’activité électrique de l’organisme est complètement perturbée et, dans la plupart des cas, le corps réagit par une inflammation systémique massive qui finit par provoquer la dégénérescence et la mort. »

L’oxyde de graphène est activé par les fréquences électromagnétiques, spécifiquement les fréquences qui font partie du spectre 5 G. L’oxyde de graphène est le principal ingrédient des hydrogels brevetés par la DARPA. Ce sont ces hydrogels qui se trouvent dans les injections de Covid, les tampons de test PCR et les masques.

L’hydrogel que Wagh et son groupe ont trouvé confirme ce contre quoi le Dr Carrie Madej a mis en garde. Depuis qu’elle a assisté à une conférence techno-transhumaine en 2013 à Atlanta, le Dr Madej a essayé de faire éclater la vérité sur les vaccins et, par conséquent, est devenue connue comme la « lanceuse d’alerte du transhumanisme. » Dès le début de la « pandémie » de Covid, elle a lancé des avertissements sur les ingrédients du « vaccin » Covid, dont l’hydrogel, et sur leur utilité. Dans une vidéo de juillet 2020 [horodatage 17:31], le Dr Madej met en garde :

La DARPA a financé une société qui produit des hydrogels souples et flexibles … injectés sous la peau pour surveiller la santé … ils se synchronisent avec une application pour smartphone afin de donner à l’utilisateur des informations immédiates sur sa santé. Cependant, la nanotechnologie des hydrogels se développe et se répand dans le corps une fois implantée. Nous ne savons pas comment cela affecte notre ADN. Nous savons qu’elle peut envoyer des informations directement et en continu par le biais de l’intelligence artificielle.

[

Sonnette d’alarme sur le vaccin covid-19, le transhumanisme et la nanotechnologie – Carrie Madej



]

Contamination par des métaux lourds

Récemment, des chercheurs allemands et Mike Adams ont tous deux découvert une contamination aux métaux lourds dans des échantillons de vaccins. Les conclusions de Wagh, mais sur un échantillon beaucoup plus important, servent de confirmation :

« Il y avait une contamination MASSIVE dans les injections de Covid-19 par des particules de métaux lourds tels que le tungstène, le chrome, le fer, le sodium (hautement électro-conducteur), le strontium, le magnésium, les nanoparticules d’or et d’argent, le plomb, l’antimoine, l’aluminium, l’étain et bien d’autres. Ces boues de métaux lourds, très stables, sont attirées par les tissus adipeux du corps et s’y déposent, provoquant des irritations et des inflammations répétées dans l’organisme, ce qui entraîne des maladies et la dégénérescence du corps. Voir cet article sur la contamination des vaccins pour enfants par des nanométaux lourds : Nouvelles enquêtes sur le contrôle de la qualité des vaccins : micro et nanocontamination ».

Une note positive

Mme Wagh termine sa présentation sur une note positive :

« Covid-19 a été une bénédiction déguisée. Je le dis avec la plus grande sincérité, car maintenant nous pouvons vraiment nous attaquer à la nature horrible de sujets tels que les dommages causés par les vaccins, la mort par les vaccins, le monopole de Big Pharma sur la santé humaine, la destruction de la santé humaine au cours des 120 dernières années ou plus uniquement à cause des dommages générationnels causés par les vaccins à nos corps, chromosomes et mitochondries.

Chaque escroquerie est la même histoire d’effacer et de recommencer. En fin de compte, il s’agit d’une ÉLIMINATION MASSIVE et d’une RÉINITIALISATION complète par la dépopulation et la dévastation économique et sociale. Cependant, cette fois-ci, le RESET est du côté de l’humanité et les PARASITES sont sur leur dernière jambe de désespoir. S’il vous plaît, tenez bon, battez-vous avec acharnement, ne vous laissez JAMAIS abattre, soyez résilients et sachez que nous avons un ÂGE D’OR devant nous dans un TRÈS COURT délai. Ce n’est pas le moment d’abandonner ! »

Une copie de toutes les diapositives dont Wagh a parlé dans sa présentation, y compris une version texte de celles-ci, est jointe ci-dessous :

Vidéo Rumble (anglais) : L’injection – C’est du poison et elle vous tuera


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v1enjml","div":"rumble_v1enjml"});

Vous pouvez trouver Scamdemic Partie 1 « SARS-COV-2 le virus qui n’a JAMAIS existé » ICI.
et Scamdemic Partie 2 « Mensonges pandémiques, masques et tests Covid-19 », téléchargé en deux parties, ICI et ICI.
Et une copie PDF des diapositives de la présentation de la partie 2 de Poornima Wagh peut être trouvée ICI.




Comment Bill Gates et Jeff Bezos veulent entrer dans votre cerveau

[Source : michelledastier.com]

[Illustration : Tom Oxley, PDG et fondateur de Synchron.
Ryan Lash/TED via Synchron]

Par Michelle d’Astier de la Vigerie

Bill Gates et Jeff Bezos sont-ils en train de doubler Neuralink, la startup concurrente fondée par Elon Musk ?

Bill Gates a rejoint ses forces avec Jeff Bezos (Amazon) en décembre 2022 pour investir au total la somme massive de 75 milliards de dollars dans Synchron.

  • La startup a l’ambition de commercialiser le premier implant cérébral permettant de communiquer avec les ordinateurs par la pensée.
  • L’originalité du Synchron Switch — en cours de tests cliniques — est qu’il se pose de manière peu invasive, via les vaisseaux sanguins.
  • La startup a déjà commencé des tests sur des humains.

Ces dernières années on a beaucoup entendu parler de Neuralink, une startup fondée par Elon Musk pour créer la première vraie interface machine implantée dans le cerveau. De quoi nous rapprocher du « rêve » (ou du cauchemar, c’est selon) de pouvoir interagir avec tout ce qui nous entoure par la pensée.

Mais alors que des histoires assez sombres de tests ratés sur des singes font surface côté Neuralink, deux autres illustres milliardaires américains s’intéressent désormais également à la question. Bill Gates (co-fondateur de Microsoft) et Jeff Bezos (patron de Amazon) ont ainsi investi 75 milliards de dollars dans une startup aux objectifs similaires, baptisée Synchron.

Synchron pourrait être la première firme à commercialiser ce type d’implant cérébral

La différence, c’est que Synchron existe depuis 2012, et était déjà l’un des noms les plus en vue de cette industrie naissante. En août 2020, la FDA, l’agence américaine du médicament, a accordé à l’implant de Synchron le label « Appareil permettant de réaliser une avancée majeure » (Breaktrough Device en anglais) — un label réservé aux avancées médicales ayant le potentiel de révolutionner le traitement de handicaps ou de maladies engageant le pronostic vital.

Synchron a en effet déjà développé un implant cérébral avec pour but initial de transformer la vie de patients atteints de paralysie et autres maladies dégénératives. Synchron représente l’un des plus grands espoirs pour les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique, aussi appelée maladie de Charcot.

Cette maladie neurologique dégénérative se développe de manière progressive. Elle affecte un nombre croissant de cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Les neurones malades contrôlent les muscles volontaires qui sont utilisés pour parler, manger, marcher et respirer. La dégradation puis la mort de ces neurones entraînent une perte progressive de la capacité de la personne à contrôler ses muscles volontaires.

Il n’existe actuellement aucun traitement réel. Un implant comme celui de Synchron peut permettre de contourner des zones entières de neurones malades, et faire retrouver une certaine motricité aux patients équipés. Le Synchron Switch a déjà pu être testé in vivo sur des humains : trois patients américains et quatre supplémentaires en Australie ont bénéficié du dispositif, à date.

Bien sûr, on imagine que Bill Gates et Jeff Bezos sont également sensibles à l’argument de l’implantation non invasive via les vaisseaux sanguins… qui autoriserait sans doute plus facilement l’implantation de dispositifs semblables dans le cerveau de personnes saines, simplement dans le but de contrôler leurs ordinateur, smartphone et autres appareils électroniques par la pensée.

[Voir aussi :
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/jeff-bezos-et-bill-gates-parient-sur-les-implants-cerebraux-avec-synchron-1889742]


MAV :… et permettre aux ordinateurs de contrôler notre pensée ? Car cela marche souvent dans les deux sens, ces « technologies » ! Jusqu’où Dieu va-t-il encore supporter que l’homme détruise sa création ? Cela a déjà commencé avec la génétique, sous prétexte, comme toujours, de le faire pour le bien de l’homme ! Et maintenant le cerveau ? Bien sûr, le contrôle du cerveau et la manipulation des pensées, cela existe depuis la nuit des temps [NDLR Peut-être pas quand même, à moins de considérer l’intervention d’entités non humaines (extraterrestres ou démoniaques, par exemple)]. Mais une transformation irréversible, tout autant que dans les manipulations génétiques ? Cela sent vraiment la fin !




Un scientifique met en garde : les vaccins à ARNm vont continuer à tuer des gens, et ceux qui survivront seront des marionnettes du Nouvel Ordre Mondial

[Source : citizens.news]

Par Arsenio Toledo

Le Dr Sucharit Bhakdi, microbiologiste thaïlandais et allemand, expert des vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19), a averti que les vaccins à ARNm sont très dangereux. Ils tueront de plus en plus de personnes chaque jour, et ceux qui survivront seront des sujets plus faciles à contrôler par le Nouvel Ordre Mondial. M. Bhakdi a lancé cet avertissement lors d’une récente interview avec le Dr Peter Breggin, animateur de Brighteon.TV, dans le cadre de l’émission « ReFounding America ».



Dès 2020, alors que la pandémie de COVID-19 commençait tout juste à se répandre dans le monde entier, Bhakdi critiquait déjà de nombreux récits grand public concernant le COVID-19. Dans cette récente interview, Bhakdi a expliqué à Breggin précisément pourquoi les vaccins à ARNm sont dangereux.

(Voir aussi : GÉNOCIDE VACCINAL : Le Dr Peter McCullough affirme que les vaccins COVID ont maintenant tué plus d’Américains que la Première Guerre mondiale).

Bhakdi a comparé les vaccins ARNm à des lettres dans des enveloppes, les lettres étant les ARNm et les enveloppes les nanoparticules lipidiques. Les « lettres » atteignent différentes destinations dans l’organisme que le coronavirus n’aurait jamais atteintes, notamment les cellules des ganglions lymphatiques et les endothéliums vasculaires. Ces cellules qui reçoivent les messages sont ensuite invitées à créer des protéines de pointe, qui causent encore plus de dommages à l’organisme en augmentant le risque de caillots sanguins, de dommages au système immunitaire et d’autres problèmes de santé. Les « enveloppes » sont un poison, selon M. Bhakdi. Les nanoparticules lipidiques injectées dans l’organisme sont chargées positivement, contrairement aux lipides naturels qui sont soit sans charge, soit chargés négativement. Ces lipides chargés positivement interfèrent avec la capacité des molécules importantes de l’organisme – dont la plupart sont chargées négativement – à fonctionner correctement.

Le Nouvel Ordre Mondial utilise les vaccins pour rendre les gens plus contrôlables

Les vaccins réels, selon leur définition originale, sont censés induire directement l’immunité en fournissant aux gens les anticorps nécessaires pour repousser les maladies. Les vaccins à ARNm incitent plutôt les cellules de l’organisme à produire des protéines virales qui, selon Bhakdi, rendent les gens plus malléables d’un point de vue scientifique.

Bhakdi a déclaré que les vaccins « aveuglent l’esprit des gens » parce que les vaccins rendent les gens moins intelligents « et c’est la partie la plus dangereuse de toutes. »

« Ces vaccins sont en train de tuer des gens. Vous avez vos myocardites, vous avez vos accidents vasculaires cérébraux, vos crises cardiaques, tout cela est terrible. Vous avez tous ces athlètes qui meurent, vous avez tous ces jeunes qui meurent, très mauvais », a déclaré Bhakdi.

« Mais le pire, c’est que ces milliards qui avaient été injectés perdent la tête – c’est quelque chose que les gens ne réalisent pas – et deviennent de plus en plus contrôlables parce qu’ils ne peuvent pas dire non », a-t-il poursuivi.

« C’est fantastique. C’est brillant – et c’est cauchemardesque, horrible, diabolique, satanique. Il faut l’arrêter. »

La principale entité à l’origine de ce plan visant à faire vacciner les milliards de personnes qui survivent à l’ARNm COVID-19 est le Nouvel Ordre Mondial. Bhakdi et Breggin sont tous deux d’accord pour dire que le concept de Nouvel Ordre Mondial n’est pas un mythe ou une théorie du complot.

« Il s’agit vraiment d’une masse de relations imbriquées entre les banques, les grandes entreprises, le complexe militaro-industriel, les gens qui nous ont entraînés dans cette guerre en Ukraine parce qu’ils vont en tirer profit de la même manière qu’ils tirent profit du COVID-19 », a déclaré Breggin.

Le plan du Nouvel Ordre Mondial est de vider le monde de ses richesses et de son pouvoir grâce au COVID-19, aux lockdowns et aux vaccins, et de contrôler ceux qui survivent. Plus le monde est vidé de ses richesses et de son pouvoir, plus le Nouvel Ordre Mondial s’enrichit et devient puissant.

« Ce soi-disant vaccin est en train de changer l’humanité et l’homme », a déclaré Bhakdi.

« Ces vaccins vous changent en ce moment même, même si vous ne vous en rendez pas compte. Ils modifient votre psyché, votre cerveau. Vous devenez des personnes différentes en ce moment… Vous perdez votre individualité. Vous perdez votre personnalité et vous perdez le droit de dire “Je suis un être humain”. Vous êtes en train de perdre votre [humanité] ».

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Sur la signification occulte du terme COVID
Que se passe-t-il dans les corps énergétiques et en particulier pour l’âme après le « vaccin »?
Le « Covid-19 » n’existe pas, sauf en tant qu’association de malfaiteurs
COVID19 = ARNAQUE UNIVERSELLE
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires
À quel point les virus sont-ils morts ?
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins]

Pour en savoir plus sur la dangerosité des vaccins à ARNm COVID-19, consultez Vaccines.news. Regardez cet épisode de « ReFounding America » avec le Dr Peter R. Breggin qui explique que les vaccins COVID-19 sont encore pires que ce que les gens pensaient.




Les fondations de milliardaires : un défi pour la démocratie

[Source : elucid.media]

Par Myret Zaki

L’impact planétaire des actions poursuivies par de richissimes fondations, comme Gates ou Soros, nécessite un contrôle démocratique. Sans quoi, des intérêts spécifiques pourraient phagocyter l’intérêt général. Aux États de jouer leur rôle d’ultime gardien des démocraties.

Aujourd’hui, les grandes fondations philanthropiques, créées par des milliardaires, financent de nombreux aspects de la vie des citoyens, se substituant aux fonds publics. Cette puissance exercée par des entités privées soulève d’importantes questions de responsabilité sociale, qui sont loin de recevoir l’attention nécessaire. En effet, bien que ces structures pèsent de plus en plus lourd sur le devenir de l’économie, de la santé, de la culture, de la recherche scientifique et académique, ou de l’information, elles ne rendent pas de comptes au public et ne sont pas élues démocratiquement pour assumer une telle responsabilité. Il n’existe en effet pas d’audits indépendants de leurs activités, en dehors d’instances comme la Cour des comptes en France.

Quels impacts sociaux et/ou économiques ont-elles eus à travers leurs financements ? Quelles améliorations concrètes ont-elles apportées à la société ? Quels ont été les effets indésirables pour le bien commun ou pour la démocratie ? On en sait très peu à ce sujet. Pourtant, des fondations comme celles de Bill Gates, de George Soros, ou de Louis Vuitton affectent en partie — sans partir dans des délires conspirationnistes — les informations que nous lisons, la culture que nous consommons, les médicaments que nous prenons, la recherche académique que nous étudions, ou les décisions d’instances comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Or, ces fondations philanthropiques, qu’elles soient américaines ou européennes, ne sont pas responsables devant les citoyens et contribuent selon leur bon vouloir, contrairement aux élus qui allouent des fonds publics à différents domaines d’intérêt général. Bref, les responsabilités des fondations ne sont pas à la hauteur de l’impact qu’elles exercent.

Secteur de la santé publique

Si l’on prend l’exemple de la Fondation philanthropique Bill & Melinda Gates, créée il y a 23 ans par le fondateur de Microsoft et son épouse, elle est dotée de plus de 50 milliards de dollars et représente aujourd’hui le premier donateur privé de l’OMS, avec 10 % du budget, ce qui lui confère un pouvoir démesuré sur cette agence de l’ONU. Cette dépendance excessive envers des fonds privés n’est pas sans problèmes. Elle risque d’obliger l’OMS à faire siennes les priorités de son donateur.

[Voir aussi :
Le « traité pandémique » de l’OMS mettra fin à la liberté telle que nous la connaissons et remettra les « clés du pouvoir » à son plus grand bailleur de fonds privé, M. Bill Gates
Une lanceuse d’alerte de l’OMS : « Nous vivons une pandémie de mensonges – Bill Gates est aux commandes »
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
L’OMS, Bill Gates et les vaccins
Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
Le projet maléfique de Gates s’appuie sur la corruption. 319 millions déversés dans les médias]

L’essentiel du financement fourni par la Fondation Gates est lié aux agendas spécifiques de la fondation, comme l’explique à Swissinfo un professeur à l’Université de Georgetown, également directeur à l’OMS. Cela signifie, d’après lui, que l’OMS ne peut pas vraiment décider des priorités en matière de santé globale, et qu’elle est tributaire des priorités d’un acteur privé qui ne rend compte qu’à lui-même. Comme la Fondation Gates l’explique elle-même, il lui faut opérer des choix quant à ce qu’elle finance ; par exemple, elle se concentre sur l’éradication de la poliomyélite ou sur les questions d’immunité.

La préférence des philanthropes privés tend à aller vers des objectifs mesurables et réalisables à court terme, car cela leur permet d’afficher des résultats concrets et d’assurer une bonne réputation pour la philanthropie privée. C’est du moins l’idée exposée par Linsey McGoey, professeure de sociologie à l’Université d’Essex et auteure du livre « Il n’y a pas de cadeau gratuit : la Fondation Gates et le prix de la philanthropie » (No Such Thing as a Free Gift: The Gates Foundation and the Price of Philanthropy). En revanche, renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement est un objectif moins aisément mesurable, plus désintéressé, au long cours, et qui se retrouve dès lors délaissé et sous-financé.

Fondation Bill et Melinda Gates, Seattle, Washington, 8 décembre 2014 — lembi — @Shutterstock

D’autres critiques ont souligné le refus de la Fondation Gates de soutenir une levée momentanée des brevets sur les vaccins anti-Covid, qui aurait permis aux pays en développement de produire des vaccins pour leur population. La Fondation favorisait ainsi la défense des intérêts du secteur pharmaceutique aux dépens de ceux du plus grand nombre, contrairement à sa vocation proclamée. Mais au final, peu de critiques se sont élevées au sein de l’OMS. Fin 2020, le New York Times a appelé cette autocensure « The Bill Chill ». On arrive au cœur du problème de gouvernance : livrer des causes publiques aux mains d’acteurs privés ne permet pas de les questionner démocratiquement, et peut difficilement garantir une protection des intérêts du plus grand nombre.

Le secteur de l’information

Dans le monde de l’information aussi, les fondations philanthropiques ont acquis un poids important. Nombre de médias ont dû se tourner vers ces institutions, faute de recettes suffisantes des lecteurs et des annonceurs. Cela soulève des risques évidents pour l’indépendance de l’information. Un journal soutenu par une fondation ne publiera pas d’enquêtes négatives sur cette dernière et sur les milliardaires qu’elle représente. Les dons ou mécénats de fondations milliardaires peuvent influencer la ligne éditoriale des médias bénéficiaires. Ce risque pour la liberté d’information n’est pas suffisamment pris en compte.

Les mêmes problèmes de gouvernance précités se posent, avec cette fois, une acuité particulière. Car l’indépendance de l’information est le pilier central des démocraties. Une saine distance doit être maintenue entre les organes d’information et les classes les plus aisées de la société, qui ont l’impact le plus important sur le monde politique, scientifique, culturel, économique et environnemental. Ce problème relève de la gouvernance des fondations. L’autonomie qui leur est laissée n’est plus adaptée à leur importance.

En France, le quotidien Libération appartient désormais à un « Fonds de dotation pour une presse indépendante », mis en place par le milliardaire Patrick Drahi. La rédaction est-elle indépendante pour autant ? La question du contrôle s’avère primordiale ici, comme l’explique Julia Cagé, économiste des médias. L’auteure a expliqué dans son ouvrage (L’information est un bien public) que ce n’est pas un fonds de dotation qui garantit, en soi, l’indépendance d’un journal, mais la gouvernance démocratique du fonds, qui doit inclure les salariés et les journalistes.

Or, dans le cas de Libération, ces derniers ne sont pas impliqués dans les prises de décision. Le fonds de dotation n’offre donc pas une garantie d’indépendance aux journalistes, pas plus que s’ils travaillaient au Washington Post, détenu en direct par le milliardaire Jeff Bezos, fondateur d’Amazon. De même, si Jeff Bezos avait créé une « fondation Bezos pour les médias », mais qu’il avait nommé lui-même tous les membres du conseil d’administration, il n’y aurait pas plus de gain en termes d’indépendance.

Le fondateur du groupe français de télécoms et de médias Altice, Patrick Drahi (G),
et le patron d’Altice France, Alain Weill (D), assistent à l’inauguration du Campus Altice à Paris,
le 9 octobre 2018 — Eric Piermont — @AFP

D’autres fondations ne rachètent pas directement des journaux, mais agissent comme des mécènes réguliers pour nombre d’entre eux. Là aussi, un positionnement de mécène permanent pour le secteur des médias ne facilite pas une couverture médiatique critique des activités de ce mécène. Citons l’exemple de l’Open Society Foundation, la fondation philanthropique du milliardaire George Soros, le spéculateur qui s’est enrichi dans les années 90 en pariant contre la Banque d’Angleterre. Sa Fondation, dotée de 20 milliards de dollars, aide de très nombreux titres à travers le monde, parfois à coup de centaines de milliers de dollars par an, en poussant, à l’intérieur des États-Unis comme partout dans le monde, une idéologie atlantiste, pro-américaine et pro-démocrate.

Parmi ses bénéficiaires, le Consortium international de journalistes d’investigation, qui a obtenu 3,2 millions de dollars de dons entre 2017 et 2021, d’après le site de l’Open Society. Un montant conséquent. Imaginons maintenant qu’une fuite des paradis fiscaux couverte par le Consortium concerne des comptes non déclarés par George Soros. Que se passera-t-il ? On voit ici la difficulté d’enquêter sans complaisance sur une entité qui fournit 3,2 millions de dollars d’aides. Entre 2016 et 2018, George Soros n’a payé aucun impôt fédéral aux États-Unis. Le site ProPublica, qui a reçu 1,45 million de dollars de dons de la Fondation Open Society entre 2017 et 2019, a certes dévoilé l’information, mais son article excusait le milliardaire en citant ses représentants, qui justifiaient le non-paiement d’impôts par des pertes financières.

Il en allait autrement de la couverture du Wall Street Journal. Peut-être parce qu’il est indépendant de Soros, le WSJ a révélé en 2017 que le milliardaire a transféré pas moins de 18 milliards de sa fortune dans ses fondations, dirigées par son fils Alexander, ce qui lui a permis de défiscaliser cet énorme montant, et de déduire 20 % de cette valeur de son revenu personnel. Moins complaisant, le journal s’étonne que personne, dans la classe politique, n’ait levé un sourcil à ce sujet. Peut-être parce que George Soros finance aussi massivement les campagnes politiques ?

Sur le site de l’Open Society, on peut constater que les donations en faveur des médias sont massives. Elles se concentrent largement sur les médias d’Europe de l’Est et jusqu’aux frontières de la Russie. Quel est l’impact de ces financements sur les contenus ? Ces financements sont-ils conditionnels à certains contenus ? Quels types de messages sont délivrés par les médias financés ? Ont-ils une ligne idéologique proche de celle de leur donateur ? Exercent-ils un impact politique sur l’opinion publique de ces pays ? Des informations transparentes à ce sujet seraient d’un intérêt public évident, car les lecteurs qui lisent ces publications n’ont pas toujours conscience des bailleurs de fonds qui sont derrière. Les fondations qui financent les médias dans de telles proportions ne peuvent se dédouaner de leur responsabilité sociale dans la formation des opinions à l’échelle planétaire, tout comme Twitter et Facebook sont aujourd’hui lourdement responsabilisés par les États.

Page d’accueil du site de l’Open Society de George Soros – Casimiro PT — @Shutterstock

Comme l’Open Society, la Fondation Bill & Melinda Gates soutient certains titres, comme le journal britannique The Guardian. En 2010, ce quotidien a lancé une rubrique « développement global » sponsorisée par la fondation. Le contenu, axé sur l’Afrique, est-il complet et indépendant ? On a pu constater en 2021 que les informations critiques liées aux activités de Bill Gates en Afrique sont absentes du journal. Fin mars 2021, le média Reporterre publie une enquête fouillée. Elle montrait comment la Fondation Gates avait mené un lobbying intensif à Bruxelles, versant 1,3 million d’euros pour exercer des pressions sur la Commission européenne, afin de déréguler les « nouveaux OGM ». Objectif : inciter l’Afrique à suivre la voie de l’UE et accepter cette nouvelle variété d’OGM, dans laquelle Bill Gates a beaucoup investi en Afrique. Sans grande surprise, l’information n’a pas été reprise par le Guardian.

En 2014, l’ONG Graina révélé que sur 3 milliards de dollars consacrés par la Fondation Gates au développement agricole en Afrique entre 2003 et 2014, seuls 4 % étaient allés directement au continent africain, dont la moitié à des organisations internationales. La part du lion, elle, aurait financé des laboratoires américains. Selon le rapport de Grain, « pas un centime de la Fondation n’est allé à des programmes de développement conduits par des agriculteurs africains, même si ces derniers fournissent toujours 90 % des semences du continent ». Certes, cette information a été reprise par le Guardian, mais c’est l’exception qui confirme la règle. Une liste des points de vue critiques sur le travail de la Fondation Gates en Afrique est fournie ici par l’ONG « U.S. right to know », et un coup d’œil rapide permet de voir que ce sont à 99 % des ONG et des médias indépendants qui font le travail critique.

Dans d’autres cas, ce sont les conflits d’intérêts qui peuvent être hautement problématiques. Ainsi, la Fondation Gates a été couverte, pendant des années, par deux chroniqueurs du New York Times, David Bornstein et Tina Rosenberg, qui avaient un conflit d’intérêts majeur : ils travaillaient en même temps pour un groupe lourdement financé par la Fondation : Solutions Journalism Network. C’est ainsi que des années durant, le NYT, un des journaux qui influencent le plus l’opinion mondiale, a publié des articles complaisants et orientés à propos des projets de la Fondation Gates.

L’idée d’un journal qui est la « voix de son maître » n’est donc pas une caricature. Dans l’absolu démocratique, le maître doit être le citoyen. Pour ce faire, la forme juridique adéquate de la propriété d’un média doit garantir son indépendance, et le capital propre du média doit être irrévocable et inaliénable, contrôlé par la rédaction. Avec les exemples de mécénat précités, les conditions d’une véritable indépendance dans le secteur de l’information ne sont pas remplies.

Le secteur de la culture

Dans le secteur de la culture, le mécénat d’entreprise s’avère souvent imbriqué avec des objectifs de marketing et d’image, mais aussi d’optimisation fiscale, qui sont devenus communs aux grandes fondations philanthropiques. Prenons l’exemple de la Fondation Louis Vuitton. L’institution parisienne a bénéficié des profits records engrangés ces dernières années par le groupe LVMH, qui ont fait de Bernard Arnault et sa famille la première fortune mondiale, devant Elon Musk. Le géant du luxe, qui détient notamment les marques Louis Vuitton, Dior, Tiffany, Moët & Chandon et Givenchy, a créé cette fondation en 2005, comme réponse à la création de la Fondation Pinault, qui possède le groupe rival Kering (Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga…).

Le PDG de LVMH Bernard Arnaud au salon VivaTech, Paris,
5 juin 2018 — Frederic Legrand — COMEO — @Shutterstock

Le musée de la Fondation Vuitton, inauguré en 2014, a coûté près de 800 millions d’euros, a révélé Marianne en 2017, soit huit fois le coût initialement estimé. Mais surtout, «grâce aux avantages fiscaux et divers tours de passe-passe, LVMH a réussi à faire payer par l’État 80 % de ce montant, soit plus de 610 millions d’euros ». Des faits confirmés en 2018 par la Cour des comptes. Bernard Arnault, qui avait proclamé sa volonté de «faire un cadeau à la France » avec ce bâtiment, l’a donc fait payer à 80 % par les Français. LVMH avait mis à profit la loi Aillagon de 2003 sur le mécénat fiscal, qui permet aux entreprises de déduire 60 % des donations de leur impôt sur les sociétés. Cela signifie que pour une somme de 10 000 € dédiée au mécénat, une entreprise ne paiera, après déduction fiscale, que 4 000 €. À cette déduction se sont ajoutées quelques astuces annexes pour réduire encore la facture fiscale de LVMH.

Relativement récent en France, l’essor du mécénat des entreprises, «bénéficie de conditions fiscales particulièrement avantageuses, au risque de soulever de légitimes interrogations quand ces opérations servent de support à de gigantesques actions de communication », écrivait Jean-Michel Tobelem, spécialiste du mécénat et professeur associé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans les colonnes du Monde en 2014. Tout en bénéficiant d’arrangements fiscaux depuis sa création, la Fondation Louis Vuitton a rendu payantes les visites de son musée, malgré son caractère culturel relevant de l’intérêt général. Sur le site de la Fondation, l’entrée est à 16 euros le plein tarif (en hausse par rapport aux 14 euros de 2014). Un choix qui tranche même avec les grands mécènes américains, dont l’entrée aux musées est gratuite. Jean-Michel Tobelem note que la fondation Vuitton est une sorte d’émanation marketing de l’entreprise LVMH :

« C’est là le sens de la création de la fondation : forger une alliance imaginaire entre une multinationale gourmande de profits et des “actifs” capables d’apporter une précieuse valeur ajoutée à ses produits : Paris, le patrimoine, la culture et l’art de vivre à la française. »

Le groupe LVMH, qui « dispose de relais politiques et médiatiques sans équivalent en raison de l’énormité de ses dépenses publicitaires, tenait déjà à distance les discours critiques ». Avec la Fondation, un pas supplémentaire était franchi. Selon le professeur Tobelem, Bernard Arnault devenait alors « par la magie du mécénat, un protecteur admiré et désintéressé des arts et de la culture ». Or, constatait-il, « l’entreprise se situe dans une perspective d’optimisation fiscale et fait payer par l’ensemble des Français plus de la moitié du coût de la fondation ».

De même, la Fondation Cartier, admirée pour son soutien aux artistes, a reçu peu de critiques. Mais pour Tobelem, là aussi, la démarche relève d’abord d’un désir de marketing raffiné des produits du célèbre joaillier :

« L’instrumentalisation des artistes — les mêmes que l’on trouve dans tous les musées et centres d’art du monde — vise à lutter contre la banalisation de produits qui n’ont souvent d’artisanal que leur réputation. »

Quand le mécénat devient sponsoring

Les fondations françaises ont engagé 12 milliards d’euros en 2020. Elles détiennent 32 milliards d’euros d’actifs, d’après le think tank Terra Nova. Les cas précités nous permettent d’identifier deux problèmes. Premièrement, celui de la responsabilité sociale engagée lors du financement de domaines d’activité qui relèvent de l’intérêt général, comme la santé publique ou l’information. Deuxièmement, celui de la confusion entre les intérêts spécifiques de l’entreprise (marketing, optimisation fiscale) et le véritable engagement pour le bien commun. À l’occasion du rapport sur LVMH, puis dans un rapport de 2021, la Cour des comptes a souligné que la frontière devenait « de plus en plus floue entre mécénat et sponsoring ». Elle a mis en garde contre les risques de confusion entre intérêt général et intérêts privés. Les frontières sont en effet devenues ténues entre responsabilité sociale de l’entreprise (qui ne justifie pas de déduction fiscale), mécénat (qui justifie une déduction fiscale) et dépenses en vue du développement commercial.

Par ailleurs, on trouve les mêmes dirigeants aux manettes de la fondation et de l’entreprise fondatrice. Ce ne sont pas toujours des bénévoles. « Cette situation va à l’encontre du critère de la gestion désintéressée », note le rapport. À cet égard, l’une des faiblesses identifiées par Terra Nova est la tentation des fondations de se « construire une image moralement avantageuse du philanthrope ou de l’entreprise mécène, construction qui peut être jugée comme du social washing, de l’ethical washing ou du greenwashing ». Le think tank recommande principalement de favoriser une « gouvernance plurielle » des fondations, en intégrant plus systématiquement les bénéficiaires (directs, ou porteurs de projets financés par les fondations distributrices) dans les processus de sélection des projets, dans l’accompagnement, la mise en œuvre et l’évaluation.

Rendre des comptes : une impérieuse nécessité

Toutefois, une gouvernance plus inclusive ne suffit pas. La notion d’accountability (responsabilité, reddition de comptes) est encore plus centrale. Lorsque des institutions atteignent un poids et un impact comparables à celui de collectivités publiques, elles doivent être régulées comme telles. Washington et Bruxelles ont par exemple considéré que les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram), bien qu’ils soient des entreprises commerciales privées, avaient pris une telle importance dans la formation de l’opinion et du débat public, qu’ils devaient être régulés comme tels et coopérer avec les autorités dans la lutte contre la désinformation. Dans chaque pays, les autorités leur ont demandé de rendre des comptes pour les contenus qu’ils hébergent et les supervisent bien au-delà de ce que prévoit la loi pour des entités de droit privé.

Selon le même modèle, et de manière encore plus justifiée, il s’agit d’établir le constat que les fondations philanthropiques, bien que ce soient des entités privées, ont un impact social majeur qui ne permet plus d’ignorer leur activité ou la laisser évoluer dans l’opacité, et qui incite à les considérer comme des entités politiquement responsables. Reconnaître cette qualité revient à mettre en place la gouvernance adéquate. Les grandes fondations philanthropiques devraient rendre des comptes, audités de manière indépendante, dans les pays où elles opèrent le plus intensément, en divulguant des rapports transparents sur les bénéficiaires de leurs aides, sur les choix opérés, sur la nature des actions menées, sur la pertinence des buts et des missions poursuivis, sous l’angle de l’intérêt général, et sur leurs impacts, tant positifs que négatifs, sur l’ensemble des bénéficiaires et des parties prenantes concernées.

C’est à cette condition que les fondations de milliardaires seront adéquatement contrôlées par des contre-pouvoirs démocratiques, qui éviteront qu’une accumulation d’intérêts spécifiques ne phagocyte l’intérêt général, par démission de l’État. Les caisses des États sont peut-être vides, mais il leur reste un dernier pouvoir, celui de réguler. Sans se faire acheter.




Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins

[Source : profession-gendarme.com.
+ Liens vers articles complémentaires sur Nouveau Monde]

Surtout commencer à diminuer l’exposition aux O.E.M. [ondes électromagnétiques (Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth…)]

Comment éliminer l’oxyde de graphène du corps, l’ingrédient dangereux et non divulgué des vaccins COVID-19 !

L’oxyde de graphène, une substance toxique pour l’homme, a été trouvé dans les « vaccins » Covid 19, dans l’approvisionnement en eau, dans l’air que nous respirons à travers les chemtrails, et même dans notre alimentation.
L’oxyde de graphène interagit et est activé par les fréquences électromagnétiques (« EMF »), en particulier la gamme plus large de fréquences trouvées dans la 5G qui peut causer encore plus de dommages à notre santé. Les symptômes de l’empoisonnement à l’oxyde de graphène et de la maladie des rayonnements électromagnétiques sont similaires à ceux décrits comme Covid.

La bonne nouvelle est que, maintenant que l’oxyde de graphène a été identifié comme un contaminant, il existe des moyens d’éliminer l’oxyde de graphène de notre corps et de restaurer votre santé. Il s’agit d’une approche holistique consistant à utiliser simultanément plusieurs méthodes différentes pour obtenir le meilleur effet. Y compris des suppléments spécifiques pour dégrader l’oxyde de graphène dans le corps et contrôler les CEM dans l’environnement pour minimiser l’activation de l’oxyde de graphène.

Ces informations proviennent de plusieurs sources et sont basées sur des études scientifiques. Les liens sont référencés ci-dessous.

Comprendre le glutathion !

Le glutathion est une substance fabriquée à partir des acides aminés : glycine, cystéine et acide glutamique.
Il est produit naturellement par le foie et est impliqué dans de nombreux processus de l’organisme, notamment la formation et la réparation des tissus, la fabrication des produits chimiques et des protéines nécessaires à l’organisme et au système immunitaire. Nous avons une réserve naturelle de glutathion dans notre corps. C’est ce qui nous donne un système immunitaire fort.

Lorsque les niveaux de glutathion sont élevés dans le corps, nous n’avons aucun problème et notre système immunitaire fonctionne bien. Mais lorsque la quantité d’oxyde de graphène dans le corps dépasse la quantité de glutathion, cela provoque l’effondrement du système immunitaire et déclenche une tempête de cytokines. La façon dont l’oxyde de graphène peut croître rapidement pour dépasser le glutathion dans le corps est par excitation électronique. C’est-à-dire des champs électromagnétiques qui bombardent le graphène pour l’oxyder, ce qui déclenche rapidement la maladie.

À l’âge de 65 ans, les niveaux de glutathion chutent drastiquement dans le corps. Cela peut expliquer pourquoi la population la plus touchée par le Covid-19 est celle des personnes âgées. Les niveaux de glutathion sont également très bas chez les personnes souffrant de maladies préexistantes telles que le diabète, l’obésité, etc. De même, les niveaux de glutathion sont très élevés chez les nourrissons, les enfants et les athlètes. Cela peut expliquer pourquoi le Covid-19 n’a pas touché ces personnes.

L’oxyde de graphène, lorsqu’il est oxydé ou activé par des fréquences électromagnétiques spécifiques, dépasse la capacité du corps à créer suffisamment de glutathion, ce qui détruit le système immunitaire et provoque la maladie.
En cas de maladie (comme les symptômes de Covid et toutes les « variantes »), il est nécessaire d’augmenter les niveaux de glutathion dans le corps afin de faire face à la toxine (oxyde de graphène) qui a été introduite ou activée électriquement.

Les patients Covid intubés aux soins intensifs guéris en quelques heures lorsqu’ils sont traités avec du glutathion et du NAC, exemple de Ricardo Delgado :

« Nous avons vu des essais cliniques avec des centaines de patients qui étaient aux soins intensifs, sous respirateur et intubés, pratiquement au bord de la mort. Avec des pneumonies bilatérales causées par la propagation de l’oxyde de graphène et le rayonnement 5G ultérieur dans les plaques pulmonaires. Eh bien, cette coloration diffuse chez ces patients est symétrique, ce qui n’arriverait pas avec un agent biologique puisque ce serait plutôt asymétrique, comme par exemple lorsqu’il y a une infection à pneumocoque, non ? Eh bien, dans ce cas, une tache diffuse apparaît généralement dans une partie du poumon, mais pas dans une autre, pas dans les deux de manière symétrique.
Ainsi, lorsqu’ils sont traités avec du glutathion par voie intraveineuse directe — ou même par voie orale — ou avec de la N-acétylcystéine (NAC) à des doses de 600 mg ou plus, les personnes en quelques heures ont commencé à récupérer leur saturation en oxygène »

Ricardo Delgado, La Quinta Colmuna

La N-acétylcystéine (« NAC ») est un supplément qui amène le corps à produire du glutathion, il est connu comme le précurseur du glutathion et amène le corps à sécréter du glutathion de manière endogène, tout comme il le fait lorsque vous faites du sport intensément. La NAC provient de l’acide aminé L-cystéine et est utilisée par le corps pour fabriquer des antioxydants. Les antioxydants sont des vitamines, des minéraux et d’autres nutriments qui protègent et réparent les cellules contre les dommages.

Vous pouvez obtenir du NAC sous forme de supplément ou de médicament sur ordonnance.
Le zinc en combinaison avec le NAC est des antioxydants essentiels utilisés pour dégrader l’oxyde de graphène.
Ricardo Delgado déclare qu’avec ces deux antioxydants, il a personnellement aidé des personnes atteintes de magnétisme après l’inoculation. C’est chez les personnes avec deux doses de Pfizer qui sont devenues magnétiques et après ces suppléments elles n’ont plus ce symptôme.

D’autres suppléments qui peuvent être pris pour aider à l’élimination de l’oxyde de graphène sont :

  • Astaxanthine
  • Mélatonine
  • Chardon Marie
  • Quercétine
  • Vitamine C
  • Vitamine D3

Pour plus d’informations sur ces suppléments pour l’élimination de l’oxyde de graphène, lien pour recevoir la liste produits qui détoxifient.

Comprendre le lien entre EMF, 5G, oxyde de graphène, hydrogels et Covid !

L’oxyde de graphène est activé par les champs électromagnétiques, en particulier les fréquences faisant partie du spectre 5G. Tous les matériaux ont ce qu’on appelle une bande d’absorption électronique. Une bande d’absorption est une gamme de longueurs d’onde, de fréquences ou d’énergies dans le spectre électromagnétique qui sont caractéristiques d’une transition particulière de l’état initial à l’état final dans une substance. Il s’agit d’une fréquence spécifique au-dessus de laquelle une substance est excitée et s’oxyde très rapidement. Les fréquences transmises aux êtres humains qui ont une accumulation d’oxyde de graphène dans leur corps peuvent provoquer une multiplication très rapide de l’oxyde de graphène, rompant l’équilibre du glutathion et provoquant une tempête de cytokines en quelques heures.

L’oxyde de graphène est l’ingrédient principal des hydrogels brevetés DARPA. Ce sont ces hydrogels qui se trouvent dans les injections Covid, les écouvillons de test PCR et les masques. Un hydrogel conducteur est un matériau de type polymère qui a des qualités et des applications substantielles.

Ils développent différents types d’hydrogels conducteurs qui sont utilisés dans de nombreuses choses, dans notre nourriture, notre eau et injectés dans notre corps dans les vaccins. Les hydrogels conducteurs contiennent des nanotechnologies qui se verrouillent sur votre ADN et peuvent être contrôlées par des capteurs 5G.
Ils permettent la collecte et la manipulation de l’ADN. Les hydrogels conducteurs permettent le suivi et le traçage des êtres humains.

Il existe des milliers d’études et d’articles scientifiques évalués par des pairs sur les hydrogels conducteurs.
Nous avons dressé une courte liste de certaines études relatives comme documentation de sauvegarde.

Résumé des caractéristiques de l’hydrogel et de la nanotechnologie à points quantiques

C’est à partir de ces études que nous pouvons résumer certaines des caractéristiques des hydrogels conducteurs.
Caractéristiques des hydrogels conducteurs : autorécupération, conductivité électrique, transparence, résistance au gel, étirement, autoguérison, réactivité aux stimuli, ce qui signifie qu’il fait certaines choses lorsque la 5G le frappe (ou d’autres fréquences d’ailleurs).

Nous sommes entourés de rayonnement EMF provenant des téléphones portables (ou téléphones portables), des téléviseurs et du Wi-Fi. De nombreuses zones activent également la 5G et des enquêtes ont été menées montrant la corrélation entre les réseaux 5G et les épidémies de Covid dans une zone.

Pour vous protéger au mieux contre l’empoisonnement à l’oxyde de graphène et l’activation de l’oxyde de graphène dans votre corps, il est nécessaire de faire plusieurs choses pour limiter votre exposition aux CEM.

Voici quelques suggestions sur la façon de procéder : ne vivez pas dans une ville avec beaucoup de tours si vous pouvez l’aider, éteignez votre Wi-Fi la nuit et restez à l’écart des compteurs intelligents et autres appareils intelligents si possible. Une autre option consiste à utiliser des produits de protection EMF tels que des dispositifs d’énergie orgonique pour aider à transformer le rayonnement EMF afin d’atténuer les effets nocifs.

Énergie d’orgone, protection EMF et oxyde de graphène !

Étant donné que l’oxyde de graphène est activé par les CEM, vous souhaitez créer une barrière protectrice dans votre environnement immédiat qui atténue les CEM afin qu’elle n’active pas l’oxyde de graphène. Dans les années 1930, une découverte a été faite qui peut être appliquée aujourd’hui pour aider à la protection contre les champs électromagnétiques.

Au cours d’une série d’expériences, le regretté Dr Wilhelm Reich a découvert que des échantillons vivants placés dans des conteneurs faits de couches alternées d’acier et de matière organique non conductrice étaient capables d’exploiter une « énergie cosmique » saine de l’environnement. Il appela cette énergie « orgonique ». Ces accumulateurs d’orgone avaient la capacité de : conserver les échantillons de sang pendant de plus longues périodes ; faire germer des semis de plantes plus sains ; et, soulager la douleur de ses patients qui étaient assis à l’intérieur.

Aujourd’hui, au lieu d’utiliser des feuilles d’acier et de plastique, nous utilisons un composite composé d’un mélange d’oxyde de fer, d’acier, de laiton, de shungite et de poudres de cristal enrobées de résine époxy. Le résultat final est un harmoniseur capable de transformer les champs sans fil nocifs des tours cellulaires, des compteurs intelligents, des smartphones, du routeur Internet et de votre télévision, en une énergie plus bénéfique pour vous, vos plantes et vos animaux de compagnie.

Les effets de ce phénomène scientifique ont été reproduits et bien documentés dans des études menées par l’Université de Pennsylvanie et le laboratoire de recherche microscopique Heraclitus.

Ressemblance frappante entre le test sanguin de Reich et les récents échantillons de sang d’oxyde de graphène EMF !

L’étude la plus frappante à la lumière des découvertes récentes de l’oxyde de graphène se trouve dans le « Reich Blood Test » réalisé par le Heraclitus Microscopic Research Laboratory. Dans ce test, ils montrent l’efficacité de l’énergie orgonale sur le sang. Ils ont prélevé deux échantillons de sang et en ont placé un dans une boîte de contrôle et l’autre dans une boîte d’énergie d’orgone. Au fil du temps, ils ont pris des photos microscopiques des échantillons de sang et ont constaté que l’échantillon d’énergie orgonale était capable de maintenir sa force vitale pendant une plus longue période (c’était comme la fontaine de jouvence pour le sang).

Lorsqu’un globule rouge présente des défauts et commence à mourir, il peut développer ce qu’on appelle la formation d’acanthocytes, où de multiples projections épineuses de longueurs variables dépassent de la cellule.
Les images ci-dessous montrent à quoi cela ressemble quand une cellule sanguine meurt.

Test sanguin expérimental Reich — Désintégration du sang

Des cellules sanguines en décomposition se transformant en ce que le Dr Reich a appelé des « bions » à partir des travaux de test sanguin du Reich effectués par Hericlitus Labs.

La cellule la plus saine a une membrane plus solide entourée d’une lumière bleue. Cette lumière bleue est en fait la force vitale ou « Aura » de la cellule. C’est ce que le Dr Reich a appelé l’énergie « orgonique ». Au fur et à mesure que la cellule meurt et se désintègre, la paroi de la membrane forme des saillies pointues qui en sortent.

Les nanoparticules à base d’oxyde de graphène utilisées dans les injections Covid sont conçues pour pénétrer la membrane des cellules afin d’y faire pénétrer l’ARNm. Cette pénétration constante de la paroi de la membrane cellulaire pourrait être à l’origine de ces déformations de la membrane.

Selon A Laboratory Guide to Clinical Hematology de l’Open Education of Alberta :

« La formation d’acanthocytes se produit à la suite de défauts membranaires héréditaires ou acquis. Les défauts qui provoquent un déséquilibre entre le cholestérol membranaire et la teneur en lipides affectent la capacité des globules rouges à se déformer, ce qui entraîne une membrane plasmique plus rigide. »

Vous trouverez ci-dessous trois photos prises à partir d’analyses sanguines récentes [mises à jour le 1er octobre 2021] du Dr Robert Young.

Sa conclusion est que ce que nous voyons dans ces cellules sanguines provient de l’effet de l’empoisonnement aux rayonnements électromagnétiques, l’empoisonnement à l’oxyde de graphène.
Il appelle la formation des membranes des cellules sanguines “l’effet corona” et “l’effet des protéines Spike”.

Cela semble identique au comportement des cellules sanguines mourantes dans l’expérience Reich Blood Test.
Ce que nous voyons ici, ce sont des cellules qui ont été empoisonnées et qui meurent. Nous voyons également la formation de la protéine de pointe dans la dernière diapositive.

Une découverte frappante se trouve dans le Reich Blood Test qui montre comment les dispositifs d’énergie orgonique ralentissent et arrêtent cette décomposition des cellules sanguines. Cela montre, au niveau cellulaire, comment les dispositifs énergétiques orgonaux protègent le corps humain des CEM nocifs.

La diapositive ci-dessous montre les résultats du test sanguin Reich. L’échantillon de gauche est celui qui se trouvait à l’intérieur de la boîte de l’accumulateur d’orgone. Le taux de mort et de décomposition cellulaire est de 5 %.
L’échantillon de droite est celui qui n’était pas dans la boîte de l’accumulateur d’orgone. Le taux de dégradation est de 50 %.

De toute évidence, l’énergie de l’orgone fait quelque chose pour aider à préserver la force vitale et la santé du sang.

P.S. Ndlr : À la fin du mois de juillet 2022, nous disposerons d’une Chambre à Ondes scalaires qui permettra de syntoniser les produits détoxifiant le Graphène afin d’avoir un résultat amplifié !

[NDLR L’existence de l’orgone et des ondes scalaires est très controversée et pour l’instant nullement reconnue par la science universitaire.]

Les Ondes scalaires semblent proches des ondes Orgoniques !

Pour obtenir plus d’informations sur les produits neutralisant le Graphène et les Protéines Spikes, et la Chambre à Ondes scalaires, contacter filibert82@yahoo.fr.

Source : https://expose-news.com/2022/07/15/how-to-remove-graphene-oxide-the-dangerous-undisclosed-ingredient-in-covid-vaccines-from-the-body/




Vaccins Pfizer, le scandale des SMS continue

[Source : Journal l’Humanité]

Le quotidien américain New York Times vient d’attaquer la Commission européenne en justice pour obtenir le contenu des SMS échangés entre sa présidente, Ursula von der Lyen et le PDG de Pfizer à propos de l’achat des vaccins contre le Covid par l’UE.

Le journal américain, premier média à révéler l’affaire des SMS en avril 2021, cible les SMS que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a échangés avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Ces messages pourraient contenir des informations sur l’achat, par les États européens, de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid-19.

Que cachent ces SMS ? Décryptage de l’affaire et de ses derniers développements avec la députée européenne Michèle Rivasi (Les Verts), vice-présidente de la Commission spéciale sur le Covid-19.




Tête à Tête entre le Professeur Perronne et Maître Carlo Brusa

[Source : videos.reaction19.fr]

Excellente interview du professeur Péronne sur la pseudo pandémie Covid 19, sur la manipulation des gouvernements (notamment celui de la France), sur le rôle très néfaste des grands groupes pharmaceutiques…
Note optimiste en fin d’interview ; il pense que tout ce système mafieux va s’effondrer.

Durée 1 h 17, mais ça vaut le coup d’écouter.

Jacques Amiot.

[À partir de 2:50]






Une enzyme humaine peut biodégrader le graphène

[Source : technologiemedia.net]

Par Martin

Le graphène est probablement le prochain matériau du futur, car il pourrait entre autres devenir un matériau idéal pour le stockage de l’énergie dont nous avons tant besoin, avec tous les appareils électroniques sur le marché, comme les smartphones, les appareils photo, les ordinateurs portables et les appareils électroniques biomédicaux. Mais il ne doit pas nuire à la santé humaine pour que son utilisation puisse se faire à l’échelle mondiale.

Une enzyme naturelle dégrade le graphène 

Les partenaires de Graphene Flagship; le CNRS, l’Université de Strasbourg, l’Institut Karolinska et l’Université de Castilla – La Mancha (UCLM), ont dévoilé que le graphène peut être biodégradé par une enzyme naturellement présente dans les poumons des êtres humains et ainsi être expulsé du corps.

Pour tester le comportement du graphène au sein de l’organisme, Alberto Bianco et son équipe du partenaire de Graphene Flagship, le CNRS, ont effectué plusieurs tests pour déterminer si et comment le graphène était dégradé par l’ajout d’une enzyme humaine commune. L’enzyme, la myéloperoxydase (MPO), est une enzyme libérée par les neutrophiles, des cellules présentes dans les poumons et responsable de l’élimination des corps étrangers ou des bactéries qui pénètrent dans l’organisme.

Si un corps étranger ou une bactérie est détecté à l’intérieur du corps, les neutrophiles l’entourent et sécrètent de la MPO (myéloperoxidase), détruisant ainsi la substance étrangère. Des travaux antérieurs réalisés par les partenaires de Graphene Flagship ont révélé que la MPO biodégradait l’oxyde de graphène. Toutefois, on pensait que la structure du graphène non fonctionnalisé était plus résistante à la dégradation. Pour tester cela, Bianco et son équipe ont examiné les effets de la MPO, ex vivo, sur deux formes de graphène.

[NDRL Article datant du 03 septembre 2018. Depuis lors, il a pu être découvert des moyens de rendre au contraire le graphène plus résistant dans le corps humain. Notamment il semble que ce soit le cas sous forme d’hydroxyde qui de plus se montre plus toxique.
Voir Le Dr Andreas Noack, chimiste autrichien renommé, est mort quelques heures après avoir dénoncé les risques de l’hydroxyde de graphène
et Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations.
Cependant, voir aussi :
Débarrasser le corps du graphène]

Tester sur deux formes de graphène

Bianco déclare: « Nous avons utilisé deux formes de graphène, une et à plusieurs couches, préparées par deux méthodes différentes dans l’eau. Elles ont ensuite été mises en contact avec la myéloperoxydase en présence du peroxyde d’hydrogène. Cette peroxydase a pu se dégrader et les oxyder. Ce n’était pas vraiment prévu, car nous pensions que le graphène non fonctionnalisé était plus résistant que l’oxyde de graphène. »

Rajendra Kurapati, premier auteur de l’étude au CNRS, partenaire de Graphene Flagship, a déclaré: «ces résultats soulignent que le graphène hautement dispersible pourrait être dégradé par l’action des neutrophiles, ce qui ouvrirait la voie au développement de matériaux à base de graphène. »

Le test in vivo est la prochaine étape. Bengt Fadeel, professeur à l’Institut Karolinska, partenaire de Graphene Flagship, explique: « il est important de savoir si le graphène est biodégradable ou non pour des applications biomédicales et autres. Le fait que les cellules du système immunitaire soient capables de le dégrader est une avancée majeure dans notre compréhension de ce matériau, lorsqu’il est en interaction avec le corps humain.
Maurizio Prato, responsable du Work Package 4, a déclaré: « La dégradation enzymatique du graphène est un sujet très important car, en principe, le graphène dispersé dans l’atmosphère pourrait avoir des effets nocifs. S’il existe des micro-organismes capables de dégrader le graphène et ses matériaux qui sont étroitement liés, la persistance de ces matériaux dans notre environnement sera fortement diminuée.

Ces résultats sont très encourageants

Ces types d’études sont nécessaires. Il est également nécessaire d’étudier la nature des produits de dégradation une fois que le graphène est digéré par les enzymes, car il pourrait produire des dérivés nocifs. Nous avons donc besoin de connaître la structure de ces dérivés et d’étudier leur impact sur la santé et l’environnement. »

https://www.youtube.com/embed/RcxL44EMq9A?feature=oembed

Andrea C. Ferrari, responsable scientifique et technologique du Graphene Flagship, et présidente de son comité de gestion, a ajouté: « Le rapport sur l’avancée de la biodégradation du graphène est une étape très importante pour garantir l’utilisation sûre de ce matériau que le Graphene Flagship a mis l’étude des effets du graphène sur la santé et l’environnement au centre de son programme depuis le début. Ces résultats renforcent notre feuille de route en matière d’innovation et de technologie. »

Source : Graphene Flagship
Référence : Angewandte Chemie International Edition




Non à la signature par la France du traité « pandémie » de l’OMS

[Source : petition-pandemie.com]

[Voir aussi :

« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier

]

À l’attention de Madame la Première Ministre, Élisabeth Borne

Madame la Première ministre,

La pandémie récente a mis à mal la confiance des Français dans les politiques publiques sanitaires.

Pendant 2 ans, des mesures inédites ont été adoptées, sans véritable débat démocratique, alors même qu’elles ne faisaient pas l’objet d’un vrai consensus scientifique.

Voilà pourquoi, nous sommes aujourd’hui inquiets de ce projet de traité international qui pourrait permettre à une organisation non gouvernementale — l’OMS — d’imposer de nouvelles mesures sanitaires à l’échelle mondiale.

Chaque pays doit pouvoir adapter sa politique sanitaire, même en cas de pandémie mondiale.

Depuis le début de la crise du Covid-19, plusieurs pays ont fait le choix d’éviter les mesures les plus contraignantes et n’ont pas été plus durement touchés par la pandémie.

Chaque pays doit pouvoir continuer à décider des mesures les mieux adaptées à sa population, et de la façon dont ces mesures doivent être adoptées.

Voilà pourquoi nous demandons aujourd’hui au gouvernement de :

  • refuser la signature de ce traité « pandémie » de l’OMS s’il contient un transfert de pouvoir aux autorités de cette organisation
  • garantir aux Français un processus démocratique dans l’adoption de mesures d’urgence sanitaires
  • maintenir un débat scientifique ouvert et pluriel sur les enjeux sanitaires, y compris en cas de pandémie mondiale

Madame la Première ministre, nous vous demandons de ne pas laisser la France transférer la gestion de ses politiques sanitaires à l’OMS.

Avec ma respectueuse considération,

L’Association Santé Naturelle




Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS

[Source : kla.tv]

L’avocat Philipp Kruse explique, dans une conférence, comment procède l’OMS, financée par des fonds privés et basée à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international ». Il y est stipulé que « les mesures sanitaires ne sont autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes. » Or, on s’efforce aujourd’hui de supprimer cette formulation.

[NDLR La vidéo n’est que partielle par rapport à la transcription qui suit]

[Voir aussi :
OMS et Nouvel Ordre Mondial]

« L’OMS et la Suisse — quelle suite ? » C’est sous ce titre qu’une manifestation organisée par Urs Hans de « Public Eye on Science » a eu lieu le 13 janvier 2023 à Turbenthal dans le canton de Zurich. Dans la première conférence, Astrid Stuckelberger, ancienne collaboratrice de l’OMS, a présenté les principales questions fondamentales relatives à la pandémie dite de « Covid ». Ensuite, l’avocat zurichois Philipp Kruse a résumé les événements depuis 2020. Il a remis en question les mesures relevées depuis le début de leur déclaration, par exemple : sur quelles bases la pandémie s’appuie-t-elle ? Quels ont été les effets des mesures prises ?

Kruse se penche ensuite sur l’OMS, une organisation privée dont le siège est à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international », auquel la plupart des États se sont conformés. Dans sa version actuelle, les mesures ne sont par exemple autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes. Or il est aujourd’hui envisagé de supprimer, entre autres, cette formulation.

Qu’est-ce qui se cache derrière ces propositions d’amendement ?

Quelles en seraient les conséquences ?

Découvrez dans l’exposé suivant l’analyse de l’expert juridique Philipp Kruse.

Exposé : Philipp Kruse

Bonsoir à tous. Cher Urs, merci beaucoup pour l’invitation, pour l’excellente organisation et merci à tous d’être non seulement venus, mais d’être encore là. Il est déjà 22 h 14, le vendredi 13 janvier 2023.

Urs, tu as dit que je me serais réveillé lorsque Kennedy était venu en Suisse en novembre 2021. C’était bien sûr beaucoup plus tôt, bien avant. Ma première action a eu lieu le 18 juin 2020. Je me suis rendu au Parlement, alors encore improvisé — son installation Expo à Berne — et j’ai remis physiquement aux parlementaires la lettre que je leur avais envoyée en deux exemplaires, également par e-mail. Elle avait été cosignée par des scientifiques et un avocat, mon collègue Heinz Raschein. Ensemble, nous y avions déjà expliqué au Parlement qu’il n’y avait absolument aucune cause, aucune raison à une épidémie. Qu’il n’y avait pas de menace, qu’il était urgent de revenir à la situation normale et que toutes les mesures étaient plus nuisibles que bénéfiques et devaient donc immédiatement être annulées. C’était le 18 juin 2020, j’avais essayé de joindre chaque parlementaire pour que cela arrive vraiment, et depuis, je n’ai plus abandonné.

L’idée, j’aimerais faire écho à ce qu’Astrid Stuckelberger vient d’exposer de manière fort remarquable. Merci beaucoup, je peux vraiment souligner tout ce que tu as dit.

Je suis heureux qu’Astrid ait dit si clairement à quel point il est important qu’il y ait des preuves d’une menace et que quelqu’un fasse une véritable analyse des risques. La particularité des menaces est qu’elles doivent toujours être réanalysées et vérifiées à nouveau. C’est d’ailleurs ce qui est écrit à deux endroits dans la loi sur les épidémies : réexaminer régulièrement la situation. C’est pourtant une évidence. Mais ici, cela n’a jamais été fait. C’était d’ailleurs la principale exigence de cette lettre du 18 juin, et elle l’est restée jusqu’à aujourd’hui. La caractéristique essentielle d’un État de droit démocratique est qu’il se compose de trois pouvoirs, afin que ces pouvoirs puissent se contrôler mutuellement et qu’ils puissent réparer des erreurs le cas échéant. C’était l’idée de base de Montesquieu, qui, après la Révolution française, a été mise en œuvre dans toute l’Europe. Une telle révision des questions les plus importantes n’a pas eu lieu depuis janvier 2020 jusqu’à aujourd’hui. Quelles sont les questions les plus importantes ? Astrid Stuckelberger les a toutes très bien énumérées, à savoir : sommes-nous réellement menacés par un virus ? Où se trouve ce virus ? Existe-t-il une chaîne de causalités qui créent une maladie et quelle est la gravité de cette maladie qu’elle provoque ?

Je renvoie ici, pour balayer cela d’un trait, à l’intervention spectaculaire, mais tout aussi scandaleuse, du conseiller fédéral Ignazio Cassis le 7 janvier 2021 dans Arena (émission de la télévision suisse), où on lui avait demandé : « Est-il possible que les gens soient simplement tous considérés comme hospitalisés pour Covid-19, même si les causes sont différentes ? » Et il a dit textuellement — et nous avons toujours bien intégré tout cela dans nos cahiers de doléances, avec un lien YouTube, parce qu’un jour ou l’autre, il faut bien que les choses soient mises sur la table, — il a dit en substance : « Oui, regardez, si quelqu’un a un accident de moto, qu’il est emmené à l’hôpital et qu’il y meurt, et qu’on fait ensuite un test PCR, et que ce test est positif, alors c’est un mort du Covid » !

Ensuite, Sandro Protz lui a encore posé la question, très attentivement, et correctement : « Oui, mais dites-moi, M. Cassis, ce n’est pas un peu bizarre : pourquoi peut-on alors le déclarer comme mort du Covid ? » « Oui, c’est parce que l’OMS le demande ». Et ça, c’est un scandale !

Et c’est sous ce régime que nous vivons encore aujourd’hui, trois ans après ! C’est une insulte à l’esprit humain, c’est une violation de la Constitution, c’est une déraison sans pareille et ce n’est toujours pas terminé à ce jour ! Nous avons toujours le même concept de base, à savoir que nous mesurons cette « menace » exclusivement avec le test PCR. Du point de vue de l’OMS, c’est toujours le seul « étalon-or » acceptable. Et les médecins, comme l’a bien dit Astrid, ils restent tous sur la touche. Ce n’est pas possible, cela fait trois ans que nous devons avaler ça, c’est un scandale d’importance historique. C’est pourquoi nous continuerons tous, nous tous, à faire ce que nous faisons ici, jusqu’à ce que ce scandale soit éradiqué en profondeur. Et c’est pourquoi nous allons par exemple signer le référendum contre la prolongation de la loi Covid-19. Nous tous, parce que cette loi Covid-19 est basée sur la fiction du sacro-saint test PCR. Nous ne l’acceptons pas, c’est dégoûtant !

Allez, on y va, c’est parti ! De quoi s’agit-il ? Je voudrais tout d’abord évoquer brièvement la motivation de base à l’aide d’un cas exemplaire, et pourquoi il est vraiment important de ne pas penser maintenant que nous pourrons revenir à la normalité.

Il s’agit de l’OMS — un poids lourd (!) — et j’essaie de situer le tout. Je tiens compte de l’heure tardive, 22 h 20, et de la complexité des choses. Je veux simplement souligner quelques points, actuellement parmi les plus importants. Car, il y a peu de temps, l’OMS a publié des changements qu’elle propose concrètement pour les prescriptions sanitaires internationales. Je voudrais en parler, comme Astrid tout à l’heure, bien sûr ; quelles sont les prochaines étapes qui en découleront ? Que pouvons-nous faire, que devrions-nous faire ?

Alors, commençons brièvement, jusqu’ici, nous sommes au courant. L’avantage, quand on fait du droit fiscal, ce que j’ai fait pendant environ 20 ans, on a affaire à une matière qui se caractérise par le fait qu’en fin de compte, l’État vous prend toujours quelque chose. Cela signifie qu’il s’agit d’une sorte d’administration d’intervention. Et justement, le droit fiscal — il n’y a guère une autre matière réglée de manière aussi précise en Suisse — contient tous les principes de base que l’on peut également appliquer à la période de l’intervention administrative Covid. C’est pourquoi j’ai tout de suite posé le système de coordonnées du droit fiscal sur le système de coordonnées de l’administration d’intervention Covid et j’ai remarqué que cela ne pouvait pas du tout fonctionner. Ceci est une remarque pour tous ceux qui travaillent également dans le domaine du droit fiscal. Faites-le pour voir, placez-y votre réseau de coordonnées de la vie quotidienne et vous remarquerez où ça ne marche pas.

Très brièvement les cas. J’ai engagé environ 20, 22 procédures judiciaires ordinaires contre les mesures — non pas parce que je suis opposé aux mesures par principe, mais parce que je suis opposé aux méthodes erronées, aux méthodes d’investigation erronées. Je voudrais que les tribunaux soient enfin convaincus que la méthode d’enquête, la méthode d’analyse de la menace virale est erronée.

Nous avons fait un premier grand pas – arrêt du Tribunal fédéral de novembre 2021, c’est l’affaire 2C_228/2021, et là, le Tribunal fédéral a dit, un peu agacé, en considérant 5.2 : les plaignants amènent tellement d’évidences – ils n’auraient pas eu besoin de le faire – parce que les plaignants veulent dire que le test PCR n’est pas valable. Le Tribunal fédéral a encore dit : il est tout de même notoire (noté officiellement par le tribunal) que le test PCR n’est pas approprié pour prouver une maladie. C’était en novembre 2021. Combien de journaux, croyez-vous, ont rapporté cette affaire depuis ? Pas un seul des médias d’État ! Pas un seul ! Ce n’était pas dans le NZZ. Pourtant j’ai donné deux interviews à la NZZ et j’ai dit à plusieurs reprises : « Parlez de ce cas, c’est important. Vous pourrez ainsi apaiser la peur des gens. » Non. Ensuite, nous avons également présenté ce cas au Parlement, en répétant sans cesse : « Chers parlementaires, veuillez en prendre connaissance. Le Tribunal fédéral s’est beaucoup investi dans cette affaire et a fait un travail très sérieux. » Cela n’a pas non plus intéressé les parlementaires, de sorte qu’à ce jour, nous avons toujours la méthode PCR comme base pour la loi Covid-19.

Ensuite, la plainte pénale a été mentionnée — nous avons fait une petite conférence de presse le 14 novembre. Quelle en sera la suite ? Bien sûr, nous ne voulons pas simplement jeter la balle dans l’eau, mais nous poursuivons cela avec la plus grande vigueur. Vous savez que ces substances ARNmessager ont été autorisées pour une durée limitée de deux ans. Nous avons donc dit : nous ne laisserons pas à Swissmedic le soin d’évaluer l’évidence de ces deux années et de nous dire à la fin, dans la procédure pénale ; oui, mais il y a eu une étude en novembre, décembre 2022, où l’efficacité est quand même apparue, ou la sécurité est finalement apparue. Non, donc nous disons : avec nos scientifiques, avec nos collaborateurs — mais avec le soutien de très nombreux experts dans le monde entier — nous nous sommes penchés sur toutes les études, sur toutes les preuves de toute la période d’autorisation ; et nous allons les remettre intégralement au ministère public — c’est-à-dire notre rapport actualisé sur les preuves, pour qu’il n’y ait vraiment plus d’excuses possibles. Et où on pourrait dire, oui, mais il y a là encore une petite étude factice qui prouve la sécurité. Et ça, nous allons le faire avec beaucoup d’insistance.

Aujourd’hui, quelque chose de tout à fait nouveau : pour la première fois, une plainte a été déposée par du personnel navigant contre le licenciement, parce qu’une hôtesse de l’air a refusé obstinément de se faire vacciner et a été licenciée pour cette raison. Nous apporterons également un soutien très fort à cette affaire. Une compagnie aérienne qui, à l’heure actuelle, n’engage ses collaborateurs que s’ils sont vaccinés contre le Covid-19 devrait se voir retirer la croix suisse de son aileron arrière.

[beaucoup d’applaudissements]

J’en viens au cas type. Nous voyons une jeune femme en bonne santé, 28 ans, footballeuse professionnelle, qui profite de sa vie, indépendante, autonome — elle prend en octobre 2021, sous la pression de la Swiss Football League, un vaccin Johnson & Johnson, une simple injection. À partir de là, collapsus immédiat, fatigue permanente, ne peut plus exercer son métier de footballeuse et son autre métier, cinquante consultations en un an. Cela peut se résumer en un mot très simple : les médecins ont dit : « Nous ne pouvons pas dire ce que c’est, mais nous pouvons exclure une chose : cela n’a aucun rapport avec la vaccination. Voyez avec un psychiatre ! » – oui, c’est ce qu’on lui a dit : « Voyez ça avec un psychiatre. »

La jeune femme, quand elle est venue nous voir, suicidaire, dans un hôpital psychiatrique. Quel est le schéma derrière tout cela ? Le schéma est le suivant : nous avons des personnes en bonne santé, des personnes saines qui ne sont pas menacées par le Covid, et elles sont mal informées et subissent des pressions pour qu’elles acceptent une substance qui leur fait du mal, qui leur cause des dommages à long terme. Ensuite, ils vont voir des médecins et leur expliquent la situation, mais les médecins ne leur apportent aucune aide. Une aide consisterait à rechercher toutes les causes possibles sans préjuger des résultats et à ne pas exclure d’emblée une cause bien précise. Non-assistance à personne en danger. Enfin, la non-assistance à personne en danger aggrave encore la situation des personnes concernées. C’est là que s’applique une grande partie du droit. Je résume très brièvement, mais nous avons la violation d’une série de normes impératives de protection de l’individu, issues du droit pénal : je l’ai dit, non-assistance à personne en danger ; du droit civil : atteinte à la personnalité (CO 28) — avec droit à des dommages et intérêts (CO 41) et, bien entendu, du droit constitutionnel et du droit international qui s’appliquent également ici, car nous savons depuis l’introduction du Code de Nuremberg que personne ne peut être amené à se faire injecter quoi que ce soit sans son consentement volontaire et sans une base d’information correcte. Et le tout sur une longue période.

Eh bien, le problème concerne l’ensemble de la population et la question est — beaucoup disent : « Euh, Philipp, détends-toi, c’est fini, va au “Sprüngli”, bois un chocolat chaud — ça fait des miracles. »

À ceux-là, je réponds : « Pas de fin en vue ». L’OMS continue d’entretenir la pandémie. Nous sommes toujours officiellement en Public Health Emergency of International Concern. (Urgence de santé publique de portée internationale.)

L’OMS a toujours pour objectif de vacciner 70 % de la population. Pire encore : l’OMS a déclaré cette technologie de ces substances vaccinales — nous savons qu’il ne s’agit pas de substances vaccinales — comme la norme, la technologie standard pour tous les vaccins contre la grippe et de nombreux autres vaccins — comme la norme, l’étalon-or ! Et, comme nous le savons aussi, le G20 a proclamé : Carnet de vaccination digital et carte d’identité digitale. Cela signifie qu’il faut le promouvoir. Et cela signifie qu’au lieu que l’OMS s’arrête et dise : stop, regardons l’effet, regardons les effets secondaires, faisons le point sur les dommages. Elle dit : non, nous faisons le contraire. Nous accélérons et voulons envoyer encore plus de substances vaccinales.

Tout cela a un caractère expérimental — pourquoi ? Nous avons affaire à une nouvelle technologie de traitement. L’effet exact de cette injection d’ARNm n’est pas connu, on ne sait toujours pas exactement quelle quantité de protéines spike est produite dans le corps, sur quelle durée cette substance active est produite et avec quelle qualité. En bon français il s’agit du plus grand aveuglement qu’on puisse imaginer. Diverses normes n’ont pas été respectées et il n’existe pas d’études contrôlées à long terme pour un grand groupe de personnes, mais en revanche, un nombre extraordinairement élevé d’indices de dommages et les personnes concernées n’ont pas été correctement informées de tout cela.

Oui, c’est tout à fait une tentative, une expérimentation humaine, et c’est interdit par le code de Nuremberg et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Là il est dit… (C’est un pacte de l’ONU, qui est donc valable pour pratiquement tous les pays du monde…) Il y est écrit, première phrase : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Et comme exemple d’application de la torture, il est écrit : « En particulier, nul ne peut être soumis à des expériences médicales ou scientifiques sans son libre consentement » — et cela inclut l’information complète et correcte. C’est ce que l’OMS pousse à faire, contrairement à cette disposition précisément.

Il est également important de noter que « cette disposition s’applique, précisément selon ce même pacte international, même pendant les pandémies ». C’est explicitement écrit là. Très remarquable. Je vais un peu plus vite, car j’ai déjà mentionné que l’ARNm doit rester le grand succès étalon en tant que technologie de base et plate-forme. Va tout de suite plus loin. Et Tedros — lui, comme toujours — dit : « C’est tellement bien qu’au moins 70 % devraient être inoculés ». Et c’est le point de départ.

La question se pose maintenant, après trois ans, qu’il faut poser à l’OMS : « Monsieur Tedros, Monsieur Tedros, dites-moi pourquoi il ne vous est pas encore venu à l’esprit, jusqu’à aujourd’hui, de vous faire vraiment une idée des conséquences, du rapport bénéfice/risque de ces substances ? Était-ce même nécessaire d’introduire ces substances ? Quelle est la validité de votre test PCR de gestion des risques ? Dans quelle mesure avez-vous respecté les méthodes traditionnelles d’analyse des risques de l’OMS, telles qu’Astrid Stuckelberger les a présentées tout à l’heure et qu’elle a elle-même enseignées par le passé ? Pourquoi vous en écartez-vous à ce point ? » Et cette dynamique incroyable de l’OMS d’utiliser cette technologie ARNm, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous mettons un accent très, très fort sur cette plainte pénale et que nous allons continuer à mettre les gaz ici. Ensuite… [grands applaudissements], ce n’est pas grave si personne ne peut lire ça (sur le web), c’est tellement important qu’on peut le résumer très simplement. Il s’agit de l’article 1 de la Constitution de l’OMS. Et si nous nous rendons compte maintenant de ce qui s’est passé au cours des trois dernières années. Combien de souffrances ont été causées sous le titre de « santé » ? Et si on lit ensuite ce que l’OMS s’est elle-même fixé comme objectif, en 1948, dans sa propre constitution, à l’article 1, on ne peut que secouer la tête et dire : « Un instant, vous ne lisez donc pas votre propre constitution ? » À savoir, il y est bien écrit à l’article 1 : « L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé doit être d’atteindre le niveau de santé le plus élevé possible pour tous les êtres humains… » Et ensuite, ils définissent même la santé en disant : « La santé, c’est un état de complet bien-être physique, mental et social, et pas seulement l’absence de maladie ou de handicap. » Donc avec cet objectif, il aurait fallu, comme un… comment dire, comme un « Häftlimacher » dit-on en Suisse, c’est-à-dire comme un comptable, dès le premier jour du lancement de la vaccination, former des groupes d’expérimentation dans tous les pays et au premier signe de problème, il aurait fallu arrêter tout ça. Et c’est pareil pour toutes les mesures, c’est pareil pour le confinement, c’est pareil pour les tests, bien sûr. Et en se contentant d’avancer droit comme un char d’assaut en ce qui concerne ses mesures et ses méthodes, l’OMS montre qu’elle ne se préoccupe pas de la santé. Elle se préoccupe d’autres choses, mais pas de la santé, oui.

Bon, je vais accélérer un peu, je vais sauter quelques feuilles.

Il est important de savoir qu’il existe des cadres juridiques incroyablement importants que l’OMS et tous les États membres doivent continuer à respecter. Tout à fait éminent : la Charte des Nations unies. Le principe de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples y est ancré. Les droits fondamentaux y sont inscrits aux articles 1 et 2.

On peut y lire par exemple : « Nous, peuples des Nations Unies, sommes fermement résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre… à réaffirmer dans toutes les nations notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personnalité humaine, dans l’égalité des droits des hommes et des femmes, grands et petits… »

Et très important l’article 1 — je le répète simplement encore une fois — l’égalité des droits et l’autodétermination de tous les peuples. Il n’est pas contenu dans le programme de l’ONU de mettre les peuples sous un joug, sous une direction dictatoriale. Ce n’est pas contenu dans ce programme.

Ensuite, les droits fondamentaux — je passe sur ce point — font partie du cadre juridique. Et j’ai déjà mentionné le « Pacte international de l’ONU relatif aux droits civils et humains ».

Il est important de le savoir si on considère brièvement les modifications proposées qui n’ont été rendues publiques que récemment (mais elles avaient déjà été publiées fin novembre, début décembre). Je traduis très brièvement : l’article 1 dit — il s’agit ici du règlement sanitaire international — il y était écrit jusqu’à présent que les recommandations n’avaient pas de caractère obligatoire. Les États n’étaient pas obligés de suivre ces recommandations.

Attendez, quelqu’un qui réfléchit à cela me dira : « Mais Monsieur Kruse, que s’est-il passé au cours des trois dernières années ? Si l’OMS disait quelque chose, nous le mettions en pratique. » Exactement ! Jusqu’à présent, nous avions déjà la pensée que les propositions de mesures, les recommandations étaient contraignantes et étaient comme des ordres.

C’est pourquoi un comité de juristes… quelques juristes et moi-même avons créé un comité, nous avons fait cela, afin de pouvoir offrir au Parlement — je le dis de manière un peu désinvolte — « un cours de rattrapage en droit constitutionnel ». Nous avons dit au Parlement : « Regardez, ce ne sont que des recommandations. Vous n’êtes pas obligés de les mettre en pratique. Ce ne sont pas des ordres, ils ne sont pas juridiquement contraignants. » Mais on l’a fait quand même, et pour qu’on ne puisse pas s’y opposer verbalement plus tard, on dit maintenant : toutes les recommandations doivent rester contraignantes à l’avenir ! Le « non contraignant » a été supprimé.

Et voici l’article qui a fait parler de lui au début de cette année. L’article 3 de ce règlement sanitaire, il bat tous les records. Jusqu’à présent, il y était écrit que, lors de la mise en œuvre de ces dispositions sanitaires, les États devaient respecter la dignité humaine, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des personnes. Tel était le texte jusqu’à présent — et il doit être supprimé ! Et on peut à nouveau objecter comme un auditeur critique attentif : « Mais Monsieur Kruse, ils ont déjà été piétinés jusqu’à présent, les droits de l’homme. » C’est exact, ils ont été piétinés. Là encore, nous avons dit : « Mais voilà, Parlement, regardez, vous n’avez pas le droit de le faire. Dans le Règlement sanitaire international, les droits de l’homme sont protégés ! » – cela n’a intéressé personne non plus. Les parlementaires ne lisent pas les papiers qui font plus d’une page et qui ne contiennent pas d’images. C’est comme ça !

N’ayez pas peur, je ne suis pas un politicien, je suis un citoyen. Mais je me permets une chose, après ces trois ans. Je suis déçu par nos parlementaires — à quelques exceptions près, je nomme ici Pirmin Schwander pour représenter les bonnes exceptions — je suis déçu par nos autres représentants du peuple. À l’heure actuelle, il n’y a absolument plus aucune raison de penser que le test PCR puisse mesurer quoi que ce soit d’utile en rapport avec l’épidémie et il n’y a absolument aucune raison de penser que les mesures prises aient apporté quoi que ce soit de positif.

Il n’y a absolument aucune raison d’adopter cette loi Covid-19. Je suis énormément déçu par les parlementaires. [Applaudissements]

Et je pense que c’est excellent, excellent qu’il y ait plusieurs citoyens de chez nous qui se soient dit : « J’en ai assez, nous en avons tous assez, ça ne peut pas continuer comme ça » et qu’ils vont se présenter aux élections et nous devons les soutenir afin d’occuper le plus de sièges parlementaires possible.

Et je voudrais le dire plus clairement, le plus grand risque pour la Suisse vient de notre Parlement ! Voilà, je me suis un peu défoulé…

Quelqu’un du public : je dis « bibliquement criminel »

Kruse : Bibliquement criminel, oui c’est vrai, je suis d’accord, opinion personnelle, mais c’est ainsi.

Selon ces propositions d’amendement, les États doivent être contraints de signaler à l’OMS dans les 48 heures toute mutation virale susceptible de se transformer en épidémie (aussi de manière bibliquement criminelle, d’ailleurs).

Dans une telle situation de pression psychologique, quelle sera la décision de Monsieur Berset ? « Je préfère attendre encore un peu, jusqu’à ce que j’aie plus de preuves » ou va-t-il dire : « 48 heures, et hop, délai expiré, maintenant ! »

Il est écrit : l’État a 48 heures pour évaluer cela, puis 24 heures après cette évaluation, il faut le signaler à l’OMS. Rien que ça, c’est déjà criminel, car nous savons tous très bien que pour pouvoir évaluer le risque d’une éventuelle évolution pandémique, il faut du temps. Il faut étudier, il faut regarder de près, certainement pas en premier lieu appeler Tedros [Ghebreyesus] tout de suite.

Ensuite, ce que je trouve le plus grave, le plus menaçant et qui doit être le plus clair dans notre esprit à tous, c’est ce bouton d’alarme d’urgence de la pandémie. Le terme technique : Public Health Emergency of International Concern (urgence de santé publique de portée internationale). C’est très facile de s’en souvenir, car le sigle PHEIC donne « Fake ».

Donc, on peut s’en souvenir facilement : « Fake », c’est-à-dire faux. Tedros, en vertu de l’article 6 de ce règlement sanitaire international, pouvait jusqu’à présent déclarer ce « fake ». Et ce qui est remarquable maintenant, c’est que les possibilités, les conditions, le champ d’application pour déclarer un tel fake ont été élargis, et il ne s’agit pas seulement de pandémies réelles, mais aussi de développements qui pourraient potentiellement, potentiellement mettre en danger la santé publique. Il peut décider seul : L’État c’est moi. Il peut consulter le Comité d’urgence, mais — comme ça s’est déjà produit en juillet de l’année dernière — il peut mettre en minorité son Comité d’urgence, ses conseillers. Il peut décider seul si le monde entier se trouve dans cet état légal de pandémie. Cela signifie qu’il peut supprimer d’un coup le règne du droit et de l’ordre constitutionnel fondamental et passer aux règles d’urgence, c’est-à-dire à un état de droit où l’exécutif est aux commandes, en s’appuyant sur les directives de l’OMS — j’y reviendrai. C’est prévu, et il y a une annexe très importante avec un arbre de décision selon lequel — en théorie du moins — l’OMS devrait procéder pour déterminer : y a-t-il une pandémie ? Oui ou non ? On peut y jeter un coup d’œil. L’OMS y a ajouté d’autres exemples d’application. On y lit en effet — et c’est également nouveau — qu’est-ce qui doit conduire à une telle pandémie : « Cluster(s) of other severe infections in which human to human transmission cannot be ruled out. » Ouf ! Donc, si on ne peut pas exclure qu’une transmission humaine puisse se produire à partir de ces cas d’infections. Maintenant, trouvez un scientifique qui se tienne devant Tedros et qui dise : « Je peux exclure cela. » Non, ce n’est pas du tout possible. Ce sont des termes alibi, c’est — bibliquement criminel — quel est le mot-clé ? Exactement ! Disons que je ne dois pas le dire de façon aussi pathétique. Mais je voudrais souligner ici que nous pouvons, par l’intermédiaire d’un seul homme qui n’est pas contrôlé, qui ne peut être arrêté par personne, qui n’a de compte à rendre à personne, mettre le monde entier en état de pandémie sous un prétexte complètement futile. Et je me demande ce qu’il faut de plus pour qu’une telle chose se retrouve en première page du Neue Züricher Zeitung, du Tagesanzeiger et du Blick en même temps ? Que leur faut-il de plus ?

Oui, là aussi, je double un peu la mise. Je suis sans voix parce que partout dans les bureaux de direction, il y a des gens qui sont allés à la même école que moi. Ils ont eu les mêmes professeurs, ils ont lu les mêmes livres, et ils sont maintenant incapables d’additionner un et un. Je suis indigné ! Heureusement, je peux toujours canaliser l’énergie de mon indignation dans des écrits juridiques. Ça a un effet thérapeutique.

Et bon ça pourrait continuer indéfiniment, il est bientôt onze heures — il n’y a pas de bouton Stop. Il n’y a pas de bouton Stop pour la pandémie. Nous sommes maintenant — oui, toujours (selon le statut officiel) toujours en pandémie. Il faut y penser. Et ces possibilités de pandémie sont maintenant encore élargies, elles doivent être élargies. Et c’est littéralement la dernière chose qu’on doit attendre de l’OMS après trois ans de cette expérience, de toute cette expérience Covid, en tant qu’entité raisonnable et responsable. Or c’est tout le contraire. Cela signifie que si cela entre en vigueur, et c’est déjà le cas de facto, il faut parler d’un monopole de fait de l’OMS. De facto, et ce, contrairement aux règles de base qui ont été intégrées par l’ONU dans les principales chartes de l’ONU après la Seconde Guerre mondiale. Et l’idée initiale — on s’en est beaucoup éloigné. Et le résultat, c’est quoi ? Le résultat est que l’organisation la plus puissante du monde — je sais qu’il y a des gens qui sont derrière, il y a le FEM et il y a d’autres organisations — mais appelons-la l’une des organisations les plus importantes et les plus puissantes du monde — peut, sans aucune difficulté, sans aucune possibilité de vérification, sans mécanisme d’arrêt, appuyer sur un simple bouton et s’autoriser à déclencher tout le jeu de cette pandémie, avec toutes les conséquences économiques que ça implique, à savoir des conséquences économiques mauvaises et terribles pour nous, mais des conséquences économiques très positives pour l’industrie pharmaceutique, pour l’industrie de l’informatique, pour mettre tout cela en route — en appuyant sur un simple bouton !

Et cela — vous pouvez emporter cette image chez vous aujourd’hui — il faut y mettre fin. Il faut enfoncer un coin dans ce cercle vicieux, en s’appuyant sur nos Constitutions, sur le droit à l’autodétermination des personnes et sur le droit à l’autodétermination des peuples selon l’ONU. [Applaudissements]

Car ce que nous voyons aujourd’hui — depuis des années déjà — c’est que l’Organisation mondiale de la santé s’est éloignée de sa bonne idée de base initiale — une idée de base noble et fondamentale — pour devenir une entreprise de marketing globale pour Big Pharma, Big IT, et ne se soucie absolument plus de la santé et du bien-être des gens. Et oui, je dois le dire, l’OMS est, sinon un pilote, du moins un complice de l’un des plus grands crimes contre l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’il faut classer l’OMS. Juste pour que nous puissions voir cela à la bonne échelle.

Et nous voyons une rupture fondamentale avec les propres bases constitutionnelles de l’OMS, où, en principe, la gestion des grippes et des pandémies reste l’exception. Cela doit devenir la règle et les droits fondamentaux ne seront plus valables — c’est ce que j’ai dit. Et ce qui devrait tous nous inquiéter, et nous allons maintenant arrêter tout le sarcasme. Cela devrait vraiment nous inquiéter et nous concerner en tant qu’êtres humains, quelle que soit notre couleur politique, quelle que soit notre condition. Il ne peut être dans l’intérêt de personne d’avoir une situation d’urgence factuelle et éternelle et des inconnus à la barre qui peuvent déterminer combien de temps cette situation d’urgence durera et avec quelles mesures nous devrons compter et finalement vivre. Ce n’est pas possible. Et vraiment, le seul point positif de ces propositions d’amendement, à mon avis, c’est qu’on peut l’expliquer très simplement à toute personne un tant soit peu intelligente, il y a donc une chance que même les parlementaires suisses puissent le comprendre.

Je continue un peu, parce que je voudrais aussi montrer très brièvement les zones de conflit concernant le droit constitutionnel suisse, où nous l’avons vu particulièrement clairement. J’ai mentionné que le 18 juin 2020, j’ai été prié très poliment — j’ai mis un costume exprès — de me présenter devant le Palais fédéral — pardon, devant le bâtiment provisoire du Parlement à Berne – BEA, terrain EXPO — et justement devant le Parlement, j’ai écrit : S’il vous plaît, vérifiez, assumez votre obligation constitutionnelle de surveillance — c’est écrit dans l’art. 169, art. 170 de la Constitution fédérale. Et, comme je l’ai également dit, nous n’avons cessé de le souligner en tant que comité de juristes : s’il vous plaît, procédez à cette révision, à cette révision attendue depuis longtemps. Et nous avons reçu une réponse, il y a un an à peu près. Le 21 février 2021, la Commission de gestion du Conseil national nous a écrit une lettre. Elle contenait les lignes suivantes : tant que la pandémie de l’OMS se poursuit, il n’est pas possible de procéder à une vérification finale des mesures. C’est la preuve que sur ordre de l’OMS — en appuyant sur ce bouton — sur le bouton fake — par cette pression simple et bon marché, notre démocratie parlementaire avec les mécanismes de séparation des pouvoirs qui y sont ancrés de manière tout à fait centrale — je n’ai maintenant montré que l’exemple le plus important — notre démocratie peut être désactivée — en appuyant sur un bouton. C’est l’un des points. J’ai peut-être déjà suffisamment mentionné les autres points au début, à savoir les tribunaux.

Jusqu’à présent, jusqu’à aujourd’hui, aucun tribunal ne s’est vraiment penché sur le fond, sur une révision efficace. Donc les tribunaux n’ont pas procédé à un examen, le Parlement n’a pas procédé à un examen, et le Conseil fédéral n’a pas non plus procédé à une adaptation de ses méthodes — des erreurs. Et cela veut dire que parce que tout vient de l’OMS, nous devons à l’avenir nous familiariser avec une disposition pénale du Code pénal. Il y est en effet écrit : quiconque se livre à un acte visant à troubler ou à modifier de manière illicite l’ordre constitutionnel de la Confédération ou des cantons est passible d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.

Donc, bien sûr, ce n’est pas depuis hier matin que nous ne sommes pas impliqués dans toute cette affaire, c’est-à-dire depuis toutes ces procédures judiciaires, et nous avons des preuves qui s’accumulent à peu près aussi haut. Et je voudrais simplement mettre en garde par ce biais ceux qui, à Genève, pensent qu’ils doivent continuer à faire avancer ces développements. Car même si, formellement, il y a une immunité, le peuple est en général intelligent et le remarque — il remarque ce qui se joue ici. Et le peuple remarquera — à grande échelle — que notre ordre constitutionnel suisse est saboté — depuis Genève ! Et c’est l’un des titres pour lesquels nous pouvons clairement nous défendre en Suisse, ou que nous pouvons citer comme critère pour donner quelques indications aux représentants juridiques à Berne. J’ai délibérément choisi d’être un peu général, car il y a là un besoin d’agir et une grande possibilité d’action.

Oui, je m’arrête là. Nous sommes arrivés à 11 heures exactement, et je voudrais conclure en exprimant ma grande inquiétude que nous en soyons arrivés là. Mais je suis convaincu que grâce à ce formidable travail d’information qui s’étend maintenant lentement grâce au travail de très, très nombreuses personnes qui, depuis deux ans, ou même trois ans, veillent inlassablement, sans relâche, à ce que les personnes de toute la Suisse comprennent ce qui se joue, et surtout grâce à cette approche ouverte, disons non camouflée, de l’OMS — ils font tout cela ouvertement — je suis confiant que, en lien aussi avec les dommages de plus en plus manifestes causés par les vaccins, la balance penchera lentement de notre côté. Il est très important que nous ne perdions pas courage et que nous assumions nos tâches de citoyens responsables, que nous nous informions, que nous informions les autres et que nous soyons conscients d’une chose : la démocratie part de la base. Les politiciens à Berne doivent faire ce dont nous, les gens de la base, avons besoin, ce que nous souhaitons et ce que nous leur demandons de faire. Et nous devons travailler dans ce sens. [Applaudissements]

Et il y a un article qui correspond à ça — l’article 6 de la Constitution fédérale — qui souligne notre propre responsabilité en tant qu’êtres humains, en tant que citoyens de ce grand pays, et qui nous dit : N’attendons pas que ceux d’en haut nous envoient des cadeaux à la maison, mais prenons notre destin en main — ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous — demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays et pour notre peuple… C’est l’approche décisive — nous le faisons pour nous. Et nous allons continuer. Je vous remercie tous très chaleureusement pour votre longue persévérance et votre grande patience. Astrid a déjà présenté de très nombreuses et très bonnes propositions, dont certaines que j’aurais également présentées. C’est pourquoi je peux ici remercier Astrid de tout cœur — vous remercier de tout cœur pour votre attention — et je vais maintenant terminer mon exposé. Je vous souhaite à tous un bon retour chez vous !




Affaire Palmade et avortement

Affaire Palmade — La vindicte populaire militerait (sans le savoir ?) pour l’interdiction de l’Interruption Médicale de Grossesse à terme !
Un monde moralisateur, binaire, mais surtout illogique.
Et si nous changions la loi ?

Par Alain Tortosa

1

Les mêmes qui approuvent l’introduction du droit à l’avortement dans la Constitution approuvent inconsciemment et concomitamment son interdiction !

Quoi ? Que dit-il ? Qu’est-ce que ce délire ?

Palmade et la conduite sous stupéfiants

Avant de poursuivre mon argumentation et afin de parfaire le nombre de personnes désirant me lyncher en même temps que M. Palmade, je vais ajouter les points suivants.

Toutes les bonnes âmes, toute la bien-pensance milite aujourd’hui pour que le « monstre » soit pendu et écartelé sur la place publique, si possible à une heure de grande écoute, et ce, « pour l’exemple ».

Afin de vous faire gagner du temps, je vais répondre tout de suite à la question :

« Et si c’était ta femme ou ton bébé qu’il avait tué ? »

Ben si c’était le cas, et si j’agissais seulement sous l’influence des émotions, je me chargerais de lui mettre une balle dans la tête, ce n’est pas plus compliqué.
Mais ce n’est pas parce qu’en tant que père et mari j’estimerais à chaud qu’il serait de mon devoir d’agir ainsi, que la Société devrait faire de même d’autant plus si l’objet est d’éviter que ce genre de drame recommence encore et encore.

Les « autres » uniquement ?

Il est évident, trivial, devrais-je dire, que 100 % des personnes qui réclament une peine exemplaire contre lui et sans procès n’auraient « jamais » pu se retrouver dans la situation de ce « criminel pervers ».

Me droguer ? Ah non, c’est uniquement pour les gens célèbres !
Me saouler la gueule et prendre l’auto ? Non, ça c’est pour les autres, pas pour moi !
Conduire sous l’emprise de médicaments ou m’endormir au volant ? Seuls les irresponsables font ainsi !

Notre « chance » serait donc de savoir que seules les « pourritures irresponsables » font chaque année des victimes innocentes.

Nous pourrions aussi parler d’échelle de responsabilité et d’horreur parmi les « enculés », encore que pour mon propos, les guillemets ne soient sans doute pas de mise.
J’en connais qui rendent des substances expérimentales et dangereuses obligatoires qui tueraient ainsi des centaines d’enfants ou d’autres qui font tout pour qu’une guerre dégénère en conflit mondial.
Je me suis un peu éloigné du sujet en rappelant que le monde ne manque pas de monstres et que le personnage toxicomane de ce texte n’est probablement pas en tête de liste quand bien même les victimes vivent un drame.

Selon le brouhaha médiatique de l’instant, les gens « bien » ne sauraient accomplir un crime aussi odieux que celui du suicidaire coupable.

Ni nous ni nos enfants ? Quel est votre degré de conviction ?
Sommes-nous bénis des dieux avec des enfants formidables qui ne boivent pas, ne se droguent pas, ne conduisent pas quand ils sont épuisés, etc., et ce grâce à l’éducation transmise ?

Est-il pour autant si délirant de penser qu’après une fête entre amis, fête où l’alcool coule à flots,
ou alors fête dans laquelle un des copains a amené de la drogue et dit à notre enfant « allez ! ça fait rien, c’est pas dangereux » ? Est-il si impossible que sous le regard de la jolie fille qu’il cherche à séduire, il ne passe à l’acte ?
Ou si impossible qu’il reparte à 4 heures du matin, sobre certes, mais totalement épuisé pour ne pas être en retard à un rendez-vous important le lendemain ?
Si impossible que notre enfant par essence « sain et formidable » ne prenne alors la route, désinhibé ou épuisé avec une conscience et des réflexes fortement diminués ?
Si définitivement impossible que malgré son apparence de bien-être, il ait des addictions, des troubles psy ? (Combien de suicides d’enfants qui vont « bien » par an ?)

Est-il de fait totalement si impossible que samedi prochain sur une route de campagne il n’ôte la vie d’une femme enceinte ?

Je mets tout en œuvre pour que cela n’arrive jamais, mais cela ne m’empêche pas de le redouter.

Allez-vous réclamer la tête de votre enfant « criminel » comme vous réclamez celle de ce « déchet humain » ?
Allez-vous penser et crier sur les toits que votre enfant est un monstre cynique et criminel ?
Allez-vous nier qu’il aurait eu besoin d’une aide psychologique, d’une prise en compte de ses faiblesses et qu’il eut été nécessaire que celles-ci interviennent bien avant le drame ?
Allez-vous ne lui trouver strictement aucune circonstance atténuante ?
Oseriez-vous me répondre « oui tout à fait, pas meilleur que ce toxico dépravé » !

Il ne s’agit nullement de nier ou de minimiser l’horreur des faits,
mais de complexifier, bref de rendre réel.

C’est tellement facile de cracher sur un homme à terre qui était admiré hier.

Sur les chaînes d’info nationales, le sujet Palmade est 24 heures sur 24, entrecoupé du « monstre Poutine », des « gentils ukrainiens » et des « gentils saboteurs de gazoduc » qui ne veulent que notre « bien ».
Ne serait-il pas plus important de hurler notre refus d’une 3Guerre mondiale et notre volonté que le conflit en Ukraine cesse au plus tôt ?
Que l’on envoie des émissaires pour la paix et non des tanks ?
Ne serait-il pas plus important de parler des accidents chimiques aux USA ?

Certains ont peur que la notoriété de Palmade lui permette de s’en sortir. J’aurais plutôt tendance à imaginer que celle-ci pourrait le desservir.
Il va être très difficile pour la justice de demeurer en dehors de la folie médiatique qui ne manquera pas de se produire lors du procès.

Évolution de la loi et de la jurisprudence en la matière

Notre société a adopté un fonctionnement « éthique et moral » de façade, basé exclusivement sur les films de Disney.
Le « Bien » d’un côté et le « Mal » de l’autre.

La complexité est balayée et dans quelques années les juges et avocats ne serviront à rien,
ils seront probablement remplacés par un ordinateur appliquant des textes.

Savez-vous que :
21 % des accidents mortels en France impliqueraient des conducteurs ayant consommé de la drogue selon la sécurité routière2.
30 % des accidents mortels comporteraient une prise excessive d’alcool3
Les médicaments quant à eux seraient impliqués « que » dans 3 % des accidents mortels.
Tandis que 8 % seraient dus à la fatigue !

Permettez-moi donc de remplacer le nom de M. Palmade par celui de M. X, celui-ci n’étant pas seul à provoquer des drames horribles, loin s’en faut.

M. X. est donc désigné comme « coupable », inutile d’enquêter, inutile de prouver, inutile de juger, pendons-le directement !

Quid d’une panne mécanique, quid d’un pneu qui éclate, quid du conducteur en face qui aurait fait une manœuvre dangereuse, quid d’un suicide ?
De toute évidence ces questions n’ont aucun intérêt et sont même indécentes !

Ce fonctionnant binaire de la Société se retrouve tous les jours comme nous avons pu le voir pour la crise du Covid avec les « gentils vax » contre les « méchants non -vax »
Puis nous avons maintenant les « gentils ukrainiens » (nazis) contre les « méchants russes » !

L’alcool, les drogues, les médicaments, les troubles psy, mais aussi une forte émotion comme le fait de découvrir sa femme nue avec son meilleur ami ou la fatigue au volant et j’en passe… sont des facteurs objectifs de diminution du discernement et donc du libre arbitre.

(Que celui qui ne sait pas que l’alcool rend con me jette la première pierre.)

Il est intéressant et objectif de constater que la diminution réelle de facultés cognitives et motrices
de l’individu est désormais considérée comme une circonstance aggravante.

Ce « fait » ne se discute plus et fait donc « consensus » !

Celui qui n’est plus en capacité de… est ainsi plus « coupable » que celui qui demeure en capacité.

Et c’est justement ce qui va peser sur ce monsieur, qui était a priori drogué non-stop depuis 48 heures, voir depuis 30 ans.

La Société et la loi vont le considérer plus « coupable » que celui qui disposerait de toute sa conscience, de toute sa lucidité, de tous ses réflexes, mais qui pour autant provoquerait exactement le même drame !

Le législateur estime que le futur coupable d’un acte qu’il n’a pas encore commis doit anticiper le fait que les actions qu’il entreprend (addictions, médicaments, fatigue, etc.) seront de nature à le placer dans une condition de diminution de ses conditions mentales et physiques qui pourraient entraîner des actes conduisant à des drames.
Il est plus « coupable » que celui qui ne dispose d’aucun élément laissant à supposer que…

Dans cette hypothèse une personne équilibrée devrait vendre sa voiture et déchirer son permis de conduire, car elle pourrait dans l’avenir développer une schizophrénie.
Maladie qui lorsqu’elle serait présente, ne lui permettrait plus de disposer de ses facultés mentales pour prévenir des actes de folie.
Devra-t-on la considérer comme coupable en cas de drame ou accuser la Société qui n’aurait pas détecté sa folie, ou, pire, qui l’aurait détectée, mais n’aurait mis en œuvre aucune mesure de sauvegarde comme il semblerait que ce soit le cas pour les M. X ?

La loi est de fait encore plus bizarre, l’objectif étant de systématiquement déresponsabiliser la Société.

Si M. X avait déjà été condamné pour usage de stupéfiants indépendamment de tout accident sous leur emprise.
Alors M. X pourrait voir sa condamnation doublée alors même que les forces de l’ordre et la justice étaient officiellement informées de son addiction récurrente.
Au lieu d’engager la responsabilité de la Société qui n’aurait rien mis en œuvre, comme par exemple retirer le permis de conduire de M. X et/ou une obligation de soins avec contrôle judiciaire, la Société pourrait estimer que M. X est deux fois plus coupable !

M.X pourrait aussi être rendu coupable de préméditation du fait que l’objectif du WE était, semble-t-il, de consommer des drogues qui allaient ainsi obligatoirement réduire à néant ses capacités de jugement.
La Société demanderait donc qu’un toxicomane depuis 30 ans ait la conscience, la force mentale, la possibilité de déchirer de lui-même son permis et n’ait pas de voiture ?
Préventions qui n’auraient même pas été exigées par la Société chargée de nous protéger !
Sans compter que si M. X en était à son premier drame (si ce n’était pas le premier, la Société serait encore plus coupable) il aurait derrière lui des dizaines d’années de conduite sous emprise de la drogue et donc une « expérience » lui « prouvant » que ceci n’est pas si dangereux.

J’en viens donc naturellement aux coupables en amont.

Il est indispensable que M. X rende compte de son acte devant une cour si son état de santé mental le permet aussi bien pour les victimes que pour lui-même.
Notez que je ne discute en RIEN ce fait.

Pour autant il serait TOUT AUSSI indispensable qu’il ne soit pas seul dans le box des accusés si l’on veut que ce type de drame aille en diminuant et non se contenter de faire du spectacle.

  • Quid de la responsabilité des autorités de santé qui n’ignoraient pas que celui-ci souffre d’addiction depuis des dizaines d’années ?
    Quid de la responsabilité de la Société, des élites et du monde du show-biz qui valorise l’usage de drogues « récréatives » et de la cocaïne pour être plus « performant » ?
    Un proche dont je tairai le nom et qui évolue dans ce milieu trouvait naturel et normal qu’une soirée dans ce monde se fasse en présence de cocaïne et de putes !
  • Quid de la responsabilité des autorités judiciaires qui ne lui ont pas retiré son permis, qui ne lui ont pas imposé de soins, qui n’ont pas mis en place un contrôle judiciaire, alors que l’on savait depuis des années qu’il conduisait sous cocaïne et autres drogues, mais surtout qu’il continuerait ! (c’est le principe même de l’addiction).

Et

  • (quid de la responsabilité des personnes présentes sur place qui ne l’ont pas empêché de se droguer puis de prendre le volant n’ignorant sans doute pas son état ?)
  • (Quid de la responsabilité de la personne sur le siège passager qui ne la pas prévenu ou donné un coup de volant avant le choc frontal ?)

Tout doit être mis en œuvre et scénarisé pour que l’unique coupable soit M. X.
Tout doit être mis en œuvre pour que tout discours déviant soit inaudible.

Remarquez ici encore le même processus utilisé pour la crise du Covid.
Si d’aventure le port du masque, le confinement et j’en passe, étaient factuellement inefficaces alors les coupables désignés étaient uniquement les Français et certainement pas les mesures mises en œuvre par le gouvernement.

Les responsabilités des autres protagonistes seront probablement mises au second plan, voire ignorées, lors du procès de M. X.
L’important étant de faire un « exemple » en imaginant que sa condamnation pourrait effectivement servir « d’exemple ».

Faire reposer la responsabilité uniquement sur M. X est donc indispensable.
Pour que cela cesse de se produire ?
Pour servir d’exemple ?
Non pour que cela se reproduise à l’infini !

Nous sommes dans le même mythe de la peine de mort.
Les États qui en font un usage massif sont aussi des États dans lesquels il y a de très nombreux meurtres.
La peine n’est pas de nature à dissuader et encore moins dans le domaine de l’addiction.

Plus de la moitié des accidents de la route mortels impliquent des personnes sous substances !
Preuve en est que l’exemplarité des peines n’est pas de nature à dissuader.
Il faut donc s’attaquer aux racines du problème !

Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.
Ceci se vérifie notamment en comparant l’évolution du nombre d’accidents mortels au fil des années4 entre 1995 et 2017.
Nous voyons que le nombre dû à l’alcool diminue beaucoup plus lentement que les autres causes.
Ceci constitue un élément de preuve de l’échec de la prévention routière en la matière et que désigner l’usager comme unique coupable n’est pas efficace.

C’est comme si vous désigniez uniquement celui qui a appuyé sur la gâchette dans un meurtre de masse sans aborder la responsabilité des marchants d’armes, des lois sur leur possession, les politiques, les médias, l’industrie du divertissement, etc.

Si M. X est un être humain, ne disposons d’aucun élément objectif permettant de penser le contraire, il est d’ores et déjà auto-condamné à perpétuité.
Il devra essayer de survivre et porter chaque jour l’horreur de son acte qui, quoiqu’il fasse, ne pourra être effacé, à moins que ce ne soit trop lourd à porter et qu’il ne se donne la mort pour fuir.

Finalement aussi bien lui que la société demanderont probablement une condamnation « exemplaire » :

  • La Société considérant que « justice » il y aura eu en mettant hors de nuire le « monstre » qui, bien entendu, « n’est pas comme nous » et qui est le « seul coupable ».
  • Mais aussi M. X dont la condamnation lui permettra de se sentir un peu moins coupable que s’il échappait à toute condamnation.

Mais je trouverais qu’une obligation de soin associée à une obligation de travailler pendant des années dans des unités de soin pour victimes d’accident et dans un travail de prévention dans les écoles et les hôpitaux psy pourrait être préférable à des années entre 4 murs !
Ce type de mesure protégerait largement mieux la Société !

Avortement à terme ?

Le plus « drôle » ou le « plus pitoyable » est que ce mode de pensée binaire faisant de M. X un simple assassin revient à affirmer tout et son contraire !

Je vais vous en faire la démonstration concernant le fameux « bébé » qui, aux yeux de l’opinion publique, mais aussi de la mienne, a été accidentellement « tué ».

En termes de droit, un fœtus, même 2 minutes avant sa venue au monde, n’est qu’un bout de viande qui n’a pas d’existence légale !
On peut utiliser toutes les litotes possibles, mais le fait est juridiquement simple :

Dedans viande ou chose, dehors humain !

Cette réalité juridique avait donné lieu il y a quelques années à un procès à l’encontre d’un médecin chargé d’un IVG, ou plutôt d’une IMG j’imagine, qui s’était terminé par un « raté ».
En effet, l’arrêt du fonctionnement de la chose s’était soldé par un échec et un bébé était venu au monde, bébé qui avait donc des droits et qu’il était interdit de tuer.
Je ne fais que rapporter la loi qui ne correspond bien évidemment pas à mes valeurs.

Ne désespérons pas du droit d’obtenir le droit de tuer un bébé dans le premier mois suivant sa naissance pour des convenances personnelles, mais je m’égare !

En France, l’Interruption Volontaire de Grossesse est légale jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 16 semaines aménorrhée.
Durant cette période, chaque femme peut décider d’éliminer cette « chose » sans risque de poursuite pour meurtre de ce qui n’est pas encore légalement un être humain, pas même un animal !

Ce que d’aucuns appellent « la victoire sur la vie » du fait de femmes qui étaient mutilées ou qui mourraient lors d’avortements clandestins.

Ne vous en déplaise, je ne suis pas « intégriste » au point de dire que 2 secondes après la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule, un humain apparaît.
Mais plus les semaines passent et plus cette « chose » va se transformer en humain, en bébé, quand bien même il n’est pas encore né et ne respire pas encore par lui-même.

Je pense à un fait pour lequel je n’ai pas de réponses en termes de droit.
Si je comprends bien, ce n’est pas le fait d’être en dehors du ventre d’une femme enceinte qui fait du fœtus un humain, mais le fait de respirer ou pas pour la première fois.
Dans cette hypothèse, si un fœtus ne respire pas une fois sorti, un médecin qui ne mettrait pas en œuvre toutes ses compétences pour essayer de le sauver pourrait-il être poursuivi pour non assistance alors que le fœtus ne serait pas encore « humain », car non respirant ?
De même s’il ne respirait pas à la naissance et que le personnel mettait en œuvre des soins pour l’aider à respirer, ne pourrait-il pas être poursuivi par une femme psychiatriquement atteinte qui déclarerait ne plus en vouloir ?
Nous voyons bien que la loi est totalement délirante, mais « logique » !

Notons qu’au fil des années, le nombre de semaines ne fait que croître sous la pression de certains groupes, mais aussi du fait qu’il n’existe aucun débat possible sur le statut du fœtus et de sa condition d’humain.

Le lavage de cerveau est tel que tout le monde applaudit des deux mains et surtout celles et ceux qui veulent sanctuariser cet acte en le mettant dans la Constitution.

Le problème est que le droit au libre arbitre de la femme est en directe opposition avec le droit à la vie.

Il est intéressant de voir que celles
et ceux qui défendent bec et ongle le droit à l’avortement sont considérés
comme de « gentils » humanistes progressistes qui pensent à la vie.
Tandis que celles et ceux qui disent que le fœtus est un être humain,
que l’on n’a donc pas le droit de tuer,
sont considérés comme des arriérés,
des monstres intégristes d’extrême droite et des tueurs de femmes enceintes.

Mais si l’IVG est légale jusqu’à 14 semaines, il n’en est pas de même de l’IMG !
Il est possible de pratiquer une Interruption Médicale de Grossesse jusqu’au terme.

Elle est donc encore légale 30 secondes avant la mise au monde d’un bébé.

« Au-delà de 12 semaines5 d’aménorrhée, la loi autorise l’interruption de grossesse, à tout terme, dans un but thérapeutique, “en cas de péril grave pour la mère ou de forte probabilité de maladie particulièrement grave de l’enfant et reconnue comme incurable au moment du diagnostic6”. »

« Si la femme enceinte estime que la poursuite de sa grossesse met gravement en péril sa santé, la législation l’autorise à demander une IMG. La femme enceinte doit s’adresser à un médecin spécialisé en gynécologie-obstétrique exerçant dans un établissement public de santé ou dans un établissement privé autorisé à recevoir les femmes enceintes. Ce médecin réunit alors une équipe pluridisciplinaire, pour avis consultatif. »

« Lorsque la femme enceinte est victime d’un trouble psychiatrique, l’argumentation clinique est toujours délicate. »

« Les demandes d’évaluation psychiatrique à la recherche “d’un péril grave pour la santé de la mère” inhérent à son état de grossesse sont adressées par les chefs de service des centres gynécologiques de référence à deux psychiatres. »

Je ne rentrerai pas dans les chiffres qui n’ont aucun intérêt pour ma démonstration.

Pour résumer, si la femme enceinte, qui n’est pas encore une mère d’un point de vue légal, risque sa vie en gardant le fœtus (cancer, etc.) ou que son trouble mental est de nature suffisamment grave, il est possible de procéder légalement à un avortement, et ce jusqu’au terme.

Il est totalement légal de mettre fin au fonctionnement biologique
d’un fœtus en bonne santé et viable.

Une loi délirante !

Ce total illogisme de « respire ou pas » a pour unique but de pouvoir légaliser l’IMG.

Si un individu donne un coup de batte de base-ball sur le ventre d’une femme enceinte.
Si son coup entraîne la fin des fonctions organiques de la « chose », il ne pourra être poursuivi pour meurtre quel que soit l’âge de gestation et donc que la femme soit enceinte de 3 jours ou de 9 mois.
Même fœtus, même fin de vie, mais pas même accusation selon le fait qu’il respire ou pas une fois dehors, totalement délirant !

Si en revanche son coup ne se traduit pas par la fin des fonctions biologiques du fœtus, mais que l’on provoque sa « naissance », soit pour sauver la mère, soit pour sauver le fœtus.
Si d’aventure le bébé ne respire qu’une seconde, alors l’individu pourra être poursuivi pour meurtre.

Faut-il prouver que la cause du décès est suite aux coups portés, je ne le pense pas.

D’un point de vue juridique, il vaut mieux donc « tuer » que « blesser mortellement »

Et ce n’est pas tout !
Si le fœtus, pardon le bébé blessé, respire avant de mourir, alors le porteur de coups sera accusé d’avoir tué « ce qui au moment de l’acte n’était pas un être humain, mais une “chose” ».

La loi fait exister « le meurtre d’un humain en devenir » au moment de l’acte,
alors même qu’il n’a pas encore le statut d’humain, mais uniquement de « chose » !
L’acte qui conduit à sa mort étant antérieur à son statut d’humain.

L’humain en devenir n’est donc plus une « chose » si on peut le tuer !
Cela ferait donc de l’IMG un meurtre d’humains en devenir (selon l’âge de gestation) !
L’empêcher de venir au monde et donc de respirer le prive de ce droit de devenir un humain.

Et nous voici dont en plein dans l’affaire Palmade !

Nous sommes choqués, à juste titre, que ce fœtus de 6 mois et demi soit mort et nous pensons qu’un être humain à naître est donc mort dans un accident de voiture provoqué par un toxicomane tordu !

Mais ce n’est pas ce que dit la loi !

Il va falloir être cohérent dans son discours !

  • Si vous avez la conviction qu’un fœtus de 6 mois ou plus est, non pas de la viande, mais un être humain à part entière.
  • Si vous estimez qu’il n’est pas une « chose » comme l’affirme la loi, mais un bébé, et que mettre fin à ses fonctions biologiques vitales relève du crime.

Vous êtes alors en train de remettre totalement en question le droit à l’Interruption Médicale de Grossesse et peut-être même le droit à L’IVG.

Fœtus7 à 6 mois

Vous estimez, bon sens oblige, qu’il y a un moment (à déterminer) où le « bout de viande » n’en est plus un et devient un être humain à part entière avec des droits, quand bien même il n’est pas né !

Si vous affirmez qu’à 6 mois et demi un fœtus est un humain,
alors vous affirmez que mettre fin à la vie d’un fœtus de plus de 6 mois lors d’une IMG
devient le meurtre (légal) d’un être humain.
Vous militez donc pour une modification de la loi sur l’IMG.

D’autant plus que la loi autorise une IMG si la vie, physique ou psychologique de la mère est menacée par la poursuite de la grossesse indépendamment de l’état du fœtus !

77 % des fœtus trisomiques, en bonne santé, ne voient pas le jour8 !

Dès lors que vous donnez un statut d’humain au fœtus de 6 mois9, il n’est plus possible d’affirmer que la vie de l’humain malade (la femme enceinte) a plus de valeur que la vie de l’humain en bonne santé (le bébé à naître).

Ce n’est évidemment plus recevable.

La morale ne saurait accepter de tuer un humain en bonne santé (le bébé à naître) pour essayer de sauver un humain en mauvaise santé (la mère).

Tous celles et ceux qui, comme moi, pensent que M. X a tué un bébé (à naître) affirment
que l’Interruption Médicale de Grossesse pour raisons maternelles est un meurtre !

Vous affirmez donc ouvertement que des bébés à naître de plus de 6 mois de grossesse
sont légalement assassinés tous les jours.
Un bébé est un bébé, qu’il soit tué par un criminel ou légalement par un médecin !

Il va vous falloir choisir, vous ne pouvez pas légitimer ce que vous désignez comme meurtre selon vos désirs et les circonstances.

  • Soit M. X a tué lors d’un accident un bout de viande et il est illégitime et illégal de dire dans les médias que la femme enceinte a perdu son « bébé ».
  • Soit M. X a tué lors d’un accident un bébé à naître et les autres bébés à naître en bonne santé sont victimes de meurtres par IMG.

Merci.

Alain Tortosa10
19 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230219-affaire-palmade-plaidoyer-anti-IMG.pdf





Le plan pour détruire les États-Unis

[Source : RI]

Par Mike Whitney

Aux États-Unis, nous avons un problème d’oligarques, et il est bien plus important que celui auquel Poutine a été confronté lorsqu’il est devenu président en 2000. L’Occident tout entier est désormais aux prises avec des élites milliardaires qui ont la mainmise sur les médias, l’establishment politique et toutes nos institutions importantes. Ces dernières années, nous avons vu ces oligarques étendre leur influence des marchés, de la finance et du commerce à la politique, aux questions sociales et même à la santé publique. L’impact de ce groupe sur ces autres domaines d’intérêt a été tout simplement stupéfiant. Les élites de l’establishment et leurs médias ont non seulement soutenu sans réserve le Russiagate, la destitution de Trump, les émeutes de BLM et le fiasco du 6 janvier, mais ils ont également contribué à l’hystérie du Covid et à la multitude de mesures répressives imposées au nom de la santé publique. Ce que nous aimerions savoir, c’est dans quelle mesure ce groupe participe activement à l’élaboration d’autres événements visant à transformer la République américaine en un système plus autoritaire ?

En d’autres termes, les injections obligatoires, les confinements forcés, la censure agressive mise en place par le gouvernement, les élections présidentielles douteuses, les incendies d’usines de transformation alimentaire, les déraillements de trains, les attaques sur le réseau électrique, les émeutes BLM-Antifa, les spectacles de drag-queens pour les écoliers, l’attention maniaque portée aux questions de genre et les procès publics à grand spectacle ne sont que des incidents aléatoires survenant spontanément au cours d’une période de grands changements sociaux ou sont-ils, en fait, la preuve d’une opération furtivement orchestrée par des agents de l’État agissant pour le compte de leurs bienfaiteurs de l’élite ? Nous savons déjà que le FBI, le DOJ [Département de la Justice] et les agences de renseignement étaient directement impliqués dans le Russiagate – qui était une attaque secrète contre le président en exercice des États-Unis. La question n’est donc pas de savoir « si » ces agences sont activement impliquées dans d’autres actes de trahison, mais plutôt dans quelle mesure ces actes ont un impact sur la vie des Américains ordinaires, sur notre politique et sur le pays. Mais avant de répondre à cette question, jetez un coup d’œil à cette citation tirée d’une récente interview du colonel Douglas MacGregor :

« J’ai lu un document rédigé par George Soros il y a plus de dix ans, dans lequel il parle spécifiquement de cette guerre totale qui serait finalement menée contre la Russie parce qu’il a dit que c’était « le dernier État nationaliste qui repose sur une base de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre. Il faut l’éliminer ». Je pense donc que les responsables occidentaux et les responsables de Washington pensent qu’ils ont réussi à détruire l’identité des peuples européens et américains, que nous n’avons aucun sens de nous-mêmes, que nos frontières ne sont pas défendues, que nous n’opposons aucune résistance aux migrants du monde en développement qui nous écrasent comme si nous leur devions une vie et que nos lois ne comptent pas. Jusqu’à présent, je dirais que c’est une évaluation précise de ce que nous avons fait. Et je pense que c’est une grande victoire pour George Soros et les mondialistes, les anti-nationalistes ; ceux qui veulent des frontières ouvertes qu’ils appellent une « société ouverte » parce que vous vous retrouvez avec rien, une masse amorphe de gens qui luttent pour survivre et qui sont réduits aux plus bas niveaux de subsistance … (Soros) va même jusqu’à dire combien il serait utile que ce soit les Européens de l’Est qui perdent la vie dans ce processus et non les Européens de l’Ouest qui ne veulent tout simplement pas accepter les pertes. Ce n’est pas une question mineure. C’est le genre de pensée qui est si destructeur et si maléfique, à mon avis, que c’est ce à quoi nous avons réellement affaire dans nos propres pays et je pense que Poutine le reconnaît ».(([1] Douglas Macgregor, « Une énorme offensive », YouTube, 11:20 minute.))

La variole du mouton est toujours ignorée

La raison pour laquelle j’ai transcrit ce commentaire de MacGregor est qu’il résume les perceptions d’un grand nombre de personnes qui voient les choses de la même manière. Il exprime la haine que les milliardaires mondialistes éprouvent envers les chrétiens et les patriotes, qu’ils considèrent tous deux comme des obstacles à leur objectif d’un gouvernement mondial unique sans frontières. MacGregor aborde ce phénomène en relation avec la Russie, que Soros considère comme « le dernier État nationaliste qui repose sur un socle de culture chrétienne orthodoxe avec l’identité russe en son centre ». Mais la même règle pourrait être appliquée aux manifestants du 6 janvier, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la véritable raison pour laquelle les manifestants ont été raflés et jetés dans le goulag de Washington. Après tout, tout le monde sait qu’il n’y a pas eu d’« insurrection » ni de « suprémacistes blancs ». Les manifestants ont été enfermés parce qu’ils sont des nationalistes (patriotes) qui sont l’ennemi naturel des mondialistes. La citation de MacGregor l’expose noir sur blanc. Les élites ne croient pas que les nationalistes puissent être persuadés par la propagande. Ils doivent être éradiqués par l’incarcération ou pire. N’est-ce pas le message sous-jacent du 6 janvier ?

L’autre message sous-jacent du 6 janvier est que les gens ordinaires ne sont plus autorisés à contester l’autorité des personnes au pouvoir. Encore une fois, la légitimité politique aux États-Unis a toujours été déterminée par les élections. Ce que le 6 janvier indique, c’est que la légitimité ne compte plus. Ce qui compte, c’est le pouvoir, et la personne qui peut vous faire arrêter pour avoir remis en question son autorité a tout le pouvoir dont elle a besoin. Regardez cet extrait d’un post sur Substack par l’analyste politique Kurt Nimmo :

« Klaus Schwab, élève du criminel de guerre Henry Kissinger, est un mentor pour les sociopathes avides de pouvoir et narcissiques. La « Grande Réinitialisation » du WEF est conçue pour transformer le monde en un camp de concentration social appauvri, où les serfs démunis « ne possèdent rien », ce qui, dans la plus pure tradition orwellienne, les libérera…

Je défie les gens d’enquêter sur l’initiative de redéfinition mondiale du WEF. Selon le Transnational Institute des Pays-Bas, cette « initiative » propose :

« une transition de la prise de décision intergouvernementale vers un système de gouvernance multi-acteurs. En d’autres termes, ils marginalisent furtivement un modèle reconnu où nous votons pour des gouvernements qui négocient ensuite des traités qui sont ensuite ratifiés par nos représentants élus avec un modèle où un groupe auto-sélectionné de « parties prenantes » prend des décisions en notre nom.

En d’autres termes, les « parties prenantes » des grandes entreprises transnationales décideront où vous vivez, ce que vous mangez (insectes et mauvaises herbes), comment vous vous reproduisez (ou pas ; les enfants produisent des émissions de carbone), et ce que vous pouvez leur « louer », ou ne pas être autorisé à louer si vous vous plaignez d’un cartel « économique » mondialiste non élu qui conduit l’humanité au servage, à la pauvreté mondiale et à la dépopulation ».(([2] « Le WEF appelle à la destruction de la classe moyenne des États-Unis », Kurt Nimmo sur Geopolitics.))

Ce que Nimmo veut dire, c’est que ces élites milliardaires sont maintenant si puissantes qu’elles peuvent ouvertement dire qu’elles vont « s’éloigner de la prise de décision intergouvernementale » (c’est-à-dire du gouvernement représentatif) pour adopter un système de « gouvernance multipartite ». Si je ne me trompe pas, il s’agit là d’une déclaration sans ambiguïté d’une nouvelle forme de gouvernement supranational, dans lequel seules les parties prenantes milliardaires ont un droit de vote sur les politiques mises en œuvre. Mais n’est-ce pas déjà ainsi que les choses fonctionnent ? Sur un grand nombre de sujets, qu’il s’agisse de l’ESG, des monnaies numériques, des passeports vaccinaux, de l’IA, de la recherche sur les gains de fonction, des villes de 15 minutes, du transhumanisme ou de la guerre avec la Russie, les décisions sont toutes prises par une poignée de personnes dont nous savons peu de choses et qui n’ont jamais été élues.

Et cela nous ramène à notre question initiale : Combien de ces événements bizarres (de ces dernières années) ont été imaginés et mis en œuvre par des agents de l’État profond pour faire avancer l’agenda élitiste ?

Cela semble être une question impossible, car il est difficile de trouver un lien entre ces événements très différents. Par exemple, quel est le lien entre une heure pour enfants animée par une drag queen et, disons, l’explosion d’une bombe incendiaire dans une usine de transformation alimentaire en Oklahoma ? Ou l’exploitation politique incessante des questions de genre et les procès publics du 6 janvier ? S’il y avait un lien, nous le verrions, non ?

Pas nécessairement, car le lien n’a peut-être rien à voir avec l’incident lui-même, mais plutôt avec son impact sur les personnes qui le vivent. En d’autres termes, tous ces événements pourraient avoir pour but de générer la peur, l’incertitude, l’anxiété, l’aliénation et même la terreur. Les agences de renseignement ont-elles déjà lancé de telles opérations de déstabilisation ?

En fait, elles l’ont fait à de nombreuses reprises. Voici un extrait d’un article qui vous aidera à comprendre où je veux en venir. Il s’agit d’un article de The Saker intitulé « Opération Gladio : la guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international ». Voyez si vous remarquez des similitudes avec la façon dont les choses se déroulent aux États-Unis depuis quelques années :

« Yves Guerin-Serac : le grand maître des Black Ops à l’origine de l’opération Gladio… a rédigé les manuels d’entraînement de base et de propagande que l’on peut à juste titre décrire comme l’ordre de bataille de Gladio. (…)

Guerin-Serac était un héros de guerre, un agent provocateur, un assassin, un poseur de bombes, un agent de renseignement, un catholique messianique et le grand maître intellectuel de la « stratégie de la tension », essentielle au succès de l’opération Gladio. Guerin-Serac a publié via Aginter Press le manuel Gladio, y compris Notre activité politique dans ce qui peut être décrit à juste titre comme le premier commandement de Gladio :

« Notre conviction est que la première phase de l’activité politique doit être de créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… À notre avis, le premier geste que nous devons faire est de détruire la structure de l’État démocratique sous le couvert d’activités communistes et pro-soviétiques… D’ailleurs, nous avons des gens qui ont infiltré ces groupes ».

Guerin-Serac poursuit :

« Deux formes de terrorisme peuvent provoquer une telle situation [effondrement de l’État] : le terrorisme aveugle (commettre des massacres sans discernement qui font un grand nombre de victimes), et le terrorisme sélectif (éliminer des personnes choisies) (…)

Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’« activités communistes ». Ensuite, il faut intervenir au sein de l’armée, du pouvoir juridique et de l’Église, afin d’influencer l’opinion publique, de proposer une solution et de démontrer clairement la faiblesse de l’appareil juridique actuel. L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation ».

La violence anarchique et aléatoire devait être la solution pour provoquer un tel état d’instabilité et permettre ainsi la mise en place d’un système entièrement nouveau, un ordre autoritaire mondial. Yves Guérin-Sérac, qui était un fasciste ouvert, ne serait pas le premier à utiliser des tactiques de faux drapeau qui ont été imputées aux communistes et utilisées pour justifier un contrôle policier et militaire plus strict de la part de l’État ».(([3] « Operation Gladio : La guerre secrète de l’OTAN pour le fascisme international », The Saker.))

Je répète : la première phase de l’activité politique doit consister à créer les conditions favorisant l’installation du chaos dans toutes les structures du régime… Cette destruction de l’État doit se faire sous le couvert d’activités (communistes)… L’opinion populaire doit être polarisée de telle sorte que nous soyons présentés comme le seul instrument capable de sauver la nation.

En d’autres termes, l’objectif de l’opération est de perturber complètement toutes les relations et interactions sociales, de cultiver des sentiments d’incertitude, de polarisation et de terreur, de trouver un groupe qui puisse servir de bouc émissaire pour le vaste effondrement de la société et, ensuite, de se présenter (les élites) comme le meilleur choix pour rétablir l’ordre.

Des fermetures liées au changement climatique déguisées en Villes de 15 minutes dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies
Votre gouvernement poursuit son projet d’implanter des villes de 15 minutes près de chez vous. Ces villes, créées dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies, sont en fait des lieux de confinement liés au changement climatique.
En combinant une carte d’identité numérique, un crédit carbone et un jeton programmable de monnaie numérique de la banque centrale (CBDC), vous obtenez la recette parfaite pour créer une prison numérique à ciel ouvert.
« L’ère du libre arbitre est terminée »

Est-ce là ce qui se passe ?

C’est très possible. Tout cela pourrait faire partie d’une grande stratégie visant à « effacer l’ardoise » afin de « passer d’un système de décision intergouvernemental » à un système de « gouvernance multipartite ».

Cela pourrait expliquer pourquoi il y a eu une telle attaque vicieuse et soutenue contre notre histoire, notre culture, nos traditions, nos croyances religieuses, nos monuments, nos héros et nos fondateurs. Ils veulent remplacer notre idéalisme par des sentiments de honte, d’humiliation et de culpabilité. Ils veulent effacer notre passé, nos valeurs collectives, notre héritage, notre engagement envers la liberté personnelle et l’idée même des États-Unis [NDLR D’où l’intérêt de la « Cancel Culture », la culture de l’effacement]. Ils veulent tout raser et tout recommencer [NDLR par le « Great Reset » ou Grande Réinitialisation]. C’est leur plan de jeu fondamental.

La destruction de l’État est menée sous le couvert d’événements apparemment aléatoires qui répandent le chaos, exacerbent les divisions politiques, augmentent les incidents de désordre public et ouvrent la voie à une restructuration violente du gouvernement.

Ils ne peuvent pas construire un nouvel ordre mondial tant que l’ancien n’est pas détruit.

source : The Unz Review

traduction Réseau International





Le Nouvel Ordre Mondial, une opportunité offerte par la crise sanitaire

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Cela n’a échappé à personne. Sous couvert de réponse à l’urgence sanitaire, les démocraties et leurs économies ont été suspendues partout sur la planète pour être remplacées par des modes de gouvernance autoritaires, secrets et de type militaire.

Progressivement, l’on a découvert un « coup d’état mondial » en cours, une prise de contrôle de la société entière par une élite globale, dont la partie visible est représentée au Forum économique de Davos. Son objectif affiché, est de « saisir l’opportunité de la pandémie pour effectuer un grand reset planétaire vers la 4ème révolution industrielle », soit une société de surveillance et de contrôle par la technologie. Une tentative de transformer l’OMS en un organe de gouvernance mondial, qui serait légitimé par le motif de l’urgence sanitaire est bien en cours.

Peut-on parler d’un nouvel ordre mondial ?

Commençons par une citation: le 23 novembre 2022, au « World Government Summit », lors du sommet du gouvernement mondial, Macron a appelé à la constitution d’un ordre mondial unique.  « Êtes-vous du côté des États-Unis ou de la Chine ? Parce que maintenant, progressivement, beaucoup de gens aimeraient voir deux ordres dans ce monde. C’est une énorme erreur, même pour les États-Unis et la Chine. Nous avons besoin d’un nouvel ordre mondial unique » !

Il faut donc en parler publiquement, puisque les chefs d’état ne s’en privent pas et qu’il est indispensable de dénoncer cette atteinte à la souveraineté des peuples. Le projet n’est certes pas nouveau, l’on pourrait remonter aux empires, ou plus récemment à la politique de l’après-guerre avec la mise en place des organisations internationales et les objectifs des politiques américaines et brittaniques.

Mais en ce qui concerne l’instrumentalisation du domaine de la santé comme arme de stratégie politique, c’est avec la notion de la lutte internationale contre le sida que les choses ont commencé à se mettre en place. Et d’après Robert F. Kennedy, Jr qui en a retracé l’historique dans son livre « Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma: leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique », c’est la rencontre et l’alliance entre Bill Gates et Anthony Fauci en 2010 qui a initié la stratégie de vaccination à l’échelle mondiale. D’abord avec le programme de « la décennie des vaccins », ensuite avec le Global Health Security Agenda.

La ligne de temps de l’urgence sanitaire

Lancé en novembre 2014, l’agenda de la sécurité sanitaire global (Global Health Security Agenda) a été précipité par deux facteurs: d’une part les révélations du lanceur d’alerte du CDC William Thompson qui a avoué noir sur blanc avoir commis une fraude scientifique majeure pour dissimuler le lien entre l’autisme et la vaccination. Et d’autre part, la réponse à cette nouvelle sur les réseaux sociaux qui ont été inondés de témoignages de victimes ayant subis des dommages vaccinaux.

Ces évènements qui ont provoqué une véritable panique au sein du cartel des vaccins (et des gouvernements) ont suscité l’élaboration et la mise en oeuvre d’un plan ayant pour objectif de renverser les accusations et de passer à une contre-offensive pour imposer la vaccination à l’échelle planétaire. Etant donné que la plupart des démocraties avaient bétonné les principes du libre choix du patient dans leur constitution ou dans leurs lois sur la santé, l’urgence sanitaire représentait le seul moyen de faire tomber ces obstacles aux obligations vaccinales.

Au sortir de cette première réunion à la Maison Blanche à laquelle participaient l’OMS, différentes organisations onusiennes et les ministres de la santé d’environ 40 pays, la Californie, l’Italie, le Portugal (et sans doute la France) furent désignés comme pays pilotes pour tenter d’étendre les obligations vaccinales, en partant d’une campagne internationale axée sur les dangers du grand retour de la rougeole.

En 2016, lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, le sujet fut au coeur des débats, notamment suite à la sortie du film Vaxxed qui relayait les aveux de Thompson. Trump prônait la liberté vaccinale et l’ouverture d’une enquête sur les effets secondaires présidée par Robert F. Kennedy, Jr., tandis que Clinton répétait inlassablement que « la terre est ronde, le ciel est bleu et les vaccins sont sûrs ».

En novembre, à la veille de la victoire de Trump, Obama signa avec Bill Gates un gigantesque financement pour lancer le programme du GHSA à l’échelle planétaire. Ensuite Gates fit rapidement comprendre à Trump qu’il devait abandonner toute idée d’étudier la sûreté des vaccins.

En 2017, le débat sur la vaccination qui était particulièrement animé en France, fut complètement passé sous silence durant la campagne électorale, alors que le nouveau gouvernement devait obligatoirement se prononcer sur l’extension des obligations vaccinales. Ce fut l’année du combat des fake news et des lois de censure, prônées par l’Union européenne et adoptées par une majorité d’états membres.

L’année suivante, à Mar del Plata, le G20 décida d’investir massivement dans la préparation aux futures pandémies. Dans les semaines suivant cette réunion au sommet, l’Argentine fut le premier pays à instaurer une politique refusant l’accès aux documents administratif et à l’éducation, aux non-vaccinés. En décembre, le conseil de l’Europe vota une recommandation à l’union sur la vaccination avec l’objectif de vacciner tous les citoyens, tout au long de la vie et de lancer un programme de passeports vaccinaux à l’échelle européenne.

Début 2019, ce plan mondial de la vaccination (voir l’article « la prophétie Nexus »), et de la mise en place d’un agenda de contrôle par une surveillance à l’échelle planétaire, sous prétexte d’une urgence sanitaire, était déjà palpable .

L’on pouvait identifier des narratifs communs à tous les pays, alors qu’ils étaient clairement déconnectés de la situation épidémiologique locale. L’on retrouvait aussi les mêmes « incidents », les même phrases dans la bouche des politiques – « il est inacceptable de mourir de la rougeole » – et des propositions de lois identiques étaient votées partout, en même temps. L’on a donc assisté aux répétitions du choeur international de guignols (les chefs d’état) que la pandémie a offert au monde avec des slogans comme « aplatir la courbe », « tous ensemble », « la nouvelle norme » et « Build back better ».

Le choeur des guignols de Davos

2019, mise en place de l’agenda de la pandémie et du nouvel ordre mondial

Si, comme le prétendent aujourd’hui certains scientifiques, le virus de la pandémie était déjà en circulation dès mars 2019 (partons de l’hypothèse qu’il existe ou que son existence ait été déclarée à divers niveaux décisionnels), il a bien pu servir à accélérer la mise en place d’une série d’instruments ayant pour objectif d’opérer une prise de contrôle mondial au profit de l’élite de Davos.

[NDLR L’existence de virus pathogènes, dont celle d’un supposé SRAS-CoV-2 est de plus en plus contestée par de véritables scientifiques non inféodés à Big Pharma, dont l’équipe allemande autour du professeur Stefan Lanka.
Voir le dossier Vaccins et virus.]

En juillet, l’ONU a signé un accord de coopération avec le Forum économique mondial sur la mise en place de l’agenda 2030. Cet acte constitue d’une certaine manière un aveu du fait que les chefs d’état de la planète se considèrent au service des milliardaires, plutôt qu’à celui du peuple qu’ils représentent.

A côté de cette étape politique, le 22 août, lors de la réunion annuelle des banques centrales à Jacksonhole, Blackrock a présenté le programme de réforme économique qui serait mis en oeuvre sous couvert de réponse à la pandémie. Cette opération (ea. ruiner l’économie, siphonner la trésorerie des gouvernements, imposer des emprunts exorbitants et opérer un gigantesque transfert de la manne publique aux mains des privés) a connu un coup d’accélérateur, en mars 2020, le jour de la déclaration de la crise sanitaire par le directeur de l’OMS.

Au mois d’octobre a eu lieu la grande répétition générale nommée Event 201, permettant aux différents acteurs de cette offensive en partenariat public et privé d’accorder leurs violons.

L’on pourrait encore citer toute une série d’éléments pour compléter ce tableau. Tout indique qu’en réalité, d’une certaine manière, une forme de gouvernance mondiale était déjà là. Sinon comment expliquer que 190 pays aient abandonné leurs programmes nationaux de réponse aux urgences sanitaires, pour adopter en l’espace de quelques jours un discours et des politiques identiques et inédites?

Le gouvernement mondial est déjà là, mais il cherche à se légitimer

Progressivement, l’on voit les différentes pièces du puzzle s’assembler. Dans le monde occidental, tout le monopole de la richesse est concentrée dans trois grands groupes d’investissements : Blackrock, Vanguard et State Street. A elles seules, ces compagnies et leurs principaux actionnaires peuvent imposer des politiques de gouvernance à tout le système économique, tant dans le secteur public que privé.

L’agenda durable et les politiques du FEM sont adoptées par les banques centrales et imposées aux gouvernements, parfois via l’adoption des politiques globales européennes, mais aussi dans des accords bilatéraux directs. Exit la volonté du peuple.

Petit à petit ce pouvoir invisible se dévoile, ou du moins ses exécutants. D’ailleurs, Klaus Schwab ne craint plus de se vanter publiquement d’avoir infiltré les cabinets de la majorité des gouvernements.

L’on imagine à quel point cela doit être frustrant de se dire que l’on possède tout un royaume, mais que l’on ne peut y faire exécuter sa volonté de manière directe. Il semble pourtant logique qu’une mafia mondiale aspire à se reposer en installant un système de gouvernance par la technologie, avec la possibilité constante d’en modifier les règles dans un mode de gouvernance « agile ». (c’est à dire, basé sur la persuasion qu’il existe des données « objectives » censées justifier tous les caprices de l’élite).

Le nouvel ordre mondial cherche à se rendre visible et à se légitimer, en utilisant l’urgence sanitaire pour créer un bureau de décision central et supranational au sein de l’OMS. Ces efforts se déroulent sur deux voies parallèles: la révision du Règlement sanitaire international et la négociation d’un « traité pandémies ».

[Pour soutenir Senta Depuydt,
voir sur son site]




REVUE DE PRESSE DU 23 FÉVRIER 2023

Par MF

ÉDITO
OMS, le cauchemar continue

Avec les projets d’amendements du règlement sanitaire international et le traité sur les pandémies, tandis que Die Welt reconnaît la falsification des essais de Pfizer, que le Japon indemnise un effet mortel du vaccin anti-covid, que même le Lancet admet que l’infection protège au moins autant que le vaccin ou que des études prouvent que le Professeur Montagnier avait raison. Les preuves d’effets cancérigènes s’accumulent, la natalité s’effondre et la surmortalité explose dans les pays qui ont le plus vacciné. Pendant ce temps, des médias, des élus et des états tendent vers la recherche de transparence et de justice, et les résistants à la doxa officielle écrivent des livres, manifestent et soutiennent la réflexion collective de leurs communications scientifiques sans conflits d’intérêts.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Des soignants suspendus se sont suicidés

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/des-soignants-suspendus-se-sont-suicides-elsa-ruillere

Cette suspension, sans aucune rétribution ou aide sociale possible, « c’est de la mise en danger de la vie d’autrui ».

La nouvelle normalité

http://informations-covid.e-monsite.com/blog/fin-de-l-epidemie-place-a-la-nouvelle-normalite.html

Au lieu de reconnaître les effets délétères des injections anti-covid, la HAS envisage l’extension pour certaines professions de vaccins annuels (à ARNm) contre le Covid, la grippe, la coqueluche et d’autres maladies et la vaccination contre la grippe pour les enfants de 2 à 17 ans.

Le traité sur les pandémies de l’OMS

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier

« Des textes “contraignants au regard du droit internationalqui violeront la Convention de Vienne sur le droit des Traités et qui conféreront à l’OMSdes pouvoirs dictatoriaux”. »

ÉTRANGER

ISRAËL — Un tribunal ordonne la divulgation du contrat de l’état avec Pfizer

« Énième preuve de la gigantesque escroquerie ! »

USA — Le New York Times en quête de transparence

https://www.francesoir.fr/societe-sante/sms-echanges-entre-ursula-von-der-leyen-et-albert-bourla-le-new-york-times-en-quete

« Le New York Times n’est pas seul à solliciter la justice pour forcer la main de la Commission à exécuter son obligation de transparence. Le quotidien allemand Bild a déposé une série de plaintes contre Bruxelles pour obtenir la divulgation de documents liés aux négociations avec Pfizer/BioNTech et AstraZeneca. Le parquet européen a quant à lui annoncé l’ouverture d’une enquête en octobre dernier. »

USA — Idaho, un projet de loi qui criminaliserait l’administration de vaccins anti-covid

https://francedaily.news/fr/le-nouveau-projet-de-loi-de-lidaho-criminaliserait-toute-personne-administrant-des-vaccins-a-arnm-covid-19/27364.html

L’auteur de l’article fait semblant de ne pas comprendre les fondements de ce projet, ce qui montre le déni de la gravité des effets indésirables.

JUSTICE

Personnels suspendus, demandez votre réintégration

Selon Me Carlo Brusa les dispositions de la loi du 5 août 2021 sont caduques.

La HAS envisage de lever l’obligation vaccinale chez les soignants

https://www.leparisien.fr/societe/sante/vaccination-contre-le-covid-19-la-has-envisage-de-lever-lobligation-chez-les-soignants-20-02-2023-4LCHFKJ765BAVF6RA3ODIUTCCM.php

mais pas avant fin mars !

et

https://t.palace.legal/nl3/h816fFdRNhiuEQSICLfdmg

Surtout, ne pas participer à cette pseudo-consultation ! « La HAS a d’ailleurs restreint la participation à cette “consultation” aux personnes morales uniquement. Ainsi les victimes d’effets secondaires des vaccins Covid-19 n’ont-elles pas leur mot à dire, du moins directement. »

JAPON, reconnaissance et indemnisation d’un effet mortel par le vaccin anti-covid

https://www.francesoir.fr/societe-sante/japon-mortalite-covid-professeur-masanori-fukushima-plainte

« Masataka Nagao, médecin légiste attaché à la faculté de médecine de l’université d’Hiroshima, a constaté que les personnes décédées après une injection de vaccin anti-Covid-19 présentaient une température du corps anormalement élevée. »

COVID

Le Lancet reconnaît (enfin) que l’infection protège au moins autant que le vaccin

https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-une-infection-protege-aussi-bien-qu-un-vaccin-selon-une-etude-20230218

Un article à lire avec des pincettes, car il continue d’insister sur l’intérêt de la vaccination, ou l’art de dire une chose et son contraire.

INJECTIONS

Die Welt publie un article reconnaissant ouvertement la falsification des essais de Pfizer

https://igorchudov.substack.com/p/german-press-discusses-pfizer-vaccine

« Pfizer a retiré de l’essai du vaccin Covid de nombreux patients ayant subi des effets indésirables. Il donne également des exemples de sujets Pfizer dont le décès a été dissimulé et que les contrats de Pfizer comprenaient une exonération de responsabilité, même en cas de négligence de la part de Pfizer et de “fraude ou mauvaise foi de la part de Pfizer elle-même”. »

Les vaccins inefficaces sur les contaminations dans les prisons californiennes

mais les cas augmentent chez les vaccinés.

EFFETS INDÉSIRABLES

La preuve dans 2 publications qu’une zone des vaccins ARNm contient une protéine de type prion

« Le professeur Montagnier avait raison. Ce qui est intéressant dans l’étude de janvier 2023 est le fait de ne plus trouver cette séquence de prions dans le variant Omicron. Et pour cause, selon les chercheurs français, la Nature se débarrasse de ce qui ne lui est pas naturel. »

Où sont les bébés ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/%20ou-sont-les-bebes-0

« Partout en Europe où nous disposons de données, la natalité s’effondre. On constate des pics de mortalité néonatale, pendant ou juste après les campagnes d’injection massives des personnes en âge de procréer. »

Les rappels contre le Covid déclenchent des métastases

https://www.lavieensante.com/2023-02-06-rappels-covid-declenchent-des-metastases/?ref=prenez-le-controle-de-votre-sante-newsletter

« Dans un article du 19 décembre 2022 paru dans Conservative Woman, le Dr Angus Dalgleish continue de discuter du phénomène de propagation rapide des cancers chez les patients qui étaient en rémission stable pendant des années avant de recevoir leurs injections de rappel contre le COVID. Il note qu’après la publication de sa lettre au BMJ, plusieurs oncologues l’ont contacté pour dire qu’ils observent la même chose dans leurs pratiques. »

OFFICIEL — Excès de mortalité toutes causes en Europe

Excès de mortalité 37 % en Allemagne, 25 % en France…

RÉSISTANCES

Les apprentis sorciers, le livre d’Alexandra Henrion-Caude

Bénéfices reversés au profit des personnels suspendus.

La science outragée

« Manipulation des chiffres, études biaisées, campagnes de dénigrement des lanceurs d’alertes et des alternatives aux injections, scandales vaccinaux passés, conflits d’intérêts et médias dominants vendus à l’industrie et au pouvoir, le dernier ouvrage du Pr Bourdineaud, La science outragée, n’épargne personne et marque la riposte de ces scientifiques sans conflit d’intérêts trop longtemps confinés dans le silence. »

CSI n° 90 du 9 février 2023

https://crowdbunker.com/v/X1781kc4TD
Invitée Christine MacKoi. Sujet « mortalité néo-natale »



CSI n° 91 du 16 février 2023

https://crowdbunker.com/v/HbaBAASN
Invitée Hélène Banoun



CSI n° 92 du 23 février 2023

https://crowdbunker.com/v/rdTfT7fG
Invité : Michel CUCCHI, docteur en sociologie, docteur en médecine et cadre de la fonction publique Sujet : Pandémies : l’impasse biosécuritaire.



Publications d’Hélène Banoun

https://www.researchgate.net/publication/368667458_Helene_Banoun_Publications_sur_la_COVID-19_liens_et_resumes

Une liste de nombre et contenu impressionnants




Il ne faut pas vacciner les enfants sains contre la grippe — Ils n’en ont pas besoin et c’est potentiellement dangereux

Par Dr Gérard Delépine

La Haute autorité de santé (HAS) vient de recommander1 « que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus » afin « de limiter la diffusion et l’impact de la grippe sur la population ».

Mais cette recommandation, contraire à toutes les précédentes et à celles des agences sanitaires des autres pays, paraît ignorer les faits établis comme cela a déjà été le cas lors de la crise covid.

Un enfant sain ne peut tirer aucun bénéfice du vaccin, car il ne risque rien de la grippe

Chez l’enfant, la grippe se révèle habituellement une maladie bénigne marquée par une fièvre accompagnée de frissons, d’une asthénie (sensation de fatigue intense), d’une toux, d’une perte d’appétit, de douleurs diffuses (myalgies : douleurs musculaires et arthralgies : douleurs articulaires), et de céphalées (maux de tête). Ces troubles disparaissent spontanément en 4 à 5 jours.

La guérison confère une immunité complète contre la souche virale responsable, mais, comme le virus mute, une nouvelle épidémie est possible l’année suivante avec un nouveau variant. Les poussées annuelles de grippe créent une résistance progressive dans la population, efficace contre les formes graves comme l’a démontré l’hécatombe des Amérindiens qui n’avaient jamais connu la maladie avant l’arrivée des européens et de leurs porcs réservoirs de virus.

15 millions de Français ont moins de 20 ans. Dans son rapport de 2019 sur la grippe2, Santé publique France recense 120 décès chez les moins de 20 ans en 5 ans, soit en moyenne 24 par an (mortalité annuelle de 0,000 001 6). La quasi-totalité des décès survient chez des enfants souffrant de graves maladies préexistantes.

Cette extrême rareté des grippes sévères chez l’enfant est confirmée aux USA par le CDC qui comptabilise 346 cas de grippe mortelle chez des enfants durant les quatre dernières années3 (86/an qui, rapportés à la population française correspondent à 17 cas annuels). Là aussi les évolutions mortelles s’observent essentiellement chez les individus souffrant de comorbidités sévères.

Les enfants sains ne risquent pratiquement rien de la grippe saisonnière. Même si le vaccin antigrippal était totalement efficace, son administration ne permettrait de n’espérer qu’un bénéfice infinitésimal, en exposant à un risque de complications. Lorsqu’un médecin administre un traitement ou un vaccin, il faut que celui qui le reçoit puisse en tirer un bénéfice personnel. Administrer un traitement ou un vaccin pour « protéger les autres, la société et l’hôpital » est contraire à l’éthique médicale.

Les vaccins contre la grippe sont différents chaque année et, à chaque fois, expérimentaux

Chaque année naît une nouvelle souche virale contre laquelle les vaccins de l’année précédente sont inefficaces. Ces virus apparaissent le plus souvent en Asie où l’OMS monte une garde vigilante ; dès que les virus susceptibles d’atteindre l’Europe sont isolés, l’OMS précise la composition des vaccins à élaborer pour l’année en cours ; ces vaccins sont fabriqués et mis sur le marché en quelques mois (en moyenne 3 mois) alors que la fabrication et les essais des autres vaccins nécessitent habituellement plus de dix ans. Cette précipitation de mise sur le marché avant la prochaine épidémie explique qu’aucun essai réel d’efficacité et de toxicité ne puisse être mené avec le recul nécessaire. De fait, chaque année, les vaccins antigrippaux sont expérimentaux même s’ils ont reçu une autorisation expresse de mise sur le marché.

Les vaccins contre la grippe sont peu efficaces

Un vaccin efficace protège totalement le vacciné contre la maladie à vie comme le vaccin de la fièvre jaune après une seule injection. En comparaison les vaccins antigrippaux sont très peu efficaces.

Jusque dans les années 1980, les chercheurs ont cru que le vaccin contre la grippe offrait une bonne protection s’il correspondait aux souches en circulation, mais ces études reposaient sur une méthodologie erronée mesurant seulement les niveaux d’anticorps. Dans les années 1990, des tests sensibles de réaction en chaîne par polymérase ont permis aux chercheurs de rechercher la présence du virus dans le sang et montré que certaines personnes comptées comme succès vaccinal avaient été infectées. En réalité, l’efficacité antigrippale est faible même lorsque le vaccin et les souches circulantes semblent bien appariés.

Ainsi le CDC évalue l’efficacité moyenne de la vaccination à 40 % (10 %-60 %) lors des années 2004-2022.4

La macroanalyse d’Osterholm5 conclut de même :

« Les vaccins contre la grippe peuvent fournir une protection modérée contre la grippe virologiquement confirmée, mais cette protection est fortement réduite ou absente à certaines saisons. »

Lors de la saison 2014-2015 en Italie, les estimations ajustées de l’efficacité vaccinale contre les syndromes grippaux nécessitant une assistance médicale et confirmés en laboratoire comme étant la grippe pour tous les groupes d’âge étaient de seulement 6,0 %67.

Comment la HAS peut-elle conclure que les vaccins antigrippaux seraient « efficaces chez les enfants de plus de deux ans » alors que toutes les études publiées et une macroanalyse Cochrane concluent à l’opposé à la très faible efficacité globale de ces vaccins et en particulier des vaccins vivants atténués administrés chez les enfants de plus de 2 ans (évaluée à 33 %)8 ?

Les vaccins contre la grippe ne sont pas dénués de risques

Les vaccins, comme tous les médicaments, exposent à des risques et tout particulièrement les vaccins contre la grippe, car leurs essais, beaucoup trop courts, ne peuvent pas dépister les complications à moyen et long terme.

Les convulsions fébriles sont une des complications classiques des vaccinations9.

La méningo-encéphalite post vaccin antigrippal a été décrite dès 1956 par Warren et rappelée par Gross en 197810 puis Chhor en 200811 qui a complété les descriptions cliniques précédentes par des techniques de biologie et d’imagerie modernes.

La pneumopathie interstitielle post vaccinale bien documentée 12paraît moins rare depuis 2009.

Les risques de narcolepsie, de cataplexie et de maladie de Guillain Barré ont été révélés par la catastrophe sanitaire de la vaccination contre la grippe H1N1. la HAS, comme les autres agences sanitaires avaient annoncé une épidémie gravissime et prétendu que la vaccination était efficace et sans danger. Depuis il est avéré qu’il ne s’agissait que d’une « grippette »13 très peu dangereuse alors que la vaccination a été responsable de nombreuses complications neurologiques graves (narcolepsie14 et cataplexie) en Suède, en Finlande et au Canada15 et de la survenue de syndrome de Guillain Barré en France et aux USA16. Parmi les quelque 30 millions de personnes vaccinées en Europe plus de 1 300 personnes ont été touchées17, dont une centaine au Royaume-Uni18.

Les complications post vaccinales graves n’épargnent pas l’enfant ainsi que le montre le cas récent de myocardite fulminante décrite par Nobutaka Nagano19.

Se vacciner en mars paraît très inadapté contre la grippe

L’épidémie de grippe touche habituellement les Français chaque année entre novembre et avril. Il est couramment admis que les vaccins ne procurent de protection qu’après un mois. C’est la raison pour laquelle on recommande chaque année la vaccination des personnes à risque en novembre. Proposer de vacciner des enfants contre la grippe en mars alors que l’épidémie a toutes chances d’être éteinte avant obtention de l’immunisation paraît très incongru.

Recommander un vaccin peu efficace, potentiellement dangereux et inutile chez l’enfant sain, et le proposer un mois avant la fin prévue de l’épidémie est contraire aux données scientifiques actuelles.

Une telle recommandation ne va pas redorer la crédibilité de la HAS déjà fortement entamée depuis ses positions Covid.

Adjusted vaccine effectiveness estimates for influenza seasons from 2004–2022**

CDC calculates vaccine effectiveness estimates through the U.S. VE Network

Influenza Season Reference Study Site(s) No. of Patients Adjusted Overall VE (%) 95 % CI
2004-05* Belongia 2009 WI 762 10 -36, 40
2005-06* Belongia 2009 WI 346 21 -52, 59
2006-07* Belongia 2009 WI 871 52 22, 70
2007-08* Belongia 2011 WI 1,914 37 22, 49
2008-09*† Unpublished WI, MI, NY, TN 6,713 41 30, 50
Table. Adjusted vaccine effectiveness estimates for influenza seasons from 2004–2018CDC calculates vaccine effectiveness estimates through the U.S. VE Network
2009-10* Griffin 2011 WI, MI, NY, TN 6,757 56 23, 75
2010-11* Treanor 2011 WI, MI, NY, TN 4,757 60 53, 66
2011-12 Ohmit 2014 WI, MI, PA, TX, WA 4,771 47 36, 56
2012-13 McLean 2014 WI, MI, PA, TX, WA 6,452 49 43, 55
2013-14 Gaglani 2016 WI, MI, PA, TX, WA 5,999 52 44, 59
2014-15 Zimmerman 2016 WI, MI, PA, TX, WA 9,311 19 10, 27
2015-16 Jackson 2017 WI, MI, PA, TX, WA 6,879 48 41, 55
2016-17 Flannery 2018 WI, MI, PA, TX, WA 7,410 40 32, 46
2017-18 Rolfes 2019 WI, MI, PA, TX, WA 8,436 38 31, 43
2018-19 Flannery 2019 WI, MI, PA, TX, WA 10,041 29 21, 35
2019-20 Tenforde 2021 WI, MI, PA, TX, WA 8,845 39 32, 44
2020-21** n/a n/a n/a n/a
2021-22 Price 2022 CA, MI, PA, TN, TX, WA, WI 4,312 36 21, 48
*From 2004–2005 through 2010–2011, the Flu VE Network also enrolled inpatients.
**2020–2021 flu vaccine effectiveness was not estimated due to low flu virus circulat

Le serment d’Hippocrate enjoint à tout médecin d’abord ne pas nuire.

Quand faut-il se faire vacciner, le cas échéant ? Ni trop tôt ni trop tard, pour que le pic de protection corresponde au pic de la maladie. Selon le Pr Van Ranst, l’idéal est mi-novembre. Les spécialistes prévoient cette année une épidémie de grippe très importante.

Les vaccins contre la grippe ne sont pas dénués de risques

Puisque ça n’a pas vraiment fonctionné avec le covid, les marchands essayent-ils de vendre leurs injections mortelles d’ARN messager pour d’autres virus bénins en prévision d’une guerre virologique ?

Les autorités sanitaires françaises ont recommandé de vacciner gratuitement tous les enfants de plus de deux ans contre la grippe saisonnière, mettant notamment en avant l’intérêt collectif d’une telle mesure.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande « que la vaccination contre la grippe saisonnière soit intégrée au calendrier vaccinal pour être proposée chaque année aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus, sans la rendre obligatoire ».

Jusqu’à présent, la vaccination annuelle contre la grippe était essentiellement recommandée aux plus âgés, c’est-à-dire tous les plus de 65 ans. Elle est toutefois aussi conseillée aux personnes à risque, comme les asthmatiques ou les patients atteints de certaines maladies cardiaques.

En revanche, les vaccins antigrippe n’étaient pas recommandés aux enfants, à part ceux atteints de « comorbidités » à risque comme celles qui sont mentionnées ci-dessus. L’avis de la HAS marque donc un changement de pied des autorités françaises, après des années de débats sur l’intérêt individuel et collectif de vacciner en masse les enfants contre la grippe.

La HAS suggère d’administrer le vaccin par « spray nasal »

Plusieurs pays comme le Royaume-Uni ont en effet déjà fait ce choix, avant tout dans l’idée que les enfants constituent un vivier important de transmission du virus, en particulier auprès de proches plus âgés. Les opposants à cette mesure mettent en doute l’intérêt individuel pour les enfants d’être vaccinés contre la grippe au regard des risques réduits de complications dans leur tranche d’âge.

Après avoir examiné plusieurs études récentes de grande ampleur, notamment des « revues » qui compilent des travaux préexistants, la HAS a conclu que les vaccins existants étaient efficaces et bien tolérés chez les enfants de plus de deux ans. Elle juge donc qu’il y a un intérêt individuel à vacciner la plupart des mineurs, soulignant qu’ils ont constitué une part importante des hospitalisations récentes.

Cependant c’est bien sur l’intérêt collectif que la HAS insiste : « l’objectif est […] de limiter la diffusion et l’impact de la grippe sur la population », note-t-elle. Elle se prononce, par ailleurs, pour un remboursement total du vaccin chez les enfants, et, tout en recommandant tous les vaccins en circulation, suggère de plutôt administrer le seul donné par « spray nasal ».

Ce vaccin, développé par le laboratoire AstraZeneca, est actuellement peu donné, mais il aurait, selon la HAS, l’intérêt d’être plus acceptable qu’une piqûre pour les enfants et leurs parents.


1 https://www.has-sante.fr/jcms/p_3411156/fr/grippe-ouvrir-la-vaccination-a-l-ensemble-des-enfants-ages-de-2-a-17-ans

2 Caractéristiques des hospitalisations avec diagnostic de grippe, France, 2012-2017 https://www.santepubliquefrance.fr/docs/caracteristiques-des-hospitalisations-avec-diagnostic-de-grippe-france-2012-2017

3 https://gis.cdc.gov/GRASP/Fluview/PedFluDeath.html

4 https://www.cdc.gov/flu/vaccines-work/past-seasons-estimates.html

5 Osterholm MT, Kelley NS, Sommer A, Belongia EA. Efficacy and effectiveness of influenza vaccines: a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis. 2012 Jan; 12(1):36-44. doi: 10.1016/S1473-3099 (11)70295-X. Epub 2011 Oct 25. Erratum in: Lancet Infect Dis. 2012 Sep; 12(9):655. PMID: 22032844.

6 Rizzo C, Bella A, Alfonsi V, Puzelli S, Palmieri AP, Chironna M, Pariani E, Piatti A, Tiberti D, Ghisetti V, Rangoni R, Colucci ME, Affanni P, Germinario C, Castrucci MR. Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine. 2016 Jun 8; 34(27):3102-3108. doi: 10.1016/j.vaccine.2016.04.072. Epub 2016 May 4. PMID: 27154392

7 Valenciano M, Kissling E, Reuss A, Rizzo C, Gherasim A, Horváth JK, Domegan L, Pitigoi D, Machado A, Paradowska-Stankiewicz IA, Bella A, Larrauri A, Ferenczi A; Joan O’Donell; Lazar M, Pechirra P, Korczyńska MR, Pozo F, Moren A; I-MOVE multicentre case-control team. Vaccine effectiveness in preventing laboratory-confirmed influenza in primary care patients in a season of co-circulation of influenza A (H1N1) pdm09, B and drifted A (H3N2), I-MOVE Multicentre Case-Control Study, Europe 2014/15. Euro Surveill. 2016;21(7):pii=30139. doi : 10.2807/1560-7917.ES.2016.21.7.30139. Erratum in: Euro Surveill. 2016;21(8). doi: 10.2807/1560–7917. ES.2016.21.8.30145. PMID: 26924024.

8 Jefferson T, Rivetti A, Di Pietrantonj C, Demicheli V, Ferroni E. Vaccines for preventing influenza in healthy children. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Aug 15; 2012 (8): CD004879. doi: 10.1002/14651858.CD004879.pub4. Update in: Cochrane Database Syst Rev. 2018 Feb 01; 2:CD004879. PMID: 22895945; PMCID: PMC6478137.

9 Nicola Principi Vaccines and febrile seizures DOI: 10.1016/j.sleep.2014.07.024

10 Gross WL, Ravens KG, Hansen H W. Meningoencephalitis syndrome following influenza vaccination. J Neurol. 1978 Feb 14; 217 (3):219-22. doi: 10.1007/BF00312965. PMID: 75958.

11 Chhor V, Lescot T, Lerolle N, Tadié JM, Guérot E. Méningoencéphalite après vaccination antigrippale [Acute meningoencephalitis after influenza vaccination]. Ann Fr Anesth Reanim. 2008 Feb; 27(2):169-71. French. doi: 10.1016/j.annfar.2007.11.022. Epub 2008 Feb 1. PMID: 18242947.

12 Hibino M, Kondo T. Interstitial Pneumonia Associated with the Influenza Vaccine: A Report of Two Cases. Intern Med. 2017; 56(2):197–201. doi: 10.2169/internalmedicine.56.7239. Epub 2017 Jan 15. PMID: 28090052; PMCID: PMC5337467.

13 312 décès en métropole : Cour des comptes Rapport public annuel 2011 — février 2011 — www.ccomptes.f

14 Alakuijala A, Sarkanen T, Partinen M. Polysomnographic and actigraphic characteristics of patients with H1N1-vaccine-related and sporadic narcolepsy. Sleep Med. 2015 Jan; 16(1):39–44. doi: 10.1016/j.sleep.2014.07.024. Epub 2014 Nov 7. PMID: 25554349.

15 Durrieu G, Caillet C, Lacroix I, Jacquet A, Faucher A, Quarest S et al. [Campagne Nationale de Vaccination contre la grippe A (H1N1) v : Suivi National de Pharmacovigilance]. thérapie. 2011;66 (6):527-40. Français. http://dx.doi.org/10.2515/therapie/2011075
https://doi.org/10.2515/therapie/2011075

16 Polakowski LL, Sandhu SK, Martin DB, Ball R, Macurdy TE, Franks RL, Gibbs JM, Kropp GF, Avagyan A, Kelman JA, Worrall CM, Sun G, Kliman RE, Burwen DR. Chart-confirmed guillain-barre syndrome after 2009 H1N1 influenza vaccination among the Medicare population, 2009–2010. Am J Epidemiol. 2013 Sep 15; 178 (6):962-73. doi: 10.1093/aje/kwt051. Epub 2013 May 6. PMID : 23652165

17 Vogel G. Why a pandemic flu shot caused narcolepsy. Science 2015 Jul 1. http://news.sciencemag.org/health/2015/07/why-pandemic-flu-shot-caused-narcolepsy

18 Narcolepsy UK. Pandemrix narcolepsy.
https://www.narcolepsy.org.uk/resources/pandemrix-narcolepsy

19 Nagano N, Yano T, Fujita Y, Koyama M, Hasegawa R, Nakata J, Nishikawa R, Murakami N, Fujito T, Mochizuki A, Kouzu H, Muranaka A, Kokubu N, Miura T. Hemodynamic Collapse After Influenza Vaccination: A Vaccine-Induced Fulminant Myocarditis? Can J Cardiol. 2020 Sep; 36(9):1554.e5-1554.e7. doi : 10.1016/j.cjca.2020.05.005. Epub 2020 May 13. PMID: 32413549




OMS et Nouvel Ordre Mondial

[Source : anthropo-logiques.org via RI]

Je suis profondément heureux de re-publier ici, avec son aimable autorisation, une nouvelle analyse magistrale de ma consœur Françoise Bloch au sujet de ce qui se trame à l’OMS et du rôle que d’aucuns aimeraient voir jouer à cette organisation profondément corrompue au sein du Nouvel Ordre Mondial…

Avec cet argument a priori imparable : si c’est pour la santé des populations, de quel droit oserait-on s’opposer aux décisions de cet organisme ?

Les manœuvres pour soumettre les pays aux décisions contraignantes (diktats) de l’OMS se déroulent déjà au grand jour depuis quelques années. Si les Occidentaux apparaissent soumis à cet agenda totalitaire mondial, la bonne surprise est venue à plusieurs reprises du reste du monde, à qui évidemment on ne la fait pas quand il s’agit d’imposer de nouvelles formes d’impérialisme.

Ceci advient à un moment où l’organisation n’en finit pas de se discréditer. En dépit de la quasi-absence de nouveaux cas, par exemple, l’OMS vient de reconduire la « variole du singe » comme urgence sanitaire internationale… Une urgence sanitaire sans cas est une innovation intéressante de plus dans le registre du théâtre de l’absurde… mais certainement pas de la santé publique !

Quant au très douteux scientifique Jeremy Farrar (directeur du Wellcome Trust), il vient, à peine élevé à la dignité de Chief Scientist de l’OMS, de proposer qu’on renonce aux investigations quant à l’origine du Sars-CoV-2 — question en effet sans importance ! Il s’en est ensuite défendu, sachant à quel point le sujet est chaud : pas moins de dix chimères de coronavirus de chauve-souris ont été produites dans le laboratoire de Wuhan après que Barack Obama ait interdit les recherches sur les gains de fonction sur les virus — le Sars-CoV-2 apparaissant désormais bien, comme l’avait dit très vite le Pr Luc Montagnier, un produit d’ingénierie du vivant…

Au-delà de ces vilaines péripéties se déploie un réel problème de fond : la volonté de subordonner de manière contraignante la souveraineté sanitaire des pays à une organisation internationale connue aujourd’hui comme étant LA plus corrompue au monde.

Françoise Bloch, en observatrice avertie, nous livre un article de haute tenue décrivant les risques et les enjeux de cette pièce maîtresse du dispositif de gouvernance mondiale en voie d’imposition par des pouvoirs étatiques mafieux. Engagés dans de véritables « crimes d’état contre la démocratie » selon le terme consacré par le professeur de sciences politiques américain Lance de Haven Smith…

Jean-Dominique Michel

[Mise à jour.
Voir aussi :
« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier
et
Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS]

La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS ?

Par Françoise Bloch[1]

« Qui écoute un témoin le devient à son tour…
Cela reste important de délivrer un message, pas seulement pour le peuple juif, mais pour la noblesse de l’être humain »

Elie Wiesel[2]

« Aujourd’hui plus que jamais, la conception de l’être vivant comme machine est indissolublement liée au fait que nous vivons dans une société capitaliste et industrielle : elle reflète ce que les instances qui dominent la société voudraient que le vivant soit, afin de pouvoir en faire ce que bon leur semble. »

Bertrand Louart[3]

Préambule

Selon Hannah Arendt[4]:

« Ce n’est que dans la mesure où il pense, et cela veut dire dans la mesure où il est sans âge — un “il” ou un “je” et non un “quelqu’un” comme le nomme si justement Kafka — que l’homme dans la pleine réalité de son être concret vit dans cette brèche entre le passé et le futur. Cette brèche n’est pas un phénomène moderne, peut-être même pas une donnée historique, mais va de pair avec l’existence de l’homme sur la terre. Il se peut bien qu’elle soit ce chemin frayé par la pensée, ce petit tracé de non-temps que l’activité de la pensée inscrit à l’intérieur de l’espace-temps des mortels (…). Ce petit non-espace-temps au cœur même du temps (…) peut seulement être indiqué, mais ne peut être ni transmis ou hérité du passé ; chaque génération nouvelle et même tout être humain nouveau en tant qu’il s’insère lui-même entre un passé infini et un futur infini, doit le découvrir et le frayer laborieusement à nouveau ».

J’ai donc essayé, durant ma vie y compris depuis ces trois ans de délire covidien, de me frayer ce chemin entre un passé et un avenir encore inconnu, mais que d’aucuns semblent vouloir écrire pour nous… en prolongeant un passé qu’ils se sont employés à reprendre à leur compte… pour leurs propres intérêts, n’ayant jamais su s’en détacher et voir que l’humain n’est pas qu’une « mécanique à réparer » ou à « perfectionner ». Les deux idéologies du 20e siècle, nées des conceptions scientistes du 18e et dont le capitalisme a finalement triomphé, n’ont su voir dans la vie et l’humain que la matérialité au point de désormais vouloir en faire un robot. Les hommes ne sont pas des machines que l’on peut télécommander par l’intelligence artificielle et autres béquilles technologiques même si celles-ci les fascinent. Il leur arrive même d’avoir une conscience et de penser dans cet espace-temps qui échappe aux soi-disant « élites mondialistes » dont les projets fous nous conduisent à un totalitarisme sanitaire et militaire si nous n’y prenons garde… et dont une partie est déjà en place, mais qu’ils accélèrent.

******

D’abord il nous faut faire un constat

De ces trois ans de « covidisme délirant », totalement déconnecté de la réalité de la situation et d’ailleurs de toutes les pratiques judicieuses et scientifiquement éprouvées en cas d’épidémie virale respiratoire voire de pandémie, mais fut simplement une « expérimentation d’ingénierie sociale », conçue et préparée de longue date[5].

Depuis l’arrivée du SRAS-CoV-2, nous pouvons énumérer les méthodes de manipulation de l’information qui ont été utilisées : essais cliniques falsifiés et données inaccessibles ; études truquées et en conflits d’intérêts ; dissimulation des effets secondaires à court terme des « injections géniques » nommées à tort « vaccins » et méconnaissance totale des effets à long terme de leur injection ; composition douteuse des « produits injectés » ; méthodes de test inadéquates ; gouvernements et organisations internationales corrompus ; médecins soudoyés ou menacés, voire interdits d’exercer leur métier ; dénigrement de scientifiques de renom ; interdiction de tout traitement alternatif efficace ; méthodes sociales liberticides et création de boucs émissaires — les non-vaccinés — pour diviser la population, monter les citoyens les uns contre les autres, et créer la discorde au sein des familles au point de pousser des enfants et adolescents au suicide ; utilisation par les gouvernements de techniques de modification du comportement et d’ingénierie sociale pour imposer l’enfermement, les masques et l’acceptation des injections ; censure des médias indépendants et discours planétaires uniformes, véhiculés par les médias les plus puissants du monde (trois agences de presse — AP, Reuters, AFP — toutes rachetées par des financiers et subventionnées, fournissant de quoi alimenter leurs articles)… et amplification du numérique à des fins de contrôle de la population.

Et pour conclure :

« En soutenant et en sélectionnant uniquement un côté de l’information scientifique tout en supprimant les points de vue alternatifs, et avec des conflits d’intérêts évidents, les gouvernements et les médias grand public ont constamment désinformé le public. Par conséquent, les lois de vaccination validées de manière non scientifique, issues de la science médicale contrôlée par l’industrie, ont conduit à l’adoption de mesures sociales pour la protection supposée de la santé publique, mais qui sont devenues de graves menaces tout à la fois pour la santé, les droits et les libertés des populations touchées »[6].

Après ce constat d’évidence

Fait par de nombreux chercheurs indépendants[7] et de citoyens et citoyennes éclairés, nous avons, de facto, vécu une expérimentation sociale, une forme particulière d’ingénierie sociale, longuement mûrie et préparée, que les « nouveaux maîtres du monde », à savoir les « élites mondialistes » auto-programmées et l’OMS, leur façade, considèrent finalement comme « réussie » puisque la grande majorité des citoyens — principalement occidentaux — ont consenti aux mesures préconisées y compris les plus coercitives. Car d’autres pays comme une bonne partie de l’Amérique latine, l’Égypte, plusieurs pays africains, la plupart des États indiens et y compris la Chine ont eu recours à des remèdes dits ancestraux — l’Artémisia annua par ex. — ou qui avaient fait leurs preuves scientifiquement. On peut donc constater que cette « expérimentation » n’a pas encore complètement atteint l’objectif visé par l’OMS et ses financeurs[8]. Elle a juste préparé ceux qui, sidérés et manipulés, n’ont pas pu ni su y résister : il s’agit désormais de contraindre tous ceux qui n’ont pas appliqué le « dispositif » ou qui ne l’ont pas atteint afin qu’ils se conforment au déroulement des prochains épisodes, c’est-à-dire l’objectif visé par ces élites mondialistes… et leurs complices : un contrôle totalitaire sur leurs vies au prétexte de prendre soin de leur santé… et de leur sécurité… par équité bien sûr ! En cela, malheureusement, l’OMS et ses complices trouvent chez certains ONG et partis politiques — essentiellement de gauche, « écologistes » et tiers-mondistes — des alliés objectifs au prétexte d’aide au développement et d’aide internationale aux pays les plus démunis financièrement. On reste stupéfait devant un tel aveuglement technophile, purement idéologique.

*****

Voyons maintenant les « préparatifs » de l’OMS en vue d’atteindre cet objectif — qui se veut mondial, question « d’équité », paraît-il — lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2023 : va-t-on vers un totalitarisme sanitaire et militaire ?

Pendant nos interrogations bien sûr légitimes sur ce que nous avons vécu parfois comme sidération et souvent comme maltraitance et le soin que nous apportons à en traiter les effets, de préférence avec bienveillance, l’OMS poursuit son agenda mondialiste, sous l’influence de ses financeurs à savoir les soi-disant « élites mondialistes » (dont bien sûr la Fondation Gates et la GAVI) réunies annuellement au Forum Économique Mondial (WEF) à Davos[9] par une intense activité de groupes de travail ; ceci d’autant plus que lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2022, plusieurs États membres, dont plusieurs africains, se sont opposés aux modifications du Règlement sanitaire international (RSI). Rappelons que, déjà en 2021, Urmie Ray dénonçait les dangers d’une mainmise accrue de l’OMS sur la santé mondiale[10]. Plusieurs groupes de travail — dont les membres sont cooptés — se sont déjà réunis plusieurs fois, en vue de :

  • – élaborer un nouveau traité, accord ou convention sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie[11],
  • – modifier le Règlement sanitaire international (RSI)
  • – amplifier les outils technologiques afin de poursuivre « une stratégie mondiale pour la santé numérique » (sic) censée façonner l’avenir de la santé mondiale[12].

Les nouvelles prérogatives que l’OMS cherche à se voir attribuer nous annoncent-elles la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial de type totalitaire ? De nombreuses voix, essentiellement américaines, mais, quoique de façon moins audible, aussi européennes, s’élèvent pour dénoncer ce « coup d’État » qui militariserait la santé comme elle l’est déjà, depuis des décennies aux USA. Raison pour laquelle les Américains sont peut-être plus avertis des risques encourus puisqu’ils vivent déjà, sur leur territoire, leur accélération depuis la présidence de G. W. H. Bush durant laquelle la « guerre bioterroriste » a été conçue et lancée à travers diverses opérations : Dark Winter, Eco Global Health Security Initiative, Atlantic Storm et Event 201, que Monika Karkowska a déjà fort bien analysées[13].

Ainsi, le journaliste et chercheur indépendant James Roguski[14] dévoile, en s’appuyant sur un document interne de l’OMS[15], les effets qu’auraient les amendements proposés par l’OMS, dont ceux :

  • – de modifier la nature générale de l’Organisation mondiale de la santé, qui passerait d’une organisation consultative se contentant de formuler des recommandations à un organe directeur dont les proclamations seraient juridiquement contraignantes. (Article 1)
  • – d’étendre considérablement le champ d’application du RSI pour inclure des scénarios qui ont simplement un « potentiel d’impact sur la santé publique »
  • – de chercher à supprimer « le respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes. » (Article 3)
  • – de donner au directeur général de l’OMS le contrôle des moyens de production par le biais d’un « plan d’allocation de produits de santé » afin d’obliger les États-parties à fournir des produits de réponse à la « pandémie » dont la définition serait modifiée, selon ses instructions. (Article 13A)
  • – de donner à l’OMS le pouvoir d’exiger des examens médicaux, des preuves de prophylaxie, des preuves de vaccination et de mettre en œuvre la recherche des contacts, la quarantaine et bien sûr le traitement. (Article 18)
  • – d’instituer un système de certificats sanitaires mondiaux sous forme numérique ou papier, comprenant des certificats de test, des certificats de vaccin, des certificats de prophylaxie, des certificats de guérison, des formulaires de localisation des passagers et une déclaration sanitaire du voyageur. (Articles 18, 23, 24, 27, 28, 31,35, 36 et 44 et annexes 6, 7 et 8)
  • – de rediriger des milliards de dollars non spécifiés vers le complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques sans aucune responsabilité. (Article 44A)
  • – de permettre la divulgation de données personnelles sur la santé. (Article 45)
  • – d’augmenter considérablement la capacité de l’OMS à censurer ce qu’elle considère comme de la désinformation et de la mésinformation. (Annexe1, page 36)
  • – de créer une obligation de construire, de fournir et de maintenir une infrastructure RSI aux points d’entrée. (Annexe 10)

Quelque peu réconforté par la 4e séance[16] de ce groupe de travail, puisque ses critiques auraient été entendues (!), J. Roguski en oublie que les modifications apportées au RSI ne sont qu’une partie du processus engagé.

Francis Boyle[17] élargit le propos

Expert en armes biologiques et professeur de droit international à l’Université de l’Illinois, il avait déjà été, en 1989, le rédacteur d’un rapport dénommé « Biological Weapons Anti-terrorism Act », présenté devant le Congrès US sous la présidence de G.H.W. Bush[18]. Récemment interviewé par « The Defender » au sujet des dernières propositions faites par l’OMS lors de négociations internes qui ont eu lieu à Genève du 6 au 13 février[19], il va nettement plus loin et soupçonne ces nouvelles prérogatives que veut s’attribuer l’OMS de revêtir toutes les composantes d’un « état totalitaire mondial de police médicale et scientifique » : celles-ci « pourraient violer le droit international et enlever toute souveraineté aux États en matière de politique de santé tout en s’assurant d’un contrôle sur la population mondiale par la mise en place de technologies numériques » ; tout ceci en vue d’atteindre « la stratégie mondiale de santé numérique » (sic), avec en vedette les GAFAM, l’IA, le contrôle accru des gouvernements et des citoyens qu’un autre groupe de travail étudie[20] en collaboration étroite avec le GHSI (Global Health Security Initiative)[21]. Très récemment, le Dr Mercola[22] annonce la nomination (fin décembre 2022) par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la tête du GHSI, de son directeur — « un scientifique fou » — : le Dr Ferrar. On apprend que le Dr Ferrar était directeur, de 2013 à février 2023, du Wellcome Trust, complice de la dissimulation de l’origine du SRAS-CoV-2. Et que le Wellcome Trust et son directeur font partie du réseau technocratique mondialiste et du mouvement eugéniste moderne. Lorsque le SRAS-CoV-2 est apparu, M. Farrar a fondé Wellcome Leap, qui est en fait le DARPA de la santé mondiale (Defense Advanced Research Projects Agency, c. à d. une agence du département de la défense US). Cet organisme se concentre entièrement sur la recherche transhumaniste afin d’ouvrir la voie à la quatrième révolution industrielle. M. Farrar et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, font par ailleurs partie d’un petit réseau mondial très soudé qui travaille en coulisse pour influencer la santé, la finance et la gouvernance mondiales… En coulisse donc.

Pour Francis Boyle, tous ces « préparatifs » qui brouillent les cartes entre « transparence relative et opacité » donnent toutefois une « cohérence » à l’ensemble des « préparatifs » que l’OMS compte faire voter par les États membres en mai 2023, mais ne doivent pas être analysés séparément même si tout est fait « pour noyer le poisson » et les faire apparaître comme séparés. Pris ensemble, ils vont dans le sens d’un pouvoir accru que l’OMS s’attribuerait y compris celui de contrôler l’application par les États de ses directives (mais aussi bien sûr le contrôle des citoyens du monde entier, ramenés au niveau d’enfants obéissants dans le meilleur des cas). De son rôle consultatif, la direction de l’OMS aurait désormais un rôle impératif dès lors que les 2/3 des États membres lui auraient donné un blanc-seing.

Et de préciser : le cadre du RSI de 2005 « permettait déjà au directeur de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique dans n’importe quel pays, sans le consentement du gouvernement de ce pays, bien que le cadre exige que les deux parties tentent d’abord de parvenir à un accord ». « Selon le même document de l’OMS, les recommandations du comité d’examen du RSI et du groupe de travail des États membres sur les amendements au RSI de 2005 seront communiquées au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanson Ghebreyesus, d’ici mi-janvier ». Cependant M. Boyle remet en question la légalité des documents susmentionnés, citant par exemple que le traité proposé par l’OMS viole la Convention de Vienne sur le droit des traités qui a été ratifiée en 1969 et que M. Boyle a décrite comme « le droit international des traités pour tous les États du monde »[23].

Il explique en outre la différence entre le dernier traité sur les pandémies et les propositions de modification du RSI : « Le traité sur les pandémies de l’OMS créerait une organisation internationale distincte, alors que les modifications proposées au RSI fonctionneraient dans le contexte de l’OMS telle qu’elle existe aujourd’hui ». Cependant, a-t-il déclaré « après avoir lu les deux documents, il s’agit d’une distinction sans différence. L’un ou l’autre, ou les deux, mettront en place un État policier médical et scientifique totalitaire mondial sous le contrôle de Tedros et de l’OMS, organisation de façade pour les CDC, que dirigeait Tony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, l’industrie de la guerre biologique et le gouvernement communiste chinois qui paie une partie de leurs factures… Soit ils obtiennent les règlements, soit ils obtiennent le traité, mais les deux sont existentiellement dangereux. Ce sont des documents vraiment dangereux… et insidieux ». Le Pr Boyle précise « n’avoir jamais lu de traités et de projets d’organisations internationales aussi complètement totalitaires que le règlement du RSI et le traité de l’OMS, car l’un et l’autre mettent en place un État policier médical et scientifique totalitaire qui échappera au contrôle des autorités nationales étatiques et locales » (et a fortiori aux citoyens) ; « … pour autant que je puisse en juger par leur lecture, ils sont, l’un et l’autre, conçus spécifiquement pour contourner les autorités nationales, étatiques et locales en matière de pandémies, de traitement de pandémies et de vaccins ».

Enfin, venons-en à Katherine WATT[24]

Dans un document qui retrace, année après année, une bonne partie des débats autour de la santé et de ses liens avec le DOD (département de la défense US) depuis le début du 20e siècle, elle montre que dès le début du siècle dernier, les élites américaines avaient, à plusieurs reprises, eu le projet de mettre en place un Nouvel Ordre mondial, velléités auxquelles seul Roosevelt, en 1933, avait — provisoirement — mis un terme. En outre, les élites US dès les années 20-30 avaient des projets de dépeuplement qui furent de nouveau approuvés en 1975 sous la présidence de G. Ford, dans le droit fil des théories eugénistes de la fin du 19e siècle que nous aborderons sommairement ultérieurement. Elle constate qu’aux USA, dès la fin des années 70 « la santé publique a été militarisée »[25] et que le personnel militaire a été utilisé comme « sujets » de recherches (ou plus exactement comme « cobayes ») pour les armes biologiques et chimiques, et que dans le prolongement de cette décision, « tout micro-organisme vivant, fabriqué par l’homme, a été considéré comme un objet brevetable (loi votée sous la présidence de Reagan en 1980) — ce que David Martin a très bien démontré[26] et contre quoi il nous mettait en garde — et qu’en 1986, sous la même présidence Reagan, « fut accordée aux fabricants de vaccins une immunité juridique pour les blessures et les décès causés par leurs produits » ; enfin que le HHS (le département de la santé et des services sociaux), dirigé par le Dr Fauci avait des liens structurels non seulement avec les multinationales pharmaceutiques, mais avec le Département de la Défense (DOD) en vue d’une guerre biologique et bioterroriste, toutes choses analysées par Monika Karbowska[27]. Lors d’une conférence de presse sur le déploiement en cours d’armes biologiques[28], K. Watt précise que de fait, depuis des années, « est utilisé un langage portant sur la santé publique afin de mener à bien une campagne militaire » dont nous avons d’ailleurs vu l’usage qu’en a fait, en France, le Président Macron, durant la crise dite du Covid, en s’entourant d’un Conseil de guerre constitué de militaires dont les propos furent tenus secrets. Je la cite :

“Ce que le Département de la défense et l’OMS ont l’intention de faire — ils sont allés assez loin pour cela sans pour autant atteindre leurs objectifs —, c’est de faire du monde entier leur terrain géographique : ils ciblent toute la population du monde, la durée de leur campagne et les armes qu’ils utilisent sont d’abord informationnelles, c’est-à-dire la propagande et la censure, les deuxièmes sont psychologiquesterreur et terrorisme — qui consistent à dire aux gens qu’ils doivent avoir peur en permanence et qu’ils doivent écouter le gouvernement, et enfin le 3e volet, les armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qui sont appelées dans leurs campagnes « vaccins pharmaceutiques », mais qui sont en fait des toxines et des agents pathogènes”.

Ensuite, K. Watt soulève les éléments juridiques et les aspects économiques et financiers qui permettent de mettre en place tout cet arsenal de mesures. Elle en conclut que ce projet dure depuis fort longtemps et que sont à la manœuvre des banquiers mondialistes et de nombreuses organisations apparentées qui cherchent à prendre le contrôle total des êtres humains par le biais de programmes bancaires et militaires. Tout ceci remonte au mieux aux années d’avant la 1re guerre mondiale, puis fut repris après la seconde, le nazisme ayant en partie échoué à éliminer une grande partie de la population mondiale (à l’exception tout de même des 60 millions de morts dont 26 à 28 millions de Soviétiques qui repoussèrent l’armée allemande, contribuant à lui faire perdre la guerre, et la quasi-totalité des juifs d’Europe !). « Les produits pharmaceutiques, grâce à l’immunité juridique qui les frappe, permettent le déni des intentions visées : ils peuvent atteindre l’objectif de tuer beaucoup de gens sans que leurs empreintes digitales soient partout »… à l’aide d’outils technologiques[29]… dont la 5 G !

[Voir aussi :
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
et
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

« Les contraintes financières passent par la Banque des Règlements internationaux (BRI) qui contrôle toutes les banques centrales et les institutions financières puis, tout du long, par les États, les gouvernements nationaux, locaux, municipaux, les écoles et les hôpitaux. Si vous vous conformez à ce qu’ils vous disent de faire, vous obtiendrez les moyens financiers pour ce dont vous avez besoin, pour gérer votre entreprise ou avoir un emploi et si vous ne consentez pas, ils peuvent vous couper tout ceci et c’est par là que tout a été réalisé. » En gros, précise, K. Watt : « C’est ce que nous avons déjà pu constater et vivre durant l’année 2021 et ladite « crise du Covid ».

Puis elle analyse tous les aspects juridiques qu’elle a repérés pour détourner les lois interdisant les armes chimiques et biologiques. Tous ces produits le sont à des fins “prophylactiques, protectrices ou défensives, cette dénomination étant fausse puisque tous ces produits biologiques sont agressifs, toxiques et mortels”, en sus d’être grandement inefficaces, comme nous l’avons constaté durant la crise du SRAS-CoV-2 et son cortège d’effets indésirables, pour la plupart censurés.

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
Nanotechnologie et « vaccins »
À quel point les virus sont-ils morts ?
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Elle considère que l’OMS est la pierre angulaire de tous ces dispositifs et, selon elle, elle “n’est pas une organisation de santé, mais une organisation militaire, le bras militaire du gouvernement mondial unique que les élites essaient de mettre en place”. “Les amendements qu’ils veulent apporter au RSI visent à l’aggraver en exigeant des gouvernements nationaux la mise en place de mesures plus contraignantes et coercitives en cas d’épidémie de maladies transmissibles et le prétexte utilisé, formulé par les banquiers, est de protéger les entreprises des désagréments provoqués par les épidémies. Mais la vraie raison est le transfert des prérogatives des États Nations à l’OMS et à la BRI”.

Tous ces chercheurs américains en appellent à stopper le traité sur les pandémies et les modifications apportées au RSI, voire incitent leur pays à sortir de l’OMS. Peu de chance qu’ils soient entendus puisque les USA sont à la manœuvre depuis des années… sauf lorsque Trump voulut suspendre le financement US de l’OMS… mais certainement pas pour les mêmes raisons !

Ces éclaircissements, sous forme de révélations, nous éclairent désormais sur qui sont “les nouveaux maîtres du monde” à savoir les soi-disant élites mondialistes, essentiellement américaines, comme la plupart des multinationales pharmaceutiques et les banques à l’exception de la Banque des Règlements internationaux, la BRI, créée à Bâle en 1930, laquelle chapeaute toutes les banques centrales. On comprend aisément que la Suisse soit partie prenante de tous ces préparatifs et explique certainement la raison pour laquelle Genève accueille la plupart des Organisations internationales[30] dont l’immunité fut votée en 1945 par le Congrès US sous la présidence de Harry S. Truman ! La dernière en date, adoubée en 2015 par le Conseil fédéral Suisse comme Organisation internationale avec l’immunité juridique et les avantages y afférents, fut le WEF (Forum économique mondial) de Klaus Schwab[31] dont les modalités furent revisitées en 2020.

En conséquence et conclusion… toujours provisoire :

Si ces préparatifs de l’OMS aboutissaient, il en serait fini de la souveraineté des États comme des traités internationaux dont deux d’entre eux me semblent particulièrement importants : le Code de Nuremberg et les Protocoles d’Oviedo puisqu’il s’agit bien, dans tous ces “préparatifs”, de crimes contre l’humanité comme l’a démontré le Grand Jury sous la direction de Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, et d’eugénisme dont je rappelle quelques éléments historiques.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

L’eugénisme, théorie qui a prévalu à partir du milieu du 19e siècle en Occident, visait un programme de sélection artificielle pour produire une race humaine supérieure en s’appuyant sur la théorie de l’hérédité de W. Galton et sur celle de Darwin, appliquées aux êtres humains. Furent ainsi pratiquées, entre autres sous le nazisme, des expériences médicales sur l’humain, menées sur des détenus dans les camps de concentration (mais aussi sur les malades mentaux et les enfants). La plupart de ceux qui les pratiquèrent étaient médecins et, pour certains, professeurs d’Université, parfois même chercheurs réputés des expérimentations sur l’humain. Une toute petite partie d’entre eux (23 dont 20 médecins et une femme qui “officiait” comme médecin au camp de Ravensbrück[32]) furent traduits, en 1947, devant l’un des douze Tribunaux de Nuremberg, dont l’un, spécifique, concerna les seuls médecins[33].

[Voir aussi :
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
L’eugénisme, l’inavouable projet « scientiste » des philanthropes de la finance
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019]

De ces procès de Nuremberg est né le Code de Nuremberg qui établit une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 — août 1947), lesquels précisent les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme “acceptables”. De là furent édictées des lois éthiques encadrant la pratique biomédicale[34].

Ces principes éthiques furent constamment remis en cause par les USA. L’OMS et les autorités politiques et sanitaires, notamment dans les pays occidentaux, s’en sont exonérées pendant ladite crise du SRAS-Cov2et ne fut pas plus tenu compte de la Convention et des Protocoles d’Oviedo[35] (avril1997), le seul instrument juridique international contraignant. Cette Convention-cadre et ses protocoles visent à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine. Refuser de se faire injecter des produits toxiques ne relève donc pas d’un “égoïsme” qui fut prêté aux “non-vaccinés”, mais bien d’une question éthique qui concerne toute l’humanité.

[Voir aussi :
Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?]

Hannah Arendt dont l’œuvre gigantesque sur le totalitarisme fait référence[36] — que reprend à son compte Ariane Bilheran[37] — lors d’un dernier entretien réalisé par “les Crises” en 1973[38], jette un regard rétrospectif sur le nazisme, la banalité du mal, la raison d’État dont la sécurité nationale est issue et qui justifie les pires crimes, l’arrogance des puissants, et sur la peur que l’on ne s’avoue que rarement avoir, mais qui n’est que la peur de l’imprévu et de l’imprévisible fait de contingences, mais est surtout la peur de la liberté, celle en particulier de penser. Aurions-nous si peur d’être libres de penser par nous-mêmes de manière critique ? Et répondant à la question : qu’est-ce que la liberté de penser ? elle ajoute :

« Elle ne repose que sur la conviction que chaque être humain, en tant qu’être pensant, peut réfléchir aussi bien que moi, et peut former son propre jugement s’il le veut. (…) La seule chose qui peut vraiment nous aider, c’est vraiment de réfléchir. Réfléchir, cela signifie de toujours penser de manière critique. Et penser de manière critique, cela signifie que chaque pensée sape ce qu’il y a en fait de règles rigides et de convictions générales. Tout ce qui se passe lorsqu’on pense est soumis à un examen critique. C’est-à-dire qu’il n’existe pas de pensée dangereuse, pour la simple raison que le fait de penser est en lui même une entreprise très dangereuse. Mais ne pas penser est encore plus dangereux. Je ne nie pas le fait que réfléchir est dangereux, mais ne pas réfléchir, c’est plus dangereux, encore. »

[Voir aussi :
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »]

Il en est de la grande Histoire comme des histoires singulières, les mythes et les fables qui nous sont contés cachent souvent des secrets inavouables et n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité toujours plus complexe. Ces “fables” se transmettent ainsi de génération en génération… qui les reprennent à leur compte. Ainsi Enzo Traverso dans son ouvrage sur « la violence nazie, une généalogie européenne »[39] fait-il remonter cette violence et l’extermination industrielle des juifs… et des Tziganes — les oubliés de l’Histoire comme le furent les colonisés — … à 250 ans, c’est-à-dire à l’épisode de la Terreur de 1793 lors de la Révolution française qui inventa la guillotine, aux guerres coloniales et aux abattoirs de Chicago créés au milieu du 19èmesiècle[40]. Jacques Pauwels, historien hétérodoxe, fait aussi tomber quelques fables qui nous furent contées — tout au moins pour ceux qui voulaient bien les croire —… et plus précisément celle que l’Europe aurait été sauvée par les Américains, “le pays de la Démocratie et de la Liberté[41].

De fait, les grands industriels américains (Ford, ITT, IBM, General Motors, Petroleum Oil, etc.), loin d’être antinazis, étaient racistes et eugénistes. Pour maximiser leurs profits que la grande dépression des années 20-30 avait fait chuter et lutter contre « les Rouges »c’est-à-dire les ouvriers — auxquels la Révolution bolchévique avait fait germer l’espoir d’un monde plus juste et égalitaire, ils collaborèrent avec Hitler puis changèrent d’alliance en mars 1941, après avoir voté un « prêt-bail » à la Grande-Bretagne… et à l’URSS, à charge pour eux d’un remboursement ultérieur : « une victoire hitlérienne aurait alors asséché l’abondante source de bénéfices que générait le “prêt-bail” (…) et celle sur l’URSS aurait été désastreuse pour leurs profits ». Ces élites US arborèrent alors la casquette de l’antifascisme, mais elles restèrent anticommunistes dans leur cœur » et racistes. De surcroît, l’arrestation de tous les opposants syndicaux, socialistes, et communistes allemands, dès la première heure de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, et conduits en camps de concentration, firent plier les ouvriers qui, travaillant à l’économie de guerre dans les usines allemandes, se soumirent à des salaires de misère quand ils furent payés. Double objectif atteint pour ces « élites » qui s’enrichirent à tout va sous le nazisme : « l’incessante quête de profit amena les hommes d’affaires, et en tout premier lieu les chefs des grandes et puissantes entreprises à créer et à manipuler le régime nazi et à lui faire déclencher une guerre mondiale, afin de concrétiser ses objectifs »jusqu’à ce que ce régime ne leur convienne plus. Triste constat qui s’est prolongé durant le 20èmesiècle et se perpétue d’ailleurs actuellement avec les multiples guerres menées sous drapeau occidental : les alliances que les « élites » économiques et financières nouent servent toujours leurs profits. Évidemment à lire, ces ouvrages décoiffent quelque peu nos croyances qui sont transmises de génération en génération. Il semble qu’elles aient la vie dure. Qui n’a pas travaillé son histoire est condamné à la revivre… Il en est des histoires singulières comme de la Grande Histoire ! Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, dit-on, il arrive qu’elle les resserve sous d’autres apparats !

Toutefois et heureusement, chaque jour nous apporte son lot de révélations ! dont celle du PDG de Moderna, pris « les doigts dans la confiture »[42] quand il a avoué, d’abord en aparté, puis au dernier Forum économique mondial à Davos, que les « vaccins » étaient prêts, en 2019, bien avant le déclenchement de l’épidémie de Sras-Cov2. La vérité finit toujours par être découverte : ces révélations font prendre conscience à certains États que leur souveraineté est en jeu et qu’il serait bon qu’ils s’opposent aux manœuvres de l’OMS et de ses complices, telle récemment l’Australie[43].

Espérons qu’ils seront suivis par d’autres États, mais surtout que les citoyens, les premiers concernés par le « Nouvel ordre mondial » que nous promeuvent l’OMS et les soi-disant élites mondiales rassemblées au Forum économique mondial (WEF), en y mettant tous les atours pour les séduire, comprendront que leur avenir est en jeu comme celui de leurs enfants. La seule « résilience » individuelle ne pourra pas panser leurs plaies quand, de facto, tout totalitarisme a toujours visé un effondrement sociétal tel que les élites l’ont prévu cette fois encore. Étrange rapprochement entre la résilience requise des habitants, contraints de vivre dans des zones contaminées après un accident nucléaire et celle qu’on leur suggère d’avoir pour « s’adapter » voire « consentir » à un totalitarisme sanitaire et militaire tel que prévu par l’OMS ! N’oublions pas que l’OMS collabore aussi étroitement avec l’AIEA et le Conseil de Sécurité et que la « radiophobie » fut évoquée concernant la peur ressentie par les habitants vivant en zones contaminées par les retombées de l’accident de Tchernobyl et que l’idéologie de la résilience peut être, en elle-même, au service de l’acceptabilité sociale de ce qui produit les nuisances[44]. Thierry Ribault rappelle, de façon symptomatique, qu’en France, la loi portant sur la question environnementale de 2021 a été nommée « loi climat et résilience », tandis que le déploiement de moyens militaires lors de la crise sanitaire de laCovid-19 a été dénommé « Opération résilience ». L’idéologie de la résilience est en fait considérée par Thierry Ribault « comme une sorte de nouvelle religion d’État, dans laquelle toutes les situations qui suscitent de la vulnérabilité sont considérées comme des opportunités de rebond et d’adaptation. Il s’agit ainsi d’une forme de justification de l’ordre des choses, puisqu’elle promeut un “faire avec” tout en individualisant la responsabilité de la catastrophe. »

Maisil serait souhaitable que les citoyens n’oublient pas que leur vie dépend de leur capacité à transcender la peur — même si celle-ci est parfois salutaire et a des raisons d’être ressentie quand de telles folies technophiles sont mises en œuvre — on peut aussi en avoir face à un avenir qui ne saurait se déduire du passé, mais qui reste à inventer. D’autres manières d’être ensemble — de se loger, de se nourrir, de s’aimer, de s’entraider, de donner, etc. — sont déjà expérimentées, rien n’empêche de s’y inscrire afin d’inventer, pour le bien commun de l’humanité, d’autres manières de vivre ensemble y compris de prendre soin de notre santé et de celle des autres. Là réside l’espoir d’un autre monde possible que celui que ces « élites » nous ont préparé de longue date et qui de toute manière s’effondrera… les crises, dont la crise écologique, le traversant, étant multiples.

La société n’est qu’une construction imaginaire[45] : rien ne nous empêche d’en imaginer une autre ! Certains s’y emploient et devraient être encouragés et rejoints au lieu d’être stigmatisés. L’important est le chemin, la voie[46] et pas uniquement l’objectif. Il est vrai que pour résister, il faut de la force d’âme, une des quatre vertus cardinales sur lesquelles repose la vie morale[47]. Il faut aussi du courage pour s’y engager ainsi qu’une intelligence du cœur, toutes vertus que les « soi-disant « élitesmondialistes » ignorent. Cette intelligence du cœur vient de notre conscience, celle de notre profonde interdépendance à l’égard des autres dans toute la diversité qui les constitue… et de la compassion que l’on est capable de ressentir face aux souffrances qu’ils endurent.

S’agissant du respect dû à chaque humain, Marcel Hénaff[48] montre que seul le don affronte cette question, car il implique la reconnaissance de l’autre et sa considération[49], c’est-à-dire ce en quoi autrui nous oblige inconditionnellement ; mais que l’argent a le pouvoir de détruire cette exigence et le lien qui unit les hommes entre eux. Il peut infiniment corrompre. Quant à la justice, je laisse le mot de la fin à Camus : « Il n’y a ni justice ni liberté possible tant que l’argent est roi ». Vaste sujet qui serait trop long à traiter dans cet article, mais qui le fut ailleurs[50].


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